Décembre 2008 Décembre 2008 Décembre 2008 Décembre 2008 ---- numéro 7 numéro 7 numéro 7 numéro 7

Venez nous rencontrer individuellement ou dans nos activités de groupe! Voici nos heures d’accueil :

Lundi : de 9 h 30 à 17 h 00 Mardi : de 13 h 00 à 17 h 00 Mercredi : de 9 h 30 à 20 h 30 Jeudi : de 9 h 30 à 17 h 00 Vendredi : de 9 h 30 à 17 h 00

Elles ont composé l’histoire...Elles ont composé l’histoire...Elles ont composé l’histoire...Elles ont composé l’histoire...Elles ont composé l’histoire...Elles ont composé l’histoire...Elles ont composé l’histoire...Elles ont composé l’histoire...Elles ont composé l’histoire...Elles ont composé l’histoire...Elles ont composé l’histoire...Elles ont composé l’histoire...

Gerda Lerner Grande historienne Grande historienne Grande historienne Grande historienne

Pionnière de l’histoire des femmes aux États-Unis, elle a joué un rôle central pour que les femmes découvrent leur histoire.

Née en Autriche en 1920 d’une famille juive, elle et sa famille ont dû être exportées en 1938 suite aux politiques racistes d’Hitler. C’est en 1939 qu’elle déménagea aux États-Unis où ses recherches ont contribué au succès

du Mouvement féministe.

Madame Lerner a beaucoup inspiré notre soliste du mois avec ces trois affirmations :

« Les femmes sont dans l’histoire. » « Les femmes ont une histoire. » « Les femmes font l’histoire. »

Ces trois découvertes ont joué un rôle fondamental dans la carrière de

Micheline Dumont.

3791, rue Villeneuve

Lac-Mégantic G6B 2B3

Téléphone : 819-583-4575

Télécopieur : 819-583-4617

Courriel : cfemmes@axion.ca

Venez nous visiter au Centre pour compléter votre formulaire d’inscription et recevoir votre carte de membre pour seulement 2 $. Vous aurez ainsi

le privilège de recevoir, chez vous notre calendrier

d’activités et notre journal Le Chœur des femmes. Bienvenue à toutes!

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Le 7 octobre, dans le cadre de La journée Le 7 octobre, dans le cadre de La journée Le 7 octobre, dans le cadre de La journée Le 7 octobre, dans le cadre de La journée nationale des centres de femmes, nationale des centres de femmes, nationale des centres de femmes, nationale des centres de femmes,

nous avions invité les femmes à venir concocter ensemble une compote de pommes et à nous

partager leur « droit à l’abondance ». Elles en ont garni, ensemble, un bel arbre collectif.

Nous vous en partageons quelques-uns :

L’hypersexualisation nous concerne toutesL’hypersexualisation nous concerne toutesL’hypersexualisation nous concerne toutesL’hypersexualisation nous concerne toutes L’hypersexualisation nous concerne toutes. Notre attitude, nos comportements et nos gestes sont teintés par les médias qui acceptent d’utiliser la femme comme objet, comme représentant le culte de la jeunesse, comme stéréotype. Télé-réalité, vidéoclips, publicités, magazines, journaux, industrie de la mode, cinéma ne sont que quelques exemples de lieux où on nous impose ces modèles. Nous sommes toutes des jeunes féministes qui croient en une société juste et qui souhaitent utiliser l’espace publique autrement.

Cette lettre a été rédigée dans le cadre d’un atelier de résistance qui vise à mener une action politique en lien avec l’hypersexualisa-tion. Cet atelier se tenait à l’UQAM dans le cadre du Rassemblement pancanadien des jeunes féministes en octobre 2008.

Source : site Internet : Sisphe 2002-2008

En novembre dernier, le Centre des femmes en collaboration avec la Maison de la Famille, a offert la causerie animée parent/enfant « L’hyper-sexualisation des femmes, ça me préoccupe!! » Parents et enfants s’en sont donné à coeur joie en posant un geste concret pour signaler leur désaccord envers certaines publicités qui utilisent le corps des femmes comme de simples objets. Chacun a donc travaillé à transformer une publicité papier afin de rendre à la femme toute sa dignité! Nous avons ensuite posté toutes les créations au magazine qui les avait publiées, accompagnées d’une lettre clamant notre mécontentement et nos revendications. Voilà une façon efficace et originale de transmettre à nos enfants des valeurs de respect, d’égalité et de solidarité. N’hésitez pas et tentez, vous aussi à la maison, l’expérience avec vos enfants. Vous serez surpris des impacts que cela aura sur eux! Vicky Hamel, intervenante-animatrice

Faire mes études longtemps Faire mes études longtemps Faire mes études longtemps Faire mes études longtemps (cégep, université) sans avoir à (cégep, université) sans avoir à (cégep, université) sans avoir à (cégep, université) sans avoir à m’endetter pour plusieurs années.m’endetter pour plusieurs années.m’endetter pour plusieurs années.m’endetter pour plusieurs années.

L’abondance, c’est deL’abondance, c’est deL’abondance, c’est deL’abondance, c’est de faire mon épicerie sansfaire mon épicerie sansfaire mon épicerie sansfaire mon épicerie sans avoir à me restreindre.avoir à me restreindre.avoir à me restreindre.avoir à me restreindre.

Je veux une Je veux une Je veux une Je veux une meilleure politique meilleure politique meilleure politique meilleure politique

famillefamillefamillefamille----travailtravailtravailtravail----études.études.études.études.

Avoir droit au bonheur simple au quotidien. Répondre à un sourire, se Avoir droit au bonheur simple au quotidien. Répondre à un sourire, se Avoir droit au bonheur simple au quotidien. Répondre à un sourire, se Avoir droit au bonheur simple au quotidien. Répondre à un sourire, se sentir faire partie d’un ensemble, vibrer au rythme du cœur des cœurs.sentir faire partie d’un ensemble, vibrer au rythme du cœur des cœurs.sentir faire partie d’un ensemble, vibrer au rythme du cœur des cœurs.sentir faire partie d’un ensemble, vibrer au rythme du cœur des cœurs.

Pouvoir avoir une Pouvoir avoir une Pouvoir avoir une Pouvoir avoir une paire de lunettespaire de lunettespaire de lunettespaire de lunettes pour voir clair. pour voir clair. pour voir clair. pour voir clair.

Pouvoir avoir desPouvoir avoir desPouvoir avoir desPouvoir avoir des belles dents en santé. belles dents en santé. belles dents en santé. belles dents en santé.

Le choix d’avoir le choix de prendre du temps Le choix d’avoir le choix de prendre du temps Le choix d’avoir le choix de prendre du temps Le choix d’avoir le choix de prendre du temps pour me faire du bien. Le choix de donner à pour me faire du bien. Le choix de donner à pour me faire du bien. Le choix de donner à pour me faire du bien. Le choix de donner à mon corps et à mon âme ce qu’ils ont besoin.mon corps et à mon âme ce qu’ils ont besoin.mon corps et à mon âme ce qu’ils ont besoin.mon corps et à mon âme ce qu’ils ont besoin.

Étant mère monopa-Étant mère monopa-Étant mère monopa-Étant mère monopa-rentale, avoir un rentale, avoir un rentale, avoir un rentale, avoir un

salaire décent pour salaire décent pour salaire décent pour salaire décent pour pouvoir vivre pouvoir vivre pouvoir vivre pouvoir vivre

adéquatement.adéquatement.adéquatement.adéquatement.

Avoir une job ici à LacAvoir une job ici à LacAvoir une job ici à LacAvoir une job ici à Lac----Mégantic; il y en a plusieurs Mégantic; il y en a plusieurs Mégantic; il y en a plusieurs Mégantic; il y en a plusieurs

qui sont obligés d’aller qui sont obligés d’aller qui sont obligés d’aller qui sont obligés d’aller travailler ailleurs. Mon travailler ailleurs. Mon travailler ailleurs. Mon travailler ailleurs. Mon conjoint n’a pas de job.conjoint n’a pas de job.conjoint n’a pas de job.conjoint n’a pas de job.

J’ai le droit à une J’ai le droit à une J’ai le droit à une J’ai le droit à une job qui me convient. job qui me convient. job qui me convient. job qui me convient.

Je ne devrais pas Je ne devrais pas Je ne devrais pas Je ne devrais pas être obligée de dire être obligée de dire être obligée de dire être obligée de dire «««« ouiouiouioui » à n’importe » à n’importe » à n’importe » à n’importe

quelle job plate quelle job plate quelle job plate quelle job plate parce que je suis parce que je suis parce que je suis parce que je suis sur le chômage sur le chômage sur le chômage sur le chômage

ou le B.S.ou le B.S.ou le B.S.ou le B.S.

J’aimerais avoir accès à des ressources éthiques J’aimerais avoir accès à des ressources éthiques J’aimerais avoir accès à des ressources éthiques J’aimerais avoir accès à des ressources éthiques où les travailleuses vont être respectés.où les travailleuses vont être respectés.où les travailleuses vont être respectés.où les travailleuses vont être respectés.

On veut des logis à prix On veut des logis à prix On veut des logis à prix On veut des logis à prix modiques pour les moins modiques pour les moins modiques pour les moins modiques pour les moins

de 20 000 $, des loge-de 20 000 $, des loge-de 20 000 $, des loge-de 20 000 $, des loge-ments selon les revenus.ments selon les revenus.ments selon les revenus.ments selon les revenus.

Avoir droit à laAvoir droit à laAvoir droit à laAvoir droit à la justice, sans avoir justice, sans avoir justice, sans avoir justice, sans avoir

à donner de raison.à donner de raison.à donner de raison.à donner de raison.

Peut-être avez-vous déjà signé cette pétition?

Cette campagne proposait une pétition en trois volets :

���� l’accès à des services publics universels de qualité; � � � � le relèvement du salaire minimum de façon à permettre aux travailleurs et aux travailleuses de sortir de la pauvreté; � � � � la hausse des protections publiques pour assurer des conditions de santé et de dignité à toute personne qui n’a pas un revenu suffisant.

Le but de la campagne visait à démontrer à l’Assemblée Nationale notre volonté

commune de faire du Québec une société sans pauvreté. La campagne a été lancée le

28 novembre 2007 et devait se terminer le 30 novembre 2008. Devant le succès de la

campagne, les membre du Collectif ont décidé de prolonger le recueil des signatures

jusqu’au 31 mars 2009. En date du 11 novembre, 40 000 cartons ont déjà été signés.

Pour celles qui n’ont pas encore signé, il est encore temps. On vous invite à poser ce geste. Bravo à toutes celles qui ont déjà participé à cet effort collectif! 3

MASSE : Mouvement autonome et solidaire des sans-emploi

Le Centre des femmes se joint au MASSE

dans leurs revendications au gouvernement

fédéral quant à l’assurance-emploi.

Au mois de septembre, à la veille du

déclenchement des élections fédérales,

le gouvernement annonçait le renouvelle-

ment de trois projets pilotes en matière

d’assurance-chômage. Une telle décision

entretient le caractère discriminatoire du

régime d’assurance-chômage en maintenant

une approche à la pièce par projets pilotes

au lieu de proposer de réelles solutions

menant au rétablissement d’un régime

d’assurance-chômage accessible et

universel. Le MASSE réclame donc :

****un seul critère d’admissibilité

de 350 heures;

**** un minimum de 35 semaines

de prestations;

**** un taux de prestation d’au moins 60 %;

**** l’abolition des exclusions de plus de

de six semaines.

Venez signer cette pétition au Centre Venez signer cette pétition au Centre Venez signer cette pétition au Centre Venez signer cette pétition au Centre

des femmes en signe de solidarité.des femmes en signe de solidarité.des femmes en signe de solidarité.des femmes en signe de solidarité.

Arrêtons le détournement de la pension alimentaire pour les enfants

Saviez-vous que l’R des centres de femmes du Québec, notre regroupement, fait partie d’une Coalition ayant pour objectif l’arrêt du détournement des pensions alimentaires pour les enfants? Avec plusieurs autres

groupes communautaires, des actions sont posées afin de rétablir cette situation d’injustice et un projet de loi est actuellement en chantier : le projet de loi 394 déposé

par Mme Lisette Lapointe, députée de Crémazie.

Le projet de loi 394 – loi visant à exclure les pensions alimentaires pour enfants du calcul des revenus dans diverses lois à caractère social— veut permettre à des

milliers d’enfants vivant au sein d’une famille monoparen-tale de bénéficier de la totalité des montants qui sont versés en leur nom par l’un de leurs deux parents.

Présentement, ces montants sont déduits, à l’exception des premiers 100 $ par mois, des prestations d’aide

sociale et des prêts et bourses, et en totalité à l’aide au logement et à l’aide juridique. Ce projet de loi pourrait mettre fin à une injustice vécue par des milliers

d’enfants qui sont pourtant parmi les plus pauvres. Les membres de la Coalition demandent donc

instamment au leader du gouvernement de ne pas laisser le projet sur la tablette!

Cela fait plus de dix ans que les pensions alimentaires

pour enfants ne sont plus considérées comme un revenu pour l’impôt et que les groupes de défense revendiquent qu’elles reçoivent le même traitement dans les autres programmes sociaux. Plus récemment, toute une série d’actions citoyennes, visant à faire cesser cette injustice,

ont été menées par des organismes.

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Prix de la Société Royale du Canada Madame Dumont a reçu cet honneur, soit le prix pour l'étude du genre. Il souligne une contribution impor-

tante à la compréhension des questions liées à la différence sexuelle.

Micheline Dumont est née à Verdun en 1935. Dès 1942, à l'école, elle tenait son crayon si fermement qu'il lui est poussé une petite bosse sur le majeur. « Ce sera ta bosse d'écrivain! » lui a dit sa grand-mère. Pourtant, c'est bien malgré elle qu’elle soit devenue écrivaine. Après des études appliquées à Dorion (la petite école), Vaudreuil (le pensionnat), Lachine (le collège), Montréal (la licence) et Québec (la thèse), elle a entrepris une carrière d'enseignement à Montréal de 1959 à 1968, et puis à l'Université de Sherbrooke en 1970 où elle a occupé un poste jusqu’à sa retraite en 1999. Depuis sa retraite, elle donne des conférences et écrit des livres. C’est en 1968, alors qu’elle faisait une pause dans sa carrière pour attendre la naissance de sa troisième fille, que Mme Dumont s’est plus particulièrement intéressée à l’histoire des femmes. Elle a publié une douzaine de livres, près de deux cents articles et une soixantaine de recensions de volumes. Elle a participé à la rédaction d’une quarantaine d’ouvrages collectifs et prononcé plus de deux cent soixante communications et conférences publiques. Ses deux ouvrages majeurs, L’histoire apprivoisée (1979) et Histoire des femmes au Québec depuis quatre siècles (1982) sont devenus des références incontournables. Depuis 2000, Micheline Dumont est professeure émérite de l’Université de Sherbrooke.

Source : site de l’Université de Sherbrooke usherbrooke.ca/histoire/personnel

Voici l’entrevue réalisée avec Madame Micheline Dumont par Karine Cloutier, agente de développement du Centre :

Quelle femme de l’histoire vous a le plus impressionnée ou inspirée?

« L’historienne américaine Gerda Lerner. » Le Centre vous la fait connaître un peu plus sur la page couverture du présent journal.

Croyez-vous en la relève féministe?

« Oui beaucoup. Il y a eu dernièrement un rassemblement pancanadien des jeunes féministes, « Toujours rebelles ». Je crois en la force de ces jeunes femmes qui, toutes ensemble, vont relever le mouvement féministe à leur façon, avec les sujets chauds d’aujourd’hui, par exemple, l’altermondialisation et les problèmes écologiques. »

Quels sont, selon vous, les plus grands défis des femmes d’aujourd’hui?

« Tout d’abord, le défi des générations. L’une de mes peurs, c’est que toutes les jeunes femmes qui n’ont pas eu à se battre pour leurs droits, ne travaillent plus à conserver les droits acquis par les luttes que les femmes de leur passé ont menées. Il ne faudrait pas qu’on retourne en arrière car aucun droit n’est acquis pour la vie. Nous n’avons qu’à penser au projet de loi C-484 qui remet le droit à l’avortement sur la table. »

Une autre chose qui m’inquiète, c’est la société patriarcale. Encore aujourd’hui, la société est construite autour des hommes. Nous n’avons qu’à penser au monde politique. Les femmes ne peuvent pas s’occuper de tout. L’organisation économique doit se transformer pour faire de la place aux femmes. Il faut améliorer la conciliation travail-famille.

Finalement comme défi, il y a l’élimination de la pauvreté. Il n’est pas normal que la guerre continue à enrichir les hommes. Dans les pays où sévit la guerre, pourquoi les armes sont plus facilement accessibles que la nourriture pour le peuple? Il faut se questionner. »

En tant que femme et avec tout votre bagage, qu’est-ce qu’il vous reste à réaliser?

« J’aurais encore bien des choses à dire. Mon souhait serait d’écrire un dernier livre. Pour ce qui est du sujet, je vous réserve la surprise. Ensuite, il est certain que je vais continuer de participer au projet des femmes, mais pas sur le premier front. »

5 À la page 12, vous pourrez prendre connaissance de son tout dernier livre intitulé À la page 12, vous pourrez prendre connaissance de son tout dernier livre intitulé À la page 12, vous pourrez prendre connaissance de son tout dernier livre intitulé À la page 12, vous pourrez prendre connaissance de son tout dernier livre intitulé

«««« Le féminisme québécois raconté à CamilleLe féminisme québécois raconté à CamilleLe féminisme québécois raconté à CamilleLe féminisme québécois raconté à Camille ». Ce livre est disponible pour prêt au Centre des femmes.». Ce livre est disponible pour prêt au Centre des femmes.». Ce livre est disponible pour prêt au Centre des femmes.». Ce livre est disponible pour prêt au Centre des femmes.

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« Nous sommes les jeunes RebELLEs qui ont répondu à un appel féministe et nous sommes fières de nous dire féministes. Nous reconnaissons qu'il existe de multiples interprétations du féminisme et nous célébrons et intégrons cette diversité. Nous sommes engagées à favoriser l'expansion continue de la pluralité de nos voix. Nous sommes engagées dans un processus constant de réflexion autocritique visant à alimenter et transfor-mer notre mouvement. Nous reconnaissons qu’au cours de l’histoire, le mouvement féministe occidental majoritaire a exclu les femmes « altérisées » qui sont représentées comme « autres » ou extérieures à la norme blanche par l’idéologie colonialiste. Nous sommes déterminées à apprendre de notre passé, à honorer les luttes menées par nos prédécesseures et à nourrir nos rêves pour l'avenir. Nous apprécions le soutien de nos alliés qui appuient nos luttes féministes pour l’équité et la justice.

Nous sommes des femmes de diverses capacités, ethnicités, origines, orientations sexuelles, identités, classes, âges et « races ». Nous comptons parmi nous des femmes employées, sous-employées et sans-emploi, des mères, des étudiantes, des décrocheuses, des artistes, des musiciennes, et des femmes dans l’industrie du sexe. Nous pensons que les personnes trans, bispirituelles et intersexuées font partie intégrante de notre mouvement. Nous reconnaissons et respectons la fluidité des genres et appuyons le droit à l’auto- identification. Nos espaces non mixtes sont ouverts à toutes celles qui s’identifient et vivent sociale- ment comme femmes. On nous dit que le féminisme est dépassé. Si c’était vrai, nous n’aurions pas besoin de dénoncer que :

Les 11-12-13 octobre derniers, j’ai vécu mon premier rassemblement de jeunes féministes. Le premier mot qui me vient à l’esprit quand j’y pense, c’est… WOW! Quelle belle énergie!

En effet, nous étions 500 jeunes femmes féministes, âgées de 14 à 35 ans,

venues de partout au pays pour nous rencontrer, nous mobiliser et agir

collectivement sur des enjeux qui nous concernent comme la féminisation de

la pauvreté et la marchandisation du corps des femmes, pour ne nommer que

ceux-là. Parmi toutes ces femmes, il y avait des étudiantes, des travailleuses

en maisons d’hébergement ou de centre de femmes, et bien d’autres qui se

sentent concernées par la condition de vie des femmes. Nous avons également

été invitées à mettre en œuvre des moyens pour mener à bien nos luttes.

Au menu de cette fin de semaine : des ateliers thématiques sur divers enjeux

touchant les femmes, des ateliers de résistance créative, des rencontres avec

des invitées internationales et, pour terminer, nous avons eu droit à un

spectacle féministe livré par des filles pleines de talents, venues des quatre

coins du Canada. C’est une belle activité qui m’attendait lors de cette fin de

semaine à Montréal. Comme point culminant de ce grand rassemblement,

nous avons adopté un manifeste nous permettant de découvrir les espoirs des

jeunes, ce qu’elles rejettent du système actuel ainsi que leurs propositions afin

de continuer à lutter pour une réelle égalité homme-femmes. Le manifeste servira

d’outil politique pour toutes les jeunes féministes, une fois de retour dans leur communauté. Karine Cloutier, agente de développement

Toujours rebelles!

Dans la réalité, bon nombre des revendications de nos mères et de nos grands-mères demeurent sans réponse. Les femmes continuent à être victimes de violence sexuelle. Nos communautés sont hantées par le silence qui entoure ces agressions. Dans tout le Canada, et bien que nous y ayons droit, les services d’avortement demeurent insuffisants. Partout au pays, des femmes colonisées, marginalisées, racisées et handicapées se voient forcées de subir des avortements non désirés, ou sans disposer des informations adéquates, sont obligées d’avoir recours à la contraception ou même sont stérilisées contre leur gré.

L’hypersexualisation des femmes dans les médias nous a appris à voir les femmes comme des objets sexuels plutôt que comme des êtres humains à part entière. La jouissance, le lesbianisme ou d’être « queer » sont tabous et le choix d’une femme de rechercher le plaisir sexuel est perçu négati- vement. Nos identités sont érodées dès notre plus tendre enfance, alors que notre éducation, la télévision et les magazines nous dictent que notre apparence, notre façon de nous habiller et notre façon d'agir sont déterminées par notre sexe. La violence est normalisée, les agressions sexuelles érotisées. Notre éducation à la santé sexuelle est inadéquate et nos droits reproductifs sont bafoués. Nos besoins sont loin d’être comblés.

Dans la réalité, les femmes représentent la majorité des personnes défavorisées. Notre gouverne- ment enlève les enfants de femmes pauvres et autochtones. Le capitalisme exploite les femmes de la classe ouvrière et confine les femmes des classes moyenne et supérieure à des rôles de « consommatrices ». On nous dit que l’égalité est acquise, mais l’écart salarial persiste. Les femmes immigrantes se voient refuser la reconnaissance de leurs diplômes et sont forcées d’endurer des conditions de travail intolérables pour pouvoir demeurer en sol canadien. Nous manquons de services de garde abordables et accessibles. Les femmes continuent d’être sous-payées, leurs contributions sont dépréciées et leur travail rémunéré est sous-valorisé. Nous avons gagné le droit de vote, mais la discrimination fondée sur le sexe perpétue la sous-représentation des femmes dans les institu- tions politiques.

Dans ce monde globalisé, notre solidarité féministe doit s’internationaliser. Les actions des élites politiques et économiques canadiennes causent préjudice aux femmes à travers le monde, et ce, de façon spécifique. Les guerres, les génocides et la militarisation entraînent notamment l’utilisation du viol comme arme de guerre, des féminicides et l’exploitation sexuelle de milliers de nos sœurs. Le libre-échange contribue à accroître l'insécurité sociale, économique et culturelle des femmes. En réponse à l’impérialisme canadien, nous construirons une solidarité féministe mondiale.

Dans ce monde soi-disant postféministe, nos rôles sociaux continuent d’être définis par une vision tradition-nelle du genre. Les forces religieuses et politiques qui visent à maintenir les piliers du pouvoir dans notre société nous empêchent de faire valoir nos droits. Nous dénonçons l’actuelle montée de la droite conserva-trice dans la société canadienne et les reculs que cela entraîne pour l’avancement des droits des femmes. Nous sommes dépouillées de certains droits conquis de haute lutte par celles qui nous ont précédées. La géographie marginalise les femmes qui vivent dans des régions isolées, rurales et du Nord où elles n’ont pas accès à certains services de base. Manifester notre solidarité avec nos sœurs implique un effort pour comprendre tous les enjeux que nous devons affronter – y compris ceux liés à la « race », à la classe et au genre – et de nous tenir debout toutes ensemble contre les oppressions. Enfin, nous dénonçons l'attitude qui disqualifie et évacue le mouvement féministe sous prétexte qu’il est redondant. Notre lutte n’est pas terminée. Nous serons postféministes quand nous vivrons dans un postpatriarcat. »

7 Pour lire le texte intégral du manifeste :

www.rebelles2008.org

Informe-toi! Implique-toi! : info@rebelles2008.org

Manifestation à Montréal le 28 Rappelez-vous… Le projet de loi C-484, intitulé « Loi sur les enfants non encore nés victimes d’actes crimi-nels » vise à faire reconnaître comme crime distinct, les dommages causés au foetus lorsqu’une femme enceinte est victime d’une attaque criminelle. Ce projet de loi octroierait, de fait, un statut juridique de « personne » au foetus. Malgré les rebondissements du ministre fédéral de la Justice qui avait annoncé que le projet de loi était mis sur la glace, il n’était pas trop tard pour faire connaître notre désaccord face au projet de loi C-484 car, il ne faut pas oublier que d’autres projets menacent les droits des femmes en matière d’avortement.

C’est pourquoi le 28 septembre, le Centre des femmes de la M.R.C. du Granit, en collaboration avec le Collectif pour le libre choix vous invitaient à participer à une manifestation qui avait lieu à Montréal. Cette grande journée de mobilisation pancanadienne était organisée pour montrer la forte opposi- tion de la population à ce projet qui aurait fait reculer les droit des femmes de 20 ans. Pour l’occasion, deux autobus partaient de Sherbrooke. Rendues à Montréal, c’est plus de 6 000 participantEs qui étaient de la manifesta tion PAS D'AUTRES C-484 - On ne joue pas avec les droits des femmes. C'était vraiment époustouflant de voir tout ce beau monde, tous venus pour la même cause. Parmi eux, nous étions six représentantes de Lac-Mégantic.

dernière nouvelle ** dernière nouvelle ** dernière nouvelle

En novembre, les militants conservateurs, réunis en congrès à Winnipeg, ont pris un virage à droite. Malgré les pressions faites par les femmes, malgré la promesse des Conservateurs de mettre au rancart le projet de loi C-484, nous avons eu écho que ce projet de loi C-484 serait remplacé par

le projet de loi P-207.

« Le débat autour de C-484 nous a montré à quel point la tentation est grande au sein du caucus conservateur de rouvrir le débat touchant le libre-choix relativement à l’avortement ainsi que plusieurs autres droits acquis par les femmes. Certaines des résolutions qui ont été adoptées en fin de semaine ne peuvent que nous inquiéter au plus haut point parce qu’elles proviennent de la base militante du Parti conservateur. » Karine Cloutier, agente de développement

Source : http://www.ameriquebec.net/actualites/2008/11/18-avortement-des-conservateurs-souhaitent-rouvrir-le-debat.qc

« Femmes en Marche jusqu’à ce que nous soyons toutes libres! » en sera le thème.

La rencontre préparatoire a eu lieu à Galice en Espagne. Il y avait des déléguées représentant

les cinq continents, toutes venues pour organiser cet événement. Deux temps forts ont été

retenu : celui de l'ouverture et de la clôture des activités qui seront organisées à l’échelle inter-

nationale. La date du 8 mars 2010, Journée internationale des femmes, marquera le lancement

de la Marche mondiale des femmes. Ce sera le début d'une longue chaîne de mobilisations et

d’actions dans chaque pays participant. Le second temps fort aura lieu au moment de la clôture

des activités, le 17 octobre, Journée internationale de la lutte à la pauvreté. Karine

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Pour une deuxième année consécutive, le Centre des femmes

a offert, à toute sa population, une soupe populaire. Environ

50 personnes ont eu ainsi l’occasion d’entendre des témoignages

de femmes qui vivent la pauvreté au quotidien, laquelle a été

mise en gestes par deux femmes, sous forme de théâtre engagé.

C’est donc sous le thème :

La pauvreté des femmes : un enfer privé, une affaire publique

que nous aurons été tous sensibilisés, avec beaucoup d’émotions,

à la triste réalité qu’au Québec, 28 % des femmes âgées vivent

sous le seuil de la pauvreté ainsi que 46 % des mères monoparentales.

L’équipe du Centre des femmes était fière d’accueillir dans sa région, des femmes de la région du

Haut-St-François, grâce à la collaboration du Centre des femmes La Passerelle de Weedon. Elles

ont contribué, elles aussi, au succès de cette activité de visibilité et de conscientisation.

Nous tenons à remercier toutes les personnes qui se sont impliquées bénévolement, que ce soit

pour l’organisation, la lecture de témoignages et le théâtre engagé, le montage des tentes et des

tables, la préparation de la soupe aux cuisines collectives ainsi que le service la journée même.

Merci aussi à toutes les personnes de la population qui sont venues

nous rejoindre en face de l’église pour mieux comprendre ceci :

Subir la pauvreté laisse des marques profondes : être con-frontée aux préjugés, au rejet et à l’humiliation affectent l’estime et la confiance en soi. On doit comprendre que la pauvreté n’est pas un choix mais bien une condition dans laquelle, sans l’aide de l’État, il est bien difficile d’en sortir.

Notre centre des femmes avec tous les autres centres de femmes

au Québec, avec le soutien de tous les partenaires impliqués,

continueront à poursuivre cette lutte à la pauvreté pour

l’amélioration des conditions de vie des femmes.

Karine Cloutier

LA PAUVRETÉ DES FEMMES

UN ENFER PRIVÉ, UNE AFFAIRE PUBLIQUE

JOURNÉE NATIONALE DE LUTTE À LA PAUVRETÉ

« Être pauvre, c’est d’abord vivre dans un état permanent de stress et d’angoisse, car l’avenir

comme le présent n’offrent aucune garantie. La pauvreté épuise et gruge l’énergie :

les soucis financiers envahissent l’esprit tandis que le travail et la maladie occupent tout le corps. »

Les services de police du Canada

ont enregistré plus de 38 000 cas

de violence conjugale en 2006. C'est ce que révèle l'étude intitulée La violence

conjugale dans les provinces et les territoires du

Canada, publiée par Statistique Canada.

Cinq fois plus de femmes

Dans chaque province et territoire, 83 % des

victimes de violence conjugale étaient des femmes,

contre 17 % qui étaient des hommes en 2006.

C'est presque cinq fois plus. Peu importe le sexe

de la victime, la violence conjugale était deux fois

plus fréquente entre partenaires actuels que la

violence entre ex-partenaires.

Proportions des infractions violentes entre

conjoints

• voies de fait simples : 61 %

• voies de fait graves : 14 %

• menaces : 11 %

• harcèlement criminel : 8 %

Selon Statistique Canada, les voies de fait simples

et graves étaient plus courantes dans les provinces

de l'Ouest et dans les territoires. Par contre, les

cas de harcèlement et de menaces étaient plus

fréquents au Québec.

L'agence gouvernementale ajoute que la police a

porté des accusations dans 77 % des affaires de

violence conjugale. Les agressions commises

contre des femmes étaient proportionnellement

plus nombreuses à mener à une accusation, que

celles perpétrées contre des hommes. Le taux de

mises en accusation par la police est demeuré

relativement stable de 1998 à 2006. La violence

conjugale comprend les actes de violence commis

par des partenaires mariés, séparés et divorcés et

par ceux qui vivent en union libre.

Les 149 services de police desservaient environ

90 % de la population du Canada en 2006. Comme

il peut être difficile pour un grand nombre de

victimes de parler des actes de violence conjugale,

Statistique Canada précise que son analyse ne porte

que sur les affaires de violence conjugale

qui ont été communiquées à la police.

L’harmonie du moisL’harmonie du mois

Le 9 octobre 2008, plus de 117 organisations et regroupe-ments nationaux et régionaux s'unissaient pour lancer officiellement la Coalition nationale contre les publicités sexistes (CNCPS). "Les publicités sexistes sont omnipré-sentes dans notre espace public, que ce soit sur les pan-neaux publicitaires et le long des routes et des rues, dans les magazines ou à la télévision. Devant cette prolifération, plusieurs organisations, des femmes et des hommes, se mobilisent à compter d'aujourd'hui afin de dénoncer des stéréotypes sexistes, sexuels et des images et des modèles irréalistes", affirme Chantal Locat, coordonnatrice et prési-dente de la CNCPS, au nom des membres du conseil d'administration transitoire de la Coalition.

Des publicités porteuses d'un message où la dignité humaine est valorisée La Coalition adhère à des valeurs qui prônent l'égalité des rapports entre les femmes et les hommes et entre les filles et les garçons. De ce fait, les publicités doivent être exemptes de stéréotypes sexistes et sexuels, ne doivent pas infantiliser les femmes et les hommes et ne doivent pas banaliser la sexualité qui a pour effet de rendre les femmes encore plus vulnérables à la violence. De plus, les publicités ne doivent pas proposer un seul modèle de beauté irréel, impossible à atteindre, ce qui compromet la santé des femmes et leur estime d'elles-mêmes, les rendant insatis-faites de leur apparence. Finalement, elles ne doivent pas être axées sur des valeurs de séduction, de charme et de sexe qui ciblent principalement les fillettes et les adolescentes contribuant ainsi à leur hypersexualisation.

Dénoncer les publicités sexistes et en exiger le retrait Le mandat de la Coalition est de réagir rapidement et publiquement pour dénoncer les publicités sexistes et en exiger le retrait. Par le biais des membres associatifs et individuels qu'elle représente, entre autres des organisa-tions et regroupements communautaires, syndicaux, nationaux, régionaux, religieux et de défense des droits des femmes, la CNCPS invitera ces milliers de personnes à transmettre des plaintes et à participer à ses campagnes nationales et régionales de dénonciation.

Le site de la CNCPS sera en fonction sous peu à l'adresse www.coalition-cncps.org

Source : CNCPS, 09.10.2008 10

Un adieu à Son décès survenu le 1er

décembre nous attriste. Les femmes qui composent L’R des centres de femmes lui disent adieu. Jamais frileuse dans l’ex-pression de ses arguments, ni dans sa manière de défendre les droits des femmes, elle est sans aucun doute un modèle pour bon nombre de femmes dont plusieurs dans les centres de femmes. Hélène a toujours eu une place privilégiée dans notre regroupement; elle était des nôtres lors du 10e anniversaire de L’R ainsi qu’à notre congrès annuel de l’an passé. Luttant déjà contre la maladie, c’est animée de son feu sacré et de ses passions qu’elle nous a parlé d’amour, de colère et d’indignation… Ces émotions mises en mots qu’elle disait tenir de Simone de Beauvoir et qu’elle a transposées en gestes tout au long de sa vie de femme. Nous garderons dans nos cœurs et nos têtes ses écrits, sa poésie, ses rires, son manifeste, son humour, sa combativi-té, sa détermination, sa grande solidarité et surtout sa foi en nous, les femmes. Que son indignation nous inspire à oser, tout comme elle, à clamer nos désaccords et proposer autre chose pour la société. Tout comme elle, soyons créatives, exprimons-nous de façon manifeste

par nos gestes et notre poésie! Adieu Hélène. Les femmes de L’R des centres de femmes du Québec

HÉLÈNE PEDNEAULT

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Un sapin VERT… Une semaine avant Noël, plus de sapin!!! Le gigantesque conifère qui trônait devant l’Hôtel de Ville s’était volatilisé. Un arbre de cette dimension pouvait-il disparaître comme ça? On avait appelé les policiers, les pompiers, un détective privé et même un médium. Rien! Mystère et boule de gomme!!! Tous et toutes étaient tristes. Les plus âgés de la ville avaient vu le petit sapin s’élever lentement et fièrement vers le ciel. Maintenant, comme eux, il était très vieux mais respecté et plein de majesté. On avait organisé une vigile aux chandelles devant l’Hôtel de Ville. On y chanta "Mon beau sapin" sur tous les tons, les larmes dans les yeux pour le faire revenir. Mais où donc un sapin pouvait-il aller trois jours avant Noël??? Il s’était tout bonnement réveillé quand les ouvriers de la ville l’avaient décoré d’une guirlande de milliers de lumières. Les flocons de neige accrochés à ses branches scintillaient comme des diamants. Les passants le regardaient en souriant. Il s’était mis à réfléchir que ça devait être Noël bientôt et ça l’avait rendu bien triste. Triste, Noël? Hé oui! Noël déses-pérait l’arbre centenaire. Il pensait à ses petits enfants qu’on allait couper. Ils allaient faire la joie des familles, bien sûr, mais pour eux, la vie était finie. Quelques jours après la grande fête, on allait les dévê-tir et les jeter dehors. Il partiraient bien vite au recyclage et là..., là… Il pria très fort la fée de la nature. Elle exauça son souhait en l’emmenant dans la forêt. Là, le majestueux conifère enleva délicatement son collier de guirlandes et se coucha en travers du sentier menant aux petits sapins. Sa manœuvre empêcha que l’on coupe des centaines de ses petits. Fort content, le soir de Noël il réapparut soudainement devant l’Hôtel de Ville palpitant de bonheur, scintillant, heureux. Il élevait les bras vers le ciel comme pour remercier la fée de la Nature de lui avoir permis de sauver ses petits-enfants. Les parents, empêchés de couper les arbres, avaient acheté de très jolis sapins artificiels. Ils avaient ainsi contribué à la sauvegarde de la nature. Mis en ligne sur Sissphe le 11 nov. 2006

Je veux remercier tout spécialement le Centre des

femmes pour cette conférence avec Mme Soulmana. C’est un témoignage humain,

enrichissant et rempli d'espoir.

Cette femme est un exemple que nous pouvons nous sortir de nos expériences douloureuses en

retrouvant notre force, notre pouvoir en nous-mêmes. En pardonnant aux personnes qui lui ont fait du mal, elle a trouvé la clef pour atteindre

la liberté de vivre sa vie maintenant en équilibre et en paix avec elle-même

et les autres. SYLVIE

Micheline DumontMicheline DumontMicheline DumontMicheline Dumont Geneviève LaflammeGeneviève LaflammeGeneviève LaflammeGeneviève Laflamme Martine GagnonMartine GagnonMartine GagnonMartine Gagnon Karine CloutierKarine CloutierKarine CloutierKarine Cloutier Vicky Hamel Vicky Hamel Vicky Hamel Vicky Hamel Carole LessardCarole LessardCarole LessardCarole Lessard

Ce journal a été Ce journal a été Ce journal a été Ce journal a été

réalisé grâce à la réalisé grâce à la réalisé grâce à la réalisé grâce à la

participation de :participation de :participation de :participation de :

Ta participation au journal : un geste toujours apprécié.

QUE CE SOIT : un témoignage de ton vécu en tant que femme, un partage des récents défis que tu as relevés, etc. OU... ton opinion sur un sujet d’actualité en lien avec les conditions féminines OU ENCORE… ton appréciation d’une activité à laquelle tu as participé dans le cadre des activités planifiées par le Centre des femmes (activité éducative ou action collective) OU ENFIN… un texte inspirant (pensée, poème)… Fais-nous le parvenir en personne ou par courriel au

cfemmeskarine@axion.ca d’ici le 31 janvier pour parution dans le journal de février 2009.

Le dernier livre de Mme Micheline Dumont * disponible au Centre des femmes

Le féminisme québécois raconté à Camille (les éditions du remueLe féminisme québécois raconté à Camille (les éditions du remueLe féminisme québécois raconté à Camille (les éditions du remueLe féminisme québécois raconté à Camille (les éditions du remue----ménage)ménage)ménage)ménage)

Qui est donc cette jeune femme qui court dans la rue? Où va-t-elle? À l’image de cette jeune femme, les Québécoises ont avancé vers leur liberté et leur autonomie, parfois en courant, parfois à petits pas. C’est cette passionnante histoire, déjà longue de plus de 100 ans, dont Micheline Dumont relate les multiples épisodes, dans ce récit adressé à Camille, sa petite-fille âgée de 15 ans. Ce récit s’amorce à la fin du XIXe siècle, alors qu’un peu partout dans le monde, les femmes de la bourgeoisie entreprennent de faire entendre leur voix dans une société dominée par les hommes. Au Québec, quelques audacieuses se lancent dans ce projet. Elles nous paraissent aujourd’hui bien timides, pourtant on les accusait alors de vouloir briser la société.

Après plus d’un siècle d’action, le féminisme a réussi à transformer la condition des femmes du Québec et à rejoindre les femmes du monde entier. Profondément convaincue qu’une meilleure connaissance de notre histoire nous aidera à comprendre que le féminisme n’est ni dépassé ni inutile, mais au contraire toujours nécessaire, Micheline Dumont a mis à profit sa vaste expérience d’historienne pour écrire ce livre d’histoire vivante.

Voici un extrait de l’avant-propos de Mme Dumont :

« Ce livre s’adresse aux jeunes femmes du XXIe siècle, à qui je souhaite raconter l’histoire du féminisme au Québec

depuis plus d’un siècle. Il s’adresse aussi à toutes les femmes qui n’ont pas beaucoup d’atomes crochus avec les livres savants, avec les notes au bas des pages ou avec les rapports de recherche. »

Voici quelques-uns de ces livres :

Brève histoire des institutrices au Québec de la Nouvelle-France à nos jours - 2004

La pensée féministe au Québec 2003

Disponible pour prêt au Centre

Découvrir la mémoire des femmes 2001

Disponible pour prêt au Centre

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