EFFETS DES INTERVENTIONS CORPS-ESPRIT SUR L’ANXIÉTÉ ...€¦ · Hypnotherapy vs. passive...
Transcript of EFFETS DES INTERVENTIONS CORPS-ESPRIT SUR L’ANXIÉTÉ ...€¦ · Hypnotherapy vs. passive...
I
NARIMANE TOURECHE
EFFETS DES INTERVENTIONS CORPS-ESPRIT SUR
L’ANXIÉTÉ PENDANT LA GROSSESSE :
Revue systématique
Mémoire présenté
à la Faculté des études supérieures de l’Université Laval
dans le cadre du programme Maîtrise en épidémiologie - clinique - avec mémoire
pour l’obtention du grade de Maître ès sciences (M. Sc.)
DÉPARTEMENT DE MÉDECINE SOCIALE ET PRÉVENTIVE
FACULTÉ DE MÉDECINE
UNIVERSITÉ LAVAL
QUÉBEC
2011
© Narimane Toureche, 2011
Résumé
L’anxiété est un problème fréquent surtout dans la société occidentale. Dans la majorité des
cas, la grossesse est une période de vie joyeuse, mais la recherche a montré que cette
période peut être considérée comme une période spécifique où l’anxiété peut se développer
ou croître. Il y a de plus en plus de preuves quant au rôle défavorable de l’anxiété sur la
femme enceinte et son nouveau-né. L’anxiété répond bien aux traitements par thérapies
comportementales et aux traitements pharmacologiques. Cependant, vu le risque d'effets
secondaires et que les femmes souvent préfèrent limiter la consommation de médication
pendant la grossesse, des interventions non pharmacologiques sont proposées dans le but de
gérer l’anxiété pendant cette période critique de grossesse. Ce projet de recherche vise à
évaluer l’effet des interventions corps-esprit (C-E) dans la gestion de l’anxiété chez la
femme enceinte et leurs capacités à influencer les résultats périnataux par la réalisation
d’une revue systématique.
ii
Abstract
Anxiety is a common problem especially in western society. In most cases, pregnancy is a
time of happiness, but research has shown that this period can be considered as a specific
period where anxiety may develop or grow. There is growing evidence about the adverse
role of anxiety on the pregnant woman and her newborn. Anxiety repents well to
behavioural therapies and pharmacological treatments. However, given the risk of side
events and that woman often prefer to limit their consumption of medication during
pregnancy, non-pharmacological interventions are proposed in order to manage anxiety
during this critical period of pregnancy. This research project aims to assess the effect of
mind-body interventions in the management of anxiety in pregnant women and their
capacity to influence perinatal outcomes by conducting a systematic review.
Avant-propos
Ce mémoire est composé des 4 chapitres suivants:
Le premier : état des connaissances et objectifs;
Le deuxième : description de la méthodologie des revues systématiques Cochrane;
Le troisième : l’article scientifique qui résulte de ce projet tel que soumis à la publication;
Le quatrième : discussion et conclusions.
La bibliographie complète du mémoire ainsi que l’annexe suivent.
Le titre de l’article inclus dans ce mémoire : “Mind-body interventions for preventing or
treating women's anxiety during pregnancy: Systematic Review”
Cet article est une collaboration des auteurs suivants :
Isabelle Marc1, Narimane Toureche
1, Edzard Ernst
2, Ellen D Hodnett
3, Claudine
Blanchet4, Sylvie Dodin
5, Merlin M Njoya
6
1Département de pédiatrie, Université Laval, Centre Hospitalier Universitaire de Québec, Québec
2Complementary Medicine, Peninsula Medical School, Universities of Exeter and Plymouth,
Exeter, UK
3Lawrence S. Bloomberg Faculty of Nursing, University of Toronto, Toronto, Canada
4Université Laval, Québec; Canada
5Department of Obstetrics and Gynecology, Université Laval, Québec ;
6Centre de recherche du Centre hospitalier universitaire de Québec (CHUQ), Saint-François
d'Assise Hôpital, Québec.
Dans le présent travail scientifique, Narimane Toureche a participé activement dans
l’élaboration de l’article : sélection des études à inclure, extraction/gestion des données,
évaluation des risques des biais, analyses statistiques et interprétation des résultats. En tant
que deuxième auteur de cet article, N. Toureche a rédigé le manuscrit sous la supervision
de Dre. Isabelle Marc. Le présent article est soumis pour publication le 23 décembre 2010.
Remerciements
La rédaction de ce mémoire n’aurait pu être complétée sans l’apport de plusieurs
personnes dont je tiens à souligner la contribution.
J’aimerais d’abord remercier ma directrice de recherche, Dre. Isabelle Marc, pour
m’avoir acceptée dans son équipe, pour son soutien et pour m’avoir appris la rigueur
scientifique nécessaire à l’élaboration d’un tel travail.
Je tiens aussi à remercier ma famille et mes amis pour les encouragements. Je tiens
particulièrement à remercier mon mari Dr. Fateh Chebana pour m’avoir soutenue
durant ma maîtrise mais également durant tous mes examens d’équivalence de mon
diplôme de doctorat en médecine.
Également, je remercie les membres de l’équipe de recherche de Dre. Isabelle Marc
pour la belle ambiance au travail.
Je remercie également la direction de recherche de mon programme
d’Épidémiologie Clinique en particulier Dr. Bernard Têtu ainsi que la direction de
recherche du CHUQ.
Finalement, j’exprime ma gratitude envers tous les membres du jury pour avoir accepté
d’évaluer ce mémoire.
Table des matières
Résumé .................................................................................................................................... i
Abstract ................................................................................................................................. ii
Avant-propos ....................................................................................................................... iii
Table des matières ................................................................................................................ v
Liste des tableaux ................................................................................................................. vi
Liste des figures ................................................................................................................. viii
Introduction ........................................................................................................................... 1
CHAPITRE I : ÉTAT DES CONNAISSANCES ET OBJECTIFS ................................. 4
CHAPITRE II : MÉTHODOLOGIE DES REVUES COCHRANE ............................. 11
I. Médecine fondée sur les éléments probants : ........................................................... 11
II. Méthodologie des revues Cochrane : ........................................................................ 14
CHAPITRE III : MIND-BODY INTERVENTIONS FOR PREVENTING OR
TREATING WOMEN'S ANXIETY DURING PREGNANCY: SYSTEMATIC
REVIEW .............................................................................................................................. 22
CHAPITRE IV : DISCUSSION ET CONCLUSIONS ................................................... 96
1. Discussion : ............................................................................................................... 96
2. Conclusions : ............................................................................................................. 98
Bibliographie ....................................................................................................................... 99
Annexe : ............................................................................................................................. 104
Liste des tableaux
Tableaux inclus dans le mémoire :
Tableau 1 : Les différents niveaux de preuves scientifiques;
Tableau 2: Différents types de biais;
Tableau 3: Méthodes statistiques utilisées en fonction du type de données.
Tableaux inclus dans l’article :
I) Caractéristiques des études incluses :
1. Caractéristiques de l’étude Teixeira 2005
2. Caractéristiques de l’étude Korol 1992
3. Caractéristiques de l’étude Ip 2009
4. Caractéristiques de l’étude Rees 1995
5. Caractéristiques de l’étude Rees 1993
6. Caractéristiques de l’étude Urech 2009
7. Caractéristiques de l’étude Vieten 2008
8. Caractéristiques de l’étude Zimmermann 1979
II) Caractéristiques des études exclues :
1. Caractéristiques de l’étude Rock 1969
2. Caractéristiques de l’étude Astbury 1980
3. Caractéristiques de l’étude Beck 1980
4. Caractéristiques de l’étude Lukesch 1980
5. Caractéristiques de l’étude St-James Robert 1982
6. Caractéristiques de l’étude St 1982
7. Caractéristiques de l’étude Little 1984
8. Caractéristiques de l’étude Freeman 1986
9. Caractéristiques de l’étude Feher 1989
10. Caractéristiques de l’étude Liebman 1989
11. Caractéristiques de l’étude Duchene 1989
12. Caractéristiques de l’étude Somers 1989
13. Caractéristiques de l’étude Harmon 1990
14. Caractéristiques de l’étude Shaw 1993
15. Caractéristiques de l’étude Marcus 1995
16. Caractéristiques de l’étude Valbo 1996
17. Caractéristiques de l’étude Field 1997
18. Caractéristiques de l’étude Field 1999
19. Caractéristiques de l’étude Janke 1999
20. Caractéristiques de l’étude Brown 1999
21. Caractéristiques de l’étude Gatelli 2000
22. Caractéristiques de l’étude Martin 2001
23. Caractéristiques de l’étude Cha 2001
24. Caractéristiques de l’étude Casko 2002
25. Caractéristiques de l’étude Field 2004
26. Caractéristiques de l’étude Mehl-Madrona 2004
27. Caractéristiques de l’étude Larden 2004
28. Caractéristiques de l’étude Almeida 2005
vii
29. Caractéristiques de l’étude Bastani 2005
30. Caractéristiques de l’étude Yim 2005
31. Caractéristiques de l’étude Guse 2006
32. Caractéristiques de l’étude Cyna 2006a
33. Caractéristiques de l’étude Lee 2006
34. Caractéristiques de l’étude Bastani 2006
35. Caractéristiques de l’étude Chambers 2007
36. Caractéristiques de l’étude Bosco 2007
37. Caractéristiques de l’étude Dasari 2007
38. Caractéristiques de l’étude Chunthrapat 2008
39. Caractéristiques de l’étude Holy 2008
40. Caractéristiques de l’étude Chang 2008
41. Caractéristiques de l’étude Schorn 2009
42. Caractéristiques de l’étude Yang 2009
43. Caractéristiques de l’étude Satyapriya 2009
44. Caractéristiques de l’étude Filed 2009
45. Caractéristiques de l’étude Bauer 2010
III) Tableaux additionnels :
1. Hypnotherapy vs. passive relaxation: Teixeira 2005: Post-treatment anxiety State.
2. Hypnotherapy vs. passive relaxation: Teixeira 2005: Maternal plasma Noradrenaline
3. Hypnotherapy vs. passive relaxation: Teixeira 2005: Maternal plasma adrenaline
4. Hypnotherapy vs. passive relaxation: Teixeira 2005: Maternal plasma Cortisol
5. Hypnotherapy vs. passive relaxation: Teixeira 2005: Maternal heart rate
IV) Tableaux des données et analyses :
1. Imagery versus non imagery lesson: Korol 1992
2. Imagery versus usual care: Ip 2009
3. Imagery versus music: Rees 1993
4. Imagery versus music: Rees 1995
5. Imagery versus passive relaxation plus progressive relaxation: Uresh 2009
6. Yoga versus wait-list intervention: Vieten 2008
7. Autogenic training versus traditional psycho-prophylaxis: Zimmermann 1979
Tableaux de l’Annexe :
Tableau A : Items à considérer lors de la collection et extraction des données
Tableau B : Description des critères d’évaluation du risque des biais.
Liste des figures
Figures incluses dans le mémoire:
Figure 1 : Approche utilisée dans l’EBM
Figures incluses dans l’article:
Figure 1: Imagery versus non imagery lesson: Korol 1992-Analysis 1.1
Figure 2: Imagery versus non imagery lesson: Korol 1992-Analysis 1.2
Figure 3: Imagery versus usual care: Ip 2009-Analysis 2.1
Figure 4: Imagery versus usual care: Ip 2009-Analysis 2.2
Figure 5: Imagery versus usual care: Ip 2009-Analysis 2.3
Figure 6: Imagery versus usual care: Ip 2009-Analysis 2.4
Figure 7: Imagery versus usual care: Ip 2009-Analysis 2.5
Figure 8: Imagery versus usual care: Ip 2009-Analysis 2.6
Figure 9: Imagery versus usual care: Ip 2009-Analysis 2.7
Figure 10: Imagery versus usual care: Ip 2009-Analysis 2.8
Figure 11: Imagery versus usual care: Ip 2009-Analysis 2.9
Figure 12: Imagery versus music: Rees 1995-Analysis 4.1
Figure 13: Imagery versus music: Rees 1995-Analysis 4.2
Figure 14: Imagery versus music: Rees 1995-Analysis 4.3
Figure 15: Imagery versus passive relaxation plus progressive relaxation: Uresh 2009-
Analysis 5.1
Figure 16: Imagery versus passive relaxation plus progressive relaxation: Uresh 2009-
Analysis 5.2
Figure 17: Imagery versus passive relaxation plus progressive relaxation: Uresh 2009-
Analysis 5.3
Figure 18: Imagery versus passive relaxation plus progressive relaxation: Uresh 2009-
Analysis 5.4
Figure 19: Imagery versus passive relaxation plus progressive relaxation: Uresh 2009-
Analysis 5.5
Figure 20: Imagery versus passive relaxation plus progressive relaxation: Uresh 2009-
Analysis 5.6
Figure 21: Imagery versus passive relaxation plus progressive relaxation: Uresh 2009-
Analysis 5.7
Figure 22: Imagery versus passive relaxation plus progressive relaxation: Uresh 2009-
Analysis 5.8
Figure 23: Imagery versus passive relaxation plus progressive relaxation: Uresh 2009-
Analysis 5.9
Figure 24: Yoga versus wait-list intervention: Vieten 2008-Analysis 6.1
Figure 25: Yoga versus wait-list intervention: Vieten 2008-Analysis 6.2
ix
Figure 26: Yoga versus wait-list intervention: Vieten 2008-Analysis 6.3
Figure 27: Yoga versus wait-list intervention: Vieten 2008-Analysis 6.4
Figure 28: Yoga versus wait-list intervention: Vieten 2008-Analysis 6.5
Figure 29: Yoga versus wait-list intervention: Vieten 2008-Analysis 6.6.
Figure 30: Yoga versus wait-list intervention: Vieten 2008-Analysis 6.7
Figure 31: Autogenic training versus traditional psycho-prophylaxis: Zimmermann 1979-
Analysis 7.1
Figure 32: Autogenic training versus traditional psycho-prophylaxis: Zimmermann 1979-
Analysis 7.2
Figure 33: Autogenic training versus traditional psycho-prophylaxis: Zimmermann 1979-
Analysis 7.3
Figure 34: Methodological quality summary: Judgements about each methodological
quality item for each included study.
Figure 35: Methodological quality graph: judgements about each methodological quality
item presented as percentages across all included studies.
Introduction
La grossesse est généralement considérée comme une période de joie et de bonheur.
Toutefois, selon des études cliniques, l’anxiété semble être fréquente pendant la grossesse.
La prévalence de l’anxiété pendant la grossesse est différente d’une étude épidémiologique
à l’autre. Ceci est fonction, entre autres, de la population d’étude, du trimestre durant lequel
l’anxiété est mesurée et de l’outil de mesure utilisé. Néanmoins, plusieurs études ont
montré qu’une proportion significative de femmes enceintes est concernée. Une étude de
cohorte de 357 femmes enceintes a montré que l’anxiété est plus fréquente que la
dépression pendant la grossesse avec 54% de leur population qui a éprouvé de l’anxiété
pendant la grossesse contre 36% pour la dépression [1]. Également, en 2009 Teixerira et al.,
dans une étude de cohorte de 300 femmes enceintes, ont trouvé que l’anxiété au cours de la
grossesse était fréquente surtout aux 1er
et 3e trimestres de grossesse [2]. Dans leur
population d’étude, aux 1er
et 3e trimestres de grossesse 15% et 18% respectivement des
femmes avaient eu des niveaux d’anxiété élevés. Toutefois, il est à noter que la majorité des
études qui ont mesuré la prévalence de l’anxiété pendant la grossesse considéraient
l’anxiété détectée en utilisant des échelles de mesure chez des femmes enceintes n'ayant pas
consulté pour leurs problèmes d’anxiété. Il faut également mentionner la difficulté de
standardiser ces chiffres en raison de la diversité des populations et l’utilisation de
différentes échelles de mesure.
Il existe des facteurs de risque qui prédisposent certaines femmes à développer de l’anxiété
pendant leur grossesse. Des chercheurs considèrent que des ressources défavorables,
qu’elles soient externes ou internes, peuvent prédisposer des femmes à développer de
l’anxiété : ex. le faible soutien social, la violence conjugale [3] et la faible estime de soi [1,
4]. Également, les antécédents de difficultés psychologiques et d’événements stressants
sont considérés comme facteurs de risque [4]. De plus, l’utilisation pendant la grossesse de
certaines procédures dans un but préventif, diagnostique ou thérapeutique (telle que
l’interruption volontaire de la grossesse, amniocentèse) est associée à des niveaux d’anxiété
élevés [5-7]. D’autre part, la qualification de certaines grossesses comme à risque
(accouchement prématuré, hypertension artérielle, diabète) peut engendrer une anxiété
additionnelle aux femmes concernées [8].
2
Il est bien établi dans la littérature que l’anxiété joue un rôle défavorable sur la santé de la
femme et celle de son nouveau–né. En effet, les femmes anxieuses durant leurs grossesses
sont plus à risque de développer une dépression postpartum [9-10]. D’autre part, les
femmes qui ont vécu des niveaux d’anxiété et de stress élevés pendant leurs grossesses ont
plus de symptômes de grossesse (nausée, vomissement) [11-12] et ont recours plus
fréquemment aux services médicaux. Ceci peut engendrer des coûts supplémentaires
considérables pour le système de santé.
Par ailleurs, la relation entre l’anxiété pendant la grossesse et la pré-éclampsie n’est pas
tout à fait claire. Des études ont montré que l’anxiété pendant la grossesse prédispose la
femme à développer de la pré-éclampsie [13-14]. Inversement, d’autres n’ont trouvé
aucune relation entre les deux [15]. Certaines études montrent que l’accouchement
prématuré pourrait être associé à l’anxiété pendant la grossesse [16-17]. En plus de l’effet
sur la femme et la grossesse elle-même, l’anxiété pourrait être associée à des problèmes de
développement chez son enfant à cours et à moyen terme [18-21].
L’anxiété répond généralement bien aux traitements pharmacologiques et aux thérapies
comportementales. Toutefois, en prenant en considération le risque d’effets indésirables des
traitements pharmacologiques et le fait que les femmes enceintes préfèrent souvent limiter
leurs consommations de médicaments, des interventions non pharmacologiques, telles que
les interventions C-E, ont été proposées pour gérer l’anxiété des femmes pendant leurs
grossesses. Les interventions C-E sont un ensemble d’interventions qui agissent par
l’interaction entre le cerveau, l'esprit, le corps et le comportement dans le but de
promouvoir la santé1. Parmi ces interventions, on trouve le yoga, l’hypnothérapie et
l’imagerie. Des enquêtes récentes réalisées aux États-Unis montrent que les interventions
C-E occupent les premiers rangs de l’ensemble des interventions de médecine
complémentaire utilisées par la population adulte et qu’en 2001 un adulte sur 5 a utilisé au
moins une intervention C-E2..
1 http://nccam.nih.gov/health/whatiscam/#mindbody [consulté : octobre 2010]
2 http://nccam.nih.gov/health/whatiscam/#mindbody [consulté : octobre 2010]
3
Les interventions C-E sont utilisées dans plusieurs domaines de la santé humaine incluant
l'oncologie [22], la prise en charge de la douleur [23] et la réduction de l’anxiété et le stress
[24-25]. Il y a de plus en plus de preuves quant à leurs efficacité dans la réduction de la
douleur et l’anxiété dans différents contextes cliniques [22, 25]. Les résultats des études
cliniques corroborent ceux de la recherche en laboratoire. En effet, des études de
laboratoire ont montré que plusieurs régions du cortex cérébral qui sont normalement
activées pendant l’expérience d’une douleur aiguë sont neutralisées par des suggestions
hypnotiques d’analgésie [26-27]. Le mécanisme employé par ces interventions dans le but
de réduire la douleur n’est pas complètement clarifié. Toutefois, certaines théories
suggèrent que ce mécanisme peut impliquer l’activité des neurotransmetteurs, sérotonine et
catécholamines qui influencent la perception de la douleur [28].
L’objectif de ce mémoire est d’évaluer, dans un premier lieu, l’effet des interventions de
type C-E dans la prévention et/ou le traitement de l'anxiété chez les femmes enceintes de la
conception jusqu’à la période post-natale. Dans un second lieu, on s’intéresse à évaluer leur
potentiel à influencer les résultats périnataux, en particulier, dans la mesure où ces
interventions ont un effet sur l’anxiété. Pour y parvenir, nous réalisons une revue
systématique exhaustive en suivant le modèle des revues Cochrane. À notre connaissance,
il n’y a aucune revue systématique exhaustive qui a fait le point sur ce sujet.
CHAPITRE I
ÉTAT DES CONNAISSANCES ET OBJECTIFS
A. État des connaissances :
1. Définition et prévalence de l’anxiété:
Les troubles anxieux sont considérés comme un des premiers motifs psychiatriques de
consultation dans les hôpitaux généraux3. Selon l’agence de santé publique du Canada :
«les troubles anxieux désignent un groupe d'affections mentales caractérisées
essentiellement par une anxiété, une peur, une crainte, un comportement d'évitement et des
rituels compulsifs excessifs »4. La prévalence des troubles anxieux est variable d'une étude
épidémiologique à l'autre. Ceci est fonction, entre autres, de la population d’étude et des
moyens utilisés pour faire le diagnostic. Aux États Unis, la prévalence des troubles anxieux
dans la population adulte était estimée à environ 18% en une année, soit environ 40
millions de personnes5. Ces troubles anxieux coexistent souvent avec des troubles
dépressifs, des abus de substances ou encore sont associés entre eux [29]. Au Canada,
d'après le Supplément sur la santé mentale de l'Enquête sur la santé en Ontario, les troubles
anxieux touchent davantage les femmes que les hommes. Cette enquête a montré qu’au
cours de l'année 1993, la prévalence des troubles anxieux était de 9% chez les hommes
alors qu’elle était de 16% chez les femmes (Ministère de la Santé de l'Ontario, 1994)6. Les
troubles anxieux ont plus de prévalence chez les femmes que les hommes. En effet,
l'appartenance au sexe féminin et l’anxiété vécue pendant l'enfance sont considérée comme
des facteurs prédisposant [30-31]
3 http://www.phac-aspc.gc.ca/mh-sm/pubs/anxiety-anxieux/chapitre2-fra.php [consulté: novembre 2010]
4 http://www.phac-aspc.gc.ca/mh-sm/pubs/anxiety-anxieux/chapitre2-fra.php [consulté: novembre 2010]
5http://www.nimh.nih.gov/health/publications/the-numbers-count-mental-disorders-in-
america/index.shtml#Anxiety [consulté: novembre 2010]
6 http://www.phac-aspc.gc.ca/mh-sm/pubs/anxiety-anxieux/chapitre2-fra.php [consulté: novembre 2010]
5
L’anxiété peut se manifester sous forme de sentiments de peur et de détresse qui sont
disproportionnels par rapport aux événements stressants et qui peuvent perturber le
fonctionnement quotidien des sujets (Rapport sur les maladies mentales au Canada7).
1.1 Prévalence de l’anxiété pendant la grossesse : La grossesse peut être considérée
comme une source particulière d’anxiété [32]. Cette anxiété peut influencer négativement la
santé de la femme et celle de son nouveau-né. La prévalence de l’anxiété pendant la
grossesse varie selon les études. Cette variation est fonction, entre autres, de la population à
l'étude et des trimestres de grossesse pendant laquelle l’anxiété est mesurée. De plus, il est à
préciser qu’il est difficile de comparer les mesures de l’anxiété pendant la grossesse d’une
étude à l’autre. Ceci est dû en partie à la diversité des outils de mesures. Toutefois,
plusieurs études ont montré qu’une proportion significative de femmes enceintes est
concernée par ce problème. Dans une étude longitudinale de Lee et al. [1], un échantillon
consécutif de 357 femmes enceintes a été évalué aux trois trimestres de la grossesse ainsi
qu’à 6 semaines post-partum. L’objectif de cette étude était, entre autres, d’estimer la
prévalence et l'évolution de l'anxiété et de la dépression prénatale à travers les différents
trimestres de la grossesse. Les résultats ont montré qu’environ 54% des femmes avaient de
l'anxiété prénatale dans au moins une des évaluations prénatales, alors que 37% d'entre-
elles présentaient de la dépression. L'anxiété était également plus fréquente que la
dépression à tous les stades d’évaluation. De plus, l’anxiété et la dépression étaient plus
fréquentes et plus importantes dans les 1er
et 3e trimestres comparativement au deuxième
trimestre [1]. Plus récemment, dans une étude réalisée par Teixeira et al. [2], les niveaux
d’anxiété ont été évalués dans un échantillon de 300 femmes au cours de leur 1er
trimestre
de grossesse ainsi que chez leurs partenaires (n = 560). L’objectif de cette étude était de
comparer les niveaux d’anxiété : entre les trimestres de grossesse (1er
, 2e
et 3e
trimestres),
entre les femmes et les hommes, et entre les primipares et multipares. Leurs résultats
montrent que l’évolution des niveaux d'anxiété pendant les trimestres de grossesse suit une
forme en U, les femmes primipares avaient des niveaux d'anxiété plus élevés aux 1er
et 3e
trimestres comparés au 2e. En fait, 15% et 18% des femmes avaient développé des niveaux
d’anxiétés élevés aux 1er
et 3e trimestres respectivement. Les résultats ont montré
7 http://www.phac-aspc.gc.ca/publicat/miic-mmac/chap_4-fra.php [consulté: novembre 2010]
6
également que même si les variations dans le temps sont similaires, les femmes avaient des
valeurs d'anxiété plus élevées que les hommes [33]. Il faut mentionner que dans ces 2
études, l’anxiété était mesurée chez des femmes enceintes qui n’ont pas consulté pour leurs
problèmes d’anxiété. Il faut également mentionner la difficulté de standardiser ces chiffres
entre autres du fait de la diversité des populations et l’utilisation de différentes échelles de
mesure telle que le « State Anxiety Inventory : STAI-S » et « Hospital Anxiety Scale ».
1.2 Facteurs de risque de l’anxiété pendant la grossesse : Malgré le fait que l’anxiété
soit fréquente pendant la grossesse, toutes les femmes enceintes ne développent pas de
l’anxiété. Il existe des facteurs de risque qui prédisposent certaines femmes à développer de
l’anxiété pendant leur grossesse. Parmi ces facteurs de risques, nous citons les suivants :
Des ressources défavorables : ex. le faible soutien social et la violence conjugale [3]; la
faible estime de soi [1, 4], peuvent prédisposer les femmes à développer de l’anxiété;
Des antécédents d’événements stressants : les femmes avec des antécédents de difficultés
psychologiques et celles ayant subi un événement stressant important seraient à risque
de développer de l’anxiété pendant leurs grossesses [4];
Des interventions effectuées pendant la grossesse : l’utilisation de certaines interventions
dans un but préventif, diagnostique ou thérapeutique (la fécondation in vitro (FIV),
l’interruption volontaire de la grossesse, l’amniocentèse) est associée à des niveaux
d’anxiété élevés [5-7].
Les grossesses à risque : la qualification de certaines grossesses comme grossesses à
risque (accouchement prématuré, HTA, diabète) peut engendrer une anxiété
additionnelle aux femmes concernées [8].
1.3 Conséquences de l’anxiété pendant la grossesse : Il y a de plus en plus de preuves
quant au rôle défavorable de l’anxiété sur la santé de la femme et celle de son nouveau-né.
L'anxiété a été identifiée par plusieurs études comme ayant une influence négative sur le
devenir fœtal, obstétrical et périnatal [4, 34]. Toutefois, ces conclusions sont souvent
limitées en raison de la faible taille des échantillons considérés et de certaines faiblesses
méthodologiques [4, 34]. Par conséquent, il en résulte un manque de consensus quant à
l’effet de l'anxiété sur certaines issues cliniques périnatales [4, 35-36]. Toutefois, certains
points méritent d’être notés.
7
Des études ont trouvé que les femmes enceintes souffrant d'anxiété utilisent plus souvent
les soins de santé. D’après une étude de cohorte de 1495 femmes réalisée au nord de la
Suède [11], les auteurs ont trouvé que les femmes enceintes avec des niveaux élevés
d'anxiété semblent avoir plus de symptômes de grossesse (nausées et vomissements) et
consultent plus souvent leurs médecins. Ceci peut engendrer des coûts supplémentaires
pour le système de santé [11-12]. Une revue systématique, réalisée en 2007 [10], a montré
que les femmes enceintes avec des niveaux d’anxiété élevés étaient à risque de développer
des troubles de l'humeur et des dépressions en post-partum [10]. Également, Heron et al. [9]
ont montré dans une étude de cohorte que même après avoir contrôlé pour les différents
facteurs confondants connus, l’anxiété pendant la grossesse était un élément prédictif du
développement de la dépression chez les femmes au cours de la période du post-partum.
Également, l’anxiété à 32 semaine de gestation était associé à une augmentation d'environ 3
fois (rapport de cotes (RC) =3,22) de la dépression postpartum même après avoir contrôlé
pour différents facteurs confondant connus [9]. L'anxiété pendant la grossesse peut
influencer ou résulter de comportements particuliers. Elle a été associée à une augmentation
de la consommation d'alcool et du tabac [37-38].
D’autre part, des résultats non-concordants ont été rapportés sur le rôle des niveaux accrus
d'anxiété dans le développement de la pré-éclampsie [11, 13, 39]. Une étude prospective
incluant 623 participantes primipares a été réalisée en Finlande afin de déterminer si
l’anxiété et la dépression au début de la grossesse étaient associées au développement d’une
pré-éclampsie [13]. Après ajustement de plusieurs facteurs confondants (âge, tabac, alcool,
statut marital, statut socioéconomique et vaginose bactérienne), l’anxiété était associée à un
risque élevé de pré-éclampsie (RC = 3,2 et intervalles de confiance (IC) à 95% = 1,4 à 7,4)
[13]. Dans le même sens, dans une autre étude de cohorte de 2601 femmes enceintes, il a
été trouvé qu’une histoire d’anxiété pendant la grossesse était associée à un risque élevé de
pré-éclampsie (risque relatif (RR)= 2,12 et IC 95% = 1,02-4,45) [14]. Inversement,
Vollebregt et al. en 2008 avec une cohorte incluant 3679 participantes, ont montré qu’il
n’existe pas de relation entre l’anxiété et le développement de pré-éclampsie [15]. Les
mères avec des niveaux de stress psychologique ou social élevés pourraient avoir un risque
accru d’accouchement prématuré [16-17]. Dans une étude de cohorte prospective (n=
5337), Kramer et al. [40] ont identifié que l’anxiété, et plus précisément celle liée à la
8
grossesse, augmente le risque de prématurité (RC ajusté = 1,8 avec IC 95%= 1,3 - 2,4).
Toutefois, le mécanisme sous-jacent de l'association entre le stress (psychologique et
social) et la prématurité est encore peu connu [41-43]. L’anxiété et le stress de la femme
pendant la grossesse pourraient avoir également des répercussions potentielles sur l'attitude
immédiate de la mère envers son nouveau-né. Par exemple, elle sera moins apte à le
toucher et/ou lui parler même après contrôle pour des facteurs confondants tels que le poids
du bébé et le niveau d’éducation de la mère [44].
Ces résultats corroborent avec ceux des études expérimentales. Les études animal suggèrent
que le stress vécu par la mère pendant la grossesse et ou autours de l’accouchement peut
influencer le développent des fonctions moteurs et d’apprentissage de son enfant [45-48].
Les modèles animaux suggèrent que la réponse au stress de l'axe hypothalamo-hypophyso-
surrénalien, qui se manifeste par la sécrétion de cortisol, est impliquée dans ces effets à la
fois chez la mère et sa progéniture [49-50].
Différentes études ont évalué le rôle du stress prénatal sur le développement cognitif et
comportemental de l’enfant [18-21]. Par exemple, dans l’étude de Niederhofer et al., une
corrélation significative était observée entre le stress maternel prénatal, le tempérament
périnatal de l'enfant et ses notes à l'école à l'âge de 6 ans [19]. Également, après la tempête
de verglas au Québec en 1998, des chercheurs ont évalué les effets de l'anxiété maternelle
pendant la grossesse sur la santé périnatale et postnatale. Les résultats de cette enquête
suggèrent que les enfants, dont les mères déclaraient des niveaux élevés de stress au
moment de la tempête, avaient à de 2 ans un score bas au MDI Bayley et de même au score
de MacArthur de langage [51].
1.4 Prise en charge de l’anxiété pendant la grossesse : Généralement, l’anxiété répond
positivement aux thérapies comportementales et aux traitements pharmacologiques.
Cependant l’utilisation des traitements pharmacologiques pendant la grossesse est
controversée [52]. En considérant la possibilité des effets secondaires reliés aux traitements
pharmacologiques et le fait que les femmes enceintes préfèrent souvent limiter la
consommation de médicaments, des interventions non pharmacologiques avec un minimum
d’effets secondaires, comme les interventions C-E sont proposées. Ces intervention peuvent
être offertes seules ou en complément d’une autre thérapie pour gérer l’anxiété de la femme
pendant cette période critique de grossesse.
9
2. Les interventions corps-esprit :
2.1 Définitions : Selon le « National Center for Complementary and Alternative Medicine
NCCAM », les interventions C-E (mind-body interventions) sont un ensemble
d’interventions qui ont la particularité d’agir sur l’interaction entre le cerveau, l'esprit, le
corps et le comportement dans le but de promouvoir la santé8.
2.2 Utilisation dans la population générale : Une enquête du «National Health Interview
Survey: NHIS», qui s’intéresse à l’utilisation des interventions complémentaires et
alternatives (CAM) dans la population générale des États Unis en 2002, a montré
qu’environ 1 adulte sur 5 a utilisé au moins une intervention C-E durant l’année 2001.
L'utilisation de ces interventions a considérablement augmenté depuis la précédente
enquête NHIS en 2002. En effet, dans une autre enquête du NHIS sur la population
générale des États Unis en 2007, on a retrouvé que plusieurs interventions C-E sont
classées parmi le top 10 de l’ensemble des CAM utilisés par les adultes. L'enquête a révélé,
entre autres, que 9,4% et 6% de la population avait pratiqué respectivement la méditation et
le yoga9.
2.3 Preuves existantes sur leurs efficacités dans la population générale : Les
interventions C-E ont reçu une attention particulière en recherche biomédicale afin
d’identifier les mécanismes par lesquels le corps et l'esprit sont influencés chacun par
l’autre [53-54]. Plusieurs études utilisant l’imagerie cérébrale ont montré que les
suggestions analgésiques sous hypnothérapie entraine une modulation spécifique de
l’activité cérébrale dans les zones du cerveau normalement impliquées pendant l’expérience
d’une douleur aigue [27, 53, 55-56]. De même, diverses recherches ont trouvé une
modulation de la réponse des reflexes moteurs pendant l’analgésie par l’hypnothérapie [26]
ainsi que du système nerveux autonome [27, 57-58].
Les interventions C-E sont utilisées dans plusieurs domaines de la santé, tel qu’en
obstétrique, en chirurgie et dans la prise en charge de la douleur et de l’anxiété. En soins
pédiatrique, la prise en charge de la douleur est critique. Une revue systématique Cochrane
a évalué l’effet de certaines interventions C-E, en particulier l’hypnothérapie, dans la prise
8 http://nccam.nih.gov/health/whatiscam/#mindbody [consulté : octobre 2010]
9 http://nccam.nih.gov/health/whatiscam/#mindbody [consulté : octobre 2010]
10
en charge de la douleur aigue (ponction veineuse) [59]. Cinq études incluses dans cette
revue ont évalué l'efficacité de l'hypnothérapie. Les résultats ont montré que parmi toutes
les interventions évaluées dans cette revue, les preuves quant à l’efficacité de l’utilisation
de l’hypnose dans ce contexte étaient soutenues. Les résultats ont montré un effet positif de
l'hypnothérapie sur la douleur (différence uniformisée des moyennes (DUM) = -1,47, IC
95% = -2,67, -0,27) et sur la détresse (DUM = -2,20, CI = -3,69, -0,71). Plusieurs types
d’intervention C-E sont utilisés dans la prise en charge de la douleur. Le mécanisme utilisé
par ces interventions dans la réduction de la douleur n’est pas bien compris. Toutefois,
certains chercheurs pensent que ce mécanisme peut impliquer l’activité des
neurotransmetteurs, sérotonine et catécholamines qui influencent la perception de la
douleur [28]. Par ailleurs, de plus en plus de preuves montrent que les interventions C-E,
telle que l’hypnothérapie, peuvent réduire la douleur et l’anxiété pendant des procédures
médicales ou chirurgicale [25]. Ces interventions peuvent également être utilisées comme
approche complémentaire dans la prise en charge de la douleur et de l’anxiété [25, 60-61].
B. Objectifs de ce projet :
Le but de mon projet de maîtrise est d’effectuer une revue systématique, selon les normes
du groupe Cochrane, dans le cadre des interventions C-E chez la femme enceinte. Plus
spécifiquement, l’objectif principal consiste à évaluer les effets des interventions de type
C-E dans la prévention et/ou le traitement de l'anxiété chez les femmes enceintes de la
conception jusqu’à la période post-partum. Par ailleurs, comme objectif secondaire, on
s’intéresse à évaluer le potentiel des interventions C-E sur le devenir des nouveau-nés
(issues cliniques secondaires) en particulier, dans la mesure où ces interventions ont un
effet sur l’anxiété.
11
CHAPITRE II
MÉTHODOLOGIE DES REVUES SYSTÉMATIQUES
DE TYPE COCHRANE
Dans ce chapitre, nous présentons brièvement une description de la méthodologie que nous
avons suivie pour la réalisation de notre revue systématique adaptée à celle du groupe
Cochrane. Les détails avec une description complète de cette méthodologie peuvent être
trouvés dans « Cochrane Handbook for Systematic Reviews of Interventions » [62].
Ce chapitre est constitué de 2 sections. La première section est une introduction à la
médecine fondée sur les données probantes. La deuxième section comprend une
description de la méthodologie des revues systématiques Cochrane à travers notre revue
systématique, constituant le chapitre III dans ce mémoire.
I. Médecine fondée sur les données probantes :
Dans cette section, nous introduisons la médecine fondée sur les données probantes comme
nouvelle approche dans la pratique de la médecine et par la suite, nous décrivons
brièvement les notions suivantes : les revues systématiques; les méta-analyses et les revues
systématiques Cochrane.
I.1 La médecine fondée sur les données probantes EBM (Evidence-Based
Medicine) :
Cette médecine est une approche qui s’efforce de fonder, autant que possible, les
décisions cliniques sur les données actuelles les plus probantes (preuves) issues de la
recherche médicale. Par preuves, on entend les études cliniques appropriées et, en
particulier, les essais cliniques randomisés et les revues systématiques. L’EBM fait appel
à 3 sources [63] :
- Les résultats scientifiques (données de la recherche);
- Les conditions d'exercice et l'expérience du praticien (clinique);
- Le patient et ses choix.
L’intersection de ces 3 sources représente le fondement de l’EBM sur lequel les
décisions peuvent être prises telles qu’illustré dans la Figure 1.
12
Les revues systématiques sont l'un des maillons fondamentaux de toute démarche
décisionnelle basée sur les données probantes (EBM). La pratique de l’EBM est basée
sur des niveaux de preuve scientifique telle qu’illustré dans le tableau 1. Les niveaux de
preuve scientifique obtenus grâce aux revues systématiques avec méta-analyses
occupent le premier rang (niveau Ia dans le tableau 1)10
.
Figure 1 : Approche utilisée dans l’EBM
Tableau 1 : Les différents niveaux de preuves scientifiques (OMS)
Niveau de
preuve
Type de preuve
Ia Données provenant de méta-analyse d’essais contrôlés randomisés.
Ib Données provenant d'au moins un essai contrôlé randomisé.
IIa Données provenant d'au moins un essai contrôlé bien conçu sans
randomisation.
IIb Données provenant d'au moins un autre type d'essai quasi-expérimental
bien conçu.
III Données provenant d'études descriptives non expérimentales bien conçues
telles qu’études comparatives, études de corrélation et études cas-témoins.
IV Données provenant de rapports ou opinions de comités d'experts et/ou
expérience clinique d'autorités éminentes.
10
Organisation mondiale de la santé d'après « Agency for Health Care Policy and Research des Etats-Unis,
1992 »
13
I.2 Les revues systématiques :
Les revues systématiques ont été introduites dans les années 1980. Une revue
systématique est une façon de rassembler toutes les preuves, satisfaisant à des critères
d'admissibilité prédéterminés, afin de répondre à une question de recherche spécifique.
Elles utilisent des méthodes systématiques en vue de réduire au minimum le risque de
biais. Ceci dans le but de fournir des résultats plus fiables à partir desquels des
conclusions peuvent être tirées et des décisions peuvent être prises [64]. Selon le groupe
Cochrane, les principales caractéristiques des revues systématiques sont :
- Des objectifs clairement identifiés avec des critères d'éligibilité prédéfinis;
- Utilisation d’une méthodologie et d’une stratégie de recherche bibliographique
systématique et reproductible;
- Évaluation de la qualité et la validité des résultats des études incluses (ex. évaluation
du risque de biais);
- Synthèse et présentation systématique des caractéristiques et résultats des études
incluses;
- Peuvent contenir ou non des méta-analyses.
Les méta-analyses :
Il s’agit de l'utilisation de méthodes statistiques pour résumer ou combiner les résultats
des études indépendantes [65]. Les méta-analyses permettent de :
- Fournir des estimations plus précises des effets des interventions étudiées que celles
issues de chacune des études incluses séparément;
- Faciliter l’investigation de la consistance des preuves entre les études;
- Explorer les différences rencontrées entres les différentes études incluses.
I.3 Les revues systématiques Cochrane :
Ce sont des revues systématiques construites selon un même schéma bien établi par le
groupe Cochrane. De plus, elles doivent être réalisées en suivant des étapes déterminées
et où tous les choix méthodologiques utilisés sont prédéfinis. Contrairement aux autres
revues, les revues Cochrane doivent être actualisées régulièrement, en principe tous les 2
14
à 3 ans. Les étapes préliminaires dans la réalisation d’une revue Cochrane sont
l’enregistrement d’un titre de la future revue auprès du groupe Cochrane puis la
soumission d’un protocole détaillé de la revue. Ce protocole sera évalué par des pairs pour
être publié dans la « Cochrane Database of Systematic Reviews». Les objectifs de la
réalisation et la publication d’un protocole de la revue sont de :
- Réduire l'impact des biais liés aux auteurs de la revue;
- Favoriser la transparence sur les méthodes et les processus utilisés;
- Réduire les risques de faire la même revue 2 fois;
- Permettre aux pairs d’examiner d’avance les méthodes de travail prévues.
Une fois le protocole accepté, les auteurs de la revue peuvent procéder à sa réalisation. La
démarche à suivre est l’objet de la section suivante.
II. Méthodologie des revues Cochrane :
La réalisation d’une revue systématique Cochrane consiste à suivre les cinq étapes
suivantes :
A. Définir la question de recherche et des critères d’inclusion/exclusion;
B. Rechercher les études potentielles à inclure;
C. Sélectionner les études;
D. Extraire les données et évaluer les risques de biais des études incluses;
E. Analyser les données avec ou sans méta-analyse.
Chacune de ces étapes est expliquée et décrite dans la suite de cette section. A chaque
étape, à titre d’exemple explicatif, une référence sera faite à notre revue systématique
constituant le chapitre III dans ce mémoire.
A. Définition de la question de recherche et des critères d’inclusion/exclusion :
Une revue claire et bien ciblée commence par une question de recherche bien cadrée et
définie. Dans les revues Cochrane, la question de recherche s’avance dans l’objectif de la
revue et se précise par les critères d’inclusion/exclusion des études. Dans notre revue, la
question de recherche est de savoir si les interventions non pharmacologiques de type C-E
ont un effet dans le traitement et la prévention de l’anxiété pendant la grossesse et d’évaluer
leur capacité à influencer le devenir périnatal. Les critères d'inclusion/exclusion sont une
combinaison des aspects cliniques de la question de recherche avec diverses précisions sur
15
la population d’étude, les types d'études, les interventions et à quoi ces interventions seront
comparées tel que décrit ci-dessous :
A.1 Définir la population à l’étude : la définition de la population à l’étude se précise
par la définition entre autres de la maladie/condition, les caractéristiques des participants et
les facteurs démographiques qui peuvent influencer la maladie ou l’intervention. Dans notre
revue systématique, la population à l’étude est constituée de femmes quelque soit leur âge
et qui sont en période da la conception jusqu’à un mois après l’accouchement. L’étude
incluse dans notre revue peut avoir été menée aussi bien dans le cadre d’un hôpital,
communauté ou cours prénataux.
A.2 Définir le devis des études à inclure : dans les revues Cochrane, le choix du type
d’étude à inclure peut se faire à priori pour répondre aux objectifs de la revue. Il faut
toutefois noter que certains devis d’étude sont plus appropriés pour répondre à une question
de recherche que d’autres. Dans notre revue systématique, on a décidé d’inclure seulement
les essais cliniques randomisés contrôlés (ECRs). De plus, les études avec des devis croisés
ne peuvent être incluses dans cette revue à cause de l’impossibilité de faire un "vide
thérapeutique" (washout) après une intervention de type C-E.
A.3 Définir les types d'interventions étudiées et les interventions de comparaison :
un élément clé d'une question de recherche bien formulée est de préciser les interventions
d'intérêt et les interventions avec lesquelles celles-ci seront comparées. Par exemple, dans
notre revue, étant donné que les interventions étudiées sont des interventions non
pharmacologiques, diverses facteurs sont précisés tels : une description de l’intervention
elle-même, quand elle se donne, à quelle fréquence, durée de l’intervention, qui donne
l’intervention et si il y en a ou non des co-interventions. Les interventions des groupes
témoins peuvent être soit des interventions inactives (tel que soins standards ou aucune
intervention) ou des interventions actives (tel qu’un médicament ou une autre intervention
non-pharmacologique).
A.4 Définir les issues cliniques à mesurer : les auteurs de la revue devraient décider à
l'avance quelles sont les issues cliniques qui les intéressent et celles qui semblent
pertinentes à évaluer. Diverses sources peuvent être utilisées pour dresser une liste d’issues
cliniques pertinentes, y compris l’expérience clinique des auteurs de la revue, la littérature
et la consultation des experts dans le domaine. Ces issues cliniques peuvent être classées en
16
issues primaires et issues secondaires. Dans notre revue l’issue clinique principale est
l’anxiété maternelle. En plus de l’anxiété, nous avons inclus un certain nombre d’issues
secondaires maternelles et fœtales. Toutefois, pour la sélection des études à inclure, nous
devions considérer une des 2 options suivantes:
- Faut-il inclure une étude qui répond à tous nos critères d’inclusion uniquement si elle
rapporte des données sur notre issue clinique principale (anxiété maternelle)? Dans ce
cas, les résultats obtenus pour les issues secondaires ne peuvent être généralisés du fait
de la présence d’un biais de sélection au départ (seules les études avec des données
d’anxiété étaient incluses).
- Ou, faut-il inclure une étude qui répond à tous nos critères d’inclusion même si elle ne
rapporte pas de données sur l’issue clinique principale (anxiété maternelle)? Dans ce cas,
nous sélectionnons l’ensemble des études qui traitent nos issues secondaires. Cela aurait
pu nous donner des résultats plus précis quant à l’effet des interventions C-E sur
chacune des issues secondaires.
Finalement, puisque ce qui nous intéresse en premier lieu dans cette revue c’est l’effet des
interventions C-E sur l’anxiété, nous avons choisi la première option, tout en étant
conscient que les résultats des issues secondaires sont obtenus seulement à partir des études
incluses et ne peuvent pas être généralisés et donc seront interprétés avec réserve.
Une fois les issues cliniques à évaluer précisées, les auteurs devraient examiner la façon
dont ces issues cliniques étaient mesurées, tant en termes de type d'échelles susceptible
d'être utilisé que du calendrier des mesures. En fait, le moment de la mesure de l’issue
clinique est important pour l’interprétation des résultats. Par exemple, l’effet d’une
intervention C-E sur l’anxiété mesurée juste après l’intervention peut être différent de son
effet sur l’anxiété mesurée quelque mois plus tard.
B. Rechercher les études potentielles à inclure :
La stratégie de recherche doit être documentée de façon assez détaillée tout au long du
processus afin de s'assurer que toutes les recherches de toutes les bases de données soient
bien reproductibles. Il convient de garder à l'esprit dès le départ que les stratégies de
recherche complètes devront être incluses dans l’annexe de la revue. Il est à la disposition
des auteurs des revues Cochrane de demander des conseils et de l’assistance auprès du
coordinateur de recherche de leur groupe Cochrane pour mener et établir leur stratégie de
17
recherche. La stratégie de recherche doit être faite avec une grande sensibilité. Les bases de
données suivantes doivent être considérées à la recherche d’études à inclure : The Cochrane
Central Register of Controlled Trials (CENTRAL), MEDLINE et EMBASE. Les registres
des essais cliniques est une source de recherche additionnelle considérable en plus de la
recherche manuelle. Dans notre stratégie de recherche, nous n’avons inclus aucune issue
clinique ni filtre pour les ECRs et nous n’avons appliqué aucune restriction sur les langues
de publication. Puisque notre revue systématique porte sur des interventions non-
pharmacologiques, en plus des bases de données énumérées ci-dessus, nous avons effectué
une recherche dans les bases de données suivantes : Psy-info, AMED, BNI et CINAHAL.
En outre, la liste des références de chacune des études incluses ainsi que les revues
systématiques identifiées ont été examinées également.
C. Sélection des études :
Les résultats des revues systématiques dépendent fortement des décisions relatives à la
sélection des études à inclure. Les méthodes utilisées pour prendre les décisions quant à la
sélection des études doivent être transparentes et choisies pour minimiser les biais et les
erreurs humaines. Cette sélection comporte principalement la stratégie de sélection des
études incluses et exclues :
C.1 Sélection des études à inclure : il est souhaitable que plus d'un auteur fasse la
sélection des études. Pour la revue systématique présentée dans ce mémoire, deux co-
auteurs ont indépendamment procédé à la sélection des études (N. Toureche et I. Marc). En
utilisant le processus classique de sélection des études des revues Cochrane, nous avons
procédé comme suit :
C.1.1 En utilisant un logiciel de gestion de référence, on a fusionné les résultats de
recherche et supprimé les doublons; à cette étape 1468 articles ont été retenus;
C.1.2 Tout en restant conservateurs, nous avons examiné les titres et les résumés pour
éliminer tout article qui, selon nous, clairement ne pouvait être inclus. A cette étape de
sélection, 1388 articles ont été exclus;
C.1.3 Pour les 80 articles restants, les textes intégraux des études susceptibles d'être
pertinentes ont été examinés;
18
C.1.4 En présence de données manquantes/ informations pas claires, nous avons
contacté les auteurs des articles originaux à deux reprises;
C.1.5 Finalement, nous avons prit la décision finale pour l'inclusion ou non de chaque
étude pre-sélectionnée. À cette étape, 6 études sont incluses et nous avons procédé à la
collecte des données associées.
Avant la publication, une mise-à-jour de notre revue (de 2008 à octobre 2010) a était faite
en collaboration avec le coordinateur de recherche de notre groupe Cochrane « Pregnancy
and Childbirth Group Cochrane (PCG)». Cette mise-à-jour a permis d’identifier 810
nouvelles références. Parmi ces nouvelles références, 2 nouvelles études ont été incluses
et 6 études potentielles ont été identifiées (4 sont en attente d’évaluation et 2 sont en
cours de réalisation).
Les désaccords entre les évaluateurs ont été résolus par discussion. La fiabilité inter-juge
pourrait être mesurée facilement par des statistiques comme la statistique Kappa [66].
C.2 Sélection des études exclues :
Une revue Cochrane comprend une liste d’études exclues avec les causes d’exclusion de
chacune. Cette liste comprend toutes les études qu’un lecteur pourrait vraisemblablement
s'attendre à trouver parmi les études incluses. Cela couvre toutes les études qui à première
vue semblent répondre aux critères d’inclusion, mais dont la lecture approfondie montre
qu’elles ne peuvent être incluses. Notre liste d’études exclues comporte 45 études parmi
elles on a identifié 17 ECRs qui évaluent des interventions C-E chez notre population
d’intérêt, mais qui n’avaient pas mesuré l’anxiété et par conséquent sont exclues.
D. Extraction des données et évaluation des risques de biais de chaque étude :
Une fois la liste des études incluses établie, les auteurs des revues Cochrane procèdent à
l’extraction des données et par la suite à l’évaluation des risques de biais dans chaque étude
incluse :
D.1 Extraction des données : les auteurs des revues devraient planifier à l'avance qu’elles
seront les données nécessaires à leur revue systématique, et élaborer une stratégie
systématique pour les obtenir. La collection de ces données doit être faite à l'aide de
formulaires standardisés. Si des données sont manquantes ou ambiguës, les auteurs des
19
articles originaux sont à contacter. Les données importantes à considérer lors de
l’extraction des données sont mentionnées dans le tableau A de l’Annexe de ce mémoire.
Ce tableau est extrait du « Cochrane Handbook for Systematic Reviews of Interventions).
D.2 Évaluation des risques de biais de chaque étude : Un biais est une erreur
systématique ou un écart, par rapport à la réalité, des résultats ou des conclusions. Les biais
peuvent modifier les résultats dans les deux sens entrainant une sous-estimation ou
surestimation de l'effet de l’intervention étudiée. En effet, les études avec une méthodologie
plus rigoureuse sont susceptibles de produire les résultats qui sont les plus proches de la
réalité. Dans les revues systématiques, la différence dans les risques de biais entre les
études incluses peut être utile pour expliquer la variation des résultats entre les études
incluses et donc pourrait expliquer en partie l'hétérogénéité des résultats. Il est important
d'évaluer le risque de biais dans chacune des études incluses dans une revue systématique
Cochrane même si à l’apparence ces études semblent être dépourvues de biais. En effet, à
titre d’exemple, le fait d’avoir des résultats semblables entre toutes les études incluses
n’empêche pas la présence d’un biais.
Pour évaluer les risques de biais, les auteurs doivent détailler et juger entre autres les
éléments suivants : la randomisation, le double insu, l’intégralité des données et les biais de
publication. Chacun de ces points susmentionnés est décris dans le tableau B de l’Annexe
de ce mémoire.
Les méthodes utilisées peuvent être jugée comme :
Adéquate
Pas claire
Inadéquate
Dans le tableau 2, les principaux types de biais à évaluer dans les revues Cochrane sont
décrits (résumé du livre Cochrane [62]).
20
Tableau 2 : Différents types de biais
Biais Description Comment l’évaluer
Biais de
sélection
Différences systématiques entre les
caractéristiques initiales des groupes comparées (intervention et témoin)
- - Génération des séquences de randomisation
- L’assignation des sujets à leur groupe
Biais de
performance
Différences systématiques entre les
groupes concernant les soins fournis et
l’exposition aux facteurs autres que l’intervention
- - Interventions demeurent à l'insu
des participants, personnel et évaluateurs des résultats cliniques.
- - Co-intervention standardisée entre
les groupes intervention et groupes
témoins
Biais
d’attrition
Différences systématiques entre les
groupes concernant la perte au suivi des
patients
- Données incomplètes quant aux issues cliniques étudiées
Biais de
reportage
Différences systématiques entre les résultats rapportés et non rapportés
2. - Rapport sélectif des issues cliniques.
E. Analyser les données avec ou sans méta-analyse :
Les données numériques extraites dans l’étape D sont analysées à l’aide du logiciel
«RevMan» [67]. Ce logiciel peut être obtenu à partir du site internet de la collaboration
Cochrane. Différentes méthodes statistiques peuvent être utilisées en fonction du devis des
études incluses (ECR) et du caractère continu ou discret des données recueillies (voir
tableau 3).
Tableau 3 : Méthodes statistiques utilisées en fonction du type de données
Type de donnée Statistique utilisée
Dichotomiques
Rapport de Cotes (OR)
Risque Relatif (RR)
Différence de Risque (DR)
Continues Différence pondérée de moyennes (DMP)
Différence uniformisée des moyennes (DUM)
21
Pour répondre aux objectifs de la revue et en fonction des données disponibles, les auteurs
de la revue systématique peuvent faire soit une synthèse descriptive ou une approche méta-
analytique. Dans notre revue nous avons évalué la possibilité et la pertinence d'entreprendre
une méta-analyse. Toutefois, en raison d'une trop grande hétérogénéité clinique et du faible
nombre d’études incluses par intervention, nous avons opté pour une synthèse descriptive.
La synthèse descriptive nécessite une réflexion structurée et un sommaire des résultats des
études incluses. Il est à noter que nous avons planifié dans le protocole de notre revue
systématique des analyses de sensibilité pour permettre d’explorer l’hétérogénéité
statistique et juger de la puissance des résultats obtenus dans le cas où une méta-analyse
serait justifiée.
En conclusion, les revues Cochrane suivent une méthodologie très rigoureuse. Toutefois,
elle présente quelques contraintes telles que la restriction du cadre d’intérêt des groupes
Cochrane existants. Par exemple, le groupe « Pregnancy and Childbirth Group Cochrane
(PCG)» s’intéresse à tout ce qui est en relation avec la grossesse, mais des sujets tels que
l’avortement ou la FIV ne sont pas couverts par ce groupe. Donc, dans notre revue si une
intervention C-E était réalisée dans le cadre de l’avortement ou de la FIV elle doit être
exclue parce qu’elle sorte du cadre de notre groupe PCG.
22
CHAPITRE III
MIND-BODY INTERVENTIONS FOR PREVENTING
OR TREATING WOMEN'S ANXIETY DURING
PREGNANCY: SYSTEMATIC REVIEW
Ce chapitre comporte l’article scientifique en anglais, qui découle de ce projet de maîtrise,
tel que soumis à la publication au groupe Cochrane le 23 décembre 2010.
Le titre traduit en français de cet article est :
Effets des interventions C-E sur la prévention et le traitement de l’anxiété pendant la
grossesse : Revue systématique.
Cet article est crée à l’aide du logiciel RevMan et transformé en fichier Word pour les
exigences de la faculté des études supérieures de l’Université Laval.
23
Mind-body interventions during pregnancy for preventing or
treating women's anxiety
Authors
Isabelle Marc1, Narimane Toureche
1, Edzard Ernst
2, Ellen D Hodnett
3, Claudine
Blanchet4, Sylvie Dodin
5, Merlin M Njoya
6
1Département de pédiatrie, Université Laval, Centre Hospitalier Universitaire de Québec,
Québec, Canada
2Complementary Medicine, Peninsula Medical School, Universities of Exeter and
Plymouth, Exeter, UK
3Lawrence S. Bloomberg Faculty of Nursing, University of Toronto, Toronto, Canada
4Université Laval, Québec, Canada
5Department of Obstetrics and Gynecology, Université Laval, Quebec, Canada
6Centre de recherche du Centre hospitalier universitaire de Québec (CHUQ), St-François
d'Assise Hôpital, Québec, Canada
Citation example: Marc I, Toureche N, Ernst E, Hodnett ED, Blanchet C, Dodin S, Njoya
MM. Mind-body interventions during pregnancy for preventing or treating women's
anxiety. Cochrane Database of Systematic Reviews 2009, Issue 1. Art. No.: CD007559.
24
Abstract
Background
Anxiety during pregnancy is a common problem. Anxiety and stress could have
consequences on the course of the pregnancy and the later development of the child.
Anxiety responds well to treatments such as cognitive and behavioral therapy and/or
medication. Non-pharmacological interventions such as mind-body interventions, known to
decrease anxiety in several clinical situations, might be offered for treating and preventing
anxiety during pregnancy.
Objectives
To assess the benefits of mind-body interventions during pregnancy in preventing or
treating women's anxiety.
Search strategy
We searched the Cochrane Pregnancy and Childbirth Group’s Trials Register for relevant
studies (October 2010). In addition, we searched MEDLINE (1950 to 2010), EMBASE
(1974 to 2010), CINHAL (1982 to 2008), Psy-INFO (1840 to 2008), AMED (The Allied
and Complementary Medicine Database) (1985 to 2008), British Nursing Index (1994 to
2008) and the National Center for Complementary and Alternative Medicine (NCCAM).
Selection criteria
Types of studies:
Randomized controlled trials.
Types of participants:
Pregnant women of any age at any time from conception to one month after birth.
Types of interventions:
Mind-body interventions: autogenic training, biofeedback, hypnotherapy, imagery,
meditation, prayer, autosuggestion, tai-chi and yoga.
Control group:
Standard care, attention group, pharmacological or non-pharmacological interventions, or
other types of mind-body interventions.
Data collection and analysis
25
Three authors independently assessed for inclusion all the potential trials and assessed the
risk of bias for each study. Data were independently extracted using an agreed form and
check for accuracy.
Main results
Eight trials (497 participants) were included, evaluating hypnotherapy (1 trial), imagery (5
trials), autogenic training (1 trial), and yoga (1 trial). Due to the small number of studies per
intervention and to the diversity of outcome measurements, no meta-analysis was
performed, and results were reported individually for each study.
Based on individual studies, there is some but no strong evidence for the effectiveness of
mind-body interventions for the management of anxiety during pregnancy. The main
limitations of the studies were the lack of blinding and insufficient details on the methods
used for randomization.
Authors' conclusions
Mind-body interventions might benefit women’s anxiety during pregnancy.
Plain language summary
Plain language
Anxiety during pregnancy can influence women’s health and have consequences for the
child. Mind-body interventions like yoga or hypnotherapy may be effective for reducing
anxiety but their effectiveness for treatment or prevention of anxiety during pregnancy need
to be confirmed. The objective of this review is to assess the effectiveness of mind-body
interventions for preventing and/or treating women's anxiety during pregnancy from
conception to perinatal period. Few studies examined these aspects. Eight (8) studies with
497 participants are included in this review. Based on these studies, there is some but no
strong evidence for effectiveness of mind-body interventions in the management of anxiety
for this period of life.
26
Background
Description of the condition
Being pregnant may cause anxiety (Huizink 2004), which can affect a woman’s health
Anxiety during the antenatal period often remains undetected (Alder 2007; Coleman 2008)
and is under-researched. Subclinical anxiety is prevalent and more frequent than depression
at all stages of pregnancy (Lee 2007). Around 54% of women experience anxiety at some
point of their pregnancy (vs. 37% for depression). Anxiety and depression are more
prevalent and severe in the first and third trimesters of pregnancy. Thus, new cases of
anxiety emerge at different stages of pregnancy, making it difficult to diagnose such cases
from only one antenatal visit (Lee 2007).
In an observational study, higher anxiety rates were found in the first (15%) and third
pregnancy trimesters (18%), whereas lower rates were reported at the second trimester
(12.3%) (Teixeira-2 2009). In a longitudinal study (n=8323), around 16% of pregnant
women were diagnosed with anxiety at week 32 of gestation and 8.5% at week 8 of the
postpartum period (Heron 2004).
Anxiety symptoms during pregnancy are reported to be associated with depression and low
social support (Gee 2008; Milgrom 2008). However, internal resources, like low self-
esteem, must also be considered. The relationship between psychosocial determinant
factors (e.g. socioeconomic or age considerations) and anxiety during pregnancy is
controversial (Littleton 2007). High anxiety levels during pregnancy have also been related
to invasive procedures such as in vitro fertilization (IVF), pregnancy termination,
amniocentesis, ultrasound scans, 0546 Mind-body interventions during pregnancy for
preventing or treating women's anxiety genetic counselling and hospitalization (Brisch
2003; Cwikel 2004; Sosa 2004). High-risk pregnancies (preterm labor, hypertension,
diabetes, breech version or fetal abnormality), generate further anxiety (Vendittelli 2002).
Several studies suggest that labeling a pregnancy as a risk may intensify women's feelings
of loss of control and helplessness (Stahl 2003) and could potentially raise anxiety levels
(Hatmaker 1998; Kowalcek 2003).
Anxiety has a negative influence on obstetric, foetal and perinatal outcomes, but
conclusions are often limited due to low sample size in these studies, and to methodological
weakness (Alder 2007; Littleton 2007). As a result, there is a lack of consensus among
27
researchers on the role of anxiety in perinatal outcomes (Glover 2002; Johnson 2003;
Littleton 2007). Women experiencing higher levels of anxiety during pregnancy seem to
report more symptoms (nausea and vomiting) and make more medical visits (Andersson
2004; Swallow 2004). In addition, anxiety during pregnancy can influence particular
behaviors. Such as increase in alcohol or tobacco consumption (Alvik 2006; Goodwin
2007) or unhealthy eating habits (Hurley 2005). Finally, anxious pregnant women are at a
greater risk of postpartum depression and mood disorders (Britton 2008; Lee 2007).
Anxiety and stress during pregnancy also affect the course of pregnancy and the health of
the child. Conflicting results have been reported on the role of enhanced levels of anxiety in
the development of preeclampsia (Andersson 2004; Kurki 2000; Sikkema 2001). Mothers
experiencing high levels of psychological or social stress might be at increased risk of
preterm birth (Anonymous 2008), but little is known about the mechanism underlying the
association between stress (both psychological and social) and prematurity (Gennaro 2003;
Goldenberg 2008; Moutquin 2003). Furthermore, maternal anxiety at birth is a prognostic
factor in neonatology (Zelkowitz 2005). Anxiety could influence the mother’s immediate
attitude towards the infant (e.g. she will be less apt to touch him/her, to speak to him/her)
and neonatal care (infant’s appearance, neonatal medical procedure) (Zelkowitz 2000).
Anxiety should be considered when developing a program in the early neonatal period to
improve mother-child interactions (massage, touch, skin-to-skin care) (Melnyk 2006;
DiPietro 2006 ; O'Connor 2002 ; O'Connor 2002a). Besides increasing research on the
shared roles of stress, anxiety and depression on adverse pregnancy and neonatal outcomes,
there is a need to assess these maternal factors, to document the nature of the anxiety and to
develop randomized controlled trials (RCT) testing interventions aimed at reducing anxiety.
Anxiety responds well to treatments such as cognitive-behavioral therapy or medication.
The use of psychotropic medications during pregnancy is controversial (Costei 2002).
Given the risk of adverse effects associated with pharmacological treatments, non-
pharmacological interventions like mind-body interventions might be preferable.
Description of the intervention
Mind-body interventions are used in different clinical situations such as pain managing
(Uman 2006; Smith 2006), depression (Shiha 2009), smoking cessation (Carmodi 2008),
and in paediatric care (Galantino 2008).
28
According to the definition of the National Center for Complementary and Alternative
Medicine (NCCAM 2008): "mind-body medicine focuses on the interactions among the
brain, mind, body, and behavior, and the powerful ways in which emotional, mental, social,
spiritual, and behavioral factors can directly affect health". Mind-body interventions are
intended to enhance the capacity for self-knowledge and self-care and provide the
opportunity for increasing resilience, personal growth and self-esteem. They provide tools
to improve mood, quality of life and coping. Cerebral activities during mind-body
interventions are complex but different techniques for such interventions seem to share a
common specific modulation of cerebral activity (Grant 2005). Mind-body interventions
constitute a major portion of the overall use of complementary and alternative medicine by
the public (Eisenberg 1998). In the adult US population in 2002, almost 1 in 5 adults
reported having used one or more mind-body therapies during the last year (Wolsko 2004).
Among them, in the last year, meditation, imagery, hypnosis and yoga were used by > 17%
of the surveyed population to treat a specific medical condition or to prevent illness.
Among the 40% of US women who had used any complementary and alternative medicine,
21% reported the use of mind-body therapies (Upchurch 2006).
Why it is important to do this review
Anxiety is prevalent during pregnancy and affects both mother and child health. There is
increasing evidence for positive effects of mind-body interventions such interventions
might be particularly helpful for patients’ capacity for self-knowledge, self-care and ability
to cope with chronic conditions (Montgomery 2000; Patterson 2003).
These interventions are used in pregnant women to manage anxiety.
To our knowledge, there has been no comprehensive systematic review of mind-body
interventions for managing anxiety during the perinatal period. In this review, we will
evaluate the effects of mind-body interventions during pregnancy.
Objectives
To assess the benefits of mind-body interventions during pregnancy in preventing or
treating women's anxiety and in influencing perinatal outcomes.
29
Methods
Criteria for considering studies for this review:
Types of studies
Randomized controlled trials are included in the review if they take place in any of the
following clinical settings: hospital, community, complementary and alternative medicine
practice, primary care, family practice or extended care facility.
Types of participants
Participants are pregnant women of any age at any time of the antenatal period from
conception until one month after birth.
Types of interventions
Mind body interventions
Included studies testing mind-body interventions that, with or without the help of a
professional or a supportive relative, can be taught/learned by pregnant women to induce
mental relaxation, in order to:
- Alter negative thinking related to anxiety;
- Modify the perception of the stressful event;
- Lead to a better adapted behavior and coping.
Cognitive behavioral therapy and support groups classified as psychological or
psychosocial interventions that involve ongoing interactions between people are the focus
of another, upcoming Cochrane review ("Psychosocial, psychological and pharmacological
interventions for treating antenatal anxiety"); they are excluded from this review.
We divide mind-body interventions into 10 subcategories. To choose and define each of the
subcategories, we based our method on: 1 - The National Center Complementary
Alternative Medicine (NCCAM 2008); 2 – The Desktop Guide to Complementary and
Alternative Medicine (Ernst 2006); 3 - The National Library of Medicine MeSH definitions
(NLM 2008); 4 - Natural Standard (Natural Standard 2008); and 5 - other Cochrane
reviews.
Mind-body interventions sub-categories and definitions:
- Autogenic training:
Refers to a particular technique of mental exercises involving relaxation and autosuggestion
practised regularly, which aims to teach relaxation and body awareness techniques. This
30
approach can then be used lifelong to promote a healthier lifestyle, allowing people to call
on their own capacity for self-healing and stress reduction (Ernst 2006; Natural Standard
2008).
- Biofeedback
Biofeedback encompasses a therapeutic technique by which individuals receive training to
improve their health and well-being through signals coming from their own body. The
underlying principle is that changes in thoughts and emotions may result in changes in
body functioning (Barragan Loayza 2006).
- Hypnotherapy
The induction of a trance-like state to facilitate relaxation and make use of enhanced
suggestibility to treat psychological and medical conditions and affect behavioral changes
(Ernst 2006)
- Imagery
A cognitive technique used to encourage the person to cope with the pain and distress of a
given procedure by having him/her imagine a pleasant object or experience (Uman 2006).
- Meditation
A diverse range of techniques based on focusing on a physical sensation (such as
breathing), repeating a mantra, detaching oneself from the thought process or other self-
directed mental practices which focus the attention and bring about a state of self-
awareness and inner calm (Ernst 2006; Natural Standard 2008).
- Prayer
Prayer may be practiced by individuals within the framework of an organized religion, or
without ascribing to a particular faith or belief system. Prayers can focus on a specific
desired outcome, or be undirected and without a definite objective in mind (Natural
Standard 2008).
- Relaxation therapy
Numerous relaxation therapies exist. We decided to include this type of intervention only if
there was evidence that the therapeutic goal is to facilitate mental relaxation. If the
relaxation is part of a pre-described subcategory (e.g. yoga, autogenic training, meditation,
etc.) the intervention will be classified under the respective subcategory.
Jacobson's relaxation technique was not included.
31
- Auto-suggestion
A form of verbal therapy where the patient repeats affirmations or suggestions until he/she
body and mind begin to act accordingly (Natural Standard 2008).
- Tai chi
A meditative exercise using slow circular stretching movements and positions of body
balance (NLM 2008).
- Yoga
A practice of gentle exercises for breathing and mental control. It includes a system of
exercises for attaining bodily or mental control and well-being with liberation of the self
and union with a universal spirit (Ernst 2006; NLM 2008).
Control conditions:
Any form of standard care, other pharmacological or non-pharmacological interventions,
other types of mind-body interventions or no treatment at all.
Types of outcome measures
We considered in this review two types of outcomes:
- Primary outcomes
Maternal anxiety self-reported or observed and assessed using a range of scales,
questionnaires, interviews or physiological measurements. If no measures of anxiety were
reported, a request was sent to the original authors to ask whether unpublished data on
women's anxiety are available. After a first contact and one reminder, a "no answer" was
classified as "no data available" and the study was excluded.
- Secondary outcomes
Maternal:
Self-esteem; depression; perceived stress; pain experience; sleep; blood pressure; quality of
life; mode of delivery; use of medication (for anxiety or depression, preterm labor);
hospitalization days; use of analgesia during labor; length of labor; breastfeeding;
biochemical assessment of stress hormones; treatment discontinuation; cost effectiveness;
father's anxiety.
Neonatal:
Apgar score; fetal heart rate; gestational age; admission to neonatal intensive care unit;
birthweight; intrauterine growth retardation.
32
Search methods for identification of studies
Electronic searches
We contacted the Trials Search Coordinator to search the Cochrane Pregnancy and
Childbirth Groups Trials
Register (October 2010). This register is maintained by the Trials Search Coordinator and
contains trials identified from:
1. Quarterly searches of the Cochrane Central Register of Controlled Trials (CENTRAL);
2. Weekly searches in MEDLINE;
3. Hand searches in 30 journals and the proceedings of major conferences;
4. Weekly current awareness alerts for a further 44 journals plus monthly BioMed Central
email alerts.
Details of the search strategies for CENTRAL and MEDLINE, the list of hand searched
journals and conference proceedings, and the list of journals reviewed via the current
awareness service can be found in the Specialized Register section within the editorial
information about the Cochrane Pregnancy and Childbirth Group.
Trials identified through search strategy described above were each assigned to a review
topic (or topics). The Trials Search Coordinator searches the register for each review using
the topic list rather than keywords.
In addition, we searched MEDLINE (1950 to November 2010), EMBASE (1980 to
November 2010), CINAHL (1982 to November 2008), PsycINFO (1840 to November
2008), AMED (The Allied and Complementary Medicine Database) (1985 to November
2008), and the British Nursing Index (1994 to November 2008). Search strategies were
adapted to each individual resource (see Appendix 1).
Searching other resources
We searched ClinicalTrials.gov, Current Controlled Trials and the National Center for
Complementary and Alternative Medicine (NCCAM) as well as the reference lists of
selected studies and contact professionals and authors in the field.
We did not apply any restrictions of language or date.
33
Data collection and analysis
Selection of studies
Three review authors Isabelle Marc (IM), Narimane Toureche (NT) and Claudine Blanchet
(CB) independently assessed for inclusion all the potential studies we identified as a result
of our search strategy. We resolved disagreements by discussion or, if required, we
consulted another author Sylvie Dodin (SD).
Data extraction and management
We designed a form to extract data. For eligible studies, two review authors NT and IM
extracted the data using the agreed form. We resolved discrepancies through discussions or,
if required, we consulted CB. For each included trial, information regarding the location of
the study, methodology of the study (randomization, allocation concealment, blinding, loss
to follow-up, etc.), the participants characteristics (age range, eligibility criteria, etc.), the
nature of the interventions, and data related to the outcomes specified above were collected.
We entered data into the Review Manager software (RevMan 2008) and checked for
accuracy. When information regarding any of the above was unclear, we attempted to
contact authors of the original reports to provide further details.
Assessment of risk of bias in included studies
Two review authors (NT and IM) independently assessed risk of bias for each study using
the criteria outlined in the Cochrane Handbook for Systematic Reviews of Interventions
Higgins 2009. We resolved any disagreement by discussion or by involving a third assessor
(CB) (Higgins 2009).
1. Sequence generation (checking for possible selection bias)
We described for each included study the method used to generate the allocation sequence
in sufficient detail to allow an assessment of whether it should produce comparable groups.
We assessed the method as:
- Adequate (any truly random process, e.g. random number table; computer random
number generator);
- Inadequate (any non-random process, e.g. odd or even date of birth; hospital or
clinic record number) or
- Unclear.
34
2. Allocation concealment (checking for possible selection bias)
We described for each included study the method used to conceal the allocation sequence
and determined whether intervention allocation could have been foreseen in advance of, or
during recruitment, or changed after assignment.
We assessed the methods as:
- Adequate (e.g. telephone or central randomization, consecutively numbered sealed
opaque envelopes);
- Inadequate (e.g. open random allocation, unsealed or opaque envelopes, alternation,
date of birth);
- Unclear.
3. Blinding (checking for possible performance bias)
We described for each included study, the methods used, if any, to blind study participants
and personnel from knowledge of which intervention a participant received. We considered
that studies were at low risk of bias if they were blinded, or if we judged that the lack of
blinding could not have affected the results. Blinding was assessed separately for each
different outcome or classes of outcomes.
We assessed the methods as:
- Adequate, inadequate or unclear for participants;
- Adequate, inadequate or unclear for personnel;
- Adequate, inadequate or unclear for outcome assessors.
4. Incomplete outcome data (checking for possible attrition bias through withdrawals,
dropouts, protocol deviations)
We described for each included study, and for each outcome or class of outcomes, the
completeness of data, including attrition and exclusions from the analysis. We stated
whether attrition and exclusion were reported, the numbers included in the analysis at each
stage (compared with the total randomized participants), reasons for attrition or exclusion
where reported, and whether missing data were balanced across groups or were related to
outcomes. Where sufficient information was reported, or was supplied by the trial authors,
we re-included missing data in the analyses which we undertook. We assessed methods as:
- Adequate if the level of missing was below a cut-off point of 20%;
- Inadequate:
35
- Unclear.
5. Selective reporting bias
We described for each included study how we investigated the possibility of selective
outcome reporting bias and what we found.
We assessed the methods as:
- Adequate (where it is clear that all of the study’s prespecified outcomes and all
expected outcomes of interest to the review have been reported);
- Inadequate (where not all the study’s prespecified outcomes have been reported,
when one or more reported primary outcomes were not prespecified, when
outcomes of interest are reported incompletely and so cannot be used, or when the
study fails to include results of a key outcome that would have been expected to be
reported);
- Unclear
6. Other sources of bias
We described for each included study any important concerns we had about other possible
sources of bias.
We assessed whether each study was free of other problems that could put it at risk of bias:
- yes;
- no;
- unclear.
7. Overall risk of bias
We made explicit judgements about whether studies are at a high risk of bias, according to
the criteria given in the Handbook (Higgins 2009). With reference to (1) to (6) above, we
assessed the likely magnitude and direction of the bias and whether we considered that it
was likely to impact on the findings. We explored the impact of the level of bias through
undertaking sensitivity analyses - see 'Sensitivity analysis'.
Measures of treatment effect
Dichotomous data: For dichotomous data, we presented results as summary risk ratio (RR)
with 95% confidence intervals.
36
Continuous data: For continuous data, we used the mean difference (MD) if outcomes
were measured in the same way between trials. We used the standardised mean difference
to combine trials that measured the same outcome, but used different methods.
Unit of analysis issues
Cluster-randomised trial
1. In future update of the review, if we identified cluster-randomised trials, we will
include them in the analyses along with individually randomised trials. We will adjust their
sample sizes or standard errors using the methods described in the Handbook [Section
16.3.4 or 16.3.6 of Higgins 2009 ] using an estimate of the intra-cluster correlation co-
efficient (ICC) derived from the trial (if possible), from a similar trial or from a study of a
similar population. If we use ICCs from other sources, we will report this and conduct
sensitivity analyses to investigate the effect of variation in the ICC.
2. If we identify both cluster-randomised trials and individually-randomised trials, we
plan to synthesise the relevant information. We will consider it reasonable to combine the
results from both if there is little heterogeneity between the study designs and the
interaction between the effect of intervention and the choice of randomisation unit is
considered to be unlikely. We will also acknowledge heterogeneity in the randomisation
unit and perform a sensitivity analysis to investigate the effects of the randomisation unit.
Crossover trials:
Crossover trials are not included in this review because no washout is possible after a
practice of a mind-body intervention.
In cases of repeated measures of anxiety during pregnancy, we have selected the
clinically most relevant time point according to other studies in this area. In the event that
we would be confronted with cases where such a choice would be difficult, we would
calculate an adjusted mean of time-repeated measures.
For trials with more than two intervention groups, results were combined in meta-
analysis with trials comparing only two interventions. For this, we combined groups to
create a single pair-wise comparison [Section 16.5.4 of Higgins 2009]. That means we
combine all relevant experimental intervention groups of the study into a single group, and
combined all relevant control intervention groups into a single control group. For
dichotomous outcomes, both the sample sizes and the numbers of people with events will
37
be summed across groups. For continuous outcomes, means and standard deviations were
combined using methods described in Section 7.7.3.8 of Higgins 2009.
Dealing with missing data
For included studies, we noted levels of attrition. In future, if a meta-analysis is performed,
we will explore the impact of including studies with high levels of missing data in the
overall assessment of treatment effect by using sensitivity analysis.
For all outcomes, we carried out analyses, as far as possible, on an intention-to-treat basis,
i.e. we attempted to include all participants randomised to each group in the analyses, and
all participants were analysed in the group to which they were allocated, regardless of
whether or not they received the allocated intervention. The denominator for each outcome
in each trial was the number randomised minus any participants whose outcomes are
known to be missing.
Assessment of heterogeneity
In future, if a meta-analysis is performed, we will assess statistical heterogeneity in each
meta-analysis using the T2, I
2 and Chi
2 statistics. We will regard heterogeneity as
substantial if I2 is greater than 30% and either T
2 is greater than zero, or there is a low P-
value (< 0.10) in the Chi2 test for heterogeneity.
Assessment of reporting biases
If, in future, there are 10 or more studies in the meta-analysis we will investigate reporting
biases (such as publication bias) using funnel plots. We will assess funnel plot asymmetry
visually, and use formal tests for funnel plot asymmetry. For continuous outcomes we will
use the test proposed by Egger 1997 and for dichotomous outcomes we will use the test
proposed by Harbord 2006. If asymmetry is detected in any of these tests or is suggested by
a visual assessment, we will perform exploratory analyses to investigate it.
Data synthesis
We carried out statistical analysis according to the type of mind-body interventions using
the Review Manager software RevMan 2008. Because of the small number of trials per
intervention, the clinical heterogeneity, the diversity of outcome measurements and control
group interventions, no meta-analysis was performed and results are presented individually
for each study.
38
If, in future, pooling data became possible, we will use fixed-effect meta-analysis for
combining data where it is reasonable to assume that studies are estimating the same
underlying treatment effect: i.e. where trials are examining the same intervention, and the
trials’ populations and methods are judged sufficiently similar. If there is clinical
heterogeneity sufficient to expect that the underlying treatment effects differ between trials,
or if substantial statistical heterogeneity is detected, we will use random-effects meta-
analysis to produce an overall summary if an average treatment effect across trials is
considered clinically meaningful. The random-effects summary will be treated as the
average range of possible treatment effects and we will discuss the clinical implications of
treatment effects differing between trials.
If we use random-effects analyses, the results will be presented as the average treatment
effect with its 95% confidence interval, and the estimates of T2 and I
2.
Subgroup analysis and investigation of heterogeneity
If we identify substantial heterogeneity, we will investigate it using subgroup analyses and
sensitivity analyses.
We will consider whether an overall summary is meaningful, and if it is, use random-
effects analysis to produce it.
For the primary outcome (anxiety) we plan to carry out the following subgroup analyses
according to:
1. The time of the intervention during the pregnancy (first, second or third trimester);
2. The duration and frequency of the interventions;
3. The type of intervention for preventing or treating anxiety;
4. The population of pregnant women (low versus high risk of anxiety).
For fixed-effect inverse variance meta-analyses we will assess differences between
subgroups by interaction tests. For random-effects and fixed-effects meta-analyses using
methods other than inverse variance, we will assess differences between subgroups by
inspection of the subgroups’ confidence intervals; non-overlapping confidence intervals
indicate a statistically significant difference in treatment effect between the subgroups.
Sensitivity analysis
In future update of the review, if data are available, we will carry out sensitivity analysis to
explore the effect of trial quality. Studies of poor quality will be excluded from the analysis
39
(those rating inadequate or unclear) in order to assess for any substantive difference to the
overall result in their absence.
We will carry out sensitivity analysis to explore the effects of fixed- or random-effects
analyses for outcomes with statistical heterogeneity.
Results
Description of studies
Results of the search
Using our search strategy, 1468 articles were identified. Six studies were published in
languages other than English (Mandarin, German, Italian, Farsi and Portuguese) and were
evaluated by native speakers. Twenty-six (26) studies reporting a RCT and evaluating a
mind-body intervention in the population of interest were identified.
After further evaluation, 6 of them were included. An update was done in collaboration
with CPG search coordinator that identified 8 new relevant studies. Among them, six (6)
are either ongoing studies or awaiting classification. A total of 8 studies (N= 497) are
included (cf. Criteria for considering studies for this review).
Included studies
Eight (8) RCTs with a total of 497 participants met our inclusion criteria and were included
in this review (Zimmermann 1979; Korol 1992; Rees 1993; Rees 1995; Teixeira 2005;
Vieten 2008; Ip 2009 and Urech 2009).
Characteristics of included studies are reported in the Table "Characteristics of included
studies". These studies compared the effects of mind-body interventions with various
control interventions.
These studies were all published in English between 1979 and 2009 and were carried out in
6 different countries (USA, Canada, United Kingdom, China, Switzerland and Italy).
Mind-body interventions under evaluation were hypnotherapy (Teixeira 2005), imagery
(Korol 1992; Rees 1993; Rees 1995; Ip 2009 and Urech 2009), yoga (Vieten 2008) and
respiratory autogenic training (Zimmermann 1979).
Interventions were performed during pregnancy (Zimmermann 1979; Korol 1992; Teixeira
2005 ; Vieten 2008; Ip 2009 and Urech 2009) or during the first four weeks of the
postpartum period (Rees 1993 and Rees 1995).
40
Control group interventions were: no intervention (Vieten 2008), attention control (Korol
1992), music therapy (Rees 1993 and Rees 1995), passive relaxation (Teixeira 2005), usual
care (Ip 2009) and a derivation of Lamaze technique (Zimmermann 1979). For Urech 2009,
there were 2 control groups (progressive relaxation and passive relaxation), we combined
the data in a single control group.
The number of intervention sessions ranged from one single session (Teixeira 2005 and
Urech 2009) to multiple sessions (Zimmermann 1979; Korol 1992; Rees 1993; Rees 1995;
Vieten 2008; Ip 2009).
The mind-body interventions focused on the management of maternal anxiety in pregnancy
or in the postpartum period (Zimmermann 1979; Korol 1992; Rees 1993; Rees 1995;
Teixeira 2005; Vieten 2008; Ip 2009 and Urech 2009). Two studies selected participants on
their anxiety levels before inclusion Teixeira 2005 and Vieten 2008.
Included studies according to the specific interventions:
(cf. section Characteristics of included studies)
1. Hypnotherapy: In one study, Teixeira 2005, one single session of hypnotherapy was
compared to passive relaxation for reducing maternal self-rating anxiety, heart rate, plasma
catecholamines, plasma cortisol levels, and uterine artery Doppler resistance index.
2. Imagery: Five studies (N=352 participants) compared imagery to a control group.
2.1. Korol 1992: Instructors of antenatal classes were randomly assigned to teach an
antenatal course that included or not guided imagery for improving the pregnant
women's knowledge and attitude toward pain coping techniques during labor.
2.2. Rees 1993: The effectiveness of guided imagery was compared to listening to music
for reducing anxiety and depression and increasing self-esteem in women during the
first 4 postpartum weeks.
2.3. Rees 1995: In a subsequent study, Rees used a similar protocol (Rees 1993) with the
same objectives but outcomes (women's anxiety, depression and self-esteem) were
measured by reliable and validated scales.
2.4. Ip 2009: In this trial, the effectiveness of an efficacy-enhancing educational
intervention including imagery to promote women's self-efficacy for childbirth and coping
ability in reducing anxiety and pain during labour was compared to usual care.
41
2.5. Urech 2009: Women were randomised into 3 groups. The aim of this study was to
compare the immediate effects of two active and one passive 10-min relaxation techniques
on perceived and physiological parameters.
3. Yoga: Thirty-four (34) participants were randomized to receive a complex intervention
(mindfulness training that included yoga) or to be on a wait-list intervention in order to
explore the effects of such intervention on the positive affect and anxiety in pregnant
women (Vieten 2008).
4. Autogenic training: With a total of 53 primiparous women (Zimmermann 1979), the
efficacy of respiratory autogenic training was compared to traditional psychoprophylactic
course for reducing muscle tension, anxiety and pain during labor and delivery.
Excluded studies
Forty-five (45) studies were excluded. Reasons for exclusion are described in the
"Characteristics of excluded studies" tables. Studies were excluded because they were not
randomized, they did not evaluate a mind body intervention or data on the primary outcome
(anxiety) was not available even after contact with the authors.
Risk of bias in included studies
We described the risk of bias of included studies in the "Risk of bias tables" attached to the
"Characteristics of included studies" tables and Figure 34; Figure 35.
1. Allocation
For five studies (Zimmermann 1979; Korol 1992; Rees 1993; Rees 1995; and Vieten 2008),
the methods used to generate and/or to conceal the allocation sequence were not described.
Two studies (Ip 2009 and Urech 2009) described an adequate method of allocation
generation. In Teixeira (Teixeira 2005), the methods used to generate the allocation
sequence were not reported. However, patient assignment to their groups was done using
closed envelopes. In one study (Korol 1992), instructors but not participants were
randomized and allocated to the intervention or control groups; however methods used for
allocation generation and\or allocation concealment were not reported.
2. Blinding
As often in studies evaluating non-pharmacological interventions, blinding of participant
and intervention provider was not feasible. Information on blinding of the clinician and of
42
the outcome assessor are included in the "Risk of bias" tables. The outcome assessor was
reported to be blinded in four studies (Zimmermann 1979; Korol 1992; Teixeira 2005 and
Ip 2009). Nevertheless, three studies reported objective outcomes (Zimmermann 1979;
Teixeira 2005 and Urech 2009).
3. Incomplete outcome data
Four studies were devoid of dropouts (Rees 1993; Rees 1995; Teixeira 2005 and Urech
2009). Four studies (Zimmermann 1979; Korol 1992; Vieten 2008 and Ip 2009) reported
adequate information about how many participants had withdrawn from the studies after
having consented to participate. Among them, Zimmermann 1979; Vieten 2008 and Ip
2009 provided details about the reasons for such withdrawals. In all included studies,
analyses have been performed on the final number of participants after attrition.
Each study was evaluated for the possible risk of incomplete outcome data. Korol (Korol
1992) did not report the sample size of each group but the authors privately provided us the
information. Urech 2009 provided us with unpublished data on primary outcome (anxiety)
and physiological data. Rees 1993 did not report a dispersion index for the outcomes
measured (e.g. standard deviation (SD)). In 3 studies (Rees 1993; Rees 1995 and Ip 2009)
data on anxiety at baseline were not reported.
4. Selective reporting
Each study was evaluated for the possible risk of selective reporting bias. Most of the
studies (Rees 1993; Rees 1995; Teixeira 2005; Vieten 2008; Urech 2009 and Ip 2009)
seemed to have a low risk of selective bias. For two studies, the risk of selective reporting
bias was apparently high, since some of the outcomes described as to be measured in the
study were ultimately not reported in the results (Zimmermann 1979 and Korol 1992).
5. Other potential sources of bias
We assessed other sources of bias frequently reported in non-pharmacological trials. Details
on the care provider experience were not frequently reported: only Vieten 2008 described
care provider’s competence but not their degree of experience. No study had measured
participant’s expectations toward treatment efficacy before randomization. Six studies have
43
used a standardized intervention protocol (Rees 1993; Rees 1995; Teixeira 2005; Vieten
2008; Urech 2009 and Ip 2009). None of the studies had measured adherence to protocol.
Effects of interventions
1. Hypnotherapy:
1.1 Hypnotherapy versus passive relaxation:
Compared to passive relaxation, one study (Teixeira 2005) reported no significant effect
after one session of hypnotherapy on anxiety (Table 1), on maternal plasma noradrenaline
(Table 2), adrenaline (Table 3), cortisol levels (Table 4) and maternal heart rate (Table 5).
2. Imagery:
2.1 Imagery versus usual care:
a) for anxiety: From one of the two studies (Korol 1992 ), the use of imagery during
prenatal classes failed to yield statistically significant differences in anxiety state during
pregnancy (Mean difference MD= -3.90; 95 % Confidence Intervals (CI) [-7.94, 0.14];
Analysis 1.1-Figure 1) as compared to non-imagery (Korol 1992). However, in another
study Ip 2009, anxiety levels were significantly decreased with imagery at the early and
middle stages of labor (MD= -1.46; 95 % CI [-2.43, -0.49] and MD= -1.24; 95 % CI [-2.18,
-0.30]; see Analysis 2.1-Figure 3 and Analysis 2.2-Figure 4, respectively) but not at the last
stage of labor (MD= 0.63; 95 % CI [-0.57, 1.83]; see Analysis 2.3-Figure 5).
b) for others outcomes: For Korol 1992, women's knowledge on labor and delivery
after the last prenatal class changed significantly in favor of the imagery group (MD= 3.35;
95 % CI [1.06, 5.64]; Analysis 1.2-Figure 2). Similarly to the effectiveness on anxiety, pain
levels in Ip 2009 study were significantly decreased with imagery at the early and middle
stages of labor (MD= -1.49; 95 % CI [-2.28, -0.70] and MD= -0.97; 95 % CI [-1.69, -0.25];
see Analysis 2.4- Figure 6 and Analysis 2.5- Figure 7, respectively) but not at last stage of
labor (MD= 0.00; 95 % CI [-0.94, 0.94]; see Analysis 2.6- Figure 8). Furthermore, a higher
level of coping, outcomes expectancy and efficacy expectancy were reported by the women
in the imagery group (MD= 3.95; 95 % CI [1.94, 5.96]; Analysis 2.7- Figure 9; MD= 16.77,
95 % CI [9.43, 24.11]; Analysis 2.8- Figure 10 and MD= 20.76; 95 % CI [12.73, 28.79];
Analysis 2.9- Figure 11 respectively).
2.2 Imagery versus music:
44
Compared with music therapy, a 4-week imagery intervention in women immediately post-
delivery (Rees 1995) was effective in significantly reducing state anxiety (MD= -0.45; 95
% CI [-0.72, -0.18] Analysis 4.1- Figure 12) as well as depression (MD= -0.27; 95 % CI [-
0.49, -0.05] Analysis 4.2- Figure 13) and the self esteem (MD= 0.39; 95 % CI [0.15, 0.63]
Analysis 4.3- Figure 14). In the study by Rees 1993, data on anxiety and depression were
incomplete (no SDs reported), therefore, this study was not contributive to this review and
no further analyses were performed.
2.3 Imagery versus combined group of progressive relaxation and passive relaxation
Urech 2009:
a) for anxiety: In Urech 2009, imagery failed to reduce significantly the anxiety
immediately after interventions in comparison to a combined control group (MD= -0.12; 95
% CI [-0.26, 0.02]; Analysis 5.1- Figure 15).
b) for others outcomes: Most of the physiological outcomes were not significantly
changed by imagery : serum cortisol (MD= 0.73; 95 % CI [-8.10, 9.56] Analysis 5.2-
Figure 16); serum ACTH (MD= -4.96; 95 % CI [-13.91, 3.99] Analysis 5.3- Figure 17);
serum norepinephrine (MD= -25.58; 95 % CI [-66.06, 14.90] Analysis 5.4- Figure 18);
serum epinephrine (MD= -9.60; 95 % CI [-17.19, -2.01] Analysis 5.5- Figure 19); Heart
rate (MD= -2.84; 95 % CI [-8.00, 2.32] Analysis 5.6- Figure 20); systolic blood pressure
(MD= 1.37; 95 % CI [-9.21, 11.95] Analysis 5.7- Figure 21) and diastolic blood pressure
(MD= -1.79; 95 % CI [-7.89, 4.31] Analysis 5.8- Figure 22). However, a significant effect
was observed on the level of relaxation as reported by the women (MD= 0.78; 95 % CI
[0.10, 1.46] Analysis 5.9- Figure 23).
3. Yoga
3.1 Yoga versus wait list:
Following an 8-week intervention including yoga (Vieten 2008), no significant decrease of
anxiety state (MD= -0.20; 95 % CI [-6.49, 6.09] Analysis 6.1- Figure 24), depression (MD=
2.00; 95 % CI [-2.69, 6.69] Analysis 6.2-Figure 25); perceived stress (MD= -1.00; 95 % CI
[-4.76, 2.76] Analysis 6.3- Figure 26); negative affect (MD= -1.70; 95 % CI [-5.22, 1.82]
Analysis 6.4- Figure 27); positive affect (MD= 2.90; 95 % CI [-1.88, 7.68] Analysis 6.5-
Figure 28); affect regulation (MD= 9.20; 95 % CI [-7.39, 25.79] Analysis 6.6- Figure 29)
and mindfulness (MD=0.20; 95 % CI [-0.36, 0.76] Analysis 6.7- Figure 30) were observed.
45
However, taking into account pregnant women's anxiety levels at baseline, the authors
reported a positive effect of yoga on anxiety.
4. Autogenic training
4.1 Autogenic training versus traditional psychoprophylaxis
Compared to traditional psychoprophylaxis (Zimmermann 1979), participants receiving
autogenic training reported less anxiety before entering the labor room. Results were not
statistically significant (MD= -13.90; 95 % CI [-27.84, 0.04] Analysis 7.1- Figure 31).
Autogenic training failed to reduce medication use: spasmolytic (RR= 1.14; 95 % CI [0.37,
3.51] Analysis 7.2- Figure 32) or oxytocin (RR= 1.14; 95 % CI [0.82, 1.59] Analysis 7.3-
Figure 33).
Discussion
Mind-body interventions have been showed to be effective for decreasing anxiety levels in
several clinical situations (Uman 2006; Smith 2006). Although anxiety may exert adverse
perinatal outcomes, few studies have examined the effects of mind body interventions on
women's anxiety during pregnancy. The primary objective of this review is to evaluate the
effectiveness of mind-body interventions for the management of women's anxiety during
pregnancy. To date, 8 RCT with 497 participants are available for evaluation.
Considering the often poor quality of the included studies, there is some evidence for the
effectiveness of mind-body interventions on anxiety during pregnancy. Compared with
usual care, imagery may have a positive effect on anxiety during labour Ip 2009. Another
study showed that imagery had a positive effect on anxiety and depression in the immediate
postpartum period (Rees 1995). Autogenic training might be effective for decreasing
women's anxiety before delivering (Zimmermann 1979). No harmful effects were reported
for any mind-body interventions in the studies included in the review. No studies reported
neonatal secondary outcomes. Studies that evaluated different forms of mind-body cannot
be combined. Interventions were often well-described but the adherence to a standardized
protocol during the interventions was rarely measured, limiting the applicability. Due to the
small number of studies per intervention and to the diversity of outcome measurements, no
meta-analysis was performed, and results were reported individually for each study. Five
studies evaluated the effectiveness of imagery; they were combined when the control group
46
was similar (imagery versus no treatment, usual care). Some of the included mind-body
interventions were part of a complex intervention that made it difficult to isolate and
evaluate their own specific effects on anxiety.
Several studies were at a high risk of bias. Assessment of randomization quality was
difficult in the majority of studies as the quality of reporting was frequently poor. Provider's
and participant's blinding is not an option for mind-body interventions. This could have
introduced bias in favour of these interventions. Blinding of the clinicians in charge of co-
interventions and the outcome assessors are recommended but was often not implemented
or not reported. In addition, only few studies reported objective outcomes that might have
compensated for the positive expectations of patients and providers. Moreover, small
sample sizes and high dropout rates reduced the chances of detecting small effects.
By contrast to other clinical situations, there is little evidence for the effectiveness of mind-
body interventions on anxiety and related outcomes in pregnant women. This is surprising
since interventions such as hypnobirth and prenatal yoga are popular. There is an urgent
need for more research in this area.
Authors' conclusions
Implications for practice
Based on a small number of RCTs, mind-body interventions might be useful for preventing
anxiety during pregnancy. No evidence is available to draw conclusions about the value of
mind-body interventions for chronic anxiety. When delivered by certified providers, no
adverse events are expected.
Implications for research
Women's anxiety during pregnancy might adversely impact both mother and child health.
Women at risk of anxiety might be targeted with specific interventions. Further high-
quality research is required to investigate whether mind-body interventions are effective
tools in managing or preventing women's anxiety during pregnancy and to measure its
impact on perinatal outcomes. RTCs with standardized protocols, validated measurement
and adequate sample size are required.
Acknowledgements
47
The search strategies were designed by Isabelle Marc and Carole Thiebaut (Laval
University) with significant help from Lynn Hampson (Trials Search Coordinator).
Contributions of authors
IM wrote the first draft of the protocol. IM and NT selected and classified the studies to be
included with CB and SD if a consensus is needed. IM and NT extracted the data. Relevant
data were entered by NT. The risk of bias was carried out by NT and discussed with IM.
NT (as part of her MSc. in epidemiology) wrote the first draft of the review under IM
supervision. EH, EE, CB and SD provided their comments.
Declarations of interest
IM and SD received a grant from the Canadian Institute of Health Research and conducted
a clinical trial to investigate the benefits of hypnosis for pain and anxiety management in
pregnancy termination.
Differences between protocol and review
1. In addition to the PCG Trials Register search we also planned additional searching of
the following resources:
MEDLINE; EMBASE; CINAHL; PsycINFO; AMED (The Allied and Complementary
Medicine Database); and the British Nursing Index.
Full details of this additional searching were pre-specified in the protocol for this review.
However, after further consideration we felt that the scope of our review was fully covered
by the search of the Cochrane Pregnancy and Childbirth Groups Trials Register and since
November 2008, these additional searches were not carried out.
2. The secondary neonatal outcomes will be analysed in subgroup analyses depending on
the presence or absence of an effect of the interventions on anxiety.
48
Characteristics of studies
Characteristics of included studies
Teixeira 2005
49
Korol 1992
50
Risk of bias table
51
IP 2009
52
Rees 1995
53
Rees 1993
54
Urech 2009
55
Risk of bias table
56
Vieten 2008
57
Risk of bias table
58
Zimmermann 1979
59
Risk of bias table
Characteristics of excluded studies
60
St-James Robert 1982
61
Harmon 1990
62
Gatelli 2000
63
Yim 2005
64
Holt 2008
65
Characteristics of studies awaiting classification
Ahmadian 2009
66
Taghavi 2009
67
Milgrom 2008
68
References to studies
Included studies
- Ip WY, Tang CS, Goggins WB. An educational intervention to improve women's ability
to cope with childbirth. Journal of Clinical Nursing 2009;18(15):2125-35.
- Korol C, Von Baeyer C. Effects of brief instruction in imagery and birth visualisation in
prenatal education. Journal of Mental Imagery 1992;16(3 & 4):167-172.
- Rees BL. An exploratory study of the effectiveness of a relaxation with guided imagery
protocol. Journal of Holistic Nursing 1993;11(3):271-6.
- Rees BL. Effect of relaxation with guided imagery on anxiety, depression, and self-
esteem in primiparas. Journal of Holistic Nursing 1995;13(3):255-67.
- Teixeira J, Martin D, Prendiville O, Glover V. The effects of acute relaxation on indices
of anxiety during pregnancy. Journal of Psychosomatic Obstetrics & Gynecology
2005;26(4):271-6.
- Urech C, Alder J, Bitzer J, Hosli I. The effect of relaxation exercises on psychological
wellbeing during pregnancy [Entspannungs-Ubungen wahrend der Schwangerschaft: Der
Einfluss auf das psychobiologische Wohlbefinden]. Geburtshilfe und Frauenheilkunde
2009;69:163.
- Vieten C, Astin J. Effects of a mindfulness-based intervention during pregnancy on
prenatal stress and mood: results of a pilot study. Archives of Women's Mental Health
2008;11(1):67-74.
- Zimmermann-Tansella C.H, Dolcetta G, Azziniv V, Zacche G, Bertagni P, Siani R,
Tansella M. Preparation courses for childbirth in primipara. A comparison. Journal of
Psychosomatic Research 19979;23(4):227-233.
Excluded studies
- Almeida NA, de Sousa JT, Bachion MM, Silveira NA. The use of respiration and
relaxation techniques for pain and anxiety relief in the parturition process [Utilizacao de
tecnicas de respiracao e relaxamento para alivio de dor e ansiedade no processo de
parturicao]. Revista Latino-Americana de Enfermagem 2005;13(1):52-8.
69
- Astbury J. The crisis of childbirth: can information and childbirth education help? Journal
of Psychosomatic Research 1980;24:9-13.
- Bastani F, Hidarnia A, Kazemnejad A, Vafaei M, Kashanian M. A randomized controlled
trial of the effects of applied relaxation training on reducing anxiety and perceived stress
in pregnant women. Journal of Midwifery & Women's Health 2005;50(4):e36-40.
- Bastani F, Hidarnia A, Montgomery KS, Aguilar-Vafaei ME, Kazemnejad A. Does
relaxation education in anxious primigravid Iranian women influence adverse pregnancy
outcomes? A randomized controlled trial. Journal of Perinatal & Neonatal Nursing
2006;20(2):138-46.
- Bauer CL, Victorson D, Rosenbloom S, Barocas J, Silver RK. Alleviating distress during
antepartum hospitalization: a randomized controlled trial of music and recreation therapy.
Journal of Women's Health 2010;19(3):523-31.
- Beck NC, Siegel LJ, Davidson NP, Kormeier S, Breitenstein A, Hall DG. The prediction
of pregnancy outcome: maternal preparation, anxiety and attitudinal sets. Journal of
Psychosomatic Research 1980; 24:343-51.
- Bosco Guerreiro da Silva J. Acupuncture for mild to moderate emotional complaints in
pregnancy--a prospective, quasi-randomised, controlled study. Acupuncture in Medicine
2007;25(3):65-71.
- Brown Dc, Murphy M. Medical hypnosis in preterm labor: a randomized clinical trial.
Report of two pilot projects. Hypnos 1999;26(2):77-87.
- Casko RB. [thesis]. Iowa: University of Iowa, 2002.
- Cha KY, Wirth DP, Lobo RA. Does prayer influence the success of in vitro fertilization-
embryo transfer? Report of a masked, randomized trial. Journal of Reproductive Medicine
2001;49(9):781-787.
- Chambers AS. Relaxation during pregnancy to reduce stress and anxiety and their
associated complications [thesis]. Arizona, USA: Univeristy of Arizona, 2007.
- Chang MY, Chen CH, Huang KF. Effects of music therapy on psychological health of
women during pregnancy. Journal of Clinical Nursing 2008;17(19):2580-7.
- Chuntharapat S, Petpichetchian W, Hatthakit U. Yoga during pregnancy: effects on
maternal comfort, labor pain and birth outcomes. Complementary Therapies in Clinical
Practice 2008;14(2):105-15.
70
- Cyna AM, Andrew MI, Robinson JS, Crowther CA, Baghurst P, Turnbull D, et al.
Hypnosis antenatal training for childbirth (HATCh): a randomised controlled trial. BMC
Pregnancy and Childbirth 2006;6:5.
- Dasari P, Kodenchery MM. Psychological factors in preterm labor and psychotherapeutic
intervention. International Journal of Gynaecology & Obstetrics 2007;97(3):196-7.
- Duchene P. Effects of biofeedback on childbirth pain. Journal of Pain & Symptom
Management 1989;4(3):117-23.
- Feher SD; Berger LR; Johnson JD; Wilde JB. Increasing breast milk production for
premature infants with relaxation and imagery. Advances 1989;6(2):14-6.
- Field T, Hernandez Reif M, Taylor S, Quintino O, Burman I. Labor pain is reduced by
massage therapy. Journal of Psychosomatic Obstetrics and Gynaecology 1997;18(4):286-
91.
- Field T, Hernandez-Reif M, Hart S, Theakston H, Schanberg S, Kuhn C. Pregnant women
benefit from massage therapy. Journal of Psychosomatic Obstetrics and Gynaecology
1999;20(1):31-8.
- Field T, Diego MA, Hernandez-Reif M, Schanberg S, Kuhn C. Massage therapy effects
on depressed pregnant women. Journal of Psychosomatic Obstetrics and Gynaecology
2004;25:115-22.
- Field T, Deeds O, Diego M, Hernandez-Reif M, Gauler A, Sullivan S, et al. Benefits of
combining massage therapy with group interpersonal psychotherapy in prenatally
depressed women. Journal of Bodywork & Movement Therapies 2009;13(4):297-303.
- Freeman RM, Macaulay AJ, Eve L, Chamberlain GV, Bhat AV. Randomised trial of self
hypnosis for analgesia in labour. British Medical Journal Clinical Research Ed
1986;292(6521):657-8.
- Gatelli L, Panzeri M, Casadei D, Pagan F. Obstetric psychophysiology and quality of the
experience of labour/delivery: application within hospitals. Medicina Psicosomatica
2000;45:89-100.
- Guse T, Wissing M, Hartman W. The effect of a prenatal hypnotherapeutic programme on
postnatal maternal psychological well-being. Journal of Reproductive & Infant
Psychology 2006;24(2):163-177.
71
- Harmon TM, Hynan MT, Tyre TE. Improved obstetric outcomes using hypnotic analgesia
and skill mastery combined with childbirth education. Journal of Consulting & Clinical
Psychology 1990;58(5):525-30.
- Holt C. Beating the blues before birth: evaluating an antenatal depression treatment model
as a public health priority. Australian New Zealand Clinical Trials Registry
(www.anzctr.org.au) (accessed 19 February 2008) 2008.
- Janke J. The effect of relaxation therapy on preterm labor outcomes. Journal of Obstetric
Gynecologic and Neonatal Nursing 1999;28(3):255-63.
- Larden CN, Palmer ML, Janssen P. Efficacy of therapeutic touch in treating pregnant
inpatients who have a chemical dependency. Journal of Holistic Nursing 2004;22(4):320-
32.
- Lee KO, Kim KR, Ahn SH. Effects of a Qigong prenatal education program on anxiety,
depression and physical symptoms in pregnant women. Korean Journal of Women Health
Nursing 2006;12(3):240-8.
- Liebman SS. The effects of music and relaxation on third trimester anxiety in adolescent
pregnancy [thesis]. Miami, USA: University of Miami, 1989.
- Little BC, Hayworth J, Benson P, Hall F, Beard RW, Dewhurst J, Priest RG. Treatment of
hypertension in pregnancy by relaxation and biofeedback. Lancet 1984;1(8382):865-7.
- Lukesch H, Kochenstein P, Holz C. Therapeutical treatment of primiparae to reduce
anxieties in connection with pregnancy and delivery [Therapeutische Interventionen bei
Erstgebarenden mit Geburtsangsten.]. Zeitschrift fur Geburtshilfe und Perinatologie
1980;184(4):303-9.
- Marcus DA, Scharff L, Turk DC. Nonpharmacological management of headaches during
pregnancy. Psychosomatic Medicine 1995;57(6):527-35.
- Martin AA, Schauble PG, Rai SH, Curry Jr. R. The Effects of Hypnosis on the Labor
Processes and Birth Outcomes of Pregnant Adolescents. Journal of Family Practice
2001;50:441-443.
- Mehl-Madrona Le. Hypnosis to facilitate uncomplicated birth. American Journal of
Clinical Hypnosis. 2004;46(4):299-312.
- Rock NL, Shipley TE, Campbell C. Hypnosis with untrained, nonvolunteer patients in
labor. Int J Clin Exp Hypn 1969;17(1):25-36.
72
- Satyapriya M, Nagendra HR, Nagarathna R, Padmalatha V. Effect of integrated yoga on
stress and heart rate variability in pregnant women. International Journal of Gynecology &
Obstetrics 2009;104(3):218-22.
- Schorn, M. N.. The effect of guided imagery on the third stage of labor: a pilot study. J
Altern Complement Med 2009;15(8):863-70.
- Shaw ER. [thesis]. University of South Carolina, 1993.
- Somers PJ, Gevirtz RN, Jasin SE, Chin HG. The efficacy of biobehavioral and compliance
interventions in the adjunctive treatment of mild pregnancy-induced hypertension.
Biofeedback & Self Regulation 1989;14(4):309-18.
- St James-Roberts I, Hutchinson CMPA, Haran FJ, Chamberlain G. Can biofeedback-
based relaxation training be used to help women with childbirth? Journal of Reproductive
and Infant Psychology 1983;1:5-10.
- St James-Roberts I, Chamberlain G, Haran FJ, Hutchinson CM. Use of electromyographic
and skin-conductance biofeedback relaxation training of facilitate childbirth in primiparae.
Journal of Psychosomatic Research 1982;26(4):455-62.
- Valbo A, Eide T. Smoking cessation in pregnancy: the effect of hypnosis in a randomized
study. Addictive Behaviors 1996;21(1):29-35.
- Yang M, Li L, Zhu H, Alexander IM, Liu S, Zhou W, et al. Music therapy to relieve
anxiety in pregnant women on bedrest: a randomized, controlled trial. MCN, American
Journal of Maternal Child Nursing 2009;34(5):316-23.
- Yim IPW. [thesis]. University of Hong Kong, 2005.
Studies awaiting classification
- Ahmadian heris S, Taghavi S, Hoseininasab D. The effect of antenatal education
interventions on state-trait anxiety in the parturition process. International Journal of
Gynecology & Obstetrics 2009;107(Suppl 2):S548.
- Fisher B, Esplin S, Stoddard G, Silver R. Randomized controlled trial of hypnobirthing
versus standard childbirth classes: patient satisfaction and attitudes towards labor.
American Journal of Obstetrics and Gynecology 2009;201(6 Suppl 1):S61-2.
- Jallo N, Bourguignon C, Taylor AG, Ruiz J, Goehler L.. The biobehavioral effects of
relaxation guided imagery on maternal stress. Adv Mind Body Med 2009;24(4):12-22.
73
- Taghavi S, Hoseininasab D, Ahmadian heris S. The effect of antenatal education on pain
intensity and labor. International Journal of Gynecology & Obstetrics 2009;107(Suppl
2):S493.
Ongoing studies
- Cyna A. Hypnosis antenatal training for childbirth (HATCh): a randomised controlled
trial (ongoing trial). ClinicalTrials.gov (http://clinicaltrials.gov/) (accessed 21 March
2006) 2006.
- Milgrom J. Toward parenthood: delivering an antenatal self-help intervention with
telephone support for depression, anxiety and parenting difficulties - facilitating the
perinatal health journey. Australian New Zealand Clinical Trials Registry
(www.anzctr.org.au) (accessed 19 February 2008) 2008.
Other references
Additional references
- Alder J, Fink N, Bitzer J, Hösli I, Holzgreve W. Depression and anxiety during
pregnancy: a risk factor for obstetric, fetal and neonatal outcome? A critical review of
the literature. Journal of Maternal-Fetal and Neonatal Medicine 2007;20(3):189-209.
[1476-7058: (Print); MEDLINE: A9981]
- Alvik A, Heyerdahl S, Haldorsen T, Lindemann R. Alcohol use before and during
pregnancy: a population-based study. Acta Obstetricia et Gynecologica Scandinavica
2006;85(11):1292-8. [0001-6349: (Print); MEDLINE: A10007]
- Andersson L, Sundstrom-Poromaa I, Wulff M, Astrom M, Bixo M. Implications of
antenatal depression and anxiety for obstetric outcome. Obstetrics & Gynecology
2004;104(3):467-76. [ MEDLINE: A8305]
- Anonymous. Preterm birth: what can be done? Lancet 2008;371(9606):2.
- Barragán Loayza IM, Gonzales F. Biofeedback for pain during labour. (Protocol).
Cochrane Database of Systematic Reviews 2006, Issue 4. Art. No.: CD006168 DOI:
10.1002/14651858.CD006168.
- Brisch KH, Munz D, Bemmerer-Mayer K, Terinde R, Kreienberg R, Kachele H. Coping
styles of pregnant women after prenatal ultrasound screening for fetal malformation.
74
Journal of Psychosomatic Research 2003;55(2):91-7. [0022-3999: (Print); MEDLINE:
A9979]
- Britton JR. Maternal anxiety: course and antecedents during the early postpartum period.
Depression and Anxiety 2008;25(9):793-800.
- Carmodya TP, Duncana C, Solkowitz S, Huggins J, Lee S, Delucchi K. Hypnosis for
smoking cessation: A randomized trial [Hypnosis for smoking cessation: A randomized
trial]. Nicotine & Tobacco Research 2008;10(5):811 - 818.
- Coleman VH, Carter MM, Morgan MA, Schulkin J. Obstetrician-gynecologists'
screening patterns for anxiety during pregnancy. Depression and Anxiety
2008;25(2):114-23. [1091-4269: (Print); MEDLINE: A9982]
- Costei AM, Kozer E, Ho T, Ito S, Koren G. Perinatal outcome following third trimester
exposure to paroxetine. Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine
2002;156(11):1129-32. [ MEDLINE: A1411]
- Cwikel J, Gidron Y, Sheiner E. Psychological interactions with infertility among women.
European Journal of Obstetrics & Gynecology and Reproductive Biology
2004;117(2):126-31. [0301-2115: (Print); MEDLINE: A9980]
- DiPietro JA, Novak MF, Costigan KA, Atella LD, Reusing SP. Maternal psychological
distress during pregnancy in relation to child development at age two. Child
Development 2006;77(3):573-87. [0009-3920: (Print); MEDLINE: A8650]
- Egger M.; Davey Smith G.; Schneider M.; Minder C.. Bias in meta-analysis detected by
a simple, graphical test. BMJ 1997;315(7109):629-34.
- Eisenberg DM, Davis RB, Ettner SL, Appel S, Wilkey S, Van Rompay M, et al. Trends
in alternative medicine use in the United States, 1990-1997: results of a follow-up
national survey. JAMA 1998;280(18):1569-75. [ MEDLINE: A013]
- Ernst E, Pittler M, Wider B. The desktop guide to complementary and alternative
medicine: an evidence-based approach. 2nd edition. Edinburgh: Mosby, 2006.
- Galantino ML, Galbavy R, Lauren Q. Therapeutic Effects of Yoga for Children: A
Systematic Review of the Literature. [Therapeutic Effects of Yoga for Children: A
Systematic Review of the Literature.]. Pediatric Physical Therapy 2008;20(1):66-80.
75
- Gee CB, Rhodes JE. A social support and social strain measure for minority adolescent
mothers: a confirmatory factor analytic study. Child Care, Health and Development
2008;34(1):87-97. [1365-2214: (Electronic); MEDLINE: NC]
- Gennaro S, Hennessy MD. Psychological and physiological stress: impact on preterm
birth. Journal of Obstetric, Gynecologic and Neonatal Nursing 2003;32(5):668-75.
[0884-2175: (Print); MEDLINE: A8641]
- Glover V, O'Connor TG. Effects of antenatal stress and anxiety: implications for
development and psychiatry. British Journal of Psychiatry 2002;180:389-91. [0007-
1250: (Print); MEDLINE: NC]
- Goldenberg RL, Culhane JF, Iams JD, Romero R. Epidemiology and causes of preterm
birth. Lancet2008;371(9606):75-84. [1474-547X: (Electronic); MEDLINE: A9998]
- Goodwin RD, Keyes K, Simuro N. Mental disorders and nicotine dependence among
pregnant women in the United States. Obstetrics & Gynecology 2007;109(4):875-83.
[0029-7844: (Print); MEDLINE: A10008]
- Grant JA, Rainville P. Hypnosis and meditation: Similar experiential changes and shared
brain mechanisms. Medical Hypotheses 2005;65(3):625-6. [ MEDLINE: A6776]
- Harbord RM.; Egger M.; Sterne JA.. A modified test for small-study effects in meta-
analyses of controlled trials with binary endpoints. Statistics in Medicine
2006;25(20):3443-75.
- Hatmaker DD, Kemp VH. Perception of threat and subjective well-being in low-risk and
high-risk pregnant women. Journal of Perinatal & Neonatal Nursing 1998;12(2):1-10.
[0893-2190: (Print); MEDLINE: A8655]
- Heron J, O'Connor TG, Evans J, Golding J, Glover V. The course of anxiety and
depression through pregnancy and the postpartum in a community sample [The course
of anxiety and depression through pregnancy and the postpartum in a community
sample]. Journal of Affective Disorders 2004;80(1):65-73.
- Higgins JPT, Green S (editors). Cochrane Handbook for Systematic Reviews of
Interventions Version 5.0.2 [updated September 2009]. The Cochrane Collaboration
2009. Available from www.cochrane-handbook.org.
76
- Huizink AC, Mulder EJ, Robles de Medina PG, Visser GH, Buitelaar JK. Is pregnancy
anxiety a distinctive syndrome? Early Human Development 2004;79(2):81-91. [0378-
3782: (Print); MEDLINE: A8653]
- Hurley KM, Caulfield LE, Sacco LM, Costigan KA, Dipietro JA. Psychosocial
influences in dietary patterns during pregnancy. Journal of the American Dietetic
Association 2005;105(6):963-6. [0002-8223: (Print); MEDLINE: NC]
- Johnson RC, Slade P. Obstetric complications and anxiety during pregnancy: is there a
relationship? Journal of Psychosomatic Obstetrics and Gynaecology 2003;24(1):1-14.
[0167-482X: (Print); MEDLINE: NC]
- Kowalcek I, Huber G, Bieniakiewitz I, Lammers C, Brunk I, Gembruch U. The influence
of gestational age on depressive reactions, stress and anxiety of pregnant women and
their partners in relation to prenatal diagnosis. Journal of Psychosomatic Obstetrics and
Gynaecology 2003;24(4):239-45. [ MEDLINE: A8130]
- Kurki T, Hiilesmaa V, Raitasalo R, Mattila H, Ylikorkala O. Depression and anxiety in
early pregnancy and risk for preeclampsia. Obstetrics & Gynecology 2000;95(4):487-
90. [0029-7844: (Print); MEDLINE: A10000]
- Lee AM, Lam SK, Sze Mun Lau SM, Chong CS, Chui HW, Fong DY. Prevalence,
course, and risk factors for antenatal anxiety and depression. Obstetrics & Gynecology
2007;110(5):1102-12. [0029-7844: (Print); MEDLINE: A9984]
- Littleton HL, Breitkopf CR, Berenson AB. Correlates of anxiety symptoms during
pregnancy and association with perinatal outcomes: a meta-analysis. American Journal
of Obstetrics and Gynecology 2007;196(5):424-32. [1097-6868: (Electronic);
MEDLINE: A9995]
- Melnyk BM, Feinstein NF, Alpert-Gillis L, Fairbanks E, Crean HF, Sinkin RA, et al.
Reducing premature infants' length of stay and improving parents' mental health
outcomes with the Creating Opportunities for Parent Empowerment (COPE) neonatal
intensive care unit program: a randomized, controlled trial. Pediatrics
2006;118(5):e1414-27. [1098-4275: (Electronic); MEDLINE: A9988]
- Milgrom J, Gemmill AW, Bilszta JL, Hayes B, Barnett B, Brooks J, et al. Antenatal risk
factors for postnatal depression: a large prospective study. Journal of Affective
Disorders 2008;108(1-2):147-57. [0165-0327: (Print); MEDLINE: NC]
77
- Montgomery GH, DuHamel KN, Redd WH. A meta-analysis of hypnotically induced
analgesia: how effective is hypnosis? International Journal of Clinical and Experimental
Hypnosis 2000;48(2):138-53. [ MEDLINE: A1812]
- Moutquin JM. Socio-economic and psychosocial factors in the management and
prevention of preterm labour. BJOG: an international journal of obstetrics and
gynaecology 2003;110 Suppl 20:56-60. [1470-0328: (Print); MEDLINE: NC]
- Anonymous. Natural Standard: the authority on integrative medicine.
http://www.naturalstandard.com/(accessed 2008).
- Anonymous. Mind-body medicine: an overview. National Center for Complementary
and Alternative Medicine (http://nccam.nhi.gov/health/backgrounds/mindbody.htm#1)
(accessed 2008).
- National Library of Medicine. MeSH definitions. PubMed MeSH Datababse
(http://www.ncbi.nlm.nih.gov/sites/entrez) (accessed 2008).
- O'Connor TG, Heron J, Glover V. Antenatal anxiety predicts child behavioral/emotional
problems independently of postnatal depression. Journal of the American Academy of
Child and Adolescent Psychiatry 2002;41(12):1470-7. [ MEDLINE: A8316]
- O'Connor TG, Heron J, Golding J, Beveridge M, Glover V. Maternal antenatal anxiety
and children's behavioural/emotional problems at 4 years. Report from the Avon
Longitudinal Study of Parents and Children. British Journal of Psychiatry
2002;180:502-8. [ MEDLINE: A8317]
- Patterson DR, Jensen MP. Hypnosis and clinical pain. Psychological Bulletin
2003;129(4):495-521. [ MEDLINE: A2809]
- Review Manager (RevMan) [Computer program]. Version 5.0. Copenhagen: The Nordic
Cochrane Centre, The Cochrane Collaboration, 2008.
- Shiha M, Yang YH, Malcolm K. A Meta-Analysis of Hypnosis in the Treatment of
Depressive Symptoms: A Brief Communication [A Meta-Analysis of Hypnosis in the
Treatment of Depressive Symptoms: A Brief Communication]. International Journal of
Clinical and Experimental Hypnosis 2009;57(4):431-442.
- Sikkema JM, Robles de Medina PG, Schaad RR, Mulder EJ, Bruinse HW, Buitelaar JK,
et al. Salivary cortisol levels and anxiety are not increased in women destined to
78
develop preeclampsia. Journal of Psychosomatic Research 2001;50(1):45-9. [0022-
3999: (Print); MEDLINE: A10001]
- Smith AC, Collins TC, Cyna AC, Crowther AC. Complementary and alternative
therapies for pain management in labour [Complementary and alternative therapies for
pain management in labour]. Cochrane Database of Systematic Reviews 2006, Issue 4..
- Sosa C, Althabe F, Belizan J, Bergel E. Bed rest in singleton pregnancies for preventing
preterm birth. Cochrane Database of Systematic Reviews 2004, Issue 1. Art. No.:
CD003581 DOI: 10.1002/14651858.CD003581.pub2.
- Spielberger CD, Gorsuch RL, Lushene RE, Vagg PR, Jacobs GA, Alto CAP. Manual for
the state-trait anxiety inventory. Consulting Psychologists, 1983.
- Stahl K, Hundley V. Risk and risk assessment in pregnancy - do we scare because we
care? Midwifery 2003;19(4):298-309. [0266-6138: (Print); MEDLINE: A8654]
- Swallow BL, Lindow SW, Masson EA, Hay DM. Psychological health in early
pregnancy: relationship with nausea and vomiting. Journal of Obstetrics and
Gynaecology 2004;24(1):28-32. [0144-3615: (Print); MEDLINE: A9999]
- Teixeira C, Figueiredo B, Conde A, Pacheco A, Costa R. Anxiety and depression during
pregnancy in women and men [Anxiety and depression during pregnancy in women and
men]. Journal of Affective Disorders 2009;119(1-3):142-148.
- Uman LS, Chambers CT, McGrath PJ, Kisely S. Psychological interventions for needle-
related procedural pain and distress in children and adolescents. Cochrane Database of
Systematic Reviews 2006, Issue 4. Art. No.: CD005179 DOI:
10.1002/14651858.CD005179.pub2.
- Dawn M. Upchurch, Laura Chyu, Gail A. Greendale, Jessica Utts, Yali A. Bair, Guili
Zhang, Ellen B. Gold. Complementary And Alternative Medicine Use among American
Women: Findings from The National Health Interview Survey, 2002. Journal of
Women's Health 2007;16(1):102-113.
- Vendittelli F, Lachcar P. Threat of premature labor, stress, psychosocial support and
psychotherapy: a review of the literature. Gynécologie, Obstétrique & Fertilité
2002;30(6):503-13. [1297-9589: (Print); MEDLINE: A8638]
79
- Wolsko PM, Eisenberg DM, Davis RB, Phillips RS. Use of mind-body medical
therapies. Journal of General Internal Medicine 2004;19(1):43-50. [ MEDLINE:
A4595]
- Zelkowitz P, Bardin C, Papageorgiou A. Medical and psychological factors related to
parental behavior with very low birthweight infants. Pediatric Research 2000;47:36A.
- Zelkowitz P, Papageorgiou A. Maternal anxiety: an emerging prognostic factor in
neonatology. Acta Paediatrica 2005;94(12):1704-5.
80
81
82
Figures
83
84
85
86
87
88
89
90
91
92
Appendices
1 Search strategies
EMBASE (Dialog)
1. Prenatal-Development#.DE.
2. Pregnancy#.W..DE.
3. 1 OR 2
4. Autogenic-Training.DE.
5. Guided-Imagery.DE.
6. Relaxation-Training.DE.
7. Tai-Chi.DE.
8. Suggestion.W..DE.
9. Yoga.W..DE.
10. Hypnosis.W..DE.
11. Meditation.W..DE.
12. auto ADJ suggestion
13. guided ADJ imagery
14. prayer$.TI,AB.
15. hypnosis.TI,AB.
16. hypnotherapy.TI,AB.
17. (mind ADJ body) .TI,AB.
18. ( tai chi OR yoga).TI,AB.
19. (relax OR relaxation) AND (therapy OR training OR technique$)
20. (meditat$ or autosuggestion).TI,AB.
21. 4 OR 5 OR 6 OR 7 OR 8 OR 9 OR 10 OR 11 OR 12 OR 13 OR 14 OR 15 OR 16 OR
17 OR 18 OR 19 OR 20
22. 3 AND 21
23. HUMAN=YES
93
CINAHL (Dialog)
1. “Mind-Body-Techniques#.DE.
2. autosuggestion
3. auto ADJ suggestion
4. (autogenic AND (training OR therapy))
5. mind ADJ body
6. ( hypnosis OR hypnotherapy).TI,AB.
7. ( guided ADJ imagery ).TI,AB.
8. prayer$.TI,AB.
9. meditat$.TI,AB.
10. tai chi OR yoga).TI,AB.
11. ((relax OR relaxation) .TI,AB. AND ( therapy OR training OR techniques$ ) .TI,AB.
12. 1 or 2 or 3 or 4 or 5 or 6 or 7 or 8 or 9 or 10 or 11
13. Pregnancy#.W..DE.
14. Pregnan$.TI,AB.
15. Obstetric-Care#.DE.
16. 13 or 14 or 15
17. 16 and 12
PsycINFO (OVID)
1. exp Autogenic Training/
2. exp RELAXATION THERAPY/
3. exp Guided Imagery/
4. exp HYPNOTHERAPy
5. exp MEDITATION/
6. exp YOGA/
7. autosuggestion.mp.
8. auto-suggestion.mp.
9. exp HYPNOSIS/
10. exp PRAYER/
11. (Tai adj chi).mp.
94
12. (mind adj body).mp.
13. (hypnosis or hypnotherapy).ti,ab.
14. (guided adj imagery).mp.
15. ((relax$ or relaxation) and (training or therapy or technique$)).ti,ab.
16. exp pregnancy/
17. exp prenatal care/
18. exp Prenatal Development/
19. 1 or 2 or 3 or 4 or 5 or 6 or 7 or 8 or 9 or 10 or 11 or 14 or 15
20. 16 or 17 or 18
21. 19 and 20
AMED (Allied and Complementary Medicine) (OVID)
1. exp YOGA/
2. autosuggestion.mp.
3. auto-suggestion.mp.
4. (Tai adj chi).mp.
5. (mind adj body).mp.
6. (hypnosis or hypnotherapy).ti,ab.
7. (guided adj imagery).mp.
8. ((relax$ or relaxation) and (training or therapy or technique$)).ti,ab.
9. mind body relations/
10. exp Psychosomatic therapies/
11. pregnancy/
12. pregnan$.mp.
13. exp obstetrical care/
14. exp pregnancy complications/
15. yoga.mp.
16. 1 or 2 or 3 or 4 or 5 or 6 or 7 or 8 or 9 or 10 or 15
17. 11 or 12 or 13 or 14
18. 16 and 17
95
BNI (British Nursing Index) (OVID)
1. exp YOGA/
2. autosuggestion.mp.
3. auto-suggestion.mp.
4. (Tai adj chi).mp.
5. (mind adj body).mp.
6. (hypnosis or hypnotherapy).ti,ab.
7. (guided adj imagery).mp.
8. ((relax$ or relaxation) and (training or therapy or technique$)).ti,ab.
9. yoga.mp.
10. meditation.mp.
11. autogenic.mp.
12. suggestion.mp.
13. exp HYPNOSIS/
14. prayer.mp.
15. pregnancy/
16. pregnan$.mp.
17. exp pregnancy complications/
18. 1 or 2 or 3 or 4 or 5 or 6 or 7 or 8 or 9 or 10 or 11 or 12 or 13 or 14
19. 15 or 16 or 17
20. 18 and 19
ClinicalTrials.gov and Current Controlled Trials
We searched by combining terms for each of the therapies with the term pregnan*
National Center for Complementary and Alternative Medicine (NCCAM)
We browsed the alphabetical list of clinical trials for any relevant trials.
96
CHAPITRE IV
DISCUSSION ET CONCLUSIONS
1. Discussion :
L’anxiété semble être fréquente pendant la grossesse surtout chez les femmes avec des
facteurs de risque prédisposant tels que la violence conjugale, la faible estime de soi et les
antécédents de dépression. Des études avaient montré que l’anxiété de la femme pendant la
grossesse peut avoir des répercussions négatives sur la santé de la femme et celle du
nouveau-né. Des interventions non pharmacologiques telles que les interventions C-E sont
proposées aux femmes enceintes dans le but de gérer leur anxiété. L'objectif de cette revue
systématique est d'évaluer l'effet des interventions C-E dans la gestion de l'anxiété chez les
femmes enceintes. Dans la présente version de la revue, huit essais cliniques randomisés
(ECR) avec 497 participantes sont inclus. Diverses raisons nous ont empêché de procéder à
une méta-analyse, tels que l'hétérogénéité clinique, le faible nombre d'études incluses par
l'intervention, l'utilisation d’outils de mesures différents et la diversité des interventions des
groupes de contrôle. Par conséquent, nous avons présenté les résultats de manière
descriptive. Concernant l'issue clinique principale de notre revue systématique, à savoir
l’anxiété, plusieurs interventions C-E sont susceptibles d'avoir des effets bénéfiques dans la
gestion de l'anxiété chez les femmes enceintes. Cependant, à partir des études incluses,
aucune preuve tangible n'a été trouvée en faveur ou contre leur utilisation dans le contexte
de la grossesse. Les principales interventions qui sont les plus fréquemment utilisées sont :
l'hypnothérapie et l'imagerie. En se basant sur ces études incluses à présent, l’imagerie
comparée aux soins standards avait un effet positif sur l’anxiété et la douleur au cours de
l’accouchement [68]. Également, l'imagerie avait un effet positif sur l'anxiété, la dépression
et l'estime de soi [69-70]. L'anxiété pendant la grossesse est une issue clinique importante
qui peut influencer la douleur, la prise de médicaments et le devenir périnatal. Par
conséquent, elle mérite d’être mesurée lors de la réalisation d’ECRs évaluant les
interventions C-E chez la femme enceinte. Nous avons constaté que plusieurs études ont
97
des limitations méthodologiques. Pour cette raison, nous formulons un certains nombres de
suggestions concernant le rapport des ECRs évaluant ce type d’intervention :
- Rapport des résultats des ECRs : pour qu’un ECR puisse être inclus dans une méta-
analyse, le nombre de participants dans chaque groupe, les moyennes et les écarts-type
(ou erreurs types) pour chaque issue clinique (données continues) doivent être rapportés.
Dans notre revue, les résultats de l’étude de Rees (1993) [69] ne pouvaient être utilisées
du fait que les écarts-type des issues cliniques mesurées ne sont pas sont rapportés. Nous
avons tenté en vain de contacter les auteurs pour avoir les informations manquantes. Dans
la plupart des cas, nous n'avons pas été en mesure de le faire à cause de (i) année de
publication et/ou les coordonnées des auteurs ne sont à jour ou (ii) nous n’avons pas
obtenu de réponses des auteurs contactés. Nous avons observé que les auteurs omettent de
signaler les moyennes et les écarts-type en l'absence de résultats statistiquement
significatifs. Dans les revues systématiques et les méta-analyses, ces omissions risquent
d'introduire un biais en faveur de l’intervention d’intérêt plutôt que l’intervention du
groupe témoin.
- La randomisation : les détails de la randomisation doivent être décrits dans l’article. La
randomisation était une limitation majeure dans notre revue vue que plusieurs ECRs n’ont
pas décrit leurs méthodes de randomisation. De façon générale, l'objectif de la
randomisation est de répartir adéquatement les participants en groupes. Dans la présente
revue, seulement deux études avaient fourni des détails concernant les techniques utilisées
pour générer les séquences de randomisation et pour le masquage de l’allocation des
participants à leurs groupes. Ainsi, l'évaluation de la qualité de la randomisation était
difficile dans la majorité des études incluses.
- Le double insu : dans ce type d’ECR, où le caractère à double insu du professionnel qui
prodigue l’intervention et des participants n'est pas possible, un biais en faveur du groupe
intervention pourrait s’introduire. Afin de réduire ce biais, l'intervention à l'étude doit être
effectuée à l'insu du clinicien en charge des co-interventions et de l'évaluateur des issues
cliniques. De plus, le fait d’avoir des issues objectives (e.g. prise de médication, poids)
peut compenser les attentes positives vis-à-vis de l’efficacité des interventions des patients
et du professionnel qui donne l’intervention. Même si le double-insu dans ce type
d’interventions n'est pas toujours possible, les efforts auraient dû être faits pour masquer
98
l'ensemble du personnel et des participants au moins jusqu'au point où l'intervention sera
administrée.
2. Conclusions :
L'anxiété des femmes en période prénatale et périnatale pourrait nuire à la santé de la mère
et de son nouveau-né. Les femmes à risque d’avoir de l’anxiété liée à des événements ou
procédures stressantes et/ou de l'anxiété chronique peuvent être ciblées pour recevoir des
interventions spécifiques de ce type. Basées sur des études de faible taille, les interventions
C-E semblent être prometteuses en particulier lorsqu'elles sont utilisées dans le cadre de
contexte stressant. Lorsque ces interventions sont offertes par des professionnels
expérimentés, aucun événement indésirable n'a été signalé. Des études de meilleure qualité
et avec une plus grande taille d’échantillon sont nécessaires pour déterminer avec plus de
précision si les interventions C-E peuvent être considérées comme des outils efficaces dans
la gestion de l'anxiété des femmes dans cette période critique de grossesse. Nous avons
identifié une étude majeure [71] qui répond à tous nos critères d’inclusion et qui,
récemment complétée (n=418), sera incluse dans notre prochaine mise-à-jour de la revue
systématique. Dans cette étude l’effet de l’hypnothérapie est évalué dans le cadre de
l’accouchement. Cette étude pourrait éventuellement changer les présentes conclusions.
Perspectives de recherche :
L’objectif principal à atteindre après la réalisation de cette revue systématique est le
développement d’une intervention/méthode qui aura comme but de réduire et ou prévenir
l’anxiété chez les femmes enceintes et de vérifier avec un ECR son effet sur l’anxiété chez
la femme enceinte et les issues cliniques périnatales et à long terme.
Bibliographie
1. Lee, A.M., S.K. Lam, S.M. Sze Mun Lau, C.S. Chong, H.W. Chui, and D.Y. Fong,
Prevalence, course, and risk factors for antenatal anxiety and depression. Obstet
Gynecol, 2007. 110(5): p. 1102-12.
2. Teixeira, C., B. Figueiredo, A. Conde, A. Pacheco, and R. Costa, Anxiety and
depression during pregnancy in women and men. J Affect Disord, 2009. 119(1-3):
p. 142-8.
3. Sarkar, N.N., The impact of intimate partner violence on women's reproductive
health and pregnancy outcome. J Obstet Gynaecol, 2008. 28(3): p. 266-71.
4. Littleton, H.L., C.R. Breitkopf, and A.B. Berenson, Correlates of anxiety symptoms
during pregnancy and association with perinatal outcomes: a meta-analysis. Am J
Obstet Gynecol, 2007. 196(5): p. 424-32.
5. Brisch, K.H., D. Munz, K. Bemmerer-Mayer, R. Terinde, R. Kreienberg, and H.
Kachele, Coping styles of pregnant women after prenatal ultrasound screening for
fetal malformation. J Psychosom Res, 2003. 55(2): p. 91-7.
6. Cwikel, J., Y. Gidron, and E. Sheiner, Psychological interactions with infertility
among women. Eur J Obstet Gynecol Reprod Biol, 2004. 117(2): p. 126-31.
7. Sosa, C., F. Althabe, J. Belizan, and E. Bergel, Bed rest in singleton pregnancies for
preventing preterm birth. Cochrane Database Syst Rev, 2004(1): p. CD003581.
8. Vendittelli, F. and P. Lachcar, Threat of premature labor, stress, psychosocial
support and psychotherapy: a review of the literature. Gynecol Obstet Fertil, 2002.
30(6): p. 503-13.
9. Heron, J., T.G. O'Connor, J. Evans, J. Golding, and V. Glover, The course of
anxiety and depression through pregnancy and the postpartum in a community
sample. Journal of Affective Disorders, 2004. 80(1): p. 65-73.
10. Lancaster, C.A., K.J. Gold, H.A. Flynn, H. Yoo, S.M. Marcus, and M.M. Davis,
Risk factors for depressive symptoms during pregnancy: a systematic review. Am J
Obstet Gynecol, 2010. 202(1): p. 5-14.
11. Andersson, L., I. Sundstrom-Poromaa, M. Wulff, M. Astrom, and M. Bixo,
Implications of antenatal depression and anxiety for obstetric outcome. Obstet
Gynecol, 2004. 104(3): p. 467-76.
12. Swallow, B.L., S.W. Lindow, E.A. Masson, and D.M. Hay, Psychological health in
early pregnancy: relationship with nausea and vomiting. J Obstet Gynaecol, 2004.
24(1): p. 28-32.
13. Kurki, T., V. Hiilesmaa, R. Raitasalo, H. Mattila, and O. Ylikorkala, Depression
and anxiety in early pregnancy and risk for preeclampsia. Obstet Gynecol, 2000.
95(4): p. 487-90.
14. Qiu, C., M.A. Williams, R. Calderon-Margalit, S.M. Cripe, and T.K. Sorensen,
Preeclampsia risk in relation to maternal mood and anxiety disorders diagnosed
before or during early pregnancy. Am J Hypertens, 2009. 22(4): p. 397-402.
15. Vollebregt, K.C., M.F. van der Wal, H. Wolf, T.G. Vrijkotte, K. Boer, and G.J.
Bonsel, Is psychosocial stress in first ongoing pregnancies associated with pre-
eclampsia and gestational hypertension? BJOG, 2008. 115(5): p. 607-15.
16. Editorial, Preterm birth: what can be done? The Lancet, 2008. 371(9606): p. 2-2.
100
100
17. Robert, L.G., J.F. Culhane, J.D. Iams, and R. Romero, Epidemiology and causes of
preterm birth The Lancet, 2008. 371(9606): p. 75-84.
18. DiPietro, J.A., M.F. Novak, K.A. Costigan, L.D. Atella, and S.P. Reusing, Maternal
psychological distress during pregnancy in relation to child development at age
two. Child Dev, 2006. 77(3): p. 573-87.
19. Niederhofer, H. and A. Reiter, Maternal stress during pregnancy, its objectivation
by ultrasound observation of fetal intrauterine movements and child's temperament
at 6 months and 6 years of age: a pilot study. Psychol Rep, 2000. 86(2): p. 526-8.
20. O'Connor, T.G., J. Heron, and V. Glover, Antenatal anxiety predicts child
behavioral/emotional problems independently of postnatal depression. J Am Acad
Child Adolesc Psychiatry, 2002. 41(12): p. 1470-7.
21. O'Connor, T.G., J. Heron, J. Golding, M. Beveridge, and V. Glover, Maternal
antenatal anxiety and children's behavioural/emotional problems at 4 years. Report
from the Avon Longitudinal Study of Parents and Children. Br J Psychiatry, 2002.
180: p. 502-8.
22. Elkins, G., W. Fisher, and A. Johnson, Mind-body therapies in integrative oncology.
Curr Treat Options Oncol, 2010. 11(3-4): p. 128-40.
23. Selfe, T.K. and K.E. Innes, Mind-Body Therapies and Osteoarthritis of the Knee.
Curr Rheumatol Rev, 2009. 5(4): p. 204-211.
24. Gross, C.R., M.J. Kreitzer, W. Thomas, M. Reilly-Spong, M. Cramer-Bornemann,
J.A. Nyman, P. Frazier, and H.N. Ibrahim, Mindfulness-based stress reduction for
solid organ transplant recipients: a randomized controlled trial. Altern Ther Health
Med, 2010. 16(5): p. 30-8.
25. Marc, I., P. Rainville, B. Masse, R. Verreault, L. Vaillancourt, E. Vallee, and S.
Dodin, Hypnotic analgesia intervention during first-trimester pregnancy
termination: an open randomized trial. Am J Obstet Gynecol, 2008. 199(5): p. 469
e1-9.
26. Kiernan, B.D., J.R. Dane, L.H. Phillips, and D.D. Price, Hypnotic analgesia reduces
R-III nociceptive reflex: further evidence concerning the multifactorial nature of
hypnotic analgesia. Pain, 1995. 60(1): p. 39-47.
27. Rainville, P., B. Carrier, R.K. Hofbauer, M.C. Bushnell, and G.H. Duncan,
Dissociation of sensory and affective dimensions of pain using hypnotic modulation.
Pain, 1999. 82(2): p. 159-171.
28. James, N.D. and K. Sharon, Complementary and Alternative Pain Therapy in the
Emergency Department. Emerg Med Clin N Am 2005. 23(2005): p. 529-549.
29. U.S., Census Bureau Population Estimates by Demographic Characteristics. Tbale
2: Annual Estimates of the Population by Selected Age Groups and Sex for the
United States: April 1, 2000 to July 1, 2004 (NC-EST2004-02) Source: Population
Division, in U.S. Census Bureau Release 2005.
30. Angst, J. and M. Vollrath, The natural history of anxiety disorders. Acta
Psychiatrica Scandinavica, 1991. 84(5): p. 446-452.
31. Aronson, T.A. and C.M. Logue, On the longitudinal course of panic disorder:
development history and predictors of phobic complications. Compr Psychiatry,
1987. 28(4): p. 344-55.
101
101
32. Huizink, A.C., E.J. Mulder, P.G. Robles de Medina, G.H. Visser, and J.K.
Buitelaar, Is pregnancy anxiety a distinctive syndrome? Early Hum Dev, 2004.
79(2): p. 81-91.
33. Teixeira, C., B. Figueiredo, A. Conde, A. Pacheco, and R. Costa, Anxiety and
depression during pregnancy in women and men. Journal of Affective Disorders,
2009. 119(1-3): p. 142-148.
34. Alder, J., N. Fink, J. Bitzer, I. Hosli, and W. Holzgreve, Depression and anxiety
during pregnancy: a risk factor for obstetric, fetal and neonatal outcome? A critical
review of the literature. J Matern Fetal Neonatal Med, 2007. 20(3): p. 189-209.
35. Glover, V. and T.G. O'Connor, Effects of antenatal stress and anxiety: Implications
for development and psychiatry. Br J Psychiatry, 2002. 180: p. 389-91.
36. Johnson, R.C. and P. Slade, Obstetric complications and anxiety during pregnancy:
is there a relationship? J Psychosom Obstet Gynaecol, 2003. 24(1): p. 1-14.
37. Alvik, A., S. Heyerdahl, T. Haldorsen, and R. Lindemann, Alcohol use before and
during pregnancy: a population-based study. Acta Obstet Gynecol Scand, 2006.
85(11): p. 1292-8.
38. Goodwin, R.D., K. Keyes, and N. Simuro, Mental disorders and nicotine
dependence among pregnant women in the United States. Obstet Gynecol, 2007.
109(4): p. 875-83.
39. Sikkema, J.M., P.G. Robles de Medina, R.R. Schaad, E.J. Mulder, H.W. Bruinse,
J.K. Buitelaar, G.H. Visser, and A. Franx, Salivary cortisol levels and anxiety are
not increased in women destined to develop preeclampsia. J Psychosom Res, 2001.
50(1): p. 45-9.
40. Kramer, M.S., J. Lydon, L. Séguin, L. Goulet, S.R. Kahn, H. McNamara, J. Genest,
C. Dassa, M.F. Chen, S. Sharma, M.J. Meaney, S. Thomson, S. Van Uum, G.
Koren, M. Dahhou, J. Lamoureux, and R.W. Platt, Stress Pathways to Spontaneous
Preterm Birth: The Role of Stressors, Psychological Distress, and Stress Hormones.
American Journal of Epidemiology, 2009. 169(11): p. 1319-1326.
41. Gennaro, S. and M.D. Hennessy, Psychological and physiological stress: impact on
preterm birth. J Obstet Gynecol Neonatal Nurs, 2003. 32(5): p. 668-75.
42. Goldenberg, R.L., J.F. Culhane, J.D. Iams, and R. Romero, Epidemiology and
causes of preterm birth. The Lancet, 2008. 371(9606): p. 75-84.
43. Moutquin, J.M., Socio-economic and psychosocial factors in the management and
prevention of preterm labour. BJOG, 2003. 110 Suppl 20: p. 56-60.
44. Zelkowitz, P., C. Bardin, and A. Papageorgiou, Medical and psychological factors
related to parental behavior with very low birthweight infants. Pediatr Res, 2000.
47: p. 36A.
45. Caldji, C., B. Tannenbaum, S. Sharma, D. Francis, P.M. Plotsky, and M.J. Meaney,
Maternal care during infancy regulates the development of neural systems
mediating the expression of fearfulness in the rat. Proc Natl Acad Sci U S A, 1998.
95(9): p. 5335-40.
46. Weinstock, M., Does prenatal stress impair coping and regulation of hypothalamic-
pituitary-adrenal axis? Neurosci Biobehav Rev, 1997. 21(1): p. 1-10.
47. Weinstock, M., Alterations induced by gestational stress in brain morphology and
behaviour of the offspring. Prog Neurobiol, 2001. 65(5): p. 427-51.
102
102
48. Welberg, L.A. and J.R. Seckl, Prenatal stress, glucocorticoids and the
programming of the brain. J Neuroendocrinol, 2001. 13(2): p. 113-28.
49. Fournier, S., M. Allard, R. Gulemetova, V. Joseph, and R. Kinkead, Chronic
corticosterone elevation and sex-specific augmentation of the hypoxic ventilatory
response in awake rats. J Physiol, 2007. 584(Pt 3): p. 951-62.
50. Kinkead, R., N. Balon, S.E. Genest, R. Gulemetova, S. Laforest, and G. Drolet,
Neonatal maternal separation and enhancement of the inspiratory (phrenic)
response to hypoxia in adult rats: disruption of GABAergic neurotransmission in
the nucleus tractus solitarius. Eur J Neurosci, 2008. 27(5): p. 1174-88.
51. Laplante, D.P., R.G. Barr, A. Brunet, G. Galbaud du Fort, M.L. Meaney, J.F.
Saucier, P.R. Zelazo, and S. King, Stress during pregnancy affects general
intellectual and language functioning in human toddlers. Pediatr Res, 2004. 56(3):
p. 400-10.
52. Lacroix, I., C. Hurault, S. Saivin, V.r. Raoul, A. Berrebi, E. Souchet, K. Desboeuf,
J.-L. Montastruc, and C. Damase-Michel, Exposition in utero à des substances
psychoactives : résultats de l'étude "NENUPHAR". Thérapie, 2007. 62(2): p. 177-
183.
53. Rainville, P., G.H. Duncan, D.D. Price, B. Carrier, and M.C. Bushnell, Pain Affect
Encoded in Human Anterior Cingulate But Not Somatosensory Cortex. Science,
1997. 277(5328): p. 968-971.
54. Stefano, G.B., G.L. Fricchione, B.T. Slingsby, and H. Benson, The placebo effect
and relaxation response: neural processes and their coupling to constitutive nitric
oxide. Brain research, 2001. 35(1): p. 1-19.
55. Faymonville, M.E., S. Laureys, C. Degueldre, G. DelFiore, A. Luxen, G. Franck,
M. Lamy, and P. Maquet, Neural Mechanisms of Antinociceptive Effects of
Hypnosis. Anesthesiology, 2000. 92(5): p. 1257-1267.
56. Hofbauer, R.K., P. Rainville, G.H. Duncan, and M.C. Bushnell, Cortical
representation of the sensory dimension of pain. J Neurophysiol, 2001. 86(1): p.
402-11.
57. Lenox, J.R., Effect of hypnotic analgesia on verbal report and cardiovascular
responses to ischemic pain. Journal of Abnormal Psychology, 1970. 75(2): p. 199-
206.
58. Hilgard, E.R., A.H. Morgan, A.F. Lange, J.R. Lenox, H. MacDonald, G.D.
Marshall, and L.B. Sachs, Heart rate changes in pain and hypnosis.
Psychophysiology, 1974. 11(6): p. 692-702.
59. Uman, L.S., C.T. Chambers, P.J. McGrath, and S. Kisely, A systematic review of
randomized controlled trials examining psychological interventions for needle-
related procedural pain and distress in children and adolescents: an abbreviated
cochrane review. J Pediatr Psychol, 2008. 33(8): p. 842-54.
60. Patterson, D.R. and M.P. Jensen, Hypnosis and clinical pain. Psychol Bull, 2003.
129(4): p. 495-521.
61. Marc, I., P. Rainville, R. Verreault, L. Vaillancourt, B. Masse, and S. Dodin, The
use of hypnosis to improve pain management during voluntary interruption of
pregnancy: an open randomized preliminary study. Contraception, 2007. 75(1): p.
52-8.
103
103
62. Higgins, J.P.T. and S.e. Green, Cochrane Handbook for Systematic Reviews of
Interventions Version 5.0.2 [updated September 2009], S. Green, Editor. 2009, The
Cochrane Collaboration, 2009.
63. Chabot, J.M., Évaluation des pratiques professionnelles - Sur les rails ! -, Le
Concours Médical. Vol. 129. 2007.
64. Antman, E.M., J. Lau, B. Kupelnick, F. Mosteller, and T.C. Chalmers, A
Comparison of Results of Meta-analyses of Randomized Control Trials and
Recommendations of Clinical Experts. JAMA, 1992. 268(2): p. 240-248.
65. Glass, G.V., Primary, secondary and meta-analysis of research. Educ Res, 1976. 5:
p. 3-8.
66. Cohen, J., A coefficient of agreement for nominal scales. Educ. Psychol. Meas,
1960. 20: p. 27-46.
67. (RevMan), R.M., Review Manager (RevMan) [Computer program], T.C.
Collaboration, Editor. 2008, The Nordic Cochrane Centre: Copenhagen.
68. Ip, W.Y., C.S. Tang, and W.B. Goggins, An educational intervention to improve
women's ability to cope with childbirth. J Clin Nurs, 2009. 18(15): p. 2125-35.
69. Rees, B.L., An exploratory study of the effectiveness of a relaxation with guided
imagery protocol. Journal of Holistic Nursing, 1993. 11(3): p. 271-6.
70. Rees, B.L., Effect of relaxation with guided imagery on anxiety, depression, and
self-esteem in primiparas. Journal of Holistic Nursing, 1995. 13(3): p. 255-67.
71. Cyna, A., M. Andrew, J. Robinson, C. Crowther, P. Baghurst, D. Turnbull, G.
Wicks, and C. Whittle, Hypnosis Antenatal Training for Childbirth (HATCh): a
randomised controlled trial [NCT00282204]. BMC Pregnancy and Childbirth,
2006. 6(1): p. 5.
104
104
Annexe :
Tableau A: Items à considerer lors de la collection / extraction des données (inspiré du
« Cochrane Handbook for Systematic Reviews of Interventions »).
Identification de l’étude:
Identification de l’étude • Identification des auteurs de la revue
Citation et détails sur la personne contacte
Éligibilité des études :
Confirmer l’éligibilité de l’étude pour la revue • Raisons de l’exclusion
Méthodologie de l’étude :
Devis de l’étude • Durée totale de l’étude et date de début
Génération de la séquence aléatoire • Séquence de dissimulation d’allocation
Double insu • Autres sources de biais
Description des participants :
Nombre total, Age, Sexe • Cadre, Pays
Critère diagnostique • Co-morbidité
Facteurs socio-démographiques • Ethnicité
Description des interventions :
Nombre total de groupes d’intervention
Pour chaque intervention et groupe de comparaison d’intérêt
Intervention spécifique • Détails de l’intervention
Les issues mesurées dans l’étude :
Issues cliniques et temps de mesure (i) collectées; (ii) reportées
Pour chaque issue clinique d’intérêt :
Définir l’issue clinique (avec les critères diagnostiques si nécessaire)
Unité de mesure (si nécessaire).
Résultats:
• Nombre de participants affectés à chaque groupe d'intervention.
Pour chaque issue clinique d'intérêt :
• Taille de l'échantillon
• Les participants manquants
• Données pour chaque groupe d'intervention
105
105
Tableau B : Description des critères d’évaluation du risque des biais (inspiré du « Cochrane
Handbook for Systematic Reviews of Interventions »).
Domaine Description Jugement de l’auteur de la revue
Génération de la
séquence aléatoire
Décrire de manière détaillée la méthode
utilisée pour générer la séquence de
randomisation des sujets pour s’assurer
d’avoir une comparabilité entre les
groupes
Est ce que la séquence de
randomisation a été bien décrite?
Est-ce que les méthodes utilisées
sont correctement générées ?
Conservation de la
randomisation
Décrire de manière détaillée la méthode
utilisée pour dissimuler l’assignation des
sujets dans les groupes afin de déterminer
si l’allocation était connue d’avance ou
lors du recrutement.
Est-ce que la répartition des
patients dans les groupes était
bien accomplie ?
Double insu des
participants, du
personnel et des
personnes qui
mesurent les issues
cliniques
Décrire toutes les mesures utilisées pour
s’assurer que les participants et le
personnel restent à l'insu de l'intervention.
Fournir toutes informations permettant de
savoir si le processus de masquage a été
efficace
Est-ce que la connaissance de
l’allocation des sujets dans les
groupes a été adéquatement
prévenue ? Ceci doit être fait pour
chacun des issues mesurées.
Données
incomplètes
Décrire l'exhaustivité des données pour
chaque issue clinique principale, parler
des attritions (perte au suivi) : nombre, de
quel groupe, causes). Incluant l’attrition
(et les exclusions dans l’analyse
Est-ce que les données
incomplètes ont été adéquatement
contrôlées et évaluées ?
Rapport sélectif des
issues cliniques
Évaluer comment la possibilité d’avoir
des critères d’évaluation sélectif a été
examiné par les auteurs et ce qui a été
identifié
Est-ce que l’étude inclus toutes les
variables prédéterminées et
méthodes d’analyse des variables
pertinentes ?
Autres sources de
biais
Évaluer si toutes les étapes pré-identifiées
dans le protocole ont bien été suivies.
Évaluer tous autres biais ou limites
potentiels lié à l’étude ou au devis.
Est-ce que l’étude semble
dépourvue d’autres problèmes
pouvant être source de biais ?