ELABORATION DU PLUcdn1_2.reseaudesvilles.fr/cities/327/documents/k51ij9ve9... · 2019. 11. 3. ·...
Transcript of ELABORATION DU PLUcdn1_2.reseaudesvilles.fr/cities/327/documents/k51ij9ve9... · 2019. 11. 3. ·...
AGENCE DES TERRITOIRES Étude et conseil en urbanisme et aménagement
République Française
Département de la Haute-Savoie
COMMUNE DE THONES
ELABORATION DU PLU Etat initial de l’environnement 15 Septembre 2015
2
EVALUATION ENVIRONNEMENTALE
3
DIAGNOSTIC
DE TERRITOIRE
Enjeux de développements
du territoire
Elaboration du projet
communal
Traduction dans :
Le PADD
Les O.A.P.
Le règlement
Le zonage
ETAT INITIAL
DE L’ENVIRONNEMENT
Enjeux environnementaux
Intégration des enjeux
environnementaux
Analyse des incidences
sur l’environnement
1
2
Mesures de réduction et/ou de compensation des incidences
persistantes
3
EV
ALU
ATI
ON
EN
VIR
ON
NEM
EN
TALE
L’état des lieux sur neuf thématiques environnementales : Analyse à partir des données d’inventaires et des études existantes.
Repérage de terrain.
Consultation des personnes ressources.
• Le patrimoine naturel : biodiversité, dynamique écologique
• Le paysage : paysage hérité, perçu et vécu, le patrimoine
• L’eau : ressources et qualité
• Les sols : les sols pollués, les matériaux de construction
• L’air : qualité et rejets
• L’énergie : consommations, ressources énergétiques locales (énergies
renouvelables)
• Les déchets : collecte, quantités, flux, traitements, stockage,
valorisation/recyclage
• Le bruit : nuisances sonores des infrastructures routières
• Les risques : naturels et industriels, transport de matières dangereuses
4
EV
ALU
ATI
ON
EN
VIR
ON
NEM
EN
TALE
5
BIODIVERSITE ET DYNAMIQUE ECOLOGIQUE
Des zones contractuelles de conservation :
Site Natura 2000 « Plateau de Beauregard »
- Désigné comme Zone de Conservation Spéciale (ZSC)
au titre de la Directive Habitats et Zone de Protection Spéciale
(ZPS) au titre de la Directive « Oiseaux ».
- DOCOB validé Janvier 2012.
- Il s’étend sur environ 415 ha.
- Le site se compose de 10 habitats d’intérêt communautaire dont 3
sont prioritaires : Formations herbeuses à Nardus, riches en espèces, sur
substrats siliceux des zones montagnardes ; Tourbières hautes actives ;
Tourbières boisées…
- … et de 3 espèces d’intérêt communautaire : Damier de la succise,
Azuré de la Sanguisorbe et Hypne brillante.
PA
TRIM
OIN
E N
ATU
REL
REC
ON
NU
6
Azuré de la Sanguisorbe
Source : Wikipédia
Des zones contractuelles de conservation :
Site Natura 2000 « Les Frettes – Massif des Glières »
- Désigné comme Zone de Conservation Spéciale
(ZSC)
au titre de la Directive Habitats et Zone de
Protection Spéciale (ZPS) au titre de la Directive « Oiseaux ».
- DOCOB en cours d’élaboration.
- Il s’étend sur environ 4 790 ha.
- Le site se compose de 15 habitats d’intérêt communautaire dont 4
sont prioritaires…
- … et de 4 espèces d’intérêt communautaire : Sabot de Vénus,
Chardon bleu, Barbastelle et Lynx d’Europe.
Site Natura 2000 « Massif de la Tournette »
- Désigné comme Zone de Conservation Spéciale (ZSC).
- DOCOB en cours d’élaboration.
- Il s’étend sur environ 4 650 ha.
- Le site se compose de 11 habitats d’intérêt communautaire dont 2
sont prioritaires…
- … et de 4 espèces d’intérêt communautaire : Sabot de Vénus,
Chardon bleu, le Grand Capricorne et le Lucane cerf-volant.
7
PA
TRIM
OIN
E N
ATU
REL
REC
ON
NU
Des zones règlementaires :
• 1 ENS NatO (Nature Ordinaire) « Alpage de l’Ovine » :
− Espaces définis par le SDENS (Schéma Directeur des Espaces Naturels
Sensibles), ne présentant pas d’espèces ou d’habitats fortement vulnérables,
mais constituant un réservoir important de biodiversité à préserver.
− 86 ha dont 25 ha se situent sur Thônes.
• Deux alpages inscrits au Conservatoire des Espaces Naturels au niveau du Col
de la Buffaz et au niveau de l’alpage de l’Ovine.
− Politique volontariste développée par le Conseil général, visant la protection
du foncier agricole.
• 1 ENS départemental « La Plaine alluviale du Fier » en marge de la commune :
− Concerne les communes d’Alex, Dingy-St Clair, La Balme-de-Thuy et
Thônes.
− Comprend 150 hectares de forêt alluviale et la rivière du Fier elle-même.
− Très grande variété floristique avec 447 espèces végétales recensées…
− …et faunistique : reptiles, amphibiens, mammifères et oiseaux.
8
PA
TRIM
OIN
E N
ATU
REL
REC
ON
NU
Des zones d’inventaire :
• 3 ZNIEFF de type II : Grands ensembles naturels riches, peu modifiés, ou offrant des potentialités
biologiques importantes.
− « Centre du Massif des Bornes » (n°7420).
− « Massif de la Tournette « (n°7428).
− « Ensemble des zones humides de Beauregard – La Croix Fry » (n°7429).
• 5 ZNIEFF de type I :
Secteurs de superficies en général limitées, définis par la présence d’espèces ou
de milieux rares, remarquables ou caractéristiques du patrimoine naturel
régional.
− « Le fond de vallée du Fier, du pont de Claix à Morette » (n°74000008).
− « Montagne de Lachat, des Auges – Le Sappey » (n°74000004).
− « Barre rocheuse au Nord du Chef-lieu » (n°74000005) Grand Biollay
− « Massif de la Tournette » (n°74000001).
− « Zones humides des Frêtes » (n°74000002) Plateau de Beauregard.
• 1 ZICO (Zone d’Importance pour la Conservation des Oiseaux) :
« Montagne des Frêtes – Plateau des Glières » (RA15).
9
PA
TRIM
OIN
E N
ATU
REL
REC
ON
NU
Des zones d’inventaire :
• 1 Tourbière « Tourbière des Maisons des Bois » (74BV13).
• La tourbière « Tourbière de Beauregard » se situe sur La Clusaz et
possède une partie de son bassin d’alimentation sur Thônes.
• 55 zones humides avec de nombreux types de milieux différents
recensés :
− Prairies humides.
− Bas-marais alcalins.
− Formations à Grandes
Laîches (Magnocariçaies).
− Prairies de fauche de
montagne.
− Groupement à Reine des
Prés et communautés
associées.
− Tourbières boisées.
10
PA
TRIM
OIN
E N
ATU
REL
REC
ON
NU
11
PA
TRIM
OIN
E N
ATU
REL
REC
ON
NU
Qu’est-ce que la biodiversité ?
• Désigne la diversité du monde vivant, à tous les niveaux : diversité des milieux,
diversité des espèces, diversité génétique.
De nombreuses espèces faunistiques et floristiques recensées dans les
zones contractuelles, réglementaires, d’inventaires :
12
PA
TRIM
OIN
E N
ATU
REL
REC
ON
NU
Lézard vivipare
(Zootoca vivipara)
Source :
AGRESTIS
Orchis de Traunsteiner
(Dactylorhiza traunsteineri)
Source : AGRESTIS
Pas de biodiversité sans dynamique écologique.
érosion de la biodiversité.
DY
NA
MIQ
UE E
CO
LOG
IQU
E
13
14
Zones d’extensions
Zones nodales
Corridors écologiques
Zones relais
Continuums écologiques
RESEAU ECOLOGIQUE
15
DY
NA
MIQ
UE E
CO
LOG
IQU
E
L’ensemble du territoire communal est recouvert par des zonages
témoignant de la riche biodiversité de la commune :
• Natura 2000, ZNIEFF de type 1, Zones humides, tourbières et ZICO.
Des continuums écologiques fonctionnels :
• Des continuums des milieux forestiers, agricoles, de cours d’eau et des
zones humides…
• … qui permettent le déplacement de la faune sur une bonne partie du
territoire communal.
• Plusieurs connexions régionales, axes locaux et corridors sont identifiés
sur la commune.
Quelques obstacles, notamment en fond de vallée :
• L’urbanisation et la RD 909.
16
DY
NA
MIQ
UE E
CO
LOG
IQU
E
Les espaces naturels riches en biodiversité et leurs espèces associées:
• Les réservoirs de biodiversité : sites Natura 2000, ZNIEFF, APPB…
• Les zones humides pour leur rôle biologique.
• Les cours d’eau de la commune et leurs boisements associés.
La fragmentation des espaces naturels et agricoles situés en extension
de ces réservoirs de biodiversité.
La dynamique fonctionnelle de ces espaces naturels et agricoles :
• Au niveau des principaux axes de déplacement de la faune sauvage.
• Au niveau des corridors écologiques, contraints par l’homme.
ATO
UTS
/FA
IBLE
SSES, EN
JEU
X
17
ATOUTS FAIBLESSES
De nombreux réservoirs de
biodiversité identifiés et répartis
sur tout le territoire communal.
Des continuums de milieux
naturels fonctionnels aux espèces,
permettant ainsi leur déplacement
sur la majeure partie de la
commune.
La présence de quelques
obstacles aux déplacements.
18
PAYSAGE
Loi Montagne sur l’ensemble du périmètre de la commune.
Aucune site naturel classé, 7 Sites naturels inscrits :
• Maisons à arcades de la place du marché (23/01/45).
• Place Avet, la statue, les arbres, le vieux pont et les immeubles
(24/01/45).
• Pont de la Vacherie et Chapelle de Glapigny (05/07/46).
• Place au centre du hameau de la Vacherie (28/07/44).
• Grottes et cascade de Morette (12/06/47).
• Cimetière militaire de Morette (12/06/47).
• Plateaux des Glières, de Dran, et Montagne des Auges (12/06/47).
2 monuments historiques inscrits :
• Eglise Saint Maurice (22/10/1971).
• Nécropole de Morette (23/03/2015).
PA
YSA
GE R
EG
LEM
EN
TAIR
E
19
1 grande unité paysagère répertoriée sur la commune par la DREAL
(Atlas des 7 familles de paysages en Rhône-Alpes) :
• Paysage ruraux-patrimoniaux : Pays de Thônes, la Clusaz, le Grand
Bornand et massif des Aravis (122-HS).
La commune fait partie de l’unité paysagère Le Massif des Bornes
(CAUE Haute-Savoie) :
• Paysage de moyenne montagne à l’agriculture dynamique et à l’activité
touristique importante.
• Chaque vallée possède une identité forte, marquée par des massifs
dissemblables.
Pas d’élément inscrit recensé à l’inventaire régional des parcs et
jardins (DREAL).
ELE
MEN
TS D
E C
ON
NA
ISSA
NC
E P
AY
SA
GER
E
20
7 unités paysagères sur la commune :
EN
TITE
S P
AY
SA
GER
ES
21
1
2
3
4
5
6
7
1. Le centre-bourg :
• Le fond de vallée est situé à l’intersection des 3 vallées : vallée des
Clefs, vallée du Nom et la plaine alluviale du Fier.
• L’urbanisation du centre est contrainte par la topographie…
• … pour autant, les limites d’urbanisation ne sont pas toujours
clairement définies en fond de vallée, notamment lorsque l’on arrive de la
commune des Clefs et au niveau des Perrasses.
EN
TITE
S P
AY
SA
GER
ES
22
1. Le centre-bourg :
• Des espaces agricoles majeurs au sein et en périphérie de l’enveloppe
urbaine :
- Espaces ouverts en fond de vallée, ils participent pleinement à la
lisibilité du paysage, des silhouettes des hameaux et du village,
ainsi que du cadre grandiose environnant.
- Ils apportent respiration, rupture dans l’urbanisation et ancrent la
commune dans un cadre agro-pastoral indissociable de la
représentation montagnarde.
EN
TITE
S P
AY
SA
GER
ES
23
1. Le centre-bourg :
- Le centre-bourg historique est attractif et concentre tous les services
que la ville peut offrir.
- Son cœur s’articule autour de la place de l’église et de la Mairie
(véritables points focaux), bordée par des rues commerçantes aux
façades colorées et aux nombreuses arcades.
- Les limites du centre-bourg historique sont clairement perceptibles en
perception rapprochée de par la typologie du bâti : alignement de son
front bâti et étroitesse de ses rues.
EN
TITE
S P
AY
SA
GER
ES
24
1. Le centre-bourg :
- Le tissu urbain du bourg de Thônes mêle toutes les typologies
d’habitat, d’époques, allant du rural et urbain et du récent à l’ancien.
EN
TITE
S P
AY
SA
GER
ES
25
1. Le centre-bourg :
- Les circulations piétonnes y sont nombreuses, sécurisées et créent un
véritable maillage au sein de cet espace urbanisé.
- Le Fier et le Nom sont valorisés et sont le support de liaisons douces.
EN
TITE
S P
AY
SA
GER
ES
26
2. La vallée des Clefs :
• Vallée orientée vers le Sud en direction de la commune des Clefs.
• Deux urbanisations différentes sont présentes sur les deux coteaux de la
vallée :
- Coteau Est : urbanisation plutôt dense et pratiquement continue
depuis la partie Sud du centre-bourg.
Elle a tendance à remonter
sur le coteau ce qui perturbe la
lisibilité de la silhouette de
ce « groupement » de
constructions.
- Coteau Ouest : urbanisation plus diffuse sur le coteau, mêlant bâti
récent et bâti traditionnel.
Les espaces agricoles ont tendance à se refermer avec la déprise
agricole fermant ainsi les vues sur le grand paysage.
EN
TITE
S P
AY
SA
GER
ES
27
3. La vallée du Nom :
• Vallée orientée en direction du Nord-Est et desservie par la RD 909 au
tracé très rectiligne.
• Les vues sur le grand paysage sont séquentielles le long de la RD 909 :
- Perceptions lointaines au niveau des espaces agricoles ouverts.
- Perceptions plus cadrées/fermées au niveau des habitations et de
leur haies privatives et selon la topographie.
• Elle constitue un axe de perception majeur sur le territoire.
• Le long de cet axe l’habitat, les bâtiments d’activités artisanales et
agricoles se mêlent ce qui perturbe la lecture du paysage.
EN
TITE
S P
AY
SA
GER
ES
28
Vue sur le Mont Lachat
depuis la RD 909
3. La vallée du Nom :
- Globalement, les limites entre les différentes entités (habitat / espaces
agricoles ouverts / espaces boisés) ne sont pas clairement définies et la
lisibilité de ces composantes paysagères est de plus en plus confuse .
- Sur le coteau de Glapigny, on distingue un regroupement de
constructions au niveau du Martinet ; le reste du bâti paraît diffus sur le
coteau.
- Sur le coteau de la Vacherie, les 5 hameaux ne forment visuellement
qu’une seule entité bâtie : la Vacherie, le Collège, la Cour,
le Crépon et le Lachat.
Le Fételay est quant à lui dissocié de la plaine par une côtière rocheuse
et boisée et est imperceptible de la RD 909.
EN
TITE
S P
AY
SA
GER
ES
29
Urbanisation diffuse sur la coteau de Glapigny
3. La vallée du Nom :
- La configuration topographique de cette vallée et les espaces agricoles
ouverts offrent une grande co-visibilité où les hameaux et constructions
isolées peuvent apparaitre comme des points focaux.
EN
TITE
S P
AY
SA
GER
ES
30
Grande co-visibilité d’un versant à l’autre
4. La plaine alluviale du Fier :
- Vallée s’étirant vers l’Ouest et le siège principal des équipements,
infrastructures et activités économiques de la commune.
- Le paysage perçu depuis la RD 909 est donc fortement marqué par ces
activités (bâtiment imposant du site Mobalpa, vitrines commerciales,
espaces de stationnement) et devient de plus en plus urbain lorsque l’on
se rapproche du centre-bourg (apparition progressive d’habitations).
- Le bâti des hameaux de Thuy-dessus et Thuy-dessous est
imperceptible depuis la RD909.
EN
TITE
S P
AY
SA
GER
ES
31
Hameau de Thuy-
dessus de la RD909 et
au niveau de
l’embranchement avec
la Route du Village.
4. La plaine alluviale du Fier :
- En rive gauche du Fier, les hameaux de Bellosier, le Pessey, le Tréjeux
et Tronchine sont clairement identifiables les uns des autres : le bâti est
regroupé et les coupures vertes paysagères sont bien marquées.
EN
TITE
S P
AY
SA
GER
ES
32
Entrée du
centre-bourg
Bellossier
Le Pessey Tronchine
Le Tréjeux
5. La vallée de Montremont :
- Elle est drainée par le torrent du Malnant ainsi que par de nombreux
petits torrents descendant des versants boisés.
- Cette vallée fermée abouti sur un cirque dominé par les falaises du
massif de la Tournette, et plus au Nord le col de Lancrenaz, le Col des
Nantets et la pointe de Talamarche, véritables points focaux naturels.
EN
TITE
S P
AY
SA
GER
ES
33
5. La vallée de Montremont :
- Les perspectives cadrées et le resserrement de la vallée lui donne une
impression d’isolement.
- Son caractère rural est encore très marqué ; la déprise agricole y est
importante, entraînant ainsi une la fermeture des espaces ouverts.
- Les perspectives offertes par ces espaces agricoles ouverts
correspondent à la représentation de l’espace de moyenne et de haute
montagne et permettent également de distinguer clairement la silhouette
des différents hameaux qui la compose.
EN
TITE
S P
AY
SA
GER
ES
34
Perspectives rapprochées et
lointaines offertes par les espaces
ouverts.
6. La vallée du Sappey :
- Cette vallée est drainée par le Thuy et de nombreux torrents qui
descendent des versants et abouti au Col de la Buffaz et à de vastes
alpages.
- Son accès plus difficile et exiguë : on y dénombre 2 hameaux principaux
(le Crêt et le Sappey) et quelques groupements de constructions.
- Encore plus que dans la vallée du Malnant, les perspectives cadrées et
le resserrement de la vallée lui donne une impression d’isolement.
- De plus, les espaces ouverts en bord de route y sont peu nombreux
fermant ainsi les perceptions sur
le grand paysage.
EN
TITE
S P
AY
SA
GER
ES
35 La vallée du Sappey
7. Le plateau de Beauregard :
- Ce site est physiquement et visuellement isolé des autres entités de la
commune et constitue un point de vue majeur sur le territoire.
- Son caractère naturel et pastoral domine malgré une fréquentation
touristique importante en hiver (ski alpin et surtout ski nordique).
EN
TITE
S P
AY
SA
GER
ES
36
Le centre-bourg :
• La lisibilité des entrées du centre-bourg.
• L’équilibre entre le développement urbain du centre-bourg et les
espaces agricoles et naturels périphériques.
• L’unité du bâti traditionnel donnant une image rurale et montagnarde de
la commune :
- Morphologie de l’habitat.
- Implantation et extension de l’habitat et des activités.
- Rénovation du bâti ancien.
Les vallées des Clefs, du Nom et la plaine alluviale du Fier :
• La diffusion du bâti en fond de vallée, vers et sur les coteaux.
• La fermeture du paysage en lien avec la déprise agricole.
• Le maintien des coupures vertes paysagères existantes.
Les vallées de Montremont et du Sappey :
• L’intégrité des entités et notamment leur caractère rural.
• Le caractère ouvert des espaces agricoles et leur rôle sur les
perceptions lointaines.
Le plateau de Beauregard :
• L’intégrité de l’entité et notamment son caractère agricole et naturel.
EN
JEU
X
37
38
EAU
Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux
(SDAGE Bassin Rhône Méditerranée) 2009 - 2015 :
• La commune se situe sur le sous bassin-versant Fier et lac d’Annecy
(HR_06_05) pour lequel plusieurs mesures doivent être mises en place :
- Mettre en place un dispositif de gestion concertée.
- Acquérir des connaissances sur les pollutions et les pressions de
pollution en général.
- Optimiser ou changer les processus de fabrication pour limiter la
pollution, traiter ou améliorer le traitement de la pollution résiduelle.
- Elaborer et mettre en œuvre un schéma directeur de gestion des
eaux pluviales.
- Restaurer les habitats aquatiques en lit mineur et milieux lagunaires.
- Etablir un plan de restauration et de gestion physique du cours
d'eau.
- Réaliser un programme de recharge sédimentaire.
- Contrôler le développement des espèces invasives et/ou les
éradiquer.
Le SDAGE 2016 - 2021 est actuellement en cours d’élaboration.
EA
U
39
Contrat de bassin « Fier et lac d’Annecy » en cours d’élaboration :
• 2016 : Prévision de la signature du contrat.
• Structure porteuse : C2A.
• Des enjeux identifiés : – La préservation des milieux naturels face aux diverses pressions d’usages et d’activités.
– Le partage de la ressource entre les différents usages (activités récréatives, à valorisation paysagère, touristique et patrimoniale).
– La quantité et la qualité de la ressource en eau (potable notamment).
– L’entretien des cours d’eau, les risques et l’aménagement du territoire.
• Des études préalables ont été réalisées ou sont en cours : – Gestion quantitative de la
ressource en eau.
– Qualité de l’eau avec zooms sur les pollutions urbaines, routières et industrielles.
– Morpho-écologique et hydraulique globale.
– Schéma global de réhabilitation hydrobiologique et piscicole des cours d’eau et des zones humides.
– Schéma global de valorisation paysagère, récréative et pédagogique des cours d’eau et des zones humides.
EA
U
40
Commune rattachée à une masse d’eau souterraine de bonne qualité
chimique et quantitative selon le SDAGE :
• Calcaires et marnes du massif des Bornes et des Aravis (FR_DO_112).
Le réseau hydrographique de la commune est composé de plusieurs
cours d’eau pour lesquels des données qualité sont disponibles :
• Torrent du Nom :
− Selon le SDAGE (FR_DR_539b) :
- Bons états écologique et chimique.
- Bon état global de la masse d’eau : 2021.
− Selon le contrat de rivière :
− De façon globale, les analyses réalisées tendent à souligner l’influence
de l’activité touristique, appréciée en période hivernale par les analyses
physico-chimiques, couplées en été à l’hydrobiologie.
− Les analyses en fermeture du bassin versant du Nom précisent l’impact
de la station d’épuration de Saint-Jean-de-Sixt. La qualité physico-
chimique du Nom, bonne lors des campagnes estivales, s’altère en hiver.
EA
U
41
• Le Fier, de la source au Nom :
− Selon le SDAGE, 2 tronçons : « Le Fier de la source au Nom » (FR_DR_539a)
et « Le Fier, du Nom à la Fillière incluse » (FR_DR_537) :
- Bons états écologique et chimique.
- Bon état global de la masse d’eau : 2021.
− Selon le contrat de rivière :
− En amont de la confluence avec le Nom : très bonne qualité
physicochimique à bonne en aval de Les Clefs (apports de matières
organiques dissoutes : ateliers fromagers et / ou rejets domestiques non
collectés).
− En aval de la confluence avec le Nom : altération sensible de la qualité
du milieu et dégradation de la qualité physico-chimique de l’eau à relier
aux apports issus du Nom. NB : Le rejet de la station d’épuration de Thônes, associé aux apports domestiques
non traités issus de Dingy-Saint-Clair et d’Alex, maintient un enrichissement
organique du milieu sur cette portion là, malgré une pression anthropique faible.
EA
U
44
• Le ruisseau du Malnant :
− Selon le SDAGE (FR_DR_10025) :
- Bons états écologique et chimique.
- Bon état global de la masse d’eau : 2015.
• Et d’une multitude d’autres torrents et ruisseaux pour lesquels aucune donnée
qualité n’est disponible :
− Nant de Thuy
− Nant Bruyant
− …
EA
U
47
EA
U
48
Compétence de la commune.
Schéma Directeur d’Alimentation en Eau Potable (SDAEP) réalisé pour
les communes constituant le syndicat Intercommunal Fier et Lac : Alex,
La Balme de Thuy, Bluffy, Dingy-Saint-Clair, Les Clefs, Menthon-Saint-
Bernard, Talloires, Veyrier du lac et Thônes.
Plusieurs sources en eau potable :
• Forage de Montremont (DUP 19/01/2010).
• Captage des Etouvières (DUP 19/01/2010).
• Captage des Fontanys de Thuy (DUP 19/01/2010).
• Captage du Sappey (DUP 19/01/2010).
• Captage des Frasses d’en Bas (DUP 19/01/2010).
• Captage des Fontanys de Serraval (commune de Serraval).
• Maillage existant avec les commune des Clefs et des Villards-sur-Thônes.
11 réservoirs sont répartis sur le territoire communal, pour une capacité
totale de stockage de 2 900 m3.
Environ 90 km de réseau, dont le rendement moyen est estimé à 75 %
(satisfaisant).
ALI
MEN
TATI
ON
EN
EA
U P
OTA
BLE
49
6 Unités de distribution :
• UD du Sapey.
• UD de Chamossière.
• UD des Etouvières.
• UD des Frasses d’en Bas.
• UD de Montremont-Bellossier.
• UD de Thuy.
Traitement de l’eau :
• Chloration de l’eau du captage du Sapey.
• UV de l’eau des captages des Fontanys de Thuy, Fontanys de Serraval, des
Etouvières.
• Filtration puis UV de l’eau du captage des Frasses d’en Bas.
Qualité de l’eau distribuée (ARS, 2014) :
• Bonne qualité bactériologique.
• Conforme aux limites de qualité fixées par la réglementation en vigueur pour les
paramètres chimiques recherchés (nitrates, fluor, pesticides…)
• Des épisodes de turbidité notés sur le captage des Frasses d’en Bas.
ALI
MEN
TATI
ON
EN
EA
U P
OTA
BLE
50
Les 5 UD sont maillées.
Défense incendie :
• Réserve incendie totale : 1 215 m3.
• Volume global dédié à la réserve incendie suffisant (supérieur à 120 m3).
• 236 hydrants répartis sur la commune, dont 70 possèdent un emploi restreint et
1 est indisponible.
• 59% des poteaux incendie ont un débit inférieur au débit règlementaire de 60 m3/h.
Bilan Besoins en période de pointe / Ressources à l’étiage, réalisé dans
le cadre des annexes sanitaires (hypothèse de croissance : 1,2 % / an) :
• Réseau majoritairement maillé et donc sécurisé en cas de problème sur l’une des
ressources.
ALI
MEN
TATI
ON
EN
EA
U P
OTA
BLE
51
Ressource
disponible à
l’étiage
(m3/jr)
Ressource
mobilisable à
l’étiage
(m3/jr)
Besoins en période de pointe (m3/jr) Bilan Ressources/Besoins (m3/jr)
Actuel
(2014)
Horizon
2024
Horizon
2034
Actuel
(2014)
Horizon
2024
Horizon
2034
2 048 1 536 1 197 1 349 1 520 + 28 % + 14 % + 1 %
Compétence de la commune pour la collecte interne et du Syndicat
Intercommunal d’Assainissement Fier et Nom :
• Un zonage d’assainissement collectif et non collectif a été réalisé sur la commune.
Assainissement collectif (AC) :
• 88 % des installations communales sont en AC, soit environ 3 560 habitations.
• Réseau de type séparatif.
• Présence d’eau claires parasites dans le réseau.
• Linéaire du réseau de collecte des eaux usées d’environ 27 km.
• Les eaux usées sont traitées sur la station d’épuration intercommunale des
Vernaies :
- Gérée par le SIA Fier et Nom et mise en service en 2005.
- Capacité nominale de 20 000 EqH extensible à 25 000 EqH, charge
actuellement traitée : ~ 15 000 EqH.
- Traitement physico-chimique puis biologique.
- Milieu récepteur : Fier.
- 100 % des boues produites en 2014 ont été compostées sur la compostière de
Savoie à Perrignier (140 tMS).
• Auto-surveillance des réseaux en place depuis 2014.
• Des travaux nombreux ont été réalisés sur les réseaux.
ASSA
INIS
SEM
EN
T
52
Assainissement non collectif (ANC) :
• La commune possède une carte d’Aptitude des Sols et des Milieux à
l’Assainissement Autonome sur chaque secteur en ANC.
• SPANC (Service Public d’Assainissement Non Collectif) est en place au niveau du
SIA Fier et Nom depuis 1996.
• 12 % des installations communales sont en ANC, soit environ 497 habitations.
• 98 % des installations ont été contrôlées :
- 29 % sont conformes.
- 28 % sont conformes avec tolérance (incomplètes, sous-dimensionnées ou
présentant des dysfonctionnements majeurs mais sans danger pour la santé
des personnes.)
- 37 % sont non conformes et présentent un danger pour la santé des
personnes.
- 5 % sont inexistantes ou non déterminées.
Eaux pluviales :
• Compétence de la commune.
• Réseau de type séparatif.
• Exutoire des réseaux existants : Fier.
• Quelques dysfonctionnements identifiés dans les annexes sanitaires : saturation,
zone inondable, obstruction, ruissellement, débordement et zones de divagation…
• … liés essentiellement à l’extension de l’urbanisation sur la commune.
ASSA
INIS
SEM
EN
T ET
PLU
VIA
L
53
ATO
UTS
/FA
IBLE
SSES
54
ATOUTS FAIBLESSES
Contrat de rivière en cours
d’élaboration.
Masse d’eau souterraine de bonne
qualité.
Bonne qualité de l’eau du Malnant.
Zones de captages communaux
protégées.
Bonne qualité de l’eau potable
distribuée (globalement).
Un bilan Besoins/Ressources
satisfaisant à l’horizon 2024.
Qualité du Nom dégradée et qui
impacte celle du Fier au niveau de
leur confluence.
Quelques problèmes de turbidité
de l’eau potable distribuée
(Frasses d’en Bas).
Des installations ANC non
conformes nombreuses.
La protection de la ressource en eau et la lutte contre les pollutions.
Les efforts de réhabilitation du réseau d’assainissement.
La maîtrise des rejets aux cours d’eau, notamment par la conformité
des installations d’ANC.
La qualité et l’entretien des boisements des berges et du lit des cours
d’eau et la préservation des zones humides pour leur rôle tampon sur
les eaux pluviales.
La prise en compte des phénomènes de ruissellement dans les zones
d’urbanisation futures.
ATO
UTS
/FA
IBLE
SSE, EN
JEU
X
55
56
DECHETS
PPGDND (Plan de Prévention et de Gestion des Déchets Non
Dangereux) de Haute-Savoie :
• Approuvé le 3 Novembre 2014.
• Périmètre : département + communes de départements limitrophes
adhérents à une structure de Haute-Savoie (ensemble des communes
de de la CC d’Albens et de la CC de Val d’Arly)
• Un diagnostic a permis d’identifier plusieurs orientations fortes du plan :
DEC
HETS
57
La CCVT assure les compétences de :
• La collecte et le transport des ordures ménagères résiduelles (OMr) et du
tri sélectif.
• La gestion des déchèteries du territoire.
Le SILA (Syndicat Mixte du Lac d’Annecy) assure la compétence du
traitement des déchets.
Les ordures ménagères :
• Collecte en porte-en-porte (centre-bourg élargi) et en points d’apports
volontaires (reste de la commune).
• Les tonnages collectés en 2014 : 6 569 tonnes, soit un ratio d’environ
347 kg/hab perm. (ratio SINDRA à l’échelle régionale pour un territoire
touristique : 390 kg/hab perm.).
• Diminution constante de la production d’OM depuis quelques années sur
la CC, que ce soit en termes de tonnage ou de ratio.
• Variation importante des tonnages mensuels collectés au cours de
l’année.
• Les OMr sont ensuite acheminées vers le quai de transfert situé sur la
commune puis à l’usine d’incinération de Chavanod :
- Valorisation matière des mâchefers et des ferrailles.
- Valorisation énergétique par cogénération.
DEC
HETS
58
Tri sélectif :
• Collecte en Points d’Apport Volontaires (PAV).
• 2 flux distincts :
- Multi-matériaux : journaux, papier et emballages ménagers.
- Verre.
• Tonnages collectés en 2014 :
- Multi-matériaux : 1 184 tonnes, soit un ratio de 62,6 kg/hab perm.
- Verre : 1 417 tonnes, soit un ratio de 74,9 kg/hab perm.
- Augmentation constante des tonnages collectés depuis quelques
années sur la CC.
- Ratio total de tri : 137,5 kg/hab perm, identique à celui de 2013
(ratio SINDRA à l’échelle régionale pour un territoire touristique :
115 kg/hab perm.).
• Devenir des déchets collectés :
- Multi-matériaux : acheminés au centre de tri de Villy-le-Pelloux puis
valorisés selon des filières spécialisées.
- Verre : recyclé dans l’usine OI-Manufactoring à Villeurbanne.
DEC
HETS
59
Ordures ménagères et assimilés (OMA = OMr + Tri sélectif) :
• Ratio global à l’échelle de la CC : 484,5 kg/hab perm./an.
• Ratio global à l’échelle de la région : 505 kg/hab perm./an.
Compostage individuel :
• Campagne lancée par le CCVT.
• Entre le début de l’opération et fin 2014, 776 composteurs ont été
distribués sur le territoire de la CCVT, dont 31 sur la commune de
Thônes en 2014.
Les DASRI (Déchets d’Activité de Soins à Risque Infectieux) doivent
être apportés à la pharmacie des Arcades.
Aucun collecte particulière des encombrants, ils doivent être amenés
en déchèterie.
Les textiles doivent être apportés dans des bornes spécifiques de
collecte, mises en place dans chaque déchèterie du territoire de la
CCVT.
DEC
HETS
60
Déchetterie :
• 5 déchèteries sur le territoire de la CCVT dont une sur Thônes au niveau
de la zone artisanale des Vernaies.
• Déchets autorisés : Encombrants, gravats, huiles de vidange, déchets
végétaux, pneumatique, ferraille, DEEE, batteries…
• Accès gratuit aux particuliers (limite de 2m3/jr) et aux professionnels
contre l’achat de tickets.
• En 2014, 4 835 tonnes de déchets ont été amenés en déchèterie (les 5
du territoire), 1 757 tonnes sur celle de Thônes.
Déchets du BTP :
• Un site privé de stockage des déchets inertes sur la commune, sur
l’ancienne carrière.
• Site saturé depuis 2013, sert actuellement plutôt à une plateforme
de transfert.
• Selon le schéma départemental des déchets du BTP datant de 2004, il y
a un déficit en sites de stockage (ce schéma est actuellement en cours
de révision).
• Selon le SCoT, il est également nécessaire d’engager une réflexion à
l’échelle intercommunale sur l’identification des sites pouvant être aptes à
recevoir un site de stockage.
DEC
HETS
61
L’effort de réduction à la source de la production de déchets.
ATO
UTS
/FA
IBLE
SSE, EN
JEU
X
62
ATOUTS FAIBLESSES
Un PPGDND récent sur le
département.
Une diminution constante de la
production d’OMr.
Un tri bien développé et pratiqué.
Développement du compostage
individuel pour diminuer la quantité
d’OM.
Pas de solution locale pour les
déchets inertes.
63
RISQUES
La commune est dotée d’un PPR naturel, approuvé en Septembre 2000
et révisé partiellement en Juillet 2008.
Des phénomènes naturels sont présents :
• Thônes se trouve dans
une zone de « sismicité
moyenne » (niveau 4).
• Mouvements de terrain : instabilités,
glissements de terrain, et chutes de blocs.
• Inondations et crues torrentielles : une étude sur les espaces de mobilité
des cours d’eau est en cours dans le cadre du contrat de rivière afin de
réduire ce type de risque.
De nombreux travaux ont été réalisés dans le centre-bourg pour réduire
le risque.
Dans les derniers mois, 4 débordements torrentiels ont eu lieu.
RIS
QU
ES
64
Des phénomènes naturels sont présents :
- Avalanches : des couloirs d’avalanche sont identifiés sur la carte de
localisation des phénomènes d’avalanches (CLPA).
RIS
QU
ES
65
RIS
QU
ES
66
La commune n’est pas concernée par des risques technologiques.
Elle n’est pas dotée d’un PPRt.
RIS
QU
ES
67
L’exposition des populations aux risques et leur prise en compte dans
l’aménagement communal.
Les espaces de fonctionnalité des cours d’eau et la fonction
hydraulique des zones humides présentes sur la commune.
La qualité et l’entretien des boisements des berges et du lit majeur des
cours d‘eau.
ATO
UTS
/FA
IBLE
SSE, EN
JEU
X
68
ATOUTS FAIBLESSES
Un PPRn approuvé.
Les aléas et des risques naturels
présents sur la commune sont
connus et localisés.
69
SOLS, SOUS-SOLS
Aucun site potentiellement pollué ou ayant subi une dégradation de la
qualité des sols (données BASOL).
Aucun ancien site industriel et activité de service (données BASIAS).
Sol et extraction de matériaux :
• Le schéma départemental des carrières montre un bilan
ressources/besoins globalement déficitaire.
• Une ancienne carrière sur la commune, pour le creusement et l’extension
du lac de Thuy (SA Mermier).
- Actuellement utilisée comme décharge privée de matériaux internes.
Sol et activité agricole :
• Quelques pôles se détachent
dont la CCVT.
Bilan excédentaire :
+ 58,5 tonnes d’azote/an,
soit 5 kg d’azote/ha/an.
SO
LS,
SO
US-S
OLS
70
Bilan entre le gisement
d’azote organique épandu et
le besoin des terres agricoles
Extrait de l’étude « Haute-Savoie département pilote
pour le développement de projets d’unités de
méthanisation » (CG 74, 2008)
Sources de données Plan Gestion Départementale
Matières Organiques 74 (Chambre d’agriculture 74)
La qualité des sols.
Le potentiel agronomique des sols : valeur de production agricole et
de qualité biologique, et valeur d’usage du cadre paysager.
ATO
UTS
/FA
IBLE
SSE, EN
JEU
X
71
ATOUTS FAIBLESSES
Pas de sols pollués.
Des apports organiques agricoles
en équilibre avec les besoins des
sols.
Un déficit global des ressources en
matériaux à l’échelle du
département.
72
BRUIT
La RD 909 est considérée comme un axe bruyant par le classement
sonore des infrastructures de transports terrestres et apparaissant
dans les arrêtés préfectoraux du 1er Décembre 1998 et 20 Mai 2014 :
BR
UIT
73
BR
UIT
74
Zones exposées au
bruit routier selon
l’indicateur Lden.
• Indicateur Lden :
indicateur du niveau
sonore global pendant
une journée
(jour, soir et nuit)
utilisé pour qualifier
la gêne de la
population liée à
l'exposition au bruit.
• NB :
un environnement
sonore est considéré
comme bruyant
lorsque Lden ≥ 68 dB(A)
BR
UIT
75
Source : DDT 74
Zones où la valeur limite Lden a été dépassée.
BR
UIT
76
Source : DDT 74
Zones exposées au
bruit routier selon
l’indicateur Ln.
• Indicateur Ln :
indicateur du niveau
sonore global en
période nocturne
utilisé pour qualifier la
gêne de la population
liée à l'exposition au
bruit (22h à 6h).
• NB :
un environnement
sonore est considéré
comme bruyant lorsque
Ln ≥ 62 dB(A)
BR
UIT
77
Source : DDT 74
Zones où la valeur limite Ln a été dépassée.
BR
UIT
78
Source : DDT 74
L’exposition des populations aux nuisances sonores de la RD 909,
notamment en fond de vallée mais également sur les coteaux.
ATO
UTS
/FA
IBLE
SSE, EN
JEU
X
79
ATOUTS FAIBLESSES
Classement des infrastructures
routières à caractère
réglementaire.
Une partie de la commune affectée
par les nuisances sonores issues
de la RD 909.
80
ENERGIE
Objectifs européens :
• La règle des 3 fois 20 du « Paquet Energie-Climat », à l’échéance de 2020 :
- - 20 % d’émissions de GES par rapport à 1990.
- + 20 % d’efficacité énergétique.
- 20 % d’énergie renouvelable.
• Un « Paquet Energie-Climat » pour l’horizon 2030 lui succèdera :
- Au moins 40 % de réduction des émissions de GES.
- Efficacité énergétique de 27 % (voire 30 %).
- 27 % de part d’énergies renouvelables.
Des actions menées au niveau régional avec l’objectif de réduire les
rejets de polluants : le Schéma Régional Climat Air Energie (SRCAE).
• Approuvé depuis le 24 Avril 2014.
• Les objectifs sont :
- La lutte contre la pollution atmosphérique et l’adaptation aux changements
climatiques en matière de maîtrise de la demande en énergie.
- Le développement des énergies renouvelables et de la réduction des gaz à
effet de serre.
- La définition de « zones sensibles » : zones où les orientations destinées à
prévenir ou à réduire la pollution atmosphérique peuvent être renforcées. La commune ne fait pas partie de la liste des communes sensibles.
EN
ER
GIE
81
Consommations et émissions de gaz à effet de serre (GES) à l’échelle
de la commune de Thônes (données OREGES) :
EN
ER
GIE
82
Résidentiel 42%
Tertiaire 22%
Agriculture 2%
Transport 34%
CONSOMMATIONS D'ÉNERGIE À L'ÉCHELLE DE LA COMMUNE
Résidentiel 28%
Tertiaire 16% Agriculture
19%
Transport 37%
EMISSIONS DE GES À L'ÉCHELLE DE LA COMMUNE
Les transports selon le SCoT Fier-Aravis :
• Un axe principal : Annecy – stations par la RD 909.
- Croissance du trafic de 3,5 % / an depuis 2000.
- Représente 55% du trafic sur le territoire du SCoT.
- A saturation entre Thônes et La Clusaz pendant la période de
pointe, notamment lors des vacances scolaires d’hiver : le trafic
peut doubler en période de pointe.
- Impact du tourisme non négligeable.
• Un trafic des poids lourd problématique sur la commune.
• Le SCoT présente un léger déficit d’emploi sur la commune :
- Sur Thônes, nombre emplois ~ nombres d’actifs.
- 70% de la population travaille sur le territoire du SCoT.
- 30% à l’extérieur (dont 20% dans l’agglomération annecienne).
- Des trajets domicile-travail modérés.
EN
ER
GIE
83
Les transports sur la commune :
• Des services de transport en commun mis en place :
- 2 lignes de bus régulières (n°62 et n°63) avec une gare routière :
- Plusieurs arrêts sur la commune « Morette », « Thuy », « Les
Perrasses », « Gare routière » et « La Vacherie ».
- Des lignes de bus saisonnières pour relier Annecy aux stations de
ski des Aravis.
- Gare ferroviaire la plus proche : Annecy.
- Des capacités de stationnement importantes, notamment en centre-
ville.
• Mais une grande dépendance à la voiture individuelle :
- La commune est un carrefour routier lui conférant un rôle de plaque
tournante du pays Fier-Aravis :
- RD 909 puis RD 216 en direction d’Annecy.
- RD 909 vers les stations de ski de La Clusaz et du Grand Bornand.
- RD 12 en direction du Pays de Faverges (en sens unique dans le
centre-bourg).
• Des voies destinées aux modes doux de déplacement existantes et sont
bien développées dans le centre-ville.
EN
ER
GIE
84
L’habitat :
• Parc de logement relativement ancien sur la commune, puisque plus de
45 % des constructions datent d’avant 1974 (date de la 1ère
réglementation thermique).
(dont plus de 20 % d’avant 1949)
− Mix énergétique à l’échelle de la commune (données OREGES) :
− 49 % de produits pétroliers.
− 28 % électricité.
− 23 % énergie renouvelables.
Le développement des énergies renouvelables :
• L’utilisation d’installations productrices d’énergies renouvelables se
développe sur les bâtiments privés :
- Plusieurs types d’installations sont répertoriés sur des bâtiments
privés (Observatoire de l’Energie et des Gaz à effet de serre de
Rhône-Alpes – données 2012 et 2014) :
- Chaudières à bois ind. (9), Chaudières à bois coll. (15)
- Solaire thermique : Chauffe eau solaire ind. (96 m²), Chauffe
eau solaire coll. (9 m²), Système solaire combiné ind. (101 m²),
Plancher solaire ind. (51 m²), Séchage solaire des fourrages
(292 m²).
- Panneaux photovoltaïques (21 installations).
EN
ER
GIE
85
Le développement des énergies renouvelables :
• Potentiel de production de biogaz par méthanisation, grâce aux effluents
d’élevage :
EN
ER
GIE
86
Quelques pôles
se dégagent à
l’échelle du
département,
dont la CCVT :
potentiel de
production de
biogaz compris
entre
10 et 15 GWh
~ 1 à 1,5
millions de litre
de fiouls qui
pourraient être
économisés.
Etude du CG 74, 2008. « Haute-Savoie département pilote pour le développement de projets d’unités de méthanisation »
Le développement des énergies renouvelables :
• Potentiel total de production de biogaz par méthanisation (agriculture,
agroalimentaire, biodéchets) :
EN
ER
GIE
87
Potentiel de
production de
biogaz compris
entre
22,5 et 30 GWh
~2,25 à 3 millions
de litre de fiouls
qui pourraient
être économisés.
Un projet
d’implantation
d’une usine de
méthanisation
agricole sur la
commune est en
réflexion.
Etude du CG 74, 2008. « Haute-Savoie département pilote pour le développement de projets d’unités de méthanisation »
Le développement d’une politique globale d’économie d’énergie :
• Formes urbaines plus économes en énergie et rénovation du bâti
ancien.
• Modes de déplacement « doux » au sein du centre-bourg, vers les
hameaux et les espaces naturels.
• Modes de déplacement multi-modaux (cohérence entre parkings/arrêts
de transports en commun/liaisons piétonnes).
La valorisation du potentiel de production des énergies
renouvelables.
ATO
UTS
/FA
IBLE
SSE, EN
JEU
X
88
ATOUTS FAIBLESSES
Des transports en commun
développés, notamment lors de la
saison hivernale…
Des installations d’énergies
renouvelables qui se développent
autant en individuel qu’en collectif.
… mais une organisation du
territoire qui nécessite l’usage de
la voiture avec une saturation des
voies en période touristique.
Une consommation d’énergie et
des émissions de GES importantes
par le transport et l’habitat.
Un réseau de déplacements doux
en place mais qui ne concerne que
le centre-bourg.
89
AIR
Des normes européennes (µg/m3, moyenne horaire) :
En cas de dépassement des seuils de recommandation, il y a 2 types
d’alerte :
• Le seuil d’information (pour les personnes sensibles).
• Le seuil d’alerte (pour toute la population).
AIR
90
Polluant
Seuil
d’information
(µg/m3)
Seuil d’alerte
(µg/m3)
Ozone (O3) 180 240
Dioxyde d’azote (NO2) 200 400
Poussières en suspension (PM10) 50 80
Une surveillance permanente réalisée par Air Rhône-Alpes (regroupant
6 associations dont Air APS sur les Pays de Savoie) :
• Pas de station de mesures sur la commune de Thônes.
• Stations les plus proches : Annecy (péri-urbain) et Ugine (industriel).
AIR
91
Pour approcher la qualité de l’air sur la commune de Thônes, une
modélisation a été réalisée :
AIR
92
Nombre de dépassement des normes par année 2014 2013
O3 (seuil information) Polluant secondaire
provenant de l’interaction entre des NOx/COV et
le rayonnement solaire.
0 0
NO2 (seuil information) Automobile. 0 3
PM10 (seuil information) Automobile,
chauffage, industries. 0 12
La surveillance et la préservation de la qualité de l’air :
• Réduction des émissions de polluants atmosphériques.
ATO
UTS
/FA
IBLE
SSE, EN
JEU
X
93
ATOUTS FAIBLESSES
La connaissance des sources de
polluants atmosphériques.
Aucun dépassement des normes
réglementaires recensé en 2014.
94
MERCI DE VOTRE ATTENTION