Enquête Playreport par IKEA

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Résumé international des résultats de l’enquête

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Pour IKEA, les enfants sont les personnes les plus importantes au monde et lamaison, la plus grande cour de récréation qui existe.L’étude Playreport nous a permis de faire parler des parents et des enfantsdu monde entier sur le développement de l’enfant et le jeu. Notre but est desensibiliser sur ces thèmes, de lancer des débats intéressants et dans la foulée,d’inciter parents et enfants à jouer davantage ensemble

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Résumé international

des résultats de l’enquête

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Fonte – Family Kids and Youth/Research Now Out-Nov 2009 Relatório Internacional – Síntese Março 2010

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Table des matières INFORMATIONS DE FOND ET NOTES TECHNIQUES .................................................................................... 2 1. DU CÔTÉ DES PARENTS.................................................................................................................. 3

1.1 ASPIRATIONS CONCERNANT LES ENFANTS (AQ2a-c) ...................................................... 3 1.2 INFORMATION PARENTALE – SOURCES ET CONFIANCE (AQ1a, b)..................................... 4 1.3 PROBLÈMES DE TEMPS ET ORGANISATION (AQ5.7, AQ5.2, CAQ5, CBQ10.7, AQ5.5, AQ6.2,

AQ5.6)...................................................................................................................... 6 1.4 SÉCURITÉ, PRÉOCCUPATIONS ET RÉTICENCE PAR RAPPORT AUX RISQUES (AQ4, EQ2.1, EQ2.2,

EQ2.6, CEQ3.1) ......................................................................................................... 8 EQ2.6: % de parents confirmant «J'aimerais que mes enfants puissent jouer dehors mais je suis trop préoccupé par leur sécurité»................................................................................................................................................... 10 CEQ3.1: % dʼenfants âgés entre 7 et 12 ans confirmant «Ma maman et/ou mon papa se font trop de soucis pour moi» ............................................................................................................................................................... 10

1.5 MOMENTS EN FAMILLE ET REPAS (DQ1.1, DQ1.3, DQ1.6, CDQ2, DQ2, CDQ1, BQ3.1/.2, CDQ3.1) ................................................................................................................. 10

DQ1.1: % de parents entièrement d'accord avec «Il est important que nous prenions nos repas tous ensemble en famille» .................................................................................................................... 11

DQ1.3: % de parents confirmant «Nous avons rarement le temps de prendre nos repas en famille» .............. 11 2. DU CÔTÉ DES ENFANTS................................................................................................................ 13

2.1 ATTITUDES PAR RAPPORT AU JEU (CBQ1a, b, CCQ1, CBQ10.7) ...................................... 13 2.2 ATTITUDES PAR RAPPORT AUX AMIS ET À LA FAMILLE (CCQ1.2, CBQ6-9, CAQ4, CBQ10.6) 14 2.3 TECHNOLOGIE ET JOUETS (CBQ1a, b, BQ1.1, CFQ1.7, CBQ10.4, CBQ11, CBQ12)............. 15 2.4 ASPIRATIONS (CGQ1)............................................................................................... 16

3. LE JEU ............................................................................................................................................ 19 3.1 SIGNIFICATIONS DU JEU ET ATTITUDES PAR RAPPORT AU JEU (FQ1, CFQ1).................... 19 3.2 LE JEU ET LE TEMPS (AQ3a-b, AQ9)............................................................................ 21

AQ9: (parents) «Pendant combien de temps par jour en moyenne jouez-vous personnellement avec votre/vos enfant(s) pendant la semaine/le week-end?» (résultats extrapolés pour obtenir une «semaine type») .................... 22

3.3 JEU, ÉDUCATION ET DÉVELOPPEMENT (CQ1.6, CQ1.7, CQ1.2, CQ1.5, BQ1.6, CQ1.5, CCQ1) 23

CQ1.7: % de parents entièrement dʼaccord avec «Je pense que les enfants sont dans de meilleures dispositions pour apprendre si on favorise leur détente et si on stimule leur joie de vivre» ................................. 23

CCQ1.1: % d'enfants entre 7 et 12 ans confirmant «Je préférerais jouer plutôt quʼétudier» .......................... 24 • Quels facteurs culturels expliquent que les parents ont des points de vue différents sur le jeu et son rôle pédagogique? ............................................................................................................................ 25

3.4 JEU, TECHNOLOGIE ET JOUETS (BQ2, BQ1.1, BQ1.5, BQ1.3, CQ1.1)............................... 25

Préparé et analysé par

Family Kids and Youth P.O. Box 25, 122 Watling Street Radlett, Herts, WD7 8QR Tél.: +44 (0)1923 858438 www.kidsandyouth.com Avril 2010

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INFORMATIONS DE FOND ET NOTES TECHNIQUES

• IKEA a lancé un projet de grande envergure basée sur une recherche portant sur le

développement des enfants et le jeu. • L’étude a été réalisée en ligne dans 25 pays par le spécialiste londonien Research Now. IKEA

s’est associée à l’agence «Family Kids and Youth» pour concevoir le questionnaire, analyser les résultats et brosser une vue d’ensemble du développement de l’enfant et des informations de fond permettant de comprendre le rôle et l’importance du jeu. L'étude a été réalisée dans les pays suivants:

• 7933 interviews en ligne (d’une durée de 10 minutes) ont été réalisées auprès de parents et

3116 (d’une durée de 4 à 5 minutes) auprès d’enfants, entre les mois d’octobre et novembre 2009. Dans chaque pays:

o au moins 300 parents d’enfants âgés entre 0 et 12 ans ont été interrogés (50 % de mères, 50 % de pères)

o au moins 100 enfants âgés entre 7 et 12 ans ont été interrogés

• Comme toutes les interviews ont été réalisées par internet, les conclusions de l’étude et du rapport reflètent uniquement les points de vue de parents et d’enfants ayant accès à Internet (généralement chez eux). Dès lors, ces derniers sont parfois désignés dans le présent rapport sous l’expression «parents/enfants en ligne». Dans les pays étudiés où l'accès à l'internet est plus l’exception que la règle, comme en Chine et en Russie par exemple, il se peut que les points de vue des parents économiquement moins favorisés, des régions rurales ou encore moins au fait des nouvelles technologies soient sous-représentés.

• Vu les intervalles de confiance associés aux échantillons, la prudence est de mise dans

l’utilisation des résultats. D’une manière générale, entre pays, les données parentales ne sont prises en compte que lorsqu’elles présentent des écarts égaux ou supérieurs à 10 % par rapport aux autres pays et au sein d’un même pays, que lorsqu'elles présentent des écarts égaux ou supérieurs à 7 % par rapport à la moyenne tous pays (moyenne pondérée des données recueillies dans les 25 pays). En ce qui concerne les interviews réalisées auprès des enfants, les écarts sont jugés significatifs à partir de 15 et 10 % respectivement. «Family Kids and Youth» et «Research Now» peuvent être consultés pour de plus amples informations sur les données analysées.

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1. DU CÔTÉ DES PARENTS

1.1 ASPIRATIONS CONCERNANT LES ENFANTS (AQ2a-c)

• Presque partout dans le monde, le bonheur est la première chose que les parents souhaitent pour leurs enfants: La quasi-totalité des parents en ligne (87 % selon la moyenne de l’indice tous pays) citent «être heureux» parmi les trois principales choses qu’ils souhaitent pour leurs enfants à l’avenir et les trois quarts (72 % en moyenne) le citent en première place.

• Le bonheur des enfants est une préoccupation parentale particulièrement importante en Scandinavie et dans les pays du Benelux: Il est cité parmi les trois souhaits majeurs des parents interrogés (dans l’ordre décroissant) en Finlande, aux Pays-Bas, en Belgique, au Danemark, en Suède et au Royaume-Uni. Inversement, il est le moins souvent cité (dans l’ordre croissant) au Japon, en Italie, en Russie, en France et aux États-Unis.

• Le souci des autres (46 % en moyenne, top 3), la réussite financière (45 % en moyenne) et la création d’une famille (34 % en moyenne) sont également des souhaits cités relativement souvent par les parents.

• Le souci des autres recueille des scores particulièrement élevés en Italie, au Japon, aux Pays-Bas alors qu’il est moins souvent cité en Australie, au Danemark, en Suède et en Norvège. C’est en Hongrie, en Slovaquie, en Espagne et en République tchèque qu’il recueille les scores les plus faibles.

• La réussite financière est le souhait premier des parents en République tchèque, en Hongrie, en Slovaquie et en Russie et celui qui est cité en dernier lieu aux Pays-Bas, au Japon, en Suède, en Chine, en Italie et en Norvège.

• C’est en République tchèque, en Hongrie, en Suède, en Slovaquie et en Russie que les parents souhaitent le plus que leurs enfants fondent une famille et aux Pays-Bas, au Danemark, au Japon, en Chine et aux États-Unis que ce souhait est le plus faiblement exprimé.

INFORMATIONS DE FOND • Les parents veulent évidemment ce qu’il y a de mieux pour leurs enfants et les adultes peuvent prendre

beaucoup de plaisir à jouer avec les enfants. • Le jeu n’a pas besoin d’être dirigé, c’est une activité naturelle des enfants. • Le jeu entre parents et enfants est une caractéristique des sociétés occidentales développées, d’autant

plus marquée dans les groupes plus instruits et/ou d’un niveau socioéconomique plus élevé. • Le jeu permet le transfert intergénérationnel de valeurs culturelles; à ce titre, il a un rôle important

lorsqu’il réunit des adultes et des enfants. • Pour les adultes, le jeu peut être un moyen de se divertir mais aussi un moyen de distraire les enfants,

de les occuper.

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AQ2a-c: % de parents choisissant «Être heureux» comme lʼun des 3 principaux souhaits pour leurs enfants

AQ2a-c: % de parents choisissant «Réussir financièrement» comme l'un des 3 principaux souhaits pour leurs enfants

1.2 INFORMATION DES PARENTS – SOURCES ET NIVEAU DE CONFIANCE (AQ1a, b)

• Tant lors de l’étude proprement dite que lors de la phase préliminaire, tous les entretiens que nous avons eus avec les parents dans le monde montrent qu’ils sont très demandeurs d'informations fiables sur leur «métier» de parent. Plus particulièrement, ils traduisent une attente profonde - souvent non comblée – d’informations fiables et faisant autorité, leur permettant de conforter leurs choix et de les aider à se conformer à la « norme ».

INFORMATIONS DE FOND • Les parents sont souvent très demandeurs d’informations mais se méfient de celles qui sont

moralisatrices ou normatives. • Les parents très occupés ou tracassés par des questions d’ordre financier ou professionnel ont du mal à

dégager du temps pour jouer avec leurs enfants et à se préoccuper de leur santé. • Le fait de comprendre que le jeu est aussi vital aux enfants qu’une bonne hygiène alimentaire ou que

l’exercice physique peut aider les parents à en faire davantage une priorité. • Le jeu est un aspect sur lequel insistent généralement les «spécialistes» ainsi que les livres et autres

média qui traitent du développement de l’enfant. • Le jeu est fréquemment abordé dans les cours de formation parentale et est encouragé dans les

familles d’un faible niveau socioéconomique perçues comme ayant besoin de ce genre de conseils.

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• Sur ce point, l’acceptabilité sociale ou par les pairs apparaît comme un facteur de poids. En

même temps, les résultats de l'étude permettent de mieux comprendre les différences dans l'utilisation qui est faite des sources d'information et dans la confiance qui leur est accordée par les parents dans le monde.

• L’indice tous pays issu des résultats de l’étude illustre la variété des sources d'information utilisées par les parents dans le monde et montre celles qui bénéficient des taux de confiance les plus élevés auprès des parents en ligne.

• En règle générale, les parents en ligne consultent le plus volontiers leurs

parents/beaux-parents, leurs amis, leur médecin ainsi qu’un éventail varié de sources (les plus citées étant les livres et magazines, les sites internet et les blogs et les émissions télévisées). Le recours aux média (livres, magazines, émissions télévisées, DVD, vidéos en ligne, sites internet/blogs et radio) est particulièrement faible en Hongrie et en dessous de la moyenne en Autriche, en Belgique, au Danemark, aux Pays-Bas, en Norvège et en Suède.

AQ1a: (parents) «À qui vous adressez-vous pour avoir des conseils sur le «métier» de parents?» %

choisissant «Nʼimporte quel média» (c.-à-d. livres, magazines, émissions télévisées, DVD, vidéos en ligne, sites internet/blogs et radio)

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• En revanche, les points de vue sont beaucoup plus homogènes concernant les

sources qui bénéficient du taux de confiance le plus élevé: d’une manière générale, les parents et/ou beaux-parents et le médecin (ou autre professionnel de la santé) sont les sources d'information considérées comme les plus fiables. On observe toutefois certaines variations locales intéressantes:

o le taux de confiance accordé aux médecins comme source d’information

parentale est en dessous de la moyenne en Autriche, au Danemark, en Hongrie, au Japon, en Norvège et en Suède

o le taux de confiance accordé aux amis est au-dessus de la moyenne au Danemark, en Allemagne, au Japon, en Norvège et en Suède

o les livres et magazines, émissions télévisées, DVD et vidéos en ligne recueillent un score particulièrement élevé en Chine, où ils se substituent souvent aux parents/beaux-parents comme source d’information

o les parents sont plus enclins que la moyenne à faire confiance à leurs connaissances et à leur propre expérience propres Hongrie, aux Pays-Bas et en Norvège

• Par rapport à la moyenne internationale, les parents d’enfants plus jeunes (entre

0 et 6 ans) sont plus enclins que les parents d'enfants âgés de 6 ans ou plus à consulter toutes les sources d’information disponibles (personnes ou médias) et moins enclins à faire confiance à leurs connaissances et à leur expérience propre.

1.3 PROBLÈMES DE TEMPS ET ORGANISATION (AQ5.7, AQ5.2, CAQ5, CBQ10.7, AQ5.5, AQ6.2, AQ5.6)

• De nombreux parents avouent avoir beaucoup de mal à trouver du temps pour jouer avec leurs enfants: Les moyennes de l’indice tous pays montrent que près de la moitié (45 %) des parents en ligne interrogés confirment «Je trouve que je n'ai pas suffisamment de temps pour jouer avec mes enfants» (13 % entièrement d’accord, 33 % pas entièrement d’accord), tandis que le même pourcentage confirme «Je me sens souvent coupable de ne pas passer suffisamment de temps avec mes enfants» (15 % entièrement d’accord, 31 % pas entièrement d’accord).

INFORMATIONS DE FOND • Dans les pays développés, les parents disposent souvent de moyens financiers mais manquent de

temps. • De nombreux parents se sentent coupables de ne pas passer suffisamment de temps avec leurs enfants. • Dans les sociétés industrielles, les adultes investissent davantage dans le jeu avec les enfants,

généralement dans un but pédagogique. • Ils ont tendance à encourager certains types de jeux, notamment des jeux d’imitation. • Ils peuvent être en partie incités à cela par des intérêts de nature commerciale (fabricants de jouets)

ainsi que par un éthos selon lequel le jeu favorise le développement et le bien-être de l’enfant. • Un rapport de Future Foundation (2006) a révélé que les parents passaient quatre fois plus de temps

avec leurs enfants (99 minutes par jour en moyenne en 2000) qu’il y a 25 ans (25 minutes par jour en moyenne en 1975).

• Cette évolution s’explique grandement par la crainte des parents de laisser leurs enfants jouer sans surveillance.

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• Les pays particulièrement concernés par ce phénomène, où un pourcentage de

parents sensiblement plus élevé que la moyenne avoue manquer de temps pour jouer avec leurs enfants, sont (dans l’ordre décroissant) la Chine, le Portugal, la Hongrie, la Russie, l’Italie, l’Irlande et la France. Inversement, les pays où ce phénomène est le moins marqué sont les Pays-Bas, le Danemark, l’Autriche, la Suisse, la République tchèque et la Finlande.

• Dans les pays où les parents estiment manquer de temps, les pourcentages d’enfants en ligne qui déclarent vouloir que leurs parents leur organisent plus de choses à faire pendant les périodes extrascolaires sont souvent très au-dessus de la moyenne. C’est le cas en Chine, au Portugal, en Irlande et en France, alors qu’en Hongrie, en Russie et en Italie, les pourcentages sont plus proches de la moyenne. Cela étant, dans la quasi-totalité des pays concernés par l’étude, on observe une forte corrélation entre le manque ou l'abondance de temps et les pourcentages d’enfants souhaitant que les parents leur organisent plus de choses à faire pendant les périodes extrascolaires (comparer les graphiques AQ5.7 et CAQ5 ci-dessous).

• De manière analogue, dans la quasi-totalité des pays de l’étude, les enfants dont les parents estiment ne pas avoir suffisamment de temps pour jouer sont sensiblement plus enclins que les autres à confirmer «J’aimerais que maman et papa passent plus de temps à jouer avec moi». Sur ce plan, la Chine et le Japon font exception.

• Cependant, la corrélation est nettement moins marquée entre le manque de temps dans certains pays et les pourcentages d’enfants confirmant «Je ne joue pas suffisamment avec ma famille». Ceci s’explique probablement par les connotations liées au terme «famille», qui inclut également les frères et sœurs et les autres parents.

AQ5.7: % de parents confirmant «Je trouve que je n'ai pas suffisamment de temps pour jouer avec mes enfants»

CAQ5: % dʼenfants répondant «Oui» à la question «Voudrais-tu que ta maman et ton papa fassent en sorte que tu

puisses faire plus de choses?»

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• Il est frappant de constater que près de trois quarts des parents en ligne dans les pays de l’étude confirment «J'aimerais avoir plus de temps pour souffler en compagnie de mes enfants» (36 % entièrement d’accord, 35 % pas entièrement d’accord).

• Même lorsque les parents trouvent le temps de jouer avec leurs enfants, une grosse minorité avoue être trop préoccupée par d’autres choses pour en profiter véritablement: un quart d’entre eux (26 %, 5 % entièrement d’accord) confirment «Lorsque je joue avec mes enfants, je suis souvent trop stressé pour y prendre du plaisir». Cette proposition recueille un score largement au-dessus de la moyenne en Russie, en Chine, en Irlande, en Allemagne, en Hongrie, en Espagne et en Italie.

AQ6.2: % de parents confirmant «Lorsque je joue avec mes enfants, je suis souvent trop stressé pour en profiter véritablement»

• Du côté des réactions plus positives, plus de la moitié des parents interrogés (55 %, 17 % entièrement d'accord) confirment «Je pense passer suffisamment de temps avec mes enfants et en profiter».

1.4 SÉCURITÉ, PRÉOCCUPATIONS ET RÉTICENCE PAR RAPPORT AUX RISQUES (AQ4, EQ2.1, EQ2.2, EQ2.6, CEQ3.1)

• En plus d’être constamment pressés par le temps et d’avoir du mal à trouver des sources d'information fiables, les parents actuels se soucient de plus en plus de mettre leurs enfants à l’abri de facteurs externes indésirables.

INFORMATIONS DE FOND • Nous vivrions dans une société peu encline à la prise de risques et la liberté des enfants serait entravée

par une vision surprotectrice et anxieuse de leur sécurité. • Les commentateurs des phénomènes sociaux observent que les enfants d’aujourd’hui ont nettement

moins de libertés que ceux des précédentes générations. On les autorise moins à jouer seuls ou même à se rendre à l’école seuls à pied.

• Les médias peuvent susciter la peur et l’anxiété chez les parents alors qu’en réalité, les inconnus ne représentent pas plus un danger pour les enfants aujourd’hui qu’il y a 20 ou 30 ans.

• Bien que l’on puisse comprendre la préoccupation des parents par rapport aux risques pour leurs enfants, les enfants les plus exposés sont vraisemblablement ceux qui sont vulnérables d’une manière générale et ceux qui ne sont pas entourés d’adultes responsables soucieux de répondre à leurs besoins.

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• L’indice tous pays montre qu'en moyenne, dans tous les pays ayant fait l'objet de l'étude,

les «dangers liés aux inconnus», les dangers de la circulation, le manque de confiance dans leurs aptitudes parentales et les brutalités à l’école préoccupent plus d’un tiers des parents en ligne.

• Ces préoccupations suscitent un questionnement sur la surprotection des enfants

et son impact sur leur épanouissement, leur développement pédagogique et bien sûr, les opportunités de jeu. Près de la moitié des parents interrogés (46 %) confirment «Je pense que la société actuelle surprotège trop les enfants» tandis que, plus directement, un pourcentage similaire (47 %) confirme «Je suis très préoccupé par la sécurité de mes enfants et j’estime que le monde actuel me contraint à les surprotéger».

• Le pourcentage de parents confirmant cette dernière proposition est particulièrement élevé au Portugal, en France et en Russie et nettement au-dessus de la moyenne en Belgique, au Canada, en Chine, en Hongrie, en Slovaquie et aux États-Unis, tandis qu'en Autriche, au Danemark, en Finlande, en Allemagne, au Japon, aux Pays-Bas, en Norvège, en Pologne et en Suède, il est relativement moindre.

EQ2.2: % de parents confirmant «Je suis très préoccupé par la sécurité de mes enfants et la société actuelle me contraint à les surprotéger»

• Ces préoccupations de sécurité ont des répercussions directes concrètes sur le jeu des enfants: deux parents sur cinq interrogés (39 %) confirment «J’aimerais que mes enfants puissent jouer dehors mais je suis trop préoccupé par leur sécurité»: cette proposition recueille des scores particulièrement élevés au Japon, au Portugal et en Russie et des scores très au-dessus de la moyenne également en Chine, en République tchèque, en Italie, en Espagne et au Royaume-Uni. Une fois de plus, les scores sont en dessous de la moyenne dans tous les pays scandinaves ainsi qu’en Autriche, aux Pays-Bas et en Suisse.

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• La surprotection a d’autres répercussions encore: deux enfants sur cinq interrogés

(40 %) confirment «Ma maman et/ou mon papa se font trop de soucis pour moi»: cependant, comme on pouvait s’y attendre vu les réactions à la proposition ci-dessus, les enfants partagent moins cet avis dans les pays scandinaves, aux Pays-Bas et en Suisse. De façon assez inattendue, il en va de même pour les enfants japonais (peut-être pour des raisons culturelles).

EQ2.6: % de parents confirmant «J'aimerais que mes enfants puissent jouer dehors mais je suis trop préoccupé par leur sécurité» CEQ3.1: % dʼenfants âgés entre 7 et 12 ans confirmant «Ma maman et/ou mon papa se font trop de soucis pour moi»

1.5 MOMENTS EN FAMILLE ET REPAS (DQ1.1, DQ1.3, DQ1.6, CDQ2, DQ2, CDQ1, BQ3.1/.2, CDQ3.1)

INFORMATIONS DE FOND • Prendre ses repas en famille est très valorisé et on sent une préoccupation pour les enfants qui prennent

leurs repas seuls. • Un rapport de l’université d’Oxford (2009) a montré que la crise poussait davantage de familles

britanniques à prendre leurs repas ensemble à la maison. • Un quart des parents interrogés ont déclaré que pour limiter les dépenses, ils veillaient dans la mesure du

possible à ce que chacun dans la maison prenne le même repas. • Près de la moitié des parents (48 %) ont déclaré manger moins souvent à l’extérieur et 1 sur 6 a déclaré

passer davantage de temps avec sa famille en raison de la récession.

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• Vu les problèmes de temps souvent importants exprimés par un grand nombre de parents, on comprend que les repas soient généralement considérés comme une opportunité clé pour passer du temps avec les enfants: la quasi-totalité des parents en ligne (88 %) confirment être, très fortement d’accord (62 %), ou entièrement d’accord (26 %) avec la proposition suivante : «Il est important que les repas soient pris en famille». Si l’on examine (uniquement) le groupe des parents entièrement d’accord avec cette proposition, on constate que c’est (en ordre décroissant) au Portugal, en Suisse, en Hongrie, en Italie et au Japon que les scores sont les plus élevés et en Russie, en Pologne, en Finlande, au Royaume-Uni et en République tchèque qu’ils sont les plus faibles. D’une manière générale, les mères sont légèrement plus sensibles que les pères à l'importance de prendre les repas en famille.

DQ1.1: % de parents entièrement d'accord avec «Il est important que nous prenions nos repas tous ensemble en famille» • Il paraît logique dès lors que très peu de parents (18 %) admettent «Nous avons

rarement le temps de prendre nos repas en famille», bien que cette proposition recueille des scores relativement élevés en Hongrie, en Pologne, en Russie, en Autriche et en Chine. Il n’est pas surprenant d’observer que trois de ces cinq pays, en l’occurrence, la Hongrie, la Russie et la Chine, figurent sur la liste des pays où les parents manquent de temps.

DQ1.3: % de parents confirmant «Nous avons rarement le temps de prendre nos repas en famille» • Cependant, les endroits préférés pour prendre les repas semblent susciter des

désaccords entre parents et enfants! Alors que selon la moyenne de l’indice tous pays, seul un quart des parents (26 %) confirment «Mes enfants prennent régulièrement leur repas devant la TV» (les scores sont particulièrement élevés au Japon (51 %) et en Chine (44 %), ce qui s’explique probablement par l’exiguïté des espaces de vie, surtout en environnement urbain), plus de la moitié des enfants interrogés (57 %) confirment «C’est plus amusant de prendre son repas principal en regardant la TV».

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• La moyenne de l’indice montre que généralement, les parents déclarent prendre le repas principal de la journée en compagnie de leurs enfants «la plupart du temps» (cette proposition est davantage confirmée aux Pays-Bas, au Danemark, au Canada, en Suisse, aux États-Unis et en Australie) et les réponses que donnent leurs propres enfants à cette question sont très analogues.

• Pour un grand nombre de parents (41 % en moyenne), les activités culinaires sont une façon attrayante de promouvoir la créativité des enfants à la maison. Dans le même temps, plus de la moitié des enfants interrogés (53 %) confirment qu’ils aiment ou aimeraient aider papa et maman à faire la cuisine. Cette proposition recueille des scores particulièrement élevés en Australie, en République tchèque, en France et au Royaume-Uni.

CDQ3.1: % dʼenfants confirmant «Jʼaimerais aider papa et maman à faire la cuisine»

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2. DU CÔTÉ DES ENFANTS

2.1 ATTITUDES PAR RAPPORT AU JEU (CBQ1a, b, CCQ1, CBQ10.7)

• Jouer avec les amis est le passe-temps préféré des enfants interrogés (30 % en moyenne), suivi – mais loin derrière – par les jeux sur ordinateur (15 %) et les jeux avec papa et maman (10 %)! On observe certaines variations nationales intéressantes. Jouer avec les amis est une activité nettement plus populaire dans tous les pays scandinaves (≥ 40 %) et au Japon (43 %). Les jeux sur ordinateur sont particulièrement prisés dans les pays d’Europe orientale (République tchèque 21 %, Pologne et Slovaquie 23 %, Russie 22 %) tandis que les jeux avec papa et maman sont plus volontiers appréciés en Hongrie (24 %), Autriche (19 %) et France (17 %).

INFORMATIONS DE FOND • Le jeu favorise l’épanouissement de l’enfant. • C’est sa façon à lui de comprendre ce qui se passe autour de lui, d’explorer le monde qui l’entoure et

d’apprendre. • Le jeu procure beaucoup de plaisir tout en favorisant l’imagination et la créativité et en permettant

d’extérioriser ses émotions et ses sentiments. • Pour les jeunes enfants, le jeu est souvent un moyen de maîtriser une nouvelle aptitude (développer son

sens de l’équilibre, apprendre à marcher, à ouvrir des choses…). • Le jeu donne aussi à l’enfant les moyens d’entrer en contact avec d’autres enfants et de se faire des

amis. • Il est généralement soutenu que les enfants cherchent activement des opportunités et des partenaires de

jeu.

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• Ainsi que le confirment chacun de nos rapports nationaux, les filles accordent

généralement la préférence aux jeux avec les amis et les garçons, aux jeux sur ordinateur.

• Les problèmes de temps évoqués par les parents (chapitre 1.3) sont probablement l’un des facteurs qui expliquent pourquoi 1 enfant sur 5 (21 % en moyenne) dans tous les pays ayant fait l’objet de l’étude confirme «Je ne joue pas suffisamment avec ma famille». Le fait que cette proposition recueille un score extrêmement élevé en Chine (41 %) s'explique probablement par les lois sur le planning familial. En revanche, il est plus difficile de cerner les raisons pour lesquelles elle est également très plébiscitée par les enfants polonais (34 %).

• Les préférences quant à l’endroit et au type de jeu varient considérablement selon les pays, en fonction des cultures et de l’environnement (urbain ou rural): ceci explique que, partout dans le monde, des enfants en ligne confirment dans une très large proportion «Je préfère passer du temps à jouer dehors» (58 %, avec un score extrême - ≥ 69 % - en Chine, en République tchèque, en Pologne, en Slovaquie et aux États-Unis), «J’aime jouer à l’intérieur» (54 %, avec des scores ≥ 64 % en République tchèque, en France, en Espagne et en Suisse) et «J’aime décider de mes propres activités» (51 %, avec des scores ≥ 61 % en Hongrie, Slovaquie, Suède et aux États-Unis).

2.2 ATTITUDES PAR RAPPORT AUX AMIS ET À LA FAMILLE (CCQ1.2, CBQ6-9,

CAQ4, CBQ10.6) .

• Bien que les enfants préfèrent clairement jouer avec leurs amis plutôt qu’avec

leurs parents (chapitre 2.1), ils sont nombreux à partager le souhait de leurs parents de faire davantage de jeux en famille: deux enfants sur cinq en moyenne (38 %) dans les pays ayant fait l’objet de l’étude confirment «J’aimerais que papa et maman passent plus de temps à jouer avec moi», cette proposition recueillant des scores très élevés en Chine (73 %) et en Russie (49 %). Cependant, dans d’autres pays où les parents estiment manquer particulièrement de temps (Portugal, Hongrie, Italie, Irlande et France – chapitre 1.3), les résultats sont variés et aucune autre différence notable n’émerge.

• Les réponses fournies à une série de questions à double choix confirment les fortes préférences des enfants (chapitre 2.1) pour les jeux avec les amis et la famille: au moins 9 enfants sur 10 (89 %) préféreraient jouer avec leurs amis que regarder la TV et un pourcentage similaire (86 %) préférerait jouer avec leurs amis que jouer sur internet. Dans le même temps, les trois quarts (73 %) préféreraient jouer avec leurs parents que regarder la TV. Les avis ne sont réellement partagés qu’en ce qui concerne le choix entre regarder seul la télévision (52 %) ou utiliser seul l’internet (48 %).

INFORMATIONS DE FOND • Les psychologues du développement s’accordent à dire que les relations que l’enfant développe avec ses

parents et les membres de sa famille au stade précoce ont un impact direct sur celles qu’il entretiendra avec les autres enfants.

• Il est prouvé que le fait d’avoir des amis a une très grande influence sur l’adaptation sociale de l’enfant • Les aptitudes sociales de l’enfant par rapport à ses pairs sont liées à sa capacité à enregistrer et décoder

des messages émotionnels, cette capacité étant elle-même liée à sa compréhension émotionnelle. • Une grande partie de ce travail d’enregistrement et de décodage s’effectue par le jeu. • Les écoles encouragent la formation de groupes de soutien composés de pairs comme moyen de lutte

contre les brutalités en milieu scolaire.

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• Relativement peu d’enfants en ligne (16 % en moyenne) estiment que leurs parents leur organisent trop de choses à faire dans les périodes extrascolaires. Il n’y a qu’en Chine, au Portugal et en Russie (une fois de plus des pays où les parents manquent de temps), que cet avis est partagé par un pourcentage sensiblement plus élevé d'enfants (≥ 36 %).

• La moitié des enfants interrogés (53 %) confirment «Je sais très bien me débrouiller pour me faire des amis». Ce niveau de confiance de l’enfant dans ses aptitudes sociales culmine à 75 % en Hongrie mais est en dessous de la moyenne au Japon et en Pologne (37 % dans les deux cas) et en Chine et en Belgique (43 % dans les deux cas).

2.3 TECHNOLOGIE ET JOUETS (CBQ1a, b, BQ1.1, CFQ1.7, CBQ10.4, CBQ11, CBQ12)

• Bien qu’il apparaisse clairement que les enfants préfèrent jouer et interagir avec d’autres personnes plutôt qu’avec des gadgets technologiques ou des jouets (chapitres 2.1, 2.2), ces derniers conservent néanmoins la cote: les jeux sur ordinateur, la télévision et l’internet figurent systématiquement dans les 5 passe-temps préférés des enfants (voir chapitre 2.1 graphique), devant les activités moins techniques comme la lecture, la peinture et le dessin, la musique et le sport.

• Qui plus est, vu les problèmes de temps et les contraintes logistiques que supposent les jeux en famille ou avec les amis, on peut comprendre que beaucoup de parents en ligne dans la plupart des pays ayant fait l’objet de l’étude admettent que leurs enfants passent trop de temps à regarder la télévision ou à jouer à des jeux électroniques: plus de deux parents sur cinq (44 % en moyenne) sont d’accord avec cette proposition, les scores les plus élevés ayant été recueillis (dans l’ordre décroissant) en Russie, en Australie, au Portugal, en Chine, en Irlande et en Pologne.

INFORMATIONS DE FOND • Des recherches montrent que là où les enfants ont accès à la télévision et à la technologie numérique, ils

passent moins de temps à jouer. • Une étude réalisée au Japon par Takeuchi (1994) a montré que le temps passé par les garçons à jouer

dehors était inversement proportionnel à celui qu’ils passaient à jouer à des jeux vidéo. • Ce constat est confirmé par l’étude du Dr Barbie Clarke (Clarke, université de Cambridge, 2009) • Les enfants vivant dans des régions rurales, où ils ont davantage la liberté et l’occasion de jouer dehors,

et moins soumis à l’intervention des adultes, sont moins enclins à utiliser les technologies numériques. • Il a été constaté que les personnages «médiatiques» ont une influence sur le choix des thèmes dans les

jeux d’imitation, surtout chez les garçons.

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• Une fois de plus, nous observons ici une forte corrélation avec le manque de temps

chez les parents; tous ces pays, mis à part l’Australie et la Pologne, figurent dans notre liste de pays «manquant de temps» (chapitre 1.3), tandis que la quasi-totalité des scores d’approbation les plus bas ont été recueillis dans des pays répertoriés comme «disposant de temps» (Pays-Bas, Danemark, Autriche, Suisse et Finlande; dans la liste de ces pays, seule la République tchèque fait exception.)

BQ1.1: % de parents confirmant «Je trouve que mes enfants passent trop de temps à regarder la télévision ou à jouer à des jeux électroniques»

• Très peu d’enfants dans le monde considèrent le «jeu» et les «jouets» comme inextricablement liés: seuls 9 % en moyenne confirment «Lorsque je joue, c’est toujours avec des jouets». Il n’y a qu'en Chine (20 %) et en Russie (18 %) que cette proposition recueille des scores nettement supérieurs.

• Dans le même temps, un tiers des enfants en ligne (34 % en moyenne) confirment «Créer des choses est plus amusant que jouer sur l’ordinateur», les pourcentages d’approbation étant supérieurs à la moyenne en Autriche et en Suisse (44 % dans les deux cas) et inférieurs en Hongrie (24 %), au Japon (22 %) et en Espagne (24 %).

• Les enfants sont nombreux à confirmer que regarder la télévision et/ou jouer sur l'ordinateur stimule leur créativité. Dans tous les pays ayant fait l’objet de l’étude, une faible majorité d’enfants (56 % en moyenne mais ce pourcentage est nettement supérieur en Chine, en Irlande et au Royaume-Uni) confirment que regarder la télévision stimule leur imagination et les aide à être créatifs alors qu’un pourcentage légèrement inférieur (47 % en moyenne mais ce pourcentage est nettement supérieur en Chine, au Danemark, en Irlande et en Espagne) confirment que jouer sur l’ordinateur stimule leur imagination et les aide à être créatifs.

2.4 ASPIRATIONS (CGQ1)

INFORMATIONS DE FOND • Les enfants n’aspirent pas nécessairement à être plus âgés, ils sont généralement satisfaits d’avoir l’âge

qu’ils ont. • En revanche, ils développent souvent des fantasmes sur l’amitié et l’identité; entre l’âge de 3 et 6 ans, p.

ex., ils s’inventent parfois un ami factice. • Entre l’âge de 7 et 10 ans, les enfants multiplient leurs centres d’intérêt et s’ils veulent participer à des

activités, c’est en partie parce qu’ils souhaitent et qu’ils croient pouvoir réussir dans quelque chose (devenir joueur de foot professionnel, une star de la chanson, un personnage célèbre…).

• À cet âge-là (moyenne enfance), les enfants sont enthousiastes et altruistes; ils adhèrent aux bonnes causes comme la sauvegarde de la planète, la protection des animaux…

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• À la fin de l’interview, tous les enfants entre 7 et 12 ans, dans chacun des 25 pays

de l’étude, ont été invités à répondre avec leurs propres mots à une question très vaste: «Si tu pouvais faire un vœu, lequel ferais-tu?» Aucune analyse en % des résultats n’est disponible mais bien toutes les réponses in extenso. Comme on peut s’y attendre avec une question aussi générale, un grand nombre de thèmes différents ont été abordés dans les réponses. Les réponses qui suivent, choisies parmi celles des enfants britanniques, donnent une idée de cette variété:

(Toutes les réponses pour tous les pays sont disponibles in extenso.)

«Avoir la permission de jouer sur les consoles de jeux plus que ce que je suis autorisé à le faire.» «Devenir nageur olympique »

«Ne pas aller à l’école» «Avoir les Sims 3 (jeu sur PC) et beaucoup d’argent» «Avoir une machine à remonter le temps. Une bibliothèque» «Avoir une télé dans ma chambre» «Être une grande fille comme maman"

«Être champion de moto» «J’aimerais qu’on vive en Nouvelle-Zélande. Ça a l’air magnifique, les plages sont géniales» «Avoir 16 ans» «Avoir un portable à moi» «Que Liverpool remporte le championnat» «Avoir un avenir avec mon ami Christopher» «Avoir un poney» «Vivre à la campagne et avoir beaucoup d’animaux» «Avoir un bon emploi, être heureux et avoir plein de vacances» «Que mes copains d’école vivent plus près pour qu’on puisse plus se rencontrer et jouer ensemble, surtout au parc» «J’aimerais pouvoir passer plus de temps avec ma maman, qu’on aille au parc et qul’on fasse la cuisine ensemble. J’aimerais aussi que maman m’emmène à la piscine, au zoo, à la ferme. J’aimerais que nous puissions manger tous ensemble comme une vraie famille (sans télé). J’aimerais faire des activités artistiques avec maman, des cartes et des décorations pour Noël. (J’aimerais aussi avoir plus de plats à emporter aussi.)»

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«Aller à une école de danse et devenir célèbre et riche» «Rencontrer Miley Cirus» «Jouer pour Man City (club de foot)» «Je suis heureux comme je suis» «Que les Pokemon existent en vrai» «Être footballeur professionnel et gagner beaucoup d’argent» «Que ma grand-mère revienne du paradis parce qu’elle jouait beaucoup avec moi et qu’elle me laissait faire des choses amusantes! C’est tout.» «Avoir une vie brillante et un sacré paquet d'amis!!!!» «Aller voir ma grande sœur qui vit aux États-Unis et passer un long moment là-bas»

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3. LE JEU

3.1 SIGNIFICATIONS DU JEU ET ATTITUDES PAR RAPPORT AU JEU (FQ1, CFQ1)

• En tant que mot et en tant que concept, le «jeu» couvre une multitude de significations différentes dans l’esprit des gens. En fait, nous avons choisi de ne suggérer aucune définition du «jeu» aux parents comme aux enfants interrogés. Nous avons préféré laisser chacun interpréter librement le concept.

• Néanmoins, plusieurs questions sur la nature du «jeu» et sur les attitudes par rapport au «jeu» nous permettent de mieux comprendre la signification qu’on lui donne dans le monde.

• Dans l’ensemble, en observant les moyennes de l’indice tous pays, on constate que

pour la plupart des parents en ligne, le jeu favorise ou peut favoriser l’imagination et la créativité des enfants, il ne doit pas nécessairement avoir un but et il ne passe pas nécessairement par les jouets. Par ailleurs, pour un grand nombre de parents, le jeu a un effet de suspension temporelle. Il peut passer par l'utilisation d'ordinateurs ou de consoles de jeux. Beaucoup de parents le considèrent comme une simulation de la vie réelle, beaucoup comme un moyen de tromper l’ennui et beaucoup aussi l’apprécient surtout lorsqu’il a un effet éducatif.

INFORMATIONS DE FOND • Il y a autant de théories sur le jeu qu’il en existe de variétés mais il est couramment admis qu’il a deux

buts qui ne s’excluent pas mutuellement : • Effets à long terme

o Il aide l’enfant à développer des forces et des aptitudes qui lui serviront tout au long de l’enfance.

o Par exemple, le jeu occuperait une place centrale dans les relations d’amitié, parce qu’il suppose le partage et la coopération.

o Pour l’enfant qui n’a pas acquis ces compétences à l’âge de 7 ou 8 ans, le passage à l’adolescence sera plus difficile et il pourra être confronté à un sentiment d’isolement et de solitude.

• Effets immédiats o D’autres théoriciens prétendent que le jeu a des effets plus immédiats, en ce sens qu’il permet

aux enfants d’acquérir des aptitudes qu’ils peuvent mobiliser immédiatement. o Par exemple, comment communiquer, utiliser leurs capacités motrices, développer leurs

compétences sociales.

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• Dans la pratique cependant, le jeu est perçu de façon très différente dans le

monde. Sa valeur en tant qu’outil éducatif notamment suscite une forte polarisation des opinions; la proposition «Le jeu a le plus d'intérêt lorsqu'il est à vocation pédagogique» est approuvée par deux tiers au moins des parents, à savoir (dans l’ordre décroissant) en Chine, en Slovaquie, en République tchèque, en Espagne, en Hongrie, en Russie, en Pologne et au Portugal, et par un tiers tout au plus au Japon, en Norvège, au Danemark, en France, en Suède, au Royaume-Uni, en Australie, en Belgique, aux Pays-Bas et au Canada.

FQ1.3: % de parents confirmant «Le jeu a le plus dʼintérêt lorsquʼil est à vocation pédagogique» • Les attitudes des parents par rapport au jeu et aux jouets varient sensiblement

entre l’Europe orientale et la Chine, d’une part, et les autres pays, d’autre part: plus de la moitié des parents en ligne en Russie, en Pologne, en Chine, en Slovaquie et en République tchèque confirment «Le jeu passe systématiquement par les jouets que mon enfant a reçus» alors que le moyenne générale est de 30 %.

• On observe des différences nationales analogues sur la question de savoir si le jeu doit systématiquement avoir un but: près de la moitié des parents en Russie, en Pologne, en Chine, en Slovaquie et en République tchèque (ainsi qu’en Italie) estiment que oui, alors que la moyenne générale est de 27 % seulement.

FQ1.2: % de parents confirmant «Le jeu doit systématiquement avoir un but» • Cependant, le consensus est beaucoup plus large dans tous les pays en ce qui

concerne l’effet de «suspension temporelle» associé au jeu (plus de la moitié des parents dans chaque pays ayant fait l'objet de l'étude confirment «Le jeu, c’est quand mon enfant et moi-même perdons toute notion du temps») et en ce qui concerne son rôle dans le développement de l’imagination et de la créativité (plus de trois quarts des parents dans tous les pays confirment «Le jeu a pour but de développer l’imagination et la créativité de mon enfant».)

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• Les parents ont des points de vue plus homogènes également lorsqu’on leur demande ce que le jeu signifie pour eux plus directement. Quatre parents sur cinq (83 % en moyenne) confirment «Je prends vraiment du plaisir à jouer avec mes enfants». Les scores ne descendent jamais sous les 70 % dans aucun des pays de l’étude. Seul un parent sur cinq dans le monde (20 % en moyenne) confirme «J’ai besoin que l’on m’incite à jouer avec mes enfants»; le niveau ne dépasse 30 % qu’au Japon, où pas moins de 70 % approuvent cette proposition.

• Enfin, on note un consensus quasi général parmi les parents sur les effets favorables du jeu sur le développement de l’enfant. La quasi-totalité des parents interrogés (93 % en moyenne) confirment «Je pense que le jeu joue un rôle essentiel dans la façon dont l’enfant se développe». Le score n’est inférieur à 87 % dans aucun pays.

• Les opinions des enfants sur la signification du jeu ne diffèrent pas tellement de celles de leurs parents, même si ceux-ci mettent logiquement l’accent sur sa fonction divertissante et stimulante plutôt que sur ses bienfaits pédagogiques et en termes de développement: la plupart des enfants (65 % en moyenne) confirment que le jeu leur évite de s’ennuyer et 61 % d’entre eux confirment qu’ils ne voient pas le temps passer lorsqu’ils jouent. Un grand nombre d’entre eux (53 %) pensent que l'ordinateur peut intervenir (ou ne pas intervenir) dans leur jeu et qu’il favorise leur imagination et leur créativité (49 %), tandis que des minorités non négligeables pensent qu'il leur permet de développer leurs connaissances sur le monde (39 %) et d’apprendre des choses qui leur sont utiles pour l’école (49 %). Un très faible pourcentage (9 %) confirme que le jeu passe systématiquement par les jouets.

• Dans le même temps, au Danemark, au Japon et aux Pays-Bas, les enfants sont moins réceptifs que la majorité à l’idée que le jeu favorise leur apprentissage et aux États-Unis, c'est le côté divertissant du jeu qui est le plus apprécié.

3.2 LE JEU ET LE TEMPS (AQ3a-b, AQ9)

INFORMATIONS DE FOND • Pour les adultes, le jeu peut être un moyen de se divertir mais aussi un moyen de distraire les enfants,

de les garder occupés. • Le jeu peut être considéré sous 3 angles: • le «jeu libre» - dépourvu de toute structure • le «jeu structuré» – orienté vers certaines activités, dans le but de lui donner une utilité pédagogique • les «instructions directes» – imposées, faisant appel à des aptitudes cognitives, de lecture et d’écriture

au mépris de toute opportunité ludique • On pourrait faire valoir qu’avec les jeux structurés, les enfants s’éloignent du vrai sens du jeu et les

parents pourraient être considérés comme manipulant les enfants à leurs propres fins. • D’un autre côté, c’est profitable aux enfants, qui peuvent en tirer une expérience d’apprentissage. • Il est probablement préférable d’opter pour une solution à mi-chemin, autrement dit des jeux structurés

avec des effets pédagogiques.

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• La quasi-totalité des enfants entre 0 et 12 ans passe la majeure partie de son temps extrascolaire en compagnie de l’un de leurs parents ou des deux (90 % en moyenne). Il n’y a qu’en Chine (74 % avec un de leurs parents ou les deux, 24 % avec leurs grands-parents), en Norvège (81 % avec un de leurs parents ou les deux, 10 % avec leurs amis) et au Portugal (83 % avec un de leurs parents ou les deux, 11 % avec leurs grands-parents) que ce schéma diffère sensiblement.

• En ce qui concerne le temps de jeu de leurs enfants, il y a toujours de fortes chances pour que les parents partagent l’essentiel de ce temps avec leurs enfants (68 % en moyenne) même si les amis des enfants jouent un rôle important à ce sujet (20 %). C’est particulièrement le cas dans les pays scandinaves (les amis partagent l’essentiel du temps de jeu des enfants pour 37 % en Finlande, 30 % en Suède, 29 % en Norvège et 28 % au Danemark) ainsi qu’aux Pays-Bas (39 %) et en Allemagne (30 %) mais c’est moins le cas en Australie, en Belgique, en Chine, en France, en Italie, en Pologne, au Portugal, en Russie et en Slovaquie (moins de 14 % des enfants jouent le plus souvent avec des amis).

• Dans les pays ayant fait l’objet de l’étude, les parents jouent en moyenne 2 heures par jour environ avec leurs enfants (14,3 heures par semaine en moyenne). On observe cependant des variations considérables au niveau national: en Australie, en Chine, en République tchèque, en Irlande, en Pologne, en Slovaquie et aux États-Unis, les parents déclarent jouer plus de 15,5 heures par semaine avec leurs enfants, tandis qu’en Belgique, au Danemark, en France, au Japon et aux Pays-Bas, ils déclarent jouer avec eux 13 heures ou moins par semaine.

• Dans la plupart des pays, les mères passent en moyenne plus de temps à jouer avec les enfants que les pères (voir les rapports nationaux pour de plus amples détails).

AQ9: (parents) «Pendant combien de temps par jour en moyenne jouez-vous personnellement avec votre/vos enfant(s) pendant la semaine/le week-end?» (résultats extrapolés pour obtenir une «semaine type»)

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3.3 JEU, ÉDUCATION ET DÉVELOPPEMENT (CQ1.6, CQ1.7, CQ1.2, CQ1.5, BQ1.6,

CQ1.5, CCQ1)

• Nous avons déjà abordé (chapitre 3.1) les perceptions qu’ont les parents et les enfants de l’importance du jeu pour le développement de l’enfant. Le jeu est presque universellement considéré comme ayant un rôle clé dans la stimulation de l’imagination et de la créativité et est parfois le plus apprécié lorsqu'il est à vocation pédagogique, ce qui est particulièrement le cas en Europe orientale et du Sud et en Chine. Mais de quelle autre manière peut-il influencer le développement pédagogique et social de l'enfant?

• Tout d'abord, la prudence est de mise dans l’utilisation du jeu à des fins pédagogiques, ce en quoi nous rejoignons les craintes de la plupart des parents: les parents interrogés sont déjà considérablement préoccupés par le fait que «les enfants subissent actuellement trop de pressions scolaires tout au long de leur parcours à l’école» (54 % en moyenne sont d’accord avec cette proposition), notamment en Chine, en Allemagne, en Hongrie, en Pologne, en Russie, en Slovaquie, au Royaume-Uni et aux États-Unis. Dès lors, il est encourageant de constater que quatre parents sur cinq dans le monde (80 % en moyenne, 36 % en moyenne entièrement d’accord) confirment «Les enfants sont dans de meilleures dispositions pour apprendre si on favorise leur détente et si on stimule leur joie de vivre». Les scores recueillis par cette proposition sont particulièrement élevés en Chine, en Hongrie, en Italie et au Portugal.

CQ1.7: % de parents entièrement dʼaccord avec «Je pense que les enfants sont dans de meilleures dispositions pour apprendre si on favorise leur détente et si on stimule leur joie de vivre»

INFORMATIONS DE FOND • Toutes les formes de jeu peuvent être considérées comme ayant une vocation pédagogique. • Les enfants apprennent vite et ils font leur apprentissage au contact des adultes qui comptent dans leur

vie. • Vygotsky (1978) soutenait que les jouets aident les enfants à prendre leurs distances par rapport à la

réalité concrète et à faire la distinction entre les objets réels et ce qu’ils sont censés représenter (Hughes 2010).

• Bien qu’il soit exact que les enfants ayant accès à une grande variété de jouets obtiennent de meilleurs scores dans une série de tests intellectuels, il n’est pas prouvé que ces meilleurs résultats soient dus aux jouets.

• Les psychologues croient que jouer avec différents jouets favorise la créativité des enfants p. ex. le jeu Fantasy.

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• Il est tout aussi encourageant de constater qu’une grande majorité de parents

(78 % en moyenne) dans les pays ayant fait l’objet de l’étude confirment «Les enfants devraient être autorisés à jouer sans qu’il y ait systématiquement de but pédagogique» (cette proposition recueille des scores particulièrement élevé en Australie, en Finlande, en Irlande, en Suède et au Royaume-Uni), tandis qu'un très faible pourcentage (17 % en moyenne) confirme «Je préférerais que mon enfant apprenne des choses au lieu de jouer» (les scores sont au-dessus de la moyenne en Chine, en Italie, en Russie et aux États-Unis).

• Par ailleurs, sachant que la quasi-totalité des parents confirment «Le jeu a pour

but de stimuler l’imagination et la créativité de mon enfant» (chapitre 3.1), près de trois quarts des parents interrogés (71 % en moyenne) confirment «En tant que parent, j’estime que je devrais encourager davantage la créativité à la maison». Y a-t-il une meilleure façon d’y arriver qu’en jouant davantage avec nos enfants?

BQ1.6: % de parents confirmant «En tant que parent, jʼestime que je devrais encourager davantage la créativité à la maison»

• Nous laissons le dernier mot aux enfants: la moitié des enfants interrogés dans le monde (51 % en moyenne) confirme «Je préférerais jouer plutôt qu'étudier». Cette proposition recueille des scores sensiblement plus élevés que la moyenne en Autriche, en Belgique, en Chine, en République tchèque, en Allemagne, en Hongrie, aux Pays-Bas, en Pologne, en Russie et en Slovaquie. En revanche, les scores sont inférieurs à la moyenne au Danemark, en France, en Italie, au Japon, en Norvège, au Portugal et en Suède.

CCQ1.1: % d'enfants entre 7 et 12 ans confirmant «Je préférerais jouer plutôt quʼétudier»

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AUTRES QUESTIONS: • Quels facteurs culturels expliquent que les parents ont des points de vue différents sur le

jeu et son rôle pédagogique?

3.4 JEU, TECHNOLOGIE ET JOUETS (BQ2, BQ1.1, BQ1.5, BQ1.3, CQ1.1)

• Ayant déjà établi que les parents et les enfants considèrent rarement les jouets comme essentiels à l’expérience de jeu mais que le jeu peut passer par l’utilisation de l’ordinateur ou de consoles de jeux (chapitres 2.3, 3.1), nous allons examiner ici le rôle plus large des technologies et des jouets éducatifs dans le jeu et dans le développement de l’enfant. Les parents ont souvent des opinions partagées à ce sujet.

• En moyenne, dans tous les pays ayant fait l’objet de l’enquête, les parents en ligne estiment qu’au cours d’une semaine type, leurs enfants passent 12,3 heures à regarder la télévision et à utiliser des consoles de jeux ou d’autres gadgets électroniques, soit légèrement moins que le nombre d’heures passées à jouer avec leurs parents pendant la même période (14,3 heures en moyenne).

BQ2: (parents) «En moyenne, combien de temps par jour votre enfant passe-t-il à regarder la télévision ou à utiliser des consoles de jeux ou autres gadgets électroniques pendant la semaine/le week-end?»

INFORMATIONS DE FOND • La technologie peut être une forme de jeu pour les enfants (p. ex. sites internet qui font appel à l’imagination, aux

compétences de lecture, d’écriture et de calcul). • Des sites internet comme Club Penguin peuvent inciter à des jeux d’imitation ou de rôles en permettant d’adopter un

avatar. • Les nouvelles technologies ont toujours suscité des préoccupations chez les parents, certains ne peuvent pas les

maîtriser, ils ne les comprennent pas. • Nous conseillons aux parents de s’impliquer étroitement dans l’engouement que témoigne leur enfant pour les

technologies numériques et de leur apprendre à utiliser l’internet de manière sûre. Il existe quantité de sites internet qui fournissent des conseils à ce sujet.

• Les technologies numériques peuvent être considérées comme une passerelle d’apprentissage et de communication.

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• Près de la moitié des parents en ligne dans les pays ayant fait l’objet de l’étude

sont préoccupés par ce niveau d’exposition aux médias électroniques: 44 % des parents en moyenne confirment «Mes enfants passent trop de temps à regarder la télévision ou à jouer à des jeux électroniques» (cette proposition recueille les scores les plus élevés en Australie, en Chine, en Irlande, en Pologne, au Portugal et en Russie), tandis que 43 % confirment «Je trouve que mes enfants sont trop dépendants des loisirs numériques et devraient être plus créatifs dans leurs jeux» (cette proposition recueille les scores les plus élevés en Chine, en République tchèque, en Irlande, en Italie, en Russie et en Slovaquie).

• Néanmoins, un pourcentage analogue (40 % en moyenne) confirme, dans une certaine mesure du moins, «Je suis heureux que mes enfants profitent des loisirs numériques à la maison», cette proposition recueillant les scores les plus élevés en Autriche, en Chine, au Danemark, en France, en Russie, en Espagne et en Suède.

• Les opinions sur l’utilisation des jouets éducatifs sont extrêmement contrastées: alors que 47 % des parents (moyenne tous pays) confirment «J’aime que mes enfants jouent avec des jeux éducatifs comme Baby Einstein ou des dictionnaires électroniques», ils ne sont que 1 sur 5 voire moins au Danemark, au Japon et aux Pays-Bas à cautionner ce genre de jouets (les scores les moins élevés ont été recueillis en Australie, en Belgique, en Allemagne, en Hongrie, en Suède et en Suisse). En revanche, trois parents sur cinq au moins en Chine, en Italie, en Pologne, au Portugal, en Slovaquie et aux États-Unis sont favorables à cette idée.

CQ1.1: % de parents confirmant «J'aime que mes enfants jouent avec des jeux éducatifs comme Baby Einstein, les dictionnaires électroniques, etc.» '

• Les parents dans la tranche d’âge 18-34 ans sont nettement plus enclins à cautionner les jouets éducatifs que ceux de la tranche d’âge 35-54 ans, avec une moyenne de 53 % confirmant «J'aime que mes enfants jouent…» contre une moyenne de 43 % dans la tranche d’âge des 35-54 ans.