Enquête sur la conjoncture immobilière dans l'île d'Oléron

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Le Journal des Propriétaires de l'île d'Oléron N° 123 - Juillet/Août 2013 1 l'île d'Oléron leJournal des Propriétaires de Juillet/Août 2013 Bimestriel 21 e année Le Château-d'Oléron / Saint-Trojan-les-Bains / Le Grand-Village-Plage / Dolus-d'Oléron / Saint-Pierre-d'Oléron / Saint-Georges-d'Oléron / La Brée-les-Bains / Saint-Denis-d'Oléron 4,90 € N° 123 Saint-Trojan La caserne des pompiers déplacée Grand-Village Baisse des tarifs du parking de la plage Saint-Pierre Le Pédal club réclame les astreintes Le marché immobilier tourne au ralenti Ile d’Oléron Les fêtes et loisirs de l’été

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l'île d'Oléronle Journal des Propriétaires

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4,90 €N° 123

Saint-TrojanLa caserne des pompiers déplacéeGrand-VillageBaisse des tarifs du parking de la plageSaint-PierreLe Pédal club réclame les astreintes

Le marché immobilier tourne au ralenti

Ile d’OléronLes fêtes et loisirs de l’été

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Editorial

4 Maleconche : une nouvelle mouture

Brèves d’ici

6 Les services proposés pour se déplacer

7 CdC : plus de 10 M€ d’investissements

8 Trois motions de refus contre le schéma aquacole

9 L’équipe d’éco-gardes se prépare

10 Dossier immobilier

14 L’oignon prend son goût dans la douceur du sable

15 La rubrique de Michel Lis

16 Histoire : le Tour de France à Oléron en 1983

18 Fêtes et loisirs

Le Château

22 Le projet de la citadelle se dessine

Saint-Trojan

23 Le centre de secours transféré au Château

Grand-Village

Sommaire25 Baisse des tarifs du parking

de la plage

Dolus

26 L’aménagement de la Cailletière en route

Saint-Pierre

27 «Nous demandons l’application des décisions de justice»

27 La zone artisanale du Perrotin fait débat

28 La taxe sur les enseignes contestée

Saint-Georges

30 Les sinistrés de Xynthia dans l’impasse

La Brée

31 «On s’attache à rester une station balnéaire familiale»

Saint-Denis

32 Des places se libèrent au port

23 Livres

34 Petites annonces / Services

38 Météo / Les grandes marées

Chers lecteurs,

On lira avec intérêt notre enquête sur le marché immobilier dans l’île. Après l’euphorie des années 2000 où les agences immobilières ont poussé comme des champignons parce que la demande était supérieure à l’offre, les moins sérieuses d’entre elles ont mis la clé sous la porte car c’est désormais le contraire : l’offre est supérieure à la demande. Le tableau n’est quand même pas complètement noir. Les droits de mutation, perçus par les communes sur toutes les transactions immobilières, restent à un niveau élevé.Le problème principal concerne le marché des résidences secondaires. Le marché a considérablement ralenti quand le gouvernement Fillon a décidé que, à partir du 1er janvier 2012, les exonérations sur les plus-values immobilières, dans la vente des résidences secondaires, seraient totales au bout de 30 ans au lieu de 15 ans précédemment. Ce qui a refroidi sérieusement de nombreux acquéreurs potentiels. Attendre 30 ans,

même si les exonérations sont progressives, en a découragé plus d’un. C’est pourquoi l’annonce – faite il y a quelques jours, après le bouclage de notre enquête, par le président de la République –, selon laquelle l’exonération totale serait ramenée à 22 ans au lieu de 30 ans, assortie de divers assouplissements dont on ne connaît pas encore la teneur, pourrait faire rebondir le marché. Sera-ce suffisant ? «Même les économistes se trompent. Prédire, c’est mentir !», souligne avec humour Guy Haudréchy, directeur de l’agence Delîlle.

Après la polémique sur les filières ostréicoles de la Maleconche, les positions se durcissent concernant le schéma régional de développement de l’aquaculture marine, validé par le préfet de région fin 2012, qui prévoit de préempter 14 000 hectares. Même le président de la communauté de communes, Patrick Moquay, pourtant favorable aux filières ostréicoles de la baie de la Maleconche, trouve le projet démesuré et «déraisonnable». Les élus du nord à Saint-Georges, Saint-Denis et

La Brée sont résolument contre. Patrick Moquay suggère de débattre au sein de la communauté de communes pour définir la position communautaire. A suivre...

L’affaire «Xynthia» s’enlise : onze maisons et cinq appartements sont toujours menacés d’expropriation. L’Association pour la sauvegarde du site de Boyardville, qui avait participé à une réunion «constructive» au ministère de l’Ecologie et du Développement durable le 24 janvier, n’a plus aucune nouvelle depuis malgré des coups de fil répétés, des lettres recommandées à la ministre Delphine Batho, l’appui ds maires de l’île, du député Didier Quentin, etc. Rien, silence radio !Les petits maîtres du cabinet de la ministre, et la ministre elle-même, méritent d’être rappelés à l’ordre républicain !

Claude Fouchier

Ile d'Oléron

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Brèves d’ici...

Ile d'Oléron

La Natonnière17310 Saint-Pierre-d'Oléron

Tél. 05 46 47 08 89 - Fax 05 46 47 23 64 - Port. 06 80 15 84 15e-mail : [email protected]

Terrassement - Travaux publicsAssainissement - Goudronnage

SARL

COMMUNAUTé DE COMMUNES de l’île d’Oléron 05 46 47 24 68MAISON DU TOURISME 05 46 85 65 23PORT DE LA COTINIèRE 05 46 76 42 42APTLO Association des propriétaires de terrains de loisirs en Oléron 06 33 83 91 79SPPIOSociété de protection des paysages de l’île d’Oléron 05 46 47 52 16ECHOUAGES MAMMIFèRES MARINS Correspondante CRMM : Christiane Anselme 06 67 69 74 43IODDEDéveloppement durable en Pays Marennes-Oléron 05 46 75 68 08DéCHèTERIESDu lundi au samedi de 9h à 12h et de 14h à 18h, le dimanche de 9h à 12h

Ile d’Oléron – Radar tronçon Mis en service le 14 mars, le radar tronçon du pont d’Oléron est pour l’heure le seul du département. Le contrôle s’effectue par un système infrarouge — sans flash — et uniquement dans le sens île-continent. Ce radar nouvelle génération contrôle la vitesse moyenne de chaque véhicule entre l’entrée et la sortie du pont, où la vitesse est limitée à 90 km/h. Selon les données transmises par la préfecture de Charente-Maritime, 69 véhi-

cules étaient en infraction (ce qui n’est pas toujours synonyme de verbalisation, étant donné, par exemple, les problèmes de lisibi-lité sur la photo) entre le 14 et le 31 mars. Entre le 1er et le 30 avril, ils étaient 160 à avoir dépassé la limitation de vitesse, contre 58 entre le 1er et le 31 mai. En moyenne, par jour, 15 000 véhicules empruntent le pont, selon les chiffres du conseil général établis entre 2007 et 2011.

Ile d’Oléron – Pavillon bleu Cette année, le label du Pavillon bleu a été décerné à 144 communes qui ont fait acte

de candidature en France, soit 8 de plus que l’an dernier. Au total, 382 plages sont labellisées. Depuis 1985, ce programme récompense une bonne gestion des déchets, de l’eau et de l’environnement. Voici les lauréats oléronais : Saint-Trojan (Gatseau, la Grande Plage), Grand-Village (la Girau-dière), Saint-Georges (Boyardville, Douhet, Saumonards, la Gautrelle) et Saint-Denis (les Huttes, la Boirie). Sur l’île, seules les plages du Douhet et des Saumonards sont les nouvelles du label 2013.

CdC – Surveillance des plages L’organisation de la surveillance des plages pendant la saison estivale est confiée au SDIS 17. Le coût prévisionnel pour 2013 est de 418 515 €. Ce montant fera l’objet, après la saison, d’un réajustement avec le titre de recettes, selon les dépenses réelles enga-gées par le SDIS. CdC – Signalétique des centres-bourgs Dans le cadre de sa compétence développe-ment économique et de l’Opération urbaine collective (OUC) visant à redynamiser les centres-bourgs, la CdC propose d’accom-pagner les communes de l’île à renouveler

Le 30 mai, le Comité régional de la conchyliculture (CRC) a présenté aux délégués com-munautaires une nouvelle version du projet de filières conchylicoles dans l’anse de la Maleconche. Les opposants sont loin d’être convaincus, bien qu’ils n’en connaissent pas tous les détails «Notre position est claire  : on ne veut pas la moindre activité conchylicole dans la baie de la Maleconche, véritable bijou naturel», affirme Robert Sabatier, vice-président de l’Associa-tion pour la préservation du littoral de la Maleconche et des pertuis charentais (Aplimap). Exigence qui n’est évidemment pas au programme de la nouvelle mouture du projet de filières conchylicoles de la Maleconche présentée par le Comité régional de la conchylicul-ture (CRC) aux délégués communautaires lors d’une réunion, le 30 mai. Selon les premiers éléments, la superficie serait réduite de 35 %. Le nombre de filières, lui, resterait inchangé. «L’espacement entre les lignes passerait de 100 m à 80 m. Il y aura donc encore plus d’huîtres et de moules, la concentration dans l’espace est plus importante. Cette nouvelle mouture est une tromperie caractérisée ! Ils ne cèdent pas un pouce de terrain. La sortie du port du Douhet serait moins impactée grâce à une distance d’éloignement de la côte un peu plus importante, mais cela ne change strictement rien en ce qui concerne la pollution de la côte», poursuit le respon-sable associatif. «Les aménagements proposés sont marginaux, ajoute Eric Proust, maire de Saint-Georges, hostile au projet. On nous parle de couloirs de navigation de 200 m de largeur, l’un est/ouest, l’autre nord/sud, formant une croix. C’est bien pour les bateaux à moteur mais cela ne convient absolument pas aux voiliers. D’autre part, on attend d’avoir plus d’éléments sur l’étude d’impact réalisée par le CRC, qu’il est difficile de juger pour le moment. Il faut qu’on l’étudie.» Le premier magistrat se dit «déçu» par cette nouvelle mouture : «Tant sur le fond que sur la forme, rien ne va. Une fois de plus, il n’y a eu aucune concertation en amont. Nous avions des propositions à faire, des solutions pour que ce soit moins impactant. On voulait discuter autour d’une table. Là on arrive à une réunion et le projet est ficelé. Ça ne sert plus à rien.» Qui dit nouveau projet, dit possibilité de nouveau recours. «Je ne veux pas trahir la parole des dieux car on attend d’en savoir plus mais il y a de grandes chances qu’on aille au contentieux. On va être vigilants lors de l’enquête publique», souligne l’élu. Pour l’heure, de son côté, le Comité régional de la conchyliculture (CRC) n’a pas souhaité communiquer à ce sujet, au motif que les informations seraient transmises dans une prochaine conférence de presse, postérieure à la date de bouclage de ce numéro (voir aussi page 8).

Opposants aux filières à la Maleconche : «Cette nouvelle mouture est une tromperie caractérisée»

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Ile d'Oléron

Laurence Thibault, de l’EID Atlantique, est intervenue lors du conseil communautaire du 29 mai afin de sensibiliser les élus à la problématique de la démoustication. Cet établissement public administratif, financé par des fonds publics, est chargé de la veille et de la surveillance entomologique, de la régulation des moustiques vulnérants et vecteurs potentiels de virus, de l’information et de la prévention sur les risques sanitaires et vétérinaires, ainsi que de l’expertise dans l’aménagement et la gestion hydraulique. Il exerce sa compétence dans cinq départements  : Charente-Maritime, Vendée, Loire-Atlantique, Gironde et Morbihan. «Historiquement, la démoustication était destinée à améliorer le confort des habitants mais aujourd’hui c’est un problème de santé publique. Les moustiques sont les premiers vecteurs de maladies dans le monde, comme le paludisme, le chikungunya ou la dengue. Ces maladies ne se sont pas encore développées dans notre territoire mais avec la circulation mondiale actuelle cela peut changer», a expliqué Laurence Thibault. 3 500 espèces de moustiques sont recensées dans le monde, 36 ont été répertoriées sur la façade Atlantique et 9 d’entre elles sont spéci-fiquement régulées en raison de leur agressivité, de leur abondance et du risque sanitaire. Si nécessaire, l’EID Atlantique met en oeuvre un traitement de régulation des larves grâce à un larvicide biologique. Une attention toute particulière est portée sur le moustique tigre, espèce invasive et vecteur potentiel de la dengue et du chikungunya. Il n’a encore jamais été identifié dans le département néanmoins si vous pensez avoir observé ce petit insecte – couleur : noir rayé de blanc, taille : environ 5 mm –, informez l’EID Atlantique via son site Internet ou l’application pour smartphone iMoustique®. L’île d’Oléron fait partie des huit zones de surveillance entomologique de la Charente-Maritime, avec 17 042 hectares surveillés, répartis dans les huit communes de la «lumineuse». Soit 14 % de la zone couverte par l’EID. 8 % des traitements ont été effectués dans l’île contre, par exemple, 58 % sur les rives de la Gironde. En revanche, les agents ont passé 25 % de leur temps sur Oléron, contre 8 % sur les rives de la Gironde. L’établissement public préconise des précautions simples en vue d’éviter la prolifération des moustiques. Autour des habitations : éliminer les eaux stagnantes, couvrir les réservoirs d’eau, vérifier le bon écoulement des gouttières, regards et caniveaux. Dans les zones humides : éviter l’alternance trop fréquente d’assèchements et de remises en eau et favoriser le renouvellement régulier de l’eau.

Moustiques : l’île est sous surveillance entomologique leurs panneaux de signalisation via un fonds de concours de 30 % sur le montant hors taxes de l’achat des dispositifs (panneaux et mâts). L’objectif est d’harmoniser la signa-létique sur le territoire et d’améliorer son insertion paysagère dans les centres-bourgs, tout en optimisant les informations appor-tés aux usagers. Le budget 2013 pour cette opération s’élève à 13 000 €. Cette demande de participation devra faire l’objet d’une délibération validée en conseil municipal.

Ile d’Oléron – Balades et randos nautiques Le label Balades et randos nautiques, mis en place notamment par la Chambre de com-merce et d’industrie de La Rochelle, a pour principe de promouvoir les sorties nautiques — respectueuses de l’environnement — dans le but de découvrir notre territoire, en étant encadré par un accompagnateur profession-nel. Ainsi, 23 sorties sont proposées cette année sur le littoral charentais-maritime, dont six sur l’île d’Oléron : «Découverte du fort Boyard en voilier», «Approchez le fort Boyard en vieux gréement», «Balade en catamaran au pays des huîtres», «A la découverte du littoral oléronais en char à voile», «Balade en stand up paddle au cœur du pays des huîtres», «La côte oléronaise en stand up paddle».

CdC - Jardin durableLa CdC a réalisé une brochure d’une quin-zaine de pages destinée au grand public, baptisée «Concevoir et aménager mon jardin durable». Conçue en collaboration avec des professionnels du jardin de l’île, elle délivre des conseils et des orientations pour un aménagement écologique de son espace vert. Cette brochure est disponible gratuitement à l’accueil des mairies, de la CdC, dans certains lieux culturels, auprès des associations locales de protection de la nature, chez certains professionnels du jardin ou du bâtiment.

Saint-Pierre – Disparition Claude Duvignau s’est éteint le 17 avril dernier, à Bordeaux, à l’âge de 84 ans. Arrière-petit-neveu de l’écrivain Pierre Loti, il était propriétaire de la Maison des aïeules, à Saint-Pierre. Père de quatre enfants, celui qui fut cadre chez Total partageait sa vie entre Bordeaux et l’île d’Oléron. Ses obsèques ont été célébrées le 22 avril à l’église de Saint-Pierre.

Ile d’Oléron – Ecluses à poissons L’Association de sauvegarde des écluses à poissons s’est dotée d’un nouveau tracto-pelle. Il va aider les bénévoles à entretenir

les 17 écluses de l’île d’Oléron, notamment pour transporter de lourdes pierres parfois nécessaires à la réparation des ces éléments patrimoniaux. L’engin, acheté d’occasion, a coûté 35 800 €. Les collectivités locales ont été mises à contribution : le Conseil général a participé à hauteur de 8 000 €, 6 000 € ont été obte-nus par le député Didier Quentin sur le fonds de réserve parlementaire, la CdC a apporté 3 750 €, la mairie de Saint-Denis 2 000 €, celle de Saint-Pierre 1 000 €. La caisse locale du Crédit agricole a donné 1 100 €, le reste ayant été assuré par la part d’autofi-nancement de l’association.

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Ile d'Oléron

L’an dernier, 35 000 passagers ont profité de la navette des plages gratuite. «Nous avions mis ce service en place en 2010 pour éviter la surcharge des réseaux routiers et proposer une alternative à la voiture. La première année, le service était payant, nous avions eu 1 300 voyageurs. L’année suivante, 3 500. En 2012, la gratuité a mul-tiplié par dix le nombre de passagers. Nous avons été un peu surpris, heureusement nous avions mis en plage un système de renfort», souligne Joseph Hughes, directeur général des services de la communauté de communes. Le succès étant au rendez-vous, la navette des plages se pérennise et restera gratuite cet été. Ce service de transport touristique estival est organisé par la CdC par délégation de compétences du Conseil général, en partenariat avec des campings et des hôtels oléronais. La part du budget qui lui est consacrée s’élève à 140 000 €. Elle va fonctionner 7 jours sur 7 du 8 juillet au 1er septembre, sur le même circuit qu’en 2012. Les navettes passent 16 fois par jour à chaque point d’arrêt. Neuf destinations sont desservies : Le Château (porte d’Ors) ; Dolus (parc aquatique Iléo) ; Boyardville (marché, l’embarcadère du port à sec, la plage) ; Chéray ; Domino (marché) ; Sables-

Les services proposés pour se déplacer cet étéLa navette des plages restera gratuite cette année. De nouveaux itinéraires cyclables ont été développés et la liaison maritime Oléron-La Rochelle est à nouveau assurée en 50 minutes

Vignier (plage des Bonnes) ; La Cotinière (port et rue commerçante) ; la plage de la Perroche et la plage de la Rémigeasse. Trois parcours sont proposés : Le Château-Iléo ; Iléo-Boyardville-Chéray-Domino et Iléo-plage de la Rémigeasse-plage de la Perroche-La Cotinière-plage des Bonnes-Domino.Côté vélo, un réseau de 120 km d’itiné-raires cyclables est aménagé sur l’île. En 2012, la piste cyclable Dolus-les Allards a été créée, ainsi que la liaison orientée «loisirs découverte», reliant Saint-Pierre à La Cotinière par l’Aubier. En 2013, c’est la liaison Saint-Pierre-La Cotinière via les Châteliers qui a été ouverte. L’itinéraire les Sables-Vignier-l’Ileau, à Saint-Georges, est en cours de réalisation. «Notre travail important de l’année est également d’amé-liorer la signalétique sur l’ensemble du réseau», précise Joseph Hughes. L’appli-cation «marennes-oleron.mobi» permet aussi de se géolocaliser sur les pistes via un smartphone.Côté bateau, la liaison maritime île d’Olé-ron-La Rochelle est à nouveau assurée en 50 minutes. Ce service est proposé de février à novembre, avec des navettes quotidiennes en juillet et août (24 € l’aller-retour dans la même journée pour un adulte, 16,50 € pour les 4-14 ans, 4 € pour les enfants de moins de 4 ans et 6 € pour les vélos ou les animaux). L’EURL Transpertuis exploite cette liaison struc-turée en vertu d’une délégation de service public de trois ans, en partie financée par la CdC, le Conseil général et la commu-nauté d’agglomération de La Rochelle, à hauteur de 150 000 €. Cette année, le Pass tourisme Oléron-La Rochelle (et La Rochelle-Oléron) est renouvelé, en parte-nariat avec la CdC, le syndicat mixte de la mobilité durable de Charente-Maritime et l’EURL Trans-Pertuis, du 1er juin au 30 sep-tembre. «Nous aimerions que les Rochelais viennent à Oléron car pour le moment c’est plutôt le contraire.» Déjà expérimenté l’an dernier, ce pass se compose d’un titre de transport à tarif réduit valable à la journée (ou sur deux jours consécutifs), donnant accès à la navette maritime et d’au moins une entrée à tarif préférentiel dans les sites touristiques d’Oléron ou de La Rochelle, ou encore des prix réduits chez un loueur de vélos à Boyardville. Entre le 1er juillet et le 31 août, le prix de ce pass est fixé à 20,40 € pour un adulte, 14 € pour les 4-14 ans et 4,30 € pour les moins de 4 ans.

La loi de réforme des collectivités territoriales du 16 décembre 2010 fixe de nouvelles règles de représentativité au sein des intercommunalités à compter de 2014. Notamment le pla-fonnement du nombre de délégués communautaires et une répartition des sièges selon des strates démographiques. La population totale de la CdC de l’île d’Oléron étant comprise entre 20 000 et 29 999 habitants, le nombre de conseillers communautaires aurait dû être réduit à 30, contre 35 actuellement. Cependant, cette loi offre deux options : une répartition par accord local à la majorité qualifiée des communes ou, en l’absence d’accord local, une répartition mécanique à la représentation proportionnelle. Le conseil communautaire a opté pour la première option et décidé de maintenir la répartition actuelle, à savoir trois délégués pour les communes dont la population est comprise entre 0 et 2 000 habitants, et un siège supplémentaire par tranche de 1 000 habitants pour les communes de plus de 2 000 habi-tants. L’effectif actuel restera donc inchangé. Le président Patrick Moquay a souhaité que les petites communes maintiennent un nombre de délégués conséquent. C’est également l’opportunité de conserver une marge de deux délégués en prévision d’une augmentation de la population insulaire. Le conseil communautaire du 24 avril a adopté cette décision à l’unanimité, reste désormais aux communes à valider l’accord en conseil municipal avant le 31 août. Pour les délégués, la grande nouveauté de 2014 concernera le mode d’élection. Ils seront désignés par les électeurs et non plus par les conseillers municipaux. Concrète-ment, en mars 2014, lors des élections municipales, deux bulletins de vote seront proposés aux électeurs : l’un pour les candidats municipaux et l’autre pour les candidats au conseil communautaire (ces derniers figureront dans les trois premiers cinquièmes de la liste au mandat de conseiller municipal). D’autre part, les délégués n’auront plus de suppléants, ce qui pourrait engendrer «sans doute des problèmes de quorum», a estimé le président Patrick Moquay en conseil communautaire, précisant «qu’il sera envisageable d’élargir les réunions de commissions à d’autres élus municipaux puisque les textes le permettent». Enfin, les prochaines municipales seront soumises au scrutin de liste pour les communes de plus de 1 000 habitants, alors que le seuil était jusqu’ici de 3 500 habitants. Dans les communes de moins de 1 000 habitants, comme La Brée-les-Bains, les conseillers communautaires seront les conseillers municipaux désignés dans l’ordre du tableau.

Loi de réforme des collectivités territoriales : ce qui va changer

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Ile d'Oléron

Les élus du conseil communautaire ont voté le budget, dont le coût de fonctionnement s’élève à 15 769 328 €, dont 2 063 330 € pour les charges de personnel. Les inves-tissements sont chiffrés à 10 393 550 €. «Notre situation financière est très saine. L’endettement est mesuré et nous avons la capacité à porter des investissements importants», se satisfait Patrick Moquay, président de la communauté de communes. Concernant la poursuite et le développe-ment des projets en cours, 2 023 140 € sont prévus pour les pistes cyclables, avec, notamment, le lancement de la réalisation du plan Vélo 3. «Nous voulons agir sur la sécurisation et à la fois continuer à créer du linéaire.» 586 650 € sont budgétisés pour la com-pétence jeunesse. Il s’agit notamment de réhabiliter la crèche de Saint-Trojan, de changer le chauffage à la Maison de l’enfance de Saint-Pierre, d’agrandir la crèche de Saint-Georges mais également d’améliorer d’autres structures. Une enve-loppe de 361 730 € est destinée à la fin des travaux du préau du Cepmo (Centre expérimental pédagogique maritime en Oléron). 75 000 € devraient être consacrés au développement de la Maison médicale de garde au sein de la Maison phare. Parmi les investissements importants de ce budget 2013, l’achat et l’installation d’une machine à surfer au centre aquatique Ileo pour un montant de 606 000 €. Une décision qui a contrarié certains conseillers communau-taires, bien que le principe ait été acté en 2011 (lire ci-contre). En matière d’habitat, 856 520 € sont pré-vus, dont 174 565 € pour l’Opah (Opération programmée d’amélioration de l’habitat), 289 200 € pour les aides aux bailleurs

publics ou encore 222 755 € pour le bonus énergie. 818 000 € sont consacrés à l’admi-nistration générale, comprenant notam-ment une extension des bureaux et la mise en place d’une toiture photovoltaïque. Les travaux d’urgence à la citadelle du Château suite à la tempête Xynthia (38 345 €) font partie aussi des projets d’investissements, tout comme la reconstruction et le prolon-gement de la salle de l’Arsenal (attribution d’un fonds de concours à la commune du Château de 150 000 €), la réhabilitation de la Maison paysanne et du port des Salines (294 880 €) ou encore les actions Papi (Programme d’action de prévention contre les inondations, 168 839 €, hors participations des communes). Papi que l’on retrouve également dans les projets de fonctionnement (284 207 € pour la mise en œuvre), tout comme le développement du projet des éco-gardes (financé à 30% par le Conseil général) ou encore l’Agenda 21.Cette année, les taxes des impôts n’augmen-teront pas, comme c’est le cas depuis 2007. Ainsi, la taxe d’habitation est à 8,35 %, la taxe foncière sur les propriétés bâties à 1,89 %, la taxe foncière sur les propriétés non bâties à 7,38 % et la cotisation foncière des entreprises à 25,31 %. Mais une hausse des taux pourrait adve-nir prochainement. «Les dotations de l’Etat ont baissé de 2% en 2012, de 2% à nouveau en 2013 et il est annoncé une diminution de 4% en 2014. Il ne s’agit pas de dramatiser, pour le moment nous avons une marge de manœuvre et une augmentation des taux des impôts n’est pas à l’ordre du jour, d’autant que cela concernera le mandat suivant. Mais nous ne sommes pas au plafond de la fiscalité et une hausse pourrait servir de levier.»

CdC : plus 10 M€ d’investissements

Le simulateur fait des vagues«Beaucoup s’étonnent de cette dépense qui ne concerne que quelques personnes, d’au-tant qu’il y a des spots de surf sur l’île», a affirmé Jim Roumegous, élu du Château en conseil communautaire. La dépense en question — 606 000 € — concerne le premier simulateur de glisse de la côte Atlantique, au centre aquatique Ileo. Cette machine à vagues (baptisée Wavesurfer) dont l’intensité est réglable, propulse de l’eau sur une sur-face inclinée pour s’initier au surf en toute sécurité, ou, pour les plus aguerris, tester de nouvelles sensations de glisse. Eric Proust, maire de Saint-Georges, a questionné le président sur l’impact de cet équipement sur les écoles de surf de l’île. «Ce n’est pas du tout la même activité qui est proposée. On estime que l’approche ludique du simulateur de glisse peut permettre à certains jeunes de s’orienter vers un apprentissage du surf en club. Je crois beaucoup plus à la complé-mentarité qu’à la concurrence», a répondu Patrick Moquay. «Ileo génère un équilibre de fonctionnement. Mais dans un centre de loisirs, il faut une nouvelle attraction tous les trois ans», analyse a posteriori Joseph Hughes, le directeur général des services de la CdC. «C’est un équipement qui a une dimension commerciale et économique. Cela va nous permettre d’attirer une clientèle jeune», ajoute le président qui a rappelé aux conseillers communautaires que cet équipe-ment a été voté fin 2011 par la CdC et que les crédits ont été reportés à cette année. Plus question donc de revenir en arrière : le simulateur de glisse a été inauguré le 26 avril dernier.

Faut-il accorder une subvention uniquement à l’école intercommunale de musique oléronaise (EMIO) ou répartir l’argent entre les différentes associations musicales de l’île ? Le débat a été soulevé en conseil communautaire. Philippe Villa a proposé de faire évoluer les statuts de la communauté de communes vers une compétence plus large de l’enseignement de la musique. Certains élus se sont demandé pourquoi privilégier cette association plutôt qu’une autre – Philippe Villa a évoqué Hippocampe Musique, par exemple –, d’autant que l’EMIO est actuellement touchée par des dysfonctionnements internes. «Il y a visiblement un conflit du travail entre un salarié et la direction. Mais je refuse de faire le lien, on ne va pas décider des subventions en fonction de la gestion interne d’une association», a affirmé le président Patrick Moquay. L’aide financière est accordée notamment car l’EMIO a le statut d’école de musique. «C’est un label. Ce n’est pas un conservatoire mais c’est dans la même optique. Il ne faut pas faire d’amalgame entre l’animation et l’enseignement. Il n’y a qu’une seule école de musique sur l’île», a expliqué Annie Chartier. Quatre élus se sont abstenus lors du vote de la subvention, d’un montant de 72 000 €. Une somme identique à celle versée en 2012.

L’école de musique refait parler d’elle

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Ile d'Oléron

Jean-Michel Massé a ouvert le feu lors du conseil municipal du 30 avril. Les élus de Saint-Denis ont adopté à l’unanimité une motion de refus contre le schéma régional de développement de l’aquaculture marine (SRDAM), «validé par le préfet de région depuis le 26 décembre 2012 après une consultation confidentielle, uniquement mise en ligne sur Internet, sans infor-mation officielle préalable des élus des communes et des parties concernées», a rappelé le premier magistrat. Schéma qui a déjà provoqué l’ire de l’Aplimap (Asso-ciation pour la préservation du littoral de la Maleconche et des pertuis charentais) et de plaisanciers, notamment l’UNAN-CM (Union des navigateurs de Charente-Maritime), qui dénoncent, eux aussi, le manque de concertation (JdP n° 122). Entre autres. Car la société civile et certains élus farouches opposants au projet sont aussi inquiets sur le fond que sur la forme. «Les quatre zones retenues dans ce schéma sont gigantesques, elles condamneraient l’essentiel de ces enclaves marines. La préemption de ces 14 000 hectares détrui-rait ce qui constitue l’essence et le bien le plus précieux de nos pertuis», mentionne le texte de la motion, spécifiant ensuite que «la navigation deviendrait problématique et dangereuse», que la «pêche profes-sionnelle serait largement compromise», que «l’organisation de compétitions nationales et internationales de voile, qui contribuent à la renommée de la région et

à son économie, serait remise en cause» ou encore que «des milliers de tonnes de rejets quotidiens risqueraient d’envaser les plages». Concernant plus particulièrement le port de Saint-Denis, «l’exploitation de la zone D prévue au SRDAM rendrait extrêmement dangereux les mouvements des 750 bateaux du port et des nombreux bateaux visiteurs (plus de 3 000 recensés pendant la saison 2012), condamnerait la liaison avec La Rochelle et la libre naviga-tion dans le pertuis proche», est-il encore écrit. Lors du conseil communautaire du 29 mai, Jean-Michel Massé a interpellé les élus à propos du SRDAM, affirmant qu’il souhaitait un débat. Eric Proust, le maire de Saint-Georges, a précisé que son conseil municipal avait également adopté une motion de refus contre ce schéma, le 23 mai. «Il s’agit, en l’espèce, d’une confiscation totale de l’espace au profit d’un seul secteur économique, celui de l’aquaculture, pour lui permettre, dixit les termes de la préfecture (…) de dépasser les blocages procéduraux», a notamment écrit le premier magistrat dans son rapport. Relevant également la «pseudo concer-tation-consultation», il s’interroge aussi sur la portée juridique ainsi que sur la méthode, précisant que «les auteurs vont même jusqu’à indiquer que les emprises ont été surestimées et qu’il a été par ailleurs “impossible de prendre en compte les aspects relatifs aux activités et aux usages locaux’’ pour des raisons techniques».

Jean-Jacques Naud, le maire de La Brée, a indiqué qu’il soumettrait également une motion à son conseil municipal du 14 juin. «J’ai fait ressortir tous les manques dans les procédures. On n’acceptera pas ce schéma en l’état», a-t-il souligné. L’inter-vention de Jean-Michel Massé n’a suscité ni tension ni dissension. Pas même un désaccord de la part du président Patrick Moquay, pourtant favorable au projet d’implantation de filières conchylicoles dans la baie de la Maleconche. «Il y a certains arguments avancés dans lesquels je ne me reconnais pas, notamment le lien avec les filières de la Maleconche. Il y a beaucoup de différences entre les filières en eau profonde destinées à la conchy-liculture, où les animaux se nourrissent de leur milieu dans le cadre d’un élevage extensif, et ce qu’on peut mettre derrière des filières aquacoles intensives, où des nutriments et des médicaments peuvent être déversés. Les zones délimitées par le schéma sont énormes et me semblent dérai-sonnables. C’est quelque chose d’une tout autre ampleur. Sur la méthode, je ne peux que constater qu’on est dans l’erreur. Sur le fond, si l’ensemble des zones venaient à être équipées, il y a une réelle entrave à la navigation. Prenons le temps de débattre pour poser les bases d’une motion com-munautaire qui donnera notre position.» Pour l’heure, le maire de Saint-Denis a suggéré à son conseil municipal et à celui de Saint-Georges de se joindre aux procédures en cours. Après avoir déposé un recours gracieux auprès du préfet de Région resté lettre morte, les associations vont déposer un recours auprès du tribunal administratif.

Trois motions de refus contre le schéma aquacoleAprès l’Aplimap et des plaisanciers, c’est au tour des élus de Saint-Georges, Saint-Denis et La Brée-les-Bains de s’opposer au schéma régional de développement de l’aquaculture marine.

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Natura 2000, réserve naturelle, site classé, Zone naturelle d’intérêt écologique, fau-nistique et floristique (ZNIEFF) : l’île d’Oléron bénéficie d’une couverture crois-sante de zonages de reconnaissance et de protection de l’environnement. Les acteurs intervenant sur ces sites ont eux aussi tendance à se multiplier : Conseil général, Office national des forêts, Conservatoire du littoral, etc. Parfois, dans les marais ou les boisements privés, il est même difficile d’identifier les gestionnaires. «Nous vivons sur un joyau naturel qu’il faut protéger. Nous avions vraiment besoin d’interlo-cuteurs sur le terrain», affirme Joseph Hughes, directeur général des services de la communauté de communes. Une équipe d’éco-gardes — techniciens de gestion des espaces naturels, en langage administratif — va donc voir le jour sur «la lumineuse». Le chef d’équipe recruté par la communauté de communes arrive en juillet, trois tech-niciens seront accueillis par la suite et tout ce petit monde devrait être opérationnel en fin d’année. Cet effectif, coordonné par la responsable du service espace naturels de la CdC, est susceptible d’évoluer. Leurs bureaux seront situés à La Brée-les-Bains, au Douhet, dans la propriété de 4,7 ha acquise par le Conservatoire du littoral et gérée par la CdC, dans laquelle l’association Iodde (Ile d’Oléron développement durable environnement) est déjà hébergée. Cette dernière va d’ailleurs former les éco-gardes à la réglementation de la pêche à pied : un exemple de partenariat parmi tant d’autres que l’équipe va mener

L’équipe d’éco-gardes se prépareC’est un pas de plus dans la politique de gestion des espaces naturels. Quatre techniciens, dont un chef d’équipe, seront opérationnels en fin d’année pour composer l’équipe des éco-gardes.

avec différents acteurs du territoire. Ces hommes et/ou femmes en uniforme se déplaceront à vélo ou en voiture électrique et interviendront sur toute l’île, à l’exclusion des forêts, territoires de l’ONF, du milieu urbain et des terres agricoles exploitées. Les zones humides, l’estran et les dunes vont constituer une grande partie de leur champ d’action. «Leurs missions seront à la fois de l’ordre de la gestion des espaces naturels, avec des actions de surveillance, pour lutter, par exemple, contre la pollu-tion ; de prévention ; de sensibilisation, mais aussi d’ordre technique, dans une optique notamment de restauration du milieu, je pense aussi bien à la lutte contre les espèces exotiques envahissantes ou l’entretien du réseau hydrographique qu’à la remise en état de grillages ou de la signalétique», explique Joseph Hughes. Habilités à établir des signalements au procureur et à appeler la gendarmerie si besoin est, pour autant «ils ne sont pas là pour dresser des procès-verbaux, ce n’est pas du tout leur rôle principal». Le finan-cement du fonctionnement prévisionnel de l’équipe d’éco-gardes s’élève à 181 690 € par an. La CdC y consacre 120 160 € (dont 22 500 € du Conservatoire du littoral), le Conseil général 44 226 €, le Conseil régional 9 000 € et le Fonds européen de développement régional (Feder) 8 304 €. 57 599 € d’investissements sont également prévus pour acheter du matériel, dont 46 % sont à la charge de l’Europe et du Fonds européen pour la pêche, 28 % de la Région, 20 % de la CdC et 4 % du Département.

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En 2007, la communauté de communes a signé des marchés publics avec une tren-taine d’entreprises pour la construction du centre aquatique Iléo. L’une d’entre elles, GTM Ouest, chargée notamment du gros œuvre, se retourne aujourd’hui contre la CdC en déposant un recours devant le tribunal administratif de Poitiers. «Elle a plusieurs griefs contre nous, explique Joseph Hughes, directeur général des services de la CdC. Elle estime que les délais initialement prévus ont été reportés de plusieurs mois, qu’il y avait des soucis concernant les quantités de matériaux demandées et enfin qu’elle a réalisé des travaux en surplus. Ces derniers ont bien été effectués, sauf qu’ils ne nous ont jamais demandé notre avis alors que nous étions maître d’ouvrage. Nous considérons qu’elle a mal évalué son travail et que ses propositions techniques n’étaient pas réalistes. Par contre, nous reconnaissons le travail supplémentaire effectué pour l’adaptation d’un bassin, ce qui n’était effectivement pas prévu à l’origine.» GTM Ouest a d’abord déposé un recours gracieux contre la CdC, demandant 1,3 M€ d’indemnisation. Ce que la collectivité a refusé. Puis le dossier est allé en commis-sion de conciliation «qui a retenu un certain nombre d’arguments. Elle a proposé une indemnisation de 300 000 €, que nous avons également refusée. Nous leur avons juste versé 8 800 € pour l’adaptation du bassin.» C’est à ce moment que l’entreprise a déposé un recours devant le tribunal administratif, actuellement en cours de jugement. Le rapporteur public a rendu ses conclusions le 16 avril. «Il considère que nous devons verser uniquement les 8  800  € concernant l’adaptation du bassin, ce qui a déjà été fait mais qui n’est pas inscrit dans le mémoire. Nous sommes plutôt rassurés, même s’il est possible que le président ne suive pas les conclusions et que l’entreprise fasse appel de la décision. Dans l’hypothèse où on nous demanderait une somme plus importante, nous avons mis de côté 500 000 €, qui correspondent au reliquat du budget du chantier d’Iléo».

Un recours contre la communauté de communes

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Cédric Rossello-Blanchier est directeur de l’agence Guy Hoquet Immobilier, implan-tée à Dolus et Saint-Pierre. Il s’est installé en 2005, «à l’époque où le marché était florissant. Jusqu’en 2007-2008, les prix n’arrêtaient pas d’augmenter, pour at-teindre des sommets hallucinants. Ces années-là, nous avions plusieurs acheteurs pour un bien. En 2009, la demande a commencé à baisser et l’offre a augmenté. Depuis 2010, les prix n’arrêtent pas de baisser. Pendant les périodes prospères, un terrain se vendait en moyenne 300 €/m2 alors qu’en ce moment on est à peine à 200 €/m2.» Fini l’euphorie, aujourd’hui il faut payer les pots cassés de la crise finan-cière. «L’activité immobilière a triplé de valeur entre 2000 et 2007, du moins sur les propriétés bâties. 2007 a été l’année où les prix étaient les plus hauts, c’est notre année de référence. Depuis 2009, nous sommes sur une courbe décroissante, avec une baisse des prix continue, d’envi-ron 20 %. Les personnes qui ont acheté des biens en 2005-2006 et qui les revendent aujourd’hui ne réalisent pas de plus-va-lues, voire elles font des moins-values», explique maître Bénédicte Fauchereau, notaire à Saint-Pierre. Certains agents immobiliers ont ressenti une embellie en

2011 et 2012. Tout du moins, une stagnation de la baisse. Le début de l’année 2013 semble moins catastrophique. «ça pourrait être pire», juge un professionnel. Actuel-lement, «la moyenne de prix d’un terrain de 500 à 600 m2 varie entre 180 et 200 €/m2. Pour une maison neuve, avec séjour, cuisine, trois chambres et un petit jardin, la valeur est estimée à 200 000 €. Le même type de bien en bâti ancien, qui a entre vingt et quarante ans, oscille entre 180 000 et 220 000 €», détaille la notaire à titre d’exemple, tout en précisant que les tarifs varient en fonction de la surface, de la localisation, de la viabilisation, etc. Avec cette double chute des prix et des transac-tion, les acteurs du marché de la pierre font grise mine. Terminée la belle époque où les agences immobilières poussaient comme des champignons sur l’île d’Oléron, attirées par l’engouement des acquéreurs pour les résidences secondaires. En 2002, il y avait 28 agences sur l’île. En 2009, 41, pour arriver à 30 en 2013, selon les chiffres de la Chambre de commerce et d’industrie Rochefort et Saintonge. Orpi a fermé deux agences, Oléron 2000 a réduit son person-nel de 30 %, pour ne citer qu’eux. Néan-moins pour les acquéreurs, le tableau n’est pas si noir. «C’est le moment d’acheter !

Le marché immobilier tourne au ralentiLes prix de l’immobilier ont beaucoup baissé sur l’île d’Oléron, tout comme le volume des transactions. Les acquéreurs tiennent un marché affaibli où l’offre est supérieure à la demande, même si l’engouement pour les résidences secondaires préserve relativement le territoire. Les banques sont frileuses à accorder des prêts, malgré des taux d’intérêts très bas

Le JdP de l’île d’Oléron / L’Europe vue du ciel

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«Les taux d’intérêts des banques n’ont jamais été aussi bas. J’en vois à moins de 3 %, alors qu’il y a trente ans ils pouvaient grimper à 19 %. C’est plutôt encourageant pour les acquéreurs», annonce Guy Haudréchy. Le directeur de l’agence Delîlle ne voit pas beaucoup de refus de prêts dans sa clientèle. Simplement car elle emprunte peu. Tout comme celle de Cédric Rossello-Blanchier, directeur de l’agence immobilière Guy Hoquet  : «Huit clients sur dix ont recours à l’autofinancement, ce qui est souvent le cas chez les résidents secondaires». Ce constat est loin d’être fait par tous les professionnels du secteur. «Les banques sont très fri-leuses. Le mois dernier, j’ai perdu trois dossiers car les prêts de mes clients ont été refusés, dont deux qui n’avaient pas d’apports et un qui d’une part avait un apport et d’autre part était déjà propriétaire», souligne Alex Loup, agent immobilier indépendant du réseau Capifrance. «Les banques ont du mal à prêter, sauf aux gens qui ont de l’argent. C’est trop facile», déplore Franck Paillot, gérant de l’Immo des Pertuis. «Les taux sont bas mais les banques ne jouent pas le jeu. Par exemple, ils ont de plus en plus de mal à accorder des prêts-relais. Mais je pense que ça va repartir», estime Mathieu Houbron, directeur d’agence de la Bourse de l’immo-bilier. «D’un autre côté, c’est un retour à la normale. Il fut un temps où elles ont trop ouvert les vannes, c’était un peu n’importe quoi», analyse un courtier. Point de vue partagé par Eric Deblais, responsable de l’agence Oléron 2000 : «Les banques étaient frileuses il y a trois ans, au creux de la vague, mais je trouve que ça va mieux. Entre 2004 et 2008, si vous n’aviez pas un euro en poche, les banques vous suivaient. On allait droit dans le mur. Aujourd’hui, à mon avis, on revient sur une normalité qu’on avait perdue, les bases sont plus saines. Les banques ont pris conscience du problème. Si vous n’avez pas d’apport, on vous dit : ‘’Commencez par mettre de l’argent de côté’’. L’établissement joue le jeu à partir de 30% d’apport personnel ou si vous avez une caution.»

Ile d'Oléron

Pour le client, les prix sont intéressants», assure Franck Paillot, gérant de l’Immo des Pertuis, agence basée à Dolus et Saint-Pierre. Effectivement, plusieurs facteurs encourageants se conjuguent : la baisse des prix, l’explosion des portefeuilles de biens des agents immobiliers et la dimi-nution du nombre de transactions. «C’est bien simple, ce sont les acquéreurs qui tiennent le marché. Ils n’ont que l’embar-ras du choix», constate Eric Deblais, res-ponsable de l’agence Oléron 2000, implan-tée à Saint-Pierre et Saint-Denis. Dans un tel contexte, mieux vaut se caler sur la tendance du marché, estime Mathieu Houbron, directeur d’agence de la Bourse de l’Immobilier, à Saint-Pierre : «Le par-ticulier a souvent tendance à surestimer. Actuellement, je pense que si le bien est au prix du marché, il y aura toujours quelqu’un pour l’acheter.» Et peu importe que la future acquisition soit située à Saint-Denis, au Château ou à Saint-Trojan. Mis à part certains clients qui ont des idées bien précises en tête, souvent guidées par des souvenirs de vacances, la plupart viennent avant tout avec un budget à ne pas dépasser. Certains endroits peuvent être plus sollicités que d’autres, sans pour autant être exigés. «Nous avons pas mal de demandes sur la côte ouest, mais aussi au Château, dont la facilité d’accès et les commerces séduisent», souligne Cédric Rossello-Blanchier. «Saint-Denis monte en puissance, notamment grâce au port de plaisance», note Mathieu Houbron. Le bord de mer ne semble plus être le critère d’achat numéro un, comme le dé-

montre l’harmonisation des prix. «Je suis ici depuis 1987. Il fut un temps où le bord de mer valait beaucoup plus cher que l’intérieur des terres. Une maison à Vert-Bois coûtait le double d’un bien au centre de Saint-Pierre. Ce n’est plus le cas. Le “papy-boom’’ a créé un afflux de retraités qui a engendré une homogénéisation des prix. Les priorités ont changé. Les seniors recherchent davantage la proximité avec une boulangerie qu’avec la plage. Mais on ne peut pas dire qu’y ait des communes qui soient plus demandés que d’autres», analyse Guy Haudréchy, directeur de l’agence Delîlle, basée à Saint-Pierre, Dolus, Le Château et Saint-Denis. Homo-généisation relative selon Alex Loup, agent

immobilier indépendant sur l’île, membre du réseau Capifrance : «La Brée, par exemple, est la commune la plus proche du bord de mer. Les prix y sont un petit peu plus élevés qu’à Chéray.» Tout comme les biens d’exception avec vue sur mer peuvent toujours atteindre des tarifs exor-bitants. Car il y en a : «Il faudrait que les acquéreurs cessent de croire qu’Oléron est bas de gamme. C’est faux. Nous avons encore beaucoup de maisons d’exceptions qui se vendent bien», estime Franck Paillot. Et de citer cette maison neuve à Chaucre, d’une superficie de 140 m2 avec un terrain de 700 m2, à 300 m de la mer, dans un environnement boisé, vendue «plus de 500 000 €». Mais ce type de clients n’est pas légion parmi les acheteurs oléronais, composés, en grande partie, de résidents secondaires. Qui sont, pour la plupart, des seniors. C’est justement cette spécificité qui «sauve» l’île du marasme. «Nous avons de la chance car nous avons beaucoup de retraités qui viennent s’installer chez nous et c’est ce qui maintient le marché. Ils se soucient peu de leur avenir et empruntent peu. Si on était dans un bassin d’emploi, on souffrirait beaucoup plus de la crise, comme tout le monde», indique Guy Hau-dréchy. «On n’a pas trop à se plaindre par rapport à d’autres régions», admet Michel Verdikt, cogérant de l’agence Orpi, implan-tée à Saint-Pierre et Dolus. Un effet de crise mesuré, même si «les résidents secon-daires sont tout de même une clientèle fluctuante, car ils achètent quand tout va bien. Pour eux c’est du plus, l’acquisition n’a rien d’obligatoire», juge Eric Deblais. «S’ils ne peuvent pas vendre leur bien principal, ils n’achèteront rien chez nous»,

«Les banques ne jouent pas le jeu»

(Suite page 12)

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complète Philippe Boismorand, de l’agence Ouest Soleil Immobilier, à Saint-Trojan et au Château. Cependant, certains profes-sionnels constatent que les seniors ont maintenant tendance à quitter l’île. «On retrouve un profil type. Il achète une rési-dence secondaire sur Oléron, ensuite, une fois à la retraite, il vend sa maison prin-cipale pour venir s’installer sur l’île. Puis à 60, 70 ans, il revend pour déménager à Rochefort ou La Rochelle. Pourquoi ? Car il n’y a pas assez de structures médicales ici, malgré les efforts qui ont pu être faits», affirme Matthieu Houbron. Du côté des «locaux», en particulier des primo-acqué-rants, c’est la galère. «On manque de terrains pas chers à leur proposer, c’est un vrai problème. Les jeunes se sauvent, on devient maison de retraite et centre de vacances. Oléron se déstructure et vieillit. C’est bien dommage», déplore Michel Verdikt. Les agents les orientent vers la construction, mais «c’est compliqué de construire un petit pavillon à moins de 200 000 €», ajoute Mathieu Houbron. D’autant que l’application généralisée de la réglementation thermique (RT) 2012 depuis le 1er janvier 2013, qui impose des normes énergétiques drastiques à chaque construction, a fait gonfler les prix. Les jeunes ont donc tendance à s’installer à Marennes ou Bourcefranc-le-Chapus, «où le prix de vente moyen est 30 000 à 40 000 € inférieur à celui d’Oléron», affirme le directeur de Guy Hoquet Immo-bilier. Voici pour le présent. Mais l’avenir sera-t-il plus radieux ? Impossible à prévoir, selon les spécialistes. «Même les écono-mistes se trompent. Prédire, c’est mentir», conclut le directeur de l’agence Delîlle.

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Elle est accusée de rendre les acquéreurs de résidences secondaires réticents. La nouvelle taxation des plus-values immobilières — hors résidence principale — mise en place sous le gouvernement de Nicolas Sarkozy est en vigueur depuis le 1er février 2012. Le délai nécessaire à l’exonération complète des plues-values réalisées sur la vente d’un bien est passé à trente ans, contre quinze auparavant. L’exonération est nulle jusqu’à cinq ans, de 10 % au bout de dix ans, de 20 % au bout de quinze ans, et 60 % au bout de vingt-cinq ans et donc totale à partir de trente ans. «C’est une vraie connerie, lâche Michel Verdikt, de l’agence Orpi. Quinze ans c’était bien, cela permettait d’être intergénérationnel. Là ce ne sera plus du tout le cas. La seule chose positive est l’effet moteur que ça a engendré car, fin 2011, les gens se dépêchaient d’acheter.» Selon Eric Deblais, d’Oléron 2000, l’impact de cette réforme est très important. C’est un des éléments expliquant la chute du nombre de transactions. «Les clients sont très réceptifs à ce type de décision. Quand on vous dit ce que vous allez payer si vous revendez votre bien dans vingt ans, ça bloque ! Et comme ce qui est secondaire passe après, cela n’encourage pas les acquéreurs à franchir le pas.» «On a ressenti une baisse de mandats à ce moment-là», confirme Matthieu Houbron, de la Bourse de l’Immobilier. «Ce n’est pas anodin, ajoute Bénédicte Fauchereau, notaire à Saint-Pierre. De plus en plus de clients nous demandent de calculer le montant de la taxe sur la plue-value fiscale avant de vendre.»

La réforme des plus-values immobilières en question

(Suite de la page 11)

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Le nombre annuel de déclaration d’inten-tion d’aliéner (DIA) et le montant des droits de mutation perçus par les communes peuvent être deux indicateurs intéressants afin de cerner l’activité immobilière. La DIA est une formalité imposée à tout propriétaire qui souhaite vendre un bien dans des zones où peut s’exercer un droit de préemption. Cette déclaration est un acte juridique par lequel le propriétaire notifie au bénéficiaire du droit de préemption (une collectivité publique, le plus souvent) son intention de vendre son bien et les conditions de la vente. C’est le notaire qui est chargé d’établir la DIA. L’acte authentique de vente ne peut être signé avant que la DIA ait été déposée et que le bénéficiaire ait formulé son renoncement à préempter. Les agences immobilières se servent souvent de ces données pour sonder le marché. Cependant il faut savoir, même si c’est peu fréquent, que le propriétaire ou l’acquéreur peuvent tout de même avoir établi une DIA et s’être rétractés par la suite. Le nombre annuel de DIA n’est donc pas forcément synonyme du nombre de ventes effectuées, même s’il s’en rapproche fortement. En 2012, les huit communes de l’île ont totalisé 803 DIA, contre 972 en 2011 et 870 en 2010. «Les chiffres globaux des années précédentes sont faussés car certaines communes ne comptabilisaient pas les DIA», précise Matthieu Houbron, de la Bourse de l’Immobilier. Voici le détail du nombre annuel de DIA par commune pour les deux dernières années, reflet de la baisse du nombre de transactions : Saint-Pierre 240 en 2011, 207 en 2012 ; Dolus 133 en 2011, 100 en 2012 ; Le Château 127 en 2011, 91 en 2012 ; Saint-Denis 81 en 2011, 68 en 2012 ; Saint-Trojan 69 en 2011, 72 en 2012 ; Grand-Village 46 en 2011, 52 en 2012 ; La Brée 40 en

2011, 32 en 2012 ; Saint-Georges 236 en 2011, 181 en 2012. Un autre outil permet d’observer les transactions établies dans un endroit donné. C’est le montant de la taxe additionnelle aux droits de mutation ou à la taxe de publicité foncière perçus par la commune, plus simplement appelés droits de mutation, droits d’enregistrement ou plus communément frais de notaire. Ils corres-pondent à tous les droits et taxes perçus par le notaire pour le compte de l’Etat et des collectivités locales à chaque changement de propriétaire. Leur montant varie selon que l’acquisition porte sur un logement neuf ou ancien et se décompose ainsi : le droit départemental d’enregistrement (3,60 %), la taxe communale (1,20 %), les frais d’assiette (2,50 % de la taxe départe-mentale, soit 0,09 %) et le droit au profit de l’Etat (0,2 %). Le rendement de cette taxe est donc directement lié au nombre de transac-tions, à mettre en parallèle avec le contexte démographique et les programmes de construction. «L’activité immobilière est un petit peu plus importante dans le canton nord, mais c’est notamment dû au fait que Saint-Georges est la commune la plus étendue», souligne maître Fauchereau, notaire à Saint-Pierre. Ainsi, bien que la population municipale de Saint-Georges soit estimée à 3 489 habitants et celle de Saint-Pierre à 6 687, leurs montants de droit de mutation perçus ne sont pas si éloignés. Preuve également qu’une grande partie des ventes effectuées concerne les résidences secondaires, puisque ces dernières sont exclues du calcul de la population muni-cipale. En 2002, ils s’élevaient à 212 112 € pour Saint-Georges (contre 438 078 € en 2012) et 229 986 € pour Saint-Pierre (contre 420 002 € en 2012). Le Château, avec ces 3 920 habitants, est la troisième commune la plus peuplée. En 2002, le

Deux outils pour cerner l’activité immobilière

montant de ses droits de mutation s’élevait à 14 493 €, contre 31 521 € en 2012. Les chiffres confirment également les «années d’euphorie» (de 2007 à 2009) décrites par les acteurs du marché de la pierre, où les prix et le nombre de transactions se sont envolés. Pour Le Château, 2008 aura été le meilleur «cru» de ces dix dernières années, avec un montant perçu de 63 126 €. Idem pour Saint-Denis, qui a touché 64 705 € en 2008, contre 25 597 € en 2002 et 43 772 € en 2010, et pour Dolus (100 666 € en 2010, contre 36 596 € en 2002 et 51 718 € en 2012). A Saint-Trojan, par exemple, la meilleure année aura été 2011 (133 856 €), signe probable de l’embellie signalée par certains professionnels, suivie par 2006 (122 494 €) puis 2007 (120 219 €). En 2012, le montant des droits de mutation est retombé à 89 380 €.

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Ile d'Oléron

Cet innocent bulbe rosé va jusqu’à inspirer certains esprits littéraires : «C’est une ron-deur, une douceur à réveiller les morts ; du moins une salade de tomates, de carottes et vos poivrons. A faire pâlir (un peu plus) le rouge de Niort. D’envie. Quand il voit comment ce “rosé des sables’’ se marie avec les agrumes, avec la betterave et la pomme pour escorter un poisson mariné ou fumé.» C’est entre autres par ces termes que l’oignon de Saint-Turjan est décrit par Denis Montebello dans le dernier numéro de L’actualité Poitou-Charentes. L’écri-vain nous met l’eau à la bouche à travers un article poétique consacré à la plante herbacée. Les papilles éveillées, nous avons interviewé le président de l’association L’oignon de Saint-Turjan.

JdP - Pouvez-vous nous raconter l’his-toire de ce fameux oignon ? Bernard Frelin - Tout d’abord, il s’appelle Saint-Turjan car dans un passé lointain, c’était le nom donné à la commune de Saint-Trojan-les-Bains, que l’on peut également orthographier Saint-Urghent. C’est dans cette commune – surtout dans les sables des Bris et des Bouillats – que cet oignon a été cultivé au xixe siècle en quantités très importantes : environ 5 000 tonnes par an. Il était expédié par bateau à Bordeaux, Nantes ou La Rochelle. Les gens en vivaient, on dit même que les garçons du nord de l’île venaient épouser des filles du sud pour être sûrs d’avoir un bout de terrain. Puis les moyens de communication se sont dévelop-pés et d’autres cultures sont arrivées, comme la viticulture, la saliculture ou l’ostréiculture. Les Oléronais se seraient donc détournés de l’oignon pour se consacrer à d’autres productions, a priori dans les années 30. Je parle au conditionnel car malheureusement nous n’avons pas beaucoup d’informations précises concernant ce sujet. On en manque cruellement !

Quelles sont ses caractéristiques et ses vertus ? Cet oignon doux est rosé de peau, ses écailles intérieures sont blanches avec un bordage rouge. Il prend son goût dans la douceur du sable et «n’emporte pas la goule». Comme n’importe quel oignon, il se consomme aussi bien cru que cuit et possède tout un tas de vertus : riche en

fibres, en sels minéraux et en vitamines A, B et C, il contribue à réduire le cholestérol, combattre l’acide urique, etc. L’oignon de Saint-Turjan peut se conserver au moins six mois dans un local sec et aéré, hors d’une poche en plastique. Ses queues vertes peuvent également se déguster en salade ou en omelette. Cette plante bisannuelle est semée en février et est récoltée, normale-ment, de mi-juillet à fin août. Cette année, la récolte est retardée à cause du mauvais temps, elle aura sans doute lieu fin juillet.

Quels sont les objectifs de votre asso-ciation ? Mon prédécesseur, Gérard Benoit, a fondé l’association en 2009. Elle a été créée pour relancer ce produit important du patri-moine local. Nous avons pu le faire renaître grâce à quelques jardiniers qui avaient continué à le cultiver chez eux. Aujourd’hui nous avons une centaine d’adhérents et nous recevons des subventions de la part de la municipalité de Saint-Trojan et de la CdC. Nous travaillons sur deux grands axes : la promotion et la technique. Nous rencontrons un succès immense mais nous continuons à promouvoir l’oignon à travers différentes manifestations. Par exemple, nous serons présents aux deux grandes brocantes de la commune, le 20 juillet et le 18 août. Pour le côté technique, nous cherchons une fixation de l’oignon (en termes de forme, de poids et de calibrage), notamment à travers des études de sélection et de comparaison. Cette plante herbacée a donc un bel avenir devant elle ? Oui, je le pense et je l’espère. Aujourd’hui la production est étendue à toute l’île d’Oléron. L’an dernier, 9 maraîchers en ont produit plus d’une tonne, cette année ils sont 12. Notre objectif de 2013 est qu’il y ait ces oignons sur tous les marchés de l’île. A plus long terme, notre but est d’obtenir une reconnaissance car actuellement il n’est répertorié dans aucun catalogue. On pense à une AOP (Appellation d’origine protégée) ou à quelque chose de plus léger, comme le label Signé Poitou-Charentes, développé par l’IRQUA (Institut régional de la qualité agroalimentaire). Pour l’heure, nous avons créé un cahier des charges à destination des transformateurs et des restaurateurs. Car

notre objectif est aussi qu’on le retrouve sur les tables des restaurants. C’est en bonne voie car pour l’anecdote, il paraît qu’il a été goûté chez Noma, à Copenhague, élu à plusieurs reprises meilleur restaurant du monde.

S’il est cultivé ailleurs qu’à Saint-Trojan, il peut donc pousser partout ? Il peut effectivement pousser à Lille ou Marseille mais il n’aura sans doute pas le même goût. Il doit quand même y avoir un effet terroir. En revanche, il ne pourra jamais s’appeler le Saint-Turjan car nous avons déposé son nom à l’INPI (Institut national de la propriété industrielle). Avez-vous une suggestion de dégustation à nous confier ? Il est délicieux à toutes les sauces ! Nous venons d’éditer un livre de recettes réa-lisé par les adhérents avec 16 excellentes suggestions, je pense par exemple aux petits sablés réalisés avec les oignons ou les queues, aux huîtres chaudes ou encore au délice de Saint-Trojan, un confit qui accompagne très bien les viandes ou le foie gras. Ce n’est pas dans le livre, mais la tarte flambée est également délicieuse. Les cagouilles peuvent être succulentes si vous remplacez l’ail par notre oignon dans le beurre d’escargot, c’est très digeste. Il y a plein de choses à faire, d’ailleurs pour notre prochain livre de recettes nous aimerions mettre des chefs à contribution.

«L’oignon prend son goût dans la douceur du sable»Au xixe siècle, la culture de l’oignon de Saint-Turjan était florissante. Avant de tomber dans l’oubli dans les années 30. Aujourd’hui, une association met tout en œuvre pour sauvegarder ce produit à la saveur unique.

Si vous avez des informations concernant l’oignon de Saint-Turjan, contactez Bernard Frelin au 06 79 66 42 41, par courriel [email protected] ou par courrier : 66, rue de la République 17370 Saint-Trojan-les-Bains.

Bernard Frelin

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Michel Lis, le jardinier, alias Moustache verte

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Jardin

Le jardin de Moustache verte«Du moment qu’on va vers l’été, disait un ami jardinier, le bonheur est dans le jardin.» Après les intempéries printanières, il se hâte autour de ses massifs et plates-bandes déjà bien verts et pleins de fleurs. Il paillera d’abord les pieds des plantes qui ont le plus besoin d’arrosage afin d’économiser et ses forces et l’eau. Il sèmera aussi (les radis noirs par exemple) et les petits pois et compagnie. Au potager comme au jardin d’agrément, des découvertes sont à faire : suivez-le !

Fraîche la tétragoneIl fallait bien s’y attendre, nos frais épinards de printemps ne résistent pas aux grosses chaleurs de l’été. Et pourtant, certains aiment cette «salade» gustative. Rien n’est perdu puisqu’arrive l’épinard de Nouvelle-Zélande, résistant aux étés chauds : c’est la tétragone cornue qui a aussi l’avantage de ne pas «monter à graines». Ses feuilles charnues hachées ou cuites sont un vrai délice dans l’été.

La tétragone aime les sols riches, profonds et frais. C’est le moment pour la semer en lignes, espacées de 30 cm et en ne conser-vant qu’un pied tous les 50 cm. Tout au long de la culture, maintenez la terre humide et récoltez les feuilles au fur et à mesure jusqu’aux premières gelées. Veillez à ne pas vous faire «doubler» par les cagouilles qui en sont friandes aussi.

Hop les radis ! Les radis, dans la plupart de leurs varié-tés, sont des légumes croquants au cycle court. Usez-en et abusez-en tout au long de la saison en les semant soit à la volée au milieu d’autres cultures plus longues (poireaux d’été, melons, haricots…). De plus, les graines de radis qui lèvent très vite (18 jours) sont à même de marquer les lignes où vous avez semé des légumes ou des fleurs à germination plus lente.

Le plus gros de tous, c’est le radis noir appelé «poids d’horloge» car il a la forme et la grosseur de cet instrument cher à Gou-pil mains rouges dans le film de Jacques Becker. Il est l’heure de semer ces «poids d’horloge» dans une terre légèrement ombragée et arrosée régulièrement. Durant toute la culture (jusqu’en octobre), le sol sera léger et paillé, enrichi à l’humus, vos radis seront doux, gros et pas «piquants» !

Vite, plantons encore !Ce n’est que dans les jardins de bord de mer que le jardinier peut juger si les arbustes et les fleurs qu’il a plantés ont le goût du grand large. Nous en débattons souvent avec mon ami Stéphane Guillot, horticul-teur et paysagiste au Bois-Plage-en-Ré. Les embruns, le sel, le soleil, la sécheresse, les sols sablonneux et pauvres, il faut être une plante bien solide pour résister à tout ça ! Ce n’est pas non plus parce que vous arrivez tardivement dans votre jardin îlien que vous devez vous priver de jardiner et de planter. Un arbuste par exemple, élevé en conte-neur : le Griselina au beau feuillage vert

tendre, aussi bien en bac qu’en pleine terre dans un sol même sablonneux sans pour cela éviter le compost. Durant l’été, arrosez-le car il préfère la fraîcheur plutôt qu’une sécheresse prolongée. Sa bonne résistance aux embruns rend plus précieux encore cet arbuste qui peut atteindre 1,50 m et qui ne demande pas à être taillé régulièrement. C’est dans la pépinière de mon ami Daniez

à Corme-Royal que j’ai déniché cette jolie touffe de feuilles «noires comme taupin». Plantée au cœur d’un massif de fleurs éclatantes, elle rend celles-ci encore plus remarquables par le contraste qu’elle offre. Elle se nomme Ophiopogon et nous arrive du Japon. Malgré son air de graminée, c’est une cousine des lis, fleurissant joliment en été, en bleu, en blanc ou rose selon les variétés choisies.Ces ophiopogons, avec le temps, peuvent même devenir à elles seules un décor esthétique. Pour prospérer, elles ont besoin du soleil (une ombre légère leur convient aussi), d’une terre ordinaire bien travaillée et additionnée de bonne terre végétale humifère. Comme dit si justement le peintre Soulage, «le noir est aussi une couleur».

La vie en noir

SUS AUx FOURMISLes fourmis sont partout surtout lorsque les colonies de pucerons ou de cochenilles se cachent dans les arbres (cerisiers) ou dans les végétaux (agrumes, lauriers roses). Ces indésirables fourmis se régalent du miellat de ces insectes.Sur les troncs des arbres, enroulez des bandes d’adhésif double face afin de freiner leur intrusion.

De vieilles éponges imbibées de vinaigre blanc sont d’excellents répulsifs pour toute une faune non souhaitée.

Un mélange d’huile de colza, d’eau et d’un insecticide liquide en pulvérisation sur les feuilles rend le peuple des fourmis moins nombreux. Mais le meilleur truc est encore une infusion chaude de feuilles de noyer versée sur la fourmilière.

Vous trouverez en godet des plantes bul-beuses nommées Tulbaghia. Peu connues encore, elles vous offriront non seulement leurs fleurs d’un bleu violacé tout l’été mais aussi leurs feuilles fines et élancées au fort parfum d’ail. Hachées, elles parfumeront

Du bleu pour le jardin… et la salade !les salades de l’été. Cette autre cousine du lis (quelle famille !) a besoin d’un simple trou, un peu plus grand que sa motte, dans lequel vous jetterez quelques poignées de terre de bruyère afin d’améliorer sa floraison.

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Le Journal des Propriétaires de l'île d'OléronN° 123 - Juillet/Août 201316

Histoire

Le Tour de France à Oléron en 1983Si le Tour de France part cette année de Corse, il y a trente ans, lors de l’édition 1983, Oléron était la première île à accueillir une étape de la prestigieuse boucle. Partie de Nantes, cette septième étape se conclut à Saint-Pierre-d’Oléron, et sera la seule à ce jour à s’être aventurée en Oléron. En l’absence de Bernard Hinault, les Oléronais reportent leur attention sur le jeune Stephen Roche, futur vainqueur de l’édition 1987 et régional de l’étape.

Juillet 1982. Bernard Hinault survole le Tour de France qu’il remporte pour la quatrième fois réalisant cette année

son premier doublé Giro (Tour d’Italie) et Tour de France. Le 14 juillet, le journal Sud-Ouest annonce l’arrivée d’une étape du tour 1983 en Oléron. Le président du Pédal Club Oléronnais, Serge Delsol, confirme la nouvelle le 23 du même mois dans le journal Oléron Hebdo qui détaille l’information encore hypothétique. «C’est notre confrère d’Antenne 2, le Rochelais Pierre Salviac, qui a téléphoné à Serge Delsol de la part de Félix Lévitan, le patron du Tour. Il s’agissait de connaître l’attitude des cyclistes oléronais face à une telle proposition. La réponse de Serge Delsol a été claire. Le Pédal Club se réjouirait d’une telle opportunité mais il n’a ni les moyens humains ni les finances nécessaires.»

Les organisateurs du Tour tiennent à leur projet et demandent au Conseil général de la Charente-Maritime l’aide financière habituelle pour accueillir une étape du Tour, l’une des manifestations sportives les plus regardées dans le monde. Le Département se montre généreux, le plus généreux après le Val-de-Marne, en accordant une subvention de 150 000 francs au comité d’organisation de la Grande Boucle. Le Sivom de l’île d’Oléron, lui, contribue à hauteur de 25 000 francs. En 2013, il faut compter 90 000 € minimum le prix d’entrée pour accueillir l’arrivée d’une étape du Tour. Le Département en profite alors pour faire sa publicité «Charente-Maritime, un département qui gagne» avec au recto de l’affichette le fameux voilier encore dans la mémoire charentaise, vainqueur entre autres de la transat La Rochelle – La Nouvelle-Orléans en 1981 et La Baule – Dakar en 1983.La question de l’hébergement des coureurs, de la caravane et des quelques milliers de personnes mobilisées sur l’évènement est rapidement résolue. Oléron n’accueillera que l’arrivée de l’étape. Le départ du len-demain matin sera donné à La Rochelle, une ville qui dispose de toutes les infras-tructures nécessaires pour accueillir le Tour la veille. En octobre 1982, le tracé du Tour est enfin dévoilé. Oléron devient officiellement ville d’arrivée d’étape.Le 1er juillet 1983, le Tour de France, créé 80 ans plus tôt mais interrompu pendant les années de guerre, célèbre sa 70e édition. Le Tour part de Roubaix et descend vers l’ouest

Christophe Bertaud

L’Italien Richard Magrini, unique vainqueur d’une étape du Tour de France arrivée sur l’île d’Oléron.

Le peloton du Tour de France sur la 7e étape Nantes – Oléron vers Aigrefeuille d’Aunis (DR So, collection privée J-M Blaizeau)

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Histoire

pour aborder, une fois n’est pas coutume, les Pyrénées en premier. L’édition 1983 laisse une part belle à l’Ouest de la France où quatre étapes se déroulent entre le 7 et le 10 juillet : Châteaubriant – Nantes le 7, Nantes – île d’Oléron Charente-Maritime le 8, La Rochelle – Bordeaux le 9 et Bor-deaux – Pau le 10 juillet.Malgré l’absence du grand champion, Bernard Hinault, forfait à cause de dou-leurs récurrentes à son genou droit, les Oléronais apportent leur soutien incon-ditionnel à l’Irlandais Stephen Roche (le futur vainqueur du Tour de France 1987) qui participe alors à son premier Tour (il finira 13e). Stephen Roche est alors le régional de l’étape.Avec sa femme française, ce natif de Dublin a découvert une autre île, plus petite que son Irlande natale, en venant en vacances à Saint-Denis-d’Oléron. Il retourne régulièrement sur Oléron se ressourcer et s’entraîner. C’est là que le journal Oléron Hebdo du 17 juin 1983 l’interviewe avant le départ du Tour. A la question de savoir si on peut espérer une victoire de Roche à Oléron, le coureur répond : «J’ai regardé un peu la carte et je connais bien l’île, je vais essayer d’être devant. C’est comme arriver chez moi ici. Je connais pas mal de monde maintenant et puis je connais pas mal toutes les routes, je vais essayer d’être placé.» Quatre jours avant l’étape après l’arrivée de Roubaix, l’Irlandais accorde un nouvel entretien au journal et se félicite de retrouver ses amis oléronais prochainement. «Je connais beaucoup de gens à Oléron, c’est tranquille quand je viens en hiver ou en mai-juin, ça ressemble un peu à mon pays. Alors je compte un peu les voir vendredi… Je connais bien le terrain mais je ne suis pas le seul.» Une fois le pont franchi le tracé de la course conduit les coureurs vers Le Château-d’Oléron puis la Gaconnière, le Petit-Deau, les Chasserles, la Dresserie avant d’arriver à Saint-Pierre-d’Oléron.La première étape en Charente-Maritime est un succès populaire comme le rapporte le lendemain le journal Sud Ouest. «Le Tour de France 83 a vu hier sa journée la plus chaude. Au surplus, depuis l’entrée de la course dans le département au pont du Braud jusqu’au terminus à Saint-Pierre-d’Oléron, les bas-côtés ont toujours été abondamment garnis. L’objectivité nous oblige cependant à préciser que la foule a atteint des proportions considérables après le franchissement du pont d’Oléron, avec le renfort des touristes.» Un chiffre est même annoncé. «A 4 km de l’arrivée, les spectateurs se tenaient sur trois rangs.

Mais en annonçant 300 000 spectateurs, le speaker de Radio Tour a probablement un peu exagéré.»Quant à la course, elle se résume à une longue étape de plaine où les rares ten-tatives d’échappées sont reprises par un peloton voulant s’assurer une journée relativement tranquille sous un soleil très vif et sans vent. La victoire semble acquise aux différentes équipes de sprinteurs. Une petite échappée de quatre coureurs s’organise tout de même au km 124 après Hiers-Brouage et n’est reprise qu’à 10 km de l’arrivée. Le final se joue alors sur un sprint massif du peloton dont s’extirpe l’Italien Riccardo Magrini dans les der-niers 600 mètres. Il résiste jusqu’au bout à la meute qui le talonne. L’envoyé spécial de Sud Ouest, Hervé Mathurin, écrit que «l’anarchie la plus caractérisée régnait sur la place de Saint-Pierre-d’Oléron où le goudron fondait sous les semelles. Encore heureux qu’elle n’ait pas fait dégénérer une arrivée rendue étriquée par l’exiguïté de la dernière ligne droite. Cela n’empêcha pas Magrini et ses coéquipiers de se décerner force accolades dans le pur style latin.»Une fois la ligne d’arrivée franchie, les directeurs et suiveurs du Tour sont invités à déguster le pineau et les huîtres servis par les viticulteurs et ostréiculteurs de l’île. Quant aux coureurs, pressés de regagner rapidement La Rochelle pour le départ du

lendemain, ils ne peuvent pas pour leur part profiter de ces moments autour des produits locaux.Pour la petite histoire, le Tour de France 1983 voit la première victoire du regretté Laurent Fignon pour sa première participa-tion. Il devance l’Espagnol Angel Arroyo, le Néerlandais Peter Winnen, le Belge Lucien Van Impe et les Français Robert Alban et Jean-René Bernaudeau.L’île d’Oléron a été la première île à accueillir directement une étape du Tour de France. Depuis, les coureurs ont emprunté le passage du Gois en 2005 pour se rendre sur l’île de Noirmoutier. La Corse est à l’honneur pour la centième édition en accueillant le départ du Tour pour 2013. Reverra-t-on un jour prochain une étape du Tour de France sur Oléron ou sur les îles de Charente-Maritime ?

Septième étape entre Nantes et Saint-Pierre-d’Oléron, 216 km en 5h45mn37s

1er Magrini (ITA-Metauro)2e Vanderaerden (BEL-Aernoudt)3e Glaus (SUI-Cilo)4e De Wilde (BEL-La Redoute)5e Kelly (IRL-Sem)

Classement de la 7e étape

Parcours du Tour de France 1983.

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Le Journal des Propriétaires de l'île d'OléronN° 123 - Juillet/Août 201318 Le Journal des Propriétaires de l'île d'OléronN° 123 - Juillet/Août 201318

Fêtes et loisirs

Au jour le jour...

Jusqu’au 23 août

Saint-Denis Karaoké, 21h, tous les vendredis, esplanade du port Du 3 au 7 Juillet

Saint-Pierre Fête des Chants marins d’IØ. Le 3, concert philharmonique chapelle de la Cotinière à 20 h, le 4, place Gambetta à 21 h. Le 5, vernis-sage à l’ancienne criée à 18 h, inauguration et concerts sur le port, feu d’artifices. Le 6, concerts à la chapelle, ateliers de danse traditionnelle et bal folk, contes et chants. Le 7, ac-cro voile, animations et concert de clôture à partir de 15 h. Rens.au 05 46 36 32 776 et 7 Juillet

Saint-Denis Confrérie du pineau. Intronisation et défilé, bourg7 Juillet

Dolus Théâtre d’Ardoise Conte, chenal d’Arceau, 21h30, 13 € et 10 €. Rens au 06 29 53 68 32Saint-Trojan Fête du bout de la rue, 10h à 19h, rue de la République 8 Juillet

Le Château Chants de marins et de mariniers de Loire, 21h, kiosque place de la République 9 Juillet

Dolus Théâtre d’Ardoise Concert d’Otis Taylor, 20h, chenal d’Arceau, 25 €, 20 € et 15 €10 Juillet

La Brée Les peintres dans la rue, 10h à 14h, place Gaston-RobertSaint-Trojan Concert les

Barg’eaux, 21h, port11 Juillet

Le Château Contes en Oléron, 21h, salle de l’Arsenal à la cita-delle, 10 € et 5 €Saint-Georges Concert Duo de violoncelles, 21h, église, 12 €12 Juillet

Dolus Théâtre d’Ardoise Concert de Morgan & Les Soul Fingers, 20h, chenal d’Arceau, 15 €, 12€ et 5 €La Brée Théâtre à rire, 21h, auditorium, 7 € (gratuit -12 ans)13 Juillet

Le Grand-Village Dégustations d’huîtres,19h ; feu d’artifice, 23h et bal, port des SalinesSaint-Denis Retraite aux flam-beaux, feu d’artifice et soirée dansante, port de plaisanceSaint-Pierre Retraite aux flam-beaux, feu d’artifice au château de Bonnemie, bal populaire place Gambetta, 21h3014 Juillet

Dolus Animations, concert, feu d’artifice et bal, 9h, stade René-RouxLa Brée Retraite aux flambeaux, feu d’artifice et bal populaire, 21h, place du MarchéLe Château Retraite aux flam-beaux, feu d’artifice et bal, 22h, centre-ville et portSaint-Georges Concours de boules, retraite aux flambeaux, concert, feu d’artifice et bal, 19h30 halles et Prés ValetSaint-Pierre Rassemblement de voitures anciennes, de 10h à 13h, étang de la Maratte. Animations de rue, concert, feu d’artifice et bal populaire, 18h, port de La CotinièreSaint-Trojan Retraite aux flam-beaux, feu d’artifice, bal, 20h30, place de l’Epron et boulevard de la PlageSaint-Denis Fête folklorique, esplanade du port15 Juillet

Le Château Concert philhar-monie oléronaise, 21h, kiosque place de la République 16 Juillet

Saint-Georges Loto, 20h30, salle de fêtes du Trait d’Union18 Juillet

Saint-Pierre Des clowns dans la cour du musée, à 18h et 21h15, musée. Concert Funk, 22h, place Gambetta La Brée Loto, 21h, salle Moran-deau Saint-Georges Concert Le ban-quet du roy, 21h, église, 15 € et 12 €. Rens. au 05 46 76 72 5819 Juillet

Dolus Théâtre d’Ardoise En-semble de cordes suivi du grand chœur de l’abbaye aux Dames de Saintes, 20h, chenal d’Arceau, 20 €, 15 € et 10 €Saint-Denis Concert de Zic’IO, 21h, esplanade du port 20 Juillet Le Château Soirée des pom-piers, 19h, caserne, 9 € et 5 € Le Grand-Village Fête folklo-rique, de 17h à 23h, maison PaysanneSaint-Georges Bal et feu d’arti-fice, 19h, plage, Chaucre, 10 €Saint-Trojan Course de pirogue Oléron Ocean classic, apponte-ment de la petite plage21 Juillet

Le Château Fête de l’huître et du pineau, rassemblement de vieux gréements, feu d’artifice et bal, 17h, au port. Les voiles de la Citadelle, rencontre des bateaux régionaux à gréements traditionnels, portSaint-Pierre ULM journée portes ouvertes, aérodrome de Bois Fleury22 Juillet

Dolus Dolus fait la fête, de 18h à minuit, Grande RueLe Château Concert, 21h, kiosque place de la RépubliqueDu 22 au 31 Juillet

Saint-Pierre Ateliers créatifs adultes et enfants (8 à 15 €) à 10h, 14h et 16h. Spectacle de théâtre et musique, 21h, place Gambetta24 Juillet

Saint-Trojan Concert sur une barge ostréicole, 21h, port 25 Juillet

Dolus Des livres et des arts dans la rue, toute la journée, Grande RueLa Brée Concert amateur, 20h30, église. Inscription à la mairie au 05 46 47 93 61Saint-Georges Concert So gos-pel, 21h, église, 15 € et 10 €

Saint-Pierre Concert jazz manouche, 21h30, quai de la Glacière à La CotinièreSaint-Trojan Tournoi tennis de table, 18h30, salle des fêtes, 6 €. Rens. au 05 46 76 00 8626 Juillet

Dolus Théâtre d’Ardoise concert, 20h, chenal d’Arceau, 20 €, 15 € et 10 €29 Juillet

Saint-Georges Opéra Rigoletto, 21h, parc de loisirsRens. au 05 46 76 72 5830 Juillet

Dolus Théâtre d’Ardoise, chants et contes, 20h, chenal d’Arceau, 20 €, 15 € et 10 €Le Grand-Village Soirée chasse, 19h30, maison PaysanneSaint-Georges Danse country et feu d’artifice, 19h30, plage les Sables-Vignier31 Juillet

Le Château Concert, 21h, kiosque place de la République1er août La Brée Loto, 21h, salle Moran-deau Saint-Pierre Concert, 21h30, place Gambetta2 août

Saint-Georges Spectacle, 19h30, halles Du 2 au 4 août

Dolus Théâtre d’Ardoise Festi-vases. Le 2 à 7 h, petit déjeuner et balade (10 € sur réservation). Le 3 à 19h, pineaux et grand souper de la mer (45 € / réduit à partir 22h30). Le 4 à 20h, concert humoristique, 20 €, 15 € et 10 €, chenal d’Arceau3 août

Sites en scènes propose trois rendez-vous au Château, ville marquée par son histoire mais aussi par sa tradition maritime

5 août - concert, kiosque place de la République6 août - Concert d’Angelo Debarre avec le quartet Gipsy Unity, citadelle8 août - concert de Laurent Mi-gnard Duke Orchestra, citadelle. Concert suivi d’un spectacle pyrotechnique

Jazz en feux au Château

Spectacles à 21h, gratuit le 5 août, les 6 et 8 août 6 € la soirée (pass 2 soirs 10 €). Rens. au 05 46 75 53 00

Liste de manifestations non exhaustive. Vous retrouverez l’ensemble des anima-tions commune par commune dans les offices de tourisme. A noter également qu’outre les expositions au musée de l’île d’Oléron et au port des Salines, de nom-breux artistes exposent dans différentes salles de l’île d’Oléron. Renseignements dans les offices de tourisme

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Surveillance des plagesLes postes de secours sont ouverts du 5 juillet au 8 sept. de 11h à 19h. Fermeture le 1er septembre pour les postes de Gatseau, la Rémigeasse, Matha, Chaucre, la Gautrelle, Plaisance, La Brée, la Boirie, les Seulières et la Phibie.

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Fêtes et loisirs

Le Grand-Village Fête folk-lorique, 17h à 23h, maison Paysanne4 août

Saint-Trojan Concert musique classique et religieuse, 21h, église8 août

La Brée Concert amateur, 20h30, église. Inscription à la mairie au 05 46 47 93 61Saint-Georges Spectacle, 19h30, place de Domino. Concert orchestre de Saint-Petersbourg, 21h, église, 15 € et 12 € Saint-Pierre Concert en hom-mage à Pierre Loti, 11h, parvis de l’église. Concert musiques originales de la grande Europe, 21h, chapelle de La Cotinière. Concert de rock, 21h30, quai de la Glacière à La CotinièreSaint-Trojan Tournoi de tennis de table, 18h30, salle des fêtes, 6 €. Régate de vieux gréements et fête du port. Départ de la petite plage à 16h30, boucle au large du port, parade dans le port, concert, 21h9 août

Dolus Théâtre d’Ardoise Concert, 20h, chenal d’Arceau, 20 €, 15 € et 10 €La Brée Loto, 21h, salle Moran-deausameDi 10Le Château Soirée des pom-piers, 19h, caserne, 9 € et 5 €Saint-Georges Bal, 19h, plage de la Pointe de Chaucre, 10 €11 août

Dolus Concert avec les Binu-chards, feu d’artifice et bal, 19h, stade René-Roux. Théâtre d’Ardoise concert de jazz, 21h, chenal d’Arceau, 10 € et 5 €La Brée Théâtre à rire, 21h, auditorium, 7 € (gratuit -12 ans)Le Château Fête du chenal d’Ors. Promenades en pontons ostréicoles, rassemblement de vieux gréements, dégustation dans les cabanes, bal et feu d’artifice, 13h, chenal d’OrsSaint-Pierre Rassemblement de voitures anciennes, 10h à 13h, étang de la Maratte. Fête de l’aérodrome, exposition de modèles réduits, de voitures an-ciennes..., route de St-Georges12 août

Dolus Dolus fait la fête, bal et

marché, 18h, Grande RueLe Château Concert de funk, 21h, place de la République Le Grand-Village Feu d’artifice et concert, 21h, port des SalinesDu 12 au 14 août

Saint-Georges Fête des 3 ports, le Douhet13 août

La Brée Loto, 21h, salle Moran-deau Le Grand-Village Chasse au tré-sor, 15h, départ de la chapelleDu13 au 23 août

Saint-Denis Rencontre les arts des isles, marché autour des arts, peintures et sculptures, boulevard d’Antioche14 août

Saint-Denis Feu d’artifice et soi-rée dansante, esplanade du port Saint-Trojan Concert sur une barge ostréicole, 21h, port15 août

La Brée Retraites aux flam-beaux, feu d’artifice et bal, 21h, place du Marché Saint-Denis Fête folklorique, esplanade du portSaint-Pierre Fête populaire, feu d’artifice et bal, port de La Cotinière. Concert, 21h30, place Gambetta Saint-Trojan Concert à 21h et feu d’artifice à 22h30, port16 août

Saint-Denis Concert hautbois et orgue, église17 août

Dolus Théâtre d’Ardoise, carte blanche à deux artistes, 19h, chenal d’Arceau, 20 €, 15 € et 10 €Le Grand-Village Fête folklo-rique, de 17h à 23h, maison PaysanneSaint-Georges Fête de l’Ile.Bro-

cante, animations et spectacle, toute la journée, l’île Saint-Pierre Bal des Grands’Cou-tats, 19h30, place des Tilleuls à la Menounière18 août

Le Château Fête de l’huître et du pineau, à partir de 17h, portSaint-Denis Fête Celte, port 19 août

Le Château Concert Hommage au 7e art, 21h, place de la RépubliqueDu 19 au 21 août

Le Grand-Village Festival Un piano dans la pinède. Le 19, Paris Washboard, le 20, Philippe Souplet et Louis Mazetier, et le 21, Olivier Lancelot et Berndt Lhotsky, 20h30, boulevard de la Plage 20 août

Dolus Théâtre d’Ardoise Concert, 20h, chenal d’Arceau, 20 €, 15 € et 10 €Saint-Denis Bal folk, 20h30, foyer rural22 août Le Château Rassemblement de vieux gréements, portSaint-Pierre Concert, 21h30, La Cotinière23 août

Dolus Théâtre d’Ardoise Concert, 20h, chenal d’Arceau, 20 €, 15 € et 5 € Saint-Georges Concert Amati, 21h, église. Loto, 21h, salle du Trait d’Union24 août

La Brée Concert, 21h, plage25 août

Dolus Théâtre d’Ardoise Starac des Marais, 18h, chenal d’Ar-ceau, de 2 € à 5 €Saint-Denis Course pédestre Les foulées de Chassiron. Rens. au

06 07 59 80 37Saint-Pierre Concert The gre-gorian voices, 21h, église, 18 € et 14 €26 août

Le Château Ciné et patrimoine, projection en plein air, 21h45, esplanade de la Citadelle27 août

La Brée Loto, 21h, salle Moran-deau Le Château Spectacle sur le thème de la biodiversité, 20h. Rencontre avec les artistes à 18h30, salle de l’Arsenal, 8 € et 4 €28 août

Saint-Trojan Concert, 21h, port31 août

Saint-Denis Bal champêtre, place du Marché 4 septembre

La Brée Les peintres dans la rue, 10h à 14h, place Gaston-Robert 7 septembre

La Brée Course à pied 100% féminine. Course 5 ou 10 km, 15h, place du Marché, 20 €Saint-Denis Théâtre Tais-toi et rame, 21h, rue de la Libération, 6 € 7 et 8 septembre

Saint-Trojan Salon de l’artisa-nat, tout la journée, centre-ville et port8 septembre

Saint-Denis Théâtre, 15h, rue de la Libération, 6 €Saint-Pierre Rassemblement de voitures anciennes, de 10h à 13h, étang de la MaratteDu 13 au 15 septembre

Saint-Trojan Journées Ilehandi. 4e édition des journées de ren-contres et d’essai, d’activités de loisirs adaptées pour personnes handicapées, toute la journée

A Saint-TrojanLes Mardis musicaux - concerts gratuits, tous les mardis, espace musical, boulevard Pierre-Wiehn, à 21hA Saint-PierreLes Mardis ludiques – jeux de société et jeux géants..., de 17h à 20h, parvis de la mairieApéro-musée - apéros-musée et nocturnes avec dégustation de produits locaux à 19h, visite commentée de l’exposition temporaire «Un train nommé désir» et exploration à la lampe torche de 20h30 à 22h, les jeudis du 18 juillet au 8 août, 4,50 € et 2,50 €. Réservation au 05 46 75 05 16A Grand-VillageLes lundis de la maison Paysanne – concerts gratuits, tous les lundis du 15 juillet au 19 août, de 21h à 23h, maison PaysanneA Saint-DenisConcert d’orgue par Simon Warin – Les mercredis du 17 juillet au 18 septembre, 21h, église, 13 €

Les incontournables...

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Fêtes et loisirs

Promenades de jour, de nuit, à pied, à vélo...

DolusAu Marais aux oiseauxLe Marais aux oiseaux abrite un parc de décou-verte de la faune sauvage et domestique à vocation pédagogique et un centre de sau-vegarde où sont soignés plusieurs centaines d’oiseaux trouvés mal en point dans la nature. En juillet et août, tous les jours de 10 h à 19 hGros plan sur le centre de sauvegarde - 17 juil-let et 14 août, toute la journée, dans le parc de découverte, sorties commentées par un soigneur, points infos à toute heure.Le coucher des aigrettes - Découverte, depuis un observatoire, du rassemblement nocturne de plusieurs centaines d’oiseaux. Départ entre 20h et 21h selon l’heure du coucher du soleil. Mardi et jeudi en juillet et aoûtTraces et indices des animaux de nos bois et forêts - Sorties commentées avec la recon-naissance des traces et indices de présence ou encore l’identification des restes osseux contenus dans les pelotes de réjection des rapaces nocturnes. Départ à 10h, le mardi en juillet, août et septembreLa Face cachée du centre de sauvegarde - Pré-sentation des espèces recueillies, des princi-pales causes d’accueil, des moyens utilisés pour les soins et les résultats obtenus. Départ à 10 h, le mercredi en juillet, août et septembreChouettes et hiboux d’Oléron - Découverte des secrets des rapaces nocturnes. Départ entre 20h et 21h selon l’heure du coucher du soleil. Lundi en juillet et aoûtDessine-moi un oiseau - Esquisses, croquis... apprenez à observer puis à dessiner les espèces du Marais aux oiseaux. Départ du marais à 10h, les 9 et 23 juillet et 6 et 20 aoûtPhotographie-moi un oiseau - Introduction à la photo animalière et apprentissage des bases de la photo nature. Départ à 10h, les11 et 25 juillet et 8 et 29 aoûtContes à gogo - Une visite drôle et décalée avec l’histoire très personnelle de certains habitants du marais... Départ à 11h, 15h, 17h, le 18 juillet et le 22 août

Pour les sorties au Marais aux oiseaux, adulte 4,50 €, enfant 2,80 €, réservation obligatoire au 05 46 75 37 54

Pêche à pied écologique - Découverte de l’estran rocheux à marée basse. En juillet, le 5 (9h) le 9 (10h30) le 17 (17h) le 25 (11h) et le 31 (17h30). En août, le 7 (10h) le 14 (15h30) le

21 (10h) et le 28 (16h), rendez-vous au parking Passe de l’Ecuissière, adulte 6 €, enfant 3, 50 €, réservation au 06 98 47 69 43Découverte des algues - Apprendre à recon-naître les algues, initiation à leurs utilisations. En juillet, le 26 (13h30) ; en août le 23 (11h), rendez-vous parking de la Passe de l’Ecuissière, adulte 6 €, enfant 3,50 €. Réservation au 06 98 47 69 43

Saint-PierrePêche à pied écologique - Découverte de l’estran rocheux à marée basse. Rendez-vous à la Passe de la Fauche Prère à La Cotinière, en juillet, le 10 (11h), le 24 (10h30). En août, le 8 (10h30), le 15 (16h30) et le 22 (10h30). Adulte 6 €, enfant 3, 50 €. Réservation au 05 46 47 72 77Découverte des algues - Apprendre à recon-naître les algues, initiation à leurs utilisations. le 7 août à 10h, rendez-vous parking de la Passe de la Fauche Prère, adulte 6 €, enfant 3, 50 €. Réservation au 06 98 47 69 43 Déambulation à la découverte de l’architecture bourgeoise de l’île d’Oléron - Pour comprendre cette belle architecture que l’on a souvent sous les yeux sans réellement la connaître. Cette découverte se fera grâce à une douzaine de maisons choisies et commentées par l’his-torien oléronais Philippe Lafon. Les 18 et 25 juillet et les 8, 15 et 22août, rendez-vous à 21h, au kiosque, place Gambetta. Réservations au 05 46 47 05 99

Le mardi du 9 juillet au 27 aoûtLa Cotinarde - Au cœur d’un village de pêcheurs, histoire et patrimoine au gré des ruelles du bourg, rendez-vous à 16h30, devant l’office de tourisme de La Cotinière. 5,50 € de 6 à 18 ans, 6,50 € adulteLe mercredi du 10 juillet au 28 aoûtEnquête dans la forêt domaniale des Saumonards - Spécial enfants accompagnés. Décou-verte de sa nature et de son histoire, rendez-vous à 9h30 sur le parking situé après le fort des Saumonards.7,50 € de 6 à 18 ans, 8,50 € adulteLe jeudi du 4 juillet au 12 septembreUne histoire d’homme et d’eau - Découverte historique, floristique et faunistique au cœur du marais des Bris, rendez-vous à 10h sur le parking du marais des Bris à Saint Trojan. 5,50 € de 6 à 18 ans, 6,50 € adulteEnquête à la Citadelle - Spécial enfants accompagnés. Munis d’un parchemin et d’un plan, les enfants découvrent l’histoire de cette forteresse de pierre, rendez-vous à 16h30 devant l’office de tourisme du Château. 7,50 € de 6 à 18 ans, 8,50 € adulteLe vendredi du 5 juillet au 13 septembreIl était une fois les résiniers - Michel, ancien résinier, raconte et montre comment autrefois on récoltait la résine, rendez-vous à 9h30 sur le parking de la plage de Gatseau à Saint-Trojan. 7,50 € de 6 à 18 ans, 8,50 € adulteLe monde étrange de la nuit - Balade crépusculaire en forêt de Saint-Trojan pour apercevoir la faune sauvage, rendez-vous à 19h30 en juillet,18h30 en août et 18h en septembre sur le parking du marais des Bris à Saint-Trojan. 7,50 € de 6 à 18 ans, 8,50 € adulte

Selon les maréesPêche à pied de découverte respectueuse de l’environnement - Rendez-vous devant l’office de tourisme de Saint-Pierre, en juillet le 10 à 11h, le 12 à 13h, le 16 à 15h, le 24 à 10h30, le 26 à 13h, le 29 à 14h30. En août le 7 à 10h, le 9 à 11h30, le 14 à 14h30, le 21 à 9h30, le 23 à 11h30, le 27 à 14h. 5,50 € de 6 à 18 ans, 6,50 € adulte

La rando du jour... avec la Renarde

Renseignements au 06 19 40 86 75 - Réservation auprès des offices de tourisme la veille avant 18h

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Fêtes et loisirs

Saint-Trojan

De la dune à la forêt - Découverte du milieu forestier et des dunes, les mardis, en juillet et août. Rendez-vous au parking de la plage de Gatseau. Rens. au 05 46 76 00 86Ah la Belle Epoque - A la découverte de l’histoire du village, le jeudi, à 10h30. Rendez-vous au carrefour de la poste. Adulte 4 €, enfant 2,50 €Les trains du soleil couchant - Embarquement à bord d’un p’tit train à la découverte de la forêt domaniale et la baie de Gatseau, jusqu’à Maumusson. Spectacle en cours de route. Billets à prendre le jour même à la billetterie à partir de 18h30. Départ les mardis à partir du 16 juillet à 21h jusqu’au 20 août à 20h15. Adulte 18 €, enfant 12€Qui a volé le fabuleux trésor du marais des Bris - Jeu d’enquête à la recherche du trésor dérobé. Exploration parmi les secrets du marais, son histoire, sa faune, sa flore... Rendez-vous au marais des Bris, en juillet les 3, 17 et 31 à 10h et les 10 et 24 à 17h et en août, les 14 et 28 à 10h et les 7 et 21 à 17h. 4 €. Réservation obligatoire au 05 46 47 72 77

Le ChâteauL’huître verte et le mystère de la perle - Jeu d’en-quête à la recherche d’indices pour trouver la mystérieuse perle, au fil du Coureau d’Oléron et de l’ostréiculture. En juillet, les 2, 16 et 30 à 10h et les 9 et 23 à 17h. En août, les 13 et 27 à 10h et les 6 et 20 à 17h. Rdv à la maison de la Nature, avenue du Port. 4€. Réservation obligatoire au 05 46 47 72 77Parfums de jardin au pays des pertuis - Jeu d’enquêtes à la recherche d’indices pour identifier le voleur des plantes. En juillet et août, tous les jeudis à 10h. Jardin botanique, square François-Mitterand. 4 €. Réservation obligatoire au 05 46 47 72 77

La Brée-les-BainsA la découverte du village - A la découverte des étonnants détours du petit village autrefois appelé Brennus. En juillet et août, les mer-credis et vendredis. Adulte 4 € et enfant 2,50 €. Réservations à l’office de tourisme au 05 46 47 96 73Visite du marais salant à vélo - Entre marais salants et venelles colorées, une promenade à vélo de près de 20 km. En juillet et août, le mardi et le jeudi. Adulte 8 € et enfant 4 €. Réservations à l’office de tourisme au 05 46 47 96 73

Au cœur de la Boirie, petit hameau à Saint-Pierre, se niche un écrin de verdure aux couleurs flamboyantes. Les Jardins de la Boirie ont été conçus il y a quinze ans par Thierry Lecêtre, paysagiste passionné. Environ 800 espèces sont répertoriées dans cet espace botanique et paysager, dont des collections de sauges, d’hostas et des plantes rares. Labellisé Jardin remar-quable, c’est une étape incontournable pour les amateurs de promenades bucoliques. D’autant que cette année, des nouveau-tés sont au programme : «J’ai divisé le jardin en thèmes, qui correspondent aux différents types de sols que l’on trouve sur Oléron. Cela permet aux visiteurs de voir quelles plantes peuvent s’adapter à tel ou tel genre de sol. Ensuite, j’ai une cinquantaine de plantes ‘’test’’. J’ai été sélectionné par un groupe allemand qui fait des recherches sur leur comportement en climat océanique. Ces plantes font l’objet d’améliorations génétiques, sur-tout annuelles, j’ai aussi une gamme de vivaces adaptées à la sécheresse», explique

Promenade bucolique aux jardins de la Boirie

Marchés …

… et brocantes7 juillet - Saint-Georges Brocante, de 8h à 18h, place du Marché à Domino18 juillet - Dolus Brocante, de 8h30 à 19h, place de l’Hôtel de ville et parking de la Cure19 juillet - Saint-Georges Brocante, toute la journée, Domino21 juillet - Saint-Georges Brocante, toute la journée, maison de retraiteSaint-Trojan Brocante, de 6h à 19h, rue de la République, bd Pierre Wiehn et avenue des Bris28 juillet - Saint-Georges Brocante, de 6h à 19h, centre-bourg, Sauzelle8 août - Dolus Brocante, de 8h30 à 19 h, place de l’Hôtel de ville et parking de la Cure9 août - Saint-Denis Brocante, toute la journée, port de plaisance11 août - Saint-Georges Brocante, toute la journée, Sauzelle17 août - Le Château Vide-grenier, toute la journée, place de la République18 août - Saint-Trojan Brocante, de 6h à 19h, rue de la République, bd Pierre Wiehn et ave-nue des Bris22 août - Le Château Braderie, de 8h30 à 16h30, en centre-ville23 août - Saint-Georges Brocante, place du Marché, Domino1er septembre - Saint-Georges Brocante, toute la journée, Boyardville7 septembre - Dolus Brocante, 8h30 à 19h, place de l’Hôtel de ville et parking de la Cure

Saint-Georges - 15 juillet et 5 août, marché de nuit, place du Marché de Domino - 24 juillet et 21 août, marché gourmand, place du Marché de Domino - 25 juillet et 22 août, marché gourmand, halles de Saint-Georges - Tous les soirs en juillet et août, marché nocturne, Boyardville Le Château - Jusqu’au 30 août, marché nocturne le vendredi sur le port - Du 16 juillet au 13 août, marché de créateurs et concert en soirée, de 10h à 23h, avenue du Port Grand-Village - En juillet et août, marché fermier, le mercredi, de 10h à 18h, port des SalinesSaint-Trojan - En juillet et août, marché de nuit et théâtre de rue, le jeudi, rue piétonneLa Brée - 7 juillet, marché gourmand,19h30, place du Marché - 17 juillet et 21 août, marché de nuit, centre-bourg - 31 juillet et 7 août, marché de nuit, plageDolus - 22 juillet et 12 août, marché de nuit, place du Marché et centre-bourgSaint-Denis - En juillet et août, marché de nuit, le mardi, port

le propriétaire. La météo automnale de ce printemps aurait-elle fait souffrir ses hôtes ? «Absolument pas, au contraire, le jardin est magnifique ! Certaines ont eu un peu de retard mais elles se portent bien. Nous avons eu un climat britannique et il vaut mieux ça que la canicule. Les plantes se tiennent beaucoup mieux.» Ouvert jusqu’au 30 septembre, du mardi au samedi de 10h à 12h et de 15h à 19h, le dimanche de 15h à 19h. Adultes 4,50 €, enfants 2,50 €. Visites guidées sur rendez-vous au 05 16 65 44 36

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Infos pratiques Mairie05 46 75 53 00Du lundi au jeudi de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h. Vendredi de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 16h15. Samedi de 8h30 à 12h30Office de tourisme05 46 47 60 51Du lundi au vendredi de 10h à 12h30 et de 15h à 18h. Samedi et dimanche de 10h à 12h30Poste05 46 47 60 98Du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 13h30 à 16h, samedi de 9h15 à 12hBibliothèque05 46 47 76 28Lundi et samedi de 14h30 à 16h30, mercredi de 10h à 12h et jeudi de 14h30 à 17h30 Ordures ménagères Mardi et vendredi Tri vendrediDéchèterie de FontembreDu lundi au samedi de 9h à 12h30 et de 14h à 18h Dimanche de 9h à 12h30. Fermée les jours fériés

«C’est le dernier pilier des trois espaces culturels voulus par le Pays Marennes-Oléron», souligne le maire, Michel Parent. En effet, il y a une dizaine d’années, le Pays, en quête de dynamique culturelle, hésite à créer une salle de spectacles de 1 000 places ou trois de 300 places. La collecti-vité opte pour le second choix. L’Eldorado a été construit à Saint-Pierre, l’Estran à Marennes, reste à la Citadelle à être réhabi-litée, puisque une partie de l’existant — une salle d’exposition et une salle d’animation, que la mairie considère comme n’étant «plus adapté» — sera restructurée tandis que l’aile sud va être reconstruite. La maîtrise d’œuvre a été confiée à l’agence d’architecture Fabre/Speller. La première partie des travaux concerne la salle de spectacles, prévue dans la continuité du bâtiment existant de l’Arsenal. Elle va comprendre une salle de 300 places, avec un parterre, un balcon, des loges d’artistes, un hall d’accueil, un local pour le personnel technique et logistique, une arrière-scène, des équipements scéniques, sono et vidéo, ainsi qu’une boucle magnétique pour les personnes malentendantes et une régie. La seconde partie concerne la partie existante de l’Arsenal. Au rez-de-chaus-sée, une salle d’exposition modulable va être aménagée. D’une capacité d’accueil de 412 personnes, elle est destinée aux expositions culturelles, mais aussi aux organismes de formation, aux séminaires ou aux colloques professionnels. A l’étage, une salle d’animation comprenant une cuisine pourra accueillir 340 personnes. Du point de vue de l’hébergement, la com-mune dispose d’une résidence d’artistes

Le projet de la Citadelle se dessineLes travaux de réhabilitation de la Citadelle devraient débuter en janvier 2014. L’aménagement du bâtiment est conçu pour accueillir des spectacles, des expositions et des séminaires professionnels.

pouvant héberger une vingtaine d’hôtes. L’hôtellerie publique et privée existante permettrait de faire venir des groupes de 250 personnes. Selon la municipalité, ce projet est «structurant, il n’a pas d’équi-valent à ce jour. Il présente l’intérêt d’être fonctionnel et attractif de par sa situation géographique et ce aussi bien pour des spectacles et expositions d’envergure que pour des sessions plus professionnelles.» Les travaux devraient débuter en janvier 2014 et devraient du-rer entre quatorze et dix-huit mois. «Notre seule incertitude est d’avoir un lieu cultu-rel pendant les tra-vaux. Nous pourrons utiliser le gymnase et l’église ponctuelle-ment. On réfléchit à une structure démon-table, par exemple un chapiteau», af-firme Michel Parent. Aujourd’hui, l’heure est à la recherche de subventions pour une opération qui se chiffre à 4 570 719 €. «Le projet est très bien accueilli. La CdC s’est engagée, nous sommes en attente de réponses pour l’Etat, le Département et la Région, entre autres».

Tarif de stationnement pour camping-car Le tarif de stationnement sur l’aire d’accueil municipale de camping-cars est doréna-vant de 9,50 €, contre 9 € auparavant. «On revalorise régulièrement le prix, il y a des chances qu’en 2014 on monte à 10 €. On estime que c’est un tarif tout à fait raison-nable, nous ne voulons pas faire de concur-rence déloyale à l’hôtellerie de plein air», commente le maire, Michel Parent.

Le Château-d’Oléron

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Saint-Trojan-les Bains

Ils ont affiché leur colère sur une banderole accolée à la façade : «Non à la disparition des pompiers volontaires de Saint-Trojan». Le message est clair, néanmoins il ne changera en rien la décision prise par le SDIS 17 (Service départemental d’incendie et de secours) et le Conseil général. Le centre de secours Daniel-Fayau va être transféré au Château-d’Oléron. «Il était mis sur la sellette depuis une dizaine d’années, notamment pour des questions de rationalisation de coûts. Mais Xynthia est venue précipiter les choses», explique le

donné «qu’aucun véhicule n’a été affecté». Cependant le classement est établi et la loi ne se discute pas. «D’un point de vue régle-mentaire, le centre de secours se trouve en “zone de solidarité’’, ce qui, comme vous le savez, interdit au cas général tout maintien d’occupation sur le site subis-sant ce classement. De plus les centres de secours ne peuvent être implantés en zone inondable», lui a répondu Jean-Pierre Tallieu. Pascal Massicot affirme ne «disposer d’aucun terrain compatible sur l’ensemble de la commune» et être «dans l’impossibilité de proposer le déplacement de notre caserne». Un nouveau centre de secours, financé par le Conseil général, va donc être construit au Château-d’Oléron. Il devrait être opérationnel au premier semestre 2015. Cette caserne intégrera les 17 pompiers volontaires actuellement en exercice à Saint-Trojan. Le président du CA du SDIS 17 précise dans sa lettre que «des dispositions transitoires ont été prises sur deux ans avec un plan de sauvegarde des matériels. Elles consistent, en cas d’alerte météo, au déplacement des engins par le personnel du centre de secours vers une zone non inondable (groupe scolaire Hen-ri-Seguin) avec l’aide du service nautique pour le matériel des plages et la mise hors d’eau du matériel informatique et de transmission par le service transmission du SDIS.» Les bâtiments du centre Daniel-Fayau seront conservés et transformés en centre départemental nautique, un lieu de formation déjà existant. «En accord avec la préfecture, le SDIS a tout de même choisi de maintenir une activité spécialisée dans le domaine nautique, et de conserver l’activité opérationnelle du centre l’été», poursuit-il. Un poste avancé, doté d’un

Le centre de secours transféré au ChâteauSitué en zone de solidarité après le passage de la tempête Xynthia, le centre de secours Daniel-Fayau doit déménager au Château-d’Oléron, sur décision du SDIS 17 et du Conseil général.

maire, Pascal Massicot. Dans son rapport d’observations provisoires, la Chambre régionale des comptes Aquitaine-Poitou-Charentes note que «la tempête a submergé les centres de secours d’Ars-en-Ré et Saint-Trojan. (…) Le centre de secours de Saint-Trojan doit être fusionné avec le centre de secours du Château-d’Oléron.» Dans un courrier co-signé avec le lieutenant Joël Daran, le chef de centre, et adressé à Jean-Pierre Tallieu, président du conseil d’administration du SDIS 17, le premier magistrat précise que le classement en zone de solidarité est «discutable», étant (Suite page 24)

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Le Journal des Propriétaires de l'île d'OléronN° 123 - Juillet/Août 201324

Infos pratiques Mairie 05 46 76 00 30Du lundi au jeudi de 9h à 12h30 et de 13h30 à 16h. Vendredi de 9h à 14h. Samedi de 9h à 12hOffice de tourisme 05 46 76 00 86Tous les jours de 9h30 à 19hPoste 05 46 76 00 00 Lundi, mardi, jeudi et vendredi de 9h30 à 13h, mercredi de 9h à 12hOrdures ménagères Mardi et vendredi Tri Samedi Bibliothèque Lundi, mercredi et samedi de 14h à 15h15, mardi de 16h à 18h et jeudi de 10h45 à 12hDéchèterie De Fontembre, du lundi au samedi de 9h à 11h50 et de 14h à 17h50. Dimanche de 9h à 11h50

Aménagement de la Grande Plage Les travaux de réhabilitation des parkings et des accès à la Grande Plage se sont achevés fin juin. Un réaménagement rendu nécessaire par le recul du trait de côte, lié à l’érosion et évalué à 10 mètres par an en moyenne. Désormais, les espaces de stationnement ont reculé de 400 mètres et 350 places d’aires naturelles ont été créés, réparties sur deux espaces et le long de la voie depuis la passe des Bouillats lorsque l’accotement le permet. Le sol est habillé d’un revêtement bitumé de couleur blanche. A l’entrée de la route, un panneau de comptage lumineux a été mis en place pour prévenir des places restantes. Des tables de pique-nique et des toilettes sèches ont également été installées. Ces travaux ont coûté 363 703 €, dont 269 300 € à la charge de la commune, le reste étant financé par la Communauté de communes, le Conseil général, le Conseil régional et l’Office national des forêts (ONF). Le maire, Pascal Massicot, précise «que l’accès au site restera gratuit. La municipalité n’envisage pas la mise en place d’horodateurs».

Mise en place de la verbalisation électroniqueLes élus ont approuvé, lors du conseil muni-cipal du 21 mai, la convention avec l’Etat pour une mise en œuvre de la verbalisation électronique cette année. Le service concer-né sera donc équipé en matériel adapté et la commune va solliciter toutes les subventions auxquelles elle peut prétendre. En 2010, 48 infractions ont été verbalisées, contre 41 en 2011 et 26 en 2012.

camion-citerne et d’une ambulance, serait donc maintenu pendant la période estivale et les événements importants tels que la Fête du mimosa. Malgré tout, la nouvelle est dure à encaisser. «C’est une perte d’iden-tité pour certains citoyens qui étaient très impliqués dans notre centre existant depuis les années 50. Il a formé plusieurs générations de sapeurs très compétents. La disparition, à terme, d’une permanence opérationnelle est préjudiciable pour nos administrés. Nous enregistrons, en moyenne, tout de même 292 interventions sur les cinq dernières années», souligne le maire. L’édile s’inquiète également d’un «risque majeur» qui n’aurait «pas été pris en compte» : la présence, à Saint-Trojan, de la plus grande forêt domaniale de l’île (2 000 hectares) et des risques d’incendies qui vont avec. Le SDIS vient justement d’implanter deux caméras en haut d’une cabine d’observatoire, situé en pleine forêt. Pour Jean-Pierre Tallieu, grâce à ce système de vidéosurveillance, «la commune bénéficiera d’une meilleure sécurité qu’actuellement et permettra une détection précoce des éventuels départs de feux». Pascal Massicot, lui, estime qu’une «unité forestière sur place est la meilleure prévention».

En bref...

Saint-Trojan-les-Bains

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Le Journal des Propriétaires de l'île d'OléronN° 123 - Juillet/Août 2013 25

Grand-Village

Infos pratiques Mairie 05 46 47 50 18 Du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 16h30. Permanence le samedi de 8h30 à 9h45Office de tourisme 05 46 47 58 00 Du lundi au samedi de 9h à 19h. Dimanche de 9h à 12h30 et de 14h à 19hMarché Mercredi matinBibliothèque 09 61 53 10 10Mercredi de 14h à 18h et vendredi de 14h à 17hAgence postaleLundi de 8h45 à 10h45, du mardi au vendredi de 8h45 à 12h45 et samedi de 10h à 12hPort des Salines 05 46 75 82 28Du lundi au samedi de 10h à 19h. Dimanche de 14h à 19hOrdures ménagères Mardi et vendredi Tri SamediEncombrants 1er et 3e lundis du mois de mai à octobre. Téléphoner en mairie au préalable pour prendre rendez-vousDéchèterie A Fontembre, du lundi au samedi de 9h à 12h30 et de 14h à 18h

La durée d’expérimentation du disposi-tif a été fixée à trois ans, c’est donc en toute logique qu’il est renouvelé cette année. L’été dernier, la mise en place du stationnement payant aux abords de la plage de la Giraudière avait fait l’objet de vives contestations. Outre les pétitions, les horodateurs avaient été vandalisés. «Un acte d’incivisme qui a coûté à la collectivité 11 000 € de réparation après un investissement de 15 000 € pour leur installation», précise la municipalité dans une lettre à ses concitoyens. La décision du stationnement payant avait été prise dans le cadre de la démarche Oléron qualité littoral et de l’Agenda 21, adoptés par les élus de la CdC, qui préconisent l’amélioration de l’accueil des publics, la préservation des milieux et les déplacements alternatifs à la voiture. Plusieurs arguments étaient alors mis en avant : la plage de la Giraudière est confrontée à un afflux d’automobiles en été dépassant la capacité de stationnement disponible, l’Office national des forêts

refuse d’accroître le parking, notamment à cause du recul du trait de côte et, par ailleurs, d’autres modes de déplacements sont offerts aux usagers, comme les pistes cyclables, piétonnes, ou encore le petit train touristique. En 2013, rien ne change. Ou presque : les tarifs sont revus à la baisse et leur vote en conseil communautaire n’a pas suscité de débat ardent, même si cinq élus ont voté contre et huit se sont abstenus. Une convention bipartite a été signée entre la CdC et l’ONF, propriétaire des lieux. Cette dernière récupère 40 % des recettes, qu’elle affectera à l’entretien des espaces naturels de l’île, les 60 % restants étant consacrés aux travaux d’entretien du site. Ainsi, du 1er juillet au 31 août, une heure de stationnement coûtera 1,50 €, deux heures 2,50 €, trois heures 3 €, quatre heures 4 €. Le stationnement sera limité à quatre heures consécutives et sera payant tous les jours, de 10 heures à 18 heures. D’autre part, les élus ont voté les tarifs du parking des dunes de l’Epinette. Cette

Les tarifs du parking de la plage revus à la baisse

Le maire pointe le «dysfonctionnement» de l’ONFLe conseil municipal n’a pas validé le programme de travaux de la forêt domaniale 2013. L’Office national des forêts proposait un plan de financement de 34 600 €, dont 20 760 € à la charge de la commune et 13 840 € à la charge du Conseil général. Le maire, Jacques Verwicht, a alors exposé les divergences avec l’ONF. Les élus l’ont chargé de prendre contact avec eux pour revoir ce programme. «L’ONF gère son domaine comme elle l’entend et après elle présente la facture. Je la paie, mais d’une part je trouve que le montant est exorbitant et d’autre part je pense qu’il y a un dysfonctionnement de fond. Certes les domaines forestiers doivent être entretenus, simplement je pense que le système n’est pas logique, pour moi il y a un vide juridique. La forêt est un domaine de l’Etat sur un domaine communal. Je suis responsable de ce qu’il s’y passe alors que je ne décide de rien ! Qu’est-ce qu’ils font ? Je ne sais pas ! C’est simple, il n’y a pas de concertation avant et pas de contrôle après. La commune devrait avoir beaucoup plus de responsabilités sur son domaine communal et pas seulement un regard fugitif. En plus il n’y a que deux personnes sur toute l’île, l’Etat ne se donne pas les moyens d’entretenir son domaine. Et puis avec ce système, je suis convaincu que la facture que je paie est redistribuée partout en France. Je n’en suis pas sûr, mais j’ai le sentiment de payer pour Versailles ou Fontainebleau».

aire naturelle de stationnement, également payante du 1er juillet au 31 août (tous les jours, de 10 h à 18 h), a été aménagée en 2012. Décision prise pour quatre raisons principales : «Anticiper la disparition du parking de la Giraudière avec l’avancée de l’océan et la volonté de l’ONF de ne pas ouvrir d’autres parkings sur son domaine ; offrir un stationnement alternatif longue durée et à faible coût pour les estivants qui se rendent à la plage à pied ou à vélo ; accroître le stationnement en centre-bourg et proposer un parking à proximité des commerces pour les camping-caristes.» Ce parking compte 185 places pour les voitures et 10 pour les camping-cars. Les tarifs de 2013 sont les suivants : une heure : gratuit ; deux heures 0,50 € ; trois heures 1 € ; 4 heures 1,50 €, 5/6 heures : 2 € ; 7/8 heures : 2,5 €. La durée du stationnement est limitée à huit heures. Concernant la halte camping-cars : borne multi-services 4 € et stop accueil de 18h à 10h, 6 €.

Le parking de la plage sera à nouveau payant du 1er juillet au 31 août, tout comme celui des dunes de l’Epinette, situé en centre-bourg.

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Infos pratiques Mairie 05 46 75 32 36 Du lundi au vendredi de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 16h. Le samedi de 8h30 à 12h30Bibliothèque 05 46 36 95 30 Lundi de 15h à 17h, mardi de 16h à 19h, mercredi et samedi de 10h à 12h30, jeudi de 9h à 12h Office de tourisme 05 46 75 32 84 Jusqu’au 13 juillet du lundi au samedi de 9h à 12h30 et de 14h à 18h30, dimanche de 10h à 12h30. Du 14 juillet au 15 août, du lundi au samedi de 9h à 18h30 et dimanche de 10h à 12h30. Du 16 août au 30 septembre, du lundi au samedi de 9h à 12h30 etde 14h à 18h30, dimanche de 10h à 12h30Poste Du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 13h30 à 16h. Samedi de 9h à 12hOrdures ménagèresMardi et vendredi Tri SamediDéchèterie du lundi au samedi de 9h à 12h et de 14h à 18h, dimanche de 9h à 12h

Lors du conseil municipal du 4 juin, les élus ont validé l’attribution du marché de prestation intellectuelle de mission d’assistance à maîtrise d’ouvrage urbaine concernant le projet d’aménagement de la zone du Fief-Melon et de la Cailletière. Le but : aménager le terrain du Fief-Melon en zone à urbaniser, en cohérence avec la rénovation de la ferme de la Cailletière, site classé. Cette dernière devrait accueillir, à terme, les 45 associations de la commune. En d’autres termes, profiter que Fief-Melon soit inscrit au plan local d’urbanisme pour y bâtir des constructions et avec les béné-fices que cela va engendrer, réhabiliter la ferme. «Nous avions besoin d’assistance à maîtrise d’ouvrage à la fois pour le conseil et l’analyse financière», assure Michel Jean, directeur général des services de la commune. 17 dossiers ont été retirés, quatre

entreprises ont répondu à l’avis d’appel public à la concurrence. Au final, le cabi-net Siamconseils a été choisi. Le prix des prestations s’élève à 72 000 € (37 650 € pour la tranche ferme, 34 350 € HT pour la tranche conditionnelle). «Maintenant c’est à eux de proposer des solutions pour trou-ver comment allier ces deux pôles. Ce n’est pas évident, d’autant qu’ils sont séparés par une route départementale. Quel outil juridique utiliser ? Nous avons pensé à la zone d’aménagement concerté, mais est-ce le plus approprié ? C’est tout l’intérêt de faire appel à un cabinet spécialisé.» Les élections approchant à grands pas, ce sera à la prochaine équipe municipale de se concerter avec Siamconseils. «Nous ne voulons pas nous immiscer dans le mandat de la future municipalité», précise Jean-Jacques Bazerbes, le premier magistrat.

La gratuité du transport scolaire menacée Lors du conseil municipal du 26 mars, les élus ont renouvelé la convention avec le Conseil général pour que la commune conti-nue à assurer la compétence du transport des écoliers inscrits en maternelle et en pri-maire. La municipalité avait choisi la gratui-té. «Au début c’était payant, il y avait cinq enfants. Depuis que c’est gratuit, les bus sont pleins», fait remarquer Jean-Jacques Bazerbes. Or le 31 mai, le premier édile a reçu un courrier du Département, précisant l’obligation d’appliquer la politique tarifaire du Conseil général dès la rentrée prochaine. Soit 40 € pour un enfant résidant à plus de 3 km de l’école et 98 € à moins de 3 km.

L’aménagement de la Cailletière en routeLa mairie a attribué le marché de prestation intellectuelle de mission d’assistance à maîtrise d’ouvrage urbaine pour l’aménagement de la zone du Fief-Melon et de la Cailletière.

Le maire est pourtant catégorique : « Nous ne voulons pas faire payer les parents. J’ai eu le conseiller général Jean-Paul Peyry au téléphone, qui m’a dit qu’on pouvait tout de même continuer à appliquer la gratuité. Mais à quel prix ? Est-ce qu’on touchera la même subvention ? Je m’interroge.»

Plus de spectacles Un employé de la municipalité va assister à une semaine de formation (environ 1000 €) afin que la salle des fêtes de Dolus puisse, après dépôt d’un dossier, obtenir la licence 1re catégorie. Cette dernière permettrait d’organiser plus de six spectacles par an dans cette salle pouvant accueillir 260 per-sonnes. La commune devrait l’obtenir d’ici la fin de l’année.

Dolus-d’Oléron

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Saint-Pierre-d’Oléron

«Nous demandons l’application des décisionsdes tribunaux»Nouveau rebondissement dans le projet de construction du vélodrome : le Pédal club oléronais exige que la mairie lui verse le remboursement des astreintes, soit 44 700 €.«Cela fait six ans que ça dure», soupire Etienne Dumoulin, du Pédal club oléronais. Six ans que la mairie de Saint-Pierre et le club tentent, en vain, de s’entendre sur la construction du nouveau vélodrome. Pourtant, le 11 avril dernier, s’est tenue une réunion «constructive», selon les propos du maire, Patrick Moquay. «On est dans le chaud et le froid alternés, mais ça fait un an que nous sommes, en principe, d’accord sur les bases d’un avenant. Lors de cette réunion, nous avons évo-qué plusieurs points qui font débat. Tout d’abord la question du délai. Ils souhaitent que le projet soit réalisé en quinze mois, mais c’est matériellement impossible, on l’estime à trente mois. Ensuite nous avons parlé de la longueur de la piste, qui passerait de 250 à 200 mètres car nous n’avons pas la place nécessaire sur le site de l’Oumière. Enfin, nous souhai-tons qu’ils renoncent aux bénéfices des astreintes afin d’avoir la possibilité de les accompagner financièrement. Ce 11 avril, ils avaient l’air plutôt d’accord pour y renoncer», explique le premier magistrat. Mais début juin, les cyclistes ont rejeté en bloc les propositions de la mairie. Dans la

foulée, Jean-Paul Tourniquet, le président du Pédal club, a donné sa démission. C’est Etienne Dumoulin qui assure la présidence par intérim. «Il semblerait que Jean-Paul Tourniquet ait entamé des négociations avec la mairie sur la base de ses opinions personnelles, sans obtenir l’aval du conseil d’administration. Nous pensons qu’il a fait preuve d’une certaine complaisance avec la municipalité.» Car à l’origine, le Pédal club défend un projet sur le site de l’Oumière, comprenant un anneau cycliste de 250 mètres, des vestiaires, un club house et des rangements. Une opération dont le coût s’élève à 2,4 M €. L’ancien président aurait accepté de revenir sur certaines de ces exigences. Il y a un an, élus et membres du club auraient trouvé un compromis avec une version allégée du projet : un anneau cycliste réduit à 200

mètres, sans équipements complémen-taires, qui coûterait 1 M€. «Visiblement le maire ne veut pas dépenser plus d’un million d’euros. Nous lui reprochons de ne pas avoir de plan de financement car il n’a demandé aucune subvention», précise Etienne Dumoulin. Aujourd’hui, le Pédal club joue la carte de l’attaque financière. La commune a été condamnée par la cour d’appel de Poitiers «à deux types d’astreintes. La première série corres-pond à 200 € par jour d’astreinte, soit 44 700 €, que nous allons réclamer. En revanche, nous nous sommes engagés par écrit à ne pas toucher les bénéfices de la seconde série d’astreintes, qui s’élèvent à 500 € par jour jusqu’à la construction du nouveau vélodrome. Nous en demanderons la liquidation dès que l’équipement sera

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Infos pratiques Mairie 05 46 47 02 83Du lundi au vendredi de 8h30 à12h30 et de 13h30 à 17h30. Le samedi de 8h30 à 12h30Police municipale 05 46 47 79 47Du lundi au vendredi de 8h30 à12h30 et de 13h30 à17h30. Le samedi de 8h30 à 12h30Poste 05 46 75 52 75Du lundi au vendredi de 9h15 à 12h15 et de 14h à 17h30. Samedi de 9h15 à 12h15 Bureau de La CotinièreDu lundi au vendredi de 9h à 12h30 (mercredi de 9h à 12h). Samedi de 9h à 12hMarché Mardi, jeudi, samedi et dimancheMédiathèque 05 46 85 76 55Lundi de 14h30 à 18h, mardi et mercredi de 10h à 12h et de 14h30 à 18h, vendredi de 10h à 12h et de 15h30 à 19h, samedi de 10h à 12h et de 14h30 à 17hOffice de tourisme 05 46 47 11 39 Du lundi au samedi de 9h30 à 13h et de 14h à 19hAnnexe de La Cotinière Du lundi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 14h30 à 18h30Dimanche et jours fériés de 10h à 13h Ordures ménagèresLundi et jeudi Tri mercredi

La création de la zone artisanale (ZA) du Perrotin, sur la route des Châteliers, était déjà dans les cartons de l’ancienne municipalité. «Cette zone artisanale doit permettre aux entreprises locales d’avoir des conditions de travail normales. Mais c’est un dossier qui traîne depuis 2007, alors qu’en 2008, à l’arrivée de la nou-velle équipe, tout était quasiment prêt», déplore Christophe Sueur, conseiller municipal d’opposition à Saint-Pierre. Le permis d’aménager avait été délivré à la commune, les entrepreneurs avaient été démarchés. Tout allait bien jusqu’à la malheureuse initiative de Citadia Conseil, le bureau d’études mandaté pour définir les aménagements de cette zone artisanale. Lors d’une étude réalisée au préalable, les services de l’Etat avaient émis une réserve sur le zonage, ce dernier touchant le péri-mètre de captage de l’Aubier. En octobre 2012, le plan local d’urbanisme (PLU) fait l’objet d’une révision simplifiée. Avec lui, une mauvaise surprise. «Nous avons découvert qu’une petite portion de la zone artisanale était déclassée, ce qui corres-pond à deux ou trois parcelles. En réalité, le bureau d’études a modifié la limite du fond de zone, mais sans nous l’indiquer. C’est une erreur, un contretemps absurde qui n’aurait jamais dû avoir lieu. Nous allons corriger cette erreur dans le cadre de la modification simplifiée du plan local d’urbanisme qui est en cours», assure Patrick Moquay, le premier magistrat.Une partie de l’opposition, elle, perd patience. «Le maire nous avait parlé de corrections mineures à apporter au PLU et on découvre qu’une partie du lotissement est déclassée car elle est incompatible avec l’activité économique. Alors oui c’est une erreur, mais est-ce vraiment la faute du bureau d’études ? Je ne suis pas sûr. On

achevé. Nous ne sommes pas là pour nous enrichir », souligne le président par intérim. Le conseil d’administration du club tape du poing sur la table et exige désormais les 44 700 €. «Nous demandons l’application des décisions des tribunaux, car je tiens à préciser que jusqu’ici rien ne nous a été versé. Moi quand j’ai une amende, je la paie ! Notre avocat va engager une pro-cédure d’injonction de payer», poursuit-il. «Le Pédal club oléronais refuse nos pro-positions d’accord, ils vont engager la procédure pour que la commune paye les astreintes. Je vous affirme que je ne mettrai pas de la bonne volonté pour les payer. J’éprouve un sentiment de déception et d’incompréhension. Je me demande vrai-ment si l’objectif du Pédal club est d’avoir un équipement sportif ou bien d’avoir de l’argent. Nous avons fait beaucoup de propositions mais visiblement ils ne font pas preuve de bonne volonté», commente Patrick Moquay.

La zone artisanale du Perrotin fait débatpeut toujours dire que c’est la faute des autres. Je me demande si la municipalité est vraiment motivée par ce projet vu la lenteur de l’avancée. Ils auraient dû s’y mettre dès 2008. Combien de temps va-t-il encore falloir attendre ? C’est un drame économique. Je rappelle que 850 000 € ont été investis dans cette zone artisanale et que certains entrepreneurs qui étaient candidats en 2007 ne le sont plus en 2013», assure Christophe Sueur. «Cela ne remet absolument pas en cause le lotissement en lui-même et cela n’empê-chera pas les premières installations. Il y aura peut-être un retard sur ces deux ou trois parcelles, mais pas sur tout le projet», tempère le maire. Lors du conseil municipal du 22 avril, Christophe Sueur, Françoise Masse-Saulay, Jean-Yves Livenais, Jean-Robert Soulet et Nathalie Metereau se sont abstenus sur le vote du compte adminis-tratif 2012 ZA le Perrotin, ainsi que sur le résultat d’exploitation.

Une délégation turque en visite sur l’île d’OléronLe 20 mars, une délégation turque a été accueillie sur l’île d’Oléron par des élus de Saint-Pierre, dont le maire, Patrick Moquay. Cinq personnes de l’île de Gökçeada sont venues tisser des liens avec leurs homologues locaux et visiter la citadelle du Château, le fort Royer, le port de La Cotinière ainsi que le phare de Chassiron, à Saint-Denis. Leur île, située à proximité de l’entrée du détroit des Dardanelles, compte 9 000 habitants mais triple sa population en période estivale.Une consœur balnéaire de la lumineuse, qui pourrait se rapprocher de Saint-Pierre par le biais d’un éventuel jumelage.

Saint-Pierre-d’Oléron(Suite de la page 27)

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Saint-Pierre-d'Oléron

Prolongation de la concession portuaire Lors du conseil municipal du 3 juin, le maire Patrick Moquay a informé les élus que le Conseil général envisage la prolon-gation du contrat de concession du port de La Cotinière, initialement prévu jusqu’au 31 décembre prochain. Dans l’attente d’une solution juridique définitive que doit fixer le Département pour la gestion des équipements, le conseil municipal a donné son accord de principe sur une prolongation de l’actuelle concession par voie d’avenant sous la double réserve que les modalités, la durée et le contenu de l’avenant soient précisées et qu’un traitement satisfaisant des investissements réalisés par la com-mune et non amortis à ce jour soit mis en place. Une délibération adoptée à la

majorité : 25 voix pour et une abstention (Jean-Robert Soulet).

Les résidents secondaires questionnés Les communes de Saint-Pierre et de Saint-Denis participent à une étude sur les propriétaires de résidences secondaires, afin de mieux connaître leur comportement, leurs besoins et leurs attentes (JdP n°122). Entre le 11 et le 14 juin, la communauté de communes de l’île d’Oléron leur a adressé un questionnaire à leur domicile principal. La réponse est attendue pour le 15 septembre, au plus tard. Une première restitution de l’étude se fera en décembre. En 2014, l’enquête sera déployée auprès des résidents secondaires de l’ensemble des communes

La commune a instauré la taxe locale sur les enseignes et publicités extérieures (TLPE) en juin 2011. Cet impôt est mis en place de façon facultative par les municipalités et pour l’heure Saint-Pierre est la seule de l’île à avoir opté pour cette option. Destinée à lutter contre la pollution visuelle, cette taxe a un montant variable selon les carac-téristiques des supports publicitaires et la taille de la collectivité. Mais pour certains commerçants et artisans – principalement situés sur la route principale car la taxation débute à partir d’une surface d’enseigne supérieure à 7m2–, c’est un impôt de trop. Une pétition recueillant 200 signataires a été remise en début d’année à la munici-palité, par l’intermédiaire de l’Union des commerçants et des artisans de Saint-Pierre. «Nous n’avons même pas été prévenus par la mairie», explique Eric Deblais, de l’agence

Des commerçants contestent la taxe sur les enseignes

immobilière Oléron 2000. Lui doit payer, pour un an, 1  200  € pour ses 37 m2 d’enseignes publicitaires. «Mais la boulangère d’à côté paie, par exemple, 3 800 €. Personnellement je

ne suis pas contre le principe de diminution des surfaces publicitaires, mais il pourrait y avoir une concertation au préalable au lieu d’imposer une taxe supplémentaire.»

du département engagées dans la démarche et donc des huit communes oléronaises.

Le club house du golf doit encore attendreDétruit par un incendie d’origine acciden-telle en mars 2011, le club house du golf n’a toujours pas été reconstruit. Etant situé dans une zone de marais, sur un site classé et avec un risque de submersion marine, il est soumis à de nombreuses réglementa-tions, ce qui rend la procédure extrêmement longue. Les golfeurs devront prendre encore leur mal en patience. «L’avant-projet sommaire a été rédigé, tenant compte des observations des architectes des Bâtiments de France. Il manquait encore le projet paysager mais qu’il leur sera soumis, les Bâtiments de France ne voient plus d’objec-tion au dépôt du permis de construire», sou-ligne Patrick Moquay, le maire. Ledit dossier a été déposé en juin. Les travaux, eux, ne devraient pas débuter avant 2014.

En bref...

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Le Journal des Propriétaires de l'île d'OléronN° 123 - Juillet/Août 201330

Infos pratiques Mairie 05 46 76 51 02Du lundi au vendredi de 9h à 12h15 et de 13h30 à 17h15Office de tourisme 05 46 76 63 75Du lundi au samedi de 9h30 à 18h30. Dimanche et jours fériés de 9h à 12h30Marché Tous les jours, halles de Chéray, Boyard-ville, Domino et Saint-GeorgesBibliothèque chaucrine Mardi et vendredi de 15h à 16h30Poste 05 46 76 51 00 Du lundi au vendredi de 9h à 12h15 et de 14h à16h. Samedi de 9h à 12hOrdures ménagères Lundi et jeudi Tri mercredi

Saint-Georges-d’Oléron

Le président de l’Association pour la sau-vegarde du site de Boyardville (ASSB) est démuni. «J’ai dû téléphoner à 12 ou 13 reprises au ministère, je leur ai écrit maintes fois. Mais je n’ai aucune nouvelle. Rien. Pas un mot. Je ne sais pas comment on va faire, faut-il déverser du fumier ou peindre le viaduc en rose ? Nous avons toujours opté pour une communication constructive avec les services de l’Etat et là, de leur côté, c’est silence radio. C’est incompréhensible», déplore Olivier Sch-mit. Car aujourd’hui, en ce qui concerne les dossiers gérés par l’association, la menace d’expropriation pèse toujours sur onze mai-sons et cinq appartements situés dans une copropriété. L’immobilisme de l’Etat est d’autant plus énigmatique que la dernière réunion au ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie était plutôt porteuse d’espoir. C’était le 24 jan-vier, en présence de représentants du cabinet de la ministre Delphine Batho, du préfet de Charente-Maritime, des représentants de la direction générale de la prévention des risques, des élus et des membres de l’ASSB. «Nous avons démontré que le dossier de Boyardville était entaché d’incohérences, comme, par exemple, cette maison qui a été rehaussée grâce à un permis de construire délivré après Xynthia et qui est actuellement menacée d’expropriation. Nous avons plaidé pour que le ministère regarde la situation d’un autre œil.» Mis-sion accomplie, puisque l’Etat a accepté de revoir sa copie. Les représentants du ministère assurent que deux mois seront suffisants — donc la réponse aurait du être

apportée le 24 mars — afin que le service juridique étudie toutes les possibilités pour que les sinistrés puissent se mettre en sécurité tout en respectant la doctrine nationale. «Elle considère que les maisons qui ont eu plus d’un mètre d’eau pendant la tempête et dont le seuil est inférieur à 2,90 m NGF (nivellement général de la France) doivent être expropriées», précise Olivier Schmit. L’ASSB avait envoyé, début mars, deux documents permettant d’ali-menter les recherches du ministère : une étude, réalisée à sa demande, par un cabinet d’avocats parisiens et le texte de la décision du préfet de Vendée, publié en janvier 2013. «Nous avons fait remarquer que ce préfet a accepté la surélévation de maisons qui ont reçu plus d’un mètre d’eau pendant Xynthia. D’autre part, l’étude a trouvé une possibilité juridique pour que l’Etat vienne vérifier s’il y a eu augmentation ou non du nombre d’habitants dans une maison à la suite, par exemple, de la construction d’une zone refuge, car pour lui c’est synonyme d’augmentation des risques. Jusqu’ici on nous rétorquait que l’Etat a l’interdiction d’entrer dans des propriétés privées. C’est possible grâce à la RUCPE (restriction d’usage conventionnelle au profit de l’Etat) si les propriétaires l’acceptent. Et ils sont prêts à le faire.» Les arguments ont été transmis, mais la balle est encore dans le camp du ministère. En désespoir de cause, l’association a rédigé une lettre de soutien aux sinistrés, signée par les maires de l’île, les vices-présidents du Conseil général et le député. Lettre qui a été envoyée, le 22 mai, en recommandé avec accusé de réception,

à la ministre Delphine Batho. Au préalable, Didier Quentin lui avait également écrit un courrier, réclamant la tenue de cette réunion tant attendue. Les sénateurs se sont également associés à cette démarche. Mais le silence radio est toujours à l’ordre du jour à l’heure où nous bouclons ce numéro.

Les sinistrés de xynthia dans l’impasseA Boyardville, onze maisons et cinq appartements sont toujours menacés d’expropriation. Le ministère de l’Ecologie aurait dû leur proposer une solution juridique fin mars. Mais les propriétaires sont confrontés au silence radio des services de l’Etat.

Centre technique municipal Le nouveau centre technique municipal a été inauguré le 9 avril. Près de 3 M€ ont été investis dans ce site de 1 580 m2. «Cette construction était une obligation en termes de normes des bâtiments, mais cela permet également une mutualisation des services, des instruments et des matériaux», souligne Eric Proust, le maire.

Club d’activités nautiques Wish’bØnnes Club : c’est ainsi que Laurence Rattaire a baptisé son club de voile installé sur la plage des Bonnes. La jeune femme, titulaire du BPJEPS voile (Brevet profession-nel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport) dispense des cours de planche à voile, ainsi que de fun ou paddle board.

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La Brée-les-Bains

Infos pratiques Mairie 05 46 47 83 11 Du lundi au vendredi de 9h à12h et de 14h à 17h. Samedi de 9h à 12hOffice de tourisme 05 46 47 96 73 Lundi et mardi de 9h15 à 18h45. Mercredi et samedi de 9h15 à 13h30 et de 15h à 18h45. Dimanche et jours fériés de 10h à 13hAgence postale Du lundi au vendredi de 9h30 à 12hMarché Mercedi, vendredi, samedi, dimancheBibliothèque Mercredi de 9h30 à 12hOrdures ménagères Jeudi et lundi Tri mercrediCentre de soins05 46 47 00 98Déchèterie La Royale, du lundi au samedi de 9h à 11h50 et de 14h à 18h. Le dimanche de 9h à 12h

La plage toujours victime de l’érosion - «C’est malheureusement récurrent», regrette Jean-Jacques Naud, le maire. Cette année n’échappe pas à la règle : la plage de La Brée est toujours rongée par l’érosion. Les pieux étant dégarnis, le Conseil général a procédé à une opération de réensablement la deuxième quinzaine de juin. 2 000 m3 de sable provenant de Boyardville ont été déversés sur ces pieux. «C’est notre souci principal. Avant, la plage faisait 100 mètres de long, aujourd’hui elle en fait 40. Nous n’avons pas eu de problèmes de sub-mersion pendant Xynthia, entre autres, car cette dune nous a préservé. Il faut absolument qu’on la protège. Dans le cadre du Programme d’actions et de prévention des inondations (PAPI), une étude est menée pour lutter contre cette érosion. Nous attendons les résultats avec impatience, ils devraient être connus en 2015», conclut le premier magistrat.

«On s’attache à rester une station balnéaire familiale»

Il n’y avait qu’un seul point à l’ordre du jour du conseil municipal du 11 avril. Dans le cadre du plan local d’urbanisme (PLU) les élus ont ouvert le débat — sans vote — uniquement sur le projet d’aménagement et de développement durable (PADD). Parmi les priorités affichées, celle de «s’attacher à rester une station balnéaire familiale calme, c’est l’esprit de notre politique touristique, annonce Jean-Jacques Naud, le maire. Notre terrain de camping commu-nal, par exemple, doit rester tel qu’il est. Je ne veux pas un entassement de mobile homes, d’ailleurs actuellement il n’y en a que quatre proposés à la location. Les petits budgets, en caravane ou en tente, y trouvent leur place et c’est ce que nous voulons conserver. On loue un espace de terrain, point barre.» Tout en maintenant la diversité d’accueil saisonnier et le déve-loppement de circuits de découverte, qui font partie des grandes orientations de ce PADD. La préservation du front de mer,

Dans le cadre de l’élaboration du plan local d’urbanisme, les grandes orientations du projet d’aménagement et de développement durable (PADD) de la commune ont été débattues.

des marais, des dunes et des boisements du littoral arrivent en haut de la liste des priorités, tout comme le maintien et le déve-loppement des activités agricoles, viticoles, salicoles et aquacoles, ainsi que celles liées à l’artisanat et au tourisme. «L’entretien du littoral est évidemment très impor-tant. Je pense en particulier au problème d’érosion de la plage (lire ci-dessous)», poursuit l’édile. La municipalité souhaite également prendre en compte les activités du port du Douhet, notamment de la ferme marine, l’une des plus grandes écloseries de production d’alevins de daurade royale d’Europe. «Nous allons, par exemple, mettre à disposition des logements pour leurs stagiaires, affirme Jean-Jacques Naud. D’autre part nous voulons continuer à mettre en valeur les lieux fédérateurs de la commune : le bourg, les promenades, le marché, qui a une très bonne renom-mée grâce à l’attention particulière des commerçants, ou encore le moulin.» Enfin, l’un des enjeux est de développer

l’urbanisation en continuité de celle déjà existante sur les secteurs de Bois-Lattes, de Goussons ou encore au Bas-du-Breuil. «On ne veut pas ouvrir une zone qui soit détachée de l’urbanisation existante, on cherche une continuité. Nous ne voulons pas en semer partout», ajoute Jean-Jacques Naud. Les élus ont débattu sur ce PADD, reste maintenant à examiner le projet du PLU, qu’il soit soumis à enquête publique puis au contrôle de légalité.

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Le Journal des Propriétaires de l'île d'OléronN° 123 - Juillet/Août 201332

Infos pratiques Mairie05 46 47 85 48 Du lundi au vendredi de 9h à12h et de 13h30 à 17h. Samedi de 9h à12hOffice de tourisme05 46 47 95 53 En juillet et août, tous les jours de 10h15 à 21h45MédiathèqueMardi et mercredi de 9h30 à 12h et de 14h30 à 17h30, jeudi de 9h30 à 12h, vendredi de 16h30 à 19h, samedi de 9h30 à 13hPoste05 46 47 85 42 Du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 13h30 à 16h. Samedi de 9h à 12hOrdures ménagères Lundi et jeudiPhare de Chassiron05 46 75 18 62Tous les jours visite des jardinsPort de plaisance 05 46 47 97 97

Saint-Denis-d’Oléron

Environ 400 personnes sont sur liste d’attente pour amarrer, à l’année, leur bateau au port de Saint-Denis. En période estivale, faute de place, les responsables du port refusent entre 40 et 50 navigateurs de passage. C’est pourquoi, depuis l’an dernier, une solution de rotation est proposée aux plaisanciers. Les détenteurs d’une place annuelle peuvent libérer leur emplacement pendant la période estivale, en sachant que la durée minimum de libération est de deux mois consécutifs entre le 1er juin et le 30 septembre ou de six semaines consécutives entre le 1er juillet et le 31 août. Cette démarche doit être à l’initiative du propriétaire. En contrepartie, l’usager sera remboursé de ses périodes de sous-location en fonction de l’occupation. D’autre part, une aide forfaitaire de 200 € sera versée au propriétaire du navire libérant son poste d’amarrage, en compensation des frais de manutention, de transport et de stockage à terre durant cette période. L’an dernier,

la sortie d’eau était totalement prise en charge par le port, qui assurait également une déduction de 50% des frais de transport et de stockage à terre. «Le souci est que c’était très compliqué au niveau comp-table et administratif. Cette année nous avons simplifié l’opération. Certes pour un propriétaire d’un bateau de 10 mètres cela peut être moins avantageux. Mais par

La commune roule à l’huile de fritureDès cet été, le tracteur de nettoyage des plages, ainsi qu’un camion du service technique, utilisent comme carburant l’huile de friture recyclée par l’association Roule ma frite à 1 € le litre (les 100 premiers litres gratuits). «Nous avons voulu soutenir l’action de cette associa-tion et donner l’exemple en tant que collectivité. De plus, ça s’inscrit dans l’Agenda 21 de la CdC. Nous sommes la première commune de France à mettre cela en place», commente le maire, Jean-Michel Massé.

Le phare est tombé deux fois en panne Du 18 au 21 avril, les faisceaux lumineux du phare de Chassiron se sont interrompus. Des techniciens du service d’intervention des phares et balises ont constaté que l’origine de la panne venait d’un problème d’optique, dû à l’oxydation de l’installation. Le séisme de 3,5 sur l’échelle de Richter, survenu le 6 mars dernier, aurait également légèrement déréglé l’optique. Malgré la réparation, une nouvelle panne a eu lieu entre le 26 et le 29 avril car l’optique avait de nouveau bougé. Mais tout est rentré dans l’ordre le 30 avril, date de la remise en service de l’édifice.

La traction animale favorisée pour ramasser les déchets Le 30 mai, une séance de collecte de déchets a été organisée dans les dunes des Seulières, à Saint-Denis. Des ânes bâtés ont été utilisés pour réaliser l’opération dans cet environnement fragile. Ce type d’actions devrait être renouvelé car le Conseil général tient à faire appel à la traction animale «partout où elle est plus performante et moins agressive».

Le tarif journalier de l’aire de camping-cars augmente Il n’avait pas été augmenté depuis 2009. Le tarif journalier de l’aire de camping-cars est passé de 8 à 9 € depuis le 1er juin en raison des aménagements effectués.

Des places se libérent au port cet étéLes responsables du port réitèrent l’opération de rotation des bateaux instaurée l’été dernier, avec quelques légères modifications d’ordre financier.

exemple, celui qui a un bateau de 6 mètres, qui peut le sortir sans avoir recours à un professionnel de la manutention et qui peut le stocker chez lui, touchera tout de même les 200 €», explique Alain Charlet, adjoint au maire de Saint-Denis délégué aux affaires portuaires. «Nous avions initié cette mesure car elle a de l’intérêt pour tout le monde : on sort des bateaux qui ne naviguent pas et on rentre une partie de ceux qui veulent venir. En 2012, on a sorti 22 bateaux, ce qui a permis d’en rentrer 46 tout au long de la période estivale. Cela crée une bonne dynamique», poursuit-il. L’an dernier, cette opération a permis à la capitainerie de retirer un bénéfice d’environ 7 700 €. Et cette année, à la mi-juin, 16 propriétaires avaient déjà fait sortir leurs bateaux.

En bref...

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nard, frondeur et insolent, voire quelque peu libertaire des insulaires... enfin, tout ce qui fait leur charme...».

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Page 38: Enquête sur la conjoncture immobilière dans l'île d'Oléron

Le Journal des Propriétaires de l'île d'OléronN° 123 - Juillet/Août 201338

Ile d'Oléron / Météo / Marées

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 T/M

Avr

il

P 0,4 0,6 0,6 3 11,6 2,2 12,2 16,6 1,4 0,2 0,4 0,8 0,4 0,4 1,6 9,8 62,2

°C - 3,1 5,9 4,4 4 3 4,1 5,3 6,7 9,2 9,3 10,8 10,8 10,3 11,5 12,1 10,4 11,5 12,4 9 7,9 5,8 7,8 7,1 10,4 12 11,5 7,2 6,1 6,2 8,5 8,1

°C + 14 11,3 12,8 8,7 9,1 7,9 10,2 12,7 14,1 14,2 13,2 14,3 19,2 22,9 19,1 18,3 26,7 15,5 14,9 15,5 15,1 15 16,4 23 23 14,8 13,6 13,5 16,7 11,3 15,2

Mai

P 9,2 0,2 0,2 0,4 3,8 0,4 1,4 0,4 0,2 3,2 1,2 0,6 6,2 0,2 6 3,8 2,2 0,8 0,2 4,4 7 0,4 5 57,4

°C - 9,5 10,5 9,5 7,2 10,9 11,1 14,5 14,6 11,6 11 11,7 10,3 10,3 11,5 9,3 7,6 7,3 10,3 9,7 10,7 11,1 13,4 9,8 7,6 8,9 7 9,7 10,8 8,4 10,3 12,3 10,3

°C + 15,5 15,5 16,2 18,5 20,9 22,4 19,5 17,8 14,8 16,4 16,4 15,7 16 16,4 15 14,7 18,4 14,5 14,6 12,3 15,9 18,8 15,2 14,1 14,8 17,6 18,9 15,5 15,5 16,1 17,6 16,5

P : précipitations en mm – °C - : températures minimum – °C + : températures maximum – T/M : total des précipitations ou moyenne des températures en fonction de la ligne

Le temps qu'il a fait au Château-d'Oléron

Les grandes marées - Horaires des marées basses (marées hautes ±6 heures env.)

Horaires pour La Rochelle, donnés à titre indicatif

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 T/M

Avr

il

P 2,6 7,1 5 15,9 11,7 1,8 0,2 1,4 0,2 0,2 2,4 12,5 61

°C - 3,7 6 4,9 3,7 4,6 4,5 5,9 7 8,9 10,1 10,8 10,8 10,9 12,5 11,8 10,4 11,4 12,1 9,4 7,9 8,2 10,6 10,8 11,3 12,6 11,6 7,4 6,6 8,8 8,5 8,8

°C + 13,2 10 11,8 8,3 7,6 8 9,7 11,3 12,2 13 12,1 12,7 14,7 18,8 14,7 15,4 23,3 13,9 12,5 14,6 12,5 13,1 14,7 17,7 22,3 13,5 11,2 12,1 14,8 10,9 13,4

Mai

P 2,8 0,8 2,4 2,2 0,4 0,2 1 0,4 0,4 5,6 0,6 5,6 1,2 1,6 1,8 5,6 10,9 1,4 6,5 51,4

°C - 9,9 10,1 8,7 10 11,1 11,9 13,7 14,3 12,6 12,2 12,4 10,9 11,7 11 10,5 9,6 7,6 11,1 10,5 10,6 11,5 13,3 10 9,3 9,4 9,9 11 10,6 8,8 11,8 12,5 10,9

°C + 13,7 14,4 12,9 15,2 15,7 18,5 17,1 16 13,8 14,6 14,5 14,1 14,2 14,2 14,2 13,1 16,1 14,5 13,5 12,7 14,3 15,6 13,2 12,3 13,3 15,4 16,9 13,8 13,6 14,6 15,2 14,6

Le temps qu'il a fait à Saint-Denis-d'Oléron

P : précipitations en mm – °C - : températures minimum – °C + : températures maximum – T/M : total des précipitations ou moyenne des températures en fonction de la ligne

DATE HEURES COEF.SEPTEMBRE

6/09 12h10 90 et +7/09 0h30 12h40 90 et +8/09 1h00 13h20 90 et +

18/09 10h30 23h00 90 et +19/09 11h20 23h40 100 et +20/09 12h00 100 et +21/09 0h20 12h40 100 et +22/09 1h00 13h20 90 et +

OCTOBRE5/10 11h40 90 et +6/10 0h00 12h20 90 et +7/10 0h40 13h00 90 et +8/10 1h20 13h30 90 et +

18/10 11h00 23h20 90 et +19/10 11h40 90 et +20/10 0h00 12h20 90 et +21/10 0h40 13h00 80 et +

DATE HEURES COEF.JUILLET

21/07 10h00 22h30 80 et +22/07 11h00 23h20 90 et +23/07 11h50 100 et +24/07 0h20 12h40 100 et +25/07 1h00 13h20 100 et +26/07 1h50 14h10 90 et +27/07 2h40 15h00 80 et +

AOûT7/08 12h00 80 et +8/08 0h20 12h30 80 et +9/08 1h00 13h10 80 et +

10/08 1h30 13h40 80 et +11/08 2h00 14h20 80 et +20/08 10h40 23h10 90 et +21/08 11h30 100 et +22/08 0h00 12h20 100 et +23/08 0h40 13h10 100 et +24/08 1h30 13h50 90 et +25/08 2h10 14h30 80 et +

Page 39: Enquête sur la conjoncture immobilière dans l'île d'Oléron

Le Journal des Propriétaires de l'île d'OléronN° 123 - Juillet/Août 2013 39

Page 40: Enquête sur la conjoncture immobilière dans l'île d'Oléron

Le Journal des Propriétaires de l'île d'OléronN° 123 - Juillet/Août 201340