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2 actu Pays de Lons n°108 - Mai 2016

NAISSANCESAmaury de Juan CANO et DianePONSOT, ArlayMaude de Jérôme LAGRANGE etKarine CHENU, BletteransShayna de Hadrien CHARNEAUet Coralie BÜHRER, BonlieuLouis de Julien MONET etLudyvine CHAMBERLAND,CesanceyNina de Gaetan PIERRE etPriscillia HEMMERLIN, Chapelle­VolandLou de Mickaël CONSTANTIN etChristelle COQUET, Chilly­le­VignobleOriane de Benjamin PERRIN etJulianne COULON, CousanceTom de Vincent GUICHARDOT etAmandine MAIGNAN, Domblans

Logan de Timothée BADET etCéline TOMASETTI, DomblansLilou de Jérémie THIBERT etAmandine ROSE, FrébuansSophie de Anthony DOURIAUDet Anaïs DEVILLAINE, La MarreEyyüb de Ahmet CELIK etNurdan GUL, Lons­le­SaunierAya de Ahmed OUALI etSandrine PEGAUD, Lons­le­SaunierElina de Cédric MARTOS etRoxanne PONARD, Lons­le­SaunierSalomé de Benoît CRETET etAmélie DANDELOT, MacornayFabian de Adrien FAIVRE etMariska OLIVIER, MarignyMayeul de Charles REMY etAgnès MANCHERON, MaynalAlicia de Mathieu GUYGRAND etEloïse BUTTIGIEG, Meussia

Anaïs de Jean­PhilippeCARPENTIER et Emilie BENTEUX,MontrondBlandine de Vincent JACQUEMINet Rose­Marie CHAMOUTON,PimorinNoah de Vincent AMRANE etAnaëlle GIRARDOT, PlainoiseauAnais de Ionel TUDOR etMariana­Antonela BARNA,PolignyIsabella de Francisc FUTO etAndreea­Ramona BARNA,PolignyTessa de Arnaud HECHT et AlexiaMONI, VerciaSami de Paul LAHANA etBouchra SAHRAOUI, Vevy

DÉCÈSGENEVOIS Yvonne, Beaufort,97 ans

COURGEY Jacqueline, Bletterans,81 ansBOUILLIER André, Châtillon,85 ansPETIT Maurice, Clairvaux­les­Lacs, 89 ansGRIVEL Gisèle, Clairvaux­les­Lacs, 84 ansMONGELLAZ Madeleine,Crotenay, 83 ansRENARD Michel, Domblans,83 ansMESGOLITS Evelyne, Lavigny,58 ansMASSON Daniel, Le Fied, 76 ansPETITJEAN Françoise, Lons­le­Saunier, 83 ansCOURVILLE Jeannine, Lons­le­Saunier, 87 ansETIEVANT Sylvie, Lons­le­Saunier,48 ans

FARGEOT René, Lons­le­Saunier,89 ansMORELLE Christiane, Lons­le­Saunier, 90 ansMILLET Yvonne, Lons­le­Saunier,90 ansGÜNAYDIN Süleyman, Lons­le­Saunier, 67 ansBALLAND Paulette, Lons­le­Saunier, 94 ansBARDET René, Lons­le­Saunier,95 ansCHOSSONNERY Angèle, Lons­le­Saunier, 98 ansLOUREAUX Jean­Noël, Lons­le­Saunier, 34 ansLECAILLE Astrid, Lons­le­Saunier,42 ansMILLAND Jeanne, Lons­le­Saunier, 95 ans

BOUDILLON Madeleine, Lons­le­Saunier, 103 ansPLATHEY Pierre, Montmorot,89 ansDUPARD Marthe, Montmorot,89 ansINABNIT Daniel, Montmorot,85 ansRICHARDOT Michel, Montmorot,68 ansGIROD André, Orgelet, 80 ansMUHLEGG Danielle, Pont­de­Poitte, 55 ansVINCENT Monique, Saint­Germain­lès­Arlay, 67 ansOUDET Jacqueline, Saint­Lothain,79 ansPROST Pierre, Vertamboz, 73 ansBERNARD Camille, Villevieux,83 ans

ETAT CIVIL

Zone des Epenottes BP 212 - 39102 Dole Tél. 03 84 82 50 21 n°ISSN : 1 778-820X Imprimé en France

Rédaction :redaction@paysdelons.fr

Régie publicitaireTél. 03 84 82 50 21Portable 06 33 79 00 94commercial@paysdelons.fr

Clément Pernot : “Accompagner et non imposer”

Clément Pernot, un an après votre élection,comment se porte le département du Jura ?Nous essayons de maintenir un service dans cemarasme national. Nous avons honoré toutes lesdettes dues par nos prédécesseurs aux collectivités.Nous sommes passés par un emprunt de 20 mil-lions d’euros, dont 15 ont été destinés à honorernos obligations, et 5 millions pour l’avenir. Dans cecadre là, le département va mieux.

Durant cette première année, quelles ont été les priorités du Conseil départemental ?D’abord rétablir la confiance auprès des maires,puis mettre en place une nouvelle façon de fonc-tionner. Financer seul une animation si sur place leslocaux ne sont pas investis, favoriser un club sportifau détriment des autres… sont des comporte-ments qui n’ont plus lieu d’être. La priorité est doncd’accompagner plutôt que d’imposer.

Le Département est chef de file des politiquessociales. A combien s’élève le manque à gagnerque vous dénoncez pour le RSA ?Sur une enveloppe de 25 millions d’euros dédiée auRSA, l’Etat en approvisionne 10. Il devrait en allouer12,5 millions, il y a donc bien un manque à gagner.Le Jura compte 5 850 bénéficiaires du RSA. Noussommes dans les dix départements à comptabili-ser le moins de bénéficiaires du RSA en proportionde la population active.

Le gouvernement a décidé une augmentationgénérale des salaires des fonctionnaires. Quel ensera le coût pour le Département ?C’est une décision qui a été prise sans aucuneconsultation. Pour nous, cela se traduira enmars 2017 par une augmentation de 700 000 eurossur la masse salariale.

Quel est l’avenir du comité départemental dutourisme (CDT) dont la compétence ne relève plusdu Département ?Le CDT ne relève aujourd’hui plus de notre champd’action de manière obligatoire puisqu’on n’a plusà remplir ses fonctions. Nous avons donc un suref-

Sur arrêté du 29 mars dernier, le préfet du Jura Jacques Quastana a fixé le nouveau schémadépartemental de coopération intercommunale. Au 1er janvier 2017, le Jura comptera17 intercommunalités, contre 24 aujourd’hui. “C’est une partie de l’avenir du département qui seconstruit avec cette carte. J’ai toujours dit que dans le cadre de la loi NOTRe, de la nouvelle grandeRégion, et de la perte de la compétence générale et économique du Département, uneintercommunalité de moins de 50 000 habitants ne peut exister. Le territoire reste trop morcelé.Face aux mastodontes de la grande Région, comment être considéré quand on est trop petit ?Quand il faudra solliciter un rendez­vous auprès de Mme Dufay, je vous laisse le soin d’imaginer ladate du rendez­vous… Notre nouvelle carte ne peut me satisfaire dans sa globalité, dans le cadrementionné. Pour le Jura, Il aurait fallu au maximum quatre ou cinq blocs intercommunaux.

fectif. Nous travaillons pour adapter ses fonctions àla loi NOTRe et pour que les choses se fassent dansla légalité. Certains collaborateurs resteront, d’au-tres seront amenés à nous quitter. Quant à la valo-risation de l’image du département, nous poursui-vrons des actions fortes.

Toujours en matière d’actions sociales, est-il d’actualité d’augmenter l’allocationpersonnalisée d’autonomie (APA) ?Quand on parle d’augmenter les montants, celaouvre l’espace aux entreprises privées qui vien-draient s’encastrer dans ce système. On n’échap-pera pas à un grand débat sociétal. Aujourd’hui,nous sommes en dessous de tout, on manque deplaces en EHPAD, de personnels qualifiés. Et j’enparle d’autant mieux que je connais à titre person-nel la situation. Nous étions prêts à mettre 1 à2 euros supplémentaires par heure, mais en contre-partie, peut-être, faire émerger plus de mal que debien, avec une concurrence déloyale.

Vous aviez annoncé l’année dernière quel’aéroport Dole Jura pourrait fermer ses portes enmars 2016, si la grande Région n’en assumait pasla gouvernance. Qu’en est-il aujourd’hui ?C’était un appel au secours. Je savais pertinem-ment que nous serions tenus de poursuivre lefinancement de l’aéroport jusqu’en 2019 car ladélégation de service public nous y oblige. Plus de3,3 millions d’euros des contribuables jurassiens ali-mentent ce financement, dont 2,2 millions d’eurosde subventions aux fauteuils. Si on veut franchirune étape, il faut construire une aérogare, mais jen’engagerai pas la responsabilité du Départementsur ce terrain. On a pris en marche une infrastruc-ture développée avec réussite, l’enjeu est désor-mais régional. Le fermer est quasi-impossible. Laporte est ouverte, il y a aujourd’hui trop de chaisesvides autour de la table. Marie-Guite Dufay a la res-ponsabilité d’ouvrir les portes de la région. Les pre-mières réunions se tiendront en novembre-décem-bre 2016, et se formaliseront en 2017… si despartenaires se précisent.

1 Un an après son élection,Clément Pernot, d’habitude plu-tôt discret – voire fuyant – avecles médias, s’est livré au jeu desquestions-réponses le 31 marsdernier. L’occasion de dresser unbilan de cette première année demandat et réaffirmer ses choixpolitiques : dans un contextefinancier délicat, priorité au sou-tien et à l’accompagnement desblocs communaux, et plus ques-tion de porter et financer seuldes “projets personnels”.

Conseil départemental du Jura

CONSEIL DÉPARTEMENTALLE TIRAGE AU SORT DES 8E DE FINALE DELA COUPE DU CONSEIL DÉPARTEMENTAL A EU LIEULe tirage au sort des 8e de finale de la Coupe “Conseildépartemental” de football s’est déroulé le 14 avrildernier à l’Hôtel du Départemental en présence duprésident du Conseil départemental, Clément Pernot,de la vice-présidente aux sports Françoise Vespa, duprésident du district du Jura de football Michel Sornayet du trésorier de la Fédération française de FootballDenis Trossat. Ce dernier a remis à Clément Pernot unmaillot officiel de l’équipe de France. Le tirage au sortest le suivant : Haut-Jura FC 2 - Damparis 2 ; JuraDolois 3 - Molay 1 ; Saint-Aubin 2 - Foucherans 2 ;Choisey 1 - Poligny Grimont 2 ; Rahon 1 - Perrigny-Conliège 1 ; PTT Grand Lons 1 - Lons le Saunier 3 ;Pleure 1 - Chaux du Dombief 1 ; Fort du Plasne 1 -Coteaux de Seille. Les rencontres se dérouleront le 5mai, et la finale se déroulera fin juin à Fraisans.

INTERCOMMUNALITÉLA NOUVELLE CARTE DU JURA ESTADOPTÉEAu 1er janvier 2017, le Jura comptera 17 structuresintercommunales, dont 15 communautés decommunes et 2 communautés d’agglomération. Le schéma prévoit également des mesures derationalisation de la coopération syndicale,notamment en cas d’anticipation par les EPCI de laprise de nouvelles compétences (eau potable etassainissement) devenant en tout état de causeobligatoires à compter du 1er janvier 2020. Au termede la mise en œuvre du schéma, en 2020, unetrentaine de syndicats intercommunaux devraientêtre dissous. A l’issue d’une nouvelle phase deconsultation, le préfet prendra des arrêtéspréfectoraux définitifs de périmètre au plus tard le 31 décembre 2016.

EXPRESS

Nouvelle carte intercommunale“Il aurait fallu cinq blocs”

UN RECUEIL QUI RETRACE UN AN DEMANDAT DU CONSEIL DÉPARTEMENTAL“Seul le prononcé fait foi !”, tel est le titre du recueilédité par le Conseil départemental du Jura et quireprend les principaux discours tenus en séances oucommissions ou à l’occasion de réceptions ou autresexpositions. Il s’agit là de “permettre à la parole duConseil départemental de laisser une trace dansl’histoire… de répondre de ce que nous avons dit, ou dece à quoi nous avons renoncé” rappelle Clément Pernotdans son propos introductif. Recueil téléchargeable sur www.jura.fr

Damien de Breuvand, directeur depuis un an,s’est évertué à redonner à l’établissement laplace qui lui convient, celle d’un lieu de séjourmais aussi celle d’un lieu gastronomique oùl’on aime se retrouver après une partie sur legreen, autour un repas d’affaires, à l’occasiond’une assemblée générale ou d’une réunionde famille...Si la pose de la première pierre a permis d’ajus­ter les services de l’établissement, un agrandis­sement de la partie chambres a été nécessaireainsi que la rénovation complète des salles derestaurant. “L’ouverture imminente de la nou­velle terrasse d’été nous apportera le calme etla tranquillité dans un confort inégalé”, glisseun habitué des lieux !

Un chef lédonien à la tête d’une bri­gade de 5 cuisiniers ! En confirmant Jean­Pierre Docci aux pianos, ledirecteur Damien de Breuvand ne s’est pastrompé car le jeune apprenti du HomeSavoyard qui a bourlingué comme second àl’Auberge de Chavannes, au Parenthèse àChille, à l’Hôtellerie des Monts­Jura avant departir autour du monde au service d’une com­pagnie maritime, contribue aux changements

de la carte et “il met sa patte personnelle danschacune de ses présentations”.

Avec par exemple des spécialités telles que lesgrenouilles fraîches, les volailles de Bresse auxmorilles et au vin Jaune, un pavé de Sandre rôtià la crème de Comté, ou un filet de BoeufAngus poêlé sur pommes paillasson, les cuisi­niers Antoine, Yvan, Jimmy, l’apprenti Stéphanerécoltent fièrement les compliments d’uneclientèle reconnaissante de leurs efforts.

Pour satisfaire les gourmands de passage, lesjoueurs pressés ou les locaux qui ne disposentque d’une courte pause, Les Terrasses du Valde Sorne ouvre 7j/7 la Brasserie avec dessalades, des omelettes, sans oublier l’œuf

brouillé aux crevettes, des tartares et des platsfroids ou chauds. “Sur le pouce ou gastrono­mique, c’est parfait”, insiste un épicurienconvaincu. Nul doute que Damien de Breuvandqui tient encore à ce que “tout se passe dans laconvivialité et le respect est en passe de conqué­rir ses objectifs”.

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Situé dans la verdure à seulementquelques kms du centre-ville l’Hôtel-Restaurant du Golf du Val de Sornemérite le détour tant son architectureest en osmose avec le cadre bucoliquequi l’entoure.

Jean-Pierre Docci et Stéphane, apprenti Justine et Julie au service

avec Emmanuel chef de salle Jimmy et Yvan aux pâtisseries

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Pays de Lons n°108 - Mai 20164 actu

L’USL (Union SportiveLédonienne) organise les

2 et 3 juillet 2016 un tournoinational de Hand Fauteuiloù plus de 250 personnesvenues de toute la France

se rejoindront au Cosecpour un week-end sportif

placé sous le signe del’intégration par le sport.

Qu’est­ce que le Hand Fauteuil ?Il s’agit tout simplement de lapratique du handball en fauteuilroulant, avec des règles quelquepeu adaptées. Ouvert aux per­sonnes valides comme aux per­sonnes à mobilité réduite, leHand Fauteuil permet une inté­gration par le sport, sensibilise lapopulation aux difficultés ren­contrées par les personnes han­dicapées, favorise la mixité et

pérennise la pratique de ce sporten Franche­Comté. Ainsi les 2 et3 juillet seront placés sous lesens des mots handicap, “parceque ce sont les sportifs que noussouhaitons mettre en avant”,plaisir, “une valeur essentiellepour participer à ce tournoi”,investissement, “car l’ensemble

des bénévoles s’active pour cetteorganisation”, et combativité“avec des enchaînements debuts et une solidarité à touteépreuve” souligne l’équipe del’US Lons. “Par ailleurs, le tournois’inscrit dans une démarche dedéveloppement durable avec desdéplacements courts, la réduction

des déchets, la consommation delégumes récoltés sur place...”Cette compétition en salle deniveau national désigne si besoinétait, “l’USL attitude”, c’est­à­dire les valeurs que le mythiqueclub lédonien défend à chaqueoccasion, tout au long de l’annéeet dans toutes ses sections.Au programme sont prévues lesamedi matin et après­midi lesphases de poule suivies par unesoirée dansante avec l’ensembledes équipes participantes. Ledimanche matin, place auxphases finales et à midi, la finale.L’USL donne rendez­vous à tousles amateurs de hand, et aussi àtous ceux qui veulent marquerleur solidarité auprès de cessportifs méritants.

B.W.

Contact au 03 84 24 60 60 et uslons@aol.com

2Sport Un tournoi national de hand fauteuil bientôt à Lons SOCIÉTÉ D’HISTOIRE

NATURELLE DU JURAPROGRAMME DE MAI• 11 mai : sortie botanique dans la reculée de Baume-les-Messieurs, rendez-vous à 14 h sur le parking devant le camping à la Peyrouse. Organisateur Michèle Gonzy. Tél. 03 84 48 28 46 • 13 mai : Françoise Pozet, docteur vétérinaire, responsable santéanimale au laboratoire départemental d’analyses du Juraprésentera une conférence sur “Différentes zoonoses : Borréliose de Lyme, fièvre ou virus du Nil occidental, hantaviroses”.Centre Social à Lons-le-Saunier, 20 h 30.• 22 mai : sortie naturaliste à la réserve naturelle nationale de La Truchère-Ratenelle : départ à 9 h place de Verdun à Lons.Organisateur : Joseph Martin. Tél. 03 84 47 48 04.

COURLAOUXUN SITE INTERNET POUR LA COMMUNELe 4 avril dernier, Jean-Yves Lanneau, le maire de Courlaoux, a officiellement ouvert le site internet de la commune :www.courlaoux.fr. Le site, qui apporte des informationsessentielles sur le village et les services apportés à la population,sera alimenté régulièrement par des informations transmises par les collectivités et administrations du secteur. Les Corlavois et Corlavoises sont invités à participer à l’évolution du site, enproposant des informations via l’adresse mail de la mairie : mairie-de-courlaoux@wanadoo.fr. La commission Internetétudiera celles-ci et les inclura dans le site.

EXPRESS

Chef de l’opposition départementale, Danielle Brulebois livre sa vision sur les politiques de lanouvelle majorité.

3Danielle Brulebois, aujourd’hui, avec un an derecul, quel bilan tirez-vous de l’ère ChristophePerny ?Un bilan positif, mais pas seulement sous l’ère deChristophe Perny durant laquelle on a poursuivi desactions qui ont fait grandir le département. Ce qui aaussi été mis en place sous Gérard Bailly et JeanRaquin a été poursuivi.

Il y a pourtant eu changement de majorité. Avez-vous vécu cela comme un échec ?Non, car on arrête aujourd’hui des choses qui ne relè-vent pas des politiques de Christophe Perny, à l’instarde la vente d’une partie de l’abbaye de Baume-les-Messieurs, produit touristique phare du Jura. Nousavons l’impression que le Conseil départemental veutaujourd’hui organiser la décadence du Jura en se dés-engageant de son rôle de moteur.

Êtes-vous parfois agacée de voir Christophe Pernyréagir régulièrement dans les médias, alors quevous avez vous-même un mandat de proximitédans le Jura ?Un Conseil départemental est un régime présidentiel.On se souvient du nom du président, du chef, ça fonc-tionne comme cela, même si c’est pourtant le travaild’une équipe.

Quel reproche adresse l’opposition à la majoritédépartementale ?Le Conseil départemental ne doit pas se reposer sur lescommunes et intercommunalités, mais être chef defile. Le reproche principal est de sabrer les politiquesqui ont été utiles aux Jurassiens : les contrats d’objec-tifs Sport et Education populaire, les aides à la cham-bre de métiers et de l’artisanat, l’Agenda 21, la semaine

tendance à devenir hégémonique.Mais nous conservons un rôle decontrôle, et de propositions.

Justement, quelles sont vos propositions ?Les économies budgétaires n’ontjamais fait une politique. Nous allonsnotamment nous opposer audémantèlement du comité départe-mental du tourisme (CDT). Domi-nique Bussereau encourage d’ailleursles départements à conserver leurCDT. On est en train de saccager unoutil important pour l’image du Jura.Sur 28 postes, 14,5 seront conservés.Le CDT a développé une ingénierie etdes compétences irremplaçables qu’ilest irresponsable de détruire. Nousregrettons que l’allocation personna-lisée d’autonomie (Apa) n’ait pas été revalorisée. Direque cela aurait engendré une concurrence déloyale estun faux argument, car des entreprises privées ne vien-dront jamais prendre la place des associations dans leszones rurales. Il faut soutenir ces associations. Et nousregrettons que le Plan collège soit en panne, toutcomme le haut débit, les investissements sur lesroutes… Le Conseil départemental fait beaucoup depolitique mais agit peu.

La nouvelle loi et les nouvelles compétencesmettent à mal les départements. Quelle est votreposition ?Je pense que Clément Pernot veut liquider le départe-ment. Mais nous avons encore cinq ans à travaillerpour développer les richesses du Jura, son image. Aucontraire, il faut travailler encore plus pour renforcer

de la jeunesse, les bourses départementales auxlycéens…

Mais quand le président Clément Pernot expliqueque les finances publiques, en raison notammentdes baisses de dotations, sont telles qu’il a fallufaire des choix, que répondez-vous ?D’accord pour que le Département fasse des écono-mies. Mais la baisse de dotations est un leurre pourqualifier des choix politiques. À titre d’exemple, en 2014pour le budget 2015, nous étions à 274 millions d’eurosde recettes en fonctionnement. Ce montant est lemême aujourd’hui. Les dotations ont baissé certes,mais il y a eu des compensations, qui avoisinent les4,3 millions d’euros. Le Conseil départemental aemprunté 56 millions d’euros en deux mois. Cela veutdire que le Département est bien crédible auprès desbanques, et non en faillite.

Cet emprunt a été notamment justifié pourrembourser les dettes aux communes laissées parl’ancienne majorité…Mais c’est le fonctionnement courant. Les projets sefont et les dettes se paient plusieurs années plus tard.Quand nous sommes arrivés au pouvoir en 2011, nousavons dû payer l’ANRU de Dole signé en 2004.Aujourd’hui, nous devons notamment payer la piscinede Champagnole signée sous le mandat de ChristophePerny, mais dont les travaux se terminent. Par ailleurs,deux audits, réalisés par un cabinet privé et la Cham-bre régionale des comptes ont validé la gestion nor-male des comptes sous notre majorité.

Quelle place prend l’opposition au sein de l’assemblée départementale ?Petite, car nous ne sommes que six membres, il estdonc plus difficile de se faire entendre, et le pouvoir a

encore le Jura. Les régions et les intercommunalités nepourront pas tout faire, je pense que les départementsdevraient avoir leur place pour assurer l’égalité entreles citoyens.

Après le retrait de la compagnie IGavion del’aéroport Dole Jura, quel avenir voyez-vous pourla plateforme jurassienne ?Rappelons que la délégation de service public coû-teuse a été signée sous l’ère de Jean Raquin. Le Dépar-tement est obligé de tenir ses engagements jusqu’àfin 2019. Je pense que l’aéroport est un vecteur impor-tant de développement et de prospérité. D’ici 2019,j’espère qu’on trouvera un plan d’affaires avec larégion et les partenaires qui conviendra à tout lemonde.

Propos recueillis par C.G.

Danielle Brulebois : “Le Conseil départemental organise ladécadence du Jura en se désengageant de son rôle de moteur”

Marylène Gentet a repris l’affaire depuiscinq années réalisant ainsi son rêve, celuid’être à son compte, responsable et indé­pendante.

A en juger par les émanations qui s’exhalentlorsqu’on passe devant ce commerce large­

ment ouvert sur le trottoir, on n’a pas dedoute sur la qualité des productions misesen vente.

“La plupart des plantes et des fleurs provien­nent de la Saône et Loire”, assure celle quifait elle même son marché à Saint­Marcel.

En respectant ainsi lescircuits courts et la pro­duction locale lacommerçante donnepriorité à la qualité defleurs qu’elle juge “plusrobustes mais surtoutvisibles dans les serresde ses horticulteurs”.

Marylène nuance tou­tefois en précisant quela fleur coupée vientprincipalement de Bre­tagne et du midi mais“celle qui est ma préfé­rée et qui ne pousse quela­bas, c’est la roseEquateur : elle peut êtrerouge, rose, jaune...

Elle est magnifique et j’en ai en permanencemais surtout au moment de la fête desmères”. Je n’achète rien de tout fait, “avecKatia qui est dans la boutique depuis delongues années, nous imaginons les compo­sitions nous mêmes, ici et tous les jours”,explique celle qui défend l’autre facette deson métier : la création originale.

Le métier de fleuriste a cette particularitéde célébrer des événements très différents.

Fleuriste indépendante…aux créations originales!

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Gais ou tristes, familiaux ou sociétaux, lesprofessionnels sont capables de répondre etde s’adapter à chaque fois; ainsi mariages,baptêmes, communions, décès mais aussifêtes et anniversaires sont l’occasion d’offrirune compo dans une verrerie originale d’au­tant que l’inattendu mais désormais célèbrecouple de perruches qui trône dans le maga­sin agrémente la visite des lieux. “La bleue,c’est Isatis, la jaune c’est Fleur”, sourit la maî­tresse des lieux.

ISATIS fleurs

Marylène Gentet

Marylène et Katia

Tél : 03 84 85 03 53 ­ 56, rue Louis XIV Le Grand ­ 39140 BLETTERANS

Bletterans, charmante petite ville qui se définit comme la capitale de la Bresse jurassienne, contient dans sa rue principale, au N° 56 de la rue Louis XIV Le Grand, une boutique qui se présente sous le nom d’ISATIS FLEURS.

Ouvert du lundi au samedi de 9 h à 12 h 30 / 14 h à 19 h. Le dimanche de 9 h à 12 h 30. Fermé le mercredi.

Comme beaucoup dans la région, il sortira du lycée Friant de Poli­gny avec un BEP puis après une année supplémentaire, il agraferaà sa pochette une mention en Pâtisserie­Restaurant.L’élève fourbit ses connaissances pendant trois années auprès duchef de l’Hostellerie de Saint­Germain les Arlay. Curieux, envieuxd’expériences nouvelles, Emmanuel partira ensuite dans des res­taurants étoilés à Porquerolles puis à Courchevel avant de retrou­ver Marc Tupin, son Maître d’apprentissage et l’Hostellerie situéeà quelques pas d’Arlay, son village natal.Tirant des réflexions de ses différentes expériences Emmanuel sedit qu’un jour il pourrait bien tenter un challenge peu ordinaire,celui d’être un cuisinier globe­trotter au service des particuliers,des associations, des entreprises, des familles…“Pour la rencontre, le contact”, avance Emmanuel qui apporteavec lui la vaisselle, les ustensiles ainsi que les ingrédients mais“je range et je nettoie la cuisine avant de partir”.“J’offre un service complet de l’élaboration du menu au serviceà table, je peux proposer l’accord des vins avec les conseils dumeilleur jeune sommelier de France 2014.”

table d’hôte de Marigna sur Valouse, il anime les cours de cuisineà La Maison de la Vache Qui Rit, et, pour l’amour du métier etdes hommes, à l’occasion du célèbre concours Pizza­Tour, ilcoache Turgut et Baykal, les sympathiques gérants de la pizzeriaLe Duo, située au n°7 rue des Mouillères.

pour vous servir !“Il fallait tout d’abord y penser, ensuite il a fallu oser”, souritEmmanuel Chamouton quand il évoque son choix profes-sionnel pour le moins original. En effet son parcours scolaireest celui d’un ado tranquille qui se passionne pour la cuisineet l’apprentissage.

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Plutôt tourné vers les repas en petit comités, Emmanuel donnel’exemple de ce jeune couple qu’il a servi pour un dîner à la mai­son. Au menu: pigeon, Saint­Jacques et topinambours, turbo auxmorilles et asperges, dessert chocolat! “Nul doute que la demoiselle se souviendra longtemps de cecadeau d’anniversaire concocté discrètement par son chéri”, seréjouit le chef itinérant qui fait de chaque prestation, un souvenirinoubliable. Adhérent à l’association Euro­Toques fondée par PaulBocuse qui milite pour la promotion des produits frais et locaux,le jeune homme gère auprès de Pierre Jacquemin, la renommée

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6 actu Pays de Lons n°108 - Mai 2016

PLAINOISEAUYarn et Double Face remportent le Tremplin ZikLe 9 avril dernier, le tremplin musical de la Haute Seille, Le TremplinZik’ de Plainoiseau, était de retour pour sa 6e édition. Les gagnantsde l’édition 2015, Cassy et The Creeping Assholesassy étaientprésents en ouverture et en clôture. Venus du Jura et de la Granderégion, trois groupes et trois artistes étaient sélectionnés pour seproduire sur la scène du Tremplin Zik’. Un jury composé de musicienset d’artistes – dont la talentueuse Elsa Puls – les a départagés. Dansla catégorie Solo, c’estAdrien Dumont alias Yarnqui remporte le concours.Dans la catégorie groupe,c’est Double Face qui arécolté les faveurs du jury.Ces artistes remportentun chèque cadeau, desdates de concert, et unsoutien dans leurdéveloppement artistiqueet médiatique. Eddy Lacroix (à droite sur lesphotos), président del’association Tremplin ZikAssoc’, et le parrain de la soirée ChristianVuillaume (président de la communauté decommunes des Coteauxde la Haute Seille), à sa gauche, ont remis les prix aux lauréats.

Olivier Chapel, conseiller technique à la Direction territoriale de Pôle Emploi, Chris­tine Cochet directrice adjointe du Pôle Emploi de la ville de Lons, et EmmanuelleDecoster responsable d’équipe du Pôle Emploi de Dole avaient fait le déplacementpour porter la bonne nouvelle : le chômage dans le Jura est en hausse mais il estmoins élevé qu’ailleurs. Les chiffres parlent d’eux mêmes, ils sont variables d’unecité à l’autre. Ainsi Saint­Claude, Dole et Lons, qui n’ont forcément pas les mêmesbesoins, affichent cependant des constantes bien connues, celles des difficultés àrecruter dans le bâtiment ou l’industrie. C’est aussi une galère pour trouver un cui­sinier, un serveur ou un commercial. Le Haut­Jura peine à maintenir sa main d’œu­vre sur place en raison de la proximité de la frontière suisse, bien que plus de 26 %des entreprises envisagent un recrutement pour l’année à venir. Dole et son bassinprésente un taux moins élevé estimé à 18 % de prévision de recrutement, mais sur­tout dans le secteur de la restauration avec notamment l’ouverture de Poivre Rouge, KFC et un second Mac Donald. Lons aura desdemandes dans les services alors que le secteur de l’industrie ne séduit pas ou peu la jeunesse en raison d’une mauvaise image et sansdoute d’un manque d’information. Avec plus de 10 000 chômeurs de catégorie A, c’est­à­dire n’ayant exercé aucune activité en 2015, les6 800 projets d’embauche recensés pour le département en 2016 pourraient apparaître comme un bon chiffre, sauf que parmi ces projets,plus de 38 % sont jugés difficiles voire impossibles.

EMPLOI Les besoins en main d œuvre dans le Jura n’ont pas changéPôle Emploi a réalisé une grande enquête à l’échelle du Jura pour déterminer les besoins enmain d’œuvre dans le département.5

Adrien Dumont alias Yarn

Le groupe Double Face

Vice-présidente en charge du développement touristique au Conseil départemental, Marie-Christine Chauvin fait le point sur le tourisme dans le Jura.Quel est l’avenir du conseil départemental du tourisme (CDT) du Jura ?Le CDT est en cours de réorganisation et nedisparaît pas. La compétence tourisme restepartagée entre le département du Jura et larégion Bourgogne-Franche-Comté. Les actionsde valorisation vont se poursuivre par leConseil départemental et le CDT réorganisé.

Quelles sont les priorités du Département en matière de développementtouristique ?Aider, soutenir et mettre en réseau les acteurs,tout en confiant au CDT, le bras armé duConseil départemental, les actions de promo-tion du Jura.

Accompagner, mais sans être initiateur de nouveaux projets ?Notre volonté est d’être aux côtés des acteursdu tourisme. Pour l’heure, nous sommes dans

la continuité des actions déjà mise en place, enattendant d’en savoir plus : les sentiers de ran-donnée, le tourisme vert, le tourisme de mon-tagne, l’œnotourisme, la gastronomie…

Quels sont en revanche les secteurs à développer davantage ?Nous avons encore à faire sur le tourisme cul-turel et patrimonial. On se rend compte queles touristes cherchent à occuper leurs jour-nées de diverses manières. Il faut les “accro-cher” et leur donner envie de découvrir d’au-tres sites, en s’appuyant notamment sur leslabels (Unesco, Villes et pays d’Art et d’his-toire), la dynamique autour de Paul-Émile Vic-tor, de Pasteur… Une de mes réflexions porteaussi sur l’élargissement de la saison touris-tique, restreinte en raison du climat jurassien.L’œnotourisme est un axe car il ne se pratiquepas forcément en plein été. Entre les deux sai-sons, comment donner envie aux touristes devenir ? Le côté culture et patrimoine peut êtreune réponse, et c’est là que nous devons tisserdes liens avec la Côte-d’Or riche en patrimoine,et créer une dynamique gagnant-gagnant.

Comment les actions entre le nouveaucomité régional de tourisme deBourgogne-Franche-Comté et le CDT vont-elles se coordonner ?Nous avons déjà rencontré les présidents desCDT, et nous avons la volonté de travaillerensemble. C’est déjà rassurant. Mais l’articula-tion future avec le nouveau CRT est encorefloue.

Comment le Jura peut-il s’inscrire etrayonner davantage dans le nouveaupérimètre de la grande région ?J’ai confiance. Le Jura est un poids-lourd dutourisme en Franche-Comté. Je pense qu’onpeut travailler intelligemment pour être unélément important de notre nouveau schémarégional.

Propos recueillis par C.G.

4 Tourisme Marie-Christine Chauvin :“Soutenir les acteurs”

Les responsables de Pôle Emploi se sont réunis pourannoncer les résultats de l’enquête.

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ECONOMIEDeux entreprises jurassiennes récompensées aux trophées de l’internationalLors de la remise des prix de la 9e édition des Trophées de l’International àBesançon le 24 mars dernier, la société Eurochene (scierie à Saint-Lothain)dans la catégorie PME-PMI Grand export et le groupe BEL pour le Trophéed’honneur, représenté par Mathieu Loyant, son dirigeant à Lons-le-Saunier,ont été primés.

LONSL’association du quartier du Vieux Lons animent les rues en mai et juinLe 21 mai prochain, l’association du quartier du Vieux Lons organise uneanimation avec des groupes de musiques et des artistes peintres,accompagnée de l’association des brocanteurs qui tiendra sa brocante ruede Ronde. Le 12 juin, place au vide-greniers avec buvette et snack.

SAINT-LUPICIN - Randonnée pédestreLe 8 mai prochain, l’association Les Godillos du Plateau organise unerandonnée pédestre, au départ de Saint-Lupicin, au site Les Ecuriais. Troisparcours seront prévus : 10 km, départ de 8 h à 11 h ; 16 km, départ de 8 h à11 h ; 20 km, départ de 8 h à 10 h. Accueil café et pâtisserie. Ravitaillementsle long des parcours. Engagement 6 euros – Cadeau souvenir.

ASSOCIATION POUR LE DON D’ORGANESAppel à la solidarité pour réaliser une vidéoL’association pour le don d’organes du Jura organise le congrès national dela fédération France Adot les 8 et 9 octobre 2016. Pour souhaiter labienvenue à Lons-le-saunier et dans le Jura aux 300 bénévoles venus detoute la France, elle cherche un ou plusieurs passionnés qui accepteraientgracieusement de réaliser une vidéo de 2 ou 3 minutes : simple, dynamique,moderne, originale, et mettant en valeur l’accueil “made in Jura”.Contact : FRANCE ADOT 39 – Pierre Noir – tél. 03 84 24 12 38 –adot39@orange.fr – www.france-adot.org

LE JURA A L’INTERNATIONALElixia séduit le marché chinoisDans sa stratégie de développement international, la sociétéchampagnolaise de limonade artisanale Elixia est en train de conquérirle marché chinois. Implantée dans une quarantaine de pays dans lemonde, et plus récemment aux USA, l’entreprise jurassienne ciblait il y a un peu plus d’un an un pays qui n’était pourtant pas conquisd’avance, de part sa culture gastronomique, peu portée vers lesboissons sucrées et gazeuses. “Nous avons ouvert un bureau de vente àShanghai avec plusieurs confrères français de l’épicerie fine, expliqueHugo Sublet, gérant de la société. Notre limonade attire et plaît, de parson exotisme, mais aussi de par sa qualité artisanale. Les Chinois sont des consommateurs avertis qui cherchent de plus en plus des produits de qualité. C’est un démarrage, mais nous sommes déjà référencés dansles magasins haut de gamme “City’s super” et dans les restaurantsgastronomiques”.

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“C’est un pari monstrueux mais on va legagner” lance Christian Nicolas responsable dumagasin JURAMONTS, 21 place des Déportés àPoligny qui marque de la plus belle desmanières le 30e anniversaire de la crèmerie­fro­magerie. Le décor est flatteur avec un bardagemural en bois brûlé finement teinté, des rayon­nages en planches épaisses et un carrelage degrande taille qui rappellent les matériaux tradi­

tionnels d’une cave d’affinage, l’éclairagemoderne est parfaitement diffusé... L’ambiance est si apaisante que le slogan “leJura, le pays où l’on respire”, semble trouver icitout son sens d’autant qu’avec 90tonnes decomté vendues annuellement, la structure necorrespondant plus à la demande il était tempsde passer à la vitesse supérieure. “La crèmerie­fromgerie JURAMONTS propose un ensemblede fromages fermiers, Bio, de terroir ou d’AOPsélectionnés par notre Maître­fromager ainsiqu’une gamme de vins régionaux et d’ailleurs”.Avec de nombreuses références, le rayon épice­rie fine est largement développé.

composée par Candice, Anne, Christine, Sylvie,et Franck. Les travaux marquent les trenteannées d’un succès en perpétuelle progressionqui récompense le service et la qualité.

Nouveau encore, le service préparation des pla­teaux de fromages ou de charcuteries pour lesraclettes, les fondues, les apéritifs à l’occasiond’événements familiaux, de mariages, d’anniver­saires... “On pourra aussi découvrir et dégustersur place des fromages méconnus. Enfin lalivraison à domicile des plateaux préparés serala dernière surprise laissée aux habitants du39800” précise le maître des lieux ChristianNicolas. En ayant exercé dans différentes frui­tières de la région, Christian Nicolas, Maître­fro­mager depuis 25 ans, est le responsable dumagasin depuis 14 ans. Secondé par sonépouse Corine, il anime une équipe dynamique

Pour ses 30 ans, JURAMONTS se met sur son 31 !La crèmerie située au centre-ville se fait unebeauté, double sa surface de vente, proposeen plus de son affinage, des bons vins, del’épicerie fine, des produits de terroir, livre àdomicile...

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8 actu Pays de Lons n°108 - Mai 2016

Saline royale : une saison hors norme !6

Après 20 années d’expérience entant que délégué territorial dans ledomaine culturel en Provence­Alpes­Côte d’Azur, Hubert Tassyprenait ses fonctions de directeurde la Saline royale d’Arc­et­Senansle 1er avril 2015. Originaire du Var,il n’arrivait pas en terre inconnue,et, grâce à des attaches enFranche­Comté, avait déjà eu l’op­portunité de visiter le site Unesco.“J’avais été impressionné par cesbâtiments en hémicycle et je mesuis dit que cette monumentaliténe pouvait se suffire à elle­même. Ilfaut du spectacle, il faut la fairevivre !” S’appuyant sur un constatde manque de notoriété du site,notamment dans le sud, il articuleson projet autour d’artistes derenommée internationale. “Pourattirer les regards, il faut faire venirdes artistes reconnus. C’est ainsi

qu’est venue l’idée d’une résidence d’artiste à laSaline. On s’est battu pour faire venir Jordi Savall.Aujourd’hui, le projet est abouti et Jordy Savall etson ensemble Le Concert des nations entamentune série de résidences.” Célèbre chef d’orchestreespagnol, légende vivante pour les amateurs demusique baroque, Jordy Savall animera rencon­tres, stage, spectacle et concerts tout l’été à Arc­et­Senans, et apportera au lieu une dimensionartistique internationale. A ne pas rater, VeniseMillénaire, point d’orgue de la résidence le 14 juil­let à 20 h.

Lux Salina et David GilmourSpectaculaire et explosive : cette nouvelle saisons’annonce hors norme. “Pour le grand public, jesuis revenu à ma première impression de théâtre,reprend Hubert Tassy. C’est ainsi que sera proposé

Nouveau : le trail des deux SalinesLe 2 octobre prochain, à l’intiative d’Hubert Tassy,directeur de la Saline royale d’Arc-et-Senans, unnouveau trail verra le jour dans le Jura, rejoignant lesdeux salines de Salins-les-Bains et Arc-et-Senans. Letrajet de 31 km suivra la saumoduc qui acheminait lesel entre les deux sites. “J’ai suggéré cette idée auxassociations qui s’en sont saisi. L’objectif est de fairevenir un public différent qui n’est jamais venu à laSaline. Nous avons reçu le parrainage de l’Unesco pourcette manifestation.”

EXPRESSVINS DU JURA - JURABAGLe jurabag, la pochette jurassienne permettant d’emmenerune bouteille de vin entamée, est revenu sur les tables desrestaurateurs, mais aussi dans les caveaux. Au restaurant, si votre bouteille n’est pas terminée, emportez-la ! Dans uncaveau, si vous voulez acheter une bouteille, emportez-la !Disponible au Comité interprofessionnel des vins du Jura. 5 euros hors taxe le paquet de 100.

AÉROPORT DOLE JURARETRAIT D’IGAVION : LE REMBOURSEMENT DES VOLS ANNULÉS EST POSSIBLEL’opérateur aérien IGavion annonçait le mois dernier sadécision de retirer totalement sa programmation estivale2016 au départ de Dole Jura, à destination de Nice, Bordeauxet Toulouse. Pour les voyageurs qui auraient déjà effectué uneréservation pour l’une de ces destinations et afin d’obtenir leremboursement du dossier, il faut prendre directementcontact avec l’opérateur aérien via le call center au 09 70 46 36 00. La Société d’exploitation de l’Aéroport DoleJura annonce de son côté regretter vivement cette décision.

MEDIATHEQUE - NOUVEAUX HORAIRESNouveauté importante : l’ouverture du samedi se fera enjournée dite “continue”, de 10 h à 18 h. Ainsi, d’octobre à mai,la médiathèque ouvrira ses portes : le mardi, mercredi etvendredi de 13 h à 19 h ; le samedi de 10 h à 18 h ; le dimanchede 15 h à 18 h. De juin à septembre, les horaires seront lesmêmes, à l’exception du dimanche où la médiathèquen’ouvrira plus ses portes.

Lux Salina, un spectacle en six tableaux racontantl’histoire de la Saline”. 200 figurants, les circas­siens du Cirque PLume, les chevaux d’Alexis Gruss,la musique de Jordy Savall, des artifices, desfresques lumineuses… : le spectacle promet d’êtregrandiose et se déclinera sur douze dates toutl’été. Autre temps fort à ne pas rater : le concertde David Gilmour le 23 juillet, chanteur et guita­riste emblématique des Pink Floyd. “Ça c’est faitrapidement, raconte Hubert Tassy. Dans le cadrede sa tournée, il souhaitait jouer dans des lieuxchargés d’histoire. Son producteur lui a proposé laSaline, il a accepté. Le seul problème qui se posaitétait celui de la sécurité. La production a donc misles moyens pour accueillir 20 000 personnes”. Unévénement unique dans l’histoire de la Saline qui n’ajamais accueilli un public aussi important. 15 000places ont déjà été réservées. Toutes les mesures desécurité ont été prévues, notamment des passe­relles au­dessus des murs pour les issues de secours.

Programmation complète, dont le festival des jardins sur la thématique de la BD : www.salineroyale.com

ARBOIS LA COMMUNE CÉLÈBRE LES 80 ANS DE L’AOCLe 15 mai 1936, il y a tout juste 80 ans, les premiersdécrets de reconnaissance d’Appellations d’originecontrôlées viticoles étaient signés par Albert Lebrun,Président de la République Française. Arbois fut unedes premières AOC de France. Pour célébrer cetanniversaire, le 14 mai prochain, la commune d’Arboisorganise de nombreuses manifestations, avec enmarge d’autres événements à ne pas rater dans leweek-end. Trois questions à Hervé Ligier, président du syndicat de l’appellation Arbois.

Hervé Ligier, les démarches ont-elles été longues pourfaire reconnaître les AOC viticoles en France ?Ce fut un combat de 30 ans ! Il existait déjà une protection,mais limitée et insuffisante. Il a fallu une loi pour faire recon-naître les AOC et certifier l’origine de nos produits.

Qu’est-ce que cela a apporté ?A cette époque, la consommation de vin était différente :du vin de qualité moindre que l’on consommait comme“carburant”. Des vignerons ont fait le pari de la qualité etde l’authenticité du produit. Ils ont fait un pari sur l’ave-nir, et l’Histoire leur a donné raison...

Arbois première AOC de France, qu’est-ce que celareprésente aujourd'hui ?C’est avant tout un symbole. L’idée n’est pas de dire quenous sommes les plus forts ou les meilleurs... Le 15 mai1936, cinq appellations ont été reconnues, et Arbois faisaitpartie de ce premier lot : Arbois, Cassis, Châteauneuf-du-Pape, Monbazillac, et Tavel. L’anniversaire se fait en colla-boration avec les cinq autres AOC par symbole.

Programme du 14 mai.

Conférences gratuites,spectacle en déambulation,dégustation des5 premières AOC, repas des80 ans (sur réservation).

14, 15 et 16 mai : Rencontrescéramiques sur le parvis del'église St-Just.

15 mai : concert-mécénatde musique française surpiano d'époque. Hôtel deville, 20 h 30.

En poste depuis un an, Hubert Tassy,récent directeur de

la Saline Royale d’Arc-et-Senans,

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“Il suffit quelquefois de presque rienpour bouleverser une vie et faire naîtreune passion”, sourit Estelle Quehinqui vient d’ouvrir au N°6 route de laMarre à Crançot un tout nouveausalon de toilettage pour les animauxdomestiques.

En effet, le déclic se produit alors qu’àpeine âgée de 10 ans on lui offre uncaniche. Inattendu mais immédiate­ment adopté, Voltaire aura très vitebesoin des soins d’un toiletteur. Lapremière coupe sera un désastre tantl’animal sortira blessé et traumatisé.

“Désormais c’est moi qui l’entretient”,clame l’enfant à ses parents. En démêlant le poil, en manipulant mal­adroitement les ciseaux puisqu’elle estgauchère et qu’à l’époque les outils nesont pas adaptés, l’ado découvre sonfutur métier et décide de quitter lelycée professionnel où “on l’a inscriteen boucherie­charcuterie”.

Elle rejoint Mulhouse qui se situe àplus de deux cents cinquante kmspour intégrer un centre d’apprentis­sage qui forme aux métiers dutoilettage. Les stages professionnelset les semaines scolaires se succè­dent, elle en sort diplômée et parfaitson doigté en acceptant les remplace­ments. Curieuse au point des’adonner encore au dressage et à lacorrection des troubles du comporte­ment des animaux de compagnie,Estelle Quehin revient très vite à sapassion suprême, celle du toilettage.

Connaissant le Jura pour y avoir passédes vacances familiales et appréciantparticulièrement le village de Crançot,la décision de quitter son Nord natalpour une installation sur le premierplateau jurassien est une évidence.

“Coupe aux ciseaux, coupe lion,coupe royale, épilation...”, c’est sondada ! Entre le bain, les soins, les fini­tions... un petit chien exige environ

deuxheures d’untravail méticu­leux “mais jepeux faire seu­lement lesongles ou undémêlage, c’est augoût du maître”,informe la jeune chef d’en­treprise. Et puis il y a aussi leslapins, les cobayes sans oublierles mignons greffiers que sont leschats car “les écailles de tortues,les persans, les angoras sontautant de bêtes de concours qu’ilconvient d’entretenir”. La toilet­teuse Estelle “a le sens du beau,du détail et de la précision”, confiele maître d’un Shi­Tzu qui quitteles lieux, son toutou parfaitementcoiffé.

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VillageVille &

Bletterans, capitale du commerce rural

Capitale de la Bresse Jurassienne, Bletterans possède de nombreux atouts. Grâce à son dynamisme, son histoire et son charme, elle est la force vive d’uncanton regroupant une dizaine de communes. Avec son titre de “capitale ducommerce rural”, il s’agit de l’un des villages les plus commerçants de France. Son engagement se retrouve aussi au sein de la vie associative, très présente à Bletterans depuis plusieurs années.

Un peu d’histoireL’ancienne capitale de la Bresse Jurassiennes’est illustrée au cours de l’histoire. Les pre­mières annotations de la ville datent du10e siècle mais ce n’est qu’au 13e siècle quela maison de Chalon­Arlay (importantedynastie des seigneurs du Jura), construisitun château et sa forteresse. Situé dans l’undes bras de la Seille, cet édifice a été érigépour défendre le territoire.

Villevieux ou ville nouvelle ?Aux alentours de 1286, un nouveau bourgs’installa. Il prit le nom de “vieille ville deBletterans” puis finalement de “Villevieux”.Situé dans une plaine très riche, le village seveut essentiellement agricole. A l’inverse, la“ville nouvelle” développe son artisanat etses commerces grâce aux marchés et auxfoires, créant un véritable “centre commer­cial” pour la région. Récompensée par sa

vaillance et sa fidélité, Bletterans reçoit àcette période une “légion d’honneur”,matérialisée par l’ajout d’une deuxièmequeue sur son blason.

À la recherche de ce cher passé…Cette sérénité est interrompue avec lesarmées d’Henri IV qui firent des ravages enFranche­Comté. Une première offensive alieu à Arlay puis la deuxième est lancéecontre Bletterans, en 1637. La cité est alorspillée, saccagée et complètement détruite.La commune connaît alors une grande pau­vreté et met plus d’un siècle à s’en relever.Ce n’est qu’après la révolution qu’elleretrouve son essor, aussi bien pour sescommerces que son artisanat. Elle devientalors chef­lieu du canton. Aujourd’hui, leséléments de ce riche passé sont rares.Seuls le clocher de l’église et sa voûte ontsurvécu.

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FRANÇOIS PERRODIN : “La vie est importante à Bletterans”Maire de Bletterans depuis 2001, Fran­çois Perrodin porte fièrement les valeursde sa commune. “Il existe une vie trèsimportante ici. L’activité est triplée parrapport à la population. Nous sommes1 450 habitants et les six villages les plusproches, de 500 à 800 habitants, sontdépendants de Bletterans”. Ces chiffresexpliquent ce fort dynamisme toutcomme la “forte présence de l’UnionCommerciale Industrielle et Artisanalede Bletterans” précise­t­il.

Tous au marché !“Après Lons et Dole, nous disposons del’un des plus gros marchés du départe­ment. Le bâtiment du marché couvert aété construit en 1913. D’abord dédié à lavente de volailles, il permet aujourd’huila mise en place d’un marché trèsvivant”. Monsieur Perrodin avoue quecette activité peut parfois “impliquer desproblèmes de circulation et de stationne­ment”. Bletterans est inscrit à l’opération“centre­bourg” proposée au niveaueuropéen. Ces subventions pourrontpeut­être permettre de faciliter le traficavec notamment “la rénovation de l’en­semble des trottoirs.”

De nombreuses associationsAu­delà de l’activité commerçante, Blet­terans dispose d’une vie associative trèsriche. Au total, la ville recense environquarante associations, aussi bien spor­tives, culturelles que dédiées à la nature.“Certaines sont mêmes très importantes.Au niveau sportif, je pense au judo, à lapétanque ou au football, engageant desfrais importants mais pour lesquelles laville souhaite investir. Bletterans assure100 % du financement des associations”souligne­t­il. “Il y a trois ans, nous avonsalloué un budget de 160 000 € pour lasalle de danse et celle des arts martiaux”Fort de cette vive activité, François Per­rodin, assure que Bletterans n’est pas unvillage. “La commune est une ville. Elle agagné le terme depuis le Moyen­Âge”.

Le marché de Bletterans

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Pour Bruno Raimondi, le jeune directeur dumagasin BRICOMARCHE de Bletterans, “lesannées se suivent mais ne se ressemblentpas et c’est plutôt bon signe” !

En effet depuis son arrivée voici 7 ans, lesrésultats sont en progression constante quel’on parle du chiffre d’affaire global ou dupanier moyen par client. Avec “chaqueannée on réalise la meilleure année”, BrunoRaimondi et son équipe de 10 salariés attei­gnent leur objectif premier, celui d’apporterà chaque client une diversité de produitspas chers assorti du meilleur conseil.

“La pérennité du commerce de proximitéest à ce prix”

Si 30 000 références sont en stock, on encompte 10 000 de plus depuis cinq ans “et

s’il en fallait une de plus, on l’aurait enquelques jours”, souligne le responsable.

BRICOMARCHE dévoile ainsi ses capacitésen s’adaptant à une clientèle qui préfère sedéplacer, toucher les produits, discuter avecles employés que le directeur aime qualifierde conseillers plutôt que vendeurs et Brunoévoque “son plaisir travailler avec uneéquipe qui avance comme un seul homme”.

Avec le printemps qui pointe son nez, c’estl’occasion d’acheter les plantes à repiquer,les fleurs à semer, les outils de jardinier, lesengins de motoculture , les produits de trai­tement contre les mauvaises herbes...maisc’est aussi le moment de profiter des pro­motions régulières de la carte de fidélité.

Le BRICOMARCHE Bletterans est particuliè­

rement fier de ses quatre pôles d’excellenceque sont notamment le rayon peinture avecsa machine à composer les teintes, électri­cité avec en permanence des référencesnouvelles, quincaillerie et motocultureremarquablement adapté à une région demaraîchage.

La zone destinée à l’alimentation des ani­maux de la basse­cour est très visitée tandisque celle destinée à nos compagnons à qua­tre pattes reste modeste. BRICOMARCHEBletterans qui dispose encore d’un espacede décoration d’intérieur et de meubles dejardin, ajoute un stand d’accessoires auto...

A en juger par le nombre croissant de Blet­teranois qui entrent tous les jours dans lemagasin, Bruno Raimondi et son équipe

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Bletterans, capitale du commerce rural 13

UNE ACTIVITÉ COMMERCIALE UNIQUEBletterans est une commune très dynamique. L’UCIA, l’UnionCommerciale Industrielle et Artisanale de Bletterans, le prouve.L’association des commerçants existe depuis bien longtemps.Les premiers statuts ont été retrouvés en 1946. Le pari dedynamiser le centre est d’autant plus d’actualité aujourd’hui.

Des hommes et des idées“Le commerce à Bletterans est vraiment atypique car pour1 450 habitants, nous disposons de nombreux commercesdont 110 sont adhérents à l’UCIA. Essentiellement regroupésautour de la rue principale et dans la zone commerciale endirection d’Arlay, ils représentent aussi bien des artisans, desboutiques, des industriels que des professionnels de santé”souligne le bénévole.

“L’UCIA fonctionne grâce à la bonne ambiance des commerçants, l’implication des bénévoles et la présence d’une secrétaire à mi-temps.”

“Nous avons aussi des partenariats avec la mairie, la Com­munauté de Communes, la Chambre de Commerce et d’In­dustrie, le Conseil Général et la Fédération Jurassienne duCommerce”. Le co­président précise “nous organisonsrégulièrement des animations : des quinzaines commer­ciales deux fois par an avec 5 000 € de lots, des tirages ausort, des lotos, des puces… Bletterans a d’ailleurs été l’un

des premiers sites de loto du Jura”. En 2012 et 2013, l’asso­ciation a été récompensée par la Chambre de Commerceet d’Industrie grâce à la mise en place de la carte Privilège. “Nous drainons 80 000 € par an. Nous sommes une associa­tion donc tout l’argent est réinvesti ou profite aux habitantsavec différents lots à dépenser chez les commerçants.” Ladernière nouveauté ? Une carte “Blet’Cado” permettant auxassociations, entreprises et particuliers d’offrir des cadeauxchez les commerçants participants.

Une nature préservéeLa Bresse du Jura offre une diversité paysa­gère variée, riche et parfois étonnante.Entre terre et eau, la commune de Blette­rans est traversée par de nombreux coursd’eau comme la rivière de La Seille.Les étangs sont aussi nombreux. Citonsceux de Chevigny, de Dige au lieu­dit LesMontarlots, de Neuf de Desnes avec sesespaces de pique­nique ou celui de la Cha­pelle­Voland offrant une zone écologiqueregorgeant d’oiseaux. Toute l’année, les pro­meneurs profitent d’un patrimoine naturelavec une faune et une flore préservées.

Le saviez-vous ?• Certains hommes politiques ayant œuvrépour la résistance ont été de passage à Blet­terans avant de partir pour Londres. C’est lecas de Jean Moulin, Vincent Auriol, YvonMorandat… Certains ont même été héber­gés au château de Villevieux.• La rue “Louis Le Grand” existe depuis200 ans. En 1826, le maire de l’époque lanomme ainsi en l’honneur de Louis XIV etsurtout pour bien se faire voir du roi deFrance. En fin d’année dernière, le nom dela rue principale a été précisé. Elle senomme désormais “Louis XIV Le Grand”.

• La Seille sépare Bletterans en deux. Cetteîle a donné son nom à la jonction de “l’Isle”,puis à l’homme du nom de “Rouget de Lisle”.• Dans l’histoire contemporaine, la com­mune de Bletterans a accueilli un terraind’atterrissage et de parachutiste pour larésistance, portant secours à d’illustres per­sonnalités. Ce lieu clandestin est le “terraind’Orion”, près de Bletterans. Aujourd’hui,en héritage de ce passé, la commune dis­pose d’une place du même nom.

F.P.

De droite à gauche : Paul Kuhni, co-président de l’UCIA, CarolinePerrot, secrétaire de l’UCIA et Claude Pierrel, adjoint au maire ettrésorier bénévole

La rivière de La Seille

Bletterans (39140)Altitude : de 190 m à 224 mSuperficie : environ 8 km2

Population : 1440 habitants (les Bletteranois)Canton de Bletterans (chef­lieu)Communauté de communes : Bresse­Rever­mont

Les derniers mairesDe 1936 à 1939 : M. Arthur RENARDDe 1939 à 1943 : M. Philibert CULASDe 1943 à 1945 : M. Jules MILLOUXDe 1945 à 1945 : M. Philibert CULASDe 1945 à 1953 : M. Roger DEVAUXDe 1953 à 1971 : M. Paul VERCHERDe 1971 à 2001 : M. Jean PERRAUDINDepuis 2001 : M. François PERRODIN

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14 vivre ici Pays de Lons n°108 - Mai 2016

TRAIL RECULÉES UNE ÉDITION RECORD !2016 marque la 10e édition de ce festival au niveau national, la 7e dansle Jura, entre le 10 mai et le 18 juin. La Cie Malanoche de Besançonavait, en 2005, monté un spectacle symbolisant la résistance sousl’occupation allemande : “Le journal de Klemperer”. De là est parti ceconcept qui consiste à proposer des créations sur des thèmes variés,sortant des chemins des grandes scènes et jouées dans des lieuxtenus secrets jusqu’au dernier moment, comme c’était le cas sousl’occupation. Cette année encore le Jura proposera 21 représentations,dans 11 villes et villages. 10 spectacles seront représentés. Dans le bassin lédonien : 10 mai : “Le Journal de Klemperer”, Lons-le-Saunier. 17 mai : “Amours de loin”, Lons-le-Saunier. 11 juin : “On voudrait revivre”, Ménétrux-le-Vignoble. 13 juin : “Perséphone 2014”, Poligny. 15 juin : “Toussaint”, Poligny.

Réservations obligatoires : 03 63 35 71 04. La veille du spectacle, l’équipe du Festival contacte chaque spectateur par téléphone afin de lui indiquer un lieu de rendez-vous/billetterie pour le lendemain à 19 h 30 à proximité de la cave.

Théâtre - 7e édition du Festival de caves

La Passerelle, les Arcades, laBoîte de Pandore... Derrièrechacun de ces noms se cachentune histoire et un lieu uniques,et un enthousiasme communpour transmettre la passion deslivres. La campagne “Monlibraire, mon univers” résulte dece soutien. Dans le Jura, leDoubs, en Haute-Saône, dans leTerritoire de Belfort, les librairesont construit un programme derencontres avec des auteurs etdes éditeurs, des semainesthématiques, des jeux-concours,pour tous les publics.

Les livres ne sont pas pluschers chez le libraire !Fêter la librairie indépendantene va pas sans rappelerl’importance en France de la loi

relative au prix du livre, dite loiLang. Elle a instauré le systèmedu prix unique du livre : chaquelivre a un prix fixé par l’éditeurou par l’importateur et ce prixs’impose à tous les détaillants.En protégeant les librairiesindépendantes, cette loicontribue à défendre la diversitéde la création littéraire française,et par extension la chaîne dulivre dans son ensemble.Samedi 7 mai � Librairie la Boîte de Pandore :10 h : P’tit déj “coups de cœur”avec les lecteurs. 15 h : vernissagedes photographies de ClaudeCornu. � Librairie Guivelle : 14 h 30 :conférence-débat de Pierre Aymard, “Alésia, agir et penser en faveur de la vérité historique”Salle Émeraude, 795, bd de

l’Europe. 16 h : suivie d’une dédi-cace à la librairie de son ouvrageVercingétorix et le Cycliste.

Du 2 au 7 mai� Librairie des Arcades : desquestions ludiques vous serontposées, à vous de trouver les ré-ponses dans les différents rayons(BD, polar, jeunesse...). Chaquejour un tirage au sort dévoilera laréponse à la question de la veilleet le nom du gagnant. À rempor-ter : un livre paru récemment et uncarnet-agenda Gallimard.

Promouvoir les librairies indépendantes de Franche-Comté et sensibiliser le public au Prix unique du livre, c’est l’objectifque s'est donné le Centre régional du Livre (CRL) de Franche-Comté en organisant cette nouvelle manifestation, du 29 avril7 mai : “Mon libraire, mon univers”.

Littérature “Mon libraire, mon univers”, pour promouvoir les librairies indépendantes

JURA JURAMUSÉES : LES NOUVEAUX GUIDES SONT ÉDITÉS !C’est en 2002 que la conservation du patrimoine dudépartement, service du Conseil général du Jura, créaitJuramusées, avec l’objectif de mettre en réseau les sitesjurassiens et soutenir les petits musées. Onze sitesétaient alors sélectionnés, dans la thématiqueethnologie. “Puis, au fur et à mesure des fusions desconservations du patrimoine du Jura, les thématiques sesont élargies”, raconte Maryline Tissot, médiatriceculturelle à Juramusées. Aujourd’hui, le réseau fédère56 sites sur tout le territoire, sur des thématiquesdifférentes : archéologie, histoire naturelle, ethnologie,beaux-arts et sites monastiques. Les missions deJuramusées sont d’accompagner et soutenir lesstructures en matière de communication, conservation,développement, organisation d’expositions… Pour cefaire, le Conseil départemental édite chaque année desguides selon les thématiques. Les éditions 2016 viennentde paraître à quelque 30 000 exemplaires, et sontdisponibles dans les offices de tourisme, les hébergeurs,campings… Il met également à disposition un pass Juramusées, proposant une réduction tarifairepour cinq visites. “Les sites les plus fréquentés sont la Saline de Salins-les-Bains et les grottes de Baume-les-Messieurs, reprend Maryline Tissot. Mais des sites moins connus comme le musée des Pompiers àSaint-Aubin ou le musée du Lapidaire à Lamoura sont extrêmement intéressants. Il y a de quoicontenter tout le monde !” En marge des actions de valorisation, Juramusées organise également desrencontres annuelles avec les enseignants et édite à leur intention un dossier pédagogique.

Le château de Chevreaux fait partiedu réseau de Juramusées.

Fort de ses 1900 participants pour cette édition2016, le trail des Reculées peut s’enorgueillir d’êtredevenu un véritable événement sportif dans le Jura.Sa force : dans une ambiance festive, attirer descoureurs de tout horizon, qui viennent chercheraussi bien le plaisir de courir face à des paysages à couper le souffle, que le challenge. “On met lesmoyens pour que tout le monde puisse participer,sans forcément la recherche de la performance. Sur le 10 km non chronométré, nous étions 520 coureurs,contre 200 les années précédentes” éclaire BertrandForget, président du club organisateur ALL Jura Trail.

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Apeine produit qu’il est vendu” plaisante gaillardementcelui qui peine à stocker dans ses vitrines son P’titComtois. La nouveauté tient dans la conservation et le

vieillissement de ce saucisson. De forme ovale (comme uncamembert du nord), il est sanglé dans une boite en sapin duJura (comme un Mont d’or ), son goût est sublimé. Ce n’est pas un hasard que Tramelans, (hameau de Darbon­nay) abrite un des ces artisans capable d’étonner nos papillespar le seul fait de mordre dans une de ses tranches de jam­bon, de couper une rondelle d’un de ses saucissons, de cuireun bon bout de bœuf, de griller une côtelette ou encore dehumer les senteurs d’un morceau de boudin qui cuit sur labraise.“Dominique Gissat est un des rares qui prépare encore tout cequ’il vend”, commentent les fins gourmets qui reviennentrégulièrement s’approvisionner à la boutique.

Avec le printemps... les barbecues!Dans les vitrines se côtoient tout ce qu’on aime partager avecdes amis lorsqu’on est réuni autour d’un grill : merguez, chi­polatas “avec 80% de maigre, au lieu de 50 % comme presquepartout ailleurs”, saucisses au Comté et au vin jaune, andouil­lettes au Savagnin, brochettes de bœuf, dinde, poulet,agneau, veau...

Avec le printemps... les apéritifs ! Poitrine fumée, salée et séchée, poitrine roulée, brési, viandedes Grisons, bâtons fumés à base de piment, et tous les jam­bons blanc, maigre, à l’os, cuits, crus...

Avec le printemps... les salades !museau, piémontaise on y ajoute les saucissons, les pavésaux raisins et au Macvin, les pavés au piment, les carrés auxherbes... L’artisan qui a pourtant de quoi s’occuper trouveencore l’énergie pour la découpe de bêtes au profit d’éle­veurs ou de chasseurs en panne de savoir faire. iI n’est pasexceptionnel non plus d’entendre une ménagère lui deman­der son aide pour la cuisson d’un gigot à l’occasion d’une fêtede famille ! En ajoutant le bon goût au savoir faire, en travaillant commeon lui a appris “sans ajout de sel, d’eau ou de phosphate” Domi­nique Gissat se distingue au point d’être dernièrement citédans le Gault et Millau.

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former uneéquipe toutedévouée au ser­vice des clients,“12 salariés donttrois polyva­lent(es) qui sontlà depuis l’ouver­ture”, précise t­ilfièrement.L’établissementdispose de 142places inté­rieures et se

verra gonflé, dès les beaux jours, d’une terrasseextérieure de 45 chaises pour offrir 7j/7, calme,ombrage et dépaysement aux habitués ougourmands de passage. A La Pataterie, 70 % des ingrédients utilisésproviennent des terroirs de France, “ce choixd’approvisionnement qui privilégie les filièresagricoles françaises et le savoir faire régional”est un atout particulier qui justifie le succès de

En découvrant par hasard le Jura, FrédéricBobin le jeune patron de 40 ans a donné librecourt à un projet qui le torpillait depuis delongues années, celui d’être gérant d’un restau­rant, de composer une équipe “à lui”, et des’installer sous le nom d’une enseigne natio­nale dans une ville de OU A taille humaine.“Lons présentait tous les critères, l’emplace­ment était idéal, j’ai fait le pas”. En devenant lepatron autonome de ce restaurant original, Fré­déric Bobin, meneur d’hommes dans ses activi­tés antérieures n’a pas eu beaucoup de mal à

cette chaîne qui compte désormais plus de 200adresses. Si les pommes au four 100 % fran­çaises sont le fer de lance de LA PATATERIE, lesaccompagnements sont gustatifs, variés, pério­diquement renouvelés et on trouve égalementles gratins, l’assiette fondue, les Patata Burgers,les planches express, les Pata’Menus, lessalades,les viandes grillées et pour avoir lapatate entre amis : les entrées à partager... Côté boissonson ne risquepas de mourirde soif... cock­tails avec ousans alcool,bières, vins auverre, à la bou­teille ou au robi­net, et “si vousne la terminezpas, vous l’em­portez”, ajouteFrédéric. La

cave à Lulu, la cuvée des potes, Merlot, Cin­sault, Viognier, côtes du Rhône, Lussac, Saint­Emilion, Côte de Provence... “il y en a pour tousles goûts”.La Pataterie qui a aussi bâti sa réputation avecses desserts copieux et bien présentés permetde terminer un déjeuner ou un dîner com­mencé tardivement, puisque l’équipe se réjouitd’assurer l’accueil jusqu’à 21 h 45 la semaine etmême 22 h 45 le week­end !

Services tardifs, terrasse d’été, ouverte tous les jours, carte renouvelée... la Pataterie affiche ses différences !

A La Pataterie, qu’est ce qu’on est bien !

La Pataterie ­ Chemin de la Guiche (près du magasin GiFi) ­ 39000 LONS�LE�SAUNIER ­ Tél. 03 84 25 14 85

� Publ i rédac t ionne l

José et Jimmy

Aurore et Frédéric

Nouvellecarte !

Marion

Alexandra

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