Ely Star - Les Mysteres de l'Être
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D'E-t~STAR
D ELY STAR
Les
Mystèresj!DE L'ÊTRE
Son origine spOHtuette
Ses facuttés secrètes
Ses pouvoirs occultes
Ses destinées futures dévoilées
Spiritisme <ratMcef)da/)<<!<3/oyt'ccérémonielle
Astrologie
Signatures Astrales Thérapeutique occulte, e<c., j<c.
NombreMe*gravure* explicatives et portrait det'Aatenr
JtcreM4tout;jtd«Nttd')tmtt;maisje nenie rien.
t t~
PARIS
MM~C~~h~&MM~~MBIBLIOTHÈQUE CdA~RNAC
tt, Q.OAi.MittT-tocam
Et ehM l'auteur, <e, rat dt Decai
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A'M~tàmeMA)UASTAU
z-</</te/u.cf<<tt)<<mm<a</tM<<-t<r
~HtT~~KL
Autourdu coeur
Mommngerespectueuxetreconnai~saut..
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PRÉAMBULE
t.'tietatd'uferevctationett commecelui du Mr<mdjour::tabeMin d'uneaurore.' »
HosootiScuFEft.
L'ouvrage, que nous avons l'honneur d'offrir au public,a pour but de projeter un rayon lumineux sur des ques-tions de tout premier ordre Qui sommes-nousD'où venons-nous? Où allons-nous? Terrible et
passionnant problème qui, depuis le premier philosopheapparu au soin de t'humanité primitive, jusqu'à l'extinc-tion définitive de notre planète, se posera toujours,commet'~nigme du Sphinx, devant la pensée inquiète detout être intelligent.
!t est donné à l'homme, cependant, de pouvoir se con-naître soi-même en sa mystérieuse tritogio cette étude
principiante lui a été spécialement recommandée commeabsolument indispensable par les penseurs de tous les
temps.Chercheur solitaire et consciencieux, nous venons à
notre tour apportersur l'autel de la grande Déesse Vérité,notre obole intellectuelle l'offrande pure de nos médi-
tations, de nos recherches ardues, de nos trouvailles in-tuitives.
<Spiritus flat ubi vult » L'Esprit souffle où ilveut, et quandil leveut; le judicieux choix qu'il fait deses élus pourrait nous étonner souvent, car il se porte
nuA~n.'t.t:
dcpruMrencesm' des âmes simples, ignorantes des
ciu'sps do la terre, mais en c"!nmuni')" intime aver les
grands influx sidéraux; tém.'ins: Jchannf d'Arc, l'âme
incarnéodo la Francti; puis, tout rucemment, le curé
d'Ars, le plus grand Titaumaturge du xix" siècle, et
Michel du Figanicrcs (V.u-),te hurgfr-mudiut)), dnnt les
révélations surprenantes intitulées La C' de t~
ctonncrfnt ceux de nos savants ofliciels qui ne crurent
point dérober en lisant et relisant ce livre étrange et ins-
pire, simple comme ta Vérité, et profond comme l'Apo-
calypso.Nous avons ceci de commun avec la simple bergère de
Domrémy, et avec Michel de Fisanieres, que les pre-
mières années de notre enfance et de notre jeunesse
furent aussi toutes contemplatives et purement instinc-
tives dans leurs vagues aspirations vers l'idéal et que,
jusque vers notre trentième année, nous avions beaucoup
plus appris en lisant sur les feuilles des arbres, et en con-
templant la flore variée des Vosges, que sur les feuillets
des livres, un peu confus alors pour notre cerveau re-
tardataire et intransigeant.
C'est qu'aussi, la première de toutes les conditions,
pour pouvoir communier avec son Ame supérieure, avec
le réflecteur Divin qui plane majestueusement au-dessus
de chacun de nous (comme Aïx-Sopu, le Grand Dieu
incognoscible plane sur les dix émanations Divines),
c'est d'être /<MHt~e;non pas de cette humilité stupide qui
ravale subjectivement l'être au-dessous de ses semblables
ou qui entrave et paralyse ses initiatives personnelles par
le doute de soi;mais bien par ce sentimentde pieté éclai-
rée autant qu'Indépendante, par ce respect inné pour tout
ce qui est réellement supérieur, et par ces constantes as-
pirations qui, d'après lajuste expression de Lacuriu,
fait ressembler l'humilité a une bouche toujours ou-
)'!tHAMmt.t!
~)"c"rc..ovuir)anuu.Titurocr)cstede)aDi-v.).r.ruvi.)..ntK.)).h.h. F..n.nn.i(.t, .),
.ur..te)a ~K.u.V,T,
'"tt"urdcsau)oun'uxdetaKatu)-e..ous vivons à une époque étrange o. p.,ur qu'un )ivrc.
"c~hqunco.n.necctui-ci.s.itfuet~.ucraie.neutap-prucie..) faudrait peut-être que son auteur appart!nt au..u
scc.equeicouque: Théoso-~'7~ ~~<7~ .< ~7, ou
or. c'est ce qui n'est point. Hu,nb)c.tiscip)e.)cphilosophes modernes que nous citerons tout ù l'heure,nous avons toujours préf.re, instiuctive:nent, travai)). etn.e.i.ter dans t.. solitude, plutôt que d'aliéner notre librearbitre et notre autonomie sous f'inuuence plus ou .noinsharmonique d'un groupe intransigeant quelconque, ayanten exergue sur sa bannière = /7~
M~de Quand les chercheurs de toutes Ecolesquels que soient les titres pompeux dont ils se d.-corentse seront entendus dennitive.nent sur ce nu-i)<no.n,nent= )es principes fondamentaux de l'Occul-t.sme.; que ces mêmes chefs inclineront respeclueuse-ment leurs bannières devant la Verit.supre.ne et~e.et quand ils se tendront franchement une main frater-nelle, nous nous raHierons avec eux: mais, tant qu'ils.auront point encore compris que c'est l'union ,?i faitla force; tant qu'ils se soumettront aveu~ement au.gueilleux esprit de secie, ils risqueront fo-rtd'effaroucher'~ente. et, avec elle tous les penseurs obscurs qui larecherchent avidement. Etiphas Levy que o~o.presque tous, reconnaissent pourt.nt'comn?~,
sec~.?"J~ unsectaire, »
Cet ouvrage comprend trois « livres » le pi-etiiier~pose~ le
~J:J:
< PXKAMXULR
sident ù sa création le troisième, qui sont la
conséquence et la relation des principes agissant sur
les « lois immuables et éternottes créées par les Mtoh.m.
Le livre des principes est extrait de < communica-
tions d'Esprits, obtenues dans un milieu harmonique,
et dont nos lecteurs apprécieront )a haute portée r6ve-
tatrico. Emanant d'Esprits supérieurs, ces pages pour-
ront être critiquées, mais elles ne pourront pas être
taxées d'élucubrations fantaisistes; que saurions-nous
donc sur t'Au-deta, si les êtres des régions supérieures
n'étaient point venus nous éclairer sur nos destinées /«-
<Mres,et nous instruire sur la topographie des sublimes
régions sidérales qu'ils habitent?
Le livre des «Lois explique les mystères d« nombre.-
ceux de la genèse des /or~, et aussi ceux des couleurs
~manées de la Lumière, comme étant la base de tous les
phénomènesconnus et a connaître.
Le livre des « faits expose ta multiplicité de nos fa-
cultés secrètes et de nos pouvoirs occultes; depuis les
opérations magiques des <sorciers féticheurs, jusqu'aux
miracles que peut produire la sainteté de t'être par-
venu à la réintégration Adamique
D' ELY STAR,
P~~V7~7VOA'
"t.Mutx-inn butinent <ttnthLum!f're.
!nai!'c))ptttctrattmcntquodan<robwcu-r!tc!n »
MtmtCE MttT<:t<U<c<L.
L'humble auteur, qui présenteaujourd'hui ce~ca'ut'rc ré-
<'<<n'<'e.estplusconnu<y<'n<To/emen<commeAstrologuepro-fessionnel,quecommepenseur, « de rares exceptionsprt's.7<estvrai que c'estpar /ro~t'e, Sciencedu Ciel,que nousavonspli pénétrerdans lesanctuaire réservéaux sellisinitiés;maisdéjà nosrecherchessur le spiritismenous y avaient an)-
p~mett~préparé; puis, des études toutes .<p<'cf0~,faites en<M)Cercletrès fermé pM</an<près de cinqannées, nous ont
permis d'aborder enfin aux grades supérieurs de l'Adeptat.Bien avant rëdt/tca/t'ondesmystérieusesPyramides Egyp-
tiennesqui, avant de servir de tombeaux aux derniers des
Pharaons, avaient été, durant ~E<y/p<eflorissante,des écolesd'tOt/M~'on(1), il existait dë/(:une Sociétédans la Société,oùdes hommesd'élite, groupés entre eux de par leurs (!/y!nt<ësmutuelles,étudiaientles principes de la création, les lois im-muableset éternellesqui yprésident, et les faits qui découlentdecesmêmeslois.L'Aomme,pour eux, était le Microcosme,sur lequelils ë<ndt'at'en<constammentleslois du Macrocosmeou du Cosmos;Menant très bien, de par la grande et lumi-neuseloi de fAnah~e, quecellesqui régissentl'Universdansson ensemble,sontexactementles mêmesque cellesqui gou-
[ Les~<~MdesPj'rMm~t.HittotrodelaMtgieparP.Cmu<n~.ptge98.
ti t')U':St:<TATH)X
fe/Wttf /)on .s<'f</<))<'7)//)f)/));nc.(.<)</)<«' ft<< r<m'.s' «'/<
ricur.f (tf tf<.Yff/t;r<').;))«/.<f'fx'orc<-<< <-<)<<<'ft.r-m<'m'<.<u
1n/!m<sqff't7.sftnfM/Mrf<s<)t:putt;'<'fM'<'pr)''t('1p('ut<ft))'c'est LAVn: ;< t'f'/ft(t1f<1cn/«<'<'('/« Mx'tttcftttf'ntf'on dans t''s
lois (utrnctftx'.f d<' ta /))«/«'<' Incrt'' f/tf<'</«n.<la ;)<'«.<<'<
émanation la plus .fff~/f'Hx' </e/'<rc /fHmHf'<).xn'<'oo-
ttaf.f.«xcn/ ~ff /« f'x' M/ <'n tout <'</)(fr<ut</ Htnf.squ'elle f'arte
~no.s.fon intensité; ('f/<e onrt'ff/f'on fn«nt/i'.s<ft<t'o)<<n<)(;t<)yc
de /« Me, .s'accfMcd'abord par /« /brnx' qui est la dis-
tinction dff pn'ncf;)c vital; puis, par la a couleur qui en
eA<sa ~Hnf'cr<<()/) <7f<;tcde maturité, la mor~ft; de ses pro-
<jf)<'i:accomplis c/ <<<'son (ft'af)Cf'n)M!</«<«r.
Doué Hn cxpr)~ beaucoup plus tf)~Hf/t/'que (MdffC<f/,
plus porté, de par nos /M)dancM f)<ttr<<c. H trouver ~H&
découvrir, les ~r<~ spéciaux sur l'Occultisme que nous li-
sions avidement, dans notre jeunefMC,f)f' noM;;apprirent pas
~rattffcAoM; comme c/tc; tous les e/fM fmprcMtonnab~M et
nerveux « /'e.r~n'me, notre éclosion intellectuelle fut très lente
et très laborieuse; comment avancer rapf'demfnt quand,
comme Pénélope, on défait le lendemain t'œuure de la veille,
dans l'espoir de faire toujours mieux
Le premier de no.! tnfttateurx, /ut un de ces êtres étranges
et mystérieux, que l'on rencontre surtout dans les classes
moyennes de la Société, parmi ceux que fon nomme futaat-
rement t des déclasses en.' comment ne le seraient-ils
point, puisque leurs supérieurs les dédaignent, que leurs in-
férieurs les fonorent, et que leurs égaux les méconnaissent I
Ce sont des déclassés, parce qu'ils ne font pas ce que tout le
monde fait, et qu'ils font ce que très peu détres songent à
/atre .'penser juste, et agir selon leurs pensées. Celui dont nous
parlons fut successivement artisan et artiste mécanicien habile
dabord, puis diseur réputé, que les salons setects applau-
dissaient il y a quelques lustres, « côté'de ce bon De-.roseaaa:
et de rnitarant Bfrtnetler.
Cet homme de bien, ce profond penseur, cet éminent philo-
sophe, dont la grande humilité égalait seule le colossal savoir,
cara passé sur notre planète (comme tant d'autres de sa
!')tKs~XT.tT)tt~ j
/t«~/<'r;)t'<T;/ftr<'m«rf</r)..sw).<!f)twfrn<t ;)()))/;</(ft.<.«.rf<)).)r;
;t)rr (/c .«'.<<oftt'f«7/<< /<cr.wf)f~<< son <).«';</<)<-«:<)//t~ <w-n'/)x'<)/ "r«/, < ;«';<.</iifnM son tnx~tx' (/<(-)/< Il ,);,(t~
<'N</f;Mt;</<'r<'<-nson << f'.s/cfx'rMX)<«'<'f)x'ft/f<'c<, romHX'/o)M
<-<'«.<~«.«'7<f;)/. t7 f<wtf</'<'<!tffott~.sM<<-r<. .Vott/rr. (-<t<.«tt)«)"/< x a f/f'/ t'fr/f)f /«;(). La .«)M)/'n-/«/«/(' s'était
/oft;<'<))/Mor/tftrtx'f sur lui cont~x' sur ;««' /)rot'<- (t/)r<<m'M'r«)t .«' /'<M<'r.«) position (/'Mr/t.'f/f.il fn'n/< ftf ri y<t//f'r ro;)/rf</f/tt«)of)</< f/t'/f</)'f)t).<po/ue.s ~f«. hr<f.~u<'nx'n<,< .<«n.!
cn'cr f/«r< elle lui «)'«; /rftf/r<-)Mf'H!cn<,<'f)/< .<MH)o;/cfM(/<</<)«', </<'par H7)<'n/)/<o<)f'eftff.<t t'/rn/x/f que .f~;<<<-<.(/<-( /)f<f)/<-f<rMtx'n'/e qu'il <'<< nfor.<,en nMf'</<</<un ro.Mt.
</))«/<));«'
Cotxnx- /();). /<<élus que la </OHx'H/-«//M)< il avait /<)Mele
crMM< du nt(t//)eur réduire eu scories ses plus c/x~<< f.~e-rnnc< niais, le lingot <or pur étail resté au fond de la coM-
pf//f, c/ Muh, ses amis pur<'f)<apprécier « sa /tM<cvaleur cet
homme, <!«.'M!fétollnant par soit savoir que par Mt) o~n~o/fon
coHrt~ftMe et son inaltérable 6on<<
Cof lignes préfaciales sont encore, ù mon c/ter et <'enfr<'
CASTEt..Mntrop faible hommage de ma bien p/pe reconnais-
sftocc: car, /« /<Mmontre intellectuel et mon ~ff)<or; c'est ri
toi que je dois de n'~rcpotnt tombé ~nnsfMpt'~M/orf/M oA/&spassions de la ~eHne&<crf<fM)f)<-n<<an<<«mM cnp/wM. et
/e t'en suis. profondément reconn<!MM<t<.
A'o~rcsecond initialezir fut le .Vo</cELIPHAsLË~ dontchacun connait Qtt/ourffAut /M (ruprM admirables Dogmeet Ritue! de la Haute-Mag:e /a Clé des Grands Mystères etle Livre des Esprits trilogie superbe, qui (/t'~<M<en son
<)tt~ Mn~Mc.les mt/~rM de la foi, les prof~M la Science
Occ«Me,et lessplendeurs de la véritable philosophie, ~H'f~yn-<Ae~.seen cet axiome magique
L'HAHMONtERÉSULTEDEL'ANALOGIEDESCONTRAIRES
En/tn. nous e<}mexconnaf~nnce (fune n'H~re capitaleles Harmonies de l'Etre parP.LACUMA cf/oMura~ecomp/e/anotre initiation primaire.
3/otM « 3/cfoe peut-être qu'Eliphas jLety, du moins en
)'ttK8K!<TAT!3f8
c<'f/fx/ofx'/)<'fftf.r<<'f<«M«n/.s'</u«/otfr.<(/«f)<y<'<'<'«.)'p/tcfto-;)«';)<<(A'/«A/<«'<'<W<)tof)f'f'<AfM'ff/'M/«//r<'nton/ .wn
pHM.<«t)/<?/'</ (tf)«/ff/f«'~f<.Sf/<f<fi /Jft'«'< ~«'/y/))'<'<)(/pftftr
/t/p<'('/put<r~«f'd('ffffm//f<'«</<M<'Hrt<'<Mt'.S'<(;«;)/<<<'<c/x'rc/tM.««'/<s/nc«/<<'A'<rf'p/<<</c /)umm<f7<?«.«'< <<
p~/<«'.«t'ccnt).«)/n~</otu'./<t/()t/)nmor(/M/<'< /<)f)</fff)x';)-/«/<;</«t <cn)(t)'t'' qu'il.<f//)</)t'<<f',~'«~n'i.M«)<J('«/t,~«ff'<</roM;))t)/.S'/Ot)</nt))ft'/0«.t'~H. FOHME,LuMtHtU:
(/u/)t)m)/ff/'('<<<'/ormH/<ftAM)/)<e,/«<<'</ctousk's mys-tures,nfM.st'/)«'t)f/«<M/('~otf/txwque(/nfM/M</fM'<f~/x'tto-7tx'ftc.stt~/f~ck cnrcc.s/rof'.s~enoM.<ot)<(tpp<<'c(t<)/e)f« /«yn-
nt/cDt'f/tx',<i/(t<n7o</«'t)«/f)r<t',e<aux <rot'i!~nn' ~Mqui
n'<yfMM)/<)<MX!t)f'/f.{~tc(M.sc:curx'u.ffpar/f'cf~art'Mx~nn/fr, c'p~<que cej!
/o~ /)oM)nMi:Ca.<<c/,B/)/)fMc<T.fx-urf'ft,afM«'f)/.</«/).</<'ur
~'('«ttf't.St',/<!)'</CftM/)rCH)«~M<'<MdM<!(<M'nXfXtf'rES«t).avoir
ooffhf,commeL<tmcw)<!M,/c/~7'e /.o;/Mn,o«/i<)~('V!oca,
~r~t'/x'r«oc n'<<g)onnott~cHe,JT/f~/ta.!c~Z.actfn'c,~r<f<Mtous(/cfM',no<!t'et)<(/ebonneheure.<cn<<que/<!pUtMon/cfn-
uer~urc</cleur iyem'fxou~raf'<dftfM/e M</efroco-s/c~M
DoymMt'mransf'~eam.sc<.enthousiastes(<e Vt'n'M,t'f
l'avaientef)/!nconquMccommeelle$ccon<~u<er<<o<{/ouM,en
luicon.<acran<<ou/cleur fmeHxycnce,en ht ~(tcn/!an<toute<eur</uerM/1
Sa/uonxCM/t<'ro$e<prenonsen ~m~a~/ttouepitié les
pr~fMf'n<eW<yen/Aet ft~nncex,appartenant« n'importequeln'/e. qui,cour~Msousun~'ou</</c.po/f<yuee<intransigeant,n'osentou ne peuvent,d'un coupd'a<7epUMMntc</t(!rd<,
~'a~'anc/tfrauu'nccutnof'rquie/ou//eleurtm/ta~'Me/para-
/t/f:eleursardentesa.fptrau'ofMe<pourtant. beaucoup<fen<re
euxsont<ourmenM!par <eaou<e,par <escrupule,par leurs
uoeu.r,par ~acraintecertaine<funetmpKK'aMepersecuh'onAceux-là, nos /rcr<*xencrot/ancei: nousadreMonsMn
sah</ra<erne<,et fnpputefficacede nosquo/td't'emtese</er-uente~pnerex qu'ils~ac/)en<&f'enque/a VerueE/erneHeplane
majestueusementau-deMtMde<ou.s/MdoomM/tMtnat'n.<ou'Hest<!6M~umen</<!H.rceluiquiditor~ucfHeuMment<Horsde
PtUSHXTATtt~ t)
i'E~isf,pointdesaint!M–A/)<)f)f)<<t(«))«tf.–</«)/<;(/<«<'.««M<t'<f))/«;<f-~tt<r</<' t'f'n'ff/of</f)<n'.<.<«n'</ttf/<'<)-(ff«'<'f.'
~~n~w~w~~r~~n~«tff~x'.MX'n/fi.sM)/)'<(i.<o;tft)ft;)(/(~(./(i.sott/)t~
icPe)'c«.««-n'/f<'sou!iis<<'f)f'of'<<w)t-:spritS!)int<i/<)H.<f<'ft.Ff/tf;'y<'mf'rt'/f;t/«tfMf.</t'/)r/~f)~ f/r ('');<);(/(/<o<ttcoff</<-crof/«f)c<<.A'e;<~o;).s;M«)/«tf ~<<'</<-/u<t/t'.<.UM<'r<('f~'(/<<tMf!7'f~)(-UOt'.<M'/f'.f,:)f).<HX'.Sf/ftfftM/;a.s't'();).s,('//'r<ot'/<<.«-f/c;)M/n'~ff))cn/&<)x-; /)'<)/(x'i!o;).<~«.<ft;fDx-ffnff/ro/wworp/x';neywo/f~t.s/Mt.s'.s't )/)'/)/('/<o<t/<'fi <)()/<'<'f'<iM!)C/'M/t'ft/;D«'t)<S<7'0f</.IntOtM-,< /<«';)/c/X'Htf'tt<)/<))<<)<'t)<</H),c'(-j;//<-.«frt'/yc<'f/ci<o/./~<«yt«-c<'(-t<<</t<f<t-./f~/C;'<'<< ~OH/-<y<Mtdont-;)'{/;M.<(«//)<T<f/<-Afn«U)/<-<tfU)<.~«~tt'ffH.)'Mf'ft)7/«)«/ff),(ftt/('f)f/CM)«o(/(./(;;),o<<./)MMt;co7!/«rm<-rforcement? A'of),ce7t'f.<//;().</<-f/f~/of(-(/f-)M <«'<cf'r<tf; /<-wu/t/o~Htt',/'fM)'<ct)<'n/f',<'fA/qu'itsen)fait:')chacunselonsesœuvres;çH'Ho/)07Mn)(-t'rmm<'n<~«'Ha-<-<bonMt'<~en/frottnMt)ar</«c,~mton-(JHn'c/tf,)'~t)orntt<ou.wwff;)<,/ft~ucou</o/)A/MOff/rM..<')'/.<w'</(!fo/c f/rot/c<«'~tn)o:)<<-Mcun.sc/etfce('c/at'rf'c, ;)0ftfrnoofr<!H</c(/<tfMf/csot ;t)('me~cxsoncj'M/cnce/c7'fM/e oou' .offwfe<<-o;).so/<!n<c(/c.<</r«n<~/t<t'<'ï(/e /ttf-</eM/;«'~'rc « Va,f;'fre,aime,lutte<-<crois prcttfhpotf/-</e;'Mecc/fec<'~fH'/tt</and/re AuAucusTA,t'ERAscusTA1
LIVRE PREMIER
PRINCIPES
Spiritisme transoendental.
(commum'ca/to/M n!<M/anf/n)'~UM)
LES MYSTÈRES DE L'ÊTRE
H):\HAT)0\SM LA!-ttK)\
TOPOGRAPHIE DES CIEUX
"CequioBtenhaut,ttt*m!ogueh h
cequie<tenb<n."
HtMtbtTMMÉOtSTt:.
En réalité, la connaissancedes /)rMC!/)Mde l'homme oe
peut provenirque d'êtres supérieurs à l'humanité,c'est-à-direde la ~cJ/a/MM.Malheureusement,ce mot et les dérivésqu'il
comporte,a bien peu de crédit à notre époque, où la sciencematérialistesemblesuffirea tousnos besoins,répondreà tousnos vœux, combler toutes nos aspirations; commentajouterfoi désormaisaux attestationsdes Livres Sacrés, nous mon-trant certainsêtres privilégiés,Messiesou Prophètes,qui s'en-
tretenaientalors familièrementavec l'Eternel? Ces temps uesont plus, et la foide chacun toujoursaussi vivace,cepen-dant s'est interpotarisée,et a maintenant tourné toutes ses
forcesvivesvers la dualitédesdécouvertesmodernes utiles
ou dévastatrices cettes qui serventlesintérêtsde l'homme,ou qui contribuent a son massacreréciproque. Cette dévia-
tionde la Foi (dont les tendances, momentanémentfaussées
par a t'aurait des sciences exactes, ne peuventque l'ap-pauvrirdans ses sources vitales et essentielles), ne saurait
êtrede longue durée sa nature immatérielleveutabsolument
être substautée par des aliments spirituels,et non exclusive-
mentpar des inventionsdu domaine purement scientifique.Laissonsà la sciencece qui lui appartient maisrendonsà la
foi sa vigueurpremière et le sceptrede son domainespécial
)tt HV~t:)'!tHMt[:H
t)t)[)t'nta s~'para~tde ht science,mais bien fn la fusionnant
avecelle et, si nousn'avunsph)s aujourd'hui de grands ni de
pt'titsproptn~tespour attirer notrefoi ct)ancet.u)te,c))L'rciu)ns
duneen nouset autour dt; nous, aidés du ttatnbeaudu la rai-
son, les éléments éparseL réconfortantsque nous pœm'ons
(scif))tifiq))emct)t)servir ctt pâture il notre pauvrefoi (tc!ntc
et anémiée.
En nous-mêmc, nous ta ~cotons vibrer pourtant, mais
comme un pauvreuiseau exotiqueen cage ;te()ue),a défaut
de t'atiment spécial que réclament ses instincts, trompe sa
faim en becquetant désespérémentdes graines inconnues et
indigestesqui lui tout perdre, avec sa force, ta gaieté deson
chant et le colorisde son plumage.–Vra'n'"nt! ami lecteur, vous ne croyez à rien? 11m'a
cependantsembtuvousentendre répéter souventque les ven-
dredis(et surtout ceuxqui tombent le treizex) vousétaient
néfastes;simp!eremarque, répondrez-vous maissi, tout d'un
coup,je vousdévoilaisla turpitude des multiplessuperstitionsinanesdont chaquejour vousalimentezvotre pauvrefoiétiqueet famélique, vous reculeriez épouvante Pardon, Mon-
sieur, vous êtes croyant, seulement vous nourrissez mal vos
croyances,voilàto'tt; et la conséquencefunestede ce régimedébihtant, c'est que vous-mêmemanquezde force, decuurageet de résignation devant les épreuvesde la vie. Si votreali-
mentation matérieite de chaque jour était aussi pauvre <*n
substances nutritives que celle que vous servez à votre foi,vousseriezdepuis longtempsdéfunt d'inanition
A défaut de la révélation, peut-être un peu vieillotte et
démodée, n'avons-nous pas le pressentiment ce sixième
sens- qui nousavertit que tout ne se borne pasà la matière?
N'avons-nouspas le souvenirdu passé, qui se retrace par-fois si nettementdansle miroir de l'imagination, que nous le
retrouvons, joyeux ou triste, avec ses moindres défaits?
IS'avons-nouspas le témoignage de nos pensées intimes,monde immatérielqui se joue au dedans de nous-mumeet
qui, pourtant, n'est pas~OM<?Et le rêve, qui nous montrevi-
vants eucore, les chers êtres disparuset regrettés? Et lesvi-
«~u(.HA)'nu:t't;sr.u!L'\ t~
sions que la science athée nomme ha)!uci))ations ne
prouvent-ellespa", jus()u'a l'évidence,que t'fnvisibtcest pt'u-
p!~()'~tresvivants tout co.'nmeie monde visib!e?–~<'us
avons beau nier cesfaits,<;e)a n'entrave en rieuieurs lois,leur existence, leur manière d'être, et leurs incessants rap-
Portsav'c nous
Depuisque )'))umanitépensante existe, ces rapportsentre)'io\'isib)ectle visible,entre l'humanité J'en-haut et ('huma-nitéd'en-bM, se sont toujoursmanifestesspontanémenta nossens, par la vue, par l'audibilité ou pur de mystérieuxattou-chements.
C'estcequ'attesteLESpmrnsMK,de par sesétonnantesrévéla-tions.C'est par le précieuxintermédiairedes<tmédiums (pueles « Esprits de l'Au-delà, nos Mresen humanité est
pu nous instruire sur Ho/c ~M<~<sur /!0/rt' r<e w-AM.!etsur xoï destinées/<w-M, triple point d'interrogationqui se
posait incessamment devant notre pensée inquiète. Puis,/ro/iOMtc, science du ciel physique,est venuei\ son tourcorroborerles troublantesrevetationsdes « Invisibles nousfaireconnattre,en leurs plusin!!mesdétails,la topographiedenotre systèmesolaire, le nombredes p)anetes nosdemeuressidérâtesfutures, leur distance, leur poids, leur volumeetjusqu'à leur constitutionchimiqueet leur conditiond'habi-tabititë.
Trait d'union nécessaireentre la Terre et le Ciel, entre les
captifs de la matière tangible et les aSranchis des régionsetberées, le spiritisme, bien compris et pratique selon lesritesvoulus,est biencertainementl'une des connaissanceslesplus utiles dont t'humauité puisse à bon droit s'enorgueillir,car sa splendide synthèseest, en même temps, une science,Wicreligionet tMp/?/<o~o/~t<
Le spiritisme est une science, puisqu'il nous renseigne,très exactement, sur les troublantsmystères de l'Au-delà,etquesa mise en œuvrecomporteune méthodespéciale.
Il est une religion, parce qu'Hunit la Terre au Ciel,et qu'ilrelieharmooiquement t'humaoitevisibloet invisibleavec lesPuissancescréatricesqueMorsenommait: les jE'MM!.Enun,
iC UVt'KPMKM~tt
le spiritismeest une philosophie,ht plus consolanteet lit plus
lumineusedo toutes, parce que, nonseulementit éclaire t'être
humain sur les secretsde sa nature intimeet sur ses futures
contingences,maisencore il nousexposeclairement, de parses curieusesrévélations,lu pure moratcdu Chriht te dé-
sintéressement,le pardon des offenses,ta charité effective.et
la certitude prouvéepar des faits f/'w«' fM~'ct'/c, aussi
lumineuseetAngélique,que celle-ciest sombre et bestiale.
Cette philosophiene nous apprendévidemmentrien de plus
que ce que nous a revélédéjàte Verbe régénérateur de nos
Messies; mais et'') confirme,par des preuvesinétutahtes, ce
que ces Etres Divins nous ont avancé, en ce qui concerne
t'avenir de l'humanitéet sa réintégrationfuture; elledémontre
analogiquementque, de l'autre côté du rideau, nos légitimes
aspirations trouverontenfin de quoi se réaliser que le bien
est toujoursrécompensé,et le mal, qui est l'infractionaux
Lois Divines toujours puni par tui-meme que innomme,
armé du tihre-arbitre,est, par conséquent, responsable; qu'il'
est toujoursle filsde ses œuvreset le souverain dispensateur
de ses futures destinées; q'te les « Angesdu Ciel peuvent
provenir de deux êtres humains assezélevés pour, dans les
premiersCieux, être reconstituésM w<ec/)~/JMw~Me,et que
cette reconstitutionprimordialeest le but suprême verslequelchacunde nousdoit tendre.
LaTerre, on ne le sait quetrop, hétas est un monde
d'épreuves,où tout est l'inverse de ce qui devraitcLe norma-
lement où le sceptre sacré do l'autorité est trop souvent
porté par desmainsindignes;où ta « Justicee est boiL'useou
infirme où te plus humain des commandementsde D<eu
Tu ne tueras point e, est absolumentméconnu où t'or
cette force vitale par excellence, au lieu d'être réparti
équitabtemeHtentre tous ceux qui !e gagnent a la sueur de
leur front, s'accumule honteusement et inutilement en des
milieux spéciauxet louches où le luxe effréné n'est qu'unvain apparat qui souvent déguisela sanie des vicescachés
où la moraleest faussée où ta crainte servilerempLcele res-
pect inhérenta ta liberté; où, enfin, sur ta totatité deshabi-
rurot:)tApmttt))!f)C)Erx t~
2
tants du )<tobe,il y ena à peine un dixièmede bons sur neufdixièmesde mauvais!
Dans les Cieux, que les « Esprits t nous dépeignentcommeles demeures futures des Amessimples et droites,t'axiometmrmonique,base det'u'nvt't'sette Loi, est, que /<w/se M/<y~!t' par LEMÉUtTE.
«. r< perdezjamais de vue xons disent-ils < tebonheur qui vous attend dans l'Au-delà. Que vos âmes nes'attachent pointà la terre après fn avoir si vivementéprouveles rancœurset le néant entrevoyezintuitivementcette bien-faisanteLumière de la '«<' Viedontnos sincères communi-cationsvousentretiennentfréquemment.Songezsouventu ces
sphères brillantes, t'oï </fMt'WM/</<WM,où t'amose recon-
nait, se comprend et se retrouve en possessionde tous ses
pouvoirsspirituels »
Commentdouter encoredevantd'aussiconsolantesaffir-mations.surtout quand elles se produisentspontanément surtous les points du globe, et qu'elles répondentsi exactementaux plus secrèteset aux plus légitimes aspirations de notreêtre!
La pratiqueéclairéeet prudents du spiritismenous permetd'entrer en relationsavecles êtres de l'Au-delà,et de recevoir
d'eux,ou de salutaires conseils,ou des tumieressur les des-tinées futures de l'être après sa désincarnation elle n'est
autre, en somme,que ce quo l'Eglise appelle la <7<wtM<w/o/<des$<W~.
Hy a plusieursdemeuresdansla Maisonde monPère aa dit Jésus. Noussavonsmaintenant, grâce aux «com-
municationsque les Espritsont bien\ou!u nous transmettre,que cesdemeurescélestessont au nombrede neuf,et queces
neufCieux <sont lesorbes des neuf ptaoétesde notre sys-tème planétaire, dont le soleil est le centre et le vivifiant
foyer:Cesplanètes sont, commechacun )esait ~~MMp, t/
H!M,&~M/~e,./M~/f/ /M A~-OÏ~.M,J/MM,/a Terre, VA«M
~J7crcMrf, qui, vu de. la Terre, semblese baigner dans lesravonsdu soleil.
t8 UVMPRNMM
Avant d'entrer en matière oit de présente- aux lecteurs
l'étincelanteet radieuse pléiade des êtres purs qui, de t'Att~
au ~a/)A!/< brûtant de zèle, mon.e splendidementjusqu'au
Trône de l'Eternel, nous allons donner, d'après de très cu-
rieuses et très instructives communicationsdictées par des
Espritssupérieurs, une topographieexacte du plan de l'erra-
ticité aérienne et des neufcieux ce qui, par analogie,nous
fera comprendre la nécessitéet l'existence réelle d'un autre
plan d'erraticité ptacé sous ta croûte terrestre, et des neuf
cerclesde punitionde l'In-lerno.
D'après M. Franck(1), le Mondede l'action(queles Kabba-
listes hébreuxnomment ~a~M~) se diviseen dix zonesou
sphèresdo Lumière,qui répondentaux dix « Séphiroth et
se répartissentainsi
La dixième, qui commenceà la surfacede la Terre et
s'ètèvejusqu'à l'orbe de la Lune, se nomme CaoujMYEso-
DOM c'est la sphère des éléments matériets celle que,
dans notre classification,nousnommons: < le plan de l'erra-
ticite".
Ut neuvièmese nomme LËBAN&H.
C't'<tlit sphèrede la Lune(notre premier Ciel).
Lahuitième,Coc*B,est la sphère de Mercure(Deuxième
Ciel).)jt soptio~e, NocAH.sphère de Vénus (TroisièmeCiel).
Lit sixième, ScaEMEscn,sphère du Soleil (Quatrième
Ciel).La cinquième, MAADht,sphère de Mars (Cinquième
Ciet).L't quatrième, TsÉDEQ.sphère de Jupiter (2) (Sixième
Ciel).
(1)la Kabbale.
(2)Pour une raisonque j'ignore.l'ordrecéleslekabbaliatique.'e
tiédit)M<compteici des«Astéroïdes qui, diton, sont les dtons
d'uneplanètedisparue,danst'antérioritedesâges.
TUfOGXAPmttDKSOttUX
La troisième, SHABMTHAÏ,Sphère de -So~tf (SeptièmeCie)).
La deuxième,MA8LOTM,sphère du Zodiaque(HuitièmeCie)).
La première, RAStUTH-HAGALCADM,sphère du premier mo-
~Vf.n&rrespondantauneuvièmeCiel.Telles sont les dix a St'-phiroth 00 émanations Di-
vines auxquelles uous consacrerons,plus loin, un chapitrespécial.
« La formesphérique disent les Esprits « est letypede toutela création. »
L'Univers, dans toutes ses parties, affectela même formeque dansson entier. La partie étant l'image du tout, nouspouvons penser que de même qu'un tourbillon composed'Etres gigantesques obéit a la loi de circonvolutionautourd~uncentre; de mêmeaussi, que chaqueparcellede ce tour-billonroule autour d'un centre moinsconsidérante ainsi, laTerre doit être et est certainementl'nnage très amoindrie,mais très fidèle, d'après son peu d'importance, du Grandtourbiiïon,ou Universdont elle fait partie intégrante et que,centre elle-même,elle possèdeaussi un « appendicex sphc-riquequi l'enveloppede toute part, et dontlescouchessucces-sivesfigurent les tuniquessuperposéesdu corps humainaussibien que celles du fruit ou de la graine et enSn,de /'o?M/)ui-même,–genèse de toutêtre vivant et autour duquel noustrouvonsencoretrois enveloppes la co~Ke,/<t~e//tCM/e~a/te~c,filandreuse,et /*MM.
Lescouches d'Esprits, ou Cieux, sont donc,par rapport àla terre, son enveloppesidérale; cequ'est au soleilson atmos-phère lumineuse doubleet sa coupole ce que le derme etl'épiderme sont au corps humain ce que sont au noyau, lapulpeet la pelure.
LesCieuxforment autour de la Terre une enveloppecon-centrique, ils font partie d'e!!e-meme.Leur nature est semi-
~0 U\tt)!t'MKM)t!K
spirituelleet, si i'anato~ie est exacte, ils doivent être et
sont on réatitt) distincts, et nettement sépares l'un de
l'autre. Mais, comme les fluides n'ont point l'absolu et le
tranché do la nature solide, les cieux dont ta nature est
fluidique se trouventêtre légèrementengrenés t'un dans
l'autre.
La Nature fluide du premier Cielest plus lourde et plus
compacte que celle du deuxième cette-ci, plus dense quecelle du troisième,et ainsi do suite. La même différencede
densité existe égalementdans la Zone erratique et dans les
Cerclesinférieurs. Les fluides du premier Ciel, quoiqueplus
épurés que ceux de l'étage inférieur (de la Zone mixte ou
erratique), ont encore cependant, avecceux-ci,une certaine
similitude tandisqu'au-dessus, ilsdeviennentde plusen plus
purs, et leurlumièrede plus en plus intense(i).
(t) Nousextrayonsd'un ouvragemedianimirjuepouconnu,paruen
t882, Les r'M Afyt~ft'etMM<afondsde la substancedescha-
pitresquisuivent nonenprenantle motà motdestrèsintéressantes
communicationse qu'itcomporte, (sauflorsquenousnepouvonsfaireautrement) maisbienen butinantparmichacuned'elles.te
mielqu'ellesrenfermentenyadjoignantnoslumièresintuitives(éga-lementmédianimiques),et enapportantà chacundenoschapitresun
classementméthodique,unordred'ensemble,un espritd'harmonieet
dectartéquel'onchercheraitenvaindansl'original.
(.tVb<cdofauteur.)
LES TROIS ZOKES ERRATIQUESSUPÉRtEURES
Toutechosecetsemblableet diverse.dantt'Uniyert.~»
PLATOX.
L'espaceintermédiaireentre la Terre et les premiersCieux,est nommépar les Esprits, dans leurs communications,« le
ptandet'erraticité)'.Cet espaceest diviséen trois couches d'inégales hauteurs,
et occupe, en sonentier, la distancequi sépare notre planètede l'orbede sonsatellite.
La premièreZones'élèvedans notre atmosphèreà environsoixantekilomètres(lahauteurapproximativedelacouched'air
respirable),elle est l'habitationdesanns désincarnéesdont les
fautes, durant leur existenceterrestre, sans être assez gravespour les plongerdans l'erraticité souterraine, ne leur per-mettent cependant pas de s'élever plus haut, parce que leur
périsprit est presqueaussi lourd que l'air au sein duquel ils
s'agitent.t.
Immédiatementau-dessus, se trouveune couche mixte où
l'air, plusléger, serait déjà mortel a deshumains.C'est là quesont, en p&timent,les âmes neutres, grises, douteuses,quin'ont fait ni le bien,ni le mal.
Plus haut encore,et dans un milieuplus éthéré, se trouvela troisième Zone de t'erraticité, qui est comme ta salled'attentedes premiersCieux,commele parvisdu Templeoùse tiennent les passagers qui n'ont point leur place marquéedansla nef.
Cttte Zoneest de beaucoup plus vasteque la seconde et,commela hauteur totalede la terre à la Lune est d'environ
)JV!)Kt'h)MHEK')'*
')(;.t"'7 lieues,)))) peut supposer que !aXoue supérieure
occupeau moinsles trois quarts de cettedistance.
Lit Zoneerratique aériennea son renetsnus l'écorceter-
restre, et les cieux supérieurssont aussi rettetMsdans )'int~-
rietx' de outre ))ia)h''te,par des cM'<<<coneentri.jucs,uu les
nxichantset les <na)faiteurspaientles dettes morales(pt'itsontcontractéesdurant leur existenceterrestre.
Ce sont ces deuxplans de t'erraticitequi, avec le premier
Ciel, a)imententd'âmes plus ou moins itnpart'aitcste tour-
billonfataldes naissancessur notreptaxete.
Quant aux êtres qui, sur la terre, se distinguentdéjà du
communpar la moralité de lcurs actes, ils proviennentdes
premierscieux, et ne se sont incarnés parmi nous que poury
remplir une missionsainte, pour servir d'instructeurs a leurs
frères cadets.
La région basse de l'erraticité est habitée par desêtres
conscients,maisd'une très faiblevaleur morale.Coupablesdefautes qui ne sont point assezgravespour les tenir enfermés
dans la Zoned'erraticité souterraine, ils sont constamment
livrés à la merci des tempêtesaériennes et des continuelles
agitations quevous représenteraitun être baiïottésans trêve
par les continuellesfluctuationsdf la mer. H ne peuty avoir,
dans cette catégoried'Esprits, ni pensées,ni propos arrêtés
de conversion ou de repentir ils sont dansle désarroi, le
troubleet l'ahurissementperpétuels1
Ce sont les« démons» de l'airdont parle t'Ecriture.
Cesêtres, frivoles,raiHeurtet grossiers,tourmentent, in-
sultent et mêmefrappent l'Esprit qui part de la vie terrestre,afin d'exciter sa colère, et de le pousserà quelques repré-sailles toujours dangereusesen ce momentcritique.
Au sortir de son enveloppecharnelle, l'Esprit traverse ces
fouleséhontées, ces cohues malsaines,avec dégoût et sou-
vent aussi aveceffroi car certains d'entre eux affectentde
TOfUUKAt'HtjtDMCUtfX 2~
prendredes formesen'rayantcspour épouvanterl'Esprit nou-
vettt'mentdésincarné.
Cettecntégc'ie d'esprits errants appartient a désires qui,cc')ut)U)ttrop )t.jrs instincts, ont tout sacrifiépour donner ;t
leur corps ta plus grande summupossiittede Liun-t'truet de
jouissances a ceux qui ont vendu leur conscience uni ont
fait trafic et métierde leur pouvoir. soit argent, puissance,Kloircou beauté; quiont opprimé,détourné, pressure le pro-chainenvue de leur profitpersonnel.
C'est « l'enferaérieu des jouisseurségoïstes,ou plutôtce
que t'Egtisc Catholiquenomme ~r~a/o;e.Ils sont, comme l'on dit vulgairement «Sans /< <!<
/«- Ce sont les vagabonds, ies bohémiens nomades etmalfaisantsdu mondespirite ils vontou les pousseun vaguedésirde changement, une sorte de nostalgiedouloureuseet
angoissante.
L'homme,poussépartanévreuse inquiétudede tomberdans
lesmainsde la Justice, n'a pas, plus qu'eux, soit'de toujoursfuir,de toujourssecacher. Leur grand dénuement,des néces-
sités sans cesse renouvetées,leur font chercher partout desressourcesqu'ils no trouvent nullepart. Ils ont trop chaudou
trop froid(car pour eux lessaisonscontinuentd'existerdansleurs rigueurs extrêmes).
Quand l'orage gronde, que la voixcourroucéedu tonnerrese faitentendre, il leursembleouïr avec terreur la voixde leur
conscience,et cette voixaccusatrice lesremplit de crainteet
d'effroi.Quand la foudre les touche ce qui arrive sou-vent ils ressentent affreusementson choc terrible, sans
avoir, comme les terriens placés dans le mêmecas le
soulagementmomentanéde la syncope,ou l'insensibilitétotaledu foudroiementmortel.
Où s'abritent ces malheureux ? Quefont-us?– Ilsnefont rien, et c'est là leur punition ilsn'espèrent rien, et c'estlà leur enfer 1 Habitantsd'un mondeinférieuret mauvais,ils
rôdent, dansles lieuxdéserts,dansles cimetièresabandonnés,et dans les édinces en ruines. Les légendesdos Ames en
peinesont leur histoirevraie.
24 UVnEPKKMUtt
On les peut soulager enpriant pour eux, pour leur repos
ou en les appelantpour leur faire partager la douceur d'un
abri sympathique.Cesùmes malheureusesn'aspirentqu'a se réincarner, car
leur état errantest, en rt'atite,bien penibte
Mais,il y a encore d'autres sortes « d'errants x i) enest de
méchantset denuisibles coux-tano doiventjamais, par pru-
dence, être appelés ni attirés ce sont ceux que t'horreur de
leurs crimes poursuit et déchire,et qui portenten eux t'enroi
dontils sont sans cesseharcelés.Ilsnepeuvent point s'appro-
cher deshommes, parce qu'ils sont cantonnes dans des tieux
souterrains, et condamnéspourun temps à ne pointjouir des
bienfaitsde la lumièredu soleil.
Ce sont les hibouset leschauves-sourisdu mondede l'Au-
delà.
La région moyennede t'erraticité renferme desEsprits quine sont ni bons ni méchants. Ils sont aussi éloignésdu pre-
mierCielque do la surfacede la terre. Les groupess'y tou-
chent et s'ignorent. Certains se croient dans un désert.
D'autres se sentent poussés par une foule compactelà où il
ne se trouvepersonne. Quelques-unsse croient sanscesse en
butte a un vent violent dont ils ne peuvent s'abriter, et qui
sembledissipercommeune fumée leurs facultésintelligentes,
ou faires'évanouir,commeles souvenirsd'un rêve,leur pauvre
mémoireimprécise.D'autres se trouvent dans l'obscurité et le dénûment; ils
implorentconstammentune bienveillanceillusoirequi les fuit
sans cesse.
La plupart continuent la même vie qu'ils menaient sur
terre, sansfoi et sanssouci de leur avenir. Une nouvellemort
les attend cependant à bref dé)ai c'est leur prochaineincar-
nation mais, loin d'étudier à quellenouvelle existenceils se
destinent,quel milieupourra bien les recevoir, et quel genre
devieles attend, ils fermentlesyeuxpour ne rien voiret pour
T()MGnAP)HtDE!tCH!LX
ne rien prévoir aussi, leur retour sur lit terre s'en'ectue-t-i)
simptementen vertu des lois naturelles t'tteure de )cur oou-velleincarnationétant arrivée, ils se sentiront entrutnt'sdansuncorpsde nouveau-nc,depar t'affitiiteperispritatc,sans que!curchoixait été prcatabtcmcntcot.suhf.
L'Esprit supérieur,qui dirige les incarnation?,use, danscescas-li:,de son pleinpouvoir,et les obligeà renattre dansdesmilieuxoù les situationsde la vie seront le plus profitablesaleur avancementmoral, de par les épreuves terrestres qu'ilsaurontà subir.
En somme, la région mixteest plutôt tranquille,maisd'une
tranquillitéangoissante,semblableau calmeplat du navire ilvoilesqui ne sait quands'ë~vera la brise favorablequilui per-mettra de continuer sa route. Elle est sans secousses, sansévénementsmarquants c'est la Zonede la monotonie,de t'en-nuimorneet de la pauvreté sans secours. Ceux qui t'habi-tent, ayant été sur terre des prodigues, des paresseux,desinutiles, des parasites, ils seront condamnés, dans leur pro-chaineincarnation,aux plus durs travauxmanuels,au milieud'une populationmisérableet ignorante.
La région supérieureest voisinedu premier Ciel. Elle est
beaucoupplus vaste, et aussi moins pénible que les deuxautres, parce que la catégoried'Esprits qui y abordea déjà lanotiond'un certainprogrès les entités psychiquesy sont ac-tives et conscientesd'elles-mêmes elles se rendent comptede ce qu'elles voient; ellesembrassent les faitsqui se passentau-dessus et au-dessousd'elles, et en saisissent la portéeellesdiscernentles faitsdu mondematériel, maispeuventdéjàlesrattacher aux faits analoguesdu monde idéalqui leur estimmédiatementsupérieur. A ce dernier étage de l'erraticité,onaspiredéjà au premier Ciel, car l'on a la certitudede pou-voir bientôt y parvenir. L'attente de cette ascension ar-demmentdésirée est, pour ces êtres, une souffrancemo-
~g Ln'M''MM)M
rale semhtat.teit celleque vousfait ('prouverl'indécision.ou
le retard d'une atTuirccapitale a vos intérêts ou à vos anec-
ti.ms. Maisau moins, dans cette Zone,il n'y a que t'attente
pure et simpledont on ait itsoutft'ir.car on sait qu'aucun)'in-
t1tiCt)C)'t'o))t)'!)))'c"uu'sastn'ust-))t'vit'ndra,au momentde
triompher, mettreunobstacle infrancttissat'teentre t'espérance
connueet sonheureuse réalisation.
C'est quand on pose le piedsur le seuilde ce plan, si voi-
sin du premier Ciel, que l'on comprenddéjà le dégoût pro-
fond, l'effroiglacial, le sentiment de pitié qu'inspire ta triste
incarnation terrestre: a plus forte raison, lorsque l'Esprit a
séjourné dans les premiersdegrés des Cieuxsupérieurs
Mais ce plan est encore, quoique supérieur, relativement
aux autres, celui de t'erraticite c'est-à-dire, de l'absencede
demeure/?.re.Dansles Cieuxseulement,l'on résided'une ma-
nière stableet, en quelquesorte, déumtive.
Lorsque, pour s'incarner, l'Esprit s'est inspiré des avis et
des conseilsdesEsprits plusélevésque lui lorsqu'il a calculé
ses forces, appréciéles difCcuttéset les circonstancesbonnes
et mauvaisesdesa prochaine incarnation,il s'y rend, entouré
des sympathieset des encouragementsqui accueillenttoujours
unacteméritoire.L'erraticité supérieure possèdedes groupesd'Esprits dont
les occupationsvariées rappellentcellesde la Terre ellesen
ont la vaine agitation,la pompefrivole, et les difBcuttésinu-
tiles.
Dans les Cieux,au contraire, la viey est pleine, active et
souverainementcalme. Tout y est utile, prévu, calculépour
le mieux,et, cependant, une large part est laissée à la fantai-
sie dechacun.Les yeux, les oreilles, l'esprit, n'y trouventja-
mais ta monotonie,mais bien la variété, le plaisir et la ten-
danceat'idéat.
Tandis quesur Terre, t'ennui envahit souvent les habitués
aux fête?lesplusdispendieuses que les costume: les allures
et la morneconversationdes invités sont partout les mêmes
que l'on ne peut sortir du protocole,du convenu,de l'uni-
formitédesuniformeset des insignesinsignifiants qu'il n'y
Tm'unKAt'mEMsoEfx
a plus rien de tt<'u)ni d'original dans les idées que t'en
s'évertue, véritable troupeau de Panurge à se singermutuellement,chacun, parmi nous, est .<m la yarit''t(''des ca-
)act~rt;syd~vc]uj'nu)'hartt)()tncqui utilise tous les accords.Cette harn)f)))icarrivera sur la terre par la loi des cori'es-
pondauces,quand t'nuntaoited'aujourd'hui aura comprist;))etout, sur)a ptancte,n'est pus pour le mieux dans )e meilleurdes mondes que l'intelligencede l'homme doit être avanttout cn~/wf, et non destructrice et que les eHurtsdes sa-
vants,en vuede faire avancer exclusivementle progrès ma-tériel, ne sont que de vaines tentatives,si le progrès moraine vientpas, a son tour, retabtir l'équilibreet lui opposerune
justecompensation.
LE PREMIER CIEL
Ptutunmondecetnouveau,ptueitestimparfait.
G*ULttt.
Plus haut que t'erraticité supérieure, quand )o premier
Ciel a été enfinabordé, t'état général de l'Esprit estalors tout
diiTérent.Outre qu'il n'aura plus a expier sur la terre quede
faibles arriérés, il y revient encore, mais ce n'est que pour
un motifvolontaireet personnel, et non plus en obéissantfa-
talement a l'inexorable loi des courants qui ramené toujours
Famé vers l'incarnation matérielle d'autant plus rapidement
qu'elle se trouveplus prochede l'attractionterrestre.
Jt existe vous le savez un mouvementd'évolution
spirite analogue a la loi d'attraction matérielle, et qui renvoie
l'Esprit, par intervalleségaux, vers l'incarnation fatale. C'est
l'action de cette loi, qui forme les « courants d'Esprits »
(c'est-à-dire les incarnations périodiques d'âmes, ayant le
même niveau spirituel et, conséquemment,les mêmes ten-
dances),qui viennent, à un temps donné, s'incarner dans un
mêmemilieu, dans une même nation.
Pour les Cieux supérieurs(de même que dans les terribles
cerclesexpiatoiresde a l'In-fernot), l'attractionterrestreayant
moinsde pouvoir que sur les Zonesmixtes, plus rappro-chées les incarnationsy sont aussipt'js rares, lesexistences
ultra-ter restres beaucoup plus longues, parce que les unes
commeles autres sont plus éloignéesdu mouvementattractif
qui circuleautour de la Terre; et aussi, parce que ces deux
catégories d'Esprits sont, pour des raisons opposées,dési-
Tut't)U!t.U')ttH~KSC!L)X ~t)
reusf.sd'éviter )'incarnatio)):iesj)re)nx''rt's, parce uue)a vie
des deux leur procureun bonheuret une pieuitudede fxcut-
tt'.stju'ct~s redoutent de perdrf; Ics autres, a cause des
épreuvesdouioureu.sest)ue )ext.steuceterrestre leur réserve,
en ruisuudétours fautesantérieures.
« A monarrivéeau premierCielx dicteun Esprit< j'attendais, pleinde joie, le moment heureux de retrou-
ver )'amc-sœur,suave complémentde moi-même,et sans le
retourde )aque))ej'eusse toujourséprouve un vide atTreuxet
une angoissemystérieuse,même au milieu des bonheursde
la vie spiritue))e.Aucuneféliciténe peutsatisfairel'Esprit tant qu'il n'est pas
con)p)etepar le MM/'M~c;(amoins qu'il ne soit une de ces
exceptionsnécessairesa toute série, commepow/ de //w~t-
//o/!) car Dieua formél'Esprit de deux essencesréunies en
un seul être, dont la désunionest véritablementfa cause de
toutmalheur et de toutessouffrances.De leur réunion, résul-
tEotla satisfactionet le bonheurque j!oûto tout être qui vit en
conformitéavecfadestinée que la Providencelui a primitive-ment assignée.
a Je restai peude tempsau premier Ciel cette station,
déjàsi enviablepourtant, ne fut pour moi que transitoire,et,af«/<'M'«~!eCiel, je retrouvaienfincette âme, sœur de mon
âme, monmiroir f!de)e,ma réflexionspirituelle,montout in-
dispensab)e,et a laquelleje suis aussi nécessairequ'Elle me
l'est a moi-même.
Nous sommes maintenant unis par la sympathie, par la
volonté,par le devoir, par l'ensemblevibrant et harmoniquede toutes nos facuttés intellectuelleset morales, qui se sont
alorscomplétéesl'une par l'autre.
Nousavons forméunefamille,et nous guidonsamoureuse-
mentdeux jeunes Esprits nos enfants d'adoption verslascienceet vers ta Lumière,a
30 m'Mtit'MMtm
Et) raisonde sa proximitérelativede la Terre, le premierCielest )jft a des variationsde ctimatque les Cieuxsu-
périeurs maisles Espritsde cette régiony sunt revêtus d'un
corpsdontl'essencefluidiquelesrend peu sensiblesau froidet
à la chaleur.
"Le soleile dit l'Esprit « nous donne sa lumière
commeà vous, mais nvec des teintes lumineuses inconnues
de la terre, et qui donnentà nos horizonsdes aspects biendif-
férents desvôtres. »
Le premier Ciel, d'après la descriptionexacte qu'en don-
nent les Esprits par leurs communicationsspirites, serait, &
peu de choses près, le décalquede la Terre; mais seulement
au point de vuenaturel, et en supposantque ce qui est maté-
riel ici-basest, ta-haut, //«!<~Me.Quanta la manière dont se
comportent leshabitantsdecette région, elleest supérieure&
la notre, au point de vue intellectuelet moral en raison
de la différencede puretéquiexiste entre la matière solideet
les fluidesépurés decette Zone supérieure.Un Médiumaméricain, M. Henry Lacroix, a relaté, dans
un livre plein d'humour que nous recommandonsà nos lec-
teurs (t), les mœurs et les coutumesdeshabitantsdu premierCiel.
« Nousavonse dit un Espritde cette région "de
par la Lumière, la facultéde nous transporter rapidement, et
sans fatigue aucune, d'un point à un autre nous franchis-
sons d'énormesdistancesavec la facilitéde l'oiseau qui fend
les airs.<Nos occupationsressemblentaux vôtres, nous construi-
sonsdes ponts, desacqueducs, desphares, des ballons facile-
mentdirigeables commevous, nous avons des vaisseauxde
(t) .MMe.cp<MMCMaveclesMpr~ Librairie desScience*psycho-
logiques.
TO)'OURA!'))teOMt~)!)\ :)j
tous tonnageset de toutes dimensionsqui sitiooneatgracieu-sementnos necveset nos mers.
«Dans les Cieuxsupérieurs,l'Esprit y est plus pi'issanten-
core, parce que sa lumière Mt plu3 intense. La supéricrited'un Esprit se reconnalt de suite à son intensité Jummeuso.
La lumièreest chez nous tn manifestationde la moralité, de
t'intettectuatitéet des pouvoirs c'est par ELUque nous tra-
duisonsnospenséeset nos actes e))cqui nourrit nossympa-thies, attise nos études, et substante notre corps fluidiquec'est par ettcque nousvivons,que nous nousmouvonset quenoussommes.
« Les mathématiquespures, ou science harmonique des
nombres, sont, au point de vue intellectuel,le point le plusélevéauquelnouspuissionsatteindre.
Si Dieunousparlait, son Verbe Divins'exprimerait par lenombre.
Le nombrenousrévèle l'équation de nos destinées futures
par la sommedesméritesde nos existencesantérieures, dontle point de transition se transforme dans t'impressicn et la
jouissancedu tempsprésent.Nous savons, intuitivement, quelle sera la durée de notre
stage l'heurede notre future incarnation,de même que cellede notre ascensionsur le deuxième Ciel. Sans passer par la
mort, nous pénétrerons un jour dans ces demeures bénies,
plus lumineuses, plus heureusesque celle où nous sommes
présentement.Nousconnattrons, nonune autre morale,mais d'autres devoirs,d'autres vertus et une manière plusnobted'exercer ces mêmes vertus; ~ous aurons des penséesplushautes pour inspirer cette moraleà nosfrères inférieursnos devoirs, quoique semblables, seront différents par leur
but, et aussi par le progrés qu'ils nous feront sûrement ac-
quérir.Heureuxdonc celuiqui peut traverser, sans s'y arrêter, les
trois répons inférieuresde l'erraticité pourarriver aux Cieux,où les degrés et les rangs des Elus n'ont plus à lutter cof 3lesattractionsdu mal, et où la répercussiondes acteshumainsne se fait plus sentir. Ici, le bonheur de chacun est mesuré
:)~ UVMKt'MMtKn
d'âpres son mérite personne),car Injusticey règne en souve-
ruine, et tous, nous vivonsrelativement heureuxdans cette
égalité qui n'i demandeni ne redoute de supérieurs,maisqui
sait reconnattroet admire:'les plusméritants.
Déjà, sur le premierCiel, règne une harmonierelativequi
suffitiLnous reposor,iLnousconsoler, et nousfaitentrevoirta
possibilitéde parvenirbientôtà la jouissancepleineet entière
de l'harmonieabsolue.
Un Etre attire toujours invinciblementà lui les attributs
auxquels il a droit, selon ses mérites personnels. Voilà
t'axiomeharmonique.Sur Terre, c'est souvent le contraire qui arrive à l'Esprit
avance, il y subit sondestin en sounrant et ce sont ceux qui
l'entourent qui bénéficientdo cette loi.
Cependant, est-ce en vain que te) homme cherche par la
penséeet la méditationà se rapprocher du grand Inconnu?
Non, sansdoute Carcelui qui cherche avec un cœur droit,
trouvera ce qu'il a cherché. Celui qui travailleet qui pleure,
aura le repos et là joie. Celui qui aura été humilié et mal
vêtu, sera honoré et couvert de vêtements splendides.Ainsi,
votre richesse future germeen vous comme le grain fécond
germedans le sillonpour la moissonprochaine.
La nature, dans les Cieux,est riche, élégante, variée. Elle
est aussi perfectionnéeet splendidequ'elle est étovéeen digni-
tés au-dessusde la naturematérieltede la TerM.
Nous avons ce quo vous possédez, mais nous l'avons en
mieux les Cieuxsupérieurs le possèdent aussi,mais d'une
manière plus complèteet plus parfaite encore.
Ceque vousfaites sur ta Terre, nous le faisonségalement,
maisavec plus de facilité,plusde plaisir, et avec une joie in-
timeque vous neconnaissezpoint. Nous pensons, nous écri-
vons, nous travaillons.
On trouve chez nous des monuments, des édifices, des
tahlesde familleet des tables publiques.Nos repas, où rè-
gne une sage tiberté, sont d'une magnificenceinconnue,
même aux xouverains do la Terre. Une foule énorme et
paisible circule et se succèdedans des galeriessomptueu-
)Of'mn)A)'tm!)')'scu:[\ :):)
3
ses ou )e))ien-[)t'et ttjheau sont harntoniqueuK'ntn'unis.Chaquecouplud'Esprits est accompagm-deses enfantsqui
ne ies quittentjamais. Somptueusementtruite: ils jouent t'n-semhtudans les spjem'idesjardins qui serventde débouchesaux gâteries immensesou se donnent nos testins. Les ett'mentsdécès festins nos ~x' Huidiques sont com-posés cxctusivementdo végétaux, légumes et fruits, dontnousfabriquons, tout comme vous, des liqueurs rafratchis-santes,et dodélicieuxsorbets.
Certainsde nosmets proviennentd'arômesque umniputentetpréparent,pour notreusage, desEsprits moinsavancésquiont chuisice genre d'occupation inférieure.
I) y a donc, dans t'espace,une vie beaucoupplusactivequesur laTerre, if ya desêtres vivants,pensantset agissantsune faune. une uure qui dépasseeu sptendeurset envariététout ce quevouspouvezimaginer.ti ya desforets, desfleuves,des mers, des animaux,des palais splendides, des reunionsjoyeuses, des festius royaux.Tout cela est analogue, mais~OMsemblablece que vousconnaissez.L'air yest plus pur;les fleurs,plus belleset plus embaumées lesarbres donnentdesfruits plusodorantset plussavoureux leseaux y sont plustransparentes la vie,engénéral,plusharmoniqueet pluspure.JI est des parfums qui s'élùventen colonneslumineuses,etdont lesondulationssonoresforment d'enivrantesharmonies.
Sur Terre, vous avezle bruit du vent qui mugit en tour-billonnant,ousiffled'unemanièreplaintive ici, l'agitation del'air produitdes notesdouces,des mëiodiesberceusesqui cor-respondentMdes M~/CM~anafogueset nousdonnent,enmêmetemps, l'impressiontrès nette de /cM~ HM~cM adéquates.
Cessources variéesde jouissances- isolées, sur la Terre,et bornées chacune a une étroite dé!imitation se com-binent cheznous de manièreà tripler une jouissance unique.Ajoutezà cela le bonheur de combiner,de perfectionnercessourcesde piaisiret d'idéal, d'en former a son gré des.fais-ceaux variés suivant des méthodes connues, et vous com-prendrezle ravissement intime dont est transporté celuiquiaimeà contemplerces merveillesde la Création
LKS AUTRESCH-m
Cequiett delaTerreretourne4 taTerre.Cequi est du CielretourneauCiel,»
Au deuxièmeCiel, l'Esprit possèdela nature ambiante en
harmonieavecles fluidesépurés de cette Zone. déjà relative-
ment supérieure.II commandea ta nature tluidique,et celle-
ci obéitil sa volontéet a son intelligencepuissante.Plus on monte, plus l'Esprit est rapideet indépendant.
«Si nos demeures a dit un Esprit- a ne changent
pas encore de place à notre volonté, nous pouvons déjà les
édiGerpromptement et les transformer selon nos goûts ou
nos besoins du moment,avec une facilitésurprenante. Les
uuides,sousl'impressionde notre volonté, épousentinstanta-
nément les formeset les apparences les plus diverses, e
Une fleur,créée par notre pensée, se réalisefluidiquement,et son parfumsuavenouspeut servir de moyende communi-
cation sympathique, non seulement avec les Esprits du pre-
mier Ciel, maisencore avec les Amesterrestres, prêtes à se
dégager de leurs liens charnels et dont le degré de pureté
correspondavec nous.
Ici, l'Esprit ne possèdeencore ni !a luciditéni la puissance
d'intelligenceet devolontéqu'il aurasur lesCieuxsupérieursil a encore besoin de leviers fluidiques pour suppléer aux
forcesde son vouloir,maisdéjàla naturenous est soumise,e)
les chosesinertes semblenten avoir conscience.
Les arbres de nos Jardins sptendidessemblentheureuxde
nous abriter des rayons solaires sous leurs douces tianes
amoureusemententrelacées.
TOMX.ttADHeuESOEtX M
Achaquet'cnou\t')tcn)entde saison, ils nous donnent, sans
cutturc. tk's fruitsexquisdont nouspouvonsa votonté chan-
ger le guutet t'an'unepar des soins sommaires commes'ils
étaient doués d'intelligence, ils arrivent il notre appel, les
branctx's chargées se Imissentd'ettes-m~mespour nous les
offrir.Dur.tut la vio tcrrciitrc,cttacune de vos bonnes pensées,
chacun de vosactes méritoiresconstituepour vousuu trésor
fluidiqueque vous retrouverez en arrivant parmi nous non
seulementcommelumières morales,mais aussi comme ete-
m''nts ttuidiquessupérieurs, lesquels vous seront soumis,et
que vousdirigereza votregré.En arrivant sur le premier, le secondou le troisièmeCiel,
vous constaterezavec une joie intense que tout ce que vous
avez enduré patiemment, durant votre existence d'épreuves.constitueM/<véritabletrésor que personne ici ne vous discu-
tera vos actions, vos volontés, vos efforts, vos intentions
louables,vos souffrancesde toutes natures, vos aspirationsnobleset vosprièrescharitables,auront été amasséesjalouse-ment, disposéesavecart, édifiéesbarmoniquementet, d'aprèsleur intensité, leur structure arumaleet leur pureté, auront
préparépourvousune demeure,des rt'/eMM~, des rc/o/M/M
<<wtM,des titres /tOMon/?~MMel une puissancerelativepourcommandera l'ambiancespéciale du milieuqui vous attend.
Par quels moyensces fluidesspéciauxsont-ils envoyés,di-
rigés,reçus et groupésil leur arrivée comment trouvent-ils
d'eux-mêmesle niveauqui leur est propre? Voici
L'Esprit humain qui les émane. leur prépare inconsciem-ment la direction voulue,et cela, de par le courant habituelde ses pensées.Semblablesà une iégére vapeur, ils flottent,
portés~ar/'tM/c/t/tOHqui a accompagnéleur genèse et ils se
placent d'eux-mêmesà leur niveau, comme le font des li-
quidesde densitésd'n'érentesrenfermésen un vaseunique.
~i mf~t'ttKM!)!!)
D'après ce qui prcc~ie. le h'cteur peut se faire une idée
approximativedu bonheur que goûtentles Esprits anivés au
troisièmeon au (juatricmuCie!,mais l'ensemble des faits qui
s'y passent,ia nature des êtres et des chosesqui s'y trouvent
est tellementdifférentede ce que nos yeuxmortels nnt cou-
tume de voir. nos oreillesd'ouïr, et notre imaginationde se
représenter, que les Esprits de ces régions heureuses, dans
leur judicieuse sagesse, craignent de nous donner do plus
amptesdéfaits de peur que ''otre intellectrudimentaire ne
puisse les saisir, et que notre raison vaciuantene s'anote de
cessplendeursincompréhensiblespour nous 1
Les adeptes et lessaints,quiont été ravisen extase jusque
dans ces Zonesparadisiaques,ne trouvent, a leur retour sur
la terre, aucun mot capablede pouvoir dignement formuler
ces merveillesCélestesqui nous attendent, et que nouscon-
templeronsun jour.« Comprenezo disentces Etres purs queitoper-
pétuettejoie, quelleperpétuellefête vous attend dansces ré-
gionsbénies où s'épanouiront vos facultés pensantes, affec-
tives, sensitives1 Oùvousjouirez commeNous des miracles
de la Création incessante où vous serez plongés dans des
Océans de bonheuroù tout chante, adore, illumine et em-
baume où l'air mêmeest heureux où lescouleurs ont des
parfums et les parfumsdes sonorités harmoniques; où t'Etre
h'~er, lumineux,rapide, est instantanémentoù sa volontéle
j'orte, visibi"ou invisibleselonqu'il le veut où il peut a son
:é prendrecoûtesles formessuivantses projetset son vouloir
!'t cela, sans retards, sans peine,sans efforts. H veut,et son
'"JK/0:CKEE»
Avec une semb)ab)eperspective,vos coeursdoivent être
t~rts, et de par votre confias: en nous, ilsdoivent être cot)-
'<i)iés!
r~)'(~.HA<'t!H:~SCt[. X :!7
L'~n peut ainsi formuler, en fesrécapitufa))t,!cs diverses
c~it!onsde)ahi('rtu'chieCé!est'Le j~oniurCici renfermeles Esprits de tnoyfnnecute-
,:urit;cb))nt)enr y est encore plutôt négatif; les occupa-tions rappellentcelles de ta terre; on y vit sans béatitude
c~nxnesunssoun't'ances.etie souvenir encore vivace et
attt'achfdes biens terrestres aura tût ou tard comme consé-
'j))t;t)Cffata!ei'incarnation.AudeuxièmeCiel,on est amoureuxdu beau idéa)et dé-
sireuxduprogrès.LesEspritsy sont bons, aimantset dévoués.Désabusesdeserreurs, apôtres du bien, toujoursprêts au sa-
crifice,ils s'incarnent souvent encore pour remplir unemis-
sionquihâtera leur avancement.
Les Espritsdu troisièmeCielont déjà plus d'arJeur. LesEtres qui l'habitent,y sont plus savants, plus nobles, pluséjevés,plus enthousiastes.Leur précédente existence a été
dure, éprouvée,dilficile ilsont bu sans rancœur la lie deleur caliced'amertume, car ils saventque jamais plusilsneseréincarneront /a<a/pm< Quand l'un de ces Esprits, déjàsupérieur,revientsur la terre, c'est alors pour y remplir une
grande mission,soit morale, soit législative,à l'instar desMessies.
Lesjoiesde cette ZoneCélesteconsistentsurtout en unions
fréquentesavecla PenséeDivine,qui leur procurede sublimeset longuesextases.
CeCielne renfermequedes heureux lesoccupationsy sontpresquetoutesd'un Ordre très relevéet spirituel les habita-tions que chacunconstruit à son gré y sont purementfluidiques.L'Esprit les crée par ta pensée,car il a déjà de
puissantesnotionsde la scienceuniversellequi est la science
Divine sespouvoirs comparativementà ceux du deuxièmeCiel se sont décuplés,il possède déjà l'Arcaneincommu-nicabtedontl'énoncéseul procure la sagesseet la puissance.
38 UVRKrHKMtKK
AuquatrièmeCiel, tout souvenirde l'humanité s'est de-
tinitivomt'ntetracé.Les Espritssupérieurs qui t'habitentn'unt
plus aucune attache terrestre et ne reviennent jamais sur
Terre,innoins d'un Ordre exprèsémané d'En-haut.
Déjà, ils viventen communionintime avec t'Amecentrale,
et aspirent a l'aider dans sa tâche sublime ilsy participent
comme, sur la terre, un secrétaire particulier avec les pen-
sées intimeset les travaux du Maître.
Ilsont déjàle titre deMM.<-<A<'M-.
Commevous le voyez,la dignitéet ta puissanceinhérente
au mérite s'accroissentde Ciel en Ciel le plan supérieur
~sur l'inférieur et celui-ciaspirea celuiqui est au-dessus.
Au septièmeCiel, règne ta perfectionabsolue s'it était
possibledecomparer les fonctionssuprêmesdes Etres parfaits
qui l'habitent, aux fonctions terrestres d'un Gouvernement
idéal, nous dirions alors que les Bienheureux de cette Zone
paradisiaque sont, jusqu'à un certain point, comparahlesà
cellesdesChefsde division,ou de Cabinetde souverainsqui
n'auraient plus qu'un pas a fairepour être admisan suprême
Conseilcommeauditeurs et suppléants.
H nenousest pas possibledevousparter de ce qui sepasse
dans leshuitième et neuvième Cieux a vouloirfixer le so-
leil, on risqueraitde perdre la vue à contempler ces splen-
deurs, l'homme y perdrait sa raison. Toute Puissance est
Force et touteForce peut être mortelleà qui n'est pas placé
dansles conditions vouluespour en supporter leredoutable
choc
L.\ ZO~H ERHATIQLJËTËKEBKEUSË
HTLKS
~KL'FC).;MCLHSU-~f'ATtOX ))' t.FURXO
~Legrandpécheurettptueprttdela
perfectionqueletièdeetrhypochte.-»AMtTOTE.
[t nousfaut maintenantquitter a regret les lumineux do-
mninesdes CieuxEthérés,et commele Dante avoir le
tristecourage de descendredans les cerclesexpiatores.
« La Terre recelé, au-dessous de sa crotlte terrestre (qui
est itsonvolumetotal ce qu'est la pelliculed'un fruit par rap-
port a son noyau), une série de couchesd'Esprits dont l'in-
feriorite et ta méchanceté vont en augmentant a mesure
qu'elless'enfoncentvers ie centre.
Lecentre de notreplanèteest occupé par /Wm<-centrale il
est isolédecette tourbe malfaisantepar une couronnede feu
quientourece noyau d'une barrière protectriceet infranchts-
sable.
A partir de cette couronne ignée, et en remontant vers la
crotlte terrestre, se trouvent les neuf Cerclesexpiatoires,sui-
visde la Zone erratique ténébreuseaux troisplansanalogues,
mais inversés a la Zoned'erraticité atmosphérique.
Les périsprits lourds, opaques, des êtres qui expient dans
ces cercles,sont tellementmatériels, qu'ils permettent a ces
êtres déchusde ressentir la douleur avecbeaucoupplusd'in-
tense acuité que ne les peuvent ressentir voscorps charnels
au milieudes tortures lés plus atroces. Dans les cercles de
Hn-ferno, la « syncopeou l'évanouissementqui, sur terre,
vient enlever momentanémentau corps physiquesa sensibi-
~() UY!UM<L!t
Hc, n'existe plus les ttuid'-squi constituent ces pei'isprits
uttra-matoit'ts ont en eux une force vitaled'autant ptns in-
tense qu'usent aucapa'efgoïstemen). il leur profit, i'intrin-
se))U)'vita)itt'desfacuttesintettectuet)eset morates, absentes
dansces tristeset sombresséjours; maisici, ce n'e'-tpointaux
t]uidesproprem''ntditsquetadouteuren)pr!)ntesesu'mes.De même que, dans t'etat miséreux, il est impossibte
d'aurnsserla moindreépargne, de n~me aussi, t'Amehumaine
plucéedans lesZoneserratiques,se trouvedans t'impcssibitite
de mériterpour ette-meme.C'estcequi fait dire il l'Eglise
Lesdamnesne peuventrienpour leur salut. » Maisl'Eglise
se trompe étrangement torsqu'ette aftirme la /<t!<M'<t' des
peines;ceci est une idée purementhumaine, ce sont vos lois
imparfaites et votre justice boiteuseet souvent iniquequi
ont invente les ba«nes perpétuels. «A tout pèche, misé-
ricorde Il disent les Saintes Ecritures le mal, sur terre,
se passanttlans le domainedu fini,ne peut, logiquement,en-
courir unepeine sans ~<, ce serait un non-sens, une mons-
truosité digne de la vengeanced'un dieu haineuxet jaloux.
Dieu HC;W~ /'M c'est le ~M/~M:~C/«!< .<0;MC//<C.
L'Enfer n'est éterne) quepourceux qui s'y plaisent
Le mot LOI,est synonyme de Justice intègre, et cette
dernière, impliquenécessairementla /?eMedu talion, qui est
ta justice absolue.
a Celuiqui se servira de l'épée, périra par t'Epie »
adit Jésus.
Le mat,étant contagion, ne peutengendrerque le tua).De-
puisquanda-t-on vu qu'un crimiuel,sortant d'un bagne oùil
a purgé sa peine, soit plus moral qu'en y entrant? Ce n'est
pas sous le knout brutal du garde-chiourme que les bons
sentiments du coupable peuventse faire jour; l'homme le
meilleur devient nerveux quand la douleur t'étreint. C'est
donc une fois sa peine subie, quand t'ame endolorie se re-
trouveenfindans un milieu plusctement,quand toute souf-
francea cessé,quand de charitablesEsprits l'entourent et la
consolent,que seulementelle se prend il espérer des jours
meilleurs et que, puriliée par ses souffrances, elle prend
T")'Ar!!U.~Ksm:r\ X it1
t'~inta rcsotution d~se c~mp~rterat'avenirsetontat~i.
concertes, les damnes ne peuvent rien pour eux; la
;)ri')'e,ta snumissi~)!.te repentirne peuventse fairejour dans
CL'scerclesprofonds.C't'sttesombr''st'jour des rris,d)'s !ua-
),i(;)i~t)s)')'tt'st(tasj)h'n''<.Lestt)att)eurL'us!'sA!n<'s.t'))tu-
n.espar tours crimeseux-mêmes,sirt]ent,bur)ent,):tapisscnt
on rugissentcommedésistes fauvesaux at~ois.Leur uinquc
occupationconsisteasouffrir sans retAcheet aussi ase t'.un'
soum'irmutuettement.Lasuun'ranceest teuretat d'âme, leur
conditiond'existence.
Otniserabte et cent fois misérablecondition! !t n'en est
passur terre. fùt-ette la plusdésoléeet ht plus aure!)St'de
toutes,(lui ne lui soitde beaucouppréférât)))'.DesEsprits supérieurs desceudentparfoisdans ces Xones
dictées, pour apporter un peu d'adoucissementet d'espoir
il ces malheureusesAmestorturées; l'antiquitéa conserv' les
non)sd'/Vc/'c~/cet d'O/y/tec et, sous le \oi)e de t'atte~orie.a
mentionnéta genereusMte!'tativcde ces G~!)iesttevoues.poNr
pcnetrer dans les Cerclesde !u-Fcrno, et arracher au de-
sespoirlesmatheureuxqui y geutisseot.Orphée dit-ou
put franchirles troispremierscerctes, mais la vue des maux
qui y existentle uavratetiement,qu'il en mourutde douleur
It faut une puissance morale et une autorité spirituette
L'uormes,pour pouvoirimpunémentpénétrerdauscesmilieux
redoutables.Si, déjà, pourdescendre sur la Terre, un Esprit
eteveéprouveune viverépugnance,combienplusencorepour
descendredansces antres du mal1
Jésus,seul, y parvint. Quelleptumepourrait dépeindre
la venueradieusede ce Solrilbrittant d'uneblancheuréblouis-
saute, au milieu des épaisses ténèbres de ces lieux d'hor-
reur? Quidira quelssoulagements,quellesconsolationsy ap-
portacetteDivineLumière? LesAmeslesmoinspunies,parce
que les moinscoupables,se reprirent alors a espérer, et bon
nombred'entre elles se repentirent. Maisla Puissancemême
'/« /)/M Crw/M ne pouvaitfaire cesser les angoisseset les
torturesdes Amesemprisonnéesdans lescerclesintérieurs(1).
(t) L'Enferdescatholiques.
<-) UVMK~BEMUtX
L'œuvre de Jésus fut de ramener dans ta Xonc d'erraticittj
souterraine, qui avaient cru cn'sp~ en Lui, .-td.'t.-s
placer ainsi )th)!i)<r.sde t'incarnatio!) terrestre. c'e:.(-a-d)re
du rachat et de l'expiation paria Jouteur méritoire.
Les éléments qui constituentlit sounrancedes coupables,
sont gradués, sous l'écorce terrestre,dans le sens de t'équa-
teur et concentriquementata terre.
Vous pouvezen repn's"nter la figureen découpanten ron-
dellesune orange par le M" vous obtiendrez ainsi la re-
présentationexacte des c~'c/M.
Maintenant,quant aux souffrances/<;y~M endurées par
les êtres coupables, si vous vous demandezcommentles di-
vers éléments, dans le sein de ta Terre,peuventoccasionner
des causesde souffrancessi diverses,des tourments si oppo-
séslesuns aux autres, nous vous répondrons de mêmeque
l'on voitdessourcesd'eau boudante afuuer a tasufacedu sol,
ilexisteaussides sourcesd'eauxglacéessous!acroûteterrestre
des courants d'air violentspénètrent a une grande profon-
deur, entrainés par les énormes chutes d'eau des cataractes
souterraines,et formes par la circulation continuellede for-
midables courants électriques; l'incessante combustton de
masses énormes de matières végétales et mincrates, qui
existenta de grandesprofondeurs. et dont les volcanssont
les <tsoupapesde sûreté » nese produisentpoint sans que
ces gigantesques et formidables« souffleriest viennent, de
par teur oxigene, alimenter et activer ces fournaises im-
menses c'est ainsi que t'air, violemment attiré, est d'autant
plus glacial qu'il est rapideen ses vertigineuxtourbillonssou-
terrains.
Leseaux noireset boueusesdont parlent vosallégoriesmy-
thologiques,nesont point fictives elles sont ta conséquence
naturelle de la combustiondesmétaux, et d'autres substances
minorâtesqui entrenten fusion leurscentres ou tours débris
Turu<.)tA!')!)Ht't:S<:n!t\ t:t
('))CO)t)brcnt)Hscour)U)tsd'eau et ro)'mt't)t.n:ttur<')h'n)t'~t.th's
lits boueux et ut~tn'*de Vt')'itab)fslacs de vase xoirc, "ù s'af{itf.
d~st'spt')'ftnct)t,ft sans pouvoir rcprt'))drc;'ied. toute m)t;h'-
~iof d'~t)'cs mis~rnhics, o'ispt's, hideux, prestjttc toujours su!
n)('r~s, )') snonra))) constnmnn'xt sans nmurir h's h'r-
nh!cs)U)~oisscs d'une intenninabtca.~Ottic!
L~dineronce qui existeentre les Cercles inférieurset les
Zonesde t'erraticité, peut être judicieusement comparéeau
criminel que l'on envoie au bagne, qu'on cnchutne, et quel'on traîne à son rude labeur sans le consulter ni même
i'écouter. L'oreille de ses terribleset farouchesgardiens ne
luisera ouvertequ'a l'expirationde sa peine; jusque-!a, il est
purementpassif, et réduit au rôle d'un automate ce n'est
plusun homme c'est même moins qu'une chose un simplenuméro.
L'Esprit de t'erraticité, est comme un homme placé sous
la surveillancede la haute police,et qui doit justifier de son
tempset de sesactes au moindreappe), sous peined'être in-
carcéré.
Apres le temps voulu pour l'expiationde ses fautes, une
loi, identiquea celle de la mort, contraint l'esprit mauvaisa
se réincarner. Sonchoix n'est point consulté; il est appeté et
envoyésur terre dans unmilieuadéquat a son état psychique,où son existencenouvellelui fournira desoccasionsde lutter
contre les tendancesmauvaisesqui sont en lui.
Lebien doit finalementl'emporter sur le mal, c'est ta loi.
Si i'étre appc!éà la lutte ou à l'épreuve recommenceses dé-
prédationsantérieures, s'il ne s'amendepoint, après sa mort
il sera de nouveaupuni, et descendraencoreplusbas dans les
Cercles inférieurs. Son départ de la terre aura pour consé-
quencela chute irrémédiableen rapport exact avecses iufrac-
tionscommises.
Hf î.tVft!:t'hH)~Ëtt
Partout et toujours t'une, depar son libre arbitre, crée ses
destinéesfutures bonnesou mauvaises.
L'être méchant, apn'sia séparation corporeth; (souventtn''s longue et très pénibtc, parce ()ue son périsprit Jourd
resteau mêmeniveau,et (jue!([uefoistnOneu//MC/<~a son ca-
d.tvrc!),!oiudesentirsa pusitionb'antcfiorer.~tt'uuvt'ptun~edans ces bagnes du désespoir, dans ces lieux epouvantabtesde larmeset de rage, où la pitién'existepoint. Loind'y com-
patirauxmauxde chacun, on s'y déchire,on s'y mord, uns'y
entre-tue; t'ucharnementréciproquede la colèrerameuseet de
ta haine y est te) qu'i! accroit encore les tourments affreux
(ju'ony endure le feu, la glace, ta bise aiguë soufnaut sans
cesse sur les corps trempés d'eau et nus; )a faim )ap)uscruelle toujours renaissante; les ardeurs torrides d'un feu
implacable,d'une chaleur sunocantc et sans abri possible )o
manqued'air; l'indicibledifficultéde respirer tels sont a peu
près, et son..ll1liremenLdécrits, les affresdes Cercles les ptusinférieurs.
Les terribles angoisses, les tourments sans nom, endurés
par les a'):escrimineHeset perverses, dans les neuvièmeet
huitièmeCercles, sont aLsotumentinénarrabteset, en vertu
de leur horreur même, il est prudent de les tenir sous si-
lence.
Z)a/Mleje/)<:cMeCercle règne, au milieu~d'un sitence
morneet profond,un froid vifet piquant qui n'a ni adou-
cissements,ni répit. C'est le Cercledes glaces éternelles,où
tesctresde cette région, uges par !e froid, endurent cons-
tamment là cruelle sensation d'une chair fendillée par la
getée, et meurtrieau vifpar r&premorsured'un vent aigu et
glacial.Le~cMe Cercle est celui des aiïamés. Ces malheu-
reux hurlent constammentsous l'empire d'une faimet d'une
soifdévorantesqu'ils ne peuvent jamais satisfaire. Les ali-
ments qu'ils saisissent avec aviditéne sont qu'illusoires,et
toujours cette nouvelle déception s'ajoute a leur sup-
plice.Le cM;yt«'cmeCercle est celui du feu. Des langues de
T()t'(.\)'UH.I'HSt:U:)X t.i
t]ammeet d~'sHotsdt'tave incandescenterangent<'tc:tk'i))t't)t
cos!nath)'))rt't)x.!)stt)'ut<'nt.itsbrnk't)ttoujt)urs!Ct.')a))t''t's
cn)j'~ct)epasdesen)audireetdest'p()us',et'tcsut~stcs.mt)'esvers t)'s endroitsles ptusdangen'ux.
L'Ëchosinistredurirefaroucth'dcs d.unnfji est parvenu
jusqu'à vous,–i))carn'sd'')a')'frrt'r'<~t!t)).sqth'v~us
ente))dexri)'t'dumattieurd'autrui,uqut-tacrif))iueit''n)t'di-
!i)UtCt's'ctt't)d(:<)'))j)!nisan)tnt;ntsur k.sscn)hhd<'sm))t's dé-
sastres(ju'utieaKamsfs!On vousjugera comme vous aurez jugé vos frt'res
a dit Jésus.
–Acy~a~tt~x'Cc/'c/c est celuide l'obscurité, des bruits
effrayantset desrumeurs terrifiantes. La peuret )'t'ou\antchabitentcette région maudite.
Là, sont desêtres revêtus de formes étranges,ditrormeset
hideuses.Les vices y ont pris des corps analogiques et des
allures immondesen rapport avec leurs habitudes viles .t
leurs bassesconvoitises.Cesêtres ahjects sont les uns pourles autres des sujets d'horreur et d'enroi. L'obscurité yest
épaisse, compacte, visqueuse et puaute; cttc et'vetoppecommele ferait un vêtementsordidetre.t'pc dans t'eau sale et
infecte.L'épouvantemeht,qui renuit sans cesse, précipiteces
malheureusesâmes affûtéesles unes sur les autres, en une
indescriptiblemêlée,en un désordonné grouillement d'c'res
hideuxet grimaçants,qui crient, se convulsent,fuient épcr-dumentou se poursuiventdans une horreur sépulcrale
Voilàoù conduisentles vices impunisdes soi-disant heu-reux de la Terre» danscet ugout immondeet terrifiant.
–~t«~'oM<weCc<'c/c, se trouvent lesêtres dont l'attenteet l'espoir, toujours renaissants, sont toujours dénus leurs
occupationsvaines,inutiles,fatiganteset illusoires,rappellent/e;-oc~c/'</e~My/~e. Ils sont voués à un labeur péniblequin'avancepoint, àdes préoccupationsdouloureusesqui se suc-cèdentconstammentsans aboutirjamais.
C'estdans cetteZone que pâtissentles criminels par ambi-lionou par avarice tous ceux qui ont fait dévier leurs fa-cultésintellectuellespar cupiditéou par égoïsme ils soutta,
.t);Ii nvn!!)'"KM'K"
cherchantil édifier, aetah)ir une œuvre qui s\cro)f)e cons-
tammentet qu'ils recommencenttoujourssans pouvoir~'ache-
ver.Do/x le f/cM~ote C~-c/c,souMet'espt it destruct'-urde
la guerre et des massacres.C'est là que les grands cooqué-
rants, que lespromoteurs tte tueries humainesapprennent à
détesterles hauts faits dont on les glorifieencore sur Terre
iLexpier la dette sacn'e dusang, l'asservissementdeshommes,
les larmes, les désespoirs,les misères et les chagrins des
tristes fiancées de ta mort, des veuves en deuil, des mères
éploréeset des pauvres petitsorphelins.
La Terre renète sescrimes dans les enfers et la hideuse
lueur descerclesmauditsse reflète également dans t'huma-
nite'Est-it unepreuveplus certaine du va-et-vient constant
des Esprits?–Cependant, les plus profondsahlmes de
m~meque les Cieuxsupérieurs ne peuventfournir aux in-
carnationsterrestres, qu'autant que les êtresd'en bassont re-
montésdans les Cerclesavoisinantta surfacede votreplanète,
trop heureuxd'échapperà leurs tourments etde s'incarner sur
la terre.
_~cBreMte/'Ccre/e se trouve immédiatementau-dessous
de la tripleZoneerratique souterraine. 11est de tous le plus
peuple et, de mêmeque les premiers cieux, fournitau perpé-
tuel tourbillondes incarnationsun contingent considérable.
Cecercle renferme les malfaiteursnon meurtriersqui ont
abusé de leur santéou de tours pouvoirs,de leur intettigeuce
ou de leur talent, pour malfaire qui ont encouragé, soutenu
ousoudoyéle ma) qui ont tourmenté et tyranniséleurs infé-
rieurs, les faibles,les petits.
Quant à ta Zoneerratique souterraine,elleest le lieu de
punitiondes orgueilleux,des athées et des fourbesqui se dé-
battent (iéveusementau milieudu conflit des élémentssou-
terrains, imagede leur état d'âme le C~aos de cette der-
nière, étant en concordanceavecle Tohu-bohudont parle
la Genèse, et qui existe encore au-dessous de l'écorce ter-
restre.
Mais, nousdemandera-t-on, qui a créé toutes ces hor-
T~nA!'HH:~):S)tKU\ t1i
renrs(.si tantesttju'eHes soient reeHes)?C'* ne pentetre le
souverain dispensateur de toutes choses, le Dieu de Ln)ni're
et d'amour <)uo nous n()oronsaf!enoux!
–Non,assurcn)entiC'estiemat<ptiengen()re )en)a!:
tout désordre provient de t'anarchie.
–Mais, d'ou vient te mat?
Le mal provient de la désobéissance des créatures ';t de
leurs infractions aux lois divines; il procède de t'uhns une les
créatures font de teur)iberte(t).
(1) Dans la poétique descriplion qu'il fait du Ciel, du /'U)'yo(Otr<' et
de )'/?«/'<;)'.OAMTtfait toujourf qm'tquMaUuaionsauXt'v~ncment!) poli-
[iquet de sou t'poque. quoique son immortel )!t'n!e le conduire (rcs sou-
ve!)tj')u'au seuil de ht vente. Ici, les Kfprit!: dépeignent ce ~t<t
<<<, Mtnat'ontbred'une préoccupation terrienne, et mna aucune acri-
monie contre les Papes et les Césars. Mttiit, qui peut dire ou finille
~'nie et où commence t'infpiration?.En principe, it n'est point de
~'nio sans inspiration (Tvo~ de fax~of)'.)
DES DIVEHS DÉGAGEMENTSDE L'AME
..t.crJiveeBtiofruitdurotWddot'tmoinaoUvopendantpérioded'ea-gourdiMemontde aesserviteurs.«
Maintenant, que la topographie de l'Univers nous est
connut-,ainsi que les sombres cachots souterrains que re-
c'~e notreptanote,nous allons pouvoir aborder l'étude de ta
hiérarchiedesEsprits mais, pour bien familiariserle lecteur
avec les êtres de t'Au-deta, nous pensonsqu'il est utile de
traiter d'abord des divers dégagements psychiquesde t'àme
humaine, inconscientsou voulus,et qui se manifestent,soit
quotidiennementpar le sommeil ordinaire, ou accidentelle-
ment, par la syncope, le coma,le Mm/MH)&«/Mmp,/'M<aM,
et les « sortiesde /l~<ra/
A vrai dire, ces divers phénomènesont entre eux un grand
point de ressemblance dans le sommeil, l'Esprit, incomplè-
tement dégagé, voit leschoses et les faitsdans les registres de
sa mémoire, ou dans les vagues lumineuses de la lumière
astrale il les communiqueau périsprit,qui les transmet au
cerveau par des imagespouvanten reproduirele sous.
Cesimages,souventincohérentes,constituent les rêvespro-
prementdits, auxquelsnous ne comprenons rien, bien qu'ils
soientta reproductionde chosesvuesou entendues par l'Es-
prit durant sonétat de veille.
Par la syncope, alors que nous avons perdu connaissance,
l'Esprit est libéréaussi mais,dansce cas, le périspritne peut
servir d'intermédiaire entre la pensée et le cerveau,parce
queson instrument, -qui est le systèmenerveux-est frappé
d'impuissanceet ne functionne plus. Le cerveau est alors
comme un appareil télégraphiquedont le fil est rompu
U~.At.ttMEXTSUEt.'AMt ~<)
4
'rayanttienrc(;u,sesfaeuttcsserontforct'fm'ntmuettesquandnousreviet)dronsànou'i.
Dansledégagementpar le sommeil,t'Ësprit est dirig. card estM/~f/<=par les voixd'uu milieu sympathique. Danslettomaioede l'Au-delà,le son est non seulementa4)d))))e.maisencorer~/< puisqu'il est lumineux rc sont ct-.svoix,cesappels, qui guident l'esprit dans ses dégagements partielscommelorsde sondégagementdéfinitif.Dansle premiercas,l'esprit ne peut s'abandonner pleinementa la liberté parcequ'il se sent toujoursattachaa la vie du corps par les liensperispritaux t'impression qu'il garde de ses pérégrinationsdans ta Zuneerratiqueou au delà, ne peut donc être, au re-tour, ni exacte ni durable. L'Esprit, ainsi ntrav~ dans savision, n'a pu être assez présent aux faits qu'il aurait putransmettreaucerveau i) a vu, maisl'état de trouble où il est
qui accompagneaussi bien le dégagement momentanéque le dégagementdéfinitif est alors assez intense pourempêcher l'intelligence, et conséquemment la mémoire,d emmagasmeret d'enregistrer les choses entrevues durantces diversétats. Tout dégagement do t'àme, qu'il soit mo-mentanéou définitif,a besoinde calmepour recevoir sansobstacleles effluvesfluidiquesqui l'appellent, et doivent leguider pour atteindrea son niveau,ou an but qu'elle s'estproposéd'atteindre; toute agitation peut l'égarer en des ré-gions où elle n'a que faire,et alors, elle se trouveraaccostéeentourée,harcelée; et, si elle n'a pas en elle ta force moralevouluepour résisteraux forcesobsédants de l'Astral, ou unesympathieprotectrice qui la protège, il peut lui arriver destroublesfâcheux à sa rentrée dans le corps troubles qui,d'aprèsleur intensité mauvaise,peuventamenerchezle sujetou ta folie,ou la mort
Là, réside ledanger des « Sorties d'Astrat » pour les per-sonnesnonsuffisammentinitiées, ou qui opèrent seules.Pendant l'état de veille, l'Esprit est alourdi par ses enve-
loppes matérietteset périsprita!es,commepar un voile opa-que; maisquandlesommeilarrive,il sort desaprisoncharnelleets'étance versla sphère similaireason degré d'avancement.
M UVBKPMMtM
Lesommeilest, en réalité, une mort momentanée.La mort
récttf, ta séparation de t'àme d'avec le corps, est un phéno-mènepurementautomatique, iln'impliqueaucunesouffrance,
Certains smnmcifs,(t'esprofonds, commela )<'thargi(iet le
coma, produisent un dégagementpresqueaussi completquela mort réelle mais c'est surtout dans !a syncope que nous
pouvonsavoir l'exacte sensationdu dégagementdéfinitif,le-
quel se déclarerait en effet,dans bien des cas, si des secours
opportunsne nous arrivaientpoint.«.La classe des Esprits moyens,dans leurs dégagements
partiels, ne dépassejamais ta Zouesupérieurede t'erraticité
certains d'entre eux peuvent pénétrer dans le premier Ciet
maisceux qui abordentau deuxièmeou au troisièmeCiel, n'y
parviennentque dans l'état d'extaseoù t'ameest tellementdé-
gagée du corps, et tellement attirée vers les régions supé-
rieures, que parfoiselle entraîne avec elle, par le moyen des
lienspérispritaux,son enveloppecharnelleelle-même,malgré
sa pesanteur relative; c'est alors que l'on assiste au phéno-mènemystiquede la /o<t, que les Fakirs de l'Inde, a
l'instar de Simonle Magicien, peuventprovoquersur eux-
mêmesa l'aidede procédésspéciauxdont le secretest jalou-
sement gardé sousla cryptedes pagodeset des lamazeries.
Le dégagement plus ou moins facile, plus ou moinsélevé
d'un être humain, donne toujours la mesurede sonélévation
moraleet de sondétachementdes chosesde la terre.
Souvent, l'Esprit s'occupe, pendant le dégagement du
sommeil,des travaux nnidiqucsdu premier Ciel puis, sans
en avoir souvenance,il reprend, au réveil, sa tâche accou-
tumée.
Les rêves donton se souvient,se produisenttoujours par le
séjour ou le passage,plus ou moins rapide de l'Esprit, x
l'aller et au retour, à travers la Zone erratique, remplie
d'imagesconfuseset incohérentes.
Le cauchemarse produit lorsque le corps souffredans ses
organes, soit par suite d'une digestion pénibte, ou d'une
mauvaiseposition du corps pendantle sommeil.L'Esprit ne
peut alors se dégager que très incomplètement solicité sans
UKtiA(iJtM)tNT!(Utt!.AMK ~j
cesse par l'angoisseorganique, il rode autour du corps, danstaXott<!lourde et ma) peuple de t'erraticitë de là ses r~es
pënibtes,angoissants et etfroyabies rêves qui, sur ce planMtttt), >ont positncu)C)ttJt's t'cutitc! dont le seul ituuvenir
impressionneencore désagréahlement.
Voicila différencequi existeentre le r<fc, la t'M/o/iet /'c.r-
/Mc.
Pendant le sommet),l'esprit s'est éloigné du corps et estentredans la région où l'appelle son rang. Plus ce rang est
élevé,et plust'être a de peine à s'endormir et il se réveiller.
L'homme,voué aux travaux grossiers et pénibles, s'endorttrèsvite et n'importe où il se réveille de même sansefforts.L'on peut dire que les animaux, qui passent avec unetelle facititéde la veilleau sommeit,et viceversa, dorment
constamment,comme si, en réalité, la vie animale n'était
qu'un rêve éveitté.
Plus ta nature d'un homme est affinée, spiritualisée,plusson tempéramentest impressionnable,nerveux,et plus ellea
besoind'un longtempsde sommeilpour récupérer ses forcesnerveuses.
Le rêve est toujours incohérent, parce que, dans le som-
mei).l'Esprit et le périspnt sont trop éloignésdu corps pour
pouvoircommuniquernettementau cerveau l'impressiondesfaitsauxquelsils assistentdans les régionssupérieures.
Lecas de vision est différent ici, le corps n'a pas be-soin d'être endormipour que l'Esprit conquière sa liberté il
se dégage du périsprit, et ~ji communique,par ie lien spiri-tuel, la connaissancede ce qu'il voit, de ce qu'il entend et
comprend dans ce cas, c'est le périsprit qui influencel'in-
telligencecérébrale, et l'Esprit, mêmeabsent trouvedansses facultésintelligentesl'impressioncomplètequ'il feravibrera son retour.
UViU;t'KbM"
1- .111: IIUIII c.. 10.:1111\1
L'extatiqueest donc un rt'-veurquipt'ut su soutenir tandis
que t'hommequi -e estux extatiquesans mémoire.
Toute opération psychiquelaisse une trace lumineuseou
so))))'rc,dans )'nrdr'' t'essence 'lui lui appartiennent. La
vision est ta connaissance et la compréhension tte ces
<( traces x c'est comnte mx' photographie chin'ree dont
l'Espritseul possède la c). et qu'il peuttraduire, de (naoi~re
que la fiction O'igmatique se transforme pour lui en une
réalité future. i/extatique lie dort pas; torsqu'ut)sujet entre
en extase, son Esprit s'étonne; mais le corps, qui reste
éveillé, garde le périsprit si ce dernier s'e)oij!"ait aussi, le
corps doruirait et se trouverait ou en état de sommeil
simple léthargie, ou catalepsie mais rien de tout cela n'a
lieu, l'extatique voit, entend et reçoit t'impressiondes faits
que' son Esprit lui transmet, quoiqu'il soit alors i) des dis-
tances considérablesdu sujet.
~ous avons deux perisprits l'un, le plus éthere, est celui
que lesKabbalistesnomment la ~e/-M&~ )e char de t'àtne.
C'est l'enveloppespirituelle,éthérée, du principe que nous
nommonsEsprit, maisqui peut aussi biense nommer /lM<
Quanta l'autre périsprit, il est la doubluredu corps,le mo-
d~te fluidique,semi-matërie),sur lequel le corps visible a
été façonne. Ce perisprit, lourd, est notre véritablecorps,
dont l'autre, celui de chair, n'est que le vêtementmatériel.
Cesecond perisprit est le A~Mc/< des Kabbalistes.
<.Il y a deux sortes d'extases l'extase isolée et l'extase
ëpidémique. Cette dernière tient du magnétisme animal.
C'était" l'illuminisme» desVaudois et des convu)siot!naires
de saintMedard. L'extatiqueisolé est, au contraire, détache
et loindeson corps il voit et parle pendant cet état comme
un sujet magnétiseque l'on interroge.
L'extatique par contagionepidémique est sous l'empire
d'unevague magnétiquespirituellequi agit sur sonêtre psy-
chiquea ta manière des passes)) denosmagnétiseurs.Itien
t~'t..u.).~LM't.K)L 1: .'i~
1 k 1 Il ..1 :1n'est ptus facite!nentjsi))n)!at)tequt')'e.\)asenm,;m'tiqu'i) il
est des sujetsqui t'itnitcntas'y méprendre. Et puis, qu'est-ce
nue prouve)!t toutes ces sinx~rées.'Qu'il y :tttese\tases
ree!tes?Q!)t'te ttniJe'oagnétique existeréettement'Sircneu
e-.t encore t.t.ttautU)'et!u.sircte,p)ut:t''s eu cette
sciencene marc))erontpas vite!
L'extasevraieest A'(/~y~t'f< ~/c/'A'.</«' .««/< ;/<t/t'/<
< /<f/r/v, f/ '/<'/'<r~/n«~?/f/«/ t'c/</<<.</</«'<<~<r'.
<'Qua!!tauso')))t)t'itma)!))t'tit)ue,ûu<(St)mnatt)butisn)t)",il peutêtre naturel ou provoqué.Le ('rentier est un <)(!t~f-mentvolontairede l'esprit quis'opère generait'mentdurant le
sommeilnaturel, a la t'a\eur d'un état particulier du fluide
nerveux, <)t)is'engourdit, et laisse au nnideperisprita) la
placeti~repour occuperen mattre les facultésintelligenteset
les organes du sujet.Ne pensez pas que cet état particulier soit l'indice d'un
pins haut degré d'avancement,on d'un acquis plus considé-
rabie Le somnambuteagit comme a l'état de veille,et ac-
comptitses œuvres journalières. H les fait mieux,plus rapi-
dement,et avecune assuranceremarquable; d'autres accun)-
p)issentdes actes d'adresse, d'-inertie et de vigueur qu'ilsseraientloin de pouvoirexécuter étant éveiués D'autres en-
core déploient des talents et des connaissancesqu'ils n'ont
plusdu tout a l'état de veille, fournissantainsiune preuvein-
déniablede leursexistencesantérieures, car ces faitsétrangesne pourraients'expliquerautrement.
En résumé, le somnambulismeest un effetdu sommeitdu
fluidenerveux,mais non du fluide périsprita) supérieur,
qui,seul alors, sert l'Esprit, et lui laisseexercer une activité
qu'il n'a pasd'ordinaire, pendantle so'umei).
Quandun hommedort, sonEsprit n'agit point, mais !/eo//il voit o'/ il veutvoir; la distancen'existepas pour lui. Sa fa-
culté,ou mieux, son « rayon o –qui est [ui-meme se
tourne,iciou là, prèsou loin, et l'Esprit est litoù se fixe son
rayon.Etant pur Esprit (c'est-à-dire mouvement,manifes-tationde la vie),il est où il veut être, car l'espace et le tempsn'existentplus pour lui.
LAUKStKCAXNATtUN
"nettpretquodouxdomnurir,puisque, là-haut, nous retrouveronsceuxquenouaavonsohnëa.
NtSONDKLtNCLOS.
A défaut d'autres )u)ni~rt;s,t'int))itionet l'analogiesuffi-raient tunpionent a nous donner une id''e approximativedu
sort 'lui attendt'Ameaprès son envolée~ersl'Au-delà.
Sachant que l'incarnation terrestre est une sorte de
«mort"pour l'Esprit, il suffitde reporter sur le plan astralles faitsmatériets()ui accompugnentla naissanced'un enfant
pour pressentirce qui attend t'àme, a sa renaissance dans le
mondeinvisible.
Qu'un enfant naisse sur les marches d'un trûne, dans un
berceau luxueux,ou sur un grabat sordide, il y a toujoursdeux mains secourables qui t'attendent à son arrivée,et unsein ~onf!ed'amour et gorgé de lait pour sa subsistance.
Quanteux questionsde bien-être,le nouveau-né s'en soucie
fort peu l'on n'est jamaisprivédes douceurs qu'on ignore;
quelquessoins de propreté, une heure ou deux de sommeil
pour se reposerdes fatigues et desémotions du voyage,et sabautesseMonseigneurl'Enfant est servi,- fils de roi ou fils
deberger avecla même somptuosité,sinon avec le même
apparat.Hest donc au moins ptausibted'inférer, d'après ce qui se
passe pour nous à notre arrivée sur la planète terre, qu'ànotre rentrée dans le monde sidéral, nous aurons au moins
deux mainsamies qui nous attendent avec sollicitude,et quinous donneront les soins que nécessitentnotre impuissanceet l'ignorancede notre nouvelétat.
)))~.An)!M)!'<TsnEt.'AMK
Lal'rnvidellcede t'u-dei.\ m'saurait être inférieuresct'tk'
<ju'i)~')))'t)t.'ntnos parents n)at~rie)s,t'tccci doit nousêtre um'
espt'rauceen tncntctempsqu'une juste consotation.
Qut'ttnbteau plus dij~ne<k'captiver la penséedu philoso-
pht;,quecetuid'm.olnn'qui U'avaiit''ase détaxer des liens
corporels
Dt'jit,df bonnes somnan)bu)t'slucides,cndortnies tna~nu-
tiqm'nx'nta ce dessein, ont retrace plus ou moins(id~oment
cecombatentre l'Esprit et la matu're, qui constituelaseconde
naissance.
Ce travail commence,~ét)era)en)ent.en m6n)e temps que
)'a;:onit';i)estph)s ou moinslong, plus ou moins pénible,se)"nl'état d'urnedu patient,a des pointsde vuedi'ers. Cen\
quiont de sérieusesraisons de redouter la Vie de t'Au-deia,
parcequ'ils craignent le Jugement sans appcl du tribunal
de tenrconscience,ceuxqui laissent sur ia terre des attaches
sympathiquesou des biens qu'ils regrettent, peuvent mettre,a se désincarner, un temps beaucoupplus ton~queceuxqui,de longue date, se sont presquejournellement famitiarisés
avec l'idéedu granddépart ou pour lesêtres dontl'élévation
moraleet l'espritdedétachementont depuislongtemps,à leur
insu, dénoué les liens qui les retiennent captifs dans cette
geôle vivante,dans ce corps aux exigencesanimaleset aux
fonctionshumiliantespour t'ame qui s'est reconnue immor-
telle,et quiest entréeen communionintime avec son e Moi
Supérieur.Nousallonsdonnerplusieurscommunicationsde désincar-
nés qui, spontanément,ont bien voulu retracer fidèlementleurs impressionset leur état, durant ce merveilleuxtravail
psycho-pbysiotogique.
<)Ht
« Tandis qu'étendu et, en apparenceinsensible,a la vie
t.U!)~tKM)K!)
extérieure, je restais immobilesur ma couehettf, presque.s)U)srespiration, je voyais,j'entendais et me rendais forthien compte de tout ce qui se passait autour de mui: monEsprit entrevoyaitdéjà )avie nouvellequi s'ouvraitpour lui,'h'nintetti~'nct'fomprt'naitf't suivait avt-ccuriositrle phc-nomt'-nedetadésincarnation.
Nit'uu ni l'autre n'avaient peur!1Ma pensée suivait avidement–comme un prob~mequi
se résout. les progrès de mon dédoublementfinal. MonEsprit, puissummentactif et commerenouveté.se précipitaitau-devantde ce qui allait venir.
Qu'aHait-iiarriver?. Ma pensée l'ignorait, mais munesprit le savait bien,t.n!
Il allait venir, le grand inconnu le grand attrait ce quiépouvanteet quiattire ce quicharmeet qui effraie la Vie.LAVt!;n<MO))TKLLE!
A peine délivré, je parcourus, sans m'en rendre compte,des espacesimmenses.Chosecurieuse il n'existe /<;<<'/M/cette obscurité, ces déserts glacés auxquelsla science nousfait croire!
La lumière existe partout.Sous de différentsaspects,il des
degrés d'intensité différents, elle est visiblepartout. Vousl'avezdirecte sur la Terre, elle est réfléchiesur la Lune, dif-fusedans l'atmosphère,y'a<<M:<edans les espaces!
« Moncherami a dit un autre Esprit « je me trouvetrès heureux Je reconnaisque vous aviezraison oui, Dieuest grand oui, il est souverainementbon 1 Adorons-le,etconfions-nousa Lut
A peine mon Esprit fût-i) dégagé, que je vis s'ouvrirdevantl'oeildemon âme un espace infini de lumière, et queje sentis au dedans de mon être comme un torrent de féli-citéI
Cette lumièren'est point la mêmeque sur terre; la félicitédont je parlen'a rien nonplusde comparableavecin plus in-tense des joies terrestres; c'est une lumière qui brille enmêmetemps en nous et en dehors de nous; une félicité in-
i~U.E.\tE;<T!'tt)LA\H; 1: ,Ii
tin~'qui se répand au dehors et qui s'cpaxche en vaum'slu-mineuses!
Unrvousdirai-je encore?–J'ai revu, avec un'.entiment
d'!t)e\prin)ai))ejoie,)es chers~tresaimésqui m'avaientdevan-ces (t.tt)s!'Au-dc)a,t'tqui nt'.tUcnditientitnptttichtmcnt.
Dansles derniers momentsde ma longuema!adie,entrt'-voyaisdéjà t'infini c'était comme un voilequ'une invisible)nainsou)evaitdetempsa autre, un rideau qui tantût recou-Yra't)'i)nmensitéselon(juemonEsprit s'é)evaitdanslesespacesouse rapprochaitde monpauvrecorps agonisant. Mais,lorsde mon dernier souffle, ce rideau a disparu, et je me suistruuv'~dans un Océande vie.
Sur terre, hélas vous n'êtes pas </<t/M/« V/c, vous êtesseutementdanst'M/~MM.
J'ctaisalors présent auprèsde mon lit; et, dans cet état de
ieticite'juim'inondaitcommeun f]ot doux, commeun sonfuecaressantet réparateur, je sentaisclairement l'influencebien-faisanted'êtres invisiblesencore, et que je hrù)aisd'aperce-voir.C'estalors que ma vue, conduitepar un doux rayon lu-mineux,s'est élevéeplus haut, et que j'entrevis!
0 Père immense! Quel Nom vous donnerai-je qui re-pondeil mon émotionindescriptibleet à la tendressede mon.une!")1
Voicila communicationd'une fillettedésincarnée, a l'unedeses sœurs devenue Médium, qui sera utile aux parentséplorés,et leur montrera combienune douleur trop intensepeutfaire de mal a noschersdisparus.
« Je suis contente, ma chère grande soeur,de pouvoircommuniqueravec toi. J'ai tout récemment retrouvé notrefrèreX. il n'est pas encore c'p)'~tement remis de sonarrivéesi prompteet si inattenduede l'autre coté du rideau.J! restera près de moiquelque temps, je suis chargée de le
;t L)vn'HK.\nM
conduire cttnxneson ffuideet de t'accoutumer il son neuve)
(.tat.ceta me cunf're une responsabditt'-duotjcsuis heureuse
ettiere!1
Jt-voudraisque ma pauvrepetite mt'-re<n'appehUpr~sd'ei)e
lesentiment de t'esp'-rance, je viendrais il elle toute joyeuse.
maise))<-est si cruellementdésoléeque je ne puis m'ouvriril
elle commeje le !erais sans cela Sa douleur me n)uce, me
paratyse,et j'ai peur d'entrer dans sa douloureuseZone d'at-
tracticn ')ui me retiendrait captive sur la terre par lc d"sir
anteot qu'elle a de m'y revoir. Tu ne sais pas, Jeanne,
combienles volontéshumainesont de force sur les êtres nui-
di<;ues C'est un semblablequi attire un semMab)e. et tout
cela chercheil se grouper, a se réunir. Si je venaistrop près
de ma mère, ses larmes et seseffortspour me retenir me for-
ceraient presque a rester prèsd'elleet j'enserais très malheu-
reuse, car mon sort, maintenant, n'est pas de descendre,
maisde m'eieververs les régionssupérieures.
Au revoir,ma Jeannechérie a bientôt.
Pendant le sommeil, l'Esprit attire son périsprit loin du
corps, en étirant et tendant les liens fluidiques,autant qu'il
lui est possible,sans les rompre.Souventil réduit ces « fils»
a un état si ténu qu'ils se rompraient sans leur extrême élas-
ticité, et si leur tension persistait"n durée.
L'agonieprésentele mêmephénomène seulement,au lieu
d'exercer sur les liens Quidiquesqui le retiennent au corps
une tensiondouceet modérée, l'Esprit, désireuxcette tois de
sa liberté déBnitive,se rapprochedu corps pour s'en éloigner
vivement,produisant ainsi des secoussesqui détachent, les
uns après les autres, les liensmagnétiquesqui retient le pé-
risprit semi-matérielà son enveloppecharnelle,et qui sesont,
durant l'existence,comme engrenés dans les liensdu fluide
nerveux.C'est à ces secoussesviolenteset réitéréesque l'on
)~'J:A'.)'MKMS))Ht.'AMe .'it)
doitattribuer !esmouvementscnnvuisifsdes mourants,et nou
pas. ainsique l'on serait purt~'aie croire, a la souffrance
physique.nnandftt) pensequ'it suffitde la moindrepertur))ationdans
f~st'uur.mfs'))tfhHd~'m'rvt'u\.pnur<jt)esetit'(;!areif)~an[.t-th'nx'tttle phénomènede t'insensibihtè,t'en comprendrasans
peineq"')'umome!)t suprême du ()(')!agementdé<initif,cette
perturbationdans t'économie psychiquedu patient soit plus
que sullisantepour qu'aucune dou!eur ne puisse être trans-
miseau cerveau, d'où les principaux facteurs sont déjàil
partis.L'onpet:) justementcomparer t'agoniea uudéu)é)'a~<'tnent.
Dfja.danstaiourdevoiturecapitonnée,sontrangéslesmeubles
précieuxet lesobjetsde prix, tan()!sque l'appartement dt')a-
bré,nu )avoixtrouveunéchorépercutépar levide,contienten-
coredeschosestle moindrevaleurau milieud'un fouillisdis-
paratede paniers, de paille, de papierset devici!)<:poussière;
jusqu'à ce qu'enfin, les maures du )of!)s,après un dernier
coupd'œi! qui )es assure que riend'importantn'a été oublié,s'envont vers leur demeurefuture, et que les derniersobjets
disparaissentaussi les uns après les autres pour ne )aisserqueles quatre murset les ornementationsde l'appartement Or-
ganesdéfunts, glaces ternies, panneaux poussiéreux,qui ne
pourrontdorénavantahriter de nouveauxbotes qu'après avoir
snbiune remiseà neuf indispensable,Dans le travail psycho-physiotogiquedu dé~a~ementdéfi-
xitif,les nuides nerveux,une fois détachésducerveaupar les
secousseset les tiraillementsréitérés de l'Esprit n'ont plus
qu'uneaction passiveet pour ainsi dir~ automatiquesur les
organes,et l'inertie se produit en mêmetemps que i'inseu-
sibiiitr.
La « Vieautomatique» ou électriquedu corps se retire ù.
son tour, et )erefroidissementcommenceen mêmetempsquet'œuvredésagrégeantede la décomposition.
DU THOUHLE
"Lt perceptiondoslueursdol'lnlinice'.unRranddttngprpourïotintoni~enceadn)<tTerre."
UuME
Enfin,vainqueurdansta lutte avecta matièreinerte, et avec
les fluidesqui lui donnaientl'existence,l'Esprit s'élèverapide-mentvers la Zone quelconqueoù l'appelle t'équitibrode son
niveau moral.
Insoucieusemaintenantde sa chrysalide inerte, t'ame, ra-
dieuxpapillon,déploieses aileset s'envoiedansl'azur éthere.
L'esprit est alurs dë~a~é, et en pleine connaissance de
soi-même, mais le « trouble B le saisit presque aussitôt
après.Quand l'enfant natt, il salue parfois d'un cri inconscient
son entrée dans le monde maisaprès avoirreçules soinsquenécessite son nouvelétat, il ne tarde pas a s'endormir d'un
sommeil réparateur.H en est de mêmepour l'Esprit nouvellementdésincarné.
Plus l'Esprit est avancé et plus letravail suprêmede la
séparationdéGnitiveest court et relativementfacile plusaussi
le troubleest léger et de moindredurée, car l'effortconstant
de la pensée,qui maintientl'âme en permanencejau-dessusdu
niveaudes chosesmatérie))es,qui l'accoutumea vivre comme
suspendueau-dessus de la terre (en ballon, comme disent
les praticiensde cette théorie spiritualiste),est une pratique
qui ronge incessammenttes liensdu périspritau corps, et quien facilite le dégagement.
Quand la lutte finaleest longue et pénible, c'est que l'être
qui change de planaura été fortementattaché auxattractions
df!a Terre "u, du moins, que sa penst'f aura etc ignorantettninutOTerenteaux chosesdu Ciel.
t/Hsprit tont'edans te troubleapr<s sonde~a~cme! parce
tjUt.'tcttuidept'rispritat–serviteur et instrument imun'diat
dt'Lipcnst't;–s't'stt''pnis~oudimit)u'<tans!stintit!)))''))ts(tet'agonie pour t'esprit, le troubte réparateur est alorscont-
)Htrat))citvotre sun) u)ci!,cUui sert a rt;cupt;rcr)(;s)]uidcs
perdus.Cettepériode de perte de lu consciencede soi est toujours
cnrapport avec la durée dt; ta lutte dernière; d'où s'ensuit
que lesAmesdroiteset justes, ayant moinsde peine a sede-
}{)~erdes entraves corporelles, sont aussi cclles dont le
troubleest te moins long, le moins profond et te moinspe-ttibte il ressembleplutôta un rêveléger, a undemi-sommeil
délassantet réparateur.De mêmeque, pendantlesommeilducorps, le cerveauhu-
mainsecrèteta forcenerveusequi est le véhiculede la penséeet soninstrument d'exécution de mêmeaussi les forcespe-
rispritales,instrumentde l'Esprit, se reformentdurant ta pé-riodede repos,et permettentensuitea l'Espritdesereconnaitresur le nouveauplan spiritueloù l'a placé son avancement,demettreen fonctionles puissancesdont il disposedorénavant,et qui sont d'autant plus intensesqu'il est tui-meme plus puret pluslumineux.
Tant qu'un Esprit n'est pas assez élevé pour pouvoir se
passerdu périsprit semi-materiet,il a besoin,pour agir et se
manifester,du fluide magnétique qui en émane, aussi biendurantla vie de l'Au-delà que durant son incarnation ter-restre.
« Au momentoù elle finit, l'existence terrestre semble
être à l'Esprit, qui se dégage de la matière, un brouillardqui
s'<;ioignode!ui.Quandvous montezen balloncaptifou libre, aprèsle tra-
t~.u.t.MLXTSm.L'A~L t))
nvH.KK:~Ut
ditionnet, tachez tout il sembte que ta nacelled.j l'aé-
rostat reste immobile,et que ce sont les édifices qui, gra-
duellement,s'enfoncentdans le soi.
Le mêmephénomènese passeexactementpour l'Esprit li-
t)éré deses «amarres » corporelles.
C'estcommeuneaurore que ('onvoit se lever comme les
rayons d'un jour naissant qui chassent ('incertitude du cre-
puscnte. et les dernièresténèbres nouantes encore a ta sur-
face du sol. L'Esprit voit simultanément s'évanouir t'ittusion
des chosespassées,et nattra devant lui le rayonnement des
chosesréellesdansune apothéosede lumière, 11s'élève alors
majestueusementdanscette pure etarté qui l'iuonde, et dont
il savoureet comprend les délices s'il reporteses regardsvers
la terre qu'il vientde quitter, ce n'est qu'avecune tendrecom-
misérationet un sentimentde pitié généreuse pour les êtres
aimésqu'il y laisse,et qui le pleurent. Déjà la tranquittité se-
reine des bienheureuxl'envahit il a comprisl'inexorable et
salutaire loide la souffrance,desexpiationset de leur utilité;
il s'incline, et adore Mais, bient6),une invinciblesomno-
lencevientt'engourdiret le plonger dansce sommeil spécial
et éminemmentréparateur que les Esprits nomment le
trouble.
C'est durant cette phase qu'il franchit inconsciemmentle
seuil mystérieuxdes espaces célestes où il doit s'arrêter. A
son réveil, il se voit entouré d'êtres sympathiques qui lui
sourientet lui souhaitentta bienvenue.Dorénavant,il vavivre
d'une autre manière,quoique ana'ogne a son existence ter-
restre. Lesdevoirsqu'il aura a remplir sont les mêmes, mais
il les remplirad'unemanière plus subtile, plus raffinée. Tou-
jours il chercheraà se vaincre tui-mème afinque l'incessanle
perfectiont'étèveencore de plus en plus haut e.
Dans les Cieux, t'en ne peut jamais avoir trop d'ambi-
tions.
D'après l'esprit, et non la lettre des multiples
communicationsobtenuessur l'état qui suit immédiatementh
désincarnationde t'être humain, il s'ensuit que c'est durant
cette phase somnifèreque t~àmeest mise en présencede son
Uh<,AUt.MtM''))).LA)n:
Juge suprême,tequetn'est autre qnf )(ijfrinc'pe le ph)s t'tcvé
d'- t'être; p.incipeque les Kabbati~te~nomment .YMC/<v/<,
)'EHnccttcDivine.
Autantt'Amepure éprouvede ravissementsentir alors le
douxet puissantregard de son principe Diviu se poser sur
elleet l'absoudre,autant t'amc du méchantest aoguiss~-cet
inquiète.LesEgyptiens,grands amateurs de symboles,ont retracé
fidèlementdansLe livre</e.<~or/t dont un splendide ori-
ginut se trouve à Londres, au < British museunt les
scènes émouvantesdu « Jugement », où t'àme humaine,
comparuedevantson Juge Divin,est mise en parallèle avec
sonpassébon ou mauvais,et saisit, intuitivement,le sort fu-
tur qui l'attend.
C'estalors que ce stage du <ftrouble qui n'est, en
somme,qu'un pointde transition entre le finiet t'tnnni mé-
rite judicieusement son qualificatif,quand t'âme, apeurée et
tremblante,voitsurgirspontanémentdevantelletout un passé
vicieuxou méchant L'horreur d'une âme coupabledoit être
extrême,en ce moment et il est d'autant plus redoutable
qu'ilse prolonge,en raison de ta culpabilitéet de la perversité
du sujetdésincarné!
En somme, le trouble est un engourdissementvoisin du
sommeil.Pour l'âme mauvaiseet coupable,il est un cauche-
mar pénibled'oùellene sort que pour être plus malheureuse
encore. Tandis que pour l'âme bonne, croyanteut juste, c'est
un état très doux, un calme serein qui la prépare a la
paix. aux joies sans mélange de la vie lumineusequi l'at-
tend.
L'on peut comparerl'état de troubleauxeffetsopposésque
produisent,sur les yeuxfermés, ~impressiondu jour, et celle
de l'obscurité. Sans ouvrir les paupières,l'on a conscience
qu'il fait clair ou sombre c'est comme un voile trans-
parent jeté sur la compréhensionet la sensation cepen-
dant, l'Esprit se rend très bien compte de ce que cette
phase transitoirelui prépare, et, par avance, il jouit ou
souffre de cette connaissance,car la paix lui est annon-
)it1 UV)tË!'ttEM)EK
ct'ej~rfutumiere, et la douleur )'ar)'ubscurite(t).»
(t) Puur)'t'pritrtdieux,n(M'')trt<*<itton(t<t'))re.
)~,).'t:-t«~Ut<(Ui[ritifh.f~)'c.<i~<"f!unrhrf'A trttv<'r<la dou)''ur. m~njUt'* du fatx) ttu'au.
)<'i-bttt,noU!tj))eurt~))tqu<H)dunftmrt't')cv<
AucK'),ott))r<'nd!edem!.t)'tand)'E*pritr')unrt'veEst englouti par un berceau
(.Yo<<'f<efn«<<'u)'.)
5
AU LENDEMAtNDE LA MOHT
Le<œuvre* accomplies pendant la
vie terrestre d6ttr<uin<mle M':(;. ie mi-
lieu spécial que l'Esprit désincarnédoit occuper.
A sa sortie du trouble, t'ame s'est reconnue maissoit par
timidité,retenueou crainte, elle n'ose pas encore se servir
despuissancesdont elle dispose,et dont elle a cependantconscience.CertainsEsprits, quoique déjà dansta Zone supé-rieurede l'erraticité, ou dansles premiersCieux,sentent leur
penséese reporter en arrière et revenir inconsciemmentau-
prèsdes êtres terrestresqu'ils ont laissésdans les larmes et le
deuil.Maisbientôt, éclairés,raffermiset encouragéspar leurs
guidesspirituels,ils se reprennent définitivement et, comme
cesoisillonsqui n'ont pointencore quitté leur nid, maissen-
tentdéjà frémirleurs ailes lorsque leurs parents les quittentmomentanémentafin de pourvoir à leur nourriture, les Es-
prits,nouvellementarrivés dans t'Au-deta,ont consciencede
leurs facultésnouvelles, intuitivementd'abord, mais bientôt
ils sont invitésà faireeux-mêmesce qu'ils voientexécuter si
tacitementpar leur entourage immédiat.
Les premiers temps de l'absence dicte un Es-
prit « s'emploient sur la terre a s'écrire longuement, Ici,notrepremièrepériodede libertéappartient à ceux qui nous
regrettentou qui nous appellent. Nous gémissons de leur
douleuret de l'impossibilitéoù nous sommes de les pouvoirconsoleret de les éclairer sur notre sort Puis, nos idées
se fortifient de sages conseils nous sont donnés par nos
guides,et nous ne tardonspas a mieux envisager notre nou-
vellesituation. Nous brûions d'employer ces nouveauxpou-
(~, ~u:rnt:~n"
Y)Ut..(iuntt)ous.tY"nsconsc~n<ft qu<'h'ms.).'c~t)na)s-
~'nsptus.i.ant.'m"m'st'r:n~(',sede\"itf,s'c!aire;')uus
j.pr<-nt)ustt-c~m's(le nos pro~-rs. de nus occupations, de
,~s devoirs,de n~aspnat)..ns. Lepren)).-rcs-a~teno~.))ces
spiritnettesnous revte les pmur.s acconj~is, et c.-Her.-veta-
H()nci.Lj)uurn"usu))t;juiu)m'nensc,hc)b~«.A~rs,chf)'F'is,cu)t))n<'n';fj'om-
u~'ust't~-cdcs
\o))t,<esyutti)<incnx.des excursions r.~isstt~tMs~quifu))t a)-
ternern~s joies célcstesentre le bonheur de no'ts sentir ins-
taxtan'-mento" "ous porte tiotre voutoir. et les ravissaotes
sptendeurs,si nouvellespour nous,que ta nature déploiege-
nereusemetttdevant nos yeux 6btouiset charmes.
«Plus tard, nous voulonsplus et mieux. Ou est ainsi
Plus je vais, plusj'admire maisce qui me transportait d'ad-
miration hier encore, m'est devenu familieraujourd'hui, et
vraiment, si ce sentimentde curiosité, si cet soif d'ideal ne
trouvait pointdans l'au-delikta source d'eternettesfélicitésqui
doit la satisfaire,t'immortatitede t'àme serait plutôt un sup-
plice. MaisDieua ptace dansle cœur de chacun de nous le
désirinsatiable, parce que l'ascension dans l'Eternité n'est
qu'une suite non iuterrompuedesatisfactionsspirituellessans
cesse renouvelées."
Pour certains êtres. la vie d'outre-tombeest un sommeil
lourd, exempt de souffranceet, conséquemmentde plaisir,
mais rempii cependant comme le sommeilterrestre
d'images, et de rêves plus ou moins incohérents, refletsdes
préoccupationsterrestres.
Pour d'autres, c'est un oubli profond, une sorte de non-
être maiscet état n'est jamais que transitoire; il arrive un
momentoù l'esprit est secoué de sa torpeur, soit par l'acti-
vitéde sa pensée, soit par la nécessité d'une incarnation
nouvelle.
Le repos n'est pointle vœu normal de l'Esprit, car, dans
t'Au-deta,il possèdeuneplus haute vitalité,uneénergie plus
t~U.t.MH'<T"M:).'A't)! t)7
h!t!ssa!~L'qu'avantsa d''sinc.u't)ation; quand ttappette le
jt'so)nn)e)),(.'en't'stqut'p"urse soxst!aire tnomcntanfment
;thtf)t))~ut')n'rvt'))st'u)c!).)~r)u de ta séparation."u.tdes
tnqmftudesangoissantessur t'avenirqui l'attend.
\u sortir de ce sommeil,t'Esprit se trouve dans un état de
Ya~neftd'indécisionoù, cependant, te sentimentde son être
lui revient tnent~t avec ta conscience de son nouvelétat (amoinsqu'une influenceterrestre l'accompagneencore, et soit
assezforte pour le maintenir plus ou moins longtempsdans
cet état d'existencefictive).)t est des êtres ne croyantà rien, ou n'ayantjamais rien
lu, ni rien entendudire sur la vie de t'Au-detà, qui, au lende-
mainde leur mort, se réveittent péniblement, comme un
humainsortant d'une syncope; el, entratnés par i'evotu-
tion coutumiére de chaquejour, vaquent a leurs travauxcomme si rien d'anormal ne s'était passé pour eux. Maisni
leur sommeil,ni leur état de veille ne sont assezprécis pourleur laisserdeviner ce ~Mest ils agissent commele font les
somnambulesnaturels, dans une sorte de videétrange, quilesisolentet les inquiètent.Ils voient et on ne les voit pasilsparlent,et on ne leur répondpoint non préparés au nou-
veaumilieuoù ilsse trouvent, leur état est véritablementpé-nibteet se prolongejusqu'à ce qu'enfin un malaise étrange,
et quiressembleaux prodromesde la syncopeterrestre, lessaisisseet les plongedans a le trouble B.
Ceciest l'état desâmes sans croyance,et malheureusement
ettesson'tégion!Heureuxl'être qui, dès son existence terrestre, a placé sa
foi dans t'espérance d'une vie future, dans l'attente d'uneexistencenouvelle ses croyances, fussent-elleserronées ou
exagérées,lui seront, pour se reconnaitre dans l'Au-delà,unelieursufnsante en attendantla pleine lumière qui ne tardera
pasil t'inonder de sesrayonsbienfaisants.Dans~obscurité absolue,la faible flammed'une allumette
nousindiqueoù nous sommesplacés,relativementauxobjetsenvironnants,et nous indiquela directionà prendre; il enestde méntf de la foi. Mieux vaut une croyance absurde que
LtVKKPMEMtEn
rieMrance absotu. lit négation t.hreuse; c'est surt.)
.i~s te .on~ de t'Au-deta que r.n s'aperçoit que la foiill-
c~d~~d~s~ah~~c~~c~
heure au doute obscur de nos prétendus esprits-forts, qu.
,,)acent touteleur science .aine dans les études stérilesde (a
mati'-reinusoire.
Les routes dinén-ntesque prend l'Esprit à son départ de
ta Terre, produisentnécessairementune très grande dissem-
!Lce dans ses intimessensationset dansce qu'i) voitautour
de lui. S'il est pur et tumineux, son ascensionrapide a tra-
vers les bassesrégionsde t'crraticitése fait sans encombres il
est guidé et soutenu par les Esprits supérieurs venus a sa
rencontre en une joyeuse théorie, pour lui assigner sa de-
meureet fêterson retour a la liberté.
Maisles âmes au périsprit tourd et terne, obligéesde tra-
verser lentement ces parages dangereux ou d'y séjourner,
sont assailliespar une nuée d'êtresvils,bas et rampants,com-
parablea la cohue grouillantedes portefaixde certains ports
de l'Orient,où le voyageurqui y débarqueest souvent obhgé
de se servir de sa canne pour pouvoir se frayer pén.btement
uncheminau milieu de cette populacehurlante et cut..de.
Si l'esprit, ainsientouré, se laisseentraîner par cette tourbe
importune, ilne pourra s'en défaire qu'avec le secoursd,'Es-
prits supérieurs,qui mettront en fuite,de par leur seulein-
tluence,cette légion d'êtres malfaisants,composée, non pas
seulement d'âmes en patiment. d'Esprits huma.ns lourds,
grossiers, inintelligents,brutaux et a peine sortis d. l'ani-
.natité,mais aussi d'êtres .«-'
dc lutinsIrivoleset railleurs, dontl'apparencesédu.santeréa-
lise jafabtedu polythéisme,etconstitue un réel d.u~rponr
lesimprudents qui se laissent accaparer par leurs mirages
trompeurs.Les diversétages des Espritssubalternesune fois tranchés,
hH.~t.)'Mt:<)!t:t.t:
r..trespirituetsetn.eht.n-.beur.X.")attrt'abso)u.tes.t
v.~ooteet'te ses iu))'ressio<)su)u)tij')es et variées, ttcoouait
jui-tth-tue sa valeur, et se tru~ne au niveau d'êtres de cette
)t)~)))')vn)<'ur.
C'est ainsi que se (tassent les choses pour uoe ùtne cr.'Ytmte
et bonne.
<Jua))t aux mamaises et aux i,:uuMt))t;s, ettes sont tour-
tneotees j'ar leurs semblables dans les Zones compactes et
sombres, et y tourmentent les autres a lcur tour.
Nous avons vu, dans le chapitre précédent,que l'état de
troublequi suit immédiatementta désincarnation,est ta mi-
nute terrihte du « Jugement » des actes antérieurs de t'ame
humaine,par sa supérieure hiérarchique « l'Ame Divine
qui est le véritableEst'mr (t) t'Etir.ce)tesuprême émanée
des~/o~!M.
Voicienquoi consistece <tJugement«.Les lois qui régissenttes nuides (loisde sympathie,de
pesanteur,etc.), agissentà ce momentsur le périsprit de ce
faitsi naturel, découle le sort futur de l'âme désincarnée.
It n'y a là ni juge, ni tribunal, ni avocat il y a tout sim-
plement, et cette simplicitéest le cachetmêmedes œuvres
Divines, une âme qui serévèle« c//e-mt'M<dansle miroir
pur de l'Eternelle Vérité.Son périsprit sombre ou illu-
miné est en mêmetemps l'accusateur et le témoin deses
triomphesou de ses chutes.
«Si ton âme a connu le détachementdes chosesmaté-
rielles,subjectiveset objectives si ellea pratiquéla charité et
recherchéla perfection,le « périsprit qui est son char, son
reflet, son vêtement fluidique, sera pur, léger, lumineuxet
(t) LetermeuEspritque lesentitésde l'au-delàemptoientsifré-
quemmenteuttout&faitimpropre;lemot<&me conviendraitbeau-
coupmieux, (~o'"de l'auteur.)
'JU HVnEt'KKM~).
rapide. Hplaneraau-dessusdesrégions tristes où séjourne"t,
envieuxet confus, les Esprits lourds et sombres, enctihsaux
chosesbasseset vutgair'-s. »
Lejuj,(('tnct)t<)ci't))K'.setronc ti(~)cnit).sin')ni))partie-
même,et pour u'avoir pas reeXemeutt'apparàt que lui prê-
tent certains cultes, ce moment redoutab)e n'en est pas
moinsterrib)ement imposant, carce sont vosacteseux-mêmes
qui vous absolventou vous condamnent, témoins irrecusa-
btes, et Juges sans appet
Quelle joie immense ittumine )'~tr' dont le passé a été
bon et que)effroyablesaisissementéprouvealors t'àmecou-
pable Pourl'un commepour l'autre, t'existeuceantérieure
se déroute comme une page écrite eu caractères lumineux,
ou setrouvent inscrites ses moindresfauteset ses penséesles
plus secrètes. Toutse montre, tout rev't, tout parle éloquem-
ment à l'Esprit ineffablementému, ou tremblant de terreur
devantl'inétuctabteloi
L'esprit porte en soi-même l'empreinte de chacunde ses
actes. agit par ses facultésspirituelles,commele corpspar
ses organes et ses sens. Le fait de la volonté agissante, du
coHM/</eMeM<,de l'intention, donne a la penséeou aux désirs
la mêmere&!H6que l'action donneà un fait matérie).
Le tableauvivant des actes de l'Esprit, existe donc réelle-
ment dans la lumière de l'Esprit. C'est ce qui fait qu'il ne
faut pas chercher la récompenseou la punitiondesâmeshors
d'elles-mêmes e)!es la portenten leur moi le plus intime, et
cette récompense,ou cette punition,est en même tempsun
état spécialet un lieu particulier,inhérent a cet état.
Son bonneu. ou son malheur s'accroissent d'après l'in-
fluencedesdivers milieux ouson niveau moral la porte.
~K.U.).\t):f.[)t.).'A\n: ~j1
!.tntqm'rnubk'")!'itp!ts'usi!'Esp)'itdt'sinca)')h',it il
p,.);t–s'i~it'Ycut–donner a ceux qui le pknrcnt une
!)tt'u\)'d'idt'ntitt'.St's (acuitésp)')ispritatt's''emi-n)att'rieht's.t'tantt'ttc~rc .nnnh'cs tJt't.tvit')tutumaU~m',jn'u\t;nt'f
mises,j~n'r un tcotj's,au serviceJct'Ësprit.DM piu'sun pc-
risprit extérieur, iijx'ut su rc))(it'evisib)c,<).pj)arattre)tceux
qu'i))unK',set)urcreco!it)aitroetcon)j)r''t)dt'(:[)in'un-'i,<'n',
ouparu)teresst;)t)b))tt)cci))dubitab)t:.C'est le moment propice et court où peuventse produire
ces manifestations, beaucoupplus t'rëquentesqu'on ne le
croitgeneratement, maisdoutles fami)!esgardent souvent
le secret.
«.Si vouspouviezcomprendreavec quelravissementt'E'-
prit se reconnait dans l'Au-delà,et reprend l'usage des pou-voirsquisont en lui
Si vouspouviezvoir avecquel enivremeut il envoiea Dieu
)'hommn)!edeson c reconnaissant! C'est un hymned'amour que la terre nu peut entendre, hélas! puisqu'ellene
peutte motiver.
11voit, réalisésdevantlui chacun selon son essence
sesvœuxet ses aspirations. Hretrouveses souvenirsanciens,et pton~edans lepassé poury retrouver les causeset les mo-
tifsde son heureuxprésent.Sa Justiceet sa raison sont alors
satisfaites par le mystérieuxet logique enchainementdes
causes et des effets similaires il compare clairement les
phases plus ou moins pénibles de ses anciennes existences
aveccellequi vientde finir, et il comprendl'étut actuelde son
être. !t revoitet apprécie les mérites desdifférentespositionssocialesqu'il a successivementoccupéesa travers les siècles
disparus; il suitta marche ascendantedes progrèsdusa ses
~2 HVHbFHKMmK
incessants en'oDs vers icb n-t);et,t'ar ta tonique des faits''t
des moyens mis en œuvre, il arrive a déduire et .tentre~ur
)e sort heureux qui t'attend dans un avenir approximatit'.e
Il ne faut pas confondre le Jugement particulier de )'&n)e
par son principeSupérieur et Divin,avec ce que les donnes
nomment /t'c/M<<< f/~wM'.
D'aprèsles <Esprits e supérieurs,le Jugement dernier se-
rait )e triage déunitit'des Ames,bonnes, tièdes et mauvaises,
qui se faità la Cn de chaquepériode planétaire, c'est-à-dire
tous les 26.000ans, environ(t ).
C'est ce que l'on nomme,en Astronomie ta précession
deséquinoxes.«.a Lorsque, par suitedu travail des siècles,la planète
Terre est arrivée au moment de gravir un échelon sur
l'échelledesmondes, le personneldes incarnéssubit alors une
épurationque Jésus a dépeintedans sa parabole de l'ivraie.
C'est le « Jugement dernier pour cette période de la vie
planétaire. »
Mais, il y a eudéjà nécessairementplusieurs« Jugements
puisqu'ily a ou plusieurspériodesdans la vie de notreglobe.
Donc, à chacunede cestransformations,un travail semblable
se fait pour le personnelqui l'habite.
Vous touchez,ici-bas, à l'une de ces périodes redoutables
(~.nt on retrouve les traces dans l'Ecriture, aux cbapitres
~mouvantsdu déluge.11est ordinaire qu'une Missiono précède ces grandes
époques.Cesmomentssolennelsde la disparitiond'une partie
de l'humanitéterrestre, sous l'intumescencedes eaux (ou par
(t) L'AnnuairedeslongiludesassigneauCyctesolaire,unepériodede23.860années tempsquemette tote!)&parcourirles360degrésdu
Zodiaque,a raisondeundegréenvirontouslessoixante-douzeans.
~H.j~.nn.m; ).'A<
~t autre cntactYsn).ncntaire).s.~t toujourspr~c.'d.-sde
tfrandcs d-.uieurs; te monde est t~ntcversr, des manxde
tou't-s sortes assi.nt t'humanitt-troubtee et anxieuse, les
ch's .-Nes-nx~ness<-nddentsouffrir,car 1~ rature est en
parturitiond'une \icnouYehee~u~r)curc'
L'\("jcat)pse trace un t)tbtt'auc"i){)niH!.)ue.u)a)sthH'
de ccttt: phase future qui sera t'cj'reuvetfmhk-de la pro-
chain génération d'Esprits. La Terre alors sera ehra..).-e
)us:)uedans ses fondeme'.tscun'me par un ouragan tern).k-,
et ce souftlepuissantet régénérateur n'est autre '[ue t'Aspir
desEtohim.
Voyez lesrevctatioos?ur)a vie de )'Au-detavoussont don-
nées par nous. en une époque de folieset de d.-sordresde
toutes natures,où les saintes loisde la hierarchte, du respect
de la femme,do l'équité touchantau bien d'autrui, de la né-
cessitéde faire le biensoi-mêmeet de pardonner les unenses,
decroire à la survie et de se perfectionnermoralement,sont
méconnuesde beaucoup,et rejetées commedes choses den-
soireset sans importance.Au temps de Jérémie, Jérusalem fut prise d'un vertige
semblable,etcet aveuglementfut ta cause de sa désolationet
de sa ruine. Prenez gardet'i.
JNVULUTtU~
G)~f;S):))HL')':S)'H)T,SO'<f.)'nML'VH
~iujiocruuturc,tnëmelesch~rubînan'aaurpristeîiecretdotaViet"n
UnEtPKiTDUTROtait:M!!CtKL.
La Nature Divineest doubieen sonessence.
« Dieux dit l'Ecriture « est AMOuxet SAGMssxD.
L'Esprit, émane des Etohim créateurs, est double égate-
ment sa nature spirituelle,complète,est « androgyne.Tant que l'Esprit suit sa voie nurmale,son individualité
reste eomptete et intacte mais,quand vientle tempsredou-
table de t'éprouve, s'il faiHit,il est immédiatementrejeté, et
sera condamné,plus tard, a s'incarner f/aw deux co~ de
sexesdifférents,capables de répondre aux attributs de sa
doublenature maintenantscindéepar lessuites desa chute
La naissanced'un Esprit est analogue à celled'un enfant
elle est caractérisée par l'innocence, l'ignorance, la faiblesse
et )ebesoind'une « alimentation» particulière.Sitôt qu'un Esprit nouveauest enveloppéde son périsprit
virtuelqui l'individualise,il se sent appelé dans une famille
qui le réclameet t'adapte.H se rend a cetappel, et cet acte inconscientest sa seconde
naissance.
Sesparents adoptifs lui fournissent alors un secondpéris-
prit similaire a votre corps que leurs fluides sympa-
thiquesont constitué pour servir de revêtementextérieur a
leur tendreprotégé.
L'Esprit, nouvettemetttémané, recevrade ses «initiateursM
)X\ot.rT~~
~soinsqnert~tamf~nt-tat.L'tt. m-.tn)ctto)~pru,:rt-sn~
()tntt'rt)!!tcctorc'ntuila omsch-nct't!on/< "<
–(;))(-autre version,prf»)')eid<'nt)qu~t)t:
.(L'Hspritnouvfauquiuo~habih'rnnmund-'qnctconqu''
,it'sKsnt~'<'s,–oui)s'it)strnirasoustas))rvcinanc<'Jt'pa''t'~tsinitiat.'urs–csttoujoursappetcpareux.
Cctf'adercsuttatque)orsquc/'t''M/«/du couplespirituel sont favoriséset sfconJ.s par la ph-inf
puissancedfteurétrenuidique."Il
Des quelques )ignes qui pr'-cedcnt,nous pouvonsdcjà
dégager "n enseignement utitc. Sur terre, quand un
coupte s'unit et qu'un enfant résu!te de cette union, bien
souventles parents s'étonnentdu peu de resscntbtanceque te
caractère du nouveauvenu on're avec le teur il est des en-
fantsqui, a l'âge de raison?. ne manifestentque des ins-
tincts purement animaux, tesquets, un peu plus tard, dégé-
néreront facilementen vices.L« raison plausible de cette
anomalie est que les auteurs de cette naissance, au lieu
d'avoirmisenjeu leursvolontéset leurs désirs d'attirer a eux
un Espritqui leur ressemble,n'ont eu en vue qu'uu plaisir
égoïste,et n'ont'point songédu tout, en ce solennelmoment, a
/brM<cr l'indispensableappel a l'Esprit aussi, en est-il ré-
sulté, qu'ayant ouvert la porte a la tourbe grouillante des
âmesen peine, -toujours avidesd'une incarnationnouvelle,
–i)sont, purementet simplement,hébergé un ~/wtye<-quel-
conque, auquel leur accouplement a fourni seulement l'eu-
vetoppepérispritalegrossière, et point du tout leur ressem-
blance psychique.Et que dirions-nousdu second membre de phrase de
l'enseignement ci-dessus?. < favoriséset secondés/)«r la
pleine puissancede leur être fluidiquex. 11vaut peut-être
mieuxn'en tirer aucune déduction,et laisserchacuny prendre
cequilui plaira, puisquesur notre planètehypocriteet fourbe,
où le viceest unemonnaiecourante, il est interdit (sous peine
de blâme, au moins tacite),d'exprimer une pensée utile et
saine,sur l'actecréateur par excellence,a moinsd'être un ro-
mancierérotiqueou un médecinspécialiste
-;); !VKH KKMH!~
Ait):.)so!)icitc,t'Ecrit s'entuute des etttuvcs timdtques
envoyés par les deux ''poux (t) (tevcnus,Je par ce f.ut, ses
parées, et s'en formet'e"vctupp''nécessairea sonentrée dans
la Zonenu il est appelé.!)t;!))n-aussitôt dans ratmospt~ro de ce monde, et se ma-
nifestea eux.
C'est un « enfant anaton" niaisnon ~c, a
t'enfant de la terre, (qui nuit, aveugle, muet, et sans la con-
naissancede son être). Celui-ci voit, s'exprimeclairement,se
meut avec grùce et légèreté, et a consciencede ce qu'il faitet
de ce qu'il entend.
En mêmetemps que la vie, il a re';u la faculté latente du
« libre arbitre x qui se développeraplus tard en lui, a t'àge
desa puberté.Sur notre p)auete d'épreuves, commedans les premiers
Cieux, le libre arbitre est la puberté de l'Esprit.
A son arrivée près de ses guides, ta seule faculté de l'Es-
pritnouvettemeatémanéeste l'innocence», c'est-à-uiret'igno-
rance du bien et du mal. H a oubliédéjà souorigine, parce
qu'il est entrédansun milieudifférentdeceluioù il a étécréé
cependantses facultésvirtuellessont iutactes etses sensations
distinctes.
H grandit, non en volume, mais en sagesse et
apprend leschosesqui lui sont enseignées,commeles enfants
de la terre, maisplus vite et mieux, car sonintellectest moins
voitéet moinsengourdi.Sesparents l'entourent de soins, de tendresseset de préve-
nances, ils s'efforcentde faireécloreet progresser les facultés
moralesparallèlementà t'éctosiondes facultésintellectuelles;
ils le dirigent avecsollicitudevers la voiequ'ils savent, pour
lui, bonne et sûre. La science morale est surtout ce qui do-
mine dans leurs enseignemeutsvariés. »
«. Ceux que vous nommez: Esprits protecteurs,Anges
gardiens, sont les parentsqui ont guidé et protégévotre en-
fance spirituelle,à lagenèsedevotre individualité,»
(t) Voir Afan'<r~edes~tpr< page
)'<V))UTt().'<. i
1 _01'
O~tt.)«n'ait <-b'-t''sort.tf l'Esprit, a~n'-s)'i))'')uct.)t)')'t-th')-
rit)h-ptMNve<)''i t'attend, st'spart-ntsspihtttt-ts tc'-uivfnt
toujours,–t'm-ctivements'i)a triotnph'et par ta peust-c,
seuh'tnents'itestre'omhe.dcpatsachutt'.d.tnsicsmoutt's
iutrrifurs dc).tn)a'i'r'Yo))Str)!))pn'))'trf-/t'.tri)--))ir))tron)-
bit'n doit être angoissantpour iesparcotsk- nxonentfatatdt'
)').nrcuve, et que!est leur chagrin !orsqm'!('ur enfantt'a mal
supporte!«.Nous n'avonspas d'af!ectionp)us vive que celle qui
nousremplitpour nos entants d'adoption.Leurs progrès sont
pour nousd'indiciblesjouissances,et souvent, nous avonssa-
crifiedes chances d'élévationdans le désirde leur être plus
longtempsutiles.
Lorsqu'ils sont asset.affermispour progresser seuls, nous
nousretirons, nous bornant il suivreavec joie leur essor, et
tremblantcependantde les voirfaiblir.
L'oiseauqui,pour la premièrefois,s'envoledu nid paternel
n'est passuivipar le regard de sesparentsavecplus d'amour.
Oh saintes affectionsde )'ame. déliceset martyres de l'Es-
prit 1 l'on vousrencontreiLtous lesdegrés, à tous les échelons
duparcoursspirituel vousanimezaussi bienlesGrandsAnges,
guideset protecteursdes Mondes,quele moindrecouple spi-
rituel dont la modestemissionconsistea guider un seul être
et, là-haut,noyé dans un Océan de Lumièreéblouissante.)e
Seigneur, souverainde touteschoses,contempleaussi ses créa-
tures d'un regardpaternellementDivin u»
«. Nos fils spirituels n'ont ,us besoinde nous torsque
leur conscienceest éveillée,et qu'ils sontmûrspour t'épreuve.
A ce moment, ils sont majeurs et échappent à notre sur-
veithu)ce.Ils choisissent alors librement leur route. mais
nous restons toujours leurs conseillers,quoique n'étant plus
leurs guides. »
H n'importe notre sympathieleur est toujours acquise,
18 HVt'Mt'HEMtKtt
ct,queh)ue part que nous soyions,nousavons)'œi) sur eux,soitqu'ils aient besoind'être soutenus, encourages,eonsotcs,ou lorsqu'arrivepour eux l'heure béniedu retour, aprfs teur
pt'nih)eexistenceterrestre. Dansce cas, noussommestoujoursavertis l'Esprit, qui voit approcher)emomentde sa dé)i-
vrance, appe))**iLlui, pour t'aidera partir, ceux dont il con-
naît )'ina!térabtctendresse, et jamaiscet a/ ~'ac/c/a~ M
uaM
Quand un Esprit s'incarne sur terre, son berceau est
tout prêt,– niddeduvetou hottede paille,-et deuxêtres au
moins l'attendent anxieusement.Comment,chers amis, vou-
driez-vousqu'il en fût autrement,lors de cetteautre naissance
que vousnonunezsi improprementd'un terme que beaucoupd'entre vous ne peuvententendresans frayeur quand la mort
n'est autre que l'entrée, ou ptutot/e retour à LAvu:?
«. La penséequiest venuenoustrouver, secroiseen route
avec la notre qui répond. le secoursdésiré ne se fait pointattendre. Au momentde sondépart pour tessphéresradieuses,
l'Espritvoit celui,ou ceux, qui se rendentson appel. Un
jet de lumière, un rayonpâte et doux commela tuaur de la
Lune, ou doré commele soleilqui se couche un disquelu-
mineux en forme de char une fleur transparenteet suave
commele Lys un 01Maucet vaporeuxcommeun «fil de la
Vierge», sont iancésdu mondeinvisibleau mondeterrestreet l'Esprit, tout frémissantencore de son dégagement subit,se sent en)evé,transporté,et arrivebientôtauprèsde nous JI
ÉPREUVE DES ESPRITS
.<Rëtitter,<o)~touUeprob)cmct"~·
«.L'enfance de t'ame–comme celle des créatures hu-
mainestombéesdansune familleaimante–est doncentourée
desoinsparsestendreséducateurs,et s'achemine,insoucieuse,
au milieud'études attrayantes et de jeux charmeurs,a la pé-
riodedéjà plusresponsablede l'adolescence.x
J~'Espritpeutdes lors choisirsa voie, il a maintenant cons-
ciencede sa force et de ses progrèsaccomplis ayant bénéfi-
ciélargementde la bonté et de la sagessede sesguides, qui
lui ontiucutquélanotiondu bienet du md, semblablea l'ado-
tesoint de la terre, il aspire a la liberté, mais cette dernière
veutêtre conquisepar /</ucDans la jeunesse,toute créature est fougueuse,brave, té-
méraire,indisciplinée,mais généreuse,apte aux bons étans,
aux sacrificesvolontaires.L'Esprit, durant cette période,est
ardent pour le biencommepour le mal il peut deve-
niraussibienunmissionnaireenthousiaste,unmartyr sublime,
qu'unange revotté.
LaBiblecaractérise cetth périodedangereusepar la révolte
desArchangesquisont devenusles princesde t'In-ferno
Arrivéà ce momentde sa voiespirituelle,l'Esprit doit su-
birt'jE/~Meequi doit décider de son sort futur. Déjà, il pos-sèdeun degré de luciditéet de clarté admirables il a pleine
possessionet consciencede sonêtre, de sa source, de ses de-
voirset de sa destinée.H connatt de par ses initiateurs
lesmauxet les humiliationsde sa vie matériettedurant l'in-
80 UVHKt'HKM~.K
carnationdonton iui a fuit, préatat'tement,entrevoirles tris-
tesseset les amertumessous toutesleurs formes.Présente et reçu dans tous les étages des Cieux au
moins en visionintuitive il s'est rendu un compteexactdel'immense félicitédes Esprits heureux il connatt leurs de-
voirs, leurstravauxplaisants, leurs demeures enchanteresses.
L'étendue des Cieuxlui a été dévoilée,et sa compréhensions'est trouvéeassezvaste pour en soutenir t'éctat.
Plein decettescienceDivinequi le rend responsablede sonvouloiret de ses actes, il est ensuite iais'é à lui-même dansune sorte d'isolementrelatif.
C'est alors que les < tentateurs qui sont jegions'approchentde lui
Pour passersonépreuve, l'Esprit doit être revêtu d'un pé-
risprit semi-matérielqu'il condenseet se fait lui-méme,volon-tairement. Pour ce)a, il concrète les moléculesde son enve-
)oppHfluidique,et cette opération obligée, le met pour un
tempsdans un milieu spécialen rapport avec la matièretan-
gible de parce fait, sa vue spirituellese trouve voiléerelati-vement. Il est nécessairequ'il en soit ainsi, pour qu'il ait dumérite a repousserla tentation autrement, elle ne pourraitavoir aucuneprise sur lui.
Le Christ tui-môme dut subir cette épreuve tripte la
première, lui offrantl'abondance des biensterrestres, Epurée
par les pains; la seconde, lui proposant la science humaine
par l'orgueil, t'impiétéet la présomption enfin, la troisième,l'enivrementde la gloire et de la puissancesur les hommes.
On sait, d'après les Ecritures, comment ILen sortitvictorieux.
On peut doncconclure que cestrois épreuves sont présen-tées et subies par tout Esprit, avant qu'il lui soit permis defranchirle seuilsacré des Cieuxsupérieurs.
Pendant toute la durée de l'épreuve, les Esprits-Guides,ses protecteurs,se tiennent éloignéset dans !e silence, n'in-
fluençanten rien la volontédu récipiendaire(i).
(i)Surterre.l'hommesupérieursubit la mêmeépreuve,la mtme
St)X\OH:T)0!f
0
Hest, pour l'Esprit, des heures décisives,dans l'existence
de l'Au-delà Lorsque voussortirezde ta série humiliantedes
incarnationsmatérielles, vous aurez à subir l'épreuve de ta
science, c'est-H-dire l'option entre la Mwcc de vie et la
i!c;e'<c<'de mo~ Selonvotrechoix,vousgravirezbrillamment
t'ascensiondesCieu: supérieurs,ou bien, vous rétrograderez
jusquusaux incarnations fuatheureuses.
Nonseulementl'histoiredu serpent, qui tenta Adamet Eve
danslejardin d'Eden, n'est point un mythe; mais, quel que
soitvotredegré d'avancement, cette épreuveentre le bienet
le ma), entre le plaisir i outrance et t'austère devoir, vous
est présentéeCMpermo/tc/icc,quoique avec moins d'intensité
et desconséquencesmoinsredoutables.
Dansles Mondesheureux, il existedesZonesencore impar-
faites, relativementà l'ensemble. C'est dans ces lieux <dé-
serts» quesera envoyéle Néophytepour subir lesassautsde
lapremièretentation.
Saconscienceparlehaut, puisqu'il se possède; saciartéest
entière, puisqu'il se souvient il possède son libre-arbitre,
puisqu'ilest instruit il est donc responsableà tous les points
de vue.
Onle flattera, on exalterason orgueil on lui offrirala
dominationpar la forceou par la ruse on le séduirapar fat-
traitmenteurde la désobéissanceaux enseignementsqu'il a
reçus par le doute, sur les droitsqu'ont sesinstituteurset ses
guidesà lui dicter une règlede conduite on t'exciteracontre
euxpar une jalouse déEance.On aiguillonnera sa curiosité
par la vue ou le récit des joies matériellesqu'il ignore; et,
une foisque le noir ferment de la révolte aura touché son
cœur, sitôt qu'il aura tacitementassentia l'une ou a l'autre
decessuggestionsperQdes,il est perdu 1. Sonjugement se
trouveraobscurci, et une vapeur opaque bouchera son en-
tendement.
luttecontrelesinstinctsde la bête; s'il en sort victorieux,tonAme.
Mpureepar)a dnuleur,illuminéeparta foi, trouverasa récompensedanslesCieuxsupérieurs.S'il cèdeaux tentations,it sera pouruntempsdéchudesonlibrearbitre,etrelomberadansl'animalité.
82 UW<f PMMtKK
Il est alorsdéjà condamnésubir l'incaruation matérielle,
qui lui (Mmontreral'inanité de ses croyances et le mal fondé
de sa confiance.
Il n'est aucun prestige qui ne soit employé par les tenta-
teurs, pour ressaisir l'àme prôtoà échapper aux puissanteset
perfidesattractionsde la matière
ÉVOLUTIONDES ESPRITS
VOIEDERETOrn
LaNeceMitéseuler<~itl'Etredtpoa-tëdëdesonlibrearbitre.
La conséquence immédiate de la chute ou des
chutes, subséquentesa la première est la f/Mt~t~a/toytde
l'Esprit!Lorsde l'Emanation Divine,l'Esprit était une monade ou
noyauspirituel,dont l'évolutioninconnueavaitgroupé autourde lui les attributs ou facultésqui en ont fait un Etre spiri-tuel.
D'abordenfant, puisécolier,ensuiteétudiant, l'Esprit nuu-
veHementémané a pris ses grades et a été appelé a passersonpremierexamen.S'il sort vainqueurde cette épreuve, si,
docileaux aviset aux instructionsqui! a reçus, il a préféré le
devoirà la science, et la sagesse a la fatale curiosité de l'in-
connu, il planera au-dessusde sa matière tangible, il dé-
pouillerarapidement renvetoppesemi-maténenequ'il avaitdu
revêtirpour son épreuve,et rentrera dans ta vie normale des
Esprits triomphateurs.S'il a échoué, la peinene se fait pasattendre c'est l'incar-
nationimmédiatequi l'attend. Deux corpsdifférents–quoi-
quesemblables seront les deux prisons matériettesde l'Es-
prit scindé en deux parts. Heureuxencore, si la chute ne
s'arrête qu'a l'hommedes mondes matériets Car, si elle est
plus profonde, émanantde plus haut, si de nouvelles
fautesviennentencore aggraver !a première, une désagréga-tionplus complètese produira dans l'une ou dans l'autre de
8t1 U\'M)'MMtim
cesd"ux parties,qui, matgrcteur division, sont cependanttoutesdeuxresponsables.
A chaque nouvelle faute, t'entité spirituelle se désagrège
davantageet s'amoindrit a chaquenouvelleincarnation, ses
facultés se trouveront éparpilléeset, de chute en chute, t'iu-
tuition devenueintelligence, et cette dernière facultétombée
dans le domaine de l'instinct, t'être puni, dépossèdede son
libre arbitre, sera condamnécommele Roi NEBUCAD-NETSAR,
<a manger l'herbe comme les bœufsdurant une périodede
sept temps(1). e
« C'est pourquoi l'homme terrestre sort des règnes infé-
rieurs dans lesquelsil a dû maintes fois s'incarner, pour re-
trouver les bribesde son trésor spirituel insoucieus"mentdis-
persa!I
L'Esprit est descendu,aprèsla successiondesesfautes,
jusqu'au niveau qu'elles lui ont assigné. H habitera ou sé-
journera sur les plans inférieurs où rampent lesinstincts qui
l'auront dominédurant sa précédenteexistence.
Mais, dans '.es reculssuccessifs,l'Esprit humainnepeut
rétrograder plusbas que la bête, par la raisonbiensimplequela bête, n'ayantpas de libre arbitre, ne peut~/M<déchoir.
Si elle ne peut déchoir n'étant pas responsableelle ne peut non plus progresser, c'est logique?
Pardon~ l'animal progresse et voici pourquoi et com-
ment D'aprèst'inétuctabteloi qui régit êtres et choses, le
minéraldevientplante,la planteinsecte,et, de l'insectea l'élé-
phant, échette de progressionexistesans aucune solutionde
coutin'jité. Parmi les animaux libres, comme parmi les do-
mestiqués, ce sont lés sacrifiés, les victimes,qui progressentle plus rapidement,en vertu de la loi d'involutionpar te mé-
nte, par /'K<t7~J,par le travail, ou par la douleur. »
(t) DAXM~,eb.<v,v.33.
KVOLLTtOX
Mais.arrivés ù ce point difficile,entre t'<</E quipeut.de
par sesfautes successives,retomberau niveaude t'ammatitc,
et la rie qui depuis le grainde sable inerte peut monter jus-
qu'à l'animalsupérieur, uneexplicationdevientnécessaire.
L'on comprend bien que t'E'prit, émané des Et<'him,
puisse,après sonépreuve,aseendreaux plus hauts degrés des
hiérarchiesCélestesou redescendrejusques aux formes ani-
mâtes,de par la perteou l'aliénationmomentanéede sonlibre
arbitre; mais, arrivé ta, il nu peut descendreplus t'as.
Quelleest donc la genèsedes règnes inférieursa l'animal?
Pour répondre clairementa cette question, il faut se souve-
nir que tout< (/<wM<-Dieuest ~imo~ret Sa~'Mf lesEsprits
créateurs que nous nommonsLESELonM sont donc
aussiamour et sagesse, c'est-à-direEsprit et V'f or, l'éma-
nation des Créateurs ne pouvant être que le reflet d'eux-
mêmes,il s'ensuitque les êtrescréés sont, sous une entité
unique, titrés en positifet en négatif, en tant qu'Esprits.
LaVie, elleaussi, possèdeles deux sexes maisnous enten-
dons ici, par vie, la M~oHM, ou la matière composéedes
fluidesanimateurs (forces),et de la matière visible propre-
mentdite.
Cetiematièrene peut se perfectionnersans le secours des
fluides(qui sont l'esprit de la matière) les fluides sont la f~
quipénètreet anime tous les moulesmatérielspour les porter
au procès, par la vie attractive d'abord puis moléculaire,
sensitiveet,enfin.animale,avecses innombrablesdegrés. Ar-
rivéeta, la vie s'arrete-t-ette? Non1 rien ne s'arrête dans
la naturecréée, tout arrêt amèneraitinfailliblementunedésa-
grégation immédiate la vie animale ne ~'an~e pas, ELLESE
TRASSFOnME.
L'animalité semble</one~r<'le point le plus bas o«/M<MM
tomberL'EspMT,et le pointle pluscM&y!M<N:/OMpuisses'élever
LAMATtEM.Voilàce qu'il nousfallait, tout d'abord, expliquer.
Au chapitredu <Périsprit», l'on verra commentles péris-
pritsanimauxsupérieursse transforment, par la fusion,pour
devenirdespérisprits humainsinférieurs.
8<! UYMK)')tLMn!t
"Comme une seuleet uniqueloi ré,{ittouteschoses, et quetout ce qui esten' /M~,rroit ft /<nyr~«' par desuccessives
transformations commetoute parcelle, qu'elle soit spiri-tuelle ou matériette cherche toujours à se joindre à une
parcellede même nature, mais titrée différemment que tout
a pour vœu do s'unir à tout, on retrouvecette môme loi par-tout et toujours dans les études spirituellescommedans celle
desrègnes inférieurs; à travers les diversesessenceset leurs
attributs différents,on retrouve toujours la même substance,modifiéeseulementd'après les milieuxqu'elle traverse.
La vieest une ensa dualité; mais la substance,duelleaussi
à sa source principiante,est modifiableà t'inBniet peut épou-ser toutes les formes.
Zt6cr(eet KeceMtM,tellessontles loisqui régissentl'Espritet ta substanceen leursévolutionsmultiples.
La nécessitéseulerégit ce qui n'est pasencore Espritc'est la loi qui régit les êtres inférieurset lesforce à monter
bon gré mal gré sans elle, sans cette forcebrutale, aveugleet sourde, rien ne progresserait1
<<Demêmeque le fusionnementde plusieursEsprits, dansles sphères supérieures, ne fait qu'un Esprit d'un degré ptusétevé: de mêmeaussila chute produit nécessairementla dé-
sintégrationet fait deuxesprits, d'un ordre inteneur. JtCe qui a été uni par le bien peut être désuni par Je mal.
C'estla loi! c'est pourquoit'être terrestre, scindéen deuxen-
tités, masculine et féminme, est un esprit faible et va-cillant a peinesorti de t'animaiitéjoù sesfacultésencoreépar-ses ne seront collectéescomplètementpar lui que lorsqu'il
MVt)LUT)('X
aura reconouissa conscience,qui est /« MM/~r«~de Etre.
L'embryonhumain passe, a\mt de deveturhomme, par tes
phasesprincipalesde ranimathe, noudansson principespiri-
tuel, mais f/a'Msa /o~'< La formeanimaleest la mamfesta-
tion matérielle et visibledes instincts, comme la forme hu-
maine est la manifestationde ses instinctset de son intelli-
gence.Ceciest la clé de la sciencephysiognomonique.
GENÈSE DES FLUIDES ET DES ÉLÉMENTS
0<<tprovientdeTnEO*MreHettpontpare))*:L'ombredeaE~ohimfcr~teasoleils
< Lapremière transformationde la substanceuniverselle
que vous nommez Z.MMt~'pAstrale est t'ElHEn fluide
très pur, très actif et très puissant, qui génère les autres
fluides,générateurs eux-mêmesde la matièrevisible.»
La transformation de t'Ether en Air, produit d'abord le
fluide soniquequi se formeavant l'Air, par le courant paral-lèlede t'Etber formé,et de t'Ether ù former.
Vient ensuite l'Air, qui entoure tout globe, toutessphères
planétaires,jusqu'à une hauteur variablepour chacun d'eux.
et qui est d'une densitéen rapport avec cette hauteur atmos-
phérique.L'Air est formépar un mouvementhorizontalet tourbillon-
nant, qui lui imprimeles larges nappes enroulantesque l'on
remarque dans sacourse.Del'Air, provientla lumière(visible
pour vous), par le mouvementondulatoire qui nait du mou-
vementaérien.
La Lumière (matérielle)possèdeen soi la Chaleur,l'électri-
cité et la coloration.La chaleur a hérité du mouvementon-
dulatoire et ascensionnelde l'Air et de l'Ethèr; l'Electricité
possèdele mouvementondulatoire et, de plus, la rapidité de
l'Ether.
La Couleura le mouvementdirect quand elle est réunieen
faisceau mais si le faisceau se brise par la réfraction, elle
affectealors la sériede lignes tronquées ou rayons.Le mouvement oscillatoireest celui qui, de la Lumière,
Ut!XMKDESFH!tOK'. S''
formeles clémentsconstitutifsde /'A'«~;it est dit au mouve-
ment giratoire de t'Etectricité,et au mouvementdirect de ta
Goûteurproprementdite.
L'ctémentde )a ~n'f a été formé sous l'impulsiondu mou-
vementrotatoire, issu du mouvement supérieur qui est la
spirille(sortieelle-méme des deux forces principiantescom-
t)i,~us le mouvementdirect et le mouvementcirculaire
agissantl'un sur l'autre d'une manière éga)e).Vousvoyezque les mouvements ou forcesnaturelles
dériventles uns des autres, en se compliquantpar leurs ré-
sultats,lesquelsdeviennentM<MMaussitôtqu' à l'inverse
de la matière proprementdite, dont la loi ascensionnelleest
t'a/tcme~ progressif.Use passealors ce phénomènecurieux au fur et à mesure
que la matières'épure, lesfluidesqui t'animentse condensent
et se matérialisent on pourraitpresquedirequ'ilst'at~MC~,
eu entrant dans la voiedes transformations.
C'est toujours par le mêmeesprit de sacrificeque s'ac-
complitle progrès; le grain de blé, mis en terre, se pourrit
pourformert'épi; le supérieur se sacrifiepour l'inférieur, le
bonpour les méchants c'est pourquoiaussile Verbes'est fait
c/<tw'pour rendreà l'humanitépensantelelibrearbitre qu'elle
avaitperdu par seschutes successives.
0 Mystèreprofondet sublime; o puissanceinénarrablede
la douleur et de l'abnégation on te retrouve partout dans
la glorieusevenue des Messies,comme dansles règnes infé-
rieurs de la matièreinerte
< Les fluidesnaturels ne sont, en réatité, que des /orcpï
au service des Elohim gouverneurs des Mondes et des
Univers;tandisque les Etres vivantset pensants sont l'asile
du principespirituel qui doit tôt ou tard les porter aux
sommetsde la perfection. »
Tout fluidese meutpar ondesplus ou moins presséeset
rapides,selon sa nature intime.
')() UVMrtH'M~M
Le t)uide/w;'</«' est tt-j'hts rapide';n sa marche vertigi-
nente.
Le t]'tide40~y'«',adt's ondesphtstarges et plus lentes.
Le fluidecH/on'yw,a des ondutationsqui rappellentm) peu
cellesde ht vapeur d'eau et du ~azhydrogène mais ces der-
nières sont /o<t~</M dans leurs mouvements,tandis que
les ondes ca)oi'iquesse meuventde basen haut.
Le fluidedu magnétismeanimal va par ondes inégales et
raboteuses.
Le fluideaériensemeutparvaguestourbillonnantesséparées
les unesdes autres.
« Sur ierre, le principe auimique provient de l'électricité
solaire; tandisque leprincipem&téne)est contenudans t'étec-
tricité terrestre. Ce ,principematériel préside A/a forme des
choses, à leur accroissement,à leur force physique, à leur
durée; le principeanimiqueprésideà la MM<t<n<<'des êtres et
des choses: C'est toujours la lumière qui donnea t'être hu-
main la oanscienoe et aux fruits de la terre, la couleur,
l'arome et le sucre.
Le .pfHMMpeanimiquetend à se-dégagerpeu à peu duprin-
cipe maténet, et cherche à l'annihiler pour régner sur lui
d'abord, et ensuiteM/M/M.
L'Etectricité terrestre n'est qu'un dérivé de l'Electricité
solaire.
Le rayon électriquesolaire,qui s'enrouleconstammentau-
tour de votre globe, produit d'abord du fluide magnétique,
dont ta boussolevous enseigne les deux polarités; puis, ce
fluidemagnétiqueRetraasformeà nouveauen électricité ter-
restre, par le mouvememde Tetationde la terre, comme,par
vos machines,vous transformezle magnétismeen électricité.
Le soleil est la source vitale et mtidtqtMoù s'alimentent
tous les Mondes deson système.Cette « sourcea a eUe-men:e
son principedans l'Ether, première combinaisonde laSubs-
(.):xi:sEUESt'n;tnEs *'t
tance r"iverse)tc.q"iremp)it les Espaces interptanctairt-s.
Cesontles combinaisonsmultiplesde t'Ether sur tui-mc'me,
<n,iengendrentle iluideetectrique.L'H)ectricitéette-mcmese
combinedeplusieursmanièresdepar sespuissances /s)~t-<
,,p~<'et~<<Le fluideneutre ou nuide galvanique est la base du
~risprit mairie).
Le Huidemagnétiqueanimal est tormé d'une comhinmson
du fluidenerveuxhumain, avec le fluidegalvaniquedu péris-
prit. t) est commeon le sait un dérivéde l'électricité.
Les différentsinstincts..chez l'hommecommechez les ani-
maux, sont la résultaute de t'étectricitémise au service des
sens.et combinéeavecle n~idenerveux.
L'Electricitéprovient<'e'a Lumièresolaire; ellesedédoubte
au contactde t'écorcc terrestre et entourevotre globe en te
pénétrant de part en part. C'est le < fluide nerveux des
fondes qui se constituede la même manière que le fluide
nerveux humain, lequel se forme du sang alimenté par les
organes de ta .nutritionet de laj-eapu-ation.Le systèmeplané-
taire a aussi son estomac, ses poumons,sou foie, la pompe
aspirant et foulantedu cœuf ses reins quigénèrent, et son
cerveauqui penM.La terre est la miBiaturedu système tout
entier,et )'homme.ohe<-d'<Buvrede la CreatiOD,rece)een lui
toutce quecontientla ptaeete qui ieporte.
Commevous t'tndiquerentamoJogte, un nouvelagent ou
un nouvel être est toujours produitpar la transformation.
ToutetrattsformatiMest une metamfMphese.
Des données plus scientifiques,plus teohoittues,ne vous
apprendraient.rien~e plus que ces explicationsen langage
vulgaire suivezen voNs-memes,par la reNexioc,la marcue
or<iinaipede 'dees; vous y verrez agir successivement
r~e~c~ aMtma~ue votre nature emmagasineconstam-
ment<t -quiprf~eB.t des rayons <otMres~ensuite, le fluide
nerveux, pertectioDnemem:de cette etectmoHe.ia première,
Étant étaboréepM-le sang artériel, et la seconde,.par le sang
veineux puis,le /?M~<-~r! qui est une transformation
supérieurede ce dernier, due à l'influencede l'Esprit; enfin,
M HV)ŒP)tEitH;)t
le /7w'</t- 'lui est le lien, le transnietteur spécialentrel'Esprit et le pt~risprttsemi-matfrie),celui(jucles Kabhutistcsnomment la ~/<-rcn~i le « char x de t'iUnc
[)y a aussi le /?w/c ~a/<M/t;~f, le plus matérielde tousc'est lui qui présideau tonctioonctuentde la vie végétai etanimale ex vous; lui<)uirclie<'ntrceux vosorganes internesc'est, à proprementparler,« la viedu corps famé do la ma.ti~re c'est ce fluide,dont nousavonsparlédéjà au chapitre deta « Désincarnation», qui, après le départ du périsprit, com-ntenc~ dans le corps inerte, le travail désorganisateur;il est
pour nous servir d'une expression triviale mais vraie« l'équarrisseur» nuiditjue, dont ta lugubre fonction est detravaillersur lescadavres.
L'Ether, que nous avonsprésentéau commencementde ce chapitre commeétant la premièretransformationde la
substanceuniverselle malgré son inconcevablepuissanceet sa supérioritéprimordiale,n'est pourtant qu'un agent infé-rieur de la source pure d'où il est émané; de la substance
première qui est le principe absolu de tout ce qui est, le purrayonnementdes ElohimCréateurs,et dont l'intensité tumi-
neuse, le degré de pureté, et la féconditéprodigieuse sontabsolumentindescriptibleset inénarrables.Nous ne pouvonséleverni notre regardni notre penséeplus haut que l'Etherson dérivé immédiat autrement la confusion se mettraitdans nos idéeset dans nos paroles1.
Tout possèdeLAVIE;toute émanationde la SubstanceUni-versellecontienten potentialitéla contingencedes êtres futurs.Elle les contientd'abord en principe; puis, en réalitévivante,au fur et à mesurequ'ils naissentet se développent.
L'Eth"r est peup)~d'Etres purs inhérentsà sa nature supé-rieure l'air, de m:me, ainsi que la Lumière, l'eau et laTerre.
),);M.s):i'r.sn.C!)'):s
Lesfondes sunt inliais, connue les Etres qui les peuptent;
et k-s~t'ments primordiauxde ces Mondes ne peuventêtre
stériles.puisqu'ils sont dotés d'Etres multiples appropriesa
la natureparticuti~rodechacun d'eux.
Pour créer les Esprits se servent do la substance pre-
mièreou Fluide cosmique-universel,a l'aidede leur puissance
propreet en utilisantsavamMentn.s Loisdont ils connaissent
it fondraction et les réactions sur la nature d'un Monde.
L'Esprit, qui a pour missiond'opérer sur un Mondequel-
conque,soumet le Fluide cosmiqueaux lois qui, potentielle-
ment, doivent créer et re~ir ce Monde,et tout s'accomplit
sousla prodigieusepuissancede leurVerbecréateur.
Telleest la genèsede toute création.
< La Substance Universellepossèdela Vie, puisqu'elle
est elle-mêmela plus haute manifestationvitale. Le mouve-
ment,qui est la manifestationde ta vie,existedonc en ELLEà
tous les degrés. 10
C'estpar le mouvementqu'ont lieu toutes les combinaisons
et lestransformationsde la Substancepremière et Universelle
que les Kabbalistesnomment AzoTII,et que tout être s'assi-
miled'après son degré d'avancementet de pureté, c'est-à-dire
d'aprèsl'analogiede son être avec cette source universellede
la vie.
Ceciest la clé desprodigesde la ~/o~<csavante,et de ceux
qu'opèrela Sainteté (ignorantedeschosesde ta Magie),la clé
aussi de ce que l'on nommevulgairement« Miracles les-
quels ne sont que des manifestationsVitalesencore incom-
prisesdu Vulgaire.Tout ce qui est visibleà vos yeux,tout ce qui est compré-
hensibleà votre pensée,n'est qu'un atome pour cette Grande
créatricequ'est la SubstanceUniverselle.
Les fluides sont les agents supérieurs de la création ils
t)t1 m'~H!tHM!t!t
sont /M Mo~cMMde tout ce qui existe ce sont eux qui, parleurs combinaisonset leurs )né)anges,ont formé ta matière
proprement dite. A l'état naturel de leur essence, ils sont
insaisissables,invisibles,impondérables, sans odeur ni sa-veur.
Tout ce qui est au-dessusde la matière est ttuiue,depuisla
vapeurd'eau qui donnele mouvementilvosmachines,jusquesitt'Ether qui donne la vieaux planètesde t'Espace.
Dansl'homme, on trouvelescinqgrands fluidesquianiment
la natureentière
i La Substance Universelle,véhicule de la Viespiritua-lisée.
2° Les fluidesspirituels,instrumentsde l'Esprit.
3° Le fluide magnétique, instrument du périsprit supé-rieur.
4" Le fluidenerveux,instrumentdu périsprit inférieur.
5" Le fluide galvanique, instrument des organes et des
sens.
C'esta ''aide de la substance universelle que les Thauma-
turgesopèrent leurs prodiges,que lesThérapeutesobtiennent
des guerisonsmerveilleuses,et que lesAlchimistestransmuent
en or les métaux lesplusvils mais,pour atteindreà cespou-voirs transcendantaux,il faut avoir d'abord transformé tout
son être, car le pouvoirsur les êtres et sur les choses,est tou-
jours en rapport exact avecle pouvoirque le Mageexerce sur
soi-même.
Le seul Véritable Athanor,c'est le Microcosme.
GENÈSE DU PÉRTSPRtT
Lepënepritmmodiftettchoque nou-~Uo[nearntHon.puisquelecorpsqu'ilt)doitforfDern'e))tp)u<temêmeH,
ALLASKAnoEC.
Nousaurionsd~mettre ce titre au pluriel, car le périsprit
est dout'te il est peut-être même<W~/c.
Le revêtementde l'àmesupérieure, ou Esprit divin
Le revêtementde l'àme humaine.
Ladoubluredu corps matériet,ou Corps proprement
dit. Nousallonsexaminersuccessivementchacunede ces subs-
tances lluidiques, d'après ce qu'en disent i~ êtres de l'Au-
delà.L'hommea trois centres vitaux /<!cerveau, stego de la
penséeet des facultésintellectuelles;le Plexussolaire, siège
des facultés affectives,de )a sympathie, du dévouement; et
/eoM<re,siègedela vie matérieiïe,des instincts,des appétits
et des passions animales. Ce sont ces trois centres que les
Kabbalistesnomment: NEscHAMAH,RouACH.etNEPHEscH;
<<latrinitéhumaine*.
Dans leurs très intéressantes communications,les « Es-
prits», auxquelsnous empruntonsen ce moment une partie
de la teneurde ceschapitres,ne parlentque du « pér.spnt v.r.
tuel enveloppe Ouidiquode l'Esprit et du « périsprit
lourd», le formateurdu corpsmatériel. Commeueux termes
opposésne peuventexister qu'à la conditionde donner nais-
sancea un troisièmequi procède des deuxpremiersen les re-
liant, après l'étude des deux périsprits dont ils donnent la
Uti LnKMt'OMtEtt
claire description,il noussera très facilede reconstituerana-
logiquementle troisième, te perispritan'eetif dont ter6)e,dans t'existencehumaine, est au moins sinon plus im-
portant queles deuxautres.
Le périsprit virtuel, ou enveloppede t'Etincette
Divine–est emprunté au règne aromal qui est la quintes-sencede ta matière fluidique. Les Mondes Célestescontien-
nent cet arome à l'état d'atmosphère. Les Esprits purs sont
revêtusdecette enveloppefluide,qui sert à les mettreen rap-
port avec l'ambiancedu milieu lumineux qu'ils habitent. Ce
périsprit, formédu fluidele plus afOxé,communique avecle
périsprit lourd par l'entremisedu fluidenerveux.
Voita donc le troisièmetermeque nous désirionstrou-
ver au commencementde ce chapitre. De l'avis mémo des
< Espritse de l'Au-delà, qui sont mieux placésque nous
pour juger de l'intrinsèque qualité des Fluides en général,
de leursmultiplescombinaisons,et de leurs rôlesvariésetim-
portants, le fluidenerveux serait donc le trucheman,le
!ien, le transmetteur nécessaire,entre le périsprit supérieuret le périspritinférieur.
< Le périspritsemi-matériethumainest formédespéris-
prits <M!maK.)'de la contrée habitéepar l'individu.
«Votre planète, où végète encore t'bomme primitif,sorti récemmentde l'animalité, domestiqueou libre, a be-
soin du périspritde ces derniers pour contribuer à la forma-
tion desontype. Cependant,à l'heure actuelle, les races ani-
malesdont la terre est peuplée ne sont plus en rapport avec
la populationinférieure de la Terre. H faut donc que les
animaux supérieurs maintenant disparus, ou sacriBéspar
l'homme, trouventautre part un emploijudicieuxde leurs fa-
cultés instinctives.Cet emploi est dans les Cieuxinférieurs,
(les trois premiers), où ils sont parvenus, et sont utiliséset
LE)'t:m''t'mT '77
7
dutxcstiqut'senattendant )eur réincarnatiot)avec la prochainentcchumaineascendante.Il
Il est possiblede pressentir il quettesespèces animales tel
ou tel être humaina empruntéson périsprit, car t'iostinct
quisourdau dedansde chaque être en est l'exactetraduction('êtrepacifique, impressiunnableet timide aura un périspritformé d'âmes animales de même nature, et il est facile de
cuttcturcque les tribus guerrières, indomptubteset froide-
mentcruelles, les peupladesaux instincts féroces,ont réolle-
mcntdes Amesdo félinset d'ophidiens.N'oubliezpas que toute essence attire invincibtonent il
ellelesattributs et les qualitésqui lui appartiennent.
Indépendammentdes instincts manifestationsintimesde
t'ame animale l'homme est sujet il desmécontentements
intimes,a des tristesses, à desdécouragementsque bien sou-
vent rien ne motive; plusieurs opinions se heurtent en lui;descontradictionss'élèvent des voix que l'on ne consulte
pointse font entendreet veulentêtre écoutées.D'oùvient ce
tumulte?
Vousavezen vous-mêmeune réuniondeserviteursqui as-
pirenta devenir les maltres; voguantsur l'océande la vie, un
peua l'aventure, il arriveque, très souvent,il ya dela révolte
à bord Pour un peu, les subalternes arrogants et quinteuxdétrôneraientleur cheft~gitime,et s'arrogeraient injustementchacununebribedu pouvoir.
L'hommeactuel, c'est l'homme anarchique, l'homme fu-
tur, serat'être harmonique.
Tant qu'un Esprit s'incarnesur la terre, il a besoindu pé-
rispritpour s'y individualiser.
Le périsprit participe du corps, ou mieux, le corps pro-cèdedupérisprit. Cedernier, est le typedont le corps matériel
n'est quela copie it agitsut~et
le corps réagit sur
98 UVXEPMMtM
le périsprit, car ils sont unis par des liens galvaniquestrès
fortset très résistants.
Durant toute ta durée de l'existonceterrestre, le corps doit
fournir au périsprit sa substancede par les fluidescontenues
dans l'atmosphère, et que la respiration emmagasine.C'est
pourquoi les senteurs et les parfums ont un tel pouvoirsur
loi, et pourquoiaussi,dans lescasdesyncope, oo tepérisprits'est éteignedu corps les substancesvolatiles ont le pou-voir de le rappeler, et de rétablir dans les organes le mouve-
ment, la chaleuret ta connaissance,quidépendentabsolument
de son domaine.
L'éther sullurique, le chloroforme, les gaz et les vapeurs,ont sur le périsprit des pouvoirs multiples qui vous sont
connus.
L'; fumetdesvins, t'arome des mets que, dans les anciens
cultes,onoffraitaux mânesdesancêtres,étaient certainement
une nourriture pour leurs corps uuidiques, de même quel'odeur fétide du sang fraîchement versé est un régal sa-
voureuxpour les esprits méchantset cruelsde l'Au-delà.
Cesoffrandesde sang répanduexpliquent aussi le <Vam-
pirisme» dont parlent les légendes, où des vivantsauraient
été victimesdecertains êtres goules ou stryges, qui seraient
venus, pendentle sommeit,aspirer fluidiquement leur vita-
lité jusqu'à ce que mort s'ensuive.
Auxdieuxde l'Olympe,on offraitle Nectarde l'Ambroisie;auxdieux lares, du lait, du miel, du riz, du parfum ou des
aromates. Lepérisprit » se nourrit toujours desubstances
en rapportavecsa nature intime les Esprits purs se substan-
tent d'arômes, et leurs festinsconsistent à respirer amoureu-
sement le parfum suave des fleurs splendides qui croissent
d'elles-mêmesdans les ravissantsbosquetsparfumésdes en-
viablesdemeurescélestes.
MARIAGE
ET ..FUS)OX ~.DKSKSPtUTS
"Un nomnioMariagpde convenance,:e)uioù touteachosesMconviennent,–hormisjptcœure!Il
)toson6St;un!t.
Au vude ce titre, plus d'une personne sceptique vase ré-crier. <tComme'tt, les Esprits de l'Au-delà se marientdonc?
Ouicertes, les Esprits se marient Je dirai mêmeque c'est
seulementlorsqu'elles arrivent dans les premiersCieuxquelesâmes aimantesse marientrce//eMe/
Sur Terre, à de très rares exceptionsprès, on ne se
mariepas, on s'accouple!Ce qui constitue le mariage vrai, c'est la fusion de deux
âmeslibres ce n'est, ni l'auditionmonotonede tel ou tel
paragraphedu code, Qanquéedu traditionnela Au nom de la
Loi, vousêtes unis ni la bénédictionsacramentelledonnée
avecplus ou moinsde pompepar tel ou tel rite; non plus la
cohabitationdescoujoints; puisque,ma)grétout cela,deux
êtres dûment mariés d'après le Code, le Temple et le reste,
peuvent se haïr mutuellementau point desolliciterleur di-
vorce1
Nous désirons cependant que l'on ne se méprennepointsur nosintentions, ce n'est pas le mariageque nous trouvons
blâmable,c'est la manièredonton se marie1
En soi-même,le mariage,malgréses imperfections,est en-
corelaseulegarantie moralequepuissentoffriràdeuxêtresqui
s'aiment, ou qui croient s'aimer, nos loiscivileset reli-
)))f) UYitK)'"KMHi)t
cieuses. Nous ne binons ici que les mariagescriminetsba-
ses sur t'interet des contractants, et sur les goûts ou les am-
bitionsdesparents.CesontcesmarcheshonteuxqueV. Sardou
a voulunétrir lorsqu'il a écrit cette boutade: « Unmariage
mal assorti, c'est une femme de plus, et un homme de
moins fp
Laissonsdonc notre humanité m)t)adeses pseudo-nn-
riages, et voyonssi, de l'autre côté du <rideau », les unions
d'Esprits ne se passent pas d'une manièreplusdésintéressée,
plus noble,plusaimante et plusharmonique.
< L'âme qui est arrivée, de par un empire constant sur
elle-même,à surmouter te mal, à dominerle despotismedes
instincts,à maintenirau dedansd'elle-mêmeledoux rayonne-
ment de la paix mêmeau milieudes ferments dediscorde,
verra peu à peu diminuer l'ariditéde sa tâche, et s'adoucir
les élémentsde ses luttes intimes. Parvenue déjàà transfor-
mer en sentiments, -voire eu vertus, les forceshostiles
qui lui faisaientla guerre, a transmuer en attributs spirituels
ses désirset ses aspirations,elle rentre, de par ce fait même,
en possessionvirtuellede sa double nature, de sa complètein.
dividuatite,et se trouve toute prête à contracter le mariage
spirituel.Déjà,par anticipation,elle est eu communicationin-
time avec son âme-sœur, sur quelque point de la Terre ou
des Cieuxque celle-ci fasse son stage douloureuxou prépa-
ratoire. »
a Le < mariagee desâmespeut avoirlieu dés le premier
Ciel. Il se formesous l'empire d'un sentiment profondet vé-
ritable, d'une sympathieréciproque, éclairée par la vue dis-
U'tMAtUACKSSt'HUTCËLS
t'ncte des penséesmutuelles. Union de natures identiques,
d'aspirationsélevées,de volontésardenteset de fluidesépuras.
telssont les élémentsde t'union spirituelle.La joie continuellede se sentir aime, compris,préfère par
un autre soi-même,est alors la seule ambitionrêvéedes con-
joints, et intégralement réalisée par leur unionharmonique,
parce que les contractants se connaissent de !a manière ta
plusintime, et que l'un est le parfait complément de l'autre.
La« paternité qui incombeau coupleuni par te mariage,
est toute d'adoption les Esprits nouvellementémanés des
Elohim (ou Dieux créateurs), sont, à un moment donné,
appeléssympathiquementpar les couplesdes premiers cieux
qui désirentavoir une familleà guider et à instruire.
En ce sens, les occupationsdes parents spirituels ne dif-
férent pas, essentiellement,de celles des êtres terrestres,
sauf dans leurs raffinementset leur incontestablesupériorité,due au milieuplus pur dans lequel ils se meuvent,et à leurs
facultés,qui sont beaucoupplus puissantes.Il s'ensuit qu'aux
premiersCieux,les déceptionset les erreurs sont beaucoup
plusraresque sur la Terre, parce que la confianceréciproquedes conjoints,la tendresseet le dévouementabsolu qu'ils ont
l'un pour l'autre, leur est en mêmetempsune lumière et les
élémentsde leur bonheur.
Comprenezl'ineffablejoie de deuxêtres confondusen une
mêmepuissantesympathie,et sentant vibrer réciproquementen eux-mêmes,leurdoublepersonnalitéavecd'autant plus de
forceque leur attractionmutuelleest déjàplus intense.Lo se
sent vivreen ELLEet ELLEen Lm,non pas seulementpar une
simpleadditionde leurs facultés individuelles,mais bien parla multiplication réciproquede ces mêmes facultés; ainsi,leur trilogie ne doitpasse chiffrer par 3+3, maispar3 x 3.
Quantaà la questiondu « moi », qui semble vous inquiéterun peu en ce moment, touchantà ces questionssublimes,
mais troublantespour vous du mariageet de la fusiondes
âmes dans les Cieuxsupérieurs,laissez-moivous dire que,dans l'état individuelet isolé de l'Esprit terrestre scindé en
deuxentités sexuelles,il y a, en réatité, une conscience du
)()~ n\'hK~tn:~n:n
wtht;aucouj)t))OH)drc<ju'K))r~s)urft)t)io)tt)t'cesdeux enti-
tés jtarttitnaria~e,auteur réunion totu)epfu'!ait'sion, et
voicipourquoi Si, dans la phutte, ta .séparationdes sexes
est l'apanagedecertainesd'entre elles, est cependant cer-
tain que les espèces dites « Henronnées», ainsi que celles
dontun a suppriméles étiuninesau profit des pétâtes, en
faisantainsi un être /t/.«u<t/tJ sont, en gênera),les t~nrs
qui ont toujours le plus d'éclat et le parfum le pins in-
tense.
L'animal n'a pas ou à peine la consciencedu a moi
parce que ses facultés,purementinstinctives,ont toutes pour
objet le but, uniqueensa dualité, de ta conservationde l'être
et de la perpétuationde l'espèce.L'hommea encoreen luibeaucoupdecesfacultésanimâtes,
tandisqu'au-dessusde l'humanité terrestre, toute trace d'ins-
tinct a disparu pour faire place a des facuttés étevéesà un
tout autre ordre de puissance aussi le < moi égoïste et
fauxa-t-il disparu complément pour faire placeau vous,ce
« moi BcoHectif.L'union fait la force partout,aux Cieux
commesur la Terre. Ce moiauquel vous sembleztenir
tant durant votre incarnation terrestre, n'est qu'un senti-
ment dérivé de vos instinctsanimaux, partant, un mirage,
une pure illusion. Dansvos unions passionnelles, alors
qu'il vous sembleque vousêtes tout prêt:,à aunihiler votre
personnalitépour la confondreà celle de t'être aimé, c'est
alorsque votrefaux« moi semontre le plus égoïstement;
vousavezbeau vouloirvous donner complètement,ta nature
matérielleest là, infranchisablebarrière qui vient don-
ner un démenti formela vossentiments,car c'est durant vos
transportsles plusintimesque,malgré vous,le moi personnel
s'accuseavec le plus d'intensité.
L'annihilationde ta personnalité par la fusion, équivau-
draitalors à l'erreur préconiséepar certains Bouddhistes elle
ressemblerait au « Nirvanah» Hindou, lequel n'est qu'une
fausseconceptiondesfusionssupérieures, de l'absorptiondé-
Snitivedes Esprits purspar le Grand foyercentralde la Divi-
nité.
MAtu.nEitSDtUTt'm.s
Dansl'Etre fusionne.l'individualitéascendante,de plus en
pluscomplexe, et comparable.t unfaisceau de gerbes lu-
mineusesréunies en un gigantesqueet ectatant soleil, se
distinguetoujoursette-mOne,«/w\/<wc/ des autres <))())-
vidualitésde sa fusion.Unis, quoique séparés essentielle.
w<t/, telle est la nature intime des Etres supérieurs, ils
sont plusieurs,et ils sont L'y:.
L'Etre suprêmeest le typeabsoluet le summumdu fusic
nementunitaire en Lut,sont trois naturesdistinctes le T~f,
qui est Force et Puissance; le ~7.t, Sagesse et Distinction
l'Esprit-Saint, Amour et Fusionnement des trois Personna-
lités Divinesen un Dieuunique, éternel, immuable
Le <'mariage » des premiersCieux, n'est en rien compa-
rable au fusionnement du premier degré qui s'accomplit
seulement au quatrième CieL,sur la radieuse sphère du
Soleil mais il est déjà, pour l'Esprit avancé,un énormepro-
grès accompli,c'est la première étape vers la reconstitution
déEnitiveque vosSages nommentjudicieusement« la Réa-
jisadon du GRAND-Œuvrn:»»
Réuni à son entité spirituelle,l'Esprit fusionné est assez
fort dorénavantet suffisammentéclairépour subir à nouveau
e l'Epreuve dont le triomphelui ouvrira,à brève échéance,
l'accès des Cieuxsupérieurs.
a .La fusion est supérieure au Mariage.Ce dernier n'est
que la reconstitutionen KHcseule entité, de l'être scindépar
la chute, en la dualitédessexes.
La fusionsuprême, qui ne s'opère qu'à partir du qua-
trième Ciel, en la rayonnantesphère du soleil, est l'intime
iût UYXEi'KEMtEK
réunion M !</<~o~c/<<-supérieur, dedeux entités compte-tées déjà par ta~fusiondu premier degré.
Si, nousservantde termesconnus,nousnommons«Ange Il
t'être reconstitueau premier titre la fusionde deux Angesproduira un Arc~/t~f. A l'octave supérieure, la fusion dedeux Archanges produira une a Principauté », et ainsi desuite, jusques au groupement uniquedes Séraphins brù-tants de zute,dont ta hier:u'cnieCeteste,–analogue a la pla-n'~terapidequi, vuede la Terre, semble se mouvoir au mi-lieude l'irradiation solaire, se baigneamoureusementdansl'inénarrable rayonnement émane du Trône de l'Eternetrayonnementtellement intenseen salumineusesplendeur, quelesChérubinseux-mêmesdoivent,pour ne point être éblouis,ramenercommeun voileprotecteurleur six paires d'ailes ful-
gurantes devantleursyeuxincandescants
La formation'd'ut)Esprit /<M!'OMM<?est analogue à l'tchelon
correspondant, à trois octavfs au-dessous du groupe-ment des âmes animalesqui produisent l'être humain sur le
plan de l'évolution.
Se < fusionner» c'est fondresonentité en une ou plusieursautres. L'individuatitépersiste encoredans cet état supérieur,maisles facultés,maintenantharmonisées,sont misesen com-mun. Le terme juste et parfaitementexactnousmanque pourvous expliquerclairement la puissancecollectiveet, tout en-
scmMe,l'autonomieindividuelled'une entité fondueen un ou
plusieursEtres
Que vousdirai-jede la «Fusion des Esprits ? Qu'elleest,au moral, le plus puissant élément de la vie spirituelle,del'enthonsiasmedivin, de la charité la plus intense et du bon-heur le plus parfait.
Au jour et à l'heure convenus, une foule innombrable
d'Esprits s'assembleoù doit avoir lieu l'imposanteet sublimecérémonie.
MAn)A<.LtiSt'nnTC):L!t )U;i
Sous une sorte de dais splendidement dt'corc d'ftoffes
soyeuseset légères, se trouve un trône en diamant ttnid'dont les renets multicoloresscintillent sous les splendidesrayonssolaires, eomme autant d'yeux rayonnants et ch.u'-meurs.Unebrise,douce et suave, agite doucement les uri-
t]annncs,dontlesnuancesforment une gammeà la foischto-
mathjuectmusicale,et gonflegracieusementle tissu vaporeuxdes bannièreséblouissantes de blancheur,comme autant deseinsneigeuxdéjeunes Vierges.
Une invisible mélodie, émanée du parfum lumineuxdes
féeriquesbosquetsvoisins,herce doucement t'Ame attentive
et recueilliedes assistants.La joie est partout dans l'air
qui frémit dans la flore embaumée,qui semble heureuse
d'émettre, encette fête sacrée, sesplussuaves arômes dansla gent ailée,qui gazouille amoureusement,ou lance danst'azurta stridentecascade de ses trilles, comme prélude à ce
quiva se passer.Soudain, un chœur de voix majestueuses,tout ruisselant
d'harmoniesenchanteresses;un hymnedejoie et de triomphe"etentit,vibrationssaintes de toutesles tévres,épanchementdetous les cœurs,débordementspontanéde toutes les religieuseset doucesémotionsde l'Assembléespirituelle. Deux chars,lumineux comme des soleils, viennent d'apparaître sous la
coupolecéleste; t'un,a l'Orient, celui de t'ame masculine,
l'autre, celui desa pure Fiancée, l'Occident. Ra-
pidescommel'éclair,ils s'avancent,se rapprochentet, en unedurée inappréciable,se sont confondusen une immenseAu-
réolelumineuse,au milieud'une explosionformidabled'ac-
cords séraphiques et de voixmélodieuses,rendant grâces à
l'Eternel de l'Etre nouveauqui vientde se reconstitueren son
intégralitéspirituelle,et que, tout vibrantencore d'une émo-tion indescriptible,les <Chérubsa célébrants conduisent en
grande pompe vers son trûne, dont l'éclat éblouissant estmaintenant terne devant le majestueux rayonnement quientoure l'Etre radieux, te nouvel AxcEravi dans sa divine
extase!
)))); Uvn~nU!Mn'n
Chers amis, je MCpuis vnusretrao'r ces ch~st's que
d'une manièreinsut'tisunteet terut;, parce que rien,dans vis
idées ni dansvotre langage, neconcorde et ne peut se prêter
a l'exacte reproductiondes idéeset des faits des Cienxsupé-
rieurs,sinon par l'analogie.
Quand vousunissezensemblela Hammede deuxgaz ddfé-
rents, la nouvellelumière obtenue par cette combinaisonest
plusque (Aw~e il en est de mêmepour les facultésde l'Es-
prit.reintégré.Dansvosrêves,la rapidité s'unit à la facilitéd'exécntton
ta pcust'e enfantecequ'elle conçoitet réalise son sujet aussi-
tôt qu'ellel'a conf;u.Nous sommes ainsi: rapides, lumi-
neux, heureux, vivantsans ohstacles,sans luttes, nous réali-
sonsinstantanément,par la fu/M~ agissant~Mr/'WM;~t<~Mt.
le désir rationnetqui nait au dedansde nous.
Litsatiété ne peutatteindrel'Etre qui nage ainsi dans l'in-
uni de la Vie dans les combinaisonssans nombre du bon-
heur
Rassérénezvos cœurs, catmezvotre imagination inqm~te,
essuyez vos larmes; reprenez avec courage votre tache de
vivre.Espérezsurtout, espéreztoujours Rien, ni personne
uepeut vous otcr votre acquis. que vous-mêmes!Faites-le
croitre, cet acquis, l'aites-leprospérer c'est le précieux et
inatiénabtocapital forméde vos bonnes pensées,de vos ac-
tionsméritoires,de vosaspirations légitimes,devosdouleurs
supportées avec résignation toutes ces choses vous enri-
chissent et vous rapprochentdu but suprême tout cela vous
assimilepar anticipationa la Viesupérieure,vousédiOeparmi
nousdes gradesélevés, dessympathiesprotectrices,des pou-
voirslatents, unedemeureriante et luxueuse tout cela est le
gagede taréunion futureet lesélémentsspirituels DELAmE?)-
HEUREUSEt'ÊTEDURETOUR
At't'AtttTtU~S ET AL-KM~S
.MM.quodirc'tcccuxdnnt~
terrerecouvre)'f)rp'.<io"OMt!'edo)am~i.:re.Mpeu'.brt-
~r~Ucnt.juironch~nentitMmct-
dm'rc! ·
U-it;*Mt!tI'<t-.
Le lecteursait déjitqu'un désincarnépeut, imn.ediate.nentt
après la tiberaiionde sa prison corporelle, apparaitre s'il le
veutd'une manière tangible ilceuxqu'il aime.
Le mêmephénomènepeut aussise reproduiredansd'autres
cas; le dernier ouvragede G. Ftammarion atteste, par des
lettresauthentiques,plus de millecas d'apparitionssurvenues
ann'-sla mort, pendant le sommeil ordinaire, ou provoquées
pardes syncopes,du coma, et parl'état catateptique de cer-
tains sujets.La tangibilitéd'un périsptit, et son apparition pendant le
sommeitou la matadied'un sujet, est toujours un signe de la
hauteétévationmoraledece dernier. Cephenomene.etantin-
conscient,lui resterait toujours ignoré, si sei. amis ne lui
avouaientl'avoir~< en partieou en totalité, tel jour et à tel
endroit, malgré la distance, souventconsidérable où se pro-
duisentcesapparitions.Voicicommentla tangibilitése produit.
Guideet mnuence par l'Esprit du sujet', te pér.spr.t peut
se former une apparence tangible en s'assimilant les molé-
cutesfluidiquesde son degré, et en les concentrant de ma-
nièrea remplirles mailleset lesvidesexistantdansce dernier,
absolumentcommele parenchymeremplit les mailles ténues
et délicatesdes nervuresd'unefeuille. Alors, en la place du
perisprit,vaporeuxet invisible,se forme un corps momenta-
<(M UYm!n)Mt!M
némentM.«~, mais dont les particuics peuvent redevenir
Huidiquesinstantanéfnfnt, scionht volontéqui !cs a pr~dtt-b!ementconcentrées.
Cesphction~nesdebi-corporéitt'ctdetungibititépérispri-tu)es,se produisentaussi avec l'aide tluidi<)uedes médiumsdits: «un)aMriatisation)'.L.'ouvrf).(!<isi intéressant,du mé-dium cunadiunLacruix que nous avons sign.dédfja it noslecteurs fourmillede faitsde ce genre.
« Compare au corps humain, le perisprit sembteêtre une vapeur condensée comparé à l'Esprit pur, il paraitêtre uncorps tangible, a
Sa séparation d'avec le corps devrait, normalement,''af-franchirdes besoinset desattributions matérietles,mais du-rant l'existencedu corps,sit'être s'est mal comporté,le péris-prit se trouvematérialiséet commesouilléau contactdes in-firmitésphysiquesdécoutantde l'infériorité morale d'un Es-
prit ignorant, ma)vfi)!antou vicieux alors, après la mort,ce périspritmatérie!et lourd,se trouvant Oxédans un milieumoinsdenseque lui, continue le triste rôle du corpsdétruit,et se trouve, dans sa nouvellecondition,aussi pesant et ma-tériel que l'était ce dernier sur la Terre. Hpeut se trouver
nu, abandonné,souffrantdes intempéries ou des besoinsdesesorganes il peut avoirfaimet soif, être accabléde fatiguepar des marches longueset inutiles se trouverharassépar delourdsfardeaux; chercherà se cacher comme un coupableou un criminel!
Au lieud'être détivré,allégé, transporté dans un milieuoùles conditionsde l'existencesont douces et faciles,où l'in-
quiétudeet la craintesont inconnues, où l'élévationde l'Es-
prit donnea la constitutionpérispritaleun niveausupérieur etinconnuà la matière terrestre, l'Etre qui sort de l'Existenceavec une conduite co/oM/a~mc/tr coupable,se condamned'aborda un long supplicepar la difEcutté qu'il éprouve de
rompreles liens qui retiennentcaptif le périsprità son corpsmatérie) c'est un pt'M' ènchalnéà M!cadavre en putréfac-tion, et qui cherche, par milleefforts, à s'en libérer
Cesont ces êtres dignesde la plus grandepitié,ces pauvres
A. ")''
,.n~ pc.n.-qui. dans les nuits sombreset lugubresdesci-
,etieres, apparaissentan voyageur épousante, sembiabtesaiL
desballonscaptifs battes par ta raratc;ct,,e pouvant,mal-
gré leurs enorts tncessants.se détaclierde la pierre to.nb.Uo
~i)s secouent rageusement sans parvenir à détacher les
milleinvisiblesliensqui les rattachentà ta terre
eursplaintes monotonesse mêlent au bruit du vent, au
en funèbredu hibou, au hululementde la chouettepeureuse.
Cessombrescaptifsde la mort, que l'on rencontre élément
partoutou s'est passé quelque crime mystérieuxet inconnu,
ontparfois le triste privilège de se rendre visiblesaux hu-
.nains,soit dans un but de vengeance,soit pour solliciter
d'eux des messes de délivrances, ou des pncres de par-
don.
C'estsurtout aux époques de grandes ca)amités,alorsque
les cerveauxhumains,affoléssoit par la faim, par ta cra.nt.:
d'une catastrophe imminente,ou par la terreur d une mort
horrible,trouMentpar répercussion,non seulementte. vibra-
tionsatmosphériquesmaisencorel'intimeconstitutionde l'air
respirabte,que les < Agcnèresfont leur apparition.
Dansl'un deses romansscientifiques(t). M. MarionCraw-
fordprouveque la seule perturbation atmosphérique,provo-
quéepar du trop ou du trop peu d'ozone,peut favoriser les
apparitionsfantûmates. .)Durant les jours mauvais,où l'anarchie règne en mal-
tresse,où les instincts de la populace se peuvent réveiller
impunémentdans toute leur férocité, l'on coudoieparfois des
êtres immondes&facehumaineque l'ou n'avait jamais vus ni
rencontrésnullepart des êtres étranges, dont le facies de
brute méchantetient du félin, du faune et du démon ce sont
desAgénères, c'est-à-diredes Esprits mauvaisprovenantdes
bassesrégionsde l'erraticité, qui, excitésparle désordream-
(t) ~MClesImmorlels,Fayardtr~res,éditeurs.
tt~ IJVKKt'!U!MU:!t
biunt, ont pu, sciemmentou inconsciemment,se constitueruneapparencehumaineéphémère,maisqui disparattra d'ette-
memeavecincause morbide qui a présidéà sa materiatisa-
tion. Trop peu tangiblespour faireeux-mêmes le mal, ils lefont faireauxêtres qui ont aveceux le plus d'afOnite ilscon-
seillentaux foulesavinées les plus monstrueux desseins,ils
les excitentde ta voix et du geste, et ricanent lugubrement
pendantquese passentautour d'euxtesfaitsles plusiniquesetles plus monstreux puis,quand le matest fait, quand le tache
esprit collectifde la poputacos'est bien repu des spectacles
sanglants crucifixion, bûcher, billot, guillotine, noyadestraitressesou fusilladesmeurtrières, les Ageneres disparais-sent commeils sont venus et la foule, enfindélivréede l'ob-
sessionde cesespritsdu mat, comprend trop tard -qu'ellea (''tevictimed'un entrainementmauvais,et sa honte alors, n'a
pour palliatif quede cuisants et d'inutilesremords (1)
Les Agénères,formant un terme mixte, ambigu comme
dit Fourrier entre les êtresvisibleset invisibles,entre les
humainset les désincarnés,doiventexister en partie double,
commetousles « mixtesde la uature. Aux agéneresdu mal
doit, necessairement.s'oppuserun ctan composédes Agénèresdu bien.
De mêmeque l'Esprit incarné peut, durant le sommeilde
son corpsmatérielfaire une incursionrapide sur les Mondes
de son niveau, l'Esprit supérieur peut, par une loi inverse,maisanalogue, apparaître sur la Terre.
Leur venuea toujours ceci de mystérieuxque personnene
peut dire d'où ils viennentet quelssont leurs parents. Quel-
(t) Onlitdansles~tnoKftAt~o't'~tMtdeN)tt0!<osLACLOS,a proposdeta révolutionpopulaireentreMa~n)'t'tt<et f;'ont<<t<)' <onren-contraitpartoutdesvisses sinistresquisemblaientsortirdeterreetsemontrercejour-tapouxLA<-H!tM)t:Mtôt! (Tontet. page468.)
A~1
quefois,ils condescendentit !'a!tre comme le co.nn.u.
.nortcls.maisitsne meurent point. Moïse naqn.t d'une
,n.reJnive,maissa fin, qui eut lieu aupaysdeMoab.est
restéecommeun fait étrange il it fut dit lu Deutern-
nome « eusevelipar t'Eternet, dans une vallée s.tuec non
loinde Beth-Péor,maispersonnen'ajamais connuson t.'m-
beau! Il
Metchisëdechn'eut point de parents.
Hënochretournaau Ciel, enlevépar deuxAnges.
Eliey montasur un char de feu.
Apolloniusde Thyane ne mourut pas nonplus,et ne laissa
aucunetrace de soncorps. Tous ces Etres supérieursfu-
rent évidemmentdes Agéneresspirituels ils étaient ~-nus
sur Terre accomplir une mission sainte: puis, leur rote su-
blime terminé, ils s'en sont allésverst'Au-deta sans passer
par l'humiliationdu tombeau.
L'histoireest pleinede faitsqui rappellent la présence des
Ageneresparmi nous les Angesqui annoncèrent la ru.ne de
Sodume l'Angequi conduisitTobie, tUsde Tobie, au paysde
Médie celuiqui apparut à Manué,et de mêmeceux qui con-
solent l'apôtrePierre, dans sa prison.
Maiscestemps sont bien loin de nous, et notre coince
désirerait peut-être des preuves moinsaléatoires. En 18.. à
Gallardon,près Evreux,un cultivateuraisé, nomméThomas,
eut, à différentesreprises, ta visite d'un Etre Célestequi se
rendaitvisiblea lui, et l'incitaita remplirune missionsecrète
presdn Roi, LouisXVHI; l'histoire est réelle, et fit en son
temps beaucoup de bruit.
Lorsqu'unEsprit supérieurest envoyéen missiou sur la
Terre, son périspritvirtuelemprunteà l'atmosphère ambiant
lesfluides nécessairessa visibilité.Lep~rispritvirtue)ou quin-
tessenciése dérobealors sousla nuageuse transparence d'un
périspritnuidiquequi devientde plus en plus denseà mesure
qu'il traverse des milieuxadéquats; en arrivant sur le sol ter-
rentre, le travail de condensation est terminé, et tessubhmcs
envoyéspeuvent alors se rendre visibles, mais seulementà
ceuxqu'ils visitent, nona tous. -Thomas deGallardon,lors
Î.H!'H)'HE)nHH
ne m preuncreapj'arttton de « iAnge", conduisait aiors lac)<arrucen pteiuschamps,et était accompagne de son frèrequi surveillait)cschevaux Thomas seul vit et M/M</«j'ap-parition sonfrère, à quelquespas de là, ne vit et n'entenditrien.
Pour se rendre « visible», t'Esprit supérieur rappellea lasurfacede son perisprit virtuel, i'M/~we/tce/<e/'M/<«a/c/lui-</)yMde l'une de ses existencesantérieures, par un tour desonimagination son vouloir puissant attire alors de t'am-biance qu'il traverse les fluides qui lui sontnécessaires,et,quand il arrive, promptcomme)'éc)air,au lieu de sa destina-tion, le prodige s'est accompli, presque à son insu, dés sonentréedans l'atmosphèremême de la planèle où il doit serendre.
Les grands missionnairescélestesne se recrutent que danslessphères élevéesoù l'attraction planétaireterrestre n'exerceplusaucun pouvoir. Quand uu ordre leurest donné, ils sontrevêtusd'un signe spécialqui enjointa tous les Esprits su-balternes de leur obéir, tant que durera leur mission.
Les Cieuxélevésn'ont plus le souvenir des choses de laTerre leurs sympathiesn'y connaissentplus une seule âmeà protéger. Quand les Espritssupérieursde cette sublime hié-rarchie sont envoyéssur la planète, c'est toujours pour unemissionqui embrassel'humanitétout entière, et nonpour telou tel individu. Ils sont les bienfaisantes « Comètes» dessphèressidérâtes leur présencesur un Astre redonne à cedernierune vigueur nouvelle,une infusionde vitalité morale,un ferment Divinqui agite toute la masseet l'empêchede secorrompre dans la torpeur de ses plaisirs, et la stagnationcroupissantede ses passionsmorbides.
APHORISMESMAGIQUES
D)CTES)'AHLKSËS)'RtT8UEH)M)t.KK
MBeaucoupd'idée'enpeudemot<
Lavieest l'essencemômede Dieu.
Elleest l'émanationpermanentede son Etre spirituelet de
son être aromal de t'un, émane l'Esprit pur qui est son
Verbe,son Essence spirituelle;de l'autre, émanela Substance
1
universelle,genèsede toutescréations.
L'Esprit, en son mouvementcréateur, décrit une /~Me
A-o~f; la matière créée décrit une /t~c coM;'&e,eHiptique;
l'Esprit uni à la matière suit une Hgno dite « Spirale sé-
riaire qui concilie les deux impulsions primitivesen les
1
mattrisantl'une par l'autre.
LA v)Eréside dans l'Esprit; la matière animée n'a que
la Vitalité.
Vérité, lumière, amour, charité, conscience,sont syno-
nymes.Ce sont les cinqexpressionsde la Viespirituelle.8
t~ L U\~U;ntKMH:H
La Substance Universelle,(que les Kabbalistesnomment
Azoth),possèdeta Vie la possédant, ellepeut nécessairement
la transmettre.L'Etre réintègre, qui s'est rattaché à la vie,
peut donc également la transmettre soit aux êtres, soit aux
choses,par la 77t<?t-a~cM<~t/eou la <raMmM~!OH,que lesA)-
chimistes dénomment ./S7M-M'de /on~~f Vie, et ~/M~nf
/ra~~cM!(/a/~a/<(ou art de fairede l'or).
Pour conquérir la Vie, il faut marcher dans la Lumière,
qui est ta voiedu bien, la voie aride et douloureusedes Cal-
vaires
Le mouvementest la manifestationde la vie, et l'enthou-
siasme est la manifestationdu mouvement spirituel, seul
créateur.
Crois,et tu seras fort. Espère, et tu vivras.
C'est par le mouvementquese produisentles combinaisons
L'ttnn)ogiedetnontfeque)ebutdc lu création visible ou t
extérieure est la /'<)rot/Mc/io/ides êtres taudis que son but t
spirituc)au interne, en est /« /MM'07t et le perfectionne- t
meutinccssu.nt. t
AFUOtUSMES U5
La lumière visible nait de ta chateur et du mouvcmct~ du
thtide électrique, combiné dans ses deux sexes.
Toute chosea nattre, existe en principe dans ta substance
universelle,émanéede la Vie.
Les lois qui régissent ta matière sortent d'enes-memes,des
que cette dernière a pris naissanceau milieudes combinai-
sons successivesdu mouvement.
La vérité sera donnée à t'être confiantet bon qui croit
simplement,et qui confie son sort à la Divine Providence,
commeun enfantqui se jette dans les bras de sa mère.
La roue est le symboledu mouvement,manifestationde ta
vie.
La roue est une croix simple,doubléed'une croix de saint
André,limitéespar unecirconférence.
La croix est le symbole de la vie spirituellefécondant la
et h's transformationssans oonbrc de ta substanceprimor-dia)c<)Ht'les otages nonxncnt le « Grand A~cotMagique
Of,Ii uvnKt'MM'M
matière; au début de la création, tout commence par cette
liguresacrée.
Unflocondo neigequi se forme au haut des nuesaffectela
forme d'une petite croix, ce n'est qu'ensuite, et en tombant,
qu'il s'adjointà d'autrescristallisationscruciales,qui lui don-
nent la formeque vous connaissez.
Leprincipeanimiqueest contenu dans Félectricitésolaire,
et leprincipematériel l'est dans t'étectriciteterrestre.
Les Esprits Créateurs tâtonnent parfois avant d'arriver it
leur idéal la Terre créa, au début, des races humaines pri-
mitivestrès différentesdece qu'ellevoulaitcréer.
Ne croyezpas que l'humanitéactuelle descendedesgrands
singes; cette race animaleest un avortement dans un essai
de création eHon'a jamais été, et ne deviendra une race
humaine que bien plus tard, et après des transformations
successives.
Chaque espèce, chaque série d'êtres est toujours formée
d'une réunion d'êtres de la série immédiatementinférieure.
L'humanitéprimitive ne fit son apparition sur la terre, que
lorsque les animaux perfectionnéspurent fournir à l'Ame
centrale les élémentsd'un type d'humanitéinférieure.
111Ar)'"K'SMES
Le nombre, l'analogie et la sériesont leslois qui président
à toute création, et régissent aussi toute créature, indivi-
dut'Mement.
En étudiant ies grandesLois universelles,l'homme aurait
dû y conformerl'ordre social.C'estparce qu'il s'est constitué
en société hors de cette loiDivine,qu'il sounre et erre péni-
btementdansdes impasseset des cheminsde traverse.
Sur les Cieuxcommesur la Terre, le travailest la loi uni-
verselle. Quiconqueveut s'y soustraire sera ultérieurement
puni.
L'hommeest un petit monde (un Microcosme),semblable
à l'Univers toutes les qualitéset les attributs qui formentles
divers degrés de l'Univers sont en lui, soit à l'état réel, à
l'état analogique,ou à l'état emblématique.
Dieu (les Elohim) crée et absorde sans ;cesse, de
même que l'homme aspire et respire. Le mot-clé de la
création,est PERMANENCEceluide la créature AxALOGtE.
Chaque foisque l'homme est mû par une penséequi ne le
touche point dans son intérêt propre, cette penséeest une as-
piration nobleet d'essencesupérieure.
Une révélationpurement moraleest commeta lumiére du
oleil,elleéclairetous ceuxqui ta reçoivent.
La moralen'est autreque la Loi spirituelle.
Si tu veuxêtre heureux,élève vers Dieuta pensée, appli-
que-toi à la maintenir aux altitudes et à la dégager petit à
petit des exclusives préoccupationshumaines et terrestres.
Alors, ton être intime se dédoublera,sa partie spirituelledé-
gagée de l'autre rentrera dans son vrai domainetout en con-
servantsa Ubertéd'action.
La morale est l'expression de la SagesseSuprême répan-
due dans les êtres évolués; mais chacun doit s'appliquerà
provoqueren soi-mêmecette évolutionnécessaire.
Qui peut méconnattrele rapportanalogiqueexistant entre
les vertus de t'Ame et les fruits savoureuxquedonnela terre ?2
!!s sont tous deux le produit de la culture,de la chaleur
vivifiante,et desrayonslumineux
H88 uvnEpMMiEn
At'HOUSMES\1
Si vousvoulezfaireascendrevotre~me.commencezpar ta
débarrasserdo sonatest a materie).
Le coeurde l'homme libre et droit, confit seul de Dieu
une pensée juste, parce qu'il ta conçoit hors do toute con-
trainte, de toute convention,detoutantropomorpb.sme, dans
la lumière de son esprit.
LaMystérieuseIsis ne cousent a souleverson triple voile
que pour t'être simple,doué d'une foi vigoureuse,et qui re-
cherche la Vérité au fond de soi-mêmedans la solitudedes
hommes,(qui est la compagniede l'Esprit).
La chute de t'être spirituel et son rachat par l'expiationet
la douleur,ne sont qu'M accidentpourl'histoireuniversellede
la Nature, dontles Lois sont en perpétuel désaccord avecles
loishumaines.
Qu'est-ceque la liberté? C'est le droit de taire son de-
voir
La penséeest à l'Esprit ce que l'action est au corps elle
-ton HVMEPHKMtttR
est lu résultat de )'idt'e. comme les actes corporelssum )t)produitde )'it<te))igence.
La Vérité est une iumiere elle n'est pas une tigurc de rhé-torique ni une ingénieuse allégorie c'est une entité rayon-nante. Plus on faitce qui est bien, plus on se sacrifieau de-voir, pluson s'en approche,plus on la voit,et pluson la sent,radieuse,en soi et autourde soi.
La Vérité est !« plus parfait des trois degrés proposésauxprogrèsde t'être humain la voie,la vie, la t)~ elle est lecouronnementdes vertuset le soleilspirituelde famé.
L'analogie est aussi une lumière; c'est elle qui est la voiequi mène à la Vérité. Elle est aussi supérieure à la raisonque la lumièredu soleill'est à vos lumièresartificielles.
Nulne peut contemplerl'immarcessiblebeauté de la Vérités'il n'a d'abord depoui))étout amour-propre,tout égoïsme,etnoyé, pour ainsidire toutes ses facultés dans l'amourdeDieu.
Que toutes chosesterrestres vousdeviennentindifférentesque tout s'efface devant l'espoir unique et immense dubonheur spiritnel que rien ne puisse affliger, maîtriser, ni
APHOiUSMES <2t
onauir votre esprit car, en dehorsde cette spleudideVision,il !)'ya quemirages et déceptions.
L'Ameest un pur fuyerqui deviendraSoleil.
La tache la plus sainte, sur Terre, est de s'entr'aider mu-
tuellement.Si vousne pouvezaider, ~oy~tM.'sivousne pouvezdonner,
co/MO/Msi vous lie pouvezconso!er,«~/<M et si vousne
pouvezplaindre,écoutezau moins les plaintes; et vousaurez
fait lacharité.
L'admiration est la chrysalidedu génie.Es-tu riche?. Donnel Es-tu savant?. Ordonne!
Es-tu fort?. pardonne!
<11faut prier sans cesse a dit Jésus. La pensée,constammentdirigée versle bien, est une prière permanente.
Seul, l'hommagerendu à Dieu est la prière verhab)emeot
efficace.
Uneprière, qui sollicite, est commeun bf.Hontrop lestéellenepeut monterni atteindreson but.
i22 uvnf.rnEMtM!)
Celuiqui prie pour !ui-meu)eest un égoïste qui ne recevra
que ce quilui est destina.
Laprièrealtruiste est un rayon lumineux, un fluidespiri-
tue)(jui agit toujours selon l'intention bienveillantede qui la
profèrehumblement.
Si l'hommeconnaissaitt'eoorme puissancede la prièresur-
les chosesspirituelles,il feraitdes prodiges.
Laprièrearrive à Dieu directementet sans intermédiaire
maiselle est exaucéepar les Esprits supérieurs chargés d'en
réanser les effets.
Le fluide spirituel le plus puissant dont l'homme puisse
faireusage,c'est la prière. Même en ce qui concerneles
biensterrestres, la santé, la réussite, la prière qui n'est point
égoïstesera exaucée.
La prièreest la seulemanièreque l'homme possèdede ma-
nipulerle fluidespirituel,source de toute vie, de toute force
et de toute lumière. Point n'est besoin pour cela d'initiation
préalable
Af~OKtSMKS
0 homme connais donc enlin ton pouvoir,et sache t'en
serviravec fruit. Tu peuxhâter le bonheurd'uneAme,en tirer
uneautre de i'abtmcoù ellesoufTrudans le désespoird<-l'iso-
lement,car la prièreest/« c/< quiouvre aussi bien la porte
desCieuxsupérieursque celledessombresdemeures de t tn-
ferno.
ÉVOCATIONDES ESPRITS
"Le<mor~tontteaditparua,mattitenetontpMtettbtentt!"
Jedisque)otombeau,qui<ur)MmortttefermeOutreleFirmament,
Etque,cequ'ic!-bat,nouaprénompourleterme,E<tlacommencement.e
V.Huco.
Exattée par beaucoup, niée ou calomniéepar d'autres, la
science duSpiritisme est cependant le mystérieux pont quire)iele connuà l'inconnu,le visibleà l'invisible, le uni transi-toire à l'infini,éternel commeson Créateur.
Parodiantte motdeVoltaire,l'onpeutdired'elle, -tellementsa nécessités'impose à l'esprit du philosophe que si les~Mm~ n'existaientpas, il faudraitles inventer.
Commentcette scienceétranges'est-ellefaitjour au milieudu cercle des connaissances humaines, c'est ce que nousn'avons pas à voir ici des ouvrages spéciaux (1) traitent decette intéressantegenèse, et nous y renvoyonsle lecteur.
L'Evocation d'un Esprit ne nécessiteaucune initiation
préatabte un modeste guéridon comme « Autel un Mé-dium pour « officiant», une prière ferventecommerite, etc'est tout le phénomène prévu ne se fait pas longtemps at-
tendre, surtoutsi les évocateursse sont placésdans les condi-tions voulues,qui sont la bonnefoi, le sérieux et l'opportu-nité.
Selon t'entratnemeot des Médiums», l'Esprit évoquése
(t) Voirlesouvragesd'AnANKABMC,chezChacornao,éditeur,ttquaiSaint-Micbet.
KYOCATtC'iS
manifeste,soit par de simples craquements dans l'épaisseur
de ta table,ou eu l'air par des oscillions rythméesdu gué.
rhtux,par des coupsfrappés avecle pieddu .tu-ubte.par de
l'écritureobtenue mécaniquemnntou intuitivement,etenUn.
.fnice aux fluides spéciaux de certains Médiums, il peut
mc.ne M«<c/w partieHemcntou dt-vcoirvisiblt-en .-)'-
tier.
Nousn'avonspas l'intentionde faire ici un cours de cette
science, mais biende mettre en garde les évocateurs inex-
périmentéscontre les dangers que présente ta pratique du
spiritismeexpérimentât, dangers assezgravespour entrat-
ner parfoisla perte de la raisonou de ta vie. Nous connais-
sonsles noms d'hommeséminentspar leur savoir, qui, grisés
parces facileset passionnantespratiques,ont vu leur tnteth-
gencesombrersous ta terribleemprised'une obsessiontenace
et malfaisante; et d'autres, y contracter le germe d'un mal
nerveuxatagu.-rison duquella médecineordinaire se décla-
rait impuissante.11faut donc, si t'en désire éviter ces dangers trop réels,
prendre certaines précautionspréalables, et ne point consi-
dérerlesévocationsspiritescomme un passe-tempsfrivoleet
inoffensif.
11y a autant de dangers à faire du spiritisme sans connais-
sancesspéciales,qu'a visiterimprudemment,la nuit et sans
guide, les repaires infects où pullulent les bandits de nos
grandescités l'on peuten revenirestropié,ou n'enpas reve-
nir du tout l
Est-ce à dire que, par prudence, on doive s'en abstenir
toutà fait? Nousn'avonspoint voutudire cela; maisle monde
de l'Au-delà,étant le décalqueabsolude celui-ci, il s'y trouve
certainementdes êtres sans foi ni loi qui font le mal pour le
seulplaisir de le faire. Lesdeuxplans de l'erraticité, l'in-
térieuret le supérieur, grouillent littéralementd'êtres un.
mondes appartenant à cette triste catégorie. et pourtant,
nous n'avons parlé encore que de ceux qui ont vécu sur la
terre; mais,commenous l'avons signalédéjà, il est, sur ces
plaus, d'autres espècesdétres, qui n'ont jamais été, ne sont
)~i m'!u:rht;M[m
pas,et ne seront pem-t'0'e jamais «es numams; celle classe
nx'chante/~n/instinctivom'nH'bomme, et surtout t'homme
Je bien c'est cette race maudite,de larvesmalfaisantes,qu'ilfaut bien se garder de recevoir inconscientmentdans les
cerclessouventtrop crédutes et trop confiantsdes t'vocations
<!piritcs'Les motsorduriers, tes cotnmunicutionsobscènes, obtenus
spontanément par certains amateurs mal prépares, sont une
preuve irréfutablede ce que nous avançons il suffit d'es-
sayer pour s'en convaincre!1
Nous avons t'horreur des «citations" parce qu'elles
allongent le texte d'un ouvrage, sans lui fournir aucune
clarté nouvelle,c'est pourquoi nous n'en voulons point faire
pour étayernos assertions.
Le lecteur est prévenu,cela nous suffit.
Pour éviter, autant que fairese peut, ces contacts grossiersavecles invisiblesdes plans inférieurs, nous recommandons
aux amateurs, pour la pratique du spiritisme, les quelquesobservationssuivantes
Ne jamais faire d'évocations solitaires. C'est surtout
dans la solitude que le Médium, typtologueou écrivain,
voyantouauditif est te plusexposéaux maléficesdescom-
municationsdangereuses qui, sous le fa!!acieuxprétexte de
révélationsscientifiquesabracadabrantes,exalterontl'amour-
propre d'abord, et l'orgueil ensuite, de l'imprudentqui aura
prête trop d'attention à ces mirages creux; jusqu'à ce qu'en-
fin, et petità petit, le scripteurnaïf et trop confiant, se sente
entouré de millepetits liens invisibles,mais solides,qui alié-
neront sa pensée, son imagination, sa volooté, et son libre
arbitre.
Spirites amateurs, tenez-voussur vos gardes cette science
redoutable est une arme a deux tranchants, qui peut blesser
mortellementceluiqui s'en sert d'une manière inexpérimen-tée. Si donc,vousvoulezobtenirdes communicationsconso-
lantes et vraiesavectoute l'innocuitédésirable,groupez-vous
sympathiquement,soyez toujoursau moins trois personnes,et n'évoquezjamais étant seul; car là e.~le danger!
IV~CATt"
–D.-tiei:-vousdesc~ni!n'H)icatio))sau styleampt'ut'-ft re-
~m.-nt obscur. tUe'~restdair et simplecuntnh-la v.'rite.
–Si l'ou vous prcdit un avenir chatoyant, sous pr-'tt-xte
de missionsqui doivent rénoverle )!C!n'L-l.umain, d.-li~-vuus,
c'est un leurre MVous reconnaitrezl'arbr.' a ses fruitso a
dit Jésus; les turccstnteHi,(cntcs de rAt)-dd;tpcnv.-nt q'-e)-
,n)efois.pendant un temps plus ou moins tonn.la
nicteet la sagesse; maisce r~lesut'time n'étant p"i!.t hut
,~m-eux, leur nature hypocriteet fourbe ne tarde pas.trc-
nrendre le dessus, et c'est presque toujours/ /«//f;/<~<-
,),,cse revoieleur basseextractionet le but coupablede leur
onprise.Dans sa fable humoristiquedu Corbeau et du Xenard,te
bon Lafontainefait dire ilcedernier <Tout flatteur vit tou-
jours aux dépensde celuiqui l'écoute Ne permeHonsdune
pasaux renards de l'espace,devivreaux depeusde notre con-
tumce,de notre paix intérieure; et sachons garder, comme
undépôt sacré, notre moi intellectuelet physiquedans toutes
lescirconstancesde la vie.
<'Souffrezqu'onvouscritique, et nonpasqu'onvousloue
est une maxime que les évocateursnovices devraient av'ir
toujoursprésenteà ta mémoire,elle leur épargnerait bien des
mécomptes!On a dit: <tQuandta flatterie ne réussit pas, ce
n'est pas de sa faute, c'est celle du Hatteur maladroit les
Esprits hostiles connaissentmieuxque nous ce terrible dé-
faut de notre cuirasse, et c'est toujours par là qu'ils nous
touchentet nous peuventattirer dans leurs pièces morbides.
Si donc, nous obtenons des communications signées de
nomsArchangéliquesou Divins,c'est une preuvecertaineque
noussommesen rapport avecune entité mauvaisequ'il faut
démasquerau plusvite, enlui prouvantpéremptoirementl'ina-
nitede sa prose mensongèreet de son plagiatblasphématoire.
LesEsprits de Lumière,sachant que ta douleuret le sacri-
ficesont ta seule monnaie qui ait cours là-haut, ne peuvent
que nous inciter au courage et a la résignation par la foi et
l'espérance c'est ainsi qu'ils nous enseignent la charité, la
seulevoiequi puissenousramener vers eux.
LIVRE DEUXIÈME
LOIS UNIVERSELLES
Le Nombre. L<a Formes. Les Oouleurs.
(Leurs fû~m datM la nature et t<atM r/ooaat!)
LES HARMOMESDU NOMBUE
L'U'<tTÊ
L'Unité,émanéeduléropotentiel,a
engendrédeMt;deux*produittroiB;ettrois a fait tout la rette.
THÈOUOSt)!CmM)M.
Après les révélationsspirituellesqui nousont instruits sur
les principesdes Etres et deschoses, nousallonsétudiermain-
tenant LESLOISémanéesdesprincipesprésidantà toutescréa-
tions. Ces lois sont le nombre,la formeet la couleur, d'où
découlentle mouvement,l'espaceet la durée.
Lesprincipes répondent à l'unité; les lois, au ternaire; la
forme,au quaternaire et les couleurs, au septénaire.
Tout, dans la nature, peut être analysé savammentà l'aide
dece simpleénoncé.
Le nombre procède de la vie, dont il est l'expression
parfaite la formeest la limite de la matière la couleur est
la résultantede t'influenceréciproque de la vie sur la forme.
VITA,VEMCM,Lux, tel est le ternaire mystérieuxà l'aidedu-
quel tous les problèmes,psychiqueset matériels,peuventêtre
immédiatementrésolus.
Connattre le nombre qui a présidé à la genèse d'un être,
c'est connattreles forcespotentiellesdecet être au triple point
de vuedu mouvement(ou de sa force) de ~M~ce (ou de sa
forme) du temps(ou de sa durée).
Nousallonscommencerparl'intéressanteétudedu Nombre,
de sa genèse, de son développementet de ses harmonies.
Cettelecture n'a rien d'abstrait, et nous prions instamment
j.)~ UVMHt))!C.\)HMK
nosbienveillantsteeteurs de ne point confoudre le nombre,
qui ne demande qu'à livrer ses merveilleuxsecrets, avec le
casse-totechinois des mathématique",dont ta connaissance
exi)(Kdesaptitudes spéciales.
Le zéro est t'œuf mystérieuxd'où sort l'Unité-princi-
piante.L'Unitécontienten soitous les Nombres.
Le Nombre est la forme spirituellede la Vie,dont !ee
mouvementest la manifestation.
Telles sontles troisassertionsfondamentalesconcernant la
loi du Nombre.
Le nombre, dont la nature intime est hybride,exige, pour
être bien compris, une étude soigneuse; mais, -semblable
en cela aux esprits timides et impressionnablesqui, dès
l'abord, s'effarouchent et se lient difficilement, et qui, une
foisla glacerompue, se complaisenten d'intimeset cordiaux
épanchements,– sesmystères,pourénigmatiquesqu'ibsoient,
se laissentpourtant pénétrer assezfacilementpar le chercheur
et luilivrent ensuite,avec une munificencetouteroyale, leurs
secrets lesplus intimes, et l'éblouissement des trésors qu'ils
recèlent.
On a beaucoup écrit sur le nombre,que lesanciens sages
de la Grèce florissantevénéraient à l'égal d'un dieu. On dit
mêmeque Pythagoreavait fait inscrire, au frontondu Collègesacré dontil était l'Hiérophante et le grand initiateur, cette
devise Nul n'ente ici s'il n'est ~om~re. (Nouspensonsque
l'expression « géomètre contenaittacitementcellede ma-
thématicienn.)Un auteur moderne,enthousiastedu nombre(1),a écrit, sur
l'unité seulement,deux fort intéressants volumesin-octavo.
Saint Martin, dit le Philosophe inconnu a donné
(t) D'ETtMGOYB*.L'Unité.
LEXuMMtE
sur lenombredesexplicationstdtement peu ctaires,que tatec-
ture de sonlivrepeut donnercertainementla migraineau )ee-
teur, plutôt qu'une solution nette du suj'-t propose. Comm.'
t'AttemandFicbte, en ses digressionstitandreusessur ta mé-
taphysique.saintMartin,dans sesécritssur tout ce qui touche
il l'occultisme,est toujours un peu nebuteux.
Nous lui préférons de beaucoup le docte et poétiqueHh-
phas Le\y, et le courageux Lacuria, dont les exptk-aho'ts
sur le nombreont au moins le précieuxmérite d'être claires.
Après ces auteurs éminents, il est peut-ctre téméraire il
nous devenir traiterdo ces transcendantatesquestions.Je ne
me souviensplus quel esprit farceur a dit, en parlant d'un
écrivainqui avaitfaitparattre récemmentun volumede fautes:
« Celuiquia oséfaire des fablesaprès Lafontaineet Florian,
estw'f Me quecesdeuxsavantsauteursn'auraientpu fairepar-
)er Nous prionsdonc nos lecteurs de ne pointnousju-
ger trop sévèrement car, si dans t'expose toujoursun peu
ardu de cette puissancemystérieusequ'est te nombre, nous
n'avons pointta prétention d'être plus savant que les auteurs
précités, qu'il nous soit au moinspermis d'avoir cette, plus
modeste,devouloirêtre compris,en exposantsimplementles
étudespersonnellesque nous avonsfaites sur ce très intéres-
Mnt !i))iet.
Tout d'abord, il nous semble que ce n'est pas tant le
nombre en soi, qui est d'une étude difficile,mais bien plutôt
l'usage que l'on en fait. Si beaucoup d'intelligencesrebelles,
-à l'instar de la mienne, se refusentobstinémentà la com-
préhensiondeshauts problèmesmathématiques,noussommes
cependant certain que l'on nous suivravolontiers dans t at-
trayante étude que nous allons faire des neuf premiers chtf-
fres nousn'avonspas la prétentiond'aller plus loin. La Vé-
rité, cette rayonnanteDéesse, est toujours simple et claire;
l'erreur seule, a letriste monopoled'être obscureet enchevê-
trée.
):~L UVmt)Kt\tt:MK
Un tout jeune entant. des que son intelligence s'éveille,
cuntpretxidéjà t'i))ct)ahJHcharme des caressesde su tendre
m~re,et sait disth~uer t<'ctmudrayon du sourire deson pèred'avecl'aspect froidde son vis~e soucieuxou irritf.
Dans l'admirableencbatnonent des Lois qui présidentà la
créatiou, tout commencepar t'ot'f, depuisla grainejus-
quesat'bounue.Le zt'ro, d'où émane l'unité, a aussi ta formeet les vertus
poteutiellesde l'ovule. Il est le lien entre t'unité matérietteet
l'unité spirituelle.Uest le rien, et il est le <o~
S'il nousétait permisde comparer ta puissancefécondante
duzéro à une graine d'arbre, nousdirionsalorsque les nom-
bres premiers, d'où émanent tous les autres, sont ses
racines, qui deviennent d'autant plus ténues et filiformes
qu'elles s'éloignent du germe nourricier et que l'échelle
sacrée des nombresqui sont au-dessusdu zéro,sont sesA/-<M-
cAM,lesquelless'élèvent majestueusementvers la lumière,
produisantseulesdes fleurs embauméeset des fruits savou-
reux.
Mais,qu'est-cedoncque cesnombreshypothétiquesqui sont
au-dessusdu zéro?7
Ce sont ceuxqui chiffrentles puissancesinvisibleset lesen-
tités de t'Au-MLA.
Dans le domaine matériel, notre compréhension ne peut
remonter plushaut que l'unité, source et principede tous les
nombres pour saisirimaginativementleur échellesupérieure,
il faut nous reporterà la page 104 du livre précédent, et voir
commentelle s~.formedans ledomainede l'Esprit.
Nous avons dit déjà que toute chose visibleavait sou co-
roHaijedans l'invisible cette loiest toujours vraie, aussi bien
dansle domainedes chosesque dans celuides êtres. L'apho-
risme d'Hermès < Ce qui est en haut, est analoguea ce qui
e~t en bas s, peut s'appliquerà toute la création.
).t!'<UMKXE
~,u.s payant sur ce principe,nous pouvons donc ju~-
c.euseu.entinférerque l'unitématérielle,le .mpt.que's-
sa.rcn.entune unité spirituelle,c'est tonique! Ma.s.que sera
.)onccetteunité spirituelle unechosepouvantêtre aiialogue
une autre chose sans lui être -!emMah)f?
L'unité spirituel est la fusionde deux unités .nateneHes,
maisce n'est point le deux, c'est ~r/<n«. dont l'unitée
matérieUen'est que l'ombre. Que le lecteur attentif veu.ne
bien se reporter au chapitre de la Fusion des Esprits »,
page 99, et il comprendraplus viteet mieux.
Dans l'échelle supérieure des nombres,ou ne compteplus
comme nous =d,2, 3, 4, 5, etc., mais bien i. 2, 8 t'
32, et ainside suitejusqu'à l'insondableintim.jusquesà l'in-
coKnoscibIeU~rrË.!t s'ensuit que l'échelle descendantedes
nombres ordinaires, de ceux qui nous serveut à chiffrer la
matière visible êtres et choses procède par le morcene-
ment, par la diviaionde t'unité-principe; tandis, qu au cou-
traire, sur l'échelle ascendante.les êtres se trouvent yroupés
en unités complexes,qui vont toujours, en se doublant,jus-
qu'au centrequi est Dieu1
Nousavons vu, dans le livrepremiar, que t'être humain
hommeou femme–n'est qu'une e~~ scindéeen deuxparts,
dontl'une est titrée en positif,l'autre en négatif,et quesa re-
constitution but suprêmede l'existence forme alors un
être c~~ que Balzac, avant nous, a quahué du titre
d'AHGE(t).Deux« Anges. se groupant, formentun Archange deux
Archanges groupés,uneprincipauté, et ainside su.te; ce qui
donnedéjà, pour MMséraphin,le joli total de deux cent c.M-
<<M.r entitésspirituellesfusionnéesen un être unique.
Or, ce qui est vrai pour les êtres est également vrai pour
les choses dansles nombresordinaires, ce que nous croyons
être une multiplication,n'est en réalité-pour la métaphy-
sique qu'unedivision; ainsi,100, n'est réeUemeatque-~
(<)Dans ~<t-ep~t«t<<~P*"<
m<' UVHEDEUX'KMK
du l'unité primordialeissuedu Zéro.
Mais, me demandera-t-on entre les deux unités,cette illusoire du monde visibleet celle, reconstitu'-een sonintt~ratite,du monde invisible,quel rôle joue leZéro?
Son r6)e est double,commeest double h; r'M''d'' to!)-iles points de transition de l'invisible au visible dans ledomainedes êtres humains il est le berceau,.et du visibleill'invisible,il est cet autre berceauque l'ou nommeMM<*/OM&c.Entre ces deux domaines,le Zéro n'est autre que le doublemystèrede la naissanceet de la mort
D'aprèscette théorie beaucoupplus rationnellequ'hypo-thétique l'on voit que,dans le domainede la matière, plusot)descendl'échelle inférieuredes êtres, plus on s'éloignedel'unité qui est le grand centre vital, et plus aussi l'être setrouvemorccté, divisé avec tui-meme ceci nous prouve pé-remptoirementque les « mauvaisesprits x ou démons quisont bien plus bas sur t'écuette des êtres que l'animal nesont que des entités fragmentées,ce qui expliquepourquoi,dans l'Ecriture, Satan se dit <'légion Cesêtres, divisésaveceux-mêmespar le mal, se trouvent donc réduits à l'étatde parcelles,commelesgrainsde cendre d'une matière calci-néeet privéede vie.
Dans t'échetto des nombres inférieurs dont nous allonsmaintenantparler spécialement le Zérosera, commepointde départ, le Symbolede la vie non encore manifestée.
CommentleZéro engendre-t-itl'unité ?De la mêmemanière
que lesElohimengendrent uneâme neuve par émanation.L'unité, c'est la vie manifestée c'est la Lumière devenue
visible,tandis que le Zéro n'est que le « tobu-bohuqui pré-cèdetoutes créations.
<Entre l'Esprit et la matièret dit Lacuria «entre lefaitet l'idée, entre la foiet la science,il y a uneespèce d'êtreintermédiaire dont l'existence est absolument mystérieuse
).)!M"KE
.tre, qui est un lieu entre le Ciel et ta Terre ~trc,qui ))'L-t
nHiui ni infini, maisqui fait communiquerl'un avect'au)~
t'.tre.qui est en mêmetemps imma'érict et formede mMttt''n';
qui se trouvcàta foisdans Ic Créateuret dan'.)adfrt:i~rc .tes
créatures ~tre,par conséquent,qui doit jouer un r~teimpor-
tant dans cette unionde t'Ësprit et du ta u~tit'rc, df !a fuiet
de tu hcience, que la sociétéappellede tous ses vœux cet
être, c'est le nombre(i)."En Occultisme,t'étude du nombres'imposetout d'abord an
Néophyte,parce qu'il est clé qui ouvre la porte du sanc-
tuaire des mystères sacrés.
Pythagorecroyaitvoir dans les nombresla source mêmeet
l'essencedes choses.
Le comtede Maistre dit Lacuria nomme le nombre
« le miroir de t'mtetiigenceLe nombren'est la causedt:rien, maisilest t'exnrt'ssionde
tout. De mêmeque t'intelti~enceest la formede ta pensée,le
nombreest tui-memela formede l'intelligence.
L'unité est le seul de tous les nombresqui ne puisseêtre ni
multiplié, ni divisépar /M!-M<*Mei x 1= i ety =
La
raison en est que l'unité est d'essencespirituelle.
Ne pouvantêtre scindée en son essence, comment l'unité
produira-t-ellele nombredeux?
Par un re/let d'ette-meme
Surt'échette des nombresconcrets, un abtmesépare l'unité
du uombre deux; la différenceessentielle,existant entre ces
deux nombres,est que l'unité jouit de la pleinepossessionde
son individualité,de son' intégralité, tandis que le </e</j-
semblablea notre satellite,qui n'a de lumière que celle qu'il
reçoit du soleil n'est en réalité qu'un r< sa lumière
relativene lui appartientpasen propre; cen'est qu'uneombre
lumineuse, commela nammed'un flambeau reuétée par un
miroir.
Pour que le nombre deux ou binaire puisseretourner
(t)LM~a)'mottt'MdefBtt'e.
138 UVtŒ!)KL'\tKME
il l'unité jtt'imurdiate,il est de toute nécebsitfqu'i! subisseunetransformatiunidentiquea cellequesubit filme humainelors-
qu'elle quitte son envetoppcnxtterieHe: il faut qu't'ite se
dépouille </f.<&/<f/o~M' illusoire pour rentrer dans j'unitéréelle.
Uu très profondmystère git au tond de cet aperçu Nous
voyonsqu'en nous, l'unité est l'EtincetteDivine(quecertainsauteurs nommentt'Hst'mr,d'autres /twe S<McM/'<');cetteetince)!edivine,qui est notre moi~<MM,notre soleilspirituel
imniarcessiblerayonqueriendematérielnesaurait atteindreéclaire t'Atue(qui est le moi humain)exactementcommele
soleil prête de sa clarté à la Lune, en interférant ses rayons.Le rayon solaire-unité, l'Etincelle Divineen nous, a MM/<
le privilègede nous transmettre LAVÊMT6parce que, seule,elle la possède lorsque notre intelligence, lorsque notre
pensée paresseuses'informe seulement aux reflets illusoiresde t'&me(que nous nommons t'imagination"), elle risquefort selonque cet astre intérieur se trouve, en ses mouve-ments incessants,soit en aspect de conjonction,d'oppositionou de quadrature avec le soleil central supérieur de nefournir a la penséequ'une lumière, erronéeou nulledans t'a"-
pect de conjonction incomplètedansceux de la quadrature;très intense,maisre~rer~e, dansl'aspectd'opposition.
L'on voit, qu'en nous, l'Imaginationse comporte exacte-
ment, vis-à-visde la Raison,comme,dans la nature, la Lunese comportevis-à-visdu soleil.
Notre soleil spirituel,source de toute Vérité–parce qu'ililest une pure émanationDivine est l'objet d'un Culteparti-culier dans toutes les religionséclairées; t'antiquité l'adoraitsous le vocabled'Osiris tes Adeptesmodernes reconnaissenten lui la Femme de rApoeatypse Amicta ~o/.p/ et les Chré-tiens lui rendent hommage sous le doux nom de la Sainte
Vierge.
LETËH~AiHH
..Umonttidti*TerretUCid.etd<-rechefitdMcendtnTtrre.etaitt'ii)il
rt~oit forcedMehotetMptirieuresetinfdnourt*»
SMAMnD~ED'HmMt:
Entre l'unité primordialeet son renet, entre )e radieux
Soleil deVérité et le binairequi symbolise)'Amehumaine(~u
l'Imagination),des rapportsconstants existent,et ce sont ces
rapportsqui constituentle troisièmetermeduTernaireSacré.
De même que M. d'Etchegoyen écrivit tout un livre sur
t'unité, il y aurait aussi, sur la Trinité, matière a faire un
volumetrès intéressant,car le nombre est le plusmystérieux
de tous sa compréhensionparfaite donne la clé des plus
profonds problèmes théo)ogiques, cosmologiqueset spiri-
tuels.
Aux noms du PfRE,du Fn.s, et dn SADT-EspRrr,se ratta-
che, en mêmetemps que le phn ineffabledes mystères,la
plusréelleet la plussplendidedesrévétations.Cetterévélation,
dont la source est Divine,a été de nouveautransmiseà l'hu-
manité pensante,il y a dix-neufsiècles,par Jean, le disciple
bien-aimédu Christ, afin que les hommesde bonne volonté
se reconnaissentdans la Trinité, et puissent,de par la com-
préhensionde ce mystère sacré, ressaisir le sceptre de leur
autonomie de par lesméritesdu sacrificede l'Homme-Dieu,
reconquérir leur âme supérieureet communieravec la Vé-
rité enfin, de par leurs effortspersonnels,gravir tes degrés
de la réintégrationAdamique,bot saprème de l'Initié, et réa-
lisationdu GnAND-ŒuYfE1
'Y"K~U.\n;MK
Prenonslitpeine(teméditerun instantsur litTrinité Divine,car t-)h-rst)(. prototype<J(..tuutuslusautres. cUtt clé tthsoiu..du ternaire sa base solide,lumineuseet féconde,nous sou-tiendra dans nos recb.-rches,nouséclairera de ses splendeurset nous inspirera utilement.
La Trinité Divine,dit l'Apôtre, en sou Evangilemystique,estvn;,Y):)tuEetLMnE)tË.
La Vie se manifestepar le MOM~cMM~,se différencieparle /M/<. et se réalise par la /o/'me.Le Verbe est en même temps la parole, le nombreet ta
forme, triple manifestationde la pensée.La Lumière. qui procèdede la Vie et de la Forme,
se manifestepar ta conscienceou lumièremorale; par la cer-titude, qui est la lumière intellectuelle; et par l'amour oula béante qui est la lumièrede la forme.
Dansla Trinité Divine,le Père. c'est la vie de la vie. Hest la vieexpaosive,la source mêmede la vie.
Le Fils, c'est la forme dans la vie; c'est t'unité qui s'estdistinguéed'ette-meme.
Le Saint-Esprit,c'est la Lumièredans la vie; c'est l'amour,qui n'est autre que l'altruisme, le dévouement,le sacrificedesoi.
Dansles nombres,t'Mw~ est analogueau Père le nom-bre o~– ou binaire au Fils et le nombretrois, outernaire au Saint-Esprit.
Dans les formes, le point est analogue à l'unité; la ligne,au binaire; et le ~7~/< le premier plan parfait ana-jogue au ternaire.
Dans la lumière, manifestéepar les couleursfonda-mentales le rouge est analogue au point le bleu, à laligne; et leJaune, au triangle lumineux.
V:'e,/orM<co<pMr,tet)eest la Cléuniversellequiouvre tousles mystèresdansle domainedesêtres et dansceluideschoses.
ttttt.)!X«M!)HK
En ettf-méme, la vie nesaurait être définie,parceque son
essenceest divine, et qu'elle échappe a notre intuition. La
causedu mouvement,aussi bien que la genèse du nombre,
ne sont point non plus accessiblesa notre intellectdébile et
voilé;mais Dieu, ayant créé t'homme a son imago et a sa
ressemblance,se communiquea )ni par la volonté, qui est
l'attribut du Père par la perceptiondu vraiet du bien, attri-
buts du Fils et par l'intuitiondu beau idéal,attribut duSaint-
Esprit.Dans ('humanité, la viede la vie, c'est la loi, (qui n'est
autre que l'adhésion volontaireau vrai) la formed~ la vie,
c'est l'intelligence(quiestla sciencede la viedansles formes);
et la Lumière de la Vie,c'est l'intuition, ou la certitudephi-
losophique.Nousavons en nous trois centres de v<E,la viedu corps
quiest régie par l'imagination la viede la tête, par t'intetti-
gence et la viedu cœur, par les sentiments.
Cestrois centresde vie, impliquentnécessairementtrois
FORMESdifférentes la formevisible du corps cettedu péris-
prit sur laquellele corps matériel a été modelé; et la forme
du périsprit virtuel ou supérieur, qui est l'enveloppeet « le
Char de l'âme; (la.Merc~aAdes Kabbalisteshébreux).
Quant aux trois ujMiEMSde t'être humain, elles sont,
commechacunle sait l'intuition, lumièremorale la pensée,
lumièreintellectuelle; et l'instinct, lumière aveugle de la vie
animale.
Au-dessusde ta Trinité Divine, que nous avons comparée
analogiquementaux nombres i, 2 et 3; avant t'uniMposi-
tive, le binaire négatif et le ternaire harmonique, trône, en
sa MajestueuseSplendeur,t'AfaEx DESJOURS,le Dieu Inco-
gnoscible,dont le nombreanalogiqueest le zéro potentiel,vi-
vantsymboledes futures parturitionsDivines.
'Mt!!i'J;<U;M!:
Le Ternaire manifesté, quoique triple en ses attributs estLxdans son essence la vie, lu forme et la Lun~rf ne sontensemblequ'une seule et mêmeVie.
Del'incessanteattraction de la Viepour la forme,et de laforme pour ta vie, procède,naturenement, le troisièmetermequi est aMOM/-tout amour est Lumière,aussi biendans i'hu-manité supérieure que parmi les pures phalauges des ré-g'ons céisstes.
Qui possède la Lumière, n'a pu la conquérir que parl'amour, c'est-à-dire par l'abnégationet le dévouement.
La conquête de la Lumière se fait par )'aMo~ de~mehumainedansla sphèrerayonnantede l'âmesupérieurec'est ce que les mystiquesde l'écoledeJacob Bœmenomment
judicieusement « )e mariagede t'Agneaux.A forced'aspirer à une chose, cettechosedescenden nous
et nous montonsvers ette aspirera falumière, c'est ascendreen réalitéversles Sphères lumineuses.
Dans l'ineffableTrinité, )e Père se donne par l'expansionde sa vie le Fils, par l'extensionde sa forme et l'Esprit-Saint, par l'effusiondesa Lumière.
Dans l'humanité,l'homme est analogueau Père qui donnede sa vie; la Mère. analogue au Fils, se sacrifie dans saforme; et l'en fan qui procède du père et de la mère estanalogue au Saint-Esprit, parce qu'il unit ses parents parun indissolubleet iumineux liend'amour.
Cette loi sublime du ternaire crée tout, dtn'érencietout,éclairetout elleest la Cléabsoluedes mystèresde l'existence,de la diversitédes formesdansles êtres et dans les choses,etelle est aussi la Clédu savoirintégral, puisque son troisièmeterme est la certitude.
Quipossèdecette CléDivineet universelle,et s'en sert dansses études, ne tâtonne plus, ne croit.plus aveuglément,necherche plus en vain ILSA)T1
)~H:Xu.\tt)K);
C'est la Oc du ternaire, qui d~uuel'txacle significationdu
nombre, des tortues et descouleurs. C'est elle qui fut, dans
l'antiquité savante, le fild'AnMe a l'aideduquelle génie im-
mortel des deux Bacon, d'Agrippa, de Par&cetse.(surnommé
« le divinu); de Berzetius,et de toute la radieuse pléiade des
obstinés chercheurs, des patients observateurs des grandes
lois qui régissent la nature, découvritles prodromesde la
science merveilleusedont notre M* siècle s'enorgueillitac-
tue))ement.
En somme, la loi suprême du ternaire peu~se résumer
ainsi:
Tout, dans la nature, revêt d'abord le caractère de la
dualité.
Lesdeux termes de cette dualité sont toujours titrés, l'un
en positif,et l'autre en négatif.Entre ces deuxpointsextrêmes, se trouveun terme mixte,
procédantde l'un et de l'autre, et tendantà les unir.
En ses savantsouvragessur la scienceocculte,EliphasLévy
énoncela loidu ternaire par cet axiome « L'HAXMOMERÉSULTE
DEL'ANALOGIEDESCONTRAIRES
Chacun des termes du ternaire peut aussi parfois revêtir
une triple acception,commele lecteurl'a remarqué déjà dans
les pages précédentes ainsi notre ternaire ~c peut se dé-
composerainsi
morale ta foi,laconfiance,lareligion.VIE intellectuellelapensée,l'étude,le savoir.
( fMMrx-Hel'alimentation,l'exercice,l'bygiène.morale le revêtementdel'Amesupérieure.
FORMEintellectuelle humaine.matérielle animatele corps.
( moretc la conscience,soleilde l'Esprit.LUMIÈRE( mteHectueifelacertitude,soteitdet'intettigence.
( maMneffc l'instinct.Labeauté.
Sachant que ta vie est la force expansiveet sans limite
que la formeest la circonscription, l'individualisationde la
ttt nvnKt));u.\n:)K
vie et la lumièreou l'amour, l'harmonie qui résulte de cesdeuxfacteursopposés,l'on peutaussi chercheravecfruit dansle grand ternaire universel temps, mouvement,espace,la viedela vie, la viede la formeet laviede la lumière taformedela vie, ta formede la forme,et la formede la lumière ta lu-mièredu la vie, la tmnicrede fa forme, et ta lumièrede ta lu-miére.
L'expansionde ta vie réponda t'éternité du temps.L'immensitéde la forme,M'M~acf inSni.L'irradiation suprême de la lumière, au MO«oM<M<géné-
rateur de tout ce qui est.
Dansle temps, le terme positif, c'est le /M/W le négatif,le passé,et le point mixtequiles relie, le présent.
Dansl'espace, le positifsera la hauteur le négatif, la pro-/oMa<'Mret la résultante harmonique, les deux largeurs, oules quatrepoints cardinaux.
Dans le mouvement,son cOtépositif, répondanta l'unité,sera la forcemotrice te négatif (analogue au binaire),la ré-
sistance et leur résultanteharmonique la vitesseobtenue,sa nature intime et sa durée.
Si nousportons plus spécialementnos études sur l'être hu-
main, nousauronsalors a étudier sa moralité,sondegré d'in-tellectualitéet ses forcesvitales; c'est-à-dire, sa vie affectiveou sentimentale; sa vie intellectuelleou ses connaissanceset sa vieanimale ou sesappétits.
Au point de vue physiognomonique,sa vie spécialenoussera révéléepar t'M/~e.Mt'OHde sou visage; sa forme, par lestraits de sa figure et sa lumièreouson côté harmonique,parla couleurde son teint.
Mais, nous en avons dit assezpour être compris, et, du
reste, les « principes dulivrepremier, ainsique les « lois »du présentlivre, trouverontdans le livre troisième,spéciale-mentconsacréaux <faits leursjudicieuses et savantesap-plications.
D'.KUMt'HE t~
iO
tt nous faut )n)'int'-n)U)tparler destru)Sf!tanttsttui(tcs,t)ui
sontla vitalitédesêtre!,et des ch"se.s.L~ s~eocc exacte !s
dénomme (.7tu/t't«',c/cc/nr~ ~7'<
Dans la Trinité divine, ta cha!eur, dont le caractère est
l'expansion, est analogue an Père; l'électricité revêt une
double attribution, elle est positive et négative: sa nature
duellela rend analogueau Fils, a ('homme-Dieu enfin, ta tu-
miereest l'attribut essentielde l'Esprit-Saint.
C'estpartavotonté,–attribut positif que nous pouvons
nousmettre en rapport avec la CAa/cMrM/c qui se ma-
nifesteen nous par l'enthousiasmeet la véhémence.-Toules
lessubstances existantes(dont le vinest encore la plus ano-
dine, quand onen use modérément)ont la propriétéd'exciter
notrevolontéet de nousporterà agir. Mais sa première ma-
nifestation est de nous délier la langue Quand le viu
entre, le secret sort e dit un proverbe arabe. Cette pre-
mière manifestationde la volonté analogue a la première
personneDivine sera donc un reflet de son expansionqui
se manifesterade suitepar le Verbex ou ta parole. Comme,
géoératement.ta surexcitationprovoquéepar le vin uese pro-
duitjamais dansia solitude, mais bien en joyeusecompagnie,
ce t!ux de paroles, amènera sûrement une discussion, et
comme dit le proverbe de ta discussion jaillit ta lu-
mière(i)".L'électricité, produitepar le mouvement,mantfestahon
de la vie et analogueau Verbe, sera donc, en sa dualité, le
Symbolede la paroleet du geste qui la souligne,en la nuan-
çant selon les besoinsde la cause. L'écriture aussi relèvedu
Verbe, elle est, avec le geste, la matérialisationde la pensée.
H)Nousdemandonstrès humblementpardonau lecteurd'avoir
cédéa latentationde donnercommepreuvesdu ternaireune image
aussiprosatquemaisnousavonsvoulu,parcelamême,démontrer
quecestroistermessonttoujoursvrais, aussibiendanstes faitsles
ntussublimes.Quedanstescaslesplusvulgairesde l'existence.
!V'U:t~);\]!<H;
La parole cOtautte,excite t-t ta\onse en nous te dévefoppt--"U!tf)uid)-é)ect!'i.)!)e;dc)n~n).-<j))e)asn!-abu))da))c<'duttuidenerveuxt).)usiNcit)'a)aYut))bii)t<
Qua"nous sommesntus par une peost'-equinousp~usseailf"f-ou il écrir.it se passe atnrs un p))én..n)énecurieuxuut-tous les orateurs et ~fs..engins
c~))))!)iss.-t)t:c't'stq))t.parfoist'orateur. untrai.tc par )a cha!eur de sa péroraison, .«-grise /M-Mfwcet se surprend à eux-ttre des idées qu'il ne seconnaissait point, commesi elles lui avaientété inspirées aumoment même; ce fait est très fréquent chez l'orateur quinnprovise. Le Poète et le Philosophe,en la solitude de leurcabinetde travail, constatentaussi le mémofait il arrive fré-quemmentqu'onécrivant sur un sujet donne, la plume écritdes vérités, que fauteur semblait ne point connuttre toutd'abord, el il se surprend à dire <.je m'instruis autant enécrivat't qu'enusant".).
Ce phénomènes'explique maintenantde lui-mêmeà l'aidede notre CH c'est la Votonté expansiveagissant sur laforme de i'idée puis, cette même forme réagissant il sontour sur la volonté,sur la penséeactive, qui produitnaturelle-n)ent)o troisièmeterme du ternaire que nous savons être LALUMtÈnEou l'harmonie.
Pour expliquer les merveilleusespropriétésdu ternaire lu-m.ueux, les Kabhatistesemploienttrois vocablesspéciaux; ilsnomment oo la puissance positivequi correspondà la cha-leur OB, la force négative correspondant à l'électricitédouble et on, l'émanation harmonique qui répond à ta lu-mière.
<M-<M., c'est le triple Aou.<des hébreuxque les initiesmodernesnomment LumièreAstrale.
Ces trois mots ne sont autres que les trois lumières del'étre.
Ob, fluidenégatif, répondaux instincts,à la vieanimale.
t):XUM!~Ot: tf!
–Ud,th)ith'positif, correspond.tt'intcttigenct'. au sa-voh'.
–O'tluidt;t)arn)oniq))e,tu)nineu\,rt'p()ud:ti'iutuitiot).qui !<'cstautre qu<;~'irradiationde la conscience()).
t-conscienct',c'est la maturitéde t'être.
Ëtiptt.tsL~vy,tcductcitUtt;urdt;M«'<7 A~~f/ticta
ttaute-Magie», s'est tonguemfttt étendusur les forces mysté-rieuses de cet Agent qu'il nomnx' «Lumit'reAstrate"« Ftuideambiant qui pénètre toutes choses B dit-it danst'uu de ses savants ouvrages cet Etitur ('tectro-tua~hc-tique, ce ca!uriquevitalet lumineux, inta~eJu Saint-Espritqui renouvellesans cesse la face de ta Terre est fixe par)e poidsde notre atmosphère,ft par la forced'attraction cen-
tratedt)j:iobe.C'est la ccceinture d'Isis des Egyptiens, dont te cercte
représente les divisionsdu temps, et ta syuthese de t'eter-nite.
C'est la lumière physique quintessenciee,réalisationde lalumière intellectuelle,de mêmeque celle-ciest la réalisationde la Lumière Divine.
C'est le Livre des consciences», conservauta tout ja-mais l'impressionde tous les Verbes,c'est-à-dire (le ~o;<</Mformespossiblesde l'être.
Une simplepenséese réalise en devenantparole, par les
sens, par les signes et par les caractères des signes elle
s'empreint aussitôt dans le fluide astral, par la parole, le
geste ou l'écriture. Elle influenceles Esprits en se reflétantsur eux, puis elle se réfracte eu se traduisantpar des actes.
Dans le symbolismedu Tarot, t'arcane XV (le Diable)se
rapporte a Ob, ta lumière fatale des instincts,dont la lamesuivante montre les effets désastreux par ta Tour fou-
droyéea.
Or, est O~ure par i'Arcane XIX (le soleil) et Od, parl'Arcane111 (ia femmerevêtue du soleil, ou l'Impératrice).
(t) NousnousservonsIndifféremmentdesmots Amour,Lumière,flarmonie,parcequ'ilssont,a notrepointdevue,synonymes.
<48 UVXE ML'XtLMK
Le < ternaire "a, comme Symbole naturel, le triangteequiiatera), mais son symbolismeocculte réside dans le
sceptre ailé enlouré de deux serpents qui se regardent leC«<c~cétant t'emb)~mef/ /M;/t)o~-qui sait, et du savoir quipeut.
).F. NOMBUEQUATRE
Letfrntireestlenombredet'ftee
tcqutterBtirecBttenotMbredet.trcahMtiondet'idée."
t'mTOs.
L'unité avons-nousdit déjà, engendre le binaire en
se reflétant cité-même.Entre ces deux forces opposées,na!t
le ternaire qui les relieen les harmonisant.
Le ternaire a toujours, forcément,une double accepta,
puisqu'ilparticipede l'unité et du binaire 3 est le résultatde
i-<-2.
Quelleest donc la genèse du nombre4? Elle est, vir-
tuellement,contenue dans le ternaire, parce que ce ~r
termea toujoursure doubleacception.
Un exemplenousferamieuxcomprendre.Dansla journée,
il ya une partie lumineuse et positive consacrée au travail
une partie ténébreuse et négative dévolue au repos mais,
entre ces deux extrêmes, se placent les deux crépuscules,
celuidu matin, qui est le passagede la nuit au jour, et celui
du soir, qui est la transitiondes heures lumineusesauxheures
obscures.
Le même fait se reproduit dans l'année par ses deux sai-
sons mixtes, qui relient les chaleurs torrides de l'été aux
brumesglacialesde l'hiver et, dans l'existencehumaine,par
les deuxépoquestransitoiresde la pubertéet du retour d âge,
qui relient la virilité positiveet féconde,aux deux bouts de
la vie, à l'impuissancede l'enfant et à la sémt.té du
vieillard.
Le ternaire de l'idéepasse au quaternairede la réalisation,
ar le sacrificede l'un de sesfacteurs.Ainsi,lestroispremiers
)::<) !HK~rx!J~
nond)res.<t, tonnent une trinih'uni~pn-, une puissanceitmnanentt'.unecntit'' nettementdt-fiuic.tjue nous avons''t!)()ire sous ses trois
i.ttrittutsde'r<p,/tw/r,(.n<ais, ce
'rnairesuperie!)r resterait sans conmuniration avec iesau-t'rs t)nt))hrt's. nu Hn<'u\!cs.tutrrshum)jt~t!'c\t-.t.')turnt
p<tt,sH'm)J'ifuctfU)'s<t('(;fh-rt)ai)'cVir)U(;i!it.'ct)NSt't~.ut
'M~~M~w;~uH~n~~r~<h~r~.)i.s.)tion.
Dans ta')'rit)i~Dt\!nL',c'cst)t)<(\'t't-hue,c'csHa seconde
nct'sunnt; qui, poussant t'!tb))t~atio))JHS()uc:iau sacrifice, cou-sent u descendre dans )a n)ati<re pour t'épurer, lu revmut'r,et )u)peru)('ttre d'avoir des conntunications avec )e ternaire
spirituel. Le passage du Ternaire au Quaternaire estexjtiiquepar le XIV° verset de )'Evanf<i!eselon saint Jean F/ /<- Vt-<7~'
t-'<<< C/M~ )7 « ~f<M;'M/ /t0/< 1
L'étudespécial du ternain- appartient f:) propre a l'idée.Celledu quaternaire se rapportea l'idée ''ca/f.~f par fac-
tion.
Les nombres1, 2, :j sont les trois facteurs qui alimententla pensée; c'est l'intuition, l'intelligence et l'instinct, ou !atriple vieen nous.
Le secondternaire numéra) 3, 4, :j, appartient au Verbe,a)a forme, et devient la parole, l'écriture et le geste, lestrois premièresmanifestationsde la pensée.
Le troisièmeternaire, 6, 7, se rapporte à la tumière,ilest la consciencemorale, la certitudeet le pressentiment.
Quant au quatrième ternaire, 7, 8, 9, ce sont lestrois élémentsmalériels le feu, l'air et l'eau, synthétiséspar la terre, et auquel le secondterme, 3, 4,5, donne la viemanifestéepar LAFORME.
Le quaternaire est le nombredes e<e<M~ matériels quesymbolisele signe de la Croix, (et chacun sait que lesignedela Croixest le Symboledu sacrifice!).
):.)H.)tU.
S.u)s Je secours du trrN!un',tt'<p!.ttt'rn:ur<-n'i~r).ut pas.
~.U!sta vie nuiditjue qui t'anime, ta )nati''resrrait inerte ou
piut~t ne serait pas du tout, carotte n'aurait m'~me pas eu ette
t'attracticumotécutaire qui est ta vie intime du caittou.
Dans l'ordre dt-s lois natnretk's, une force ne peut a,{)r sur
une autre force inférieure, qu'e!~ mettant son cote te plu, m'-
(fatifen rapport a\ec le cote te plus positif de cette derni'n-.
D'après cet axiome, t'en comprendra facilement que,
parmi les Huities, c'est t'etectricite M~f/'t'f ')ui, pour vivitier la
tnatit'-re etuntentaire, devra se mettre eu rapport avec tt- plus
/<MA/ )e plus raftine des etements qui est
Lamatit''reestdoubte,e~eestttuidit)ueetntatt'rie)te.
La matière .sM~<7f,ce sont tes trois grathts fluides dottt nous
avons donne )a description dans le préc''dent chapitre.
La .natiere t'~A/c est constituée par tes quatre etements
/('w/f'a/<c/f.
C'est donca t'aide des uuides, et surtout par le moyen de
t't'-tectricitc, que nous pouvons transformer et même /n)/<.<-
m~-ta matière so)ide(i).
Ceci est la Clé de ta Veritat'te Atchimie.
La formule du ternaire est
-t- 90 (p!us, equitibrc, moins.)
Celle du quaternaire:-)-
Dans les chosesusuellesde la vie, le ()uaternairepeutse re-
présenterainsi:
.Pe/Mcc,agent primordial,positif.
7?e//M)OH,agent secondaire,négatif.
De<<'rM!M<!<<oM,agenttertiaire, harmonique.
A~MM,réalisationdu fruit de la réflexion.
(1)L'hommemeutla matièreinertea l'aidededeuxnuides:c~<
~)' (air chaud,gaz,vapeur)et <-<ec<rtcMmaisil est a ta veillede
découvrirle moyendela mouvoiraussia t'aidedeta <Mmt'e.'
'-tV!H!))t;Lxn:)K
D""s)edf))))aint'DiYin,3,c'estDieuen)ui-meme;ctt,Dtfu manifestepar lessp~t~deursdt;ta création.
Pour nous,3, c'est l'idée pure,et t, sa reatisation.Dans le ternaire humai)),/o/.t est le ))on)hrede l'Esl'l'il
y~-c, le ))o)))))rcde )')l)t)e c//<y,lenombrematérielducorpstM)))<ib!e.
Commepreuvede sa dualité, t (le nombre de famé) peutNre formé par 1 -~33 ou par 2 -<-2. Dans le premier cas, ilmontre t'ame comme '-tant /f<<~ dans la /MM)~ danslesecond, il fait dire n t'àme "j'ai une double forme, »
De mémcqo'i)est fnci!edepressentirdans un ternairequet-conque sou quatrièmeterme, de par !a quatité duei)ede l'unde sestrois facteurs; de même aussi, dans presque tous lesquaternaires.l'on peutréduiredeuxde ses termes en un seulet, conséquemment,y retrouver le ternaire; ainsi, dans lesétéments,l'air et /'coMn'en sont eo réalité qu'un seul, queMoïse,en sa lumineuseGenèse,nomme MAAÏM /MEaux,(sous-entendu, supérieureset inférieures).
Dans l'humanité, où l'on trouvece quaternaire l'Ange,MoMMeproprementdit, la A~eet le démon,les deux termeshomme et héte n'en sont en réatité qu'un seul, puisque lapenséehumaineest, durant son incarnation, fatatementem-prisonnée dans le corps d'un animal,(qui n'est pas toujoursraMOMHa~/e,quoi qu'en dise lecatéchisme!).
Nous demandonsau lecteurla permissionde citer quelquesquaternaires sur lesquelsil pourra,si bon lui semble, méditerquelque peu, et s'exercer a lesréduireen ternaires.
L'art, c'est l'instinctdu beau.-Le savoir,t'intuition du vrai.
La conscience,l'informationdu <'i~
L~*<'L\t)tK<!L
–L.'Ct)))itt',ta))t'nU~u<'</M/~7f.
Lessaison- innuentsur lecaractèreet modifienttes tem-
péraments:Le printemps rendjoyeux,amoureux, ~octeet espérant.
–L'et~ rend expat)sif,bn)))U)t,impétueux,coléreux.
L'automne rendmetaocotiqucet rêveur.
L'hiver nousrend moroseset taciturnes.
Quand nousnuisonsa autrui, purparolesou par acliuns,
c'est le <OM qui agit en nous quand nous nous satisfai-
sons, c'estla M<e quand nous travaillonsou souffrons,c'est
Phomme quand nous nous sacrifions pour autrui, c'est
/'A/~e.
Les quatre grands pouvoirs terrestres l'Armée, la
Magistrature,le Ctergé et l'Université,ne sont que l'ombre
desquatregrands Pouvoirsmagiquescontenusdansces mots
savoir, oser, vouloir,se ~< Ce sont cesquatre putssances
que symbolisele «Tarot », par le C/a/t-c,/c .S'c~<<-<le &<e
et la Coupe mais qui, dans les époquestroublées, ne signi-
fient plus que despotismeintransigeant,autorité usurpée,
esclavagede l'or, obéissanceaveugle
Quellessont les quatre richessesdet'être ?
La santé, la gaieté,l'harmonie,le savoir1
–Etsesquatrepauvretés?tempérance1
L'injustice, la faiblesse,l'ignorance, l'intempérance
t~'t1 !.tV)t)!:nt;rx!J:)n:
Dans t'antiqnih',tétrade t'taitconsidert'e cun)))))'sacr''e,''t~t))'ad<)r;ut~))nnn' ))<:<'pnr<' ~n);u):ttiondivine, n.m.s
pres'jue toutes k'stnn~ues,te )!<)mde la Divinitéest !brn)ede
<(uatretettres eu h)'rMU,il s'écrit ainsi: mn~ ~t s'c)))''io)w/, MM, Chacunedes tcttt'csdu nom est une puis-sance occultequi se rapporteaM/<«'< du l'un dest't'n)ents,ainsi le [00,«~ /t' le premiernË,a/'<-«// ta tettre VAU,
/'M/ et !e second HH,a t'eiement synthèse, il /M/e;c(t).Au-dessusde ces quatre t'tonents, trône < t'Esprit »en sa
'.najestueusesplendeur c'est LU)que nousallons étudier dansle chapitresuivant, suus la figure du nombre!)5 et deses de-rive.s.
(t La <er)'c n'est ta synthèse des etements qu'au point de vue natu-rel. Au point de vue humain, c'mt le /ett symbole de la vie quiest t'etement synthèse. L'être emprunte a )'air, a l'eau et a lu terre, tesaliments gazeux, liquides et solides qui entretiennent son existence.
LE NOMBREV
"E'.c~tn~to!'
L'humme n'a qu'à se 1-egal-tit-t-st)i-iiiétiiepour comprendre
lit significationque les Etobim,ou Di''u\cn-atenrs,ont voulu
donnerau nombre5.
Ce nombremagiqueest écrita t'extremitc de sesmains et
deses pieds et t'cnsembtede sou corps. ta tête, symbole
de l'intelligence,dominant les <)uatr'membres, reproduit
exactementla figuresacrée du Pentagramme.
Cinq, lequinaire, est donc tenombrede l'homme,en
mêmetempsque le nombrede l'Esprit.
Le Pentagrammeest la figure du n)icrocosmeou du
petit univers synthétisédansl'homme.
L'on a vu, page 88, dans le chapitre intitule Genèse
desFluides-,que t'EnŒR(la substance primordiale)donne,
par ses transformationssuccessives,naissanceau.r principes
des quatre élémentsmatériels.Pour nous, humains, la subs-
tance est susceptiblede revêtir cinq caractères difTérents
elleest d'abord éthérée, puis radiante, puis~a:w<c, et enfin
liquideet solide.
Le nombre cinq, bien compris, sera doncla clé qui expli-
quera les mystères de t'être humain, dans son extériorité, et
dans lejeu mystérieuxde ses organes vitauxen intimerela-
tion aveclesciuq sens,aussi bienque dansl'étude des fluides,
des liquides et des solidesqui constituent sa triple vie, et les
rapports réciproques de ces divers facteurs les uns sur les
autres.
):;(; L~t)!M'X"
L'homme a ex soi cinq tluidt'se qui concourent a s.-s
fonctions vitales, de même qu'il a en lui cinq tempéraments
(issusde ces mêmes thtides) cinq caractères principauxin-
hérents .mx tempéraments et cinq sens, en harmonieavec
les cinq urganesessentiels(1).
Les anciens disaientque le ~<wc/«'est le sensdes membres
(mais pmss[)ticia)''mentdes mains).
Le yM~,dont l'organe est la bouche,est le sons du ventre,
siègede la vie animate, instinctive.
L'odorat, dont t'organe est le nez, est le sens de la poi-
trine, siègede ta vie sentimentale,anectivM.
La vue,dont les organes sont tes yeux,est le sens spécial
de ta tête synthèsehumaine et siègede ta vieintellec-
tuellequi est la directionde l'étre.
Enfin /'o«ïp, dont les organes sont les oreilles,est le sens
spécialde t'ame, siège dela viespirituelle.
Dans t'état do coma, ou dans la léthargie, alors que les
mouvementsdu patient sont paralyses,son regard éteint, sa
respiration nutteottes battementsducœur absolumentinsen-
sibles,Couïepersistea fonctionner,et, comme s'il bénéficiait
de l'atonie de sescongénères,atteint mêmeparfoisa une ex-
traordinaireacuité.
Dans t'animatité,les senssont actifsou passifs,selonles cir-
constances l'hommeseul a le privilègesupérieurde regarder,
d'écouter, de //eMW,deMpot/rcret depalper tandisque les
sens passifsde l'animalnepeuventque voir, entendre, sentir,
goûter et toucher rudimentairement.
C'est pour avoir méconnu les lois qui régissent le < Qui-
naire et les rapportsréciproquesdesesfacteurs entre eux,
que lesauteurs qui ont cherché a analyserl'être humain,soit
dans son ensemble,soit dans ses parties essentielles,par
la phrénologie,la physiognomonieet la sciencequi truite des
/0!-mMde la main, ont produit des ouvragesspéciauxsi pro-
lixesdans leurs théories,et si peu compréhensiblesdansleurs
applications.
(t~Ces nuijca.<etleursattributsrespectifs,sontlescinqéléments
desyaMtesthindous,dontle maniementexigeuneinitiationpréalable.
1.1; sn)II!IIE1 :i¡
).K:<"M"~
nnamt.mss.-n.nsarri~. chaudes, t,uts.s
J~ :;1": .c~urs un ~.r.c, P.
.)..d~. t.tdc!iin'(.c't'°'
~i~d~.cLs~t~s~
Puisque le nombre est)enombrede t'bumanit. l'on peut
donc logiquementinférer que les diversesraces
peuplent notre ptanctesontaunombredecmq.'aract,
blanche, Ju-<les ~cu'~c'
sont aussi très nombreuseset .mportantes. Chacune de ces
races est ~ogueauPen~qu.comprend Ibtber
générateur,et lesquatre élémentsses der.ves..
Les racesmixtes répomlentn l'Ether.
L)trace A/<M<<'répondau feu.
La race /aw)c réponda t'air.
La race rougerépondil t'eau.
La race noirerépondta terre.
L'on peut aussi classcr les animaux sous )a même loi il
sembleque les quadrupèdesrépondent, de par leur force et
leur énergie,a Mement du /-< les poissons,ales oi-
seaux, a /'a"' et les reptiles,à la terre.
Restent les insectes; ces êtres c.tranges,autant par l'exi-
guïté deleur taille et la perfectionde leurs organes que par
leurs mystérieusestransformations,se trouveraient alors en
analogieavecla substancesupérieurequi, elle aussi, se trans-
formeconstamment.
~r:"ntoires.,ces~smicrosco~auraient
aussi leurs quintuplesdivisions,et pourraientse classeraprès
la loi ci-dessusénoncée.
Sans vouloirallongerdémesurémentce chapitre, qu'il nous
soit permisd'énoncerici une loi qui s'appliqueaussi bienaux
noml~resqu'aux formes.puissance réalisa-
trice, que~x'<7 estM!</< /M-M~
t.'iX U\K):t)HtX));MK
Dans te chapitre du ternaire,t'en a vu que nous l'avons
déjà devevoppéen un <<neuvaire en décrivant la vie de ta
vie,laviedeht forme, ta viede tatuMiure,etc.(voir,pa)?e<Uj.Chaquenombre,et chaquechosese rapportanta ce nombre,
peutsubirta mêmeopération ainsi, danstes quatre éléments,il y a !c feu du l'air, le feu de t'cau ut le feu de la terreensuite l'air du feu, de l'eau, de la terre, etc., etc.
Si nousappliquons cette loi aux animaux visibles,(laissantde côté tes infusoires qui sont une classe distincte), nousobtiendronsce tableaucurieuxet instructif
Jfn.<e<:<M vornnn".
"<m)<j: moustique*,couaina.manneB.etc.INSECTES(/)M~rMp<!ftM<corpion<,arait!n<B!t.perce-oreille,cafarda,etc.
/'t'<.«ot)< crevettctdumeret d'eaudouce,etc.ftt'<tf<;fi myriapodes,etc.
L'on peut, avecfruit, répéter ce tableauavec ses sous-di-
visions et, en se souvenantde la classificationétementaire
que nousavons donnée a chaque classe d'animaux, eo tirercertainementde très intéressantesdéductions.
LKSHPTr~AtKt:
.u)McroDcusn"p't'xnu~ct.'11
Les multiplesvertusdu !)ombreM/~ sont trop conuuesde
tous. pour que nousayonsà lesénumérer de nouveau. Un a
nombre les facultésde t'ente humaine sur ce chinre sacré,
sans doute en considérationdes sept planètes de notre sys-
tème (t) et des sept jours de la semaine,auxquels chacune
d'elles prête son nom(~).
La vertu magique,que l'onse ptatt a attribuer au nombre
sept, provientde ce que les deuxfacteurs qui concourent a sa
formation,sont: le 3, créateur, et le 4, symbolede l'univers
créé. Ce nombre est donc ;w/< puisqu'il réunit en soi le
Créateuret la créature l'Esprit et la matière; ta force et ta
substance; les trois grands fluidesanimateurs et les quatre
éléments.
Puisque 3 est l'idée pure, et 4 sa réalisation,3 + 4 ou i,
sera la permanencede l'idée constamment réalisée sept est
donc le nombrequi présidea l'incessante, a t'éternettecréation
desêtres et deschoses(du moins, au point de vue solaire).
La loi sacrée du Septénaire est inscrite dans ta lumière
par ta diffusiondessept couleurs du prisme elle est écrite
également dans les éléments fluidiqueset gazeux qui
constituentla matièresolide lestrois grandsfluides,c/<a/t'M-,
(t)!t ya, astronomiquement,MM/'ptaneteBissuesdusoleil enastro-
)ogiol'onn'encompteque .fep<sansdouteparceque lespluséloi-
cnéesn'ontquetrèspeud'influencesurnous.
(2)Puisquechaqueplanèteprête sonnomà l'un desjoursde la
semaine,pourquoine pMnommerle dimanchesoidi, commeaux
sièclesantérieurs?
i'!0 )J\'ttKt)KUXN:~H
~c/<</M/7'< puis les quatre t~e)ne))ts-p)'incipes:u~<-
~'w, ~:e/< ~<y'< ''t c~AM/tf.
Ellese retrouvedans )'htu')nonien)usic.t)e,aussi bien que('at)slit~~nme tuoinsconnu'' ttes )Mrfu)nset des saveurs etil existe,entre tous ces septénaires,uneparfaiteanalogiequ'itest curieuxde constater.
L'Astrologiene compte que sept p)a"ètes, parce que cenombresuffità peindre les facuttfs de t'ttme humaine qui,montéesd'une octave, donnenlles sept vertus, (les trois tbeo-
togateset lessept cardinales) et baissées,aucontraire, dépei-
gnenttes sept vicesmajeurs de l'humanité coupante.Lessept ptanètosdont se sert la science astrologiquepour
l'obtention de ses présages subjectifs et objectifs ne
sont, en réalité, quedesimplesétiquettes de convention.La
terre, sur laquellenous vivons,nous nous mouvonset souf-
frons, n'y paratt quepar l'intérim de sa follesatellite, la lune.Les « Astéroïdesx qui tiennent cependant une si large
placedansle firmament,entre les planètes J/<?Met Jupiter,
n'y figurentpoint non plus seuls, lesastrologuesaméricains
placenta Uranus qu'ils nomment ~eMc~c/ (nom de
l'astronomeHanovrifnqui découvritcetteplanète le 13 mars
1781) quant à la p'anète ~Y<K/!c, elle est délaisséetout à
fait le vieuxPoMï~t, le filsatnéde t'éclatantPhoebus,
s'étant, parait-il, émancipé,et au dire de certainsastronomes
aurait mattourné je veuxdire qu'il opérerait sa révolu-
tion annuelleautour du soleil, en M/Minversedesautres pla-nétes de notre système, ce qui n'est encore qu'une hypo-thèse.
Maisalors! où se trouve le bienfondé de l'Astrologie?J) réside dans la loi du septenairequi fait resplendir son
éternelle harmonie aussi bien parmi le champ étbéré
des sphères sidérales que dans le corps des simplesmor-
tels les planètes, dont se sert l'Astrologiedans l't'rection
de son thème génethtiaque, sont bien, en réalité, celles qui
LEXOMMKh.
li
scintillent au firmament, Maiselle ocs'en préoccupe point
tes ptan~tesqu'elleétudie ne sont d'-jttplus les planètes sac-
râtes dont ellen'a que faire, mais bienles ptaneteshumaines,
c'est-à-dire les facultéssubjectiveset objectivesde rame hu-
maine.
Sachant que lessept planètes célestessont, en comptant
de leur distancedo ta terre /« ~f, .Mt'cMn-, V~t~ ~t),
le Soleil,~<!M,Jupiter et Sa~f.
Que sont donc.en rea)'te, ces septptanetesau point do vue
purementhumain?̀?
Pour repondreclairementet sincèrementa cette question,
nous n'avons qu'à les soumettre a la loi du <'Septénaire
qui nousest connuedéjà, et leur intrinsèquesignificationsera
toute trouvée.Nous tiendronscompteseulementde leur con-
figurationpour les adapter aux chiffres,et la solutiondésirée
se présentera d'etle-meme.
Au fond, cetteétude est très intéressante du moins telle
que nous la sentons et nousallons essayerde faire parta-
ger au lecteurattentif, tout le plaisir qu'ellenous a causé.
Danste livrepremier decet ouvrage, au chapitre intituié
< La genèsedes EspritsIl, on a lu que «FEsprit a nouveau,
fratchementémanédesElohim Créateurs, est absolumentin-
nocent, ignorant du bien et du mat puisque, grâce il la
tendre sollicitudedeses parents d'adoption, cette jeune âme,
dûmentinstruite deses devoirset de ses droits,arrivait enfin
à l'âge, à l'époqueoù sa puberté ~/w'!<'«'c se faisant jour,
une sortede révolution (provenantd'une révélation)se pas-
saiten elle, exactementcomme t'éphébequi passe le re-
doutableet délicieuxcap de la Virginité. A ce moment,la
sciencedu bien et du mat lui est révélée intuitivement une
(t) Etencore14.il ya unetntervenionc'estVénusquivientâpreslaLuneetavantMercure.
t(,~ U'.tUt'ELX~ME
nouvelle facuhc vient d'cctore en elle c'est le uunËAK-
btTBE!
Sonpremier temps n'avait été qu'embryonnaire,que pré-
parat'tire. elle ne pouvait ni avancerni decroitre, n'étant
pun)tmoratementreh))KU-.itt'k.t.th'!i-,q'tcu.aiittc'taut,6//<~</et peutagir dans un sensou dansl'autre elle peut garder sa
virginitéou ta perdre, car les tentations ne lui manqueront
pas mais f//f sait a quoielle s'expose,sa vuespirituelles'est
ouverte,et dorénavanteUeagira /<~w< et en connaissances
de causes.
Les anciensMaxesde la Cha)dtie,les pères de la science,
les Créateurssavantset puissantsdesglyphesp)anetaireset des
hiéroglyphesdu Tarot, dL-daignerentde donner nn schcme
spéeia)a l'adolescencede l'Esprit; en effet, tout être qui n'a
point encore (ou qui a perdu) son libre arbitre, est un être
aliène il ne peut avoir commesymhoteparmi les nombres
que /f Zéro, qui est unecirconférenceveuvede son point
central, similaireau Fou du Tarot, t'embtemodes a alié-
nationse.
Mais, t'cre du libre arbitre une fois arrivée. t'Es~rit étant
devenuresponsable,les mages lui donnèrentcomme symbole
le signe de lacroix, -)- qui est celui de la vie conquise
par le renoncement le syn)ho)esacré de la douleur expia-
toire et du sacrificevolontaire.Au début, ce signe actif, éner-
gique et puissammentvital, '-tait te symboledu libre arbitre
ta ligneverticalede ta croix, l'homme debout et prêt à
faction,–signifiant /<-Mf", et la ligneborizontaie t'homme
couché,au repos represent:u)t /c '/M/.L'on va voir pour-
quoiet commentce signe crucial, attribué a MencuRË(sym-
boiedu librearbitre), est devenu ? le signe que l'on
donneactuettejnenta cettepuissanceplanétaire.
Au momentde son épreuve(t). l'Esprit, nanti de son libre
arbitre, se trouvait ptacéentre les deux routes du bien et du
mal, (ArcaneVI du Tarot), et avait par conséquent a op-
te r.
(t) Voir <'JT~)-(i~);ede;)r/ jMg''7'
).EX"M!'RKt:
Le bi'')), f'~rceactiveet )u)U)neu~ t'tnam'ed'- s. anK-su-
jn'-ri~un'.<q"enous ayons comparée a t'unit'- fut rrnr.
sent''par n)))"'int au milieu d'une circ~.nf''rence–
sv)nh")ede la vie/««/ circonscrite. accessibte,p.u-c~o-
s.n)''nt.at~r''f)nitcaus').-s~nirradiation.
Le mal, toujours louche, sombre, fitoto ft t.-nebreux,tut
repr'-seot~suus la forme d'un croisant 3 la faootk
de C;b<)<- le creux du gouffreattirant, !a fausse tun)i''re. le
u)ir.~c, l'illusion,le tuensonge,le «'< de /tM'' ~<
En donnantau s;mbo)is:))ede Mercurele triple attribut de
ta figure crucialejointe au cercle solaire et au croissant lu-
uaire, c'est comme si l'on avait placé le libre arbitre enDe
l'arbre de vieet l'arbre de mort, telle que nous le représente
la V)' lamedu Tarot hermétique mais la crmx seule est un
symboleidentique,si elle est placée au milieu de ces deux
dernierssymb'i)es..e,.r
Alors,avait lieu la terribleet inetuetabte <MW~'<-Si bs-
prit en sortait trionpbant.i) avait encore it combattre contre
l'orgueilqui auraitpu nattrede sontriomphe si, au contraire,
il cédait malheureusement il la tentation, il subissait alors
hpeinede sa chute maistout moyen de retour ne lui
était point fermé l'on va voir, par l'arrangement p)aneta)re
ci-dessus,combienla DivineProvidence,aussi juste qn'-
séricordieuse,a droit il notre tegitimeadmiration, et aussi, d
notre adoration.
Le schémadesseptptaoetesdécouleentièrementdeceuxci-
dessus, ainsi:
ou ? J~'CMre(oule librearbore).
o–c!/(te bien potentiel).
j A<Z-wtC(lemal potentiel).
Vc; (leb~enobjectif).
~< (lebien subjectif le mérite]
jy~ (lemalot'jectif).
t, ~«/«nit' (lemal subjectif).
ttit U\HEt)H\UMt:
(U~uf). (M.lr.!tUf).Ceschémaest a lui seul tout un résumé philosophique.Au sommet du triangle, nous voyonsMercure, (symbolise
par la Croix), soUicitéégalement, d'un cote, par le Soleil,sourcedu bien do l'autre, par la ~fMp,source du mai si
l'Esprit, triomphant de la tentation, va recevoirde Venus sa
récompense,il y a encore un rayon de lune -la planèteJu-
piter -qui va vers lui pourletenter par l'orgueilsatisfait si,au contraire, l'Esprit a cédéà la tentation du mal, un rayonsolaire- la planète Mars vient lui offrirle salut par l'ex-
piationde tadouteur
LAO-TsEU,te grand philosopheChinois,a laissé,dans l'undeses livressacrés (le 7ao-<c-A'My),un schémaqui,sansêtreaussipuissammentéloquentque celui-ci, dit cependantà peuprès la mêmechose
L. 1-I.. Jme le mal' "'L'mttdM.ttMm(t).
(1) II ne faut pas trop regarder à travers les bonnes actions D
(Duc de ~<'CM.)
))!'<OMBH'!
L'érection d'un Horoscopese fait en cherchant. sur des
tahtes astronomiques -.priâtes, ()ue)ieptace occupaieot les
planètes, parmi tes douzesignes du zodiaque, le jour de la
naissancedu consultant,ainsi ')'Jf !)ri''ntation exactedu zo-
diaque tui-meme c'est-à-dire lequel des douze signesoccu-
pait alors « rascendant ou premi~-e< Maison futatrede
l'horoscope(t).
Quanta son interprétation,voici quellessont, au pot;.t
devue ~t-t'«/. les diversessignificationsque nous attri
buonsaux sept planètes.
~-CM/'< Avons-nousdit déjà est le symboledu
libre-arbitre (il faut biense garder deconfondrecette faculté
purementpassive,avec /o liberté! Cette dernièreest une vic-
toire, un triomphe sur soi-même, elle demande a être con-
quise')
Mercure,c'est aussi l'intelligence mais, on peut être très
intelligentet n'être qu'un bandit; aussi, cette planète, infor-
tunée, sur le zodiaque,ne signifie-t-elleplus que le « savoir-
purea et, si Saturnelui est conjointe, le mensongeet le vol.
LeSoleil est l'emblèmede la Lumière,de la Vérité,de
t'intégritéet de la consciencemorale.
La Z.</Hcest le symbolede la nuit, des embûches, du
mirage, du caprice, de l'inconstance elle est l'imagination
vagabonde,l'erreur, la < folledu logis».
Ces trois planètes Mercure, Soleil,Lune,jouent, vis-à-vis
desquatre autres, dont nousallons aussi donnerl'explication,
le mêmerOleque tes trois grands fluides animateurs jouent
vis-à-visdes éléments.
Ainsi,la Lune est analoguea la chaleur latente.
(1)Laméthodemstrotogiqueque nousprofessons. et qui nous
donnechoquejour desr~uUmtsétonnantsd'exactitude, est d'une
trèsgrandesimplicité.Noust'avonscrééespécia)ementpour les per-
Mnnesqungnorent.t'heure..qui les a vu naltre;il noussuffitde
connattreh quantièmedumoiset t'annéedela naissance.
)' i UVhL~j~\H:\H:
.)/<< ;)t't'[)'t.'t)!C!t.'(p..sihVt'ft~t',{:ttivc).
~ti!t!u)))!rr''intuitive,.tiaconscifocc,(qui f.sttatuu)i.re du t'être).
L!'squ.tU'eaut)'t's~t.u!t('srt'pont)f))t!U!quatt'rn)urt's~!t'-'"ents, et aux quatre teutperanx'ntsqu'ils ~ouvt-rneut.
Jupiter est auato~ot'.t t'air, et au températuent~v~/t.
–Mars,aurt')ft-ta))[t'tt)pL'ru!net)t~7/f.Satnr)))',à Ccauct au tonpframcnt /M/~«/<y~t-.Vénus,jt la terre et au t'')Uj)t;rat))f))t/<t'pM~
Au point de vuesubjectif, Jupiler iuuiuuele bietfdont Vé-
tH).'iesttarecot))nense;etSaturue,)cu)atdm)t.Marsei.thpunition.
Vénusest ledevoir.
–Jupiter, le droit.
Mars, i'exagét'atioudu droit.
Saturne, le tnanuuementaux devoirs.Telles sont, succinctementdécrites, tes significationsdes
sept planètes,auxquelleson peut joindreaussi les sept vertusou lessept vices car, t'hommeétant un petit monde, il a, enlui-même tous les éléments de son salut, de mêmeque ceuxde sa perdition tout dépend de la direction première qu'ildoune a son/c «~c, fa facultéprimordialede son moispirituel.
Voicicommenttes sept planètesrégissentle corps humain
MERCUM,symbotede l'iutelligence,régit la «?/e.LESOLEIL,symbole des sentimeuts, des facultés affec-
tives, gouverne,t:on seulemeutle cœur, mais encore tousles
organes contenusdans la poitrine.LALuNErégit le ventre et ses organes, (siège des instincts
matériets).Quant aux quatre autres planètes, elles se partagent les
quatre membres,ainsi:
~Anscorrespondau bras droit V~Ls, au bras gauche.A/C; a lajambe droite et &~w/)e, a lajambe gauche.
!K'~MU)n:
Le septcnairt.'est aussi k-suu)"d~)'tutiui, car't 'um-
m'end,autour d'uu centre cotnn)uu.kssi\ dunfnsiousd.-t'es-
pace: huutt'ur.protundcurcttar~'ur.
Le s\mbo)e ci-dessous peut .tre cnYisanc sous ucu\ )'<uuts
de vue uu~rt'nts; nous puu\uus)\uu uttcunuc~'rttt.ttc
(tbrmee)'ar les trois ccrctt-sncrncxtucutturfs: hauteur.ccnUe,
profondeur). <)uitri)\crscu))L-dou)))c hf{m-hori/o)'m!('s
quatre pointscardinaux) la ligne verticale est alors le sym-
bolede l'Esprit qui animela matière, les trois grands fluides
qui vivifientles quatre étéments après les avoir génères
ou bien y découvrir le « sceau de Satomon (bexagramme
forméde deux triangles entrelacés),symbolede la Nature hu-
mano-divinede l'Etre.
Enfin, si l'on supposequechacundespetitscerclessoitune
sphère, l'on trouvera qu'une grande sphère creuse, dontle
diamètreéquivaudraitau triple de l'une des petites, en con-
tiendrait juste yM~t:p.La quinzièmelame du Tarot repré-
senteun Protée qui symbolisela Lumièreastrale; il ya là un
Arcaneà découvrir: nous e.) laissonsle mériteà ta sagacité
du lecteur.
LEDËNAUŒ
Avantd'exposerles muftif.k.set importantes significationsdu nombre dix, nous allons,par un tableau très simple,syn-thét.ser celles des neuf premiers nombres,qui se classentenun triple ternaire.
<+) t-) (oc)VIE (+;-i. 2. 3.<a/.-ÛM.E (-)-4.
C.M~M.LcmËnE(=o) 7. 8. 9. mondeM/
(v'E.)(FOnME.)(mmËnE.)
Hn'y a, en réalité, que neuf nombresémanésdu j~o po-tentiel, de même que, dans notre système planétaire, il nepeut y avoir que neuf planètes émanées du soleil, (ce quiprouveque notre systèmepianétaireest complet).
Le nombre dix, que nous étudions maintenant, peutdoncavoirunedoublesignification soit qu'il prenne le zéro
qui précèdet unité, pour compiéter le dénairo; soit (commele veutent les « Séphiroth.), en laissant le zéro initiât leAïn M~ incognoscible,-et en prenant réellementle 10 (quiest, commeon le sait, une unitédesecondordre, ou une unitéjointe au zérovirtue)).
Commeon le voitpar le tableau ci-dessus, les nombres1,4, 7 sontla triple manifestationdu Père en lui-mémeparl'unité en son Fils, par le binaire; dans l'Esprit-Saint, parle ternaire.
Lesnombres2, 5, 8 nous montrent, par le 2, le Fils agis-sant avec le Père par le 5, le Fils agissant sur lui-méme(oupar lui-même) et par le 8, le Fils agissant de concert avec leSaint-Esprit.
LKXOMBM )'
Lederniergroupe, 3,t;,<.),appartie))t t-npruprf arKsprit-
Saint;soitqu'it agisse avecle t'cre. avec le Fils, ou par lui-
n~mc.
Nouspensons,après cet exposétrès simple, avoir et'' c~m-
pris dc tuus.Reca"itu)ons maintenant le neuvairedans un autre sens:
1 est la vie de ta vie la vie dans son expansion, in-
déterminéeencore.
4 est la viedans la forme(ou ta vie distinguéed'une
autrevie).7 est la viedans la lumière c'est un retourà l'unité
par la fusion.2– c'est la forme dans la vie manifestée, mais cette
formeest purementmorale.
5 c'est la formede la forme, ou la formequintupledu
corps physique.8 c'est la formedansla lumière.
3 c'est ta lumière dans la vie, ou la consciencemo-
rale.
6 c'est la lumièredansla forme, ou l'instinctanimât.
9 c'est la lumièredans ta lumière, ou la certitude in-
tuitive.
(Cependant,il est certains points de vue où ces données
peuvent,parfois, ''rmuter.)
L'u~iTË,c'. la vie morale ou la loi, la confiancede
t'Mre,(soitdans les personnes,soit dans les choses). La foi
estce qui inciteil l'action elle est le grand mobilede la vie
supprimezla foiet voustuezl'essentiellevitalitéde t'être.
Imaginez,si vousle pouvez,une monstruositéhumainesans
foi Elle n'aura pas mêmela consciencede sa personnalité
ellesera en perpétuelledéSancede sesfacultésintellectuelles
et, quant a son corps, elle n'osera ni le mouvoir,ni le nour-
rir, ni le perpétuer Lavie,se trouvantalorsparatyséeen ses
trois centres essentiels, se retirerait d'elle-môme, et cette
loqueimaginairedeviendraitbien viteun cadavre!
Sans la confiance, manifestationdela foi, nousn'ose-
rionspas mettre un pieddevantl'autre, craignantquece mou-
j~) 1) HVKEDMJXUME
YCtn.-ntne d.-pta.'àtmatencontrfo~ncnt notre centre .te gra-
vite ..tne nous fasse tomt.er! ~ous n'oserionspas manger'
dans la craintede n.- j.oint digérern..s atin.ents; ou, co.nn.
certains monarquesaftctcs, dans ta triste apj.réhenstond ~t.e
cn-j'oisonn~par quetqm- )nain criminette. ~suus n'~eit.
plus causer, plus aimer, ce serait la tin de tout
Si donc ta foi est aussi indispensable nieme a la vieu)a-
tcriette, combienplusencore a la vie intellectuelle,<)mest
la vie de relation eta ta viemorate, qui est l'épanouissement
de t'être et sa fin naturelleselon la loi Divine.
Croire, c'est cru~e nier, c'est dépérir. On ne boudeja-
mais impunémentla Vérité!1
L'on a dit: « un peu de science etoignede la foi, ma)s
beaucoupde science y ramène C'est parfaitementvrai un
demi-savantne sera jamais qu'un ergoteur en matièrede foi,
un raisonneur non raisonnable. Il n'y a que ta foiéclairéequi
puisse ramener toutes les connaissanceshumainesa l'unité,
c'est-à-direa la lumière.
Domêmeque l'air, sortid'un soumet, refroiditun charbon
qui n'est encore que chaud, mais allumejusqu'à l'iucandes-
cence celui sur qui s'est posée t'étinceno; de même aussi ta
critiquemondaineet ta crainte du terrible « qu'endira-t-on
lacent unesprittimoré et à demi-croyant,maisenflammejus-
ques a t'enthousiasmecelui dontlafoiestéclairéepar le savoir.
La vraie foi est toujours féconde, elle engendre la t!eur
suavede t'espérance et celle-ci,a son tour, produit le fruit
savoureuxde ta charité bienveillante.
Un hommeintelligent, quise dit athée, n'est qu'un vulgaire
<'bluffeurqui sement a soi-même1
A!.r~ !o chiBre9, vient le 10; qu'est-ce que ce nombre
n"('Vf:H:??
Ri.-t)autre qu'une H0t/e//<'MM~,a une octave inférieure.
Un tableauabrégé nous fera mieux comprendre que les
plus savantesdissertations.
t234S6789 9)0 H 13 i4 i5 16 17 1819 20 21 22 23 24 25 26 27 etc., etc.
Lt~'MMHt:1
voit de suite que le nombre t. par ..xempic .st
~.)c.avci~ri..nn.: que curr..spo.,d.h :0;,
~si de suite; mais, pour savoirde .n.tc auquct dc~ n.-uf
,micr. nombre, dont ta significationnon. est maintenant
connue,-appartient un nombrosupérieurquciconqnc.~sm-
tit d'additionnertes chères <)ui le compo~nt; ainsi, 4~u
t~- 7) donne U,que nous rédmsous encore eu -~t-
Le nombre47 a donc la même signiticationnégative que le
binaire,qui est la formede ta moratite. Un nombreplus t-.r~
;)-' 028 par exemple, nous donnera (~ + 2 + 2
-~88 = '~3) puis, 2 -<-3 = Lenombreci-dessus se rappor-
teradonca\ta forme matL.riette.,tont commele quinaire
eeneratcur.Si l'hommen'abrégeait pointla durée de son exotence par
unehygiènemauvaise,et par desexcès de toutes natures, il
devraitvivre c~!<<M.<,ainsi que semblel'attester le mot be-
t.reu M\rn, qui veutdire M'n~,mais dont l'homonymexoTn,
veut dire mort. En protongeant!c tahleau ci-dessusjusques
it99 l'on peut s'amusera analyserson âgecourant, comparer
auxnombrestypes, telle ou telleépoque heureuseou mat-
heureuse de l'existence étudier un millésimed'année mar-
quante préjugersi le numérod'une maison que l'on pense
habiterest heureuxou non, etc., etc.
La sciencedu nombreest très féconde heureux celui qui
la cultiveet la sait appliquersérieusement!1
En Kabbale, la </eca</cjoue un rote extrêmement impor-
tant. Elle y est étudiéesous le nom hébreu de sËpnmoTH,le
pturietfémininde sépltar (ou M/~cr), le nombre (i~.
Les « séphiroth» sont les dix émanations divinesqui cor-
respondentà notreptaneteet aux neuf cieux supérieurs, que
nousavonsdécritsdansla premièrepartiede cetouvrage les-
i) C'estdumotbcbrcu~c. qu'estvenule motfrançaiscA~<
2 UVMOtUXtKME
qm'ts cieuxsont régispar tes neufchœursAngé)iquesque l'oncottnatt.
–"Hyadix sëphiroth"–ditieLivredeta Création–t dixet non pas neuf, dixet non onze Fais en sorte de les
comprendredans ta sagesseet dans ton inlelligencu que, surElles,s'exercentconstammenttes recherches, tesspéculations,ton savoir, ta penséeet ton imagination. »
Les dix séphiroth sont, en commençant par fa plus ëie-vce;
1. KETHEn,la Cot~oo;~ (viemorale).2. CHOKMAM,/a~ayMM(forme morale).3. –BfNAH, /<y<<ce()umiére morale).t. Ct)ESED,/aJ/)!f'neo/'d'c(viematerie)te).-'). GEuunAH,la Settc/'i/e(forme matérielle).C. TtpxEnETH,la Beauté (lumièrephysique).7. NETZAH,la Victoire(vieintellectuelle).8. Hou, la Splendeur (formeinteuectueite).9. YEsoD,la Fondation(lumièreintellectuelle).
10. MALKUTH,le ~oyaM/Mc,(viemorale instinctive).
DtEU,M/'MaMM.w~Mc,é[[uitibrëepar)'c/<ecperpétuellement'active,par ta Sagesse absolue, par l'Amourinfini et par la Justice integrate,est le resptendissemcntdetoute Beauté, rayonnant sans cesse le foyer de toutevie, et
~cy/MM<éternellement sur les muvres que sa /'6'co/!a~cmanifestea l'infini dans le cercle des êtres ~c/a<< oucréés. »
Lestrois premiersnombresséphirotiques et leurs attributsformentla Trinité supérieureou créatrice.
Le premier est ta connaissance (ou la vie-principe).Le second, cequi connatt(oul'intelligence).Le troisième,ce qui est connu(oula lumière).
Les sept autres séphiroth sont I't:M~ créé, analogueauxsept planètes Astrologiques.
Leur étudeconstituela scienceDivinedes nombreset ré-vêtelesloisqui président a la création.
Nousrenvoyonsceuxde nos lecteurs désireuxd'approfon-
LK~MBMH
dir davantageces passionnantes(~testions,au très intéressant
ouvragede M. A. Franck sur la « Kabbale
C'est par FetuJe approfondiede cette science,que le cc-
t.bre Pic de la Mirandoleput, a bondroit, prendre ta devise
fameuse De ow re scibili,<'<yt/t't~ "«.
LEsn!XS);)')Hnom
4 -'XrjtO a~r~
LEDUODÉ~.UKE
Le nombre</o.~ étant celui(tessigneszodiacaux,demandc
une étude spéciale.Un lien de parente très étroit le relie au
septénaire; sept est forméde 3/« t;do!'ze, de3/M~
par 4 tous deuxont pour générateursle ternaire le l'idée, et
le quaternaire réalisateur.
Danstes gammesmusicaleset colorées,12est i'epanouisse-
ment completdu nombre7 le complémentchromatiquedu
septénaire; mais ces détails sont connus de tout le monde,
et toute explicationa leur sujet serait une supernuite. Nous
rappellerons seulement pour mémoire,que 12 sort de 7,
comme7 est sorti de 3, par comptementarisme.
Prenons pourexempleles couteurs
Ce sontles troiscouleursfondamentales,/'oMyf,/aM/<t-,bleu,
quicrëeent les quatre complémentaires:violet,o/-<M~,t'<
et M<o ainsi
t Vto~(.nou'.E iSViolrt.;0rt))t;;eJAUKE
Vcr<.
"LEUijN<<<0
Telleest la gammediatoniquedes couleurs,analogue a la
gammediatoniquedes tons musicaux.
Quant a la gammechromatique,elle sort de la gammedia-
tonique, comme le complémentarismede cette dernière est
sorti des troiscouleursfondamentales,analoguesa « l'accord
parfait».
Si nous reproduisons ici ces lois que chacun connaît (ou
est sensé connaître),c'est parce qu'elles renferment en elles-
mêmesle secret de la création des êtres et des mondesde
)7':~i Ln'nEDt!t)xn:MK
l'espace. Comprendre les lois de l'harmonie musicale, c'est
comprendreta genèsedes êtres et deschosesDésireuxd'expliquerle duodcnaireen analogie avec le zo-
diaque, nous ailons pouvoir donner, en un tableau unique,laforme kabbalistique,la eoM/cM)'adoqt'ate, et la vie, c'est-à-dire /<'mouvementde chacun des douzessignes, en rap-port aveclecorps humain (<).).
XOMS FORMES COULEURS QU*L)T):S RAPPORTS."4.1,1, (' œc.~ 1:0DMt~HKXTB AYf.CL'tT)')t))Uttt'K
B~!)t!t v Home feu mobile Tête.TtUMeAU ttou~e-Omngë Tern)t)M Co~);or(;e.pharin!<:)'.x)!tux U)-MM;;<' Air double Epauteitethras.C*scM 0 Jaune-Orangu Eau mobile Poitrine et soins,
(estomac).LtON J*U!<t FeunM Cœur. poumons et
foie.V!M<:t: Jaune-Vert Terre double Entrailles, (intes-
tins.etc).B*L*NCt: t'e~ Air mobile Epine dor!)a)e(me-
''Neëpiniere).Sco)'p!o~ Vert-tOeu Eau fixe neinsetcenitoires.
SAorr~~E )-~ Bnu Feu double Cuisses.CArMconttt x h«tt'o Terre mobile GenouxVttMtu =: Violet AirOxe Jambes.Po~so~s IL Pourpre Eau double Pieds.
Dans l'homme,(ou < Microcosme"), le Zodiaquerépondau corps matériel, organique et les sept planètes. aux septfacultésde l'âme, que nousavons énuméréesdansle chapitredu septénaire page 159.
Pour comprendreles profondsmystèrescontenus dans la<Geuéset de -Joïse, la loi des nombreset cellequi présideala généralisationdes fluidespeut mettresur la voie de plus,il taut considéreraussi que la création est permanente, ellen'a pas eu de commencementet n'aura jamais deCn.
Tout ~rc, de mêmeque toutes chosesqui M<MM/</a/Mun
(t) Cetteharmoniedessigneset deleurscouteunreapectivet,estduPtut:CA~TM..dolaCompagniedeJésus.(~a~'M~t~t'~o-eMMde<833tomeI, page9t.
H!()M)'RK 111-à
iS
m< /CM/M, MO~</MCf</OW)<(/U)C<Ht'Ot't'M/< WOXW-
ment «oa/o~MC,puisqueles mêmesinflux sidérauxont pré-
sidea ieur naissance.
Cetaxiomeest la basede la 'cience astrologique, et )a rai-
son d'être des similitudesréellesexistant entre les reines in-
férieurs de la nature et l'homme,synthèsedesêtreset Hoi de
la créationréalisée sur sa ptan'~te.Un végétai, un minéral, un animal, qui natt a la même
minute qu'un enfant, aura aveccet enfant des rapports ana-
logiques, de par une signature astrale similaire l'influx
planétaire et zodiacalayant été le même pour /'<<'?comme
pour /Mchoses.
Ceciest la c)é de la thérapeutiqueet la raisond'être de la
vertu des « pierres précieusesa, auxquellesnous consacrons
un chapitrespécial, page.
La connaissanceexacte des douze signes du Zodiaqueest
la basede la science astrologiquequi est ette-mémela basede
la scienceocculte (t). Par l'érection savanted'un Horoscope,
l'on peut connaitre, nonseulementtes instincts, le caractère,
les aptitudes, et les événementsheureux et malheureux de
l'existence, mais encore, par déduction, pressentir de quel
plan astral arrive le nouvelêtrequi vientde s'incarner.
L'etHpseformée par la successiondes douze signes n'est
autre que la doublevoie, descendanteet aMMdaH<e,que par-
court l'Esprit dansson évolution,et dans soninvolutioncom-
pensatrice.Au milieude la route, se trouvele signe de /:tBa-
lance (~t«-a), qui est le point de transition entre la
« chute xde l'Esprit, et sa « Voiede retour
(t) D'aprèsla couleurdesyeuxd'une personne,l'onpeutquelque-foisdevinerenquelmoiselleest née: il surfitde se souvenirdela
couleurdechaquesigneKfdiacatetdumoisqu'il régit.(Cetteremarque
judicieusenedonnecependantdesrésultatsque si le sujetn'apasde
ptaneteil « l'ascendantdesonhoroscope.)
ns L~')tKUEUXU.)U!
Les fi~nes </Mt'<M(A</)~sont le ~'cor/))'on,le 5a~;7/o/r<
/f Cc/tcor~c, le Ver«'aMet les Poissons.
Les signes f<~ct'«</a/</M t~'f/f, le f.t'ot),/e C<<c<M
Gt'MMx-r,et le TaK/'caM.
Quantau Bélier, il est le pointterminussupérieur,commela B«/<Mceest le point terminus inférieur. Le Bélier est le
signe uù le soleil (lisez la Consciencede t'être), se trouveM Ma//a</o«,(et il est en « chuteBdans la Batance).
Une erreur grave, en Astrologie, a été propagée par les« professionnels de la divination, qui, dans leur ignorancedes principes de cette science, attribuent bénévolementau
signe zodiacal,où se trouve le soleil au momentde la nais-
sance, unesignificationpersonnellequ'il n'a, en réalité,point.Unepersonne née le 15 mai, je suppose, aura bien, sur son
Horoscope, le soleil dans les derniers degrés du signe )e
Taureau mais, ce dont il faut bien se souvenir, c'est quetous les enfants qui naissent entre le 20 avril et lé 20 mai,ont aussi, sur leur roue zodiacale,le soleildans ie< Taureauà l'un quelconquedes trente degrés de ce signe. Or, vouloirdonnerau signe sohure toute la significationqu'on lui prêteest une simplehérésie cen'est pas ie signe où se trouvait le
soleil,qui régit un horoscope,mais biencelui qui se levait,a
Fei't, au momentprécisde la naissance, et que l'on nomme,pour cetteraison, le signe de l'Ascendant.
LE NOMME H;)
Donc, encore une fois, toutes les attributionssecondaires,que lesamateursen astrologiedonnent tort ausi~ne du so-leil, telles que pierres précieuses <)uet'en peut portercommetalismanspréservateurs couleurs,nombres,parfums,p'antes, etc., etc., ne seraient justes que si, par le plus granddeshasards, (ce qui peut arriver une fois sur dix mille), lecousuttantétait néa la minute préciseoù le soleilse lève.
Mais, depuis que le monde est monde, un âne qui braitattirera toujoursplutôt lesbadaudsqu'un sagequi se tait.
Un vantardest toujours doubléd'un impuissant
TRILOGIE PLANÉTAIRE ET ZODIACALE
(Clé de M<!MC//)Ot/~Astrologique).
LE TAROT
Unelueuruniqueirradiemagnifl-quementitfoietteM'oir.»
Lt CHANOtSt Bxnrts.
A enjuger par le grand nombred'auteurs éméritesqui ont
écrit sur le Tarot, il faut croire que ce livre étrange, aux
78 feuilletsmobiles,renferme en soi des secrets d'une très
haute envergure, et des symbolesd'une bien grande puis-
sance. Sans vouloir ici rappeler tes étucabrationsfantaisistes
<tucoineurAttiette(ptusconnu sous le pseudonymed'~M//a),
nousciterons,parmitesoccultistesmodernes.J.A.Vaillant(1),
EliphasLévy(2), et Papus (3).
A ce point de notre ouvrage, nous pensonsque le lecteur
est déjà suffisammentinitié à la loi universelledu ternaire,
pour pouvoirutilementl'appliquerau Tarot. Que l'on se sou-
viennedece que nous avons écrit à ce sujet, et l'on verra que
tes nombresi, 2 et 3, formantentre eux une indivisibleunité,
il s'ensuit que, au point de vue kabbalistique, le premier
groupe ternaire des nombres, applicable aux « lois est:
3, 4 et 5, comme nous t'avonsdémontrépage 150 (puisque
i, 2 et 3 appartiennentauxprincipesnon encore manifestés).
Pris dans son ensemble, le Tarot se diviseen trois groupes
qui répondent exactement a"x trois divisionsde notre ou-
vrage. Lesvingt-deuxpremièreslames, dénommées~rcoMM
ma/eMM,en sont le«principe les seizefigures,tes < lois
et tes quarantearcanes mineurs, la diffusiondes « faits ».
(t) .Le.'7MMM,histoiredesBohémiens.
(2)K<<tte<<<ela ~««-~a~te.(3) ~era)-o<des~oAewt'etM.
t.EKOMMKE
Les principes contenus dans les vingt-deux prennO'es
lames, sont applicablesau ~wwy ((); les lois,que t'en dé-
couvre dans les seize figures, répondent a celle du y~<
xa~-créalisateur et les faits mnttipteset varies, que rt-vt'-ient
leslames chiffréesde un a dix, peuvents'étudier a l'aide du
~M/ta~L'ou aura donc: 3x7 7 ~tL
Puis 4 x 4 tC
Et ensuite x 8 = M
Avantd'aller plus loin, nous demandonsau lecteur la per-
mission de rappeler son attention sur ces trois nombres
3, t et 5, qui, appliquésaux cotés d'un triangle rectanglesur
tesauetson a élevé le carré de l'hypoténuse,ont la sin,;u-
tiére propriété de prouver que le carré des deux premiers
nombresest égal au carré du troisième de mêmeque la sur-
facetotaliséedesdeuxpetits carrés du triangle est égale a la
surfacedu plusgrand commesi leslaits, dansleur ensemble,
devaientéquilibrer lesprincipes et les lois qui ont engendre
lesfaits.
C'est donc le ternaire, qui nousfera découvrir les mystères
cachassousles glyphesdes 21 lamesprincipiantes.
Chacune de ceslames, le zéro étant mis a part est
numérotée de i a 21, et est agrémentéede l'une des vingt-
deux lettresde l'alphabethébreu.
D'après M. Franck, le Livre de la Création, (le Sepher
letiirah), enseigneque les lettres de l'alphabet sacré se ré-
partissenten trois groupes un groupede trois un de
l'autre de douze,(et conséquemmentaussiIcs <lames Dqui
leur sont inhérentes). Connaître les unes, c'est com-
prendre les autres.
Trois de ces lamesrépondent aux éléments; sept autres,
aux planètes les douze restantes, aux douze signes du Zo-
diaque.
(t) Lesarcanesmajeursrépondentau ternaire,parcequele Fou
duTarot quiportelenumérozéro,doitresteren dehors il ne reste
alorsque2t lames.ou3 X 7;LeFouduTarotestanaloguea t tnco
gnosciblequiprécèdet'unité.
~82 UVREDEUXtËME
Cesvingtet une lames,en leur mystérieuxsymbolisme,ex-
ptiquMt ta genèse de l'Esprit, son éducation,son épreuve,sa chute, ses incarnatfons successives,et son rachat par la
douleur; ellessout donc, en abrégé, ''histoire de son w~o/M-/MMet de son eeo/M/«M<,a taquet) jous avons consacré la
première partie de cetouvrage.Le second livre, consacré aux < lois répond au seize
figures,qui sont le résultat du quaternaire multipliépar lui-meme.
E::t!n, les « faits e répondentaux quarante lames numéro-tées de un a dix,et distinguéespar les quatre symboles le
$M/~yc, la Coupe, le Glaive et le Sicle ta puissancel'Amour; la lutte et t'intéret.
Voicile nomque porte chacune des vingt-deux 'âmes du
groupe majeur.i° la ~o/o/«<(LeBateleur).2° la Science,(La Papesse).3° /e~MM,(L'Impératrice).4'° /a ~<Ma/M/ (L'Empereur).5° /M;wa<MM, (Le Pape).6° /E~-cMM, (L'Amoureux).7° /a rtcïoM-e,(LeChariot).8° ~Mt/t~-c, (LaJustice).9° /o Prudence,(L'Ermite).
i0° /<t Fortune, (La Roue).H° la Force,(Le Lion muselé).12° le Sacrifice,(Le Pendu).i3° la Transformation,(La mort).14*– r/M~MttM,(La Tempérance).15° la Fatalité, (Typhonou le Diab)e).1H° la 7!MMcmorale, (La Tour foudroyée).17° /r<Mcc, (LesEtoiles).18° les Déceptions,(LaLune).19° le Bonheur, (LeSoleil).20° la Rénovation,(LeJugement).2i° la Récompense,(Le Monde).22° fE.FpM<OK,(Le Fou).
LExnMmu: 183
Christian, dans son «Histoire de la Magie les groupe
ainsien une légendesynthétiqueM La t~oH/f humaine, éctairée par ta .Sn'Mff. et ma-
nifestéepar t'~tc~o~,crée la /<M~««o~ d'un pouvoir dont
elle use ou abuse, selon sa bonnf ou mauvaise//<s/"ra//o/t,
dans le cercle que !ui tracentles loisde l'ordre universel.»
Apn's avoir surmunté i'v~tf qui lui est imposa' par
la sagesse divine, elleentre, par sa t'/c/o~, en possessionde
)'œnvrequ'elle a cré''e, et, constituantson ~M/Mt'c sur t'axe
de la ~<cp, elledomine les oscillationsde la fo<7t//«'.
« LaForcede l'homme sanctifiéepar .S(tc<c< qui
est t'otrrandovolontairede soi-mêmesur l'autel du dévoue-
ment triomphe de la Mort, et sa divine transformation
l'élevant, outre-tombe, dans les régions sereinesd'un progrès
infini,opposela réalité d'une immorteHeInitiativea l'éternel
mensongede la Fatalité.
<'Le cours do Temps se mesurepar des ruines; mais, au
delàde chaqueruineon voit repara)tre l'aurore de y~/M'a/tcc
ou le crépuscule des Dfc~/wit.. L'homme aspire sans cesse
à ce qui lui échappe, et le soleildu 7?OM/'wrvrai ne se lève
pour lui que derrière la tombe, après que le ~M!<wfc//<'M~)<
de s~ être par la Mort, lui aura ouvert la porte des sphères
supérieures.'»
a Toute volontéqui se laisse gouverner par les instincts
abdiqueson libre arbitre, et se voueaux affresde /rpM/'on.
Toute votonté,au contraire, quis'unit à la Vérité aura, (même
dans le courant de son existence terrestre), la Récompense
promiseaux Esprits affranchis. x
Ceciest la manière « spirituelle de lire tes vingt-deuxar-
canes majeurs; mais l'on peut aussi, d'après le mode hé-
braïque, les lire au rc&M~, de la vingt et unième a la
première, avecfruit, surtout au pointde vue divinatoire.
Les seizefigures du Tarot sont le point mixte,le lien en-
tre les Arcanes majeurs,positifs, et les mineurs,Me~/t~;
i8i. HV)t)!t)EUX)M)H
elles synthétisentle (jnaternaire mu)tip)iepar tui-m~ne, outes Elémuntsqui tiennent le milieu entre l'Esprit et t'hutna-nitt'materieiie.
Ces seizefiguressontLe Roidu .<c<)/<'c.
–a/tf<<'f/MMt'ju<<–A.Cn/M~<ff/)~'<
–B'.<c~at't'</MM'<'p~'<~.<'Roide /« coupe.La7??t/«'(le/« <;&M/;c.LeCOM&M</Ht</</t'la cotpe.Z.'C.<C/<!t'Cde /Hcoupe.LeRoidu glaive.~« 7!ft'P du glaive.Le CoM~«</ay)/du y/att'e./C/<f ditglaive.LeRoi~Ksicle.La Apt'/ic</</sicle.LeCon:ballantdu sicle.~E~c/afe dusicle.
Ces lames moyennessont le symbotedesquatre grandspouvoirs sociauxet de leurs subdivisions.
Cesquatre grandspouvoirssont, commechacun le saitLEGOUVERNEMENT,symbolisépar le sceptredu pouvoir.L'ARMÉE,symbotiséepar leglaivedu combat.LECLEMH,symbolisepar la coupede la communion.
L'UNtVERsmÉ,symboliséepar le sicledes richesses.
Les quarante arcanes mineurs ne sontautres que les dix
séphirothmultipliéesparlesquatregrandssymbolesci-dessusle Pouvoir,la Religion,la force armée, et le savoir ou la ri-chesse.
Le1 de sceptre,est lecouronnementdu pouvoir.le 2 la sagessedu pouvoir.le 3 rintelligencedu pouvoir.
t8:<mft'MRMH
le 4 /(tMfifr/'tewY/<'d)t;)duvuir.
le /<f.<~t' du pouvoir.
le 6 /«&<'Mt/~du pouvoir,
le 7 /f<t'/c/«"'<'du j)ftu\oir.
le 8 .<t'<t(/<'M/'du pouvoir.
)e <) /<//o~</M~'o/tdu pouvoir.
)e iU ~w~ du pouvoir.Il en sera de m~medes trois autres dizaines.
Ceciest l'explicationdu Tarot philosophiqueétudie sous
son point dovue le plus général, mais que l'on peut adapter
différemmen:selonl'objeten vue.
Nousno jugeons pasopportun de parler ici du Tarot divi-
natoire, par l'excellente raison que chacun peut, avec ces
bases, s'en constituerun a sa fantaisie.
Voicicomments'exprimeChristiansur les vingt-deux Ar-
canes majeurs.< La science de la Volonté,principe de toute sagesse et
source de toute Puissance, est contenuen vingt-deux~irc<MM
ou hiéroglyphessymbotiques.dont chaque attribut voileun
sens, et dont l'ensemblecomposeune Doctrinea&M/Kequi se
résumedanslamémoirepar sacorrespondanceaveclesLettres
de ta Langue sacréeet avec les A~OM~'Mqui se lient a ces
Lettres. ChaqueLettre et chaqueNombre,quandleregard les
contempleou que la paroleles profère, expriment une réalité
du~oM</cDfwt,du~o/!t/c/ec~~etdu Mon~ePAy~Mp.
Chaque « arcane », rendu visible et tangible par l'une
de ces images symboliques,est LAFORMULED'UNELOIde
l'activité de l'Esprit humain dans son rapport triple avec les
Forces dont l'infinie combinaison produit tous les phéno-
mènes de la vie (i)..
Il faut que leTarot ait une bien grande importance, pour
qu'EliphasLévylui fasseune aussi largepart dansses savants
(<)CHMsnjL!<.–~Mton-e<fela Magie,page113.
~S'' u\'nt:tn!ux~n:
_u_- un_n.~
ouvrages sur t'Occuttisme,ft pour afhrm.;r y~'<7 /M/<-
~y//<~<</La ('enèsedeMoïse est, commechacun le sait. le Livrede
ta création; pour en comprendreles Mystèressacrés, fautdeuxchoses premièrement,en voir l'Esprit, et non la lettre;secondement,savoirque la création n'a paseu lieu seutementa uu tempsdonne, (il est vrai que Moïsen'a eu en vue que taGenèsede notre systèmeptanetaire) maisque sonactionest/M'<'M<w~cdans l'immensitéde t'Ether Cosmique,ainsi quel'indique Fabrc d'Olivetdans son remarquable travailsur la
cosmogoniedu Législateurhébreu.Le« SepherJetzirah x nous indiqueque les Vingt-deuxAr-
canes majeursdu Tarot se répartissenten trois groupes l'unde trois; le second,de sept; et le troisième,de </o«.:<-lettres.correspondantaux lamessymboliques or, puisqueces mysté-rieuseslamesont pour but de nousrévélerles diversesphasesde ta création de l'Univers,elles doiventaussi, par analogie,s'appliquera la Création» de l'humanité, et sans doute aussia cellede t'être humain. Sachant qu'en nous, la vie revêtun
triple aspect, il nesera peut-êtrepas impossibled'adapter auxfacultésde t'être, les Vingt-deux«Arcanes du Tarot.
Nous l'avonsdit déjà en nous, se meuventtrois âmest'AMEANIMALE,dontle ternaire s'exprimepar tes M/Ma/M;M;
t'w)a~M<!o/t(ou mémoire des images) et les M~~c~ (deconservationet de reproduction) FAMEuntAME,dont lenombrede facultéscomprendtout d'abordlestrois précédentes(mais montées d'un degré), puis quatre autres complémen-taires ce sont nos facultésintellectuellesqui, supérieuresaux
précédentes, atteignent déjà au Septénaire /'a~~MH, la
coM/M'<~eMMM,la mémoire,la pensée,la réflexion(qui procèdedu libre arbitre), le jugement (ou raison) et le </McerMcM<
(oulibre arbitre proprementdit). En8n, t'Ai)EsupEMECBE
qui procède des deux premières,commela forme procèdedela vie, et dont le clavier s'étend (chezles étres complètementévolués),jusqu'au « duodénaire», en transformant les septfacultés précédentesen facultés morales, lesquellesse com-plètentd'elies-mémeset forment,avec la nouvellegammedia-
LEXnM"tt: 187
tonique,(montéeaussi d'un degré),la sptendidf et lumineuse
gammechromatiqueaux douzeattributs. qui sont:/<o< (ou
la contiancede t'être en son créateur) /'<<<Mrc (fruit de la
foi); /'<c/~r~t' (ou désintéressement);lu /~<')7~;/'«M<o<(ou
la reconnaissance);la c/'aM~'(ou le respect) la Justice (et
sesattributs force, prudenceet tempérance) /« /.<'wt'Aw<r<-
(ou le courage); fa~<~a<"M'; fMf'"<w, qui est le soleil de
t'Etre lu t)o/<M/<?,qui est la base des vertus morales et la
coMM<cytc<qui en est le couronnement.
Telleest-du moinsa notrehumbteavis l'une dessigni-
ficationsplausibles que l'on peut attribuer aux vingt-deux
symbolesmajeurs du Tarot.
Mais toutesces explicationsne peuvent que servir ilmettre
lechercheur sur la voie la véritéest que les ;'M'<~(w<trans-
cendantates contenues dans ces feuillets mobiles,(soumis
depuisla plus haute antiquitéa la sagacitédeschercheurs),/i<-
se f/f'W<M/y-M!fpoint, ELLESSETM)UVE!fr!
Nous livronsà la curiosité du lecteur un arrangement des
vingt-deuxpremières lames, en harmonie avec les sept pla-
nètes:
LAMES PLANÈTES
0 ~Mnc.f ~~t'rcMrc.
S°3° tt'ottM.
4* 5*6* 'SoM.
7'S° )t')0°io*j.)f.<r<.
tl''i2°t3't4°'° f~tf.'ri6*iTi8°i9*!0°St' Att'rM.
GENÈSE DES FORMES
LEL'n DÉVELOPPEMENT, LEUH SYMUODSME
(LEDocrr.t.B,t laCroit).Oh GrandSymboleaiméquerëvértutmaMère,N'Mt-HpMundietame,eu)t pen~etmiireOublie,ouB'a<rftcehit?.Jetouaqueetionne.ôCroiï.
(L'EcHo)Croie!
Cet exergue est, eu même temps, une professionde foi etune révélation quand notre esprit inquiet adresse une fer-vente prière aux intelligences supérieures,cette prière est
toujours exaucée
Le Nombre, que nous venons d'étudier dans le chapitreprécédent, ressemble,de par sa doublenature, à la prière quimonteet à la grâce qui descend.
En descendant, le Nombre se matérialise ou, du moins,semblese matérialiserdans la forme; car si l'Esprit se mani-festeau moyendu Nombre,la matière aussi doit au Nombresa raisond'être, ses qualitésintrinsèqueset sa variété.D'aprèsson degré d'avancement,c'est le Nombre qui lui mesure lasomme de vitalité dont elle dispose jusqu'à ce que de
degré en degré elle atteigne enfinau refletde la vie cons-ciente.
Après l'étudedesNombres,celledesformesnoussera facile,parce que, dans les uns comme dans les autres, ce sont lesmêmes loisquisont en jeu. C'estpar le Nombreque la formese développeet s'harmonise.
La forme principe,c'est Zc/)OM/;maisle point, en somme,est encore esprit,car, quelleque soit laténuité d'une inSnité-
tUttLMFOHMES
sinmtefractionde matière. on peut lui supposerun centre, et
mêmeencore,s; possible,un centre ilce centre.
Tout centre est .nu par un double mouvement:un mouve-
ment attractif, qui attire a soi les moléculesamb.dntesdouées
de moinsde vitalité que lui, et contribuea augmenter son
volume puis, d'un mouvementde translation autour d'uu
centreplus puissant..Cettelui uniqueet universellerégit t'atome aussi bien que
les planètes les soleilset les systèmessidérauxmême, dans
leur ensemble.
La faculté«M~c~t-cdu point tendà le transformer en une
sphère.La forcede translationdu point lui faitdécriretout d'abord
;<;)c/~M< droite, si ce point appartienta la matière flui-
dique supérieurerégiepar la vibration -courbe et elliptique,
s'il appartient a la matièra tangible, (sauf dans certaines
cristallisationsqui affectent pourtant un semblant de ligne
droite).Au haut des Nues, quand se forme un floconde neige,
l'atome visible qui concourt à sa formation anecte la ligne
droite, et l'agglomérationde sesatomes,obéissanta la même
loi primordiale,produit une aiguillette givreuse qui nous
semblerectiligne.Ces petites aiguilles,sitôt formées,se trou-
vent commetout ce qui vientde nattre dans la matière
titréesenpositifou en négatif; immédiatement,ta forceattrac-
tive du point central d'une aiguille positive se fait sentir sur
le point central d'une autre aiguille titrée en négatif,et leur
jonction formecxe cnotx.
La croixest le symboledu mouvement,manifestationde la
vie. Le symbolede la croix, aussi ancienque le monde,est la
manifestationpremière du fluideélectrique,principede la vie
matérieHe.Dans t'œuvre de la Création, tout commencepar
cette figuremystique.
Deuxcroix, sesuperposant,formentles rayonsde ta< Houea
que ta circonférence petite ou grande a seulementpour
missionde limiter.
La Croix symbolisele mouvement dans le domaine de
t90 HVKKMLXtMtE
)')d(!e;iadou['te croix, HmiMecirconMreucietiemeot,est le
symbole'tu mouvementdans ta matière.
Le floconde neige, cité plus haut, n'est, à sa formation,que deux petites aiguillesjointes en croix; en tombant,sonmouvementgiratoire lui donne une circonférence et lesatomesde vapeurcondensée,qu'il rencontresur sonparcours,forment un flocon gros et moelleux,ou petit et serré, maisdont le centre, la charpente principale,est toujours la croixformatriceet principiante.
Au point de vue strictementgéométrique, nous aurionsùenvisager,comme genèse triple des formes, d'abord le pointinitial; puis la Hgno, formée par deux points; le triangle,tbrmé par trois points, le carré par quatre, etc., etc.
Ace point de vue, l'on peut, comparant les formes auxnombres direque le point est analogue à Funité, (et pos-sèdeles mêmesvertus); que la ligneest analogue au binaire)etriangle, au ternaire le carré, au quaternaire le penta-gramme, au quinaire; ,1'hexagramme,au senaire, etc. Avecces données, nous n'avons, jusqu'alors, obtenu que des sur-facesplaues; mais,si nous multiplionschacun deces nombrespar )ui-memepour le rendre « Créateurt, ja figure équiva-lente affecteramaintenantla formesolide.
L'unité deviendrala ~c/'c.Le binaire, fe~d aux deuxfoyers.
t't)j.Ksr~x~KS t
Le ternaire,t'M'Et le quaternaire, le c~
Arrêtons-nous lit pour un instant. Notre intention n'est
point de faire ici un cours de géométrie, maisbien un cours
d'occultisme.Nous avonsdit déjà que la mati'-re est double; elle est vi-
sible,ou invisible,ou mieux sotid'-ou ))uide prenons pour
exempleun fragmentde caillou et une goutte d'eau pure si
nous avionsil déterminer la /orM<-des atomes du premier,
nous inclinerionsa penser que t'atôme, titré M positif, a la
formetétraédrique et l'atome~a<< la formecubique et
que la moléculepositivedu liquide est sphérique, tandisque
sa moléculencya~'tx-serait ellipsoïde.
Nous donnons cette théorie pour ce qu'ellevaut, car elle
c'a, sous notre plume,que la valeurd'une hypothèse.
Demêmeque, dans la Trinité Divine, le Père, analogue
à l'unité, produit le Fils (ou la seconde personne), en se
reuétant; de mêmeaussi, la vie (ou l'unité), en se donnant,
produit la forme (analogueou binaire).
Que le lecteur veuillebien se souvenir de ce qui a été dit
dans le livre premier, au chapitre de l'épreuve de l'Esprit et
(lesa </tCM«Mtpar l'incarnation, et il comprendra
Le point seul ne peut produireque la Sphère, symbolede
la vie maiss'il se reflète,entre le pointgénérateuret le point
généré, il so forme immédiatementun double foyer quicon-
fondses rayons, et l'ellipse, symboled'amour, en est le
résultat immédiat.
Lamarche des planètes,dans le champ constelléde l'Inum,
épousetoujoursla formeelliptique.
192 uvn):MLXti:)K
En étudiant le premier ternaire numorat: <, 2, 3, nous
avonsdit que cestrois nombresn'en faisaient,en réalité, qu'unseul. H en est do même pour le triangle, que les religions,
catholiqueet juive, prennent pour symbolede la Divinité(i).
L'humanité, scindéede par la chuteen deuxentitésde sexes
dinérents, se symbolisepar un triangle scalène; mais, aprèssa reintégration, les deux triangles réunis formerontde nou-
veau le triangle~Mt7a/dra/,symbolede i'unité.
Un point, qui reHcteun autre point, produit une ligne ou
une ellipse; maisétudionsun peu ta genèsedu point circons-
crit, c'est-à-dire de la puissancedu point manifestéeeu lui-
meme.
Pour qu'un pointaugmentede volume,il faut qu'il rayonneen tous sens, uniformément, et alors il produit la sphère
mais,si soncentre émet seulementun rayonlimitéquise meut
circulairement, il donneracette figure qui, enAstrologie,est
le symboledu soleil,de la lumière.
Entre le point central rayonnant et la force qui limite le
(t) Lareligionismélitereeonnattque lestroispremièresséphirothAe</<cr,CAoeMaAet ~<MtA,formentune seule personne,qu'ilsnomment pTE?(HotiqaQadisha).l'Ancient<MJoMt't.
LfSFOH~LS f'3
13
rayon en tr-u.'antnm'circonférence, un double courants'eta-
btit;)'un, qui va du centre à ta circonférence ;rat)tre,<)))i
revient de ta circonférencenu centre le premier est positif,
rayonnant, altruiste; le second, négatif, absorbant, égoïste.
Danscette figure,emblème du soleil, on reconnatt aussi la
tormedet'œithumain.Unphitosopheadit:«Sitaprunette
de t'œit n'avaitpas la formedu soleil, elle ne pourrait pas ré-
ttechirtatumit're!
Si nousvoûtionsvoir la trinité dans le symbole ci-dessus,
nousaurions le centre, analogue à l'unité, a la vie rayon-
nante la circonférence,analogueaubinaire, auxreflets puis
le rayon double,analogue au ternaire qui toujours concilieet
met en rapports les deux termes opposés le centre a ta cir-
conférence,et cette dernière, au centre.
Prenons note que ta sphère est un symbolede vie et de
mouvement; et l'ellipse, un symboled'amour; car, dans le
livre des Ilfaits D,nous appliqueronsutilement ces théories
au chapitre spécialde la physiognomonie.
Avantde passer à l'étude du /na;<- et <~ carré, voyons
maintenantles mystèresde la ligne.
Uneligneest un rayon émané d'un point central. C'estune
force positivequi va frapper un but déterminé, et qui, si elle
ne rencontraitpas en chemin uneforceégtue ou supérieureà
la sienne, qui la fasse dévier, se prolongeraitjusques à l'in-
fini.
Nous voulonsparler ici du rayon spirituel émané d'une
sourcevitale mais, t'en vient de lire que.dans une circonfé-
rence, l'on peut toujours pressentirdeux rayons: l'un positif,
l'autre négatif. Des lignes droites émanant d'un centre, et
!!)t nvKËMrxtmK
rayonnant en tout sens dans t'fnfini, ne présentent n notre
imaginationqu'une idée vague, et nous voulons)a concision.Nous allonsJonc, pour ta démonstrationsuivante,tracer deux
lignesparattefes,et tes anatyserphitosophiquement.
Qu'cUes soient.verticales, huri/ontatcs ou obtiques,deux
lignes, exactement parallèles, nécessitent focément deux
points do départ << car si leur parattéHsme«'était
point rigoureux, en les prolongeant du cote le plus étroit,elles aboutiraientforcémenta un centre unique. Leur parallé-lisme exact nécessite donc deux centres différents or,comme le mal ne peut jamais provenir du bien, (taudis que
parfoisla Providencepermet que le bien sorte du mal), il s'en
suit que t'un de ces deux foyersest, forcément, contamine
par qui ? pas par le Créateur, assurément C't~ </&/<c
/<ayla <:y'<'a~<e/L'un de ces rayons émane du centre généra-teur l'autre ligne, du réuecteurcirconférenciei l'un est rayonpur: ou Vérité; l'autre, mirage ou crrpMr.
Voici leur point d'émanation l'un sort de la lumière,du
point een~a), et se peut prolongerverst'inum (t).
L'autre émane du reflet, du mirage,de la circonscription,du fini.
Cettefigure, sisimple,peut nousaider à comprendrela ge-nèse du bienet du mal, qui préoccupetant les peuseurs
Ces deux lignes parattetes,dont nous venonsd'expliquerta
genèse, ne sont autres que JAKMet BoaAS,qui symbolisentl'éternel conflitde la lumièreet des ténèbres, du rayon et du
reflet, du savoirmodesteet de l'ignorancevaniteuseet intran-
sigeante.
(1)L'onpeutaussitracerdeuxlignesparallèlesémanéesdescentresdedeuxcerclesexcentriques,poursereprésenterlamêmeidée.
HNFOHMES t't5
Le parattctismedes lignes indique aussi pourquoi, mal-
gré nos eflorts pour monter vers ta )uu)i<re, t'esprit du
mal ne tAcbejamais sa proie, et raccompagne toujours sour-
))oiseme))tjusqu'au seuil du tombeau, eu projetant sur ses
clartés spirituellesl'ombre néfaste et dissolvantedu doute et
du découragement.Quand il ue peut plus nous tenter, c'est
~iors qu'il répand dans )echamp fécondde uutte imaginationmobile la semence morbidedes fatigantes obsessions,dont
sounrenttous les espritsavancés.
En géométriesymbolique,la ligne droite est active, posi-
tive, rayonnante,lumineuse. La ligne courbe n'est qu'un ré-
Jlecteurde la lumière, elle revêt toujours le caractère de la
négativité, de la passivité,du fini, de la circonscription c'est
le symbolede la /brmc, tandis que la lignedroitesymbolise
t'A'~r!Les anciensreprésentaientte Soleilpar un point d'où éma-
nent desrayonsen lignesdroites et la Lune, par unecirconfé-
rencedépourvuedeson point central. C'est la réunion de ces
deuxfigures, -de l'espritrayonnantet dela matièreinerte,
qui formele symbolede la Roue (t'Esprit qui vivifiela forme;
<apenséequi anime la matière.en lui communiquantle mou-
vement, expressionde la vie).
Le Symbolismecontenudans le Schémade la Roue peut se
répartir ainsi
L'on peutétudier successivementta positionde chacun de
ses huit rayonset de sa circonférence ou bien, ne voir dans
ses rayons que les deux figures cruciales dont l'une repré-
sentele signe -<-(de l'addition) et l'autre, x (le signe de la
multiplication).
Voyousd'abord sesrayonsisolés.
La ligne seule, émanée d'un centre unique, peut affecter
cinq positions diNerentes elle peut être
Horizontale, et symboliserun hommecouché, endormi
ou mort; le reposmomentanéou l'inertie totale des êtres ou
19~! DVttEUKUXtK~K
des choses. Si nous prenons cette ligne commesymbole(in
repos, ou de ta vie latente elle indi<juerann mouve-mentpotentiel, non encore manifeste,ou un mouvementquis'éteint et dont les réserves vitales sont épuisées l'une seral'homme endormi, mais reposé et prêt a l'action l'autre,l'hommeexténué, et qui demandeil la position tforizontateta
réparationde ses forcesperdues.
t. s.
Celle-ci, qui représente le rayon a ~i". symbolisera
t'hommequi se lève, les chosesqui commencent,la mise en
train des êtres et des choses.
Parmi les saisons, par exemple, la ligne horizontale,nu-
mérodeux, sera la venue de t'biver,l'autre, ta (in de l'hiver,le réveilde )a sève la ligne ci-dessus sera donc analogueau
printemps; printempsde !a journée,do !'année ou de ta viele matinou la jeunessedes êtres et des choses.
Le rayon vertical, supérieur au centre, symboliseral'hommedebout, fort, en pleineactivité (au point de vue du« mouvemento) dansle <pm/ ilsera midipour ta journéel'été, pour l'année et la D/'t'c, pour ta vie humaine.
Le secondrayon penchea i5° sera t'embMmedu mou-vementquise ralentit, du jour qui penche, de la saison mé-
lancoliqueoù le vent d'automne fait tourbillonnerles feuilles
mortes; et du retour d'Age,précurseurde la vieillesse.
Quelques degrés de plus, et le rayon, devenu horizontal,
indiquerala cessationcomplètedu mouvementou do ta vie,chez lesêtres commedans les choses.
Voilàun aperçu du symbolismecontenu dans le schémadela <'roue », et que l'on peut appliqueraussi bienau moMM-mentqu'au tempset ù /'M/~acc.
Nousaurons encorel'occasiond'y revenir(1), car cesrayons
(1)LesZ~MM/Mde l'Armoriqueet de la Grande-Bretagneétaientdespierre!'tumulairescheznoaateuxlesCeltes;tandisquetes~f~tAirj,dressé.verticalementcommedesobélisquesnaturels,devaienttHre,oudesemblèmesdevictoire,ou dessymbolesreligieuxde tavie,mani-festéeparleSoleil.
t~LES HUtMËS
peuvent s'appliquer aussi bien aux quatt'rnaires qu'aux qm-
nairt's,s"!onque)'onconsiJt'')'ektt',tne))0)'i.K'))ta)e cns.t
simple acception de repos, ou bien comme tin et re!mis-
sauce.
C't'st)fsymbo)ismc de )aHo))cn);s[i<)ucqui adonne nais-
sancern~xa)p)m))';tsprimitifs,t si nous Ycutioost't'xanoih't'
attentivement, nous ne tarderions pas a y découvrirJe tracé
(leslettresMta/cx/c.' de notre alpliabetlatin.
Une)~gen<)eArabe,que nous demandonsla permissionde
reproduire ici, donne, avecun grand semblant de vertte, ta
genèsedesdifférentesformesattribuéesaux chinres.
Cettelégenderaconteque le fameuxAnneaumagique,dont
se servait A/af/Mpour évoquerles génies élémentaires,lui
provenaitdu puissantRoihébreuque les Orientauxnomment
.So/c<Ma;Ap/i-D<M~/(Salomon,filsde David).
Cette baguemystérieuseavait pour chaton une Emeraude
d'un prixinestimable,dontla taitte affectaitexactementcette
figure le carré réalisateur,et
la Croixde Saint-André, symbolede la multiplication.C'estdans les lignes dece schémaqu'ils obtinrentla forme
primitive des chiffresqui nousserventencoreaujourd'hui.L'unité futprisede l'un des cotésverticaux.
Z Le 2 s'écrivait primitivementainsi.
Voilà la genèsedu chiffre3.
Z] Celledu chiffre4.
En i500, le 5 se traçaitencore de cettemanière.
Le 6 se reconnattfacilement.
7 Le7 aussi.Z Le 8 est tout à faitexact.
Le 9 est semblable, moins les angles.S Et le zérofut pris dansl'ensembledu carré.
i!M ).tVHEDEL'X)Ë)tE
La Croix+ symboledo la vie manifestée et Clédu qua-ternaire -explique le rapport qu'ont entre eux les élémentsmatériels.Sa barreverticaleest positive sa barre horizontale,négative c'est la vie qui pénètre et féconde la matièreinerte.
Parmi les éléments,le /pMet /'a!r sont actifs /*MMet la
terre, passifs maislefeuestplusactifque l'air, et l'eau, moins
passiveque la terre.
En les appliquantaux tempéraments,l'on trouvequeLE FEUest ec analogieavecle tempéramentA</<eMj'.L'A)n M/tyMMt.L'EAU /yM/)~0//yMC.LATERnE M-.MM-r.
Ceci, au point de vue purement matériel,bien entenducar, au point de vue spirituel,ce seraitabsolumentl'inverse,comme nous l'expliqueronsplus en détait au chapitre des<tempéramentsx.
La Croixde Saint-Andréx met en conflitdeuxforces op-posées,dontl'une, le point de départ, la < miseen trainse trouvecombattuepar qui est la force qui s'éteint, quis'amortit. C'estun effort initial, une entreprisenouvelle,unechose qui se dressepéniblement,en oppositionavecune autrechosequi péricliteou qui touche à sa fin.
L'on voit, par ce bref exposé,combienle symbolismeest
puissammentétoqueut, et quelle innombrablevariétéd'idées
peut surgir dans l'imaginationd'un Initié, à la vued'un signe,d'une lettre, d'un emblème,ou d'un symbolequelconque.
Et, dans la Nature, tout est Symbole,depuis l'Etoile ra-dieusequi brille au firmament,jusqu'à l'humbleAstériedesmers, primitive agglomération gélatineusedu protoplasma,
LKSFOHMEt
Si la géontétrie tille a)nt'-edu Nombre n'avait eu
d'autre utilité (luedeconstruire des punts, creuser de hardis
tunnels, établir d'étonnants viaducs ou construire d'admi-
rabteset somptueusescathédrales
H\n)ues d'amourdivinque la pierrea chantes; elle m'
riterait déjà, de par son immense utilité, une mention tr<s
honorable maisson rôle n'est pas d'être exclusivementutile
sur le plan matérie),car, si dans les mains de l'humble ar-
penteur, elle se borne a toiser les champs qui nourrissent
l'homme, c'est gruce a elle que la sciencequasi-divinede
t'Astronomic a pu mesurer le champ des Cieux, peser les
planètes,évaluerleurmarche et calculer leurs distances res-
pectives l'on peut dire d'elle que, conjointementavec le
nombre, elle nous fait, pour ainsi dire, comprendre Dieu,
puisqu'elleéctairel'humanité sur les mystérieusessplendeurs
de la nature!
C'est a l'aide d'un seul fluide, )'e' triple en ses ma-
nifestations que la matière, organiqueet inorganique, re-
vêt ces milliers de formes diversesqui étonnent et ravissent
le penseur. Résumonsdonc brièvement,et voyonsquellessi-
gnificationsphilosophiquest'Autiquitésavanteavaitattribuées
aux formesgéométriquesfondamentales,en anatogie avecle
Nombre.
LEZËxoest analogueau cercle noncentré. C'est ta vienon
encore manifestée, le grand circulus des existences poten-
tielles que les Anciens représentaient par un serpent qui se
mordla queue.L'UNITÉest analogue aMpoint centrât au cercle muni~e
son centre, c la sphère.LE B)NA)Msymbolise les deux points générateurs de /<t
/iyHe; c'est le « rayon double qui met en rapport le centre
avec la circonférence,et < vice versa
faibleembryon th!\icaninM)is~'qui,de n)~))e que l'Astre
etinceiant, revêtétrangement)a formed'une~toi)e!
MO HVitHt)KtXU:.ME
LHT!:n'<AtnKgé))t''re/c<<'wy/c.nest aussi le symboled'amour figuré par /'c/Mf, dont la formede la courbe c~t.
teU)'que tous les rayons <)uipartent d'un foyer retombent,
apr<st'avoir frappée,directementsur t'autrefnyer.Le nombre (.'UAT~Hest en analogie avec/pc<?/'< et avec
/t'/J/<W/'t'.I[t;st)t;~uneratcu)'dctafur<ttec)'uci.i)e.C)!«', répond au ~<</My;Y;M~/«',et a /M c;'&M'c<Mt'.
(asseu)bia~ode cinqcubes).
S)x,for)uo/<'j'(/~w/!MC, et est en rapport avec les six
facesdit Cf/~c.
SKPT,formé de3 + t. sera !etrianglejoint au carré oua ta
croix; cette figure est ce que les adeptesnomment: le Sym-boledu C/w<f/-Œ'Mt'<parce qu'i) rt'snme la viedans ta ma-
tière et, a uu autre pointde vue: /Ë'.< yM MMMH/t</ea<M'
c/Jmc/t~,(commela figuredu pentagramme).HUIT,a comme symbolegéométrique, un carré droit sur
un carre oMique,ce qui constitue une étoile« /tW</'ayow,embteme do la double réalisation potentiette, descas gémel-
laires, des entreprises doubles.
KELF,le nombrefinal,se peut symboliser, commete font
les Francs-Maçons par une étoile a neuf pointes formée
de trois triangles equitatéraux.Parmi les solides,ce nombre
répondau C<e, synthèsede toutes les figures géométriques.
D'après ce que l'on vientde tire, il n'est donc pas indiffé-
rent de porter sur soi tel ou tel bijou car tout ~He. étant ta.
reproduction matérie)!ed'M/teidée, influe directement sur la
Lumière Astraleet attire à soi une force qui o~~ /<w/oMM,
d'après la formedu signe, dans un MM~déterminé!
Les talismansbien faits, et consacrésselonles rites, ont eo
eux une puissanceeffective; mais un simple bijou,de par fa
forme qu'il aflecte, ne doit pas être portéindifféremment.I)
est évident qu'une griffe de tigre, montée en or, attirera
une influencetout autre qu'une croix, un cœur, une ancre
).HSK'n'"KS ~t)t 1
on un pentaj!ran)me Mais,par te temps de scepticismequi
court, ou t'en ne croit il rien, ou l'on croit ma), il a cepen-dant entre l'incrédulitéabsotue et les croyances erroueeset
fanatiques, une marge respectableque nousserionsheureux
de combter.
La pohncnti~))du pn'scnt ouvrage n'a point d'auX'e bu!
que ce)ui-!a.
GENÈSH
ETSY)!BOL!SM):DESCOULEURS
Ccn'cttpasaux)!n'<").fju'itfautdemanderlesavoir;c'ctUt'iMtuition!
Dans Fétudophilosophiquedes êtres, comme'tans celledes
choses,la couleur, fillede la Lumière, est l'indicecertain dela valeur morale df l'individu, de son degré de maturité etdu développementde sa conscience.
C'est par la couleur d'un fruit que nous jugeons de ses
quaHtés c'est par l'état de sa conscienceque nous jugeonsde la valeurd'un être humain.
La vie de t'être pensant est alimentéepar les trois grandsfluides; sa/onHc, par la matière élémentaire maissa /~m~cne peut l'être que par ses mérites personnels,par sa cons-cience.
Les trois lumièresde l'être humain sont
L'tKTomox,lumièremorale,anatogueau rayonjaune.L'tKTELDGExcE,lumière intellectuelle,anatogue au rayon
bleu.
L'~STixcr,lumière animale,analogueau rayonrouge.Le rayonrouge est analogue à la chaleur; le bleu, à l'élec-
tricité lejaune, à la tumière.
Lorsqu'une graine de fruit un pépin df pomme, parexemple a produitdaus le sol fécond son germe sous l'in-fluencevitale de l'électricité,c'est à la terre que le fruit em-
pruntera sa /onKe mais,une foiscettederniérearrivéea soi)
plein développement,c'est à )a cbateur(et à la )umMrequ'ildemanderasa Mt'cw, sa COK/PM/'et son/Mr/MM.
t.MCOtJLEUtS
Il en est peu prc:)de mêmepour t'être humain si, quand
sa formeest atteinte. il no communiepas volontairementavec
la lumière morale qui doit mûrir sa conscience,son âme se
<.piquera a, ses facultésintellectuelless'anémieront,et le ver
rongeur du doute no tardera pas a paracheverson œuvrede
destruction jusques a la décadence morale, et a l'oubli des
principauxdevoirsqui lui incombent.
Vcyezcesêtres pervers, blasésa quinzeaus ta vitalitéani-
male pfut être puissante en eux, maisdéjà ta forme est dé-
gradée dans leur physionomie,leurs restes et leur démarche
quant a leur teint, il est livide,ptombéou verd'Ure.Ce sont
desfruits gâtes qui ne peuvent plus mûrir, et qui, par consé-
quent, M/ déjà morts. Pour n'être point apparente a qui-
conque, cettemort moralen'en subsistepas moins, et Hnihé
sait reconnattre a première vue ces cn'/arT-Mvivants,dont
t'œit regarde sans voir, commecelui des animaux malades!t
Notre grand Balzacconnaissait biencette loides couleurs,
lui quidisaita quivoulaitl'entendre déBez-vousdesfemmes
p~es 1 Jules Claretie, dans son remarquableouvrage
intitulé a Monsieur le Ministre dit a peu près la même
chose, quand il compare je ne sais quetteballerineaux yeux
noirs et au teint pale, < &deuxcharbonsplantésdans un sac
de farine », ce qui constitue les deux nuances d'un cata-
falqueLes plantesvénéneusesettes-memosont une formerepous-
sante, et leur feuillageest d'un vertmétallique.
Puisque la couleur indiqueles qualités morales d'un être,
voyons quels bénéficesnous pourrons tirer de son étude
approfondie.
Oc a beaucoup écrit sur le Symbolismedes couleurs; il
n'est pas un bon dictionnairequi ne relate leurs int!uenc';s
diverses; ce qui prouve que, de tout temps, l'un a attribué a
telleou tellenuance,unevertuparticulière.
Que la lumière solaire s'irise en l'atmosphèrehumide,en
HY!U!t)Kr.\n;MK
nous montrant les sept con'eurs de t'arc-en-cie); ou <ju~,passant :\<)'ftV(;)'sut) prismeduc)'ist)d,f!!cssedessinent))t;th'-tnent sur nnrcran d'études, Je phénomèneest identique;)~)oidu<<St'ptt''n:ure)'apparaHdanstasp)ende)'rdes)tsh))-p)!cite.Mais,ces i'aitssont trop connus du c))acnnp~))t'(p)e))tjnsnous y attardiuos; nous voûtonssentement essayer (tegrouper ~-fnerYt't)!euxsL-ptrna)rfco!()n'avcc()'.u)h'essep-ténaires. pour en obtenir des déductionsprof!tab!s.
Au point de vue musica!,par exonpic, voici un ordre <))))nous sen)b!ea peu pr~sjuste entre les couleurs et les septnotes.
N'a-t-on pas lu, dansle livre premier, que,danslesrégionsde t'au-detu, la musiqueet les parfums répandent, en mêmetemps que leurs mélodies et leurs aromes, des vibrationslu-mineuses? Et qui sait si, demain, au train où vont les dé-couvertesscientifiques nous neserons pas a mêmede pou-voircontrôlerces assertionsphénoménates?
Les rayonsultra-violetsdu spectre n'en sont encorequ'a lalettre X,qui sait ce que nous réservent les rayonsY et Z!
Déjà noussavionsque la couleur violetteest de toutes laplus intense; quand, au lit, nous sommes entre veille etsonge dans l'obscurité, n'avons-nouspas remarqué souventque d'informes nuagesvioletséclosentdansle champ de notrevision malgrél'occlusion des paupières et y sont vive-ment remplacés par d'autres nuages d'un jaune citron,nuancecomptementairedu violet?Y
Ne savons-nouspas que la vie des plantes et des animauxse développeplus rapidement et avec plus d'intensité sousl'influencede cette couleur,et qu'ellepossèdemêmeunevertucurativoprouvéepar des faits ?
La raison d'être de cette vitatiténous est peut-êtreencore
Y' htS.~i~
t !.)toniqm-"'«t~/t'f ).cm'tcnr!t'!<)mn.)Mn(-~s!nec! tj~'ius-tmnquo
H'n't"ni~H(!("'t.!it;)on t.~m~~i.n~c'< t )!uu!),ct.tutMrteur!): Jh!<n)Mmt''di.mte
) f ~d~mh..u.te)it!<us.Ju)))in!)n[o
t,KSCu<'t.)H!<s
inconnue, quoique nous sachions dt'jitque– rM'<'</
</c/«.yf~«i~<«/
En occultisme,l'on sait que non seulement le violet
mais chaque nuance du prisme a, sur nos organes, une
influencetbérapeutinuedéterminée,et aussi sur nos facultés
intellectuelleset morales; influence qui, pour n'avoir pas
encoreété scientittquementdémontrée, n'en existepas moins
très réellement.
En comparantle septénairecoloréit celui des Huideset des
e!ementsprincipes,peut-être arriverons-nousa dfterminer ta
nature et la raison d'être des iulluences lumineusessur nos
triplesfacultés. Nous n'avons,pour celafaire, qu'à mettre en
parallèle le trio des conteurs fondamentalesavec celui des
tluidt's,et le quaternaire des nuances complémentairesavec
celui des éléments car, nous croyons l'avoir écritdéjà
/of// ce qui, f~M la ~a/Mt-e,e.~ rt~t par t~<mime /!OM<y-c,
!&<//a~a/CMM~les loisadéquatesri ceMow~'e.
Tous les septénaires1)ont entre eux un liende parenté,
demêmeque les quaternaires, les ternaires, etc., etc.
Voyonsquels sont les rapports existants entre les couleurs
fondamentaleset les fluides la couleur
RoucHest analoguea la c~a/p«r, a la vitalité.
JAUNE la lumière, a l'amour.
BLEUE l'électricité,a l'intellect.
La chaleurconstituela vie animaleen nous cettechaleur
peut être augmentéepar l'alimentationet par le mouvement
de même que ces derniers facteurs, de par la chaleur
qu'ils créent, produisent immédiatement sur le teint une
nuancevermeille plus ou moins vive. Ici, la corrélationest
doncparfaite, et l'on peut dire, sans crainte d'erreur, que la
couleur rouge est éminemmentt.<a/<-et c/<a«</c.
L'on peut s'en assurer, en se couvrant, l'hiver a défaut
HVttKt)LL'\u:MK
de feu d'une couverture ccartatc, elleprocurera beaucon;)f'tus de calorique qu'unu autre, même plus ~pais~e, maisd'uneautre nuance.
Dureste, i!s'<ttit de constuter quêta richesse du sangdonne toujours, avec un teint fleuri, une pn'-dispositiuna nepas craindrele froid: tandis que les personnesau teint matsont presque toujours frileuses,parce qxott-nr yit!))itt'ani-maleest moindreque chezles autres.
La couleur~/e~<-répond à t'étectcicité ce fluide,en nous,régit les facultésintellectuelles la pensée, les id~es, t'imagi-nation,etc., d'où ron peutconclureque lesêtres intetiectuets.les penseurs, les écrivains, les poètes, se trouveraientbienpour travai!!er,de s'entourerde bleu, soit comntevêtementssoit commeamcubietnent.
L'on pourrait aussi, l'été, garnir sa fenêtre d'une éton'elégèrede cette nuance afinde recevoir directement un bainde lumière azurée.
Mais, l'électricité est double, elle se manifeste à nouscomme positiveet négative.
Le bleu répoud à l'électricité positive, et l'indigo cetautre bleu plus foncé i'ëiectriciténégative.Donc, le bleufavoriseraen nous l'éclosion</Mpensées,et l'indigo, celle</<<idées.
L'idée est la fleurde l'esprit, mais la pensée en est leparfum.
La pensée coûte au cerveau ce que la lumière coûte aucombustible. Plus un homme a de pensées, et moins il ad'idées, car les idées sont a ta pensée ce qne la matière est àl'esprit. L'idée, c'est la penséedes hommesde savoir-faireetdes hommesd'actions ellu a toujoursen vue le côté matérieldeschoses; son actionressembleà celledu fluidenégatifdansune opération de galvanoplastie, c'est elle qui collecte etrassemble, dans le moule, les éléments matériels.L'hommed'idéessutirera toujours d'aflaire en ce basmonde; il iuven-tera, imaginera, combineraet, Bnatement,réussira. L'hommedepensées,au contraire, trop abstrait, trop déticat,trop phiio-sophe, trop poète,dédaignerale côté pratiquedeschosespour
LEi'CUUU.LM -i
.-absorberdansleur sublimité,et tandis qne l'homme d'idées,
toujourspratique, songera a tirer un avantageuxparti de ses
recouvertes, l'hommede pensées /tw/~ ~wt' le
préférera méditer ou rêver sur les mystères profonds et
sublimesde l'au-delà, les veux fixessur t'azurdu cielou sur
t'émeraudectmugeantedes vagues de la mer.
renseurs et portt-s,nx-~fr.r.-s, f.nctoppons-nousde temps
a autre d'uneamptechtatnyde indigo!
Le rayon Jaune est cetui de ta tumit'-rc.Il estla mam-
feslaliuu duSainl-Espril. Sachons donc, à l'occasion, et par
des moyens appropries, lui demander le calme des sens,
l'amour vrai, ta sérénité, ta pah et le bonheurqu'il symbo-
lise. Obteooosde lui la certitudeen matière de foi, comme
oùanslesarduesquestionsscientifiques car il est le but atteint,
la tache accomplieet la plénitudedesrésultats.
11seraitpeut-être curieux de rechercher pourquoi l'on a
attribué cette nuancelumineuseaux maris trompés la con-
ctuiiionen est très facile. Qu'est-ce qu'un jatoux? C'est
un homme qui cherche une chose qu'il désire ardemment
ne point trouver Mais, jaloux ou non, tant qu'un mari
.ignore son malbeur, le dégradant qualificatifque l'on em-
prunte a l'oiseaupeuscrupuleux qui pond sans gêne dans le
nid des autres,ne sauraitencore luiêtre attribue il n'y a que
yMa/!</il sait, quand il a vu, quand la /MM«'res'est faiteen
son esprit que la couleur jaune peut luiêtre dévolue qui dit
amour, dit sacrifice
11ya toujoursdansles adagespopulaires,dans les coutumes
~t tessuperstitionsd'antan, un certain fondsde vérité voilée.
Le rayonjaune étant la couleurde la lumière,est aussi cette
de l'amour partagé, de la fusionde deuxâmes aimantes.
11n'est point de bonheursans l'amour
Les troiscouleursfondamentalesque nousvenonsd'étudier
'VH)tt)EtX!):MR
forment entre elles des uuauo's comptémentaires qui ontaussi leurssignifications.
Entre le rouge et !ejaune, entre ta vie purement animaleetla conscience(outa tumit'-remura!e),se place, naturellement,la couleuro<w~, dont ferapport mixte tiendra, forcément,de ses deuxgénérateurs cette nuancesera la e))a)enrtumi-neuse (car le rouge seul n'est que la chateur tateotc); elleest donc, analogiquement,la véhémencedans la morauté, oul'intensité des sentiments pouvant aller jusqu'à la /MMMM.L'amour passionnelsera, avecson corollaire opposé(la véhé-mencemorale),l'attribut de la couleurorangée et ta distinc-tionde ces deuxtermesse trouvera,selonqu'ils émanerontducentre jaune de l'amour pur, ou du contre rougedes instincts,
comme nous le verrous plus loin dans i'étude des sous-nuances de la gamme chromatique.
Entre le jaune et le bleu, se trouve la couleurverte for-méedu mé)angede ses deux générateurs. Cettenuanceseral'emblèmeréel de l'amour poétique ou de la penséesenti-mentale, (lumineuse, altruiste), figurée, dans les fluides;parl'électricitépositiveproduisantde la lumière.
Donc, toute gamme vertedégage do t'eiectricitepositive,parce que ce fluide, parvenu a l'état lumineux, revêt aussicette nuance.
La pensée éclairée produit l'intuition qui mène à la cer-titude.
Une penséequi aspire au bonheur, à l'amour partagé, setrouve revêtued'un rayon émeraudeque, de tout temps, lebon sens populairea attribué a l'espérance.
L'espéranceest un emprunt faitau bonheur.Nousavonsdéjà attribuél'indigoa l'idée, a toutesles mani-
festationsde l'intelligencequi ont ia matièrepour objet.Cettecouleur sera donc analoguea l'esprit inventif,au savoir-faire,à l'intelligenceproprement dite pouvant, selon la moralité
H:SCtU)-)!'KS ~)'.t
t4
des sujets, faireou beaucoupde bien, ou beaucoup de ma).
Si le rouge s'utheil t'indigo. il produit ta nuance carou-
bier x ou pourpre foucé,qui symbolise)'<~f;'y/<'<t/ /«-
/t'ty<tC<
Dépourvue de tmnit're, cette couleur peut inciter au
meurtre, elle est analogue au cmne, il ta guerre, au sang
répandu.Le r~/t'< est un )uuta)<):cde rouge et du bleu, itest le
symbolede ta penséeactive, de la vie purementintellectuelle,
complémentnaturel de l'amour, commela couleurvioletteest
le complémentde ta jaune, puisque l'on suit quel'une quel-
conque des couleurs fondamentaiesa toujours, pour nuance
complémentaire,la sommedesdeuxautres couleurs.
Ainsi, le rougea, comme eomptementaire.tovert, qui est
du jaune bleu lejaune, du violet(ou rouge bleu) le bleu, de
l'orangé (ou rouge jaune).L'<Mc~, qui est la lumière de t'àmeanimaie, est ana-
logue a ta couleur rougeet a la chateur.
L'7/~<eHec, lumitireintellectuelle, se rapporte a la
couleurbleueet a l'électricité.
L'7M<Mt<!o/<,lumière morale, réponda la couleur jaune
et a ta lumière proprementdite.
L'on pourrait écrire tout un volumesur ces donnéesbeau-
coup plus sérieusesqu'on ne le pense généralement,et l'inti-
tuler « La Magiedescouleurs
Oui certes, les couleursont leur magie,parcequ'elles sym-bolisent ce qu'il y a de plus élevédans l'humanité le véri-
tableamour qui n'est autreque l'esprit de sacrifice.
Parmi les trois grands fluides qui sont la vie de la ma-
tière, la lumière est le plus élevé et le pluspur de tous
or, de même que le prismedécomposela lumièreblanche du
soleilen sept couleurs, le prisme de l'intuition peut se repré-senteraussi les sept manifestationsvitalesémanéesde la vie
2t0 t.!VM)tU);LX))~)K
unique, ainsi que les sept organes principauxqui sont char-
ges de l'ontretenir et de )a perpétuer. Les sept organesexistent chez tous les êtres, mais le radieux septénaireen)unode)a Vie Divinen'est complément épanouique dans
)'àmeo'')la consciencerègne en maîtressesouveraine,puisquec'est cette dernière qui est la reine de nosfacutt''s morates,1'œi)intérieur, le divin soleilqui nous ec)airointerie')reme')Let nous montre inditiëremmentles ronces du seutier abrupt,rocailleuxet difficilede la vertu, aussi bien que la facileet
glissanteavenuebordéede fleurs, qui conduit dans le sombreet fataldomainedes chosesfaciles.
Rappelonspour mémoire;commentse génèrent, des troiscouleursfondamentales,les quatre complémentaires
n.u.B
JAUN<
n~
(Jttf~O
Tous les septénaires n'ont point, cependant, )amém&
genèse ainsi, les fluides que nous avons comparésana-
logiquement aux trois couleurs fondamentales,se compren-draient mieuxsi on les plaçaitperpendiculairementau-dessusdes élémentsprincipes qu'ils génèrent; ainsi
CHALEU!)Lux)f:MELECTOtC~TKO-cf~'nc.–Feu~~(/t.–Ai[
~fj/dru~'xe.–EauL'ortuMe. Terre
L'électriciténégative,étant le trait d'union entrellesfluides
proprementdits, et la matière la plus quintessenciéequiest
l'oxygène.
:!«LESCCt'LHL'KS
A J'aidedu premiertableau, l'on peut connaitredesuite, enlesptarant eo regard, /'<M«/<-M;-desjours de la semuine,dt'staeuitésde t'atnc, des sept vertus, etc., etc.
Cetteétude n'est point seulement amusante, elle est aussieminctnmentinstructive.
LA DIVINATION
Ltprttcionce.c'ett~ mémoiredu
tutur!
11serait peut-êtrefastidieuxde vouloirénumérerles divers
moyensa l'aidedesquelsl'humanitéinquiètea, de tout temps,
demandé' au présent, les secretsde l'avenir.
Riches ou pauvres, savants ou ignorants,croyants on in-
crédules, tous nous voudrionspouvoir escompter un peu de
ce crédit inconnuet souventproblématiqueque demain nous
réserve. Oh pouvoirsoulever,ne fût-cequ'un peu. le coin
du voite opaque où notre destinée future mystérieusements'élaboreavec les élémentsde notre passé n'est-ce point ht
le rêve instinctifqui sourd au fond de nus rancœurscomme
une aiguillonnantecuriosité?'?
Il est des heures lourdes et lentes où t'àme, fatiguée des
vanités mondaines,écœurée par la banalité desfaits journa-
liers, se replie sur elle-même,et voudrait trouver en soi sa
propre lumière, commesi les choses extérieures ne répon-daient plusa aucunedeses légitimesaspirations!
C'estprécisémentdurant ces fugitives envoléesvers l'Au-
delà,que le pressentiment cette voix intérieure se fait
entendrea l'être isolé,et qu'un lumineuxrayonémané defon
Amesupérieure lui fait entrevoir rapidementquelques-unesdes splendeurséblouissantesde l'Eternelle Vérité.
Tout savoir est lumière, et toute lumière vientd'en haut
marchons donc sans crainte vers la Lumière, car savoir c'est
~'at'otr,c'est-à-dire se possédermieux.Ledomaine étroit du
savoirhumain est très limité, ne craignons donc pas d'en
explorer toutes les lumineusesavenues l'industrieuseabeille
LADt\)KAT)OK 2)~
ne butine-t-elle point sur toutes les tieurs embaumées?Touthommepeutêtre '<voyant a son heure soit qu'isolé
au so)))t))etd'une hautemontagne a l'heure poétiquedu cré-
pusculedu soir, ilregarde s'allumer l'uneaprès l'autre chaqueétoite scintittante,en songeant aux deux infinisdu temps et
dct'cspacf; soit qu'absorbé <')i!ui-t:)eme par une violcule
passion,taja)ousie lui confère une sorte de doublevue soit
enfin,qu'a l'approched'un danger qui te menace, ou sur un
champ de bataitte, il prophétise, non seulementl'heure de sa
mort, mais encorele genrede blessurequi doit l'atteindre(t).J.Quelleque soit la partie du globe que t'en parcoure que
l'on étudie les mœursdes tribus indépendantesou les supers-titionsdes paysplus ou moins civilisés,l'ou rencontre par-tout des voyants et des devineresses,des pythonisseset des
Auguresplus ou moius aptes à lire dans le grand miroir de
la LumièreAstrale.Nos livres sacrés,ceux des lndous, des Celtes nos aïeux,
des Persans, des Hébreuxet des Arabes ta Bible, le
À' les V<Ma.<,t'a.te ~M<pM<a, te~/< de Moïse
et t'.4/c&roMde Mahomet,tous sont remplis de preuveset
d'attestations sur l'existenceet la véracitéde la faculté divi-
natoirechezcertains êtrespréparés.Bien avant que t'homme ait mesuré ie champ des cieux
conste)tes,avecle compasde son génie; avant l'Astronomie
exacteet l'Astrologieocculte, l'homme interrogeait déjà le
destin par des moyensplus ou moins rudimentaires,par des
méthodes qui se perdentdans les origines des peuplesdis-
parus, et que lui suscitaitalors son imaginationou ses intui-
tionsdu moment.
Le pèlerin, fatigué par une longue marche, sous les ar-
dents rayons d'un soleil d'été, et préoccupedu but de son
voyage,devait, naturellement,méditer sur lesmoyensde con-
naître a l'avance,de préjuger des chances,bonnes ou mau-
vaises,qui l'attendaient au terme de sa mission.Un quadru-
(t) Nousa\'OMétépersonnellementtémoinde ce faitdurantlader-nièreguerre.
2tt f.'YMEOEUXŒME
pedequi traversait brusquementta route un oiseauett'arou-ché qui s'envolait à dextre ou à senestre; ta forme d'un
nuage; une brusque saute du vent étaient, pour l'incessante
préoccupationdu voyageur, autant d'indices révélateurs dechances favorables ou hostiles à ses projets ou à ses espt-rances.
Mais, c'est surtout quand, assis à l'ombre bienfaisanted'unarbre touffu,H repose un instant ses piedsendoloris, et que,machinalement,il promènesur le sol poudreux la pointe deson bâton ferré, que surgissent il sa vue intérieure les figuresdiversesque t'Atpen-Stock,en ses alléeset venues,a vague-ment dessinéessur ta poussière aride; voici des arcs de
cercle,descordes, des rayons,des trous, des croix et d'autres
symbolesencore, que les capricesdu hasard semblent avoir
formas mais, t'àmeà semi-dégagéede l'inconscientdessina-teur ne croit point au hasard; sa vuespirituelle a lu dans ces
hiéroglyphes,tracés inconsciemmentpar une main fébrileet
tassée, unepage lumineuseet révélatriceécrite en ces carac-rères bizarres où se renéte ta LumièreAstrate.
C'estainsique la Géomancie,la plusanciennepeut-être detoutes les sciences divinatoires (t) dut prendre naissance,avant de reconnaure le cycle des seizefiguresdifférentesdontellese sert actuellement, et que t'en obtenait alors en faisantavec un bâton des trous dans le sol, machinalement,et sansles compter.
La raison d'être du don ou de la facultédeprédire, c'est
que l'homme est la. couronnede la création, la synthèsedes
règnes inférieursa lui et ta Chrysalidedu règne Angélique.Ptacé au sommet deFéchettedes êtres terriens, au point ter-minusdumondevisible,l'homme,t;ra!MM<A«M~!e,sent bien
que sa vuematériellene lui montre point tout ce qu'il vou-drait connaître et c'est ta <~M&/e-cMpqu'il aspirea développeren lui. Les instrumentsd'optiqueont bien le pouvoirde rap-
procher de lui les étoilesou de lui montrer la vie des infu-
scires contenus dans une goutte de liquide,mais toutes ces
(t) CettequelesMalgachesnommentle~Mt.
t.AD)\'t!<ATtO!f 2)~
choses font encore trop partie du plan matériel, et, ce qu'ilveut voir, c'est /'<;<t'/i!t&/e,c'est <:K<ufESTdanst'Au-detà
Quellesplendideet radieuse réalisationque cette de la vi-sion intuitive N'est-ellepas le but suprêmevers lequel tousnoseffortset toutes nos aspirationsdevraienlleudre constam-
ment? Quoide pins beau que percevoir la Vérité, et quellejoie sereine pour notre âme, lorsquesoudaincette divineLu-mièreirradie au plus intime de notre être et nous faitentre-voirun con)du Ciel
Pour atteindre a cet état, point n'est besoin d'érudition ni
d'intelligenceproprementdite ta moralitéet la foi suffisent
le plussouvent. Plus un être est près de la nature, plus il est
simpleet droit, et plus il échappea t'emprisosociale,c'est-à-
dire aux préjugésscientifiqueset mondains qui, souvent,re-tiennent captivesnos plus sublimes aspirationsvers l'idéal.
Jeanne d'Arc, t'Amo incarnée de la France, ne savait pas
lire; et le saint Curé d'Ars, ta plus grande figure du siècle
dernier, le Thaumaturge par excellence,u'a jamais pu ap-
prendrepar cœur une page de latin
Les méthodesdivinatoiressont teUementmultiples, qu'ilserait oiseuxde les vouloirciter toutes. J'en ai sous les yeuxymH'a/!«-<'My,et ma liste est bien certainementincomplète.Cette grande variétédans lesmoyensde prédire, prouvesim-
plementque le premierobjetvenupeut,si l'on sait s'en servir,être employédans ce but; que l'opérateurconsultele nombredes trous que son bâton aura faits dans le sol, ou qu'il ra-
masseau hasard une poignée de cailloux, dans ces deuxcas,les nombrespairs ou impairs répondrontun oui ou un non ala questionformulée.
Mais il est des procèdes moinsrudimentaires,plussavants,où une méthode,transmise de générationsen générations,afini par acquérir, a 'coups d'empirisme,une sorte de brevet
scientifique;tellessont l'Astromancie(i), la Phrénologie,la
.P/~M~Momon!?,ta Chiromancieet la Graphologie.Aucunedeces méthodesne comporte letitre < d'Occultes
(<)Quenousavonsrénovée,etquenousprofessonsencore.
2t<! UVHKDEUXH'iM)!
elles relèvent simplement de l'observation tandis que le
~'oM/taMt~Mt/tc,le ~!r<Me et ta 3/(~!Csont bien réette-
ment des sciencesdites occultes, parce qu'elles nécessitent
chez l'opérateur une prédispositionpsychiquespéciale,ou le
concoursd'intelligencesappartenant au mondedo l'Astral.
Cesdiversprocédésdivinatoiressont trop répandus et tropconnusde tous pourque nous en traitionsdanscet ouvrage;notre désir est seulementd'appliquera quetques-unesd'entre
elles ce que nousnommons nosclés, alln de mettre chacun
il mêmede s'enservirutilement,et de comprendrele pourquoide leurs raisons d'être. Lorsque ces études semblent toucher
parfois il la superstition, c'est que cette dernière, en sa
marche sinueuse, s'est assez rapprochée déjà de la science
intuitive.
Quant à la superstition,c'est la foi de ceux qui n'en ont
pas.Rien ne nous serait plus facileque de citer les noms des
personnages célèbresqui se sont occupés,durant les siècles
écoutes, de toutesles sciencesdivinatoires maisd'autres au-
teurs l'ont fait avantnous.
Bornons-nousdonc à dire, pour rassurer les esprits ti-
morés que l'Egliseles a toujours soigneusementcultivées
dans le silence des clottres et, au dire de C~rM/M~,« lesconsidéraitcommeune lointainetradition dessplendeurs
que Dieua fait luire à la vue intérieure de quelquesvoyants,leur revêtantainsi quelques-unesdes forcesoccultesqui ré-
gissent t'économiede l'Universpar des loisaussi simplesque
sublimes,découlanttoutesd'un principeuniqueet universelw.
Devinest Synonymede e divin pourprévoir, il faut voir
dans l'invisible.
Chose curieuse, il semble que t'intettigencen'ait presquerien à faire dans la pratique des sciencesde divination les
deuxflambeauxqui leur prêtent leurs clartés sont, ou ta lu-
mière morale de /H~70H, ou ta lumière animale des ins-
tincts. Tout < voyantx ne peut entrevoir les événementsfu-
turs qu'a la clarté radieusedu Soleil, ou aux rayons blafards
de la Lune; le premier renseigne sur la vérité la seconde,
LAUn'!X.~T'0'<
n'étant qu'un renet. nous induit le plus souvent en erreur
Cecidépendde ta moralitéde t'operateur.
Si tu marchesdans ta Lumi~e dit Sagesse
ton ombrete SLivra;si, au contraire, tu t'éloignes de ta Lu-
,~re, si tu tournes le dosil la Vérité ton ombre .n.rcher.
devanttoi, te conduira, et sera tou guideratatYers-ah.ue'
H n'est qu'un scui moyend-aperccvo.rla Y~t~. rcst d..
la chercher simplement,avec t'o-it divinde notre consc.ence.
LIVRE TROISIÈME
FAITS
Phyaiognomonie et Chirognomonie BimpU&éea. Signa-
tures MtrtiM. Magie. Hygiène. Thérapeutique.
Vertua des Gammea.
LES CARACTÈRES
RKV)-:LÈSPAR LAFOHMEDtIVtSACE
Si la formon'existaitpaapnala-btcmentdaMtpdomainedet'Aotra).fUonepourrait'e refléterduns)ndomaiMOmatériel.
Nous avonsvu, dans te chapitre qui traite de la genèse des
ttuides, que les quatre éléments-principes /'<u-e, /'«:o/e,
/<M<oy~e et le carbone,proviennentde la substance pri-
mordiale que l'on nomme Ether (i). Ces cinq fluides ont
chacun leur /bw)espécialedéterminéepar leur nature intime
ils ont aussileur coM/eMret leur moMMM~<<propre.
(C'est la connaissanceintimede cette trilogie,quiconstitue
la sciencemystérieusedes TArrwASque nous ont transmise
les « Adeptesx de l'Inde, et à l'aide de laquelle ils opèrent
tous leurs prodiges.)La forme matérielle qai est analogue à l'Ether, c'est
l'ovale; la formeronde répond à l'air; la forme ~<M~at'M,
au feu la formeapasique(qui ressembleun peu au croissant
lunaire), à l'eau ennn, la forme carr~; à l'élémentde la
terre.
Ces cinq formes principalesappartiennent aux cinq races
humainesqui peuplentle globe,ainsi que les cinq couleurs
inhérentesà chaqueforme.
(t) EtquelesBrahmesnomment~lt<Ma.
222 UYtŒTKOtSH~tC
tt est très difticiteaujourd'hui lie classer exactementles
races acause de leurscroisements cependant,t'en peut dire
(jue la forme ovaledu visagedomine dans la race M~/<(7<r.la forme ronde,dans la race~/f/~c; la formeapasiqne(le bas
du \'isa;!Hplus largeque !)i sommet du crâne), dans la race
/'o~c,' la formecarrt''e,dans la race 0(«/'< et ta furmetrian-
,7!))airc,d~ns la race /~<'w(on noir )))cu),aujnnrt)')))))prcs-
(juocontj'h~tmnentdisparue,et que i'on croit être les ancienshabitantsde )'At)antide.
(L'on remarquera que les couleursadéquates aux formes
que nous ailonsétudier, sont les troiscouleurs fondamentalesdu prisme puis le blanc et le noir, symbolesde la lumière et
des ténèbres.)Cesformeset ces couleurs- indicatricesdu tempérament
et du caractère se retrouvent dans chacune des races
mais, conhne notre but est do parler surtout de la race
blanche,nous laissonsa ('Anthropologiele soin d'analyseret
de classerlesrésultatssurvenusforcémentpar le mélangedes
races primitives.
Les sciencesexactes ont poussé,aussi loin que possible,l'étude approfondiedes règnes iufarieurs a t'homme,mais il
appartientaux sciences< occuttes de révéler l'hommea lui-
même.
C'est triste a dire, mais il est plusd'un savant, dontle nom
passeraa la postérité,en souvenirdesdécouvertesqn'i) a faites
dansl'ane quelconquedes branches scientifiquesayant pourbut d'étudier les lois qui régissentles règnes ioférieursde la
nature, et qui n'a peut-êtrejamais son~é à se connaitresoi-
même I! noussemblepourtantque si nous nousconnaissions
mieux dansles rapports qui relient nos sensations purement
physiquesaux agents scbttts qui constituent nos facultésin-
tellectuelleset nos forcesmorales, nous pourrions donner à
ces facultéset à ces forces,l'impulsionet ta directionqui leur
conviennentle mieux, en vued'atteindre au but que chacun
)'HY!,)()<«'t<)XH!E 1
convoite, et quesi peu d'hommes idtt;in"ent:~«~<A'
Les nmratistesnous enseignent que ce terme suprc-ne n<-
peut être atteint que par ta pratique de la vertu; nous nous
garderonsbiende lescontredire
La foi est biencertainement.<ju"iqu'on en dise, le puissant
levier a l'aide duquel il nous est donne de soulever le tonnt
fardrau de nos mis~rfsterrestres c'est elle qui nous apprend
intuitivementpourquoi nous avons a les supporter mais )a
scienceaussi peut, dans ta mesure de ses moyens, attéger
notre peine,en n~js évitantles déceptionsinhérentesà t'igno-
rance,sinon en ce qui touchea nos lins spirituelles,du moins
dans le domaineplustangible des faitsjournaliers.
La société, telle qu'elle est constituée, dans les grands
centres surtout est un mélangehétérogèned'êtresapparte-
nant a toutes les catégories,et avec lesquelsnous sommes
obligés d'avoirdescontactsplus ou moinsdirects. tt importe
donc, pour notre sécuritépersonnelle,que noussachionsdis-
cerner parmi ces êtres ceux qui nous seront utiles, et ceux
dont la nature inférieure peut, a des degrésdifférents,nous
être nuisibleou dangereuse.It est vraimentregrettableque ces connaissances, si im-
portantes cependant, ne nous soient point enseignéesdés
l'enfance,car alors nous saurions discernerdes bonsles êtres
pernicieuxet méchants,et nousgarer de leursatteintes.
Puisque t'àme ne peut modeler le corpsqui lui sert d'en-
veloppeque d'après sa propre forme spirituelle,il est permis
d'inférer que ses tendances,bonneset mauvaises,s'impriment
d'une manière visiblesur l'extériorité de l'individu.Chacun
sait, instinctivement,reconnattre un être foncièrementmau-
vaisd'un autre dontla bonté épanouitte visage mais, quand
il s'agit de discerner sur une physionomietrès mobile cette
tare funeste des vices cachés que l'hypocrisie, toujours ha-
bile, dissimuleavec tant d'art, nos instinctsne suffisentplus
c'est à notre intelligenceéclairée par des connaissancesspé-
ciales,qu'il nousfaut avoir recours pour percer le masqueet
éventer les dangers multiplesqu'il recèle.
Nous croyons donc être utile à tous, en venant à notre
22t UVHi:THO)M);M!!
tour, apr~s tant d'auteurs emcritesqui ont traité de ces in
teressantesquestions, apporter notre contingent de lumières
sur cette sciencesi emit'emmentutilede la Physiognomonie,
que /.at)«<c; pasteurde t'EgtisoSaint-Pierre, à Zurich,fut le
premier, dans les tempsmodernes,a diffuser.
Ce n'est pas a Lavater, cependant, que nous emprunterons
les données de ce chapitre s~cia) un auteur moderne,
M. E. Ledos, écrivit tout récemment un remarquable ou-
vrage (t), auquel nous donnerons la préférencepour nos
études, parce qu'il est beaucoupplus clair que les écrits de
l'auteur suisse, et aussi parce que M. Ledos nous semble
avoir été le premier a comprendreet a appliquer les lois qui
régissent t'être humaind'après sa forme corporelle.
L'homme, dans son ensemble,est signé par le nombre
exxy l'auteur éminent,auquelnousallons emprunterla subs-
tance de ce chapitre, est le seul auteur qui l'ait compris,ce
qui nousprouve qu'il est un « Initie ».
L'étude do la Physiognomonien'est pas du tout ardue, mais
plutôt très attrayante, et l'une des plusutiles qui soient,puis-
qu'ellenous permet de pénétrerdans )e monde invisiblepar
/a/ë)'me, qui est le trait d'union entre l'Esprit et la matière,
le Sceaumystérieux et révélateur qui nous permet de con-
naître l'invisiblepar le visible, les facultés intellectuelleset
moralesd'un être par son extériorité.
Dans nos rapports sociaux, si nous voulions prendre la
peine d'examiner avec un peu d'attention le type des per-
sonnes avec lesquellesnous devons entrer en rapports quel-
conques d'affection, d'amitié, d'affaires ou simplement
de plaisirs, nous nous épargnerionscertainementbien des
chagrins, des déceptions,des mécompteset desennuis toute
asymétrieétant un indicecertainde mauvaisaugure, aussi
(!) Traitédela physionomiehumaine,H. Oudin,éditeur,10,rue
deM&ucres.
DtYSttX.Xt'M~'OK
biensur les mains que sur japhystonomic des sujets,dansleurs gestes inharmouiques,ou dans ieur démarche disgra-cicusc.
L'on prêtegénéralementtrop peu d'importancea ces parti-cutarites,soit que i'on en ignore les dangers, ou que, lesconnaissant,on ne songe pas it lesapptiquc)'.
Une tutc )natcontm-mt-e,un œi) piacf plus bas que l'autre,deuxyeuxdonU'cxprcssioun'est point la même,un nez mal
fait, unebouche tor.iue, un rexard fuyant, un menton tropcarré, une figuretrian~utaire, des pununettes trop saittantes,uu teint trop coloré ou trop pille,un timbre do voix discor-dant, des mains ma)faites,aux gestesfureteurs,sontautantde
preuvesque f'on a devant soi un être plusou moins desequi-fibre, et qui ne nous peut causer, dans ses rapports quel-conques,que desdéceptionsoudes dangers.
L'inuuenco du moral sur le physique est tellement puis-sante, qu'un vice, quel qu'il soit, transparatt toujours au de-hors,et se peuttire facilementsur la physionomie.
Tout être, quidérogea la sainte loidu devoir,en est immé-diatementpuni; ta tare moralese reproduit infailliblementaudehorspar uue iuharmoniematérielle.
Doivenotre dignité en soutrrir.itil nousfaut cependantconvenirJe cette indéniablevérité c'est que notre corps ma-tériel provientde l'animal non pas exclusivementdu singe,comme t'ont prétendu à tort certains savants matérialistesmais bien du règne asimat t'M/v~ ait c<M/MM./qui nous ayM /!a<<r<
Cecin'est point une utopie. La Bible rapporte une histoire
qui provientd'un auteur inconnu,et qui a pour but de mettreen lumière!a déchéancede l'esprit, tombé~M basque le de-
gré humain.C'est la mêmetradition que celle qui dit « J'aiété M:w!/ sur la montagne o:~ dansla forét; ~a:e//e dansla plaine. J'ai traversé les fleuvesavecmes nageoires puis-
ix
22tt UVRETMttn':MK
santés, et fendu tesairs avec les ailes aux larges enverguresdel'~t~/t't.
!) suffit,du reste, de regarder autour de soi pour se con-
vaincre que certainesphysionomiesrappellent,distinctement,la formeou l'expressiondu regard de certainsanimaux, sau-
vagesou domestuMs.
Usemble mùn~ <)uela nature qui ne fait jamais desauts » ait voulu que les êtres fralchementsortis d'uue
classe quelconque d'animaux aient encore avec ceux-ci un
contact quelconque ainsi le jockey provientdu cheval de
courses, tandisque la bêtede trait, le robusteet lourd perche-ron, sera tagenèsedu roulier. De la race futéedu renard, sor-
tira ie braconnier le chemineau, amoureux d'indépendanceet vouéa une faimperpétue))e,levagabonddesgrandesroxtes
pour qui tout est proie, aussi bieu les choses que les êtres
jeunes et sans défense,provient du loup. Le paysan hirsuteet bourru, laconiqueet brutal, aura été sanglier .htnssonexis-tenceantérieure mais,que dire des natures 'Mntiveset ti-
mides,douceset résignées,qui semMeutêtre nées exclusive-
mentpour le sacrifice,elles ont été, sans doute, sous n'im-
porte quellelatitude, le gibier a craintif et toujours menacé
que t'especevoracedes « forceursdo tout poil et do tous
climats, sacrifieà sa pâture quotidienne?L'on peut doncconclure,que l'Esquimauvientdu Phoque
le Lapon, du Renne; l'Hindou, de )'E)épbant ('Arabe, du
Chameau lestribus sauvages, des Félins et des Ophidiens
quant aux peuplades civilisées,dans leur première incar-
nation terrestre, ellesconservent encore, dans leur attitude,leur démarche, dans l'expression de leur physionomie,et surtout dansla formede ~<?<?,des vestiges très visibles
de la classe u'animau. oiseaux, poissons, amphi-bies,quadrupèdes sauvages'ou domestiqués qui a con-
couru précédemmentla formationde leur enveloppecorpo-reHe.
Les « Esprits e eux-mêmes,dans leurs intéressantescom-
munications,affirmentque c'est le périspritdes animaux su-
périeurs, relativementà leur espècequiconcourtà la formation
22'rttYMOCSOMO'OK
des fluides du périsprit humain, invisible canevas qui mo-
d~teson enveloppetat){i:ibtt'.
D'âpre ta grande loi de l'analogie, les fonctionsanimales
chezl'hommenopeuventprovenirquedesanimaux.
Commepreuvecertaine de nos afnrmations,nous donnons
ici le portrait /)/~<oy<u/VM'/<d'une femme née à Tums, ut
appartenant a la race des Bédoins nomades: elle a, positive-
ment, une ressemblancefrappante avec le facies imposantde
/«Z.<ow<cdu désert.
Ce n'est pas seulementla physionomie,le regardou la dé-
marchede tel ou tel individu,qui révèlent« t'Animâtqui est
en lui, maisaussi sa voix, son rire, son caractère, ses goûtset ses aptitudesinnées.Ne nous semble-t-ilpas que les exer-
cices de force,d'adresse oude prestige, que nous applaudis-
sonsdans les Music-Hatts,proviennentdirectement de l'ani-
malité? Cetathlète, qui rompt entre sesmains un fer de cbe-
val,a certainement la force du taureau cet équilibriste,quise tient aisémentsur un IIIde fer tenduou souple, n'a-t-il pas
un peude l'écureuilou de l'oiseau? Ce jongleur étonnantn'a
fait que cultiver ses facultés ancestrales,car les « phoquesIl
eux-mêmesen font autant que lui, et les quadrumanessont
tous jongleurs,naturellement.Cesoupledisloqué,qui s'exhibe
dans la peau d'un serpent, est un ex-ophidien quant à ces
charmantesnaïadesplongeusesqui, dans un réservoirtrans-
parent, rempli d'eau jusqu'au bord, évoluent gracieusementcommedesmarsouinsfolâtres,puis, sansrenouvelerleur respi-
ration, simulentun sommeilangoissantdontchaque seconde
nousparatt uneminute, n'ont-ellespas été antérieurement de
dangereusessirènes, dont la voixcharmeresseet les gestes
languidessont en même temps pour l'imprudent nautonnier
une attiranceet un périt?Toutse tient, dans la nature et l'homme, synthèse de la
création,a en soi du démon, de l'animalité et de /'Anyp; dé-
monquand il est nuisible; animal quand il se substanteet se
reproduit; Ange, quand il se dévoueet qu'il souffresans mur-
murer.
230 LIVRE TttOMtMtE
L'étude que nous avonsfaite des formesgéométriques,en
harmonieavecles cinq éléments (et avec les tattwas hin-
dous), va nous servir de base pour anatyser~comparativement
les cinq formesdifférentesque revêt la physionomiehumaine.
E. Ledos désigne ainsi ces types fondamentaux,auxquels il
attribue savamment une signature planétaire spéciale que,
pour plus de clarté, nous ne reproduirons point dans ce cha-
pitre.Le type OVALEréponda fMcr.
Le type noxoa /'mr.
-Le typerniANGULAmE au /e«.
Le typeco~oÏDE(1), a /'MM.
Le type CAnnËa la terre.
Nousles avonsplacésdans leur ordre de pureté et d'éléva-
tion, le « carré étant le type le plusmatériel, et t'ovate»,
le plus spirituatisé.L'on sait déjàque l'hommeest un a microcosme», un pe-
tit Univers,qui recèleen lui tous les élémentsqui concourent
a l'élaboration et au fonctionnementdu < macrocosmee ou
Universréel.
De tout temps, le Microcosmea été symbolisépar la figure
emblématiquedu F<M/a~raMM<,et le Macrocosme,par celle
de l'Héxagramme, quel'on nommeaussi le Ilsceau de Sa-
lomon.
Le Pentagrammeest la signature naturelle et magique d*}
l'être humain les Elobimcréateurs ont placé le nombre cinq
à t'extrémité de ses mains et de ses pieds, pour le lui faire
comprendre l'ensemblede son corps reproduit de mêmece
nombre spécial,commel'indiquela 6gure suivante, qui re-
présenteun hommeplacédans un cercle, symbolede l'E-
(i) Letypeconotdede Ledosest celuique nouanommonsa~o-
«~Me.
2:U)'HYSt()<.X«MOX)E
tennte ayant les bras en croix, tes piedsécartes a 72 de-
grés, et, sur la têto pour combterle vide,et atteindre avecsa partie lu plus nobieau cercle (ou<~yc)e)desvies~tenteues,
le triangle de l'Esprit, symboledes trois ~o~ su-
prêmes, et emMemedesadivinitéfuture.
Chacundes cinqtypesci-dessusest en harmonie avecfé)c-ment qu'il représente la formeovoïde est ceile de t'œuf gé-nérateur, et se rapporteà )'e~ La formeronde (ou sphé-rique~ est analogue ù )'<w vivifiant,mais peutavoir, comme
lui, ses trombesabsorbanteset ses cyclonesdévastateurs.Laformetriangulaire,qui affecteune languede leu, sera le sym-bolede Fécergieet de la colère. La forme cottoïdo (ou trian-
gulaire renversée)épousera les caractères de l'eau, sa placi-dité, ses caprices,sa mobiiitéet sesdangereusestraltrises. Laforme carrée aura la fixité de t'étément<M'rteM,son utilité
primordialeaussi; mais, pour qu'il devienne fécond, le sol abesoind'être déchirépar le soc de la charrue, aHégipar le
~(2 m'K)!THms)i:~t!
soufttedu vent, humecte par ta pluie fécondante, et nourri
par de puissantsentrais, sinon il resteraitaride.
Tels sont, en abrégé, les divers caractères inhérents aux
cinq types géométriquesen harmonie avec la formeque peutrevêtir la physionomiehumaine.
La pointe supérieure du Pentagramme, c'est « t'Ksprit»
qui domine les éléments, la pensée qui leur commande,
« t'Ether d'ouils émanent progressivement elle est ana-
loKuea la formeovulede la physionomie,parce que celle-ci
offreau crâne sie~c de ta pensée sa partie la plusvaste,
et au menton qui symhotiseles instincts materie)'* son
côté le plus restreint. Aussi,cette formesupérieurede t'Ova~e
est-elle l'apanageexclusif desêtressupérieurs, c'est-à-dire de
l'homme vraiment « homme B et de ta femme ta moins
femme (dans toutel'acceptiondu mot.)
.ft<r <o')'c, oit <'aHtf<Mr MOtMftt<)')nnH<<
<'</t'<!tt<' ett <oML'<;)'f<))tpUt'Ma))/ J'
la/t'HtH)eM<une<'M~'quim"~<e,« <tuwmc,mtJ?~))'</qui</e<ce)«<.
Touteschoses,commetout être, devantetreétudiéesavecla
clédu ternaire, soit subjectivementdans su vie, sa forme et
sa couleur ou, objectivement,dans le H!OKMM)<'M/,le /eM~4
et ~M/Mcc il s'ensuit que les cinq formes-typesdu visagehumain, doiventanalogiquementépouser aussi cinq expres-sionsdifférenteset cinq colorationsadéquates.
Dans l'étude des physionomieshumaines, la vitalité,puis-sante ou faible,est indiquéepar le coloris la /bnMepar l'un
descinq types pré :tés, (et aussi par lestraits du visage),la /mt'<e, par :'expressionparticulièreque lui confèrea )a
longue f'itat d'Amedu sujet, c'est-à-direson caractère et sa
moralité.
Les diversescolorationsdu teint,sont les mêmesque celles
qui distinguent entre elles les cinq races humaines; ces
)'UY''t<)C\tHh)X~H
ouanccs sontles troiscouleursfondiuneutates rouge, jaune,
bteu.e))cadn''esdHbtancsy))t))''tiqneet'tunoirn''gatif.
–t.t'tfint!'n\rt pondit ta forine~t'f.
jtOH.t. /<««'/«/)<«'<
JA)SH, ;'n/<;A',
)tLKL(t) <(~<tt/f.
'\om rM<rf.
Chaqueforme, chaqueteint, chaque expressionde la phy-
sionomieest analogue à l'un quelconquedes cinq sens, des
cinq organesprincipaux, et des cinq doigtsde la main. Nous
n'hésitonsil faire de tous ces attributs divers (en apparence),
nu tableausynthétique, que parce que souventles facteurs
permutententre eux,depar la loi descorrespondances,et que
ces permutations, nécessaires pourtant, pourraient faire
croireau lecteur que notre point de vue varie, quand, au
contraire, nous cherchonssurtout a l'unifier, quel que soit te
sujet traité.
Notre trouvaillepersonnelle,encequi toucheil la diffusion
de la science physiognomonique,résidedans la juste com-
paraisonqui existe entre les formes,les éléments et les ani-
maux qui en dérivent, ou qui sonten rapport aveceux.Puis-
que personnen'a jamaisvude «Salamandres malgréque
l'analogienous prouvetacitementquele feu doit avoir aussi
ses êtres particuliers, voici comment nous rangeons les
classesd'animauxen regarddechacun des quatre éléments
A L'n, /Moiseaux.
A L'EAU, ~M pOt'MO~.
A LATRRRE,les êtres rampants, les r~/M.
Au FEU,symboled'énergie, /M yMa~MpM~.
Quant a t'étément principe, a L'ETHER,que nous avons
analogiquementattribué au type ovate,ce sont les MMf/M
qui, parmiles animaux,lui sont analogues,a causede la fa-
cutté qu'ils ont de se métamorphosercommelui.
(t) Lebleu.toujoursm!(:g6derougf.est, en somme,plutôtriolet.
Cependant,nousinclinonsa croirequ'ily a euuneraced'homme),au
teintbleu lesJavanaisont leteintbleu-vert.
234 UVBttTPOmtKM)!
Dansles chapitressuivants,nous placerons t'Ëther en re-
gard de /*AoMMeévolué,que l'on peut comparer justement a
la chrysalidede L'AnoE,comme nous l'avons fait pressentir
déjà dans les précédentschapitres.Demémoque l'insecte, (quiest le moinsmatera) des ani-
maux),t'ttomme, vraimentAut/t~c,est aussi le moinsanim~
de l'espècehumaine, où pullulentencore hélas, les Antropo-
morpheset les Elémentaux
Nousallonsmaintenant expliquer,en nousappuyant sur le
splendideouvragede M. E. Ledos, le caractère spécial des
cinq < types en question.
LE TYPE OVALE
D'après la géométriesymboliste,le cercleest le symbolede
la vie r<f, de par ses deuxfoyers le symbole de
l'amour.
Cesdeuxfigures,combinéesdansl'ovale le type supé-
rieur humain, symboliserontdonc en même temps la vie
expansiveet l'amour mais, ce dernier terme, tel qu'on l'en-
tend communément,est toujours plutôt égoïste; on a dit:
« l'amour c'est l'égoïsmea deux cet amour-làaurait alors
commesymboleréel, l'ellipse. Mais,quaudle cercle est venuu
élargir le sommetdecette figure, et donner a son foyer posi-
tif le caractèrede l'expansion, )'oM/e, qui résulte de la fusion
de ces deuxformes,ne peut signifier et ne symboliseréette-
ment que l'amour altruiste, le dévouementet la cbar)t~.
Ce terme sublime et divin étant la caractéristique de
l'Esprit.Passant maintenantde la théorie a la pratique, voyonssi
nous avonstouchéjuste.Dans sontraité sur la jP~HOHOMte~MmoMe,M. Ledosdit
ceci, à proposdu typeovale
« Danssa jeunesse, ce type supérieur se fait remarquer
par sa grandetimidité,et il n'acquiertde l'assurance qu'avec
t'age.« D'une nature nerveuse, fine, impressionnable,toujours
anxieuseet préoccupée,il sait cependant mattnser ses émo-
tions et conserverson sang-froid dans les grandes occa.
sions.« Quoiquevoluptueuxpar tempérament,il est austère par
raisonet ascétiquepar principes.
~:)C uv)t)tmm)i~ME
hTr's économepour)ui-n)t''n)K,i!est généreuxpourautrui.
Sonesprit,ne sereposejamais, et– commeceluidePtine
rAncim)–travaitie toujours, tnemee')U)arc)<attt.
< Douéd'une intelligencesupérieure,il a fe génieinventif,
des penséesétcvées, une nature u'ehte qui peut, en ntOne
temps, être artistique, poétique et phitusophique,mais par-dessus tout,éminemment morale. Il
Cetêtre, privitégiésubjectiven:ent,a cependant beaucoupde peinea se faire une petiteplaceau soleil. Dédaigneuxdes
coterieset des « petiteschapelles peu porté a se montrer
dans le monde,ennemi-néde toute puiitique;trop digne poursolliciterce qui ne s'obtient d'habitudeque par )a servitité,il
vit dans un isolementrotatif, comme le ~ritton de la fabte,et
peut dire <'J'ai appris a être mon ami afinde n'êtrejamaisseul x du reste, c'est surtout lorsqu'il est seulque le ponseurest le plus entouré.
On a dit a comprendrec'est égaler a, c'est peut-êtrece qui fait que très peu le comprennent et le connaissent
MMip/Mnnt'/Mtt'c~'Aussi, est-il plutôt grave que gai; il
peut être parfoisdécouragé,maison ne le tvoitjamais triste
pour lui-même, il a bien assezde motifs de s'attrister sur
autrui
Malgréd'incessantesdeccpt!ons,et de terribles peines de
cœur (i), cet être d'élite garde toujours au fond de soi-
même un coinde cielbleu où il va puiser sa sérénité coutu-
miêre, son pardondes offenses,et son courage pour soute-
nir vaillammentla lutte de chaque jour et puis, sa philo-
sophie lui révèleque le moyen le plus simple de n'être pasécrase par le malheur,c'est dese placerau-dessusde lui1
(t) LaProvidencefait vraimentbientoutce qu'ellefait!AuxtUressensilifs,nerveux,impressionnables,ellen'envoiequedespeinesrelali-vementtegeres,maisqui,cependant,suffisentà lesangoisser. Auxêtres veules,ataraxiques,égoïsteset dépourvusde sensibilité,commeit fautaussiqu'ils paienta ta douleurun justetribut elleenvoied'effroyablescatastrophes,desruinessubites,desdeuilsatroces,des fatatHëaécrasantes,qu'ils supportentd'autantmieuxque teurnaturephlegmaliqueestplusaccenluée.
LETYPEOVALEFHM!Nt~
On reproche souvent aux poètes élégiaques d'hoir une
,\meféminine c'est pourtantte ptus beauco<nptimentque l'on
puisse leur adresser, cart-hommenevant que par le cœur,
et l'amour dévouéest l'attribut essentiel de ta femmedigne
de M nom.
C'est dansce type dit M. t.edos «que t ontrouve
les femmesles plus idéales et les plus sentimentates elles
sont douées, naturellement, de grâce, d'amabilité,de ten-
dresseet de délicatesse. Douces et auectueuses dans leurs
paroleset dans leurs procèdes,ellesattirent et sédnisent, non
par la ruse et ta coquetterie,maisuniquementpartescharmes
naturels de leur gracieuseindividualité.
Les jeunes filleset lesdames au type ovale,ont <;enéra)e-
mentde beauxyeux dont le regard tamisé par de longs cilss
soyeuxémane un fluidedouxqui pénètre t'ameet lui semble
une angétiquecaresse. Elles sont très aimantes et pour-
tant, hélas, très peu souvent aimées, du moins comme
elles méritentde t'être! Mariées, ellessont rarement heu-
reuses. Quel homme de notre générat.oncomprendrait ces
naturessupra-humainesdans toute leur sublimité?.
Dans les Evangilesapocryphes,on lit cette légendesymbo-
lique, qui sembleêtre l'horoscopede chacuned'elles.
Unjour, Jésus et quelques-unsde ses.d.sc.ptes, allant
d'une bourgade a l'autre, avaient, pourgagner du temps,pris
un cheminde traversequi gravissaitunemontagneescarpée,
et devait les conduire plus vite a destination. Arrivés au
sommet,le chemin, devenu sentier dechèvres, avait fini par
disparattretout a fait parmi les herbes desséchées,et les pé-
lerins hésitaientsur ta directiona prendre, quandl'un d'eux,
238 UV~ETMMH:Mt!
avisantun ptUretjui somnolait sous un sycomore,s'en ap-
prochaet lui demandasonchemin; le berger, stupide et in-
solent,pour toute réponse lui fit silencieusementun geste
vague, avec le pied.Cetteindicationmanquaitautant deprécisionquede poli-
tesse.
a Quelquesstadesplus loin, nosmissionnairesfirent la ren-
cuntre d'une jeune fille, gracieuse et belle, porteuse d'une
lourde cruche pleine d'eau qu'elle venait de remplir à la
source voisine,et, de nouveau,lui demandèrent s'ils étaient
dans ta bonnedirectiondu bourg, but de leur pèlerinage.Sur
ta réponsenégativede la jeune fille, celle-ci se proposade
bonne grâce a les accompagner pendant un assez long
temps, et ne les quitta, en effet,que quand, le sentier réap-
paraissantau milieudes hautesherbes, toute erreur de route
devenaitimpossible.« L'un d'eux, adressant alors la parole a Jésus, lui dit:
< Voyez!tandisque le pàtre de tout a l'heure n'a mêmepasdaigné se déranger pour me répondre, voici que cette jeunefille,toute chargée qu'elleest, n'a pas hésité à se détournerde son chemin, durant un assez long trajet, pour nous re-mettreen bonne voie. Dites, Maitre,quel sera ravenir decet enfant?
« Alors,Lm, souriant ineffablement,répondit a celui quil'avait questionné Elle épouserale bergerparesseux B
Venu sur notre planète pour expier et souffrir,le typeovale, de l'un ou de l'autre sexe, ne peut échapper a son« Karma ». Jésus, qui avait ce type dans toute sa pureté, neconnût ta fin de sessouffrances,de ses angoisses sans nomdes terribles humiliationspopulaires,des crachats de la vile
populace,et du martyreà la foisignobleet Divinde son cal-vaire, quelorsque le coupde lance d'un soldat vint terminerson atroce et poignante agonie!
Nous allons aborder maintenant l'étude des quatre typesrégis par leséléments.
Le type rond avons-nousdit déjà répondaux oi-seaux.
)'HY!i)0(iX"M"'itE
~;a/tyM/<wc<'<-«(:t'w,auxquadrupèdes.
~'M/t-yM/at/'cdroit, aux poissons.
cam', aux reptiles.
Demêmeque danst'animatité,se trouventdes types mélan-
gés, comme,par exemple les oiseaux-poissons,les oiseaux-
reptiles et les uiseaux-quadrupcde!i,ta même variété su re-
trouveaussidans les types humains, et c'est ce qui les rend
parfoissi difficilesà reconualtrede primeabord.
Armésde cette «clé voyonssi nous allons être d'accord
avec le célèbre physiognomoniste,et si nos types Il répon-
dent bien a ceux qu'il dépeint avectant de talent.
U faudrait tout un livre pour retracer, comme il l'a fait
lui-méme,le caractère des seize typessecondaires.Notre dé-
sir, -vu les limitesimposéesa cet ouvrage, est seulement
de dépeindreles typesfondamentaux.
1,E TYPEIIOND
D'après l'auteur précité, le caractère de ce typeest gai, pa-
cifique,optimiste,téger, frivoleet badin, (comme l'oiseau
a qui nous t'avons compare).
L'intelligencedes sujetsest souple, fine, facile, maisgéné-ratementplussuperficielleque profonde. Ils sont inaptes aux
mathématiques,a la philosophie,a la politique,en un mot, a
tout ce qui demandedo la réflexion.
Leur esprit est amusant, facétieuxet facileà vivre.
Ils aiment les plaisirset ta sociétéjoyeuse.Très amoureux, ils sont gâtants et empressés auprès des
dames qui, du reste, recherchent volontiersleur entourage.Pour eux, les tracas de la vie, ses soucis, ses luttes et ses
chagrins n'existent point, et les chosesles plus tragiques les
anecteuta peine. Ils entendent prendre do ta viece qu'elle a
de bon et d'agréable, ainsique le recommandece charmant
quatrain d'AlphonseKarr
<Deteurmeilleurcôté,menonsprendreleschoses« Vousvousplaignezdevoirlesrosiersépineuxqn Moi,je m'enréjouis,et n'ndsgrtcpsauxdieux.
uQuelesépinesaientdesroses »
Leur âme droiteet loyale permet que l'onait conCanceen
eux, car elle n'a ni ruse ni duplicité.Confiantseneux-mêmes,
bienveillantset un peu vaniteux,ils sont uneproie facilepour
les flatteurset les aigrefins, d'autant plus que leur goût pro-noncé pour les honneurset les décorationslesy exposentfré-
quemment.Le travail assidu leur dépta!t, ilsne sont pas plus capables
de supporter la fatiguecorporelleque les peinesmorales.
t'!)Y-<tt)<iXOMOX~ ~H
t6
Chanceuxen afTaires,et mêmeaujeu, la fortune leur sou-rit constammentau milieu des gracieux sourires des damesqu'ils fréquentent.
C'estce que t'on pourrait nommer le /~e ~t'«/-<'Mj-,si lemot bonheurétait synonymed'insouciance.
LETY)'RBONDFH\S)~
11n'apeut-ctropas toujours, dit Ledos ta noblesseet
ttt puretéde ligneset de contoursdu type ovale, mais il plait
quelquefoisdavantage par sa grâcejuvénile, par la souplesse
et )eItoude ses contours.
Lesjeunes (ittcset lesdamesde ce typecharmant séduisent
surtout par )eur gaieté, par la rondeur, tasuuptesseet la dou-
ceur doIcurcaractère.
Elles sont pacifiques,soumises,dévouéeset empresséesa
se rendre agréables.Leur nature est sensible, impressionnable,et la bonté de
leur cœur vasouventjusqu'à ta faiblesse.
Elle sont cependant peu heureusesen amours, sans doute
parce qu'ellessont trop aimantes,et surtout parce qu'elles le
mon/re~ <o/)/Dans le couple le mieuxassorti, il y a toujours, forcément,.
un pote positifet un négatif: un être qui aime; et un autre
qui se laisseaimer. 11faudrait alors que celui des deux qui
aime le plus, soit assez comédien pour gazer son anection
cette pseudo-froideuréveilleraitindubitablementchez l'autre
sujet une tendance a aimer plus activement )e résultat de
cette manièrede faire serait tout a fait charmant, et peut-
être mêmele bonheur relativementparfait.
Lesdamesau visage rond sont spirituelles, loquaces, ac-
tives et ont des aptitudes très marquées pour la musique.
Elles sout sociables, charmantescauseuses,rieuses et un peu
folâtres. Elles aiment les réunions mondaines et s'y distin-
guent par leur beauté, leur esprit et leur talent. Ellesexcellent
aussi dans l'art chorégraphique.
!Y'.tu).XK)tu'<t): m.t-t
Tn's industrieuses, et montnmt beaucoup df~oùt pou'Icurs toik'cs, ftk'.s ))'s co))f';ctio))t)':nts)MtYt'ntc)ics-n)t''n)Ct.,tc)tL')))e))tellessont adroitesde leurs omins et, coaxnc e''tt';
adressea surtout su source dans t'inteXi~coce,ctics ont, dans
tes rapports sociaux, ct'donrnitf)'t's['r)tt.'tdt'hit.")Y~inat)c''
<)uet'oono)ume:/<«t'
LE TYPE TRIANGULAIliE
Vient ensuitele type appartenant au <n~ renversé.
C'est l'être d'initiative,de courage, d'énergieet de résolu-
tion.pouvantatterjusqu'at'intrépidité.Son caractère est inquiet, sombre,morose; ses mamcres,
brusques sa nature intime,pétulanteet sauvage.
Il semet facilementencolère et, dans cet état, s'il ne peut
ou n'ose frapper ceux qui l'entourent, il se mord lui-même
dans un accès do rage. ,nnProcessif,chicanier, agressif, son entêtementest tel qu'on
le tuerait plutôtque de le faire céder. Ce type n'est point, il
proprement parler, méchant, il n'est que susceptibleet mau-
vaiscoucheur en conséquence,lessujetsnedevraientépouser
quedes jeunesfillesautempéramentnegmatique.quines an-ec-
teraient pointde leurs colèreset deleursbrusqueries.Deplus,
ils sont très enclinsà la jalousie,-ce phylloxérade l'amour
aussi, serait-il plussage pour eux de garder le célibat
Il font celavade soi, d'excellentsmilitaires ce sont
eux qui, au plus fortde la meiëe, savent le mieuxgarder leur
sang-froid,et, alors que le courageétait encore précieux
en cetteoccurrence, monter les premiers a l'assaut. Mais,
en temps de paix,la caserne leur est insupportable ennemis-
nés de toute discipline,ils passent presque tout leur tempsà
la salle de police.Dans la vie civile, il résistent également à toute autorité,
aussi biena celledu codequ'a cellede la famille.
Provenantdet'~ma~c libre, touslesjougsleursont insup-
portables. et ils préfèrentla gène à la servitude, commele
loupdu bon Lafonlaine.
Ils n'obéissentqu'a leurs instinctset à leurscaprices.
)'HYa)u<<OM('X))! 2t~i
Leur passion des voyagesles incitent a errer de pays en
pays et a entreprendre de tondues pérégrinationsdans les-
quellesils sont menacésdesubir de terribles infortunes.
Leur esprit est inventif mais sans portée, parcequ'en eux
lesidéessont confuseset l'imaginationtrop fugace. Ils chan-
gent souvent de professionsans pouvoir arriver à stabitiser
leur positionsociale.
Commeaptitudes, ils ont les arts mécaniqueset la chimie
(professionsquiemploientle /c«).Ces êtres vivent gënera)ementen solitaires n'étant point
sociables,ilsmaudissent et menacentta sociétécommeétant
la causedo tousleurs malheurs aussi, de mêmeque dans la
fumille,)aja)ousiepeut lesrendre facilementcriminels, dans
la société, leurs tendances<o'c/t'y/M les portenta la propa-
gandede leurs dangereusesutopies,/«< ie /<«/.
L'analogie deleur tempérament,avecl'élémentdufeu, leur
donne un teint aduste ou écartate qui les fait reconnattrcil
première vue, et porte instinctivementa se délierde leur voi-
sinage immédiat,toujoursun tantinet dangereux(1).
(t) Commedansces citations,nousfaisonsde largesempruntsiL
t'ouvragedeM.E.Ledos,nousnouspermettunsdociter,pournotreexcuse,cettephraseheureusedeDe)au)na\e« Celui<)uidécouvredesvéritésimportantesméritenoshommagesceluiqui lesadopte,etlespropagedansleseulbut d'éclairersessemblables,ne sauraitttreunplagiaire.» ~'o/c t<efaM<<«)'.)
TYPE TH)A~;)JLAtRE FÉMININ
Forme transitoire entre l'ovale de l'esprit et ~'fw/<'
aérien, du groupe supérieur, et tes formes df plus en
plus matcriettcs,f/« canv rigide et anguleux, et do t'emptite-mentbestialdu type ~/M.</y;«'()), te type triangulaire du feudonneaux jeunes tine!'et aux dames l'ardeur du tempéra-ment, ta vigueurp))ysi<)ue,une imaginationpuissante et t'es-
prit un peu fantasque."Leur exaltation cérébrale, t'irritabitite de leur nature et
la véhémencede leurs sentiments dit Ledos les pré-disposentaux passions les plusviolenteset les plus ardentesde sorte qu'elles se distinguent toujours ou par de grandesvertus,ou par de grands vices,selonla prédominancede leurs
inclinationsbonnesou mauvaises,et suivantl'emploiqu'ellesfont de leur libre arbitre, pour développerleurs tendancesau bien ou se laisser dévalersur ta pente glissante des pas-sions. Il
Natures d'excès, n'ayant ui la tendressedu type ovale, ni
l'expansivitéaimable du type rond, elles cherchent a briller
par l'esprit, au détriment des qualités cordiales qui sont lecharmede la femme mêmeleur dévouementprocède plutôtde la tête que du cœur. Elles étonnent, mais ne charment
point aussi, semblent-ellesavoir consciencede leur andro-
gynat psychique et, quelquefois, lassées de ce tiraittotNententre deuxforcesopposées,se décidont-ettestout d'un coupà entrer déBnitivementdans ledomainede la chastetéabsolue,a l'ombre silencieused'un cloitre; ou bienalors, glissantplusbas que la courtisane ordinaire, elles s'enfermentvolontaire-
ment endes maisonsmal famées.
(t) OuconofJe.
).HTYPEAPAStnUE~))'œ\0mt-:)
Nous dénommons ainsi le typeau triangte dn)it (large àla baseet étroit ausommet),parce qu'il a de t'anatogif aveccelui des cin<)?M/<«.<qui symboliset'eau, et que les hin-dt'us nomment Ap«4.
Ledos le dénomme < typeconoïde a cause sa res-sembtanceavec te c~'ne.
L'eau est le berceau de ta création c'est au sein de ses
vastes ondes, qu'aux temps antédiluviens s'ébattaient lesmonstres aux formes gigantesques, premiers moules et
ébauchesiuformesde la vie animale, aujourd'hui comptete-mentdisparus.
Le typeapasique,conoïdeouaquatiqne,commeon voudra,est aussi, dans l'humanité, !e plus grossier et le plus ru-
dimentairede tous. Dansle cbapitte précèdent, le type trian-
gulaire nous a donné l'analogie de ['animatité libre par-tonsfranc du /p/< )e type apasiqueva nous montrer, dans
)'autropomorphe,l'animal domestiqué.Ledos, dans les dessinsde son livre, donne a ce type une
véritabletête de </aM/~M.Nos braves <' matburins t appartiennent souvent a cette
catégorie d'êtres primitifsdont toute ta conversationse bornea une sérieplus oumoins énergiquede jurons, suivis,a l'oc-
casion, de voiesde faits.Leur travailquotidienpeut être com-
paré celui des bêtes de sommeleurs plaisirsne résidentquedans de vastes saouleries. Natures purement instinctivesettoutesd'excès, la mer,-qui leur ressembleavecsesaccalmies
tratlresses, ses tempêtes furieuses,ses caprices dangereuxetsa brutalitéhomicide,–est teur élément sympathique.
Mais,t'étément aqueuxproduitdes Airesamphibies;ce type
248 UVXETMtSŒMt
se rencontre donc aussi sur le plancherdes vaches» pourle portrait decelui-ci, uous laissonsparier Ledos
li possèdeun caractère actif, entreprenant et audacieux;desformesrudes, cassantes,brutales. Une volontéabsolueet
despotique;un'*franchisebrusqueet insolente.
a C'est un grandjureur du Nomde Dieu
«C'est aussi unordurier qui aimesingulièrementlesdiscours
licencieuxet obscènes ilest bourru, habteur, fanfaronet van-
tard de plus, agressif, querelleur,et très prompt a frapper.Dansles rixes, il a le courage,l'acharnementet la cruauté du
dogue. Sa colèreest rapide, violente, tapageuse,dévastatrice
et inhumaine.
<Hest infatuéde lui-même,pleinde vanitéet d'une préten-tion ridicule. Par son aplombet son sans-géneeffronté, il en
imposeaux timorés. !t se metesottement a toutes les conver-
sations,rit et cause bruyamment,mettes sotsen gaietépar les
boutadesdeses saillies burlesques, se pose en esprit fort et
tranche, d'un ton autoritaire, sur les choses qu'il ignore le
plus. »
C'est ce que l'on peut nommer un parfaitimbécile1
Commentvoudriez-vousque ces êtres, qui ne doutent de
rien, parce qu'ils ne savent rien, ne réussissentpas
danstout cequ'ils entreprennent,puisqu'ilsn'ont d'autres mo-
bilesque l'audace ignorante, qui prime toujours la modestie
du mérite!
Le Pérou est encore a conquérir; « Audacesfortuna ju-
vat t.
LE TYPE Al'ASIQUE FHM!NtX
H est facilementreconnaissablea sa large mâchoire et a
son frontétroit, qui lui donne une vague ressemblanceavec
unepoire.Desjoues très charnues, un teint fleuri a l'excès, le cou
trop court, sont autant d'indices que les appétits de la vie
physiqueabsorbenta teur prolit les facultés intet)ectue!tcs''t
morales totalementabsentes chez ce type dégradé, on
l'amour de l'or primetout.
Comme/'MM,quicstte dissolvantuniversel,ta soifde l'or
est te dissolvantdosconsciences; et, dans ce cas, la cuptdtte
enrenee devient un vice plus immondeque l'avarice elle-
méme.
Les femmes de ce type sont généralement gourmandes
jusqu'à l'excès,et sensuellesjusqu'au libertinage.
Si cependantleur bouche, quoiquelippue,n'est point tor-
due ou serpentine,ces natures vulgairessauront, a l'occasion,
secourir une misèrepressante a défautde sentiments, elles
ont parfois de la sensibilité.Cependant,ne nous y fionspas
trop, car ellessont rusées sous leur apparente bonhomie, et
de ta ruse a la fourberie,il n'y a qu'un pas.
L'or étant leur dieu, toute leur intelligencesera tournée
vers le gain excellentescaissières,gérantes capables, elles
sauront faire prospérerune maison de commerce ou relever
celles qui menaceraient ruine. Mais si les traits du visage
sont par trop vulgaires,ce sera par des commerces fraudu-
leuxou inavouables,que ces créaturesdégradéeschercheront
a gagner un argent infâme soit qu'il proviennede la misère
d'autrui ou du déshonneurd'une jeune fille.
Le veaud'or a toujoursun peude bouseaux flancs1
LETYPKCAHRH
Compareaux animaux,ce type se trouve être en analogieavecles ;'t'</t'.<; si notre comparaison est juste, nous de-
vronsdonc ictrouver dans son étodc un peu des mœurs des
ophidiens: tatenteur dans la démarche,da~s)e gesteet dans
la parole(preuve de ta tourdeur des idées et (te ta paresse
desfacu!tesi!)tt'ttectueites);une sortede torpeur somnofentc
avec, cependant, une grande force physique, de l'énergie,t'amour de la solitude, la sobriété, ta prudence, la ruse, et
quelquefoisla séduction.
Voici le portrait physique,intellectuelet mora)qu'enfaitM.Ledos:
ILsont des yeuxetinceiants,d'un gris sombre, en-
fono's soust'otbite quidardentun regard droit, persistact,
glacialet scrutateur. Unebouche/c:'m<'eet Mn'M, aux coins
enfoncéset abaisses.Lespommettessont, chezeux, sainantes
et larges.Leur teint est d'un jaune bistre ta tête est un peuenfoncée dans les épaules leur voix, grave, est un peusourde.
Les sujets marchentla tête baissée, le regard fixéversla
/crre leur démarcheest pesante le pas, grand et tourd.
«Chezeux, taconceptio))n'estni prompte, ni facite; ilsont
besoinde beaucoupde tempset de travail pour apprendre.Ils possèdentunegrande puissancede réflexionet de con-
centration, et, dans leurs travaux, sont patients, conscien-
cieuxet très minutieux.
Leur énergie et leur ténacité redoublentdevant les obs-
taclesou les oppositionsqu'ils rencontrent.«Leur grande/«</Mce leur faitéviter, enpartie, les pièges
<;ttesmalheurs que la fatalitésèmesousleurs pas.
~it 1!')~s[<n.xnM«x)K
«/Mf/«~«A/<< et </r//«;</<,itsgardent Y")"ntiersle silence,
ne partant jamais les premiers dans lu t'rainte d'être surprxou devines, ttsrt'ttecttissent longtemps avant de parter ou
d'agir et. en toutes choses, procèdent par te calcul, faisant
tout par compaset par mesure.
« Un trouve chez eux une sorte de timidité sauvageet or-
~ueitfeose.Ils sont taciturnes, metancotiques,irritantes, n)e-
contents et grondeurs,défiantset concentres.
Hest parcottsequehttresditficitede vivreavecce type, en
raison de sa bizarreried'humeur et de ses manières rudes,
brusqueset acerbes".
Commeon le voit,ce typea parfaitement, et commeles
trois premiers, réponduà notre clé anahi(<iquesur ta cor-
respondance qui existe reeitemcnt entre les animaux et les
antropomorphes.Seu), te type uca/c répond exactement a t'/tomMf,vérita-
blementdigne de ce sublimequalificatif.
LE TYPE CAHRË FÉMININ
Les termes carrées et anguleusessont toujours, chez )a
femme,l'indice d'un cœur sec, d'un manqueabsolu de ten-
dresse et de sensibilité,la prédominancedes instinctset des
besoinsmatériels,sur les facultés de l'intelligence.
Ce type nese rencontregu'~e dansles grands centres fran-
çais, que parmi la domesticité.i) est fréquent,au contraire,
dans ceuxde nos départementsoù la femmeest asservieaux
rudes labeurs des fermes,aux travauxagricolespénibtes,qui
la masculinisentaugrand détrimentdeses attributs.
Avecde l'instructionet uneinfluencede milieuplusrelevée,
ce typedonneraitauxjeunes fillesle goût des mathématiques,
des artsmécaniques,de l'industrie,un instinct vaguede cons-
tructivité qu'elles dépenseronten rangeant méthodiquement
leur armoire, leurs livres, leurs vêtements.Ce sont d'excel-
lentes ménagères au sens strict du mot, mais elles font sou-
vent desépouses grincheuseset des mères peu tendres.Les
joues rondeletteset roséesdes bébésse font ma) aux genoux
anguleux et les mainsauxdoigtsosseuxn'ont pointété faites
pour la caresse!
Leur économieprécoce ne tarde pas, avec l'Age,à dégé-
nérer en avarice; alors le pauvremari, s'il n'est point harcelé
par la jalousiede sa peu tendreépouse, se verra insultégros-
siéremet~pour la moindredépensequ'il aura faite, jusqu'à ce
qu'enfin, de guerre lasse, il prennele parti héroïquede de-
mander le divorce, seul remèdea sa mésalliance.C'est sur-
tout dans les campagnes,que ce genre de femmespullule, au
grand désespoirdesgarçonsà marier.
Ce type est sobre ou glouton il ne boit que de l'eau, ou
s'enivre en secret.
<Y<tm:'«)''t"X)Ke
Maintenant, qu'il n'y a plus de bonnes dinnes du ce
nou), tachonsdonc, au moins,de ne point donner asitcaccs
êtres turts en mathématique,mais surtout, hélas! en «sous-
tractions et j'tus encoreen divisions
Dansle chapitre suivant,où nous traitons de la Chirogno-
monie, l'on verra la physionomiehumaine se répéter anato-
giquementdans les diversesformesde la main.
Les cinq types que nous venons d'étudier, se retrouvent
exactementdans cette scienceaveccet ordre
Le typeOVALErépondaux mainsw/j-<M.
Le type noso. aux doigts ;'owAs.
Le typeTntA~cuLAmK,aux doigts /)0t~«!.
Le typeApAStouE,aux doigts j./)aM<<.
Le typecAnnc,aux doigtst.w/-M.
Nous retrouver'msencore ces cinq types dans le chapitre
des « Signatures Astrales sous les étiquettes de ~'cwc.
rc<!M4',Jupiter, Marset ~<!<M)'~e.
Demêmeque les cinq chapitresque l'on vientde liresur la
Physiognomoniene peuventpoint remplacerlesouvragesspé-
ciauxqui traitent de cette matière, de même aussile chapitre
suivantne doit pas éloigner le lecteurde t'éludedu charmant
ouvrage du Chevalierd'Arpentigny sur la Chirognomonie.
Notrebut a été seulementde tracer méthodiquementet ana-
logiquementla base de ces deuxsciencesqui se complètentsi
bien l'une par l'autre, afin d'eu rendre a tous t'élude plus
attrayanteet plus facile.
).HS .\)'T)Tnf)!~
nr.vf.).).t.s!j.~n)!H)):))HS))m(.Ts
Les facu)téset les tendancesd'un être se révL'tentpar son
extériorité, aussi hit'ndans t'ensemhteque da!isles détails.Le visagede t'être humain est un miroirqui réfute <id)'-te-
ment l'état de son Ame,avec ses habitudes,ses in.ttincts,sesforceset ses faiblesses,ainsi que te prouvele prec'-dentcha-
pitre mais lu main,pour n'être que l'outil du cerveau, n'enest pas moins aussi très révélatrice: pour qui sait t'étudier,ettc renseigne exactementsur les aptitudes de t'être, et aussisur son plus ou moinsde moratité.
La formedu bout des doigtsest toujours en harmonieavecla forme du visage,et nous sommes porté a croirequ'un êtrené avec de mauvaisinstinctsataviques,dont la volontéseraitassez puissante pour lesmater et les vaincre,verrait au boutd'un certain temps la forme extérieure de son visage, de soncrâne, de ses doigts, changer a son avantageà chaque vic-toire remportée par la raison sur tes instinctset sur les pas-sionsanimales.
Les révélations qu'on va lire sur les formes des doigtspeuventéclairer les parentssur la vocationréelled'un enfantsur la somme de confianceque l'on peut accordera un nou-veauvenuau momentd'entrer aveclui en relationsd'affaires,de familleou d'amitié préjuger de la moralité d'un employéou d'un domestique; bref, mettre en garde contre tout êtrelouche, hypocrite,suspectou mal intentionné.
La forme est toujours )e rellet et ie révétateurde la subs-
tance c'est elle qui individualisel'insaisissableprotée de lavie, commele feraitun vaseplongédans t'eau, laquelleépou-
t:m)t~M"!<tK l~
sera toujours la tonne du vaisseauqui ta contient. Mais cette
tiétiiiitiotin'est vraieque pour les êtres intérieurs, mus seule-
mentpar rt~/t< Lu vie proprementdite, citez rétro cons-
cient, "'a plusdu toutce caractère passifqui est t'apana~e de
ta fata)it<- elle est, au contraire, Ic propre modeleur de ses
muutcsdivers, et c'est elle qui cn'c sa tor))))'p:uTt-q~'<-)t~rst
maintenanten contactavecl'Esprit.La vie spirituelle revêt en nous trois formes dim'-rentes
une, materiettoou instinctive,qui est le mouvement une, in-
te)IectueHe,qui estt'idee ou ta pensée enfin, une troisième
dans le domainemorat, et qui n'est autre que la foi. Oh que
dechosessont contenuesdans ce simple motde trois lettres!
Nous en avons parte déjà, mais on ne saurait trop y revenir
car la fui est n'-eMementla base de lit spiritualitéde t'être et
safin dernière, elleest le mobi)ede sesactes, desescroyances
éctairees ou superstitieuses de sa fidélitéet de sa con-
fiance, puisqueces deux derniers mots sont synonymesavec
femot)atin/f</M,foi!La formedesdoigts renseigne sur la bonneou sur la mau-
vaisefoi des sujets; quand l'àme esl lumineuseet droite, les
doigts sont bien faits,et leur forme harmoniquesourit a t'œit
de l'artiste au contraire, une âme perverse aura toujours.
avec des traits mal conformes, un regard dur ou fuyant, et
des doigtscontournesou hideux.
Do même que la physionomie,la main doit être étudiée
dans son expressionqui est sa vie; dans sa /o)Wf, qui revête
sesaptitudes;et danssa couleurqui révèleses sentimentset sa
moralité mais la clé de ses révélationsréside en entier dans
le pentagramme. Nous avons vu, page231que cette figure
est en analogie avec t'homme, elle l'est aussi avec sa main.
Le poocErépond a<'ei!pr<<(et a la tête).
L'Aumcn.AmE,Ii <'at'r(et au bras droit).
L'AKKUL.unE,«M/CM(et a la jambe gauche).
25t) UVKKTRO~tMME
L'fo'Hx, <!/'M;/(et aubras gauche).LuM~xus,« /«/w<-(et à la jambe droite).
Quant a LAt'AL'MHde ta main, elle est en parfaiteanalogieavecle ~'M~eet avec ses organes.
Lamainest donc bien, en réalité, le microcosmedu micro-
cosme.
C'estce que nous voulionstout d'abord étab)ir.
La formeparticulièredu boutdesdoigtspeut être /)OtH<w,nM< carrée, .</)<«M/t'f,ou MM'<c.
Toute chose mixteayant une doubte nature, la mainmixte
supérieure sera celle dont les doigts seront, les uns pointus,les autres ronds la main mixte inférieure, celle dont les
doigts seront, les uns carres, les autres spatulés la pre-mièreaura le M~w' par l'intuition ta seconde,ta sciencede-
ductiveet aussi le a savoir-faire
L'on peut encore direavec un grand semblantde justesse,
que chacune do ces formes est analogue a l'un des doigts,ainsi:
La forme MtXTRest analogue au pouce.La forme poyruË, a l'auriculaire.
Litforme noxDK, a l'annulaire.
Luforme cAnxEË, il l'index.
–La formespATULf.E, au médius(i).Comme< t'Esprit qui se manifeste toujours sous u)'
tripleaspect, le pouce, lui étant analogue, aura aussi une
triple acception sa phalange onglée est en harmonieavec
le front sa phalange médiane,avec le vertex sa phalangecharnue (que les chiromanciensnomment le MO~<A*!M.<),avecle cervelet,réservoirdes forcesgénératricesqui presidext
la pcr/)<;<Ma~oHde /'p~<'ce (tandis que le « mont de la
Lune qui est situéen face, à la percussionde la main, pré-side aux forcesqui ont pour but la eo~Mc/'M~Mde/'M~'«/t<,
lesquellessont régies par nos instincts).
(1)Lelecteurremarqueraquelaformedu boutdesdoigtsn'estdéjàplusenharmonieaveccetteque nousavonsattribuéeaux utements,dansleprécèdentchapitre;celatientce quecesdeuxétudessemeu-ventsurdeuxplansdifférentsl'un,naturel,l'autre,hominal.
CmKOUXOMOXtK J5~ i
17
Voita, aussi brièvementexposée que possible, ta synthèsedes étudesqui formentla basede la « ChirognomoaieB.
Unécrivainde grandtalent: M. te Chevalierd'Arpeuti~ny,a écrit sur cette science un ouvrage très intéressant auquelnous allonsemprunter (commenous l'avons fait dans le livrede M. E. Ledos, pour la Puysiognomonie) .sM&~a~ct'des
pagessuivantes.Son livredonnea la main typesdinerents.Nous venonsde prouver péremptoirementqu'elle ne peut en
affecterque cinq.
La main, étant évidemment« l'outil de l'intelligence,et
aussi ta manifestation sensible de nos véritablesaptitudes,nouspensonsêtre utile aux mères de familleen les initianta
ces connaissances,dontl'étude facile peut être compriseetmiseeu pratiquepar tout le monde.
Le travailque nousaimonsne nousfatiguejamais tachons
donc, autant que possible,de connaltrela voie dans laquelle,
d'après notre vocation, nous devons exceller; ce nous sera,en mêmetemps un plaisiret une découverteutile.
Combiende pauvresjeunes unessont tourmentéespar leurs
mattres de pension ou par leurs parents, parce qu'on lesforceà apprendredes chosespour lesquelleselles n'ont aucun
goûtLa propension naturelle de chacun devrait, ce nous
semble,être un peu plus respectée dans les pensionnatsdesdeux sexes, tel étéve qui excelleau piano pâlira devant un
problème mathématique,et viceCtrM. H est donc de la plushaute importancepour tous de connattre ce a quoi l'on doit
s'appliquerpour réussir le mieuxdanst'àpre et souventdéce-vante tutte pour la vie. En ne faisant pas assez attentionàleursgoût: et à leurs propensionsnaturelles, nos jeunes genssouffrent iutellectuellementdans leur jeunesse, en attendant
qu'unpeu plus tard, et par la mêmecause, on les fasse souf-frir au moral en contrariant leurs inclinationset leurs sympa-thies
~Sg LtVMTHCtStKMt!
L'étudede la mainn'est pas, commeon le croit communé-
ment, une scienceabstraite et réservée aux seuls profession-
nets il viendraun temps(et ce temps est peut-être proche),
où la Physiognomonieet ta Chiromancieauront leur chaire il
l'Université et seront enseignéesdans les lycées,après avon
été reconnuesd'utilitépublique.Je sais bien que les livresspéciaux,qui traitent de ces inté-
ressantes questions,sont quelquefoisdiffuset difficilesa com-
prendre, c'est la raison pour laquelle nous tentons, par ce
chapitre, de les diffuseret d'en montrerle côté véritablement
pratique..Cesdonnéesseront plus utiles aux jeunes garçons qu'aux
jeunes fllles, parce que les professionsmasculinessont plus
nombreusesque cellesdu beausexe quoique,a notre époque
fantaisiste, l'ou voie, dans certains magasins, des athlètes
barbus mesurerdes rubans ou de la dentelle, tandis que de
toutes jeunes femmesy remplissentdes fonctionspénibles, fa-
tigantes et désastreusespour leur santé1
Quanddonc l'Etat se déc.dera-t-it a remédier a cet état de
choses si déplorablea tous les pointsde vue.
D'autre part, il semble que la femmeait en germe toutes
les vocations(j'en excepte,bien entendu,cellesqui, poussées
instinctivement vers tel ou tel art, y acquièrentde la célé-
bnté. Mais,c'est toujours avec un véritable sentimentd'ad-
miration que je vois une jeune épouse s'assimileraussi rapi-
dement les finessesde la professionque son mari s'est libre-
ment choisieet qu'il pratique depuis longtemps,et donner
même à son mattre et seigneur des conseils judicieux qu'il)t
aurait presque toujoursgrand intérêt à suivredocilement.
Ceci est une preuve incontestablede la supériorité psy-
chique de la femme sur l'homme elle a toujours beaucoup
plus de cœur, et très souventautant d'intelligenceque lui.
LE POLCË
'Adéfaut d'tutretpreuvM.tepoucemeconvaincraitdel'existencedeDieu1.
Nt'tTOS.
Le pouceest le flambeaude la main, parce qu'il symbolise« FEsprit qui trône sur les étéments il est son principe devie et de force.
Hest en analogieparfaite avec les trois lumières de l'être,dans cet ordre
-Sa phalange onglée réponda l'intuition.Sa phalangeMM<c, o a l'intelligence.Sa phalangec~ar~Me, aux instinctssupérieurs.
Les instinctssont en nous la vie de la vie l'intelligenceest la forme de lavie et l'intuition, la /</M!c~de la vie.
Le poucemanifestedonc la viedanssa triple acception lavie morale, par sa phalange ongtée la vie intellectuelle,parsa phalange mixte et la vie Mo~ne~e supérieure, cellequia pour missionde perpétuerl'espèce,par sa phalangecharnue,nommée LEMO~rDEVENUS,comme pour affirmerque la viene s'épanouitque par l'amour Plus un être est aimant,,plusil attire a soi, plus ilcharme, rayonneet impose.
Le c Mont de Vénus a renseigne sur la vie positive de
l'être, sur cellequ'il communiqueaux autres êtres sans nuireil sa vitalitépropre. Cette phalaugeest le réservoirdesforcesnerveusesen actiondans l'économie, l'iudicevisiblede la fé-conditéou de la stérilité.
.)),.)UVt"-T"K
La maladie et les abus le d.prinh'nt et rappa'nrissent. Le
vice le couvre de !.ti){tt)atMhonteux, (lui resst')t)t))et)til la
~rute d'un cachot ou bieu aux tnai))esd'un nk-t<)U)re:)t-n-
tiraient)'n)e prisonniete counnesi la nature, )eséedans ses
fonctions supreoes, voulaitd.-montrer,par ces !)it{"e~.ic dé-
chéancemorale, que le librearbitre du sujet est atiénctata)e-
ment
La phalange< mixte d'âpre sa longueurcom))aréeà
la phalangeongtée. indiquequi t'emportf, dans lesdéter-
minationsdu sujet, de la «'/e qu'elle symboliseou du <?-;
de la fruide raisonou du sentiment.
Elle se rapporte à t'intfttigence et à tous ses attrthu~, à
toutes ses dépendances,telles que l'attention, la compréhen-
sion et la mémoire.
Elle symboliseaussi nosambitions,en tant qu'ellesse rap-
portent au cote intellectuelde t'être.
C'est son développementou son exiguïtéqui renseignesur
la manière dont le sujet se comporte vis-à-visd'autrui dans
ses rapports d'affaireset d'intérêt si elle est rayée lon~tudt-
nalement,si sa forme en est gracieuse, le sujet sera intelli-
gent, et ses aptitudesdénoteront des talents futurs il sera
intègre et probe; mais si, pour gagner sa vie, le sujet em-
ploie des procédésillégaux, malhonnêtesnu criminels, cette
phalange s'amincit, s'étiote et se couvre de raies en travers,
formantarrêt, barrage entre la penséeet le mondeextérieur.
Ces barres arrêtent le fluide en sa course et, comme toute
vie qui ne peut librementcirculer, depuis l'eau de mer,
jusques aux globules sanguins, ne tarde pas à se cor-
rompre ou à chercher une autre issue, la phalangeintellec-
tuelle des malveillantsse couvre de signes mauvaisdansles-
quels un initié n'aurait pas de peine à y déchiffrerun arrêt
fatal1
Ceux dont les ambitions se sont réalisées, arrivés,à
quelque classe de la société qu'ils appartiennent;ceux qui
~.tmut.<M.~e
yuf/r<T/<p/</etqttic"M'r('u"si')')f farce ~n'')s
ot)t)a seconde p!tai.u),!t'du ))uuceh)i~ue et forte.
Mais, si ta phalange on~tée est plus déve!t'))pt't'que sa
voisine,alors le cœur conduitta t~te c'est l'indicece'tait) du
désintéressementqui est le premier pas vers la tittertc.C'est
la preuve que la vie Mo/'u/eet ses mystérieuses splendeurs
préoccupentbien plus le sujet que n'importe quettc ,;)t'rio)e
terrestre, tant rémunérées,chamarrées, simarrées,décorées
et honoréessoient-ettes.
Nous devrionsdonc,dans nos rapports sociauxjournaliers,faire très-attentiond'abord, et <~<M/<<w/,aux poucesdesper-sonnesavec lesquellesnousallonsavoir anaire.
On a dit <'la première phalange du poucesymboliseta
votontéx nous venonsd'en faire la preuve.Qu'est-ce donc
que la volonté, sinon ta vie morale en action? La volonté,
avons-nous dit déjà, est la pleinepossessionde soi-même
or, comment t'être se posséderait-ilintégralements'il n'avait
pas pour ligne de conduitela plus haute moralitépossible
Un pouce trop /a~e mêmeappartenant à une bonne
nature est un indiceque le sujet aura une tendancea vou-
loir toujours imposer sa volonté,ses goûts et sa manièrede
voir a son entourage.En spatule, ce serait la marque d'un tempéramentcolé-
rique pouvant,dansses accès,aller jusquesau meurtre.
En forme de ~e, la personne serait d'une moralitédou-
teuse, d'un tempéramenttaciturne, d'un caractère enclina la
duplicité.C'est aussil'indiced'uneviecourte.
Rejetéee~ arrière, la première phalange du pouce indique
que le capricegouverne les décisionsau lieu et place de la
volontéabsente.C'est un signe certain d'égoïsmeet de pro-
digalité quelquefois de paresse et, conséquemment,d'un
amour exagérépour le plaisir.
Repliée sur elle-même,et se rapprochant de la racine de
2<!2 U\RET«û)StKME
l'index, elle deoote une volonté trop personne))'' i'entete-
ment, l'ol)stinationor~ueiOeusequi ne e~dedevant rien ni
deYtmtpersonne; une mauvaisedirection de l'existence,et
<)ueh)uefoisaussi, le culte de sa propre personnalité. La.
pLidfmgerejetée cu in'rit''rclie haum pas garder un secret
ceue-ci,au contraire, sera trop injpénétrabteet s'atienerades
sympathies naissantes par son manque absolu d'épanche-ments cordiaux,d'expansionconfiante.
Toutes deux la phalange renversée et la phalange re-
pliée manquentde tact et dejugement.
Quelleque soit la perfectionou la force de la phalange
mixte, il faut cependant toujours se souvenir qu'elle n'est
que le support de la supérieurecordiale et que, si cette der-
nière est inharmoniquedans sa forme, elle, i'inferieure, n'en
sera que plus dangereuse.On peut être un banditmalgré le développementdes fa-
cultés purement intellectuelles,et l'ambition démesurée n'a
jamais rendu personneheureux car la possessiondu bonheur
implique nécessairementla Hberté,et, d'après La BruyèreL'esclave n'a qu'un mattre, tandis que l'ambitieux en a
autant qu'il y a de gens utilesà sa fortune!
L'hommedu mondemoral,au contraire, n'a point d'autres
maîtresque sa conscience s'il est esclavede quelque chose,ce n'est que de son devoir la liberté ne pouvant être con-
quise que par celui qui en accepte volontairementla douce
servitude.
D")')'SP'))'STLS
L'étude du poucenous a révéléle côté le plus subjectifde
l'individu nous allons demander maintenant,à la /brmc du
bout des doigts,de nouséclairer sur les rapports, bons, neu-
tres ou mauvais,de t'être avec ses semblables et aussi des
:M/)7'eM:<MMet des impulsionsqu'il peuteu recevoir.« Les formesdiversesde la main t, dit d'Arpentigny,
< renseignentscr les attirances et sur les répulsionsintellec-
tuelles du sujet; c'est-à-dire sur sesaptitudesinnées, et aussi
sur les chosesauxquellesson genre d'espritest tout à fait im-
propre. »
Les doigtsfuselés qu'il ne faut point confondreavecles
doigts pointus sont gros et gras à leur base, et vont, natu-
2)!tL HVHEmot~mK
re))cmet)t,eu s'amincissantdu bout. C'est cfquct't'n nomme
dans le monde une jolie main t. Elle 't'est pourtant jo-
lie que pour les non-initiésil ta sciencedes tonnes, car elle
dénote toujours chez le sujet h- sensualismede boucheet
d'atcù~f, uxe tendance t'c~oïsntc qui sera d'n))ti)))tt'his
réetie que ta main sera mate, et son eniderme lisse et lui-
sant.
Cette main n'est que la parodiede celle que nous allons
étudier, taqnetton'est jamais,commeJa tusetee ni grasse,
ni hoursouftée.
Lebout desdoigts anecto~enératementquatre formesbien
distinctes il est ~o«~M,)'o/t<ca/'<-<!ou évasé en forme de
spatule.Plus lesdoigtssont pointus,plus ilsont horreur des choses
matérielleset vulgaires.Les doigts pointus et les ronds appartiennent tous deuxau
domainede l'idée les premiersà l'idée pure, les secondsaux
beaux-arts.
Les doigtscarrés et les spatuléssont aptes aux entreprises
matérielles,ils se meuvent dans le coté utile et pratiquedes
choses.
On peut comparer avecfruit la formedes doigtsauxquatre
élémentset aux tempéramentsfondamentaux,ainsi
Forme. Élément* TemperMtentt Aptitude*
Po~TU~ )Vf;'Mt<.r fo~'e
jto~j,, ~r f:Mn;;Ut)t /tr<<hh'r«)f.
~M~ Eau B<7«')u' ~ffottttM
St~TUL)!~ Terre ti/mp~a/f/Mc Set'eMCtt
Une main aux doigts pointus annonce toujours que son
propriétaireest un être religieux, tendre, passionné,naïf et
insouciantdes intérêts matériels. 11est indépendant,expansif,
enthousiaste,mais point du tout apte a l'action.
Le cœur conduitla têteen toutes ses entreprises.
Esprit synthétique,il procède par l'inspiration plutôt que
)!)mO).XuMt)'itE
par ta ntt'tbode,et manquetoujours de confianceen lui (c''
(jui.avectedt'sintt'rMsetnentquit'nestproprt'.estundttubtcot'stactL'asa réussitemondaine).
Si cette main appartient a un car'on, le premier -.fanede
ses souffrancesintimessera le cottage le second, ta caserne.
Ni la foule, ni le bruit ne conviennentsa nature fine, ner-
veuse et impressionnablea l'excès. Ses soufl'ranc''sseraient
encore bien plus atrocess'il se trouvait incorporé dans ta
cavalerie, car il a en horreur le cheval et tous les exercices
violents1
Voué au culte du beau, itcoM)/M(/~ ce qu'il y a d'ctevé
dans les chefs-d'œuvrede fart, mais ne sera pas tui-memc
artiste exécutant.
Sa véritabtevocationsera ta poésie lyrique mais, comme
aujourd'hui cet art divinne nourrit plus son mattre, il sera
littérateur, et ses Œuvreschanteront le beau sous toutes ses
formes, le charme ett*'s beautés du ta nature, mais surtout
l'amour, qu'il connatt si bienet qu'it goûtera si peu
Ces êtres étranges venus ici-bas pour expier sont
destines fatalementa ne pointconnattre les joies familiales,a
vivrephilosophiquementdans un isolementrelatif.
Les doigts pointusexcellentun tout ce qu'ilsfont; ce n'est
pas le fini qu'ils recherchent,c'est /e mieur.
Pionniers de l'idée,ils sont les finsjoailliersde la pensée
et, commeles dénommaitte bon Rabotais des abstractcurs
de quinte-essencet.
Leur tendanceest toute synthétique dans leurs produc-
tions littéraires, ils préfèrent « les maximes aux méthodes,
et les plaquettesrares auxénormesin-folios.
Esprits plus intuitifs que déductifs, ils ne comprennent
bien que ce qu'ils retrouvent en eux, et ont toujours plus de
plaisir à /ro«M;'qu'a découvrir.
t)(jt'.TSHO~DS
La main, dontle bout desdoigtsépousela forme d'un dé à
coudre, a, commela précédente,le goûtdu beau, maiselle le
voit surtout dans la forme (plutôt que dans l'idée pure), et
possèdeles aptitudes artistiquesvouluespour le réaliser par
les beauxarts, si la main est gracieuse par les arts utiles,si
elleest un peu plus matérielleou moinsétegante.
Les doigtspointusont la religiondu beau, dansl'idée.
Lesdoigtsronds, cettedu &Mt<,dans la forme.
Les doigtscarrés, lecuttedu r~me et de la Me~o</<
Les doigts ~a/«/~ sont surtout les pionniersde futile.
Cettegradationest facilea retenir et a appliquer.
Moins une main est lourde, épaisse, matérielle,plus ses
C!)tK')).M"'<'K
goûts, ses tendances et ses œuvress'~if~eront n.stin.-t.ye-
ment de la matière.Cecie5t)ogi.tuc.-nthcunc.<-tYr~en
réalisation.
Lit « forme est le c~tulumineuxde t<tmature; c'est par
c.'tt.' attribution supérieure uu'ette se rapproche te plus du
Ct''te<)<~ntifdo)'esprit.\.yec ta mainaux doigts«pointus nous etmns dans le
templesacré de ridée; la main aux doigts ronds nous con-
duit dans le palaisdu beau, réalisepar la forme.
Toutes deux fécondes,la premièreenfantedans Icdomaine
spirituel,la seconderéalisedéjà sur le planmatériet.
Evoquant)a pléiadeillustredes peintrescétébres,dessculp-
teurs immortels, des compositeursinspirés, des architectes
anonymes,- dont le puissant génie, sous le portique des
pieuses cathédrates, obligeait le granit tui-méme & l'adora-
tion, les doigts ronds rencontrent toujours lenr vocation
dans les radieux muséesconsacrésauxbeaux-arts.
Lesbelles-lettresles voientaussi dans leurs glorieusespha-
langes Dante,Shakespeare,Mitton,Hugo avaient les doigts
ronds et lisses /'<!r<et /ra<tOM qui l'accompagnetou-
jours.« Au point de vuemoral. » dit d'Arpentigny, < 'es
doigts rondsjoignentau culte du beau, par les arts plastiques,
la poésiede l'imagination et des sens, les entraînements ro-
manesqueset t'antipathi s déductionsrigoureuses, Ils ont
un très grand besoin d mdépendancesociale et une grande
propensionà l'enthousiasme.»
MAt~S MIXTES
Entre le couplesupérieur des doigts pointuset des ronds,et le coupleinférieur des carres et des spatulés,se place, na-
tureitement, la main mixte, qui synthétiseces quatre formes.Dans la nature, tous les « mixtes que Fourrier
nommedes «ambigus revêtent un doublecaractère em-
prunté nécessairementauxextrêmes qu'ils out missionde re-lier ou de fusionner.
La main mixtesupérieurea les doigtspointuset ronds.La mixteinférieure )esa carrés et spatutés.La premièrea le MM! (qu'il ne faut pasconfondreavec la
science) la secondea le Mtw/a!<'c.La mainpointue-rondea seule le privilègede tenir )o Ca-
ducée, emblèmeoccultedu savoir.A )a main carrée-spatulée, l'honneur de tenir leSceptre,
emblèmematérieldu pouvoir.Toutes deuxsont régiespar Mercure (i).Cetteplanèteandrogynesymbolise,en sa doubleacception,
le libre arbitre ou la liberté c'est-à-dire l'intelligence,qui n'est que la facultéde choisir, d'opter entre le bien et le
ma!, et lejugement,qui est l'option volontaireet déunitive
pour ie bien.
Le libre arbitre n'est qu'une faculté neutre c'est l'inno-cence primordialequi vient de voir éclore sa puberté spiri-tuelle, c*' .i'd~e !a connaissance de ses devoirs et de ses
droits, qui implique conséquemmentla responsabiiité desactes.
La liberté est une coK~/e c'est même la plus sublime
qu'il soitdonné à l'hommede remporterdurant son existenceterrestre.
(t) Voirlechapitredessignaturesastrales.
r.)))K~<uM~ ~t!)
Onj't'ut~treu))mu)ho))t)~chuntfnt'mecs('u!t'H)<:))ttk'
rit)tett!i;t'uce;ut)f!4ttoujt)ursH)t~~reetdi~ncsii'o))adu
ju~enn'nt.
L'H)tr)icct))'~stt)))'))t)t')))')r.n)!)is)t'j))p't'n)t'ntf'st!)nt')u-
mière ctiocetante qui t-tnanc du radieux Soleil Cot)scie'!cc.
La main pointue-rondeest éminemment philosophique;son but principalest la rec~frc~edu vrai.
Elle réunit et synthétiseles qualités des doigts pointus et
des ronds la poésieet l'art idéat.
C'est la mainde l'intuitif, du philosopheet du poète.En Physiognomonie,elle répondau type Ot'o/<qui est ce-
lui des exilésdu Ciel,et dont la sourde et puissantenostalgie
abrège si souventl'exislence,ou la rend pesante comme un
manteaude plomb.La main carrée-spatuléeest celledesMercuriensdu monde
matérie) réunissanten elle les forcesdes doigtscarrés et des
spatulés, elle trône aussi bien par la théorie des choses que
par l'intelligencedes faits.
C'est la main à tout faire des habiles,des gens aux mul-
tiplesaptitudesqui, volontiers,se reposentd'un exercice vio-
lent en faisantun sonnet; ou préparenteux-mêmesleur repastout en lisantAristote.
« C'estaux mainsmixtese dit d'Arpentigny qu'ap-
partiennent les œuvres mixtes, les idées intermédiaires,l'art
mercantileet les sciencesqui nesont pasdes sciences,comme
l'administration,le commerceet les industries.»
Quandle médiocrevient~ernirl'éclat du beau,cela produitun eSet disparateet qui choque le bon goût. L'on n'a plusalors sousles yeux qu'un pastiche, une imitation grossière,une demi-teintegrise, indécise,impréciseet vague. Celavise
au beau, et c'est laid au sublime,et ce n'est que grotesque.En Physiognomonie,cette main répondau type carré, mo-
difiépar le type.A/MMyMe.
DOIGTSCARRÉS
Cetteformeest le symbolede la symétrieet de la rectitude
en tout. Elle confère aux sujets le génie de l'ordre matériel
d'autant plus poussé a t'extréme (nous allions dire jusques
a la manie),que la formedu bout des doigts sera plus nette-
ment carrée (ainsique la face, indubitablement).
Ils sontles esclavesde l'ordre social,du convenu, de ('éti-
quetteet, depar cela même,excellentdans toutes les bureau-
cratieset les emploissubalternesoù ils ne tardentpointà être
remarqués, notéset a monteren grade, a cause de leur ponc-
tualitéet de lcur respectpour la hiérarchie.
« Ce sont e dit d'Arpentigny a deshommes de doc-
(.mm't.xuMuxn!E 1
triue, respectueuxdu convenu,de tuut ce qui est légalement
institué. 1)
Les bureauxd'administrationde l'Etat, les caserm'set les
postesde police sont encombres de doigts carres qui atten-
dent. t'œit fixe. le corps droit, les pieds en équerre et t'Ame
absente, leursquinze centimètres de galons, ou leur centi-
mètre et demi de ruban.
Brigadier,réponditPandore,
MUrigadier,vouaavezrai~n Il
Avec les angles droits du carré, ou les angles obtus dola
spatule, tout esprit d'indépendance a disparu chez t'être, et
ceci n'est qu'une rigoureuse conséquencedes loisnaturelles
moinsun corpsest engangué dansla matière, plus il est libre
(et nouspourrionsajouter plus il est lumineux).
La spatule, que nousétudieronsensuite, n'est qu'un <-M/
/cmc~ de la formecarrée.
Quelleque soit la profession qu'il exerce, l'homme aux
doigts carrés montrera toujours de la symétrie dans tout ce
qu'il fait. En littérature, il s'attacheraà la /orMe plutôt qu'a
l'idée, il en sera de même dans les actesles plusconséquents
commedans les moindresde son existenceméthodique,et un
tantinet mécanique.Leur jugement se borne au bon sens, a qui la logiquea
préa'abtementpris mesure. Respectueux de tout et de tous
{mêmedesutopieset dessots), il veutêtre respectélui-même:
<.Madamema femme,saluezJoseph Prudhomme».
Commentvoudriez-vousque le propriétaired'une mainaux
doigts carrés innove quelque chose, puisqu'en venant an
mondeil trouve que tout est pour le mieux? Aussi, comme
l'intuitionest te pote opposé de la mémoire, c'est cette der-
nièrefacultéque le génie de ta géométrie leur octroie, près
de leur berceaurectangulaire,au momentprécis où la pendute
sonne chronométriquementl'heure du soteit, au milieud'un
nimbe. de formecubique.Pourtant neplaisantonspas trop, car les hommesauxdoigts
2 L)VK!tTK<)t)i!KME
carrés, dont le /<omû/'eet la ~MM~/r/fsont le domaine exclu-sif, s'ils se trouvent déplacés dans le domainede la pensée(comme)e serait un taquaisdans un salon diplomatique),ilssont t'~me de la matière t't incarnent en eux la formule deslois qui présidenta sa création.
L'homme auxdoigtscarres peut avoir desqualités que lesêtres aux doigts ronds et pointusont de ta peinea conquérir;telles sont, entre autres, la fidélitéen amour, la continencerelative, l'amour de la /ooormeet le respect des gendarmes!Mais en revanche,c'est parmieux que l'onrencontreles ingé-nieurs les plus fameux, les astronomes les plus distingues,etles géomètres les plusen renom.
Est-ce &dire qu'un enfant, dont les doigtsaccuseront laformecarrée, devra fatalementlimiterl'horizonde son avenira un < rond de cuir ou a une tunique a passe-poil? Nousne le pensons pasChacun des quatre typesque nous décri-vons avecplus ou moinsde clarté, plus ou moinsd'humour,et, selon l'inspirationdu moment, a aussi ses trois mondes:moral, intellectuelet purement matériel.
On peut être un grand hommeavecdesdoigtscarrés, voirespatulés, et un sot ou un criminel avec une main aux doigtspointusou ronds. Tout est relatif, en ce bas monde1
i8
LES DOIGTS SPATULES
Le lecteur, qui nous suit avec attention, remarquera sans
peineque nos déductionsne sont aussi strictement rigou-reusesque parceque nous obéissons,dans nos études, a des
loisvivantes, connues depuis la plus haute antiquité, et quiont été dévoilées dans les chapitres spéciauxconsacrésau< nombre et il la <Sciencedes formesx.
Le chevalierd'Arpentigny,qui a écritsur les formesde la
mainle remarquableouvrage que chacun connatt (et auquelnousfaHonsen ce moment plus d'un emprunt)(1), ignoraitles admirables lois du ternaire et du quaternaire qui sont la
été de toutes les sciences morales, intellectuelles et maté-
nettes.
(t) LaSciencedela main,Dentu,éditeur,t86!t.
-t~ UVKKTMtS~MK
En écrivant cechapitrespécialsur ta chirognomome.nous
n'avonsfait qu'adjoindrea sa mcthode les lumièresqui éma-
nent des lois éternettes, divines comme leur créateur, et
exactescommele "<'m~< qui présidea tout dans la creat.on.
Les doigts spatulés, avons-nous dit déjà, régnent sur la
matièrepar le mouvement,par l'action, par le bruit, par ta
forceet par l'associationdes forces..
Ils aiment la locomotion, ta vitesse, les exercicesviolents
au grand air, les aventurespérilleuses, leslointainesexplora-
tions.
Ils ont pour eux le rythme, t'agitite et t adresse.
« Tous les artistes de cirque et de <Music-Hall ont les
doigts spatulés. »
L'homme n'est pas parfait, dit un vieux proverbe; il
faudrait, à celuiquivitexclusivementde pensées,les exercices
corporelsdont la main spatutéeraliollepour que sa santé se
maintienneparfaite; et, a cette dernière, un peu de l'aspira-
tion des doigts pointus pour que son âme se porte bien.
Votre jeune fils, chère madame, a les doigtsen spatule, et
vousêtes mécontentede lui parce qu'il préfère le /<ata
traduction grecque d'Homère, ce qui fait quata dernière
distributionde prix, il n'a obtenuqu'une mentionde ~ymnas-
tique.
Aprèsavoirlu ce chapitre, vousne vousen étonnerezplus,
et vous comprendrez.Que voulez-vousque votre cher enfant
fasse du grec ou du latin? Les langues anglaises et espa-
gnoles,qui lui plaisentmieux instinctivement,lui serontaussi
beaucoupplus utiles dans quelques années, ators qu'il sera
au To~ ou à Sumatra,aux îlesFidji oubien a~/c no~;
car sdrementil voyageradans les contrées lointaines
Que lui importentles intempérieset lesprivations?N'a-t-il
pas une santé de qui leur résiste, et n'ex.ste.t~ pas
dansquelquepartiedu globequ'il explore, en l'air, sur la
terre et dans les eaux, le gibier, que la sûreté de son coup-
d'œit, sa force physique ou son adresse saura toujours at-
teindre?Ce qu'il fera, dans le cours de ses longues pérégrina-
Cn!KU<«)))():<tKp
lions? Mais. sa fortune, peut-être! soit par la navigationmarchande, l'agricultureou i'exptoitatioo des ricttcssesmnt-
tiples que renferment les minessouterraines.Ne vouspréoccupezpoint 'rop desou <bouheurfamitiatt
sa famille,il la renjontrcra partoutoù une main tovato dequelque cootcut qu'elle soit, pressera franchement lasienne; (juanta son bonheur, il cousisle :t a voirdu pays
Lemariageest unechatue. de fleurssuaves,ou de ter.rouillé votre fils,commecertains st~es, lui préfèresa li-berté qui oseraitj'en btamer, aujourd'huioù chacunse sentsi peu libre Et que ferait-il d'une femme,avec ou saus en-fants, campesous le U'/yMtwd'un Peau-ruuge,ou naviguantdans la frèle pirogued'un Esquimau?
Je ne veuxpasdire que touslesjeunesgens, dont lesdoigtssont spatulés, adopteront la vie nomade; (cene serait rigou-reusementvraiquesi la paumede leursmainsétait très dure);
mais, dans le cas contraire, et quand bien même leur iti-néraire de voyagen'aurait jamais dépasse les frontières sa-crées de la Mère-Patrie,ils aimerontà lire les comptesrendusde nosexplorateursaux longscours et les péripétiesterriblesd'une metéesanglante sur )ë champ de bataitte iis auront tapassion de la chasse, de l'équitation,du jeu de billardet, engênera), de tous lesgenres de sports fatigants.
Danslesclassesmoyennesde la société, la mainspatuléese distinguera par les sciences mathématiques, par les artsmécaniques,voire aussi par la musiqueinstrumentale.
Hconvientdonc, autant que possible,de ne point contra-rier les instinctsdeces natures exceptionnellementactives,etde ne les point condamnerà des occupationssédentairesquiseraient, pour elles, une véritabletorture.
Leur robustetempéraments'accommodemieuxdu rude bai-ser des Aquilonsque des tendres caresses familiales.Ils pré-fèrent les excès des intempéries, a l'air parfuméet lourddenos salons (et leurs poumons ne s'en sont jamais plaints).
276 uvMTMtStiot*
Pour elles,le sommeille plusdouxest toujourscelui que leur
a procura une journée de fatigues corporelles; ils ne sont
réettemeotheureux que sur la dure couchette d'un campe-
ment ou sur le pont d'un navire, quand, enveloppésd'une
simplecouverture, ils se sententbercdsmollementpar le rou-
lis, avec, pour unique oreiller, un dur rouleau de cordages;
et pour plafond, l'immensitéduCiel étoHé.
ADJONCTIONSMOUIFICATIVES
A LAFORMEDESDOIGTS
Aux principesgénérauxet invariablesque l'on vient de liresur les quatre formes des doigts, 'it convient maintenant
d'exposerles trois adjonctionsmodificativesdes règlesprécé-dcntes.
Cesmodificationssont comparablesaux transpositionsd'unmorceau de musique elles en changent la tonalité, sans enattérer/M motifs; ce sont
1° La présence ou l'absence des/!<K&w<<'<aux articu-lations.
2° La duretéou la mollessedes paumes.3*La grandeur ou la petitesse exagéréedes mains (en
désaccordavecla taille du sujet).
D'après d'Arpentigny « Les mainsdont les articulionssont noueuses,-quelle que soit, du reste, la torme du boutdes doigts procédera toujours, en ses opérations, par le
raisonnement,la réfexion, la déduction, le calcul, les proba-Htités et les combinaisons.
« Les doigts lisses, au contraire, auront toujours trop de
hâte, de passion,de spontanéité,soit en affaires,soitdans les
études,ou en matièrede sentiments ils manquentalors sou-
vent leur but, pour y avoir tendu avec trop d'empressementet d'ardeur, »
Noussommesabsolumentde son avis.Les doigts lisses procèdent toujours par l'inspiration, par
l'intuition, par la spontanéité, et agissent avant de réuéchirc'est à eux que peut s'appliquer cette boutade de Machiavel,
2~88 UVKK'mntStiM~
(hommeaux longs doigts spntutt'set noueux) « Défiez-vous
du premier mouvement,c'est tet'ot)!"»
J.e plus commm~nte))',tes doigtspointuselles ronds su:)t
dépourvusde nodositcs~uiseraient alors pour eux plutôt une
anomatie.unedéformu'.ij') tandisqueles phataugesnoueuses
s'accordent parfaitement avec les doigts carrés et spatulés.
Toute nodosité est uoe barre, un arrêt ur, que pensez-
vousd'un doigtpointu, sorte de paratonnerre attirant les
nuides ambiants qui, au lieu de laisser les impressions
extérieurespénétrer de suiteau quartiergénéral (ait ccroMM),
les retiendraitprisonnières et leur ferait subir un examen
humiliant, sans doute, pour leur dignité, et cela sans que
le maure de céans, sans que le chef en soit informé?. Il
pourrait ulors se produire là une révolte!
Quelquefois,ce n'est pasà lapremièrephalangequese !tient
le cerbt're, mais bien à la seconde souvent aussi, les deux
phalangesen sont garnies; dans ce cas spécial, le premier
nœud examineraie côté moraldes impressionsextérieures
le second scrutera leurs qualités matériettes.Mais, me
direz-vousjudicieusement. quand,après ce double examen,
les nobles(ou innobles)étrangèressont enEu parvenuesà se
faire admettreprès du mattre (soitpar leur bonne tenue, soit
en se servant d'un peu de ruse), elles éprouvent la même
peine pour s'en retourner, et doiventde nouvean frapperà
cette porte (ouà ces portes)si bien gardées, pour aller faire
untourenvitte? Précisément! et ce ne sont pas<"ute-
menttes visiteusesétrangères, maisencoreles ~rM de la mai-
son (je veuxdire les penséespersonnellesdu sujet), qui ont
le tempsde faire sept fois le tour des doigts, avantd'obtenir
de leursgardiensjaloux la permissionde sortir; aussi, gare
la casse! Les doigts pointuset noués peuvent eUe com-
parés à une machineà vapeur sous pression,mais qui man-
querait de soupapede sûreté: elle peut éclater d'un mo-
ment à l'autre
Les nodositéssont les cadenasqui retiennent en nous la
penséecaptive il lui faut, pour sesallées et venues. passer
à chaquefois par les formalitésde la réflexion.
2'Mr.n!!)0<iXt)Mt)XtR
Dansce cas, qu'est-ce qui vaut le mieux, d'avoir aux
phalangesvos terriblesnodositésou den'en pas avoir
Hétas madame, elles ont toutes deux leurs défauts !a
main lissepromet trop vite, et ne tient pas toujours, parce
que souventsespromessesdépassenttours moyensde réalisa-
tion alors, ellefait des mécontents la main noueuse, en ne
promettantpas assez promptcment,laisse au moins l'espé-
rance qu'ellepromettraplus tard et, vous connaissezl'adage
de Petit-Seen ccNous sommes toujourstrès reconnaissants
du service~M?ton fa nous rendre »
Fi, Docteur,je gage que votre main est abominable-
mentnoueuse?
Madame,je vousen demande de tout mon cœur par-
don, j'ai ta main petite, mes doigts sont pointus et lisses
commedes baguettesde tambour (1).
Alors,j'ai compris,vousne faisiez, aux doigts longs et
noueux,qu'un complimentdiplomatique
La seconde<modiBcationest apportéepar la dureté ou
la mollesseextrêmede la paume.On peut, avecraison, comparerune paumetrop fermeaux
nodosités des phalanges plus une substancea de densité,
d'opacité, et ptus elle s'oppose au passage .des fluides(au
moinsdans le cas qui nous occupe) la dureté de la main
implique assezgénéralementla dureté du cœur, le manque
deseesibititéett'égoîsme; voilà la raison pour laquelle la
paume de la main d'une dame est toujours plus molle, plus
douceau loucheret, partant, plus apte à recevoir les impres-
sionsextérieuresque la main fermede?hommes.
Maisl'excèsen tout estun défaut trop de mollesseindi-
(t) Simamainétaitlongueetnoueuse,cet ouvrée seraittroisfois
plusvolumineuxet quatre foi!moinsprécis Aussiest-ilbeaucoup
plusfournid'idéesquede<<o<t<mMt<<
MO UYRETHOtStËMK
querait peut-être chezle sujetune impressionnabilitéexagérée
.,ui )e rendrait alors le jouet des influences ambiantes,bonnesou mauvaises, et mettrait des entravesa ses ini-
tiativespersonnelles,ainsiqu'a sa réussite et a son bonheurcar le bonheur, c'est la possession.deM!Mc.
Cependant,entre ces deux sortes de maius, c'est incontes-
tablementla paume souplequi vaut Jemieux,parce que c'est
ellequi dénote leplus de coeur.
Enfin, la troisième « modificationpeut être fournie parla grandeurou la petitesseexagéréesde la mam du sujet,
d'aprèssa taille, bienentendu.
Lesmainslongues et effilées'dénoncent uu esprit de dé-
tail et de minutie, un esprit ergoteur et subtil, un caractère
qui, sans être positivementagressif, est toujours, instinctive-
ment, porté à une controversedéconcertante.
Je ne sais riend'agaçant comme ces êtres insupportables
qui veulentque la neige soit noire; la pluie gaie la vérité,
hypothèse la bonté, sottise et le sourire que l'on daigneleur adresser, sarcasme Ce traversa brouii!é bien des mé-
nages, rompudes amitiés,divisédes associations; et, le ter-
riblede la chose, c'est que lorsqu'on se plaint des perpé-tuellestortures moralesinfligéespar ces êtres néfastes,l'on
vous répond invariablement < mais, ils ne M/!<pas mé-
c~aM~/w»
Il vaudrait certainementmieuxqu'ils le fussent car un
méchantn'est pas toujours méchant, tandis qu'un sot est
s durant toute la journée et l'heure semble terriblement
longue en te!lecompagnieDe par sonexclusifesprit d'analyse, la mainlonguen'aper-
çoitdansles chosesque leursdétailsinsignifiantsousuperflus.Cesont desmyopesintellectuelsqui,au vud'un chef-d'œuvre,
répondrontbêtement a Mais il est taché par les mouches »
La main petite, au contraire,est douée de l'esprit de syn-
cmnocKoMusu! 281
tncse elle ne voitque )ebut, sans se préoccuperdes moyensqui y conduisent.Sielle s'occupedes défaits, c'est qu'elleena le loisir, et que le principalest fait. Elle est toujours cour-toiseet polie. Peut-être a-t-e)!eune tendancea vouloir tropgénéraliser les choses,à les voir trop en bloc ou tropen grand, maisoù est le ma) Ne distingue-t-onpas mieuxi'ensembte d'une cité que l'on voit du haut d'un édifice
élevé, qu'en en examinant ies maisonsles unes après lesautres?7
De plus, unepetitemainconnatt la courtoisie, elle a mêmesouvent de la distinction;ses godts sont toujours relevés etsouventaristocratiques.
Sa a grande sœur x nesaurait en dire autant 1
Une main, dont il faut aussi se défier,c'est la main vis-
queuse, il semblequ'elle soit toujoursimprégnéed'une sueurfroide son contact est répugnant comme celui d'un ba-
tracien elle est, très souvent, l'indice de )'immora)ité,de la perfidie et du mensonge main ~a/t/MMM,main f<-cieuse
Des doigts contournés,mal faits, doiventaussi éveiuernos
soupçons ces doigts-tà ne demandentqu'à se refermer surle bien d'autrui, ou sur le manche d'uu poignard.
Les nœuds auxarticulations ne sont point une difformité
physiqueentraînant une tare morale; au contraire,si la mainest bien faite, ellepeut appartenir à un employéfidèle,!tuncaissierintègre et boncalculateur.
Lesongles, qui sont les cheveuxdes doigts, doiventaussi être soigneusementexaminés longsen chair, ils déno-tent une nature droite, expansive et bienveillante tropcourts, c'est un indice certain d'irritabilité et do tendances
subversives;le sujet sera taquin et querelleur.A main souple, caractère docile à main dure, caractère
rude. La main trop fermeiguorela caresse.Plus une main est épaisseet lourde, plus t'inteDigenc':est
obtuse; trop fluette, elle manquera de force, de ressort,
d'énergie ou d'initiative.
UVKETMtStKME
Mais nousen avons dit assez pour être compris a nos lec-
tricesd'appliquerutilementces connaissanceslorsqu'ellesau-
ront a fairechoix d'une servanteou d'une nourrice avant de
contracter une relationquelconque mondaine, familialeou
sentimentate.
SIGNATURESASTRALES
QuetommM-noa*donc,sinonco
quen"uecroyont<'tre?P
L'on donnele nom de signatureastrale a la /orMp résul-
tant d'un inuuxspécial, simple oucomplexe,émisparles pla-nètes et aussi par le rayonnementdosdouzesigneszodiacaux,
au momentde la naissanced'un être oud'une chose.
D'aprèsles lois immuablesqui régissentl'Univers, tout est
soumisaux< influencesastrates aussibien les règnes infé-
rieurs de la nature, que l'hommequi les synthétise. C'est la
signatureastrale d'un individu,qui révèle ses instincts,ses
idiosyncrasies,soncaractère et ses aptitudes ses goûts, ses
tendances,ses sympathieset ses antipathies(vis-à-vis de ses
semblables, et desêtres inférieurs).Les anciensastroiogues prétendent que les influxplané-
taires et zodiacauxsont transmis&l'être qui nait, par l'en-
tremisede notre satellite, qu'ils nommaient /? grand MMnw'
céleste c'est pourquoi t'exactcpositionde la Lune joue un si
grand rôle en astrologie.Tous, nousavo' d'après notre signatureastrale, desamis
<t desennemis-nésparmi la société ces r6vé!ationsse mon-
trent à nousd'une manière plusou moins sensible, mais quechacun peut,cependant, contrôlertrès facilement.
Ainsi, quand,dans une réunionmondaine, nous voulons
examinerattentivementles physionomiesqui nousentourent,il en est qui nousattirent, et d'autresqui nous repoussent.
I! faut toujourstenir comptede ces impressions purement
instinctives,ellessont parfois d'une surprenantejustesse, et,
28t UVMt:TM)8n;ME
lorsquenotre raisonvientles combattre, il n'est pas rare que
nousayonsà regretter de ne point les avoir écoutées.
Les animauxeux-mêmes subissent aus~icette étrange in-
nuence, justement parcequ'eiïe estjnstinctive.
La Lune régit en nousnon seulement les instincts, mais
aussila plus mystérieusede toutes nos fac')))es « /'<m~ia-
tion, qui, elle-même, tient sous sa dépendancefantaisisteet
capricieuse,nosyo«~ et Mo~~ic/Mu/M~M.
L'on a dugoût pour tel ou tel animal, pour lellefleur, telle
gemme,telle couleur,tel aliment, etc. Des goûts diamétrale-
mentopposés, chezdeux personnesqui se fréquentent, son'
souvent la cause de parolesaigres-douces,et, dans les jeunes
ménages, peuvent même déterminer des querelles et des
brouilles. Cesdivergences,dans la manière de voiret de sen-
tir, est l'indiceque les personnesen questionsetrouventavoir
a « l'ascendant deleur Horoscope,desptanctesqui ne sym-
pathisent pas entre elles, oudessigneszodiacauxappartenantt
à des e/CMM~quise contrarient (commele feu et t'eau).
Cependant, nos sympathies innées ne proviennent point
toujours de l'identité des signatures astrales; nous serions
volontiers porté a croire que deux êtres de sexesdifférents,
qui se ressembleraienten tous points, uniraient, au bout de
peu de temps, par se prendre mutuellement a en grippe".L'harmonie résulte de l'analogiedes contraires, et non pasde l'identité absolue des goûts et des tempéraments; donc,
pour s'accorder, ce n'est pasun être en tous pointssemblable
à soi qu'il faut rechercher, maisbien celuiqui est le complé-mentairede notre nature.
Si l'on charge d'un poids égal les deux plateauxd'une ba-
lance, ils ne tarderont pas à reprendre leur équilibre et leur
immobilité. Le mouvement,qui est ta manifestationde la vie,
e~igetoujours, pour se manifester, que l'un de ses facteurs
soit ac< et l'autre, passil. C'est l'universelleloi.
OtCXATURMASTRALES 28S
Les sept planètes qui concourent, de par leurs influences,à la résultantede notremoi psychique,sont So/WMe,~M/x-~r, Mars, /<Soleil, V~<M,.t/frcMreet la Lune.
L'on sait déjà qu'après ~V~/M~eetUranus (dont, au point
spécial que nous traitons en ce moment, !s influx se con-
fondentavecceuxdeSaturne), cette dernière planèteest l'une
des « atnées » de notresystèmesolaire.
Nous allonsdire beaucoupde mal de Saturne Mais,nous
en prévenonsle lectear, ce n'est point sur l'astre annelé quese répandrontnos invectives,c'est sur le saturnienterrestre, le
seul qui soit pervers car tout ce qui émauedesEtohim-Créa-teurs ne peut qu'être, au début, innocent, nonmauvais.
Nous n'avons, personnellement,aucune antipathie pourcettegigantesqueplanèteaux huit satellites, dont la marche,
grave et lenteau sein de l'Ether, nous semblerait être plutôtun indicede raison,de réflexion,de prudence et de sagesse.Quandbien mêmesesinBuencesseraient en réatitémauvaises
pour la Terre, rien ne nousprouvequ'ellesnesoientpas, au
contraire, très utiles à d'autresplanètes,voire au systèmetout
entier; et que c'est nous qui ne savons pas nous en servir1
Commentadmettre, raisonnablement,quece «Grand-Frère
né bien avant nous n'ait pas une plus grande somme
d'acquis, de mériteset d'expérience?Sescentenairesde trente
siècles ont bien plus que nous le tempsd'étudier et d'agir,et ne doivent pas, comme les pauvres terriens que nous
sommes, passer leur trop courte existenceà constater qu'ils
n'ont paseMle tempsde faire les chosesqui t-}urimportent le
plus!Parmi les septplanètesprécitées, que nous considérons
plutôt commeles e étiquettes de nos facultés psychiques,c'est à Saturnequ'échoiela plus mauvaisepart, du moins
à ce pointde vuetout spécial. Commele mal est en nous, il
~g); tJ\'KKT!SU:
faut bien (ju'uouphu)~ '[Ut-tcun~m'co accepte !f tnstL-o)-
([ciisom'nt.
Cecipose, nous ct)tru"sft)'nati'c.
Avanttout, peut-être serait-il nccessaire d étudier un peu
le .mai quette que sein-étiquette planétaire qui lui soit
ensuite allouée. Etudier eu nous-mcmeles principes du mal,
'e~'cepaspoursuivreencore l'utile et intéressantequestion
du fameux Noscc/e t/M ?
Quet'en veuillebien nouspassercette hardiesse,ma.sno~
serions volontierstenté d-afBrmerque le mal, c'est le VOL.
Examinonsun peules multiples significationsde cov.ta~
motdans les trois mondes: m~n< ~~<-c«~ct moral,
et l'on sera convaincude l'exactitudede notre assertion.
L'on peut, dans le domaine matcrie), nous voler (au point
de vue subjectif)~f~, par des visites importunes;
~~«., par desaliments falsifiésou malsains, ou par des
drogues pharmaceutiquesordonnéesmal a propos l'on peut
n~L~~Jv. et conséquemmentnos gains
soit par une concurrencedétoy~ soit autrement nousvoler
nosépargnes,par le cambriolagevulgaire,ou ce~ non moins
dangereux de la Bourse,et, en généralde tous les jeux, qui
ne sont, ainsique certains commerces que du vol or-
~nisé. Enfin, l'on peut nous voter ~7-<<&~ d'agir et
mêmenotre vie, soit en nous claustrautplus ou moinsarbi-
trairement, soit en nous assassinant, au coin dune rue dé-
serte, ou sur le < Champd'honneur
Dans le domaine intellectuel, on peut voler uos aptitudes
et noslégitimes ambitions,nosfacultéspensanteset le trésord~
notremémoirenMurette,par l'instruction surchauffée,inoppor-
tune, et absolumentinutileque l'on imposeauxenfants, aussi
bien dans les écolescommunales (où la lecture, l'écriture
et les quatre règlesde l'arithmétique devraient être l'unique
tUCXATLXKSASTKAUM
programme,sauf il pousserensuite dansun.: voie spécialetes
intelligencesd'élite ou les vocationsmarquées) que dans
les Lycéeslaïques et religieux, on les étévessont uniformé-
ment a gaves des mêmes te<:onsindigestes, sans qu'il suit
le moinsdu mondetenu comptede leurs aptitudes naturettes.
A Pageadulte, on vole a l'inventeur ses idées a l'électeur,
son opinion a l'auteur, ses trouvaillespersonnelles, fruit de
veilleslaborieuse:,et de la permanencede ses dlorts. On nous
peut voler aussi notre créditsocial,notre réputation.
Au point de vue moral, c'est bien pis encore; ce sont tes
élémentsde notrebonheur confiance,paii, espoirs, sérénité,
foi, amitiés, honneur, et entin notre bonheur tui-mémequi
peuventnousêtre ravist
Commeon le voit tout le malqui nousest fait (ouquenous
pouvons faire à autrui) peut être réduit a ce seul mot le
vol.
Aussi lesattributs de <Saturne (à qui nous sommescon-
venusde faire jouer le rôlesinistrede Boucémissaire),seront.
ils tous dérivésdu vol.
SATURE. Depuis la tég'mde du Jardin Edénique, oit
notremère Eve fut a tentée e et « séduite par le serpent.
(quel'Ecriture qualifiede ~rc~«mMM/), c'est toujoursle
vol quia été le mobiledu mal, et le mensongeson instrument
deprédilection.Delà le proverbe a Qui est menteur, est vo-
leur L'un de ces attributs ne saurait se passer de l'autre.
Daus l'animalité,les espècescherchenttoujours leur pâture
dans les règnesqui leur sont inférieurs~l'homme se uourrit
de l'animal,sauvageou domestiqué les fauves attaquent les.
gazelleset les antilopes les gros poissois mangentles petits.
Mais il est un animal, un reptile, qui s'attaque au règne qui
lui est immédiatement supérieur: le serpent attire a lui,
ma~!<~M<-M< l'oiseau pour le dévorer, c'est un parricide
aussiest-ilmaudit.
288 UVRtt TMOMtÈMK
Saturne, c'est le mal passif, le mal qui nous surprend à
l'improviste,qui nous attaque alors que noussommes désar-
més, ou qu'il a traîtreusementcapté notre confiancepar son
hypocrisieet sesaffirmationsmensongères.C'est le mal musquéet masqué.I[ s'attaque toujours de préférenceaux êtres faibleset sans
défense, aux débiles,aux jeunes, aux candides, aux inno-cents. 11ne trouve sonplaisirque dans le malqu'il fait.
Dansla nature, il en veut aux semailles,qu'il détruit par/e/roM qui le caractérise, ainsi qu'au fruit qu'il tue mécham-
ment dans sa fleur.
Saturne produit la stérilité ou tue les êtres dans leur en-
fance, son influencemorbides'opposanta toutesfécondations.Son action paralysante est toujours gazée, lente et douce-reusementfielleuse elledistillesonvenindaus les trois règnesde la nature, aussi biendans la cerise tentanteet empoisonnéede la belladoneque par la calomnieinsinueuseet perfide.
C'est la funeste influence de Saturne qui empêche les
chancesheureusesd'arriver jusqu'à nous; elle qui détruit lasanté par l'excès des plaisirs, et les réputations par l'enviebasse et rampante. C'est elle encore que le poète Hugo veutsouffleterpar ces deuxversfameux
« L'Aigte,ditauSerpentsurun arbrecampé:«PouratteindreIi haut,qu'as-tufait? J'ai rampé!1
Saturne, ou l'Esprit du mal veutvivresans travailler,
jouir sans souffrir, parattre sans être il est le manquementaux devoirs (et conséquemment l'attrait du plaisir). Son
manque absolu de conscience le rend apte à tout. hors lebien.
Plus l'hommeest imparfait,plus il aspireau luxe.
MARS. Coume le bien,le mal a aussi sa dualité.La contre-partie de Saturne, c'est Mars. Comme nous
f~AT[)<tK8AST)tAt.t!!i
19
t'avons expliquédéjà au chapitre .)t-sIlQuaternaires Mars,c'est te Jupitérienmauvais et Saturne. Venusmalade.
Saturne, c'est le (/(!M;wMars,ce n'est queA<~f'/c.Saturnenuit ilautrui Marsne nuit, (le plus souvent)qu'à
lui-même.
Saturne est le mal silencieux,subtit. ténébreux qui entisedoucementses victimes; Mars, brutal, foudroie par des ca-tastrophes soudaines.
Saturne empêche la végétation, Mars fauche brutalementles moissousdéjàmûresavec la mitraillede ses prêtonsétec-triques.
QuandSaturnen'a puempêcherla conceptiond'unenfant,et que son itillueiicereste prépondérante, il enlève le petitêtre a la sollicitudede sa mèrepar les e"nvj))sions.le carreau,la méningiteou te croup. Mars, attend que j'ctre ait atteintson pleindéveloppementpour le détruire il aime il tuer l'a-dulte,il se détectedans ]es carnages; et les horribles tueriesdeschampsde bataille que les félinsne nousenvientpassont placéessous son innuencedestructrice
Saturne fait tout lentement, sa seule vertuest la palience.Mars fait tout vite; sa seule vertu est /ccowo~.Marsveut la conquêtepar ta force brutale Saturnearrive
ases fins par la ruse et la séduction mensongèreque la toin'atteintpas; tandisque Mars,moinscriminel,expieau bagnesoncynismeeffronté, Saturne promène impunémentsonata-raxie dans les milieux délétèresoù te vice, sous toutes sesformeshideuses,étafetes pustulesmalignesdesesfaux-titresde ses bijoux criards ou desesdécorationsusurpées.
Salnrne empêche t'édificationdes êtreset deschoses,Marsdétruit les êtres et les chosesarrivés à leur plein développe-ment.
Saturne est !e froidmortel,Marsest la chaleur torride gé-nératricedes orages dévastateurs.
Saturnegouverne les pô)esglacés, Mars les déserts brû-lants et arides.
En affaires,l'un lesempêched'aboutir; l'autre tes renverseen pleinépanouissement.
~j)0 UV~KT!'mS!i;ME
Saturne. tacheet puttrou, 't peurde la mort Marsn'accorde
aucun prixntft vie,pasptusa)a sienne qu'a celle d'autrui.
Saturneest avarejusquesit tasordidite Mars est prodigue
jusqu'à )a ruine tous deuxsont pauvres /'M<w /«.< y~'le
Mtf/«/<M<
Saturne, c'est le jeu (qui procure de l'argent sans tra-
yaitter) Mars,c'est lu gucrtc (te jeu terrible et inhumain ou
il n'y a que des perdants!) A la guerre commeau jeu, Saturne
triche, Mars a au moins cette supériorité de jouer et de se
tmttretoyatemcnt.En amours, Mars, trompé, voit rougeet tue Saturne, vite
apaise, se contente d'ut) <' seingen btanc pour taver son
c honneur"?.
Mars est l'instigateur du meurtre passionne) Saturne re-
doutele couteau qui salit et quand il veut faire « parler la
poudref c'est ta poudre de successionsa qu'il choisit de
préférence. Le premier veut jouir le second veut hériter.
C'est la /«.rwe, vice animal, qui est le péché mignon des
marsiens.C'est le luxe, vice démoniaque,qui est la tare ori-
ginelledes saturniens.
Saturneest donc toujoursdesdeux le plus à craindre,parce
qu'd est dissimulé Marsa trop de franchise, et son (/c&/w//e-
meut prévientbien vitecontre lui.
Les anciens astrologuesnommaientSaturne « la grande
infortune celleque t'en nepeutéviter et Mars, l'infor-
tune mineure» l'on peut toujours combattre l'ennemi qui
vousdit ~ar</e-<o:,tandis que l'on est le plus souvent vic-
time de l'autre, qui, sournoisementnous tend des pièges et
des embuscadesdont on ne se déBepoint.
Telles sont les deux faceshideuses du mal symbolisépar
ces deux planètes.
JupiTER. Cette planète est le symboledu bien actif;
c'est eUequi symbolisel'effort, le travail, l'étude, !e mérite
personnelque Vénusse charge de récompenser.
S!t:'<ATtn):SAST))AL):S ~')(
Jupttcr.cest t'être qui sait faire valoir .<H/t(//w/Vt-ttUs,celuiqui t'aittoujours.<M«'/<'t'M;
Jupiter, c'est t'humanitédans )')tumme;t''nus, c'est déjàet par anticipation,t'At));edans t'humanitc.
Jupiter, c'est t'.h~t'/t- or, il n'est point (t'autoritérfetiesans mérites. Hest te/fM/ mais i) n'estpoint !)" plusdf;'ouvoi''ssans nh'rites. H est aussi /« f/wc/w, manitesta-tion extérieurede la conscience.Qu'est-ce donc que le mé-rite? C'est t'enbrt en vuede réaliserle bien. C'estce qui nousrend dignes d'une récompense,ce qui attire la bienveillance,force l'admiration, imposeau vulgaire, inspire le respectetattire sur nous tes chance'' heureuses.
Dans lesymbolismedu Tarot, Jupiter a A-~c<<' Venus,la Co~' Mars,le 67<w<et Saturne, le Sicle(ou denier).
Jupiter (lovis Pater), c'est le Père joyeux le vrai père defamittoq'ti aimesesenfants, et tesélèvedans la sainteet iné-luctableloi dutravail il est, pour tous ceux qui l'entourent,une providencebénie, un appui toujoursefficaceet opportun,un conseillersa~eet désintéressé.Jt synthétisetoutes les qua-lités civilesdont le désintéressementest la base, et la Vo-ionté (sourcede la puissance), le couronnementlumineuxet
l'unique sommet.
Jupiter est riche, car il donne toujoursquand il le faut.< Etre riche, c'est donner ne rien donner, c'est être
pauvrea, a dit le Mage Eliphas Lévy. Jupiter donne de son
temps, de sonargent, de son savoir,de sonexpérience,de safoi robuste,de sa gaieté,de son espérance; il rayonnede luiune atmosphère de force calme, de dignité, de sérénité, debonheur. Dédaigneuxdes titres, des décorations,des hautes
charges, des ors, du panache et du clinquant, sa deviseestcelle-ci « L'on n'est pasPrince parce qu'on est filsde Roil'on est Prince, quandona desprincipes »
Vexes. Au pointde vuephilosophique,Jupiter peut être-comparéà la science,et Venusà la religion quand la sjience
~<)~ UVKETMOtftKME
déviede son rôle utile, et qu'elle devient destructrice, c'est
alors Mars qui l'accepte dans son demain' quand ta Iteli-
gions'eotisedans la matière des textes plus ou moins tron-
ques, quandelle sacrifie a la lettre plutôt qu'a l'Esprit, elle
devienthypocritecommeSaturne, elle diviseau lieude « re-
lier
Ce n'est pas nousqui le disons,c'est la lui d'analogiequi le
prouve.V~us– avons-nousdit c'est « ta Coupe du ~a)'ot.
C'est le sein fécondde la Natureet de ta femme. C'est ta ré-
compenseProvidentielleou humainede nos efforts.
Vénus,c'est t'Amour pur et t'amitié; la sympathieet t'ai.
tachement; ta confianceet la fidélité ta foiet la soumission
l'obéissanceet le devoir le dévouementet ta charité.
On a dit, trèsjudicieusement a La crainte est inséparable
de l'amour. Celuiqui ne craint rien, n'aimepersonne »
Aimer,c'estsedonner; Vénusest doncle don de soi-même.
Cetteplanète ang'-tiquesymbolisela sollicitudeinquiète,la
timiditécraintive,la retenuepudiqueet respectueuse.
Vénus, c'est le </M!< /)/o! (tandisque Mars,son oppo-
site, est le plaisir de fM/~mrc).
Vénus synthétise toutes les qualitéspassiveset plutôt fé-
minines telles que la résignation, la soumission, la ten-
dresse,la bonté, l'attirance, lecharme,etc. maiscesqualités
ne sont passivesque relativementà la terre sur le plan supé-
rieur, elles sont cotées, au contraire, comme éminemment
actives; n'a-t-on pas écrit déjà « Le pardonest t'arme des
forts M? Mabiroa dit La vengeanceest de l'homme, et te
pardon, de l'Ange! »
Vénusest la pureté, la chasteté, la propreté, la vertu
(la propreté,c'est la vertu deschoses) elleest l'économie,
rôle de la femme,tandis que Jupiter est le gain, le rôle de
l'homme) l'ordre, ta prévenance,la prévoyance,mais par-
dessustout, le dévouementet l'altruisme.
Douceet tendre colombe,sonrôle terrestre est de se sacri-
fier pour autrui ne l'en plaignonspas trop, car le sacrifice
de soiest la seulevoiequi conduiseau bonheur.
~t.X.tH'nKS ASTRAL): ~;).<
Vénusne veut connattre d'autres satisfactionsque ceih'sdu devoirHccon)p)i.
t) ya. sur notre ptanete, trois sortes de Venus la JeuneVierge, la Mère dévouée,et la petite sœur des pauvres lecharme, la tendresseet iarehgion.
Dans la nature, Venusy est représente par le printempssourire d'Isis Mars, par )escha!eursestivales Jupiter,
par l'automne fécond Saturne, par lest'ri)))asd'~l'hiver.Dansl'humanité: Venus, c'est t'ange dans t'homme; Ju-
piter, l'hommevéritablementdignede ce nom Mars. ta pré-dominancedes appétits animaux dans l'homme et Saturne,la terribleemprise dol'esprit du mal l'hommequi nuit a sonsemblable.
La chute do l'homme ne peut avoir lieu ptus bas que labête (c'est ce qui expliqueraitet donnerait raison a la mé-tempsycose) mais la chute d'un ange produit inevitabtonentun démon parti de plus haut, la chuten'en est que pluspro-fonde Quand Jupiter tombe, il devient Mars; mais quandVénuschute, ellese transformeen Saturne. C'est ce qui ex-plique pourquoi la femmetombéeest plus bas que l'hommetombé dansses errements, cedernieru'a eu pour mobileque&cMMc,' tandis que la femmetombéea eu pour mobile lamatière: (t'orou les parures). L'oiseau, privédesesailes, nepeut même plus, commel'animal, se mouvoirsur ses pattes,il est devenu,toutd'uncoup, serpent, et condamnéà ramper!
C'est la basede la légendede ta fée Métusineet, en géné-ra), de toutesles femmestombées le sein, qui ne produit pasde miel,ne peut distillerquedu fiel!
Nous avons commencéi'ctude des quatre plunètes répon-dant au quaternaire,avant celles qui s'harmonisent avec leternaire, parce qu'il nous répugnait de terminer ce chapitrepar Saturne, qui répond au mal, et nous avons préférécom-mencerpar là.
H'tt UVKKTitutSH:ME
tt ne nous reste j't'js qu'à donner la t'n''vcexp)icat'c.tdes
trois ptnn~tes J/<«', /<'.Su/<v7et /'< 7~«', symbtles de la
tripteviedet'utrt-.
iMt:non):–ontcsaitttt'jii.synttx'tiscL'n noust'iotetti-
gence et le tit're arbitre.
Lorsqu'une Ameneuveest émanéedu sein desEtohim(lesDieuxcréateurs), sa caractéristiqueest )a mêmeque ce)!ede
nos enfants /wtoc<cf. Après avoir reçu de ses parentsl'instruction et l'éducation voutues,))tjeune Amen'est plus
innocente,elle sait on lui a révélé la science du bien et du
mal, et cette connaissancea fait cctorcen elleunefaculténou-
velle, le librearbitre qui est la pubertéde l'âme.
Devantelle (ainsique l'enseignela sixièmelamudu Tarot),
s'ouvrentdeuxvoies celledit Soleil, ou du bien (sentieraride
et escarpéqui nécessite l'effort) et celle f/ela Z.wt< ou du
mal (qui n'est qu'une pentedouce, facile et attrayanteen ses
miragesfaux).
Mercure,donc.n'est par tui-meme ni bon ni mauvais,il est
neutre, L'Intelligence en nous n'est aussi qu'une faculté
neutre, mixte, qui peut être employéeindifféremmentau bien
commeau mal.
Mercure c'est la pensée, la parole, t'écriture et le geste
(carces choses, au fond, sont identiques la parolen'est que
le revêtementde la pensée- droite ou cauteleuse et l'écri-
ture, c'est la parole fixéepar des signesconventionnels).
Esope, le fabuliste,n'a-t-il pasdit que la langue, organe
de la parole, est ce qu'il ya de meilleuret ce qu'il y a de
pis?Mercure, dont la nature est androgyne, peut donc faire
beaucoupde bien ou beaucoupde mal; c'est ce que la My-
thologienous enseigneen le représentantavec quatre paires
d'ailes celles du Pétase, symbolisantt'étévation celles des
talons, la facultéde descendredans les bas-fonds.
Mercure, dit la fable, est le messager des Dieux;or, un
messager est un être neutre qui transmet une volonté,un
ordre, entre la personne qui parle (rôle actif), et celle à qui
l'on parle (rôle passif, récepteur). Si la distance est courte,
Sh:XAHHt:SAhTtL\U:S 1.1:;
c'esHere~:u'd silencieux,t't'")uence de la phvsiunntoie,nu
ta ma~iede ta j'arute qui seront le tructu'ma)!entre les deux
facteurs si ta distanceest plus tondue,ce sera ta'ms'.n'f, le
courrier ou ta dépêchetct<-j{rap))")ue,tie!)CtM!sutantou triste,
attractif, ou rcj'tttsit'.Le livreet le juurnal sont sous i'iunneuceJ'recte de Mer-
cure, puisquec'est lui le trausm'-tteurde nouvelles,le hé-
rauit" des Dieux.
Tout est doubledans ta nature, et cette dualitése compose
toujours d'm) agent actif et d'un agent passif.Entre eux, un
agent mixte vibrations,nombres. verbes,etc., tes met en
rapport,c'est Mercure.Entre le jour et ta nuit, Mercureest tes deuxcrépuscules.
Entre le chaudet te froid, le tiède.
Entre la lumière et lesténèbres, les couleurs.
Entre t'amour et la haine, t'indin'érence.
Entre la vérité et l'erreur, l'incertitude.
Eutre le plaisiret la peine, le bien-être.
Entre le cœur et ifs sens, l'intellect.
Entre l'hommeet la femme, t'enfant etc., etc.
Mercure est donc le grand Médiumx de ta nature c'est
lui aussi qui, dans l'humanité,fait les a Médiumsnaturels,
êtres étranges, mais nécessaires, dont ta nature intime, uui-
dique, permetauxêtres de FAu-detade communiqueravecle
reste des mortels.Sans les Médiums,nous ne connaitrions
que le côté physiquede notre systèmesolaire et point du tout
sa nature psychique cesont euxqui, par la voixdes Messies,
desProphètes,des Poètes et des êtres inspires,nous instrui-
sent sur nosvéritablesdevoirs, et sur nosfins dernières. C'est
a eux que nousdevonsla partie la plusintéressantede cet ou-
vrage, et nous lesen remercionssincèrement!
LESOLEIL. Au point de vue spiritneLle Soleil est < )a
voiedu bien » dontnousavonsprécédemmentparlé. Il est la
2UC UVHKm<))Hh:MK
/.fW!/A'e, /M VA~<' et la V/f, aussi biuu dans la nature que
dans l'individu.
Le Soleil est le phare divindont retincc)at)tt;!umiL-r)'con-
duit nospas chancelant,versle butsouverainet unique vers
le bonheur. I) est en nous la conscienceou la maturitc de
t'être. Enreligion,c'est la sainteté. « Laconscience. –dit
Rubenn, c'est )'mi)de nien en noust. )t symuotiseas-
trotogiquement)e cœur de t'hommeparcequ'i!est, en réalité,
le cœur de notre systenh'ptanetaire.Hest te verbe <c tandisque ta Lune, reflet, n'est quete
verbe/wa</yc.Sesprincipauxattributssont lu volonté,l'activité, la cha-
leur, la )uu)iere,la fécondité,ta sécurité,la certitude, la li-
berté, ta majesté, la raison, )a fixité,la sagesse, l'intuition et
la vérité(o't lesavoir intégrât).
LALu'<E a une significationdiamétralementopposée
elle est le symboledu changement,de l'inconstance,des mi-
rages, de l'erreur, du caprice,des illusions,des ténèbres de
l'ignorance, de l'esclavage, de l'incertitude et do l'insécu-
rité.
En nous, Mercurerégit les facu)t6sintellectuelles.
Le Soleil,les facultésaffectives,cordiales.
La Lune, les appétitset tes instinctsanimaux.
Mercureest Faméde la tête le Soleil,t'&medu cœur; la
Lune, t'àme du ventre.
C'est la Lunequi régit nos organes internes,et cellesdes
fonctionspurementanimalesqui nesont pointsousla dépen-
dancede notrevolonté.Ses quatre phases mensuellesrépon-
dentà nos quatre principauxbesoins l'assimilationdes ali-
meuts, leur nutrition, le sommeil (et les rêves),et la repro-
ductionde l'espèce.C'est elle qui préside à la répartition des formes. « La
StGXATtttKSA-T~m.LS :)7
LuneM, dit Ho'mcs, nest t'instrntnentd.' tunaissance.C'estelle qui constitue notre corps p))ysi()uedurant tes neuf
moisdetaparturitiun.ettequi le devetoppe,t'entretient, !econserveet en perpétue lesfermes.
Ceuxqn'ette iuttuence(et que l'un notome Lunariens)m-voient jamais qu'une face des choses, et ce côte. i!tun)it)eseulementpar leur in)a«inationfantaisiste,ne leur n)o;)trequele reflet de leurs propres désirs ;.c))i)néri()uesi))usions()u'i)sprennentpour la réalité.
En Astrologie, t'on croit que les rayons htafards de cetastre nocturnene peuventdonner naissancequ'àdes~tres vi-
cieux,udes animauxmalfaisants,et a desplantesvénéneusesFénelon a dit <' Nusvices naissent presque toujours de
nos erreurs M.En Magie, c'est le Soleil qui présideaux oeuvres de lu-
miere, et la Lunequi favoriseles œuvres démoniaquesde la
magie noire (surtoutquandSaturnes'en méte ).Puisque nous avons, au commencementdo ce chapitre,
donné l'empiredu mal au sombre Chronos, a Saturnenous pouvonslogiquementconférera la Lune les «occasionsadu mat, c'est-à-dire/M<M~MM.
Quand t'être a fait écloreen lui le rayonnantSoleilde ta
Conscience,et qu'il conformeses penséeset ses actes à ce
foyerlumineux,la Lune, vaincue,nele /t'/</eplus, maisellese
vengeen I'o~e</<M/.
C'est ta Lune qui régit la mystérieusecohortedes maladies
nerveuses, depuis la plus anodinedes < /~o~'M jusquesàla grande hystériedes malheureusespensionnairesde la Sal-
pctriére.LaLune, c'est /'7MayM<«Mde la Nature.
Nous allons clore ce chapitre par un tableau indiquantl'influence des sept planètes sur lesdifférentsâges de l'exis-tencehumaine.
Puisque la Lune influesur la naissance des êtres et des
HV!(KTt~')SU:)n!
choses,t't'jue sou r~est (te)"idcr!U) sommet!(ainsiqn'iUt
t~.ye~ppementet aux fonctionnementsde nos o)'}{!U)es),t'ttt)
comj'rt'ndra qn'e))'- refisse ):t pct'iodciorantifcqui ya (te la
)!aisstmct.)~st'pti'mt!iU)t!t'Mi))c)use,ains):))f<h)).')i<)nrf.~Mnnn.
~Mrrcttn' jt-c~nh'nHnt'un nn.
\V<MK.<ttMi'.i'tnt-.Lr\r S,.f.f)n~'r'n).
JM,n.< .tc~n~UL-mG.
f~r.'~t<)<n'm-'t.~ht')!))'.
Cette périodeest CL')~dt'r//<t~w~<w (ou mémoire des
images),durant )aque)t''t'entant vit d'une manièreexclusive-
ment animate, occupé seuh'ment il boire,manger et dormir.
Maiscette imagination(seule facutté dosa périoded'innn-
cence) est tellementvivace,qu'elle emmagasine(il l'insu de
l'intelligencequi sommeilleencore), non seulementla forme
des multiples objets qui frappent le regard de l'enfant, mais
encore leur usage, leurs noms,et cela en autant de langues
que l'on voudra (t) s'il est entoure de gouvernantesde divers
pays. Cecitient véritablementdu prodige
De 7 a H ans, c'est le règne de Jfcrc«)-< La période
mercurienneestce))ede)'éco)ierquidéveloppeson intelligence
par les premierstravauxintellectuels.Ici, la m~oM-eapparaît
l'imaginationde l'enfant n'avaitretenu que des formes,d'êtres
et d'objets, et desnoms, c'est-à-dire des Il sons la
mémoireva maintenantcomprendreet se souvenirdes «A~'
Mercure, confère au jeune être tous ses attributs, t'espie-
glerie, la vivacité, l'amour du mouvement,etc., et cela,.
en harmonie avec les sept autres planètes,ainsi
(t) Dans certaines contrées de l'Europe, il n'est pas rare de rencon-
trer des enfants très jeune! qui parlent couramment cinq ou six
tangues (ou directes) ditTérentes
(2) 11en est de mtime pour chacun des autres septénatres.
Dme RegtUahuiticmeannec.
~«''reK.'fL&neuvicme.
~V<)Mtf.< Lud)!f)<-n)e.M)!MUM<S«M. Ltont~me.
)!«)'.<t.mdoutteme.
fJun.'<-rLfttreiti&me.
&<<Krn< Laquato~tCtne(t).
:I~t'.U.AH)t!SA'.T!tA!
La troisième période,ce)!edt't'Ad<))escencc,estn'~it'pttr
V<w/.<.A~'ans,t'e!)fantestnuhiie;~<ternh'iept'ri~dedeMercure a fait t'ctoreen lui te/r~t'; maisVenus
la ptam'ted'amour–eveittes~t) jeune CLi'uratnsymp.tthies
et aux antipathies,aux aunUeset aux .uinnties.itt'umo'n'et il
la haine. La periuJe sept'-nairede quinzeil vingt et un ans,
préside a t'ectnsion des facultés aiït'ctives,de même que !a
précédente avait vu naitre les t'acuttes intettectuettes .t lu
première, les facultéspurementphysiques.A2t ans, t'etreacomplété son ternairej mais,commeon
le sait déjà, cettepuissance subjectivedemandeà se réaliser
par le quaternaire.La quatrièmepériode(du22 il 28 ans) est gouvernée par
le 5oA'<7 c'est le règne de ta raisonqui doit présiderà t'éc!o-
sioo de /« cowc/Mtcc.Un hommequi, à vingt-huit ans, ne
s'est pas faituneconscience,n'en aura jamais il restera dans
le rang inférieurdes AntropomorphesCettepériode est aussicelle du mariage,de t'etahtissementt
de la position socialeet famt[ia)e.C'est ta viehumaine dans
tout son éclat, dans toute sa lumineusesplendeur.De29 a 35 ans, l'hommeest sous )'in:!uencede iaptant'-te
~M. C'est la période des luttes contre ses adversaires,et
contre la mauvaise foi d'autrui. Il apprend a ses dépens :t
connaître l'humanité. Gerfaut a dit: l'Expérienceest un
trophée composede toutes lesarmes qui nousont blesséesa.
Puis, vient le septénaire d'années régi par .A~/cr. De
36 à 42 ans, c'est le régne de l'Autorité que J'homme peut
exercer sur soi-mêmeet sur autrui. C'est t'ere de la conquête
des fonctionssupérieures.Jupiter est prêtre, roi,juge et mé-
decin, autant que père! Tout homme peut, s'il le veut,at-
teindre aux mêmes prérogatives le Mage est tout cela en-
semble.
Enfin, la septièmepériodeest régie par Sa/KrHp.Cettepta-
nëte gouvernequatorze années consécutives de la 43°à la
49° d'abord, sur t'échettedescendante puis, en retournant
en arrière sur t'écbeUedes nombres, il régit aussi le septé-
naire compris entre la 50" et ta 56° (c'est-à-dire de 43 iL
300 uvtu!T)'«m)M)K
:j)}inclus). Durant ces quatorze anuées, t'ttotume subit dcja
les fatalités saturniennesinhérentesil sa conduite passée; il
paie, par des )'MC/M/Mplus ou tnoins pénibles, les co)!sr-
quenct'sd'*ses or/to~.s'.S'il o'a pas fait son devoirenvers!ni-
tnètue, envers sa famitte ou vis-il-vis de la société, il sera
souffrant,isolé ou déconsidère.C'est aussi durant cette pé-
riude que le tentateur )'assai!teraavec le plus de vi~uenr,soit
en cherchantà ébranler sa foi, soit en l'incitanta comm'ttrc
quelquoirremediabtefolie,ou les derni';rs rayons du cœur,
commeceuxd'un soleilcouchant,se noieraient Janst'océaude
la débauche. Heureux t'hommequi sait vieittir Celui-làgar-
dera ses forcesjusque dans un àgf très avancéet le soleilde
sa conscience,n'ayant pas été terni par les hrouiitardsperni-
cieux des plaisirs faciles autant que dangereux,formera au-
tour de ses cheveuxhtancs une auréole,que les enfants de
ses enfants contemplerontavecun saint respect1
De 57 a 6:}ans, c'est Jupiter qui reprend le sceptre du
gouvernementdes années, pour le céder a Mars durant le
septénairesuivant(de 6t à 70 ans).De 71 à 77, c'est de nouveaule Soleilqui préside.
De 78 à 84, ta planèteVénus.
De85 à 91, Mercure.
Enfin, de 92 il 98, c'est ta Lune, planète de l'enfance qui
se retrouve aussi, a l'extrémitéde l'existence,avoira régir les
dernièresannées du vieillardsénile,dontles infirmitésvariées
nécessitent souvent !a même tendre sollicitude, les mêmes
soins empressés que l'enfant dans son premier septénaire
d'années.
La Lune, on le sait, présideaux naissances après avoir
favorisé celle de t'enfant, elle a aussi pour mission de re-
cueillir l'âme à son départ de la terre; c'est dans son atmos-
phère spéciale que croissent les Heurs somnifèresoù le pa-
pillon-psyché,après avoir brisé sa chrysalide, ira boire ta
rosée dont les gouttes, en tombant, alimentent la source du
Z~/tc, le mystérieuxfleuvede l'oubli
MAGtE
Tant que sa coneciencen'ttt pas<e)o<e,l'hommen'MtpuistMtquepourle mal
Peut-être noussaura-t-ongré de braquer un rayon émané
du phare lumineuxde l'Analogie,sur ce mot si pleinde mys-
tères, de réticences et de sous-entendus,et d'essayer d'en
éclairer l'ensemble,aussi bienque tes défaits.
< La Magie», dit Christian, « est la préfacede t'His-
toire universelle» cela nonousapprendpas grand'ehosenous préférons cette autre définitionqu'il en donne dans le
préambutede sonlivre (I). « La Magie, ou plutôt le .t/a-
~Mmc(si l'on daigne remonter à ses sources antiques), ne
peut p!us se confondreavec tes superstitionsqui calomnient
sa mémoire.C'est la première doctrine rc/f~pKM,morale et
politiquede t'humanité.
Dans son acception la plus génératementaccréditée, la
Magie est synonymede ~ot<po!Mor, nous l'avons ample-mentdémontrédans tes chapitresprécédents, it n'est pas de
pouvoirs sans mérites. Il y a doue,nécessairement,deux
sortes de Magies, comme it y a deux sortes de richesses
celles que l'on a conquisespar son travailet celles que l'on
peut usurper par des moyens malhonnêtes.Comme entre
deux termesextrêmes,il s'en formetoujoursun troisièmequi
procède des deux premiers, ces deux espècesde Magies
(t) ~f/!<0i')-ede laMa~f'eà traverstes (emp!et tespeuples.Furne,Miteur.
.).) ).HT!i'~
.n.e t'en peutd~no.nn.L.r:
~tonneront naissanceil unn forceneutre ou m.xtt.
()ucn~usnommeruns:<La pren.i~-re.tu tout.-sles Manies. c'est de gagner sa v~.
,,arun traYaitt.onorabk-.L.-s Mag.-sies ptusutik.ssont.
!'humb)eagricn)tenr,dont les durs travauxnous procurent e
nain et le vin; i-ant.-nrd'un honore, qui nous donne ta
n.-urrituru intet)ectne)~t le propagateur du bon compte
où nouspuisons la nuurritu-'emorale.
La Magieest /'<'MM~~ vie augmenteren soi ta vie,
C'M</«"'<'<t'<' de~/MyC.sans se c'est ac-
Prier, aimer, penser, souffrirsans se peindre, c'est ac-
tpjerirdes lumièresmora)es.
Etudier et méditer, c'est augmenter ses tumi.rcs u)-
tellectuelles.
Travaillern)anue))ement,c'est gagner des forcesphysi-
ques.Hn'est point d'autres Magieshonnêtesquecelles-lit
Au sens le plus strict du mot, /Wf 'C bien, c'est déjà
de h Magie; un bonouvrier, uu véritableartiste, sont aussi
puissants dans leurs sphères respectivesque Moïse et Ehe
l'étaient dans la leur.
La Magieest un art et une science; nous aurionspu dire
-aussique l'art et la science ont leur magie, car l'art crée, et
ta sciencedécouvreles secrets naturels.
L'on a cru longtemps,parmi le vulgaire,que la Magie est
exclusivementdiabolique c'est commesil'on croyaitque tous
les cryptogamessont poisons, parce qu'ils renferment cer-
taines espècesvénéneuses!
La magie diaboliqueest cellequi a pour but de nuire à
autrui c'est malheureusementla plusrépandue et la plus fa-
cileà pratiquer l'on peut toujours, si l'on manque de cons-
cience, M/o- à son frère, sa bourse, son Ane, sa femme, sa
réputationou sa vie; mais lemal se punit toujourslui-même
tôt ou tard, et sans trop comptersur les réprefsions légales,
c'est à nous de nous garer de notre mieuxdes malfaiteursvt-
~.u.~
situeset iu\isit))esqui nous entourent: t'J/<'<'f'<)~rut.n)x
et tes S'«'t'< hypocrites.Cunnue M. Jourdain faisait incousciemmt'ntde la prose,
nous taisons.acttaquc instant de iajourut'e, de la M.~iesa!~
nous en douter.Tout effort envuedu t'i~'nest un act~'na~i-
).ue,de!neu)equetoute\otitiot)U)auvaisL-oun)atveittauteen<;stU!)tatt'u)('nt.
)'our tatred'-ta <tManie noue", il suffitde se uaisser,dt'
ramasscr de ta houcitses jticds, et de ta jftcraiafact: d'au-
tre; tandis que tu.couuuctfitd'oricuset'th-ntedes nouvoirs
.«/ et .«..<«.<vent que, les yeux fixesau <:ie),nous fassions
ascendrenosfacultéssupérieures jusquesaux j'urs domaines
de la lumière et de la vie, où tout se conquiert t~MM
<f~'«/;ct'par du mente et de la douleur
Uh qu'its sonta peindre les malheureuxfousqui aehctcnt
<:~'M/<<un peu de ce pouvoir mauvais, a l'aide duquel ils
pourront se procurer une satisfactioncriminelle, ou la joie
démoniaqued'une \en!<eancepar le code impunie S'ils sa-
vaient a que) tauxmonstrueusementusuraire ce semblant de
pouvoir leur sera octroyé, ils en Mmirait;nt d'épouvanté.
<-tde dégoût Mais.assezsur ces iusauitéset ces sanies
Laissonsla <ou)-&evite<![ses~~Mt''<))tO)'o<M
~'e~~t'attM'M<))"< )tUt'«&~ait f' ''°'~
En Magiecommeen tout, le mal, c'est le sombredomaine
des choses faciles seul, le mal est contagieux. Lavertu veut
toujoursêtre conquisepar l'effort.
La Ma~ie de Lumière exige, pour première condition,un
désintéressementabsolu pour seconde,l'Altruismeparfait
pour troisième,la libertéreconquise.
Un être « auenépar la passion,voire par une habitude
mauvaise,nesera jamais unMage.
:}()t1 UVHt!T)tOtSU:M)!
La Magiepeut, très exactement,être comparéeau soleil:
c'est l'irradiationde sa proprelumièrequi éblouit les regards
profanes.Etant !a sciencedes forcesde l'invisible,il est tout
il fait inutile de ta chercher dans le domaine matérielou elle
n'est pas.Le motmagique a l'aideduquel t'homme peut commander
a ta matière, c'est Nn-<
La Ma~o est w<t't:c<<oM~o4!<)'feet o//rMM/c,qui doit être
difficile,humble, désintéressée,et quelquefoismême déplai-
sante.
Le plus grand Mage de la Terre est l'homme qui sait le
mieux aimer; or, aimer c'est se dévouer. C'est donc par le
dévouementet le sacrificedosoique l'on peut aspirer à deve-
nir Mage.LeMagepar excellencefut CELUIque les Rois Mages re-
connurentà son berceauet adorèrentcommeun Dieu c~Lm
que nous retrouvons sur /*ar~'ef/c vie, où il voulul mourir
par te plus sublime de tous les sacrifices, et où. de par sa
Toute-PuissanteMagie, l'Amourtriompha do ta mort
Aujourd'hui,commeil ya vingt siècles, il nous dit encore
du haut deson permanent calvaire: « Suivez-moi(i) a.
Etre Mage,c~estêtre prêtre être prêtre, c'est être~cMr
le mot est le même.
La scienceoccutte est triple c'est la sciencede la Vie, la
sciencedes formeset la science de la Lumière. Elleest, au
point de vue intellectuel, la cow)<HMa/<cede la Vérité au
point de vue matériel, la pratique de ta Vérité au point de
vue moral, la jouissancede la Vérité.
La Magie, c'est la moraleen actions, marchant à la con-
quête de la vie.
<tCroyezet vousvivreza, a dit Jésus.
Celuiqui possèdela Vie, peut la communiqueraux êtreset
aux choses aux êtres, par la ~a/!eM<<~t/e,aux choses,par
transmutations.
Qui possède la Vie peut disposer de la Vie mais, pour
(t) SMtMJ-tMO',parUfMBtCKS'tNMtWtcz.
:)'):!
20
posséderht Vie, il fautconmtitM V'~ 'lui est ta subtile
irradiationde taYie.
La connaissancede )a Vérité constitue /<-.<at''w(qu'il ne
fautjamais confondreavecta science) un illettré peut ''tre
ittumim'par le savoiret connattrece que tous tes savantG
de la terre ignorent1
Les anciens initiés nommaient ta Magie:</? ~o/M''f,
qu'est-ce doncque fart ?
L'art, c'est le sentimentdu beau, réalisadans sa forme
sensible.
-La scienceest l'étude des forcesde la nature l'art est
la reproductionsavante de ses harmonies. La science est te
côté masculin,et l'art, le côté féminindes connaissanceshu-
maines mais, dans la nature, c'est le fémininqui crce.
L'art, c'est la réalisationdu beau idéal un .Saw~est le
plus grand de tousles artistes, puisqu'ila réaliséen lui-même
la Divinité.
-La sciencepeut être Athée,mais l'art réel no peut éma-
ner que d'un sentimentreligieux.La scienceprocèdede fin-
tellect, l'art procèdetoujours du sentiment.
Pour beaucoup, l'art sembie être le trait d'union entre
la sciencematérialisteet la spiritualitéde la foi dans ce cas,
on pourrait le qualifierde «Religiontaïque ». Tout véritable
artiste est Mage,puisqu'ilcrée 1
L'art, c'est la consciencedans le travail la conscience,
c'est l'art dans la conduite.
t Certains auteurs prétendent qu'il est deux « voies» pour
t parvenir a ta réalisationdu Grand-Œuvre <tla voie sècheet
m la voie humide la première conduit l'initié à FADEtTAT
la secondeconduitle néophyte:tta SAtKTETf:.
M Qu'est-ce doncque la sainteté?
t C'est la santéde l'Ame sain est synonymede saint.
t D'anres le PopeJEAK,de Russie, a la sainteté, c'est la
MAfitE
;)()(; UVKKTM)SU:ME
propreté ducœur; de même que ta propreté est la satntctedu
corps".sainteté, c'est la puretédans t'inte))tio)),eHacharité
dans les actes.
Ladifférencequi existeentreun Saint et unMaf!e,c est que
le premier, opérant exclusivementdans le domainede ta foi,
peutêtre un ignorant en matière de sciences tandis que le
second,plusinstruit sur les phénomènesnaturels, fait passer
ta scienceavant ta foi dans sesopérationsoccultes. Tousdeux
produisent des résultats à peu près identiques: l'un, incons-
ciemment,impersonnellemeut;l'autre, toujoursavoeconna.s-
sancode causes.
Quandle Pope Jean de Russieordonne & une personne
paralyséeou léthargique de se lever et de marcher, il opère
par ta foi; lorsqu'un Adeptedécomposeles Elémentset les
reconstituepar son Verbe, qu'it produit la transmutationdes
métauxou tout autre prodige, il opère par sa science; l'un
est un cœur rayonnantd'amour l'autre un cerveaufulgurant
de vouloir.
tt ya: la Magiedu V<e; <~ Nombre; des co~/<'«M,'
</M/ormM.-tamagie de l'action et celle de l'abstention
cellequi imposeet cellequi persuade.
La magie créatrice donne à l'opérateur la tunuere et la
force, l'intuitionet la sagesse.
Lamagiedestructrice entraîne avec elle les ténèbreset ta.
faiblesse,l'obsessionet la folie.
A nous de choisir et d'opter.
FACESSOMMES
Q'iuitjmr)ct)C(-ou)t-n)~)Jof.).'t~;tritttun~tu.ii,r.'Md't~tcadû~
Puisqu'enfin il est avéré q.M le mal a eu de tout temps, letriste privilègedo régner sur notre humanitédé-icquitibréeilnousfaut avoir cependantte triste courage d'unvisa~.r nette-ment la situation actuelle afin de nous rendre comptede lamarcheplus ou moinslentedu progrèsmoral,et de savoir si,depuis quatre ou cinq siècles, les hommes se sont mûris unpeu au soleilde l'expérience; si les terribles crises qu'ils ontsubies de par le despotismecruel desuns, et le fanatisme i,)-transigeant des autres, sont un affreuxcauchemar à jamaisdisparu!
Le MoyenAge, époquesinistre et transitoire, four-mille de monstrueusesatrocités crimit.etf.-s,on l'homme depouvoir semblese détecter, commeun féfindans le carnageA ce moment, la vied'un hommene compte plus après lestortures variées, viennent,commeviatiquesuprême, )'< pacepour les uns, le bûcher pour les autres; les porteurs de« sceptre ou de < crosset, renonçant à leur rôle de chefset de pasteurs,deviennent,délibérementet froidement,de vul-gaires et cruels bourreaux.Semblablesà des démons déchat-nés, ils posentà des innocents la terrible « question queseul, en ces heures lugubres,Satan pourrait en ricanant ré-soudre
Quand la force prime le droit, quand chacun, du haut enbas de t'écbettesociale,méconnaîtle devoir; quand les ber-gers deviennentdeségorgeurs quand les souverainsont peur
.;nt( LtVhKTKt"S'
et que le peupletrc.nbte quand personnen ose plus se liera
quiconquedans la crainte justitice d'une détaUonauss. gra-
tuite que tache; quand les mandatairesde )a rehx.onfaussent
et obscurcissentta Vérité pour n'obéir plus qua leurs vains
scrupules,alors le principe spirituel,qui connue la viemo-
-ate se retire de l'humanité, et ne laisse plus alors que des
fous furieux, que de pâles fantô.nesunissant exclusivement
a ta peur. a l'esprit de destruction,et qui, fatalement ne tar-
deront pointà s'entr'egorger!
Quelinexplicablevent de folieattisait doncen mêmetemps
les rechauds incandescents des tourmenteurs et la flamme
homicidedes bûchers? Le même, sans doute, (lui souffla
son haleinede mort sur la Saint-Barthetemyet sur ta sinistre
révolutiondu sièclequi vientde finir
C'est durant ces époquestroublées et troublantes,que na-
quirent les schismes,les sectes perverses et les utopies fra-
tricides.La magienoire,-qui n'est autre que/<<
menlcapté, que le pouvoirsans le mérile, surgit toujours
de son antre en ces douloureuxmoments,et vientparachever
l'œuvre du GrandSerpentEdenique
Après la mort du corps, la mort de l'Ame c'est tout a fait
rationnel.
Quoideplus hideusementépouvantableque ces Ilsecretsu
infâmes que se transmettaient mystérieusement,de généra-
tionen génération,ces sinistres malfaiteursdénommés<sor-
ciersqui prétendaientpouvoir mêmea distance nuire
à autrui, soit dans son corps, dans sa pensée ou dans ses
affections?
Le mal, avons-nousdit déjà, c'est la division et toutedivi-
tion est faiblesse(puisquel'union fait la force).-Faut-il rire
oupleurer de ces sombres aberrationsde l'esprit humam?.
Les traités spéciaux de démonologieaffirment ces faits
devons-nousy ajouter foi? Nous pensons que le mieuxse-
rait de traiter ces absurditéscriminelles commeelles le mé-
ritent, par le plus profondmépris tout acte de foliene retève
que ducabanon1
E pur, Si MWOM/ clamaientalors douloureusement
MA<iH!
les martyrs de ta science, mâture les rigueurs du Satnt-Ofh~e.
a ~7/f de /~«' VA, VA, VA susurraient des apparitions
célestes aux chastes oreilles des saintes martyres de la foi
Sombre magie du ma!, qui osas te mesurer avec )a radieuse
Magie de lumière, quel fut donc ton hideux berceau, quel fut
ta genèse, et quels sont tes mystérieux avatars?.
Le lugubre sabbat des sorciers fut-il seutement uu mythe
ou une réalité, aux sombres époques du Moyen Age?
En voici un spécimen
Uut'tte est donc cette tande aride et monotone ?
·
Tout v semble sinistre. et ta terre bretunne,en ce désert maudit, repaire des dé!non!
glace en mes oa la moelle et l'air dans mes j)oumon"
L'obscurité o'ett faite, «nreuM. itnpenetrabte
· ·
un air épata et lourd paralyse ou accable
t'Horizon. que partout l'on peut toucher du doigt.
permettrait de palper l'horreur de cet endroit 1
Soudain, d'une trompette rauque,un morne nppet a retenti
et l'horrible écho pressenti
s'épand sur ta fougère glauque.
Atort.de tous cùtet. des formes inconnue!
quadrupèdes volants, &faces biscornues;insectes monstrueux, mammouths, lilliputiens,
squelettes animés par des nécromanciens,
surgissent on ne sait d'où t Le rocher qui transpire,t'air empesté, battu par l'aile du vampire,sont autant de ferments, d'avatars ténébreux,
que t'Urébe vomit d'un antre sulfureux.
Puis, ta Goule anamée, aux mamelles pendantes,la sorcière avide, aux prunelles ardentes.
tombent au rendez-vous, apportant, anbtés
des enfants qu'en secret, la nuit on a volés.
Mais un cri surhumain, strident, diabolique,
·
a jeté dans ta foule une courte paniqueC'est lui. lui. Beetzébub le chef tant redouté
qui, sur un tibia, se tient arc-bouté.
On fait place, on s'inctine, et le silence morne
succède aux hurlements du prince Capricorne.
Alors, tui, gravement, se baisse. et laisse voir
une figure humaine! emblème du pouvoir;
;}~ HY~nn'~i:ME
t't, chaqueamitié vient baiser sur tahoucheco hideux faciès du monarque farouche ).
Comme "n gtuant rpptite aux reptis monstrueux,
t'axoemtttée. -en un cercle i!))mensf, tortueux,
M dispose et tu « Moiu, dans sa munificence,
otïro.aux uns, des secrets qui perd rontt'innoceuce;
aux autres (tes poitons <)t'srprnt'dfs f-frtaint
des philtres inconnus qui rendent libertins;
)aj)oudrequirondt.'u;t'urqui'<éduitettc!)te;ou.dftamandragorf.uneeaustujM-tiante.Son tevain do di~cordf aussi bien partagé,
Satan, rit aux éctats. de tt'utre ainiti. vengé!
Un rougoatrea tueurxittuminent t'espace.
On attiM des feux, dont la flamme vivace,
en crépitant, calcine un torse de pendu
sous le chaudron noirci que l'on a suependu.
Chacun s'eitt disperoc. Les druideoM'x nues.
surun)itde)!uivert,auxvertuxinconnue)),couchent tes nouvmu-néo dérobé!)au berceau.
et dont chaque affidé doit manger un morceau
Sur un signa) donne, ta Serpe d'or égorge
t'acre vapeur du snng grise et sèche !a gorge.
t'immondefestivat.hutivementconduit.
est prêt, quand, au lointain, l'heure tinte minuit!
Chaque monstre se p)ace auprft d'une femeUe.
On vide et l'on remplit de sinislres gamelles.
tes vins coulent a Oots et d'obscènes refrains
refoulent tes échos au fond des souterrains 1
L'ivresse est générate, et t'orgie, imminente;
la bestialité succède il t'épouvante
on s'appelle; on s'enfuit dans tes recoins obscurs,
et des rates afTreux couvrent des cris impurs!
L'obscurité s'est faite, aureuse, impénétrable;
·
un air épaif et lourd paralyse ou accable.
L'horizon, que partout l'on peut toucher du doigt,
permettrait de palper l'horreur de cet endroit
C'est alors que Satan, le prince des ténèbres.
lugubrement joyeux de ces crimes funèbres,
se dit, lançant au C'et un regard plein d'orgueil
De mon royaume, ainsi, <om tranchiront le seuil 1
Soudain, ta foudre gronde et sillonne )a nue
·
·
M force éblouissante au sot est parvenue
M~H!lp :)ttL
aumitit'ud'unfracimtcrribtt'.attsjurdisMtnt,que )'fcho.rt'vei))e,rend on''orep)uxp«i)t!)ant!
L air, onlin epurf, redevient tr'mstucidu
t't))'i<'nttaisM*poindre une lueur timide
et rAutx, aux rellets mata. jmt' t'ntnhrt' t~mi'M'dmoinp fur )(' M)tdex ct)r)Mj'u)v<'ri)M'<
tjuand, du cotf'au vois!)), le p<~rpvad<"<cpndn*.
son œi) n'apercevra qu'une plaine de cendre
au mi)ieu de laquelle, une croix de granittrône t't défend l'accès de cet endroit maudit
Le soleil, radieux, a ditt))«ne ta brume;
et )a sombre, ft~t. qu'un rayon d'or allume,
fri~aonne de bonheur aux baiser!)du zéphir.Un roMigno) poète égri ne fa roulade
et lu pervenche humide, au bord d'une eaiK'ade.
pleure de* diamants danx un lac de saphir
L'ignorance est ténèbres les ténèbresne peuventengen-drer que la /w/t', qui rend toujourslâche et cruel 1
La paresse n'est en réalité la mère de tous les vices que
parce qu'elle est la fille atnée de l'ignorance; si l'homme
.~pa! il serait meilleur. Maisque doit-il savoir? Connattre
Je mal et l'éviter!
La peuret la cotére sont les deux putes opposés,entre les-
quels oscitte machinalementt'Ameobscurciepar l'ignorance.La peuret ses bâtards stériles les~cw/!K/M,sont les plus
grands obstaclesà la liberté de t'ame.
La peur produit sur l'hommeles mêmes effetsdésastreux
~ue l'emprise morbide du ctiotéra elle annihile la volonté,
paralyse l'initiative,relâche les viscèreset les muscleset em-
poisonnelefluidenerveuxqui, en nous, est la vie de la vie.
Voyezcet homme,il est puissant, il est riche, il est consi-
déré, sa santé est uorissaute, il semblequ'il réunisse eu soi
toutes les conditionsdu bonheur; mais, voiciqu'un jour, en
pleinefête,on lui fait parvenirune simpledépêche,–dépêche
laconique,maispour lui foudroyante,car les trois motsqu'elle
~{2 L!YHKTMn)6U'.ME
contient produisentsur le malheureux,non préparé, le même
effetqueproduisirentsur Balthazarles trois motsmystérieux
M~f.,T))HkHL.U)'))Ans~;ces trcis mots assassins, agents
subtils qui viennent de produire spontanément l'apoplexie,
peuventcependantn'être queceux-ci: Votsf.TEsm~H'
Oli peur, hideuxfantômenoir qui empoisonnel'existence
de tantdegens, quanddoncontinsaura-t-on que ton existence
éphémèren'est qu'illusoire,et qu'i) sufut d'un rayondevérité
pour te tuer
L'on a, dans certains milieuxsociaux, peur de tout
peurdu qu'en dira-t-on, peur de l'inconnu, peurdo t'opinion,
peur du diable, et pour atroce de la mort; peur de la souf-
francequi sauveet do la véritéqui blesse peur de la solitude
où t'amo se recueille et enOn,peur de soi-même! Et toutes
ces a peurs x ne sont que les rayons obscursdu soleil noir
de l'ignorance, réfractés par le prisme opaque et lourd de la
paressede l'esprit.
De même que les rayonsdorés de l'Aurore naissante suf-
firentà mettre en fuiteleslégions infernalesdansles tableaux
du <'Sabbat » que nousvenonsde peindre de mêmeaussi les
rayons lumineux du savoir chassent à jamais, du domaine
tnixte de l'imagination peureuse, la troupe grimaçante des
erreurs, des illusions, des ;préjugés, des vains scrupules et
descroyancessuperstitieuses.notre moi le plus intime se manifestede deux manières
subjectivementpar la conscience;objectivementpar la roM-
fiance; donc, l'essentiel,pour chacun, est de développerla
premièreet de ne pointmalplacerl'autre.
Tout homme, tant relativementparfait soit-il,n'est jamais
qu'une fraction plus ou moins fortede l'unité seule, l'unité
est lumière or, placer sa confianceintime dans nn être im-
parfait nopeut doncêtre qu'un leurre, une amère désillusiun.
N'ayantpas en nous-mêmel'unité-lumière; nousnous obsti-
nons a la rechercher,a la solliciter d'êtres,.quine l'ont pas
M~.Œ !M.ta
plus que nous (et souventmêmeMOM<yw~OM);de )a pro-
viennent tous nos malaisessociaux,aussi bien que toutesnos
déceptionsamicales,sentimentaleset iudividne!)es.
Si nous placionsnotre confianceen Dieu, nous n'aurions
jamaisde déceptions
Ayonsdonc ta sagessede ne demanderà l'hommeque ce
qu'il peut nous donner.
C'est ceci qui fit dire à Mirabeaupère a l'entassementdes
hommesproduit ta pourriture,commeceluides pommes
Puisque, d'après Bacon, l'homme ne peut qu'en pro-
portionde ce qu'il sait- acquéronsdoncdu savoir,afiud'at-
teindre un jour au /MMpo<r;– nonaux pouvoirsmatériels,
toujoursfictifset souventdangereux maisLienaux pouvoirs
psychiques,dont nous parleronsplus loin, quandces a pages
sombres o serontcloses.
Parmi les « pouvoirsa auxquels il est donné à t'homme
d'atteindre, il enest de Ao~~et de wa«faM.Le regard d'unn
être bienveillantest une douceet vivante effluve qui rallume
en nous le foyerdivinde l'espérance,et nous incitea ta bonté.
C'estune « vague de vie qui agit simultanémentsur nos
trois centres vitaux, et peut nous donner, indifféremment,
la santé des pensées tumineuses ou réveiller en nous le
chaud soleilde l'affection.
Au contraire, certains êtres, par leur regard, par une
simplepoignéede mains, nous impressionnent désagréable-
ment et douloureusement l'on est saisi d'inquiétude, l'épi-
dermefrissonne, une sueur froide monte aux tempes, l'ima-
gination s'alarme judicieusement commeà l'approche d'un
danger, et l'on se sent, de par ces morbides influences,ma-
lade, privéd'idéessaines ou obsédéde penséesmauvaises.
Hélas les poisons ne sont pas tous matériels.Indépen-
dammentdes toxiquessolides, liquides et gazeux,il en est
aussi de fluidiques ce sont ceux-là qui sont la base de la
sciencedémoniaque;de cette Magienoire e, que des êtres
3H nVKKT)tn)).n:tH
anthropomorphes, véritables reptiles humains,distillent
sciemmentou inconsciemment de pr~son a distance, par
te regard, l'attouchementmédiat ou immédiat et par les for-
mulesévocatoiresdontchaquesyllabeest un hiaspht'-meSemblablesau mancKni)ti'*rqui tue par son ombre seule,
ces êtres malsains, dont i'ame est contaminée,exhatent une
haleinefétideet corrompue, donttes enetspernicieuxse tbnt
surtout sentir sur le sensolfactifdet'Ame,et lui peut inspirer
des penséesperverses,des idées desuicidemoral.
La magie de lumière étant a l'évocationde la vie la
magie empoisonneusedes sorciers, de tous ran(!s et de tous
pays, n'est conséquemmentque la sombre évocationde la
mort!
De mêmeque la vertu ne peut éclore,germer et produire
sesfruits embauméset savoureuxquesit'àmedusujet est suf-
tisammentpréparéepar la douleur, ensemencéepar h foi, et
mûriepar leschauds rayons de la bienveillance de même
aussi, les germes du mal, de quelque part qu'ils viennent, ne
peuvent se développer,grandir et produire leurs désastreux
-effets,que si la naturedu sujet s'; prête de par sa pauvreté
monde.
Pour r~cotterdu froment, il faut d'aborddonner au sol les
soins vouluset l'engrais qu'il réclame tandis que les herbes
follesou vénéneuses croissent admirablementdans tes ter-
rains rocailleuxet incultes.
Vousqui, chaque matin, élevez,versle souveraindispensa-
teur de toutes «races, votre Ameardente sur les ailes puis-
santes de la prière, ne redoutez rien des « jeteurs de sorts »,
ne craignezpointle mauvais œit l'aura de votre âme
plane trop haut pour que ces êtres des bas-fondspuissent
jamais l'atteindre
Souvenez-vousque le mal est pesant, et que tes altitudeslui
sont absolument interdites. Du reste, dans toutes les cir-
constancesde la vie, il est un moyen bien simple de n'être
M.U.tt! :tt;(
jamais écrasepar te maNteur c'est de se placer au-dessusdelui.
Voyezles serpents;leur rote est (teramper. Ils peuventbien
cependantgrimper aux arbres, et y happerles petits oiseaux
endormis mais, demandez il t'Aide s'il redoute teur at-
taque ?. Je saisbien que mêmeil terre, le serpent peut at-tirer )'oist'aupar une sorte de succion magnétique cette
force mystérieuselui ayant été donnéepar ta nature en com-
pensationde ses membresabsents mais la puissance attrac-
tiveque possèdentcertains ophidiensne fait que nous revoter
clairementla nature intime du fluide magnétique, toujours'insidieusementet traîtreusementabsorbant, parce qu'il n'est
que l'émanationde t'Ameanimalequi est en nous le principede t'égoïté ténébreuse.
Dans un chapitre spécial, nous traiterons de t'HygieneOccutte », c'est-à-diredes moyensde se préserver,autant que
possible,contre le tw</<w<«aM'aM;qu'il émane d'un bergerittettré, ou d'un a saturnien musqué, aussi hypocrite quefourbe, aussi perversque menteur.
C'est à dessein que nous ne faisons aucune citation de
faits connus, touchantaces sujetsan'otantsqui fontta joie des
démoaotogues modernes il faut avoirdéjà les nerfs solides
pour lire sans vertigeles révélations d'un Huysmans (t),oucertains écrits fantastiquesdeJulesBois (2).
Après Bodin, après Delancre,de Mirville,et le prudent
~ougenot-des-Mousseaux,il n'y aurait plus à citer mainte-nant que des faitsconnus déjà, et nous avons la faiblessede
ue vouloirciter que de l'inédit. Cependant,s'il n'y en a plus
guère en Europe, peut-être les peupladesdes contrées loin-
taines, les <Féticbeurs x surtout, nous procureront-elles l'occasion de présenter au lecteur quelques histoires
étranges, quelquesfaits nouveaux,touchantaux a pouvoirs.extraordinaireset mauvais que peuvent acquérir certaines
.personnalités.
(t) Là-bas.
(2) Les noces de ~<!<A<m.
;)K, LH'KETHOmtmi:
Chacun sait que les sorciersLapons vendent du t?M<aux
naviresà voiles qui se trouvent en détresse dans leurs pa-
rages.Lors d'une acealmifiprolongée,dans les contrées septen-
trionales, l'on envoieà terre un canot, dont les hommes ont
mission de traiter à forfait l'achat (lisez la production) de
la quantité de (wt<nécessaire au navire pour reprendre sa
route.
Je ne me souviensplus quel auteur raconte et afnrmece
fait. D'aprèslui, lessorciers Finnois, entourés de tours aco-
lytes,transportent un long tambour, fait d'un tronc d'arbre
creusé parle gros bout,et recouvert d'une peau de Henné
desséchéeet tendue.
Aprèsavoir fait leurs simagrées et récité d'une voix na-
sillarde les dolenteslitaniesd'une sorte d'invocationadressée
auxgénies del'air, le sorcier frappe à coupsredoubléssur la
peau de son colossal instrument, tandis que son entourage
poussedeshurlementsde phoquesaux abois 1
Après un tempsplus ou moinslong, une brisevenantde la
terre commenceà souffleren effet, et les marins, retournés à
ta hâte dansleur canot, sont obligésde ramer énergiquement
afind'aborder à temps le bateau, dont les voiles,pendantes
et flasquesà leur départ, sont maintenantgonfléescommeles
joues rosesdu dieu Eole.
La sorcellerieexisteencorechez toutes les peuplades pri-
mitives aux potes glacés, comme sous l'équateur torride
étant baséesur le fanatisme qui est Fe-rc~danslacroyance
il est naturel de la retrouvervivacedans la tanière sombre
deF~MMMM sous la hutte sordide.du Cafre infidèle,et
.celleduHottentot féticheur.
MACtE :()7
C'est toujourspar t'ignorancccupide que )c dia)')e se fuit
adorer!
Les faitsauthentiques,dont nous allons entretenir)c lec-
teur.nousontét'~ rapportes par des témoins ocufairesct
dignesde foi.
L'un d'eux, M.de5'H</<jP~A/«. l'explorateurbienconnu,nous racontaitqu'un jour, titant en mission a A'uw~c/t~p,dans la Cafrerie, il vit, non loindu la ville, un pauvre nègre
garrotté solidement,(ju'une troupe d'hommesnoirs arméede
fusils,et commandéepar un chef de la milice civile,emme-nai) vers la plus prochemontagne.
Flairant quelque mystère, l'explorateur s'enquit, près du
chef, du crimequ'avait commisl'homme que t'en conduisait
ainsi où devait avoir lieu sonexécution.
–<(C'este,–repondit )e chef,–« parce qu'i) est unmauvaissorcier,qui a /t<!</w)'/cy le bois contre ma propresupériorité. »
a Qu'entends-tupar là », demandaSaint-Pot?Tiens1Il reprit le chef, « demande-tetoi-même
au sorcier; il te renseigneras'il le veut 1Il
L'explorateur s'approcha du condamné et lui demanda
quelques explications.<'Oui », réponditcelui-ci», a jetais parlerle bois,
et le bois merend son oracle; comme ce serait trop long à
t'exptiquer, et quesans douteon ne m'en laisseraitpas le loi-
sir, prête-mot la canne que tu tien: e
Lenègre prit la canne, la maiaxa, la frictionna en toussensen marmottantdes motsen un idiome barbare, puis, laremettantà Saint-PoI-Lias,lui dit
«Maintenant,plante-laen terre, et questionne-ia 'j))e
te répondra sûrement »
Puis, le condamnéreprit sa place au milieude l'escouade,et s'en alla bravementà la mort, en fredonnantun chautguer-rier.
Lapetitetroupevenaitdedisparaîtreau plusprochetournant
dusentier, et notreami, à la foisattristé atapenséodusacriEcehumainqui allait s'accomplirnon loin de là, et intrigué par
3i8 U\tU:Ttt~tfti:M'!
t'afnrmationde lu pauvrevictime,nesavait <juefaire son re-
gard anxieuxallait de l'endroitou leshommesavaientdisparu
a ta caoue mystérieuseque ses doigts tournaient machinale-
ment.Sesnerfsappréhendaientta fatatedétonation,et sacurio-
sité le poussait il mettre de suiteat'épn'uve le mystérieux
pouvoirdu sorcier Cotre.
it prit un parti mixte: s'éloigner le plus possiblede t'en-
droit probable de )'ext'<;ution,et attendre le calme avant de
procéderà son expériencemanque.
Son pas s'allongeaitde tui-méme,et tes battementsdeson
cœur rythmaientsa marche,qui ressemblaitalorsplutôt a une
fuitequ'a une promenaded'agrément.Arri\évers une petiteoasis,apresune demi-heureenvironde
cette marche forcée,le cœur maintenantpluscalme, lesnerfs
détendus, il choisit un coin d'ombre et, délibérément,ptanta
en terre son bâton selon ta recommandationqui lui en avait
t-tefaite.
Apres tout, pensait-il,qu'est-ce que je risque en France,
on fait bienparler deschapeauxhauts de forme; pourquoima
canne, interrogée, ne me répondrait-ettepoint? Maisle mode
n'était pas du tout le même; les « gibus que notre sympa-
thiquevoyageuravaitvus« causer ne répondaientaux(lues-
tions que par du MOMMMc~,et on lui avait fermementas-
suré que son bâton de voyage lui répondrait p<<'M<
Diantre c'étaitplussérieux,etsurtoutplus.incompréhensible!'
Enfin, il se décida à tenter t'expérience.Fichant sa canne
dans le sol, et se penchantvers le pommeau,il formulaà tout
hasard « Dis-moi,Esprit du bois, peux-tu, ou veux-tu
me répondre ?"
Presqueinstantanément, i) crutouïr unepetitevoix grete et
flûtéequi lui répondit, comme sortant du pommeaude sa
canne« Oui questionne-moi p
<Eh bien dit-il, un peu ému, « peux-tu me dire si
tel navire,en retard depuis plusieurs jours, arrivera bientôt
en rade de et si, telle personne que j'attends, se trouva
parmitespassagers?
MAt.tK !))'
Alorsta petitevoix«t't~f et nùteeiui n'pondit attirmutivt'-
tncnt sur ces deux points: ajoutant que !t'navire''n retard
Fêtait pour lelleel lelle causr,maisqu'it serait si~ua~ele it'n-
demain, il neuf heuresdu matin.
< Vous me croirezsi vousvoulez,n)onc)ter Docteur)',
–meditSaint-1'ot-Lius,– «n)ais,)ete))den)ai):a!)ettt
heures, )c))avircL'tait si~))a!i!.nait, <'))(;n't't.s))))i on re-
tard de par lescausesquim'étaient connuesdéjit; et le pare!!t,
quej'attendais, déjeunaitavec moile mêmejour. »
Que pensez-vousde cela Mu
a Je pense,-lui répondis-je, que je croisà tout, que
je doute de tout, maisqueje ne nie rien »
«A )a bonneheure lit-il, en me tapant amicale-
ment sur Ft'paute, c'est parler comme uo sage Il
«Et votre canne magique, repris-je, vous lit-elle
ultérieurementd'autres prédictions? B
« Non, le lendemain même je tentai do renouveler
l'épreuve, mais la canne» resta muette. A la mort du sor-
cier nègre, elle avait perdusa vertu
Noustenons d'un autre voyageur,M. A. D.. plusieursfaits
étranges, dont il fut le témoinoculairedurant ses intéressants
voyagesen Australie,en Afriqueet dans f'Inde.
Voici la descriptionqu'il nous lit des a sorciers x de ces
contrées lointaines
Le sorcier est un être bizarre, beaucoupplusdifficileà
aborder qu'on se l'imagine ordinairement, surtout chez les
peupladesaux mœurs primilivesdol'extrêmeOrient.
A l'instar <~<serpent, dont il est la personnificationhu-
maine la plus frappante, le sorcier se cache et fuit les
hommesavec un soin tout particulier.Investi d'un pouvoirgënératement reconnu et re~oK~, il
vit toujoursseul, sans familleautour de lui; ou, s'il s'est ma-
rié jeune, et qu'il ait femmeset enfants, il aura sa caseparti-
~0 UYHKTH'OStKME
culière hors du vittage; elle est facitemcntreconnaissablepar
son isolementd'abord, ensuite par les unmond.ces n.fectcs
qui l'entourent.
C[)c/lui, il se tapit au centred'un tas d ossementset d her-
bages desséchés, tous veineux pour la plupart comme
ces énormes araignées veninensesqui se tiennent blottiesen
un coinsombreau milieudes cadavresde leurs v.ct.m.-s.
Grand migrateur, sorte de Juif-Errant, possédéd un inces-
saut besoinde déambutationne de son farouche instinctd'in-
dependanee, le sorcier reste rarement en place et court de
paysen pays,ou, tout au moins,do ~-M/en 7u-(t).
Les neuptadesnoires-accoutumées à la persécution
craignanttoul par ignorance, et se douant de tous par fai-
blesse, n'indiquerontjamais à un Européennes ~<
texie, la demeured'un sorcier
Un « noir notre homme de conCauce– que nous
questionnionsun jour, a Madagascar,à ce sujet, nous ré-
pondit~0nnodoitjamais révélera un VaM/<a(un blanc), la
demeure d'un ~«MOM/ (le sorcier), car il en arrive
toujours malheur!
« Si le Mamouchavi fait du mal au < blanc cetnt.Ct
pourrait très bien se venger sur le révélateur en le dénonçant
à la Justice comme complicedu malfaiteur; et, si le sorcier
subissaitun dommagequelconque,dans n'importe quellecir-
constance,par la suite de cette rencontre, il se vengerait im-
manquabtemeutsur celui qui aurait indiqué sa case, ou
sur sa famille >
C'est pourne pas se trouverentre l'enclumeet le marteau,
que le noir est prudent et se tait.
Nous ne chercheronspas à discuterla loi fatale et cachée
ni le pourquoi de cette raison qui pousse ainsi le sorcierà
s'isolerde ses compatriotes; il y a dans ce fait un mélange
.deprudence, de crainte et de rouerie, autant qu'un besoin
inné qui semble lui révéter instinctivementque le < pouvoir
(t)~)-aa<Village.
MAt!)H ~~)1
21
occuae » t))))! co'ivote, ne sera <;onqu)spur lui qu'en raisonde son isolement des courants magnétiques étrangers auxsiens.
H faut donc que le sorcier vive seul, pui~qu')) n'habitepoint longtempsle même endroit, afin que )e tourbillon ma-gique de n'probation qui t'enserre, ne puissepoint /<- sonYortcx, (sorte de point d'appui au tevier métaphysiquedontil se sert contre les forces qui lui feraientobstacleet )epourraientmêmerenverser).
Chosecurieuse1 le sorcier comprendsi bien cet importantsecret, que, dans ses pérégrinations quotidiennes,il ne rc-passe jamais </<-Mfois de suite par /f M<<</)cc~MtM C'estune loi qu'il s'est faite et qni, probablement,lui a été trans-mise lorsde son initiation (auxrites démoniaques).
Cet isolement nécessaireet voulu semble,pour ces êtresdéchus et misérabtes,une sorte de châtimentprématuré
Demêmeque l'Initiation de Lumièrecomporte trois de-grés t'initiationdessorciers comporte trois zonesd'ombres
la sciencedes poisons,la nécromancieet la COMMMWCO-/wt oe<-M//<(le pacte conclu entre eux et les esprits infé-rieurs, qui les assimilea certains animaux, en leur soumet-tant lesforcesnaturellesinhérentesa l'espèced'animalque iesorcier aura choisi).
Peu d'entre eux atteignentà ce dernier degré; pluparts'en tiennentà la sciencenéfastedes toxiques.
L'Initiation, a tous degrés, est toujoursorale, et comportedes épreuvesqui consistent à s'exercerdans la perpétrationde certains crimes monstrueux que a le professeurx exécutedevant a )'é!évee, sur un certain rite, pour fixer définitive-ment ce dernier dans sa a voiea descendante, tortueuse etmaléfique.
Enfin, la série d'épreuves du postulantétant terminée, cedernier reçoit des mains de son initiateur le brevetqui ieconstituedéfinitivement< sorcier x, et lui confère les divers« pouvoirs»dont il aura besoinultérieurement.
Ce « brevet consiste, chez les sorciers Matgacbes,en u<ttalismanforméde deux énormesdents de caïman, creusesà
.).) uVKKTKt'mtKM!:
~intérieur, et contenantdiversesmatières mystérieuses,lier-
métiquementbouchéesavecde la résineodorante.
Ces deux dents cornues sont solidement reliées l'une à
l'autre en formede /<"<c/ (le symboledu mat) et le serei-
ne les doit quitter que durant sonsommeil.
Ce « talisman » constitue pour lui 'a Baguette m.racu-
leuse, et le « pacte qui le lie, soit avec les élémentaux,avec
tes mânesdes ancêtres, ou avecdes esprits animaux.
C'est ce dernier pouvoirqui porte le nomdo A~a~'e.
En dehors des « guérisseurs les autressorciers noirs. en
quelque coin du fdobe qu'on les rencontre, soit à Madagas-
car; sur la côte orientaled'Afrique; aux bords du Zambie;
ou chezles Cafres du ~7~M~-o.ont tous pour mobilela
~~<e du /M. et exercent ce dernier par cup.d.té, par
<;nvieou par vengeance.Us aimentà fairele mal pour le mal,
et souvent même s'exercent à se nuire mutuellement pour
faire parade de leur sinistreet peu enviablepuissance.
Lessimples guérisseursse jalousent même entre eux et,
quand ils le peuvent,l'un contrarie à distanceleseffetsqu'un
autre prépare.« Nous étions un soir en mission dans un pet. village
assez proprement tenu, nomméA~o~ -('e village de
l'arbre tombé). Après le repas du soir, et comme nous
nous apprêtionsà prendre un repos bien gagné, nousenten-
<ltmestout à coup, nonloinde notre case, un vacarmeassour-
dissantde tambours, de cris gutturaux et du bruitde crécelle
du Sakoï (t).. -)« Nous envoyâmesl'un de nosnoirs en éclaireur,et il re-
vint, quelquesminutesaprès, nous dire qu'il s'agissait d'une
femme atteinte du Cr<~ (2), et qu'un «Mamoucbavi JI
était en train de lui administrerun /<My<o~ (médicament).
« Aprèsdes pourparlersassezlongs, et sur la recommanda-
[.)L" Sakoi estunesortede botteen pailletressée,ouenjonc,
<,tquicontientdescailloux.Lesorcieragileviolemmentcetinstrument
sonoretouten formulanlsesconjurations.
(2)Sortededélirehyslériqueeccompagnédesemblables
à cellesdesmaladesdelaSa)pttr)ere.
M.~im 3~~
tion de t'un de nos porteurs de « Fatunzana nous pûmespénétrer danstacaseoulucérémoniemagiqueallait avoir lieu.
<'A" milieu de ta pi~cenuf, une femmeencorejeune étaitaccroupie son regard était inquiet et ses membres agitésd'un tremblementnerveux.
« Devantelle, )e sorcierrangeait sesamutt'ttcs sfrn'sd'Aigles,dents de Caïman, perles de verre, et même desgraines d'espècesdiverses.Une corne de bœuf,attachée parune liane au faitede la case, se batan';aitau-dessusde lutêtede la patiente. Autour d'elle circulait le a sorcier secouantrageusementle <-Sakoï. et ânonnant ses formules conjura-toires.
<'Cesorcier étaitun «Frère xdes ~o<ow;!</u«/M(hiboux).Soudain)esorciers'arrêtade tourner et degesticuler; puis
-setournant vers ta porto de la case, il fit entendre un hutu-iement plaintif imitant le cri de l'Orfraie. Presque instanta-nément, un hibou de grande taille pénëtra dans la case, etvint planer au-dessusde la tête de la maladequi, sur uu gestedu sorcier, était tombéesur )e dos. L'oiseau nocturne fitplu-sieurs fois )e tour de la case,puis vint se poser sur la poitrinede la femme, fixantde sesyeux ronds, éblouispar la lumièredes torches résineuses,tesyeuxhagards de la possédée.
Le sorcier, immobile,le bras gauche étendudans la di-rection de l'oiseau, attendait.
<La femmeavaitmaintenantles paupièrescloses,ses mainsavaient peu a peu perdu leurs secoussesnerveuses.Soudain.au milieu de ce lugubre silence(car, à rentrée du hibou,etsur un signe de l'opérateur, les tambours et les cris avaientsubitementcessé)–on entendit un cri surhumain, étrange,déchirantet glacial; c'était la maladequi, subitement,s'étaitdressée sur ses piedscommemue par un ressort. Cecri étaitpour elleun signe de délivrance,l'esprit qui l'obsédaitl'avaitsubitement quittée mais, comme la femme se relevait, lehibou,les ailes pendanteset le becdémesurémentouvert, étaittombé sur la terre battue commeune masse inerte. !t étaitmort.*»
UYKETnOtStEMK324
H faudrait tout u.) volumepour détaiHerminutieusement
les cnutum. lcspratiquessuperstitieusesoucriminellesde
ces peuples.u.~eaux, peut-être &forced'être anciens.
Les a coutumes» sanglantes du Dahomeys'accomplissent
suivantun rite spécial, et démontrent par là qu'elles se rat-
tachent, dans leur hideusehorreur, au cnttebarbareet démo-
niaque de cespeupladesfroidementcruelles.
C'est au Dahomeyqu'un jour, le voyageurdont on vient de
lire l'intéressantenarration, fit la rencontred'un être étrange.
qui, a l'encontre des usages du pays, ne répond.t point au
< Sa!am de ses porteurs. Intrigué par ce mutisme inusité,
A. D. fitposera terre sa « Falanzane et alla lui-mêmede-
mauder au vieux noir, pourquoiil n'avait point reponduau
salut de ses hommes.
« C'est e dit le nomadeen se détournant, < pour
ne pas te porter malheur! x.
Tu disposesdonc d'un pouvoir mauvais?
–Oui! 1
Voudrais.tum'en fournir la preuve, reprit notre voya-
geur, je te donneraide l'argent?
Sans répondre, et sans se retourner, le sorcier tendit la
mainet le voyageury mit une pièceblanche.
Désigne-moi, dit le sorcier, un arbuste des en-
virons.
Celui-ci,fit l'ingénieur, en lui montrant du doigt un
maigre patétuvicr..Le sorcierétendit sa maingaucheversla directionde l'ar-
buste. et, au grand étonnement du spectateur, ses feuilles
jaunirent et se recroquevillèrentsubitement comme si un
grand feu avait flambésous ses branches
L'arbre était mort1
:):MAt.tt:E
De quelque cote que l'on envisagecette redoutableques-tion, toujoursle mot « mort a resonne comme nu glas fu-nèbre après chacune de ces études sinistres. La Magienoire )' est doncbienen réalité LAsc)K\cKuu MALet Satan,
commenous l'avons lu dans la piècerimeodu Sahbat,en est le macabreinitiateur.
Les « Messesnoiresx, décrites par Huysmans,nous inspi-rent encore plusde dégoût que leshorribles«coutumes xdes
peupladesnègres car ici l'on ne sacrifieque des êtres qui nesont pas encore tout à fait des hommes tandis que, dans< LA-fiAsw,on insulte cyniquementau sacrificesublimed'unhomme~'e~ w) /)<?«
PAGES GRtSES
Parmi les phénomènesde la a Magienature))')B, on peut
classerceuxdu M<«w<' et du .</w)'~m< qui sont aujour-
d'hui généralementconnuset pratiqués.Les intéressants ouvrages de Jacolliot sur les prodiges
étrangesobtenus courammentpar les Fakirsde t'Inde, sont
danstouteslesbibliothèques,aussinousne feronsdecetauteur
aucune citation, préférant narrer de l'inédit.
Avant Jacolliot, le M'c 7/~c, de )a Compagniede Jésus~
nousavait initié déjà à ces mystèresde « tévitation de dé-
gagementsdu corps Astralx, des longs sommeilscatalepti-
ques, oit le patient peut, impunément,demeurerdes moisen-
tiers, même si l'on enterre son corps danslesconditionspres-
crites par le rite spécialdes Mahatmas.
Voici comment le Père Jésuite fut initié à ces étonnants
prodiges.A son premier voyageau Tbibet, il avait pu, grâcesà de
puissantesrecommandations,se faire admettredans une La-
M!o;cne un jour, qu'il se promenaitavec l'un des bonzesdu
Temple, en devisant de ces merveilles dont le récit l'avait
laissé, lui catholique, un peu douteur, un peu craintif, fe
Lama s'arrêta brusquement, l'oreille aux aguets une voix,
inaudibleaux sensordinaires,l'appelait de suiteà une Lama-
zerieéloignée. I! en fitpart au Père Huc.
-Mais, fit celui-ci il y a loin d'ici a X. et, sans
douteplusieursjours se passerontavant que j'aie le plaisirde
vousrevoir, et de reprendre avecvousnotre très intéressante
causeriede tantôt?
-Nullement, reprit l'Hindou,je penseêtrede retour avant
que le soleilse soit couchéderrière les rochersde l'ouest. Ne
MAf.tE :)~T
savez-vousdonc pas que nous disposonsde moyensde loco-motionqui voussont inconnus? Ce n'est pasavec moncorpsvisib!equeje vais me rendre ou )'on tn'appeiie, mais seule-ment avecmon a CorpsAstralx, etce dernier franchit tes dis-tances a\ec la rapidité de la penst'e.
Revenudo sonémotion bien te~itime,h*P~rf Hun, qxtdéjàavaitconnaissancedece phénomène,sans pourtantt'avoirconstate de près, dit au Bonze
Maispourquoiêtes-vousforced'aller lit-basastraten'ent.
puisque la voixqui vous a parle tout it l'heure est audihte
pour vous a distance?
C'est, répondit le bonze, parce que Ma /)rMf/«-fr«'c est nécessaire pour une cérémoniemagique dans )a-
quelleje remplisun rote
Rentré dans sa cellule, le prêtre Hindous'étendit sur unenatte après avoir fait ses abtutions et, récitant ses « blen-trams il perdit connaissanceau milieude t'un desVersets,son corps se raiditcatateptiquement,et son doubleAstral
dégagé des liensqui leretenaient captifsaux organes corpo-rels, partit invisiblementcommeune ueebedans la directionvoulue.
Moins de deux heures s'étaient écoutées que le mêmeBonzese promenaitde nouveauavecson ami, et continuaitàt'émerreiUerpar le récit dechoses qui sont, au Thibet, cou-tumièreset, qui, dans notre Occidentsceptiqueet blasé, sonttout simplementtraitéesde sornetteset de rêvescreux.
Un Américaiodegrand savoir, M. MarionCrawford,dont les nombreuxet intéressants romanshistoriques, troppeu lus en France (quoiquetraduits, pourtant !), font fureurdans presque tous les autres pays civilisés raconte, dansson premier ouvragelittéraire, intitulé « M. IsAAcs, qu'unFakir, Ram Z<o/, venait souventrendre visite,en « As-tral », au héros du livre, l'auteur a vu le « double det'Hin-
328 UYMETMtStMtH
dou, < qui w, dit-il, me semtttait uniformément </c
~tM/tcp~t'Me;levisage ayant, a peu de choseprès, ta mémo
teinte que ta tuniqueflottanteportéealorspar l'apparition».
Un autre auteur, peut-être moins connu en France qneM. Crawford /?<<fe<'Z.<o~-a publiéun ouvragemagi-
que, intitulé: X<'<o~t,ou deux ~tres: ~/<t~w /t/;<< <'t
Zanoui )ui-n)eu)e,ont tous deux le pouvoir de se t/e</o~/c/'
et d'apparattre en « AstralMoù ils voûtent, et quand ils le
veulent.
!t est vraimentdommageque fauteur dece livreplusqu'in-téressunt, après avoir charmé l'esprit du lecteur autant parta magiedesonstyle quepar l'exposédesphénomènesétranges
que Zanoni,d'abord,et Mejnour,ensuite,produisentfréquem-ment, ait eu la malencontreuseidée, à la finde l'ouvrage,de
faire intervenirtes scènes hideusesde la Révolutionfrançaiseet, âpres avoir faitdeZanouiplus qu'un homme,arriver à te
faire prosaïquementmourir sur l'échafaud snnglaut, tout
commeun simpleRobespierre!
Un richeAnglo-Américainhabitant Lahore, l'antique
~oya/a –avait, un jour de réception,faitvenir en son hôtel,
pour distraireses convives,un confrèrede « Covindassamy»
(leFakir attitré de Jacolliot).
-Que vas-tu nous faire de nouveauce soir, demanda
l'Amphitryonau Fakir.
Pour toute réponse,ce dernier,qui depuisquelquesinstants
promenait sur les invités son regard aigu chargé d'effluves
magnétiques, désignade la main une jeune mère tenant sur
ses genouxun bébéd'environ deuxans.
Veux-tux, dit-il a l'Anglais <<priercette Damede
me confiersonenfant? ]1
Quelquesminutesaprès, M. Bébé,confortablementinstallé
sur une pile de coussins, jouait iusoucieusementavec son
hochetd'ivoiregarni de menusgrelotsd'argent.
XAt.H!l~ H2')
Le i'aktrctatt aXfs'accroupiren un c~n)du salon, et, apr~s)<'etrerecouvertd'un ch.Uede nuance soubre, gardait l'im-
mobititetaptus comptée.Les yeux inquiets de t'assembteeerruieut de t'ent'.mtil la
massesombreet informequ'était )<'Fakir,ft du Fakir a t'en-
tant, sedemandantcurifxsemt'nt ce qui allait se passer,<)ne)phénomèneétrange a)!aitspnntanementse produire.
Soudainl'enfant se )eva le hochets'échappa de sa menoUe
potelée,et sesyeux, <p)imaintenantavaientune t)a)nmedansJeregard, se promenaientsur l'assembléeavecune assurance
troublante. Alors, saluant gracieusement,il toussota, puis semit à débiterun discours en trois points sur les questionsles
plus transeendantates de la phi!osop))ie.et cela d'une voixclaireet parfaitementdistincte, accompagnantchaque phraseà e)!et d'un geste sobre et gracieux. Son discours terminé,l'enfant saluade nouveauet se rassit.
Quelques secondesaprès, apercevant le hochet qui gisaitdans l'un desplisdu coussin,il le happa, le porta ilsa bouche,puis, apercevantsa mère qui lui souriaità travers seslarmes,
tant son émotion avait été grande et son cœur puissam-ment remue il courut vivementjusqu'à elle.
Pendant ce temps, le Fakir s'était relevé, et, rendant aumaitre de céans levélumprête, lui dit simplement
Tu as vu
Dansune petite villede ['Inde dont le nom importe peu,le gouvernementbritanniqueavaitdécidé, en 1898, la conti-
nuatiou d'une des largesartères, jusqu'alors inachevée,de la
cité; mais, pour ce faire, on devait démolir une petite Pa-
gode, quise trouvait juste sur le tracé de la futureavenue,etla reconstruireà côté.
Aprèsavotr prévenuà temps le vieuxbonze qui desservaitce templehindou, les ingénieurs se mirent en devoir de leraser. Arrivésaux fondations,lesouvriers démolisseurscons-
:t:t<) ).)tHnH't'-U:Mt!
tarent )'existenced'une sorte de rotonde souterrainequi se
trouvait just'j sous le chœur du templedémo)i.Une porte y
donnait acct's, mais elle avait été, depuis fort longtemps,murée.
httrigué, t'ing~nieur qui dirigeait les travaux fit faireune
brocheau mur d'<'nc<'intp,<-t,nrntéd'une ampoutoétcctriquc,
pénétradans le caveausouterrain.
Au centre, se trouvait un sarcophage,qu'avec de grandes
précautionsses hommesdescendront.Une sorte de momie,
parfaitement conservée,s'y trouvait. L'on fit venir immédia-
tement le vieuxbonzequi, après avoir minutieusementexa-
miné le corps, dit à l'ingénieurTu te trompes,ce n'est pointlà une momie regarde
les orificesde la facesout obturés avecde la cire, et le ban-
deau vermoulu qui recouvre la bouche me fait croire à un
fait absolumentextraordinaire.
D'après l'examende ce corps, j'ai l'absolue certitude quecet hommefut, il y a de cela très longtemps placé vo-
lontairementdans les conditionsvouluespoursubir t'éprouvede ce sommeil, étrange pour vous autres Occidentaux, mais
pour nous, tout aussi naturel que io sommeilordinaire, et,
ajouta le bonzeavec un léger tremblementdans la voix,
il u'est certainementpas mort
Que me radotes-tu ta?. fit l'ingénieur interlo-
qué.Je ne radotepoint, reprit le vieuxprêtre nosrites
affirmentque le patientqui se prête à cessortes d'expériencesne peul mo«rM' que s'il y consent! Son corps, purifié de
toutes souiit'jres internes et externes, est préservé des in-
sectes par l'obturation hermétiquede toutes ses ouvertures;
et, avant d'appliquersur la bouche le bandeau que tu vois,la langue a été retournée dans le pharynx. Du reste, si cet
hommeétai. mort, il n'aurait point l'apparenced'une momie;a l'ouverturedu sarcophage, tu n'aurais trouvé qu'un sque-lette blanchi
Devantcette affirmationplus queplausible,t'ingénieur,tre&
troublé à son tour, dit au bonze
:t:<tMAti~KK
Alors, tu crois qm', toujours d'âpre vos rites, cet
hommepeutetrerappftéitta vie?
J'en ai l'intimeconviction Si tu veuxbien m'y autori-
ser, je vais informer tétépathiquemcotmes chefs sup'-rieurs
de ce fait étrange, et je t'informerai de ta décision ')') its a.)-
rnnt prise.
Quelquesjours plustard, le collègesacré de ta UrandeLa-
mazeriela plusproches'était réuni, et, avec la pompe voulue
on pareil cas, on procédaauxcérémoniesd'usage.
Aprèsavoirdémolile sarcophageavecles plusgrandes pré-
cautions, le corps, maintenant, apparaissait comme étant
couchésur une table de pierre.Grâce il des essences spéciales, les hnutettes de cire qui
remplissaientles fossesnasaleset les oreillesavaientété d'-h-
catemenl enlevées, ainsi que tes bandelettesqui retenatent
ctosestestévreset les paupières.Quantaux vêtements légersque portait ta pseudo-mom'e,
l'étoffétombait d'ette-meme en poussière,et le corps. en sa
saisissantenudité,fut placé dans un bain tiède et aromatisé,
pendantque le GrandLama lui-même, qui s'était déplacé
pour cette exceptionnellecirconstance, psatmod'att tout
hautles « Mentrams» d'usage, dont !a puissanceévocatrice
doit permettre à l'Ameabsente de réintégrer sa prisonchar-
nelle.
Aprèsdouzeheures de soins et de prières ininterrompues,
le patient accusaitdéjà quelquessignesdevie une glace po-
sée devant sa bouche s'était légèrement ternie. La vie psy-
chique reprenait possessionde ses organes respectifs les
membres,assouplismaintenantpar les bains, ne demandaient
qu'a rentrer en fonction.A un momentdonné, l'Hiérophante
redoublantd'efforts,dirigea sa main versle sternum du pa-
tient, puis vers le front et, a la grande stupéfactionde
l'ingénieur anglais, la faussemomie,soulevantaveceffort
ses paupièresalourdies'parun aussi long sommeil,promena
sur l'assembléeun regard interrogateur autant qu'étonné. Le
lendemain,l'hommeétait debout.Huit jours après, il allait et
venait, commetout le monde
332 ).)VK)tTHf)t8!i:ME
Or, grâce h un ruuleau de papyrus adtnirat~emctttcon-
servé, que l'on avait trouvédans le sarcophage,!c dormeur,
–oublié )a. sans doute à tasuite de quelque invasion gi-saitdans ce caveaudepuisplus do '</c<~ .!tf'c/M.II avait.
été mis en sommeil vers ta no du régne d'Alexandre-le-
Grand
Deux années plus tartt, tf -<dormeur », qui avait de
suite recon<)uistoutes ses (acu)tës,et suivi le cott~e socrù à
la GrandeLamazerie, douéd'intelligence et de mémoire,avaitbienviteappris la tangueconratttodu pays.
C'est alors que son récit vint corroborer le j'en que !<'s
bonzesavaientpu déchinrersur le papyrus en vétusté.
Mais, unjour, il vinttrouverle Grand Lamaet lui dit
Je m'ennuie sur la terre, et voudraism'en aller
On accédaà son désir.A un jour convenu, en présencede tous les bonzesassem-
blés, le mystérieuxpersonnagemonta solennellementsur ta
terrasse du temple. JI s'était, pour la circonstance, revêtu
d'une peau d'agneau touteblanche,et ses reinsétaient ceints
d'une corde en poil de chameau, longue de plusieurstoises.H fità tous sesadieux,puis, au milieud'une évocation,il en-
roula autourde sa dextre la corde et tajeta en l'air de toutesa force, la corde monta, monta dans le brouillardmatinal,se tendit,et, commeattirée en haut par d'invisiblesmains, le
Fakir fut soulevé en l'air; en sa mystérieuseascension,il fit
aux bonzes assemblésun dernier signe d'adieu, et disparutdansta brume
On ne le revit plus,jamais CommeEtie, le prophètehébreu, le mystérieuxpersonnageavait été assumé
Ceci,est )echapitrespécialdes narrations nous allons en
continuerl'intéressante série, saufles commenterensuite.
Se trouvantunjour a Goualior,dans l'Hindoustan, l'ingé-nieur A. D., toujours à t'aiTûtde faits extraordinaires, et
MACtt.
grisé pur ta lecture des ouvrages de Jaculliot sur les mer-
veilleux prodiges opérés par les Fakirs de t'tndf, avait ouï
dire, quelquesjours après son arrivée dans cette ville, qu'un
Fakir nomméKoum'raSamy, habitant un petit hameau peu
distant de ta ville,avait le pouvoirdese rendre invutnérabtea
une décharge de nmusqufteric, lorsqu'il s'était, au préa-
lable, placé danscertaines conditionsvoulues.
Curieuxdevérinerpar lui-mêmece faitétrange, l'ingénieur
fit demanderau Fakir un rendez-vous.
Aujour convenu,notre savant, armé d'une excellenteca-
rabineà répétitionqui, dans les jungles, avait déjà chez les
fauvesfait plusd'une victime, se présentaità la demeuredu
sorcier.
Celui-ci l'attendait.
Avant de payer le prix convenu d'avance, notre ami de-
manda au Fakir s'il pouvait,dans cette expérience, tirer avec
sa propre arme. Sur la réponse affirmativequi lui fut faite, il
s'exécutade bonnegr&ce.Ce prix était d'environ dix francs.
Peux-tum'affirmer,dit l'homme,qu'a l'intérieur de ton
arme, aucunepièce,utileou d'ornement, n'est <Mcuivre?
L'arme n'avait, extérieurement,aucunornementde ce mé-
tal, et le démontagede la batterie, exigé par l'expérimenta-
teur comme conditiona sine qua non n'en contenait pas
nonplus.Maintenant, dit !e Fakir, déshabi))e-toi.H faut, avant
)'expérience,que j'aie l'absoluecertitude qu'au moment de
tirer sur moi, tu ne seras toi-mêmeporteur d'aucune parcelle
dece métat monnaiede billonou médailles.
A. D. se rendità son désir.
Pendant ce temps, le Fakir était entré chez lui et en rap-
portait plusieurs objets amulettes diverses,une petiteba-
guette de bamboua sept nœuds et une calebasse contenant
du rhum. S'étant placéa environdix mètresdosonhabitation,
dans un endroit découvert et sans ombre, celui-ci posases
objets a terre, puistraça avecla baguetteun cercle sur !e sol,
en marquantta circonférencedequatre traits placésaux quatre
pointscardinaux.Cecifait, il disposases amulettesd'une cer-
~34 UY)tt!TKt)t8)i;MK
taine manière, creusa au centre du cercle un trou avecses
doigts, en récitant ses « Mentrams)), puis, versa dans ta ca-
vité, lecontenualcooliquede ta calebasse,qu'il rejeta ensuite
au loin.
Vêtu seulement d'un tfger pagne, le buste et les jambes
nus, le Fakir s'agenouilla et s'absorba dorMt l'espace de
deuxminutesen une profondeméditation.Soudain, il ouvrit
les yeux,étendit ses bras en croix, et, toujoursagenouilléau
centre du cerclemagique, il prononça d'une voixfermele
commandement:~c~
Malgré les affirmationsréitérées qui lui avaient été faites
préatabtement,et l'assurance que l'Hindou lui avait donnée
que, s'il se conformait strictement a ses exigences, il n'yavaitaucundanger à tirer, le cœur de l'ingénieur battait fu-
rieusement,et ce n'est qu'après avoir fait un grand effortsur
tui mémoqu'ilépauta sonarme, visala poitrinedu Fakir et.
fit feu, a dix pas.Le Fakirse baissa et, ramassant la ballequi, mollement,
était venue tombersur le bord extérieur du cercle magique,il dit en souriantau tireur, beaucoupplus ému que lui
<Viens la prendre, et conserve-lasoigneusement; elle
sera pour toi un talisman protecteur(i)
(t) Puisquelemot«Talismanc vientd'~tre'prononcé,nousenprofi-tonspourrappelerau lecteurquesi !mreliquesdesSAtNrsproduisentdesenetsmerveilleuxcommecuresmiraculeuses,oucommeconvsr-«otusubiteset inattendues(quisontdes<curesd'âmes»), il vadesoiquetes « re)iq')es tessouvenirs ')depersonnescrimineUesouvicieuses(etsurtoutde cellesqui se sontsuicidées,ouqui ontét6
suppticiées),doiventproduiret'euet inverse.Envoilàassez,je pense,pourdétruireà toutjamais l'inqualifiableet iniquecréditque l'on
prête,parerreur,à la cordede pendu,qui nepeutêtrequ'unTaiis-mandemalheur1 Rienn'estcontagieuxcommele mal.
PAGES LUMINEUSES
Après les « pages sombres qui nous out succiutetncnt
démontréquetques-unsdes a pouvoirsmauvais, les a pa~cs
grises e, qui ont traité de la magienaturelle, point mixte
eutre les deux extrêmes il nousreste maintenant, dans ces
« pages lumineusesx, il nous ébattre librement dans le do-
mainedes pouvoirsréels.
Après la nuit, l'aurore indéciseet floue après l'aurore, !e
grand jour. C'est la Loi.
Tout être, venant sur terre, parcourtsuccessivementces
trois phases; nousnaissonsdans les ténèbres,"t les sens nous
subjuguentd'abord de par leur absoludespotisme puis, nous
sortonsde cette fange pour monter d'un octave plus haut/a~cMMcevient alorsnousébtouir; puis,unéchetooplus haut,c'est l'art péristylede la Foi quinousséduitpar lasplen-deur de soncôté idéal.
La sciencepeut être athée, parce qu'elle trouve (ou croit
trouver sa raison d'être en elle-méme,et c'est làson erreur!)Maisl'art, cette merveille,ce refletdu beauinfini dans la ma-
tière, a déjà un côté religieuxet divin.
Quand unvéritable artiste retombedans la fange du vice,c'est qu'il n'était qu'un artiste incomplet1
A l'octaveau-dessus, nous entrons en plein dans le do-
maine lumineuxde la p~t7<Mop~ereligieuse,qui est, commeon le saitdéjà, lasynthèsede la foi et de la science.
Nous avonslu, dans les pagesqui précèdent, la descriptionécœurantede cesêtres perversqui, par orgueil, veulent sai-sir en leurs mainsdébiles et criminellesle « sceptref sacrédu pouvoir, sans l'avoir mérité autrement que par des blas-
phèmes, des crimes et des ignominiesde tous genres les
Uy))!fTK()!s~)):
.n,c. n,.m_matheureux,trompés pur l'illusionmentuleémanéedo l'espritdu ma), ont cru s'emparer du sceptre, tandis qu'ils ne sai-sissaientqueao/<o~c rf/o~c par le rettt't trompeurd'unmirage -comme un enfantqui voudraitsaisirla Lune dontle disqueargenté se renetedansun miroir
Puis, nousavonsparcouru ladoublephase de ta ma' oa-turelle, sombred'un côte, semi-tumineusede l'autre, cummetout objet qui s'interposeentre un foyerde clartéset soncôned'ombre.
Nousavonslu les intéressantsprodigesdes FakirsHindous,et des sorciers féticheurs. La Bibte elle-méme, ce livretrois foissacré–ne nousparte t-ellepas dessorciersdesPha-raons, imitant presque tous les prodigesde )'Arehi-Mage,duProphètedes Hébreux, de~t:!<- qui, dans les gorges du Si-naï, en mêmetempsqu'il évoquait t'AOt])t(i).fabriquaitaussilestingots d'or vierge devantservir a t'ornementationdu Ta-bernacle?
On peut tout imiter! Simon-te-Magicieulie s'était-il pas,lui aussi, étevédans les airs, comme le présomptueux Icare,a)a grandejoie de la fouleadmiratrice, et criant au miracle?Que fallut-ildonca cetorgueilleuxmagicienpourêtrevaincu?L'humbleprière d'unapôtre et la cire do ses ailes postichesse fondil, et le faux-puissantvint en tournoyant s'abtmercontre le sol
Que les Fakirs Hindous ëtévent leur corps matérie)à lahauteurd~unpalmier quecertainsd'entre euxpuissentsefaireenterrervivantsdurant sixmois, sous un champ de céréales,ou que d'autres ayant été préalablement placésdans lesconditions voulues ressuscitentaprès vingt-deux sièclesd'un sommeilléthargique, qu'y a-t-il en cela de plus mysté-rieuxque le mystérieuxsommeilde la dormeusede Chenellesqui, depuis bientôt vingtans est en léthargie naturelle?
Qu'un autre Fakir ait l'étrange propriété d'apparattre en« AstralacommelesMagesZanoniet .Mp/MOM-duhetouvragede ButwerLitton,ou J?an!-Za/deCraw-ford encore,comme
(1)Lalumièreaatratcsupérieure.
MA.-m :(:n
00
'c '-aktr 'Jamou!, dont parle JacoHiotdans sesrécits surt'tnde, provoquele phcnonx'-neétrangede fairepro-duire à une graine deA!anxuierplantéedevanttout le monde,et) du terreau frais, une tige, des feuilles, des lieurs et destrmts, et) unespacede tempsrelativementcourt quece mêmeFakir d~ptaccdes objet, très luurds sans les tuucher, ou sefassecharrier Jui-memesur un tabouretsur )equet il se tientaccroupi, les jambes croiséesa la mode orientale qu'est-cequecela prouve,et a quoitoute cette fantasmagorie,absolu-ment reeftecependant, peut-elleêtre M~, si ellene nous faitpas communieravecles lois éternels de la natureet si ellenenous rend pas meitleurs?
Pour ma part, j'avoue que l'homme qui, par des ma-nœuvres subjectives, ou objectives (respiration savammentrythmée, ou concoursde forces hétérogènes appartenant aumonde de l'invisible),s'éfevoen l'air à l'instar do Simon lemage, ne m'étonnepas plus que l'acrobate qui, dans nosMu-sic-Halls, s'ëtancedu sol, et, avant de toucher le tapis de lascène, décrit un doublesaut périlleux
Cesdeuxsortes d'exercicesdépendentd'une sourceunique/'c;t<ra/pMM/, psychiqued'uncôté, exclusivementcorporeldede l'autre.
Quesont donc, aupointde vue moral toutes ces jon-gleries, toutescescuriositésvulgairesde troisièmeordre, ces< bagatellesde la porte commeFondit, à coté du spec-tacle vrai, offertau vrai publicQuiA PAYÉavant d'entrer authéâtre ?
Du vent, du trompe-1'œi!,du mirage faux, et de l'illusionpure!
Dansune ville de Normandie a Caen,je crois,une pauvremendiantese tenait humblement sous le porchede la catbédrato elle était là, étés comme hivers,n'ayantjamais osé franchir le seuil du temple à l'heure des offices,de crainte que ses vêtements, défraîchis et en lambeaux,ne
:).M UV)t)!'ntU[!itMn:
fussentun objet Je .scandéeaux bourgeoisuisésqui mettaient,
le dimanche,assisteraux offices.t)<u!qut''sde leur famille p)us
ou muinsnotubreuse, sousleurs plusrichesatours.
Uu honnêteet pieuxcouu)));t't:antde ta ville était arrive,a
force de précautionsaussi ct)atita!'tesqu'adruitt's,aà faire ac-
cepterdurant uu hiver ri~uurenx, et par t'eutremist.de
épouse des bas de taiue et desvêtementsplus chauds, a ta
mendiantequi, auxyeuxde tous,visiblementgrelottait.
Unjour, t'humb!e pauvresse, avertie par sa tumiére inté-
rieure, levases yeux-depuis longtempsaccoutumesa ne re-
garder qu'en dedans sur sou bienfaiteur qui passait de-
vantelle.
Monsieur, luidit-elle timidement, il ya plusieurs
jour que Madamene vient plus à l'Eglise serait-elleabsente
ou matade?Elle se meurt 1 repondit simplement le Monsieur,
avecdes sanglotsdans ta voix.
Hommede peu de foi ctama ta mendiante en re-
dressantsubitementsa taille aHaissée depuisquand donc
la prière n'est-elleplus ~OM<c-/)«;Ma/!<c?.Et, plongeantson
regard vague, mais étrangement tu~ineux dans l'intérieur
du temple, vers l'autel de Marie,elle fut ainsi, quelques mi-
nutes, commeen extase puis, défaisant lentement et avec
componctiondes vieuxgants fanés et reprisés(qu'elle portait
par mortification, depuis qu'un jour, un peintre nomade
l'ayant rencontrée sur la grand'route, lui avait otrert deux
francspour peindre ses mains aux formes patriciennes ta
main révélaut toujours l'état psychologiqued'un sujet et
n'ayant plus vouluvoir ces mains « trop bettes)', de crainte
qu'elles ne lui fussent un sujet de vanité) les tendit majes-
tueusementà l'hommequi pleurait, en lui disant
a Sitôt rentré, passezaux mainsde la maladeces gants,
témoinsde ma pauvretéet de mes humiliations si la sainte
Vierge le veut, ilspourront peut-être apporter une améliora-
tion at'état de votrechère femme! (i) »
(<)Lesganlsde la mendiante,parM.Yt-ŒT,danst'<M<)'epour
tous,91année.
M.U.U: ~t'.t
Pauvres Fakirs! qm*)s<)uesoient 'os /M.<t'M'<c magm'-
ti()ues ouautres, combienvosprodigessont mièvresà c~tc
de ceux qu'accomplissait,au si~ctodernier, io plus grand, le
plus puissantThaumaturgedes tempsmodernes
Kous voulonsparterde t'humbieet saintc'~nttn'AM.
–jMH-Ca/)<M/t'-J/ar/eV)A~EY,appelécomtnu))é<uent<tIl le
Curé d'At's ~tait né à Dardilly, bourg assez importantdu départementdu Rbône le 8 mai 1786,vers l'heure de
minuit l'heure des Messies!Dès sa plus tendre enfance,il manifestaitun penchant marquépour la prière, ta /wc<'
/br/c par exceUence et, après avoirentrevusur le pian di-
vinle royd sacerdocequi l'attendait, il entra dans les Ordres
en i8i5,et, trois années plus tard, fut nommé prêtre ':n la
petitecommuned'Ars du départementde )'Ain.
Jusqu'en 1860,c'est-à-dirependantyMtra/</c-</cM.ra/t/i~M,la viedusaint prêtre ne fut qu'unesuccessionnon interrompuede prodiges, tous plus stupéfiants les uns que les autres
conversiondes habitants du villaged'Ars, qui, avant son
arrivée, éta!ent, à peu pre~ tous, des sceptiques ou des in-
crédules, conversions spontanées de milliersd'êtres des
deux sexes qui, une fois sa réputation établie, venaienten
foule à Arspar dilettantisme ou par curiosité domination
des volontés rebelles cures miraculeuses surtout; prodiges
Ueretuurc))ei:tui,)fpremiers')indu Monsieuren ques-tion l'litdépasser aux doigtsdéjà diaphanes de !'mtere''sa!)tc
matade.it's ~ants tnimcutcux.Ptcsjth' aussit<),chc s'en-
dormit d't)))sotutnei!ca!)i)oet rf~ara~m'. A sun revtii),deu\
heures plus tard, ettt'a~jn'~sttt) mari, t'embrassa ett sou-
riant joycosctncnt.et iu) dit:J~.suis ~orrie, et j'aifaix). )'~)ese leva, tuan~ea comme tout te <)h)t)deet,
depuis iors,nese ressentit p!usjax)ais d'aucun tnataise
grave!N'avons-nonspasdit déjà que ta Foi répond a lu tw uEL.
V)H?'?
3i.n HVMitTKmstKMK
matérielsque nossceptiquesd'aujourd'hui traiteraientavecun
méprisantsourire en les qualitluntdo « Contes de bonnes
femmes".>.
Qu'il noussoitpermis, pour la justincationde notre dire,
deciter quelques « attestationsx formulées, sous ta foidu
serment, par destémoinsoculaires(t).).« Pendant l'octave de ta Fête-Dieu, de l'année 1856, un
cultivateurd'Ars qui, malgréles objurgationsdusaint prêtre,
s'obstinaita vouloirtravaillerle dimanche, voulant conduire
ce jour-là un tombereau de fumier dans les champs,était
obligéde passerdevantl'église pour sortir du village et ar-
river a sa propriété.La messeenétait alors t") momentsacré
de l'élévation.Arrivésen facedu porche, les chevaux,comme
s'ilseussentvu devanteux uce muraille, refusèrent d'avancer
malgrélesjurons de leur propriétaire et les coupsredoublés
dontils furent bieninnocemmentgratinés.Force fut au char-
retier de se rendre a l'évidence,et,tout penaud, attiré du reste
par une force attractivedontil ne se rendit compte qu'après
coup, il entra machinalementà l'église malgré sonaccoutre-
mentplutôt sordide, et béat, ne put quitter le temple que
lorsque, l'office terminé et les fidèles étant tous partis, le
saintcuré, qui le guettait du coinde t'œi)à sa sortie de la sa-
cristie, vintamicalementluitaper sur l'épaule, et souriant, lui
dit:t Eh bien1 vousavouez-vousvaincu, maintenant? xp
Depuislors, le bravecultivateurrécatcitrant fut assiduaux
offices,et jamais plusl'idéene lui vint de vouloirtravaillerle
dimanche1
A nous lire, certainslecteurs pourraient peut-êtresupposer
que ceslignes, Qeurantla sacristie nnusont été dictées
dansun but de propagandec~ricate. Hn'en est rien la vé-
ritablereligionn'a rien decommunavecle cléricalisme.
()) ~t'edu MtH<CM)'<d'~ift; BureaudesAnnalesde la Sainteté,
73,ruedeVaugirard.
MA~H ;)U
Semblableà l'abeillequisait recueillirsur toutes tes Ocurst'; pottenou le miel que ta nature leur a donnfs, nous pn'-ooos ta vérité partout ou elle se trouve, aussi bien dans laBible <}uedans leCot'a/< dans les romans mondains,commedans lespageslumineusesd'Homère. La véritéest ;«' sem-blablea ta Lumière (quiserait invisiblesans l'ombre qui luisert de repoussoir),elle peut, en passant par le prisme de
l'analyse,épouser les sept nuances accusées par l'Arc-en-Ciel.
L'erreur de l'humanité, en matière de foi,descience ou de
philosophie,est de vouloirse fixer uniquement sur /'wM deces sept nuances.
II ue faut jatnais confondre les /)//fwcMavec LALfMtf.HE,ni les fractionsavec t'unite; de m~meque les trois couleurs
fondamentales, et les quatre nuances comptëmentaires,nedonnent une idéevraiede la Lumièreuniqueque si ellessont
totalisées, df même aussi, les croyanceset !s connaissancesinte))ect.Ut<))esne s'unifientqu'en se synthétisantdans l'unité-
principequi est la Philosophie.En notre quauté de penseuréclectique,il nousest bien per-
mis, ce semble,do parler des religions, puisque, commenous l'avonsexpliquédéjà, et commenous ne saurions trople répéter, la vraie philosophieest la radieuse clarte quisurgit du contact de la foi, pute positif,avec le po!e négatifde la ~C!Mce,-et puis, lesaint prêtre, dont nous nousplaisonsh faire l'apologiedans ce chapitrespécial,n'a rien à voiravec
l'intransigeancecléricale, et la preuve c'est, malgré que la
splendideenvoléede t'âme divine de ce nouveauMessiere-monteau 3 août i859, a nousne croyonspasqu'a l'heure oùnous écrivonsces pages (toutes palpitantesencore de la vie
exemplairede cet hommesupérieur), en t'an de grâce <901,le haut clergélui ait rendu la justicede le béatifier,alorsque,des son arrivée dansles cieuxsupérieurs, lesAngesses frères
spirituels, le reçurentà bras ouvertet lui donnèrenttriompha-lement l'accoladedes Elus!
~2 UVttETtUUStHU!
Voici un jthéncméxcde "t~ittttiuu)'raconté j'ar te saintcuré. «. Pas plus loinqu'hier soir, il y avait des troupesdo<démons Il qui secouaientma porte ils parlaient entre euxcommeune arméedecosaques. Je ne comprenais;is un motdo leur jargon. Au milieu de la nuit, je m'éveillaien sursautet me sentis levé c/<fat; Je m'armai vivementdu signe de la
croix, et /p~M' (c'est ainsique le saint prêtre dénommait
l'esprit du mal)me laissaenfin tranquitte. »Userait fastidieuxde voutuirénumérer ici le nombredes
cures miraculeusesqu'it produisit durant les quarante-deuxxannéesde son apostolat; cependant,nous ne pouvonsrésisterau désirde narrer celle-ci
Alors que, déjà, la renomméedu Saint s'était répanduesurtoute l'Europe, comme,aux soirs de printemps, le parfumsuave d'un massif de tilleuls fleuris se répand par toute ta
ville, ta petite égusedu village d'Ars, étant beaucouptroppetite pour contenir les milliers de pieux visiteursaccourusde tous les pays, l'on se casait commeon pouvait, ou dans
l'église même,ou sur son parvis, ou dans les rues environ-nantes.
Un pauvre petit garçon d'une douzained'années, noueux,bancal et rachitique,avait, après deux jours d'attente passésreligieusementsur les marches de t'égtise, pu se glisser jus-qu'à l'entrée de l'un des derniersbancs, afin de pouvoirêtrevudu saintcuré, lors de son entrée a t'Egtise. !t avait même,audacicusement, tiré t'apotro par sa soutane, et, d'une voix
dolente,lui avait demandésa bénédictionet. sa guérison.Le saint curé, ayant vu l'état lamentabledu pauvreenfant,
lui dit:
e Moupetit ami, si vous voulezguérir, il faut faireuneneuvainea saintePhitoméne a
La « neuvaineDterminée, t'enfant de nouveaus'arrangea
MA~K :tt:t
pour se faire remarquer cu milieu(te ta toute houleuse,et yétaotparvenu.ditau prêtre:
Eh mon père.j'ai fuit,commevousme l'aviezrecom-mande, une nemuiue à votregrande Sainte,et )nonétat nes'est pointaméiioré'
!prNre!t!f)rs,nvec sa voixd'Ange, lui dit «Tuas doncbien envied'être gu.'n?. Il
Oh! oui, monsieurie curé, lit t'entant.Eh bien mon cher petit, dit le Saint, A'-fv-/u<
j7)a/Y,7;f.
Et l'enfanl, tout joyeux,st leva,toutessesterritdesinnrmités
ayant instantanémentdisparu« DansJa personnedu curé d'Ars écrivait un pe!e' in
il y avaitun je /;<-.<.«Mquoiquic<?/t'a</et absorbait,an pointqu'on oubliait,prés de lui, les choses les plus nécessairesiLl'existence.
Indépendammentdu </<Mde ~MJr~'que le curé d'Ars pos-sédaità un si haut degré, guérisondes âmes encore plusque des corps il se produisait aussi sur lui et autour delui d'étranges phénomènesqui font songer a la Spagirie deParacelse.
«M. le cure écrit Catherine Lassagne « nous adit II m'est arrivé aujourd'hui une chose singulière etdont j'ai ri tout seul je me suisaperçuque ma boursegrossis-sait, grossissait. J'y ai trouvéune poignéed'écus et un louisdouble. Ce n'est pas la première foisque cela m'arrive.
Uncertainjour, M. t'abbéTailhadesrencontra M.Vianney,qui lui dit: a Je suis bien ennuyé,je dois plus de trois millefrancs e
Allez,monsieurle curé, lui répondit l'abbé, soyeztran-
quille, le bonDieuarrangera tout cela!Le lendemain,M. le curé lui dit < Eh bien nous avons
trouvé de t'argent, beaucoup ~'argent! J'étais, ce matin,tout cousu<07'(i). Le poids en était si lourd que j'avais de
()) Phénomène d'Alchimie spontanMe, éclos sous la puif.sancMdu
mérite'
3t~ t.)VHETMtMSti:MK
la peine il marcher. Mes pochesbattaient et j'étais obligé
de lessoutenirde mesdeux mains. ole
On demeure stupéfait en pensant que ce saint hom'"e, le
plus pauvre de tout son village,apr~savoir pourvu iltant de
bmoitts et suutagf tant de misères,ait pu encore employer
<t ct-«/M/t /< w<nit fonderdt-smissions,et y~
autre francsa fondermille anniversairesde «messesoadtffe-
rentes intentions.
Cen'étaient passeulementles croyantsde tous pays qui se
multipliaient magiquement sous l'influence de son \erbe
fécond,mais aussi, commeou vientde le lire l'or de sa
bourseet même,d'autres fois, le blcsdansson grenieret la
rMf dans le pétrin de son orphelinat.Un autre jour, que CatherineLassagne, une sainte fille
que le curé d'Arsavaitplacéeà ta têtedesa maisonde refuge
était venue le prévenir que la provisionde blé touchai à
sa fin, le vénérableprêtre, dans sa confiancesans borneen la
Providence,alla, ingénument, cachersous le peu de froment
qui restait, une reliquede saint FrançoisRégis puis, se ren-
dit &l'église pour prier.
Quelquesheuresplustard, Catherine,accompagnéed'autres
témoins oculaires, arrivait tout émotio'mée près du curé
a Oh, monsieurlecuré le grenier au blé, videencore tout à
l'heure, est maintenanttellementremplide beauxgrainsdorés
que l'on peuta peineen fermer la porte ·~
Une autre fois, c'est la farinequimanquait.« Délayeztoujours le levain avait recommandéle
Saint- « et utilisezle peu defarinequireste. x
Mais,ô prodige! au fur et a mesureque Catherinepétris-
sait, la farine augmentât de volume, si bien qu'après avoir
désespéréau débutde po..voirfaire seulementune miche, ce
jour-là, elle en fithuit; «et jamais disait-elle le pain ne
lui avait sembléaussi savoureux.
Et toutes ces choses invraisemblables,ces faits extraordi-
naires que l'on nomme improprement « miracles t, se sont
produitsautour de la personne augustedu thaumaturge,du-
rant un grand nombre d'années, et des personnes dignes
~tU.t):
de confiancetesontvnst't attestes s~'usta foi dn serment.
itieo n'est in)possib)eu)'hon)!m'qui prend tachartt''pour
~uidede sesactes son espéranceétant une permanentesolli-
citation, elleot'tientd'aotatit plus qu'ettedemandedavantage.
Lestrésors provideiitielssontit tamercide qui veutpuiser
aptt'iuc&mait)!).
Nous venonsde passer en revue, succinctement, l'histoire
de ta Magie nous l'avonsétudiéesur le planintérieur uu dc-
mouiaque,chez les sorciers féticheurs sur le plan mixte ou
intettectue),chez les Fakirs et sur le plan spirituel,chezles
A'a</MC/t<M,OUSAt~TS.
Qu'est-cedoueque taSainteté?
C'est ta findernière out'être intelligentet libre doit force-
ment aboutir c'est la maturité de la conscience, laquelle
donne, naturellement, l'éctosiondes pouvoirs supérieurs et
divins de m~meque, parmi les végétaux,la maturitéde ta
tteur ou du fruit amène, avec ta saveur, t'emanittiondes di-
versaromes.
Dans ta nature, c'est t'étectrité qui présideà /« /M'w, au
développementcomplet des êtres et des choses; la c//a/<M'
influesur leur durée, sur la longévitéde leur existence mais,
c'est la /MM!t'rfqui développeleur saveur et leur parfum,
principe suprêmequi n'appartient qu'a la Ma/w~e.
L'humanité, dans l'homme,ne commencequ'avec le dé-
sintéressement» dit Amiel. L'Angé'ité, dans l'homme,
prend naissance dans le plein épanouissementde sa cons-
cience.
U n'est pas besoin,pouratteindre a ce but suprême, d'une
érudition étonnante, ni d'une phénoménaiemémoire la clé
de la Magiede Lumière se peut inscrire sur t'ongte d'un en-
fant. La Magie étant le plus parfait état de la vie dans les
trois mondes, sa formule peut se résumer par trois mots fa-
ciles à retenir SANTE,GA)ETE,Bo~TË.
La santé est la plénitudede la vie matérielle.
34f! UYHE'nK))mM!E
La ~atté n'est autre queta sauté Je t'iutetti~ence.Et la bonté, maoifcstatiot)de nosqualitésmorales,
est en réalité comme le parfum du cœur, t'arome divin quiattire et retient les sympathies,le charme suaveet émouvant,
qui place l'homme au-dessusde t'humauité terrestre, en le
taisantcommunieravec les Esprits supérieurs.Lamartine a dit «.La bouté, c'est la vertu toute
faite u
HY<:)È!SEOCCULTE
–tticnn'ett contagieuxcommelem«H
Nous allons,dans ce chapitre, toucher à des chosesd'un
ordre tellement intime, que nous sommes obligé, avant
d'aborder ces sujets déficits, de prier uos aimables lectrices
de ne point se choquerde nos révélations,et cela, au nom de
la vérité.
Puisqu'à la lecture des « pagessombres » qui prec'')dent,nousavonspu nousconvaincrequ'i) est des êtres perversquifontle mal /<oM/'le mal, notre droit strict est de connattre la
nature de ce ma! notre devoir,de nouseu garer dansla me-
sure du possible.Ce n'est passeulementvis-a-vis des sorciers féticheursque
nous devonsnous tenir en garde, maisaussicontre toute per-sonne mal intentionnée,hargneuse, envieuse et vindicative.
Toute penséemauvaisedirigéecontre nous est unearmequinous peut blesser.Soyonsdonc circonspect,et évitons,autant
que faire se peut, les colères, les rancunes, ta vindictepu-
blique et le b!àmemérité.
Ceci fait partiede l'hygiènemorale.Hya toujours un danger réel à braver l'opiniondes hon-
nêtes gens. Dansce cas, c'est la personne fautive qui « s'en-voûte a elle-mèmeet qui s'enlise dans un courant astral plu**fort que le sien.
<<Les torciers dit EliphasLé\y «empoisonnentleurvouloir par desconjurationsblasphématoireset par des céré-
monies criminelles,horribles et répugnantes,au point de lerendre peMMKfM;mêmea distance. »
3t8 UVttETMOtStKMK
Pour se préserverdo tout acte matefique,ta plus ~icmen-
taire de toutes les précautionsa prendre serait de ne rien
laisser perdre<< c~M'Mqui nousont ~w/<c ou M/tw/.
Une blunchisseusevindicativepeut mateticier notre tio~e
avant de nous )f rendre un serviteur malveillant peu'.atta-
cher à nos vêtements hors d'usage une pensée mauvaiseou
criminelle. Eh 1 que dirons-nous donc des cheveux, de ta
barbe, des dents gâtées et des rognuresd'ongles, que nous
laissons,sans y penser, uu peu partout (t)Hest vraiquesi, dans le courant desamuresquotidiennes,
il fallaitprendre toutes ces précautions,la vie deviendraitin-
supportable; en dévoilantces arcanes magiques, en voulant
les évitertout prix, ou en y attachanttrop d'importance,on
se créerait alorsun matplus réelque ceux que l'on voudrait
éviter.
Si, danscertainscas, il est bon de connaltreces mystérieux
dangers, il faut s'empresser de A'.<<w~/w ~«'« vite, car la
plus puissantede toutes les cuirasses contre le mal, c'est de
vouloirMM;'le ma/
Nouspartonsici, cela vadesoi du malobjectif.Quant
au mal abstrait, au mal en lui-même,celui-là, il faut à tout
prixle connattre sans cela, commentpourrions-nousl'éviter?
En morale, la première de toutes les conditions,c'est de voir
le mal.
est des personnesinconscientesqui commettentdes atro-
cités sans s'en douter. La tumicrc qui nous montre le mal,
c'est notre conscience.Celuiqui regarde le mal avec la lor-
gnette deson imaginationtrompeuse,peut le voir rapprochéet grossi, alors cela produit le scrupule si, au contraire, on
le regardeavecle gros bout de ta lunette, il devient,ens'éloi-
gnant et en diminuant,de l'hypocrisiepure. It faut voirle mat
tel qu'il est.
Quantau malobjectif,il est certain queplus un être est vi-
(t) Etnousdevonsajouter: qu'il est mêmedangereuxdejeteraufeu.Undictonpopulairedit <'Cracherdansle feufaitdevenirpoitri-naire,et jeteraufeusesdémêlures,rendchauve.»
HYGU.XE ~4'.t
deux, et plusil est porté a croire tjue lesautres )esont aussi.
Celui qui n'a plus le mal en soi, ne le supposepas chezau-
trui«La faiblessee -dit EliphasLev; < sympathisetoujours
avectevice,parceque le vice est une faihtessequi se donne
l'apparenced'une force.Quandvousn'obéirezplusaux forces
fatales, les forces fatales vous obéiront. Or ce qu'Etiphas
nomme les « forcesfataleso, cesont nos passions,qui ati'
nent notre librearbitre et, lorsqu'on leur cède, nousenchat-
nent sous leur humiliantesclavage ta vraie /~t' consiste
non seulement à s'anranchir du joug honteux des passions
animales,maisencored ne w« f/re;- et M«e<<<c/'a<~</rc.
C'est la liberté, cuirasseétincelante et invulnérable,qui ga-
rantit l'être, qui t'a conquisepar d'incessantselTorts,contre
toutesobsessionset contre tous maléfices.
Le malavons nousdit, se manifestede deuxmanières soit
en empêchant le bien de venir a nous, soit en le détruisant
quand nous l'avons acquis; te bien se comporte de la même
mamére, il y a une forcequiempêche le mald'arriver jusqu'à
nous, c'est /V<~t<'MC(moraleou physique) et uneautre force
qui détruit le malqui est en nous, c'est la thérapeutique.Pré-
server et guérir, tels sont les attributs du bien telle est la
<Magie comme nous lacomprenons.
Nosdeux chapitres, sur la Physiognomonieet la Chirogno-
monie,n'ont pas seulement pour but d'étonner, d'amuser ou
de convaincre; nous avons voulu donner au lecteur un
aperçu des formes inharmoniques qui, chez les animaux
commeparmi les hommes,sont toujours la manifestationex-
térieuredovicescachéset de tares morales.
En décrivant, dansun autre chapitre, les <fSignatures As-
trales », c'est encore le mêmebut utile que nousavonspour-
suivi.
Soyonsdonc attentifs a ne jamais mal placer notre con-
fiance,car il est, en réalité, des gens qui portent mal/leur,
aussi biendans la basse classedes inévitableset peu intéres-
sants domestiques d'aujourd'hui, que parmi uos relations
mondaines.
350 UVttKTHOtStHtiK
L/œit, on le suit, est le miroir Je t'amc, défions-nousde~
personnes qui, en nous partant, ne nous regardent pas en
fact';tout regard fuyantdécote une âme fuyant') et perverse.Toute bouche aux tt-vres minces et tordues (comme ta
~)))')))t'<)''sr''))ti)''s)in!)ique))))';a!))''venimeuse.
Tout front fuyantest un signe de malveillance.
L'ou ignore ((éneratementque des aliments, prépares parun chef ou par une cuisinit're vindicativeou haineuse,peu-vent amenerdes maux d'estomac, et mémo provoquer il ta
tondue des désordres nerveux dans cet organe essentiel
qu'unenourricepeut rendre malade l'enfant a qui elledonne
le sein, si elle a contre ses maîtres une animositéjustiOée
qu'unegarde-malade malveillantepeut contaminerfLudtque-ment par son contact, son regard ou ses imprécations,les
remèdesconfiés à ses soins, tesqueis,au lieu de produireles
enets curatifs qu'en attend le docteur, seront au contraire,
pour le patient qui les ingérera, de véritables poisonsfluidi-
ques 1
Quedirions-nous donc alors du baiser et des rapports in-
times?. Mais ta prudence nous empêched'aller plus loincar indiquer le mal serait peut-être inciter au mal; et nous
craignons, par ces révetationi)glissanteset dangereuses,d'en
avoir déjà trop dit
THh.hÂPEL'nu~E
tËtcenu.rtttitivr! ),
JurumT.
La tri[))e vitalité Je l'homme pouvant être atteinte dans-
certaines circonstances,en ses centres intimes,demande né-
cessairementpour chacund'eux un traitementtout specia).Nous pouvonsêtre malade moratement, intellectuellement
et physiquement. Dans le premier cas, on doit employerles consolationstoujourséminemmentvitales; dansle second,faire luire le Soleilde la Vérité dans le troisième, se basersur l'analogiedes/onMM.
« La médecineocculte dit EliphasLévy, « n'est
autre que la miseen œuvredu magnétismespiritue).Les a scientisteschrétiens))ont parfaitementcompris cet
axiome,et, dans leurs cures merveilleuses, c'est lui qu'ilsmettent en pratique, -et chacun peut, s'il le veut, en faire
autant qu'eux.Les guérisonsmiraculeuses,obtenues par le Curé d'Ars,
provenaientde sa saintetémême la pureté attire la lumière,.et la lumiêrec'est ['épanouissementde la vie.
Tout est possibleà celuiqui croit et qui espère1
La thérapeutique occulte est exclusive de toute médica-
mentationvulgaire!a pensée, les paroles et les insufflations
lui sufSsentle plus communément.De par sa projection as-
trale, le Thérapeutecommuniqueune vertu variéeaux choses
les plus simples eau, vin, huile, camphreou sel. C'est la di-
rection<<'<M~M<oMqui fait agir le spécifiquesur tel ou te) or-
gane.
:)S2 U\'K!tT)tOtSU:MK
L'insufflationest t'une des plus importantespratiquesde la
médecineocculte lesoufflechaudest positif,il convientdans
tous les casde prostrations,d'atonies, de faiblesses,df para-
tysies en un mot, quand il y a </<?la f/t' en Mot/M.Le souffle
froid, au cnntrairo, combat t'«' ~t ~'n/ depuis la simple
colère, qu'il fait instantanémenttomber, jusques aux dange-reux cas d'engorgementdes vaisseauxsanguins, dontta ptc-
thore peut produire l'asphyxiefoudroyante.Toutes les maladiespeuventse réduirea deux manqueou
stagnation des fluides,et leur excèsou leurs mouvementsdé-
sordonnés.
D'après l'énormeinfluencequ'a le moral sur le physique.
on se trouvera toujours très bien d'influencer harmonique-meot le morald'un malade,quelle que soit la gravité du mat
organique qui le fasse souffrir. En médecine surtout, il ne
faut pas oublierque c'est la foi qui sauve
C'est en agissant d'abord sur l'imaginationdu maladeque
tout traitement intelligent doit commencer,parce que l'ima-
ginationest t'~e des o~aMe.<c'est elle qui commandeaux
sens ellequi régit la machinehumainetout entière.
Quelleque soit la gravite de son mal, un malade qui se
croirait guéri, irait rapidementvers la guérison tandis que
celuiqui se frappeest un hommemort. Dans les tempsd'épi-
démies, la peur tue plusde mondeque le <!éautui-méme.
Vous qui désirezdevenir thérapeutes, ayez ft'H<eM<OKde
soulagerceux qui souffrent,et vous les guérirezréellement.
«Toute la puissance du guérisseur, Il dit encore Eti-
phas, <est dans la consciencede sa volonté et tout son
art consistea produire la foi chez son malade. Plus un re-
mèdeest ridiculeou bizarre,plus il impressionnel'imagina-tion du patient, et mieuxil réussira, car l'Imaginationest in-
timementliée à la LumièreAstralee..
L'homme étant la synthèsedes règnes animal, végétal et
minéral,qui sont au-dessousde lui, doit, dans la médecine
THh!(ArKtT<QLK ~i~t
23
ordinaire,ehoisiravec soin, parmices trois règnes inférit'ors,ceuxqui sont anaicgut's il Forganenxdatfe,et cela en se ba-sant sur cet axiome magique:
To)ro)tjET,A~rr~)!H)))MKur).~Kœ[jt.Kms~nn)nHA A).'r\ )'H\OKOh(:A\t:S,A)'OtVOHtS)n<:K<tt:M):")t<K.
Le p))osphatede chaux agit sur les os la moelle des ani-maux peut guérir les maladies de la moelle épiniére, soit
qu'on t'ingèreou qu'on l'emploieet) frictions le sang refaitdu sang; rien n'est puissant, dans les cas d'anémie, comme
/Moy/oAMc. Si j'étais médecin,je ferais manger des cer-ve)!esd'atmoaux aux enf<M)tsdont l'inlellect est peu deve-
loppé des cœurs, aux personnessouffrant de cet organe,etdes Iltripes t a ta mode de n'importe ou, contre )'int)amn)a-tion des intestins.
J'ai connu une dame dont un poumon était attaque, quis'est parfaitement guéri') en déjeunant de a mou avec seschats.
Sans vouloirnous lancer dans les théories toujoursun peufantaisistesde la « Macrobintogie», nous conseillerionsYo-
lontiers,aux personnesdésireusesde vivre très Agées,de sunourrir souventde bouilloude corbeaux.
Quant aux viveurs dont la dépense de fluide nerveux est
toujours exagérée, au lieu des procédésde Brown-Séquard,qui ne conviennentpoint aux tempéraments nerveux (quela simplepiqûre peut faire syncoper),pourquoi ne pas leurrecommanderles laitancesdu nareng? Detous les animauxdela création, le poisson est, sans contredit, le plus prolifique,et l'on peut dire, sans crainte d'errer, que parmi ceux-ci)e« hareng Ildétient le record sajaitance est presquedu phos-phore pur.
Je conseilleraisaussi, aux neurasthéniques,tous les crypto-games comestibles,qui ont la singulière propriété de se re-produirede par toursépluchuresseulement,tellementest in-tense en eux la puissancevitaie.
A ne considérer, parmi les végétaux,que leur forme,l'onpeut, d'après l'axiomecité plus haut, inférer que si /M~/<w/de la vigne sont favorablesaux yeux qui ont trop verséde
:j!}.t U\HETM)SU!Mt:
tarnx's, c'est que l'analogiele veut ainsi. Qui sait si un grain
de raisinécrase et appliquésur la prunettede t'œit qui a la
mOnetbrmf que lui –ne résoudrait pas une cataracte
/)c/<~<n'agit sur le poumon que parce qu'n en rappelle tu
furn)'
Ce que nous désirons, c'est mettre seulement les cher-
cheurssur la voietoujourssi fécondede t'anatugiedesformes
il y aurait certainement tout un volumea fain-sur cette très
intéressantequestion, mais le cadre de cet ouvrage ne nous
permet point les trop longues digressions,et nous laissonsa
phjs érudit que nous, le soin de classer ces rechercheset
d'en dinuserutilementles diversesapplications.
rappelons, seulement pourmémoire,que si /<-/)f!t'<~ at-
tribut de Morphee agit aussi puissammentsur le cerveau,
soit en provoquant le sommeil, soit, de par l'opium son
dérivé en amenant devantle miroir de l'imagination des
visions plus ou moins fantastiques,c'est que sa capsule a la
forme<f«w /~e humaine.
Ces rapprochements plausibles des formes végétâtes (ou
autres),eu harmonieavecla formede nosorganes, ontétésoi-
gneusementétudiés et mis en pratique par PAHACELSH.C'est
lui qui guérissaitles gerçures si douloureusesqui surviennent
aux« boutsdeseins o desnourrices,avec(les fraises écrasées
les accidents vénériens, avec l'asperge, pour les hommes,et
t'huttre crue pour les femmes; il dissolvaitles varicocèlespar
l'application, sur les parties malades, d'une ou plusieurs
/M-MHMd'Agen enfin, c'est il lui que nous devonsde com-
battreefficacementle ténia par les graines de courges, parce
quecet incommodantet dangereuxparasite n'est, en réalité,
qu'un long chapelet d'ellipsesayant exactementla forme de
cette semence.
Apresla magie des formes,nous voudrionsaussi parler de
la Magiedescouleurs.
L'on sait déjà que la couleurvioletteest éminemmentthé-
THhMAi't:t"n~H:1*~ .).");!
rapeutique. Cette nuance, formée tic rouge, symhoh'<)ct.t
chaleur, et de bleu, symtMtede l'électricitépositive,produit,sur celui df nos organes ou sot) rayon est projeté, le m~ntc
t'ttet qu'un tnorueau de mctat (lui serait, en tn~metemps,<;hau)ft'etélectrisé elle active )a circulation. la respiratiot),et ia digestion dissout l'engorgement des tissus, tonitic h's
muscles,et dt'teod les nerfs elle est etoint'mtocntvivifiante
et ses effets bienfaisantssont ressentis, non seulement par
l'organismeanimal, maisaussi par les végétaux,quicroissent
p!us vite et mieux sous son inOuenceque sous tous autres
verres coloriés.
Pour obtenir facilementce rayoncuratif, il suffitd'epin~ierà une vitre, exposéeau grand soleil, un morceaude satinette
de cette nuance, et d'en recevoir la douce et bienfaisantelu-
miere sur la partie douloureuseou malade.11suuta~eet gué-rit les obstructionsdes uuidcs,et, dans les accèssi douloureux
de la goutte ou du rhumatisme, les patients en éprouvent
toujoursdu soulagement.La couleurrouge, seule, a ia vertu de procurer de la cha-
leur. On dit que les typographes russes s'enveloppent les
jambes, l'hiver, avec de vieuxjournaux, pour se garantir du
froid s'ils se servaient de papier rouge, l'effetobtenu serait
bien plus considérableencore. Pierre Le Clerc,ancien héné-
dictin et Astrologuede Napoléon l", une fois installé aux
Tuileries par les soinsbienveiHantsdu Monarque,ne sortait
jamais qu'enveloppédans une ample pelisseécarlate le fri-
leux et savant nonagénaire savait très bien que ta nuancede
son manteauécartait plussûrementl'ilpre morsure de la bise
que la douillettela mieuxouatée.
Le jaune d'or, symbole de la Lumière, calme les nerfs
surexcités,apaise les écartsde l'imaginationpeureuseet fait
tomber instantanémentlesaccèsde la colère. JI favoriseaussi
l'intuitionet l'inspiration. Au Thibet, à Ceylan,au Japon, les
prêtres sont revêtus d'une dalmatique ou d'une soutanellede
cette nuance.
Le bleu possède une vertu électrique, et, à défaut de la
machinede Clark, peut ètre employédans lesmêmescas.
;);;(; t.tVHKT"
La couleur verte a ta mêmevertuque les bains de bouede
Dax.acause deson analogie avecla terre.
L'indigo est similaireà t'eau it a tapropriétéde rafratchir,
d'humecter.
Quant ta ctjutcnr'jrangéc. quiest ta''h!'t''nr-t))m)neus.
elle est analogue a ta flamme elle réetmutfeet éclaire en
nt&tnetcmps..Le violetdoitsespropn't~s vitalesa sonannto~e avect n)r
].!matin, une montagnevue d'un peu loin, ne nous apparatt
qu'a travers un nintbe\'io)àtre.
Lesvertusd" A/axcet du M! sont peut-tre un peu moins
connuesque celledes st-pt nuances du prisme; cependant,
l'on saitque le noir donnedes idées sombres,et le blanc de )a
gaité, maisseulementa la conditiondon'embrasser pointtout
le rayon duchampvisuel, commele fait, )'hivr, le manteau
d'herminede ta neige«au blanccortège car alorsnonseule-
ment cettenuancedevientaffreusementmonotoneet me!anco)i-
que,maisencoreellepeut, par la refractio')desrayonssolaires
glissantsur sa surface lissedurciepar ta gelée, produire des
ophtalmieset même,parfois, ta cécité.
La nuance rouge agit plus sp~ciatementsur le cerveau et
excite les idées le jaune inuuesur nossentiments,sur les fa-
cultés aimantes, qu'il fait naître ou qu'il développe; le bleu
a surtout du pouvoirsur l'imaginationqu'il stimuleou apaise
selon sa nuance plusnu moinsfoncée.
Pour clore ce chapitre, un mot sur la thérapeutiquema-
gnétique.L'on a vu,page255que, dansla main, chacundesdogts est
en rapport harmoniqueavec les quatre éléments, et t'~M~'
qui est leur principecommun, dans cet ordre
LEroucEest en rapport avec /'jE7/«'r.
L'INDEX,avec/'M'
L[;MËDius,avec/a <en'<
T!tKttU't;H~tH 1'. i
1
L'AxxtmnK,avec _/<
–L'Am)C)jLA))(E,avec/.t«'.Dans les expé.it'ncesde magnétismecuratif, il ne sera do~c
pas indin'éretttde projeter (ou desoutirer) le fluidepar tel ou
tctduigt.Selonque le mal à traiter aura sa causedans lu/<Mon' ou
dans )'a/OH<cdesforcesvitales, il serait bon, dans le premier
cas, deprojeterle fluideparl'index,dans le second,avecl'an-
nulaire. Le fluideprovenantde t'auricutaireproduitlesm~tncs
effetsqu'une inhalationd'oxygène,il calme lessulfocutions,ta
difficultéde respirer, et agit directementsur les poumons;tandisque le médiusopérera sûren'ent sur l'estomac et sur
les organesadjoints, le foieet les intestins.Cefluide,terrestre
et matériel, a la propriété de souder rapidementles livres
d'une plaieaprès sa suppuration de faire crottro en peude
jours un ongle tombé en un mot, de faire repousser les
chairs.
Quantau fluideémane du pouceseul, il doit être employéseulementpour lescures /Myc~<M provenantd'~t~Ma; (leTattwa principe),il ne peutque favoriserles idées, les intui-
tions, activerl'éclosionou ledéveloppementde la pensée; en
thérapeutique,sa force sera employéeseulement pour com-
battre les idées fixes, les obsessions,Ics hallucinations,la
perte de la mémoireet certainscas de folie. Il est souverain
contre l'épilepsieet peutaussi faireavorter les terriblescrises
do la grande hystérie. Dans certains cas, il dissipe la peuret calmelesécarts de l'imaginationexaltée.
Comme on le voit, ces données,absolumentinédites,font
plutôt partiede l'Occultismeque do la Chiromancie.
Si l'hommesavait se servir des cinq forces naturelles quisont en lui, il commanderaità ta nature entière.
~a~ Z.~oyn'a rien exagéré dans l'affirmationqu'il fait
des <Pouvoirshumains », en ses savantsouvrages où il ose
beaucoupplusque nous. Chaqueauteur écrit avec le tempé-ramentqui lui est propre et d'après la sommede ses connais-
sances particulières. Instinctivement,nous craignons le
« phénomène x, mais nous savons qu'il peut se produire,
~)5SS UV!U:TH"U~)):
connofftt on le j'rt)t)u)t,<)U'tf est bon action et tttcuns)'-
quet)Cfdescsrcm;t)')ns.Danstec)tajt!tret)''ta"Ma~ief.nuus n'avons ftc aussi''f)t)rt't)'t;j'iica!i')ns(t't;httit)u<-stou-
chant à ta Ma~ie K''r('tno)))fttt.<)ue)'a)Cf 'juc nuus avons
crah)t de planter Miiphas a)tc~donc parler df .t/<<t' apr~slui, sans Mre ob)igéde le citer à chaque t~nc Nous rfn-
voyonsle lecteur, curieuxde cessortes d'études,it la lecture
de /~we et '~M< de /M//«M/<UMy«', et it cellede~.«clédes~yaMt/t~<t, les deux chefs-d'œuvredu Ma~e
précité. Le maniementde la Lumière Astrale à travers les
quatre états de ta matière y est décrit de main de mattre;
seulement,il faut que l'on sachebien que ces sortes d'expé-rieucesf.otttexcessivementdangereuses,et qu'i) ne faut ten-
ter, mêmeles plus anodines,qu'avec la plus grande circons-
pection.On ne joue pas impunémentavec Icsgrandes forces
naturelles
Quand Za«ow (!) boit sans danger le vinde Chyprequelui a fait verser le Prince, avec l'intention de t'empoisonner,c'est parcequeleMageasu mettre en tui-memele fluide~/)a.ten vigueur: celuides cinq Tattwas qui répond au principede
l'eau) ce qui permet à Zanoni de rejeter le poison par lesvoies uaturettesavantqu'il ait eu te temps de produire sur les
organes aucuneffetmorbide.
Quand)e Fakir hindou,dontnousavonsparlé, page333essuie
impunémentle feud'unecarabine chargée à balle, il ne s'agitpas ici d'un tour doprestidigitationà la /!o&cr<VoM<M(tour
que nous-memesavonstrès bienimiter) maisbien de la mise
en œuvrede la forcenaturellenomméepar leshindous, VayoM(ou VayoMooM),et qui répond au principedo l'air. De parcertaine" invocationsaux étémentaux aériens, ou 5y/M,(dont Paralda est le chef reconnu), le Fakir avait placé entre
lui et le tireur, un obstaclenuidiquodont la force était supé-rieure à la productiondes gaz émis par la déflagrationde la
poudre; et la balle, amortie par cet obstacle infranchissable,
(<) Le roman magique de Butwer Li[ton.
!Htn~'nn 1'1
était V('nu''t<'mhcrnH)~n)t'nt'.ur!a''ir<'t)))f''r''nt't-d)t"<t'rd'
protecteur, au'))itit'udu~UfNt')'tk!r)'t.uta;:t)!<'u)!)t'.
Tt)usit'sph<'t)um'nt'st'unh'nust)a!)'.)a)r~~h''nh' partie J<'
cet"uvrai{ept'mt'nt~tn'e\j'ti~m'spuri.tn)i',t'cnn'u\rL's.t-
\~ntedc)'u))dt'scit)<j')'att\ts~t'esuntc~n!,<'t)))mati<'n<de )ttvie,r'')<i~st.'))t~' /M''<'w'/<f/<</<.< t't~w<
L.t'tndcaj'j)rot"ttdn'ttc(;)'s<<jurccs"sctttit()ar)')t)itt.ttion
j)t't)}{rcssi\t';amis leurs secretsned<ji\eutjamais ~trcn'yt')(L's
autrement–oiverbatumcnt,))) parécrit. L'hotinneorlli-
nair<'dispose tiejit de tnoycosdestructeursassezfb)'U)idab)es
avec les exjdo''ifsconnus; qu'adviendrait-i), grands dieux,s'il connaissaitla toute-puii.sancedesTattwas?. Hferait sau-
ter un contineut tout entier et, en tnemetemps,perturberaitl'ordre régulier des saisons! La nature fait bien ce qu'ettcfait, ellene contieses fonnidabtessecrets ([u')ti'ttonnne mur,h t'être assezraisonnablepour l'aider dans son œuvre créa-
trice, et non à ceux qui pourraientl'entraver dans sa marche
par t)uetqueimprudenceou quelquedésastreusefotie'
VERTUSOCCLLTES DES i'fËtUŒS i'HËCtEtJSES
Si le genia)Newton fut in premier à demoutrt'r ta théorieexactedu phénomènede i'arc-en-cie!, il n'en est pas moinsvrai quetafegende, à t'aureotede son berceaupréhistorique,prétend, avec un semblant de judicieuse raison, (jne lestarâtesd'Iris sontles semences,diversementcoion'es,detoutesles pterres précieuses, lucioles mystiquesdu monde sou-terrain.
En h-ur antre profond ou le creuset ruti)e,)es Gnomesjoailliersrecueillent avecun soinja)ouxlesph'urs co!or'es des
arcs-en-ciel puis, selon leurs !!nances,en formentavec art,d'après un rite mystérieux,de~ ~MC/M chatoyantes,des7~~ eou)eurde sang, des5«r</uMMaux refletsoranges, des7'o/M;~aux nuances d'or, des /~w/'uM'Maux feux pers, desT//ry;/uM~a/urees, et de sombres et majestueux&M in-digo.C'est la gamme diatonique des couleurs du prisme,gammeharmonique,dontles nuancesformentde doucesmé-lodies,des mélopéesberceuseset attirantes, aussi troublantesque )e chant des sirènes, et aussifunestement perversespourle témérairemortel qui oserait s'aventureren ces sombresre-traites, que lesrayonssolairesne pénètrent jamais, du moinsen tant que lumière visible.
Par une combinaison savante,les joaiHiers terriens ob-tiennent également les gemmes dont la crista)n'<ationet ta
nuancecomplétera la gammechromatique ce sont, d'aprèsleur pjucerespective la Cornaline,/cM~< A-jBcry/,la
C/<yM~-<Mcet /c/M<o/ que leur trans!ucid)temoindreplace, naturellement,à un rang inférieur.
Uuc seulefoist'an, quand te soleilatteint le premier degrédu signeZodiacalLECA~ŒR,et que, le soir venu, les feux<)e
\t:nn"hL.nn'. ~'J 1
taSai~-Jennuntf.utn~'nt<'t't).u)sr.t/ur~ursj(m.'u\t"ur-
t)ttt()nsdefutn''t't'A,tt;t<'))'t''s<,nutt))'s,r.~st'n)t)t<'st'sj'htstid~tcssujets,St'sjdns)t<thi)cssertisseurs,t').~c)ni)))))t jus-
qu'aux premiersrayonsdt't'aut)!'naiss.u~i!k'scoti(tu~ vers
ttttot~t,')ùtuu!-(tc\rout,ttu~t')utnt't)t,rccut'i!hrk's)touttt'sdierosée qui portentdimstt;caticet't)(tt))'t))ide )a\rveim'au\
vertus t''tranges.a<inde les transmuer t'n radieuxditunants.
Les gouttelettes,))ue lcs nocturnes visiteursn'ont pas purecueillir, se trouvent alors immédiatementtransformceseu
/Mconiestit'tes, queles friaudesjeunes fillesdt's hameaux
voisinss'empressentde recueillirdans des tamisenrubannt's,avant que les premiers rayons du soleillevantaient dore la
cimedes monts car, parait-il, les .</<M, arrivant fn troupeavec la Lumière du jour, se délecteraient de lu précieuse« Manne», et il n'en resterait plus de traceau sein des fleurs.
Dans tous les temps, et dans tous les pays du globe, les
Pierres précieusesont été, et seront toujours, l'indispensable
complémentde la parure féminine; leurs scintillements,leurs
feux charmeurs, s'allient harmonieusementavec le feu des
prunelles, et semblent concourir au même but attirantcomme si le seul regardd'une femmeaimanten'était pasdej.t
plus que sufusant pour la rendre adorahle et pour troubler
l'imaginationdes hommes!
La croyance en la vertu des Gemmes remonte a ta plushaute antiquité. Orphée,dans son poème sur les « Pierres
décrit minutieusement les merveilleusespropriétés du Dia-
mant, du Cristalet des douzegemmescoloréesque leGrand-
Prêtre des Hébreuxportait sur ta poitrine, durant ta célébra-
tiondu rite magiqueprescrit par Moise.
Cesdouzepierressymbolisaientles d"uxetribus d'Israël et
les douze signes du zodiaque l'on devait porter sur soi,commeun Talisman,celle qui répondaitau signe de /'<K.'cp/<-
dant de la naissance.Pline, Atbert-te-Grand,Agrippa,Arnaud
de Villeneuve,Bacon,Cardan, le Père Kircher, et une foule
d'autres savants Hermétistes, ont cru que les gemmespou-vaient avoir une influence bénéfique sur nos chances heu-
reuses,ou sur notre santé,et celuavecconnaissancedecauses,
!t<iH n\nHTmn'"t).\[)':
car ils savaientqu<'k'sj!\t')s r')<nrs(tt'i)t ~t'nc'.un)'.uii-
d!)irestes))nsttt's.n)t!'t's,()Ut;t't'ct)fttcm)stct)t;ust:dt;iit\k'
scdt''vetuppt;ha)'nhmiquf)m't)tùt)'aYt'rstcsturmcs<tn)')SL's
<jm'e\t~t ta matirrf unique, depuis le mint''ra)j")"
phtnk-,et depuisla plant'jusquesitt'homme–h!tt)hn)cct.radieusesynthèsedes r't:))t;sint<'rieu)'s.
Commele )nit;tcach'mfu!~ du c.tticc des tteurstt's plus
diverses,la Vérité se trouve partout pour qui saiU'ydécon-vri)' Ics contes du )''t'cs. les ancienm's tc~endes, certaines
croyattces populaires, ne sont point aussi dénuées de tun:te-
ment qu'on serait tentéde le supposer.SembtabtesauSphinx,
gardiendesantiquesl'yramides~vpticnnHS,les Véritésd'an-
trctbis s'enlisentdans la [)! umcopaqued''s si~ctfsdisparus,mais il appartientaux chercheurs de bonne fui de les en d~-
~aj{eret de lesremettre eu tun)i<re.
Voici,d'après les auteurs précités,les vertus Occultesdes
gemmesles mieuxconnues
L'AtMAvrattire la sympathiedes personnes bienveillantes
et éteigneles méchants.D'après Orphée, ta pierred'Aimant,
portée sur soi dansun assemblée,attire ta sympathieet l'ut-
tention et si l'on prend ta parole,on sera écouté avec atten-
tion et intérêt. La pierre, pulvérisée,guérit les plaies, les
blessureset mêmela piqûre des insecteset des reptilesveni-
meux.
Si l'on fait infuser la pierre dans de l'eau froidependant
quelque temps,cette eau aura acquis la propriétéde fortifier
la vue et de guérir les yeux malades; bue à jeun, elle guéritde la migraine.
L'AoATEdonnel'Amour de ta solitude. Si on la mot dans.
sa bouche,elle fait passerla soif.
L'Agate ~ow préserve de tous périts et procure la vic-
toire sur les ennemis.
L'AanREguérit les maux de gorge et préserve du choléra.
L'ÂMËrmsTEpréserve de l'ivresseet des dangers d'empoi-
sonnements. Elle activeet augmentel'intelligence.
Le BËnvLplusconnu sousle nom d'~Me-ManMe, procuret'aBectionde quiconqueen éprouvele contact.
vmtTT-t't:s(.);)nu-> ~'i.!
L'eau dans taquettc') t'a fuit trt'n)~t'rr<'))t~Ympat))!')Ut's
)t.'spt')'.s<~H)esq))i)Mboivct)).
Lt'tt!y.m)u'.fstm)t'<'t)trf-p')!s.in))n!r''ci.t~U"t.d'A)'Mf.r.pt~st'rvcdt's)'t'rtt's)tt's.u~<-t dcstit'
vr~sinfet't!eust's.(Jnprt'tt'))dqu'ddunnt.').(juiM'tc\tYt'cct
parconsequeut~ucritdutSjttecn".La CAt.r.f:))))~fuit rcussir dans les entreprises difiicitt's;
elleprt'servfdesdissensionset des procès, et prt)tt''geles voya-
geurs dans leurs excursionspérilleuses.La Co))XAn\Ka la proprit~t~d'égayer ceux qui la ['urtfnt
et, dans certains cas, peut favoriserta fortune.
Le CoxAU.arrôto les hémorragies, facititela digestiun et
préservede I'int)ammationdes muqueuses.H ft'rtiiie la \ue
et préservedesepidén)iesambiantes.
On prétend qu'it pAiitquand un ami tneurt.
La CuRYsouTHKpréservedesatteintesde t.t goutte, et guéritde lu Cevre. Cette pierre agit sur le foie et empéche les
épancbementsbilieux.On la porte aussi contre l'asthme.
Le CmsTAL,porté en collier, favorisela dentitiondes en-
fanis et donne du lait aux nourrices(1). On dit aussi qu'il
empêcheles cauchemars.
La CotnsopnASEverte guérit les vuesfaibles.
Le DtAMAXTdonne do l'intuition, guérit les accès de som-
nambulismenaturel et mêmecertains cas de folie. 11fortifie
les fonctionsdu coeur.
Les Malaisprétendentqu'il perd momentanémentson éclat
au contactde la maind'un traître.
L'EMËHAUDE,surnomméela pierre de chasteté,se ternit au
moment d'un crime contre les mœurs. Elle donne aussi des
songes vrais. D'autresauteurs lui confèrent la vertu de gué-rir l'épilepsie.Elle activeaussi la mémoire.
L'EscAMOccLEprotègecontre le mauvaisair et les vapeursmalsainesqui donnent les Cevrespaludéennes.
Le GnE~ATtavorise la circulation du sang, conserve ta
santé, procurede la gaïtéet donne de la confiauceen soi.
(t) Chacunsaitqu'uncollierde bouchonsdetiegefaitpasserle laitt otrhuntanimaux.
:t~ UVhETH~tii!
Les amoureuxne devn'nt pas le porter parce qu'il suscite-rait entre eux tte i'aniuhtsitt-,des querettes.
L'HYA(:nTt~d()f))!edu courage, l'esprit d'initiative. Ellechasse t'insomut'et préservede ia peste. Elle attire lu sym-pathieet i'amonr, tes chances heureuses et ta fortune.
L'H~.).)OTno!'Kdonne lu constance en affections,)a renom-méeet )a iongueurde l'existence.
Un tatisman cumposé de cette pierre et des fleursde ta
p)a!)tedu même num peut, s'il est consacre selon les rites
voulus,rendre invisiblela personne qui le porte.L'hus, aiusinomméeparce qu'elle reflète les sept eou-
leurs du prisme, favorise la découverte du « tirand-<Kuvre".
Le JASt'Epréservede i.t tristesse, retcvete courage, faitrc-
nan.ret'esperance.L'Owx enfantdu Soleil- procure dessongeseffrayants
it ceuxdont la consciencen'est pas tranquille. II n'est pasbonde la porter durant la nuit parce qu'elle entrave ta respirationdu dormeur.
Eue faitavorter les crisesépileptiformeset hystériques.L'Ot'ALE,miseà l'indexdu tempsde l'Empire par un simple
capricede l'ex-Impératrice,ne mérite nullementcette injusteréprobation elle n'a jamais porté malheurà personne. Elle
est, de par la variété de ses nuances, placéesous l'influencede la planèteMercureet, conséquemment,favorisele savoir-
faire, l'élocution,J'esprit e'. les entreprises de négoce. Ellefortifiela vue intuitiveet procure la sympathiedes personnesintelligentes.
L'ŒiLouSOLEIL,nommévulgairement< œi)dechat », ré-confortele cerveauet donneà ceux qui le portent la facultéde voirdans les ténèbres.On dit qu'il rend aussi très amou-reux.
La PmLEa toujours eu, depuis ta plus haute antiquité,l'étrangeréputationd'inspirer de l'amouraux personnesindif-
férentes chacunsait que Oéopàtre-ia-beHefit dissoudredansdu vinaigre la plus précieuse de ses perles pour inspirer aAntoinela passioninsenséequi lui coûta l'empire du monde,
VUm'):!i~.rM''tK'' ~t~i
t'hunnfur cttavi' ~isc~' procède h't~ sortes
homn)fs.c.u')aperk',t''n)an<'fdethuttrf.nepcutj)roc))r'')'
que)'amourde)!tffnHnt',(tepar)'ann!ogicrcci)tt)))ir\entre t'huttre et les organesféminins.
En)e%tU)cht:,ifspt;riL'spt)t(t!L'St;ut;uthL't'jH'tCpCht i.t
chasteté Leurpoudre, prise thtus du tait, adoucit les te)))pt'-ramentsirritnhk's et guérit des tièvresdangerens<'s.
Le K)!os-UALA)catm'' les co!<rcs,donne lie l'audace, con-
jure les fantômeset apaise les écarts de i'ima~inatiunpt'))-reuse il chasseaussi )n.tristesseet guérit desobstructionsdu
foie.
Le SApnmparalysel'action du \ct)in des reptites et du vi-
rus rabique. tl guéritde l'inflammationdes yeux.éclaircit les
idées, développet'imaginatioucréatriceet favoriseles recher-
ches scientifiques.Certainsauteurs le recommandentcontre la mélancolie.
La SULEsrrK,ou Pierre de Lune donnedes pressenti-ments justes sur les événementsil venir des songes vrais, In
sciencedivinatoireet des instincts qui, parfois,ont la tu)ni-
neusectartedet'intuition.
La SAnDO'xEfavorisei'éiévationde ta position socialeet
procure des honneursmondains.
La SEnpE~TiNE,guérit de l'hydropisie.A causede ses pro-
priétés n):) "tiques, e!)e attire !&sympathieet peut aussi
provoquer mour,surtout si sa nuance approche du jaune.
La Tot'AXEpréserve les jeunes filles et les damesde toutes
agressions outrageantes,et favorisel'intuition.
LaTunouotSEAXUMEEest sensitive elleMew7quandla per-
sonne qui la porte est atteinte d'un mal sans remède on pré-
tend aussi qu'elle préservedes chutes de lieuxétevésou, du
moins, qu'elle en annulelesdangers.H est évidentque ces données générâtes sur la vertu des
gemmespeut être soumisea la critiquedes esprits douteurs
mais que mes chères lectrices veuillent bien se reporter au
chapitre spécia)des couleurscomparéesaux facuitésmorales,
intellectuelleset physiques,et elles verront que telle ou telle
nuance, qu'elleémane d'une pierre précieuseou d'une étofTe
UVKKT!tu)tin:M):
teintée, possède en soi uneintrinsèque puissance qui agit
toujours d)U)s un sens donne, d'après sa nature spéciule.A toutes les lectrices de ce livre, nous offrons du dire, il
titre ~mcit-ux, (juut)e est lu ~ontuc <)u'H!)Hsdoivfttt nortt'-r,et celu, non pas d'apn'-s )H signe zoJiacat où sc trouvait lesoleil nu moment de leur naissance, ce qui ne signilie rien(lu tout mais bien d'après le signe qui Jour horos-
cope, c'est-à-dire d'apresectui 'lui se levait, a t'Urient, au mo-ment précis de la naissance ()).).
())Dft))" h't)docun)e!!t)t(]nnnM pfn-notts~ur )'.t~n~tCf/t~<T.<t./<noua avions sp~it~ c~Ue ))!)tmce; omis, Mnotn- grand rpgrct, la dirm~Lion ne compffniutt jtaw.n'en a tenu auf un compte.
Le xt'~tM <~<moM M une xignifiuatiun beaucoup tr~p ~-nf'rate et"'mppti.jue indi~n-nxnt-nt toutes tt-ac)a<tMOde ht soci..)~ comme utoutieitrang~de ta fortu!). Seul, )e .«~tef~t~Mr de la tta/MaHeedoit être pris en conitiderution; mais, pour connallre ce signe, il estinjispenitab~o d'ériger l'horoscope du itujet.
(Noie du<'au<e)f)'.)
Et'iLu~.LE
De)neu)fque l'humanité actuelle, détaisstmtmatttcureuse-
tncnt tout progrèsmoralpours'aduonerd'une manièreexclu-
sive aux recherches du pro~'t'-sntutériet, a, de par ce fait,
pervertidéjà l'ordre harmoniquedes saisons; dans son dépto-
rabteoubli duta vérité, voiciqu'elletravestit même lesens des
mots1 Ainsi,pour beaucoup, /~<7u.!o/)/«'estdevenusynonyme
d'incroyant rc/t'yx'r est pris dansle sensde bigot occ~«/e
confonduavec Mage noir e. Du train où vont les choses,
il faudra bientôt, je pense, remanifr le dictionnaire et créer
de nouveauxvocablespour exprimerclairementsa pensée.
L'on peut, certes, étudier et mettre en pratique lesforces
occultes, sans pour cela < nouer l'aiguillettea, ou pratiquer
les stupiditésinanes de « l'envoûtement L'on peut être un
homme éminemmentet profondémentreligieux, sans suivre
aucune des pratiquescléricalesactuellementen vigueur; nous
avons prouvé.aucommencementde ce livre, que ta vraie phi-
losophien'est pointcelledes encyclopédistes,maisbien la plus
pure, la plus élevée et la plus sainte des religions,de même
que la science ta plus parfaite,puisqu'elleest, réellement, la
loi savante et la sciencecroyante.
Pour retrouver des tracesde la vraie, de la saine philoso-
phie, il nous faut retourner en arrière de plusieurs siècles,et
ressusciterpar la pensée les enseignementsprécieuxque des
Maîtrestelsque .Py/A~orc, Plutarque, Cicéron, Virgileetc.,
diffusaient à leurs disciples; ceux que chantait le bon
Homère, et ceux qui, semblablesaux chaînes d'or qui sor-
tent de la bouche d'Hermès, émanaient, comme dit le poète
Hugo a.des lèvresde Platon t.
Mais,si les antiques collèges sacrés ont disparu dans la
~'S UVKt.Ttt()iti));ME
bru medu passé, si Joursr!)i:)essont dispersa aux quatrevents du Ciel, l'Esprit de leurs immortels fondateurs pianoencore aujourd'hui majei.tueosonx'ntdans i'Empyn'o,et ins-
pire toujours ceux qui les vo~rent. qui lisenl roiigiousom)')!t,et mettenten pndiquo leurs tuminousosmaximes,–t)erita'<);divin laissé put-ces apôtres du vrai, aux assuinesd'ideat detous lestempset de tous les pays.
L'on peut outrer dans ce spiendidedomaineconstruitma-
giquement par la )yre d'Orphée,soit par id porte d'ivoire (Jela toi, ou par )a porte d'or de in science.
C'estpourquoi les maîtresdisaient « Hy a </< uo/Mouiconduisentà la reatisatioudu Graud-Q'~uvrela voiesèche(dela science),et ta voiehumide(et féconde)de la Foi. »
Lisons,et relisonsattentivementles passionnantsouvragesphilosophiquesd'EiiphasLevy,de Lacuria, et de tant d'autresauteurs modernes,qui ont écrit sur ces questions primor-diates,et nousverronsque ces initiateursétaientdes hommesfoncièrementreligieux,et que leur science n'atteint aux hau-teursdu subhmHque parcequ'elle est écluirée par lessplen-deursde lu foi.
!) nofaut pas plus de < courage pour abdiquer les fauxerrementsde sa jeunesse, qu'it n'en faut, le matin, pour se-couerla torpeur engourdissantedu sommeilnocturne et ou-vrir tout grands ses yeuxa fa Lumière Le soleilluit pourtoutle monde, et. pour qui veut se rechauner a ses vivifiants
rayons, il suffit de :)OM/<w'quitterla zone d'ombreoù l'ongre-lotte frileusement.
Savoir, c'est ~'afOM',c'est-à-dire se posséder.<Quine se possèdepas, ne possèderien a dit Agenor
de Gasparin c'est doncla possessionde nous-meme quenous devonstout d'abord réaliser, si nous tenons, durant cette
existence,à nous desanganguerde l'humiliantanthropomor-phismequi disperseet gaspillenos plusnoblesfacuttés.
Que penseriez-vousd'un être qui confierait sa conscienceau clergé; son corps, aux médecins son intellectaux ro-manciers populaires sa fortuneaux banquiers véreux et savotontéauxcapricesdo l'imagination? Ce serait un être di-
n'n~.rt: ~it'
i!t
visé avectui-mOnf qui, ))'aYantaucun)'pcr'io))))at)tc,rt'sst'n)-ttteraitbeaucoupplus a un automatevivanttju'a un ~trc rai-
sonnable.
A))t'~tt'onnosr, nous trouvons, pour cott)j"'))s''r c<')t''in-
uuatifiabtedispersiondu moi, des ~tres(juisont trop concen-
trés, soit par t'orgufi!, suit par ta chargetrop lourde poureux
d'un pouvoirquelconque sceptrede monarqueou ptaque d''
garde-champêtre.a La notion du pouvoir qu'on détient est démorati-
sante dit le protond penseur qu'est Edmond Harau-
court. L'homme,quandon t'arme d'une force qui n'est
pas en tui-même, perd l'équilibre intérieur et sa conscience
s'obscurcit. La disproportiondecequ'i/e~, avec ce qu't7/«~l'affolle et crée un monstre. L'idée des choses qu'iltroubleen lui la notiondes chosesqu'<7</o' L'amour de sa
puissance(!) le gêne pouren apercevoir les limites dans le
désir de l'affirmer,it t'exagère plusil est taibte et plusil tra-
vaillecacher sa faiblesse en démontrant sa force; et la
pensée, qu'il risquede s'égarer jusques au mauvais usage de
son autorité usurpée,estimpuissanteà fairequ'il prenne ueur
de ce pouvoir,pourvuQUELESAUTRESn\ AIENTt'Eun »
EcoutonsmaintenantMontaignequi dit « La plus grande
chose du monde est de savoirêtre à soi.
Cependant pourrait-on m'objecter il est, dans le
courant de l'existence,descas où il est difficileou embarras-
sant d'être son propre prêtre, son médecin, son juge et son
initiateur où la nécessités'imposed'avoir recoursa plus sa-
vant ou plus expérimentéque soi. Certes! il le faut bien, en
effet,à moinsd'être un encyclopédiste mais il y a, entre les
deux extrêmes quenousvenonsdedépeindre,unemarge targe
et raisonnablequipermet, tout en restant soi-même,debént!-
Bciera l'occasionde l'expérienced'autrui, et c'est encore de
lasagesse; maisquand un être est arrivéa la maturité, quand
le soleild? sa consciencepleinementépanouie rayonnelumi-
neusementet sur sonintellect et sur ses instincts alors, cet
être d'élite se possèdedéQnitivement sa volontéraisonnéea
fait placeau décevantet despotiquecaprice le moindre de
~7« UVKETnottin'~K
ses actes est marquéau coin de l'opportunité; l'harmouieest
sa~gte suprêmeet son but sacré, cetteâme d'éiite(que nous
pouvonstous être) a compriset apptiquéla superbe maximede Caton: "<;c 'lui voos toan')))' emprut))M-)t'il votts-m6me il sait, il voit, il pressent, et la terre n'ayant plusrien ù lui apprendre (~memepas ia sombreet sublime raisond'être de la douieur), c'est dorénavant dans les cieux supé-rieurs, avec lcs Etres parfaits, que ses aspirationset ses fa-cultés trouverontalors leurs réalisationset leur judicieuxem-
ploi,à son départ non regretté de cette vallée de Jarmes, oùles moins favorisésaggraventencore leurs peines en se dé-chirant mutuellement.
Ff<
LIVRE PREMIER
P~'amt'ute.
Pn~ontation.
Toponraphiedt'~Cieux.
Erraticiteimp~rieun' ~t
t.epremierCic). M
DescriptiondcaCieNXauperieur~
L'<'rratic!)cd'<'nba~,pUe<ueufcerc)o''d'Mpi.tt!ut).
t)'tdivcr))d''g0f:ementfdc)'amf. M
Ladt~incarnatinM.t
).etrou)))c.
Au)eudcmaindehmo)t.
<:cnf5ede)'Esprit.(tttvohltion). 7ii
Eprcuvetdet Esprit.
Voi<'deretottr.(E*o)uHon). ~t
GencsedctUuide!).
dup<rt!)prit.
MnriagesetfutiondesE'prit.t. 'M
~esAg~ncre!) t"7
Aphori~mes magiques. tt~t
Evocation de')E''prit9.(M~thcderationne))o) )~
LIVRE DEUXIÈME
~e9h')rmonie"da))ombre.–L'Unit~ t~t
~Ternaire. iM
LeQuatemair' 149
Le Quinaire t~'5
Le Septennaire <M
r.\)tu:
372 TAUt.t:
Le[)cnair<' tM
b'Unud~n.mf. t~:i
).<'Tarct.(Apcn;usn~m~aux)'ur). js~
tten~t)edc<formt't),et)fm!.my!)tt''rf!t. ix'<
detcou)ettr't:).)eu.'hurnm))ics.
).nditinntiutt :):! 1
LIVRE TROISIÈME
).tU'hysiot:notnot)iee<p!iquu<'par~!t'raHwa;t))indou'). ;2t
tetyp~'ovote. a:);.
ffmihin. 237
!etyperot)d. 2*0
féminin. 2t2
)etypetritu)gu)ftire. 24t
fëm!uin. 246
tetypempMiqMO. 2t7
féminin 249
tetypecarre. 250
ft'minin. MX
C!tiro)(oomoMifshnp)iOt'e. 2~4
Le pouce 2M
Doigtspointus. 263
ronds ~66
Mainsmixtes. 268
Uoigtscarrci). s't t
sp<ttu)és.
Adjonctiensmodineatites 277
Ue!)sij.;natnre<astrM)e~ 283
Mnt!ie(E]tp05ejjéneni)BUr)a). 30t
–PageBsombrea.fMttgienoire)' 30*
grises. (Magie naturellel 326
'riHante~.(Magiede[nmi~re~ 335
Ilygiène occulte. 347
TMrapcntiqueoccatte. 3Xt
Vertus des semmes. 360
EpHogue.)<i7
–Mt~Saint-Amand (Cher). Imprimerie nussilitSaiut.Amand (Cher). imprimerie HUSStEmT–