NE PAS JETER SUR LA VOIE PUBLIQUE ! NE PAS JETER SUR LA VOIE PUBLIQUE ! NE PAS JETER, OK ?? 1

LLeess CCllééss ddee ll’’EEnnccllooss Parce qu’un mouton qui court est plus difficile à tondre...

ELECTIONS LE 5 AVRIL ! (p. 11) Sommaire :

• De l’avenir de l’école ....................... 2 Encore une énième réforme du système éducatif • Brêêêves .........................................3 Pour tout savoir et tout comprendre • Le beurre fou ................................... 4 Vous ne regarderez jamais plus un « petit lu » de la même façon • Le Figaro ne sait pas compter ............. 5 Petite leçon de calcul pour nos potes journalistes • La presse anglaise ............................ 5 My Chirac is not very sympathetic • L’arbitrage c’est pas cool .................. 6 Putain, ya pas penalty là ! • A la découverte du Nunavut ................ 7 Bienvenue au Canada Tabernacle • Taiwan / Chine ................................ 8 Un duel Chine-USA à distance • Elections universitaires .................... 11 Le 5 avril allez voter ! ! • Point de vue : le capitalisme agricole 12 Une réflexion sur les méfaits du capitalisme ! • Collectif India............................... 13 Petit coup de pouce à une très bonne asso • Promo du CCL................................ 13 Les dernières dates importantes du Centre Culturel • Pensées tremblantes d’anxiété ......... 14 Une petite note de poésie • Jeu............................................... 15 • Echos de l'Enclos ............................ 16

Edito

Il est toujours délicat de trouver les mots justes pour élaborer un éditorial. Difficile de jongler entre l’actualité internationale, les nouvelles régionales et les dernières infos universitaires.

Nous allons donc réveiller la petite voix qui sommeille en vous (putain elle est bien ensommeillée !), la même voix qui vous murmure « mais merde ! il se passe quoi dans le monde ? ».

Donc, enfilons les collants moulants du prince charmant et allons embrasser la belle qui fait dodo.

D’abord, un grand coup de pied au cul pour aller voter le 5 avril pour les élections universitaires, histoire de participer à la vie du campus.

Ensuite, une grande tarte dans sa gueule pour l’informer et décrypter l’actu internationale. Nous lui proposons un point de vue intéressant sur les relations sino-taïwanaises ou encore une analyse du capitalisme agricole. Sans oublier des infos nationales qui lui ont peut-être échappé.

Enfin, vous pourrez la câliner avec un voyage au pays du Nunavut (si si ça existe !) et quelques poèmes issus de l’imaginaire d’un étudiant inspiré.

Il ne reste qu’a vous souhaiter un bon printemps avec tout plein d’hormones en ébullition.

Bonne lecture à tous...

Jibé, Zé Pequeño et Magdi

N° 17 • Mars 2005 • Mensuel Etudiant Gratuit • http://contact.allie.free.fr

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De l’avenir de l’école

i l’école traverse une période troublée, c’est en grande partie dû au coût élevé de la formation. Depuis des années, les ministres successifs de l’Education Nationale cherchent à faire des économies sans trop réduire la qualité de

l’enseignement. C’est ainsi qu'on assiste à une suite de mesures de bricolage plus ou moins efficaces. La dernière loi en date, la réforme Fillon, n’apporte rien de plus.

Il est bien sûr question d’apporter quelques ajustements, comme la familiarisation aux techniques de l’information (se construire un esprit critique face à la télévision, par exemple) ou encore l’apprentissage de la Marseillaise et de son histoire. A l'heure de l'Europe, apprendre notre hymne national, un chant nationaliste transformé en chant de guerre, exacerbant la haine de l'ennemi, peut-il être mis sur le même plan que les autres objectifs d'apprentissage ? Ce texte de loi revient aussi, discrètement, sur un pilier de la république : l’égalité des chances. On peut en effet y lire que des bourses au mérite seront distribuées en fonction des résultats scolaires. Ce système a l’avantage de ne pas gaspiller l’argent public en finançant des élèves en échec. Mais ne devraient-ils être aidés au même titre (voire davantage) que les précédents ? De plus, le mode d’évaluation favorise les egg-heads et non pas les élèves se donnant les moyens d’atteindre un objectif professionnel. Autre exemple d’inégalité : l’école maternelle devra, en grande section, préparer les apprentissages fondamentaux. Mais l’école n’est pas obligatoire avant 6 ans. Certains enfants se retrouveront donc défavorisés par rapport à d’autres, surtout qu’il y a en France un grand manque de place dans les écoles de ce niveau. Le Ministre de l’Education donne à cette loi la grande ambition d’augmenter le niveau moyen des jeunes générations. Néanmoins, on note quelques incohérences sur ce sujet, comme le recentrage des zones d’éducations prioritaires sur les établissements les plus en difficulté. Pour ceux qui ne sont qu’"en difficulté", dommage ! Deuxième détail : les dotations aux collèges seront fonction du nombre d’élèves en difficulté. A ceux qui font le mieux leur travail, pas un rond (rémunération au non-mérite ou discrimination positive ?). Enfin, « dans les établissements publics d’enseignement, il peut être fait appel à des professeurs associés. […] Ils doivent justifier de cinq ans d’expérience professionnelle ». Baissons les recrutements et engageons des intérimaires ! Et puis cela n’est-il pas en contradiction avec un autre article qui dit : « Cette relation (parents-enseignants) doit être fondée sur la confiance et le respect mutuel, traduisant la reconnaissance par les parents du professionnalisme de l’enseignant ». Mais puisque ce n’est pas forcément un enseignant titulaire… Enfin, notons que plus de la moitié des nouveaux dispositifs du texte sont soumis à évaluation. Ce qui montre bien que le Ministre qui le propose n’a aucune idée des conséquences. Pour une loi dite indispensable, c’est troublant !

Loïc

S S

FRANCE

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Brêêêves

Texte.

Bio-Ethique ? Une souris au cerveau d’homme : telle est la chimère qu’a été autorisé à créer un chercheur américain. Le comité d’éthique de Stanford a donné son feu vert au biologiste Irving Weissman – à une condition. “Si la souris montre des comportements humains, comme davantage de mémoire ou de capacité à résoudre les problèmes, il sera temps d’arrêter”, a déclaré son responsable, Henry Greely. En greffant sur l’animal des cellules souches de fœtus humains, Irving Weissman espère trouver des traitements permettant de remplacer les neurones déficients dans des maladies comme celles d’Alzheimer ou de Parkinson. San José Mercury News, San José (Californie) Colas

Les fantômes du président Bingu wa Mutharika, le Président du Malawi, a quitté son palais de 300 pièces. Une seule raison : les lieux sont hantés. L’édifice – voulu par l’ancien président – a nécessité vingt ans de travaux et coûté 83 millions d’euros. Le dictateur y avait vécu trois mois. Le palais fut ensuite occupé par le Parlement. Mutharika l’en a expulsé pour s’y installer. Mal lui en a pris. Aujourd’hui, des esprits malins rôdent dans la demeure présidentielle. Mutharika, catholique, a demandé au clergé de prier pour l’exorciser. Bingu wa Mutharika est à la tête d’un pays de 12 millions d’habitants, avec un revenu par tête de 126 euros par an. Le Parlement du Malawi ne s’est pas réuni depuis septembre dernier, faute d’un siège approprié.

Colas

Petit Calcul Sachant que rouler en feux de croisement (codes) entraîne une consommation électrique de 250 Watts, générant une surconsommation de 0.1 à 0.2 litre au 100 km, qu’il y a environ 30 millions de véhicules en France, roulant en moyenne 13 000 km par an et consommant 0.2 litre de plus aux 100 km avec les codes allumés, cela fait 780 millions de litres de carburant, à un euro le litre, en moyenne, sur lesquels l’Etat ponctionne 80 % de taxes…on obtient une petite rentrée fiscale de 624 millions d’euros. Et oui ! Qui sont les pigeons (voyageurs) ?

JB

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Le beurre fou En 1999, la police italienne, enquêtant sur une série de meurtres dans une fabrique de beurre, met à jour une vaste affaire de fraude. Entre 1997 et 1999, seize mille tonnes de beurre ont été confectionnées dans la région de Naples à partir d’un tiers de vrai beurre et de deux tiers d’huile de coco et de graisse d’équarrissage. Le tout amalgamé à l’aide d’hydrocarbures et de divers produits chimiques utilisés dans les cosmétiques

importés d’Allemagne. Là, vous vous dites sans doute que ce n’est pas le genre de recette homologuée par Maïté ! Mais le pire reste à venir. Les graisses d’équarrissage n’étaient pas du bon suif des familles ; elles étaient fabriquées à partir de déchets bovins (moelle épinière, cervelle, colonne vertébrale, etc.) censés être mis à l’écart lors de l’abattage. L’agent de transmission de la maladie de la vache folle contenu dans les graisses étant pratiquement indestructible (même à haute température), il y a lieu de penser que si les déchets étaient contaminés, le faux-beurre l’a été aussi. Or, 80% de ce beurre ont été exportés vers la France et 20% vers l’Allemagne et la Belgique, ce dernier ayant exclusivement servi aux industries agroalimentaires afin de fabriquer des produits de consommation courants (biscuits LU, crèmes desserts, etc.). Je n’ai cependant pas choisi de traiter ce sujet pour apporter mon grain de sel à la psychose générale… mais pour dénoncer la passivité des états dans cette affaire : en 2000, quand l’affaire éclata au grand jour, quel état organisa le rappel des produits ? Aucun ! Après le scandale de la vache folle et ses conséquences sur la consommation, il n’était pas dans l’intérêt de nos dirigeants d’en faire des tartines…

JB

FRANCE

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Le Figaro ne sait pas compter !

En plein débat sur le socle commun de connaissances, le Figaro nous montre que certains de ses pigistes ne savent pas compter. Un article paru dans ce journal daté du 11 mars, énonce un chiffre qui fait grincer des dents le corps enseignant : il y aurait 32 000 profs payés à ne rien faire. S'il est vrai qu'il y a un surnombre d'enseignants dans certaines filières, notamment dans les matières technologiques à cause de la baisse du secteur industriel en France, la réalité de ces chiffres est contestable. Les syndicats enseignants dénoncent pour leur part un déficit de presque 20 000 en personnel enseignant.

Comment ont-ils fait leur compte ? Le plus bêtement du monde, ils ont pris le nombre de postes, l'ont multiplié par la dotation horaire maximale, puis en ont déduit ce surplus de profs. Mais en réalité, il y a des personnels qui, pour des raisons familiales, politiques ou syndicales, travaillent à mi-temps ou à temps partiel. Et puis ça n'est pas parce qu'il y a un poste à qui il manque deux heures à Marseille, qui trois à Nice, qui deux à Lyon, que l'on peut affecter un seul enseignant pour combler toutes ces heures. Le journaliste du Figaro ne sait-il pas que l'on ne découpe pas les être humains ? De plus, il a compté les enseignants en disponibilité, qui ne travaillent pas… mais qui ne sont pas payés. Ça me rappelle le calcul de M. Allègre qui pendant son mandat, avait divisé le nombre d'élèves par le nombre d'enseignants et trouvé 13 élèves par prof. Donc c'était trop de personnel pour des classes de 25 jeunes : il pensait qu'un enseignant s'occupait seul d'une classe. On sait qu'il faut grosso modo 10 enseignants pour trois classes (soit 8 élèves par prof). Donc question, nos joyeuses têtes blondes, une fois le socle commun de connaissances maîtrisé, ne seront-ils pas perdu dans un monde où les élites sont incapables de calculer correctement ?

Loïc Bonnier

La Presse anglaise acques Chirac s'est attiré les foudres de la presse anglaise. A Bruxelles, il a plaidé pour la réduction du rabais dont bénéficie la Grande-Bretagne dans sa participation au budget de l'Europe. Le budget de l'Europe est presque

entièrement payé par la France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne. La participation allemande est symbolique, puisqu'elle prend à sa charge les frais de la réunification. Le budget européen était donc financé pour presque deux tiers par la Grande-Bretagne et un tiers par la France (à quelques virgules près). Mais le Gouvernement anglais à décidé de diviser près de quatre fois ses versements à l'Europe l'année dernière, laissant la France assumer le budget presque entièrement. C'est sûrement ce qui a poussé Chirac à demander que la Grande-Bretagne ne bénéficie plus d'abattements. La presse anglaise semble avoir trouvé l'occasion de rallumer la flamme des Eurosceptiques, mais a la mémoire courte.

Loïc Bonnier

J

FRANCE

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L’arbitrage c‘est pas cool C'est un secret de polichinelle, le milieu du football n’est pas très clean, surtout quand des millions d’euros sont en jeu. Toujours pointés du doigt, les agents des joueurs et les dirigeants de clubs sont ceux qui profitent le plus de la manne financière que représente le football. La simple évocation de noms comme Bernard Tapie ou Roland Courbis suffit pour nous remémorer toutes les magouilles que connaissent les clubs professionnels. Cependant, il y a un acteur qui est souvent oublié dans les affaires de corruption : l’arbitre. L’homme en noir a toujours été un personnage controversé. La responsabilité de la défaite lui est souvent imputée (surtout à Marseille ! Je parle en connaissance de cause, je suis arbitre et marseillais) et rares sont les matchs où il n’essuie pas les insultes de la foule, quand on ne lui crache pas dessus ! A l’heure du football business, cette aversion ne fait qu’enfler. Fin janvier, l'arbitre Allemand Robert Hoyzer avait fait scandale en avouant avoir manipulé le résultat de plusieurs matchs qu'il arbitrait et sur lesquels il aurait parié (et oui, malin le p’tit loup !). Hoyzer, qui a reconnu avoir biaisé au moins quatre matchs, est soupçonné de « complicité d'escroquerie » dans huit cas. Il s'agit d'une première dans l'histoire du football professionnel allemand. Lors de l'enquête, l'arbitre à l'origine du scandale avait reconnu avoir accordé à Ahlen un penalty pour une faute de main imaginaire d'un joueur de Wacker Burghausen, et expulsé l'auteur de la prétendue faute, qui avait déjà été averti. Il n’en faut pas plus pour décrédibiliser une profession qui l’est déjà largement. Le plus désastreux est que les supporters ne respecteront plus les décisions du corps arbitral, ce qui va profondément déstabiliser la profession. Anders Frisk, 42 ans, l'un des arbitres de foot les plus réputés au monde depuis des années, a provoqué un séisme dans le milieu en annonçant qu'il mettait fin à sa carrière après avoir reçu de nombreuses menaces de mort. Le Suédois était la cible de supporters de Chelsea qui l'« accusaient » d'avoir exclu un joueur de l'équipe londonienne lors d'un match de Ligue des Champions à Barcelone et d'être de mèche avec l'entraîneur Catalan. L’arbitre suédois avait aussi été blessé au front en septembre dernier à Rome. Au-delà du cas de Frisk, c'est tout l'arbitrage qui se trouve dans la tourmente pour l'instant. En France, on n'en est déjà aux menaces de mort, le climat est plus lourd que jamais. Bertrand Layec a porté plainte pour avoir été menacé par téléphone à l’issue de l’un de ses derniers matchs. Une grève du corps arbitral serait "un moyen légitime" d’exprimer un ras-le-bol général, mais seulement "en dernier ressort". Affaire à suivre…

Ze pequeño

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A la découverte du Nunavut

Vous ne connaissez sans doute pas le Nunavut. Mais si, ce territoire quatre fois grand comme la France pour 25 000 habitants ! Les Inuits du Canada ont leur propre territoire depuis le 1er avril 1999, après 25 ans de négociation avec le gouvernement fédéral. Ils ont enfin obtenu la reconnaissance de leurs droits en tant que peuple, ainsi que de leur dialecte (l’inuktitut) comme langue officielle, en plus du français et de l’anglais. L’accord de 99 porte sur deux points. Premièrement, il crée un nouveau territoire canadien qui s’étend sur presque 2 millions de km2 par la partition des territoires du Nord-Ouest. Ensuite, il restitue une partie de ces terres aux inuits par le biais d’une fondation, la Nunavut Tunngavik Incorporated. Le peuple inuit est ainsi devenu propriétaire exclusif de plus de 350 000 Km2 du nouveau territoire (y compris 10% de ses ressources minières). Le traité prévoyait également un versement sur 14 ans de près de 1,2 milliards de dollars canadiens pour financer des entreprises locales, des bourses d’étude et des fonds d’aide aux personnes en difficulté. Les Inuits perçoivent également une part des royalties sur les ressources naturelles – pétrole, gaz, or, diamant entre autres – et disposent du droit de chasse et de pêche sur le territoire. Politiquement, le Nunavut devient un territoire qui dispose de droits comparables au Yukon ou aux autres territoires du Nord-Ouest : le gouvernement local est responsable de l’éducation, la justice, la santé, les services sociaux, le logement, la culture et la levée des impôts. La composition démographique du Nunavut – plus de 85% des résidents sont Inuits – en fait le plus grand territoire administré de manière autonome par une population indigène dans le cadre d’une fédération. « Les lois sont désormais faites à Idaluit, pas à Yellowniife, à des milliers de kilomètres de chez nous » se réjouit Paul Okalik, le nouveau Premier Ministre du Nunavut. Le tableau de cette contrée est optimiste, mais sous des températures de -50° en février et avec un isolement record, l’intégration indigène est difficile. En effet, 45% des emplois du nouveau gouvernement est occupé par des Inuits, mais en haut de la hiérarchie, ce taux tombe à 16% ! Une sous-représentation liée à l’échec scolaire pour toute une partie de la population. Mais il y a peut-être un espoir contre l’isolement du Nunavut : Internet avec une connection haut débit pour l’intégralité du territoire. Alors que le reste du pays fonctionne en haute vitesse sur des liens de fibre optique, le Nunavut déploira un réseau de satellites pour établir ses communications. Le manque d'infrastructures empêchait effectivement l'installation de câbles. Il est certain que sur de vastes étendues de terre où des blizzards déracinent les poteaux téléphoniques, où les températures sont perpétuellement en-dessous de zéro et où votre voisin le plus proche est à des kilomètres, la communication est chose précieuse.

Colas Pour aller plus loin : http://www.gov.nu.ca/ Site du gouvernement du Nunavut http://www.perso.wanadoo.fr/groenland-disko/nunavut-inuit/ Site d’un passionné très complet http://www.iquebec.ifrance.com/schumaines6/nunavut.html/ Un quiz amusant et des liens

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Taiwan-Chine, ou les dessous de la position chinoise

Nous essayerons ce mois-ci de comprendre l’intérêt chinois et international porté a Taiwan en ces temps troublés. Taiwan est aussi connu en Asie sous le nom de République de Chine

– RC – en comparaison avec ce qu’on appelle République Populaire de Chine RPC – la Chine en bref . Pour faire court, les nationalistes chinois qui contrôlaient la RC (i.e. la Chine + Taiwan) à partir de 1912, s’exilèrent à Taiwan après avoir perdu la guerre civile en 1949 au profit des communistes. Ils déclarèrent Taipei la capitale provisoire de la RC . De nos jours, le statut politique de Taiwan est assez controversé. Bien que Taiwan bénéficie de facto d’une certaine indépendance, la RPC considère toujours Taiwan comme une province renégate faisant partie intégrante de son territoire et la RC comme une entité défunte et illégitime. Cependant, le status quo est maintenu depuis assez longtemps et répond aussi bien aux attentes des Taiwanais indépendantistes qu’aux pro-réunification.

“Taiwan Relation Act” Vs “Anti cessation Law” On peut se demander quelles sont les raisons qui poussent Pékin à prendre le risque d’apparaître comme un facteur de tensions, alors que la situation politique à Taiwan semble évoluer vers moins de surenchères identitaires. L’initiative paraît également contredire le nouveau slogan de « la montée en puissance pacifique de la Chine » et risque de gêner les Européens qui, en dépit des pressions américaines, sont décidés à lever l’embargo sur les ventes d’armes. Pourquoi alors cette initiative que les Etats-Unis et les Européens présentent déjà comme un raidissement intempestif ? La date n’a pas vraiment été choisie : le système chinois fonctionne de manière très processionnelle et l’initiative qui débouche maintenant, avait été lancée en 2004 alors que Chen Shui Bian, le Président Taiwanais, faisait peser les menaces d’un référendum ouvrant la voie à un changement de

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constitution et la modification du nom de l’île. Autant de signes d’une politique « rampante » d’indépendance. Les lenteurs bureaucratiques ont fait le reste. Mais le fond des choses est ailleurs. La loi anti-sécession, qui est en fait l’exact pendant du Taiwan Relations Act américain (TRA), n’est pas vraiment dirigée contre Taiwan mais contre Washington. Par le TRA, le Congrès des Etats-Unis avait imposé en 1979 une obligation de droit interne à défendre Taiwan en cas d’agression chinoise. Cette disposition de nature légale – donc supposée rationnelle – renforce le discours de la Maison Blanche et justifie comme une nécessité juridique à laquelle on ne saurait se dérober, toutes les dispositions prises par les Etats-Unis pour protéger Taiwan, y comprises les ventes d’armes. Avec la loi anti-sécession, Pékin vient de se placer sur le même plan : celui de la "loi", voulue – sinon votée – par le peuple Chinois tout entier, représenté par son Congrès, qui définit comme une "nécessité nationale" la riposte militaire à une tentative d’indépendance, avec laquelle il est juridiquement – donc rationnellement – impossible de transiger. La loi, qui enjoint au pouvoir de ne pas rester inerte en cas de dérive indépendantiste, autorise l’utilisation des « moyens non pacifiques » (dont la teneur n’est pas précisée). La référence légale, réaffirmée tout au long de la session du Congrès national populaire, est évidente. Tandis que la mise en scène presque burlesque du vote (aucune voix à l’encontre de la décision !) est une sorte de pied de nez aux Etats-Unis et à leur Congrès. Quant au résultat électronique, retransmis maintes fois par la télévision d’Etat, il a permis de constater, pince sans rire, qu’une « majorité écrasante » du Congrès et donc du « peuple Chinois » se sentait concernée par la question taiwanaise. Formule répétée à satiété dans tous les commentaires à Pékin. Là également, la référence au Taiwan Relation Act, qui lui aussi se prévaut du peuple Américain, est transparente. La symétrie se retrouve même dans les termes : le TRA considère que « toute tentative visant à déterminer l’avenir de Taiwan par des moyens autres que pacifiques– feiheping fangfa) constituerait « a grave concern », un sujet de grave préoccupation pour le peuple Américain. La loi chinoise utilise la même expression de « moyens non pacifiques ». Géopolitique et Position militaire américaine Un autre aspect digne d’intérêt est le jeu des bases militaires américaines : positionnées au Japon et en Corée du Sud, la volonté de ces derniers de redéployer leurs forces dans la région est pour le moins explicite. « Mon opinion est que les forces américaines en Corée doivent être redéployées », dit le professeur Melvin Ott du National War College à Washington, du département d’études sur la sécurité nationale. On envisage un schéma plus large hors de Corée, simultané avec un départ de Okinawa (l’île japonaise comprenant 31000 soldats yankee) pour créer une grande présence dans le Sud-Est asiatique, à la périphérie de la Chine. « Le raisonnement est le suivant : si par hypothèse, vous envisagez que la Chine et le terrorisme islamique sont les deux menaces à long terme, concentrer vos forces dans le Sud-Est asiatique prend tout son sens », dit Ott. Le nord de l’Australie, à 200 miles des îles du Sud indonésien pourrait être une situation efficace aussi, pensent les officiers, qui confirment que des pourparlers ont commencé avec les Philippines et la Malaisie pour négocier différents accords de droits aériens, maritimes et terrestres.

MONDE

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Même le Vietnam est approché selon un rapport Russe. La flotte du Pacifique de Moscou a quitté le port géant de Can Rahm Bay en juillet, 25 ans après que Hanoi y a invité la marine soviétique. Ce port fut un temps une base navale américaine. Aujourd’hui, selon le journal Novye Isvestia, le Vietnam est en négociation avec les Américains pour louer des terrains et des droits maritimes afin d’accueillir une base.

Donc, dans un futur plus que proche, la Chine sera encerclée par des bases américaines en Australie du Nord, au Vietnam, aux Philippines et en Malaisie. Le malaise chinois ne peut être qu’honorable sachant que son ouverture sur la mer devient contrôlée par les EUA, son approvisionnement en pétrole (82% du pétrole sera importé en 2025 !) sera à leur merci… Et si Taiwan déclarait son indépendance, le futur gouvernement Taiwanais formé d'indépendantistes sera très probablement appuyé par les EUA et une présence militaire américaine sur l’île de Taiwan finira d’étouffer le géant chinois. En définitive, l’initiative de Pékin apparaît comme une pulsion surgie il y a déjà de nombreux mois et à laquelle la direction du parti n’a pas su résister. Sans cesse agacée par les intrusions de Washington et maintenant de Tokyo dans son pré carré et ce qu’elle considère comme ses affaires intérieures, la Chine a réagi à sa manière en singeant avec beaucoup d’ironie le Taiwan Relation Act. Il lui faudra maintenant gérer les conséquences de cet accès d’humour que personne ne semble vraiment apprécier à sa juste valeur. Au moins aura t-elle désormais la satisfaction de se prévaloir du peuple Chinois tout entier dans lequel elle inclut, pour faire bonne mesure et toujours avec beaucoup de malice, les 23 millions de Taiwanais, ces derniers étant également représentés au Congrès.

Amber

MONDE

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ELECTIONS UNIVERSITAIRES POUR LE RENOUVELLEMENT DU COLLEGE ETUDIANT

Vous le savez peut-être déjà : des élections se tiendront le 5 avril 2005 sur Luminy pour le renouvellement des élus étudiants à l’Université dans trois conseils.

Quel est le rôle des différents Conseils ?

Le Conseil d’Administration (CA) est l’organe suprême déterminant les orientations politiques. Il se charge d’établir le budget et exerce le pouvoir disciplinaire à l’égard des étudiants et des professeurs. Il y a deux élus pour le secteur Sciences (Sciences, OSU, STAPS, ESIL) Le Conseil des Etudes et de la Vie Universitaire (CEVU) propose au Conseil d’Administration les orientations des formations, débat des projets des nouvelles filières ou des modalités d’examen. Il présente également les mesures visant à faciliter la vie de l’étudiant (activités culturelles et sportives, orientation, fonds de solidarité et d’amélioration des initiatives étudiantes…). Cette année, 2 élus nous représenteront à l’Université. Le Conseil Scientifique (CS) détermine les orientations de la politique scientifique et de recherche. Il compte un(e) étudiant(e) du secteur Sciences.

Les élus étudiants vous représentent comme ils représentent votre faculté ou votre école à l’Université. Il est primordial d’aller voter pour que la représentativité étudiante sur Luminy ne soit plus un mythe !

LE SCRUTIN AURA LIEU DANS LES UFR

DE 9H00 A 16H00 LE MARDI 5 AVRIL 2005

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Point de vue

Le capitalisme agricole La problématique est simple : redonner de la dignité à la moitié de la planète qui se meurt à petit feu dans la misère. La mondialisation, en confrontant des modèles

économiques aboutis avec les économies émergentes des pays du Tiers-Monde, a créé de profondes inégalités. Les blessures les plus frappantes ont été infligées à l’agriculture de ces pays en développement. Les paysans locaux sont confrontés à une concurrence insoutenable qui pousse un grand nombre d’entre eux vers les villes où ils s’ajoutent à la masse des miséreux. Mais le plus ahurissant est que cette concurrence n’est rendue possible que par les larges subventions accordées à l’agriculture intensive de nos chères campagnes. Dressons un tableau sans concession des multiples aberrations du système commercial agricole international. Les pays riches subventionnent leur agriculture et ceci a plusieurs effets. Tout d’abord, cela permet aux grands propriétaires de noyer leurs champs de pesticides et de nitrates. A l’avenir, cela leur permettra même d’acheter des OGM. En gros, on donne de l’argent à des gens pour qu’ils pourrissent nos nappes phréatiques et transforment nos paysages en monocultures. Cette politique coûte donc à l’Etat l’argent versé directement aux agriculteurs plus l’argent nécessaire au traitement des eaux envahies par les phosphates et nitrates. Et ceci sans compter les dérèglements d’écosystèmes que nous faisons payer aux générations futures (nous !). La manne des subventions permet ensuite aux grands propriétaires d’exporter leurs produits agricoles. Ce qui consomme le pétrole qui nous manquera demain. Ces importations à prix défiant toute concurrence mettent ensuite sur la paille les agriculteurs des pays en voie de développement. Qui vont mourir de faim dans les villes. Mais ne soyons pas pessimistes, l’aide humanitaire est là ! Une fois qu’on les a bien affamés, on leur offre gracieusement les produits qui ont causé leur perte. Donc les subventions aux agriculteurs rend l’eau imbuvable, uniformise les paysages, consomme du pétrole, fait mourir les paysans de faim et donnent du travail aux associations caritatives : la panacée. Si cela n’est pas clairement une limite des bienfaits du libéralisme, alors je veux bien aller cirer les pompes de Georges W. Bush !

Les subventions agricoles peuvent être une bonne chose à partir du moment où elles poussent les agriculteurs dans le bon sens. Oui aux subventions pour les agricultures non-polluantes et durables, oui aux subventions qui font vivre les campagnes en dynamisant le commerce local. Mais par pitié, cessons le productivisme d’après guerre ! Les pays développés n’ont pas vocation à nourrir la planète. D’autant plus que cette dépendance des pays du Tiers-Monde envers leurs bienfaiteurs occidentaux leur lie les mains et les engagent eux aussi dans la course à la production. Une course qu’ils ne peuvent pas gagner. L’unique alternative pour ces pays reste souvent de brader leurs ressources naturelles au profit d’entreprises étrangères : c’est le cauchemar de Darwin. Et Darwin a bien raison de se retourner dans sa tombe, car là où le jeu subtil de la sélection naturelle modelait un grand nombre d’espèces, l’homme, pour se faciliter la tâche, exploite des monocultures qui vident les écosystèmes et les affaiblissent face aux perturbations. Osons dire que certaines techniques non-polluantes, telle la rotation des cultures, la polyculture ou le semis direct accroissent spectaculairement les rendements en se basant uniquement sur de meilleures connaissances biologiques et écologiques. Connaissances qui parfois étaient empiriquement connues par les peuplades indigènes et qui furent occultées par l’extension de l’agriculture industrielle.

Aurons-nous le courage de remettre en question les lobbies de l’agro-industrie ? Parviendrons-nous à nous engager clairement dans des logiques de production préservant les ressources ? Saurons-nous retrouver une autre sensibilité face à la nature ? Réussirons-nous à intégrer le respect de l’environnement dans nos logiques économiques ? Equilibre international, santé publique, dignité humaine et stabilité économique en sont les enjeux. Un des chantiers majeurs de ce siècle sera sans doute l’intégration de l’écologie dans les mentalités et les pratiques. Il serait en effet temps de rêver ce siècle et d’avoir pour lui d’autres ambitions que le seul succès dans la lutte économique.

Ismaël

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Collectif India Les castes en Inde La société indienne est divisée en castes. La pérennité de ce système est assurée par le respect d’une stricte endogamie au sein de chaque caste. En marge de ce système des castes, se trouvent les « hors castes », les « Intouchables », ceux dont le contact est jugé si impur qu’ils doivent vivre dans un espace séparé du village ou de la ville dont ils dépendent. Par leur naissance, ils sont condamnés aux métiers les plus ingrats et considérés comme « impurs » par l’idéologie hindoue. Ostracisés de la vie économique et sociale, on refuse aux Dalits l’accès à l’éducation et à la formation en général. Aujourd’hui encore, 54 ans après la rédaction de la constitution indienne qui abolit officiellement ce système de castes, ces 170 millions d’individus sont la cible de grandes violences et sont maintenus à l’écart du reste de la population.

Le Père Selva Père jésuite de la province de Madurai, un homme entièrement dédié à son peuple : les Dalits. Après avoir subi des violences dans son enfance uniquement à cause de sa caste, Selva Arulnathan a décidé de vouer sa vie à la lutte contre la discrimination par les castes, contre l’Intouchabilité. Il sera en France du 20 mars au 20 avril pour donner une série de conférence sur le thème : « Les Dalits et la discrimination par les castes en Inde aujourd’hui. »

Qu’est ce que Collectif India ? L’association poursuit deux projets : assurer la promotion d’artistes en France pour récolter des fonds et aider le DACA, un centre éducatif et culturel réservé aux Dalits. Les fonds collectés ont permis de financer de nouveaux bâtiments, du matériel scolaire et des uniformes pour les jeunes filles du DACA. D’autres projets sont en cours.

La promo du CCL

Voici l’actu culturelle pour le mois d’avril en ce qui concerne l’association du Centre Culturel (CCL, tu vois ce que je veux dire ?) sur le campus de Luminy. Le 28 avril, ne pas rater l'opération ‘Campus Propre’ organisée avec le Conseil des résidents. Puis le 30 avril, c’est l’événement ‘SOLIDARITHEATRAL 2005’ qui débutera en début d’après midi avec stands associatifs de solidarité, représentations théâtrales et musicales, puis pour finir, un concert de soutien à radio GALERE, au théâtre de

verdure, en soirée.

C est quoi l open mix ? L'activité OPENMIX du CCL se déroule le jeudi à la ‘cafet’ du nouveau restaurant

universitaire de Luminy de 19h à 23h. L’entrée est gratuite pour les adhérents du CCL, comme pour toutes les activités de l’association, sinon une adhésion de 1€ est

requise.

Le principe de l’OPENMIX est le suivant. Tous ceux qui ont des vinyles peuvent venir les jouer sur des platines mises à leur disposition. Le son est amplifié ce qui est très agréable pour des DJ’s qui ne peuvent pas jouer dans ces conditions dans leur chambre de cité U. Ainsi, divers styles sont proposés puisque chacun amène sa musique. Ca peut aller du Funk au UK Dub en passant par la musique électro, rap, reggae, variété française… Tout quoi !! Donc n’hésitez pas à venir mixer votre son, quel qu’il soit, avec nous. Pour tout renseignement complémentaire, appelez nous directement (cf contact responsables de l’activité) ou sur le portable de l’association au 0607191295.

ASSOS

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Pensées tremblantes d’anxiété d’être un jour exposées

Empourprée... de timidité? La lumière tombe. Mes paupières avec. Cela fait-il mal de se casser la gueule tous les soirs ? Triste existence que celle de la résultante photonique... L'ecchymose est son fil d'Ariane et l'aurore son baume. Rougissants, les soleils couchants sanguinolents, et moi qui pensais qu'ils partaient en révolution. Le crépuscule sonne le glas, éternelle finitude, de cette apologie à la nuance colorée. Triste sœur, pourquoi donc avoir choisi, dans la plaie de ta chromatique palette, le rouge et mauve pour nous communiquer ta douleur ? Est-ce donc de nous quitter le temps d'une nuit pourtant pour nous chaque fois trop courte, ou de te rappeler ta condition de Sisyphe condamné à t'élever pour chaque fois retomber aux fins des jours ? Lente agonie des soleils au couchant.

Février 2004, Chir maxillofaciale. Timone. Chambre 27. Niché au creux du lit hospitalier, non pas qu'il ait décidé de me donner asile, j'attends l'artificiel salut, proposé dans leur immense mansuétude, par l'équipe soignante. Prévenu par des parents soucieux, je m'attends à découvrir la chimique léthargie du drogué groggy. Je me pare alors d'un panel de méfiance et d'appréhension, l'intégrité de mes sens gardée par un belliqueux bastion de conscience. Pourtant, mes défenses psychiques et tensives érigées contre l'affalement se voient tendrement contournées lorsque, étonné, je découvre l'effet de l'Atarax... Cette moitié de pilule salvatrice tombée du ciel, et accessoirement

du chariot infirmier, aurait ainsi pour divine aspiration de rendre détendu, serein et au moins transcendé. Alors voilà peut être faut-il, douce absurdité et grand débat de société, être justement tendu par l'anxiété de l'état d'ivresse nauséeuse pour que l'Atarax fasse effet... non? Vertige de l'exaltante immanence La lucidité s'oppose au pessimisme comme à l'optimisme par son aspiration à la vérité. Il peut en effet exister une vérité dans l'étude des faits : la rationalité de leur existence. Ainsi être lucide amène à combattre l'obscurantisme quasi-religieux de croire (extension prétentieuse de la pensée) que l'avenir sera plus sombre ou plus exaltant que ce qu'il ne sera vraiment et pour autant. Ce souci d'appréciation de la réalité peut, cependant, amener à ne plus avoir d'espoir, mais gardons nous bien d'être désespérés de peur de retrouver une approche existentialiste immanente mais biaisée et fataliste du vécu. A l'inverse, garder de l'espoir peut parfois faire montre de lucidité lorsque grâce à une appréhension juste du monde contingent à notre existence, nous pouvons nous permettre d'espérer quelque chose. (Ainsi me permettrai-je d'espérer que cet écrit soit publié grâce à ma connaissance de l'auguste et louable personnalité des rédacteurs de ce journal... et à la cruelle pénurie de chroniqueurs sévissant à l'heure actuelle). Enfin et malgré tout, écartons nous bien de l'entretien de quelques déistes espérances, pauvres de tout déterminant rationnel et envisageable, relevant ainsi de l'optimiste rassurante mais fade superstition.

Joachim

Un grand merci à notre illustrateur Romain Roman 15

Solution de la prise de tête du mois dernier

Jeu Labyrinthe

Dans chaque case est indiqué le nombre de cellules visibles perpendiculairement à partir de cette case (y comprise celle ci). Les diagonales ne sont pas prises en compte. Le but est de retrouver où sont les murs. A vous de reconstituer le labyrinthe

source : Le monde du 18 juillet 2003

Résultat de la prise de tête du mois dernier

Qui sommes-nous ? Des étudiant(e)s de Luminy engagé(e)s dans la vie associative du campus. A.L.L.I.E. est ouverte à tous les étudiants sans distinction. Que faisons-nous ? Informer sur l’actualité et la vie représentative de la fac (conseils), débattre de questions de société. En un mot, introduire à la fac une réflexion citoyenne autour de l’actualité sociale, économique, politique et culturelle… Comment ? Avec ce mensuel et par l’organisation de débats citoyens et tables rondes… De plus, certains membres sont élus dans les conseils de leur U.F.R. et de l’Université, ce qui favorise le dialogue et l’échange d’informations entre administration, enseignants et étudiants. Et pour nous contacter ? Dans le Grand Hall de la fac des Sciences, à gauche de l’accueil et par mail ou sur notre site web : http://contact.allie.free.fr et allie@luminy.univ-mrs.fr

Un grand merci à notre illustrateur Romain Roman 16

Echos de l’enclos

Actu du coin : • Les élections universitaires

Le 5 avril de jusqu’à 16 heures dans toutes les UFR. • Débat sur la Constitution Européenne

Si vous n'avez pas vu l'affichage, le 5 avril également, en Amphi 5. • Journée du sport

Le 7 avril, aprem banalisée pour se défouler un peu après Pâques et ses chocolats… • Conférences d'informations du Collectif India

Le jeudi 7 avril à Aix. Plus d'infos page 13 et au local d'A.L.L.I.E. pour d'autres dates • Open mix

Organisé par le CCL un jeudi sur deux à la cafet du CROUS. Le prochain est prévu le 14/4. • Campus propre

L’après midi du 28 avril. Une après-midi pour nettoyer notre beau campus. Des animations se poursuivront jusque tard dans la soirée. Surveillez l’affichage.

• Solidarithéatral Organisé par le CCL, le 30 avril. Plus d’infos dans les pages centrales.

Actu ciné : Brice de Nice : de James Huth, avec, Jean Dujardin, Bruno Salomone, Elodie Bouchez, Clovis Cornillac. L’histoire en deux mots, « tu casses » ; plus sérieusement Brice est un surfer winner ascendant snowboarder. Délaissé par son père et sa mère il ne reste plus que son super style et sa repartie légendaire pour affronter les tracas de la vie quotidienne. Bonne rigolade en perspective. Sortie le 6 Avril.

Séance rattrapage : Le cauchemar de Darwin : film documentaire franco belge. En Tanzanie autour du lac Victoria la « vie » est rythmée par l’exploitation de la perche du Nil, ce documentaire nous montre comment 2 millions d’Européens mangent chaque jour des filets de perches pendant que les Tanzaniens se contentent de lécher les carcasses. Plus concrètement, le but de ce film est de dénoncer la bipolarité des relations Nord/Sud et de dresser un état des lieu d’une Afrique qui se meurt. Un film bouleversant à ne manquer sous aucun prétexte. Au ciné Variétés, proche du métro Noailles.

Les petites annonces de Colas : vend papamobile. Année 95. Fermeture centralisée. Vitres à l'épreuve des balles. 30 000 km au compteur. CT OK. TBEG. Prix à débattre. Contacter au choix l'abbé Ration, l'abbé Tise, l'abbé Noir au Vatican. Recherche Démocratie Française fondée sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat. 24 heures de drapeau en berne s'abstenir.