EMPREINTES - J.H Meunier

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Jean-Henri MEUNIER préface - Serge REGOURD

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Photographe, réalisateur, Jean-Henri Meunier prend son temps. Il n’a pas de permis de conduire, il marche à la vitesse de la vie d’un homme, pas plus vite. Il regarde dans le mur, il a les yeux sur la route. Et comme tout le monde, un téléphone portable. Meunier, un mur, la route, un téléphone qui prend des photos : voici un nouveau monde qui prend vie, des êtres vivants, et l’art, à tous les coins de rue. Ayez l’oeil.

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Jean-Henri Meunier

préface - Serge reGOurD

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La terre vue d’en bas & des oreilles...

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LA TERRE VUE D’EN BAS& DES OREILLES

Partout là où mes pas me mènentsouvent mes yeux se promènentsur le macadam et sur les mursj’y vois des tracesdes tachesdes empreintesque le temps nous laisseesquissées par la pluie le vent la neige et le soleilj’y aperçois des visages des animaux des paysages je les emprunte avec mon I-Phoneaujourd’hui je vous les donne à voir cadrés sur le papier

JH Meunier

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Noël Godin, surnommé Georges Le Gloupier ou l'entarteur, né à Liège le 13 septembre 1945, est un agitateur anarcho-humoristique belge.Il s'est rendu célèbre pour ses jets de tarte à la crème, ou « entartages », sur de nombreuses personnalités de différentes nationalités.Lorsqu'il a reçu le Grand Prix de l'humour noir en 1995 et le Prix de la dent dure en 1996, il s'est entarté lui-même.

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Jean-Henri Meunier, poète, cinéaste et photographe.Des traces et des âmes...

Les films de Jean-Henri Meunier procèdent d’une plongée dans l’humanité profonde. Ses personnages sont les héros concrets, au quotidien, des choses de la vie. La vie, l’amour, la mort, auxquels se coa-gulent l’humour, la sensibilité, la générosité, l’amitié, la simplicité, la loyauté des êtres sans calculs. Chroniques ordinaires de gens ordinaires, hors du fracas médiatique, loin des convenances du «prêt à penser» et des langages codés de l’urbanité hypocrite, de la société libérale avancée...Et voilà que notre explorateur des rescapés du vivant retrouve le chemin initial de la photographie qui le conduisit au cinéma sous l’ombre massive et tutélaire de Langlois. Il en emprunte le véhicule le plus léger, le plus modeste, celui de son téléphone portable pour nous montrer ce que nous ne voyons pas. Son objectif quitte les visages de la chair humaine pour jeter ses filets sur de simples traces : ce qui, précisément ne se voit pas, ce sur quoi nous écrasons quotidiennement nos chaussures, réhabilitant d’autres formes d’anonymat, de déclassement, révélation d’autres existences, abstraites, d’«underground».Traces de bitume, de murs écorchés, de trottoirs torturés, de façades condamnées... Mise au jour de lieux du néant pourtant habités par des êtres insaisissables, aux mille formes, aux visages anamorphosés, qui se mettent à nous interpeller, simples taches indicibles qui imposent une identité : ici un lézard agile, là une presqu’île avenante, plus loin un monstre marin menaçant, ailleurs un taureau bariolé en discussion avec une clé à molettes... Dada est bien là, J.H., trace lui-même bien vivante de nos escapades surréalistes.De nouveaux rivages se dessinent, un bestiaire insolite s’anime, de nouveaux continents s’arrachent à la dérive, une symphonie de couleurs inédites révéle des contrées inconnues, nous invitant à un voyage initiatique libéré des codes et des signes conformes de la représentation marchande et des identités anthropométriques...Le propre de l’artiste : unité de l’œuvre éclatée dans le foisonnement d’inspirations apparemment sans relations... A moins que l’âme des personnages disparus de la trilogie najacoise n’ait choisi ce chemin des traces invisibles pour signaler la pérennité de leur présence... La clé à molettes vient d’échapper au monstre marin, elle a été récupérée par une forme humaine, ne serait-ce point le vieux garagiste, M. Sauzeau ? Ici la trace, à vous la terre...

Serge REGOURD

Professeur à l’Université Toulouse 1Auteur notamment de “ L’exception culturelle ” PUF - 2004

“ Acteurs de caractère: Les méconnus du cinéma français “ Gremese - 2011

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Entre Jean Henri Meunier et Laurent rOuSTAnMai 2012 - Toulouse

Les images mouvantes de ses films avaient quelque peu occulté chez Jean-Henri Meunier que l’image fixe d’une photographie pouvait aussi raconter des histoires. Et la passion qui l’avait conduit à observer les hommes, a les mettre en scène dans leur face cachée, leur visage secret (celui qui exprime à la fois l’art, la vie et son humanité) lui avait fait oublier les traces de cette humanité hors l’homme, des traces anodines enfouies dans son environnement, des traces que l’œil ne pouvait voir, mais l’âme, oui. Mais le destin ravive la mémoire, et réveille les images. Pour Jean-Henri Meunier, le destin eut comme accessoire un téléphone portable, pour décor une cage d’escalier. Et pour interlocuteur un mur décrépi.

La toute première fois, c’était début octobre 2008. De passage à Paname, j’étais hébergé chez mon pote Féodor Atkine. Un immeuble sur cour, rue Jean-Pierre Timbaud, dans le 11ème arrondissement. Il y avait sur le mur du palier du 2ème étage, un crépi décrépi, une forme assez étrange s’en détachait. J’y voyais une drôle de créature, une espèce rare entre animal et humain qui posait de profil sur fond jaune. Ces différentes couches successives de crépi, de plâtre et de peintures défraichies, me fascinaient. Une œuvre créée par l’usure du temps, puissante et avec une matière dense. Je l’ai cadrée et photographiée avec mon téléphone portable. C’était mon premier Iphone et la première photo que je prenais avec.

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11Un clic, une peinture pour lui, et un déclic. Quelque chose s’est mis en branle dans l’esprit de Jean-Henri Meunier.

Je marche beaucoup et je me déplace la plupart du temps à pied dans les villes. Parfois, je me promène sans but précis, je ne vois rien de ce qui se passe autour de moi, je regarde par terre, là où mes pas me mènent. Sur le maca-dam, il y a toujours quelque chose à voir, qui m’attire et retient mon attention. J’attends que le feu passe au rouge pour les véhicules et je photographie les bandes blanches et les bandes jaunes pour passages piétons. Elles sont peuplées de formes fantasques, stupéfiantes, accidentelles. Ces formes et ces matières me subjuguent. Très vite, c’est devenu obsessionnel. Je flâne, je longe les murs, j’ai la tête pleine d’images, de peintures, de tableaux, c’est à mon échelle, je regarde la terre des hommes. Chaque fois que je trouve des taches, des traces, des empreintes, des cicatrices, des fissures, des coulures, des giclures, des déchirures, des rayures, des trainées, des crachis, des éclaboussures… je n’ai pas de mot exact pour les définir. Tous ces revêtements ont connu la main de l’homme.

Des taches dansaient partout devant ses yeux.

J’y vois des visages déformés, torturés, grimaçants, des personnages étranges, des animaux bizarres, préhistoriques, des paysages envoûtants mais aussi des

formes plus abstraites. Une fois c’est un lion : le profil, la cadence, un lion qui va chasser sa proie. D’autres fois, ce sont comme des peintures rupestres, impressionnistes, modernes, contemporaines… C’est vraiment le feeling, l’instinct, l’instant. En les voyant toutes les unes à côté des autres, j’ai eu envie de les associer comme on associe les plans pour le montage d’un film et j’ai composé des dyptiques, des tryptiques…

Une flânerie sans but précis et tout ce qui s’offre au regard.

Dans certains lieux qui me sont quotidiens, il m’est arrivé de prendre en photo deux fois la même tache, à plusieurs semaines, voire à plusieurs mois d’écart. Je m’en suis aperçu plus tard, en les copiant sur l’ordinateur: « hé, tiens, celle-là je l’ai déjà prise! ». Sur les milliers de taches que j’ai photographié, cela a dû m’arriver quatre ou cinq fois, à Toulouse notamment, reprendre la même tache au même endroit et quasiment avec le même cadrage. Des amis étaient venus voir mes photos à la maison, et quand nous sommes sortis pour boire un verre, l’un d’entre-eux a reconnu une tache qu’il venait de voir en photo, elle était là, sur une bande jaune au bord du trottoir, rue Pargaminières, elle n’avait pas bougé! Sur le macadam elles sont exposées aux pneus, aux chaus-sures, à l’urine... Il y a aussi les intempéries qui les façonnent avec le temps, mais comme chante Léo « Avec le temps, va, tout s’en va… ». Quelques jours, quelques mois, quelques années, chacune a sa propre durée de vie.

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12 Cent fois sur le mur laid remettez un visage.

Pour les spectateurs, c’est assez ludique: quand ils commencent à percevoir un visage, un animal, un paysage, alors ils trouvent aussi bien d’autres choses, des images que moi-même je n’avais pas perçu. Les enfants voient souvent plus de choses et plus vite que les adultes. Chacun y voit ce qu’il veut, à chacun son imaginaire. Souvent, pour mes films, dans les rencontres avec le public à la suite des projections, au cours des échanges, c’est parfois le spectateur qui me révèle ce que j’ai fait de façon instinctive. Certains en regardant les photos me disent « tiens, on dirait des paysages vu de l’espace » alors que moi j’y vois des animaux. C’est en parlant avec un pote, de ce qu’il voyait et percevait, que l’on a trouvé ce titre bancal « La Terre vu d’en bas et des oreilles »…le tout photographié avec un I-phone et à hauteur d’homme…

Pour marquer le temps, et le temps, qui passe.

Toutes ces images, toutes ces formes, toutes ces traces, c’est un mélange de plusieurs choses, c’est la matière qui se dégrade, l’usure du temps, le chaos, la vie, la pollution, c’est aussi les intempéries : la neige, le soleil et la pluie. Les taches murales photographiées en Asie, sont souvent dues à l’humidité. À HOI AN au Vietnam, chaque année après la saison des pluies, l’humidité fait son œuvre sur les murs et c’est du grand art !!!

Mais l’esprit revient vite de la chair aux murs, et sur ces murs, sur ce qui peut en faire des œuvres d’art.

C’est le cadrage qui donne les formes, le sujet. Parfois c’est une tache isolée, parfois ce sont des taches concentrées sur un seul mur. Je cadre ce qui me parle, ce qui m’interpelle, ce qui me provoque, ce qui m’hallucine, sans calculer, juste pour le plaisir de cadrer, de voir, de donner à voir et de le partager.

Et la lumière est dans l’œil du photographe. Et l’œil est dans la technique.

A l’âge de 18 ans j’ai acheté mon premier appareil, c’était un Yashica mat 124, un 6x6. Mes premières photos, c’était ma grand-mère qui plumait une poule, un papy anarchiste espagnol qui se roulait une clope sur un banc... Et puis j’ai eu un Nikon F avec deux optiques, un 28 mm et un 105. Un jour j’ai eu la chance de rencontrer Jacques Morel, qui travaillait chez Lumière à Lyon, c’était juste avant que Lumière fusionne avec Ilford. Il a été sensible à mes photos et il a m’a aidé, à l’époque on ne disait pas sponsoriser, on disait parrainer. Je ne faisais que du noir et blanc, avec des négatifs Ilford. Je développais les films avec une cuve Paterson, et pour les tirages, j’avais un Durst M609 et un objectif Schneider Componon. Lumière me donnait tous les produits pour développer, ainsi que le papier pour les tirages, l’Ilfobrom113, un papier mat magnifique, que tu pouvais vraiment travailler dans les bacs,

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13le simple fait que tu poses ta main dessus, avec juste la chaleur de ton corps, cela pouvait révéler une partie plus qu’une autre. Un jour, j’ai reçu une réponse favorable à une lettre que j’avais envoyée comme une bouteille à la mer, elle était adressée à la Fondation pour l’Art et la Recherche. J’avais trouvé ses coordonnées dans un annuaire téléphonique, à la poste centrale de Lyon, place Bellecour. C’est Pierre-Henri De Mun qui gérait cette fondation, il m’a beaucoup aidé en exposant mes photos et aussi financièrement.

Un jour, il m’a présenté à Henri Langlois et Mary Meerson. Deux êtres absolu-ment magnifiques, exubérants, passionnés, passionnants et impressionnants. Ils m’ont accueilli et recueilli, Henri Langlois a exposé mes photos pendant trois mois dans le hall de la Cinémathèque française au palais de Chaillot.

Toutes mes photos de cette époque-là sont des tirages uniques, la plupart ont été vendues ou bien je les ai offertes à des amis. Il ne m’en reste que quelques-unes à la maison. J’ai commencé à réaliser un premier film grâce à l’amitié de Henri Langlois et le cinéma m’a absorbé tout entier. Je ne concevais pas de faire de la photo sans développer les négatifs et sans faire les tirages sur papier. Comme je n’avais plus ni le temps, ni le matériel, j’ai arrêté. Ensuite, je n’ai fait que des photos avec des appareils jetables, des photos souvenirs, des photos de famille.

C’est avec un téléphone que je suis revenu à la photo ! Je l’ai toujours dans la poche, c’est petit, ça ne tient pas de place. J’aurais pu essayer de me procurer un autre appareil avec plus de définition, de pixels, mais finalement le I-Phone me convient très bien

Ephémères et uniques, autant qu’un reflet.

Entre 1971 et 1972, je photographiais essentiellement des reflets.Dans les vitrines, il y a toujours des reflets. Cela donne des visions magiques, de la ville et de la vie qui s’y déroule. Un jour, dans une rue de Lyon, à l’inté-rieur d’une vitrine, il y avait des mannequins bruts, non habillés, puis il y avait aussi en réflexion tout ce qui se passait dans la rue, et le mélange des deux créait une image complètement surréaliste. J’aimais déambuler dans les rues et trouver le reflet qui m’écarquillait les yeux. Les gens s’arrêtaient pour regarder la vitrine que je photographiais. Sans le savoir, ils prenaient place dans l’image avec leur reflet!

Voir où il n’y a rien à voir.

Dans la citadelle impériale à Hué, ou dans les temples d’Angkor, parfois je suis à quatre pattes ou à genoux, les gens se demandent « mais qu’est-ce qu’il photographie ? ». Je suis dans un temple, magnifique, et je photographie un

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tout petit bout de mur où les gens ne voient rien de spécial. Cela m’arrive aussi de leur montrer ce que je photographie. Ils sont étonnés, souvent surpris, ils sourient.

À chacun ses visions et comme disait Jack Kerouac : « La réalité n’est qu’un ruban de rêves qui se déroule dans notre esprit ». C’est aussi plus motivant de partager ses visions que d’étaler ses divisions! Un regard qui vient de loin.

Quand j’étais môme, sur les murs et les tapisseries de mon enfance, je voyais de drôles de choses dans les motifs. Chacun voyage comme il peut. Je me souviens aussi de ma mère qui prenait des photos. Elle avait un boitier 6x9. Elle faisait des photos de famille, c’était comme de la magie, quand j’étais petit. Aujourd’hui, j’ai la sensation d’être à la maternelle quand je suis dans une salle de montage ou bien quand je m’éclate avec mon I-Phone ou une caméra. C’est peut-être un travail, mais quel pied ! Quel plaisir de faire joujou avec des images et des sons…Ce qui est pour moi le mauvais côté du travail, c’est tout ce qu’il y a autour : les dossiers, les paperasses… Les dossiers pour les commissions, c’est vraiment l’enfer. Mais dès que c’est de l’image ou du son ce n’est que du plaisir, du bonheur, même quand c’est une prise de... chou, parfois c’est peut-être flou, parfois c’est peut-être fou mais je suis nécessairement fou! Comme tout le monde!

Quelques lieux où les photos de ce livre ont été prises :PARIS – MONTRÉAL – MANHATTAN – BROOKLYN – TOULOUSE – LYON LUNAC – NAJAC – LISBONNE – SEVILLE – TANGER – MARRAKECH – HUÉESSAOUIRA – GENÈVE – HO CHI MINH – HANOÎ – HOI AN – MUI NEPHNOM PENH – SIEM REAP – ANGKOR – MADRID – BRUXELLES – LILLE – ARLES ...

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Photographe autodidacte, Jean Henri Meunier expose pour la première fois ses photographies avec le soutien de ILFORD-LUMIÈRE en 1973.Il est parrainé par la Fondation pour l’Art et la Recherche qui lui consacre une exposition en 1974.Henri LANGLOIS, fondateur de la Cinémathèque Française expose ses photos dans le hall de la Cinémathèque au Palais de Chaillot en 1975.Depuis il a réalisé 15 films et revient aujourd’hui à la photographie.

Au travers de déambulations urbaines et muni d’un téléphone portable, Jean Henri Meunier a collecté au fil du temps, sur le macadam et sur les murs, autant d’empreintes et de traces issues d’activités humaines que de fissures esquissées par le temps.Synthétisant tout un pendant de l’histoire de la peinture, ces détails glanés dans les rues des-sinent une réalité à la fois brute et poétique, un monde onirique qui suscite l’imaginaire de chacun.

Biographie

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Editions Au fil du TempsRoute de Trinquies

12 330 SOUYRI (France)

www.fil-du-temps.com

Direction artistique : SICHI Stéphane

Relecture & Corrections : GALIBERT Jacques

N° ISBN : 978-2-918298-22-9

Dépot Légal : Août 2012

Imprimé sur papier ARTIC PAPER VOLUME HIGHT WHITE 150 g et 300 g

Achevé d’imprimer en Octobre 2012sur les presses de Graphi Imprimeur

à Rodez, Aveyron

à Mensah, Kenji, Cynthia que la vie vous soit pleine comme un œuf de bonnes et douces vibrations

remerciements chaleureux pour leur soutien vital, amical et totalSerge Regourd, Noël Godin, Kenji Meunier, Alula Pierre, Sigfried, Marion Brusley, Julie Brusley, Stephane Sichi, Patrice Thébault, Jacques Galibert, Oriane de Vallée, Jean-Pierre Godeau, Lo de Bodinat, Benoît Lhermitte, Jean-louis Raffy, Richard Choukroun et Les Chaudronneries, Philippe Jupin et La Bellevilloise, Michel Royer, Othello Khanh, Michèle de Albert, Lolo Zazar, Nicole Pham, Nicolas Peyre, Miss Ming, Marc Large, Laurent Galmot, Guy Chapouillié, Pierre Montagnez, Yves Deschamps, Philippe Akoka, Gabriel Mathé, Paul Pirritano, Tisha Vujicic, Didier Mirault et le Café de la Loge à Najac.

http://www.jeanhenrimeunier.com/official/

Remerciements

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Prix de vente : 23 €

ISBN : 978-2-918298-22-9