Enrico chantera encore pour nous !

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No 1287 -9 Avril 2015 5 numéros par semaine • Gratuit avec Le Nouvelliste ENRICO CHANTERA ENCORE POUR NOUS !

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No 1287 -9 Avril 20155 numéros par semaine • Gratuit avec Le Nouvelliste

Enrico chantEra EncorEpour nous !

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2 9 Avril 2015No 1287

45 596FANS

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

RÉDACTEUR EN CHEFFrantz Duval

SECRÉTAIRE DE RÉDACTIONDaphney Valsaint MALANDRE

RÉDACTIONChancy VICTORINDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Myria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNJunior Plésius LOUISRaphaël FÉQUIÈREEnock NÉRÉLégupeterson ALEXANDRE

CORRECTION

CRÉATION ARTISTIQUEResponsable graphiqueRéginald GUSTAVEStevenson ESTÈVEPhotographesFrederick C. ALEXISHomère CARDICHONJean Jules Bernard DELVAMoranvil MERCIDIEUYonel LOUIS

Publicité: 2941-4646 [email protected]

Rédaction: 2945-4646

Une publication de Ticket Magazine S.A.

RutsheLLe A DONNÉ SON CœUR à ROODy ROODbOy

Qui ne savait pas que la chanteuse Rutshelle Guillaume et Katalòg (Vladi-myr Etienne) de Gabèl filaient le parfait amour ? En Haïti et à l’étranger, en public comme en privé, ils s’affichaient, mais depuis quelque temps, les fréquents voyages de l’un ou de l’autre pour des visites d’amour ici comme ailleurs ont cessé.

Plus d’échanges, de partage et de « like » entre eux sur les réseaux sociaux. C’est le silence, c’est le froid. Pourquoi ? La raison : les deux amoureux se sont séparés. Manifestement, Rutshelle ne prend plus autant plaisir à aimer le chan-teur de Gabèl comme elle le dit dans « M renmen renmen w » ! « Katalòg et moi, nous ne sommes plus ensemble depuis septembre 2014, après la naissance de sa fille. Il m’a menti depuis le jour de sa présence à l’église avec sa femme », nous a dit la chanteuse.

Men Rutshelle pa ret kriye, et le cœur de la jeune femme est déjà pris.C’est un autre artiste qui le détient, le petit protégé de Olivier Martelly, Dauphin Roody Pétuel dit Roody Roodboy. « Oui, j’ai donné mon cœur à Roodboy », nous a encore confirmé la chanteuse de « Emo-tions », mère d’une adorable fillette.

Rutshelle, qui définitivement ne peut vivre ses amours dans le secret, s’affiche déjà partout avec Roody. Ayiti Deploge,

Destination Aquin, Yanvalou, El Rancho... les tourtereaux sont inséparables. Ils semblent tout faire ensemble.

Contacté à ce sujet, Katalòg qui chante si bien « Bon jan van » en duo avec la chanteuse sur l’album Rutshelle,

n’a pas voulu se prononcer sur ce dos-sier.

Gilles [email protected]

SAvANETTE : DANSES ET mUSIQUES pouR céLébReR L’eau

La ville de Savanette a accueilli, le week-end du 27 mars écoulé, la première édition du Festival de l’eau. Sous le thème «Savanèt chato dlo peyi a», cette activité a permis à quelques centaines de Savanettiens non seulement de s’amuser, de participer à de vifs échanges sur l’importance de l’eau dans la vie et sur l’urgence de préserver l’environnement, mais surtout de danser, de chanter et de découvrir.

Samedi. Les deux aiguilles sont à deux doigts de s’aligner. Le soleil est déjà à son apogée. Par dessus tout, il y a l’envie de fête qui crépite sur le visage de plus d’un. Le spectacle des motards au klaxon retentis-sant apporte du sang neuf au centre-ville. Un long cortège de jeunes en tenue de bain ou en jeans se dirige follement vers Kamo Beach. L’ambiance est festive. Dans cet endroit enveloppé de verdure, planté d’arbres géants, des rivières se croisent. Kamo Beach est ce site qui prodigue des charmes sans nom. Les visiteurs, la plupart en provenance de Port-au-Prince et des autres villes du Plateau Central, n’en diront pas le contraire. Kamo Beach porte désor-mais une signature : Bon Dlo... La fatigue de la route n’y est plus. Place au feeling. Place au plaisir sain. Le plaisir qui emballe hommes, femmes et enfants. Mouchoirs noirs. Le front perlé de sueur, la foule se trémousse. RockFam, la dernière promesse, est impatiemment attendu... Holwitch Des-granges, de son pseudo K-Mike, animateur vedette de RCH 2000, MC du moment, se tient à la dimension de l’ambiance. Connu pour sa fougue derrière son microphone, il a la formule pour subjuguer et tenir en haleine.

Au son des décibels gérés par Pou-pouch, le public se laisse entraîner par le plus fou des plaisirs, partageant un pur moment de folie et d’amitié en sirotant quelques rasades de rhum ou des gorgées de bière bien frappées... Des concours de natation, de danse.. toute une pléiade de shows. Le groupe Brothers Posse mené par Don Kato, à l’énergie convoitée, fait danser. Avec un aréopage de musiciens au talent immense, le grand absent des derniers défilés carnavalesques porte la joie de la grande foule à son summum.

La découverte de «Anbyans tèt dwat» galvanise l’euphorie de ces festivaliers ne disposant que des cris, des paumes de la main et des pas de danse pour mettre à nu toute la charge émotive dont ils sont sujets. L’orchestre Tropicana a sans nul doute gravé son empreinte dans cette ville. Najda, un peu emméchée, n’oubliera pas de si tôt ce mois de septembre. «Tropicana et Anbyans donnent à admirer. La promesse de RockFam fait rougir», lâche-t-elle.

Des talents sont déballés. Le groupe MoFast, très prisé pour ses chorégraphies ajoutées aux prestations du jeune groupe rap Trois Stars fait transpirer de plaisir. Martine C. Châtaigne, collaboratrice infa-tigable de l’événement, ne lésine pas sur son support. Idem pour Antonio Wilson et tant d’autres supporters, tous animés de cette même flamme de motiver à la cause environnementale.

Guerda Benjamin Alexandre, cheville ouvrière de ce festival réalisé sous la houlette de la coopération suisse Helvetas, ne cache pas sa joie de participer à cette campagne de motivation et de sensibilisa-tion portant sur une meilleure gestion de l’environnement. «Il est grand temps que les gens se résolvent à protéger l’environ-nement. L’eau, c’est la vie, donc la lutte doit engager tout un chacun», laisse-t-elle entendre le visage parcouru de sourires.

Elle n’est pas de ceux qui se confinent à satisfaire les leurs au détriment de leurs passions. Elle aussi se réjouit à danser, s’amuser et chanter dans la fraîcheur de cette eau cristalline en compagnie des enfants.

Savana Band, l’une des références de la ville, n’est surtout pas ce rara ou cette bande à pied qui s’offre à demi-mesure. Sa performance sous la pluie qui s’abat sur la ville tient en éveil ces dizaines de mélo-manes qui s’attendent, non sans impa-tience, de chanter avec RockFam. Quatre heures de plaisir. Quatre heures d’am-biance. La boue y participe à merveille… Puisqu’on en profite pour se maquiller.

Un week-end de fête en l’honneur de l’eau. Tout un chacun s’est réjoui malgré les averses de la dernière nuit ayant fauché la prestation du groupe RockFam tant attendu. La promesse est maintenue, les Delmafia auront sous peu le temps de séduire les Savanettiens, dixit Guerda B. Alexandre, qui se dit plus que jamais moti-vée à travailler pour le développement de sa ville natale.

Lord Edwin [email protected]

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39 Avril 2015No 1287

Li Vivan succès timide pour la deuxième édition

C’est peu dire que le festival a connu un succès mort pour sa deuxième édi-tion. Bien que « Li Vivan » s’inscrit parmi les plus grandes affiches du dimanche de Pâques depuis un an, cette année la nou-velle réalisation, qui s’est déroulée sous la pluie, n’a pas pu enregistrer le succès escompté. Voire reconduire celui d’avant.

Le mauvais temps est l’alibi qui a coûté au bon déroulement de l’activité, a innocenté pasteur Samuel Laforêt, responsable de l’organisation du festival. En raison des manquements tant du côté sonorisation que du côté organisation, Joël Lorquet a ouvert le spectacle fort tard, soit vers 6 h p.m. Mais les problèmes de sonorisation par intermittence ont pratiquement découragé les participants. Tant bien que mal, The Preachers, Angel’s Family, Gospel Kreyòl, Reskape et Eben-Ezer ont abrégé leur performance pour faire gagner du temps. Avoir au moins la

possibilité de jouer ne serait-ce qu’une chanson était l’entente entre les parti-cipants. Toutefois au terme du festival, Mystère Divin a payé les pots cassés, faute de temps. Le groupe des frères Marcellus est le seul invité à n’avoir pas pu jouer à l’occasion.

En somme, comparée à la précé-dente, la deuxième édition de « Li Vivan » est passée loin des préparatifs qui ont drainé la grande foule et assis la réus-site du coup d’envoi. A l’exception de Reskape et Eben-Ezer qui ont respecté la programmation en termes d’animation, le show était timide, trop froid. Si les res-ponsables de Eben-Ezer envisagent de perdurer l’initiative, « Li Vivan » se doit de quitter ce point mort pour un festival.

Dimitry Nader Orisma

Gethro Bercier (The Preachers)

Caleb DesrameauxJoël Lorquet

Angel Family Eben Ezer

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4 9 Avril 2015No 1287

Claude Séide n’est pas une étoile de faits divers ou un wannabe qui s’y efforce, loin de là. C’est un passionné de voitures anciennes qui s’est illustré en 2009 en remportant le concours Auto et Loisirs. Sa passion s’enracine depuis l’enfance. Sans vouloir deviner son âge, disons qu’il est abonné depuis l’adoles-

QUAND UNE CARCASSE Vaut de L’oR

Sa passion jusque-là c’était de refaire des anciennes voitures, son destin à partir d’aujourd’hui c’est d’en faire pour de fins connaisseurs. Claude Séide avec son Willy’s 196Sa passion jusque-là, c’était de refaire des anciennes voitures ; son destin à partir d’aujourd’hui c’est d’en faire pour de fins connaisseurs. Claude Séide, avec son Willy’s 1966, est en train d’entrer dans l’histoire comme l’un des premiers Haï-tiens à refaire au neuf dixièmes une voiture qu’on destinerait aux ferblantiers.6, est entrain de rentrer dans l’histoire comme l’un des premiers haïtiens à refaire au neuf dixième une voiture qu’on destinerait aux ferblantiers.

cence du magazine Hot Rod, une réfé-rence en matière de voitures anciennes.

Après le bac, il étudie autre chose que la réparation de voitures anciennes. Il se réalise autrement pour pouvoir s’occuper décemment de sa famille. Mais jamais sa passion ne refroidit.

Comme dans plusieurs success sto-ries, c’est une épreuve qui donne le ton. En ce qui le concerne, c’est le sarcasme de son mécanicien qui va l’inspirer. Sollicitant l’expertise de ce dernier pour revêtir et réparer une Ford de 1930, il se piège par son manque de sérieux. Claude a commis la grossière erreur de payer avant le travail. En plus de souffrir plus de 18 mois à se plaindre auprès du mécani-cien qui ne livre jamais, au final, c’est de

son sarcasme qu’il en fait les frais. ¨Si tu ne la veux pas telle qu’elle est, autant que tu la répares toi-même¨, lui a-t-il lancé. Claude ne le vit pas comme un affront mais comme une leçon. Pour saisir le taureau par les cornes, il s’informe puis s’entoure de gens capables et monte Pitbull, son garage. Sa Ford, en un rien de temps, retrouve son éclat des premiers jours. Elle remportera l’édition 2009 du concours Auto et Loisirs. Bien en selle, les clients affluent vers Pitbull.

On lui apporte alors une Ford 1927, Tabernak ! C’est un autre bon coup pour Claude et son équipe. La veille du jour où il était censé la livrer, un Américain de passage au pays l’aperçoit dans son jar-din. Subjugué par la beauté de la voiture refaite, le yankee lui propose en cash une somme faramineuse pour se l’appro-prier. Claude, étant un homme à prin-cipes, refuse, stipulant qu’il a le devoir de respecter son client plus modeste. Il propose en revanche à l’Américain de lui refaire complètement une Willy’s 1966.

Pendant 18 mois, toute l’équipe Pitbull se mobilise autour de leur car-casse qui vaudra de l’or à la fin de leur exercice. ¨L’objectif c’était de la refaire complètement¨, souligne Claude. Pour y arriver, l’équipe s’est mise parfois au tra-vail 24 heures par jour. À l’exception du moteur et de la cabine, toutes les pièces sont labélisées «Made in Haiti», révèle le professionnel. Le passionné de voitures avoue que la Willy’s a été refaite selon les lignes d’un dessin de son fils Claude François Séide réalisée quand celui-ci avait 8 ans.

Claude se dit heureux et fier de refaire des voitures au point d’attirer des connaisseurs étrangers. Il veut que son histoire soit un sujet de fierté d’Haïti dont on dit de si mauvaises choses. Il dit regretter que son domaine soit restreint en Haïti en raison des grosses dépenses qu’il suppose. Son défi c’est de trouver un moyen de travailler plus vite, or la seule façon selon lui c’est de trouver les matériaux à temps. Trouver les matériaux n’est pas une sinécure dans un pays où la douane peut signifier casse-tête chinois.

En attendant de retrouver son propriétaire à Fort-Lauderdale, la Willy’s 1966 refaite a été montrée le 29 mars dans les locaux de Pitbull à Sarthe. Elle le sera à nouveau le 25 avril dans le cadre de Cars and Coffee au Cercle Bellevue.

Chancy Victorin

[email protected]

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59 Avril 2015No 1287

Son cri du cœur pour HaïtiPour faire un mot-click cette semaine qui marche,

autant oser #Enricomaciasenhaiti. C’est sans équivoque la fièvre de cette fin de cette deuxième semaine d’avril.

À l’aéroport, ce mardi, après les longues minutes d’attente, on l’a vu arriver dans un pull enchâssé dans un costume noir. Enrico Macias a les cheveux gris. Le chantre franco-algérien est encore agile.

¨Je suis heureux de venir chanter pour vous, je suis touché par cette chaleur humaine. Je suis sincère quand je vous dis que votre accueil est sans pareil !¨ Ce sont-là ses premiers mots à l’endroit de l’armada de journalistes qui l’attendaient avec beaucoup de patience et d’exci-tation. ¨Je suis heureux de retrouver de jolies femmes¨, lance-t-il plus loin avec humour.

Quand Enrico Macias parle de nos souffrances dont il en ressent l’écho de sa demeure parisienne, son visage devient serein. ¨Je sais que vous avez enduré beaucoup de souffrances, dit le chantre, je suis depuis trente ans l’évolution de votre histoire. Je suis nettement attristé par les mauvaises nouvelles, mais je suis rassuré de votre réveil après chaque chute, car votre courage est connu de par le monde aussi.¨

Ses derniers mots avant de monter dans la voiture que lui a réservée l’équipe de la L& L International Productions ont été : ¨Je suis venu chanter la paix pour vous, chanter mon peuple qui a souffert comme le vôtre et vous souhaiter la sérénité. C’est ce que moi je sais faire.¨

Des ateliers de chant pour les jeunesSur demande des Nations unies, Enrico devra animer

deux ateliers de chant durant son passage chez nous. Le 8 avril, il le fera à l’intention d’enfants défavorisés dans le camp de la Minustah. Le 9, à Kay Mizik, l’auteur de «Noël à Jérusalem», animera le second atelier pour d’autres jeunes.

Michel Martelly atteint d’EnricomaniaLa news du jour, c’est l’entêtement du président

Martelly pour la mini-tournée d’Enrico Macias. À l’autre bout du fil, on pouvait l’entendre dire à Lionel Lamarre : ¨M ap pati pou Sommet des Amériques k ap fèt Panama, men pa okupe w, m ap fè tout sa m konnen pou m antre pou m patisipe epi chante ak Enrico !¨ Cher président, espérons que le temps soit clément sur les tropiques, ou embauchez un faiseur de beau temps au besoin !

Lionel Pierre sera aussi de la partie ¨Chanter avec Enrico, c’est un rêve d’enfant qui se

concrétise.¨Pour Lionel Pierre, le guest-star de la mini-tournée

d’Enrico, les deux concerts prévus les 10 et 11 avril sont un rêve d’enfant qui se concrétise. L’autoproclamé ¨Le Prince Charmant¨ est aussi heureux de retrouver l’alma mater après 27 ans.

Même une première fois à New York, vous trouverez quelqu’un sur Times Square connaissant Lionel Pierre. ¨Le Prince Charmant¨, depuis qu’il a élu domicile dans

ENRICO chantera encore pour nous !

Et l’Enricomania est dans l’air. Et pour cause, pour ne pas rater la tournée de deux jours, le président Martelly décide d’écourter son voyage important au Panama. Il ne veut manquer en rien la mini-tournée du chantre franco-algérien. Lionel Pierre, son guest-star, lui, parle du plus grand moment de sa carrière. Enrico en Haïti, est-ce là l’événement de ce mois d’avril ?

la Grosse pomme, y forge un destin de crooner comme on n’en voit pas depuis longtemps. Avant d’aller chez l’Oncle Sam, l’artiste s’est fait une certaine notoriété sous notre soleil. Il a donné de sa voix chez les Salésiens, à l’Institut Français et au Rex Théâtre. Il s’est essayé à l’acting aussi. C’est d’ailleurs lui qui incarne le proprié-taire de la maison hantée, un épisode de la comédie «Languichatte Débordus» des années 80. Lionel se fera appeler «Monsieur Fête des Mères» avant de quitter le pays en 1988.

Aux USA, l’artiste se concentre sur la réalisation d’albums. Au total six à ce jour. Son tout premier, ¨Rien que toi¨, a été porté par le titre ¨Tali¨. Un autre, ¨Amour, Tendresse et Passion¨, a été marqué par le titre ¨Petite sœur¨ qui relate une histoire personnelle. Une sœur à lui est morte à 7 ans d’une fièvre. Autre déveine ayant mar-qué sa vie, l’annonce de la mort de sa femme tandis qu’il devait monter sur scène pour la première fois à New York. Son dernier disque en date s’intitule ¨Mon grand amour¨, il a été émis en 2010 dans la foulée du séisme. Un titre sur la tragédie et un autre intitulé ¨Manman¨ ont eu l’adhésion du public au-delà de la moyenne.

Lionel a toujours fait la scène à New York et dans le reste de l’est des Etats-Unis. Il est aussi réputé pour participer à des événements de charité. ¨Ma plus grande satisfaction, c’est de partager mon don pour de bonnes causes¨, a-t-il déclaré. Il se définit comme un chanteur de charme. ¨Je suis dans la même lignée que Jacques Sauveur Jean, Hérold Christophe, je chante l’amour.¨ C’est pourquoi il chante beaucoup dans la langue de Voltaire. C’est aussi en réaction à son choc en décou-vrant la violence du rap américain. ¨En Haïti nous étions bercés par la chanson française, cela nous rendait romantiques, on offrait des fleurs aux filles. Aujourd’hui le rap valorise les bad boys, la violence, c’est tant pis pour nos jeunes¨, dit-il avec une voix tremblotante.

Le Prince Charmant a une autre corde à son arc : ce-lui d’organiser des spectacles pour des groupes comme Kwak, des artistes comme Claude Barzotti, Boulo Val-court aux Etats-Unis. C’est d’ailleurs grâce sa compagnie, la L & L International Productions, qu’il va réaliser son rêve d’enfant, celui de chanter avec Enrico Macias. ¨En 1967, je l’ai vu sur Télé Haïti (en noir et blanc) chanter ¨Enfants de tous pays¨ avec sa guitare. Je me suis alors promis de le rencontrer un jour, voilà que cela va se réaliser ce week-end !¨ a relaté le crooner tout excité.

Tant au show au Karibe prévu le 10 qu’à celui du 11 au Palais municipal de Delmas, Lionel dit promettre de partager son talent avec le public en lui proposant des chansons de bon calibre, avec des paroles qui récon-fortent l’âme. ¨Je suis un chanteur pour les amoureux mais aussi pour toute la famille, car jamais on ne m’en-tendra chanter des choses immondes¨, rassure l’artiste qui est tout aussi atteint d’Enricomania.

Chancy Victorin

[email protected]

Enrico Macias et Lionel Pierre

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Jeudi 9 avril 20156

Du 18 avril au 9 mai, huit (8) équipes en découdront dans les play-offs pour s’adjuger le trophée récompensant l’équipe champion-ne de la 7e édition du championnat de l’ASHBAC. En attendant, la cérémonie de remise de trophée au terme de la saison régulière, prévue pour le 15 avril, le Coor-donnateur de l’ASHBAC a accepté volontiers de répondre aux ques-tions de Ticket Sport. Il en a profité pour dresser le bilan du premier tour de la saison avant d’évoquer les play-offs et la nouvelle édition de son championnat. L’interview d’Emmanuel Bonnefil !

Ticket Sport : Vous observez à présent une trêve. Alors, en attendant la reprise de la com-pétition, êtes-vous satisfait du déroulement de la saison régu-lière ?

Emmanuel Bonnefil : Je suis très satisfait, et cela pour plusieurs raisons. D’abord, les équipes qui ont terminé en 7e et en 8e position ont gagné à quatre, à cinq victoi-res au même titre que celles qui ont pris la 5e et la 6e place. Bien

ASHBAC

Emmanuel Bonnefil fait le point

qu’étant éliminé, Apollo All Stars a battu la Digicel et la Natcom. C’est une preuve qu’on avait une compétition d’un très bon niveau. L’équipe de Diri Mega a étonné plus d’un avec la présence de ses deux Dominicains. J’en profite pour annoncer que le championnat est ouvert à deux étrangers par équipe. La Natcom avait tenté en vain de faire venir deux soldats vietnamiens pour renforcer son effectif. Le comité de l’ASHBAC va insérer cet article dans le pro-tocole. Il est évident que ça va permettre aux joueurs locaux de mieux s’armer pour pratiquer cette discipline. A chaque match, le public des grands jours est tou-

jours là. La presse et la police sont impayables. J’estime satisfaisant le déroulement du premier tour.

TS : La traditionnelle confé-rence de presse avant les play-offs aura lieu quand ?

EB : C’est une sorte de céré-monie de remise de trophées et de plaques d’honneur au cours de laquelle on va récompenser le meilleur joueur et le meilleur mar-queur de la saison régulière. On va aussi en profiter pour distribuer des cadeaux offerts par nos sponsors (Digicel, SOGEBANK, Diri Mega, Marché Ti Tony, Apollo All Stars, Delco Kubota, Global Home & Of-fice Smart, SogeXpress) aux gens présents dans la salle. Autre chose, il y a des gens qui contribuent au développement de cette discipline, Ils ne passeront pas inaperçus. La conférence de presse aura lieu le 15 avril à Marriott Hôtel. Pour y avoir accès il vous faut une carte d’invitation.

TS : Quelles équipes pren-dront part aux play-offs ?

EB : Les équipes de la Brasserie La Couronne et d’Apollo All Stars

sont éliminées. En revanche, les huit autres disputeront les play-offs. Ainsi, on aura les ¼ de finales suivants le 18 avril à 4h30 : les équipes de Diri Mega et de la SO-GEBANK s’affronteront pour une place en ½ finales, idem pour les équipes de Marché Ti Tony et du CNE, qui s’affronteront le même jour à 6h30. Le 19 avril auront lieu les deux autres matches pour compléter les quarts : à 4h30, l’équipe des Produits Bongu fera face à celle de la Police nationale d’Haïti et à 6h30, le choc des titans : la Natcom et la Digicel croiseront le fer en vue de ravir la dernière place en demi-finale. Le samedi 25 avril se joueront les ½ finales. La grande finale est programmée pour le 9 mai prochain.

TS : Dans les play-offs, les équipes joueront combien de matches pour accéder en finale ?

EB : Pour chaque phase, les équipes joueront un seul match. Le vainqueur du match Diri Mega – SOGEBANK rencontrera en ½ finale le gagnant du choc mettant aux prises la Digi-

Une semaine avant le coup d’envoi des préliminaires dans le groupe III comptant pour les éliminatoires de la Ligue

des champions de la Concacaf, les dirigeants de l’America des Cayes ont organisé leur première conférence de presse à Port-au-Prince en prélude de l’évènement. Conditions d’accrédita-tion, arrivée des délégations, prix des billets, déroulement de la compétition, ...rien n’a été oublié pour cette grande première de la capitale du Sud.

«Nous souhaiterions que la presse en général et la presse sportive en particulier nous accompagnent dans cette grande première de l’histoire, le grand Sud organise un évènement international», le visage serein, le responsable de communication de l’América des Cayes, Renel Février, in-tervient le premier dans la conférence de presse de l’America des Cayes à Port-au-Prince pour lancer la première participation du club aux préliminai-res de la Ligue des champions de la Concacaf.

Champion de la série d’ouverture de la première édition du champion-nat haïtien de football professionnel Digicel 2014 et vainqueur de la “Coupe Digicel 2014”, l’America des Cayes avait eu une année 2014 histo-

rique et c’est cette année historique qui lui a conféré le droit de pouvoir disputer les préliminaires de la Ligue des Champions de la Concacaf.

La ville des Cayes accueillera du 15 au 19 avril le groupe III des pré-liminaires de la Ligue des champions de la Concacaf. Quatre clubs, Mon-tegobay United (Jamaïque), Moulien (Guadeloupe), SV Excelsior (Surinam) et America des Cayes Jamaïque, Suri-nam, la Guadeloupe et Haïti seront en lice pour un seul billet qualificatif.

«Les clubs arriveront à Port-au-Prince où le ministère du Tourisme aidera à les accueillir entre le 12 et le 13 avril . Ils seront emmenés aux Cayes

par bus et seront logés dans quatre hôtels situés entre les Cayes, Torbeck et Port-Salut où des terrains d’entraî-nement seront à leur disposition», explique l’un des membres du comité d’organisation, Patrick Condé.

«Aux Cayes un bus sera à la disposition de chaque club pour ses éventuels déplacements sur place» continue-t-il, avant d’apporter quel-ques précisions sur le budget d’or-ganisation de la compétition, le prix des billets d’entrée (250 gourdes) et le sponsoring de BRH et Brana pour cette occasion, et sur ce qui se fait sur la voie d’accès au parc Larco pour l’occasion.

PréliminAireS de lA ligue deS CHAmPionS de lA ConCACAf : grouPe iii

L’America des Cayes lance sa première participation à la Concacaf

Sur le terrainLe SV Excelsion et le Montefobay

United s’affronteront mercredi soir entre 3h 30 et 5h30 pour le compte de la première rencontre du groupe III des préliminaires de la Ligue des champions de la Concacaf. L’Ame-rica des Cayes effectuera son entrée en lice à 6h le même jour pour défier le club sportif Moulien de la Guade-loupe.

Calendrier complet du groupe III

Mercredi 15 avril 2015SV Excelsion (Surinam) - Monte-

gobay United (Jamaïque)America des Cayes (Haïti) - CS

Moulien (Guadeloupe)Vendredi 17 avril 2015CS Moulien (Guadeloupe) - SV

Excelsion (Surinam)America des Cayes (Haïti) - Mon-

tegobay United (Jamaique)Dimanche 19 avril 2015Montego bay United (Jamaïque)

- SV Excelsion (Surinam)America des Cayes(Haïti) vs Club

Sportif Moulien (Guadeloupe)A noter que seul le vainqueur du

groupe sera qualifié.

Enock Nere/[email protected]

emmanuel Bonnefil

Conférence de presse de l’America. de gauche à droite : Péguy Joseph, responsable de presse, renel février, membre de la Commission, Patrick Condé, coordonnateur, méroné Jn ricot, vice-président du Comité exécutif du club (photo : Yonel louis)

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Jeudi 9 avril 2015 7

Jacques Ambroise (presse), Marie Elise Obas, secrétaire générale du Don Bosco,Natou jean Jr, coach du Don Bosco, Karlen de Madet (Photo : Yonel Louis)

Le Don Bosco FC à la conquête d’un billet pour la C1 de la Concacaf

Pour sa première participation à un tournoi de la CFU Cham-pionship qualificatif à la phase

finale de la Ligue des Champions de la Concacaf 2015/2016, le leader du championnat national de D1, le Don Bosco FC (Pétion-Ville), s’apprête à accueillir, du 15 au 17 avril, au stade Sylvio Cator les équipes du groupe 3. Ce sont respectivement : les champions des Bahamas, Lyford Cay FC Dragons, les champions des Iles Vierges US, Helenites FC, et les vice-champions de la Guadeloupe, l’Unité Sainte- Rosienne.

Depuis son deuxième titre ob-tenu dans le championnat national de D1, tournoi de fermeture 2014, le Don Bosco FC, lauréat de cette compétition en 2003, a le vent en poupe. Pour preuve, avant le coup d’envoi de la 8e journée, il s’est emparé du leadership de la compétition reine du pays avec 16 points. Autant dire, c’est une équi-pe pétion-villoise très motivée qui disputera la CFU Championship, et cela avec pour mission de s’adjuger l’unique billet donnant accès aux ½ finales. « Remporter le groupe

3, c’est plus qu’une évidence », a clairement fait savoir le jeune en-traîneur du Don Bosco FC, Junior Nathoux.

Alors que la presse locale fai-sait écho de l’information selon laquelle l’ancien défenseur central du FC Barcelone, l’Argentin Gabriel Milito, devrait intégrer l’effectif du Don Bosco FC, Joseph Marcking-son Nathoux a tout nié, mais il a précisé ceci : « Ça été une parodie, l’affaire Gabriel Milito. Cependant, le club est en contact avancé avec

l’attaquant Bryan. Ce dernier est un ex-coéquipier du défenseur central argentin. »

Parallèlement, la secrétaire générale de l’équipe vainqueur du dernier « Trophée des champions » a précisé que son équipe aura besoin d’une enveloppe de 150 000 dollars US pour organiser ce tournoi. « Il s’agit pour nous de bien organiser cette compétition. A ce sujet, il nous faut la coquette somme de 150 000 dollars verts. A quelques jours du coup d’envoi,

nous n’avons rien encore reçu en termes financiers de la part d’un éventuel sponsor. Évidemment, la Concacaf nous promet un cachet de 20 000 dollars. Dans ce cas de figure, le Don Bosco compte beau-coup sur l’appui du public en gé-néral, et sur le support de ses fans en particulier. Pour faciliter tout le monde, les matches sont fixés au prix de 500 gourdes (tribune) et à 150 gourdes pour les gradins », a déclaré Marie Elise Obas.

En attendant la rentrée en lice du Don Bosco FC dans la compéti-tion le 15 avril face aux champions des Bahamas, Lyford Cay FC Dra-gons, et depuis le début de la sai-son 2015, l’équipe de Pétion-Ville se rapproche de plus en plus du monde pro d’abord : en polluant l’espace médiatique, et ensuite : le nom de chaque joueur est inscrit au dos de son maillot. A priori, le Don Bosco FC devrait franchir sans encombre cette étape.

Il est à signaler que treize (13) équipes, réparties en quatre grou-pes, disputeront la CFU Cham-pionship 2015. Le vainqueur de chaque groupe est qualifié pour les ½ finales, qui auront lieu le 22 mai dans un lieu à déterminer, idem pour la grande et la petite finale programmées pour le 24 mai. Les finalistes et le vainqueur du match de classement (3e place) disputeront directement l’édition 2015/2016 de la Ligue des Cham-pions de la Concacaf.

Le calendrier de la compétitionMercredi 15 avril 2015 au

stade Sylvio Cator5h : Unité Sainte-Rosienne

(Guadeloupe) – Helenites FC (Iles Vierges US) :

7h : Don Bosco FC (Haïti) – Lyford Cay FC (Bahamas) .

Vendredi 17 avril 2015 au stade Sylvio Cator

5h : Unité Sainte-Rosienne (Guadeloupe) – Lyford Cay FC (Bahamas) :

7h : Don Bosco FC (Haïti) – He-lenites FC (Iles Vierges US) .

Dimanche 19 avril 2015 au stade Sylvio Cator

5h : Helenites FC (Iles Vierges US) – Lyford Cay FC (Bahamas) :

7h: Don Bosco FC (Haïti) – Unité Sainte-Rosienne (Guade-loupe).

cel et la Natcom. L’autre ½ finale verra s’affronter les vainqueurs des deux autres

rencontres. On fera pareil pour les ½ finales et la grande finale se jouera aussi en un seul match.

TS : Qui sont les arbitres qui dirigeront ces matches ?

EB : Les deux arbitres domini-cains sont déjà dans nos murs. Ils seront accompagnés par des collè-gues haïtiens. Depuis trois ans, les équipes n’ont rien à nous reprocher en termes d’arbitrage. Il est impor-tant que les gens sachent que ces arbitres ne sont pas des bénévoles, ils sont coûteux financièrement.

TS : Que fait le MJSAC dans tout cela ?

EB : Pour le moment, je n’ai vraiment rien à reprocher au mi-nistre Jimmy Albert vu qu’il est nouveau. Malgré tout, il nous a apporté son aide en assistant à certains matches de l’ASHBAC. Je trouve qu’il est actif et dynamique. Cependant, il y a de cela plus de trois ans, le MJSAC n’a jamais rien accordé en termes financiers à l’ASHBAC ou à CIBA. J’attends

qu’il corrige cet impair, car nos activités sont réservées majoritai-rement à la jeunesse du pays.

TS : Le local de l’ASHBAC a désormais un second espace VIP ?

EB : Vu l’affluence des gens, et cela à chaque match, il était évident qu’on aurait besoin d’un deuxième voire d’un troisième espace VIP. Vous comprenez vite que notre espace est tout sim-plement trop petit pour accueillir les mordus du basket. Ainsi, avec l’aide de Digicel, SOGEBANK, Diri Mega, Apollo (Caribex) et bien sûr des responsables de l’ASHBAC, on a construit ce 2e espace VIP pouvant contenir une centaine de personnes. On est à la recherche d’un nouvel espace (4000 places). Toutefois, l’espace en question doit être dans une zone oque les gens peuvent fréquenter en toute quiétude d’esprit.

TS : La prochaine édition de l’ASHBAC, c’est pour quand ?

EB : Ce sera la 8e édition. Les inscriptions débuteront en octobre. Exceptionnellement, cette édition

se jouera à 12 équipes. Pour l’ins-tant, seulement trois (3) places sont à prendre, car neuf (9) des dix (10) équipes qui ont disputé la pré-cédente saison, ont fait déjà leur réservation. Pour nous contacter, les intéressés peuvent nous appe-ler pour retirer leurs formulaires d’inscription aux : 3119 40 35, 3119 4036, 3119 4037 et 3604 0662. Présentement, la porte est grande ouverte.

Ticket Sport : S’il fallait placer un dernier mot ce serait quoi au juste ?

Emmanuel Bonnefil : Mes remerciements vont aux spon-sors de l’ASHBAC, Digicel, SO-GEBANK, Diri Mega, Marché Ti Tony, SogeXpress, Delco Kubota, Apollo All Stars, Global Home & Office Smart, aux responsables de la police nationale, à la presse en général, aux différents DG des radios et télés de la capitale, au petit personnel, aux arbitres, sta-tisticiens, marqueurs, agents de sécurité, membres d’accueil et j’en passe…Que le meilleur gagne, et je souhaite que les acteurs fassent preuve de fair –play.

Propos recueillis par Légupeterson Alexandre

Emmanuel Bonnefil...

Page 8: Enrico chantera encore pour nous !

8 9 Avril 2015No 1287

L’équipe de Chelsea a atterri à Port-au-Prince cet après-midi pour la 8e édition de « Digicel Kick Start Clinics ». David Monk, l’Officier Sénior de Développement Interna-tional, qui nous vient tout droit de l’équipe dirigée par Jose Mourinho, Chelsea FC, est à sa troisième visite chez nous et est très enthousiaste à l’idée de rencontrer les sélectionnés de cette année.

C’est un David Monk bien bronzé de ces précédentes participations au lancement de Kickstart à la Jamaïque, à la Barbade, aux Bermudes et à la Grenade que l’on accueille à l’Aéroport International Toussaint Louverture. Grand sourire aux lèvres, il lance un « Sa k pase ? » aux voyageurs et aux journalistes qui sont venus l’accueillir à l’aéroport.

Il s’empresse d’introduire Max Fouracre, Entraineur Prin-cipal de Développement de Football, un nouveau membre de l’équipe de KickStart pour Chelsea. David affirme fièrement qu’il est impressionné par les travaux réalisés à l’aéroport depuis son dernier voyage et il était content de voir, d’emblée depuis l’aéroport, que le pays est sur la bonne voie.

Comme les années précédentes, il est confiant quant à la potentialité des jeunes footballeurs et aspirants foot-balleurs de notre terre. « Haïti regorge de talents dans le football. J’ai eu plein de bonnes surprises lors de mes visites précédentes. J’ai hâte derencontrer la sélection de cette année et de choisir les trois meilleurs pour l’Académie Digicel Kick Start », affirme-t-il. Il continue pour dire : « Le potentiel est déjà là, et cette opportunité est énorme. J’ai hâte de leur inculquer de nouvelles techniques et de les aider à mieux comprendre le football. »

Max, en terrain inconnu, est quant à lui curieux de voir ce que nos jeunes poulains ont dans leur sac : « David m’a beaucoup parlé de ses précédentes expériences avec les jeunes d’Haïti, ce qui me rend impatient de les rencontrer. Mon message à tous les jeunes footballeurs est de toujours prendre plaisir à pratiquer ce beau jeu, car ce n’est qu’ainsi qu’ils pourront donner le meilleur d’eux-mêmes. »

Après un petit tête-à-tête avec les journalistes, les en-traîneurs du Chelsea ont pris le chemin de l’hôtel Marriott où ils séjourneront pour bien se reposer de leur voyage et du même coup se mettre à neuf.

ILs soNt daNs Nos muRs !!!

Un employé de l’aéroport, fan de Chelsea, pose avec les entraineurs

David et Max quittant l’Aéroport Interna-tional Toussaint Louverture

Solidarité entre Digicel et Chelsea pour Haïti