ENQUÊTE SUR NMH Bras de fer FSC – Taukoordass en vue · Affaires étrangères, Vishnu...

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PERFORMANCE 2016 CHIFFRE D’AFFAIRES RECORD POUR MAURITIUS TELECOM ÉDITION 147 – VENDREDI 26 MAI 2017 L’ HEBDOMADAIRE ÉLECTRONIQUE GRATUIT « IL FAUT INCLURE LES PME DANS LES PROJETS DE SMART CITIES » LE TERRAIN QUI FAIT JASER À EBÈNE POLÉMIQUE SANJIV MIHDIDIN D epuis quelques jours déjà, le rapport est à la Financial Services Commission (FSC). Comme annoncé dans l’édition de BIZweek de la semaine dernière, l’enquête sur l’acquisition des actions de New Mauritius Hotels Ltd (NMH) est déjà bouclée. Selon nos recoupements, Kriti Taukoordass, le « Investigator », nommé par la FSC le 31 mars dernier, a remis le rapport contenant les conclusions de l’enquête spéciale diligentée à cet effet. Le but de celle-ci était d’agir comme un Fact Finding Committee (FFC), c’est-à-dire d’établir les faits au sujet des transactions boursières autour des actions du groupe hôtelier NMH, qui ont eu lieu le 16 février 2016. Par ailleurs, il nous revient que Kriti Taukoordass, de la firme Mazars Ltd, a fait une présentation auprès du conseil d’administration du corps régulateur, hier. Sollicitée pour une réaction, la FSC a fait savoir qu’elle « ne fera pas de commentaires ». La question qui intéresse tout le monde est la suivante : l’enquête de Taukoordass a-t-elle conclu qu’il y a eu violation de la Securities Act et la Se- curities (Takeover) Rules 2010 ? Les premières indications vont dans le sens affirmatif. Où se situe la faute ? Qui n’a pas re- specté les règles ? OPINION LÉGALE SOLLICITÉE Ce sont les trois questions fonda- mentales sur lesquelles Taukoordass serait venu éclairer la Commission et son conseil d’administration sur le dossier NMH. Reste maintenant à savoir si la FSC agira à partir des conclusions du rap- port, ayant elle-même conclu, le 20 février dernier, soit avant de décider de commanditer une enquête spéciale, que « from evidence gathered so far and the materials available on record, it does not consider that any breach of the Secu- rities (Takeover) Rules 2010 has taken place ». Il semblerait que deux écoles de pensée s’affrontent, et on chercherait même à solliciter un avis légal au cas où les conclusions du rapport Taukoordass seraient « damning ». Une étape jugée utile par certains surtout qu’un des protagonistes phares des transactions NMH aurait choisi de ne pas collaborer. Les prochains jours s’annoncent dé- cisifs. ENL Land et SWAN auraient acheté, le 16 février, 20 millions et 7,6 millions d’actions re- spectivement, pour une valeur de Rs 591 millions et Rs 220 millions, à 13h29. Ainsi, les deux sociétés auraient fait l’acquisition des blocs d’actions de New Mauritius Hotels (NMH) mis en vente par Promotion & Development, Kingston Management, et Taylor Smith & Sons à la même heure. Quant à Rogers, elle aurait acheté 9.7 millions d’actions, pour Rs 237 millions, une minute plus tard, soit à 13h30. Ce n’est qu’à partir de cette année que Sunnystars Resorts Holdings Ltd, qui était in- téressée à acquérir des blocs d’actions de NMH, s’est manifestée pour laisser entendre qu’il aurait dû y avoir une offre obligatoire en février 2016, car ENL Land détient 60% des actions de Rogers, faisant de cette dernière une « filiale et associée d’ENL Land ». De plus, Rogers détient 28% de SWAN qui, à cet effet, est un « associate » de Rogers. De ce fait, les trois entités auraient dépassé la barre des 30% à cette époque, et cela, estime-t- on, aurait dû déclencher une « mandatory offer ». TOUT SE DÉROULE LE 16 FÉVRIER 2016 ENQUÊTE SUR NMH Bras de fer FSC – Taukoordass en vue ?

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PERFORMANCE 2016

CHIFFRE D’AFFAIRESRECORD POUR

MAURITIUS TELECOMÉDITION 147 – VENDREDI 26 MAI 2017 L’HEBDOMADAIRE ÉLECTRONIQUE GRATUIT

« IL FAUT INCLURE LES PME DANS LES PROJETS DE SMART CITIES »

LE TERRAIN QUI FAIT JASER À EBÈNE

POLÉMIQUESANJIV MIHDIDIN

Depuis quelques joursdéjà, le rapport est à laFinancial ServicesCommission (FSC).Comme annoncé dans

l’édition de BIZweek de la semainedernière, l’enquête sur l’acquisition desactions de New Mauritius Hotels Ltd(NMH) est déjà bouclée.

Selon nos recoupements, KritiTaukoordass, le « Investigator », nommépar la FSC le 31 mars dernier, a remisle rapport contenant les conclusions del’enquête spéciale diligentée à cet effet.Le but de celle-ci était d’agir commeun Fact Finding Committee (FFC),c’est-à-dire d’établir les faits au sujetdes transactions boursières autour desactions du groupe hôtelier NMH, quiont eu lieu le 16 février 2016.

Par ailleurs, il nous revient que KritiTaukoordass, de la firme Mazars Ltd, afait une présentation auprès du conseild’administration du corps régulateur,

hier. Sollicitée pour une réaction, laFSC a fait savoir qu’elle « ne fera pas decommentaires ».

La question qui intéresse tout lemonde est la suivante : l’enquête deTaukoordass a-t-elle conclu qu’il y a euviolation de la Securities Act et la Se-curities (Takeover) Rules 2010 ?

Les premières indications vont dansle sens affirmatif.

Où se situe la faute ? Qui n’a pas re-specté les règles ?

OPINION LÉGALE SOLLICITÉECe sont les trois questions fonda-

mentales sur lesquelles Taukoordassserait venu éclairer la Commission etson conseil d’administration sur ledossier NMH.

Reste maintenant à savoir si la FSCagira à partir des conclusions du rap-port, ayant elle-même conclu, le 20février dernier, soit avant de décider decommanditer une enquête spéciale,

que « from evidence gathered so far andthe materials available on record, it doesnot consider that any breach of the Secu-rities (Takeover) Rules 2010 has takenplace ».

Il semblerait que deux écoles depensée s’affrontent, et on chercheraitmême à solliciter un avis légal au cas où

les conclusions du rapport Taukoordassseraient « damning ».

Une étape jugée utile par certainssurtout qu’un des protagonistes pharesdes transactions NMH aurait choisi dene pas collaborer.

Les prochains jours s’annoncent dé-cisifs.

ENL Land et SWAN auraient acheté, le 16 février, 20 millions et 7,6 millions d’actions re-spectivement, pour une valeur de Rs 591 millions et Rs 220 millions, à 13h29. Ainsi, lesdeux sociétés auraient fait l’acquisition des blocs d’actions de New Mauritius Hotels(NMH) mis en vente par Promotion & Development, Kingston Management, et TaylorSmith & Sons à la même heure. Quant à Rogers, elle aurait acheté 9.7 millions d’actions,pour Rs 237 millions, une minute plus tard, soit à 13h30. Ce n’est qu’à partir de cette année que Sunnystars Resorts Holdings Ltd, qui était in-téressée à acquérir des blocs d’actions de NMH, s’est manifestée pour laisser entendrequ’il aurait dû y avoir une offre obligatoire en février 2016, car ENL Land détient 60% desactions de Rogers, faisant de cette dernière une « filiale et associée d’ENL Land ». Deplus, Rogers détient 28% de SWAN qui, à cet effet, est un « associate » de Rogers. De cefait, les trois entités auraient dépassé la barre des 30% à cette époque, et cela, estime-t-on, aurait dû déclencher une « mandatory offer ».

TOUT SE DÉROULE LE 16 FÉVRIER 2016

ENQUÊTE SUR NMH

Bras de fer FSC –Taukoordass en vue ?

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C l a u s e d e N o N - r e s p o N s a b i l i t éLes différentes informations contenues dans cette page ont une valeur purement informative. BIZweek ne donne toutefois aucune garantie quant à la précision, l’exactitude, ou l’opportunité des informa-tions ou des données. BIZweek ne s’engage nullement à prodiguer des conseils aux investisseurs et ne vise pas à influencer le marché. Ces textes ont pour objectif principal d’informer et ne constituent enaucun cas un avis ou une invitation à réaliser un investissement. Pour des informations précises, un conseil professionnel avec un expert en la matière est préconisé.

LUNDICOVIFRA RECULE

La valeur totale échangée, ce lundi, a été en-dessous de la moyenne des séances précé-dentes. Elle n’a atteint que Rs 22 millions. Leséchanges étaient concentrés principalementsur Alteo dont les actions se sont échangées enhausse à Rs 33.84, mais qui a finalement clô-turé à Rs 34. La MCB a également maintenule statu quo à Rs 250. Quant à la SBM, lesdésinvestissements étrangers persistaient tou-jours, et l’action a terminé en hausse à Rs 7.60(+0,3%). La troisième banque, ABC Bankinga grimpé de 3,9% à Rs 27. Promotion & De-velopment s’est hissé à son plus haut niveau enneuf ans à Rs 109.58. En général, les indicesont clôturé en hausse, dont le SEMDEX à 2072 points. COVIFRA (Compagnie des Vil-lages de Vacances de l’Isle de France Limitée),dont Club Med a décidé de vendre ses parts, aperdu 5,7% à Rs 16.50 après plusieurs séancesà la hausse.

MARDIDÉSINVESTISSEMENTSDE RS 2 MILLIONS SUR ASCENCIA

Contrairement à lundi, le SEMDEX a chuté à2 070 points. Par contre, la valeur totaleéchangée s’est maintenue en dessous de labarre de Rs 25 millions. Le duo bancaire,SBM et MCB, a terminé la séance boursière enbaisse à Rs 7.58 (0,3%) et Rs 249 (-0,4%) re-spectivement. Par ailleurs, 103 000 actionsd’Air Mauritius ont changé de main à Rs14.20. Le sucrier Alteo a enregistré une haussede 0,7% à Rs 34.25 tandis que Terra perd1,4% à Rs 32.05. Sur le plan immobilier, faceà des désinvestissements étrangers à hauteurde Rs 2 millions, le prix d’action d’Ascencia achuté de 1,6% à Rs 12. Quant à Caudan et At-titude Property Ltd, les deux titres ont grimpé

de 1,9% et 2,9% respectivement.

MERCREDI LA MCB ENTRAÎNE LE SEMDEX

Les séances des dernières semaines avaient étépositives pour la MCB. Toutes les bonneschoses ayant une fin, le prix d’action de labanque entame une chute pour la deuxièmeséance consécutive. Il clôture à Rs 244 (-2%)sur fond de ‘foreign crosses’ à hauteur de Rs 4millions. Conséquence : le SEMDEX perd0,4% à 2 063 points. Mis à part Caudan quigrimpe de 1,9% à Rs 1,10, les titres immo-biliers ont tous chuté. A l’instar d’AttitudeProperty à Rs 10 (-4,8%), COVIFRA à Rs 15(-9,1%), et BlueLife à Rs 2.18 (-3,1%). Parailleurs, ENL (P) a décliné de 2% à Rs 27.45,et CIEL a terminé en hausse à Rs 7.60(+1,6%).

JEUDIQUALITY BEVERAGES EN HAUSSE Décidément, la semaine s’annonce négativepour la MCB. Le prix d’action a encore chuté,hier, à Rs 243 (-0,4%) sur un volume de 17000 actions. Il n’empêche que les indices onttous grimpé : SEMDEX (+0,2%), ALCAPEX12 (+0,1%) et ALEX 20 (+0,1%). Quant à lavaleur totale échangée, elle a pu dépasser lesRs 25 millions pour finir à Rs 40 millions.New Mauritius Hotels se hisse 0,9% à Rs22.50. Le sucrier Alteo se ressaisit et termineen hausse à Rs 34.50, son plus haut niveau en30 mois. La société Gamma a également con-clu en hausse à Rs 24.75, ainsi que CIEL à Rs7.94 (+4,5%). ABC Banking et CIM FinancialServices ont également enregistré une per-formance positive à Rs 27.40 et Rs 9.10 re-spectivement. Sur le marché secondaire, onnote que Quality Beverages a atteint son plushaut niveau en 6 ans à Rs 12.90 (+2,8%).

J’AI ENTENDU...

HERRSHA L-BOODHUN

UNE RÉUNION DE L’OPEP QUI TIENT EN HALEINE

Les titres les plus actifs

Valeur totale échangée (%)

Valeur (Rs)

MCB 23.6 78.3 m

SBM 13.6 45.3 m

Rockcastle 11.8 39.1 m

ENL Land 11.2 37.1 m

CIM Financial Services 7.5 24.8 m

DU 15 AU 19 MAI 2017

VENDREDI 26 MAI 2017 | BIZWEEK | ÉDITION 147 3A N A L Y S E B O U R S I È R E

La Bourse de Londres évoluait àl'équilibre (+0,04%), hier, en débutde séance, dans un marché prudentavant une réunion de l’Organisa-tion des pays exportateurs de pét-role (Opep) qui s’est tenue àVienne. Le marché guettait aussi lapublication de la deuxième estima-tion du produit intérieur brut bri-tannique au premier trimestre.Même la Bourse de Paris évoluaiten territoire positif (+0,29%) hier àla mi-journée, attendant dans lecalme l'issue de la réunion del'Opep, principale actualité d'unjour férié dans de nombreux payseuropéens.Pour les investisseurs, "le plus im-portant sera la journée de réunionde l'Opep à Vienne, le cartelpétrolier va essayer de prolonger sonaccord de réduction de la produc-

tion". Avant le début de la réunion du car-tel à Vienne, l'Arabie Saoudite, chefde file de l'organisation et premierexportateur mondial, a écarté toutebaisse de production supplémen-taire, à la déception des marchésqui espéraient un objectif plus am-bitieux et avaient déjà intégré lescénario d'une reconduction desquotas.Finalement, l’Opep et des pays pro-ducteurs non membres du cartelemmenés par la Russie ont décidéde prolonger de neuf mois jusqu'àfin mars 2018 l'accord de réductionde la production entré en vigueurau début de l'année, ont déclaré desdélégués de l'Opep, hier. La prochaine réunion ministérielleentre délégués de l'Opep et non-Opep est prévue le 30 novembre.

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Les pays africains du Common-wealth abordent les défis relevant de lanouvelle conjoncture du commerce in-ternational et réfléchissent sur lesmoyens pour s’ajuster à la montée duprotectionnisme et du ralentissementdes échanges commerciaux dans lemonde. Des représentants de 17 paysafricains se penchent sur ces questionslors de l’African Regional Consultationon Multilateral, Regional and EmergingIssues qui se tient à Balaclava. Cette conférence du Commonwealth

a été officiellement lancée hier jeudi 25mai par la Secretary to Foreign Affairs(SFA), Usha Dwarka-Canabady. Celle-ci intervenait au nom du ministre desAffaires étrangères, Vishnu Lutch-meenaraidoo, qui n’a pu y être présenten raison d’autres engagements profes-

sionnels. L’Afrique doit miser sur l’intégration

économique régionale pour mieux prof-iter du commerce mondial, soutient-elle. Pour réussir l’intégration régionale,les pays africains doivent privilégier lanotion de partenariat au lieu de se re-garder comme concurrents. La SFA a expliqué la stratégie d’ou-

verture de Maurice vers l’Afrique. Elle aévoqué la mise en place par Maurice dezones économiques spéciales (ZES)dans des pays africains, initiative qui vadans le sens de l’intégrationéconomique à l’échelle régionale et con-tinentale. Mme Dwarka-Canabady a, d’autre

part, fait état des contraintes auxquellesfont face les pays africains pour par-ticiper pleinement au commerce inter-

national : un manque criant d’infra-structure critique, la fracturenumérique, une surconcentration desexports sur certains marchés et dans cer-taines filières. Les pays doivent fairedes efforts pour diversifier lesmarchés, développer de nouvellesfilières et se doter de nouvelles ca-pacités pour assurer la compétitiv-ité de leurs produits sur le marchéinternational. De son côté, le Head of Interna-

tional Trade Policy du Common-wealth Secretariat, Mohammad A.Razzaque, a rappelé les grandschangements qui s’opèrent dans lepaysage commercial internationalavec notamment le Brexit, la mon-tée du protectionnisme et lemanque de clarté de la politique

commerciale des Etats-Unis. Il a aussisouligné les difficultés à faire avancer lesdiscussions dans le cadre multilatéral del’Organisation mondiale du commerce.

VENDREDI 26 MAI 2017 | BIZWEEK | ÉDITION 1474B i z - A L E r T

Commerce mondial : Les pays africainsprivilégient l’intégration régionale

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PERFORMANCE 2016

Chiffre d’affaires recordpour Mauritius TelecomLe Chief Executive Officer de Mauritius Telecom a dévoilé, lors d’une conférence de presse, hier, les chiffresclés réalisés par la compagnie durant l’année financière 2016. « It’s a record for Mauritius Telecom », a indiquéSherry Singh

“Record historique”. C’estainsi que SherrySingh, Chief Execu-

tive Officer de Mauritius Telecom(MT), a qualifié la performance de2016 de la compagnie. Les chiffresont été dévoilés, hier, lors d’uneconférence de presse. Ainsi, pourla première fois, MT a dépassé labarre des Rs 10 milliards de chiffred’affaires. Quant à la profitabilité,elle enregistre une croissance de16,3%, passant de Rs 1,02 mil-liard (2015) pour atteindre Rs1,19 milliard, l’année dernière.

« Les profits de la compagnie en-registraient une baisse constantedepuis quelques années jusqu’en2014. Nous avons dû nous focalisersur les stratégies nécessaires pour sta-biliser les profits. Pour cela, nousn’avons pas hésité à investir près deRs 2,4 milliards dans divers projetsqui ont finalement eu un impactpositif sur les profits », fait ressortirSherry Singh.

Ainsi, l’opérateur des télécom-munications a investi massive-ment, entre autres, dans un ‘datacentre’ high-tech et dans l’avance-ment du projet de la fibre, ainsique la densification de sa couver-ture mobile 4G à travers le pays.Le CEO de MT a aussi indiquéque le déploiement de la fibre a eudes effets positifs sur le retour surinvestissement de la compagnie.

PRIVILÉGIER LA STRATÉGIE AFRICAINEAbordant les perspectives pour

l’année 2017, Sherry Singh aénuméré ses cinq priorités. La pre-mière demeure le service, que cesoit afin de l’Internet pour mieuxrépondre aux besoins de la popu-lation ou pour le ‘call centre’ afinde le rendre plus efficace. La deux-ième priorité est le déploiementcomplet du ‘Fibre To The Home’(FTTH) d’ici la fin de l’année.Mauritius Telecom mise aussi sur

un troisième câble à fibre optiquepour accroître la capacité de labande passante, et la connexion deRodrigues à la fibre. La quatrièmepriorité concerne les ‘mobile fi-nancial ser-vices’, soit d’offrir denouveaux services pour mieuxaider la population au quotidien.Enfin, la compagnie a fait de la di-versification et son expansion à l’é-tranger, surtout en Afrique, unedes priorités. « D’où la décision de vendre la so-

ciété Telecom Vanuatu Ltd au débutde l’année. Lors de son acquisitionen 2011, les revenus nets de cette so-ciété, étaient déficitaires par Rs 2,9millions. En 2016, nous avons pu laredresser financièrement pour ter-miner avec un chiffre d’affaires de Rs727 millions et des bénéfices nets deRs 73,4 millions. Nous avons vendula société et l’argent sera investi dansnotre stratégie africaine, » a expliqué le CEO de MT à lapresse.

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VENDREDI 26 MAI 2017 | BIZWEEK | ÉDITION 147 5B i z - A L E r T

POLÉMIQUE

Le terrain qui fait jaser à EbèneUne année déjà depuis que Munich re a cessé ses activités à Maurice. Mais ce départ n’est pas sans remous,car la direction aurait pris la décision de vendre un terrain loué à bail réservé au « landscaping ». il s’agirait

alors, pour certains, de vouloir « privatiser » un espace public

Munich Mauritius Rein-surance Company Ltd(Munich Re) a pris la

décision, en 2016, de quitterMaurice et concentrer toutes sesactivités à Johannesburg. Mais cedépart est source de problèmesconcernant la vente d’un terrain. Il s’agirait en effet de l’inten-

tion ou la tentative de MunichRe de vouloir vendre cette por-tion de terres décrétée comme unespace public. Au cœur de cet «Ebene business gossip », se trouveAshok Prayag, General Managerde la compagnie à l’époque, etqui n’est autre que l’époux deTouria Prayag, rédactrice en chefd’un hebdomadaire se targuantd’être indépendant. En 2004, la compagnie ob-

tient un deuxième terrain à bailde Business Parks of MauritiusLtd (BPML) destiné à un projetde « landscaping in business zoneof Ebene Cybercity », suivant unpaiement « one off » d’un millionde roupies, et d’une location an-nuelle de Rs 20 000. Sur le pre-mier terrain d’une superficied’un demi-hectare (1 ‘acre’) àEbène, obtenu à bail en 2003,Munich Re avait construit unimmeuble. Lorsque la direction décide de

cesser ses opérations à Maurice en2016 afin de consolider ses ac-tivités en Afrique du Sud, elle faitune offre à BPML pour l’achat del’immeuble. La BPML déclinel’offre, et la direction le vend àune autre compagnie à plus de Rs

200 millions. Le « lease » esttransféré au nouvel acquéreur. Là où le bât blesse, c’est que la

direction de Munich Re cherchel’autorisation de BPML (désor-mais Landscope Ltd) pour ven-dre le terrain annexe. Toutefois, l’autorisation de la

BPML se fait toujours attendre.Car nos recoupements indiquentqu’il s’agit là d’un « espace public». D’où la question qui turlupineau sein de la cybercité : la ventede ce terrain serait-il une tentativede « privatiser un espace public » ?Ce qui serait, selon une

source, contraire aux principesdu développement urbain, d’au-tant plus que ce terrain spéci-fique était, initialement, destinéà un projet de « landscaping ».

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You can have the best firewall, and it takes only one employee to click on something he should not, and your company is hacked. For Rudi Dicks, Graham Croock and David Cohen, three experts from BDO South Africa, it allcomes down to training and creating awareness because companies will never be cyber secure, but cyber ready

H.L.-B

Even the most sophis-ticated computer inthe world cannotprotect you against apossible cyber-at-

tack or any malware. Why?Confidential data, even se-cured, can be accidentally un-done, in a matter of seconds, byone employee. Hackers arebeing creative, and they findmeans and ways to attack theweakest link in cybersecurity,that is users. It is called socialengineering.

“Users are the weakest link insecurity. You can have the bestfirewall, and it takes only oneemployee to click on something heshould not and you are done.

Take the Stuxnet virus example afew years back. There was no in-ternet or wireless. It must havebeen spread largely by humanhands”, says Rudi Dicks, CyberSecurity Expert at BDO SouthAfrica, during the BDO CyberSecurity Seminar held onWednesday at Voilà Bagatelle.

CREATING AWARENESS

Social engineering can takemany forms. It relies on theuser’s carelessness, lack ofawareness or sometimes theirhuman kindness to get the in-formation that helps hackerssneak in a company’s system orphysical location.

For example, a person whocomes to the receptionist and

secretary saying coffee fell onhis Curriculum Vitae (CV). Hereally needs it for an interview,and asks the employee to helpby making a new printout.Once the employee inserts theUSB in the company’s system,the hacker gets full access to thedata. Another example mightbe where the attacker maymake emails appear to comefrom someone the targetknows, a source they wouldtrust or which contain infor-mation relevant to the target’sprofessional role. One click onthe link and the damage isdone.

“It all comes down to creatingawareness. It’s about education.Nearly half of all ransomware at-tacks begin by criminals persuad-ing an employee to click on an

email,” explains GrahamCroock, director of IT Audit,Risk & Cyber Lab at BDOSouth Africa.

Some of the other key les-sons learnt during the seminarare: • In the WannaCry attack,companies received messagessaying that their “files are en-crypted” and the hackersasked for payment in bit-coin. One bitcoin would bearound MUR 70 000. “Theproblem with paying the hack-ers is that they are going totake the money, invest in fur-ther research and develop an-other virus to attack you againbecause they know you aregoing to pay,” warns RudiDicks.

• Five or ten years ago, no onefocused on cyber risk. Nowa-days, cyberspace cannot bedissociated from what we callrisk management. The bestsecurity against ransomwareis to continuously update thesystem.

• The board of directors hasthe overall responsibility forthe organization’s cyber andinformation security. “Youshould have the right peopletalking to the board aboutcyber security management.You can also have an IT Steer-ing Committee,” suggestsGraham Croock.

• The best places for opensource are universities, and

cyber criminals exploit these. • Vulnerabilities are created viaconnected devices. Every-thing is connected, from thewatches to the houses. “Weused to talk about the Internetof Things. It is now the Inter-net of You. All it takes for ahacker is to the information,and he can do his job. Con-nectivity is the problem, butwe cannot do without it,” saysGraham Croock. Because attacks are becom-

ing easier to create, preventionis better than cure. The expertssuggest to do the best risk as-sessments, get explicit approvalto process privacy information,make sure that processingagreements with third partiesare secure and involve theBoard of directors to get thingsdone. One should also under-stand the role of cyber drivers,that is being aware of all sensi-tive data and ensuring a con-stant monitoring, to knowwhat is happening on the com-pany’s system.

Next, we should identify de-termining factors. “Is it a lack ofmanagement? Are policies andprocedures lacking? Are your staffeducated and motivated regard-ing cyber exposure?”

“Make sure to have an up todate cyber security strategy andallocate sufficient funds to the IT.You cannot keep up to date withthe rate malware is being devel-oped,” explain the experts.

VENDREDI 26 MAI 2017 | BIZWEEK | ÉDITION 1476A C T A P U B L I C A

“Users are the weakestlink in security”

BDO CYBER SECURITY SEMINAR

It backs up and centralizes the content in one safe place no one cansee, but you. “People think Cloud fixes everything. It does not. You stillhave responsibility and liability. If I get access to your computer, I get ac-cess to your data,” says Rudi Dicks. For Graham Croock, people should not be “fooled in thinking” that Cloudis secure. “It’s the next big area where attack will come. Don’t rely on asingle Cloud with all your data. Distribute the data among differentCloud, else if the only one you use is brought down, all your data goesaway,” he added.

CLOUD DOES NOT FIX EVERYTHING

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« Il faut inclure les PME dansles projets de Smart Cities »

SANJIV MIHDIDIN, MANAGING DIRECTOR, SMART PROPERTY LTD

L’immobilier est un métier complexe qui ne se fait pas au petit bonheur. Sanjiv Mihdidin, Managing Directorde Smart Property Ltd, une nouvelle entreprise spécialisée dans les services consultatifs et de gestion intégréedans le secteur de l’immobilier, est d’avis qu’on ne devient pas promoteur simplement en possédant des terres. Il soutient également qu’on a tendance à penser que le secteur immobilier se limite à de nouveauxprojets de développement, alors que le bâti génère un rendement continu

H.L.-B

NVous venez de lancer Smart PropertyLtd. Quelle est sa spécialité ? Smart Property est une entreprise

spécialisée dans les services consultatifset de gestion intégrés dans le secteur del’immobilier.

Les services vont du conseilstratégique à la conception et la gestiondu développement et les projets, enpassant par le marketing et la commer-cialisation, la gestion des actifs immo-biliers (Asset & Property Management)jusqu’à la gestion des installations (Fa-cilities Management).

L’entreprise est bâtie sur le bilanéprouvé d’une équipe polyvalente quila compose et ayant à son actif une ex-périence de 80+ d’années cumuléesdans l’immobilier, le managementstratégique, la gestion de fonds, la fi-nance, le marketing, le génie civil, lamécanique, l’électrique, les systèmesd’automatisation et l’internet deschoses (IoT – Internet of Things).Notre équipe se compose de membresqui ont mené des initiatives pionnièrestelles que la création et la gestion pro-fessionnelle d’Ascencia, la plus grossecompagnie d’investissement immobil-ière cotée à la Bourse de Maurice, touten conceptualisant et gérant plusieursprojets à succès.

Par ailleurs, nous avons aussidéveloppé un réseau intéressant enAfrique sub-saharienne, qui nous per-met aujourd’hui d’accompagner nosclients dans leurs projets, investisse-ments et autres besoins immobiliersdans la région et sur le continent. Nouspouvons aussi exporter nos services àdes promoteurs ou investisseursafricains.

Nous croyons fermement que lemariage de nos connaissances tech-niques avec la gestion immobilière, as-socié à notre réseau, nous différencie etreprésente un avantage compétitif.Cela se traduirait par des projets et unegestion plus ‘smart’ et à valeur ajoutéepour nos clients.

NQuelle évaluation faites-vous dusecteur immobilier à Maurice ?Avançons-nous dans la bonne direc-tion ?Le secteur immobilier est en fait

vaste et complexe, car il se compose dedifférents sous-secteurs, résidentiel,commercial, industriel, hôtelier et in-frastructurel tels que les hôpitaux oules établissements éducatifs.

Dépendant de chaque sous-secteur,on trouve d’autres sous-segments. Parexemple, le résidentiel varie du « lowcost and affordable housing » à des vil-las luxueuses. Si on isole le « low costand affordable housing », on note qu’ily a un fort potentiel de développe-ment, car la demande (plus de 25 000sur la liste d’attente) dépasse largementl’offre. Cependant, vu les caractéris-tiques sociales et économiques de Mau-rice, ce type de développement et sagestion sont laissés à l’État (capacité de1000 unités par an), contrairement àd’autres pays d’Afrique où certains ac-teurs du privé ont fait du « low costand affordable housing » un businesslucratif.

Le segment IRS/RES/PDS continueà carburer l’investissement directétranger passant de Rs 6,8 milliards en2015 à Rs 7,9 milliards en 2016. Ladestination Maurice couplée avec lesrèglements fiscaux contraignants enFrance, ainsi que l’incertitude sud-africaine, et tout récemment les prob-lèmes d’insécurité à Madagascar,représentent toujours une aubainepour les produits résidentiels de luxe.Cependant, le nombre d’unités plani-fiées (4 500 +) va certainement créerune pression accrue sur le prix et lacapture du client, d’où la migration decertains développeurs traditionnelsRES/PDS vers une clientèle localehuppée. Cette dernière classée comme« higher middle income » représenteun segment intéressant pour lesdéveloppeurs.

Il y a aussi des développements quisont faits en « mixed-use », où l’on

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trouve les différents composants dessous-secteurs en cohabitation. Con-cept qui est prôné par le « Smart CityScheme », encourageant le « work, liveand play » avec la technologie et l'in-novation à la base. Les incitations fis-cales sont une manne pour lesdéveloppeurs répondant aux critèresédictés. Par contre, les défis résiderontdans la capacité à motiver et inciter lademande à ne pas tomber dans une sit-uation de surplus de l’offre. C’est là oùles « smart solutions » seront crucialespour se différencier des compétiteursd’outre-mer et motiver les acheteurs etautres utilisateurs potentiels à Maurice.

Au niveau commercial, les bureauxsont toujours en surnombre par rap-port à la demande. Il y a une migrationdes utilisateurs vers de nouvelles facil-ités au détriment de bâtiments vé-tustes, surtout à Port-Louis.Concernant les centres commerciaux, ilfaut bien que les opérateurs soient con-scients que ce produit est sujet à uncycle de vie de 5 – 7 ans. Certains cen-tres se font vieux et il faut rénover. Jepense qu’il y a un fort potentiel dansles régénérations urbaines, particulière-ment dans les centres-villes, qui de-vraient être faites en concurrence avecles Smart Cities. Les autorités ont in-térêt à motiver cette régénération pourne pas se retrouver avec des villesmortes et une perte de valeur.

Par contre, on a tendance à penserque le secteur immobilier se limite àdes nouveaux projets de développe-ment, tout en oubliant que le bâtireprésente le gros des revenus, soitquelque Rs 24 milliards prévues pour2017. Par exemple, Ascencia, créée parForesite Property en 2008, et MaraDelta, au niveau continental, sont descompagnies immobilières évoluant au-tour du bâti. Le bâti motive l’investis-seur intéressé par des produitsimmobiliers générant un rendementcontinu avec de la valeur ajoutée sur lecapital, tout en éliminant les risquesliés au développement pur. Par rapportau bâti, l’immobilier local ou interna-

tional représente les actifs de base pourdes compagnies ou fonds spécialisésévoluant dans le secteur financiermauricien, à l’instar de GreenBayProperties et Rockcastle, qui sont les‘stars’ de la Bourse de Port Louis entermes de rendement (+35,3% par anet 26,7% par an respectivement)depuis leur cotation.

Finalement, si les conditions requi-ses sont mises en place, que ce soit auniveau du développement ou du bâti,l’immobilier local va prendre plusd’ampleur à travers une professionnali-sation plus accrue du secteur. Con-séquemment, les chevauchements etsynergies avec d’autres secteurs por-teurs tels que les services financiers et letourisme transformeront l’économiemauricienne en une « smart economy». Je pense ici à une vraie ouverture del’île, un régime fiscal mieux réfléchipour le secteur, où la démocratisationdes services touche un plus grand nom-bre de citoyens, et une infrastructurequi suit l’ambition du pays à êtresmart.

NOn possède des terres, donc on de-vient promoteur du jour au lende-main. Etes-vous d’accord avec cetteperception ? Non ! L’immobilier est un métier

complexe qui ne se fait pas au petitbonheur.

Les projets non terminés à SaintJean en sont des exemples. Il y a aussile cas d’une démolition sans précédentd’une structure nouvellement constru-ite à coups de millions de roupies dansles hautes Plaines Wilhems. Cemanque de maîtrise du métier affectenon seulement les investisseurs, quiperdent de l’argent, mais aussi les util-isateurs finaux.

C’est un métier complexe qui re-quiert des connaissances techniques, fi-nancières et une maîtrise du marchéciblé. C’est là l’importance d’avoir à sescôtés un partenaire tel que Smart Prop-erty, qui a fait ses preuves et comprendtous les tenants et aboutissants du

métier. Etant à la fois technicien et

maîtrisant la chose commerciale, noussommes bien placés pour ajouter de lavaleur au design proposé par les archi-tectes et autres ingénieurs. Pour la pe-tite histoire, je me souviens d’uneintervention technique sur le designdes drains proposés par les consultantssur un projet à Phoenix, qui a valu uneéconomie de Rs 6 millions pour l’in-vestisseur et une solution écologiqued’utilisation d’eau de pluie stockéepour l’irrigation. C’était à la fois du «Value Engineering » et une solutiondurable.

NLe gouvernement a initié plusieursnouvelles mesures pour le secteurimmobilier. A votre avis, sont-ellessuffisantes ou les obstacles persist-ent-ils ? Les mesures mises en place à ce jour

ont créé un certain dynamisme dans lesecteur de par une ouverture à uneclientèle étrangère et tout récemmentpar une incitation fiscale. A mon avis,les dernières mesures devraient boosterle secteur de la construction pour lefaire sortir d’une période de contrac-tion successive.

Je suis pour une réflexion plus largeet holistique pour le secteur et l’îleMaurice dans son ensemble. Je m’ex-plique – les axes d’amélioration re-posent sur cinq aspects : (i) une révision complète de notre

stratégie globale d’urbanisation etles lignes directrices de planificationpour une île Maurice moderne etbelle où il fait bon vivre, intégrer lesaméliorations d’infrastructures auxvilles existantes et nouvelles tout endéveloppant des normes moderneset technologiques appropriées pourque l’on ne répète pas les mêmes er-reurs commises à Ebène par exem-ple.

(ii) Vu l’ampleur des incitations fiscales(estimées à Rs 15 milliards) ac-cordées, il faudrait formuler unemesure d’inclusion des PME dans

les projets de Smart Cities commecondition sine qua non pour élim-iner certaines intégrations verticalesà outrance, comme dénoncéesrécemment dans un discours min-istériel. Toutes les composantes dela population devraient être partieprenante de ces grands développe-ments à venir.

(iii) Pour rebondir sur la participationde la société civile et les profession-nels de tous bords, je salue l’initia-tive de Landscope pour leHighlands City Consultative Work-shop. Il faut que les autres promo-teurs fassent de même pour unemeilleure appréciation et com-préhension de leurs projets respec-tifs. (iv) L’incitation fiscale desSmart Cities telle que définie au-jourd’hui risque d’accroître l’offresans pour autant générer une de-mande adéquate. Il aurait falluaussi étendre ces incitations auniveau de la demande.

(iv) Finalement, si on veut une îleMaurice intelligemment pensée et‘smart’, je recommande une au-torité telle que la « Singapore Rede-velopment Authority », qui a pourmission de – « make Singapore agreat city to live, work and play in »avec à la clé une participation com-munautaire, et emmener cette inté-gration holistique dans un contexteoù l’espace est limité, tout en agis-sant pour faciliter l’obtention despermis. Nous avons aujourd’hui au sein de

Smart Property les ressources et lesavoir-faire pour exporter nos servicesdans la région et sur le continent. Au-delà d’une promotion purement im-mobilière, nous aurions souhaitéqu’une synergie se développe afin depromouvoir, à travers ses campagnes depromotion, les services immobiliers lo-caux conjointement avec les servicesfinanciers du Board of Investment etde la Financial Services Promotion

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www.sm-art.mu

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Agency.

NLorsqu’on parle de vente d’unitésrésidentielles aux étrangers, certainespersonnes sont d’avis qu’on est entrain de brader le pays. Que répon-dez-vous à cela, puisque vous êtesdans le métier ? Il faut bien comprendre que notre

marché est minuscule et ne pourra ja-mais absorber l’offre. Toutes leséconomies qui ont pratiqué une poli-tique d’ouverture, à l’instar de Dubaï,Singapour et Hong Kong, ont étéprospères. Imaginez un instant qu’unemultinationale s’implante à Maurice etveut acheter des villas pour ses cadres.On ne peut les contraindre à ne pasacheter, car ils peuvent facilement allers’implanter ailleurs. N’oublions pas lesRs 7,9 milliards d’IDE injectés dansl’économie mauricienne, qui ont faittourner les projets en 2016 et con-tribuent à la croissance. Je pensequ’une inclusion plus ouverte et l’inté-gration des PME de tous bords commej’ai mentionné plus tôt seront la solu-tion pour un partage plus équitable dela richesse générée par le secteur. Il fautaussi penser à faire intégrer l’étrangeravec la population locale et non restercloîtré dans un morcellement fermé.L’étranger sera mieux accueilli…

NDans le nom de la compagnie, il y ale terme « Smart ». Que proposez-vous pour rendre vos projets futurs «smart » ? Qu’est-ce qui rend un pro-jet immobilier « smart » ?Le nom ‘Smart’ est le fruit d’une

réflexion de « branding » - qui re-groupe mes initiales en tant que fonda-teur et le mot ‘art ‘ – où nous voulionsque la technicité du métier soit exé-cutée tel un ‘art’ de par nos connais-sances, notre polyvalence et notreexpérience. Le tout fusionnant dans lecontexte actuel où on veut d’une îleMaurice ‘smart’.

Le principe moteur de la philoso-phie « smart » est de répondre aux be-soins en exploitant de façon optimaleun apport minimum. Les technologiesrequises sont déjà disponibles et éprou-vées. C’est au niveau de la mise en ap-plication dans le domaine immobilieret son interactivité avec les services etl’infrastructure que le travail doit sefaire. Par exemple, une ville intelligenteintègre l'infrastructure physique avec lenumérique. Des systèmes de capteursintelligents, placés tout au long de laville, fournissent une informationnumérique sur la circulation, places deparking, la consommation d'énergie,les conditions météorologiques, lesmenaces environnementales et ainsi desuite. Les gens peuvent obtenir unaccès à l'ensemble à tout moment vialeur smart phone ou autres appareils.Ils peuvent choisir le meilleur itinéraireavant de se déplacer, de contrôler à dis-tance la sécurité de leurs foyers et debénéficier de services numériquesnécessaires à tout moment et partout.Cela permettra à l'infrastructure ur-baine d’être plus flexible et personnal-

isée, et de créer une plate-forme uniquesur laquelle les gens et la technologiepeuvent échanger des informations.Dans cette optique, nous avons établides contacts avec des prestatairesétrangers qui ont déjà les solutions.

Au niveau du bâtiment, il faut con-cevoir et construire avec des enveloppeset matériaux favorables à l’efficacité én-ergétique, utiliser des technologies per-mettant l’exploitation de ressourcesnaturelles, et réduire la demande d’én-ergie en intégrant des technologies IdO(Internet des Objets) au concept im-mobilier.

Une orientation « smart » peut sedécliner à plusieurs niveaux. Elle peutpermettre d’améliorer la performancedes technologies existantes, de les rem-placer par des alternatives renouve-lables et, éventuellement, de connectertous les composants d’un bâtimentdans le but de créer une intelligence decontrôle et de gestion capable de ré-duire les coûts de l’électricité et del’eau, d’identifier les besoins de main-tenance et de sécuriser le bâtiment etses occupants.

Bref, confort, diminution des coûtset sécurité sont les fers de lance de l’im-mobilier « smart ».

NVous comptez plus de 20 annéesd’expérience dans le domaine.Qu’est-ce qui a changé dans la con-ception des projets, entre main-tenant et lorsque le secteur était à sesdébuts ? C’est important de faire l’historique

de ce secteur et son évolution pendantle dernier quart de siècle. Avant tout,c’est important de différencier lesecteur de l’immobilier à celui de laconstruction. Même si les deux sontétroitement liés, ils sont fondamentale-ment différents dans l’espaceéconomique. La construction c’est lemétier de bâtir, alors que l’immobilier,c’est la réflexion stratégique, la struc-turation financière, le développementet la gestion du bâti. La constructionn’est qu’un sous-ensemble de la chaînede valeur.

Pour revenir à l’immobilier, je me

rappelle les projets sur lesquels j’ai tra-vaillé à mes débuts en tantqu’ingénieur civil dans les années 90,avec un des pionniers mauriciens dudéveloppement immobilier, Alex FonSing de Jade. Le contexte, à cetteépoque, voulait que les projets fussentconceptualisés par rapport au terraindisponible. Malgré les ressources lim-itées à cette époque, on a vu émergerdes projets novateurs tels que les Ga-leries Evershine et Orchard – le pre-mier projet « mixed-use » d’envergure.Malheureusement, la gestion (notam-ment les syndics) n’ont pas été à lahauteur pour l’entretien après le désen-gagement du promoteur.

Le début des années 2000 sera mar-qué par une entrée des sucriers dansl’immobilier à travers des morcelle-ments en bordure des villes et villages,principalement pour financer les re-structurations en cours dans le secteurfrappé par l’érosion des tarifs préféren-tiels de l’UE.

En 2007, démarre une profession-nalisation du secteur avec ForesiteProperty qui développe un ‘businessmodel’ novateur autour du bâti ettransforme les revenus locatifs en pro-duit financier – Ascencia était née. Lesprojets sont conceptualisés autour desclients après des études du marché etune compréhension des différenteszones de chalandises. La compagnie aété la première à gérer ces actifs immo-biliers sur un modèle « Real Estate In-vestment Trust » à travers un logicieldédié à la gestion immobilière.

Il y a aussi l’avènement des IRS bâtisautour des terrains de golf. Les pro-duits étaient mieux conceptualisés àtravers des plans directeurs pour attirerl’acheteur étranger.

Post 2010, il y a d’autres acteurs,principalement les gros propriétairesterriens qui font leur entrée dans lesecteur. Le petit porteur se retrouve luiavec la possibilité d’exécuter des projetsde petite ou moyenne envergure à tra-vers le RES.

Après on connaît la suite – PDS etSmart Cities.

NSouvent, lorsqu’on parle du secteurimmobilier, on l’associe principale-ment aux appartements et duplexesentre autres. Qu’en est-il des espacescommerciaux ? Comment se portece segment ? Ce segment se compose principale-

ment de bureaux et centres commerci-aux. Les espaces bureaux sonttoujours en surnombre.

Les centres commerciaux se portentbien, car il y a une stagnation auniveau des développements majeursdans ce sous-segment. Par contre, cer-tains centres se font vieux et la venuedes Smart Cities apportera une autredimension dans la façon dont les cen-tres existants vont évoluer surtout si lesnouveaux veulent toucher les mêmeszones de chalandises en attendant quele Smart City se remplisse. Dans lelong terme, avec une ouvertureadéquate, une qualité de vie amélioréedes Mauriciens et l’implémentation du« duty free island », les centres devrontêtre de standing international.

NVous savez probablement quedernièrement, des clients se sontplaints, pour certains projets, de laqualité des unités qui leur sontremises. A qui revient la responsabil-ité d’assurer la qualité en fin decompte ? L’ultime responsabilité réside avec le

promoteur, qui est redevable envers leclient. Le promoteur a tout intérêt às’entourer d’une équipe qualifiée etcompétente qui a fait ses preuves. Tropsouvent les promoteurs ont tendance àchercher les prestataires les moins chersau détriment de la qualité. Cela finitpar leur coûter plus et nuit à leur répu-tation.

NOn construit et on livre un projet ouune unité résidentielle à un acheteurlocal ou étranger. Le rôle du promo-teur s’arrête-t-il ici ? Un promoteur responsable mettra

en place un système de gestion immo-bilière post-construction tel qu’un syn-dic ou un « property manager » avantde se désengager. L’acheteur devra parla suite s’assurer que le gestionnairedonne un service adéquat. Les clientsont aussi la responsabilité de respecterles règlements de copropriété et réglerles factures de gestion. Trop souvent legestionnaire se retrouve avec un prob-lème de ‘cash-flow’ qui nuit à l’entre-tien des immeubles.

Un investissement dans un produitimmobilier représente beaucoup d’ar-gent pour la majorité des clients. Avantde s’engager, le client avisé considérerala gestion post-construction de son actifimmobilier pour préserver sa valeur.

Par ailleurs, il y a aussi deux niveauxde garanties. Premièrement, le promo-teur et son entrepreneur accorderontun an de garantie générale sur lestravaux sous la « defects liability period». Et deuxièmement, le promoteur al’obligation légale de remédier à des dé-fauts structurels à travers une garantiedécennale.

Smart Property est une entreprise spé-cialisée dans les services consultatifset de gestion intégrés dans le secteurde l’immobilier. Les services vont du conseilstratégique à la conception et la ges-tion du développement et les projets,en passant par le marketing et la com-mercialisation, la gestion des actifs im-mobiliers (Asset & PropertyManagement) jusqu’à la gestion desinstallations (Facilities Management)

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Microsoft a dévoilé, la se-maine dernière, son intentiond'utiliser pour la première foisdes datacenters situés en Afriquepour fournir les services com-plets et intelligents de CloudMicrosoft. Ce nouvel investisse-ment constitue une étape ma-jeure pour l'entreprise, qui apour vocation de permettre àtous les individus et toutes les

entreprises du monde de réussir.Il est également un symbole dereconnaissance des opportunitésénormes qu'apportera la trans-formation numérique enAfrique.

En élargissant des investisse-ments existants, Microsoftfournira des services Cloud,dont Microsoft Azure, Office365 et Dynamics 365, à partir

de datacenters basés à Johannes-burg et Le Cap (Afrique duSud), à l'horizon 2018. Cesnouvelles régions dédiées auCloud proposeront des per-formances et une fiabilité dequalité professionnelle, ainsi quede l'hébergement de donnéesafin de soutenir les opportunitésde croissance et de faciliter l'ac-cès aux services Internet et

Cloud pour les populations etles organisations sur l'ensembledu continent africain.

« Nous sommes ravis de con-stater l'augmentation de la de-mande des services Cloud enAfrique. Ceux-ci ont la capacitéde devenir un accélérateuréconomique », déclare ScottGuthrie, vice-président, Cloudand Enterprise Group, Mi-

crosoft Corp. « Avec des servicesCloud qui vont de la collaborationintelligente à l'analyse prédictive,les solutions de Cloud Microsoftfournies depuis l'Afrique permet-tront aux développeurs de créer denouvelles applications innovantes,aux clients de transformer les en-treprises, et aux gouvernements demieux répondre aux besoins descitoyens. »

MOYEN-ORIENT

Papouilles diplomatiquesaméricano-saoudiennes...

Microsoft fournira bientôt ses services Cloudà partir de datacenters basés en Afrique

VENDREDI 26 MAI 2017 | BIZWEEK | ÉDITION 147 11P O S T S C R I P T U M

Lorsque le président améri-cain Roosevelt et le roi d'Ara-bie, Ibn Saoud, signèrent, en1945, le fameux pacte deQuincy, ils étaient probable-ment loin de penser que 72ans après, leurs successeurs, leprésident Trump et le roiSalman Ben Abdelaziz Al-Saoud allaient se faire desronds de jambe et descourbettes sur fond d’unegéopolitique moyen-orientaledevenue dangereusement in-stable ...Cet accord de Quincy, du

nom du bateau américain surlequel il fut signé pour unedurée de 60 ans, avait été re-nouvelé, comme convenu, en2005 par l'administrationBush et le gouvernement saou-dien. À l'origine, cet accordtraitait essentiellement de laprésence juive en Palestine etde la nécessité de garantir lasécurité du royaume saoudien,clé de voûte de la stabilité dansle golfe arabique, sur fond depétrole... Pendant ces soixantepremières années, Ryad futl'allié indéfectible de Washing-ton, même aux pires momentsde la Guerre froide avec les So-viétiques qui avaient pourtantinféodé plusieurs régimesarabes à leur cause (Syrie,Egypte, Irak, Yémen). La créa-tion de l'État d'Israël, en1949, laissat de marbre les au-torités saoudiennes ; alorsqu'une coalition de paysarabes déclara quatre guerres àl'État juif en 1948, 56, 67, 73

qu'ils perdirent toutes.

SOUS PRESSIONLes choses changèrent de

façon dramatique au lende-main des attentats du 11 sep-tembre 2011. Entre-temps, eneffet, le terrorisme arabe desannées 60-70 s'était lentementtransformé en guerre au nomd'un islam sunnite dont faitpartie l'Arabie Saoudite, gar-dien des lieux saints de laMecque. Il se pourrait, eneffet, que l'Arabie Saoudite –qui était depuis longtempssous pression pour financer lesactivités terroristes de lagalaxie islamiste dans lemonde – ait trempé d'unefaçon ou d'une autre dans cesattentats. Sur les dix-neuf ter-roristes ayant participé auxtrois détournements, quinzeétaient Saoudiens. Et, aulendemain des attaques desTwin Towers, plusieurs mem-bres de la famille royale saou-dienne quittèrentmystérieusement les États-Unis malgré la fermeture del'espace aérien...On connaît la suite : inva-

sion de l'Irak, déstabilisationde la Syrie et de la Libye et lapoudrière qui explose un peupartout.Dépassée par l'ampleur de

la tâche moyen-orientale, l'ad-ministration Obama avait,pour ainsi dire, jeté le mancheaprès la cognée. À force de nepas prendre de décision, le lo-cataire démocrate de la Mai-

son Blanche avait fini par semettre tout le monde à dos, etles voyages de John Kerry n'é-taient plus que des déplace-ments symboliques sanslendemain.

UN COUP D’ÉCLATQue s'est-il donc passé à

Washington pour que le Presi-dent Trump en personne sedéplace pour prendre par lamain le Roi saoudien afin dele ramener au premier plan dela géopolitique régionale ? Onsait depuis toujours quelorsqu'un chef d'État fait faceà des difficultés de politiqueintérieure, il se précipite sur lapolitique étrangère pour es-sayer de marquer des points.C'est probablement le cas deTrump, mais encore?Ce qui s'est passé à Ryad

ces derniers jours n'est pasqu'un simple coup d'éclat carle virage à 180 degrés deWashington dans cette affaireimplique une redistributiontotale des cartes géopolitiquesmoyen-orientales. La contra-diction tout d'abord. Leplaidoyer, fait par Trump, enfaveur d'une destruction totaledu terrorisme islamiste faitdoucement rigoler encoulisses, car il est notoire quele royaume saoudien a été lefinancier de nombreuses or-ganisations terroristes de la ré-gion ; probablement pours'attirer les bonnes grâces deceux qui le détestent. Le re-virement américain implique

aussi une sorte de réhabilita-tion du sunnisme, largementmajoritaire dans le mondemusulman et, ce, au détrimentdu chiisme dont le porte-dra-peau est aujourd'hui le gou-vernement iranien.

UN CHANGEMENT D’ATTITUDEIl y a ensuite, dans la foulée

de cette agitation diploma-tique, un changement d'atti-tude pour le moins surprenantvis-à-vis de Bachar el-Assadqui a été l'objet d'une attaqueen règle de la part du présidentaméricain, et aussi, et surtout,la dénonciation de Téhérancomme pilier terroriste ré-gional, alors que les récentesélections iraniennes ont vu laligne modérée de l'ayatollahRohani l'emporter. Devanttout ce tohu-bohu, on ne peutque penser à des lendemainsqui seront probablementlourds de développements,pour le régime syrien notam-ment. Les Russes, de leur côté, se

taisent, essayant probablementde mesurer le degré de co-hérence de la diplomatietrumpienne notamment vis-à-vis de leur protégé syrien et deson allié iranien. Tel-Aviv sefrotte sûrement les mains decette dénonciation desIraniens dont elle craint l'ex-pansionnisme, tandis que lesPalestiniens se demandent qui,dans toute cette histoire, va sepréoccuper de leur sort...

OPINION

JEAN PIERRE LENOIR

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Outre ses 4 000 m²réservés aux espaces debureau, The Pod com-

prendra aussi des salles de réu-nions et une cafétéria ouvertesau public. ENL Property lanceainsi, ce mois-ci, la la commer-cialisation du premier projet debureau de la Smart City deMoka à Vivéa Business Park,baptisé The Pod. Les 4000 m²de nouveaux espaces de bureauseront le fruit de la reconversiond’un hangar de l’ancienne usinesucrière de Moka.Au coût de Rs240 M, les

travaux de construction ont dé-marré en avril dernier pour uneouverture prévue à la mi-2018.« Vivéa Business Park est au-jourd’hui reconnu comme uneadresse prestigieuse, proposantun cadre de travail unique, cen-tral, pourvu d’espaces verts etdoté d’aménités modernes,dont une connectivité aumoyen de fibre optique. Lerestaurant et les salles de réu-nions de The Pod viennent s’a-jouter à Ti Pouce, notre crèched’entreprise qui a ouvert sesportes il y a un an, pour re-hausser davantage l’environ-nement de travail proposé»,

explique Didier Audibert,Managing Director de MDAProperties, filiale d’ENL Prop-erty et maître d’œuvre.Les espaces de bureau sont

modulables à partir de 60 m² etsont disponibles en location.L’offre s’adresse aussi bien auxstart-ups qu’aux petites etmoyennes entreprises. The Podoccupera le dernier des troishangars que comptait l’anci-enne usine sucrière et donnerasur un magnifique espace com-mun paysager, La Piazza. Lesdeux premiers –1827 et TheFactory – ont été, eux aussi, re-convertis en espaces de travail etsont déjà occupés par un choix

varié de locataires.Vivéa Business Park con-

vient à toute entreprise de serv-ice, qui recherche unenvironnement de travailagréable favorable à la créativitédans un lieu stratégique, aucœur de l’île. Le centre d’af-faires permet aux entreprises dese doter d’une adresse pres-tigieuse et d’un cadre de travailépanouissant pour les em-ployés. Le centre d’affaires pro-pose une offre taillée sur mesureà sa clientèle, qui peut louer ouacheter des espaces dans les dif-férents bâtiments ou acheter unterrain et construire leurs pro-pres bureaux.

Vivéa BusinessPark s’agrandit

PREMIER COUP DE PIOCHE DE MANTA COVE EN JUINFort de son expertise dans la gestion immobilière et locative, legroupe Horizon, à travers sa filiale Horizon Properties, entamera laconstruction de son projet immobilier IRS/RES/PDS, nomméManta Cove, en juin 2017. Projet haut de gamme alliant un modede vie paisible et luxueux en bord de mer, Manta Cove est le pre-mier projet immobilier d’Horizon, compagnie qui s’est forgée unesolide réputation dans les secteurs de gestion immobilière et loca-tive depuis ses débuts en 2008. Horizon Properties s’est associée à 2Futures, groupe évoluant principalement dans l’immobilierRES/IRS de luxe dans le nord de l’île, et qui développe actuelle-ment le Parc de Mont Choisy entre autres.Au coût de Rs 400 millions, la construction de Manta Cove à LaPreneuse s’achèvera dans 18 à 20 mois et comprendra 14 apparte-ments RES de 245m2 à 486m2. A ce jour, la quasi-totalité de cesappartements de prestige ont déjà trouvé preneurs. « Nous notonsqu’il y a une demande croissante pour des biens de grands stand-ing, avec un accès à la plage, en particulier dans la région ouest. Lesappartements de Manta Cove se sont vendus en sept mois à traversPam Golding Properties» explique Sebastien Bax de Keating, di-recteur d’Horizon Properties.

KAMAL RAJ SADIEN, NOUVEAUPRÉSIDENT DU NETWORK PANELDE L’ACCA MAURITIUSExpert en audit, avec une longue carrière à Maurice et à l’étranger,il présidera le Network Panel pendant la période 2017-2019.Kamal Raj Sadien est le nouveau président du Network Panel del’ACCA Mauritius, pour la période 2017-2019. Il succède ainsi àVarsha Bishundat à ce poste. L’Association of Chartered CertifiedAccountants (ACCA) a tenu son assemblée générale annuelle pourMaurice le 12 mai 2017 et y a renouvelé la composition du Net-work Panel. Ce groupe de sept personnes, représentant les membresde l’ACCA à Maurice, a, à son tour, élu le nouveau président et lanouvelle vice-présidente, Leena Doman-Brette, pour un mandat dedeux ans.

CLEAN UP MAURITIUS AND EMBELLISHMENT CAMPAIGNLANCÉE AU SUGAR BEACH

Après Grand-Baie et Trou d’Eau Douce, c’est au tour de la régionde Flic-en-Flac de lancer la campagne instituée par le gouverne-ment et l’AHRIM : Clean up Mauritius and Embellishment Cam-paign. Le coup d’envoi a été donné le dimanche 15 mai au SugarBeach Golf & Spa Resort en présence du ministre du TourismeAnil Gayan, des forces vives de la localité et des directeurs d’hôtelsde la côte ouest dont Nicolas de Chalain, General Manager duSugar Beach. Plus d’une cinquantaine d’employés des hôtels de lacôté ouest ont procédé au nettoyage des plages de Flic-en-Flac dès8h du matin ce jour-là.

LE RÉUNIONNAIS JANNICK SERY EN GRAND VAINQUEUR DU 80 KM1 132 partants et de très belles performances. C’est le RéunionnaisJannick Sery qui a remporté le 80 km du LUX* Royal Raid by CitySport disputé samedi 13 mai. Il réalise, avec un chrono de 7:05:56,le 2e meilleur temps sur la distance. Il justifie grandement sa placede no1 réunionnais actuellement. Il est suivi de Francesco Cucco,arrivé neuf minutes plus tard. Ce dernier avait pris la 10e place lorsdu Grand Raid 2016. C’est le Mauricien Simon Desvaux deMarigny, vainqueur 2016, qui a terminé au pied du podium avecun temps de 7:26:13.

SMART CITY DE MOKA

ENL Property lance ce mois-ci la commercialisation du premier projet de bureau de la Smart City de Moka à Vivéa Business Park,baptisé The Pod. Les 4000 m² de nouveaux espaces de bureauseront le fruit de la reconversion d’un hangar de l’ancienne usinesucrière de Moka

La SBM Bank (Mauritius)Ltd a été reconnue « Best RetailBank - Mauritius » par le«Banker Africa East AfricaAwards 2017». L’événement aété organisé par le magazine«Banker Africa» et récompensel’excellence et les ‘best practices’dans le secteur bancaire et de lafinance de la région africaine. Raj Dussoye, Chief Executive

– Banking de la SBM, a déclaré: «Cette récompense témoigne quela banque poursuit sa route dansla bonne direction vers l’excellenceen termes de qualité de service et

de l’effort soutenu de nos employés.Cela représente aussi une source defierté et d’encouragement pournous, et l’avenir est de bon au-gure.»Pour rappel, la SBM a récem-

ment marqué son entrée dans lepaysage bancaire sur le conti-nent africain avec le rachat offi-ciel de la Fidelity CommercialBank et ses 10 succursales auKenya. Elle apportera son ex-pertise sur le marché africain etprocédera à la diversification deproduits et services financiers.La SBM avait aussi été élue «

Best Retail Bank In Africa» en2016 par le «Banker AfricaSouthern African Awards 2016».

SBM Bank (Mauritius) Ltd élue«Best Retail Bank - Mauritius»

VENDREDI 26 MAI 2017 | BIZWEEK | ÉDITION 147 13D E B R I E F

Page 14: ENQUÊTE SUR NMH Bras de fer FSC – Taukoordass en vue · Affaires étrangères, Vishnu Lutch-meenaraidoo, qui n’a pu y être présent en raison d’autres engagements profes-sionnels.

Les participants, venantdes Comores, du Kenya,de Madagascar, de Mau-

rice et des Seychelles, ontaffiné leurs connaissances dansl’utilisation de BRAHMS, sys-tème d’information botaniquemondialement reconnu, et ontplus particulièrement travaillésur la numérisation des her-biers. C’était à l’occasion d’unatelier de perfectionnement engestion de donnéesbotaniques, la semainedernière, à l’initiative de laCommission de l’océan Indien(COI) à travers son pro-gramme Biodiversité financépar l’Union européenne. « Les herbiers sont par défini-

tion des centres thématiques dontun des rôles principaux est lepartage d’informations et dedonnées botaniques. L’appui à lacréation puis au renforcement duréseau des herbiers de l’océan In-dien occidental a permis de met-tre en ligne les données

botaniques et les spécimensd’herbiers afin qu’elles soientdisponibles pour les scientifiques,les décideurs et le public engénéral », explique ChantalAndrianarivo, experte en bio-diversité terrestre du pro-gramme COI-Biodiversité.Pour Jonathan Ayayo, infor-

maticien spécialiste en base dedonnées et formateur au dé-partement botanique desMusées du Kenya, « cette sessiona été éducative, car nous avonstoujours imaginé avoir un réseauréunissant les herbiers de la région ». Heureux de « rencontrer

d’autres passionnés », JonathanAyayo se dit aussi satisfaitd’avoir l’occasion « de découvrirde nouvelles techniques de forma-tion pratiques et réalisables ». L’atelier a également été

l’occasion de prendre connais-sance de l’expérience et dusavoir-faire des autres gestion-naires d’herbiers de la Somalie,du Malawi, de Djibouti etd’Ethiopie. L’Autorité inter-gouvernementale pour ledéveloppement (IGAD) a eneffet emboîté le pas à la COIen initiant ses pays membresau logiciel BRAHMS.

La COI accompagne la numérisation des herbiers de la région

LE GROUPE EMIRATES PUBLIE SES RÉSULTATS POUR L'EXERCICE 2016-2017Le groupe Emirates a annoncé sa 29ème année consécutive derentabilité et d’expansion régulière de l’activité, sur fond de turbu-lences pour l’aviation et les voyages. Le bénéfice du Groupe Emi-rates, tel qu’il ressort du Rapport Annuel 2016-2017, publié le 11mai, s’inscrit à 2,5 milliards AED (670 millions USD) pour l’exer-cice clos le 31 mars 2017, en baisse de 70 % par rapport au béné-fice record de l’année précédente. Le chiffre d’affaires du Groupe aatteint 94,7 milliards AED (25,8 milliards USD), en progressionde 2 % par rapport à l’exercice précédent, tandis que la trésoreriedu Groupe s’est repliée de 19 % à 19,1 milliards AED (5,2 mil-liards USD), principalement en raison du remboursement de deuxemprunts obligataires à l’échéance et des investissements élevés encours dans sa flotte et les actifs liés aux appareils.Compte tenu du climat des affaires actuel et des plans d’investisse-ment futurs du Groupe, il ne sera procédé à aucun versement dedividende à la société Investment Corporation of Dubai (ICD) autitre de l’exercice 2016-2017.

JAISEN ET REETESH NEWAJ CONSOLIDENT LEUR PREMIÈREPLACEEt de deux pour Jaisen et Reetesh Newaj qui ont remporté pour ladeuxième fois consécutive les épreuves de slalom automobile éche-lonnées sur toute l’année. Cette deuxième étape du Championnat,qui s’est tenue le dimanche 14 mai au stade Anjalay, a certainementravi les fans d’automobile. D’ailleurs, ils étaient 5 000 spectateurs às’être déplacés pour ce show exceptionnel, parrainé par MonsterEnergy. Le slalom automobile est une épreuve d’adressechronométrée qui met à rude épreuve l’agilité des pilotes.

EXPOSITION D’ART – ‘ANALOGIES & CORRESPON-DENCES’ DU 25 MAI AU 21 JUINANALOGIES & CORRESPONDENCES est une exposition d’art– ouverte au public gratuitement pendant un mois – qui présentel’amitié humaine et picturale de deux peintres, Roger Charoux etJocelyn Thomasse, au travers de plus de quatre-vingts œuvres figu-ratives, semi-abstraites ou abstraites, qui se dévoilent en binôme,dans leurs liens visuels, thématiques, ou de formes. Ces peintures,mises en vente pendant la durée de l’exposition, racontent la vie,l’île Maurice, la poésie, la douce indolence de ce que c’est que vivreensemble, au bord des rivières, sur la plage, dans les rues grouilléesde ce monde hybride et enivrant, dans ce Port forçant l’admirationdu peuple qui sait qu’il est son début, son présent et son futur.L’exposition se tient du 25 mai au 21 juin au United Docks Ware-house à Trou Fanfaron.

LE MINISTRE LUTCH-MEENARAIDOO PLAIDE POUR LA FACILITATION DU COMMERCEMONDIALLe Chef de la diplomatie a représenté Maurice au High Level Dia-logue of the Belt and Road Forum à Beijing. La Ceinture et laRoute, c’est une initiative de grande envergure allant dans le sensd’une nouvelle coopération internationale, menée par la Chine.Le ministre des Affaires étrangères, Vishnu Lutchmeenaraidoo, estintervenu lors de la session plénière du forum le dimanche 14 mai2017. Il a abordé la question de la facilitation du commerce. Il amis l’accent sur la nécessité d’avoir un cadre d’échanges qui soitsimple, prévisible et transparent afin de rendre le commerce mon-dial plus fluide et plus efficient. Il a situé les enjeux de la facilita-tion du commerce par rapport au potentiel de l’économie africaine.Le commerce régional et international est un axe majeur de l’initia-tive La Ceinture et la Route. Les problématiques de la connectivitéet de la logistique posent de sérieux défis aux pays en développe-ment », a rappelé le ministre.

PROGRAMME

La Commission de l’océan Indien (COI), à travers son programmeBiodiversité financé par l’Union européenne, a organisé un atelierde perfectionnement en gestion de données botaniques à l’attention des gestionnaires d’herbiers de la région de l’océan Indien occidental (OIO)

A Maurice, les patients dia-bétiques développent régulière-ment des plaies qui, en l’absencede traitement adapté, peuventavoir des complications fatales.Afin de mieux préparer les pro-fessionnels de santé à prodiguerles soins nécessaires et appro-priés, APSA International encollaboration avec ChemTechLtd et le Mauritius ResearchCouncil (MRC), a organisé desséances de formation du 16 au18 mai à Riche-Terre sur la «gestion des soins de plaies ».Cette formation a été dispenséepar Liezl Naude, infirmière clin-icienne spécialisée en gestion dessoins de plaies chez les diabé-

tiques et fondatrice du EloquentLearning Health d’Afrique duSud. Cette dernière est aussidans le comité consultatif duWorld Alliance of Wound &Lymphoedema Care.Le but principal de cette for-

mation, destinée aux profes-sionnels de santé, estd’approfondir les connaissancesdans la gestion du pied diabé-tique afin d’évaluer et de gérerles plaies pour assurer une guéri-

son dans des conditions opti-males et prévenir les amputa-tions. Une cinquante departicipants étaient présentspour l’occasion. A noter qu’àMaurice, le diabète est respons-able de près de 500 amputationschaque année. Ce chiffre estd’autant plus alarmant quandon sait que 85% de ces amputa-tions pourraient être évitéesgrâce à des soins préventifsadaptés.

L’Empowerment des professionnelsde santé sur la gestion du pied dia-

VENDREDI 26 MAI 2017 | BIZWEEK | ÉDITION 14714D E B R I E F