VILLARS-LES-DOMBES (01)

EN PLEIN CIEL !

T O U R P A N O R A M I Q U E D O S S I E R D E P R E S S E

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S O M M A I R E

3 Le concept

6 La Dombes sublimée

8 Architecture : une audacieuse sobriété

10 Mise en oeuvre

E d i t o

I N É D I T , S P E C T A C U L A I R E E T P A R A D O X A L . . . À T O U S L E S N I V E A U X !Alors qu’elle n’ouvrira que le 6 juillet prochain, cette Tour Panoramique de 27 mètres de hauteur est déjà le symbole de la nouvelle ère du Parc des Oiseaux et de son ambitieux projet de développement 2016-2020, « FIVE ».

Nichée au cœur du Parc, conçue comme une cabane dans les arbres pour mieux s’intégrer à son environ-nement, accessible à tous les publics, son concept sans équivalent au monde dans un parc animalier répond pourtant à plusieurs paradoxes.

• Cette Tour constitue la première création du Parc des Oiseaux qui n’implique pas la mise en scène d’animaux captifs comme il est d’usage au sein de nos précédents sites de présentation. Pour autant, jamais nous n’aurons proposé une qualité d’observation de l’avifaune aussi originale et aboutie. Au fil de leur véritable déambulation verticale, les visiteurs seront en effet amenés au-dessus des oiseaux (qu’ils soient situés sur l’étang, dans leurs nids ou en vol) puis en plein cœur de leur espace le plus mythique : le CIEL.

• L’ouvrage est le premier de nos équipements imaginé dans la ver-ticalité. Jusqu’ici, le Parc exploitait son immense espace foncier pour

placer les oiseaux dans des condi-tions de bien-être optimales et les visiteurs en situation d’immersion, grâce aux reconstitutions paysagères inspirées des milieux d’origine de nos oiseaux. Et pourtant, avant cette Tour, jamais nos sites n’ont procuré un dépaysement aussi intense, une vision aussi profonde de l’habitat de l’avifaune dombiste et de ses terri-toires alentours. Depuis son point culminant, à 27 mètres de hauteur, le visiteur convié en plein ciel, profite d’un panorama exceptionnel constitué, au premier plan, des milliers d’oiseaux sauvages qui peuplent la canopée des arbres et les étangs de la Réserve Départementale au gré des saisons. Au-delà, l’horizon est borné par les Monts du Lyonnais et du Beaujolais, les reliefs du Bugey et du Revermont, surmontés du massif alpin d’où se détache le majestueux Mont Blanc.

• Alors que l’aménagement du Parc desOiseaux a été inspiré par un voyage autour du monde — à la découverte des oiseaux de tous les continents et des menaces de notre époque qui pèsent sur leur pérennité — cette Tour panoramique a été imaginée comme un voyage à travers le temps, à la découverte de l’histoire et des singularités de l’écosystème local : un voyage « DE TERRE AU CIEL ».

La visite débute en effet avec le sous-sol argileux dont les caractéristiques ont permis, au XIIIe siècle, la création de l’une des plus importantes zones humides de France, qualifiée de « pays aux 1 000 étangs ». Au fil des étages, la déambulation verticale est progressivement rythmée par la décou-verte des 20 principaux éléments caractéristiques de l’écosystème Dombiste en lien avec leur observation.

Première réalisation majeure de notre ambitieux programme de développe-ment 2016-2020, cette Tour panora-mique deviendra à plus d’un titre le symbole du Parc des Oiseaux. Un symbole matériel par sa mor-phologie à la fois sobre et imposante, par son positionnement au cœur du site et par sa hauteur qui lui permet d’émerger de la cime des arbres tel un phare au milieu d’un océan de ver-dure. Mais cette Tour se veut surtout symbolique de la symbiose du Parc des Oiseaux avec son territoire dont les singularités naturelles avaient inspiré sa création en 1963, et dont notre site constitue aujourd’hui la vitrine touristique et le site idéal de valorisation de son écosystème.

Emmanuel VisentinDirecteur du Parc des Oiseaux

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l e c o n c e p tl e c o n c e p t

« À 27 mètres de hauteur, j’ai éprouvé sur la Tour panoramique cette sensation

d’espace infini qui doit être celle des oiseaux en vol. En laissant s’échapper mon regard par-delà la

Dombes des étangs, vers la ligne d’horizon bornée par les Monts du Lyonnais,

ceux du Beaujolais et les reliefs plus pentus du Bugey, j’ai

épousé le point de vue aérien que

connaissent les grands migrateurs. Comme un vaisseau blanc sur un moutonnement de vagues, le massif du Mont Blanc trônait ce jour-là dans un halo vaporeux de brume.

La Tour m’a également permis de réaliser des photos d’oiseaux qui renouvellent entièrement mon approche préalable de l’avifaune dombiste. Il n’est pas banal en effet d’appréhender le déplacement d’une nette rousse ou d’un colvert situé plus bas que soi-même ! J’avais des clichés de ces espèces en position latérale ou par-dessous : les photographier du dessus fut donc pour moi une première...

Et que dire du ballet incessant des cigognes et des hérons à près de 30 mètres du sol ! Certains couples de ces échassiers, malgré le bruit et l’animation d’un chantier étalé sur plusieurs mois, n’ont eu aucun désagrément à installer leurs nids à proximité immédiate de l’édifice. Observer une ponte de cigognes en vision plongeante fut une autre expérience inattendue animalier que je suis ! »

Yves Thonnérieux

LA TOUR VUE PAR . . . UN PHOTOGRAPHE NATURAL ISTE

« À chaque étage, son nouveau décor... »

Bernard Hinault

4 Réalisation architecturale de premier ordre, la Tour du Parc des Oiseaux a été pensée en lien direct et étroit avec le territoire qui l'accueille : la tête dans les nuages et les pieds bien ancrés dans le sol de la Dombes.

Conçue « comme une cabane dans les arbres », la Tour en reprend les prin-cipales caractéristiques : structures inclinées, passerelles dissymétriques, toitures aux formes aléatoires dont l’ensemble donne l’impression d’une construction greffée aux arbres du parc.

L’ensemble des éléments constitutifs de la réalisation participe à l’immersion des visiteurs dans la scénographie du lieu. Cette nouvelle attraction du Parc permet de créer un lien fort avec cette région exceptionnelle. La Tour met en scène le territoire dombiste, en présente les principales caractéris-tiques et offre un point de vue inédit et spectaculaire sur sa faune, sa flore, son histoire, son patrimoine, ses traditions... Placée au bord de l’étang principal, elle offre des points de vue très différents tout au long de la progression vers le sommet à travers plusieurs séquences spectaculaires.

U N E E X C L U S I V I T É P A R C D E S O I S E A U X

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L A D O M B E S , D E T E R R E A U C I E L

DANS LES ARBRESProgressant dans la forêt des bords d’étang, chaque palier de la Tour est l’occasion d’observer au plus près les oiseaux et les petits mammifères de nos forêts.

À PERTE DE VUEL’arrivée au sommet de la Tour permet d’embrasser les paysages de la Dombes et les panoramas loin-tains. Des lunettes grossissantes nous plongent au plus près des animaux et de leurs habitats. Deux tables d’orientation permettront aux visiteurs de se situer dans la région et notam-ment d’apercevoir le sommet du Mont Blanc en période de beau temps.

La progression vers le sommet est une véritable promenade verticale, où les adultes pourront retrouver leur âme d’enfant dans cette « cabane dans les arbres » !

AU PIED DE LA TOURLes abords de la Tour panoramique permettent une découverte des paysages de la Dombes à travers des séquences paysagères vivantes.

AU-DESSUS DE LA CANOPÉESituées entre 15 et 20 mètres du sol, les passerelles placent les visiteurs au-dessus du vide…

AU-DESSUS DE L ' ÉTANGEntre 5 et 7 mètres, les visiteurs peuvent aller au-dessus de l’eau et voir les oiseaux voler et plonger pour se nourrir…

Orienté vers l’étang, l’accès à la passerelle se fait en traversant les arbres du bord d’étang de manière ludique : des distributeurs de graines permettront aux enfants de faire venir les oiseaux au plus près de l’eau et de la passerelle.

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L A D O M B E S S U B L I M É ELa Dombes se situe dans le dépar-tement de l’Ain entre la Bresse et le Bugey. Célèbre pour ses étangs et ses oiseaux migrateurs, la Dombes recèle bien d'autres trésors qui en font un territoire d'exception comme notamment son patrimoine bâti  : châteaux, églises, chapelles, fermes.

L’entrée de la Tour représente une Poype, caractéristique du patrimoine typique de la Dombes. Les Poypes sont des monticules de terre entourés de fossés et surmontés d'une fortifi-cation médiévale que l'on trouve en Europe dès le Xe siècle.

Mais la Dombes est avant tout une réserve d’eau artificielle créée par l’Homme dès le XIIe siècle. À cetteépoque elle est le théâtre d’affron-tements violents, et le manque de main-d’œuvre pour exploiter les terres conduit les moines et les nobles à mettre en place les premiers étangs. Ses caractéristiques naturelles et no-tamment son sol argileux et son relief

peu vallonné en faisait l'endroit idéal pour la réalisation de ces étendues d'eau artificielles. La Dombes compte aujourd'hui environ 1500 étangs.

Leur système d’exploitation est original et organisé en deux cycles : évolage et assec. L’évolage est la période pendant laquelle l’étang est en eau et le poisson élevé. L’assec est la période pendant laquelle l’étang est sans eau et peut être cultivé par l’agriculteur. Ce système d’exploitation a permis de développer un milieu naturel riche et diversifié.

On trouve dans ces étangs de nombreuses espèces de poissons comme des carpes, des gardons, des rotengles, des tanches, des brochets ou encore des sandres. La pisciculture est une activité très importante en Dombes. Elle permet de produire chaque année 1000 tonnes de poisson et fait de la Dombes la première région productrice de poissons d’étangs en France.

Les nombreuses plantes qui entourent les étangs forment plusieurs ceintures végétales. Elles s’installent en fonction de la hauteur d’eau. Certaines poussent entièrement sous l’eau comme les cératophylles, d’autres ont la tête juste à la surface comme les châtaignes d’eau. Les iris d’eau quant à eux ne se mouillent que jusqu’au milieu de la tige. Les roseaux et les joncs, ont besoin d'eau à la base de leur tige alors que les aulnes ont simplement besoin de sentir l’humidité dans leurs racines.

Ces différentes ceintures végétales sont autant de lieux de refuge pour les animaux qui y trouvent gîte et couvert et un lieu calme pour se reproduire.

Le territoire de la Dombes est très ap- précié des oiseaux. Hérons, aigrettes, canards, mouettes, poules d’eau, passereaux, martin-pêcheurs, rapaces y trouvent de la nourriture et des espaces nécessaires pour se reposer et se reproduire. On y distingue deux catégories d’oiseaux : les oiseaux sédentaires et les oiseaux migrateurs.

Plusieurs espèces font une escale en Dombes pour se reposer et se nourrir avant de repartir vers leur destination. La sarcelle d’été, la sarcelle d’hiver, la bécassine des marais, la cigogne, le cormoran et l’hirondelle sont par exemple des oiseaux qui s’arrêtent en Dombes pendant leur voyage.

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Quel a été le cheminement dans votre création ? Par quelles étapes êtes-vous passé avant d’arriver à l’objet final ?

PB : Créer la verticalité dans un paysage tel que la Dombes, c’est avant tout se rapprocher de la végétation, des arbres, et se rappeler qu’il existe en Dombes de nombreux observa-toires répartis autour des étangs constitués de rondins, de planches et de branchages.C’est donc tout naturellement que l’idée d’une cabane dans les arbres m’a semblé la piste à développer.

Quels éléments architecturaux ont permis une telle symbiose avec l’environnement de proximité ?

PB : À partir de cette idée simple, la scénographie du projet s’est organisée pour offrir aux visiteurs des vues spectaculaires sur les Dombes, la faune et la flore, leur permettre de « plonger » dans les nids des cigognes, d’avoir l’impression de voler avec les oiseaux, bref, d’offrir

des sensations uniques tout au long de l’ascension de la Tour. L’architecture volontairement dés-tructurée entre en symbiose avec l’esprit du parc, d’ailleurs les oiseaux ont déjà pris possession de la Tour.

Quelles ont été les difficultés de mise en œuvre de cet ouvrage ?

PB : Bien sûr, les difficultés de construction ont été nombreuses, le délai de réalisation a guidé certains choix techniques, les contraintes de sécurité ont conditionné l’emploi de certains matériaux. Mais nous retrou-vons ces problématiques tout au long de nos projets.

La Tour deviendra sans doute le symbole (matériel) du Parc, peut-être même de la Dombes…  Quelle place prendra-t-elle dans votre œuvre/book personnel(le) ?

PB : Ce travail est aussi celui des ingénieurs, des techniciens, du maître d'ouvrage qui ont permis la maîtrise

technique et financière de l’ouvrage sans en dénaturer l’idée, et surtout des entreprises qui ont su relever les défis techniques dans le respect du planning et des coûts.

Cette aventure unique par la qualité des hommes qui l’ont vécu, le succès auprès du public, est le plus bel hommage offert au métier d’architecte, et place la Tour parmi les projets de cœur de l’agence.

A R C H I T E C T U R EU N E A U D A C I E U S E S O B R I É T ÉConstruire une tour de 32 mètres de haut en plein centre du Parc des Oiseaux est un pari tout aussi risqué qu’audacieux ! Avant tout parce que La Dombes, fil conducteur de cet ouvrage, constitue un plateau, mais surtout parce qu’il s’agit du premier site du Parc des Oiseaux pensé « dans la verticalité ». L'architecte Pierre Barillot a su relever le défi de cette Tour qui s’intègre parfaitement dans le paysage du Parc.

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« C’est le plus bel hommage

offert au métier d’architecte »

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Le chantier colossal mis en oeuvre pour construire la Tour a nécessité des savoir-faire très importants de la part des nombreux corps de métier sollicités.

En plus des délais très courts (4 mois), il a fallu porter une attention toute particulière à la facilité de maintenance de l'ouvrage, à sa dura-bilité ainsi qu'au respect des budgets de construction.

La maîtrise de la sécurité et l’ac-cessibilité ont été deux objectifs prioritaires pour le maître d’ouvrage.

La sécurité devait s’appréhender dans la phase de réalisation des travaux (hauteur, proximité du public...) et dans l’exploitation future de l’équi-pement. La fréquentation maximale instantanée a ainsi été limitée à 150 personnes afin de permettre leur évacuation en moins de 5 minutes.

L’accessibilité de l’ouvrage est notam-ment assurée par deux ascenseurs qui desservent 3 niveaux, dont la plateforme supérieure.

M I S E E N ΠU V R E

Témoignage de Christophe Villeneuve, PDG de l’entreprise COMAI (Bourg en Bresse), serrurier-construction métallique

« Pour ce projet original et innovant, nous avons travaillé en binôme avec le bureau d’études pour tenir les délais, accompagnés d’un ingénieur calculateur. La conception de l’ouvrage a été faite de manière à pouvoir assembler de nombreux éléments d’atelier minimisant ainsi les temps de pose et garantissant au maximum la sécurité. »

« Un tel ouvrage, constitue pour notre entreprise

une très forte image de technicité, de réactivité et

de savoir-faire. »

ArchitecteARCHITECTURES BARILLOTBourg-en-Bresse

ÉconomisteSTÉPHANE LE ROYQuébec / Lyon

BET StructureCOGECI Vaulx-en-Velin

BET FluidesB3E INGÉNIERIEBourg-en-Bresse

MOE PaysagisteCÉDRIC CHARDON PAYSAGISTEBourg-en-Bresse

GéotechnicienCONFLUENCESaint-Vulbas

Bureau de contrôleALPES CONTRÔLESSaint-Denis-les-Bourg

Coordonnateur SPSCOO Perrex

Terrassements - VRDTERRASSEMENTS GILLES GARNIERSaint-Denis-les-Bourg

Gros œuvre / étanchéitéRUIZ SAS Dagneux

Charpente métallique / couverture / serrurerieCOMAI Viriat

ÉlectricitéEEA Bourg-en-Bresse

AscenseursKONE Saint-Priest

Programmation ATELIER LES CHARRONS Saint-Étienne

Aménagements paysagersPARC DES OISEAUX

Scénographie – MédiationPARC DES OISEAUX

LISTE DES INTERVENANTS

Témoignage de Nourredine Ouanezar, Ruiz-BTP

« Il est important de souligner que la contrainte du délai d’exécution de 4 mois pour réaliser un tel ouvrage a été admise et a constitué un challenge commun à toutes les parties : maîtrise d’ouvrage, maîtrise d’œuvre et, sans distinction, toutes les entreprises.

Pour respecter le délai de mise en œuvre, la solution qui s’est imposée consistait à introduire un système pré-coffré pour l’ensemble des élé-vations. Compte tenu de la hauteur et de l’espace restreint, nous avons déployé 4 tours d’échafaudages (deux internes et deux externes) sur une hauteur d’environ 30 m. L’ensemble des élévations a nécessité une grue

avec une hauteur sous crochet de 41 m et une capacité de levage à 30 m de 6 tonnes.

Toutes les réalisations sont pour nous des opportunités pour exprimer notre savoir-faire et, in fine, recueillir la satisfaction de nos clients et des maîtrises d’œuvre impliquées dans les projets. La Tour panoramique du Parc des Oiseaux de Villars-les-Dombes est pour nous une très belle opportunité pour montrer notre capacité à agir dans un délai très court et dans un espace très restreint, qui de surcroît est en activité. »

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176 marches permettent d’accéder à la dernière plateforme

700 tonnes :poids total de la Tour

26,4 mètres de haut au niveau de la dernière plateforme

446 m2

de plancher répartis sur toute la hauteur de la Tour

1 000 000 euros :budget total du projet

VILLARS-LES-DOMBES (01)

Le Parc des Oiseaux est une réalisation du Conseil Départemental de l'Ain

CONTACTSEmmanuel Visentin +33 (0)6 24 43 42 34Nadia Tavernier +33 (0)6 07 94 75 30 presse@parcdesoiseaux.com - www.parcdesoiseaux.com PARC DES OISEAUX RD1083 - 01330 Villars-Les-Dombes