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Journal d'information de la communauté de communes de Bièvre Est en Déchèterie Trier pour valoriser n°16 - février 2008 Faire un effort pour la planète Préoccupation assez ancienne des élus du territoire, la gestion des déchets a été longtemps une compétence exercée par le Sictom des Terres Froides. Dès 1980, alors que l’on était loin de parler de développement durable, les élus ont mis en commun leurs idées et leurs moyens pour améliorer la gestion des ordures ménagères. Alors que chacun déversait encore ses déchets dans son «trou communal», un site unique a été créé à Chabons. Mais ce n’était pas suffisant ! Il y avait encore trop de déchets impossibles à collecter. C’est pourquoi, nous avons travaillé à la création des déchèteries. Deux décennies plus tard, on peut mesurer le chemin parcouru. Les résultats s’améliorent d’année en année et le coût pour l’habitant reste faible. Les règlements ont changé, les ordures ménagères sont traitées et enfouies depuis 2002 à Penol et nos trois déchèteries évoluent jour après jour pour proposer davantage de filières de tri puis de valorisation. Demain, nous franchirons une nouvelle étape car nous n’aurons plus le droit d’enfouir les déchets putrescibles. Il faudra créer une usine pour trier les ordures ménagères, nous espérons à Penol. Cela demandera encore un effort de tri bien sûr, mais ne peut-on pas faire ça pour préserver la planète ? Joseph Charvet Vice-président en charge de l’environnement et de la geston des déchets Edito www.cc-bievre-est.fr

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Journal d'information de la communauté de communes de Bièvre Est

en

DéchèterieTrier pour valoriser

n°16 - février 2008

Faire uneffort pourla planètePréoccupation assez anciennedes élus du territoire, lagestion des déchets a étélongtemps une compétenceexercée par le Sictom desTerres Froides. Dès 1980, alorsque l’on était loin de parler dedéveloppement durable, lesélus ont mis en commun leursidées et leurs moyens pouraméliorer la gestion desordures ménagères. Alors quechacun déversait encore sesdéchets dans son «troucommunal», un site unique aété créé à Chabons. Mais cen’était pas suffisant ! Il y avaitencore trop de déchetsimpossibles à collecter. C’estpourquoi, nous avons travailléà la création des déchèteries.Deux décennies plus tard, onpeut mesurer le cheminparcouru. Les résultatss’améliorent d’année en annéeet le coût pour l’habitant restefaible. Les règlements ontchangé, les orduresménagères sont traitées etenfouies depuis 2002 à Penolet nos trois déchèteriesévoluent jour après jour pourproposer davantage de filièresde tri puis de valorisation.Demain, nous franchirons unenouvelle étape car nousn’aurons plus le droit d’enfouirles déchets putrescibles. Ilfaudra créer une usine pourtrier les ordures ménagères,nous espérons à Penol. Celademandera encore un effort detri bien sûr, mais ne peut-onpas faire ça pour préserver laplanète ?

Joseph CharvetVice-président

en charge de l’environnementet de la geston des déchets

Edi to

w w w . c c - b i e v r e - e s t . f r

MF Diffusion Des fournitures de bureauà caractère environnemental

Créée en 1994 par FrédériqueMancini,MF Diffusion, au Grand-Lemps, a très

tôt orienté son activité vers la recherche etla commercialisation de fournitures à ca-ractère durable et environnemental (four-nitures de bureau, entretien et hygiène).

«Derrière ces termes se cache une réalitétrès simple : proposer une gamme alter-

native plus durable et plus respectueusede l’environnement en complément del’offre classique» explique FrédériqueMancini. «Dans les services administra-tifs, il y a parfois du gaspillage : la pointedes marqueurs sèche et ils sont jetésalors que seulement 5 % du contenu aété utilisé, les stylos pour la plupart nesont pas rechargeables, la consomma-tion de papier est importante…

Pour changer les mauvaises habitudeset apporter un vrai service, j’ai choisi deproposer en écriture des produitsrechargeables afin de limiter lesdéchets, des tampons encreurs àrecharge unique, de privilégier des pro-duits biodégradables pour l’entretretienet l’hygiène plus respectueux pour lesutilisateurs et l’environnement, et sur-tout une gamme de fournitures ayantun cycle de vie plus important et enmajorité recyclable».

Nominée pour les TrophéesNord-IsèreS’il est parfois difficile de franchir lesbarrières des entreprises et desadministrations, MF Diffusion comptepourtant plusieurs centaines de clientsdont le CEA de Grenoble ou encore des

Les produits verriershaut de gamme

Entreprise familiale créée en 1984 par Charles Personnaz etses deux fils (Jean-Marie et Laurent), la miroiterie de

Chartreuse est à la fois transformateur et installateur deproduits verriers. Avec 52 salariés et un chiffre d’affaires de6,4 millions d’euros pour 2007, en progression de 33 % parrapport à 2006, elle réalise principalement de petitesapplications pour les professionnels du haut de gamme(Ligne Roset…). Historiquement installée sur Voiron, elle afait le choix d’établir son nouveau site de production dans leparc d’activités Bièvre Dauphine à Colombe en 2006. «Noussouhaitions avoir de la place pour envisager notredéveloppement. Et la communauté de communes de BièvreEst a été la seule à nous écouter et à apporter des solutionspertinentes» explique Laurent Personnaz. D’une superficiede 2000 m2, ce nouveau bâtiment est doté d’une ligne deproduction de verre feuilleté. Il s’agit de l’assemblage deplaque de verre transformée à Voiron pour réaliser un verrede sécurité, et coloré si besoin, offrant de nombreuxavantages pour la réalisation de vitrages, vitrines, pare-brises, dalles, tables… «Il s’étoile mais ne se ruine pasminimisant les risques de blessures. Il offre une excellenterésistance à la pénétration par impact des objets et des

universités dont l’Université PierreMendès France à Saint-Martin d’Hèresqui se sont ouverts à ce marchéspécifique. «Quelle que soit la taille del’entreprise, je développe un contact deproximité avec mes clients afin demettre en place un vrai travail desensibilisation en proposant produitsdurables et économies budgétaires.L’information et le suivi de ces produitssont deux des points forts del’entreprise». MF diffusion a étésélectionnée parmi les trois finalistesdes Trophées Nord-Isère catégorie«développement durable». Organiséepar la chambre de commerce etd’industrie, ce Trophée récompense lesentreprises menant une actionexemplaire en termes de qualité,sécurité ou environnement.

MF Diffusion propose également desformations sur l’informatique et sesapplications aux commerçants, artisans,Pme et administrations, sur site avecleurs matériels et leurs logiciels.

Pour plus d’informations :Tél. 04 76 55 58 58www.mfdiffusion.fr

personnes et il bloque plus de 99 % des rayons UV quireprésentent la principale source de décoloration desrevêtements intérieurs» ajoute Laurent Personnaz. Unepremière extension de 800 m2 est prévue sur le site en 2008dans l’objectif d’atteindre les 5000 m2 couverts en 2010.

Pour plus d’informations :Tél. 04 76 65 94 80 - www.personnaz.comLe site de Colombe n’accueille pas le public.

Miroiterie de Chartreuse

Economie

Un autre regard sur le logement public

Bien loin des idées reçues selonlesquelles les habitations à loyer

modéré sont constituées exclusivementde barres d'immeubles de 40 étages etabritent uniquement des personnes ensituation précaire, le logement locatifpublic ou l'accession sociale à lapropriété deviennent une bouée desauvetage pour de nombreux habitants.Explosion des prix du foncier, rareté dulocatif privé ont entrainé un fortdécalage entre le dynamisme éco-nomique retrouvé et les logementsdisponibles sur le territoire.

Le Plh en actionFruit de la réflexion communautaire, unprogramme local de l'habitat (Plh) a étélancé en 2004. Composé de 17 actions, ils'articule autour de trois grands axes :diversifier l'offre de logements à traversune politique de maîtrise foncière et laconstruction de logements locatifs,améliorer le confort des logements etpermettre l'adaptation à l'évolution desoccupants, accompagner et maitriserl'urbanisation grâce à l'utilisation desoutils d'urbanisme règlementaires.Concrètement, il s'agit principalementde créer du lien entre l'ensemble despartenaires (élus, bailleurs sociaux…) etd'inciter par l'octroi de subventions à laréalisation de différents types de loge-ments définis dans le Plh :

• le logement locatif public, d'accessionsociale à la propriété ou en vente future àl'achèvement (Vefa). L'enveloppe déga-gée par la communauté de communess'élève à 340 000 € sur 4 ans. Elle estdistribuée aux bailleurs sociaux selondifférents critères.

• le logement temporaire pour accueillirdes familles ou des personnes isolées

lors de situations d'urgence. En investis-sement, la subvention s'élève à 50 %des dépenses avec un plafond de500 €/m2 de surface utile. En fonction-nement, elle comprend la totalité desfrais (chauffage, électricité, entretien…)en complément du loyer perçu.

L'aide complémentairede la RégionParallèlement, une convention de parte-nariat a été signée le 11 octobre 2007avec la Région Rhône-Alpes. Elle prévoitun soutien financier pour la réalisationde 60 logements publics produits jus-qu’en 2010. Cette aide forfaitaire s'élèveà 52 €/m2 de surface utile.

Les projetsen cours ou à venirRésultat ? La montée en puissance duPlh s'opère. En locatif public, enaccession sociale ou en projet mixte,trois projets sont actés à ce jour (20logements à Chabons, 4 à Saint-Didier-de-Bizonnes et 2 à Renage). Plusieursautres sont en cours de réflexion etdevraient aboutir dans les mois à venir…

Qui ne connaît pas aujourd'huiune personne ayant desdifficultés à se loger sur notreterritoire ? Personnes âgées,couple monoparental, jeunecouple, célibataire…, il devientde plus en plus compliqué detrouver un logement locatif ouen accession à un prixconvenable. Conséquence, lespersonnes aux ressources lesmoins élevées déménagentdans les agglomérations enespérant revenir un jour surleur terre. Consciente de cesnouveaux enjeux, lacommunauté de communes apris les choses en main. Enengageant en 2004 unprogramme local de l'habitat(Plh) et en signant en 2007une convention avec la RégionRhône-Alpes, elle apporte unecontribution financière auxcommunes dans l'objectif decréer 90 logements locatifspublics d'ici 2010. Lespremiers projets sont lancésou en cours de tractation.

Bièvre Esten un coup d'œilPrès de 20 000 habitants6 021 résidences principales76 % de logements en accession12 % de logements locatifs privés12 % de locatifs en accession

Habitat

DÉCHETS VERTS

� : Gazon, tailles de haies,feuilles mortes� : Souches, sacs plastiques,grillages, barbelés…Valorisation : Broyés sur laplateforme de Chabons, ilssont épandus par lesagriculteurs pour enrichir la terre.

Déchèterietrier pour valoriserDepuis le 1er janvier 2005, la communauté de communes deBièvre Est a pris la compétence protection et mise en valeur del’environnement en lieu et place du Sictom des Terres Froides. Ils’agit principalement de la collecte des ordures ménagères, dela gestion des points d’apport volontaire (cartons, papiers,verre, emballages) et surtout de l’entretien et du développementde nos trois déchèteries.Les déchèteries ont révolutionné notre approche du tri et de lavalorisation des déchets. Encore ne faut-il pas les confondreavec des décharges !

Dossier

Espace aménagé, gardienné et clôturésur lequel un particulier (ou un

professionnel moyennant un ticketpayant) peut apporter ses déchetsautres que ménagers, les déchèteriesont transformé le cycle de retraitementdes déchets. Aujourd’hui, près d’un tiersdes déchets produits par les françaissont triés puis valorisés. Pourtant, il y a20 ans, ces nouvelles pratiqueslaissaient dubitatifs. Les déchargesexistaient depuis toujours et il n’y avaitpas de raison que cela change.Seulement, les décharges étaient destrous, où l’on entassait nos déchets sansse soucier de leur devenir. Ellespolluaient les sols, les eaux souterraineset de surfaces, l’air (odeur et gaz) et lesécosystèmes (flore et faune)…

Trier en déchèterie,c’est possible.Mais voilà, tout évolue. L’économie desmatières premières et la préservation del’environnement ne sont plus des motstabous. Les déchèteries s’inscrivent

Les déchetsen chiffres3 454 : le nombre de déchèteries enFrance.849 : le nombre de millions de tonnesde déchets produits par les français.22 : le nombre de millions de tonnesd’ordures ménagères produites parles français, soit 353 Kg/an/habitant.40 : en 40 ans, la production annuel-le d’ordures ménagères de chaquefrançais a doublé.

dans cette perspective. Elles sontorganisées afin que les utilisateurstrouvent sur un même lieu desconteneurs appropriés suivant lesdéchets. Elles sont donc un lieu detransit vers les filières de recyclage etnon un exutoire final. Aujourd’hui, lamajorité des habitants ont prisl’habitude de se rendre en déchèteriepour déposer l’ensemble de leursdéchets (cartons, bois, gravats,plastiques…). C’est très bien, mais cen’est pas suffisant. Il faut trier, sans quoile déplacement en déchèterie n’auraservi à rien.

De nouvelles filièresde recyclageParallèlement, la collectivité cherche enpermanence à développer de nouvellesfilières de tri pour participer à la préser-vation de l’environnement, mais égale-ment pour limiter les coûts du service.En effet, si les ordures ménagères sontenfouies sur le site de Penol, une partiedes déchets récoltés en déchèterie sontrevendus à des sociétés spécialiséespour valorisation. Ainsi, après le bois(voir Vivre en Bièvre Est n°15), une filiè-re de retraitement des déchets des équi-pements électriques et électroniques(DEEE) a été mise en place ennovembre. Concrètement, lors del’achat d’un ordinateur, réfrigérateur…,le vendeur se doit de reprendre l’appa-reil usagé comme le stipule la loi du 20juillet 2005. En revanche, si le matérielest hors d’usage et qu’il n’est pas rem-placé, il peut être déposé en déchèterie.

Les déchèteries sont aujourd’hui incon-tournables. Elles ont bien évolué depuisleur création, notre comportement a-t-ilsuivi ?

BOIS� : Emballages, portes, volets,charpente non traitée� : Verre, déchets métalliques libres,minéraux (terre, sable…), dangereux(bois souillés d'huile, d'hydrocarbure,crésotés…)Valorisation : Trié par un prestataireextérieur puis revendu pour faire desplaques d'aggloméré.

FERRAILLE� : Aluminium, cuivre, plomb,canalisation, zinc, inox, grillage� : Bouteilles de gaz, déchetsdangereux (aérosols…)Valorisation :Triée puis revendue à latonne pour recyclage à l'infini.

PNEUS� : Jantes, pneus de camion ettracteurs…Valorisation : Transformés en poudretteutilisée pour le revêtement de sol,l’étanchéité ou l’isolation phonique.

CARTONS� : Cartons souillés (pizzas…)

Valorisation : Transformés et réutiliséscomme carton plat.

JOURNAUX, PROSPECTUSValorisation : Transformés et réutiliséscomme papier d’emballageou papier journal.

Une question,un conseil ?

Tél. 04 76 06 10 94www.cc-bievre-est.fr

Commentfonctionnentnos déchèteries ?Les déchèteries ne peuvent pas êtreouvertes en permanence. Pour limiterles coûts seuls trois agents dont deuxà temps non complet se relaient pourassurer leurs ouvertures. Un chauffeureffectue également des rotationsentre les déchèteries et les différentspoints de traitement. Ces derniersn'étant pas ouverts le samedi, la col-lectivité se doit de limiter les apportsde chacun pour proposer la mêmequalité de service à tous.Pour accéder aux déchèteries, unecarte d'accès est obligatoire. Elle estgratuite et disponible sur simpledemande en mairie. Les entreprises,commerces et collectivités doiventêtre en possession d'un ticket pré-payé acheté à la perception du Grand-Lemps.

ApprieuAccès réservé aux habitants des com-munes d'Apprieu, Colombe et OyeuHoraires d'hiver : De 9h à 12h : lundi,mercredi, samedi. De 14h à 17h :mardi, vendredi, samedi

BeaucroissantAccès réservé aux habitants des com-munes de Beaucroissant, Renage etIzeauxHoraires d'hiver : De 9h à 12h : same-di. De 14h à 17h : lundi, mercredi, ven-dredi, samedi.

ChabonsAccès réservé aux habitants des com-munes de Bizonnes, Burcin, Chabons,Eydoche, Flachères, Le Grand-Lemps,Saint-Didier-de-BizonnesHoraires d'hiver : De 9h à 12h : mardi,vendredi, samedi. De 14h à 17h : lundi,mercredi, samedi.

L'été, toutes les déchèteries sontouvertes le vendredi toute la journéeet ferment leurs portes à 18h. Le pas-sage aux horaires été ou hiver se faitaux changements d'heures.

VERREValorisation : A l'infini en bouteille de verre.

HUILES DE VIDANGE

Valorisation : Nettoyage des huiles avantremise en circulation (3 litres usagés pour1 litres neuf).

HUILES ALIMENTAIRE

Valorisation : Nettoyage des huiles avant remiseen circulation.

DÉCHETS D'ÉQUIPEMENTSÉLECTRIQUES ET ÉLECTRONIQUES

Tout équipement fonctionnant avec une prise, une pile ou un accumulateur.

GRAVATSDéchets inertes ne se dégradant pas dans le temps.�: Béton, terres cuites (carrelage, tuile…), matériauxminéraux naturels (pierre, marbre…), vitrage sanschâssis, laine de verre…Exutoire : Vidés et enfouis à Chabons.

�: Déchets d'amiante-ciment (plaques ondulées,tuyaux et canalisations…), déchets contenant dumétal…

PLASTIQUES� : Chaises, cagettes…Exutoire : Vidés et enfouis à Penol.

ENCOMBRANTS�: Meubles, canapés, matelas, poussettes,jouets volumineux…Exutoire : Vidés et enfouis à Penol.

�: Déchets d'amiante-ciment (plaquesondulées), tuyaux et canalisations…

DÉCHETS MÉNAGERS

SPÉCIAUX ET PILES

�: Vernis, peintures, colles,solvants, batteries, huilesusagées…Valorisation : Selon les produits :traités, valorisés ou incinérés.

EMBALLAGES�: Briques alimentaires, cartons d'emballage,bouteille et flacons en plastique et métal…�: Cartons sales, emballages souillés…Valorisation : Métal : outils, vélos…Plastiques : tuyaux, vêtements…Cartons : essuie-tout…

Le gardienSes principales missions :• Accueil du public• Contrôle du droit d'accèset des déchets

• Orientation vers la bonnebenne

� : OUI� : NON

en

communément appelée la Mob(Mission d’orientation de la Bièvre),

la mission locale déploie ses servicessur les cinq communautés1 de com-munes du Pays de Bièvre-Valloire. Outilde proximité, elle accompagne lesjeunes de 16 à 25 ans vers un emploidurable. «Beaucoup de jeunes sortentdu système sans aucune qualification»explique Bruno Amy, directeur de laMob. «Notre mission consiste à luttercontre leur exclusion en favorisant leurinsertion professionnelle et sociale.Après une première phase d’écoute etd’orientation, nous mettons en place un

La compétence lecture publique transférée par lescommunes à la communauté de communes au cours de

l’été 2007, les premiers projets ont démarré. Premier d’entreeux, le lieu d’implantation de la médiathèque a été arrêté. Ils’agira de l’ancienne distillerie du Grand-Lemps située auxabords du parc de la mairie. Un programmiste a été retenu àl’automne pour travailler à la définition de l’équipement(surfaces des pièces, accès, sécurité…) et valider la bonneadéquation entre le projet et le bâtiment existant. Dansl’attente de cette réhabilitation, à l’horizon 2010, labibliothèque du Grand-Lemps a été transférée au 1er janvier2008 à la communauté de communes et Nelly Luque, l’agentemployée à mi-temps intégrée dans l’équipe de la collectivité.

Parallèlement, le directeur de la future médiathèque a étérecruté au 1er février. Ancien directeur d’une médiathèqueintercommunale dans le Haut-Jura, Nils Roussel est chargédu suivi et de la réalisation du projet ainsi que de la mise en

EMPLOI

Mission locale de la BièvreFavoriser l’insertion sociale et professionnelle des 16-25 ans

Bruno Amy, directeur de la Mob, lors d’un entretien d’orientation.

En un coup d’œil70 communes rurales couvertes parla Mob, soit 62 925 habitants1 960 demandeurs d’emploi compta-bilisés fin 2006, dont 445 jeunes1 525 jeunes accueillis en 2007, dont225 originaires de notre territoire(116 filles et 109 garçons)Contact :• Centre social du Grand-Lemps,Tél. 04 76 55 86 92

• Centre social de Renage,Tél. 04 76 91 22 51

ou directement France Billon Grand(Tél. 06 07 41 75 36).

accompagnement individualisé en faci-litant en priorité leur recherche d’em-ploi, mais également leurs démarchesd’accès à la formation, la santé, le loge-ment, le transport… Pour beaucoup,l’ensemble de ses actions ne sont pasdissociables. Selon leur situation, l’ac-cès à l’emploi est plus ou moins compli-qué. Grâce à l’ensemble de nos parte-naires (Etat, Conseil régional, Conseilgénéral et collectivités locales), nousmobilisons l’ensemble des aides dispo-nibles et complémentaires pour lesaider à construire leur avenir.»

Vous avez entre 16 et 25 ans et souhaitez

LECTURE PUBLIQUE

Une médiathèque au Grand-Lempsplace du réseau des bibliothèques. A ce jour, la bibliothèquedu Grand-Lemps conserve son fonctionnement. Lefinancement de ce service est désormais pris en charge parla communauté de communes, qui en contrepartie a réduit leversement de la taxe professionnelle à la commune.

1Communautés de communes de Bièvre Est,Bièvre Toutes-Aures, Bièvre-Liers, du Pays deChambaran, du Territoire de Beaurepaire

obtenir un conseil ou un soutien ?Contacter la Mob. L’accueil est gratuit etpersonnalisé. Tout au long de votreparcours, un référent unique vousaidera à trouver des solutions et vousorientera vers les bons interlocuteurs auregard de votre situation… Pluslargement, la mission locale développeégalement des actions de préventionsur différentes thématiques (hygiène,santé, aide au logement…) pourinformer les jeunes sur tout ce quipourrait compliquer leur intégrationsociale.

Vivre en Bièvre EstTrimestriel d’informations de Bièvre Est - Parc d’activités Bièvre Dauphine - 38690 Colombe - Tél. 04 76 06 10 94 - Fax : 04 76 06 40 98Courriel : contact @cc-bievre-est.fr - Directeur de la publication : Michel Giraud - Rédaction : service communication - Photos : CédricDurand, DR. - Réalisation : Thierry Lemaître, Le Grand-Lemps - Impression : Imprimerie des Eaux Claires - Tiré à 8 100 exemplaires

Si vous souhaitez faire passer une information,transmettez-la au :Service communication - CCBEParc d’activités Bièvre Dauphine - 38690 [email protected]

SPORT

Annie et Michel DiogonRobins des bois des temps modernes

Même s’ils ne détroussent pas lesriches au bénéfice des pauvres, la

famille Diogon pratique un loisir peucommun : le tir à l’arc. «Nous n’aurionspas eu l’idée de pratiquer ce sport»confirme Annie Diogon. «Notre fils sou-haitait faire du tir. Nous habitions alorsla banlieue lyonnaise, mais il était diffi-cile de trouver un club. Il s’est finale-ment orienté vers le tir à l’arc.» Commetous les parents, la famille Diogon choi-sit alors de suivre son fils lors desentraînements et des compétitions.

1 L’union française des œuvres laïques d’éducationphysique est un mouvement sportif créé enparallèle de la fédération française de tir à l’arc.

ENFANCE-JEUNESSE

Un nouveau contrat Caf - Sigmas

Renforcer la politique petite enfanceavec la création d’un second relais

d’assistantes maternelles (Ram) etproposer l’accueil des jeunes dans lacontinuité, ce sont les principauxavantages retirés par le Sigmas ducontrat enfance et jeunesse signé le 9janvier avec la Caf. D’une durée de 4ans, ce contrat remplace le contrattemps libre pour les 6-17 ans arrivé àéchéance. Elaboré cette fois pour les 0-17 ans, il permet au Sigmas debénéficier des subventions allouées parla Caf et la mutualité sociale agricole(Msa). Le contrat enfance et jeunesserépond prioritairement à deux objectifs,à savoir : favoriser le développement etoptimiser l’offre d’accueil ; contribuer àl’épanouissement des enfants et desjeunes et à leur intégration dans lasociété par des actions favorisantl’apprentissage de la vie sociale et laresponsabilisation pour les plus grands.Le taux de cofinancement s’élève à 55 %du montant total de l’action, sousréserve que cette dernière soit éligibledans les critères édictés par la Caf. Ilpermet de réduire les sommes payées

par les foyers pour la garde ou lesactivités de leurs enfants. Il délaisse enrevanche quelque peu les actionssocioculturelles en direction de lajeunesse et promeut le quantitatif audétriment du qualitatif. Au final, c’est untaux de subvention en diminution, maisun montant global équilibré grâce à la

Et puis un jour…

«A force de passer du temps à l’at-tendre, j’ai essayé le premier» souritMichel. «Et puis on s’est pris au jeu.»Annie suivra quelques années plus tardpour «pratiquer une activité ensemble».Désormais installé à Flachères, lecouple pratique cette discipline deux àtrois fois par semaine, plus certainsweek-ends pour les compétitions. Il aégalement installé une cible dans le jar-din, mais l’utilise prudemment !Adhérents au club de Champier, Michel

a été deux fois champion de l’Isère etAnnie championne de France Ufolep1.«Contrairement à ce que l’on pense cen’est pas très physique, même si aprèsles premiers cours on a mal aux épauleset aux bras» ajoute Annie. «Enrevanche, cela demande beaucoup deconcentration. On coupe vraiment avecles problèmes quotidiens. On ne peutpas tirer et penser au repas, au risqued’envoyer la flèche n’importe où ! Ladifficulté c’est d’arriver à reproduiretoujours le même geste pour atteindrele cœur de la cible.» Le tir à l’arc est unsport qui se pratique en intérieur l’hiversur des cibles positionnées à 18m et enextérieur dès le printemps avec plu-sieurs disciplines dont le tir olympiquejusqu’à 70m, le tir nature dans les bois(sur des cibles animalières en mousseou en 3D)… Il y en a pour tout le mondede 10 à 77 ans.

mise en place de plusieurs nouvellesactions (Ram, accueil continu desjeunes chaque mercredi après-midi etun samedi par mois en raison du nouvelagrément jeunesse et sport…).

A noter : La ville de Renage a égalementsigné récemment un contrat enfance etjeunesse avec la Caf.

en

SAMEDI 16 FÉVRIER

Apprieu

Concert RockUne soirée entièrement organisée parles jeunes à la salle des fêtes. Deuxgroupes locaux à découvrir. Tarif : 5 €

SAMEDI 16 FÉVRIER - 20H30

Colombe

Soirée théâtre au gymnaseAnimée par la troupe Théâtre Lyre d’Oyeu«Ca va-t-y mal… quand ça va pas bien ?».Billet en vente sur place ou en mairie

SAMEDI 23 FÉVRIER - 14H30

Renage

CarnavalDépart du défilé devant l’écolematernelle. Différentes animations auprogramme.

MARDI 26 FÉVRIER - 14H30

Le Grand-Lemps

Carnaval des tout-petitsPlace du château. Organisé pour lesmoins de 6 ans déguisés etaccompagnés d’un adulte. Apporter ungoûter et une boisson à partager.

A DÉFINIR EN MARS

Apprieu

Soirée contes2 groupes de conteurs se mêlent pourune soirée à faire rêver, Racont’Art et lesAmis du conte de la Murette. Pour toutpublic, à partir de 6 ans, Salle du bas dela MJC. Pour tout renseignement :Monique Verona, secrétaire MJC,Tél. 04 76 93 70 71 ou Francoise Christin,présidente, Tél. 04 76 65 17 30.

DIMANCHE 6 AVRIL - 14H30

Colombe

Thé dansantOrchestre : Marcel Rivers orchestre.Organisée par le foyer des jeunes augymnase.

SAMEDI 19 – 20H30,DIMANCHE 20 AVRIL – 16H

Apprieu

ThéâtreBoire et déboires. Salle des fêtes.

SAMEDI 19 ET DIMANCHE 20 AVRIL

Beaucroissant

Grande foire annuelle deprintempsLa foire au bétail se tiendra uniquementle samedi.

Tarifs :1 enfant : 5 € - 2 enfants : 9 €3 enfants : 12 €Enfant supplémentaire : 3 €Les adultes accompagnateurs : Gratuit

Chabons

Parmi les derniers témoignages d’uneépoque prospère, la Grande Fabriquese dresse sur les bords de la Fure.Première usine de tissage de crêpe desoie construite à l’initiative de soyeuxlyonnais en 1826, elle connut son âged’or à la fin du 19e siècle grâce audéveloppement des métiers à tissermécaniques utilisant la force de larivière pour fonctionner. L’usinecompta près de 1000 ouvrières dont laplupart embauchées dès l’âge de 14ans étaient logées sur place. C’était uneusine-pensionnat sous la tutelle desSœurs de St Vincent de Paul. Soucieuxde la moralité de ces jeunes filles, etafin d’éviter la rencontre de garçons

MARDI 12 FÉVRIER – 18H30

Lison et l’horlogerCompagnie PatamoussA partir de 3 ans - Marionnettes

Au fond du jardin, il y a un vieuxcerisier. Il ne bouge pas, ne fait pas debruit et pourtant, il vit. Je le sais, parceque l’autre jour, mon cerf-volant s’estaccroché dans ses branches et l’arbrem’a parlé... Il m’a dit un secret !

MARDI 18 MARS - 18H30

La malle de ThéodoreCompagnie La petite FêteA partir de 7 ans – Spectacle et chansons

Après un atterrissage difficile dans lajungle, Ernest retrouve enfin la malle deson grand-père, Théodore Fripouillot,célèbre explorateur et agent secret...Nous voilà partis dans une aventureaux multiples rebondissements, jus-qu’au royaume du «Kinjabengla», paysdes fakirs et des Maharajas.

MARDI 8 AVRIL – 18H30

Au voleur !Compagnie du Jabron RougeA partir de 3 ans – Marionnettes

Le porte-monnaie rouge a été volé ! Unepetite fille courageuse et déterminée vademander de l’aide pour partir à sarecherche. Freddy le mécanicien, MmeGrandchamp la fermière, M. Laflotte lemarin, Mme Bonpain la boulangère etM. Volauvent l’aviateur vont l’aider. Maisva-t-elle le retrouver ?

DIMANCHE 1ER JUIN - 17H

Grand bal folkpour petits et grands avec les cabrisTout public

Venez danser en famille et tournoyeraux sons de la cornemuse, de la vielle,de la flûte, de l’harmonica et despercussions avec le groupe de musiquefolk Les cabris.

Forte du succès remporté lors de la saison2007, la bibliothèque municipale de Cha-bons, en partenariat avec le Conseil généralet le Sigmas, propose son nouveau pro-gramme culturel. Différents spectacles sontà découvrir en famille, à la salle des fêtes.

Les soirées culturelles

lors des messes au village, les soyeuxfirent construire une chapelle sur lesite. L’espace disponible restreint, ellefut construite en pont sur la Fure.

Une chapelle remarquableErigée au milieu d’un parc paysagé àl’anglaise avec de très belles essencesd’arbres (séquoia, tulipier, sophorajaponica…), la chapelle-pont de laGrande Fabrique, unique en son genre,est classée dans l’inventaire des 36ponts merveilleux d’Europe. Laissée àl’abandon lors de la fermeture définitivede l’usine en 1969, la toiture s’effondreraen 1973. Arrive alors un renageoisd’adoption, Gilles Michel, qui se fixecomme unique objectif de reconstruirel’édifice. Après avoir racheté la chapelleà la commune, pour un franc symbo-lique, il crée un chantier d’insertion en1987. Grâce à cela, il réussira à mobiliserdes stagiaires, pour la plupart des jeunesen difficulté et des chômeurs, encadréspar des formateurs spécialisés en bâti-ment, des bénévoles et des sponsors.Quatre ans seront nécessaires pour lestravaux et en 1991, la chapelle renaît deses cendres avec entre autres une cou-verture en verre sur une charpente debois du plus bel effet.

Partir à la découvertede la Grande Fabrique

Renage