Encéphalopathie hyponatrémique chez l’enfant admis en réanimation pédiatrique : mécanisme...

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Page 1: Encéphalopathie hyponatrémique chez l’enfant admis en réanimation pédiatrique : mécanisme étiopathogénique

Communications affichées / Néphrologie & Thérapeutique 10 (2014) 331–378 351

terme. Ces résultats consolident l’idée récente qu’il existe commeun effet mémoire d’un épisode d’insuffisance rénale aiguë [1]. Ilsincitent à proposer un suivi néphrologique chez ces patients.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara-tion d’intérêt.Références[1] Wald R, et al. JAMA 2009;302(11):1179–85.[2] Kellum, et al. Kidney Int Suppl 2012;2:1–138.

http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2014.07.187

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Particularités et pronostic del’insuffisance rénale aiguë d’origineinfectieuse en réanimationpédiatriqueD.D. Batouche ∗, L. Sadaoui , B. Khemliche , A. Negadi , Z. MentouriRéanimation Pédiatrique, CHU Oran, Oran, Algérie∗ Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (D.D. Batouche)

Introduction En réanimation, la prévalence de l’insuffisancerénale aiguë (IRA) d’origine infectieuse est augmentée, ce qui enfait la première cause d’IRA. L’objectif est de dégager les facteurspronostiques.Patients et méthodes Analyse rétrospective de toutes les obser-vations des enfants admis (1997–2013) avec le diagnostic d’IRAdéfinie selon le critère RIFLE.Résultats Deux cent quarante-quatre patients en IRA et 102patients (41,3 %) ont présenté une IRA infectieuse répartis en40 filles et 62 garcons, âge moyen de 64,546 mois ± 58,33. Lesmécanismes responsables : NTA ischémique septique n = 52 ; lié àl’agent infectieux direct : GNA post-streptococcique = 27, SHU = 12(Escherichia coli, Shigella dysenteriae) ; néphrite de shunt ventriculo-péritonéale (1 cas) ; néphrite interstitielle aiguë des pyélonéphritesn = 7 ; suite à une rhabdomyolyse infectieuse n = 3 ; 24, 30,53 cor-respondaient respectivement aux stades RISK, INJURY, FAILURE ducritère RIFLE. Le score Prism à l’admission = 15,811 ± 6,455. Le délaimoyen de prise en charge par rapport aux premiers troubles rénauxest de 5,543 ± 2,8 jours. L’évolution était marquée par une récupé-ration de la fonction rénale chez 65 patients (63 %), une évolutionvers une IRC chez 5 patients et un taux de mortalité chez 31 patients.Les facteurs prédictifs du pronostic étaient : le jeune âge < 1 an ;une défaillance de plus de deux organes OR : 5,3 [3,1–9,2] ; lescore de PRISM p < 0,0001 ; le recours à une épuration extrarénaleOR = 1,57 ; IC 95 % [1,25–1,99] ; la ventilation mécanique OR : 20,67[6,85–43,2] et le recours à plus de deux substances vasoactives OR :1,5 [1,3–6,5].Discussion et conclusion La présence d’une défaillance rénale estretrouvée dans 26 % des sepsis, 23 % des sepsis graves et 51 % deschocs. Les médiateurs de l’inflammation jouent un rôle ainsi quel’endotoxine, c’est la réaction immunitaire spécifique qui serait àl’origine des lésions rénales vasculaires, glomérulaires ou tubulo-interstitielles. La PBR n’était possible que chez 3 % et a retrouvéune hyalinose segmentaire focale, une glomérulonéphrite endo -extracapillaire. La présence de plusieurs facteurs de risque dansl’origine septique engendrent un pronostic sombre ; mais l’IRA iso-lée d’autre origine infectieuse garde un bon pronostic.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara-tion d’intérêt.Pour en savoir plusRangel-Frausto. JAMA 1995;273:117–23.Lowrie LH. Pediatr Nephrol 2000;14:6–62.

http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2014.07.188

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Encéphalopathie hyponatrémiquechez l’enfant admis en réanimationpédiatrique : mécanismeétiopathogéniqueD.D. Batouche ∗, L. Sadaoui , B. Khemliche , D. Boumendil ,H. Bouguettof , K. Elhalimi , S. Boudjahfa , Y. Touhami ,K. Tabeliouna , S. Abassini , A. Negadi , Z. MentouriRéanimation Pédiatrique, CHU Oran, Oran, Algérie∗ Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (D.D. Batouche)

Introduction L’hyponatrémie est le trouble hydroélectrolytiquele plus fréquent en pédiatrie. Le traitement d’une encéphalopathie,secondaire à une hyponatrémie aiguë, est une urgence thérapeu-tique, car le pronostic vital et fonctionnel peut être engagé.Patients et méthodes À travers une étude rétrospective de dos-siers de patients, nous avons défini une hyponatrémie sévère pourun taux < 120 mmol/L. Notre étude s’est intéressée à définir le méca-nisme physiopathologique.Résultats Vingt enfants admis durant la période 2010–2011repartis en 13 F et 7 G, âgés en moyenne de 96,74 mois. Tous lespatients avaient présenté des crises convulsives généralisées sui-vies d’un coma ; des signes extrapyramidaux étaient notés chez9 patients. La natrémie était comprise entre 115 et 120 mmo/Lchez 12 patients, entre 120 et 125 mmo/L chez 8 patients. Un EEGchez 3 patients a montré une souffrance corticale avec quelquespointes paroxystiques. Une TDM cérébrale chez 5 patients a montréun œdème cérébral diffus. Outre le traitement des crises convul-sives par du diazépam et du phénobarbital en IVL, associé ounon à une ventilation mécanique ; la correction de l’hyponatrémieconsistait en une recharge sodée calculée à partir de la formulesuivante : Na (mmol) à perfuser = (natrémie désirée − natrémiemesurée) × 0,6 × poids (kg). Une restriction hydrique par rapportaux besoins de base est proposée en cas de SIADH. En l’espaced’une moyenne de 12 heures, la conscience se normalisait en mêmetemps que la natrémie remontait. Cependant un décès inexpliquéétait noté à j15 chez une fille.Discussion et conclusion Le mécanisme responsable possible :une hyponatrémie vraie avec hypo-osmolarité due à une dilutiondu secteur extracellulaire par des solutés hypotoniques perfusésdans un contexte opératoire (chez 5 patients), après un lavagegastrique pour intoxication (1 cas). Une natrémie de déplétionaprès une gastro-entérite virale chez 6 patients. Un syndrome desécrétion inappropriée d’HAD dans un contexte de méningoencé-phalite (5) et de traumatisme crânien (3 patients) avec absencede signe d’hypovolémie, osmolarité urinaire élevée. La préventionde l’hyponatrémie passe par la bonne maîtrise des mécanismesresponsables du trouble ionique.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara-tion d’intérêt.Pour en savoir plusHalberthal M, et al. Br Med J 2001;322:780–2.

http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2014.07.189

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Insuffisance rénale aiguë dialyséechez l’enfant d’oncohématologie :mécanisme étiologique et pronosticD.D. Batouche ∗, L. Sadaoui , B. Khemliche , A. Negadi , Z. MentouriRéanimation Pédiatrique, CHU Oran, Oran, Algérie∗ Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (D.D. Batouche)

Introduction L’insuffisance rénale aiguë (IRA) est fréquente enoncohématologie. Elle complique la prise en charge des patientset grève souvent le pronostic. Le but est de relever le mécanisme