en Albanie qu'en Grece pour l'amélioration de

318 LES BOVINS D'EUROPE

goslavie. La côte adriatique est basse et sablonneuse; au nord-est,on rencontre des regions de plaines marécageuses au bord des ri-vières, mais ailleurs, le pays présente des ondulations entre les mon-tagnes que les vallées entaillent.

Les étés sont chauds et typiquement méditerranéens, tandis queles hivers sont humides et doux. De la surface totale 13 pour centseulement est cultivable et 31 pour cent est en prairies.

Le cheptel, dont l'effectif est de 450 000 tetes, appartient auxmemes races que celui de Grèce, c'est-à-dire à la race Shorthorn d'Il-lyrie, Brachyceros, ou Bu'a, et A. la race grise des steppes. On trou-vera pages 323 et 326 des descriptions pour les races grecques quis'appliquent également au cheptel albanais. On a encore moins faiten Albanie qu'en Grece pour l'amélioration de ces races alorsque les memes problèmes d'alimentation se posent; en consequence,les animaux albanais ne sont pas plus grands ou plus productifsque ceux des races grecques correspondantes.

GRÈCE

La Grèce continentale s'étend approximativement entre 200 et26,5° de longitude Est et entre 36,4° et 42° de latitude Nord. Ellecomprend essentiellernent, tout comme les îles grecques de la merEgée, des regions montagneuses. Le point culminant en est le montOlympe (2 918 metres), situé à proximité du golfe de Salonique. Aunord-est, les plaines de Macedoine et de Thessalie, les plus vastesde Grece, présentent des caracteristiques assez favorables A. la pro-duction animale.

En règle générale, le climat en Grèce est de type méditerraneen,avec des étés chauds et des hivers doux, mais l'altitude altère ceschema general en abaissant les temperatures et en accroissant lesamplitudes journalières et saisonnières ainsi que le volume des pre-cipitations. Sur la côte ouest, celles-ci peuvent atteindre 1 400 milli-metres par an alors qu'elles peuvent are de 350 millimetres seulementaux environs d'Athènes.

Les terres labourables occupent 27 pour cent de la surface to-tale et 40 pour cent sont consacrés aux paturages dans les regionsoù le sol et la topographie ne permettent pas le labour. En fait, cer-taines de ces zones pastorales pourraient etre reforestées tandis qued'autres, assez nombreuses, sont limitées dans leur utilisation parle manque de debouchés commerciaux et de réseau routier permettantd'évacuer la production vers les autres centres de consommation.

BALKANS ET TURQUIE 319

Le nombre des bovins (1 135 000) est faible si on le rapportela population de la Grece et à la surface totale des terres utilisables.Les ovins et les caprins ont une importance économique et domes-tique plus grande que les bovins, dont il faut cependant soulignerque 30 pour cent sont utilises pour le travail.

Partout, les niveaux d'alimentation sont faibles et de ce faitinfluencent de manière significative l'ensemble du troupeau bovinde la Grece: leur taille est réduite et les productions individuellesde viande, de lait et de travail sont faibles. Le contrôle des pâturagesest indispensable; il permettrait d'obtenir plus d'herbe et des four-rages de plus grande valeur nutritive et d'éviter la surcharge des pa-turages déjà trop rares, qui aboutit évidemment à leur destruction.Dans certaines régions, on pratique une forme limitée de nomadismeet dans d'autres, les troupeaux du village vont paturer en été A. plushaute altitude. La médiocrité des conditions alimentaires ne permetpas l'utilisation étendue du bétail très productif importé. Lechangement de niveau alimentaire et de milieu produit en effet unechute brutale des performances de ces animaux sélectionnés. Lemanque d'herbages rend impossible l'élevage d'animaux de bouche-rie. Aussi demande-t-on essentiellement aux animaux de produiredu lait ou de travailler.

Les deux guerres mondiales et la guerre civile ont sérieusementdécimé les troupeaux. Il a done fallu, pour remédier à cet état dechoses et pour faire face à l'afflux des réfugiés en 1922/23, augmenterrapidement la production par l'importation de nombreux animauxdes pays voisins. Après la seconde guerre mondiale, de tels achatsse révélerent difficiles en raison des faibles effectifs disponibles. L'aideétrangère se traduisit par l'importation de Frisonnes des Etats-Unis,du Danemark et d'Allemagne du Nord; de Brunes des Alpes en pro-venance de Suisse, d'Allemagne, d'Autriche, de Slovénie et des Etats-Unis, enfin de bétail jersiais des Etats-Unis et de bétail rouge danoisdu Danemark. Des animaux Simmental de Yougoslavie furent in-troduits en Thrace et des Pinzgau en Macedoine. Entre les deux guer-res, certains essais furent tentés en vue d'améliorer la productionde races A. viande et de races mixtes, en dépit des conditions de mi-lieux défavorables. Ainsi des animaux britanniques furent importésen Macédoine, des Angeln et des Limousins dans la region de Salo-nique et des Tarentaises dans la region de Seres. Les efforts faitspour implanter des Aberdeen Angus ne furent pas couronnés desuccès.

Il y a quelques années, le bétail importé et ses descendants re-présentaient 8 pour cent du cheptel total. Les deux races indigenes,Shorthorn de Grece et grecque des steppes, représentaient 63 pour


cent des animaux d'origine grecque, tandis que les 29 pour centrestants résultaient de croisements divers.

De nombreux essais infructueux furent tentés afin de créer desassociations d'élevage et des livres généalogiques. Aussi n'existe-t-ilpas de renseignements généalogiques et la plupart de ce qui étaitdisponible avant 1940 a été détruit pendant la guerre. Les campagnesde propagande pour l'insémination artificielle jouent à présent unrôle stimulant; le gouvernement couvre 30 pour cent du coat de Pin-sémination artificielle pour les races frisonne et brune des Alpes.Les centres d'insémination artificielle fonctionnent maintenant par-tout, et plus de 200 000 inséminations ont été réalisées en 1963.

De nombreuses petites étables ne comptent qu'une ou deuxvaches et ce n'est qu'au voisinage des villes ou dans les exploitationsproduisant du lait pour les villes, que les étables ont de 10 à 50 va-ches. Les éleveurs d'animaux sélectionnés sont organisés en sociétéscoopératives, qui, entre autres activités, s'intéressent au contrôlelaitier et à l'amélioration de la productivité. Ces coopératives cau-tionnées par l'Etat et aidées financièrement par la Banque agricolede Grèce, créent des installations coopératives pour le traitementdu lait et du fromage. Des prêts sont accordés par l'Etat afin d'en-courager les efforts d'amélioration du troupeau laitier et de ses con-ditions de stabulation. L'Etat verse aux producteurs 30 pour centde la valeur de l'installation laitière, les 70 pour cent restants sontprétés, à des conditions intéressantes, par la Banque agricole deGrèce.

Race grecque à courtes cornes(Shorthorn d'Illyrie)

ORIGINE

La race grecque à courtes cornes (Bos taurus brachyceros) estissue de la race d'Illyrie qui a existé dans le sud de l'Europe depuisles temps les plus anciens. Différents rameaux de cette race se sontdéveloppés, mais du fait des croisements avec des races importées,ces types distincts ont perdu leur individualité, bien qu'on puisseencore en reconnaitre trois. On a beaucoup utilisé, ces derniè-res années, la race brune des Alpes pour améliorer progressivementla grecque à courtes cornes et particulièrement ses aptitudes à laproduction de viande et de lait.


FIGURE 187. Taureau grec à courtes cornes.

FIGURE 188. Vache grecque à courtes cornes.

Clichés A. Papaioannou


SITUATION, TOPOGRAPHIE ET SOLS

On trouve cette race partout en Grèce, à l'exception de la Thrace,de la Macédoine et de l'est de la Thessalie; aprés des siècles, elle estmaintenant adaptée à toutes les conditions de sol, de topographieet d'altitude.

CLIMAT

On trouvera au tableau 154 les données climatiques relevéesAthènes, données que l'on peut considérer comme étant caractéris-

tiques de l'aire d'extension de cette race.

TABLEAU 154. CONDITIONS CLIMATIQUES DE L'ITABITAT DE LA RACEGRECQUE A COURTES CORNES

ALIMENTATION ET MÉTHODES D'ÉLEVAGE

Les conditions dans lesquelles sont élevés les animaux laitiersimportés diffèrent de fnon importante de celles dans lesquelles lesexploitants agricoles élèvent, en général, les animaux de la race grec-que à courtes cornes. En été, ces derniers paturent sur des prairiesdénudées et sur les pacages des collines et des montagnes. Auxalentours des zones d'habitation, le foin est fauché à un stade dematurité trop avancé, ce qui accroît certes la quantité de fourrage,mais au détriment de la qualité.

Les éleveurs ont des connaissances assez faibles en ce qui con-cerne l'alimentation du bétail. Les animaux reçoivent du foin dequalité médiocre, de la paille, des résidus de récoltes, quelques sous-produits de céréales, ainsi que des caroubes. Dans les meilleurs cas,ils peuvent aussi recevoir du foin de luzerne et de vesce, de l'orge,de l'avoine, des haricots, des graines de légumineuses, des fèves,du son et des tourteaux. Comme on l'a déjà signalé plus haut, le

Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin Juil. Aoiat Sept. Oct. Nov. Déc.

Températures (°C) 8,6 9,8 11,7 15,1 18,0 23,3 27,3 27,5 24,2 19,1 14,6 10,8

Précipitations (mm) 46 46 35 11 36 26 0 3 20 39 79 4-4

manque de connaissances concernant l'alimentation du bétail et lamédiocrité des paturages sont, très fréquemment, des obstacles A.l'amélioration de la productivité.

CARACTÈRES PHYSIQUES

La peau, d'épaisseur moyenne, est souple ou raide selon l'étatphysique de l'animal. Le poil moyennement long, est d'une cou-leur brunatre variant du marron clair au gris et au noir; il y a quel-ques taches plus claires ou blanches sur la region inguinale et surla face interne des membres. Il existe aussi trois sous-types caractéris-tiques dont le pelage est gris argent melé de blond, ou bien brun clairallant du brun au chdtain, ou bien encore brun noir.

La taille est petite, la tete large, le profil droit et le front assezgrand. Les cornes s'évasent à partir du chignon, et sont arquées enavant et en haut; elles sont blanchâtres A. la base avec des extrémitésnoires.

La ligne du dos est relativernent droite mais souvent elle faitsaillie à l'attache de la queue et plonge au niveau du rein. La poi-trine est profonde mais les côtes sont souvent plus aplaties qu'ar-rondies. L'abdomen est volumineux, les membres sont courts, l'ossa-ture est légère, la musculature est très variable. Les onglons sont noirset resistants, le mufie est noir, sauf chez un autre sou.s-typeest rose, le pelage allant en outre, dans ce cas, du creme au roux.Les vaches atteignent un poids vif moyen de 180 kilogrammes seu-lement. On trouvera au tableau 155 des chiffres relatifs au poids etaux mensurations de cette race.

TABLEAU 155. POIDS VIF ET MENSURATIONS DE LA RACE GRECQUE A COURTES CORNES


La mamelle est petite et recouverte de poils; par suite de lamédiocrité de son regime alimentaire, l'animal sernble chaff et detype primitif; lorsqu'il est mieux nourri, son apparence s'en trouvenettement améliorée.

Poids vif (kg) 180-200

Longueur du corps (cm) 113

Hauteur au garrot (cm) 101-114

Périmètre thoracique (cm) 135

Profondeur de poitrine (cm) 53


APTITUDES

On classe habituellement la race grecque à courtes cornes dansles races de type laitier ; cependant, dans les conditions médiocresd'alimentation et d'élevage que l'on vient de voir, le rendementlaitier est bas. On laisse les veaux teter leur mère jusqu'à deux moisau moins. On estime que la production laitière excédentaire, pourune période de lactation de 6 à 8 mois, est d'environ 530 kilogrammes,ceci dans les cas où la vache se nourrit de ce qu'elle peut trouver,ou bien quand son alimentation de complément est faible. Les ani-maux vivant en étable et mieux nourris ont un rendement laitiermoyen de 1 200 kilogrammes de lait A 4,5 pour cent de matière grasse.

Cette race n'a pas d'aptitude à la production de viande, en raisonde sa musculature peu fournie. La demande en vaches de travailreste secondaire. On fait normalement travailler les taureaux et lesbceufs, rnais ils ne sont pas très résistants et leur rendement dépendde leur taille et de leur développement musculaire.

ORGANISATION DE L'ÉLEVAGE

Tout en restant actuellement la race la plus nombreuse en Grèce,son effectif diminue peu à peu du fait des efforts réalisés pour amé-liorer sa productivité par des croisements avec des races importéeset en particulier avec la race brune des Alpes. Bien qu'elle soit detaille plus faible, elle a beaucoup d'affinités avec la race Bu'a qu'ontrouve dans tous les Etats balkaniques. Il n'existe ni associationd'éleveurs ni herd-book.

Race grecque des steppes

ORIGINE

La race grecque des steppes (Bos taurus primigenius) n'est pas,comme la race grecque à courtes cornes, une race indigène; elledérive de races importées des pays situés au nord de la Grèce. Larace indigène à courtes cornes étant trop petite pour satisfaire lesexigences des éleveurs de nombreuses régions, elle fut croisée avecle bétail Pro togenius importé du nord, afin d'accroitre sa taille et sarésistance. Les descendants de plus grande taille furent croisés entreeux, et c'est A, partir de ces croisements que s'est dégagée petit A,petit la race grecque des steppes.

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FIGURE 189. Taureau grec des steppes.

Cliché A. Papaioannou

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FIGURE 190. Vache grecque des steppes.

Cliché Directeur du Service d'élevage

325BALKANS ET TURQUIE


SITUATION, TOPOGRAPHIE ET SOLS

On la trouve en Thrace, dans les plaines de Macédoine, dans lapartie est de la Thessalie (Ldrissa, Pharsale, Almirés et Dhomok6s)et dans les montagnes d'Othris et de Kallidromos. Avant la secondeguerre mondiale, on trouvait les specimens les plus représentatifsde cette race en Chalcidique, dans les regions de Sikik Katerini,Andvra et Almirés.

CLIMAT

Le tableau 156 do ne les chiffres relatifs aux moyennes clima-tiques de Ldrissa.

TABLEAU 156. CONDITIONS CLIMATIQUES DE CHABITAT DE LA RACE DES STEPPES

ALIMENTATION ET MÉTHODES D'ÉLEVAGE

Les conditions sont semblables à celles décrites pour la racegrecque à courtes cornes; cependant, les animaux de la race desteppes, vivant dans les plaines sur des paturages de qualité nu-tritive supérieure à ceux des collines, sont, de ce fait, plus grandset plus solides. Le type de bétail des steppes vivant dans rile de Tynosest le type le plus grand en Grèce : sa hauteur au garrot atteint enmoyenne 120 A. 125 centimetres, son poids 325 à 340 kilogrammes.Le bétail S:kid est le type le plus petit de cette race, sa hauteur augarrot n'étant que de 109 centimetres. Le bétail Katerini est intermé-diaire, il mesure environ 110 centimetres au garrot et pèse environ300 kilogrammes.

CARACARES PHYSIQUES

La peau est d'épaisseur moyenne; le poil est gris, variant dugris argent au gris noir, il est quelquefois melé de poils bruns, maisla couleur prédominante reste claire.

Janv. Fey. Mars Avril Mai Juin Jui . AoCit Sept. Oct. Nov. Dec.

Températures (°C) 5,1 7,4 10,7 14,8 20,2 24,8 27,7 27,4 22,7 17,4 11,1 7,7

Précipitations (mm) 45 47 36 38 45 38 34 23 26 47 67 48

La tat est longue, le profil droit ou légèrement busqué; le frontest moyennement large, les yeux et les oreilles sont entourés de poilnoir, le mufle, large, est noir; les eornes sont longues et s'évasentpartir du chignon, en s'arquant vers le haut, puis vers Parrière ouveis l'extérieur. Elles sont .blanchatres, avec des extrémités noires.

L'avant-main, caractéristique, est lourde; le garrot est hautet le corps est long, la ligne du dessus est variable, plutôt droite,mais plongeant parfois au niveau du rein pour faire saillie au niveaude la croupe et de Pattache de la queue. La poitrine est très profonde.Il y a fréquemment un fanon marqué à l'avant du_ sternum; les côtespeuvent étre soit bien arrondies, soit plutôt plates. L'abdom.en a unegrande capacité, mais les fiancs sont souvent peu profonds, les mem-bres sont longs rliaais leur ossature est légère, les onglons sont noirs.Ces animaux sont de plus grande taille que ceux de la race A. courtescornes, dont ils sont issus, mais ils restent plus petits que les ani-maux de leur race en Hongrie.

La tableau 157 donne les mensurations et le poids vif moyensd'animaux adultes de Thessalie et de Sikid.

TABLEAU 157. Po 'S VII' ET MENSURATIONS DE LA RACE DES STEPPES

APTITUDES

La race des steppes, bien qu'elle soit plus grande, n'a pas demeilleure capacité de production de lait ou de viande que la racegrecque à courtes comes, mais, à cause de sa plus grande taille etde sa robustesse, elle est plus indiquée pour la traction. On se re-portera p. 324 pour avoir une idée de la production laitière dansdes conditions médiocres et dans des conditions plus convenables.

BAL ANS ET TURQUIE 327

Thessalie Sikid

Poids vif (kg) 285 245

Longueur du corps (cm) 132 125

Hauteur au garrot (cm) 115 110

Périmètre thoracique (cm) 157 131

Largeur de pohrine (cm) 35 34


FIGURE 191. Vache frisonne élevée en Grèce.

FIGURE 192. Vache brune des Alpes élevée en Grèce.

Clichés Directeur du Service d'élevage

ORGANISATION DE L'ÉLEVAGE

Cette race est progressivement améliorée par croisement avecdes races importées, il n'existe ni association d'éleveurs, ni herd-book.

Races étrangères en Grèce

Comme on l'a mentionné plus haut (p. 319), on a introduit enGrèce plusieurs races étrangéres. En ce qui concerne la productionde viande, les résultats de ces importations ont été peu satisfaisants.En effet, la médiocrité des conditions d'alimentation ne permet pasd'exploiter pleinement, et de fagon économique, les potentialités deces races. En ce qui concerne la production de lait, dans les régionspériurbaines, on a utilisé avec succès la race frisonne chaque foisque l'on pouvait fournir une ration alimentaire suffisante ou toutau moins chaque fois que le niveau alimentaire était assez élevépour permettre aux animaux de produire sans trop puiser sur leursréserves.

C'est la race brune des Alpes que l'on a probablement le plusutilisée, A. cause de sa double aptitude. On a, en outre, utilisé dubétail originaire de Bessarabie et de Crimée, en plus de ceux men-tionnés p. 319.

Les vaches frisonnes, élevées sous abri, peuvent atteindrerendement de plus de 4 000 kilogrammes de lait; les autres racesétrangères produisent entre 3 000 et 3 500 kilogrammes mais, commepour les races locales, l'absence d'informations précises empéchetoute discussion sur les succès relatifs de ces races importées.

TURQU1E

Cette étude ne concerne que les races européennes de sorteque l'étude de la Turquie est limitée à une petite partie du pays (en-viron 3 pour cent de la surface totale) située à l'extrémité sud-estde l'Europe. Cette région s'étend approximativernent entre 26,10 et29,2° de longitude Est, et 40,2° et 42,1° de latitude Nord. Les condi-tions topographiques et pédologiques sont la prolongation de cellesde la Gréce orientale et de la Bulgarie méridionale. Le climat esttypique de l'Est méditerranéen, c'est-à-dire chaud et plutôt sec enété, doux et humide en hiver.


en Albanie qu'en Grece pour l'amélioration de

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