Em Swedenborg Arcanes Celestes Tome Douzieme Exode Ix Xv Numeros 7488 8386 Le Boys Des Guays 1848 91

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ARCANES CÉLESTES DB L'ÉCRITURE SAINTE OU PAROLE DU SKIGNEUR AINSI 011.: MERVEILLES QlJI ONT ETF. VUES DANS r.F. MONnE nES ESPRITS ET nANS 1.F.ClF.r. nES ANGES. OUVRAGE D'EMMANUEL SWÉDENBORG PUOLI!:: EN LATIN DE 4749 A 4756, TR.'DUIT PAR J. :l'. E. I.E BOYS DES G'DAYS, ET PUBI.IK rAil lJN OISCIPI.F.(I_DJ:7..)IlRSnOCTRINI,:S DRI.AVRAIRRF.I.IGIONCIlRt.TŒNNE. DOUZIÈME. EXODE, CIIArITREIô IX - XV. SAINT-AMAND (CUEI\). -. la librairie de LA NOUVELLE JÉRUSALEM, r.he7. porle, Iibrnire. PARIS. Ch 1 Il. IIARTEI., rue du Mail, 36. ez 1 TRF.UTTF.J. et WURTZ, l'Ile de I.ille, 7. 1848- 91.

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Arcanes Célestes, Tome 12

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  • 1. ARCANES CLESTESDB L'CRITURE SAINTE OU PAROLE DU SKIGNEUR DVOIL~,AINSI 011.: J.JJi~S MERVEILLES QlJI ONT ETF. VUES DANS r.F. MONnE nES ESPRITS ET nANS 1.F.ClF.r. nES ANGES.OUVRAGE D'EMMANUEL SWDENBORG PUOLI!:: EN LATIN DE 4749 A 4756,TR.'DUITPAR J. :l'. E. I.E BOYS DES G'DAYS, ET PUBI.IKrAil lJN OISCIPI.F.(I_DJ:7..)IlRSnOCTRINI,:S DRI.AVRAIRRF.I.IGIONCIlRt.TNNE.'l'O~ DOUZIME. EXODE,CIIArITREI IX - XV. SAINT-AMAND (CUEI). -. la librairie de LA NOUVELLE JRUSALEM, r.he7. porle, Iibrnire. PARIS. Ch1 Il. IIARTEI., rue du Mail, 36.ez 1 TRF.UTTF.J. et WURTZ, libraire~,l'Ile de I.ille, ~ 7. 1848- 91.

2. :z.)m:SOOCTIIINES D~:I.AVIIAIlIF.I.IGIONClJI~:TIl':NNE.TOME DOUZll~ME. EXODE, CIIAl'lTnES IX - xv. 5;AINT-AMAND (CHEU). 4. la librairie de LA NOUVELLE JJi:RU8ALEM, chez PorLe, libl'tlire.PARIS. M. HARTEL, rue du Mail, 36. Cher. TflEUTTF.L el WURTZ, libraire,;, rue de Lille,n. ,1848- nl. 4. MATTHIEU, VI 33.Cherchez premirement le royaume de Dieu et sajustice, et toutes choses "ous seront donnes par sUl'crolt. 5. PREl'In~REPARTIE ou l,IVRE DE L'EXODE.-~-CHAPITRE NEUVIME.DOCTRIi' m; LA CUAlHT.1488. D'aprs ce qui a t dit des amoU's de soi et du monde, il est vide-nt que c'est par eux qu'existent tous les maux; et parceque tous les maux en proviennent, c'est de l qu'existent tous lesfaux: au contraire, c'est pal' l'amour pour le Seigneur et parl'amour envers le prochain qu'existent tous les biens, et parce que tous les biens n proviennent, c'est de l qu'existent tous les vrais. 74-89. Puisqu'il en est ainsi, il est vident qu'autant l'homme estdans les amours de soi et du monde, autant il n'est pas dansl'amour envers le prochain, ni plus forte raison dans l'amour pour le Seigneur; car ces amours sont opposs. 1490. Il est encore vident qu'autant l'homme est dans lesamours de soi et du monde, autant il ignore ce que c'est que laCharit, jusqu' ne pas savoir enfin qu'elle existe; que de plus,autant l'homme ignore ce que c'est que la foi, jusqu' ne pas savoirenfin que c'est quelque chose; qu'en outre, autant l'homme ignorece que c'est que la Conscience jusqu' ne pas savoir enfin qu'elleexiste; et que mme, autant l'homme ignore ce que c'est que lespirituel, et par consquent ce que c'est que la vie du Ciel; etqu'enfin il ne croit pas qu'i! y ait un Ciel ni qu'il y ait un enfer, ni 'par consquent qu'il y ait une vie aprs la mort. Voil ce que fontles amours de soi et du monde quand ils rgnent, Xli. 6. '2 AHCANES CltLESTES. 74.91. Le bien de l'arnour cleste et le vrai de la loi influent con tinuellement du Seigneur, mais il ne sont point reus l o rgnent les amours de soi et du monde; chez celLX chez qui ces amours rgnent, c'cst-il-dire, chez qui continuellement ces amours sont dans la pensee, sont pOUl' lin, sont dans la volont ct constitucntla vic, le Ilien ct le vrai ,qui influent du Seigneur sont ou rejets, ou touffs, ou pervertis. 7a,92. Chez ceux chez qui ils sontIrejets, le bien qui appartient l'amour ct le vrai qui appartien t il la foi sont en mpris ct aussi enaversion. Chez cellx chez qui ils sonttoufl's, lebien qui appartient;l l'amour et le vrai qui appartient la foi sont nis, ct les maux ctles faux qui sont l'oppos sont affirms. Chez ceux chez qui ils sontpervertis, le bien qui appartient l'amour et le vrai qui appartient il la foi sont expliqus d'une manire funeste, ct sont appliquspour favoriser le mal ct le-,'faux qui provient du mal.7193. Les,amours de soi ct du monde commencent rgner chezl'homme, quand celui-ci est manre de son jugement ct de sa pcr sonne; car l'homme commence alors 1 penser d'aprs lui-mme ou d'aprs ce qui est il lui, ct alors il commence s'approprier cesm;nours; etcela, d'autant plus qu'il sc confirme quant il lavie dans le mal. Autant l'homme s'approprie les maux, autant le Seigneur met part le bien de l'innocence et le Ilien de la charit, que l'homme a reus dans le premier et dans le second ge de l'enfance, et qu'il l'eroit ensuite de temps en temps; et il les sene d~ns les inlcrieur~ de l'homme; cal' le Ilien de l'innocence ct le bien de la charit ne peuvC~t en aucune manire tre avec les maux de ces amours, et le S~igneur ne veut pas que ces biens prissent.'74-94. Ceux donc qui chez eux pervertissent QU tQulfent ourejettent le Ilien qui appartient l'amour, ct le vl'ai qui appl'tint1 la foi, ne pe].lven t pas avoir la vie en eux; car la vie, qui procdedu Divin, est de vouloir le bien e~ de croire le vrai; or, ceux (pli veil lent non le bien mais le mal, ct qui croient non le vrai mais le faux, ont l'oppos de la vie; cet oppos de la vie est l'enfer ct est nomm la mort, ct ceux-l sopt appel!" morts. Que la vie de l'amour ct de la foi soit nomme la vic et ail ,si la vie ternelle et que ceux qui on t cette vie en eux soient aProls hommes vivants; et CI"e l'oppos de la vie soit nomm la mort et aussi la mort ternelle, et que ceux qui 7. EXODE, CHAP. NEUVltME. 3 ont cet oppos en eux soient appels hommes morts, c'est ce qu'on voi.t par Ull grand nombre de passages dans la Parole, comme dans Mathieu, chap. IV. H1; VlII. 21,22; XVIII. 8,9; XIX. 16, 17, 29. Jean, m. 15, 16, :36; V, 2~., 25; VI. 33, 35, ~7, 4.8, 50, 51, 53, 57, 58, 63; YIll. 21, 24., [Ji ; X, '10; XL 21), 26; XIV. 6, 49; XVII. 2, 3; XX. 31 ; ct ailleurs. CHAPITRE IX.1. Et Jhovah dit Moseheh: Viens vers Pharaon ct pal'le-1ui :Ainsi a dit JEHovAliie DIEr des Hebreux; Renvoie mon peuple, ct {ju'ils ide servent.2. Cal' si tu refuses, toi, de (les) re.nvoyer, ct qu'encore toi tu les retiennes;a. Voici, la main e ,JrovAli sera SUI' Lon btail qui (eBt) dans le champ, sur les chevaux, sur les nes, SUI' les chameaux, sur le gros btail et sur le menu btail, une Peste fort grave.4.. EtJIIOVAII (listinguera entre le btail d'Isr2l et le btail des ltgyptiens, ct il ne mourra de tout (ce qui est) aux fils d'Isral quoi que cc soit. 5. Et JHOVAH posa un temps fixe, en disant: Demain, Jhovah excutera cette parole dans la terre.6. Et Jhovah excuta celte parole ds le lendemain; et mourait tout le btail des gyptiens; ct du btail des fils d'Isral il n'en mourait pas un.7. Et Pharaon envoya, et voici, il n'en tait pas mort du btail d'Isral mme nn seul. Et le cur de Pharaon fut appesanti, et il ne l'envoya point le peuple.S. Et JHOVAll dit l1oschehet Aharon : Prenez-vous plein vo~ poings de suie de fournaise, et que l1oschcll la l'pande vers le eiel aux yeux de Pharaon..9. Et elle sera en poussire SUI' toule la tel're d'gypte, et elle sera sur l'homme et sU' }a bte en Ulcre de pustules florescent dans toute la terre d'gypte. 8. 4 ARCANES CLESTES.4O. Et ils prirent la suie de la fournaise, et ils se tinrent devant Phraon, et Moscheh la rpandit vers le ciel, et elle devint ulcre de pustules Ilorescent sur l'homme et sur la bte. 1~. Et les mages ne purent se tenir devant Moscheh cause de l'ulcre, car l'ulcre tait sur les mages et sur tous les ~yptiens. ~ 2. Et JHOVAH renfora le cur de Pharaon; et il ne les couta point, ainsi qu'avait parl JHOVAH Moscheh. ,13. Et Jimov.. NEUVIMf:. ~des voix, et d la grle, ct le "fcu allait terre; et Jf:HOYAH fit pleu voir de la grle sur la terre d'gypte. 24- Et il y eut de la grle, et du feu la fois marchant au milieu de la grle, fort lourde, telle qu'il n'yen avait point cu comme elledans toute la terre d'gypte, depuis qu'elle tait en nation. 25. Et la grle frappa dans toute la teiTe d'gypte tout ce qui(tait) dans le champ, depuis l'homme ct jusqu' la bte; et touteherbe du champ la grle (la) frappa, et tout arbre du champ elle (le)brisa. 26. Seulement dans la terre de Goschen, o (taient) les filsd'Isral. il n'y eut point de grle. 27. Et Pharaon envoya, et appela Moscheh et Aharon, et il leurdit: J'ai pch celte fois; JHOVAH le juste, et moi et mon peupleles mchants. 28. Suppliez JHOVAH; et assez qu'il y ait eu des voix de DIEU etde la grle, et je vous renverrai, et vous ne continuerez pas derester. 29. Et iIoscheh lui dit: Comme je sortirai de la ville, j'tendraimes paumes vers JHOVAH, les voix cesseront, et la grle ne seraplus, afin que tu saches qu' JEHOVAH (appartient) la terre. 30. Et toi et tes serviteurs, je sais que vous ne craignez pas encore en face de JHOVAH-DIEU. 30. Et le li Il et l'orge furent frapps, parce que l'orge (tait en) pi mrissant, et le lin (en) tuyau. 32. Et le froment et l'peautre ne furent point frapps, parce qu'ils (taient) cachs. 33. Et Moscheh sortit d'avec Pharaon, de la ville, et il tendit ses paumes vers JHOVAH, et les voix et la grle cessrent, et de pluie il ne fut plus l'pandu sur terre.34-. Et Pharaon vit qu'avaient cess la pluie ct la grle et les voix, et il continua de pcher; et il appesantit son cur lui et ses servi teurs.35. Et le cur de Pharaon fut renforc, et il ne renvoya point les fils d'Isral, ainsi qu'avait parl JHOVAII par la main de lfos heh. 10. .6 AHC~NES CLESTES.CONTENU. 74.90. II continue, dans ce Chapitre, il tre question de la Yastation de ceux qui infestent ceux de ntglise spirituelle; dans le sensinterne de cc Chapitre, il s'agit du Sixime, du Septime, et du Huitime tat ou degr de leur vastalion, tats qui sont dcrits par laPeste, par l' L'lcrede pustules florescent, et par la Pluie de Grle;ces plaies signifient la vastation quant aux choses qui appartjennent l'glise chez ellx. SE~S Ii'lTER:E. 74.96. Vers, 1 . 7. Et Jltovuh dit Il lIfoscheh: Viens 7,'erS Pha raon et pm'le-lui : Ainsi lt dit Jhovah le Dieu des Hbreu:r: : i?en voie mon peuple, ct qlL'ils l1le sel'vent. Cm' si lu refl/ses, loi, de nes) 'l'CIlVoye1', et qu'el/core loi ttt les reti.ennes; Yoici, la main de Jhovah sera sw' ton btail qui (est) dans le e/Utmp, S/l/' les cltevcw;;c, sur les tnes, sur les chameau,r;, S/U' le 91.05 blail Cl .'Ur le menu btail, une peste {ort grave, Et Jhovah distillguem entTe le blaild'Isral et le btail des gypliens, et il ne 7IIOU1'1'(t de tout (ce quiest) aux fils d'Isral qlloi que ce soit. Et Jhovah posa un telllpsfixe, en disant: Demain, JllO/lah excutera celle pm'ole ({(tns luterre. Et Jhovah excltia cette parole ds le lendeT/win; et mOIlrait tout le blail de-s l 9!/ptiens ; et du blail des /ils d' IS1'CLl il n'enmourait pas un. Et Phamon envoya, el voici, il n'en tait pa.~ mOl'tdu btail d'Isral mme un seul: el le cw' de Pharaon fUI app('santi, et il ne renvoya painlle pcuple. - Et Jhovah dit llfoschch,signifie de nouveau une instruction: Vicns vers PhQmon, et ]wrlelui, signifie l'apparence du vrai venant du Divin chez ceux qui iufestent: Ainsi a dit Jhovah le Dieu des Hbreux, signilie le com~mandement par le Seigneur, Dieu de l'glise; Rent'oie mon peuple, et qu'ils Me servent, signifie de laisser ceux qui sont de l'glise spirituelle, afin qu'ils adorent le Seigneur: car si tu refuses,toi, de (les) renvoyer, et qu'encore toi tu le-s 1'etiennes, signifie s'ilss'obtinaient encore il infester: Voici, la mctn de Jltovct!t sem surton btail qui (est) dans le champ, signifie la vastation du vrai et dubien de la foi: qu'ils tiennent de l'glise, de laquelle ils avaient t;iUr les chevaux, surles nes, Slt/' les chameaux, signifie les intelec 11. ,.,EXODE, CHAP. NEUVltlHE./tuels ct les seien tifiques du vl'ai qui appartieuUI la foi: ml' le gros b util el.w1'/e menu btail, signifie les ,'olontaires: une ]leste fort grave. signifie la consomption dans le commun: "el Jhovnl! clistin[Juel'u entre le btail d' lSl'al ct le btail des ltY!JPtiens, signifie la et bte. -XIV. 21, - retrancher homme et bte, c'est dvaster le bien intrieur et le bien extrieur, Dans le l'lme: L'pe au )l dehors, et la Peste et la famine au-dedans; celui qui (est) dans le champ par l'pe mourra, mais celui qui (est) dans la >, ville, la (amine et!a Peste le dVoreront. - VII. '15, -la peste, c'est la vastation du bien, Dans le Mme: Parce que tu as souill mon Sanctuaire par toutes tes abominations, une troisime partie li de toi lTIOUl'1'Ont, de la Peste et seront consltms au milieu de toi.)l- V.12,-lapeste, c'estla consomption du bien. Dans Amos: J'ai envoy contr'e VOltS une Peste dans le chemin de L'gypte, j'ai tu 17. EXODE, CIl.P. NEUVIME.~3 par l'pe vos jeunes-gens avec captivit de vos chevaux. Il IV. 40, -la peste dans le chemin de l'gypte, c'est la vastation du bien et du vrai par les faux, qui sont le chemin de l'gypte; j'ai tu par l'pe les jeunes-gens avec captivit des chevaux, c'est la vas tation du vrai, les jeunes-gens sont les vrais, et les chevaux les in tellectuels, comme ci-dessus N 7503. Dans David: Tu ne crain li dras pas pour loi devant la terreur de nuit, devant la flche (qui) vole de jour; devant la Peste qui se -glisse dans les tnbl'es, de vant la mort qui dvaste midi. - Ps. XCI. 5, 6, - la peste qui se glisse dans les tnbres, c'est le mal qui dvaste en secret; la mort qui dvaste midi, c'est le mal qui dvaste dcouvert: en outre, dans d'autres passages.7506, Et Jhovah disting!tera entre le btail d'Isral et le btail des gyptiens, signifie la diffrence ent1'e les vrais et les biens de la foi de ceux qui sont de l'glise spirituelle, et les vrais et les biens de la foi que tiennent de l'glise ceux qui infestent; on le voit par la signification de distinguer, en ce que c'est la diffrence; par la signi fication rlu btail, en ce que ce sont les vrais et les biens de la foi. comme ci-dessus, N 7502; par la reprsentation des fils d'Isral, en ce qu'ils sont ceux de l'glise spirituelle, N 7500 ; et par la signification du btail des gyptiens, en ce que ce sont les biens et les vrais de ntglise que possdent ceux qui infestent; que les gyptiens soient ceux qui ont t cie l'glise, et par suite clans la science du vrai et du bien de la foi, mais dans la vie du mal, et qui infestent dans l'autre vie, on le voit, Ns 7097, 7127, 7317, 7502. Quant ce qui concerne la diffrence entre les vrais et les biens de la foi de ceux qui sont de l'glise et sont sauvs, et les nais et les biens de la foi de ceux qui sont de l'glise et sont dam ns, il va en tre parl en peu de mots: Les vrais et les biens e la foi chez ceux qui sont de l'glise et sont sauvs, proviennent du bien de la charit, et comme l'affection de la charit est le spi rituel mme, ces vrais et ces biens sont spirituels et influent du Seigneur par le ciel, car les intrieurs de ceux qui reoivent sont ouverts vers le ciel: mais les vrais et les biens de ceux qui sont de l'glise et sont damns, ne proviennent point du bien de la charit, et pal' consquent ne sont point spirituels; ils influent, il est vrai, par le ciel, mais ils sont reus dans le froid et dans l'obscurit; 18. 14. AnCANES CLESTES.dans le froid, parce qu'il n'y a" pas le bien de la charit; dansl'obscurit, parce que la lumire par laquelle ils les reoivent est comme la lumire de l'hiver, lumire qui la lumire du ciel est comme l'obscurit; leurs intrieUl's sont ouverts non vers le ciel,mais vers le monde, ils fixent dans le monde l'influx du vrai et dubien provenant du ciel, et par suite aussi les ides qu'ils ont dubien et du vrai de la foi; ces ides sont entirement naturelles etmme matrielles; reprsentes dans le monde spirituel elles sontdifformes et n'ont aucune ressemblance de l'homme; mais lesides du vrai et du bien de la foi elle;', ceux qui sont de l'glise etsont sauvs, sont spirituelles, et quoiqu'elles soient terminesdans les matriels qui appartiennent au monde, elles en ont cependant t spares, car elles peuvent tre leves au-dessus; lesides de ceux-ci, reprsentes dans le monde spirituel, sont belleset ont la ressemblance de l'homme: telle en est la diffrence,quoiqu'elles paraissent semblables dans la forme externe, c'est-dire, dans le discours et la prdication. La cause d'une telle diff ,rence, c'est la vie, car lorsque le bien de la vie, qui provient de lacharit, influe dans l'intellectuel qui est le rceptacle du vrai, ildonne une 'frme belle aux ides des biens et des vrais de la foi;mais quand le mal de la vic, qui est contI'aire la charit, inlluedans l'intellectuel, il fait que les ide~ des biens et des vrais dela foi sont laides, ct telles que dans le ciel elles ne sont point reconnues, 7::)07, Et il ne mom'ra de tout ce qui est aux fils d'fsml quoi que ce soit, signifie qu'ils ne seront 110int consums: on le voit par la signilication de ne point mourir, en ce que c'est ne point tre con sum; et par la signification du btail, dont il est dit qu'il n'en mourra pas, en cc que c'est le vrai ct le bien de la foi, N 7502; et par la reprsentation des fils d'Isral, en ce qu'ils sont ceux de l'glise spirituelle; si les biens et les vl'ais de la foi chez ceux qui sont de l'glise spirituelle ne peuvent mourir, c'est parce qu'ils ont t conjoints avec le Divin par la charit, ct que le Divin est la vie mme et est ternel; ce qui a t conjoint la vic mme et l'ternel, ne peut mourir ou tre consum, cela reste durant l'ternit ct est continuellement perfectionn : mais les choses appartenant la foi chez ceux qui sont de l'glise ct sont 19. EXODE, CHAP. l'UYli~~lE. '1 ~)damns, meurent, parce qu'elles n'ont point ~tc conjointes aVLlC le Divin, et que par suite elles n'ont point. la vie en elles; en effet, elles sont comme des simulacres sans aucune vie, ct parce qu'elles ne sont. pas vivantes, elles sont consumes dans l'autre vic, c'eSHHlil'e qu'elles sont tes. . 7508. Et Jhovah pow un lemlJS fixe, signifie la fixation: on le voit sans explication.7509. En diwnt : Demain Jhovah excutera cette parole dans la teTTe, signifie que cela sem pow' eux perpmit quant aux choses qui ajJ,JaTtielinent au vmi et au bien de l'glise: on le voit par la' signification de demain ou du lendemain, en cc que c'est pel'p~ tuit, N 3998; que ce soit quant aux choses qui appartiennent an Hai ct au bien de l'glise, cela est vident d'aprs ce qui prcde, car il s'agit de cc vrai cl d ce bien, savoir, en ce qu'ils seront consums chez ceux qui sonl entendus par les gyptiens, et reste ront chez ceux qli sont reprsents pal' les fils d'Isral. 75,j O. Et Jhovah excuta cette paTole ds lc lendemain, signifie l'efTet selon la fixation: on le voit par la signification d'executel' cette parole, en ce que c'est l'effet; et par la significaliolJ du temps fixe, qui est ici le temps du lendemain, en cc que c'est la fixa tion, comme cidessus ~o 7508: la fixation pal' le Divin, quand elle se rapporte la perptuit, est exprime pal' le lendemain. 7511. Et mourait tout le btail des gypl'iens, signifie La con somption du vrai et du bien de La foi chez ceux qui infestent: on le voit par la signification de mouriT, savoir, par la peste, en ce que c'esl la consomption, comme ci-dessus Nos7505, 7507; et par la significat.ion du btail des gyptiens, en ce que ce sont les vllais ct les biens de l'glise chez ceux qui infestent, comme aussi ci-dessus No 7506.7512. El du btail dcs fils d' IS1'al il n'en mourail pas u.n, signifie que rien de la foi n'tait consum citez ceux qU'i taient de l'glise. spI'itueLLe: on le voit par lcsexplications qui viennent d'tre don nes Ns 7506,7507.75,13. El Pharaon envoya, el voici, il n'en tait pas mort du btail cC Isrul mme un seul, signifie que cela vint cl la connaissance de ceux qui infestent: on le voit par la reprsentation de Pharaon, en ce qu'il dsigne ceux qui infestent, N0 7498; que cela soit venu 20. i6 ARCANES CLESTES. leur connaissance, savoir, que rien des biens et dS nais de la foi n'avait pri chez ceux de l'glise spirituelle, c'est ce qui est videmment signifi en ce qu'il envoya et trouva qu'il n'tait pas mort une seule bte du btail d'Isral.7514.. Et Le cw' de Pharaon fut appesanti, signifie l'obstination: voir ci-dessus N0s 7272,7300,7305.7515. Et iL ne renvoya pas le peuple, signifie qu'ils ne les lais saient point, savoir, ceux de l'glise spirituelle, qu'ils infestaient; voir No 74,7 i, o sont les mmes paroles.7516. Vers. 8 ~ 2. Et Jhovah dit 1l10scheh et Alutl'o/l ; prenez-volts pLein vos poings de suie de fournaise, et que JUoscheh la rpande vers le ciel aux yeux de Phamon. Et elle sl'Ta en pou.~ sire sm' toute la terre d'gypte, et eLLe sera sur ['homme et sur la bte en ulcre de pustules florescellt dans toute la terre d'r;ypte, Et ils pl'i1'ent la suie de la fournaise, et ils se tinrent devant Pha 1'aon, et JUoscheh la rpandit vel's le ciel, et elle devint ulcre de pustules florescent sm' l'homme et SUl' la bte. Et les mages ne pU1'ent se tenir elevant ~foscheh cause ele l'ulcl'e, cal' l'ulcre tait sur les mages et SUl' tous les gyptiens. Et Jhovah renf01'a le cur de Pharaon, et iL ne les couta point, ainsi qu'avetit pm'l Jhovah Moscheh. - Et Jhovah dit il10scheh et Aharon, signifie de nouveau une instruction; pl'enez-vous plein vos poings, signifie la puissance donne autant qu'il tait possible de la rece voir: ele suie de foumaise, signilie d'exciter les faux des cupidits par la prsence chez ceux qui infestent: et que ltloseheh la rpande t'ers le ciel, signifie ces faux montrs ceux qui sont dans le ciel; aux yeux ele Pharaon, signifie en prsence: et elle sera en pous sire sur toute la terre d'gypte, signifie la damnation de ces faux dans le mental naturel: et elle sem sm' /.' homme et SUl' la bte, signi fie qui proviennent du mal intrieur et LU mal extrieur; en ulcre de pustules florescent, signifie les salets avec les blasphmes qui en rsultent: dans toute la terre d'gypte, signifie dans tout le mental naturel: et ils prirent la suie de la fournaise, signifie les faux des cupidits: et iLs se tinrent devant Phamon, signifie en pr sence de ceux qui infestent: et lIfoscheh la rpandit vers le ciel, signifie ces faux montrs ceux qui sont dans le ciel: et eLLe devint ulre de pustules ~orescent sur l'homme et sur la bbe, signifie les 21. EXODE, CII:P. NJ.722. Et elle sem en poussirc S1lr IOule la terre d'gypte, signifie la damnation de ces (aux dcms le mcntal naturel: on le voit pal'la signification de la poussire, en cc qne c'est ce qui est damn, .N 7&,,18; par la signification de la suie de fournaise qui est devenue en poussire, en ce que ce sont les faux des cupidits, Ns 7519,7520 ; et par la ~ignification de ln terre d'gypte, en ce que c'estle mental naturel, Nos 5276, 5278, 5280, 5288, 530,1. Que la poussire soit ce qui est damn, outt'e les preuves tires des passagesde la Parole rapportes N 7448, on le voit encore clairement pal'celui-ci ans Mose: Si tu n'obis pas la voix de Jhovah ton Dieu, maudit tu seras dans la ville, maudit tu seras dans le champ:II Jhovah donnera pour pluie il ta tel're la pou.ssire me1ll1~ et la " poussire paissc; du Ciel elle descendl'a sur toi, jusqu' ce que tuII sois dtruit. -Deutr. XXVlll. '15, '1 G, 2~. 7523. J ellc sera sur l' homme el SUI' la bte, signifie qui provic1l"nent d/ol/al ntricuret du mal extt'ieur: on le voit pal' la signiliualioll de l' homme, en cc qu'il est l' affecl iOIl LIu bien, el. c1alls lu sens 26. 2'2 ARCANES CLESTES. oppos la tupiJit du mal, pal'eitlement la hte; mais quand l'homme et la hte sont nomms, l'homme signifie l'affection ou la cupidit intrkme, et la bte l'affection ou la cupidit extricul'e, voirN 7 / 2i: le bien intl'ieur et aussi le mal intrieur, qui sont 1 signifis pal' l'homme, sont les choses qui appartiennent 'inten tion ou il la lin, cal' l'intention ou la fin est l'intime de l'homme; mais le bien extrieul' et aussi le mal extrieur, qui sont signills pal' la bte, sont les choses qui appal'tiennent la pense, et pal' suite l'action, quand il n'y a )a:; d'obstacle: si l'extrieur est si gnifie pal' la bte, c'est parce que l'homrne quant son homme externe ou natmel n'est absolument qu'une hte, cal' il jouit desmmes cupidites et des mmes volupts, comme aussi des mmesapptits et des mmcs sens; ct si 'intrieur est signifi par l'homme,c'est parce que l'homme quant son homme interne ou spirituel cst homme, il y jouit des affections du }rien et du vrai, telles qu'ellessont chez les anges dans le Ciel, et parce que par cet homme interneil gouverne son homme naturel ou animal, qui est une bte: que labte soit l'affection du bien, ct dans le sens oppos la cupidit dumal, on le voitN0s 45,46,14'2,143,246, 7H, 7HS, 719,776,2179,2180,3'2'(8, 35'19,5-198: ce sont aussi ces choses qui sontsignifies pal' l'homme et pal' la bte, dans les passages snivants : DansJrmie: iUa colre ct mon empol'tement a t l'pandu WI' ccYI lieu, sur l'/wmme el sm' la ble.l) - VII. 20. - Dans le Mme:Cl Je frappel'ai les habitants de cette ville, el lwmme el la ble,YI d'une gl'ande peste ils mourront. - XXI. 6. - Dans le Mme: Il mettra sa terre en dsolation, en sorte qu'il n'y ait personne II qui y habite; depuis l'homme }usqu' la bte iis se sont retil's, )) ils s'en sont alls. -L. 3.- Dans zchiel: "Quand une tel'l'e II aura pch contre Moi, en pl'variquant la prvarication, j'en reJl trancherai homme el ble. - XIV. f 3, f 9, 21. - Dans leMme: J'tendl'ai ma main sur dom, et j'en retrancherai homme el ble, et je la mettrai en dvastation. Il - XXV. 13, - Dans Sphanie : cc Je consumerai homme el bte, je consumel'ai l'oiseau II des cieux, et les poissons de la mer, et les scandales avec les II impies; et je retrancherai l'homme de dessus les surfaces de la II terre. 1) - 1. 3. - L'homme et la bte signifient le bien intrieuret le bien extrieur dans les passages suivants: Dans Jrmie; 27. EXUDE, CAP. NEUVIEilE. 23 Il Moi, j'ai fait la terre, L'homme et la bte, par ma gl'ande force. Il- XX.VII. 5. - Dans le Mme: Voici lesjours qui viennent, pa l) l'ole de Jhovah, Ol! fnscmencel'ai la maison d'Isral et la mai l) son de Juda, de semPnce d'homme et de semence de bte. ~ XXXI. 27. - Dans le Mme: La terre sera llue dsolation, en Il sorte qu'il n'y aura ni homme ni bte. 1 1 - XXXII. 1~3. -Dans le Mme: Dans les villes de Juda, ct dans les places de Jrusalem, Il dnst.es, point ([homme, et point d'habitant, et point de bte. Il- XXXIII. ,10. LI. 6'2, - Dans David: Ta justice (est) comme ~ les montagnes de Dieu, tes jugements (sont) un grand abme, L'homme et la ble tu conserves, Jhovah. - P. XXXVI. 7. Comme l'homme et la bte ont signili de telles choses, c'est pour cela que les premiers-ns des gyptiens, tant des hommes que des btes, sont morts. - Ex.od. Xli, 29; - et pOUl' cela que les premiers-ns, tant de l'homme que de la bte, ont (~t sanctifis, Il - Nomh. XVIlJ. '15; - et aussi poU' cela que d'aprs nn rite saint il fut ordonn par le Roi de Ninive que tant l'homme que la bte jelmeraient, et seraient couverts de sacs. - Jan. Ill. 7,8.7524" .En ulcre (lorescent de pustules, signifie les mlels. avec les blasphmes qui en rsultent: on le voit par la signification de l'ulcre, en ce que ce sont les salets qui proviennent des maux.; ct par la signification des pustules, cn ce que cc sont les blasphmes qui en l'sultent: les ulcres chez l'homme dans son corps corres pondent aux salets qui proviennent des maux, et les pustules cor respondent aux plasphmes; et mme il y Cil aurait dans tout homme mchant, si, tant qu'il est dans le monde, il n'tait en tat de recevoir le bien et le vrai de la foi, c'est cause de cet tat, que le Seigneur empche que de telles choses ne s'lancent des maux. Que les ulcres signifient les salets avec les blasphmes, c'est aussi ce qui est vident dans Jean: Le premier Ange versa sa coupe sur la terre, et il se fit un ulth-e malin et dangel'cux dans l) les hommes, qui avaient le Ca! actre de la bte. Le cinquime Ange versa sa coupe sur le t ne de la bte, et ils blasphmrent )1 le Dieu dit ciel, cause de leurs douleurs ct cause de leurs ul cl'es. ~ Apoc. XVI. 2, ,1 '1; - Et clans Mose: Jhovah te " fi'llpperU del'lllc1-c (tIg Y1Jle, et d'hmorrhodes, et de teigne el 28. 24.A.RCANES Cl;:tESTES." de gale, au poin~ qHe tn ne pui~ses tre guri; tu en deviendras A insens par l'aspect des yeux quand tu regarderas. JhOyah teJI frappeFa d'un ulcre malin sur les genoux et sur les cuisses, dontJI tu ne pOl:IrraS pas tre guri: Jhovah t'entrainera toi, et tonJI roi, qHe tu auras tabli sur toi, vers une natron que tu n'as poin t 1) connue. >l-Deutr. XXVllI. 21,34-,3;)-,36;- l'ulcre d'gypt8, ce sont les salets ayec les blasphmes; et comme les blasphmes sont aussi signifis, it est dit qll'il deviendra insens pal' l'aspect des yeux, car celui qui blasphme Dieu devient insens; les gen res d'ulcres sont- les hmorrhodes, la teigne, la gale, qui signi fient autant de genre's de faux provenant des maux; il en est pte5- que de mme des ulcres SUl' les genoux et sUl'les cuisses; et parc~ qu'ils signifient les faux, il est dit immdiatement la suite, que le roi qu'ils auront tabli sera entran; en eLfet, le roi signifie le vrai, et dans le sens oppos le faux, 1os '1612, 2015, 2069, 3009-, 4581, 4966; 50U., 6,14-8. Les ulcres de la lpre, tels que la tu meur, l'abcs, le bouton, t'inflammation, la teigne, la tache blan che, qui sont nomms, Lvit. XlII. 1 1S9, sont aussi de tels faux, cal' la lpre dans le sens spirituel est la profanation du vrai1 N' 6963. Que les BlessuJ'es aussi signifient de tels l'aux, on le yoit clairement dans i~sae : Depuis la plante du pied jusqu' la tte', (1 il n'y a en lui rien de sain; blessure, melirtrissure, plaie rcente; elles n'ont t ni presses, ni bandes, ni adoucies avec de )l l'huile. " - I. 6: - eL dans David: Mes iniquits ont dpass (1 ma tte; mes bles,mres sont 1JUanies et 9((/~grenes , cause de ma folie,. - Ps. XXXVIII. 5, 6. 7525. Dans toute la terl'e d'gypte, ~ignifie dans tout le menltt'l natUl'el : Voir ci-dessus N 7522. 7526. Et ils prirent la suie de fournaise, signifie lcs faux des cupidits: on le voit par la signification de la suie de foul'nai,e, en ce que ce sont les faux des cupidits, No 7519. 7527, Et ils se tinrent devant Pharaon, signifie en prsence dt: CClLX qui infestent: on le voit par la signification de se tenir devantquelqu'un en ce que c'est en prsence; et par la reprsentation (0 Pharaon, en ce qu'il dsigne ceux qui infestent, Ns 7107, 7110 J 7126,71~2,7220,7228, 7528. Et Moscheh la l'pltllciit vers le Ciel, signi{te ces liuo; mon 29. EX.ODE, ClL.P. NEUVIME. th trs ceux qui sont dans Le Cid: on le voit d'aprs ce qui a t dit ci-dessus No ~520 o sont de semblables parolei>.7529. Et elle devint uLcre de pustules [101'escent sur l' homme et ,Wr La bte, signifie Les saLets avec (es bLasphmes rsuLtant du maL intrieur et du maL extrieur: on le voit par la signification de L'u/ch'e de pustules, en ce que ee sont les faux avec les blasphmes, No 7524.; et par la signification de l'homme et de la bte, en ee que c'est le mal intrieur et le mal extrieur, No 7523.7530. Et Les mages ne llUl'ent se tenir devant Moscheh cau,se de l'uLcre, signifie que ceux qui avaient abus de l' O1'dre Divin en {ai. sant une chose semblable dans la (orme externe ne pouvaient 17'e lJrsents : on le voit par la signification de ne pouvo se tenir de vant quelqu'un, en ce que c'est ne pouvoir tre present; et pal' la signification des mages, en ce qu'ils sont ceux qui abusent de l'or dre Divin en faisant une chose semblable dans la forme extcmc, Nos 7296, 7337; et par la signification de l'ulcre, en ce que ce sont les salets avec les blasphmes, No 7ti'2L7531. Car l'uLcre tait sur les mages, signifie que de semblabLes saLets sortaient d'eux : on leyoit par ce qui vient d'tredit: N7530.7;)32. Et SUI: tous les gyptiens, signifie comme en ceux qui in{estaient: on le voit pal' la signification des gyptiens, en ce qu'ils sont ceux qui infestent, Ns 7097, 73-17.7533, Et Jhovah ren{or(t le cur de Pharaon, signifie qu'ils s'obstinaient: on le voit par la signification du cur ren{orc, en durci, et appcsanti, en ce que c'est l'obstination, Nos 7272,7300, 730:). S'il est dit que Jhovah lui a renforc le cur, cela signifie dans le sens interne que ce n'est pas Jhovah, ruais quc ce sont ceux qui ont rcnforc leur cur, c'est-dirc, qui se sont obstins; car c'est le mal chez l'homme, qui le renforce ou l'obstine contre les Divins; or le mal vient de l'homme, ct il influe de l'enfer et non du Ciel; du Seigneur par le Ciel il n'influe que le bien; le mal ne peut pas provenir du bien, ni il plus fortc raison du Dien ~Imc; le mal provient de ses origines, savoir, des opposs l'amour pour Dieu et l'amoul' envers le prochain, dc telles origines existent chez l'homme, et nullcment chez Dieu; il est donc vident quc lorsqu'il est dit dans la Parole, que Dieu produit le mal, c'est unc locution selon l'apparence; mais sur ce sujet voir N0s 24!1.7, 6991, 6'J97, 30. (j ARCANES CLESTES. 7534. Et il ne les coula point, signifie qu'ils ll'obissaielltlJoint: on le voit pal' la signification de ne point couler quelqu'un, en ce que c'est ne point obir, comme aussi Ns 722!~, 7275,7301,7339, 74,,13.7535. Ainsi qu'avail parl Jhovah Moscheh, signifie selon IlL pr/liction : comme prcdemment, N0s 7302, 7340, 7414.,7432.7536. Vers. 13 18, Et Jhovah dit et Mosclwh: Lve-loi malin au malin, et pose-LOi devant Pharaon, et dis-lui: Ainsi a dit Jho vah, le Dieu des Hbreux: Renvoie mon peuple, et qu'ils me sel' vent. Cm' pour celle {ois, lIIoifenvoie Ioules mes plaies en ton cur, et sur tes serviteurs, et sur Ion pellple, afin que lU saches que mtl (n'est) comme Moi dal/s loute la /erre. Cctr maintenant j'tendrais ma main, et je frapperais loi ct LOn peuple de la peste, et lu serais re tranch dc la lerre. Et nanmoins et cause de ceci. je t'ai {ait subs$ ter, afin de tc lItOnlrcr ma force, ct afin que soit1'U,cont mon Nom clnns toute ln teJTe. Encore lOi, tu t'lves contre mon peuple pour ne point les l'env0!le1". Voici, illoije {ais plcu./Joir vel'S (ce) lemp, de main une grle fort low'de, lelle qu'il n'y Cft ct point eu comme elle en E'gyple, depuis le ,jollr 'In' elle a t {onde, et jusqu' prsent. - Et Jhovah dit llfoschek, signifie de nouveau une instruction sur ce qu'il faut faire: lve-toi matin au 1Jtett.in:l et pose-ioi devant Pha ,0!1>. raon, signifie l'lvation de l'attention -'~ceux qui infestent, par la prsence: et dis-illi: ainsi a dit Jhovah, le Dieu des Hbreux, si gnifie le commandement par le Seigneur, qui est le Dieu de l'glise: Renvoie mon peuple, et qu'ils Me servent, signifie de laisser ceux qui sont de l'glise spirituelle, afin qu'ils adorent le Seigneur leur Dieu: Cll1' pour celle (oi,~, !'foi j'envoie toutes mes plaies, signifie qlll pourrait arriver que tous les maux venir fissent ensemble irruption sur eux: en IOn cw', signifie dans l'intime: sur les ser viteurs et sur ton peuple, sign ifie dans toutes choses en gnral et en particulier: afin que tu Mtches que nul (n'cst) comme Moi dans toute la terre, signifie qu'ils connatraient par l que le Seigneur seul est Dieu: cal' maintenant j'tendrais ma main, signifie que toute com munication pourrait tre enll:ve : et je {1'appe1'ais toi et ton peuple de la peste, signifie ainsi une dvastatioll totale: el tu serais re trauch de la terre, signifie qu'ainsi il n'y aurait plus de communi cation par les choses qui appartiennent l'glise: et nanmoins il 31. EXODE, CHAP, NEVI~, 27 can8C de cecije t'ai {ait subsister, signifie que la communication resterait C11core, et qu'ils parcoulTaient les tats d'aprs l'ordre: afin de te montm' ma force, signifie afin qu'Us aperoivent combien est grande la puissance Divine: et afin que ,~oit racont mon Nom dan. toute la ten'e, signifie afin qu'ainsi le Seigneul' soit reconnu pOUl' seul Dieu partout o est l'glise: encore toi tu t'lves con tre mon peuple, signifie parce qu'il ne cesse pas encore d'infester ceux qui sont dans le vrai et dans le bien: pour ne point les renvoyer, signifie ct qu'il ne les laisse point encore: Voici, Moi je fais pleu voir ver,~ (ce) temps demain une grle f01't lourde, signifie les fau~ dtruisant toutes les choses de l'glise chez eux: teLLe qu'il n'yen (t point eu comme eLLe en gypte depuis le jour qu'elle a t fonde, et jusqu' ci prsent, signilie qu'il n'y a pas eu cllez les autres une telle destruction dans le mental Ilaturel. 7537. Et Jhovah dit 1I10scheh signifie de nouveau tlne instruc tion SUI' ce qu il faut {ail e ; Voir ci-dessus N0 7[)17. 7538, Lve-toi matin a~ malin, et 710se-toi devant Phamon, Ri gnifie l'lvation de L'allention de ceux qui infestent, pal' la pr sence: on le voit par la signification de se lever matin mL matin, )"0 H35; pai' la signification de se posel' devant quelqu'un, en cc que c'est la prsenee, N 7:':>27; et pal' la reprsentation de Pha raon, en cc qu'il dsigne ceux qtl infestent, Ns 7107, 7 H 0,7126, 7'142,7220,7228.7539. Et dis-lui; Ainsi a dit Jhovah, le Dieu des I-Ibl'eux, si yni(ie le commandement plll' le Seigneur, qui est le Dieu de L'glise; on le voit pal' la signitication de dire, quand c'est par Jhovah ou le Seigneur ceux qui sont dans les maux ct qui infestent, cn ce que c'est le commandement, comme N0s 7036, 731 0; pal' la signification des Hbreux, en cc qu'ils sont ceux de l'tglise, ainsi l'glise Nos 6675, 6684., 6738; que par Jhovah, P:l.1'lout ail il est nomm dans la Parole, ce soit le Seigneur qui est ent.endu, on le voit ~os '134.3, 1736, 292~, 3023, 3035,5041, 5663, 6280, 6~81, 6303, 6905,6945,6956; ainsi Jhovah le Dieu des llbl"wx, c'est le Sei gneur qui est le Dieu de l'glise. 754.0, Renvoie mon peuple, et qu'ils Me servent, signifie de laisser ceux qui sont de L'yLise spiritueLLe, afin qu'iL. adorent le Seigneur Icnr Dieu: Voir ci-des"us iY 7500, ail sont les mmes paroles. 32. 28ABCA"'ES CI~LGSTES. 754,1. Car pour cette (oi., Moi f ent'oie toutes lites lJlaies, signifie qu'il pourrait mTiver que tou. les maux venir fissent ensemble ir ruption sur eux: 011 le voit par la signification des plaies, en ce qu'elles sont les maux, ici les maux il venil', jusqu'il ce qu'ils fus sent entirement prcipits dans l'enfer, aussi est-il clit tollles lcs plaie.l" ct par la signification cl' envoyer, en ce que c'est faire irrup tion, cal' les plaies ou les maux ne sont point envoys pal' Jhovah ou le Seigneur, mais elles font il'l'uption pal' le mal lui-mme; en effet, le mal clans l'autre vie porte la peine avec lui et l'a comme en lui, Nos 696, 697, 1857, 6559; c'est de l que' )'Ioi j'envoie toutes mes plaies, signilie que tous les maux feraient irruption SUI' eux. Il est selon l'ordre, qu'une plaie suive l'autre, et que les m chants soient ainsi jets successivement dans l'enfer, c'est pour quoi il est dit ici qu'il pourrait arriver que tous les maux fissent ensemble irruption. L'homme cie l'glise, n'ayant aucune connais sance de rlat cie la vic aprs la mort, croit que l'homme ap:'s la' vie dans le corps, est aussitt ou lev dans le Ciel ou prcipit dans l'enfer, tanclis que cepenclant cela se fait successivement, quoique cc soit avec beaucoup cie varit quant aux temps et aux tats; chez les oons, qui doivent tre levs dans le Ciel, le mal est successivement spar, ct ils sont remplis de biens selon la facull de recevoir acquise dans le monde; et chez les mchants, qui doi vent tre jets dans l'enfer, le oien est successivement spar, ct ils sont successivement remplis de maux, selon la facult de rece voir acquise dans le mon cie. En outre, l'homme dans l'autre vie en tre dans de nouveaux tats, ct subit des changements; ceux qui sont levs dans le Ciel, et ensuite quand ils y ont t levs, sont perfectionns durant l'temit; mais ceux qui sont jets da us l'en fer, et ensuite quand ils y ont t jets, supportent des maux COll tinuellement plus terribles; et cela, jusqu' ce qu'ils n'osent point faire de mal il qui que ce soit; et ensuite ils restent dans l'enfer du rant l'ternit; ils n'en peuvent pas tre dlivrs, parce qu'il leur est impossible de vouloir du bien il quelqu'un, ils peuvent seule ment par la crainte du chtiment nepas faire de mal il autrui, mais il reste toujOUI'S en em le dsil' d'en faire. 7tH::!. En ton cUI', signifie dans l'intime: on le voit pal' la Si;jlli "fication dl! co.;u/', en cc que c'est ce qui appal'tient il la volllllt,, ainsi 33. EXODE, CIlA.P, NEljVIE~iE, ~!l cc qui appartient il l'amour, No~ 2930,3313,3888, 3R89, cons- quemmentce qui appartient la vie mme; car l'amour, parce qu'il appartient la volont, fait la vie mme; de l vient que le cur signifie l'intime: l'intime chez les bOllS, c'est l'amour pOUl' le Seigneur et l'amour envers le procllain, mais chez les mchants l'intime est l'anlour de soi et l'amour du monde; c'est cet in lime qui est entendu ici: les choses qui sont autour de cet intime, ct qui en constituent pour ainsi dire les priphries, sont les maux avec les faux qui les favorisent, et ces faux ont t disposes en ordre selon qu'ils favorisent. Dans l'autre vie ces choses se dveloppent selon l'ordre dans lequel elles ont t disposes, d'abord se montrent cel- les qui tiennent les dernires priphries, puis celles qui sont int- rieures, et enfin se manifeste l'intime; c'est de l que l'homme dans l'autre vie parcourt plusieurs tats, et que les mchants encourent pal' degrs successivement des plaies, avant d'tre jets dans l'en- fer, selon ce qui vient d'tre dit ci-dessus: l'Intime, vers lequel enfin ils parviennent, est l'enfer mme chez eux, cal' il eslle mal mme qui avait appartenu leur amour, par consquent la fin pour la- quelle ils avaient toul fait, et que dans le monde ils avaient intime- ment cache,754-3. Sur tes sel'vitem's et sur ton peuple, signifie dans IOllles cho- ses en gnral ct en particulier; on le voit par la signification des ServilCltrS et du peuple, en ce qu'ils sont tous et chacun, ainsi Ioules chose~ en gneral ct en particulier, N 7396.7544.. Afin que tu saches que nul n'est comme moi dans toute la terre, signifie qu'ils connatraient par l que le Seigneur seul est Dieu; on. le voit d'aprs ce qui a et dit ci-dessus No 7401.754.5. Car maintenant j'tendl'ais ma main, signifie que la com- munication pOll1'rait tre enleve; on le voit par la signification de la main) en ce qu'elle est la puissance, Ns 4.93~ il 4937, 6292, 694.7, 7188, 7189; 71H 8; et en ce que la main de Jhovah est la 'foule-Puissance, Ns 878, 3387, 75,18, de l twdre la main, c'est montrer la puissance, et faire cela d'aprs la loute-puissance : cette toute-})uissance est dcrite en ce qu'il pouvait envoycr toules les )llaics dans son cur, sur ses serviteurs el sur son peuple, ce qui signifie que tous les maux. pourraient faire eusemblc irruption, .et qu'ainsi la communication avec les choses qui sonl dans le CH'.1 34. ~lO AHC:.NES CLESTES. pourrait tre enleve: c'cst ce (degr) de la puissance, qui est si. gnifi ici par ces paroles. Il a t dit prcdemment ce qu'il en est de cette communication: c'est que ceux qui infestent les esprits probes dans l'autre vie, sont ceux qui dans le monde ont t dans l'glisc, ont lu la Parole, ont connu les doctrinaux de la foi de lellr glise, et les ont aussi professs, mais ont vcu la vie du mal; ceux-l dans l'autre vie, tant qu'ils retiennent les choses qui ap~ partiennent la foi, ont communication avec le Ciel, et ne peuvent pendant ce temps l tre jets dans l'enfer: c'est pourquoi ce sont ces choses qui leur sont tes par degrs, et quand elles leur on t t t~es, ils n'ont plus rien qui les tienne levs, mais alors comme des poids sans support ou comme des oiseaux privs d'ailes ils tombent en bas ou dans l'abme: d'apr~s cela on voit clairement cc qui est entendu par ces mots, la communication pourrait Jeur tre enleve. 7546. Et je frapperais toi et ton peuple de ln peste, signifie ainsi une dvastation totale: on le voit par la signi!1cation de b peste, en ce que c'est la vastation du bien et du vrai, ~o 7505, ici une dvas tation totale, parce qu'il est dit que Pharaon et .wn peuple en seraient frapps: mais prcdemment dans le Vers. :3, c'tait le btail, c'est pourquoi l, par la peste il est signifi non lne dvastation totale, mais une vastation dans le commun quant au choses qui appartien nent au vrai ct au biGn de l'glise, et qui sont en dehors.7M7. Et tu serais retmnch de la terre, signifie qu'ainsi il n'y aurait plus de communicalion par les choses qui appartiennent l'glise: on le voit par la signification d'tre retranch, quand cela est dit des choses qui sont de l'glise, en ce que c'est tre spar, et quand elles sont spares, ou quand il n'y a plus aucune commu nication avec le Ciel par les choses qui appartiennent l'glise, cet homme alors tombe dans l'enfer, ce qui est tre retranch, voir ci-dessus No 75M); et par la signification de la terre, en ce qu'elle est l'glise, Ns 662, '1067, 4262, 1733, 1850, ~H 7, 2118 f. 2571, 2928,3355,4535,4447,5577. 7()4.8. Et nanmoins cause de ceci je (ai fait subsistcr, signifie que la communication l'esterait cncore, et qu'ils parcourraient les tats cf aprs l'ordre: on le "oit par la signification defa1'e subsistel',quand il est dit des plaies ou des maux, qu'ils ne feraient pas en 35. EXODE, CHAP, NEUVI1UE. ;ll semble irruption, No 754,1, et de la communication avec le Ciel, qu'elle ne leur serait pas enleve, No 7545, en ce que c'est que la communication resterait encore, el ([u'ainsi ils parcoUJ'raient les tats d'aprs l'odre, c'est--dire que par degrs ils seraient succes sivement dvasts, N0 754,( .7549. Afin de te montl'erma {orce, signifie afin qu'ils aperoivent combien est grande la puissance Divine: on le voit sans explication.7550. Et afin que soit racont mon Nom dans toute la terre, signifie afin qu'ainsi le Seignell1' soit reconnu ]Jour seul Di.eu par tout o est!' Eglise: on le voit pal' la signification du./Vom, en ce qlle c'est dans un seul complexe tout ce pal' quoi le Seigneur est ador, Ns 272!~, 3006, 667 1{.; et comme le plus essentiel du cuile est la reconnaissance que le Seigneur est le seul Dieu ct que son Hu main est Divin, et que c'est de ce Divin Humain que procde le tOUL de la foi eL de l'amour, c'est pOUl' cela que pal' t1'e ?"acon t Le Nom deJhovah, il est signiti que le Seigneur doit tre reconnu pour seul Dieu; que le Divin Humain du SeigneUl' soit le Nom de Jhovah, on l'a vu 1: 05 2628, 6887; et par la signification de la terre, en ce qu'elle estl'1~l?;lise, N 7'617. Quand dans ce passage, et dans plu sieurs autres, Jhovah ou le Seigneur veut que sa Force el sa Puis sance se manifestent, et que son Nom soit raconl3; pal' la signification de la terre d'gypte, en ce 39. EXODE, CllAP. NEUVltME. 3 qu'eHe est le mental naturel, Ns 5276, 5278, 7280,5288,530-1 ; depuis lejoul' qu'elle a t fonde et jusqu' prsent, c'est qu'il n'yen a pas eu de telle chez les autres, car le jour signifie l'tat, et la fon dation la qualit, et l'gypte le mental naturel en gnral. S'il n'y a pas chez les autres une destruction telle que chez ceux qui infes tent les esprits probes dans l'autre v!e, c'est parce que ceux qui infestent ont dans le monde t de l'Eglise, Nos 73'17, 700~; ceux ci ont rempli la mmoire de leur mental naturel, de cfif~qui appartiennent la foi d'aprs la Parole et d'aprs la doclnne de leur i~glise, et cependant ont men une vie oppose ccs choses, c'est pourquoi quand ils sont dvasts, les choses qui appartiennent la foi sont arraches et en mme temps beaucoup d'autres qui y sont adhrentes, de l des lacunes et des cavits profondes et hideu ses; les maux des cupidits ainsi que les faux ne peuvent aussi qu'y avoir t adjoints d'une manire quelconque; comme les choses qui appartien nent la foi ne peuvent tre avec ces maux el ces faux, il est vident, si elles ne peuvent tre spares, qu'elles sont chasses vers les limites, de l des vides au-dedans qui sentent excessivement mauvais, car toute puanteur vient du mlange des maux avec les biens et du mlange des faux avec les vrais; cela n'arrive pas chez ceux qui sont hors de l'glise, car ils n'ont rien su des vrais de la foi procdant de la Parole: cela est signifi par il n'y a pas eu chez les autres une telle destruction dans le mental nature!. )17555. Vers. 19, 20, 21, Et maintenant envoie, l'assemble ton btail, et tout ce qui (est) loi dans le champ: tout homme et (toute) bte qui sera trouv dans le champ, et ne sera pas ramen la maison, et sur eux descendra la grle, ct ils mourront. Et celui qui craignit la parole de Jhovah, d'entre les sel'vileurs de Pharaon, {it fuir ses serviteurs et son blail vers les maisons. Et celui qui n'appliqua pas son cur la parole de Jhovah, et il laissa ses serviteurs et son btail dans le champ. _. Et maintencLnt envoie, rassemble ton btail, signifie que le vrai du bien doit tre recueilli; et tout ce qui (est) toi dans le champ, signifie qui appartient l'glise: tout homme et (toute) bte, signifie le bien intrieur et le bien extrieur: qui sera trouv dans le cllamp, signifie qui appar tient l'glise: et ne sera pas mmen la maison, signifie qui n'a 40. 36 . ARCANES CELESTES, pas t mis en rserve: et sur eux dcscendm ln g1'lc, el ils mour "ont, signifie qu'il sera entirement dtruit pal' le faux: et celui qui cmigl1l la parole de JhoVlth, d'entre les sel'vite1l1', de Plwl'llon, signilie les cLloses qui, dans le mental naturel, appartenaient au Seigneu!': (it {ltir ,~es serviteurs et son btail vers les 1l!nisous, si gnifie qu'clics furent caches ct mises en rserve dans les iut l'iclll's: et celui qui n'appliqurt pns son cU1' cl la parole de Jhovah, signifie les choses qui ne provenaient pas du Seigneur: et il laissa ses serviteurs et .on btltil dans lecllamp, signifie qu'elles ne furent ni caches ni mises en rserve,7556. Et maintenant envoie, rnssemble Ion betail, signifie que le vmi dzt bien doit tre recueilli: on le voit par la signification de rassem.bler, en cc que c'est recueillir; et pal' la signification du btltil en ce que c'est le bien du vrai, et aussi le vrai du bien, 105O'16, 604-5; ce que c'est que le vrai LIu bien et le bien dn vrai, on le voit N0s 2063, 3295, 0:332, 3669, 3688, 388'i!, 4337, 4.353, 4390, 5526, 5733, Da ns ce Verset et dans les deux suivan ts, il s'agit du bien et du vrai, qui sont mis en rserve par le Seigneur, mme chez les mchants; en effet, le bien et le vrai, qui n'ont point t adjoints aux mallx et anx faux, ne sont point dvastes, mais ils sont caclHs dans les intJ'ieurs par le Seigneur, et ensuite ils en sont tirs pour l'usage: cette mise en rserve du bien et du vrai chez l'hommc par Ic Scignem est signifie pal' les l'estes dans la Parole, voi,. N0~ 4-68,530,560,561, 576,66'1,798, 1738, "~06, '2284-, 5135, 5%2, 53U., 5897,5898, 5899,6156.7557. Et tout ce qui est toi dans le champ, signifie qui appm' tient cl 1.' J!;glise : on le voit pal' la signification du champ, en ce que c'est l't.:glisc, Ns 297 11,33'17,3766,4-4.4-0,4-4-43,7502.7558. Tout homme el loule bte, signifie le bien intrieur et le bien extrieur: on le voit pal' la signification de l'llOmme et de la ble, en ee que c'est le bien intrieur et le bien extriem, N0s 7424-, 7523. 7559. Qui sera trouv dans le champ, signifie qui appm'tient l'Eglise: on le 'oit par la signification du champ, en ce qlle c'cst l'glise, ainsi qu'il vient d'tre dit N0 7557. 7tJ60. Et ne sem pas 1'amen la maison, signifie qui n'a pash mis en 1seTve ; on: lc voit par la signification dc ne pas ll'e1'amen cl la maison, en ce que c'est ne pas tre mis en rserve, car 41. EXODb:, CHAP. NEUVIME. 37 la maison est le mental intrieUl' naturel, oit est le hien avec le vrai, et c'est aussi le mental rationnel, et pal' consquent l'homme lui-mme, Nos 3538, 4913, 5023, 7353, ainsi tre l'amen la maison, c'est tre l'amen en dedans et y tre cacll. Si le hien et le vrai sont cachs au dedans et y sont mi~ en rsel've par le Seigneur, mme chez les mchants, c'est afinqn'il y ait toujours quelque chose d'humain de reste; en effet, l'homme sans ces choses n'est point hommc, car les choses qui sont caches et mises eH rserve sont le bien ct le vrai, par lesquels il y a communication avec le ciel, ct autant l'homme a de communication avec le ciel, autant il est homme: il y a, il est vrai, communication des m chants, mme de ceux qui sont dans ['enfer, avec le ciel, mais iln'y a aucune conjonction par le bien et le vrai, cal' aussitt que lebien et le vrai dcoulent du ciel et viennent clans l'enfel', ils SOlltchangs en mal et en faux, par suite la conjonction est sur-lechamp rompue; telle est la communication; toutefois par le bienet le vrai qui sont cachs et mis en rserve dans les intrieurs il ya conjonction; mais Hl chez les mchants les vrais ct les biensn'ont point d'autre effet qne de leur donner la possibilit de raisonner, et de penser et parler d'aprs le sensuel, ct ainsi main tendue, et par un bras fort, et avec colre et avec fureur.'-XXI. 5.- Dans Esae: Encore sa lIutin est tendue. " IX. ,l,', ,16. X. L - Puis, par le Bras tendu) dans Jrmie: liaij'ai fait la terre, l'homme et la bte, par ma force grande el pal'Il mon b1'lls tendu. Il -XXVlI. 5. - Dans le Mme: Toi, tu as" fait le ciel et la tene pal' ta force grande et par ton bnis tendit; )1il n'y a d'impossible pour Toi aucune Chose. - XXXII, ,17 ; qu'ici la Toute-Puissance soit signific par le br-as tendu, cela est vident; pareillement dans plusieurs autres passages, oh il est dit par main forte et par bras tendu, comme Dentl'. IV. 34-., V. 15. VII. 19. IX. 29. XI. 2. XXVI. 8. 1 Rois, VIlI. 4-2. Il Rois, XVII. 36. J6rm. XXXII. 2f. zch. XX. 33, 3L - Il est mme dit 301, et en ce que ntgyptc est le naturel, N0s 6, fi7, 62;)2; et par la signification de La saute nlle , en cc qu'elle est le faux dans les extrmes chez ceux qui in l'estent, N 764.0,7675. Et eLLe rnontem sw' La telTC d'gypte, signifie L'effusion dans toutes Les choses qui y sont; cela est vident par la sig'nifica Lion de monter en ce que dest sc rpandre; en effet, la sauterelle signifie le faux dans les extrmes, et des extrmes vers les intrieurs; il est dit'mdnter, car les intrieurs sont la mme chose que les su prieurs ; que los intrieurs soient cII'ailis par le faux quand les cxtrieurs le sont, on le voit N 7640 ; ct pal' la signification de la terre d'gypte, en ce qu'elle est le mental naturel, N0 7674,7676, Et eLLe mangera toute L'hel,be de La terre, signifie La COIl somption totaLe de tout vrai: on le voit par la signification de man {jer, en ee que c'cst consumer; et par la signification de L'he1,bedc la terre, en ce qu'elle est le vrai de l'glise, No 7571,7677. Tout ce qu'a Laiss La gl'Le , ,~ignifie ce que Le fau.x ant rieur n'avait pas consum; on le voit par la signifieation de Laisser, en ce que e'est ne pas consumer; et par la signification de ta {jl'Le, en ee que c'est le faux d'aprs le mal dans le naturel extrieur, Nos 7553 , 7'67 IL7678. Et lIIoBcheh tendit son Mton sw' La ler1'e d' 11 gyp te, signi fie La domination de La puissance dlL,Vmi Divin sur tout le natw'eL de ceux qui infestent; on le voit pal' la signification cI'tendrc Le bton, en ce que e'est la domination de la pnisssance, N 7673; pal' la re pl'sentalion de ilfoscheh, en ,ee qu'il est le Vrai Divin, N0s 67'52, 70H, 7382; et par la signification de La terre d'l~9ypte, cn ce qu'elle est le naturel cie ceux qui infest,ent, N 767 fi. La Puissance Divine qui est dcrite pal' la main cie JJloscheh est la puissance du Vrai Divin; que toute-puissance appartienne au Vr:li, on le voit Nos 30)iJ , 5623, 63H, 6f!23, 69q-8; il Y a mme dans le Divin Vrai qui proede du Divin Bien une telle puissance, que par lui onl t cres toutes les choses qui sont clans l'Univers; la Parole signi fie ce Vrai cI;lns Jean: Dans le eommencement tait la Parole, ct II la Parole tait ehez Dieu, et Dieu tait la Parole; loutes choses" pal' Elle onl"t faites. Il --1. 'l, 3; - c'est de l que des miracles 96. 9~ :.RCANES CLESTES. ont t faits pal' Moscheh , cal' iUoschelt reprsente le Divin Vrai. La plupart croient que la Parole on le Divin Vrai est seulement un langage tenn par Jhovah comme un commandement que tout soit fait ainsi, et que ce n'est rien de plus, mais c'est l'Essentiel lui mme, duquel toutes choses provien nent ot par lequel toutes choses sont; cet tre qui procde de Lui, et par suite l'Exister de toutes choses, est cc qui 'est entendu par le Divin Vrai: cela peut tre il lustr d'aprs les anges; il procde d'eux une sphre de charit. Ct de foi, qui est perue sensiblement, et qui mme pl'Oduit des effets admit'ables; d'apl's cela on peut se former quclque ide du Divin Vrai qui procde du Divin Bien du Seigneur. 7679. Et Jhoveth amena un vent oriental, signifie le moyen de dest1'uction : on le voit par la signification du vent O1'iental, en ce que c'est le moyen de dcstmction ; si lc vent oriental a cette signi fication, c'est parce qu'il est sec et accompagn de temptes, et parce qu'en consquence il desschait les pl'oductions dc cette terre, et que par sa violence il brisait les arbres, et SUI' la mel' les vais seaux; de l pal' lui comme moyen est dcrit l'effet de la puissallce Divine: en outre l'Orient signifie le bien de l'amour et de la cha rit,oparce que dans le sens suprme il signifie le Seigneur, N0s 10,1, ~ 250, 3708; et le bien de l'amOlli' et de la charit dans son origine, parce qu'il est Divin, ~est trs-doux, et pal' suite aussi dans sa marche travers le ciel il est encore trs-doux; mais lorsqu'il des cend vers les enfers, il devient l'Ude et pre, parce qu'il yest chang ainsi par les infernaux; c'est poU' cela que l'influx ct la p; senco de ce bien Divin non-s0ulement les y tourmente, mais mme les d vaste; c'est aussi d'aprs cela que le vent d'orient ou le vent orion tal signifie un moyen de destl'llction, Que ce Vent signifie un moyen de destruction, on le voit clairement par les passages ou il en est pad dans la Parole, par exemple dans Jrmie: " Comme un Vent )) Oriental je les dispersC1'ai devant l'ennemi. - XVIII. 17. Dans Ezchiel: Le cep plant ne prosprera pas; quand l'ltu7'U touch le vent ol'"iental, en schant ne schera-t-il pas? - XVII. 1O. - Dans le Mme: Ce cep a t arrach dans la colre, parli tcrr~ il :1 ct jet; le Vent oriental a sch son fruit. li - XIX. 12. -Dans lTosche : Celui-Hl paI'mi ses frres sera froce; il vicndI'U l' EUl'll,~ , te vent rte Jhovah> montant du dsert, et sa source 97. EXODE, CHAP. DIXIME. !'la o schera, ct sa fontaine tarira. - XIII. 15. - Dails David: Pal' un vent oriental tu briseras les navires de Tharschisch. Ps. XLVllI. 8. -Dans zchiel: Dans de grosses eaux ils t'ont amene, ceux qui te mprisent, le vent oriental t'a brise dans le cw' des mers. - XXVII. 26; - d'aprs ces passages il est vident que le vent oriental signifie un moyen de destruction, et cela parce qu'il tait sec et accompagn de temptes; de l aussi il signifie un moyen de dvastation, comme dans Hosche : Cl Ephram sc repat de vent, et il pou1'Suit l'eums, chaque jour illi multiplie le mensonge et la dvastation. - XII. 2 ; - Ephram est l'intellectuel de l'glise, Nos 5354-, 6222, 6238; se repatre de vent, c'est multiplier le mensonge; ct poursuivre l'eurils, c'est multiplier la dvastation: l'tat de la vastation et de la tentation est aussi appel le jour de L'eurus dans sae,-XXVll. 7,8. 7680. Tout ce jour-l et toute cette nuit, signifie tout ce qui ap pa1tient la perception tant obscure que non obscure chez ceux qui infe.~tent, c'est--dire que tout cela a t dtruit: on le voit par la signification du jour, en ce que c'est l'tat de la perception non obscure; et par la signification de la nuit, en ce que c'est l'tat de la perception obscure; car les temps du jour, comme le matin, le midi, le soir et la nuit, correspondent aux illustrations, qui ap partiennent l'intelligence et la sagesse, Ns 5672, 6'1 ,1 0, ainsi aux perceptions; en gnral le jour et la nuit y correspondent; il est dit des perceptions, et non des illustrations, parce qu'il n'y a pas illustration pour les mchants qui infestent, mais cependant il y a perception; il Ya perception pour eux, tant qu'il reste chez eux quelque chose de la connaissance du vrai et du bien de l'glise, dans laquelle ils avaient vcu, car par le vrai et le bien ils communiquent avec ceux qui sont dans le ciel; mais lorsqu'ils ont t pri vs de ces connaissances, ce qui arrive quand ils ont t dvasts, il n'y a plus en eux aucune perception: il est vrai que les in fernaux peuyent confirmer leurs maux et aussi leurs faux; mais celan'est point la perception; la perception consiste voir qu'un vraiest un vrai ct qu'un bien est un bien, et voil' qu'un mal est unmal et qu'uD'faux est un faux, mais il n'y a pas perception voir unvrai comme faux, un bien comme mal, et vice veTs un mal commebien et un falx comme vrai; chez ceux qui voient ainsi, au lieu de 98. 9/~ AHCANES CtLESTES. la perception il Ya la phantaisie qui c~mstitue une apparence de la perception: c'est ce qui.rait que les infernaux savent confil'lllel' les faux et les maux par les choses qui se prsentent aux sens et qui favorisent les concupiscences.768'1 . Le matin .~e fit, signifie l'tat du ciel dans l' OI'dre : on le voit pal' la sign ification du matin, CIl ee que c'est le Royaume du Seigneur, et dans le sens suprme le Seigneur Li-lIme, N0s 2'2 , 2333,2405, '2510, 2780, ct aussi l'tat d'illustration, N0s 3458, 372;{, 5140,5962; mais ici le 1)1atin signifie le ciel dans l'ordre: on peut voir ce qu'il en est d'aprs cc qui a t dit]'o 76.i3, savoir, que les mchants sont dvasts, mesure que le Seigneur dispose en ordre le ciel, car l'influx du bien et du vrai venant du ciel fait la dvastation chez les mchants, 101's donc que le Seigneur' dispose en ordre les cieux, les enfers qui sont dans l'oppos sont disposs en ordre pal' eux-mmes, et sont carts du ciel selon les degrs du mal, ct se distribuent les lieux selon la qualit du mal; de lon peut. voir que du Seignem il ne procde que le bien, et que le i~ pro- /_ vient de ceux (lni sonl contre le bien, et. qui enfin ne le-S].l~~ t,. point. D'apl's cela il est "ident que par le matin se th, il esl si gnilM ici l'tat du ciel dans l'ordre.7682. Et le vent orienlCll apporta la sautel'elle, signifie un (aua; 9,'ossiel' chez ceux qui. infestent, pour moyen de destruction: on le voit pal' la signification du vent oriental, en ce que c'est le moyen de destruction, No 7679; el pal' la signification de la sautel'elle, en ce qu'elle est le faux dans les extl'mes, N0 764-3, ici un faux gros sier, parce que tout 10 nalurel a t envahi par le faux, No7M5.7683. Et la sauterelle monta SUI' toute la terre ri gypte, signifie l'effusion du (aux dans toutes les choses du nalul'el : on le 'Toit d'a prs ce qui a t dit ci-dessus, Ns 7674,7675, oi! sont de sembla bles paroles.768L Et se posa dans toute la {i'ontin d''gyple, signifie par les e.xtrmes l : on le voit pal' la signification de la {l'onlire, en ce (Ine c'est l'extrme, e'est pourquoi pal' lle se posa dan. toute la frontire, il esl signifi que lerfaux se rpandait des extrmes dans toutes les choses du naturel, et ensuite se tCl'minaitdalls les extr mes selon ce qui a t expos No 7645.7680. Rn masse farte, siynifie, qu'a se l'p(tndail dans toutes 99. EXODE, CHAP. DlX';ME,lj::iehose. en gn1'CIJ ct en pal'licuLiel': on le voit d'aprs ce qni vient d'tre expliqu No 7684.7686. Avant elle il n'y eut point de santerelle comme celle-l, el aprs eLLe il n'yen aura point ainsi, signifie qu'il n'y a point cu un tel faux depuis le premier temps de l'glise, el qu~il n' y en aura point de tel: on le voit pal' la signification de la sauterelleen ce qu'elle est le faux dans les extrmes, N 76~3: fIn'il n'y apas eu un tel faux et qu'il n'yen ama point; c'est ce qu'on a vuci-dessus, N0 76,9. 11 faut donne' sur ce sujet une explication:Dans le sens interne, il s'agit en particulier de ceux qui, avanll'avnement du Seigneu', 6taient dans la te''r. infrieure, et nepoiIvaient pas tre levs dans le ciel avant que le Seig;neurft venudans lemonde, et pris l'Humain etl'et rendu Divin, l'oir N056854,69,14; pendant cc temps-l ils taient infests pal' ls mecliants {lui avaient aussi et de l'glise et avaient confess les vrais de la foi, mais qi availmt vcu de la vie du mal: ceux qui, ava])t l'av-nement du Seigneur, avaieot t de l'glise et avaient t mchants quant la vie, taient dans un faux tel, qu'il n'yen avait point eu auparavant et qu'il n'yen ama point dans la suite: la cause de ceLa, c'est que ceux qui ont t appels Nphilim, puis Enakim et Rpham, et qui taient de la dernire postrit de la trs-ancienne l~glise, n'avaient point encore t renferms dans l'Enfer, mais se rpandaient ct Lil, et introduisaient partout o ils pouvaient des persuasions abominables et morhfres ; par consquent aussi chez las mchants dans l'glise, de l un tel faux chez ceux-ci; quant aux Nphilim ct leurs persuasions abominables, voir Nos 3,10, 560, 56'2, 563, 570, 581, 1)86, 607 1'.' 660, 80i'l, 808, '1034,; 1120, 1265 il ~272, '1673; ceux-cii" quand le Seigneur tait dans Le monde, furent jets dans l'enfer, qui est gauche par .levant une certaine distance: si .cela n'elll pas t fait, trs-peu de personnes auraient pu tre sallYes, car le faUx qu'ils introdui- saient tait ml avec un persuasif.abominable, et i,I tait tellement mortel, qu'il n'yen avait jamais eu et qu'il ne peut jamais y en avoir un semblable: c'est de ce faux qu'taient imbus ceux qui, . avant l'avnement du Seigneur, infestaien~ celL'( de l'glise spiri- tuelle : c'st l ce qui est entendu dans le sens interne par ces pal'oles :'il s'agit sp(~cialementdc ceux-L, mais en lf;(lUcl'al il s'agit 100. M AHCANES CLESTES.de tous ceux qui ont t de l'glise, et qui t dans l'autre vie,infestent les esprits probes; aujourd'hui leur nombre est considrable.7687. Et eLLe coum'it La surface de la ten'e, signifie Le. derniers du mental naturel: on le voit par la signification de la surface, en ce que c'est le demier, cal' c'est le plus externe ou l'extrme de la terre; et par la signification de la terre, ici de la terre d'gypte, en ce qu'elle est le ment.al naturel, N 767L7688. Et la te1Te fut obscurcie, signifie que le (aux s'introdui sait o tait le vrai: on le voit par la signification des tnbres, en ce que ce sont les faux, Ns 1839, '1860, 44,18, 4531 , ainsi t1,p' ob .~cUl'ci, c'est tre dans le faux; et comme il s'agit de la dvastation de ceux qui ont t de l'glise et ont connu les vl'ais, mais qui ont vcu de la vie du mal, la terre obsurcie signifie le faux o tait le vrai: dans le sens interne, le vrai est signifi par la lumire, pal' suite le faux est signifi par les tnbres, car le vrai et le faux sont opposs comme la lumire et les tnbres; et en actualit il yalumire pour ceux qui sont dans le vrai, et tnbres pour ceux qui sont dans le faux; la lueur dans laquelle se trouvent ceux qui sont dans le faux dans l'autre vie, devient obscurit la prsence de la lumire du ciel, et obscUl'it plus grande chez ceux qui ont t de l'glise, parce que chez eux le faux a t contre le vrai de la foi; selon les paroles du Seigneur dans Matthieu: Si la lueur qui (esl) en toi " est tnbres, quelles grandes tnb"es !1) -VI. '23: - ct dans le Mme: Les fils du royaume seront jets dans les tnb,es.ext }) rieUl'es. - VIII..12, - les fils du royaume sont ceux de l' glise; les tnbres extrieures sont des faux plus graves; elles sont dites extrieures, parce que les faux dans les extrmes sont plus graves. Que les faux soient appels tnbres, on le voit par plu sieurs passages dans la Parole, comme dans Jean: " La Lumire )l est venue dans le monde, mais les hommes ont mieux aim les )l tnb,'es que la lumire, car leurs uvres taient mauvaises.)l -Ill. 19.- Dans le Mme: " Marchez pendant que vous avez la lumire, de pCltr que les tnbres ne vous surp,ennent. Moi, la )l Lumire, dans le monde je suis venu, afin que quiconque croit )l en Moi, ne demeure point dans Les tnbres.XII. 35, 46.)l Dans ~:sae : lIalhem ceux qui appellent le mal bien elle bien 101. EXODE, CHAP. DlX.l~~MK 97 mal, qui 7Jlacent les tnbj'es dans la lumire et la lumire dans II les tnbres. - V. 20. - Dans Jrmie: Donnez gloire il J hovah votre Dieu, avant qu'il introduise les tnbres, et avant que )' vos pieds se heurtent sur les montagnes du crpuscule; alors vous II attendrez la lumire, mais il la meLll'a en ombre de mort, il la mettra en obscurite. - XIII. -16. - Dans Ezchiel : Quandje t'aurai teint, je couvrirai les cieux, et.ie noircil'Cti leurs toiles, je couvrirai le soleil d'une nue, ct la lune Ile fera point luire sa II lueur; tous les luminaires de lumii'eje les noircirai SUl' toi, et,je mettrai des tnbres sur ta terre, - XXXII. 7, 8. - Dans Jol: Il vient le jour de Jhovah, il est proche; jour de tnbres et de brouillard, jour de nuage et d' ouscuriJ, " - Il. 2, Amos, V. 18,20. --- Dal?S Sphanie: " Jour d'emportement ce jour-l; jour deII vastation et de dvastation, jour de tnbres et d'obscurit. I. 15; - Dans ces passages les tnbres signilient les faux: dansla Parole, les tnbres signifient aussi 'ignorance du vrai, danslaquelle sont les Nations qui n'ont point la Parole, ct ne saventrien du Seigneur. 7689. Et elle mangea toute l'herbe de la terre, signifie qu'il consumait tout scientifique du vrai: on le voit par la signification demange1', en ce que c'est consumer; et par la signilication del'herbe de let terre, en ce que c'est le scientinque du vl'ai, carl'herbe du Ct!,HlJP signine le vrai de l'glise, N0 7'67 ~ , parce que Je champ est l'glise; mais l'herbe de la terre signine le scientifique du vrai, parce que la terre-ici est le mental naturel, et que le vrai du mental natlll'ei est le scientifique; et ('n outre il n'y a chez les mchants aucun vrai par la foi, mais il y a seulement la science du Vl'aiqui appartient la foi: quelques mchants qui sont dans l' glise se persuadent qu'ils sont dans le vrai par la foi, mais ils n'y sont point; ils sont dans le faux. et contre le vrai de la foi; le faux dans lequel ils sont est cach chez eux tant qu'ils sont dans lemonde, mais cc faux qui tait cach sort et se man ifeste dans l'autrevie, lorsqu'ils sont dvasts quant aux vrais de la foi qu'ils avaientconnus.7690 _ Et tout le j1-uit de l'arbre, signifie toul cognitif du bien:on le voit pal' la signil1eation du {mit, en cc que cc sont les uvresde la Joi ou de la charit, pal' COlJsquent. les biens; (le !il fl'uctificr XII. 102. !18 AHCANES (;l::LESTES.se dit du bien, Ns 43, !j5, 9-13. 983, 28~ fi , 28~7; Cl par la sign ification de l'a,'b?'e, en ce que cc 'sont les perceptions, puis lesconnaissances, N0s 103, 2163,2722,2972. Si les fl'llils sont ksuvres de la charit, par consquent les biens, c' est parce que lepremier de l'arbre est: le fruit dans lequel est la semence, et que SOlidemiel' est le fruit dans lequel est la semence, et que ses intermdiaires sont lS branches ou les feuilles; il en est de mme du biende l'amour et du vrai de la foi; le bien de l'amour est le premierquand l'homme est rgnr. ou plant, ct il est aussi le dernier;[cs intermdiaires sont les vrais de la foi, qni proviennent du bien de l'amolli' comme de leur semence, ct regardent continuellement le bien de l'amour comme leur dernier, de mme que les interm diaires de l'arbre regardent son fruit dans lequel est la semence. Que les fmits signifient les biens, cela est vident par plusieurs passages dans la Parole, comllle dans Malth. Ill. 8,9. VII. -16 : 20. XlI. 33. XXI. 43. Luc, Ill. 8,9. VI. 43 49. XIlI. 6 HLJean, XV. 2. 8,16. Esae, XXXVIl. 31. Jl'lIl11. XVII. 8. XXX.ll. , ,19. Apoc. XXII. 2. 7691. El il ne r'esta aucunc ver'durc , siynifie que tout scnsitif duvr'ai tait oblilrr. ; on le 'voit pUl' la si~nification e rlc rien r'cstcr,en ce que c'est trc oblitr; et par la signification de la verdure',en cc que c'est le scientifique et le sensuel, ici le sensitif du vl'ai,parce que le fruit de l'arbl'e signifie le cognitif du bien, No 7690; ctparce qu'il est dit, toute verdUl'e dans l'arbre ct dans l'herbe uchamp; si, la verdure est le sensilif du vrai, c'est parce que l'herbe,le gramen, la fcuille de l'arbre, signifient les vrais; de l leU!' verdure est le sensitif du vrai. Pal' le sensitif est signifi le dernier dela perception: le sensitif du vrai est aussi signifi par la verduredans sae: " Les eaux de Nimrim seront des dsolations, parce que le gramen s'est dessch, l'herbe a t consume, il Tl'Y a point de t'crdure.l>-XV. 6 :-et dans Jean; Le cinquime Ange sonna de la trompette, et il sortit des sautel'eiles; il leur fut dit) e ne point causer de dommage au gramen de la terre, ni aucune t'er'durc. )) - Apoc. IX a.,7692. En l'arbrc ct en l'hcr-be du champ, signifie du cognitif ctdu scicntifiquc de l'glise; on .le roit pal' la signifleation de ' ar-in'e,en cc li uC (l'Si le cognitif du vrai, No 7690; ri pal' la signification 103. EX.ODE, CIL.P. ))lX~~1E. 99 de l'herbe du champ, en cc que c'est le scientifique du vrai, N 7689. 7693. Dans toute la terre cl' gypte, signifie de tout ct dans le naturel; on le voit pal' la signification e la lCl're d'gyple, en ccqu'elle est le mental naturel, ainsi le naturel, No 7674. Commela -sautCl'elle, dont il s'agit ici, signifie le faux dans les extrmes,c'est--dire, ans le sensurJ de l'homm, il faut dire ici ce que c'estque le sensuel, afin que pal' l on sache cc que c'est que le fauxdans les extrmes: J'homme Sensuel, ou qui pense ct agit d'aprsle sensuel, est celui qui ne croit que ce qui se prsente ses senscxtel'Oes, et qui est conduit seulement pal' les apptits corporels,les volupts ct les concupiscences, et non par les raisons; [cs cho ses qui y sont favorables il les croit des raisons; comme l'homme sensuel est tel, il rejette tout interne, jusqu'au point qu'enfin il ne veut pas mme en entendre parler; de l il nie de cur tout ce qui concel'Oe le ciel; ilue croit en aucune manire il la vie aprs la mort, parce qu'il place l,a vic seulement dans le corps; c'est mine pour cela qu'il s'imagine qu'il doit mourir comme 13 bte: il pense comme dans la surface, c'est-dire, dans les derniers ou les extr mes, et il ne sait nullement qu'il existe une pense intrieure selon la perception du vrai et du bien; s'il ne le sait point, et s'il ne sait pas mme qu'il existe un homme intel'Oe , c'est parce que ses int rieurs regardent en bas vers les choses qui concel'Oentle monde, le corps et la terre, avec lesquelles ils font un, de lil ils sont dtour ns de regarder en haut ou vers le ciel, ear ils sont dans une di rection oppose. Regarder en haut ou vers le ciel, ce n'est pas pen ser aux choses qui sont du ciel, mais c'est les avoir pOUl' fin, c'est dire les aimer plus que toutes les autres, car o se tourne J'amoUl', l se tournent les intrieurs de l'homme, ct pal' sllte aussi sa pen se. D'aprs cela on peut voir quel est le sensuel de l'homme, ou le naturel dans les extrmes, car celui qui pense d'aprs le sensuel est dit homme sensuel. 769~, Vers, '16 il 20. Et Pharaon se hla (lappeler Mosclteh el Aharon, et il dit ; J'ai pclt mvel'S Jhovah VO/l'e Dieu, et envers vous, Et maintenant '-emets, je te p"i.e, /Iton pch seulement cette {ois, et suppliez Jhovah votre Dieu, et qu'il retire de dessusll1.oi sen/emeut cette mort. Et ilsOl'tit cl' avec Pharaon cl il wJ1J)lia JllO 104. HJ ABCANES CLESTES, vah. Et Jhovah t'etourna un vent de me'r t1's-{ort, et il enleva la sauterelle, et il la jeta dans la nWI' de Suph; il ne resta pas une seule sauterelle dans toute la fi'onlire d'gypte. Et Jhovah ren fora le cur de PhaTaon ,. et il ne renvoya point les fils d'Isral. - Et Pharaon se hta d'appeler ilfoscheh et Aharon, signille la cl'ainte alors du Vrai venant du Divin: et il dit: J'ai pch envers Jhovah voH'e Dieu et envel's vous, signifie la confession qu'il n'a obi ni au Divin ni au Vrai: et maintenant l'emets, je le prie, mon pch seulement cette fois, signifie qu'ils ne cousidrent point la dsobissance: et suppliez Jhovah v'ott'e Dieu, signifie l'interces sion: et qu'il rel'e de dessus moi seulement cette mort, signifie afin que ce faux ne tommente point: el il sOI'tit d'ewec PhaTaon, signifie la sparation: ct il supplia Jhovah, signifie l'intercession: etJhovah retourna un vent de mer trs-fol'l, signifie la cessation de l'influx du Divin pal' le ciel: et il enl va la sauterelle, signifie la fin de cet tat: et il la jeta dans la mer de Suph, signitle dans l'enfer: il ne l'esta pas une seule sauterelle dans tOUle la fl'onti1'e d'gypte, signitle que ces faux dans les extrmes ne se mon traient plus; el Jhovah renfora le cur de Phumon, signifie que ceux qui infestaient s'obstinaient: et il ne l'envoya point les fils d' [STal, signifie ne point laisser ceux de l'l~glite spiri tuelle,7695. Et Pharaon se hta d'appeler )Jose/wh et Ahm'on, signifie la cminte alors du Vrai venant du Divin: on le voit pal' la signifi cation de se hler, en ce que c'est d'aprs la crainte, car toute prcipitation existe par quelque affection excite, ici d'aprs l'af fection de la crainte, comme le prouvent videmment les paroles de Pharaon: J'ai pch envers JetlOvah votre Dieu et envers vous; suppliez qu'il retire de mO seulement cette mort; par la repr )l sentation de Phamon, en ce qu'il dsigne ceux qui infestcnt, comme il a t souvent expos; et par la reprsentation de Moschch et d'AllOl'on, en ce qn'ils sont le Vrai venant du Divin, Moscheb 'in terne et Aharon l'extel'l1e, Ns 7089, 7382.7696, Et il dit: J'ai pch envers Jhovah votre Dieu el envers vou." signifie let confession qu'il n'et obi ni ml Divin lIi au Vl'ai : on le voit pal' la signification de pcher, en ce que c'cst.agir contre l'ordrc Divin, N 5076, ct sc dtourner et se sparer dc cet ordre, 105. EXODJ~,CHA.P. DlXI~lE.,101 ainsi sc dltoul'ller et sc spal'er du bien et du vrai, N0s 5229,54.74, 5841, 7589, pal' consquent aussi n'obir ni au Divin ni au Vi'ai, cm' celui qui n'obit pas sc dtourne; le Divin est ce qui est entendu par Jhovah votre Dieu, et le Vrai ce qui est entendu par 1'Ioscheh ct Aharon, N 7690. 7697. Et maintenant l'emets, je te prie, mon pch seulement, cette fois, signifie qu'ils ne considrent point la dsoissance : on le voit par la signification de l'emeltre, en ce que c'est ne point con sidrer; car l'emettre, c'est ne point considrer dans quelqu'un le mal, mais y considrer le bien; ct par iii sign ification du pclt, en ce que c'est la dsobissance, comme ci-dessus, ~o 7696.7698. Et suppliez Jhovah votre Dieu, signifie t'intercession: on le voit par la signification de .mppliel Jhovah, quand la suppli cation est faitc pour un autre, en ce que c'est l'intercession, comme Ns 7396,7462.' 7699. Et qu'ill'eLil'e de dessus moi seulement celle mort, signifie afin que ce (emx ne tourmente point: on le voit pal' la signification de l'etil'er celle mort, en ce que c'est ne point tourmenter, cal' la mort signifie la damnation et l'enfer, Ns 5r~07, 6H 9, par cons quent aussi le tourment. Si ceux qni infestent demandent tre dlivrs de ce faux, c'e~t parce qu'ils n'avaient plus aucune facult de raisonner contre les vrai~ de la foi, puisqu'ils avaient t dvas~ ts quant ces vrais, dc l en eux cet obscur infernal qui les tOl,lrmentait: qu'il soit dsagrable pour les infernaux de raisonncr d'aprs ds faux sans mlange, et agrable de raisonner d'aprs ds vrais faisifis par les illusions et par les apparences, on le voit N0 7392.7700. Et il sortit d'avec PlwNwn, signifie la sparation: on le voit par la signification de sOl,tir, en ce que c'est" la sparation, N0s 6i 00,74-04. 7701, Et il suppLia Jhovet!l, signifie l'intcl'cession : comme ci dessus, N0 7698. 7702. Et Jhovah retourna un ventde mel' trs-fOl't, signifie la ces sation de l'influx du Divin par le ciel: on le voit par la signifi cation du vent de mer ou du vent occidental, en cc que c'est la cessation de l'influx du Diyin pal' le ciel; C':l1' pal' le "cuL oriental a ~t sigllifil le moyen (h~ destl'uction provenanl de ['nllnx du 106. 102ARCANES CLESTES. Divin pal' le ciel, voir Ns 76~3, 7679 ; de l le vent de ml' ou occidental, qui est oppos au vent oriental, signifie la cessaLion de. cet influx. 7703. Et il enleva la sauterelle, signifie la fin de cet wt : on le voit par la signification de la sauterelle, en ce que c'est le faux dans les extrmes, N0 7&~3 ; ter l'tat de ce faux, ainsi la fin de cet tat, c'est ce qui est signifi par enLever la sautel'elle, de mme que prcdemment o il s~agit de la grle, Nos 7597, 7&10. 7704. Et iL La jeta dans la mer de Suph) signifie dans L'enfel' : on le voit pal' la signification de La mer de Suph, en ce que c'est l'enfer; il en sera trait dans la suite, d'aprs la Divine Misricorde du Sei gneUl', lorsqu'il s'agira du passage des fils d'Isral travers cette mer, et de la destruction qu'y trouvrent les gyptiens: par tre jet dans l'enfer, il est entendu non pas que le faux a t enlev de chez ceux qui infestaient et jet autre part, mais qu'il est rest chez ceux qui infestaient et que pal' lui ils ont t conjoints avec les en fers, Ol! taient de tels faux; car les mchants dans l'autre vie, par tout tat de mal et de faux o ils entrent, sont conjoints avec les enfers, Ol! sont les choses qui appartiennent un tel tat; par suite la conjonction se fait successivement avec un grand nombre d'en fers, avant que ces mchants aient t pleinement dvasts; maisil en sera parl ailleurs d'aprs l'exprience.7705. Il ne resta pas une seule sautel'eLle dans toute la frontire d'gypte, S'gnifie que ces l'aux dans Les extrmes ne se montraient plus: on le voit par la signification de la sautereLLe, en ce qu'elle est le faux dans les extrmes; et parce qu'elle cst le faux dans les extrmes, N 7643, il est dit dans toute la frontire d' Egypte, car la frontire est l'extrme, et l'gypte le naturel; qu'iL ne resta pas une sautel'eLLe, signifie que ce faux ne se montrait pas, cela. est vi dent: il en a t de mme pour la gl'le , voir No76'11.7706. Et Jhovah renfora l'e cur de Pharaon, signi{le que ceux qui infestaient s'obstinaient : on le voit par la signification de renforce7'le cur, en ce que c'est s'obstiner, Nos 7~72, 7300, 7305 ; il est dit que Jhovah renfora le cur de Pharaon, mais dans le sens interne cela signifie que c'est Phal'aon lui-mme qui a renforc son cm', voir N 7632; que le mal, qui dans la Pal'ole est attribu 107. EXODE, CHAP. mXll~ME. "OB Jhovah, vienne de l'homme, on le voit N0s 24,47, 6071 ; 69) 1 , 6997,7533. 7707, Et il ne renvoya point lc.~ fils d' ISl'ul, siqnifie ne point ia lai,ser CC1t;X; Ile l'glisc spirituelle: on le voit pal' signification de f'envoyer, en ce que c'est laisser; et pal' la reprsentation des fil. d'lsml. en ce qu'ils sont ceux de l1~glise spil'ituellc, comme N0s 74.74" 75H), 76>17. 7708. Vers, 21 , 22, 23. Et Jhovah dit iltosclwh: Ittends tamain vef'S le ciel, et il y aura obscurit sw,la: terre d'Egypte, et l'onttonnem pm' obscurit. Et Moscheh tendit sa main vef'S le ciel, el.il y eut une obscurit paisse dans toute la ten'e d'gypte, trois jour,. Et ils ne virent point, l'homme son frre, et s ne se levrentpoint chaclln de dessous soi, trois jours: et P0ltf' tous [ps fils d'Isralil y eut de la lumire dans leur.s habitations. - Et Jhovah dit cl!lfoscheh, signifie l'instruction: tends ta main vef'S le ciel, signifiela domination de la puissance du Vrai Divin dans le ciel : el il yaura obscurit SU)' la tefTC d' [Jypte, si~'nifie de toute manireprivation du vrai et du bien: et l'on ttonnem par obscurit, sinnifie la densit du faux d'aprs le mal: et ll'loscheh lendit SCL mainvers le ciel, signifie [a dominatiou du Vrai Divin dans le ciel: et ily eut une obscurit paisse dans toute la terre d'gypte, signifie detoute manire privation du vrai et du bien: trois joUl's, signifie l' tat plein: et ils nc virent point, l'homme son (l'he, signifie qu'ils, ne percevaient le vl'ai d'aucun bien: et ils ne se levrent point chacun de dessous soi, signifie qu'il n'y eut aucune lvation du men tal : trois jours, signifie l'tat plein: et pOIl1' tous les fils d' Ism;;L il y eut de la lumire dans lem's habitations, signifie que pour ceux ,de l'glise spiritllelte il y avait partout illustration dans leur mental. 7709. Et Jhovah dit 111oscheh, signifie l'instruction: commeci-dessus N 7672. 77'10, tends ta main vers le ciel, signifie la domination de lapuissance du vrai Divin dans le ciel: on le voit pal' la significationd'tendre la main, en ce que c'est la domination de la puissance,No 7673; pal' la reprsentation de Moscheh, qui devait tendre lamain:, en ce qu'i! est le vrai Divin, Ns 6723, 6752,7010,7014,7382; et par la signilication du ciel, en ce que c'est le ciel Anglique. Comment il se fait ainsi au vl'ai ,eL quel'ooscurit soit oppose la splendeur et il la justice, ainsi au bien, cela esL vident; les tnbres sont donc la privation du vrai, et l'obscul'it la privation tant du vrai que du bien. Dans Amos: Ne se1'Ct Il t-iL pas tnbres le jOlt1' de Jhovah, et non lumire? et une o~scurit, sans splendeur en lui?" V. 20, - pareillement.Dans Jol: Il vient le jour de Jhovah, jour de tnb1'es et d'obscurit, jour de nuage et de brouillard. -lI, 2. - DansSphanie: Le jour de Jhovah, jour de.vastation et de dvasta lion, jour de tn/n'es et d'obscurit. - I. 1D; -les tnbl'es sont la privation du vrai, et l'obscurit est la privation tant'du vrai que du bien; si l'obscUl~it ne signifiait pas autre chose que les tnbres, ce serait une vaine rptition, ce qui est bien loign de l Parole sainte; il est ordinaire dans laPal'olequ'ilyait polir une seule ,chose de)lx expressions, dont l'une se' l'Uppol'te au nai ou au faux, et l'autre au bien ou au mal: pareillement dans sae: Vel's la terre)) il regardera, et voici, angoisse ct tnbres; obscurci (iL sem) paf' angosse, et par une obsurit de choc. - VIII. 22, - Les tnbres signifient aussi l'ignomnce du vrai, telle qu'elle est chezles nations, et l'obscul'it l'ignol'ance du bien, dans Esae : Les sourds entendront en ce jOUl'-lilles paroles dulivl'c, et (dlivrs) de L'obscurit et des tn~res, les yeux des aveugles verront. . XXIX. '18.-Dans le Mme: Si tu rassasies l'me afflige, dansII Les tnbres se lvera ta lumire, et ton obscu1'il (sera) comme le midi. - LVlll. 10 ; - qu~ les tnbres soient les faux, on leyoitN 7688.7:1'1 '2. Et l'on ttonne/'{( pal' ObSCI11'it, sir/lli/ie /cl densit du 110. 06 ARCANES CELESTES, {aux d'al,rs le mal: on le voit pal' la signification de ttonne,' par obscU1'it, en ce que c'est que les faux d'aprs le mal sont si denses qu'on ne peut connatre rien du vrai ni du bien; mais si l'on y fait quelque recherche, on est comme celui qui ttonne dans l'ob scurit et qui heurte et trbuche partout; c'est pourquoi dans sae l'Obscurit est appele Il obscurit de choc, -VIII, 22, et elle est dcrite dans le Mme : Dans l'obscu1'ii nous marchons, nous utonilO1lS comme les aveugles la muraille, et comme ceux )) qui n'ont point d'yeux nous ttonnons,. nous bronchons midi comme au crpuscule, parmi les vivants comme des morts, Il UX, 9, 10. 77 ,13, Et Moscheh tendit sa main verste ciel, signifie 1a domi nation du Vrai Divin dans le ciel : vO1' N 7710, o sont les mmes paroles. 77 U. Et il Y eut une obscu1'it paisse dans tOILle la te1'1'e d'Bypte, signifie de tOllte manire p"ivation du v1'ai et du bien: onle voit d'aprs ce qui a t dit ci-dessus, N0 77,1 ,1. 77 io, .T1'ois jours, signifie l'tat plein: on le voit par la signification de trois jours, en ce que c'est l'tat plein, N0s 2788, H9!);par un tat plein est entendu un tat entier depuis le commencement jusqu' la fin ; car tout tat a son commencement, ses accroissements et son maximum; c'est cette priode qui est entendue parl'tat plein, et elle est signifie par trois jours. 7716. Et ils ne virent point l'homme son frh'e, signifie qu'il.~ nepercevaient le vmi d'aucun bien: cela est vident par la signification de voir, en ce que c'est comprendl'e et percevoir, Ns 2H)0,2325, 2807, 3764" 3863, U03 4,42'1, 4567,4,723, 54,00 ; par lasignification de l'homme (vi!'), en ce que c'est le Vrai, N0 3134.; etpar la signification du {T'boe, en ce que c'est le bien, N0s 2360,3303, 3803, 38-15, /1-121, 5409, 5686, 0692, 6756; et en ce quel'homme avec le frre est le bien du vrai, No 3459,. d'apr$ cela,il est vident que ces expressions ils ne virent point, l'hommeson frre" signifient qu'ils ne pel'cevaient le vrai d'aucun bien.77-17. Et ils ne se levrent point chacun de dessous soi, signifiequ'ii n'y eut aucune lvation du mental: on le voit pal' la signification de se Levet', en ce que c'est l'l6vation vers les intrieurs,~insi l'(:lvation du mental; Nos 24-0'1,2785, '2912, 2927, 3I'il, 111. EX.ODI~, CHAP, DIXIME.,1073oi5S, 3723, 4:" 03, 4881, 60,10 ; par consquen t ils ne se lev)'ent ,point, c'est qu'il n'y eut aucune lvation. 77,18, T)'ois jours signifie l'tat plein; comme ci-dessus N0 77 f 5. 77,19. Et pour tous les fils ls-ral il y eut de la lumire dansleltrs habitations, signifie que palU' ceux de l'glise spiri.tuelle il?I avait partout illustmtion dans letp' mental; on le voit pal' lareprsentation des fils d'Isml, en"ce qu'ils sont ceuX. de l'glisespirituelle, Ns 6426, 6637, 6862, 6868, 7035, 7062,7198, 7201,7215,7223; par la signification de la lumie, en ce qu'elle est l'illustration; en effet, lalumire qui procde du Seigneur claire l'entendement, car dans cette lumire il ya l'intelligence et la sa gesse, voi'r N0S'H>2'1 ,'1 524, 16,19 1632,2776, a'138, 3'167,3'190, 3,195, 3222, 3223, 3339, 3636, 3643, 3993, 4302, 4408, U'13, U15, 5400, 6608; et pal' la signilication des habitations, en cc qu'elles sont les choses qui appartiennent au mental, car la maison signifie le mental de l'homme, Ns 35::l8, 4973,5023,7353, et les chambres coucher en sont les intrieurs, N0 7353; mais les ha bitations sont toutes les choses qui appartiennent au mental; et mme habiter, dans le sens interne, signifie vivre, N0s 1293,3384, 36,13, 1451, 6051, de l les habitations sont o est tout ce qui ap partient la vie, c'est--dire o sont les choses qui appartiennent l'intelligence et la sagesse, lesquelles, comme on le sait, appar tiennent au mental; et mme dans l'autre vie, dans les habitations ou demeUl'es des anges, il y a de la lumire selon l'intelligence et la sap;esse de leur mental; et autant il y a pour eux de lumire, autant il y a d'obscurit pour ceux qui sont dans l'oppos, lesquels sont C{;uX qui ont infest, 77'20, Vers. 24 29, Et Pharaon appela Moscheh, et il dit: Allez, se)'vez Jhovah,. seulement que votte menu btail et votre gros btail demeure,. mme voire enfant im ((vec vons, Et Mas' cheh dit; Mme toi, tu donnems en notre main des sacrifices et des holocaustes, et nous (les) re)'ons Jhovah notre Dien. Et mme nol)'c btail im avec nous, il n'en )'estel'a pas un ongle, cw' nOlis en prcndmns pour sef'vir Jhovah notre ])ieu; et nous, nous IlIJ savons pa.savec ,quoi nous sel'virons Jhot'Cth, jusqu' cl oe que 1101lS veniom l. Et Jhovah l'entol'a le clt1' de Pharaon; el il Ile vomut point tes renvoyer. Et Pharaon llti dit: Va-t'en cl' auprs de 112. ,108ARCANES CJ~LESTES. moi, garde-loi de continuel' voir mes (aces, ca