Enjeux de l’urbanisation en Provence Alpes Cote d’Azur · 10% de ménages les plus modestes, le...

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Les rencontres de l’ARPE Enjeux de l’urbanisation en Provence Alpes Cote d’Azur 11 septembre 2012

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Les rencontres de l’ARPE

Enjeux de l’urbanisation en Provence Alpes Cote d’Azur

11 septembre 2012

LES 5 MILLIONS D’HABITANTS ATTENDUS EN 2020 SONT DÉJÀ LAGRÂCE À L’ARRIVÉE DE NOUVEAUX HABITANTS, BEAUCOUP DE JEUNES ACTIFS AVEC ENFANTSET MOINS DE DÉPARTS DE LA RÉGION QU’AILLEURS

Sources : INSEE – Recensement de la population 2006

Le solde migratoire positif des personnes d’âge actif avec enfants a compensé le vieillissement dû à l’allongement de la durée de vie, au papy-boum (arrivée à la retraite de la génération du baby-boum) et du fait que les actifs restent massivement dans la région en atteignant la retraite.Dans l’Est (Alpes Maritimes, Var, Hautes-Alpes et Alpes-de-Haute-Provence), la croissance de la population est due à l’excédent des arrivées sur les départs. Bouches-du-Rhône et Vaucluse, plus jeunes, croissent plus par l’excédent des naissances sur les décès.La croissance est record dans l’espace rural (+1,5%/an contre +0,7% pour la moyenne nationale), et dans les communes petites et moyennes en limite des aires urbaines.

Le Var avec 2,4%, a le taux le plus élevé de France.

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55- 65ans

30-45 ans

<15 ans

Les grands pôles urbains définis en 2010 accueillaient 81% de la population régionale en 2008. Avec leur couronne, ils constituent désormais un continuum urbain du littoral méditerranéen à la vallée du Rhône, avec un chapelet d’aires urbaines qui se rejoignent.

Répartition dans les autres communes :•Couronne des grands pôles : 7,5 %•Autres pôles (1500 à 10000 emplois) : 4,4%•Couronne autres pôles : 0,2%•Multi polarisé : 4,6 %•Communes isolées : 2,7%

URBANISATION METROPOLISEEEN 2008, 8 HABITANTS SUR 10 RÉSIDAIENT DANS UNE COMMUNE DE CES GRANDS PÔLES URBAINS

Sources : INSEE zonage aires urbaines 2010, recensement population 2008

Méditerranée

ITALIE

Saint-Tropez

Cavalaire-sur-Mer

FréjusSainte-Maxime

Cogolin

Menton - Monaco (partie française)

Nice

Briançon

Château-Arnoux - Saint-Auban

Toulon

Digne-les-Bains

Draguignan

Manosque

Brignoles

Apt

Le Luc

Cadenet

Sisteron

ForcalquierOraison

Salernes

BarcelonnetteLaragne-Montéglin

© IG

N -

Inse

e 20

11

Port-Saint-Louis-du-Rhône

Bormes-les-Mimosas - Le Lavandou

Vaison-la-Romaine

Valréas

Bollène

Avignon

Beaucaire Saint-Rémy-de-Provence

Salon-de-ProvenceArles

Marseille - Aix-en-Provence

Gap

Embrun

Grands pôles (plus de 10 000 emplois)Couronne des grands pôles

Multipolarisé des grandes aires

Moyens pôles (5 000 à 10 000 emplois)Couronne des moyens pôlesPetits pôles urbains (1 500 à 5 000 emplois)Couronne des petits pôles

Autres communes multipolariséesCommunes isolées, hors influence des pôles

ESPACE DES GRANDES AIRES URBAINES ESPACE DES AUTRES AIRES

Le nouveau zonage en aires urbaines 2010 en Provence-Alpes-Côte d'AzurUne population concentrée dans les grands pôles urbains du littoral

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DES DISPARITÉS SOCIO-SPATIALES FORTEMENT ANCREESL’ESSENTIEL DE LA PAUVRETÉ SE SITUE DANS LES CŒURS DES AGGLOMÉRATIONS

Sources : DROS CAF 2009, INSEE RGP 2007, Fonds : Articque, Réalisation AGATE Sarl – COMPAS (2011)

Provence-Alpes-Côte d’Azur se situe au 3ème

rang des régions les plus pauvres (1er décile*) et au 4ème rang des régions les plus riches (9ème

décile*). L’écart interdécile la classe au 2ème

rang des régions les plus inégalitaires après l’Ile de France.

L’analyse mobilités résidentielles montre une tendance marquée à l’homogénéisation du peuplement, c'est-à-dire à une spécialisation sociale qui renforce la ségrégation socio-spatiale : Les ménages aisés quittent les territoires les plus fragiles qui voient arriver les ménages fragiles des territoires favorisés, et vice et versa (migrations entre la région et le reste du territoire nationale d’une part et au sein de la région d’autre part).

Ces migrations cumulent leurs effets avec ceux, plus structurels, d’un appauvrissement général d’une frange croissante de la population. Il peut se mesurer par les évolutions comparées des revenus des plus pauvres et des plus riches : entre 2000 et 2008, le revenu médian* des plus pauvres n’a progressé que de 310 €, alors que celui des les plus riches a augmenté de 474 €.

* Définitions: Un « décile » partage la population en 10 parts égale, le 1er décile comprend donc les 10% de ménages les plus modestes, le 10ème décile comprend les 10% les plus fortunés, et donc le 9ème, les 10% juste en dessousLe revenu médian, dans chaque catégorie, est celui au-dessous et au-dessus duquel se situent autant de personnes

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Sources : Agreste (Recensement agricole 2000) INSEE, Ocsol, Sitadel

L’accroissement démographique dans l’espace rural et périurbain a conduit àune forte occupation des espaces agricoles, les mettant en péril.

La surface agricole productive a diminué de plus de 20 % dans la région depuis 1970 ; les terres agricoles n’opposent pas la même résistance selon les types de culture et de localisation.

La carte ci-contre met en évidence, la forte pression foncière due àl’urbanisation, exercée sur les communes pourtant situées hors des pôles urbains.

C’est la pérennité même de l’agriculture qui est mise en danger par la pression foncière pour l’urbanisation.

ETALEMENT URBAIN METROPOLISE LA PRESSION URBAINE DUE A L’ÉTALEMENT URBAIN FRAGILISE LES TERRES AGRICOLES

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ETALEMENT URBAIN METROPOLISE UNE URBANISATION QUI S’ÉTALE ET FAIT PRESSION SUR DE PLUS EN PLUS D’ESPACES RURAUX

Sources : : INSEE – RP 2006, Evolution de la densité de population de 1876 à 2006 en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Fonds BDAlti®,R500® - ©IGN PFAR PACA / CPER 2007-2013

La population se concentre sur le littoral et la vallée du Rhône, avec une extension dans le val de Durance.Depuis 1999, toutes les communes de plus de 50 000 habitants, ont renoué avec la croissance démographique, à l’exception de Nice stable.Parmi les autres communes, 89% gagnent des habitants et pour les plus petites, l’augmentation est 2 fois plus forte que la moyenne régionale (+1,8%).Sur la carte, les pointillés montrent de manière schématique, de 1975 à 2006, une extension continue de limite de la densité de 80 habitants au km². L’étalement urbain se rapproche, voire gagne le relief, et touche désormais tout le Centre Var, les aires urbaines d’Aix-en-Provence et d’Avignon, et sur l’aval du Val de Durance.Cet étalement, lié autant à l’attractivité qu’àl’insuffisance de l’offre de logements abordables dans les centres urbains, porte le risque de transformer l’atout de l’attractivitéde la région en un handicap sur le plan social et de freiner développement économique des territoires.Le continuum urbain ainsi créé pose des questions de fonctionnement propre, que ce soit par l’allongement des distances à parcourir qu’il impose dans la vie des habitants et l’organisation des services à la population, que dans la mise en cause des continuités écologiques et la préservation de la biodiversité.

2006

1990

1975

Limite de 80 hab,/km²

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La distance à parcourir depuis le centre des villes régionales pour atteindre un espace peu habité s’allonge depuis 40 ans exprimant l’importance de l’étalement urbain dans la région.

En le fixant à 68 habitants au km² (moyenne des couronnes périurbaines de la région en 2006), on appréhende la distance à parcourir pour atteindre des espaces, certes influencés par la proximité des pôles, mais dont les aspects paysagers ont encore souvent un caractère rural.

Marseille est un cas particulier, sa superficie de 240 km² influant fortement sur la distance àparcourir depuis son centre pour passer sous le seuil de densité précité. Cette distance, déjàimportante en 1962 (22 km), augmente plus vite, pour s’établir à 39 km en 2006. Par comparaison, pour Paris, le seuil se situe à 46 km du centre de la ville, mais n’a progressé que de 9 km depuis 1962.

UN ALLONGEMENT DES DISTANCES A PARCOURIR DES DISTANCES CONSÉQUENTES A PARCOURIR POUR ATTEINDRE LES ESPACES RURAUX

Sources : INSEE – Recensement de la population de 1962 à 2006

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Les enquêtes auprès des ménages dans les grandes aires urbaines métropolisées, conduites entre 2008 et 2010, montrent que l’automobile demeure le mode dominant pour se déplacer même si l’usage des deux-roues motorisés et des modes alternatifs à la voiture se développent, et si la mobilité individuelle automobile a baissédans les Alpes-Maritimes.La part modale des transports collectifs reste faible: inférieure à 10 %

Zoom sur les déplacements en TER :Part des déplacements internes réalisés exclusivement en TER : 18 % dans les Bouches-du-Rhône, 26 % dans le Var et 50 % dans les Alpes-Maritimes, (dont plus d’un quart avec Monaco).Clientèle des TER : majoritairement composée d’actifs (56 %), avec une part des scolaires plus élevée dans les Alpes-Maritimes hors liens avec Monaco (46 % contre 35 % au niveau régional).

L’intermodalité est importante chez les usagers du TER :71% d’entre eux empruntent également les transports urbains, dont 38% quotidiennement.

57 % des déplacements en TER sont inférieurs à 20 km et 63 % supérieurs à 45 minutes.

UNE PART MODALE DES TRANSPORTS COLLECTIFS QUI RESTE FAIBLESEULS LES AXES MAJEURS DES AGGLOMÉRATIONS PRINCIPALES PERMETTENT UN USAGE FORT DES TC

Utilisation des Transports collectifs (TC)

Sources : INSEE-

Utilisation des transports collectifsen %

de 27 à moins de 40,5de 14,9 à moins de 27de 9,8 à moins de 14,9de 6 à moins de 9,8moins de 6

Nombre de personnestous modes

12 000

3 000

(Largeur des flèches proportionelle)

Marseille

Aix-en-Provence

Martigues

Istres

Salon-de-Provence

Pertuis

Vitrolles

Marignane

VenellesÉguilles

Aubagne

AllauchAuriol

La Ciotat

Gardanne

Les Pennes-Mirabeau

Gémenos

Fos-sur-Mer

Marseille

Aix-en-Provence

Martigues

Istres

Salon-de-Provence

Pertuis

Vitrolles

Marignane

VenellesÉguilles

Aubagne

AllauchAuriol

La Ciotat

Gardanne

Les Pennes-Mirabeau

Gémenos

Fos-sur-Mer

Saint-RaphaëlFréjus

Mandelieu-la-Napoule

Grasse

Vence

CarrosContes

La Trinité

Valbonne

Cannes

Cagnes-sur-Mer

Antibes

Nice

Saint-RaphaëlFréjus

Mandelieu-la-Napoule

Grasse

Vence

CarrosContes

La Trinité

Valbonne

Cannes

Cagnes-sur-Mer

Antibes

Nice

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Les déplacements domicile-travail, les « navettes » quotidiennes des actifs dessinent les forts liens entre les communes, et constituent souvent la cible privilégiée des politiques de déplacement par les difficultés que génèrent leur concentration dans l’espace et dans le temps.

L’urbanisme métropolitain, la ville qui croît et qui s’étale: la métropolisation lue comme un processus de recomposition des rapports entre les espaces urbains et les dynamiques fonctionnelles selon deux phénomènes simultanés : -la dilatation continue des aires urbaines et -la montée en puissance de liens d’interdépendance discontinus qui « métropolisent » les territoires.

Les mobilités domicile-travail en sont une illustration, et elles tendent à la fois à élargir davantage les aires urbaines continues et àorganiser de plus en plus des espaces discontinus, notamment en liant grandes villes et villes moyennes.

LES DÉPLACEMENTS DES « NAVETTEURS »DESSINENT UNE MÉTROPOLISATION EN ANCRE DE BATEAU

Sources : INSEE RP 2006, Fonds : ROUTE500® - ©IGN PFAR PACA / CPER 2007-2013, Réalisation : Service Analyse Spatiale – Région Provence-Alpes-Côte d’Azur 9

Sources : DREAL PACA, Région Provence Alpes Côte d’Azur janvier 2011/fonds : ©IGN PFAR PACA, CPER 2007-2013

CHANGEMENTS CLIMATIQUES : IMPACTS SUR LES ESPACES NATURELS ET LA BIODIVERSITEDE TRÈS NOMBREUX TERRITOIRES SOUS PROTECTION ENVIRONNEMENTALE MAIS QUI CONTRIBUENT ÀL’ATTÉNUATION

Les mesures d’« atténuation » sont destinées àréduire l'accroissement de la température liée aux activités humaines, en limitant les concentrations de gaz à effet de serre (GES) dans l'atmosphère.

2 grandes options :

1- réduire les émissions, en limitant la consommation et changeant de sources d'énergie, en partie grâce aux énergies renouvelables, en transformant les systèmes de transport ou de traitement des déchets et en réduisant la déforestation. 2- séquestrer le carbone, pour récupérer une partie du carbone de l'atmosphère et le stocker dans la biosphère. En effet, les écosystèmes, en particulier les forêts, peuvent jouer un rôle de « puits de carbone » ; pour leur croissance, les arbres absorbent et stockent le carbone de l'atmosphère.

L’importance des parcs naturels, régionaux et nationaux sont un atout pour répondre aux engagements sur le climat.De même, généraliser la végétation en ville (parcs mais aussi parkings, espaces publics non circulés, toitures…) contribuent à baisser les températures en ville, et le stress thermique des citadins.

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Les impacts des changements climatiques sur l’environnement sont déjà sensibles et ont des effets observés sur les activités humaines.

Les risques naturels : (inondations, mouvements de terrains, incendies, submersion en zone littorale) devraient s’accentuer notamment dans les zones où l’extension de l’urbanisation a investi des espaces particulièrement exposés (littoral, massifs boisés péri urbains, vallée fluviale-Rhône).

Risques sanitaires : problèmes de santé animale et humaine du fait de stress thermiques répétés voire apparition de maladies infectieuses et/ou parasitaires, sensibilité accrue à la pollution de l’air.

Les risques technologiques : 80 sites classés Seveso, dont 56 dans les Bouches-du Rhône pourraient voir leur sensibilité accrue.

CHANGEMENTS CLIMATIQUES DES RISQUES NATURELS ET SANITAIRES ACCENTUÉS

Sources : Région Provence-Alpes-Côte d’Azur - Service Analyse Spatiale, PRIM.net 2005 11

11 pôles de Compétitivité dont 3 mondiaux, (SCS/ EAU/Pôle Mer) labellisés en région sur un positionnement axé sur le développement de la R&D et de l’innovation technologique,.8 grappes d’entreprises lauréates se positionnent sur le développement de l’innovation sous toutes ses formes et sur des actions plus proches du marché pour les entreprises. Constituées et dirigées principalement par des TPE/PME, elles ont un fort ancrage territorial et associent, selon les contextes, des grandes entreprises et des acteurs de la formation, de la recherche et de l’innovation.

5 pôles d’excellence rurale sont présents en région ; ils ont pour vocation à faire émerger des projets générateurs d’activités économiques, d’emplois directs et indirects, de valeur ajoutée et de développement local en favorisant de nouvelles dynamiques territoriales.

11 PÔLES DE COMPÉTITIVITÉS, GRAPPES D’ENTREPRISES ET PÔLES D’EXCELLENCE RURALE TISSENT UNE TOILE ACTIVE

LES RESEAUX D’ENTREPRISES ET D’ACTEURS, VECTEURS D’INNOVATION ET DE COMPETITIVITE

Les 29 PRIDES : les Pôles régionaux d’innovation et de développement économique solidaire (PRIDES) soutiennent une approche globale de la compétitivité des entreprises, non limitée à la seule innovation technologique. Le social, l’environnement, la formation des salariés, l’export et l’usage renforcé des technologies de l’information et de la communication sont aussi considérés comme facteurs de performance. Labellisés en 2008, ils regroupent près de 3 000 PME et tablent sur près de 200 000 emplois régionaux à terme. 60 actions collectives et 11 projets de recherche sont engagés.

12Sources : Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Fonds : ©IGN PFAR PACA / CPER 2007-2013

1982-2007 : UNE ÉVOLUTION DES PROFILS ÉCONOMIQUES DE LA RÉGION EN CORRESPONDANCE AVEC LE DÉVELOPPEMENT MÉTROPOLITAIN UNE FORTE PROGRESSION DU PROFIL PRÉSENTIEL HOMOGÈNE, UNE BAISSE DES FONCTION MÉTROPOLITAINES ET DE L’AGRICULTURE

Sources : INSEE – Recensement de la population de 1982 à 2007

Au cours des 25 dernières années, la part de l'emploi présentiel a fortement progressé. Dans la région, les territoires à profil agricole ont disparu au cours des 25 dernières années au bénéfice des profils présentiels. Cette évolution implique une dépendance accrue à l'égard des populations entrantes et renforce l'exposition de ces zones d'emploi à d'éventuels chocs exogènes. Le passage de Nice d’une forte présence des fonctions métropolitaines (au lieu de très forte), s’explique par une montée de l’activité résidentielle venue s’ajouter aux activités métropolitaines, restées stables.

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1982 2007

Sources : Etude prospective sur l’économie résidentielles Œil, ACADIE, 2011

RégionalNational - Littoral

National -LittoralLocal

Combiné

3ème région économique de France (15ème sur les 269 régions de l’UE)avec 138 MM € de PIB en 2009.

2ème rang des créations d’entreprises en France, 11,3% en 2008.

Le faible poids de l’économie productive, richesse produite dans la région et vendue ailleurs, interroge. De plus, la nécessaire mutation de pôles importants et très localisés, comme la pétrochimie, nécessitent une mobilisation collective pour assurer l’avenir économique de la région en confortant et créant des emplois industriels.

La place importante de l’économie résidentielle, 4 fois plus importante que la base productive, est de nature très différente : les cartes ci-contre distinguent le « système régional » qui tire les revenus dépensés de sources essentiellement régionale, les deux systèmes nationaux, qui bénéficient d’une part importante de transferts, essentiellement liés au tourisme et à la bi-résidence. La base résidentielle comprend les revenus dépensés pour leur vie courante par les personnes présentes, qu’elles y habitent ou y séjournent; sa force est aussi une dépendance économique aux transferts opérés.

FLUX DE REVENUS : DIFFÉRENCES DE BASE ÉCONOMIQUE 4 TYPES DE TERRITOIRES BIEN DISTINCTS DESSINÉS PAR L’ORIGINE GÉOGRAPHIQUE DES REVENUS QUI Y SONT DÉPENSÉS

Typologie des territoires issue de la base économique

Base productive : biens et services rendus hors du territoire

Base résidentielle : biens et services liés à l’habitat, santé, alimentation

Base sociale : transferts sociaux, dont les retraites (sauf fonctionnaires d’Etat) Base publique : salaires des fonctionnaires et retraités

Principaux pôles d’emploi et pôles productifs

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