Endorphinmag Mars Avril 2013

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CANICROSS Cani d'Halluin Où courir ? Canicross Breizh Dossier spécial Ain Raid Blanc TESTS Sous gants Quechua Vibram 5 Fingers Brassière Moving confort Rollers Skike Ass Savers Chaussettes Injinji COURSES Le Weesoo Costa Rica Ultra Trail la Transtica Mondiaux de Rogaining Vétathlon de Sauzet Transgrancanaria NEWS Corsica Raid Aventure Raid Edhec, Raid PPA, O’bivwak, MB Race, LUT, Touquet Raid, Trans-Aubrac, Gévaudathlon , Challenge Trail Nature 06, Ultra Tour du Beaufortain, Trail Drome Lafuma, Lafuma Amalfi Coast Trail, Balise Détresse Satellite, Ecotrail Paris, Saintélyon 2013, Raid Suisse Normande, RUNAZUR, The Trail Yonne, Raid Flying Avent'Hure, SOMAD, Aveyron Adventure Race, SANTE FORME Récupération du sportif et sophrologie par Annette Sergent INTERVIEW Stéphane Dumortier Team Arverne Pascal Blanc Team Trail Lafuma Thomas Lorblanchet Team Asics RANKING ARWS en 10 questions

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Endorphinmag numéro 18 de mars avril 2013 le seul magazine de sport nature gratuit en un clic

Transcript of Endorphinmag Mars Avril 2013

Page 1: Endorphinmag Mars Avril 2013

CANICROSS

Cani d'Halluin

Où courir ?

Canicross Breizh

Dossier spécial

Ain Raid Blanc

TESTS

Sous gants Quechua

Vibram 5 Fingers

Brassière Moving confort

Rollers Skike

Ass Savers

Chaussettes Injinji

COURSES

Le Weesoo

Costa Rica Ultra Trail la Transtica

Mondiaux de Rogaining

Vétathlon de Sauzet

Transgrancanaria

NEWS

Corsica Raid Aventure

Raid Edhec,

Raid PPA, O’bivwak,

MB Race, LUT,

Touquet Raid,

Trans-Aubrac,

Gévaudathlon ,

Challenge Trail Nature 06,

Ultra Tour du Beaufortain,

Trail Drome Lafuma,

Lafuma Amalfi Coast Trail,

Balise Détresse Satellite,

Ecotrail Paris,

Saintélyon 2013,

Raid Suisse Normande,

RUNAZUR, The Trail Yonne,

Raid Flying Avent'Hure, SOMAD,

Aveyron Adventure Race,

SANTE FORME

Récupération du sportif et sophrologie

par Annette Sergent

INTERVIEW

Stéphane Dumortier Team Arverne

Pascal Blanc Team Trail Lafuma

Thomas Lorblanchet Team Asics

RANKING ARWS

en 10 questions

Page 2: Endorphinmag Mars Avril 2013

16 au 24 mars 2013

Page 3: Endorphinmag Mars Avril 2013

©photos : précisé sur les articles

Siège Social : 9 Rue Leguen de la Croix 35720 St Pierre de Plesguen

Contact : [email protected]

Téléphone : 06-03-45-11-45

Nous remercions tous les lecteurs pour

leurs emails d’encouragements. Pour nous

transmettre vos témoignages, une seule

adresse email : [email protected]

Mars Avril 2013 L’édito : Point de vue et équipe de rédaction

Directeurs de publication : Nady Berthiaux, Alexan-

dra Flotte, Jean-Philippe Deshayes, Béatrice Glinche

Rédactrice en chef :

Béatrice Glinche

Directrice Communications/Partenaires :

Nady Berthiaux

Webmaster : Denis Barberot

Consultants sportifs :

Journalistes : Jean Philippe Deshayes, Alexandre

Falq, Alexandra Flotte, Béatrice Glinche, Mike Guil-

lot, Isabelle Mischler, Jérémy Sorel, Clément Valla,

Nicolas Verdes.

Merci pour leur contribution ce mois-ci :

Céline Dodin, Karine Padel, Bernard Marchal, Marie

Morlon, Jérémy Vaucher, Annette Sergent

Photo de couverture : Ain Raid Blanc 2013 © Mike Guillot

Challenge National des Raids Multisports de Nature 2013

TOUQUET RAID PAS DE CALAIS - 6 et 7 avril

SUISSE NORMANDE LE RAID - 4 et 5 mai

GEVAUDATHLON - 9,10 et 11 mai

RAID AVENTURE VILLIERS EN LIEU - 25 et 26 mai

RAID DU MERCANTOUR - 8 et 9 juin

RAID DE L'AVALLONNAIS - 29 et 30 juin

RAID DE LA LICORNE - 10 et 11 août

ROC 37 - 7 et 8 septembre

RAID LANDAIS - 3 et 4 octobre

La finale nationale 2013

RAID TERRE D’AUDACE - 19 et 20 octobre

www.raidsmultisports.fr

Bimestriel gratuit avec 20% de lecteurs

en plus à chaque sortie du mag

Chers lecteurs,

Ce 18

ème numéro d’EndorphinMag.fr revient sur le premier raid blanc de l’année, l’Ain Raid

Blanc, raid aventure répertorié au Challenge National de la Fédération des Raids Multisports

de Nature (FRMN). Retrouvez une rubrique courses news toujours très riche avec de l’actu sur

vos prochaines sorties… les interviews de Thomas Lorblanchet, Pascal Blanc et Stéphane

Dumortier (vice-champion d’Europe de Rogaining)… une rubrique test fournie avec notam-

ment un zoom sur les rollers Skike… une rubrique santé forme avec une interview de Annette

Sergent réalisée par Isabelle Mischler sur les atouts de la sophrologie, un dossier spécial sur le

Ranking (classement mondial des équipes en raid aventure) et enfin, une rubrique Canicross

riche de son actu tel qu’un retour sur le Canicross-Breizh et celui d’Halluin…

Notre site www.endorphinmag.fr permet un relais d’infos ouvert à

tous les organisateurs, n’hésitez pas à envoyer vos communiqués à

[email protected] (diffusion possible en français, anglais et

espagnol). Nos 2 pages Facebook (française et espagnole) viennent

compléter ce relais d’actu… Enfin, le magazine offre 4 rubriques,

courses news, test, santé forme et Canicross…

Les magazines sont bimestriels mais

notre activité ne s’arrête pas là : des

suivis de course (Live) se font tout au

long de l’année sur des courses de

tout niveau tel que le WEESOO en

février dernier, la Transmarocaine à

venir en mars ou encore le Corsica

Raid en mai…

A chaque fois, une galerie photos vous

est prop osée sur h ttp: //

www.endorphinmag.fr/photo.php

Terminons en remerciant les membres

d’EndorphinMag.fr, tous volontaires…

une équipe d’une dizaine de sportifs,

discrets mais efficaces !

Merci à vous, chers lecteurs, pour votre confiance et votre fidélité… Merci pour le relais Com,

en parlant de ce Mag autour de vous…. il est gratuit alors autant en faire profiter vos amis !

Béatrice GLINCHE, Rédactrice en chef

ARWC

Page 4: Endorphinmag Mars Avril 2013

MARS AVRIL 2013

Mars Avril 2013

SOMMAIRE

P54-57 5ÈME ULTRA TRAIL COSTA RICA P58-63 WEESOO P65-67 MONDIAUX DE ROGAINING P68-69 VETATHLON SAUZET P70-73 RANKING ARWS P74 TRANSGRANCANARIA

P42-43 INTERVIEW STÉPHANE DUMORTIERP45-47 INTERVIEW PASCAL BLANC P48-49 INTERVIEW THOMAS LORBLANCHET

P20 SOUS-GANTS QUECHUA P21 VIBRAM FIVE FINGERS (suite) P22 BRASSIÈRE MOVING CONFORT P23 ROLLERS SKIKE P24 ASS SAVERS P25 CHAUSSETTE INJINJI

P51 INTERVIEW ANNETTE SERGENT RÉCUPÉRATION DU SPORTIF

ET SOPHROLOGIE

Page 5: Endorphinmag Mars Avril 2013

MARS AVRIL 2013

SOMMAIRE Mars Avril 2013

P26-40 AIN RAID BLANC

INTERVIEW STÉPHANE DUMORTIER

INTERVIEW THOMAS LORBLANCHET

P76 4ÈME CANI D’HALLUIN P77-79 CANICROSS BREIZH P80-81 OÙ COURIR ?

CHALLENGE TRAIL NATURE 06, RAID EDHEC, LYON URBAN TRAIL, BALISE DÉTRESSE SATELLITE RANGER, LAFUMA AMALFI COAST TRAIL, CORSICA RAID AVENTURE 2013 GÉVAUDATHLON, ARWS 2013, RUNAZUR ECOTRAIL PARIS, SAINTÉLYON, TOUQUET RAID, THE TRAIL YONNE, RAID FLYING AVENT'HURE, OBIVWAK, RAID SUISSE NORMANDE, SOMAD, AVEYRON ADVENTURE RACE

P 06-18

BRIANÇONNAIS TOUR, RAID PPA,

ULTRA TOUR DU BEAUFORTAIN, ULTRA TRANS-AUBRAC ET TRAIL DU CAPUCHADOU

TRAIL DROME LAFUMA, MB RACE.

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La course à pied sort enfin des sentiers battus... En 5 éditions, Lyon Urban Trail a su conjuguer avec succès originalité, décalage, qualité du parcours et véritable engouement populaire. Rendez-vous le 14 avril 2013 pour une nouvelle aventure urbaine au coeur de la « ville lumière » ! Toujours au départ de la somptueuse place de l’Hôtel de Ville, face au palais des Beaux-Arts, Lyon Urban Trail propose 3 parcours de 36, 23 et 12 km en formule chrono ou rando, sur un terrain de jeu à nul autre pareil. Ce parcours ludique, touristique et technique, monte et descend en permanence au sein des quartiers les plus pittoresques de Lyon : des itinéraires « cartes postales », offrant des points de vue à couper le souffle et une arrivée « séquence frisson » enchaînant l’Opéra, la traversée de la cour de l’Hôtel de Ville et l’es-calier d’honneur débouchant sur la place des Terreaux. Comme les 5000 coureurs de la dernière édition, laissez-vous séduire à coup sûr par une épreuve unique et jubilatoire Les atouts du Lyon Urban Trail • Une ville magnifique classée au patrimoine

mondial de l’UNESCO • Un terrain de jeu inégalé (collines, escaliers,

parcs, ruelles, traboules, bas ports…) • Une position géographique idéale au coeur

d’une région en pointe dans les sports out-door

• Une réputation internationale du «bien vivre» : gastronomie, loisirs, vélo’v.

6ÈME ÉDITION LYON URBAN TRAIL

NEWS Mars Avril 2013

Dans les montagnes de l'arrière-pays niçois, au départ de Nice, le 10ème raid Edhec comportera cette année encore : vtt, trail, via ferrata, canyoning et pour la toute pre-mière fois : rafting, aviron et course d’orientation nocturne ! Le Raid Edhec se court par équipes de 4 (la mixité n’est plus obligatoire), il combine un parcours très exigeant (10 000 mètres de dénivelé positif, 250km à parcourir), des paysages superbes et une ambiance unique. Cette 20ème édition fait partie de la Fédération des Raids multisports de nature (FRMN) et constitue une étape du challenge national. Les inscriptions se font en ligne sur notre site internet www.raidedhec.com

Le Conseil Général des Alpes-Maritimes poursuit son engagement en faveur du sport nature...

CHALLENGE TRAIL NATURE 06CHALLENGE TRAIL NATURE 06CHALLENGE TRAIL NATURE 06CHALLENGE TRAIL NATURE 06

Découvrir la richesse naturelle des paysages de notre département, c’est ce que vous propose le Conseil Géné-ral des Alpes-Maritimes en participant au prochain Challenge Trail Nature 06. L’édition 2013 recense 10 cour-ses et une épreuve bonus : le 1er championnat de France de kilomètre vertical à Saint Martin Vésubie. Trois challenges sont prévus : le challenge découverte (parcours de 10 à 20km), le challenge nature (parcours de 20 à 42km) et le challenge trail (parcours supérieurs à 42km). Pour la quatrième année consécutive, le challenge obtient le label « Développement durable… le sport s’engage » de la part du Comité National Olympique et Sportif Français. Ce label atteste de l’exemplarité de la démarche du Conseil Général et des épreuves au regard de « l’agenda 21 du sport fran-çais » et de la « charte pour le développement dura-ble ». Des animations gratuites seront également propo-sées : des rando famille ouvertes à tous sans classe-ment, des rando nature consacrées à la découverte de la nature et à la sensibilisation aux écosystèmes, prêt gratuit de vélos électriques, des conseils avec les services du bus info santé… Règlement complet du challenge : www.cg06.fr

Dates : 10 février 2013 : Trail des neiges de Castérino 14 avril 2013 : Trail de Moulinet 26 au 29 avril 2013 : Trail des Balcons d’Azur à Mandelieu-La Napoule 25 mai 2013 : Trail des Limaces à Blausasc 23 juin 2013 : Valberg Trail 29 juin 2013 : Le kilomètre vertical à Saint Martin Vésubie 30 juin 2013 : Trail de La Colmiane 1er septembre 2013 : Trail Per Cami à Belvédère 15 septembre 2013 : Trail des Alpes-Maritimes à Sospel 13 octobre 2013 : Trail de Gorbio 4 novembre 2013 : Trail des Baous à Saint-Jeannet

dimanche 14 avril 2013 36 km / 23 km / 12 km www.lyonurbantrail.com

LA VILLE COMME VOUS NE L’AVEZ JAMAIS VUE !

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La Fast Find Ranger est la toute nouvelle balise de dé-tresse personnelle spécialement dédiée aux pratiquants de sport outdoor, qui apporte des améliorations en matière de sécurité, de confort d'utilisation et de design et qui intéres-sera grand nombre de sportifs. Grimpeurs, montagnards, randonneurs et voyageurs au long cours, que vous soyez au coeur de la jungle, de la toundra, de montagnes ou du dé-sert, sachez que vous pouvez désormais assouvir votre soif d’aventure et d’accomplissement avec un filet de sécuri-té... Conçue pour les passionnés de sports de plein air, la nouvelle Fast Find Ranger, balise de détresse émettant via les satellites, permet de profiter en toute liberté des grands espaces et d’évoluer dans des milieux reculés et des conditions extrêmes sans prendre de risques démesurés… Compacte, robuste et extrêmement facile à utiliser cette petite balise de détresse vous accompagne partout dans vos activités et expéditions.

Fonctionnement Si elle tient dans le creux de la main ou dans la poche, cette petite balise de détresse n’en est pas moins puissante. Équipée d'un GPS, elle permet de repérer la personne en détresse où qu’elle soit sur la planète. En quelques minutes après son déclenchement, elle émet la position GPS et le message SOS sur la fréquence 406 MHz vers le système satellite Sarsat Cospas qui alerte directement les autorités de recherche et de sauvetage du pays concerné. Bi-fréquence, elle émet en même temps sur la fréquence 121,5 MHz sur laquelle tous les avions et hélicoptères du monde sont en veille. La personne en détresse est alors localisée par les secours aéroportés à 62 mètres près !

Capacités et résistances Étanche jusqu'à 10m de profondeur et opérationnelle jusqu'à des tempéra-tures de moins -20 C, une fois activée en trois opérations simples, elle émet en continu pendant 24 heures au minimum avec une puissance d'émission de 5 watts. Légère (à peine 164g) et compacte (36x50x112mm), elle est dotée d'un flash à LED qui facilite le repérage de nuit ou par faible visibilité.

Une technologie de pointe du sauvetage Fast Find Ranger est la toute dernière balise de dé-tresse personnelle ou «PLB » (Personal Location Beacon) d’Orolia, groupe de hautes technologies spécialisé dans les équipements et systèmes GPS, les applications de positionnement, de navigation et de timing les plus exigeantes. Reconnue comme l’une des «PLB » les plus performantes du marché, elle améliore considérable-ment l’efficacité de la chaîne de secours et augmente significativement les chances de survie des victimes. Cha-que année, plus de 2000 personnes sont sauvées de par le monde grâce aux informations fournies par le systè-me de sauvetage par satellite COSPAS-SARSAT.

Procédure Il suffit d'enregistrer sa balise sur le site internet du CNES (qui reçoit les messages du Sarsat Cos-pas) avec le numéro hexadécimal fourni (une sorte de numéro de série mais qui contient également le code pays et le type de balise) et d'y rattacher ses coordonnées et les numéros à prévenir en cas d'urgence. °°SARSAT : Search and Rescue Sattelite-Aided Tracking COSPAS : Système Spatial de Recherche des Navires en Détresse

Le système SARSAT-COSPAS* est un réseau international qui permet de repérer par satellite les personnes en détresse, où qu'elles soient sur la planète et de transmettre les alertes (aérienne, maritime ou terrestre).

Une randonneuse sauvée sur le Mont Tara-naki, en Nouvelle-Zélande après s'être

cassée la cheville... Deux randonneuses, dont l'une avec une fracture de la cheville ont été sauvées d'un sentier près du Mont Taranaki en décembre 2012 en Nouvelle-Zélande, sur l’Île du Nord après l'activation de leur Fastfind 211 PLB. D’après leur propre récit : "Holly et moi étions parties en randonnée sur le circuit de montagne du Mt Taranaki, une marche assez difficile de 4 jours. Nous étions au début du 2ème jour et venions d'atteindre la traversée de la riviè-re de pierres, un ruisseau parsemé de rochers glis-sants. Holly s'est lancée en premier et - la chance étant contre elle- a coincé son pied dans les ro-chers, a perdu l'équilibre à cause de son gros sac et est tombée en se cassant la cheville ! Nous n'avions pas de réception de téléphone portable dans cet endroit isolé et un minimum de 4 heures de mar-che était nécessaire pour pouvoir se connecter – en sachant qu'il fallait laisser Holly derrière moi. La balise a sauvé notre journée : dans les 2 heures, un hélicoptère de sauvetage a fait tout le chemin depuis Palmerston North et nous a hélitreuillées. Incroyable ! A partir de maintenant, nous emmè-nerons la balise partout où nous irons. Holly est aujourd’hui l'heureuse propriétaire d'une plaque de métal de 6 vis et est de retour à la maison avec sa béquille... un long été l’attend... "

NEWS Mars Avril 2013

Points forts

• sa petite taille

• sa puissance

• son faible coût

BALISE DE DÉTRESSE FAST FIND RANGER BALISE DE DÉTRESSE FAST FIND RANGER BALISE DE DÉTRESSE FAST FIND RANGER BALISE DE DÉTRESSE FAST FIND RANGER

3ÈME ÉDITION DU LAFUMA AMALFI COAST TRAIL, Une occasion unique de passer une semaine sportive et culturelle dans une région splendide et réputée, classée au patrimoine mondial de l’Unesco. 50 coureurs maxi. Grâce au Lafuma Amalfi Coast Trail vous découvrirez tous les aspects de la côte Amalfitaine. Non seulement vous évoluerez au milieu des oliviers, des citronniers et des vignes en reliant les plus fameux villages côtiers que sont Amalfi, Positano et sa fabuleuse plage, Furore et son fjord ou enco-re Praiano, mais en plus le parcours vous amènera sur les hauteurs de l’arrière pays. Ce territoire, souvent oublié des touristes, offre des points de vue extraordinaires sur la mer, la baie de Naples, le Vésuve, les villages pittores-ques accrochés à la montagne, les falaises escarpées et les gorges profondes qui donnent tout son caractère à cette péninsule. Sans oublier le célèbre sentier où les Dieux de l’Olympe venaient écouter le chant des sirènes… En parallèle, Mandala Trail veut valoriser les activités locales et le contact avec les habitants en proposant des visites diverses (palais, musée, fabriques de céramique, de liqueur, de pain traditionnel, …). Côté course, ce sont 85km et 6 500m D+ qui vous sont proposés en 5 étapes. Si le kilométrage peut paraître limité vue l’évolution ac-tuelle du trail, le dénivelé est important sur toutes les étapes et le rythme soutenu chaque jour. La récupération joue donc un rôle primordial. Le terrain proposé est varié et technique avec des escaliers, des single tracks, des pistes forestières, de quoi ravir tous les amateurs de trail. Renseignements sur www.amalfitrail.it

http://www.fastfind.vaima.eu/

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L'AVEYRON ADVENTURE RACE

INTÈGRE L'ARES DÈS 2013

Depuis sa création en 2010, les organisateurs de l'Aventure Aveyronnaise avaient une ambition : Faire de ce raid un événement majeur en France et pourquoi pas en inter-national. En 2013, c'est chose faite ! L'Aventu-re Aveyronnaise devient L'Aveyron Adventu-re Race, passe de 30h Non-Stop à 60-70h Non-Stop et rentre sur le circuit Européen.

L'AAR intègre officiellement l'Adventure Racing European Series !

Cette excellente nou-velle permettra d'ac-cueillir des équipes internationales sur le territoire Aveyronnais et Français. C'est une bonne nouvelle égale-ment pour les rai-deurs, car ce circuit Européen permet d'accéder à un classe-ment Européen, mais aussi l'équipe vain-queur de la Coupe d'Europe sera invitée s u r l ' A R W C (Championnat du monde des Raids multisports).

Vous trouverez toutes les informations sur l'Aveyron Adventure Race sur le site www.aveyronadventurerace.com . Un raid qui traversera l'Aveyron du Sud au Nord, de Nant à Laguiole, du 24 au 28 Juillet 2013. Pour les inscriptions, attention, changement de tarif à partir du 30 Avril 2013, et places limitées à 60 équipes, alors ne tardez pas…

Adventure Racing European Series : http://www.areuroseries.com/

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ARWS 2013 : L'ARWS annonce officielle-ment la naissance d'une liste d'équipements obliga-toires sur les courses du circuit. Cette liste est issue d'un travail de plus de 5 mois. Aujourd'hui, chaque

étape de coupe du Monde proposait sa propre liste. Ceci posait des problèmes pour les équipes qui couraient sur plusieurs manches. Il y avait un réel besoin de standardiser cette liste. Cela permettra notamment de réduire les coûts d'acquisi-tion du matériel. Les organisateurs de l'ARWC 2013 au Costa-Rica ont d'ores et déjà confirmé qu'ils utiliseraient cette liste. L'Ecomotion, l'Expedition Africa, l'XPD Expedition Race, le Gold Rush Motherlode (USA), l'Huairasinchi , l'Adidas TERREX, le Godzone Adven-ture 2014, l'Untamed NE et l'Apex Race vont suivre. La liste est bien entendu disponible sur : http://www.arworldseries.com/

NEWS Mars Avril 2013

« 3 courses, 3 stations, 1 seul but : courir pour le plaisir sur la neige.. ! » La seconde étape du Runazur Trophée des Neiges qui se déroulait en Italie sur le 2ème Trail Bianco Cesana Torinese a tenu toutes ses promesses malgré des condi-tions météorologiques difficiles. Des chutes de neige abondantes ont obligé les organisateurs à raccourcir la boucle de 24km et à ne pas faire monter les concur-rents jusqu’au Col Bousson situé à plus de 2200m. Malgré un froid polaire et une neige poudreuse qui parsemait l’ensemble du tracé dans les mélèzes, ce sont plus de 150 courageux qui ont affronté ces conditions plus qu’hivernales pour venir à bout de près de 1000m de dénivellation positive. Parti comme à son habitude tel un boulet de canon, Renaud Castiglioni, a vite pris la course en main et a réalisé en cavalier seul l’ascension des 10 premiers kilomètres, avec plus de deux minutes d’avance au sommet avant d’entamer une descente bien négociée pour conforter sa domination. C’est en 2h05’28’’ que le sociétaire du team Altecsport a triomphé de Guillaume Charles et de son coé-quipier de team Ludovic Pommeret avec près de 5 minutes d’avance. Du côté des féminines, la transalpine Alma Rrika n’a laissé aucune chance à Marina Plavan et Béata Nowak qui malgré tout se retrouvent toutes les deux comme l’an passé en pôle position pour la victoire finale du Runazur Trophée des Neiges.

Résultats complets sur www.trailbiancocesana.it 1er H : Renaud Castiglioni 2h05’28’’ 1ère F : Alma Rrika 2h51’40’’

Rendez-vous donc à Montgenèvre (05) pour la finale le 17 mars prochain. La finale bénéficiera d’un bonus de 20 points.

Toutes les informations sur www.runazur.com

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NEWS Mars Avril 2013

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LES 7 ET 8 DÉCEMBRE 2013LES 7 ET 8 DÉCEMBRE 2013LES 7 ET 8 DÉCEMBRE 2013LES 7 ET 8 DÉCEMBRE 2013

Empreinte d’histoire, la Saintélyon est aujourd’hui une course légendaire. Courir la nuit est une aventure exceptionnelle, différente... qui crée des conditions de courses originales et une ambiance incroyable. Après la grand-messe d’avant course, tel un serpent infini de lumière plus de 12 000 coureurs, en solo ou en relais, partent à l’assaut des monts du lyonnais... Ambiance enthousiaste et survoltée des points de ravitaillements, parcours mythique entre bitume et sentiers intimes pour oublier des conditions de course parfois difficiles du fait des aléas climatiques... autant d’images inoubliables, couronnées par l’émotion intense de la délivrance d’une arrivée dans l’enceinte surchauffée du Palais des Sports de Lyon.

La Saintélyon est une aventure !

La course phare, le raid solo, comptera cette année 75km (70 en 2012) en empruntant plus de 2/3 de nouveaux chemins.

Une nouvelle course va également voir le jour : La SaintéSprint, 25km, limitée à 1 500 personnes.

Un nouveau site internet est en cours de préparation : mise en ligne le 7 avril...

Au total, 7 courses proposées : 1. La Saintélyon : 75km solo chrono (limitée à 6 000 dossards) 2. La Saintélyon : 75km solo rando by Lafuma 3. La SaintExpress : 42km solo (limitée à 2 500 dossards) 4. La Saintélyon relais 2 : 28/42km (limitée à 250 équipes) 5. La Saintélyon relais 3 : 28/19/23km (limitée à 250 équipes) 6. La Saintélyon relais 4 : 16/12/19/23km (limitée à 500 équipes) 7. La SaintéSprint : 25km (limitée à 1 500 dossards)

WWW.SAINTELYON.COM

Ouverture des inscriptions le 7 avril 2013

Le Touquet Raid Pas de Calais Le samedi 6 et dimanche 7 avril 2013, 350 équipes de 2 personnes s’élance-ront sur la plage du Touquet pour la 13ème édition du Touquet Raid Pas de Calais. Le principe de course est simple : après avoir récupéré la carte, les concurrents trouveront leur parcours sur le terrain en fonction de l’itiné-raire tracé sur la carte. Ils progresseront parfois à pied, parfois en vtt, par-fois en run and bike, en canoë ou en roller (facultatif) pour se rendre sur les différents points de passage mis en place par l’organisation. Le parcours sera réalisé par des équipes de 2 personnes et sera modulé en fonction des écarts pour les derniers. Le départ et l’arrivée auront lieu au Touquet.

Des épreuves sportives pour tout public : • Brevet du petit raideur pour les 6–10 ans • Raid ado pour les 11 – 15 ans • Trophée Touquet Raid pour les VIP et

journalistes • Le Touquet Raid Pas de Calais pour les

plus de 16 ans

WWW.TOUQUETRAID.COM

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Pour cette 5ème édition du raid Flying Avent’Hure (adhérent de la FRMN), nous avons quitté les plaines marécageuses du marais poitevin, pour aller arpenter les sentiers et les forêts des vallons du sud Deux-Sèvres, ce qui ne devrait pas déplaire aux dévoreurs de lignes de niveau… Nous avons cependant gardé des formats qui peuvent satisfaire tous les raideurs, des novices aux bêtes de courses. Nous proposons donc 3 raids :

• le mini raid, ouvert aux ados accompagnés d’un adulte. Ce raid court (20km) qui a pour vocation de faire découvrir la discipline, n’est pas pour autant un raid au rabais puisqu’il proposera toutes les épreuves classiques d’un raid multisports de nature (CO pédestre, vtt’O, bike and run, trail, …) et cela sur des supports variés (IOF, IGN, road book, photo aérienne, …)

• le Tit’Avent’Hure, pour les raideurs novices ou peu entrainés, demandera de 4h30 à 6h30 d’efforts (50km) en fonction de la forme physique et des dons d’orienteurs des concurrents. Les Tit Avent’Huriers devront se mouiller car une épreuve de kayak les attend…

• Enfin, l’Ultr’Avent’Hure, pour les plus habitués se déroulera sur 2 jours avec des épreuves d’orientation de nuit. Il ne faudra pas s’égarer pour boucler intégralement les 153km du parcours dans les temps. Des délestages sont prévus pour que les équipes les plus en difficulté restent toujours dans la course. Alors quelque soit votre niveau physique, vous devriez trouver une formule qui vous convient, mais aurez-vous le mental pour tenter

l’Avent’Hure ?

Toutes les infos sur : http://flyingaventhure.wordpress.com/

Samedi 4 et dimanche 5 mai prochains : un Grand Évènement passera dans l’Yonne : The Trail Yonne !

Au départ de Sens, des centaines de coureurs venus de toute la France traverseront les villages de l’Yonne pour des courses à pied allant de 35 à 110km, empruntant principalement des chemins. Les participants parti-ront de Sens samedi en début d’après-midi pour 4 circuits dont le plus long (110km) les emmènera jusqu’à la forêt d’Othe, après Villeneuve-sur-Yonne, en empruntant principalement des chemins et sentiers non gou-dronnés. Les autres circuits (35, 63 et 85km) coupant plus tôt pour revenir à Sens. « Depuis plus de 15 ans nous parcourons les chemins de l’Yonne, entre amis, en vtt, en course à pied, en randonnée. Dès que nous quittons le bitume, nous sommes toujours en émerveillement devant la beauté des paysages. Beauté souvent inattendue dans ces régions non connues pour ses vallons. » déclare Henry Kam, organisateur de The Trail Yonne. Par ailleurs, certains d’entre nous sont des «organisateurs de Grands Evène-ments sportifs ». Pour nous un Grand Evènement c’est une manifestation sportive « très pro », plus du public, des médias et des partenaires et, avant tout, au service de la promotion d’un territoire et de ses partenai-res. Faire découvrir au plus grand nombre, que l’Yonne, est un départe-ment formidable par ses paysages et son patrimoine, situé à une heure seulement de Paris, tel est l’objectif de « The Trail Yonne ». C’est la raison pour laquelle l’Agence de développement touristique de l’Yonne et le

Conseil Général de l’Yonne ont souhaité s’associer aux organisateurs. Notre objectif commun : faire de « The Trail Yonne », en 3 ans, l’une des plus grandes courses populai-res et festives au nord de la Loire. Le succès d’une telle manifestation tient, en dehors de l’aspect lié à l’organisation sportive, dans la « grande fête » réunissant la population aux côtés des sportifs. » continue-t-il.

PARCOURS : THE TRAIL 110

3 points

www.the-trail.fr

NEWS Mars Avril 2013

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Le programme coureur du raid O’bivwak 2013 est sorti ! Du nouveau du côté des inscriptions et informations pour tous les participants, le document coureur raid O’Bivwak 2013 est disponible (depuis le 21/02) avec toutes les informations utiles pour préparer votre course et l’inscription de votre équipe. Rdv sur www.obivwak.net pour avoir toutes les informations sur le déroulement, les par-cours, le règlement du raid O’bivwak 2013. Stratégie d’équipe : il n’est pas trop tôt pour y penser ! Quand on évoque la préparation au raid O'bivwak, on parle physique et technique. Bien sûr les deux paramètres ne sont pas à négliger et nous y avons consacrés par le passé de nom-breuses chroniques. Tenir deux jours de course avec un sac sur le dos, cela se gère et cette gestion ne s'acquiert pas spontanément. De même que les « fondamentaux » techniques (report de postes, choix du point d'attaque et du meilleur itinéraire pour l'équipe entre chaque poste, etc.) nécessitent toujours un rafraîchissement et un minimum de pratique en amont. Mais, il est un aspect trop souvent négligé par les concurrents, celui de la stratégie d'équipe. Quel objectif vous fixez-vous, comment se répartiront les rôles, qui orientera en priorité, qui contrôlera, qui reportera les postes, qui sera chargé de préparer le matériel et de vérifier que vous n'oubliez rien, à quel moment vous reporterez les postes pendant la course, etc... ? Autant de points qu'il vaut mieux anticiper pour éviter les improvisations hasardeuses pendant l'épreuve. Bourse aux équipiers. Vous voulez faire le Raid O'bivwak, parce que cette année vous pensez que les terrains seront d'exception ? Et vous ne trouvez pas chaussure à votre pied ? Toutes les personnes que vous pressentiez pour faire équipe avec vous, ne sont pas disponibles ou n'ont pas envisagé O'bivwak dans leur planning 2013 ? Qu'à cela ne tienne !! La bourse aux équipiers est ouverte sur le site du raid.

O’bivwak et la préservation de l’environnement, un engagement renouvelé. C'est devenu un classique, le raid O'bivwak s'affiche comme un éco événement durable, puisque voilà plu-sieurs années qu'il cultive les mesures soucieuses de la préservation de l'envi-ronnement. Il le démontrera encore cette année avec des mesures mises en place avec le concours du Conseil Général de l'Isère partenaire de cette 32ème édition. Avec notamment la mise en place de navettes au départ de la gare de Greno-ble, un encouragement au covoiturage,

un cadeau remis à chaque conducteur qui aura rempli son véhicule avec d'autres concurrents, un tri des déchets, des plateaux repas compostables, etc... Plus que jamais l'édition 2013 du raid O'bivwak concourra pour le titre, très envié, d'éco-événement sportif. Pour que la participation au raid reste un bon souvenir, choisissez le bon parcours : Trois critères doivent être pris en compte pour le choix de votre par-cours :

• la longueur (à vol d’oiseau) des parcours,

• le dénivelé,

• la technicité (c'est-à-dire la difficulté à trouver l’emplacement des balises).

Les distances, les dénivelés et les temps sont données pour 2 jours.

A - PARCOURS ULTRA E - PARCOURS DECOUVERTE

Circuit très long et techniquement difficile. Circuit long et techniquement facile.

Réservé à des compétiteurs avertis. Temps : de 7 à 12h - 50 km (1 200 m D+ ) Catégories* : Hommes Sénior

Conviendra aux coureurs venant pour la 1ère fois sur le raid O’bivwak, mais entraînés à de longues distances. Temps : de 6 à 10h - 38 km (800 m D+ ) Catégories* : hommes, dames, mixtes. Pas de restriction d'âge ou de sexe

B - PARCOURS ELITE F - PARCOURS DECOUVERTE

Circuit long et techniquement difficile. Circuit moyen et techniquement facile.

Pour les compétiteurs-orienteurs Temps : de 6 à 11h - 45 km (1 000 m D+ ) Catégories* : homme sénior, dame sénior, mixte sénior, homme vétéran 1

La formule des marcheurs réguliers. Temps : de 5h30 à 9h30 - 35 km (700 m D+ ) Catégories* : hommes, dames, mixtes. Pas de restriction d'âge ou de sexe

C - PARCOURS SPORTIF G - PARCOURS DECOUVERTE

Circuit moyen et techniquement difficile. Circuit court et techniquement facile.

Requiert de réelles qualités en orientation. Temps : de 5h30 à 9h30 - 40 km (800 m D+ ) Catégories* : homme sénior, dame sénior, mixte sénior, homme vétéran 1, dame vétéran 1, mixte vétéran 1, vétéran 2**

Idéal pour se faire plaisir en famille. Un équi-pier supplémentaire par équipe est accepté. Temps : de 5 à 8h - 30 km (600 m D+ ) Catégories* : hommes, dames, mixtes. Pas de restriction d'âge ou de sexe

D - PARCOURS SPORTIF COURT H - PARCOURS DECOUVERTE CONFORT

Circuit court et techniquement difficile. Circuit court et techniquement facile.

Requiert de vraies qualités en orientation. Temps : de 4h30 à 8h30 - 30 km (800 m D+ ) Catégories* : junior**, homme sénior, dame sénior, mixte sénior, homme vétéran 1, dame vétéran 1, mixte vétéran 1, vétéran 2**, vétéran 3**, junior/vétéran** **tous sexes confondus

Transport du matériel de couchage par l’orga-nisation. Un équipier supplémentaire par équipe est accepté. Temps : de 5h30 à 8h - 30 km (600 m D+ ) Pas de classement.

CATÉGORIES : L'âge à prendre en compte est l'âge au 31 décembre de cette année.

• Moins de 21 ans : junior

• de 21 à 39 ans : sénior

• plus de 40 ans : vétéran

• de 40 à 49 ans : vétéran 1

• de 50 à 59 ans : vétérans 2

• 60 ans et plus : vétéran 3 Pour tous les parcours : Application de l'article 7 du règlement du raid : un jeune de moins de 16 ans ne peut pas participer aux parcours A, B ou C. Il ne pourra participer aux autres circuits que s'il est accompagné par une personne de plus de 18 ans ou par une personne de plus de 16 ans (au 31 décembre 2013) licenciée à la FFCO depuis plus d'un an. Sous certai-nes conditions, les personnes handicapées peuvent participer sur le parcours H.

32E EDITION O’ BIVWAK 2013

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BRIANCONNAIS TOUR 2013 Trois jours de course d'orientation vous attendent dans les Hautes Alpes du Mardi 30 juillet au Jeudi 1er août 2013, en préparation des Championnats du Monde Vétérans (WMOC) de course d'orientation qui auront lieu à partir du 2 août à quelques kilomètres (Sestrières, Clavières). Trois courses à ne pas rater dans des lieux exceptionnels : - Mardi 30 juillet 2013 (CN) // Moyenne distance - Briançon (05) //CN - Mercredi 31 juillet 2013 //Sprint distance - Briançon (05) Vieille ville /

UNESCO - Jeudi 1er août 2013 (CN)//Longue distance- Montgenèvre (05) // CN Pour les vainqueurs en H/D 40, 45, 50, 55, 60 et 65 (sur les 3 jours) : l'inscription à la Longue Distance des WMOC 2013 remboursée !

http://3joursdubrianconnais2013.jimdo.com/

4 et 5 mai 2013 à Clécy (14)

Situé à une trentaine de kilomètres au Sud de Caen, la Suisse Normande est une région présentant un caractè-re « montagnard » très prisé des adeptes de sport-nature. Pour la 3ème année, Suisse Normande Le Raid propose 2 parcours : le parcours extrême : sur 2 jours (samedi 4 et dimanche 5 mai 2013) : 3ème manche du Challenge National des Raids 2013 avec un parcours de 150 km et un dénivelé de 4000 m comprenant environ 80 km de VTT, 10 km de canoë, cordes, 50 km course d’orientation diurne et nocturne, tir à

l’arc, 10 km run and bike. Le parcours s’effectue avec une coupure dans la nuit de samedi à dimanche et une zone de bivouac est prévue à cet effet. Chronométrage et classement toujours de qualité grâce au système Sportident et au fait que chaque concurrent dispose d’un doigt électronique Sicard. Le parcours sportif : le dimanche 5 mai 2013 : parcours beaucoup moins exigeant que l’extrême (50 km et 1400 m de dénivelé) avec les mêmes disciplines que l’extrême (hormis la CO nocturne). A côté de ces 2 parcours, il est également proposé au public pendant tout le week-end des sports et de la randonnée de multiples activités (randonnée pédestre, VTT, découverte de sports nature, démonstrations) notamment le Rando-Aventure (mini-raid sans compétition pour les plus de 8 ans) ainsi que le Mini Rad’Jeunes réservé aux en-fants. Inscriptions sur http://suissenormandeleraid.jeblog.fr/inscriptions-p102377

1ème ÉDITION

SOMAD PARIS

23 et 24 Mars 2013

Osez relever le défi pour devenir une MADwoman ou un MADman !

Pour les coureurs qui trouvent la route ennuyeuse ou sans surprise, la SoMAD Paris - première course nature à obstacles à Paris - leur promet de s’évader du bitume avec deux formats iné-dits semés d’obstacles dans le bois de Vincennes. Les coureurs se mesureront à plus d'une ving-taine d'obstacles sur une distance de 12km, ils auront à courir, grimper, ramper, sauter, franchir des mûrs de paille, de bois, de pneus, se confronter à l'eau et la boue... Un parcours de 5km est également proposé. Les acrobates seront dans leur élément mais arriveront-ils à être suffisam-ment endurants pour franchir la ligne d’arrivée ? Les coureurs aguerris bénéficieront de leur endurance mais sauront-ils être polyvalents pour franchir tous les obstacles ? LE PROGRAMME Les départs et arrivées des deux courses se feront sur l’esplanade Saint Louis, en face du Châ-teau de Vincennes, au coeur du village d’animations.

SoMAD 12K - Première vague de départ, dimanche 24.03 à 09h20 SoMAD 5K - Première vague de départ, dimanche 24.03 à 14h00

COMMENT S'INSCRIRE ? Dès maintenant en ligne sur http://www.so-mad.fr/index.php/fr/inscriptions

SUISSE NORMANDE LE RAID

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Raid COMPLET !!!

Une reconnaissance du Beaufortain, bien encadrée. Venez découvrir, du 28 au 30 juin 2013, l’itinéraire de l’Ultra Tour du Beaufortain, stage organisé par TrainerConcept, dirigé par Jean Baptiste Ritondale, encadré par un « expert » de l’UTB, en la personne de Sébastien Gérard, vainqueur de l’édition 2012, mais aussi de celle de 2006 (en 2 étapes). Plus qu’un simple vainqueur de compétition, Sébastien est accompagnateur en mon-tagne à Beaufort, où il réside depuis plus de 10 ans, mais également pisteur-secouriste en hiver, sur la station des Saisies. Il saura vous guider et faire découvrir, bien plus qu’un simple itinéraire d’ultra trail. Il saura vous conseiller dans l’approche d’une telle épreuve, grâce à ses compétences d’accompagnateur.

Réservez, dès à présent, votre weekend de « reco » avec Trainer-Concept : http://trainerconcept.blogspot.fr/p/stage-utb.html

Fin janvier, à peine 3 semaines d’enregistrements et déjà la moitié des places attri-buées ! Il est certain que les inscriptions seront closes avant le printemps ! Il y aura bien sur la possibilité d’être sur la liste d’attente et être prévenu suffisamment tôt pour intégrer la liste principale pour se préparer psychologiquement. Qui sont-ils, ces 208 prétendants ? 11% de traileuses, 40% de séniors (moins de 40 ans) et 40% de vétérans 1 (40 à 49 ans) : chiffres qui sont dans la lignée des années précédentes. Une revanche à prendre… 44 parmi les inscrits ont déjà parcouru les sentiers Beau-fortains, dont 34 en 2012. 70% de cette trentaine de sportifs n’ont pu rejoindre le plan d’eau de Queige, dans la limite des 26h autorisées. Leur présence parmi nous atteste une envie de combler un manque ! Bonne chance à ces 24 revenants ! Comme un air de vacances… 75 % des inscrits, ne résident pas dans les 3 départe-ments des Alpes du nord, ce qui laisse supposer que leur venue à Queige sera assortie, au pire d’un weekend en Savoie, mais très certainement d’un séjour prolongé dans le Beaufortain, si riche et diversifié en activités. Petite « bataille » entre belges et italiens pour le nombre « d’étrangers », quand aux « expatriés », c’est une nouveauté pour l’UTB, d’accueillir « écossais, suédois et géorgiens ! »

ULTRA TOUR DU BEAUFORTAIN

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Le Capuchadou est l’ancêtre du couteau de Laguiole... alors, quoi de plus naturel pour une épreuve en ligne partant de la capitale du couteau artisanal français d’en emprunter le nom ? Idéalement placé en début de saison pour préparer les échéances de fin d’année, comme l’ont fait Thomas Lorblanchet, Patrick Bohard, Sylvain Mallet, Adrien Séguret et bien d’autres les années pré-cédentes, le Capuchadou est la version courte de l’Ultra Trans-Aubrac. Placée en début d’année, juste au réveil du printemps, cette course permet de traverser l’immensité des hauts plateaux d’Aubrac pour un dépaysement à couper le souffle. Le parcours vous mènera de burons en burons jusqu’au village d’Aubrac à travers des sentiers, monotraces, forêts domaniales et pâturages de moyenne montagne. Le ravitaillement de mi parcours se fera dans la plus gran-de tradition de cette région : au buron des Bouals ! Attachés à maintenir et développer une convivialité à toute épreuve, l’organisation et les bénévoles mettent en place chaque année un ravitaillement surprise. Inutile d’insister vous n’en saurez pas plus ! Nous pouvons juste vous énumérer les ravitaillements surprises des années pré-cédentes : chocolats artisanaux, mets culinaires tout droit issus des cuisines 3 étoiles du restaurant Bras sur Laguiole et du fromage de Laguiole sous diffé-rents affinages de la Coopérative Jeunes Montagnes. D’un point de vue sportif, le trail du Capuchadou cache derrière un dénivelé positif peu impressionnant (1250m) de nombreuses difficultés. Les ascensions successives du Puech du Roussillon, de Gudette et d’Alte Teste mettront à votre portée des souvenirs au format panoramique inoubliables. La météo jouera également un rôle primordial sur les organismes et le moral des concur-rents. L’Aubrac est un territoire sauvage exceptionnel mais également très rude si dame nature n’est pas dans un bon jour. Le dénivelé négatif (1950m) ravira les descendeurs chevronnés mais compliquera sérieusement le finish des autres traileurs. En effet, les 15 derniers kilomètres ont un profil descendant et vous feront quitter l’Aubrac pour rejoindre l’arrivée. Vous profiterez de multiples points de vue sur la vallée du Lot pour découvrir au dernier moment au bout d’une monotrace, le joli village de St Geniez d’Olt pour déguster la bière locale après avoir franchi la ligne d’arrivée. La Trans-Aubrac, est un Ultra Trail en ligne de 105km (3 points UTMB / D+3600m) qui peut se courir en solo ou en relais. Cette course traverse tout le quart nord-est du département de l’Aveyron. La discipline des ultras n’étant pas à la portée de tout un chacun, une version en équipe composée de 4 relais permet également de prendre le départ de cette épreuve à côté des ultra traileurs. Les relais se partagent les 105km de la manière suivante : Bertholène – Saint Côme d’Olt (24km), Saint Côme d’Olt – Laguiole (32km), Laguiole- Aubrac (21km) et Aubrac – St Geniez d’Olt (27 km). Vous traverserez la vallée de l’A-veyron, du Lot et découvrirez de nombreux châteaux qui jonchent la première partie du parcours jusqu’à Laguiole. A partir de là, les concurrents du Capucha-dou seront sous la pression des premières équipes lancées à leurs trousses au travers de l’Aubrac.

(Trail des couteaux de Laguiole) L’Aubrac autrement, l’Aubrac simplement...

Samedi 13 avril 2013

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1100 coureurs étaient au rendez vous de l'édition 2012. La qualité des tracés a été plébiscitée par tous les coureurs. Avec le Mont Ventoux en toile de fond et de merveilleux paysages de montagne, les Baronnies provençales vous offrent des tracés techniques et exigeants physiquement, dans un cadre grandiose. Le tarif se veut abordable puisque chaque concurrent se voit offrir un tee-shirt technique Lafuma pour un prix d'inscription entre 11€ pour les petits parcours et 17€ pour les deux grands tracés. Le parcours est tracé au coeur des Baronnies provençales, siège du futur parc naturel régional. Les sentiers permettent de traverser une végé-tation méditerranéenne typique (champs d'oliviers, de lavande et d'abricotiers, buis, plantes aromatiques...). Les panoramas sur le Mont Ventoux encore enneigé en ce début de saison sont toujours exceptionnels. Les contrastes avec la végétation de début de printemps à plus basse altitude sont toujours saisissants. 3 parcours :

• 37 km / 1.800 m D+

• 21 km / 1.000 m D+ : manche du Trail Tour National

• 11 km / 530 m D+

Côté sportif, les meilleurs trailers sont présents puisque le Trail Drôme Lafuma compte pour le Trail Tour National. De grands noms du trail se sont imposés ces quatre dernières années : Michel LANNE, Emmanuel MEYSSAT, Julien RANCON, Eric SAGNARD, Julien JORRO, Virginie GOVIGNON, Céline LAFAYE, Sandra MARTIN, Stéphanie DUC, Corinne FAVRE...

Celle qui avait fait pas mal d’insatisfaits en 2012, a décidé de faire peau neuve en 2013 ! Certes, les organisateurs veulent qu’elle reste la course de vtt la plus difficile au monde mais quelques modifications sont annoncées afin de satisfaire le plus grand nombre :

• ajustement des barrières horaires afin de permettre à chacun d’atteindre ses objectifs. La première barrière horaire se situera au kilomètre 70 et la seconde au kilomètre 100.

• modification du début de parcours (sentiers encore jamais empruntés depuis la création de l’événement), permettant de rendre le 70km plus accessible, tout en garantissant sécurité, technicité et surtout plaisir des concurrents. La seconde partie (100km) et la dernière (140km) évolueront peu.

• le 50km sera 100% inédit.

http://www.mb-race.com/

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Départs :

• 37 et 21 km à 9h

• 11 km à 10h

Nouveauté : samedi après midi dans les ruelles de Buis les Baronnies (village historique, arcades..) : sprint en Course d'Orientation avec la présence du cham-pion du Monde de la discipline ou d'un membre de l'équipe de France. Les meilleurs pourront se tester sur 12 à 20 mn de course et comparer leur temps à ce qui se fait de mieux sur la planète C.O sprint ! Le parcours peut se faire en marchant ou en trottinant pour découvrir le patrimoine historique du village (30 à 45 mn). Infos à l'inscription sur la place centrale du Buis.

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CONCLUSION : Habituée aux sous-gants en soie, après plusieurs tests, je trouve que les sous-gants Quechua me conviennent aussi bien…

ENDORPHIN

ai testé pour vous les sous-gants Quechua en laine Mérinos.

• Tout d’abord, j’ai été surprise par leur douceur, leur légèreté… De suite, j’ai aussi aimé le coloris gris marron, une couleur qui change du noir habituel pour ce genre de produits.

• Contrairement à certaines idées reçues, les gants ne grattent pas, la laine Mérinos est bien dosée dans ce produit. Et même quand les mains transpirent lors d’un footing, par exemple, il n’y a aucune sensation désagréable.

• Peu encombrants et facilement logeables dans une poche, je les porte au début du footing puis les stocke aisément sans m’alourdir.

• Quand le froid est plus intense, je les porte pendant toute la durée de mon effort, ils s’avèrent d’une réelle efficacité quand au maintien de la température du corps.

• Après plusieurs utilisations en footing, il n’y a aucune odeur.

• La protection contre le froid est efficace, pas besoin d’avoir des gants épais pour se protéger quand on court entre +3° et +9°, j’avoue que mon côté frileux a trouvé son alter ego pour faciliter mes footings hivernaux… Ces sous-gants Quechua font preuve d’une très bonne isolation.

• Testés en footing, en balade et même en reportage photos lors du Weesoo où il ne faisait que 3° le dimanche matin lors du dernier sprint orientation, ils ont prouvé toute leur efficacité ! Car prendre des photos en conservant ses gants, n’est pas toujours possible. J’ai donc apprécié de garder mes gants malgré les nombreux réglages dus au mode manuel de mon Canon surtout quand les contrastes sont variés (photos en bord de mer, en sous-bois…) et que les sujets sont en mouvements !

Infos techniques : • Conçus pour apporter une isolation thermique complémentaire en tant que

sous-gants lors de vos randonnées.

• 100% laine mérinos sans odeur, chaud et respirant. La laine est issue de ma-tière 1ère renouvelable et non fossile.

La laine Mérinos :

• Multi climats : en été, maintient le corps frais et sec et apporte de la respira-bilité par sa capacité à diffuser l’humidité à la surface de la peau. En hiver, la laine Mérinos peut générer au contact de la peau jusqu’à 9% de chaleur en plus.

• Pas d’effet freezing : après le sport, la laine Mérinos garantit le maintien de la température du corps afin de ne pas attraper froid.

• Douceur : les fils utilisés et sélectionnés par Natimeo sont à base de fibres super fines de quelques millièmes de millimètre de diamètre.

• La laine Mérinos est bactério répulsive et limite naturellement le développe-ment des odeurs. Cette propriété est conservée au fil des lavages.

• Stretch : Natimeo a développé une maille spéciale qui optimise l’élasticité naturelle de la laine Mérinos.

par Béatrice Glinche

Mars 2013

TEST SOUS GANTS QUECHUA Mars Avril 2013

www.quechua.com

Prix de vente : 9.90€

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e 20 janvier dernier, j’ai pris le départ du 10 km mesuré de Saint-Grégoire (35), avec aux pieds, mes Vibram Five Fingers, modèle Seeya.

Pour une première, avec un peu d’appréhension, j’étais plutôt satisfait de ma course. Certes les douleurs aux mollets ont perduré quel-ques jours, mais si j’avais été un peu plus attentif et pris un peu plus de temps pour m’habituer aux VFF… ça aurait pu aider !!!

« Courir comme pieds-nus » ça ne s’acquière pas du jour au lendemain, il faut du temps pour habituer son corps, ses muscles, ses articulations progressive-ment à ce type de foulée. Quand, comme moi, on court « mal » depuis de nombreuses années, il faut que le corps réapprenne tout et qu’inévitablement les muscles retrouvent de l’élasticité là où ils l’avaient perdue. Depuis le mois de novembre dernier, je cours régu-lièrement en VFF (2 à 3 fois par semaine) et déjà je sens la différence.

Sensations bénéfiques ! Les premiers tests furent « douloureux »… et même si maintenant j’ai toujours des tensions dans les mollets après des séances « actives », comme le fractionné ou les courses (10km pour le moment), je sens bien, ces tensions sont moindres. Progressive-ment ma foulée change et s’adapte mieux encore aux minimalistes, avec la plante du pied qui elle aussi semble moins « tendre » et moins « réactive » aux grosses aspérités des routes et chemins.

Mon second 10km, Cuguen (35)… place à la course : Avec une température entre 1 et 2°, les conditions étaient sensiblement les mêmes qu’à Saint-Grégoire, mais avec le côté « humide » en moins et les chaussettes INJINJI dans les VFF. Quelques bon-nes minutes d’échauffement plus tard et pas mal de discussions avec des curieux ou adeptes encore hési-tants, je me suis placé comme à mon habitude, sur la ligne de départ et non pas dans la « meute ». Une fois le chrono lancé, le démarrage m’a semblé rapide mais, fidèle à mon Garmin 910, j’ai naturel-lement adapté ma foulée à mon allure, pour que cette dernière soit des plus régulières, malgré le tracé vallonné de la boucle de 5km à faire deux fois. Dès l’entame de la course, bien que je ne voulais pas trop brusquer les mollets ni les articulations encore fraiches malgré l’échauffement d’avant-course, le chrono était bon et l’allure un peu plus rapide que mes objectifs.

Et comme le démontre bien la photo ci-contre… en Vibram, je m’envole ! lol. Allez, la suite au prochain épisode ! Normalement en Vibram, plus de courses avant mai, mais je vais essayer de trouver un semi intermédiaire, entre mon 80km de l’Ecotrail mi-mars (en chaussures « standard ») et le Marathon des Vins de Blaye le 11 mai, que j’effectuerai en VFF. Après la mi-mars, je franchirai donc une nouvelle étape dans mes entrai-nements Vibram, avec 3, 4, voire 5 séances hebdo en minimalistes, histoire de ne pas courir 42.195km en mode « galère »… lol

ENDORPHIN

TEST VIBRAM SUR 10 KM DE CUGUEN Mars Avril 2013

Crédit photos : S. Verdes

Une fois de plus, j’ai eu l’occasion d’être encouragé par quelques coureurs surpris et regardé « bizarrement » par des supporters étonnés. Le revêtement, à 100% composé de bitume, parsemé de quelques plaques de fonte de canalisations, était idéal pour les Seeyas. Après quelques kilomètres seule-ment, concentré sur ma course, j’ai définitivement écarté le fait que je courais en VFF, la foulée devenant naturellement la bonne et me permettant de conser-ver une allure très régulière (cf. graphique ci-contre). La première boucle était passée après 21’03 et là l’es-prit a commencé à retrouver la niaque d’antan… en me disant que, même si la semaine avait été quasi nulle au niveau training en raison de soucis de forme/santé, j’allais peut-être réaliser un chrono sympathi-que. Toujours avec cette sensation agréable de courir « sans rien » ou presque, les pieds bien au chaud dans les INJINJI, j’ai visiblement de plus en plus confiance et ai réussi à conserver ma vitesse, qui généralement, com-mence à retomber avec la fatigue et la distance. Dès le 6ème kilomètre, comme à St-Grégoire, petit à petit j’ai commencé à « manger » des unités pour terminer à une bonne allure sur le dernier kilo en D+ ! Celui-ci a été bouclé en moins de 4’, au sprint pour éviter un retour des deux derniers dépassements. On a lutté, mais j’ai réussi à conserver le lead. Ca faisait bien long-temps que je n’avais pas joué de la sorte un final et encore plus longtemps, que je n’en avais pas remporté. Comme quoi, on peut aussi courir « plus vite » sur un finish avec des Vibram. Au final, avec un souhait de réaliser un chrono de 42/43’ pour mon second 10km en Vibram, je termine à la 94ème place, en « seulement » 42’10, soit plus d’une minute de moins qu’à St-Grégoire et sur un circuit à mon avis plus difficile. Plutôt une agréable surprise ! Les appréhensions de blessures en Vibram semblent totalement envolées, les sensations de course sont encore plus agréables, je suis toujours « addict » des VFF… et vu que mon tendon d’Achille, ne semble plus me « parler » c’est que le minimalisme doit avoir de réels avantages sur le corps… vous en doutiez ? Si vous voulez vous y mettre, n’oubliez pas d’aller suivre mon « apprentissage » Vibram, sur mon site perso : http://nicolas-verdes.onlinetri.com / rubrique « my’Vibram days ». Prenez le temps de vous familia-riser avec les chaussures, courez régulièrement et très progressivement avec, sans griller les étapes… et après, comme moi, vous aurez du mal à vous en passer. Bilan ! Toujours positif depuis mes débuts en Vibram, voilà près de 6 mois. J’apprécie toujours autant TOUS mes entrainements en Vibram, à devoir me « freiner » pour ne pas aller trop vite et habituer l’organisme progressivement à mes foulées.

par Nicolas Verdes

Février 2013

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ttirée par le look de cette brassière avec ses couleurs festives, ses bretelles fines et réglables… j’ai de suite été surprise par les bonnets qui possèdent un rembourrage léger mais effi-cace sur la poitrine.

Bonnets / maintien : Le rembourrage permet un maintien fort mais avec une pression bien dosée qui n’empêche pas les mouvements, il n’y a pas de sensa-tions d’oppression, ni de compression gênante parfois ressentie lors de la respiration avec des brassières classiques… L’absence de coutures dans les bonnets est un atout précieux en sport… pour éviter les frottements ! Mobilité / mouvements : Testée en footing et en circuit training, j’ai été libre de mes mouve-ments, que ce soit en courant comme sur les exercices de muscula-tion type Butterfly, tirage avant à la Lat Machine, etc. Tissus / transpiration : J’ai été étonnée de ne pas ressentir l’humidité due à la transpira-tion... et pour cause, l’humidité est restée sur le rembourrage et n’a pas traversé le tissu. Dans le dos, la ventilation due à la finesse des bretelles qui se croisent et laissent un espace aéré, a été excellente, pas d’humidité excessive stockée sur les bretelles… Les empiècements mesh sont judicieusement placés et facilitent la respirabilité et l’évacuation de la transpiration. Bretelles / réglages : Les bretelles croisées permettent de porter un débardeur type dos nageur… Le réglage est facile et permet d’ajuster complètement la brassière à notre morphologie. C’est un atout supplémentaire en sport pour empêcher tous mouvements de la poitrine.

POINTS FORTS :

• Ses bretelles

• Son look

• Son poids ultra léger

• Son maintien

• Son prix

• Ses couleurs

• Son tissu mesh

par Béatrice Glinche

Mars 2013

TEST BRASSIÈRE MOVING CONFORT Mars Avril 2013

Prix de vente : à partir de 34.95€

FICHE TECHNIQUE Le dos croisé de ce soutien gorge offre un maintien maximum et son rembourrage une jolie silhouette dynamique et féminine. Parfait pour tous les sports nécessitant un maintien optimal. Caractéristiques : Bonnets préformés sans couture intérieure. Bretelles ajustables croisées dans le dos permettant le débardeur. Fermeture ajustable au niveau du dos pour les bonnets C/D. Empiècements mesh intégral pour une respirabilité optimale. Matière principale : DriLayer® Power 86% polyester / 14% spandex & DriLayer® Cool Bonnets : DriLayer® Buzz 50% S.Café™ polyester / 50% polyester Tailles : Bonnets A/B (du 80 au 105) sans attache dos Bonnets C/D (du 80 au 105) avec attache dos PVPC : 34.95€ en bonnets A/B 36.95€ en bonnets C/D

Brassière Femme • Maintien fort

www.movingcomfort.eu

Brassière Endurance Racer

Brassière Serena Rebound Racer

Cette brassière est légère malgré un rembourrage bien présent. Cela permet un maintien efficace sans pression désagréable... Les 4 tailles et les différents bonnets proposés, per-mettent d’avoir une brassière qui correspond par-faitement à notre morphologie… La qualité des tissus offre un séchage rapide... lavée le soir, la brassière est sèche le lendemain matin !

ENDORPHIN

Moving Comfort propose une gamme complète de 17 soutiens-gorges.

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Voilà près de quatre mois que j’ai la chance de rouler en Skike ! Ah oui, j’oubliais, c’est quoi le Skike ? Le SKIKE, c’est une activité très récente en France, plus communément appelée « Nordic skating » ou « cross-skating ». Si elle n'est pas encore considérée comme un sport à proprement dit, c’est juste en rai-son de son petit nombre de pratiquants. Mais en Allemagne, notamment, c’est un sport à part entière, avec de nombreuses compétitions nationales. En plus, le SKIKE peut être pratiqué par tout le monde et à tout âge ; à chacun son rythme, à chacun son plaisir. Déjà de nombreux clubs en France s’y mettent, comme récemment celui de Briollay à côté d’Angers. Pour certains ce sera le long des pistes cyclables, sur des surfaces bien lisses, à côté des rollers classiques mais avec en plus un travail musculaire du haut du corps. Quel-ques autres évolueront sur les sentiers en terre battue, là où les rollers classiques ne sont plus adaptés. Et pour les plus sportifs, place aux pistes de ski en été, mais là, il faut maîtriser le matériel. En plus d’avoir la chance d'essayer ce superbe joujou, pour tester la "bête" et la faire partager à celles et ceux qui me l’ont demandé, j’ai pu profiter de mon expérien-ce pour donner envie à certains d’en acquérir. Certains disent que c'est un ski-roues, ou des rollers améliorés... mais ils font fausse route parce que le SKIKE, lui, va PARTOUT ! Avec ou sans dénivelé, sur route, chemins ou d'ailleurs, rien ne semble lui résister. Détails… En ma possession, j’avais le modèle « haut de gamme » de la catégorie, le VX TWIN, qui se définit com-plètement par de nouvelles normes et va à la limite du possible. Ce Skike VX TWIN est équipé de la première fonction permettant le débrayage du talon pour se rapprocher au mieux du mouvement du ski de fond. Il est possible, par la simple action d’une petite sécurité, de passer du mode « patinage type roller » (« pas du patineur » ou « skating »), au mode « patinage traditionnel » (mode alternatif). Le style de course à tout moment peut être modifié facilement, pour s’adapter au mieux aux différents types de revêtements, surfaces ou déclivité. Maintenant, tout le monde peut faire du Skike comme il le souhaite. Le VX TWIN est fabriqué en aluminium et il est équipé d'attaches rapides et sangles à cliquet avec boucles à dégagement. Ce matériel venant d’Allemagne est d'une conception étonnante et d’une qualité qui n’est plus à prouver. Avec de nouveaux modes de gestion, le Skike VX TWIN est équipé en standard avec butées d’arrêt sur les deux roues avant (roues anti-recul). Son poids est de 2,5kg par Skike et ils sont utilisables pour des pointures allant du 36 à 47 (jusqu'au 50 en déplaçant la roue avant). Son look est vraiment bien travaillé et côté simplicité d’attache, difficile de faire plus simple. Le gros avantage du Skike, contrairement à des rollers, hormis son côté « tout-terrain » est d’avoir une pose du pied, sous l’axe des roues, le rendant ainsi super stable et empêchant les chutes. Les roues sont pneumatiques et ont un diamètre de 15cm. Avec de nombreux essais sur routes plates et vallonnées pour me faire la main, j’ai rapidement évolué vers le halage du canal d’Ille et Rance avant de tester, mais vraiment très furtivement, quelques chemins plus pentus… Mon manque de pratique m’a vite ramené sur un dénivelé plus doux. Il me faudra encore quelques semaines avant de progresser sur d’autres surfaces. D’ailleurs, lors des passages de ponts, j’ai pu constater que la sécurité anti-recul sur les roues avant, em-pêchait le Skike de reculer et donc d’être surpris ou mis en danger par une mauvaise gestion du patina-ge. Ce système de blocage est vraiment un point important à ne pas négliger, notamment pour les néo-phytes. Et toujours dans le domaine du freinage, le frein arrière, qui peut être ajusté en fonction de sa sensibilité et du type de chaussure, s’actionne en reculant légèrement et tout naturellement le genou. La partie métallique renforcée couleur laiton vient alors faire pression sur la roue arrière afin de la bloquer pour stopper le Skike. Pour rouler en Skike en toute sécurité, il est préférable de se munir d’une paire de gants, d’un casque voire de protections aux genoux et aux coudes pour les débutants, ce qui permettra d'éviter des petits désagréments gênants. La pratique du Skike s’étend de plus en plus, notamment dans les Pyrénées, où est basé M. Manuel Campana, revendeur officiel en France. Vous pouvez d’ailleurs lui rendre visite lors des séances d'initiations gratuites qu'il organise, ou sur son site internet : http://www.mc-a.fr. Sur ce der-nier, il vous est proposé tous les produits de la marque SKIKE, avec des tarifs plus avantageux. N’hésitez pas à consulter et à contacter Manu, il se fera un plaisir de vous conseiller et de vous proposer des tarifs préférentiels pour les lecteurs d'EndorphinMag.fr.

Une belle approche durant ces mois de test. Cet appareil permet de remplacer de nombreuses séances, comme celles de course à pied ou même de vtt, qu’elles soient souples ou notamment lorsque l’on décide de faire un peu monter le palpitant, grâce à quelques accélérations. Mais pour les plus

« calmes », rien de tel qu’une séance de skating sur des chemins ou les pistes cyclables, loin des dangers de la route. Et dans le domaine du canicross, que je n’ai toujours pas eu la chance de pouvoir pratiquer, je suis sûr que le Skike y trouvera sa place. Une belle innovation qui méritait d’être soulignée. Merci M. Campana pour ces belles heures de skating ! ENDORPHIN

par Nicolas Verdes

Mars 2013

TEST SKIKE Mars Avril 2013

Budget : Les premiers modèles sont disponibles à partir de 169€ (modèle V07-S pour pointure du 28 au 37), allant jusque 359€ pour le modèle VX Twin (pointures du 36 au 47 ou plus). Certes c’est un budget qui peut paraître important à première vue, mais il faut quand même prendre en compte le fait que chaque pièce est remplaçable et réglable à sa convenance. De plus la qualité alleman-de, qui n’est plus à prouver, vous garantit la plus

http://www.mc-a.fr

Prix de vente : à partir de 169€

e SKIKE…

De la route au

tout-terrain !

Page 24: Endorphinmag Mars Avril 2013

première vue, on se de-mande à quoi sert cet objet… Quelques tests réalisés auprès de mes collègues et aucun n’a pu donner une défini-

tion… Lorsque l’on m’a proposé le test de ce produit, j’avoue être allée voir, le clip vidéo sur http://ass-savers.com/ pour en comprendre l’utilisation… Et, ayant eu le choix des couleurs, le rose m’a forcément attiré, histoire d’égayer mon vtt et d’y ajouter une pointe de féminité ! Hé, hé… Même si l’installation ne fut pas facile la première fois (le plastique est ferme), le garde boue reste bien en place grâce à 2 encoches qui se calent parfaitement sur les rails sous la selle…

Ass-Savers est un garde-boue très pratique d’utilisation. Proposé en de nombreuses coloris, il s’adapte à toutes les selles pour une pratique urbaine, route, cyclo-cross, ou tout-terrain (y compris en com-pétition grâce à son poids plume).

Très utile et appréciable en raid où la météo peut être changeante sur les longues sections. Ne gêne pas la fixation de sacoche de selle, ne gêne pas le passage du corps en arrière de la selle lors des passages techniques, ne gêne pas lors des portages. Lorsqu’il n’est pas utilisé, il se range en moins de 5 secondes sous la selle : il devient alors invisible et n’a aucun impact sur le poids du vélo (15g seulement !). On l’a donc toujours avec soi en cas d’intempéries imprévues ! Poids : 15 grammes Couleurs disponibles : Blanc, Noir, Transparent, Gris, Bleu, Rouge, Rose, Orange, Jaune, Vert fluo.

POINTS FORTS : • Son côté pratique • Son poids ultra léger • Son prix

• Ses 10 couleurs

• Produit recyclable

POINT FAIBLE :

• Manque de souplesse sur la partie qui se fixe sous la selle

par Béatrice Glinche

Mars 2013

TEST ASS SAVERS Mars Avril 2013

Prix de vente : à partir de 9.50€ chez www.withspiritshop.com

http://ass-savers.com/

Produit adopté !!! Facile à mettre dans son sac ou sa poche intérieure… vous l’emportez partout avec vous… Après utilisation, il se lave en 2 secondes… Sa matière plastique est solide et permettra un nombre infini d’utilisation… pas mal quand on pense recyclage, économie… on est donc bien en phase avec Dame Nature !!

Utilisé sur route comme en sous-bois, il protège des projections d’eau avec beaucoup d’efficaci-té malgré sa petite taille. Il a été pensé pour s’adapter à toutes les selles, offrant la possibilité de recouper la partie avant pour en réduire la longueur… J’avoue que le côté pratique l’emporte sur l’esthétique et étonne plus d’un curieux… Après la sortie, le garde boue n’avait pas bougé, je l’ai d'éclipsé aisé-ment pour un rinça-ge à l’eau, prêt à resservir !

Flashy à l’arrière de mon vélo... mais j’adore car j’imagine déjà la tête de ceux que je vais doubler ! Super pratique, anti projection d’eau et de terre...

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TEST INJINJI Mars Avril 2013

Le premier modèle utilisé : INJINJI - Performance Midweight NO-SHOW 41600 - GREEN TEA C’est évidemment une chaussette avec 5 orteils, créée par INJINJI, qui est reconnu comme étant le spécialiste des chaussettes techniques à orteils. Ces chaussettes sont conçues à la base pour les chaussures Five Fingers, mais pas seulement ! On peut les mettre aussi dans des chaussures « standards ». Elles sont légères et prévues pour garder les pieds secs, grâce aux matières innovantes com-me le COOLMAX (fibre de polyester améliorée, développée par Invista). Elles évacuent la transpiration et assurent un maximum de confort. Composition : Coolmax 70%, Nylon 25%, Lycra 5% (matière légère et très extensible à mémoire de forme, assu-rant une tenue parfaite)

Depuis près de 6 mois maintenant, je cours régulièrement en Vibram Five Fingers et ce, en vue d’atteindre mes objectifs sportifs de l’année, soit réaliser trois marathons, dans ces « chaussons » modernes. Les températures de ces derniers jours, voire semaines, n’ont pas été propices à des sorties « pieds nus », même si je ne m’en suis pas privé. Le fait de courir en VFF n’engendre pas de traumatismes réels quand il fait froid, mais courir par des températures inférieures à 5° n’est pas toujours idéal. M. Grangier de la société Chronofocus a eu alors la gentillesse de mettre à ma disposition, deux

paires de chaussettes spécialement étudiées pour s’adapter au Vibram Five Fingers et ainsi, courir avec de meilleures sensations, un meilleur ressenti. Durant le mois de février et désor-

mais à chaque séance maintenant, j’ai pris plaisir à tester ces chaussettes et sous toutes leurs coutures ! lol.

Sur les séries « humides », après deux ou trois « flaques », les pieds ne sont certes plus au sec mais étonnement pas gelés ou froids, comme si cette sensation de fraicheur s’estompait rapi-dement pour revenir à une température idéale. J’en ai également profité pour essayer ces chaussettes INJINJI avec mes chaussures « standards »… et à mon plus grand éton-nement, je les ai préférées à mes chaussettes habituelles. Le fait d’avoir les doigts séparés est vraiment important; je pense, notamment sur les sorties longues, afin d’éviter tout risque de frottement et donc d’ampoules ou d’échauffements. De bonnes sensations donc pendant ces tests. Désormais ces chaussettes ne me quittent plus durant mes sorties VFF. J’atten-drai un réchauffement des températures pour m’en séparer, mais j’ai, semble-t-il, encore quelques semaines devant moi, lol. Pour terminer, j’avouerai que le fait de les essayer nous encourage à les adopter. Je vous recommande vraiment ces chaussettes INJINJI, que vous soyez comme moi adepte des Vibram Five Fingers ou pas.

ENDORPHIN

Le second modèle utilisé : INJINJI – OUTDOOR Mini Crew Trail – Original Weight. Ce modèle est en Nu-Wool (laine mérinos australienne), une matière naturelle particulièrement efficace pour évacuer la transpiration et gar-der les pieds au chaud quand il fait froid et au frais quand il fait chaud. Composition : NuWool 70%, Nylon 25%, Lycra 5%

Nos pieds sont trop sou-vent la partie de notre anatomie que nous

négligeons mais à qui, nous devrions apporter plus d’attention. Qui n’a jamais été gêné par des ampoules à cause de frottements ou de la transpiration ? Hormis des remèdes de grand-mère ou le « tartinage » de crèmes diverses et variées pour tenter de contrer ces désagréments, les chaussettes INJINJI sont peut-être la solution et pas seulement si l’on court en Vibram Five Fingers. Les avantages de ce type de chaussettes sont multiples, comme le fait d’aligner correctement les orteils pour une meilleure posture, une meilleure adhérence et un meil-leur équilibre ; l’élimination de l'humidité entre les orteils et sur ou sous le pied ; le fait d’avoir des doigts de pieds séparés et ce, sans coutures, pour stopper les frottements peau contre peau, une sensibilité accrue… etc. Si d’un premier abord le fait d’enfiler des chaussettes à 5 doigts peut donner une impression légèrement ridicule, ou d’originalité en marge de la logique, leur efficacité nous le fait vite oublier. Testées dans des conditions « sèches » et sur routes/chemins détrempés, le résultat est vraiment impression-nant. Une fois la chaussette enfilée, je n’ai eu aucune sensation de compression, de gêne ou de frottements. Et lorsque que le pied est « chaussé » des VFF, on a ce ressenti d’être dans des « chaussons ». Ce côté agréable légèrement molletonné et cette douce chaleur réchauffante sont appréciables, mais n’altèrent en rien la sensation de l’appui et du ressenti du sol lors des foulées.

par Nicolas Verdes

Mars 2013

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Crédit photo : Mike Guillot

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‘est la première manche du Chal-lenge Nationale des Raids version 2013 au Poizat pour le Ain Raid Blanc…

Tout le plateau des raideurs est présent pour acquérir les premiers points néces-saires à la qualification pour accéder à la finale en octobre : Vibram-Lafuma, Quechua, Chauds Patates, LSN, 400Team, X-Bionic, Raidlinks… Toutes les régions françaises sont représentées. Un tel conglomérat de coureurs donne un goût de finale avant l’heure. En attendant, c’est parti pour 2 jours de raid orienta-tion dans la neige par 2 modes de déplacements : skating ou Trail, parfois imposé sinon au choix des équipes, avec une belle boucle autour du village de départ le samedi et une traversée du plateau du Retord le dimanche. Une belle promenade, en som-me, sur le Haut Bugey... de 80 km. La bagarre débutera rapidement avec les équipes de tête : Vibram/Lafuma, Xbionic, Outdoor Expérience, 400Team lors de la CO urbaine. Le trail’O qui suit ressemble à une grande balade de colonie de vacan-ces. C’est en file indienne que tous débarquent sur la première section de skating. A partir de là, les plus forts techniquement prendront leur envol pour at-teindre une magnifique CO en ordre libre.

Mars Avril 2013

par Mike Guillot

Février 2013

Même si les traces sont plus que visibles, les sourires vont bon train car le soleil pointe le bout de son nez entre 2 averses de neige. La cerise revient plus vite et c’est reparti pour une longue section libre pour aller chercher les 2 dernières épreuves du samedi : une CO par répartitions et un Trail’O. Pendant que le gros du peloton gambade, les cadors se tiennent à quelques secondes aux transitions. Pas le temps de trainer car ça pousse sévère. Pas de gestes superflus et peu de mots, on sent la concentra-tion et les liens entre les équipiers. Tout est fluide… Au final de cette journée, Vibram/Lafuma (3h52)l’emporte devant 400Team (3h57), CSMR-SNOE (3h58), Outdoor Experience (4h00) et X-Bionic (4h04). Première équipe mixte : 400Team Altecsport en 4h16 et premières féminines, Quechua en 4h44. Alors que les derniers atteignent le village du Poizat, frontales vissées sur la tête, le fartage et les prépara-tions de sac vont bon train dans les chambrées. Réveil matinal pour les 130 coureurs de la Grande Traversée. Un petit tour de bus et c’est au Plan d’Hotonnes que la vraie traversée s’élancera. Une journée annoncée pour 50km et du dénivelé à gogo. La paire Montagny-Peyvel (Vibram/Lafuma) reste en tête et donne le rythme, talonnés de prêt par Outdoor Experience, CSMR et les Chauds Patates auteurs d’une belle remontée. Les écarts restent concentrés à quelques secondes… Les choix d’orienta-tion commencent à payer mais n’empêchent pas la journée d’être couverte par un soleil radieux et ma-gnifique….

Le plateau prend des couleurs étonnantes sous les rayons et les paysages immaculés de blanc sont subli-mes... de quoi donner l’envie de ne pas craquer pour atteindre le village du Poizat avec sa soupe et ses crêpes maison. Mais avant, il faut que la ligne soit franchie et c’est en moins d’une minute d’écart que les cinq premières équipes arrivent sous l’arche. Un finish au sprint… Vibram/Lafuma (5h48:27), Outdoor Experience (5h48:53), Chauds Patates (5h48:59) feront le classement du dimanche. Niveau classement générale sur la totalité du raid, Montagny-Pleyvel (Vibram/Lafuma) l’emportent devant Raichon-Seguin (400Team Raidlight) et Ardito-Jan (Outdoor Expérience). En mixte Dodin-Gaudion (400team Altecsport) resteront premiers et chez les féminines, la paire Rohmer-Muris (les 2 Mi) prendront la tête devant Bourgeois-Pin Blanc (team Quechua). Une première manche de challenge qui a tenu ses promesses : du spectacle, des paysages couverts de neige et de toute beauté, des cuisses qui piquent, de l’adrénaline, des bénévoles dévoués et professionnels, un sans faute de la part des organisateurs. Un grand bravo à tous les raideurs pour la Grande ou la Petite Traversée, aux organisateurs, aux bénévoles et pensez-y pour 2014 : rien de mieux pour commen-cer une saison qu’un raid blanc dans le Haut Bugey...

©: Mike Guillot

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L’interview de Vincent Faillard. Directeur de course sur la Grande Traversée : 1- D'où vous est venue l’idée de faire un Raid Blanc ? L’idée ne vient pas de nous, le Raid Blanc des Montagnes de l’Ain avait déjà eu lieu 2 fois en 2003/2004. C’était alors le team de Raid La Clusaz – TLS composé essentiel-lement de personnes du coin (dont Laurent ARDITO, 3ème ce week-end) qui s’en occupait. Ces 2 éditions à 2+1 étaient vraiment exigeantes avec du skating, du ski alternatif hors traces, du trail mais aussi du vtt ou encore des cordes. Certaines personnes présentes, il y a 10 ans, sont toujours au club. 2- Etre la première manche du Challenge National des Raids est-ce un défi à relever pour toi et toute l'orga ? C’était un défi dans le sens où il fallait loger toutes les équipes et proposer des parcours à la hauteur du Chal-lenge. Au début, nous voulions faire une véritable traver-sée des nos montagnes en passant sur tous nos domaines nordiques avec une nuit à mi-chemin. Faute de structu-res d’accueil au bon endroit, ce n’était pas réalisable à moins de faire des igloos. La coordination entre les diffé-rentes zones traversées faisait appel à beaucoup d’ac-teurs différents (5 structures de damage différentes, par exemple) était aussi une difficulté. Certaines pistes ont été damées 30mn avant le passage des équipes ; d’autres ont été créées spécialement pour la course. Enfin, qui dit Raid Blanc en moyenne montagne, dit enneigement incertain et des parcours à finaliser au dernier moment mais cette année on a eu de la chance avec peu de modifs de dernières minutes et des cartes imprimées dès le jeudi. 3- Que représente ce raid pour toi ? qu'elles sont les valeurs que vous avez voulu faire passer ? Au delà de la dimension sportive, c’est avant tout l’envie de faire découvrir notre patrimoine naturel et ses diffé-rents acteurs qui nous animent. On essaie de faire au mieux pour que tout ce qui tourne autour du raid ait une répercussion positive sur nos partenaires locaux. 4– Un dernier mot ? Oui, je tiens à remercier toutes les personnes qui nous ont soutenu et ce dès le début : les collectivités, les dameurs, les propriétaires mais aussi les associations locales ainsi que les partenaires techniques et les commerçants locaux. Mention spéciale aux licenciés de O’Bugey et aux indis-pensables bénévoles bien sûr, toujours volontaires et avec le sourire. Enfin merci aux coureurs et notamment aux 13 équipes qui ont basculé sur la Petite Traversée, la déci-sion n’était pas facile à prendre mais les parcours étaient bien longs surtout pour les équipes en difficulté à ski. 5- Pour finir : comment s'annon-ce ta saison 2013 ? tes objectifs ? Pas vraiment d’ob-jectif, il faut d’a-bord que je me dérouille un peu et après juste l’envie de partager des bons moments avec mon équipe Vi-bram/Lafuma et de découvrir de nou-velles courses.

AIN RAID BLANC

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par Céline Dodin

Février 2013

Mars Avril 2013

n début d’année, c’est toujours l’occasion de profiter des conditions hivernales et des joies de la glisse et des grands espaces tout ennei-gés… et on aime ça ! Du coup, c’est toujours une joie de faire un raid blanc et de revoir tout le petit monde des raids multis et quand

il y a le soleil, c’est encore mieux ! Pas de Raid Blanc des Montagnes d’Ardèche cette année, le rdv tant attendu du mois de février pas trop loin de la maison, alors Toto et moi, avec quel-ques autres équipes de 400 Team dont Séb et Colo, avons pris la direction du plateau du Retord pour notre premier Raid Blanc de l’Ain... et on n’a pas été déçus !

Au programme du week-end : une première journée de course autour du Poizat, puis une grande traver-sée pour nous faire voir les montagnes de l’Ain de bout en bout, le dimanche, avec quelques 80km de ski de fond / Ski’O / raquettes / Trail / orientation. Que du bonheur !

Pour moi, l’aventure a commencé le vendredi soir : direction le Vaucluse pour une petite soirée bien sympa avec Karine et Toto, préparation des affaires qu’on a toujours en double, fartage des skis avec minutie… et puis gros dodo, parce que le lendemain ça ne sera pas la même ! Quelques 4 heures de route bien animée avec Auré-lie, Toto, Séb et Guilhem, et nous voilà dans la mon-tée du Poizat, où la neige est bien au rendez-vous ! Ce n’est pas pour rien que j’aime les raids blancs, c’est bien parce qu’on fait du ski à la place du vtt… et un raid blanc pas blanc, ça n’aurait pas été un raid blanc quoi ! Heureusement que le mois de janvier avait été bien fourni au niveau neige… on allait se régaler ! Petites vérifications techniques, on s’habille, on pré-pare le matos, on retrouve les copains des autres équipes : Benj’ et Daniel de LSN, Benoit de Lafuma, Mathieu et Alex de Cham et on discute de-ci de-là, tout le monde se chambre un peu sur la ligne de départ…. Et voilou, c’est parti pour 4 heures de folie… Départ en masse du Poizat pour une course au score dans la ville… Tout le monde part à fond, moi je ne suis pas chaude du tout, c’est le moins que l’on puisse dire et du coup je n’avance pas trop jusqu’à la prise de carte où Toto m’attend… et là, c’est le drame : on regarde un peu trop la carte et plein de monde est déjà parti, tous dans le même sens, alors on opte pour une stratégie pas payante du tout avec Séb et Colo juste devant – style à contre sens de tout le monde mais comme l’arrivée et le départ ne sont pas au même endroit, je vous laisse imaginer les dégâts… en plus je perds ma boussole spéciale WOC 2011 en France ;-(((…

Enfin bon !! dégâts limités quand même parce que c’est relativement court et on se rend compte qu’on n’est pas les seuls à avoir fait une mauvaise CO puis-qu’on retrouve Clément Valla et son coéquipier (team X-Bionic) en sortie de cette 1ère section… Du coup, on est à quelques minutes de la tête de course quand on commence la première CO sur carte IGN. On fait des choix vraiment bons avec les équipes qui nous entourent, on est bien physiquement (ça y est, je suis chaude !), pas de raquettes aux pieds, cela passe bien en chaussures de Trail et petit à petit, grâce aux traces des équipes aux avant-postes aussi, on rattrape le groupe de tête pour arriver avec eux à la sortie de cette deuxième section… ça fait du bien !! Première transition technique… il faut chausser les skis et chaussures de ski sans perdre trop de temps… On n’est pas mauvais sur le début, mais les fixations de Salomon avec double accroches quand on a de la neige collante sous les pieds, c’est vraiment pas le top… Du coup, ça donne ça : Toto en train d’essayer de me chausser les skis en inversion de gravité…. et plein d’équipes parties devant nous… mais pas d’équipes mixtes, à priori ! Toute la première partie est en poussée… mes petits bras de grenouille ont bien souffert… et puis c’est parti pour une portion de skate en suivi d’itinéraire, où on voit Mathieu et Alex qui nous rattrapent. Cela nous emmène à une petite CO score bien sympa. Pour cette petite CO, on décide de garder les chaus-sures de ski de fond et de ne pas chausser les raquet-tes. Finalement, ça passe bien, je regarde la carte et je pars dans un ordre logique pour moi, on s’aperce-vra plus tard qu’on est à contre-sens de toutes les équipes de tête, mais avec un départ-arrivée au même endroit, donc sans trop de stress, mais du coup c’est sympa de croiser les autres équipes sur le circuit !

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AIN RAID BLANC

On fait une bonne CO, je pense, malgré une petite erreur au début, on est alors avec l’équipe de Clément Valla (X-Bionic) et on ressort avec l’équipe de Séb et Colo de la section. S’ensuit alors un long ski’O sur les pistes de ski, où on fait de bons choix d’itinéraire, mais où Thomas perd ses deux rondelles de bâtons… sans pouvoir pousser sur les bras, cela devient plus dur… Cette portion est vraiment très jolie, on sait que ce sera la plus dure de la journée, on donne tout ce qu’on peut, on se ravitaille un peu, mais pas assez, on se fait doubler, on double un peu ; au final on arrive quand même à bien avancer jus-qu’à la section suivante de raquettes / trail’O. Deuxième grosse transition puisque nous décidons de remettre les chaussures de trail sans chausser les raquettes et on se retrouve avec tout le matos ski + raquettes sur le dos… Enfin pas longtemps sur le dos pour moi parce que mes skis, encore une fois, ont du mal à tenir sur le sac et je les prends bien vite à la main « scratchés » et je cours avec. Après un long passage en forêt, on arrive sur une route et une portion où l’on voit plein de traces de skis…. Ceux qui avaient gardé les chaussures de ski aux pieds ont sans doute été bien inspirés, mais ça nous aurait pris trop de temps de rechausser, alors au final on fait tout en courant, non sans se poser de questions sur la rentabilité de l’affaire. Finalement, on arrive en forêt et cela semble de moins en moins praticable en ski… mais bon, ça nous aura peut-être coûté bien cher tout ça ! on verra à la fin de la journée… Next étape : on pose tout le matos et on part en courant sur une CO répartition : le top quand on est deux orienteurs !!! Je pars sur les postes les plus loins, Toto en a plus mais un peu plus proches, je pense le revoir sur le chemin du retour mais il est déjà passé !!! Petit fractionné, Toto ? En tous cas, il m’attend depuis quelques minutes, quand j’arrive en sortie de cette CO… mais on est devant les Chauds Patates partis en même temps que nous ! On est alors pas mal entamés… il ne reste plus qu’une section et c’est l’arrivée !

Un petit trail’O de 3km, rapide, mais sur carte IGN… je déconnecte au moment où il ne faut pas déconnecter pour chercher des ruines dans la pampa et on lâche 5’… pour rien… Je suis dégoûtée, mais c’est la CO… et nous voilà en route sur les quelques centaines de mètres qui nous restent pour rejoindre l’arrivée sous une tempête de neige qui commence… Enfin l’arrivée, avec un bon ravito qui fait du bien et des boissons chaudes pour… nous réchauffer… on attend Mathieu et Alex, que je croyais devant, en discutant avec les autres équipes déjà arrivées. C’est Benoit et Sylvain de Lafuma qui sont en tête, devant Séb et Colo qui ont fait une belle remontée depuis le moment où on les a vu en course ! Belle petite journée mais des fautes en CO vraiment trop dommage… Finalement on est 9ème le soir et 1ère équipe mixte avec 15’ d’avance. Sauna pour Toto, apéro, repas, fartage (!)… et gros dodo… Dimanche, nous voilà déjà debout à 5h00…. pour un départ en bus à 5h30 pour nous emmener de l’autre côté des montagnes de l’Ain ! Ambiance « dodo-suite » dans le bus… je crois que je n’ai pas été très causante… n’est-ce pas Thomas ? A la sortie du bus, dur d’ouvrir les yeux dans la nuit noire et le froid et sous la tem-pête de neige. Je rajoute même une couche sous ma gore-tex tellement j’ai froid ! Du coup le départ en masse est, à nouveau, un peu difficile, mais cette fois-ci c’est pour tout le monde, d’autant qu’on démarre en côte ! On fait un petit décalage sur quelques postes en CO, et comme tout le monde est à la queue leu leu, on se retrouve dans le gros du paquet jusqu’au changement de section.

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On est alors avec Mathieu et Alex, qui ne compren-nent rien non plus… je suis déconfite. Alex est quand même champion de France de ski’O, alors si lui ne comprend rien, on n’est pas rendus… Il nous faut du temps… plein d’équipes passent… et nous revenons enfin dans le droit chemin, mais nous avons perdu une bonne dizaine de minutes, je pense, et c’est une énorme déception d’avoir fait une si grosse boulette… On termine la section pas trop mal, avec une descen-te de la mort en ski de fond sur une ancienne piste de ski alpin toute soufflée et verglacée… j’en arrive mê-me à déchausser les skis et surtout tout le monde tombe dans tous les sens et ça fait plein de bonhom-mes de neige partout !! Quel style sur les photos… les bras en avant, les fesses en arrière, on sent la maîtrise ! Y’en a qui ont dû bien se marrer derrière leurs objec-tifs !! On enquille ensuite sur une section CO sur IGN puis CO score sur photo aérienne. On est alors avec l’équipe mixte de Ville-La-Grand et Mathieu et Alex. C’est magnifique ! même si avec un rayon de soleil en plus ça aurait fait encore plus beau… Malheureusement, la stratégie est peu intervenue pour nous sur l’ordre des postes, la profondeur de la neige nous incite peu à sortir des traces faites par les 1ères équipes… d’autant qu’on a choisi de ne pas mettre les raquettes… du coup ça devient plus un trail avec contrôle de la direction, mais c’est le jeu du raid blanc ! Arrivée à Plan d’Hotonnes, on passe au milieu d’une course de jeunes de biathlon, c’est assez rigolo, tout le monde nous regarde comme si on arrivait de nulle part, ce qui est le cas, d’ailleurs ! On rechausse les skis, on fait une grosse portion de ski road-book où on s’arrête toutes les 2’ parce qu’on a faim et soif… On a l’équipe mixte encore avec nous, on n’arrive pas à s’en séparer… finalement, on repart plus vite de notre dernière pause casse-croûte et on ne les reverra pas. On fait alors la plus belle section du raid, une course au score sur les plateaux découverts, avec quelques rayons de soleil pour les illuminer. On est alors encore en parallèle de Mathieu et Alex, c’est sympa de les voir si souvent ! J’ai même droit à un petit coup de pouce pour chaus-ser ma raquette dans la montée ;-)

On chausse vite les skis et c’est parti pour un gros morceau de la journée avec un long ski’O, surtout avec du bon dénivelé ! Petite faute sur le 1er poste, mais ça va pas trop mal et je trouve que j’oriente mieux que la veille en ski. On avance bien. Je choisis de prendre par la droite pour aller au poste 5, mais la montée est interminable et j’ai des gros doutes. Toto en profite pour réparer mon bâton… avec un bout de carte ! Au départ de la section, quelqu’un a marché sur ma rondelle et la poignée s’est déboîtée… décidément, les bâtons ce n’est pas trop notre truc, cette année !! En haut de la montée, soulagement… cela corres-pond, mais c’est sans compter sur les indications de pistes en plus que nous avions eu par les organisa-teurs au début de la section… que j’avais déjà ou-blié… et je ne comprends plus rien.

Il ne reste alors que trois sections… Un ski’O de toute beauté s’ensuit, où l’on peut couper tellement les conditions de neige sont bonnes, mais où j’ai presque oublié un poste… heureusement, il n’est pas trop loin alors les dégâts sont limités. C’est au tour de la section de raquettes / ski’O, où nous avons fait pratiquement tout à pied avec les chaussures de ski sauf la dernière descente où nous avons eu un petit coup de pompe… sur 30’ de course restant jusqu’à l’arrivée, Mathieu et Alex arrivent à nous mettre 5’ quand même !!!… On n’est plus très frais… et on se fait doubler sur la dernière section de mémo par une autre équipe mixte parce que mon doigt ne veut plus poinçonner… grrrrrr… pas juste… Mais bon, au final, avec les 15’ d’avance de la veille, on arrive à garder notre 1ère place en mixte et on finit 11ème du scratch. Seb et Colo maintiennent également leur 2ème place, Benoit et Sylvain ayant été vraiment impressionnants

sur les 2 jours. Mathieu et Alex finissent 14ème du scratch, pas mal pour un premier raid blanc ! C’est toujours un plaisir de courir avec Thomas… merci à toi !

Mars Avril 2013

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En conclusion : Un raid magnifique dans les tracés, les paysages, les gens, l’ambiance pour nous faire oublier que le soleil avait décidé de nous délaisser pour le week-end, sauf dans la plus belle section sur les hauts plateaux !! Et c’est toujours un régal de faire des hypos, d’oublier que se ravitailler ça peut être bien pour ne pas faire des hypos, de souffrir dans les grosses côtes, de pester contre soi-même parce qu’on est mauvais en orientation, de prendre des gamelles en ski, de courir en chaussures de ski de fond, d’avoir l’eau qui gèle dans le tube du camel, d’essayer de prendre soin de son coéquipier, d’attendre l’arrivée avec impatience parce qu’on n’arrive plus à mettre un pied devant l’autre…

Que du bonheur quoi ! A faire et à refaire… A l’année prochaine donc !!

ENDORPHIN

AIN RAID BLANC

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remier rdv du Challenge National des Raids multis-ports 2013, l'Ain Raid Blanc sonne la rentrée des classes

dans le petit monde du raid multisports français ! Première pour nous aussi, "nous" les nouveaux de chez X-Bionic, avec un duo inédit, Jeremy Pouge, le rameur désormais traileur et « remplaçant » de luxe d'un Laurent Valette blessé et moi qui serait le plus capé de cette équipe néophyte sur un raid blanc. Les préparatifs sont laborieux, modifications de raquettes, choix des sacs, nous sommes un peu dans l'inconnue... La course s'annonce relevée, vu la liste des inscrits, LSN, 400 Team, Lafuma, Chauds Pata-tes, Outdoor Expérience, ça ressemble fort à un Championnat de France des raids blancs ! Le programme de course en tête, nous nous présen-tons sur la ligne un peu à la dernière minute, ce qui nous vaut de partir dans le tas ! La première section nous permet de nous replacer, mais j'arrive à perdre mon coéquipier dans une traversée de végétation (trop ?) dense. Premier Trail, nous revenons progressivement sur la tête de course, car les premiers doivent faire la trace. Ski, puis CO, ski à nouveau et enfin CO et trail cons-tituent la suite des réjouissances. Le duo fonctionne bien et on oscille entre la 5ème et la 7ème place. On se retrouve à naviguer dans le brouillard, le blizzard, il fait froid et on sait pas si on doit garder les skis aux pieds ou continuer en baskets ! Arrive la CO par répartitions, je propose à Jérémy de faire un mini-mum de balises mais finalement il préfère qu’on se fasse l’ensemble des postes ensemble, pour qu’il suive et comprenne un peu comment ça se passe !

Mars Avril 2013

par Clément Valla

Février 2013

Du coup, on gère pas mal notre orientation et on boucle dans un temps tout à fait raisonnable ! Le dernier Trail nous permet de lâcher les watts et on termine cette première journée avec 11 minutes de retard sur l'équipe Lafuma, en 5ème position. S'ensuit un débriefing de course, un repas sympa et une nuit trop courte. Réveil 4h45, départ en bus à 5h30... La météo nous contraint à un important détour, la course partira donc à 7h, au lieu des 6h15 prévues ! Ce 2ème jour s'annonce plus long : 49.5km contre 32 le samedi. Le ski devrait occuper une part légère-ment plus importante sur cette étape. Nous sommes dans le groupe de tête, mais les transitions nous de-mandent beaucoup plus de temps que nos concur-rents. Normal, nous n'avons jamais couru ensemble et nous n'avons jamais couru de raid blanc auparavant, non plus ! Assez rapidement, je chute et explose mon bâton, alors que je m’efforçais de lire la carte... Les affaires se compliquent... J’enrage mais ça ne sert à rien, je me concentre sur la suite, ce que l’on peut influencer. Grosse descente sur la fin de la section, dans un désé-quilibre ultime, j’explose mon 2ème bâton ! L’assistance me permettra de repartir avec des bâtons neufs sur la 2ème partie de ski de fond… ouf ! Les leaders se neutralisent en tête de course, ne vou-lant pas faire la trace dans la neige fraîche. Cela nous permet de revenir et de combler le retard pris avec la casse matériel. On a même le temps de contempler les paysages lors d’une belle éclaircie ! Au parc à skis, aux Plans d’Hotonnes, on est avec les équipes de tête. La transition est laborieuse et on repart à l’arrière ! La section ski de fond est dure, un profil quasi exclusi-vement montant ! Les kilomètres s’enchaînent et on tient le coup, sans pour autant être capable de recol-ler le groupe de tête, dans lequel la bagarre fait rage.

On passe un bon bout de course avec O'Juraid qui finit par nous déposer dans les dernières sections CO et CO mémo où ils trouvent des ressources que l’on n’a plus ! Au final, 9ème temps de la journée et 6ème place au général. Pour une entrée en matière, avec deux "castors juniors", on réalise une perf très honorable et surtout on capitalise, de l'expérience sur un raid blanc, sur 2 jours, donc sur une course dure et on comptabilise aussi des points pour le Challenge Na-tional. J’espère que l’orienteur que je suis n’a pas trop effrayé Jérémy « le rameur », avec des itinéraires quelque peu nature parfois ! Le bilan du raid est aussi technique, on a pu voir que le ski nous entame sacrément plus que la course à pied ! A noter pour l’an prochain ! Côté course, une organisation magnifique de O'Bu-gey, vraiment du haut niveau : programme, cartes, logistique, hébergement, challenge : très très bon ! C’est, je pense, le standard de course vers lequel le raid multisports doit tendre ! Alors... merci !

ENDORPHIN

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AIN RAID BLANC

Page 38: Endorphinmag Mars Avril 2013

algré une météo capricieu-se et de fortes pluies la veille de la course, le dé-part peut être donné sous

un petit manteau blanc, l’am-biance hivernale est au rendez vous, bonnet, gants et goretex sont de sortie, nous sommes prêts à prendre le départ. A peine le temps de sortir de la salle des fêtes de Poi-zat après le briefing, que le départ est donné sur les chapeaux de roues à 13h. La course débute par un petit kilomètre de prologue afin de prendre les cartes pour une CO urbaine : 8 postes à prendre en ordre libre. Chacun décide de son itinéraire, les équipes se croisent et se recroisent, il faut rester concentrer pour ne pas se faire influencer. Au PAC1, nous prenons le carte d’un trail O avec 3 balises à prendre dans un ordre imposé, difficile de sortir des traces, nous nous suivons en file indienne en restant concentrés sur chacun de nos pas. Avec 20 à 30 cm de neige par endroit, toutes les équipes suivent la même trace et du coup le même itinéraire dicté par les premières équipes. Au PAC 2 nous chaussons les skis ; c’est alors que nous nous rendons compte que nos sacs à dos sont loin d’être appropriés et qu’il est difficile de faire rentrer toutes les affaires (raquettes, chaussures, frontale, …). Nous perdons alors un temps précieux à essayer de trouver une solution de rangement. Dix minutes plus tard, nous voilà partis à ski pour un suivi d’itinéraire pour rejoindre 5km plus loin une section CO en ordre libre. Nous sommes alors en milieu de peloton.

Mars Avril 2013

par Karine Padel

Février 2013

Pas de grosses difficultés sur les postes mais il y a beaucoup de neige, nous brassons pas mal et es-sayons de rester dans les traces. Nous ferons finale-ment une petite erreur sur une attaque de poste mais nous repartons la fleur au fusil pour une grosse section ski O’ / trail O’. Plusieurs choix sont alors possibles pour rejoindre les postes dont une coupe en hors piste de 200m. Après réflexion, nous prenons l’option piste damée afin de pouvoir glisser plus facilement quitte à faire un petit détour. Ce fut d’ailleurs le cas de nombreuses équipes et les 2 itinéraires semblaient être équivalents. Une fois les 3 premiers postes en poche, nous remontons direction le nord avec un vent de face fort sympathi-que. Le temps est très changeant, alternant vent, neige soleil, brouillard et nous commençons à avoir du mal à garder le rythme. Au sommet de la côte, nous faisons une pause pour manger un bout et reprendre notre souffle, ça commence sérieusement à tirer dans les jambes. Après avoir basculer derrière le col de Belle Roche, la piste / route s’aplanit un peu et nous pouvons nous refaire une petite santé. A la fin de la route, il nous faut déchausser pour terminer cette section de ski, skis-bâtons à la main étant donné notre équipement pas adapté pour porter les skis sur le dos. Nous pas-sons avec justesse la dernière barrière horaire et rejoignons la dernière section de CO par répartition.

A cet endroit, nous pouvons poser skis, chaussures raquettes : quel bonheur de se sentir léger ! C’est alors parti pour une CO par répartition, Julien prend les 5 postes les plus éloignés, tandis que je récupère les 4 postes près du départ. Nous nous retrouvons à l’arri-vée de la CO presqu’à la nuit. Pas le temps de souf-fler, il ne nous reste qu’ 1,5km de trail jusqu’à l’arrivée de cette première journée. Nous terminons en 5h, plutôt satisfaits de cette première journée, même si nous savons que demain risque d’être difficile. Après un petit échange de nos ressentis de la course avec les copains, nous rejoignons nos petits nids douil-lets : des studios pour 4 personnes où nous nous re-trouvons avec un autre couple engagé sur la Grande Traversée : les gones raiders, une équipe de Lyon. Nous apprécions la bonne douche chaude et un ate-lier étirement s’impose avant de retrouver les cou-reurs pour l’apéro et le repas. Vers 21h30, l’organisa-tion nous donne les infos du lendemain : les conditions météo ne sont pas très bonnes, il se peut donc qu’il y ait des changements dans le déroulement des épreu-ves, ce sera la surprise ! A22h30, nous sommes enfin au lit, la nuit va être courte … A5h du matin, le réveille sonne, la nuit fut effective-ment courte et la journée va être longue. Nous pre-nons le petit déjeuner en vitesse avant de sauter dans le bus direction Hauteville, lieu de départ de cette deuxième journée.

Page 39: Endorphinmag Mars Avril 2013

Finalement pas de changements dans le déroulement des épreuves, tout est maintenu sauf les barrières horai-res qui sont décalées. Cette journée s’annonce difficile sur le papier avec 25km de plus que la veille et le double de dénivelé. Nous partons, frontales vissées sur la tête à 7h du matin sur un rythme assez tranquille pour une CO : 3 postes à prendre avec une belle ascension pour nous mettre en jambes. Nous arrivons rapidement au PAC1 où nous chaussons les skis. Nous n’avons toujours pas trouvé la technique pour être efficaces lors des changements et nous perdons beaucoup de temps ; nous partirons dans les derniers. Ce matin, la glisse est bonne et les pistes sont bien da-mées. A la première balise, petite erreur de lecture qui nous oblige à faire demi-tour sur 200m. Nous repartons sur une succession de petites côtes. Le tracé est cassant et la forme limitée, mais nous ne lâchons rien. Nous enta-mons la descente où par endroit il est obligatoire de déchausser, l’enneigement est un peu limite. Nous arri-vons ensuite sur une ancienne piste de ski de descente, comment ça ? c’est là qu’on descend ? On nous avait prévenu mais l’appréhension de se prendre une belle gamelle est bien présente.

Bon, effectivement, ça passe mais

avec de belles montées d’adrénaline !! En bas de la descente, nous laissons les skis au village du Petit Abergement et enfilons les baskets pour une CO ascensionnelle avec 3 postes. Nous traversons champs, bosquets, barbelés et arrivons à Lachat, lieu de départ de la CO aérienne. Un bâchât nous permet de nous réhydrater, les camels ont congelé, impossible donc de boire depuis presque le début de la journée. Nous voilà alors partis pour une CO vue aérienne. Nous sommes à 10 min de la porte horaire et décidons de faire malgré tout toutes les balises. D’un point de vue orientation ce n’est pas tellement difficile puisque qu’il suffit de suivre le sentier tracé dans la neige par les pre-mières équipes. Malgré cet avantage, ça commence à être difficile et la route est encore longue. Nous sommes une petite dizaine d’équipes à rester groupés jusqu’au PAC3. Nous chaussons alors les skis pour une section sur road book. Le premier kilomètre est en faux plat mon-tant, je n’ai plus de forces pour pousser sur les bâtons et les jambes n’ont plus de jus, elles aussi. En haut d’une bosse, Julien m’attend et je craque. Je suis cuite, naze, crevée, fatiguée, vidée et surtout je n’ai plus la niaque de me faire mal. Que décider ? Il nous reste encore 25km, pas forcément tout plat et je ne me sens plus la force de continuer. Nous prenons alors la décision d’abandonner et faisons demi-tour vers le PAC3. Les bénévoles nous proposent alors de nous ramener au Poizat. Je suis très déçue surtout en voyant les premières équipes arriver et terminer cet Ain Raid Blanc. Les équi-pes se succèdent jusqu’à 14h, pressées de rejoindre la salle des fêtes du village où les attendent les bénévoles et une bonne soupe avec une crêpe.

Chapeau à l’organisation qui a pu maintenir la course margée des conditions météo très instables.

Une super ambiance et de jolis paysages découverts durant ces deux jours sur le plateau du Retord et une revanche à prendre !

ENDORPHIN

AIN RAID BLANC

Page 40: Endorphinmag Mars Avril 2013

près une semaine de ski à Autrans en début d’année, je me suis finalement décidé à faire l’Ain Raid Blanc.

Vu mon niveau en ski, le choix a vite été fait : ce sera la Petite Traversée, et comme Mylène (Lioret) cher-chait quelqu’un pour faire le raid tranquillement, l’affaire fut vite réglée : nous serons la septième équipe XTTR63 sur ce raid (5 sur la Grande Traversée et 2 sur la Petite). Mais, une semaine avant le raid, Mylène m’envoie un mail pour me dire qu’elle est malade et qu’elle ne pourra pas courir…. Après moult recherches d’un(e) remplaçant(e), c’est Damien (Poulet) qui m’appelle pour m’annoncer qu’il est seul (à son tour) pour le raid. Du coup, de deux équipes mixtes XTTR63 sur la Petite Traversée nous faisons une équipe masculine. Dimanche matin, lever à 5h pour arriver à 8h30 au Poizat. Là-bas, je retrouve Damien qui m’attend depuis une heure ainsi que Ren’ et Bob qui ont été basculés sur la Petite Traversée. A peine le temps de m’habiller qu’il est déjà l’heure de partir en bus au point de départ aux Plans d’Hoton-nes. A côté du centre de biathlon, nous apercevons les concurrents de la Grande Traversée en train de se changer. Nous continuons jusqu’à notre point de dé-part.

Mars Avril 2013

par Alexandre Falq

Février 2013

Ca y est, c’est parti… Aux Bergonnes, nous commençons par une petite course à pied (avec les skis à la main) dans la pou-dreuse pour aller chercher les cartes du ski road book. Je retrouve, ensuite, Damien sur la piste pour chausser les skis… et ça commence bien : je n’arrive pas à mettre les skis à cause de la neige sous mes chaussures ! Bref, après quelques hésitations, c’est parti. Vu mon niveau, le ski road book se transforme en ski « suivi des autres concurrents ». Ca commence par des pistes pas ou très peu damées où on a du mal à dépasser ceux qui n’avancent pas. Une fois arrivés sur les pistes damées, ça monte et là je suis vraiment à la peine. Dans le rouge même… On arrive au PAC 1 avec beaucoup de retard sur les premiers et on repart sur la CO photo aérienne en raquettes. Le plus difficile, ce n’est pas de trouver les balises mais de choisir le bon ordre pour éviter de perdre du temps. Avec Damien, on s’est vite réparti les tâches : j’oriente et il ramasse les balises. Cette section se passe bien et nous rattrapons un peu de notre re-tard.

La série des chutes… On repart sur une première portion de ski balisé plutôt plate (donc plus facile pour moi) où je re-prends confiance… Jusqu’à cette vilaine descente verglacée où je chute 4 fois et perds mes lunettes que Damien ramasse au passage. On arrive douce-ment au départ du ski’O où on croise une première équipe XTTR (Gilles et Valérie).

On se répartit toujours les rôles de la même façon avec Damien (du coup, il a fait quelques hectomè-tres de plus que moi !). Je prends doucement confiance et après la balise 11 je décide de couper dans la poudreuse. Et patatra... Cinquième chute ! Celle-là elle est belle ! Damien est mort de rire. Heu-reusement, il n’y a pas de photographe ! La fin du ski’O se passe bien dans un environnement vraiment très sympa et boisé. Au PAC3, on décide de déchausser les skis pour met-tre les raquettes. Comme je n’avais pas testé les skis sur le sac, on met beaucoup de temps à installer tout ça. Finalement, on décide de les mettre sur le sac de Damien. En partant, je fais tomber ma boussole. Heureusement, Damien me la ramasse ! Les pre-miers sont déjà passés et les traces nous permettent de gérer cette portion sans difficulté… jusqu’à ce que Damien fasse tomber les skis et qu’on les prenne à la main ! A la balise 20, on rechausse les skis pour une « descente rapide » et verglacée. On rattrape Ren’ et Bob et on les dépasse en ricanant… et boum enco-re par terre ! Bien fait pour moi ! En bas, c’est la dernière section : la CO mémo. C’est une formalité car c’est la fin de la journée pour tout le monde et on se retrouve à la queue leu leu. Le temps de retrouver Jeff et Armand d’XTTR et on file vers l’arrivée. Là, on profite de la soupe et d’une bière avec les copains pour se raconter notre journée et c’est déjà l’heure de rentrer. En partant, on regar-de le classement et on s’aperçoit qu’on est 13èmes. Pas mal pour le débutant en ski que je suis !!

ENDORPHIN

Page 41: Endorphinmag Mars Avril 2013

AIN RAID BLANC

L’Ain Raid Blanc restera un bon souvenir par les paysages traversés

et par l’organisation très bien huilée.

Les parcours étaient vraiment sympas et on a vraiment pu

en profiter pleinement.

Vivement l’année prochaine…

ENDORPHIN

Page 42: Endorphinmag Mars Avril 2013

EM : La course se déroule en grande partie de nuit (les nuits sont longues en janvier comme tu l’as souligné dans ton récit), on perd les repères visuels, il ne fait pas chaud… avez-vous eu des mauvaises surprises (lecture de carte, animaux, panne de batterie, etc...) ? SD : La carte était relativement précise et ne nous a pas ou peu posé de problèmes. J'ai utilisé ma grosse Lupine que j'avais testée à puissance maxi avant mais au chaud. Et bien sûr ce qui devait arriver arriva !! Je suis tombé en panne de batterie vers 4h du matin. Heureusement, on avait prévu une lampe de secours chacun donc pas de stress. EM : Quel moment a été jubilatoire sur ce genre de format ? SD : Chaque poste est jubilatoire car on fonc-tionne avec une calculette dans la tête et on sait qu'on engrange des points importants. Plus encore, chaque poste trouvé sans une seconde d'erreur nous mettait une petite poussée d'adré-naline. Et, un très bon moment a été le lever du jour, évidemment. On a recommencé à voir des équipes, ça nous a bien stimulé sur la fin ! EM : Quels sont tes prochains objectifs ? SD : Si on trouve une féminine avec qui on ac-croche, on devrait aller à l'Aventure Aveyron-naise et au Bimbache mais à l'heure actuelle rien n'est fait et j'irai peut être à la pêche à la mouche en juillet et chercher des cèpes en sep-tembre. Pour le reste, c'est le challenge plus quelques raids incontournables autour. Par contre, il y aura une équipe Arverne en Slovénie et à l'Aventure Aveyronnaise puisque il y a des Arvernes qui ont trouvé une fille motivée pour les suivre.

par Béatrice Glinche

Mars 2013

Mars Avril 2013

Fin janvier, Frédéric Parzych et Stéphane Dumortier du team Arverne AIRXTREM ont pris, à la Llacuna en Espagne, la seconde place des 10e championnats d’Europe de Rogaining derr ière le team BUFF-TIERRA TRÁGAME composé de TÖLKKÖ Tommi et OLIVAR Aurelio. EndorphinMag.fr a interviewé Stéphane pour tout savoir sur le Rogaining… EndorphinMag (EM) : Tout d’abord un grand bravo pour ce podium sur une épreuve habituellement dominée par les scandinaves, les espagnols… Tu es un spécialiste des raids longs, comment es-tu arrivé sur cette épreuve ? Stéphane Dumortier (SC) : Un peu à l'arrache malheureusement, puisque je remplaçais William (Bouvier) et que tout s'est organisé très vite début décembre. Le plus dur a été de monter mon volume d'entrainement qui était au plus bas à cette saison, pour arriver à tenir le rythme et la distance, tout ça sans me blesser. Objectif à moitié réussi car d'une part j'étais assez juste physiquement et d'autre part je traine un syndrome rotulien depuis. EM : As-tu fait une prépa spécifique ? SD : Je pensais que mon année de raids allait faire un bon tremplin mais les heures de selle ne remplacent pas complètement le spécifique. Il m'a manqué des séances clés, notamment du travail en descente en charge et bien sûr il m'a manqué de la distance.

EM : Quel était ton rôle, celui de Fred ? SD : Mon rôle était clair : Fred était le numéro 1 et j'étais là pour le suppléer en orientation si passage à vide. Il était vraiment bien préparé et je n'ai eu la responsabilité totale de l'orientation qu'une heure environ. Par contre, j'ai été très présent sur les attaques de postes et mon habitude des car-tes moins précises à aider l'équipe, je pense. EM : As-tu eu des doutes ? Quel a été le moment le plus difficile ? Comment as-tu géré ? SD : Mon moment le plus difficile à gérer a été celui auquel je m'attendais, c'est-à-dire les premières heures de course où je savais que Fred partirait trop vite pour moi. J'ai été dans le dur les 6 premières heures, à la limite de la crampe. Puis Fred a baissé d'intensité avec la nuit qui arrivait et j'ai pu me refaire la cerise. On a fait l'effort de courir toute la nuit pour garder du rythme parce qu'on savait que c'est la pério-de critique où tu te laisses facilement aller. Et au petit matin c'est mon manque de long qui m'a mis dans le dur, avec une bonne douleur au genou. Malgré tout, on s'est forcé à courir pour ne rien regretter.

EM : Quelles qualités (physiques et psychologiques) requière cette discipline sur 24h ? Côté classement, avez-vous pu vous situer par rapport aux autres équipes ? si non, comment se motiver sur la durée ? SD : Tu cours avant tout contre toi-même, à la différence du raid multi où tu côtoies les autres équipes. Là, en fonction du choix stratégique de chacun, tu peux te retrouver tout seul pendant 24 heures. C'est le côté que j'aime le moins parce qu'il faut se faire violence sans savoir si le jeu en vaut la chandelle. Physiquement, c'est un effort soutenu, je ne m'attendais pas d'ailleurs à devoir courir autant, je pensais pouvoir marcher bien plus que ça. C'est aussi pour ça qu'on a parcouru une telle distance, plus de 150km, je crois… ce qui a aussi été éprouvant et qu'à cette époque la nuit est lon-gue, très longue : 14 heures contre 10 de jour ! Il faut vrai-ment débrancher le cerveau !

Page 43: Endorphinmag Mars Avril 2013

EM : Un dernier mot ? SD : Le rogaining est vraiment une très belle discipline qui est tout à fait dans l'esprit du raid, de l'engagement physique et mental, de la préparation matérielle, de la technique, de la tactique, ... à refaire ! EndorphinMag.fr te remercie pour ta disponibilité et vous félicite de nouveau pour ce super podium !

Pour tout savoir sur le déroulé de leur course, un clic sur http://arverne-outdoor.sport24.com/742535/Les-vices-d-Arverne/ et pour découvrir le team France de Rogaining, un clic sur http://teamfrancerogainingwrc2012.blogspot.fr/ Lien vers le Championnat d’Europe de Llacuna en Espagne http://thewildboar.org/

ENDORPHIN

INTERVIEW STÉPHANE DUMORTIER

© photos S. Dumortier et P. Galoche

D'origine australienne, le Rogaining s'apparente au raid d'orientation sous forme de course au score. Les participants, regroupés en équipe de 2 à 5 coureurs, doivent visiter des postes de contrôle disséminés dans la nature à l'aide d'une carte topographique détaillée et d'une boussole. Les postes de contrôle visités rapportent un nombre de points différent selon le niveau de difficulté pour les atteindre ; c'est pourquoi, les équipes doivent faire preuve de stratégie (par exemple, visiter de nombreux postes à faible score). Le Rogaining est une épreuve allant de 2h pour des compétitions de niveau régional et jusqu'à 24h pour les championnats d'Europe et du Monde. Le but est d'amasser le plus de points dans le temps imparti…

http://teamfrancerogainingwrc2012.blogspot.fr/

Vice champion de France de raids mixte 2011, vice champion de France de raids mixte 2012 et maintenant vice champion d'Europe de Rogaining (…), on savoure à fond cette seconde place derrière un monsieur de l’orientation, Tommi Tölkkö et son binôme Aurélio Oli-var.

Sur la ligne de départ, il doit y avoir 600 coureurs, le Rogaining est peu connu en France mais les russes, les scandinaves et les espagnols composent 95% du peloton, avec quelques équipes françaises aussi…

Nous avons reçu les cartes 2h avant le départ, 63 postes répartis sur une grande carte A2 au 25.000. 1h de traçage pour trouver un sens logique, qui nous permette également de remplir les poches à eau. Nous tombons d’accord avec Fred sur le sens de course, je pense que nous avons fait un bon choix dans l’ordre de prise des postes.

En Rogaining le plus dur est que tu ne connais jamais vraiment ta place, plus de 280 équipes au départ, 63 postes, une infinité de com-binaisons. Une nuit de janvier dure bien longtemps en plus (14h pour 10h de jour) ; pour rester éveillé (et concentré !) il faut donc se trou-ver des palliatifs :

- Doubler des équipes à 15km/h en montée et s’imaginer qu’on est des super héros…

- Passer à côté de braconniers et éviter de ressembler à un sanglier... - Ne plus avoir de batterie et sortir sa … Tikka de rechange ! … http://arverne-outdoor.sport24.com/742535/Les-vices-d-Arverne/

Ce sport est une école : il forme la rusticité, la cohésion, la rigueur, la ténacité, le mental, l'humilité, l'intelligence, la sagesse... Cette édition a été particulièrement difficile à cause d'un terrain très vallonné et une végétation extrêmement agressive et dense, poussant à faire des détours importants. Il fallait trouver le maximum de balises sur un total de 63. Nous avons tenté de ramasser la totalité. Avec une distance topographique de 90km, cela nous paraissait plausible. La réalité du terrain nous a rattrapé mais l'objectif était presque atteint : 61 balises rejointes dont 1 que nous n'avons pas trouvé sur la fin. La distance réelle parcourue avoisine les 110km pour une distance topo de 80km. Nous avons réali-sé 349 points sur les 363 points possibles. Nous laissons une balise à 7 points, une de 4 points trop excentrée et ne trouvons pas une balise à 3 points.

http://teamfrancerogainingwrc2012.blogspot.fr/

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« C'est donc le mercredi 9 Janvier à 8h que le dé-part est donné au Victoria Club de Saint Joseph pour une première ascension du Piton de la Four-naise 2400 mètres plus haut.

« Un petit peloton de coureurs est venu pour ces 50 premiers kilomètres qui en sortant de la Plaine des Sables longent la Caldeira avant de replonger vers le bleu de l'océan indien. Après avoir joué avec les pièges du sentier du littoral, où les vagues claquent sourde-ment sur le basalte noir de la côte, j’arpenterai une deuxième fois par sa face est, le volcan. Textor et Ker-veguen concluent alors la première nuit avant de plonger dans le cirque de Ciloas. Vient alors Mafate qui dresse ses remparts vertigineux et superbes, nous voilà dans l'écrin de verdure du cœur de Salazie où le sentier inexistant impose une séance de plusieurs heures de lutte pour se frayer un chemin dans l'épais enchevêtre-ment de plantes où seules nos frontales émergent de ce méandre végétal. Une boucle côtière dans le nord de l'île matérialise le virage à 180° d'une quarantaine de kilomètres et nous renvoie vers le sud par un profil plus roulant. De retour en ville au matin du 3ème jour, les soutiens sont nom-breux, les klaxons et encouragements rythment le tempo sur la piste cyclable, les journaux quotidiens et télévisés ont maintenant popularisé ce RunTrip. Le sentier Mercure où de nombreux Diony-siens m'accompagnent ouvre le sentier de la Roche Ecrite.

La plaine des Chicots et ses tamarins centenaires, Dos D'Ane et ses crêtes, tous ces panoramas me galvani-sent, mon équipe est au top et je suis heureux de par-tager ces moments de bonheur avec mes meilleurs potes. Pour replonger dans le cœur de l'île nous descendons vers Deux Bras dont le tracé défoncé par le cyclone Dumille complique la progression avec douze franchis-sements de rivières en luttant contre le courant. Encore un 2400m D+ pour atteindre le Grand Bénare qui n'en finit pas de reculer (!) suivis de 2880m D- courus en pleine chaleur qui commencent par un usant agglomérat de lave que l'érosion n'a pas su adoucir.

Jusqu'ici, après 350 kilomètres de course et plus de 80 heures d'efforts, le RunTrip s'est déroulé selon mes sou-haits les plus optimistes. Cependant, la chaleur, la foule massée sur la plage, le soleil qui cuit ma peau, la dispa-rition de passages à gué attendus pour baisser la tem-pérature corporelle, entraînent une hyperthermie que la nuit qui tombe ne dissipe pas.

Épuisé, le corps en feu, le cerveau en ébullition, je re-pars équipé de poches d'eau à température ambiante dans mon cuissard et sous mes aisselles pour tenter de refroidir le sang et ça marche ! Au 5ème matin, la lumière du soleil qui pointe au sommet de la dernière ascension de 2400m D+(devenue habituelle !), me rend l'ardeur et la foi en moi. Une dernière descente de 2400m D- en plein soleil m'inquiète, j'ai l'impression que mon système de régu-lation de température est perturbé. Mes pacers, tous présents pour ces 25 derniers kilomètres sont attentifs. La Rivière des Remparts, dont la piste devait nous offrir un final roulant, est défoncée suite au passage de Dumille. C'est finalement 15 kilomètres de sable et de galets instables que nous franchirons sous un soleil au zénith. Les coureurs qui remontent le lit de la rivière à notre rencontre, le sourire d'Ombeline et ses bras levés vers le ciel à la manière d'un félin qui s'étire matérialisent le succès du RunTrip. En entrant dans St. Jo, je mesure l'engouement populaire de ce RunTrip, les gens ap-plaudissent, certains traversent pour m'embrasser, je ne peux retenir des larmes de bonheur devant l'excitation des enfants qui courent avec nous. C'est là une double victoire : celle d'avoir réussi ce défi un peu fou et celle de l'avoir partagé. L'aventure aura également soudé, comme jamais, une équipe d'amis et sublimé ma complicité avec Ombeline sans qui l'UltraSkyRace serait resté un rêve. Après 104 heures d'efforts, je franchis la varangue du Victoria Club en ayant une seule pensée : aller encore plus loin dans l'exploration de la machine humaine, vivre encore ce partage avec mes amis ! »

Pascal BLANC

Entre le 9 et le 13 Janvier 2013, Pascal BLANC vient de boucler son premier UltraSkyRace® : baptisé Run Trip. Pour l’occasion, il a « trailé » en long, en large et en travers cette belle île de la Réunion. Au programme, pas moins de 440km, pour 26km D+... non, non, je ne me trompe pas !!! Pour cela découvrons ce trailer qui ne cesse d’affoler les GPS... Qui est Pascal BLANC ? Pascal compte parmi les têtes d’affiche des trailers français ; il vit depuis 2012 à La Réunion. Il offre un palmarès à l’effigie de sa folie, le podium n’a plus de secret pour lui. Après avoir couru les plus

belles courses, il s’attaque maintenant à des défis personnels et in-vente alors l’Ultra Sky Race®. L’ULTRA SKY RACE®, c’est quoi ? « Nos règles du jeu sont simples : un spot mythique, une trace GPS, un chrono, une assistance rodée. Un seul but : arriver au bout du parcours titanesque, technique et sauvage. Explorer le monde en explorant ses propres limites... » Il part donc cette année sur deux défis fous le Run Trip à la Réunion et le Wall Trip au mois de mai pour 650km et plus de 40km D+ que nous tenterons de diffuser en live sur endorphinmag.fr

par Jérémy Sorel

Mars 2013

INTERVIEW PASCAL BLANC Mars Avril 2013

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(EM) : Cet exploit en appel un autre, parles nous de ton prochain projet :

(PB) : Rendez-vous pour une prochaine session UltraSkyRace®: Le WallTrip, soit 650km sur les tronçons sauvages de la Grande Muraille de Chine pékinoise ; ce défi est encore plus long, plus sauvage et a été préparé avec minutie. La navigation se fera au GPS et nous devrons assurer une totale autonomie face aux dangers spécifiques à ces lieux comme le délabrement de certaines portions, obli-geant à progresser sur des arêtes instables à proxi-mité du vide, le franchissement d'épais épineux sans sentier, la violence des bourrasques de vent et des orages, les serpents omniprésents. Lafuma dévelop-pe d’ailleurs des équipements spéciaux pour nous protéger au maximum. Dans l'attente d’accord d’homologations chinoises, Pascal est toujours à la recherche de sponsors pour l’aider à réaliser ce Wall Trip dont la date reste encore à définir. Pour tous renseignements, vous pouvez vous rendre sur www.ultraskyrace.com et contacter Pascal et Ombeline.

ENDORPHIN

Mars Avril 2013

EndorphinMag (EM) : Quel est le but d’une telle aventure comme le Runtrip ?

Pascal Blanc (PB) : Se découvrir soi-même, partager une aventure entre amis, évoluer en état de fatigue en optimisant le rendement au maximum, profiter de l'ivresse de la fatigue pour sublimer les capteurs sensoriels qui nous relient aux éléments naturels… mais aussi partager ces sensations et entrainer les gens qui suivent l'aventure dans ce parfum particulier. « On ne s’attendait pas à un tel engouement, à avoir autant de monde sur les sentiers ou sur internet à lui envoyer des messages de soutiens », raconte Ombeline sa femme qui a vécu l’aventure à 100 à l’heure.

(EM) : Comment se prépare-t-on à un Runtrip ?

(PB) : Avec deux semaines à 240 km/semaine, j'ai beaucoup travaillé sur l'économie de course, le renforcement musculaire et ai automatisé la récupération en course par des relâchements programmés de certaines fonctions et certains sens de l'organisme. Ma préparation mentale a été orientée vers la communion avec la nature minérale et végétale réunionnaise. «Pascal a été impressionnant de facilité dans la maîtrise du parcours, de son effort, de sa récupération, de son adaptation. Il a des qualités exceptionnelles», raconte son kiné Thibaut LEFEVRE.

(EM ) : Une épreuve comme le Runtrip deman-de-t-il un vrai soutien ?

(PB) : Lorsqu'on pousse son organisme aussi loin, l’assistance est primordiale, la fatigue, l’irritabilité, l'observation de la lucidité, les soins, l'hydratation, le tracé, tout est géré par les passeurs en qui je dois avoir une confiance totale, mon choix sur mon équipe est objectif, affectif mais reste très professionnel, pour eux aussi le RunTrip est une épreuve difficile. Même s'ils se relaient, ils sont tributaires de mon rythme et portent un sac lourd. En plus de l'équipe que j'avais prévu, de nombreux trailers réunionnais sont venus partager la fête et se sont impliqués fortement dans la réussite. Seb mon podologue a soigné mes pieds et Thibaut mon kiné et ostéo m'a massé et a corrigé la tendance de mes têtes de péroné à partir vers l'avant. J’ai su bien choisir mes amis, c’est formidable. Merci à Ombeline, elle est énorme. Ce projet nous ne pouvions le mener qu’à deux. (EM) : Après 104h les baskets aux pieds, peut-on parler de fatigue ?

(PB) : Les 3 premiers jours ont été féeriques, puis la chaleur a déréglé ma machine et la fin a été difficile. Cependant, la détermination est restée intacte et je n'ai pas de séquelle si ce n'est quelques troubles du sommeil et un besoin permanent d'être en mouve-ment ! Les sécrétions hormonales étaient encore per-turbées après 15 jours de repos. «La température de son corps est montée à 41°C ; on lui a dit non tu ne repars pas, mais c’était sans comp-ter sur le mental d’acier de Pascal. Il a été admira-ble.» raconte Antoine GUILLON présent avec lui pendant 255 kms.

Crédits photos : © photos Ombeline BLANC

© photos Gilbert Victoire

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INTERVIEW PASCAL BLANC

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par Alexandre Falq

Février 2013

Mars Avril 2013

Après un hiver perturbé par une intervention chirurgicale, pour sortir d’une pubalgie récurrente qui le gênait depuis 2009, Thomas Lorblanchet a fait sa rentrée au Trail des Cabornis, le 10 mars. L'occasion d'évoquer avec lui sa reprise et son avenir au sein du team Asics, qu'il vient d'intégrer ... EndorphinMag (EM) : Comment va la santé ? Thomas Lorblanchet (TL) : Globalement ça va. L'hiver se poursuit et je suis à peu près passé aux travers des différentes épidémies. Concernant les suites post opératoires, je ressens de petites gênes lorsque je charge un peu trop la mule et que je suis moins assidu sur les étirements et gainage, mais rien de problématique et tout se remet dans l'ordre. EM : Après l’opération de cet hiver, où en es-tu de ta préparation ? TL : Disons que le retard pris suite à l'opération ne sera pas totalement comblé pour le début de saison mais je ne cours absolument pas derrière. J'ai cerné plus ou moins mes objectifs et les périodes où je voudrais être en forme et orienterais ma préparation en fonction. EM : Après cette opération et le changement de team (et donc de partenaires), cette nouvelle saison s’annonce bien. Quels sont tes objectifs à court et moyen termes? TL : L'objectif à court terme est très simple : il consistera à retrouver une pleine possession de mes moyens à l'entraînement et sur les courses de début de saison. Prendre du plaisir sur des parcours que j'affectionne ou qui me font rêver. Au programme donc : Trail du Ventoux fin mars, Transvulcania, Ultraskyrunning Mont Blanc, 6000D, CCC, Gap et Templiers… ©photos : T. Lorblanchet

(EM) : Quel est ton objectif au Trail des Cabornis ? TL : Remettre un dossard avant le Ventoux, reprendre des automatismes. Pour le moment, je pars sur le 25km. Je suis au ski toute la semaine avant aux Saisies. Donc l'essentiel sera de finir la semaine sur un Trail et repasser en mode trailer. (EM) : Pourquoi le Trail des Cabornis ? TL : Pour la date, tout d'abord car il est bien placé par rapport au Ventoux. La course est aussi à 2 pas de la maison. (EM) : Le mercato hivernal a été particulièrement dynamique dans le monde du Trail (Terre de Run-ning-Ronhill, Asics, Adidas, New Balance, …). A quoi attribues-tu ces nombreux et importants mouvements ? TL : Le Trail mais surtout la façon de pratiquer, chan-ge. Le terme de mercato est un peu fort tout de mê-me car emprunté au monde footballistique et je dou-te que l'on soit dans le même ordre d'échelle. Il y a quelques temps, les teams proposant des contrats étaient peu nombreux. Ce n'est plus le cas et l'offre s'élargissant, les mouvements des protagonistes suivent logiquement. Maintenant, il faut rester les pieds sur terre et ne pas oublier l'essentiel : à savoir courir en pleine nature. (EM) : Tu viens d’intégrer le Team Ascics après 10 ans chez Salomon, qu’est-ce qui change réellement pour toi (objectifs, moyens, organisation, compé-tences, etc..) dans cette nouvelle équipe ? TL : Ce qui change réellement, ce sont les chaussures… Non, plus sérieusement, c'est peut-être la vision du milieu et la façon de voir la discipline.

Je m'explique, l'accent running est nettement plus marqué chez Asics. Malgré tout, le staff autour du team possède une grosse expérience du monde outdoor et montagne. C'est assez paradoxal, mais le mélange de ces 2 visions au sein d'un même team est très intéressant. Après 10 ans chez Salomon, j'avais effectivement besoin de nouvelles choses, de faire de nouvelles rencontres et voir tout simplement autre chose. (EM) : Qu’est-ce qu’apporte le fait d’être intégré dans un team majeur ? TL : La sérénité matérielle d'une part, un appui logistique et le fait d'appartenir à un groupe. Un team uni autour d'un même objectif à savoir : l'épanouissement des individualités de chacun à travers ses objectifs. (EM) : Connaissais-tu tes nouveaux « équipiers » et la structure avant d’intégrer le team ? TL : Bien entendu. Cela fait 10 ans que je suis dans le milieu, alors effectivement je connaissais la plu-part des intervenants du team (athlètes ou staff) mais simplement en les ayant côtoyés pendant les courses. Ce qui est intéressant, cela va être d'ap-prendre à les connaître tout au long de la saison pendant les regroupements ou les moments un peu plus ''off''. Les premières impressions sur la structure du team sont excellentes, tout le monde a fait du super bou-lot pour mettre les athlètes sur les rails. Il n'y a plus qu'à ''en claquer quelques unes'' pour 2013 !

ENDORPHIN

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2013 Vainqueur de :

• Trail des Cabornis

2012 Vainqueur de :

• La Verticausse

• 100 miles de Leadville USA,

• Trail du Sancy

• Trail de Saint Jacques 2ème du :

• Trail du Colorado à la Réunion,

• 4 miles Trail Germany 5ème de :

• La Speed Goat USA 2011 2ème de :

• La Grande Course des Templiers

• Trail du Ventoux 2010 Vainqueur de :

• la Grande Course des Templiers

• Trail du Ventoux

• Trail des Citadelles

• La Trans Aubrac

• l’Oxygen Challenge

• l’Aravis Trail

• l’Ultra Trail du Sancy

INTERVIEW THOMAS LORBLANCHET

www.thomas-lorblanchet.com

2009

Champion du monde IAU Vainqueur de :

• La piste des Seigneurs

• Merell Oxygen Challenge

• Signes Trail

• Trail des Cerces 3ème de :

• la Grande Course des Templiers 2008 Vainqueur de :

• la Grande Course des Templiers 2ème du :

• Trail du Petit Ballon, 3ème du

• Marathon du Mont Blanc 2007 Vainqueur de :

• la Grande Course des Templiers

• Trail du Ventoux

• Trail Nivollet Revard

• Trail de Guerlédan 2006 Vainqueur de :

• l’Euskal Trail, 2ème du :

• Trail du Canigou

Page 50: Endorphinmag Mars Avril 2013

Nutrimove est une structure de conseils et formation en nutrition et nutrition sportive. Si vous voulez en savoir plus sur les prestations de coaching nutri-tionnel ou si vous souhaitez organiser une conférence pour votre club, n'hési-tez-pas à me contacter! Prochains évènements : des sessions de formation en nutrition sporti-ve (alimentation du sportif et gestion du poids)

à Lyon les 28 et 29 mars Ces formations peuvent être éligibles DIF : renseignez-vous auprès de votre OPCA !

Les inscriptions sont en cours!

Page 51: Endorphinmag Mars Avril 2013

par Isabelle Mischler

Février 2013

INTERVIEW ANNETTE SERGENT Mars Avril 2013

Ancienne championne du Monde de cross, Annette est aujourd’hui sophrologue. C’est à ce titre que j’ai souhaité l’interviewer pour qu’elle nous explique ce que la sophrologie peut apporter au sportif, en particulier en récupération.

Annette, peux-tu nous faire un bref rappel de ton beau palmarès en athlétisme ?

• 11 médailles en championnats internationaux, dont 2 titres de Championne du Monde en cross-country et une médaille de bronze aux Championnats d’Euro-pe sur piste au 10 000m.

• 32 sélections en équipe de France A, dont 3 sélections aux Jeux Olympiques.

• 21 titres de Championne de France Une douzaine de records de France battus du 1500m au 10 000m.

Depuis, tu t’es reconvertie et tu es maintenant sophrologue. Comment devient-on sophrologue ?

Différents chemins peuvent y mener. Pour moi, c’est mon expérience d’athlète de haut-niveau qui m’a guidée et motivée à faire des études complémentaires. Je me suis rendue compte que l’entraînement physique ne suffisait pas et qu’il fallait développer d’autres capacités pour réussir en compétition, le jour J. En parallèle, j’ai appris grâce à mes études en psychologie à voir l’individu comme un tout, à comprendre son fonctionnement global et en interrelation, physique et psychique. D’où mon intérêt pour la préparation mentale et sa mise en prati-que en sport avec des techniques appropriées, avec la volonté d’en faire mon métier (Licence de psychologie + Brevet d’Etat d’entraîneur 2ème degré + so-phrologie).

Peux-tu expliquer brièvement à nos lecteurs ce qu’est la sophrologie ?

La Sophrologie est un ensemble de techniques corporelles, inspirées de pratiques orientales (yoga) et occidentales (hypnose), ayant pour objec-tif la santé et le développement personnel. C’est une approche de l’individu dans sa globalité, physique et psychologique, en relation avec son environnement. La sophrologie consiste à réaliser des exercices simples sur la respiration, le re-lâchement musculaire et l’imagerie mentale. Ce sont des outils pour agir sur nos ressources internes et optimiser notre potentiel en se libérant des tensions parasites, en laissant circuler l’énergie positive qui est en nous, afin de (re)trouver bien-être et équilibre : travailler sur le schéma corporel, la concentra-tion, le relâchement, la confiance en soi, la capacité à se projeter de façon positive sur un évènement et à gérer ses émotions. Comment se déroule les séances de sophrologie ?

La séance (environ 1h) commence par un échange verbal avec prise d’informa-tions générales (1ère séance) ou orientées (entre séances) puis continue par la pratique des exercices et techniques adaptées aux besoins (détente ou dynamisation, préparation d’un objectif, correction d’un geste ou d’une mauvaise habitude, confiance en soi, gestion du stress, etc...) avec des exercices respiratoires, de mobilisation corporelle, de visualisation.

Qu’est-ce que la sophrologie peut apporter au sportif dans sa prépara-tion ? La sophrologie a-t-elle des impacts sur la physiologie du sportif ?

Pour être efficace, le sportif doit bien connaître son corps, être tonique et relâché à la fois, concentré et déterminé, être capable de gérer ses émotions et savoir s’adapter à diverses situations (rester centré et faire abstraction de tout ce qui peut le perturber, se remobiliser), avoir confiance en lui et savoir gérer le doute et la fatigue. Ces techniques corporelles ont un impact direct sur la physiologie : 1) exercices respiratoires : oxygénation = énergie, combustion des nutriments,

et meilleur fonctionnement de l’organisme (massage des organes intra abdo-minaux), régulation du stress et des émotions (action sur le système nerveux parasympathique).

2) relaxation : régulation du tonus musculaire et modification du niveau de

vigilance (ondes cérébrales alpha). 3) imagerie mentale : action sur les schémas nerveux et donc correction d’un

geste ou programmation d’une compétition grâce à l’entraînement mental (activation du système nerveux et déclenchement de certaines réactions phy-siologiques comme en situation réelle), développement des sens et de la concentration.

Bien qu’elle soit souvent négligée, la récupération est un moment es-sentiel dans la vie d’un sportif. Peux-t-on utiliser la sophrologie pour améliorer et accélérer la récupération ? Absolument ! La récupération doit faire partie de l’entraînement. Les exercices de respiration et de relaxation vont permettre de réguler le tonus musculai-re en relâchant les tensions, de réguler le niveau de vigilance et de faire redescen-dre « la pression », afin par exemple de permettre un meilleur et rapide re-tour au calme, de favoriser un bon sommeil, d’enregistrer des messages mentaux positifs. Merci Annette d’avoir bien voulu nous présenter ton activité !

Dr Isabelle Mischler Nutritionniste

ENDORPHIN Pour en savoir plus sur l’activité d’Annette SERGENT ou prendre rendez-vous avec elle pour une séance, rendez-vous sur : www.annettesergent.fr

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Costa Rica Ultra Trail, La Transtica 2012 en chiffres :

5ème édition, 2 formats 12 jours de voyage, 5 étapes

Un parcours Extrême de 30 à 40 km par jour, 196 km avec un dénivelé positif total de 6 855 m 23 classés, 21h24 pour le 1er, 40h36 pour le dernier

Un parcours Aventure de 20 à 30 km par jour, 116 km avec un dénivelé positif total de 3950 m 11 classés, 12h59 pour le 1er, 25h11 pour le dernier

35 trailers au total , 1 abandon 11 pays représentés (Afrique du Sud, Algérie, Allemagne,

Autriche, Belgique, Costa Rica, Etats-Unis, France, Japon, Suède et Singapour) 21 membres d’organisation dont 2 membres de la Croix Rouge Costa Ricienne et

7 Sapeurs Pompiers Français, 1 médecin, 2 Kinés Plus de 7 000 $ de fournitures scolaires et

de matériel de rénovation distribués aux communautés du Costa Rica.

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Mars Avril 2013

par Bernard Marchal

Février 2013

23 Novembre : Prologue, 6km, Plage de Ma-nuel Antonio

8h00, nous sommes prêts pour le départ, 2 heures de trajet jusqu'à Tarcoles, arrêt crocodile, puis encore 2 heures qui nous amènent à Manuel An-tonio sur la côte Pacifique. Changement d’ambiance, mer et chaleur lourde, repas au Gato Negro, il fait chaud, très chaud et dés l’arrivée à l’hôtel, en début d’après midi, cer-tains se rafraichiront en attendant le départ du prologue. 15h35, c’est parti pour le prologue, 2 boucles de 3 kms sur la plage de Manuel Antonio. Fin d’après midi, le soleil se cache derrière les nua-ges avant d’aller se coucher, il fait encore chaud et une petite pluie fine vient rafraichir les esprits. Roiny Villegas, Team Ambassade de France (Costa Rica), vainqueur de l’édition 2009 donne le ton en prenant la tête dès le départ, quelques foulées derrière lui, Vivien Vedrenne (France) et Wayne Rice (Afrique du Sud) et Ukai Mineo (Japon) sont dans sa foulée à moins d’une minute. A l’issue du premier tour, les positions en tête de course sont inchangées, alors que derrière, les premiers effets de la chaleur se font ressentir. A l’arrivée une poignée de secondes séparent les 3 hommes de tête, Roiny Villegas, Team Ambassade de France (Costa Rica) remportera ce prologue en 23’28, Vivien Vedrenne (France) en 24’25 et Wayne Rice (Afrique du Sud) en 24’30. Chez les féminines le prologue sera remporté par Sophie Bonnot (France) en 28’33 devant Véroni-que Gruson Coustenoble (France) en 30’07 et Kelley Koehler (USA) en 30’19.

24 Novembre : Etape 1 : Paquita – La Selvita – Na-poles Aventure : 19 Km, dénivelé + 1 375 m. / - 25 m. Extrê-me : 38 Km, dénivelé + 1 770 m. / - 200 m.

Une superbe première étape sur 40 km, départ le long de la côte pacifique, au milieu d’une palmeraie ver-doyante pour entamer petit à petit la jungle tropicale… environ 15 km de plat avec des traversées de pont et quelques passages à gué puis une montée progressive qui amènera nos coureurs en pleine jungle. La principale difficulté de cette étape sera la chaleur et l’humidité qui règne sur cette partie du Costa Rica. Déjà, les organismes sont touchés et on ressent la fatigue chez les premiers qui ont puisé dans leurs réserves. Au vingtième kilomètre, on trouve un abri réduit à sa plus simple expression, un abri ouvert aux 4 coins sur la jun-gle environnante qui servira de point de ravitaillement mais aussi de départ pour les aventu-res. Pour une entrée en matière, on ne peut pas faire mieux pour l’aven-ture qui part sur une étape intense de 20 km avec un fort dénivelé posi-tif de 1300m. Les choses sérieuses commencent aujourd’hui, le soleil est au rendez-vous et une chaleur acca-blante va très vite faire des dégâts. En dépit des consignes de course, certains sont partis à un rythme éle-vé, pensant dérouler sur la première section plate. Roiny Villegas impose son rythme d’entrée, et pointe en tête au PC1 (km 11,4), a 7 mn devant Wayne Rice et Ukai Mineo, Sophie Bonnot est 4 mn derrière eux.

35 participants, 11 nations engagées sur la course : Afrique du Sud, Algérie, Allemagne, Autriche, Belgique, Costa Rica, Etats-Unis, France, Japon, Suède et Singapour.

Au PC2 (km 19), les positions sont inchangées, mais Roiny a doublé son avance et la montée vers le PC3 coûtera cher à de nombreux concurrents dont Ukai Mineo qui se fera décrocher victime de crampes. Au PC3 (km 29), Roiny est pointé avec 45 mn d’avance sur Wayne ! Mais rien n’est joué pour la 3ème place entre Walter Berthier (France), David Araya (Costa Rica), Sophie Bonnot (France) et Carlos Madrigal Morales (Costa Rica). D’autres concurrents seront en grande difficulté et à la limite de l’abandon. Roiny accentuera son effort et emportera cette étape 4h23’18 avec 57 minutes d’avance sur Wayne Rice, 5h20’27, Sophie Bonnot en 5h39’00, 3ème de l’étape et 1ère féminine (étape et général), devant Kelley Koehler 2ème féminine (étape et général) en 6h17’59 et Véro-nique Gruson Coustenoble en 6h37’59. Côté aventure, les premiers du prologue de la veille confirmeront leur

leadership, Vivien Vedrenne s’imposant en 3h18’04 devant Reynald Balbelaere (France) en 3h22’18 et Joachim Deroquefeuil, (France) en 3h38’29. Cette étape aura marqué les corps et on comptera 3 aban-dons, Nilsson Gunnar (Suède) ainsi que Meng Poh et Steven Wong (Singapour) qui devraient pouvoir repartir demain sur le parcours aventure. Arrivée à Napoles, le bus attend les coureurs pour un court transfert pour le campement de Santa Maria de Dota où les coureurs profiteront d’un repos bien mérité. Au Rancho Guayabal, notre campement du soir, un feu de bois et une bonne soupe seront les bienvenus pour nous revigorer ainsi que les massages de nos deux kinés, Laurence et Véronique, qui ne vont pas chômer.

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Le CRUT est un excellent moyen de partir à la décou-verte du Costa-Rica : traver-sée du pays d’Ouest en Est hors des sentiers battus, à la rencontre de « Ticos » au-thentiques et généreux. Les différentes épreuves permet-tent de découvrir des paysa-ges somptueux dans des conditions parfois extrêmes : des chambres d’hôtel luxueu-ses du Gran Hotel à quelques bivouacs faisant appel à une certaine rusticité, du froid de certains cols vertigineux à la chaleur étouffante de la côte Caraïbes, des pistes aseptisées aux single-tracks en jungle. Au-delà de la performance sportive (enchaînement des étapes éprouvant notam-ment pour les extrêmes), le caractère humain et même humanitaire de ce trail en fait toute l’originalité, laissant à tous les coureurs le sentiment d’avoir apporté leur pierre à l’édifice d’un pays qui leur a tant donné en deux semaines intenses. Enfin, la richesse des rencontres réalisées à cette occasion est incomparable : les autres coureurs, les membres d’une organisation bien rôdée et aux petits soins pour les coureurs (un docteur, deux kinés, des secouristes à foison avec pour la plupart un vécu sportif plus qu’éloquent), les locaux… Ces deux semaines, où nous avons tout partagé, ont crée des liens indéfectibles et de réelles amitiés. Une seule envie prédomine aujourd’hui : vite se revoir et recommencer, ici ou ailleurs. PURA VIDA !

Vivien Vedrenne Cloquet Vainqueur Costa Rica Ultra Trail 2012 parcours Aven-ture

COSTA RICA ULTRA TRAIL LA TRANSTICA

25 Novembre: Etape 2 : Santa Maria de Dota – Ojo de Agua Aventure : 21.1 Km, dénivelé + 1 180 m / - 1 020 m Extrême : 38.4 Km, dénivelé + 2 720 m / - 1 310 m Les Extrêmes démarrent en bulle à 8 heures, du village de Santa Maria de Dota pour l’étape jugée la plus difficile vu son dénivelé impressionnant, 2 720 m de dénivelé positif, 1 310 m de dénivelé négatif sous un soleil éclatant. En hors d’oeuvre, une première montée à 15%, ça fait mal…. Viennent ensuite à 15 km de montée pour rejoindre le PC 2 ou a été donné à 9h15 le départ des Aventure, pour 21,1 km, 1 180 m de dénivelé positif et 1 020 m de dénivelé négatif puis 10 km de descente cassante avant les 12 derniers kilomètres d’ascension finale qui amène les coureurs à 2 990 m point culminant de la course. Au PC1 (km 7,4), Roiny pointe avec 5 mn d’avance sur un petit groupe de pour-suivants emmenés par Wayne Rice. Au PC2 (km 16,2) Roiny a accentué son avance et attaque les 10 km de descente avec 15 mn d’avance sur Wayne Rice et 17 mn sur Mineo Ukay qui semble bien remis de sa défaillance de la veille. C’est dans la dernière montée (12 km et 1140 m de dénivelé positif) qui mènera les coureurs à 2 990 mètres d’Altitude, que Wayne Rice portera son attaque pour parvenir à réduire son écart avec Roiny tout en décrochant Mineo Ukay. Roiny remportera cette 2ème étape en 4h53’02 et confortera sa première place au général, devant Wayne Rice en 5h07’28 et Ukai Mineo en 5h27’53. Sophie Bonnot termine 4ème au général et 1ère féminine (étape et général) en 5h30’35, devant Véronique Gruson Coustenoble en 5 h53’22 et Kelley Koehler en 5h57’23. Kelley Koehler reste 2ème au général avec 15mn d’avance sur Véronique Gruson Coustenoble. Côté Aventure, Reynald Balbelaere remportera l’étape en 2h31 reprenant 5’25 à Vivien Vedrenne qui lui cède la 1ère place au général pour 71 secondes, l’étape de demain promet d’être chaude. Joachim de Roquefeuil termine 3ème en 2h45’55 et conforte sa 3ème place au général. La pluie et le froid se mêlent à l’aventure sur la fin du parcours mais les concur-rents seront vite pris en charge, dés leur arrivée, tous heureux d’être venus à bout de cette difficile étape, pour un transfert de 20 mn vers le village d’Esperanza, notre bivouac du soir. Après une collation et une soupe chaude en préambule au diner préparé par la communauté locale ou les coureurs pourront apprécier une truite saumonée et un repos bien mérité dans les salles de classes de l’école.

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Mars Avril 2013

26 Novembre : Etape 3 : La Esperanza – Kiri Lodge – El Humo Aventure : 24.1 Km, dénivelé + 585 m. / - 1830 m. Extrême : 42.1 Km, dénivelé + 985 m. / - 2830 m.

Après une donation effectuée au profit de l’école d’Esperanza, les coureurs s’élan-cent dans le parc national du Tapanti, pour 24.1 Km, dénivelé de +585m/-1830m, pour les coureurs Aventure et pour un parcours Marathon de 42.1 Km, et un déni-velé de +985m/- 2830m pour les coureurs du parcours Extrême. Sur le papier le profil a l’air plus facile, mais ne reflète pas les difficultés que nous allons rencontrer. Lors du briefing de course, il est rappelé qu’il va falloir gérer une désescalade sur un single track empli de piège : boue, racines, végéta-tion épineuse, pente abrupte. Cela démarre par une côte cassante de 3 km, pour atteindre les 2 850 m d’altitude, avant d’attaquer une première portion descen-dante, puis au 6ème km, c’est l’entrée du fameux single track, le décor est bien changeant, pénétration en plein coeur du « Tapanti ». Les pentes sont très abrup-tes, c’est très glissant. Il y a énormément de boue et de racines, il faut prendre garde avant de s’accrocher aux branches car certaines sont jonchées d’épines…. Vient ensuite un passage de rivière sur un pont suspendu, avant de commencer une petite ascension à travers cette jungle… c’est vraiment hard… On attaque ensuite une nouvelle descente, à travers les plantations de caféiers jusqu'au PC3, arrivée du parcours aventure. Les coureurs de l’extrême quand à eux, auront encore 2 cols et 18 kilomètres à franchir pour rallier El Humo et sur une piste défoncée au milieu d’une forêt tropi-cale humide. La pluie semble se calmer après une nuit orageuse et ventée et le single track du Tapanti promet d’être boueux et glissant à souhait ! Au PC1 (km 9,2) à la fin du single track Vivien Vedrenne se présente le 1er, devant Walter Berthier suivi de Sophie Bonnot et de Roiny Villegas, Reynald Balbelaere affiche déjà un retard de 13mn sur Vivien, la lutte pour le podium aventure est engagée. Wayne est quand à lui pointé à 7 mn de Roiny. Au PC2 (km 19,2) les positions sont inchangées mais les écarts se creusent… Au PC3 (km 24,1), arrivée des aventures, Vivien Vedrenne se présente le 1er, en 2h44 reprenant 26 minutes et la 1ère place au général à Reynald Balbelaere, Joachim de Roquefeuil termine 3ème en 3h30 et conforte sa 3ème place au géné-ral, côté Extrêmes, Roiny Villegas pointe en tête, chassé à 3mn par Sophie Bonnot et Walter Berthier, suivis à 6mn par Cherif Nait (Algérie) et Ukai Mineo, Wayne Rice étant décroché à 10 mn ! Roiny accentuera son effort dans ce dernier tronçon et l’emportera en 4h40’20, 16 mn devant Sophie Bonnot et Walter Berthier en 4h56’39. Wayne Rice 6ème en 5h16, augmentera encore son retard sur Roiny mais reste second au général, devant Sophie Bonnot, 1ère féminine, 2ème de l’étape et 3ème au général ! Nous irons nous coucher relativement tôt car demain c’est l’étape de nuit, les réveils sont programmés à 3h00 pour un départ à 4h15...

27 Novembre : Etape 4 : El Humo – San Pablo Aventure : 23.7 Km, dénivelé + 790 m. / - 520 m. Extrême : 41.2 Km, dénivelé + 1250 m. / - 1160 m.

3h30 les réveils sonnent… Il ne faut pas trop traîner car le départ est prévu à 4h15, petit déjeuner, soins, paquetage… Les visages sont fatigués, la nuit a été courte, la nuit est noire et les bruits de la jungle raisonnent dans l’immensité. Le parcours du jour, semble le plus équilibré de toutes les étapes. L’allure est bonne avant d’entamer une première montée, puis une descente boueuse suivie d’un peu de macadam pour rejoindre le PC1. Les coureurs s’enfoncent alors au coeur des fincas de canne à sucre, C’est le début de la montée vers le sommet du Cerro Atirro. Le lever du soleil sur le lac de la Suiza sera magique, les premiers rayons dévoi-lent les crêtes et le sommet empanaché du Volcan Turrialba, donnant une am-biance irréelle à cette étape mais rajoutant une difficulté supplémentaire, la chaleur remplaçant rapidement la fraicheur de la nuit. Arrivée à Pueblo Nuevo, traversée d’un pont suspendu avant d’entamer une longue ascension vers le village d’El Silencio, une dernière côte assassine sur les 4 derniers kms, PC3, km 23,7 et arrivée des aventures … Les Extrêmes devront, quand à eux, rajouter un col et les 19,1 kilomètres qui les séparent de San Pablo. Au PC1 (Km 9) à l’entrée du Cerro Atirro, ca sent la poudre, Vivien Vedrenne se présente le premier, suivi à 1 mn par son challenger, Reynald Balbelaere, 1mn plus tard Roiny arrive suivi à 4mn par Walther Berthier, Sophie Bonnot, Wayne Rice , Chérif Nait et Mineo Ukai. Au PC2 (16 km) à l’entrée de la Finca Canada, Vivien et Reynald se présentent ensemble, lequel va porter son attaque le premier. 6 mn plus tard se sont Chérif et Roiny, collés de prés par Wayne, puis Walther, Sophie et Mineo étant légère-ment décrochés. Vivien Vedrenne finira par décrocher légèrement Reynald Balbelaere et se pré-sente avec 4 mn d’avance à El Silencio, PC3 et arrivée des aventures, remportant cette 4ème étape en 2h22’50, Joachim de Roquefeuil terminant 3ème une fois de plus. Côté Extrêmes, c’est Wayne Rice qui se présente en tête au PC3, suivi de prés par Chérif, Roiny est à 3mn mais sa confortable avance au général lui permet de gérer. Derrière Walther a légèrement décroché Mineo et Sophie. Au final, à San Pablo, c’est encore Roiny, qui après avoir rattrapé et dépassé ses challengers, se présentera le 1er, remportant sa 4ème victoire d’étape consécuti-ve, en 4h23’ devant Wayne Rice en 4h26’ et le surprenant Mineo Ukai en 4h37’. Au général, Sophie Bonnot perdra sa 3ème place au profit de Walter Berthier mais restera 1ère Féminine devant Kelley Koehler elle même talonnée à 4mn au général par Véronique Gruson Coustenoble. Rien n’est encore joué pour les deux places d’honneur ! Le reste de la journée à San Pablo sera consacré à un repos récupérateur.

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COSTA RICA ULTRA TRAIL LA TRANSTICA

© photos Organisation

28 Novembre : Rafting annulé

Les fortes pluies de la nuit ont rendu le Pacuare et le Pejibaje impraticables et nous amènent à annuler le rafting au profit de la visite du Parc National de Cahuita où les concurrents auront le loisir de découvrir tranquillement pares-seux, singes et autres animaux. 29 Novembre : Etape 5 Playa Negro – Manzanillo Aventure : 21,8 Km, dénivelé + 20 m. / - 20 m. Extrême : 29,1 Km, dénivelé + 150 m. / - 150 m.

8h33 le départ de la dernière étape est donné sur la Playa Negro, 5 km avant le village de Puerto Viejo. Une pluie légère viendra rafraichir cette dernière étape, qui se compose d’une première section de plage sauvage de sable noir, la traversée de Puerto Viejo en bord de mer, d’un sentier ombragé avant de rejoindre la deuxième section de plage de sable blanc rosé tout aussi sauvage que la première avec un jungle exubérante qui donne l’impression de plonger dans les Caraïbes. Puis vient une section de 2 km de bitume nous permettant de contourner le litto-ral rocheux. Au PC2, on rentre sur la dernière portion de plage avec des traversées d’es-tuaire pour arriver sur le PC3, qui fera office d’arrivée après une boucle dans la réserve de Gandoca d’une beauté époustouflante, où les coureurs devront s’armer de courage pour affronter cette dernière section constituée d’un sen-tier rendu boueux glissant et marécageux suite aux dernières pluies. L’arrivée finale se trouve à Manzanillo dernier village avant le Panama. Roiny est bien décidé à tenter le grand chelem et se présente le premier au PC1 suivit de près par Vivien, Reynald, Joachim et Wayne. Au PC3 (km 18,3) Roiny a distancé ses poursuivants, et se présente avec 10 mn d’avance bien décidé à remporter sa 5ème victoire d’étape consécutive. Il ne sera plus rattrapé et l’emportera en 2h40’, devant Wayne Rice en 2h59’ et Walter Berthier en 3h19. Côté aventure Vivien Vedrenne empoche sa 4ème victoire d’étape en 1h58 devant Reynald Balbelaere en 2h04 et Joachim de Roquefeuil en 2h19. Roiny Villegas (Costa Rica, Ambassade de France) rem-porte cette 5ème Edition, parcours Extrême, couvrant les 196 km en 21h24’, premier coureur à avoir remporté les 5 étapes et à avoir remporté 2 éditions (2009 et 2012)! Wayne Rice (Afrique du Sud) termine 2ème du Scratch Extrême en 23h34’ devant Walter Berthier (France) en 24h42’’. Chez les féminines, c’est Sophie Bonnot (France) 5ème au scratch en 25h26’ qui s’impose devant Véronique Gruson Coustenoble en 29h10’ et Kelley Koe-hler (USA) en 30h21’. Christian Burkhardt (Allemagne) terminera dernier, au mental, handicapé par des pieds en piteux état, en 40h36’ forçant au passage le respect et l’admiration de tous… Chez les aventures, Vivien Vedrenne (France) remportera cette édition 2012, couvrant les 120 km en 12h59’, devant Reynald Balbelaere (France) en 13h23’ et Joachim de Roquefeuil (France) en 14h19’. Conclusion : Les 35 coureurs engagés sur cette édition 2012 ont pu découvrir au tra-vers des étapes proposées, un parcours varié qui les a amenés des Côtes Pacifique aux Côtes Caraïbes. Ils ont été confrontés à des conditions météo changeantes, alternant chaleur lourde et moite des plaines, pluies tropicales rafraichissantes, vent et pluie glaciale des forêts d’altitudes. Ils ont pu participer au volet solidaire de La Transtica et les différentes donations auront été autant de moments d’émotion que les coureurs ont su partager. Ils ont été reçus, nourris et fêtés par les communautés loca-les, moment de partage et d’échange privilégié à la rencontre du mode de vie des différentes populations Costa Ricienne. L’organisation 2012, forte de l’expérience des éditions précédentes, s’est montrée exception-nellement efficace, soudée et réactive, et a permis à tous les coureurs de vivre pleinement cette aventure, en toute convivialité et en toute sécuri-té. Notre objectif « La découverte d’un pays et son mode de vie à travers une compétition sportive à caractère humanitaire » a été largement atteint, cette fois encore, grâce et au prix du travail énorme et efficace de chaque membre de l’organisation que je remercie. Le groupe des 35 coureurs représentant 11 nations différentes a lui aussi su répondre présent, chacun apportant sa touche, réalisant son défi et contribuant ainsi à la réussite totale de cette Transtica 2012. Les retours chaleureux qui nous ont été faits, pendant et après la course, le soutien de nos partenaires ou sponsors, l’Ambassade de France au Costa Rica, Mapache, Gatorade Costa Rica, Altec Sport, Génération Trail, 6ème Sens, In-comm, nous ont apporté la motivation quotidienne et l’énergie nécessaire à cette réussite. Nous avons été 58 coureurs et organisateurs à avoir eu le privilège d’a-voir pu partager cette 5ème édition excep-tionnellement ensoleillée et riche en mo-ments de partage et d’émotion. Pura Vida Le Costa Rica Ultra Trail 2013, la Transtica se déroulera du 20 au 30 Novembre 2013 et sera limité à 50 participants.

ENDORPHIN

LA TRANSTICA 2012 AVENTURE Classement général

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Le WEESOO : Week-end Sprint Orientation de l’

organisé par l’école des transmissions (ETRS)

située à Cesson-Sévigné près de Rennes.

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rientation de l’Ouest

organisé par l’école des transmissions (ETRS)

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Mars Avril 2013

par Béatrice Glinche

Février 2013

Les 16 et 17 février 2013, 3 étapes ont accueilli plus de quatre cents compétiteurs de 7 à 77 ans pour cette manifestation unique en France de par ses cartes, mais aussi les sites choisis pour courir. En effet, les communes de la pointe de la Varde à Saint Malo, Cancale et Saint Servan ont reçu des coureurs de toute la France pour un week-end d’orientation dans l’ouest. Une manifestation au coeur des communes, à proximité du public, averti ou non.

Sur chacune des 3 étapes, trois circuits étaient proposés, un masculin, un féminin et un jeune, loisir. Deux heures de départ, en vague de trois coureurs toutes les minutes. Des arrivées au sprint, spectaculaires et visuelles.

Et comme pour les autres éditions, la convivialité a été le fil conducteur du week-end même si cer-tains avaient surtout le nez sur leur carte et pas le regard dans mon viseur… oui, ce fut aussi une compétition, support du 33ème Championnat de France des clubs de la Défense… quand même !

En effet, la 3° étape, dimanche matin, à Saint Servan-sur-mer, une course urbaine de type moyenne distan-ce avec un départ original dans une crêperie près de la

plage des Bas sablons, a servi de support au championnat de France des clubs de la Défense.

Dès le samedi, l’ambiance est bonne, entre cou-reurs, ce sont les retrouvailles et pour les riverains croisés sur le chemin des douaniers ou à la pointe de la Varde, même avis, « je ne savais pas qu’il y avait une course… c’est bien, ça fait de l’anima-tion » !

http://www.le-weesoo.fr/

Et ce qui surprend, c’est qu’il y a une mixité entre les hommes, les femmes, les enfants… tous courent une carte à la main, un doigt électronique à l’index, un porte carte sur l’avant bras… ils piétinent un peu dans tous les sens, vu que les parcours se croisent souvent… (pratique pour les photos !!). Il y a même de l’entre aide, histoire de se remettre dans la bonne direction… mais la grande majorité sont des spécialistes de l’orien-tation, bien que le WEESOO soit ouvert à tous ! Le circuit proposé le soir, de nuit dans les rues de Canca-le, a régalé nos coureurs même si le froid était le parte-naire de la soirée ! La nuit fût courte et dès 9h et seulement 2°, ils s’élan-çaient à l’assaut de St Servan, frôlant les monuments que sont la tour Solidor, la Cité d’Alet etc. Le départ, donné dans une crêperie (normal quand on est en Bre-tagne me précise Olivier Frangeul, organisateur) propo-sait un parcours un peu plus long que ceux de la veille… mais pour tous, ce fut un régal, les paysages ont reçu un petit coup d’œil de certains et plus long pour d’autres… à chacun son objectif ! Le soleil fut vite de la partie et régala les athlètes com-me les organisateurs… La table d’orientation du fort d’Alet, point culminant du coin, aura reçu la visite des 312 coureurs… et la remise des prix, festive, dans la Gare maritime aura distribuée quelques prix et titres de Champion de France des clubs de la Défense… Tous sont repartis sous le soleil, espérant revenir en 2014, découvrir encore de fabuleux paysages…

ENDORPHIN © photos B. Glinche

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LE WEESOO

Depuis l'année dernière, les coureurs du CSAG Metz rêvaient de commencer leur saison sportive en Bretagne. En effet, après la découverte de cette magnifique région lors de l'édition 2012 du WEESOO, et pleins de mémorables souvenirs, tous s'étaient promis de revenir en 2013. C'est ainsi que dans la soirée du 15 février, bravant le froid et la neige, une dizai-ne de coureurs messins prirent la direction de la Bretagne pour disputer la 3ème édition du WEESOO, également support cette année encore du championnat de France des clubs de la Défense. Après un long voyage propice à l'évocation des activités hivernales et aux pro-jets sportifs 2013, la première satisfaction fût la découverte d'une région à l'allure printanière sous un beau ciel bleu : quelle différence avec la grisaille de l'Est de la France ! Ensuite, ce fût la joie de retrouver les autres coureurs, tous avides et heureux de commencer une nouvelle saison sous de si beaux auspices. Au programme de cette course atypique :

• 1ère étape le samedi après-midi : sprint en bord de mer, à la pointe de la Varde à Saint-Malo. Au programme : falaises, plages, zone de blockhaus, camping et lotissement urbain.

• 2ème étape le samedi soir : sprint nocturne urbain au port de la Houle à Cancale. Ruelles étroites, front de mer et village haut perché au program-me.

• 3ème étape le dimanche matin : moyenne distance à la cité de Saint-Sevran. Au programme : plage, centre ville et découverte de la cité d'Aleth.

312 coureurs se sont affrontés sur les 3 circuits proposés lors des 3 étapes : 138 sur le circuit A, 147 sur le B et 27 sur le C. Les résultats sont les suivants :

Circuit A : 1er : Just Raimbault (CSLG Melun) Circuit B : Homme : Philippe Beaudeux (EMO Bourges) Dame : Marie Morlon (CSAG Metz) Circuit C : Homme : Thomas Pigeon (Orientation Caennaise) Dame : Maëlle Beauvir (CRCO)

Championnat de France des clubs de la Défense : 1 : 48 RT d'Agen 2 : CSAG Metz 3 : CSAG Angers Un grand merci aux organisateurs pour cette magnifique course.

Marie Morlon

Retrouvez les photos et l’interview vidéo du

vainqueur, Just Raimbault, sur

http://www.endorphinmag.fr/photo.php

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Mars Avril 2013

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LE WEESOO

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esako ??? La rogaine (ou le rogaining pour les anglo-

phones), c'est une course d'orientation version longue. Chaque équipe (composée de 2 à 5 personnes) doit trouver un maximum de balises dans un temps impar-ti. Les rogainings sont donc des courses aux points, de 2h à 6h, pour les plus petites courses, jusqu’à 24h pour les plus longues. Sur une course au score (ou course aux points) l'ordre n'est pas imposé, c'est-à-dire que chaque équipe peut pointer les balises qu'elle veut dans l'ordre de son choix, en fonction de la stratégie élaborée. Chaque balise valant un certain nombre de points (établis en fonction de la difficulté ou de son éloigne-ment), c'est à l'équipe de juger celles qu'il faut aller chercher et celles qu'il faut sacrifier. En général, tout n'est pas faisable… Le but de l'épreuve n'est pas d'arriver le premier, mais de rentrer avec le plus de points possibles dans les délais. Une fois ce délai dépassé, « bhim », les pénalités tom-bent !

par Jérémy Vaucher

Février 2013

ROGAINING Mars Avril 2013

A la fois un sport d'endurance et d'orientation, le rogaining est une aventure qui nécessite de gérer son organisme pour résister à 24h d'effort et de rester lucide pour tenir la carte et la boussole. Les cartes ???... parlons-en ! Elles ressemblent plus à des posters qu'à des cartes postales. Comme en raid orientation, les échelles sont plus grandes que sur des cartes de course d'orientation classiques. De 1/20000 au 1/30.000 voire 1/40.000e. Mais, "rogaine", ça vient d'où ce nom farfe-lu ? Ce n'est pas le nom du créateur de la discipline, c'est un acronyme de " Rugged Outdoor Group Activity Involving Navigation and Endurance ". Pour les puristes, notez que c'est d'origine australienne (1976). Il existe une fédération de Rogaining, avec un règle-ment international, un championnat d'Europe (la Wild Boar en Espagne en 2013) ainsi qu'un champion-nat du monde (en Russie en 2013).

Alors ? Inspirés ??? Un jour tonton Julien m’envoie un lien… Tonton Julien, c’est le gars avec qui j’ai fait du raid orientation en 2012 : raid O'bivwak et raid Bombis. Je clique, je zieute, ça parle d’un format de course que je ne connaissais point : le rogaining (ou la rogai-ne), une espèce de course d’orientation géante de 24 heures. Je ne comprends pas trop mais ça parait assez fou pour s'y engager sans réfléchir. Je dis banco et c’est parti pour les championnats d’Europe de rogaine en Espagne qui répond au nom d’animal sauvage: la Wild boar.

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Mars Avril 2013

Samedi matin, la Llacuna. 10h - Ola ! Pneus qui crissent sur la Hyundai, c'est nous que v'la ! Arrivée fracassante en terre catalane pour découvrir l’univers du rogaining. A première vue, ça ressemble à celui du raid et de la CO : un mec avec des chaussettes montantes par-ci, un autre le cul à l’air par-là. On se sent tout de suite intégré. On déroule la carte, enfin le poster : « Oh, la belle map », il y a du taf ! L’échelle est au 1/25.000, équidistance 10m. Temps maximum de course : 24h. Tandis que des rogainers très concentrés sont en train de tracer leur circuit avec des ficelles et des punaises (si, si !!!), d’autres sont occupés à préparer minutieusement leur sac. Nous mélangeons les deux activités un peu à l’arrache et à la dernière minute. Nous élaborons notre technique secrète : la carte accro-chée sur la voiture et l'analyse de circuit en tartinant des petits pains au lait à la rillette de saumon. La carte est blanche et jaune. Le blanc signifie que la “courabilité" est bonne en hors piste. Sur cette carte de rogaining, la courabilité n’est pas re-présentée. Tout est donc blanc, sauf les clairières et les champs qui sont en jaune. Donc avant le départ, à moins d’avoir pris le temps de reconnaitre le terrain aux alentours, il est impossible de savoir si ça passe ou si ça casse en hors piste. En plus de ça, nous n’avons aucune idée de notre “vitesse moyenne de déplacement” sur ce type de terrain pen-dant 24h. En bons puceaux de la discipline, nous traçons donc sans pression (une première boucle puis nous arrêtons au bout de 15 postes, dans le but de faire le point et de tracer la suite en fonction des premières heures passées sur le ter-rain). Mais au fait, qu’est ce qu’on mange ? On a fait simple et efficace : les petits pains au lait tarti-nés à la rillette de saumon, deux sachets d’un mix de gâteaux apéros, des petits 'dwich au jambon et fromage. On saupoudre tout ça de sel*, on emballe et on balance au fond des sacs**. On ajoutera dans nos poches quelques granny et des babybels. Samedi, 12h00 : départ du centre ville. « Bhim »… 600 bourrins s’élancent, dont quelques teams françaises avec lesquelles nous avons sympathisé sur la ligne de départ. Cà part dans tous les sens car il n’y a pas forcément d’or-dre logique pour ramasser les balises. Notre "sens" sera celui vers le nord puis l’ouest de la carte dans un premier temps. Notre plus grosse erreur aura eu lieu dès le début de course : 2e poste, nous arrivons au dessus de la falaise au pied de laquelle se trouve une convoitée balise à 8 points (les balises valent entre 3 et 9 points). "Julien et Jérémy, ou comment vendanger 15 minutes à chercher un passage dans les églantiers". Faire le grand détour par le chemin aurait été un gain de temps, ça nous a servi de leçon pour les 23 heures de course suivantes. Notons aussi que sur cette carte au 1/25.000, seules les "mamans falaises" sont représentées ; les "petites falaises" de moins de 50m ne sont pas dessinées ! Suite à ça, nous avons donc limité les coupes trop longues hors sentiers. La végétation était infernale, dense et blessante : l’hostili-té à l’état pur. Tout ce qui est végétal et qui pique, irrite, arrache, gratte et ponce se trouvait dans cette zone de 90km2. Sur le règlement, il était mentionné “Vous ne croiserez ni ours, ni serpent, ni moustique”. Normal ! Quel animal, même le plus sadomasochiste des ours qu’il soit viendrait vivre dans un tas de ronces pa-reil !?! Dans ce maquis catalan, même les sangliers utilisent les chemins. D’ailleurs, ce sont souvent grâce à leur traçouille que nous pouvions sortir de ces zones vertes (c'était le para-graphe un peu marseillais sur les bords. "Il y avait effecti-vement quelques ronces" aurait dit Mike Horn).

* Info qui peut paraitre superficielle et anodine mais il y a eu une longue traque dans l'aéroport à la recherche de ces précieux petits sachets de res-source naturelle anti crampes. ** Précisions et astuces: il est toujours plus efficace de ne pas mettre ça au fond de son sac, mais plu-tôt dans les poches latérales du sac de son parte-naire. Comme ça on se sert en courant et on met ses déchets à la place.

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Samedi, vers 17h05. Nous traversons un village et nous faisons le plein d'eau chez l'habitant. Surprise, nous sommes chez un belge du Nord Pas de Calais (Cassededi Valmo). Les quelques mots échangés lui font vite reprendre son accent d’origine. Il est là depuis 14 ans, c’est la galère, y’a pas de travail, c'est la crise, y'a plus d'banco, tout ça tout ça. En sortant du village, nous tapons l’apéro salé. 18h30 : le soleil se couche, le vent se lève dans les parties découvertes. Les températures chutent, « ayé », c’est vraiment parti pour la Winter and Darkness Expérience. On fait une courte pause pour s’équiper pour la nuit. Changement de vêtements et frontale. Vers 20h, nous rechargeons à nouveau le « meumeulbak », cette fois dans une source (à priori potable puisque l’équipage n’a eu à relever aucun incident gastrique !!!). Voyant que nous avançons mieux que ce que nous avions eu l’ambi-tion de tracer, nous décidons de revoir notre itiné-raire et d’aller chercher les postes dans la vallée. Cà nous permettrait en plus de repasser à la voiture pour recharger le sac en sandwich. Passage dans un petit village entre la 86 et la 45, ça fait vraiment ambiance de vacances un soir d'été, des gamins tapent le foot dans la rue. Vers 00h15, nous atteignons la Llacuna. Il gèle. La petite surprise bien sympa, c’est qu’on peut aussi se faire péter le ventre avec des pâtes à la Hash House. Nous repartirons vers le sud de la carte pour aller chercher les gros points, en laissant la zone à l’ouest pour la fin (elle est moins vallonnée et elle paye moins en points).

ROGAINING

Vers 3h30. Ce n’est plus mon heure ! Pourtant, ce n’est pas fini... Jusqu’au lever du soleil, je ne suis plus là, je me trai-ne. Je laisse les manettes à Julien, ne donnant que très rarement mon avis. J’attends que ça passe... ça passe toujours… Vers 6h30, c’est le lever du soleil qui apportera le petit coup de mieux pour la dernière ligne droite. "Petit coup de mieux", entendons-nous bien, on se déplace au moins à 4km/h ! Notre itinéraire est systématiquement revu et, compte tenu de l’allure, nous sacrifions des postes initialement prévus. Les deux dernières heures, nous décidons d'ajouter un poste à 8 points, un à 7 et un à 4 pour finir. 11h : sprint final. Les deux derniers kilomètres en 30 minutes, sur terrain plat et roulant. "Oué oué bébé » : pleine bourre à 5km/h !!! Bilan : 19ème sénior et peu d’erreurs techniques. Par contre, un manque certain d’entraînement pour tenir un rythme plus soutenu sur cette distance.

ENDORPHIN

Page 68: Endorphinmag Mars Avril 2013

n ce début d'année, je suis comme beaucoup, sans objectif, sans re-père et un peu en manque de vi-tesse.

La première manche du Challenge National des Raids (Ain Raid Blanc) m'a permis de faire un peu de volume mais les cours, partiels et autres occupations m'ont gardé loin de mes baskets ces dernières semai-nes. Le Vétathlon organisé dans le village voisin, à Sauzet, dans la Drôme me semble être un rendez-vous idéal pour remettre un peu de rythme dans mon hiver et tourner les jambes, entre autres ! Me voilà donc, par un superbe dimanche de février, au départ de mon premier Vétathlon, avec un pro-gramme relativement court, mais qui devrait tout de même permettre de faire monter le moteur dans les tours. 9.5km de course à pied, avec 450m de dénive-lé, suivi de 17km de vtt et 650m de D+. Les affaires s'annoncent bien, plutôt pentu, ce que j'apprécie. Je peine un peu à m'échauffer et je me retrouve sur la ligne sans être réellement chaud. Le speaker annonce les grosses pointures : Hervé Faure, François Chabaud et Nicolas Durin sont les clients de la journée. Ils de-vraient selon toutes vraisemblances batailler pour la victoire. Coup de pistolet et les gazelles mettent déjà les watts !

Hervé Faure part très fort et je me dis que je ne suis pas capable de suivre le rythme...

Très vite les positions se figent, les deux triathlètes internationaux sont aux avant-postes avec un certain Ludvik Fernandes.

Mars Avril 2013

par Clément Valla

Février 2013

Ce même Ludvik était déjà devant moi lors du raid Orient'Alpin où il faisait équipe avec un orienteur de haut vol. Là, il s'aligne en duo, c'est-à-dire qu'il ne fait que la course à pied et Sébastien Roux complète l'équipe à vtt. Le circuit est dur, 3 bosses et la première se présente dès le kilomètre 2.

Je suis dans le dur dans les bosses, je vois les leaders

se relayer, s'attaquer.

Je pense avoir fait un petit trou avec le 5ème, mais il m'aperçoit dans les parties découvertes. Je suis à

l'aise dans les parties descendantes et la boue ne me pose pas trop de problèmes. J'arrive ainsi à conserver l'écart avec la tête et la fin de course, le profil des-cendant me permet de me placer correctement. Le

dernier kilomètre à pied me fait mal, le bitume renvoie les chocs, je n'ai pas vraiment l'habitude !

Transition : je constate que je ne suis pas triathlète, dur de rivaliser !

Je prends le camel-back, alors que les autres sem-blent partir plus léger. C'est un peu la rando pour moi ! Sébastien Roux est parti devant, nous ne le reverrons pas ; reste les individuels. Nous sommes 3 en tête, le 4ème est à 1 minute. Le début est assez facile, Hervé Faure et François Chabaud me parais-sent à l’aise, ça discute, donc ça va encore. Le tracé est compliqué, je reste concentré pour ne pas louper le fléchage. Le gros morceau du vtt arrive rapide-ment et je lutte. La transition course à pied/vtt m'a fait mal. J'ai chaud, je suis cassé sur ma machine, j'ai l'impression d'être à l'arrêt. Dur...

Le coup de grâce arrive lorsque je vois passer l'avion Durin.

Je suis dans le creux de la vague et il me dépasse à une allure deux fois plus rapide que la mienne. Je sers les dents, je m'emploie et je relance en haut de la bosse. Je ne suis pas assez rapide pour jouer avec les 3 de de-vant. Je prends mon rythme, je m'applique technique-ment et je m'efforce de faire les relances. J'aperçois Hervé Faure dans certaines parties. Au 2/3 du par-cours, je me sens mieux et je bascule dans la partie enneigée du parcours. Je n’ai pas la puissance pour passer sur la selle certaines portions boueuses. J'ai vrai-ment l'impression d'être scotché !!!

Dans le dernier 1/4 du parcours, je reprends des forces

et je reprends un peu de terrain à Hervé Faure ; mais je suis incapable de faire la jonction : pas assez de vtt durant les 6 derniers mois, ça se sent ! Je ne finis pas très loin, mais derrière quand même à une logique 4ème place. A noter quand même que les 3 hommes de têtes sortaient tous de stage d'entrainement et n'étaient donc pas vraiment frais... Pour ma part, je réalise une bonne sortie, bon compor-tement sur l'ensemble des deux sections et surtout j'apprivoise un peu mon nouveau vélo ! Du très bon pour le printemps tout proche et les premières échéan-ces en raid ! Pour conclure, une organisation bien rodée, des gens dispos et compétents, un terrain de jeu au top et des compétiteurs de gros niveau, le tout sous un soleil fort appréciable, le pied pour un 17 février !

Rdv l'an prochain, pour faire un peu mieux !

ENDORPHIN

Page 69: Endorphinmag Mars Avril 2013

Résultats 2013 : 121 inscrits / 109 classés

VETATHLON SAUZET

©photos : C. Valla

Scratch Coureur Vététiste Team Temps trail Temps vtt Temps total Catégorie

1 Fernandes Ludvik Roux Sébastien 41mn54s 1h00mn21s 1h42mn15s Éq. Masc.

2 Durin Nicolas idem Mach 3 triathlon 43mn49s 1h02mn02s 1h46mn01s Ind. Masc.

3 Chabaud François idem 42mn05s 1h06mn41s 1h48mn46s Ind. Masc.

4 Faure Hervé idem 42mn14s 1h07mn56s 1h50mn10s Ind. Masc

5 Valla Clément idem X-Bionic 42mn38s 1h07mn39s 1h50mn17s Ind. Masc

8 Allibert Maxime Specogna Yvan S’ Bike 48mn45s 1h08mn26s 1h57mn11s Eq. Masc.

9 Vicente Laurent Portier Antoine 46mn59s 1h10mn51s 1h57mn50s Eq. Masc.

24 Vérolet Véronique Laplanche Thierry Raidlinks Master 3 28mn09s 1h14mn41s 2h12mn50s Eq. Mixte

51 Bianchin Agnès idem 52mn30s 1h41mn15s 2h33mn45s Ind. Fém.

Page 70: Endorphinmag Mars Avril 2013

• 6ème = 50 points • 7ème = 45 points • 8ème = 40 points • 9ème = 35 points • 10ème = 30 points

Q3. Quel est le statut de la concurrence ? Le statut de la concurrence est une méthode utilisée par l’ARWS pour donner plus de poids aux événe-ments qui ont un niveau plus élevé. Actuellement, chaque course ARWS a un statut de 1, ce qui signifie qu’une équipe gagnante reçoit un même nombre de points qu’une équipe ayant rem-portée une autre course ARWS. Remporter un raid ARWS vaut 100 points, l'équipe reçoit 100 x 1 = 100 points. Le rapport annuel AR World Championship (ARWC) a un rayonnement beaucoup plus grand et donc se voit attribuer un statut concurrence de 2,5. Cela signifie qu’une équipe qui gagne le Champion-nat du Monde ARWC reçoit 2,5 fois les points qu'une équipe ayant remportée une qualification ARWS. Autrement dit, 100 points pour gagner, multiplié par 2,5 est égal à 250 points. Q4. Une équipe doit-elle participer à un nombre minimum ou maximum de courses ARWS pour recevoir un classement mondial AR (Adventure Racing) ? Pour obtenir des points AR du classement mondial, une équipe doit participer au minimum à une cour-se ARWS (classée dans le top 10 s'il s'agit d'une cour-se de qualification (ARWS) et 20 premières places si c'est le AR Championnat du monde (ARWC). Les points gagnés par une équipe peuvent avoir été attribués à l'un des 6 cycles précédents de classe-ment (environ deux ans). Pour s'assurer que les classements reflètent la quali-té des équipes, le nombre maximal de points de qualification comptant pour le classement mondial AR total est plafonnée à 4 au cours des six derniers cycles de classement. Cela permet de garantir que les meilleures équipes soient classées plus haut et pas nécessairement les équipes qui participent à la plupart des courses. Il n'y a aucune restriction sur le moment où une équipe peut gagner ses points de qualification au cours des 6 derniers cycles de classement. Les équi-pes peuvent gagner des points plusieurs fois dans chaque cycle, ou ne gagner aucun point dans un cycle. Tout ce qui est calculé sont les points de quali-fication gagnés (jusqu'à un maximum de 4 meilleurs résultats).

par Béatrice Glinche Février 2013

Mars Avril 2013

Q5. Quand les points AR du classement mondial sont-ils mis à jour ? Au début de chaque cycle (nouveau classement), les clas-sements mondiaux AR sont mis à jour. La durée de chaque cycle est d'environ 3-6 mois. En général, un cycle de classe-ment est prévu après le Championnat du Monde AR, puis deux autres fois avant le prochain Championnat du Monde AR. Des informations actualisées sur le calendrier de sortie sont publiés sur la page classement. Le classement comprend normalement les deux dernières courses du Championnat du Monde AR. Les équipes conservent leur classement mondial AR pour la durée d'un cycle de classement. Les classements ne sont pas mis à jour après chaque course individuelle, mais seule-ment au début d'un nouveau cycle de classement.

Q1. Sur quelles courses, une équipe peut-elle

gagner des points ? Un classement mondial est attribué à une entité d'équipe, pas aux individus. Une équipe peut gagner des points à n'importe quelle course de l'ARWS (Adventure Racing World Series) , comme annoncé sur www.arworldseries.com Q2. Quelles équipes peuvent gagner des points lors des courses de roues en aluminium, et combien de points gagnent-elles? Des points (PP) sont attribués aux dix premières équipes classées à chaque qualification (ARWS), dans la catégorie « mixte », selon les résultats officiels de la course. Les valeurs sont les suivantes :

Au championnat annuel AR (Adventure Racing)mondial, les vingt premières équipes classées dans la catégorie « mixte », selon les résultats officiels des courses, se voient attribuer des points. De la 1ère à la 20ème, comme noté ci-dessus, puis :

• 1er = 100 points • 2ème = 85 points • 3ème = 73 points • 4ème = 63 points • 5ème = 55 points

Les points ne sont pas attribués aux équipes qui ne terminent pas le cycle complet, avec tous leurs membres. Les points peuvent en outre être ajustés en fonc-tion de l'état de la concurrence de la course à laquelle ils ont été gagnés.

• 11ème = 28 points • 12ème = 26 points • 13ème = 24 points • 14ème = 22points • 15ème = 20 points

• 16ème = 18 points • 17ème = 16 points • 18ème = 14 points • 19ème = 12 points • 20ème = 10 points

Page 71: Endorphinmag Mars Avril 2013

RANKING ARWS

© photos B. Glinche

Podium Raid In France ARWC 2013

Q6. Quelles sont les règles sur le remplace-ment des membres de l'équipe ? Les points AR classement mondial sont attri-bués à une entité d'équipe, pas aux membres de l'équipe. Les équipes peuvent remplacer les membres avec un alignement de l'équipe, contenant un maximum de 7 membres. Si la limite de 7 membres est dépassé, les plus hauts points de qualification de notation contenant 7 ou moins des membres d'un alignement de l'équipe sont marqués, et les autres points de qualification ne sont pas valides. Une équipe peut aussi choisir par écrit de la Série mondiale AR pour avoir les points d'une course spécifi-que invalidée où ils ont dépassé la limite de 7 membres. Q7. Mon nom d’équipe peut-il être chan-gé ? Oui, si votre équipe veut changer son nom (ou titres sponsors mise à jour), que votre liste de membres continue de satisfaire aux règles de formation de l'équipe, les changements de noms sont autorisés. Votre nom d'équipe com-me en témoigne le classement mondial AR est établi à partir des résultats officiels de la course qui sont soumis aux ARWS. Pour changer le nom de votre équipe, vous devez gagner des points qualificatifs sur les courses et ARWS utilisant votre nom d'équipe. Les résultats officiels soumis aux ARWS avec votre nom nouvelle équipe va déclencher la mise à jour de votre nom dans le classement mondial AR. Votre nom d'équipe ne sera pas changé au classement mondial AR à tout autre moment, ou par tout autre procédé. Q8. Mon équipe vient de gagner des points à une course ARWS, mais le site ne montre pas cela ? Les classements ne sont pas mis à jour après chaque course individuelle, seulement au dé-but d'un nouveau cycle de classement. Le tableau AR classement mondial est la seule source de classement et il est seulement mis à jour au début de chaque cycle de classement. Aucun calculs alternatifs autorisés après les courses individuelles et d'équipe n’ont autori-sées à annoncer un classement qui ne sont pas les officiels AR classement mondial. Q9. Que faire s'il y a une erreur dans les points alloués à mon équipe ? Toute erreur ou omission doit être soumis par courrier électronique à [email protected] dans les 7 jours suivant la publication des clas-sements de l’AR mondial pour être mis à jour pour le cycle actuel. Toutes les erreurs ou les omissions reçues après 7 jours seront mises à jour sur la libération du cycle prochain classe-ment. L’AR classement mondial est calculé et publié sur un cycle continu d'environ 4-6 mois. Une équipe classée maintient son classement mon-dial AR pendant toute la durée du cycle de classement. A la fin d'un cycle, les classements sont recalculés en utilisant les résultats actuels des cycles. Prochain classement mondial publié : fin mai 2013. Calendrier de publication - fin mai 2013, fin Août 2013, fin Décembre 2013

http://www.arworldseries.com/

Page 72: Endorphinmag Mars Avril 2013

Q6. When are AR World Ranking points updated? At the beginning of each new ranking cycle, the AR World Rankings are updated. The ranking cycle re-lease dates are adjusted to ensure a spread of races in each cycle. The duration of each cycle is approximately 3-6 months. Generally a ranking cycle is scheduled for release soon after the AR World Championship, then two more times prior to the next AR World Champion-ship. Updated details on the release schedule are pub-lished on the rankings page. Points are calculated using results from the previous 6 ranking cycles which normally includes the two previ-ous AR World Championship races. Teams maintain their AR World Ranking for the dura-tion of a Ranking Cycle. Rankings are NOT updated after every individual race, only at the beginning of a new Ranking Cycle. Therefore, if a team is ranked number 1, they maintain that ranking through that cycle, regardless of points they do or do not earn. Only at the start of a new cycles are rankings updated. When the new rankings are calculated, if a team is already on the AR World Rankings, their points are adjusted up to account for new results in the current cycle, but also down if they had any results in the 6th cycle past. This way a team's ranking "rolls" through each cycle giving an indication of the competitiveness based on approximately two years of results.

Mars Avril 2013

Q7. What are the rules on team member substi-tutions? A. AR World Rankings are awarded to a team entity, not individual team members. Teams may substitute members with a team roster containing a maximum of 7 members. If the 7 member limit is exceeded, then the highest scoring Qualifier Points containing 7 or less members of a team roster are scored, and the other Qualifier Points are invalid. A team may also elect in writing to the AR World Series to have the points from a specific race invalidated where they have exceeded the 7 member limit All points for Team Green are valid. (1) demonstrating that there is normally more than one race in each ranking cycle. * Team Red has exceeded the roster limit of 7. The 100 points from this race are invalid and not counted towards the AR World Ranking of Team Red ** In this example the team roster for Team Blue has exceeded 7 members. However, the races that would give the highest total World Ranking Points would include the Africa, UK and Ecuador races and members Z, T, U, V, S. Therefore, the points from the Australia race would be invalidated.

Adventure Racing World Rankings… 10 questions Q1. Which races can a team earn

points at? AR World Rankings are awarded to a team entity, not individuals. A team can earn AR World Ranking points at any race that is either a Qualifier rac,e or the AR World Championship race, of the AR World Series, as advertised on www.arworldseries.com Q2. Which teams can earn points at ARWS races, and how many points do they earn? The top ten placed finishing teams at each Qualifier, in the Premier Mixed category, as per the official race results, are awarded Placing Points (PP). The values are as follows: 1st=100 points, 2nd=85 points, 3rd=73 points, 4th=63 points, 5th=55 points, 6th=50 points, 7th=45 points, 8th=40 points, 9th=35 points, 10th=30 points. At the annual AR World Championship, the top twenty placed finishing teams, in the Premier Mixed category, as per the official race results, are awarded points. 1st=100 points, 2nd=85 points, 3rd=73 points, 4th=63 points, 5th=55 points, 6th=50 points, 7th=45 points, 8th=40 points, 9th=35 points, 10th=30 points, 11th=28 points, 12th=26 points, 13th=24 points, 14th=22 points, 15th=20 points, 16th=18 points, 17th=16 points, 18th=14 points, 19th=12 points, 20th=10 points. Points are not awarded to teams who do not complete the full course, with all team members. Note: The Placing Points may be further adjusted depending on the Competition Status of the race in which they were earned. See next questions. Q3. What is Competition Status? Competition Status is a method used by the AR World Series to give greater weighting to those events that have a higher level of competition. Currently each Qualifier has a Competition Status of one (1), meaning a team winning one Qualifier receives equal points to a team winning another Qualifier. That is, winning a Qualifier is worth 100 points, and the team receives 100 x 1 = 100 points. The annual AR World Championship has a significantly stronger field and therefore is allocated a Competition Status of two and a half times (2.5x). This means a team who wins the AR World Championship, receives 2.5 times the points of a team winning a Qualifier. That is, 100 points for winning, multiplied by 2.5 equals 250 points. Placing Points multiplied by the Competition Status gives a teams total Qualifier Points (QP). Q4. Is there a minimum or maximum number of ARWS races a team must compete in to receive an AR World Ranking? To receive an official AR World Ranking, a team must compete in a minimum of one ARWS race (receiving a top 10 placing if it is a Qualifier race, and top 20 placing if it is the AR World Championship). Points earned by a team may have been awarded in any of the previous 6 ranking cycles (approximately two years). To ensure the rankings reflect the quality of teams, the maximum number of Qualifier Points that count towards the AR World Rankings total is capped at four (4) over the previous six ranking cycles. This helps ensure the best teams are ranked highest, not necessarily those teams who attend the most races. There is no restriction on when a team may earn their Qualifier Points during the previous 6 ranking cycles. Teams may earn points multiple times in each cycle, or earn no points in a cycle. All that is calculated are the Qualifier Points earned (up to maximum of best four results). Q5. What is the formula used to calculate a team's AR World Ranking Points? The total points a team may earn at an eligible race of the AR World Series are called QP (Qualifier Points). The QP are calculated by the Placing Points (PP) a team receives determined by their finishing position multiplied by the Competition Status of the race.QP (Qualifier Points) = PP (Placing Points) x CS (Competition Status) WRP (World Ranking Points) = sum of up to the 4 highest scored QP (Qualifier Points) AR World Series Ranking is descending sort of WRP.

© photos B. Glinche

Page 73: Endorphinmag Mars Avril 2013

Team Seagate, champion du monde ARWC 2013

RANKING ARWS

Q8. Does my team need to register to receive points? No, each race that teams can earn points from, forwards their official results to the ARWS who then compile the rankings. It is the responsibility of teams to ensure they provide accurate information to the races they are compet-ing in prior to the start of that race. Q9. Can my team name be changed? Yes, if your team wants to change it's name (or update sponsor titles), and your roster of members continues to meet the team roster rules, then name changes are permitted. Your team name as reflected in the AR World Rankings is drawn from the official race results which are submitted to the ARWS. To change your team name, you must earn Qualifier Points at and eligible ARWS race using your new team name. The official results submit-ted to the ARWS with your new team name will trigger the update of your name in the AR World Rankings. Your team name will not be changed on the AR World Rankings at any other time, or by any other process. Q10. My team has just earned points at an ARWS race, but the website doesn't show this? Rankings are NOT updated after every individual race, only at the begin-ning of a new Ranking Cycle. The official AR World Rankings are the only source of ranking and these are only updated at the beginning of each Ranking Cycle. No alternate calculations are permitted after individual races and team are not permitted to advertise any ranking that is not the official AR World Rankings. Q11. What if there is an error in the points my team has been allocated? Any errors or omissions must be submitted via email to [email protected] within 7 days of the release of the AR World Rank-ings to be updated for the current cycle. Any errors of omissions received after 7 days will be updated on the next ranking cycle release. Current AR World Rankings cycle detailed data including all ranked teams Next AR World Rankings Released AR World Rankings are calculated and released on a ongoing cycle of ap-proximately 4-6 months. A ranked team maintains their AR World Ranking for the duration of the ranking cycle. At the end of a cycle, rankings are re-calculated using the current cycles results, and the new AR World Rankings are released. Next AR World Rankings released - end May 2013. Release Schedule - end May 2013, end August 2013, end December 2013, 2014 schedule to be confirmed.

ENDORPHIN

Adventure Racing World Rankings

The AR World Rankings are a ranking order of the worl-ds best mixed category adventure racing teams based on their 4 best results over the previous two years of AR World Series events. The top 10 finishing teams at each Qualifier race are awarded AR World Ranking Points based on their finishing position. The top 20 finishing teams at the annual AR World Championship are awar-ded points, which are more heavily weighted to reflect the increased competition level at the annual cham-pionship race.

http://www.arworldseries.com/rankings.htm

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TRANSGRANCANARIA Mars Avril 2013

Communiqué

Mars 2013

La The North Face® Transgrancanaria, course de 119km au départ de Agaete en Espagne, a été marqué cette année par des conditions climatiques difficiles : pluie et brouillard étaient au rendez-vous ! L’athlète de The North Face®, Sébastien Chaigneau, vainqueur de cette

édition 2013 le confirme : "Cela a été une course très difficile en raison des conditions et des changements climatiques. Cette course a été beaucoup plus difficile que les autres années». Il remporte néanmoins la course avec une avance considérable de près de 30mn sur l’espagnol Oier Ibarbia.

Sebastien Chaigneau claims The North Face® Transgrancanaria podium for a second time !

Thick fog and heavy rain made the 10th edition of The North Face® Transgrancanaria one of the toughest yet.

For immediate release, Lugano, Switzerland, March 4th, 2013: The North Face®, the world’s premier supplier of authentic, innovative and technically advanced outdoor apparel, equipment and footwear, celebrates 1st place for French athlete Sebastien Chaigneau at the 119km ultra-race of The North Face® Transgrancanaria, Gran Canaria, Spain, 2nd-4th March, 2013. At the stroke of midnight (GMT) Friday 1st March 2013 420 ultra-runners, from across Spain and Europe, began the long night’s run of 119km starting at Agaete, to honour the first Transgrancanaria event in 2003. Struggling through difficult weather conditions, where fog and rain were the main ene-mies of the night, The North Face® athlete Chaigneau held onto his 2011 title, arriving at the finish line in 14h:05m:53s, with a considerable lead over 2nd place Oier Ibarbia (14h:30m:52s). Canarian, Yeray Durán (ESP) arrived over 30 minutes later to take 3rd

place with a time of 15h:03:23s. "It has been a really tough race due to the conditions and weather changes. This race has been much harder than in other years" commented 2013 winner, Sebastien Chaigneau at the finish line. The North Face® trail runner, Zigor Iturrieta (ESP) placed 4th, crossing the finish line with his friend Santiago Obaya (ESP) just behind him in 5th place in 15h:04m:27s, the pair having decided not to run the final sprint "giving" Ibarbia (ESP) 3rd place in praise of his strength and hard work during the race. In the women’s category, Nerea Martinez (ESP) claimed women’s 1st place in a strong time of 17h:16m:22s. Spanish runner Esther Fernandez Gonzalez (ESP) came in 2nd fol-lowed by Denise Zimmerman (SUI). Marking the start of the ultra-running season, The North Face Transgrancanaria fea-tured races for all levels of runners at various distances: from the full 119-km race; a coast-to-coast 83-km race; a 42-km marathon; and a starter run of 24-km. More than 2500 runners from 30 different countries took part in the four races.

ENDORPHIN

Hommes 1. Sébastien Chaigneau (FRA) : 14h05mn53s 2. Oier Ibarbia (ESP) : 14h30mn52s 3. Yeray Durán (ESP) : 15h03mn23s

©Photo : The North Face® - Mouss Productions

The North Face® Transgrancanaria 2013 118km Podium:

Men 1. Sebastien Chaigneau (FRA) : 14h05mn53s 2. Oier Ibarbia (ESP) : 14h30mn52s 3. Yeray Durán (ESP) : 15h03mn23s Women 1. Nerea Martinéz (ESP) : 17h16mn22s 2. Esther Fernandez Gonzalez (ESP) : 17h33mn38s 3. Denise Zimmermann (SUI) : 19h20mn54s

Follow The North Face® European ultra-running events throughout the season: The North Face® Ultra-Trail Mount Fuji® www.ultratrailmtfuji.com April 27th - 29th 2013: Mount Fuji, Japan The North Face® Lavaredo Ultra Trail www.ultratrail.it June 28th -29th, 2013: Cortina D’Ampezzo, Dolomites, Italy The North Face® Ultra-Trail du Mont-Blanc® www.ultratrailmb.com August 26th- September 1st, 2013: Chamonix, France For further information on The North Face® performance athletes, race highlights, trail-running products and upcoming ultra-running events click:

Web: www.thenorthfacejournal.com

Femmes 1. Nerea Martinez (ESP) : 17h16mn22s 2. Esther Fernandez Gonzalez (ESP) : 17h33mn38s 3. Denise Zimmermann (SUI) : 19h20mn54s

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Par Jean-Philippe Deshayes

Février 2013

Le 17 février, le Canicross d’Halluin a réuni pour cette 4ème édition, 100 coureurs, toutes disciplines et catégories confondues. C’est sur un parcours très boueux, un tracé technique avec beaucoup de changements de direction dans les bois et de larges passages dans les champs, qui ont demandé beaucoup de concentration autant pour les hommes que pour les chiens. Très beau parcours mis en place par David Castelain et son équipe de bénévoles. Une très belle organisation où rien n’a été laissé au hasard !

Mars Avril 2013 CANICROSS D’HALLUIN

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Le terrain de jeu est très varié : montées, descentes, singles tracks, sapins, pins, allées en falun,... ce qui rend les épreuves encore plus ludiques… « Les organisateurs ont bien fait les choses, le parcours est difficile mais agréable » résument les athlètes à l’arrivée.

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par Béatrice Glinche

Mars 2013

Mars Avril 2013

©Photos : B. Glinche G. Glinche

Dimanche 3 mars 2013 – Plédran (22) - Second Chal-lenge Canicross Breizh, 5ème manche du Challenge du Grand Ouest, comptant pour la Coupe des Chiens d’Or.

Arrivée sur le site au bois de Plédran vers 9h30, il ne fait pas chaud (0°) et déjà certains coureurs s’échauffent avec leur chien. Premier départ à 10h, 2 vagues de 20 coureurs ! Au total du week-end, près de 120 pratiquants auront arpenté des sentiers bordés de conifères, avec quelques passages très boueux… et, en effet pour un photographe, le décor est varié et se prête parfaitement aux clichés en tout genre… malheureuse-ment, une mauvaise manip va me supprimer la moitié de mes prises et celles notamment du Cani vtt, de l’arrivée et de cer-tains passages boueux très spectaculaires, dommage… il faudra que je revienne ! Jean-Yves Le Falher, président du club CanicrossBreizh précise que le respect du chien et de l’environnement sont les 2 objectifs principaux du week-end… Côté accueil des chiens, tout est pensé : ravito spécial chiens et surtout le passage obligé vers le vétérinaire… ne court pas qui veut ! A l’arrivée, les maitres boivent après les chiens comme le montre l’une des concurrentes… Boire au gobelet, pour se proté-

ger d’éventuels parasites, est aussi vrai pour les chiens… Lors de la première édition, c’est notre rédacteur bien connu, le champion d’Europe, Jean-Philippe Deshayes qui l’avait remporté avec son chien, Dun-can. Au passage, Endorphinmag rend hommage à Sirius, chien au palmarès éloquent, disparu récemment (photo de gauche). Pour l’édition 2013, c’est allé très vite devant ; Philippe Fournis (dossard 005 - VH1) avec son Greyster, Kheops rem-porte cette épreuve de 7,8 km devant Jonathan Parise (SH) avec son Berger Australien, Frehel. Les athlètes sont venus de toute la France, cela démontre aussi un certain niveau de pratique !

Côté femmes, l’allure était tout aussi rapide ; la course est ga-gnée par Anne Bazot (dossard 17 - V1F) avec son Doberman, Blitzschell V.Eschenbruch devant Alizée Pouit (SF) avec son Pointer, Chanel. Le terrain de jeu est très varié, montées, descentes, singles tracks, sapins, pins, allées en falun, ce qui rend les épreuves encore plus ludiques… « Les organisateurs ont bien fait les cho-ses, le parcours est difficile mais agréable » résument les athlè-tes à l’arrivée. Outre le ravito final, des stands sont proposés et permettent de s’équiper avec du matériel spécifique à la disci-pline… il y a même des objets bien utiles qui pourraient séduire le grand public, des petites boites comprenant des sacs poubel-les pour ramasser les déjections canines, c’est efficace, discret et élégant… bien vu ! A 11h30, 20 vététistes se sont lancés derrière leur chien pour 7,8km ; départ échelonné toutes les minutes. L’allure est bonne et on sent que les vététistes maitrisent leurs trajectoires, seule la boue aura eu raison de certains… « Le Cani vtt se développe bien » poursuit Jean-Yves, « avec 4 vtt la première année puis 10, aujourd’hui, il y a 20 ins-crits (dommage pour les photos, ma mauvaise manip a eu raison de mes supers clichés, j’en suis vraiment désolée), le ter-rain est accidenté mais permet la pratique sans risque. » Tous les résultats sur http://canicrossbreizh.unblog.fr/ Au final, j’ai passé une super matinée en forêt, 3h où j’ai décou-vert 2 des activités du Canicross… La veille, il y avait même des Canimarches de 7,8km et des courses pour les enfants (à partir de 7 ans, sur 1km), un Cani-cross nocturne de 3,6km… Bref, ce sport est familial et l’on croise toutes sortes de chiens, pas besoin d’aligner un chien de « course »… Alors pourquoi pas vous ? Faites un tour sur le site de la Fédération http://www.fslc-canicross.net/ et pensez aussi à lire les articles de Canicross, diffusés dans chaque magazine d’EndorphinMag.fr (déjà 18 numéros !!!). Venez-vous aussi admirer ces athlètes (chiens compris), un sport 100% nature où il n’y a pas d’aboiements, seuls les maitres orientent de la voix, guident leur chien pour plus d’efficacité, « à droite, à gauche, à fond ». En plus, même si vous n’êtes pas licenciés FSLC, pas de soucis, les non licenciés sont acceptés après contrôle vétérinaire de leur chien !

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CANICROSS BREIZH

Extrait du règlement :

Il est strictement interdit de tirer le chien, sauf pour le remettre dans le sens de la course. Tout concurrent doublé devra laisser le passage et maîtriser son chien. Un même chien :

• ne peut pas participer à un Canicross Adulte et à un Canivtt dans la même journée.

• peut cumuler les canicross adulte et le canicross enfant du samedi.

• peut effectuer les 2 Canicross Adulte du samedi + le canicross Adulte du dimanche.

Samedi 2 mars 2013

Dimanche 3 mars 2013

Didier Froc, vice-président de Canicross-Breizh : « Depuis que j’ai découvert le cani

vtt, je revis une seconde jeunesse, je m’amuse beaucoup,

c’est très technique ! »

Denis, 1er V3 (dossard 162) : « C’est mon chien Billy (un Silky Terrier) qui imprime le rythme, si la laisse pendouille, ça signifie que je dois accélérer ! Billy n’est pas grand mais il est musclé et supporte bien ce type d’effort, je suis vigilant et veille à cet équilibre… »

Mado, spectatrice :

« C’est la première fois que je vois une compétition de Canicross, le terrain de jeu est magnifique et

se prête bien à ce genre d’effort… »

Gérard, spectateur : « J’ai découvert une activité atypique où il y a une vraie osmose entre le maître et son chien et surtout au ravito d’arrivée, le chien est prioritaire sur le maitre ! »

ENDORPHIN

Toutes les photos sur http://www.endorphinmag.fr/photo.php !!!!

Gaia F-Chips

Selva

Djud

Résultats sur http://canicrossbreizh.unblog.fr/2010/10/06/canicross-de-pledran/

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St Leger 24/03/13

Cani marche : 8h30 / 5.2km Cani vtt : 9h30 / 5.2km Canicross : 10h15 / 5.2km Enf 1 : 11h30 / 1km Enf 2 : 12h15 / 3km Remise des prix : 13h15 2ème édition, comptant pour le challenge Chti. Ce canicross est organisé aux abords d’un châ-teau, où les 3/4 du parcours s’y déroulent ; le parcours est entièrement en sous bois. Très varié avec cotes/descentes alliant portions techniques et parties rapides, le terrain est rela-tivement souple. L’année dernière ce canicross a accueilli 90 concurrents dans une très bonne ambiance.

ENDORPHIN

par Jean-Philippe Deshayes

Mars 2013

Mars Avril 2013

SPA « Perle des Ardennes » 16 et 17 mars

accueille le 15ème week-end canicross, cani-vtt et cani-promenade.

⇒ Deux jours - Deux circuits différents – Deux ambiances.

⇒ Deux classements et deux cérémonies des podiums.

⇒ Deux courses, comptant chacune pour le challenge de France « Chien d’Or » et le challenge de Bel-gique « Royal Canin CUP », sont regroupées en UN seul classement par points pour le GP internatio-nal « AAA » (Arleux FR. – Beda NL. – Spa Bel.)

Samedi 16 mars : Canicross des SOURCES 13h00 : 1er départ cani-vtt (4km.) 14h00 : 1er départ canicross « long » : juniors / seniors / vétéran. 1 et 2 (4,2km) 15h00 : 1er départ minimes (1,1km) 15h30 : 1er départ cadets (2,6km) 16h00 : 1er départ canicross « court » : juniors- seniors / vétéran. 1 et 2 (2,6km)

Dimanche 17 mars : Canicross des FAGNES 9h30 : début du contrôle vétérinaire 10h30 – 40 : les concurrents se déplacent vers le lieu de départ : piste de ski, située à environ 1km du site d’accueil 10h45 : départ cani-promenade (rotonde barbecue) 11h00 : canicross des FAGNES 7,5km. (catégories juniors et adultes – hommes et dames) : piste de ski – départ commun, groupé et en ligne 12h00 : ouverture barbecue (*) Courses enfants : départs (maison forestière) – groupés et en ligne par catégorie : 12h15 : minimes (garçons et filles) = 1,2km 12h30 : cadets et cadettes = 2km 12h45 : Canicross « Courte Distance = 2km. Départs (maison forestière) groupés et en ligne par catégorie 13h15 : poussins +/- 300 m sans classement (départ rotonde d’accueil) 13h30 : Bike-Jöring – piste de ski – départ commun, groupé et en ligne – 7,5km. 16h00 : cérémonie des podiums.

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Course organisée par Belfort Marathon conjointement avec Franche Comté Canicross comptant pour le Franche Comté Canicross Trophy qui totalise 8 courses.

PARCOURS La 11ème Ronde du Salbert est une course nature disputée essentiellement sur chemins stabilisés. L’épreuve est ouverte à toutes et à tous à partir de 16 ans.

• Course à Pied : 2 boucles au choix à l’inscription : « Petit Salbert » (9,4km) ou «Course des As » (16km) • Canicross : 9,4km (parcours du « Petit Salbert ») • Nordic Walking : 9,4km (parcours du « Petit Salbert »)

INSCRIPTIONS - CONTROLES Les préinscriptions se font soit par courrier en téléchargeant et en complétant le bulletin soit en remplissant le formulaire en ligne. Attention, aucune préinscription en ligne ne sera possible après le jeudi 21 mars minuit. Le retrait des dossards et le règlement s'effectuent le samedi 23 mars à partir de 14h00 au gymnase Fristch (gymnase de l'IUT). Possibilité de s'inscrire le jour de la course (dimanche 24 mars 2013) au gymnase Fristch uniquement entre 8h00 et 9h00. Dans ce cas, une majoration des tarifs est appliquée. Canicross : Les inscriptions et contrôles sont validés au Gymnase Fristch le dimanche 24 mars à partir de 8h00, conformément à la réglementation en vigueur de la fédéra-tion FSLC. Pour toute inscription aux compétitions, fournir une photocopie de la licence ou un certificat médical datant de moins d’un an le jour de l'épreuve et portant obligatoirement la mention « aucune contre indication à la pratique de la course à pied en compétition ». Aucune participation ne sera possible sans l’un de ces 2 documents. DROITS D'ENGAGEMENT Course à pied : 8€ « Petit Salbert » et 10€ « Course des AS ». Majoration de 2€ le jour de la course. (Épingles non fournies) Canicross : coureurs licenciés 10€, non licenciés 12€ , 14 € le jour de la course. (Épingles non fournies) Nordic Walking : 5 € à l’avance, 8 € sur place. DÉPARTS : Dimanche 24 mars 2013, du parking du parcours Vita du Salbert

• Canicross : 9h00 • Course à Pied : 10h00, départ groupé 9.4km et 16km • Nordic Walking : 10h00, après les coureurs

RAVITAILLEMENTS : Un ravitaillement est prévu à mi-parcours ainsi qu’à l’arrivée, pour chacun des circuits. ASSISTANCE MEDICALE : Présence d’une équipe de la Protection Civile sur le circuit. Présence d’un vétérinaire au contrôle et au départ de l’épreuve de Canicross.

RÉCOMPENSES Remise à partir de 12h au Gymnase Fristch (1,5km du parcours Vita du Salbert). Tous les participants aux épreuves chrono-métrées recevront un lot. Coupes aux pre-miers de chaque catégorie. Challenge à l’équipe la plus nombreuse.

CANICROSS, OÙ COURIR ?

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Si vous souhaitez

nous rencontrer,

EndorphinMag.fr

sera présent :

� Transmarocaine, 16 au 24 mars

� Ecotrail Paris, 16-17 mars

� Morocco trail, 30 mars au 5 avril

� Corsica raid aventure, 18 au 22 mai