Enquête

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Paniers biodes produits locaux frais et variés

Gwendolyn Maertens et Daisy Van Lissum

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es fruits et légumes cultivés localement, droit sortis du champ ou du verger : sans potager et sans agriculteur parmi ses connaissances, le

citadin ne peut qu’en rêver. Heureuse- ment, des initiatives tentent de satisfaire la demande croissante de ces produits cultivés localement et dans le respect de l’environnement. Le panier bio, auquel vous pouvez vous abonner pour recevoir chaque semaine une sélection de fruits et légumes, n’est que l’une d’entre elles. Les produits sont saisonniers et cultivés le plus possible dans la région. Ils vous parviennent en passant par le moins

Paniers bio

Si vous aimez les produits locaux frais mais n’avez pas de potager ou le temps d’en cultiver un, vous pouvez vous abonner à un panier hebdomadaire de fruits et légumes. Il existe aussi d’autres options durables.

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Comment nous testonsun panier bio est un abonnement : chaque semaine, des agriculteurs (bio) livrent une sélection de fruits et légumes à un endroit déterminé. Les clients peuvent ainsi consommer des produits frais et locaux en circuit court, directement du producteur au consommateur. C’est en tout cas la théorie. nous avons vérifié si ces paniers tenaient leurs promesses en examinant l’origine des produits et en contrôlant s’ils étaient effectivement de saison et cultivés localement.

Qualité et variétéAprès une étude de marché approfondie, nous avons choisi, dans toute la Belgique, 15 organisations proposant des paniers de fruits et légumes, afin d’obtenir une bonne représentation du marché. Plusieurs familles se sont abonnées au service de chaque organisation. une année durant, elles ont évalué la fraîcheur et la diversité des paniers et noté leur composition ainsi que le poids des produits. A deux moments différents, nous avons aussi vérifié la valeur réelle en comparant les prix des paniers avec ceux des fruits et légumes dans un supermarché bio.

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»d’intermédiaires possible. Une excellente solution pour consommer durablement !

Circuit court, faible impactDans les supermarchés, le consommateur est submergé de fruits et de légumes provenant des quatre coins du monde. De nos jours, le concept du "hors saison" n’existe plus : si un produit n’existe pas en Belgique, on l’importe tout simplement. Ainsi, les asperges de la Noël sont expédiées par avion du Pérou : c’est cher et, souvent, ces asperges sont moins bonnes que celles du terroir. Et ce n’est là qu’un des nombreux exemples de transport de nourriture sur de longues distances, qui mettent inutilement la planète sous pression. Souvent effectués par avion, ces transports se traduisent par un accroissement de la pollution, une diminution des réserves de combustibles fossiles naturels, etc. Pas moins d’un tiers de notre empreinte environnementale personnelle est dû à l’alimentation.En outre, comme les agriculteurs des autres continents sont en général extrêmement dépendants de la demande, ils obtiennent rarement un prix équitable pour leurs produits. La mondialisation n’est donc pas forcément positive !Heureusement, nous pouvons limiter notre impact par nos choix personnels. Bien qu’il soit difficile de définir l’alimentation durable, cinq lignes directrices permettent de réduire notre empreinte environnementale et de consommer durablement : acheter des produits régionaux, respecter les saisons, privilégier le bio et le commerce équitable et manger moins de viande.Les abonnements aux paniers de fruits et légumes jouent sur plusieurs de ces cinq aspects en "circuit court" : la distance entre le producteur et le consommateur doit être la plus petite possible, sans intermédiaires. En consommant des produits locaux, bio et saisonniers, nous pouvons réduire notre empreinte environnementale.Concrètement, il vaut mieux choisir des fruits et légumes qui poussent sous notre climat et qui ne doivent pas être importés ou cultivés en serre chauffée. Réservons donc les fruits exotiques pour l’hiver et profitons de l’abondante offre belge en été. Il suffit pour cela de faire soi-même ses courses et de vérifier l’origine des produits, ou alors d’opter pour la solution toute prête du panier de fruits et légumes.

savoir ce que l’on mangeLes paniers se composent-ils vraiment de produits saisonniers, cultivés localement

Maan, Julienne et La ferme Montaval montrent pour leur part le bon exemple : l’origine des produits est toujours indiquée clairement dans la lettre d’information.

Des produits belges, mais pas toujours… La plupart des organisations prévoient des paniers de taille et de composition diverses, répondant aux besoins des familles : paniers mixtes ou paniers de fruits ou de légumes uniquement, petits ou grands paquets pour une ou deux personnes, voire davantage… Certaines proposent en outre en supplément d’autres produits fermiers tels que soupe, lait, œufs, pain ou pommes de terre.Les paniers de bon nombre d’entreprises s’inscrivent dans un projet social plus large : Cynorhodon, Den Diepenboomgaard, De Loods, Julienne et La Ferme Nos Pilifs sont des entreprises de travail adapté qui emploient des personnes défavorisées ou handicapées.La Ferme Sainte Barbe attend, elle, un plus grand engagement de la part de ses membres, qui sont invités à donner un coup de main de temps en temps, par exemple en gérant les points de collecte. Dans l’ensemble, les entreprises commercialisent le plus possible leur propre production, mais parfois, elles complètent leur gamme de produits avec celles d’autres agriculteurs ou même du commerce de gros, voire parfois de produits étrangers. Il n’est pas toujours possible de faire autrement, l’offre belge

et (souvent) biologiques ? Cela n’est pas toujours très clair. En général, ils sont livrés avec une lettre d’information sur les activités de l’entreprise agricole, sur l’origine des produits et des idées de recettes. Ces recettes ont été très appréciées par les participants à notre enquête. Cela leur a permis de savoir comment accomoder certains légumes méconnus. Biogroup, La Bourrache, La Ferme Sainte Barbe et Wijngaardhof ne joignent aucune lettre d’information à l’intention de leurs membres. Sur les sites internet, vous pouvez bien sûr retrouver des informations sur la composition des paniers. Un quart des paniers apportait trop peu d’information et pour 9 des paniers, on ne pouvait pas connaître le pays d’origine de chaque produit. Dommage, parce qu’acheter local est sans doute la principale raison poussant les clients à s’abonner à ces paniers, or, dans ce cas, on ne pouvait pas le vérifier. De Wassende

les paniers bio sont une solution toute prête pour qui veut consommer de manière durable

Grâce à la collaboration directe, le producteur fixe lui-même ses tarifs : un prix équitable

pour un bon produit

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étant limitée en hiver. Or, les organisations tiennent à varier leur assortiment. Certaines assurent à leurs clients que les produits sont importés par bateau, mais il est impossible de le vérifier…En été et en automne, les paniers contiennent principalement des produits cultivés localement. En général, les légumes sont d’origine belge toute l’année durant, mais c’est nettement plus difficile pour les fruits, surtout en hiver. Si le score de la plupart des entreprises est bon à très bon pour ce qui est de la production locale des légumes des paniers, seules deux d’entre elles parviennent à vendre de manière assez cohérente leur propre production de fruits toute l’année durant,

fût-ce avec moins de variété : Cynorhodon et La Ferme Sainte Barbe. Cette dernière remporte d’ailleurs haut la main le prix de la plus grosse production à la ferme de fruits et légumes. Ce genre de paniers bio ne garantit donc pas totalement une culture locale. Si ce critère est important à vos yeux, contentez-vous d’un panier de légumes, sans fruits. Sinon, vous pourriez être surpris par un ananas…

tout frais du champComme les organisations s’efforcent d’offrir des produits saisonniers, il va de soi que vous ne devez pas vous attendre à recevoir chaque semaine un assortiment

Comment lire le tableau

information Pour être sûrs que la culture est bien locale, les membres doivent être en mesure de vérifier l’origine des fruits et légumes. Elle peut être indiquée dans la lettre d’information livrée avec le panier ou sur un site web.

Production locale Dans la mesure du possible, nous avons vérifié si

les fruits et légumes livrés étaient bien originaires de Belgique et, de préférence, cultivés par le vendeur. Dans certains cas, les paniers ne contiennent pas de fruits ; nous n’avons donc pas pu en vérifier l’origine. Plus le score est élevé, plus la pro-portion de produits originaires de Belgique l’est aussi.

Diversité Pour chaque saison, nous avons noté la fréquence à laquelle tel fruit ou tel légume était pro-posé.

Prix du panier bio Prix par semaine, en 2012.

Différence de prix estimée A deux moments différents, nous avons

calculé le prix en magasin d’un même assortiment de fruits et légumes bio, pour le comparer ensuite au prix payé pour le panier. Si le nombre est négatif, cela signi-fie que les membres paient le panier plus cher que s’ils avaient acheté les produits dans un magasin ; dans le cas contraire, la différence de prix est à l’avantage du panier bio. s.o. sans

objet

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BiOGrOuP Grand panier de fruits et légumes Anvers D C C C B 16 - 1

CYNOrHODON Solo Liège B A A B B 8,50 - 1,40

De KOlleBlOeM Petit panier de légumes Flandre-Orientale C A A s.o. B 10 - 1,74

De lOODS Mini-panier de légumes + mini-panier de fruits Flandre-Orientale C C B C B 12 - 0,43

DeN DiePeNBOOMGaarD Fruits/légumes 1 personne Brabant flamand C A C C B 17,30 - 0,69

De WaSSeNDe MaaN Panier mixte Flandre-Occidentale A A A C B 12,60 + 0,70

De ZONNeKOuter Panier mixte Flandre-Occidentale C A A C B 10 - 0,09

JulieNNe Panier mixte Flandre-Orientale A A C C B 11,50 + 0,46

la BOurraCHe Panier moyen de légumes Liège D A A s.o. C 12,50 - 1,51

la FerMe MONtaval Panier légumes DUO Namur A A A s.o. B 12,50 - 0,65

la FerMe NOS PiliFS Grand panier mixte Région bruxelloise B A A C B 14,50 + 0,92

la FerMe SaiNte BarBe Panier mixte Brabant wallon D A A B B 11 + 1,34

leS PaNierS vertS Petit panier découverte Brabant wallon B A C C B 8,50 - 1,55

't uileNBOS Panier mixte Flandre-Orientale C A A C B 12 - 0,26

WiJNGaarDHOF Panier mixte Anvers D A B C A 16 + 5,92

Si vous souhaitez une production locale à 100 %, choisissez plutôt un panier de légumes, sans fruits

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le "circuit court" se caractérise principalement par la coopération directe entre l’agriculteur ou l’horticulteur, d’une part, et le consommateur, d’autre part. les produits sont frais et locaux, et leur impact environnemental est réduit au minimum. Plusieurs initiatives durables répondent à ce principe.

veNte à la FerMe L’entreprise agricole vend ses propres produits, transformés ou non, dans son magasin. Souvent, l’assortiment est complété par les produits d’autres agriculteurs. Les points de vente à la ferme peuvent recevoir le label de l’APAQW en Wallonie et du VLAM en Flandre.

MarCHé PaYSaN Contrairement aux marchés ordinaires, les marchés paysans réunissent surtout des agriculteurs qui vendent leurs propres produits. Certains marchés paysans sont également des points de vente agréés pour les produits fermiers, comme à Dilbeek et à Tielt.

DiStriButeurS Certains produits sont vendus directement au consommateur par un automate situé à proximité de l’entreprise. Il existe ainsi des distributeurs de lait, de fraises, de pommes, etc.

réCOlte PerSONNelle Des agriculteurs mettent leur champ ou leur verger à la disposition des consommateurs pour qu’ils le cultivent eux-mêmes à leur propre usage. En général, il s’agit de petits fruits.

aGriCulture SOuteNue Par la COMMuNauté (aSC) Cette forme d’agriculture est très en vogue en ce moment. Elle repose sur une relation réciproque de soutien et d’engagement entre les consommateurs et les agriculteurs locaux. Les membres paient une cotisation annuelle pour couvrir les frais de production de la ferme, en échange d’une part de la récolte hebdomadaire pendant la saison de culture locale. En Flandre, il existe actuellement onze entreprises d’ASC actives, en général dans ou à proximité de villes telles que Gand ou Anvers. Elles sont

constituées en réseau et fonctionnent selon des principes biologiques ou biodynamiques. Les entreprises sont assez petites et comptent de 100 à 200 membres. La cotisation coûte entre 200 et 375 € par an. En Wallonie, ce genre d’initiative n’existe pas encore, mais cela ne saurait tarder.

éQuiPeS aliMeNtaireS En Wallonie, on trouve des Groupes d’achats communs (GAC). il s’agit d’un groupe de personnes qui se réunissent régulièrement pour acheter ensemble des produits directement aux producteurs et transformateurs locaux (pain, lait, viande, légumes...). Les commandes sont centralisées et la fréquence est propre à chaque groupe et le jour de la réception, tout le monde se retrouve pour les distribuer. La Flandre connaît une initiative similaire sous le nom de Voedselteams.

D’autres initiatives pour limiter les transports d’aliments

totalement différent, en tout cas pas pendant la saison froide. Ainsi, en automne, on retrouve presque chaque semaine des pommes dans le panier et en hiver, il faut accepter de manger beaucoup de chou. La Ferme Sainte Barbe offre des pommes de terre presque à tous les coups. Chaque semaine, le menu est une découverte : presque tous les paniers bio sont assez variés. Seule La Bourrache fait un peu moins bien, tandis que De Wassende Maan et Wijngaardhof se targuent d’offrir la plus grande diversité, compte tenu des contraintes saisonnières. Cela est sans doute dû au fait que les paniers de Wijngaardhof sont les plus grands : alors que la plupart des paquets comptent une demi-douzaine de fruits et légumes, ses paniers renferment jusqu’à 15, voire 18 produits différents.

La qualité est bonne pour presque toutes les entreprises, à deux exceptions près. Les fruits et légumes livrés sont presque toujours de première fraîcheur. Deux entreprises n’obtiennent qu’une cote satisfaisante : Biogroup et De Loods. Sans

se connaître, les deux familles clientes du grossiste Biogroup ont manifesté leur peu d’enthousiasme vis-à-vis de la fraîcheur des produits. Leurs mauvaises notes s’expliquent par des taches brunes sur les carottes et les bananes, des brocolis jaunis, des salades flétries et des fruits et légumes trop mous, notamment des raisins et des poireaux. Une famille cliente de De Loods était à ce point déçue qu’elle a mis fin à son abonnement.La deuxième famille n’était pas toujours satisfaite de la fraîcheur des produits. Les fruits et les légumes semblaient parfois endommagés ou moisis. Ils étaient donc immangeables et ont dû être jetés. En revanche, après avoir signalé à l’entreprise et au point de collecte que la qualité n’était pas toujours optimale, cette famille a rencontré moins de problèmes.

La cueillette des fraises est une occasion d’excursion pour toute la famille. C’est délicieux et bon pour la santé.

aChetez vos Produits en suivant les saisons

Notre calendrier vous indique quand acheter des fruits et légumes belges de saison sans culpabiliser.

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Le BiLAn Des PArtiCiPAntsun abonnement à un panier de fruits et légumes ne convient pas à tout le monde : engagement trop lourd, choix limité, prix élevé, … mais aussi de production locale et saisonnière. nos participants font le point sur une année de paniers bio.

Indiquons l’origine des produits

nous ne pouvons que nous réjouir de la floraison d’initiatives de consommation durable telles

que les paniers de fruits et légumes, car elles présentent toute une série d’avan-tages sociaux, écologiques et écono-miques. Les paniers de notre test conte-naient principalement des légumes locaux et de saison, ils étaient presque toujours de première fraîcheur et pas plus chers que les produits d’un supermarché bio.nous déplorons toutefois que le pays d’origine ne soit pas toujours indiqué dans les lettres d’information ou sur les sites web.Les supermarchés sont légalement tenus d’indiquer l’origine des fruits et légumes qu’ils vendent : il devrait en être de même des fruits et légumes vendus en paniers.

La plupart des participants ...... estiment qu’il est important de choisir des fruits et légumes produits localement.... estiment qu’un panier de fruits et légumes revient à choisir des produits de saison.... estiment qu’un panier de fruits et légumes revient à choisir une production durable.... estiment que ce genre de panier incite à découvrir et à utiliser de nouveaux produits.

La moitié des participants ...... estime que le panier incite à manger plus de fruits et légumes.... estime qu’un panier de fruits et légumes est une garantie de qualité.... estime que ces fruits et légumes ont meilleur goût qu’au supermarché.... estime qu’un panier bio est meilleur pour la santé.

Quoique certains participants soient convaincus des avantages de ces paniers

et que leur prix leur semble correct, la formule ne convient pas à tout le monde.

Pas moins de 19 participants sur 30 ont décidé d’arrêter leur abonnement après le

test, et ce pour diverses raisons…

Il est contraignant de devoir retirer le panier chaque semaine au même moment (12/19). Nous préférons composer nous-mêmes notre menu (9/19).Les paniers ne sont pas assez variés (8/19).Je n’aime pas dépendre d’un abonnement (7/19).Les quantités ne conviennent pas (7/19).L’abonnement est trop cher (5/19).La qualité et la fraîcheur laissent à désirer (3/19).Le point de retrait est trop loin (3/19).J’ai assez de fruits et légumes dans mon jardin (2/19).

D’autres initiatives de circuit court offrent plus de possibilités de choix

Pas plus cher qu’au supermarchéEn comparaison avec une même sélection de fruits et légumes vendus en supermarché bio, ces paniers ne sont pas plus chers. Les différences de prix estimées sont faibles, à une exception près, soit 5,92 € à l’avantage des paniers bios. En fait, le consommateur paie plus ou moins la même chose, voire un peu

moins. Les paniers de De Kollebloem sont les plus chers et les grands paniers de Wijngaardhof les moins chers. Parfois, de petits extras sont prévus. Ainsi, De Zonnekouter réserve un cadeau de fin d’année à ses clients : le panier est nettement plus fourni qu’à la normale. Ce n’est donc pas forcément ruineux, mais tenez compte du fait que les produits bio sont toujours un peu plus chers.Cela dit, malgré les avantages du système, deux participants sur trois ont décidé de ne pas renouveler leur abonnement, et ce pour des raisons diverses. Mais pas parce qu’ils ne sont pas convaincus par le concept du circuit court. Certains participants ont, en effet, décidé de continuer à acheter des fruits et légumes aux mêmes producteurs, mais selon leurs propres préférences et dans les quantités voulues. Outre les possibilités de choix limitées, l’engagement est un autre obstacle de taille, parce que le panier doit être retiré chaque semaine à heure fixe, ce qui est ressenti comme une contrainte par bon nombre de personnes.Si vous avez du mal à vous plier à cette exigence, il existe toute une série d’autres initiatives basées sur le principe du circuit court. Vous pouvez aussi réduire votre empreinte environnementale en vérifiant l’origine des produits dans les magasins et en n’achetant que des produits de saison.¬