EFFERVESCENCE RÈGNE SUR LE SOMMET DE LA MONTAGNE nouveau … · 2005-10-11 · Reportage...

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Reportage publicitaire Le samedi 8 octobre 2005 Une année charnière 2 Un effet rassembleur 3 Des pavillons « verts » 4 Les programmes du baccalauréat renouvelés 5 Ingénieur(e) = emploi 6 Haut lieu d’innovation 7 Ingénieure de mère en fille ! 8 L’EFFERVESCENCE RÈGNE SUR LE SOMMET DE LA MONTAGNE Le nouveau visage de Polytechnique Photos : Production Punch inc.

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Reportage publicitaire

Le samedi 8 octobre 2005

Une année charnière 2Un effet rassembleur 3

Des pavillons « verts » 4Les programmes du

baccalauréat renouvelés 5Ingénieur(e) = emploi 6

Haut lieu d’innovation 7Ingénieure de mère

en fille ! 8

L’EFFERVESCENCE RÈGNE SUR LE SOMMET

DE LA MONTAGNE

Le nouveauvisage de

Polytechnique

Photos : Production Punch inc.

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Reportage publicitaire Le nouveau visage de Polytechnique

Une grande institutiondu savoir

L’École Polytechnique de Montréal est une véritable référence dansle domaine du génie au Canada depuis plus de 130 ans. Elle doit sa réputationd’excellence à la qualité de la formation qui y est offerte, à la passion quianime ses professeurs et ses dirigeants dans leur quête de l’innovation, et àleur volonté de participer activement au développement technologique, éco-nomique et social du Québec.

Lorsque l’on parle de la vitalité d’une institution, il y a certains signesqui ne trompent pas, comme les nombreuses marques de reconnaissanceinternationale reçues par ses étudiants et chercheurs ou encore les grandesréalisations de ses diplômés partout dans le monde. Il ne fait aucun doute quela communauté formée par le personnel et les étudiants de l’ÉcolePolytechnique de Montréal a véritablement du génie !

L’École Polytechnique figure parmi nos grandes institutions dusavoir. Je salue le travail de tous ceux et celles qui ont contribué et contri-buent encore à assurer son renom et son essor.

Jean-Marc Fournierministre de l’Éducation,

du Loisir et du Sport

L’ouverture des pavillons Lassonde contribuera au développementde la formation et de la recherche à Polytechnique. Grâce à cette nouvelleinfrastructure, nos futurs ingénieurs bénéficieront, tout au long de leursétudes, d’un encadrement à la fine pointe de la technologie.

Ces formidables bâtiments reflètent de façon tangible notre volontéde rapatrier presque toutes nos diverses installations réparties sur le territoirede Montréal et d’en profiter pour donner plus d’espace à certains de nosdépartements. Nous affirmons ainsi notre place aux premiers rangs desécoles de génie de calibre mondial, en répondant à ces besoins additionnelsd’espace et d’équipement auxquels nous étions confrontés depuis plusieursannées. Et ce n’est qu’un début, car ces pavillons ne font que combler lesbesoins déjà existants, mais ne répondent pas à notre croissance marquéedans le domaine de la recherche. D’autres besoins pointent à l’horizon, carPolytechnique occupe le 1er rang des écoles de génie au Canada pour l’intensitéde sa recherche. Le financement de telles infrastructures demande dessommes considérables, c’est pourquoi Polytechnique compte, entre autres, surl’appui de nombreux donateurs par le biais de la Fondation de Polytechnique.

L’expertise de nos professeurs est indéniable et elle se reflète dans laqualité de nos diplômés. À ce jour, plus de 28 000 diplômés font la fierté dePolytechnique un peu partout dans le monde. Grâce à l’Association desDiplômés de Polytechnique (ADP), nous pouvons garder contact avec notrealma mater et entretenir notre réseau de contacts.

Avec l’effervescence qu’amène la mondialisation, plus que jamais,j’invite les parents de jeunes enfants à les sensibiliser dès leur plus jeune âgeaux activités scientifiques. Plus que jamais, j’incite les jeunes ayant un intérêtmarqué pour les sciences à faire partie de la relève, car la profession d’ingé-nieur est, plus que jamais, géniale et sans frontières.

Bernard Lamarre, ing., O.C., O.Q. Président du conseil d’administration

de l’École Polytechnique de Montréal

Une année charnière

Nous bâtissonspour larelève

L’année 2005 constitue pour l’École Polytechnique de Montréal unevéritable année charnière. Différents projets lancés il y a quelques annéesse réalisent et permettent à notre institution de poursuivre plus que jamaissa mission.

Nous avons revu de fond en comble nos onze programmes d’ingé-nierie offerts au baccalauréat pour toujours donner à nos étudiants la plussolide des formations d’ingénieur, renforcée par une véritable formationhumaine et ouverte sur le monde extérieur.

Un meilleur encadrement des étudiants, des stages obligatoires, unprojet intégrateur chaque année, des possibilités accrues de faire une partiede la formation à l’étranger ne représentent que quelques-uns des change-ments. Ceux-ci sont le fruit d’une large consultation et surtout d’une écoutedes besoins, autant des étudiants, du corps professoral que de nos parte-naires de l’industrie.

L’inauguration des pavillons Claudette-MacKay-Lassonde et Pierre-Lassonde constitue un pas de plus dans le rapatriement de tout notre person-nel sur le campus de l’Université de Montréal, ce qui favorisera un sentimentd’appartenance renouvelé pour tous ceux qui étaient disséminés ici et là à tra-vers la ville.

Ces nouveaux pavillons constituent aussi une réussite technologiquede par leur grand respect de l’environnement dans leur conception, leurconstruction, leur réalisation et leur fonctionnement, malgré un budget serré.

Tout indique que nous deviendrons cette année l’école de génie qué-bécoise ayant la proportion d’étudiants inscrits au doctorat la plus élevée,soit 7,4% de nos 6000 étudiants, une augmentation de 30% par rapport à l’an-née dernière. Nous sommes déjà le premier établissement au Canada pourl’intensité des activités de recherche.

Depuis 1873, nous avons formé 28 000 diplômés. Ils ont essaimé,nous en retrouvons aujourd’hui partout dans le monde. Nos étudiants étran-gers représentent 22 pays, c’est dire notre force d’attraction.

Ce n’est qu’un début.

Robert L. Papineau, ing. Ph. D., MACG, O.Q.Directeur général de

l’École Polytechnique de Montréal

Le nouveau visage de Polytechnique Reportage publicitaire2

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3Reportage publicitaire Le nouveau visage de Polytechnique

L’École Polytechnique de Montréalcompte, en 2005, près de 6000 étudiants répar-tis en 11 spécialités au niveau du baccalauréat(75% des étudiants au 1er cycle), des étudessupérieures (18% en maîtrise et 7% en docto-rat) et de la formation continue.

Plus de 70 programmes aux étudessupérieures octroient un niveau de connais-sances élevé. Les étudiants développent àPolytechnique une expérience en recherchedans des laboratoires modernes parmi lesmieux équipés au Canada.

Elle remet, chaque année, 650diplômes d’ingénieur, 200 maîtrises et 50 doc-torats, ainsi qu’une centaine de certificats à laformation continue.

L’enseignement est dispensé par 220 professeurs, assistés par de nombreuxchargés de cours et soutenus par800 employés. Le budget de fonctionnements’établit à 85 millions de dollars.

L’École se distingue, entre autres, parl’intensité de ses activités de recherche. Elleréalise à elle seule le quart de la recherche uni-versitaire en ingénierie au Québec avec unbudget de recherche qui totalise 66,7 millionsde dollars, réparti dans 66 unités de rechercheet 24 chaires de recherche du Canada.

En dix ans, 1418 mémoires de maîtri-se et thèses de doctorat ont été soumis et prèsde 8000 communications scientifiques et tech-niques publiées.

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Selon le Petit Robert, c’est le bon termepour décrire avec le plus d’exactitude possible cequi se passe depuis plusieurs mois au sommetdu mont Royal alors que l’École Polytechnique deMontréal vient de mettre en service deux nouveauxpavillons, le Claudette-MacKay-Lassonde et lePierre-Lassonde, une réalisation « ingénieuse » et in-novatrice à partir du concept de « bâtiment vert ».

Les Départements de génie électrique,informatique et logiciel, entre autres, ne se sontpas faits prier pour y déménager et pour rapide-ment s’y mettre à l’aise, apprivoisant les multiplesinstallations et possibilités des « Lassonde »comme on dit à Polytechnique.

L’année dernière, c’est le pavillon J.-Armand-Bombardier, un projet conjoint avecl’Université de Montréal, qui était inauguré, un for-midable complexe de recherche interdisciplinairedans des domaines de pointe comme les nanotech-nologies et les nanosciences, l’aéronautique, la bio-technologie et la pharmacologie.

Entretemps, l’aspect chantier de construc-tion n’a pas disparu puisque les ouvriers s’affairentà terminer la construction du Laboratoire de struc-tures Hydro-Québec, voué à l’étude du comporte-ment structural des grands ouvrages de génie civil.Unique au Québec, « cette infrastructure de recher-che de classe internationale est le plus importantajout au pavillon principal depuis 25 ans », préciseRobert L. Papineau, directeur général de Polytech-nique. Le pavillon principal connaîtra à son tourl’agitation de chantier à l’intérieur de ses murspuisque le 6e étage vivra une complète rénovation.

Six pavillons

Tous ces travaux auront comme résultatque l’École Polytechnique concentrera ses activitéssur le campus de l’Université de Montréal dans sixpavillons, pour l’essentiel regroupés autour dupavillon principal. « Ces projets sont très rassem-bleurs », dit M. Papineau. Du personnel, des étu-diants, des professeurs, des chercheurs disséminésà quelque dix endroits seront regroupés, pour nepas dire « rapatriés » de leur exil loin du cœur dePolytechnique. Un sentiment d’appartenance ren-forcé pour les 6000 étudiants, les 220 professeurset les 800 employés.

Cette effervescence n’est pas que briqueset béton, l’École Polytechnique de Montréal gèretout un changement intellectuel en ayant procédé,comme elle le fait périodiquement, à une refontecomplète de ses onze programmes de baccalauréaten génie.

Cette refonte, qui s’appliquait dès la ses-sion d’automne 2005, modernise la formation offer-te, la rend plus attrayante pour les étudiants puis-qu’ils pourront dès la première année être initiés àleur spécialisation.

La refonte s’accompagne en outre de pro-jets intégrateurs, d’un meilleur encadrement desétudiants et d’une nouvelle façon de gérer lesstages pour qu’ils répondent encore mieux auxbesoins de la formation, des étudiants, des entre-prises et du marché.

Gageons qu’avec toutes ses nouveautés,l’agitation ne sera pas seulement passagère !

Fondée en 1873, l’École Polytechnique aété la toute première école d’ingénieriefrancophone implantée en Amérique.Dotée d’équipements des plus perfor-mants, elle est aujourd’hui devenue l’un despôles du savoir scientifique et technolo-gique les plus vivants en Amérique du Nord.

Avec ses 28 000 diplômés, sa présence seconstate partout. Ses diplômés représen-tent actuellement 27% des effectifs del’Ordre des ingénieurs du Québec. On enretrouve 633 chez Hydro-Québec, 312chez Bombardier, 246 chez Nortel, 266chez Bell.

Les ingénieurs formés par Polytechniqueont contribué à la construction desgrands barrages du Québec, à la réalisa-tion des grandes voies rapides, au déve-loppement et à l’expansion du génie-conseil québécois. L’aéronautique, l’infor-matique, les télécommunications, l’envi-ronnement, la microélectronique, les bio-technologies, les nanotechnologies, lapharmacologie, le secteur biomédicalbénéficient quotidiennement de leurinfluence et de leur expertise.

En 132 ans, l’École Polytechnique deMontréal est devenue l’un des plus impor-tants centres d’enseignement et derecherche en génie au pays, le 1er auCanada quant à l’intensité de ses activi-tés de recherche.

Berceaudu géniefrancophone

Un effet rassembleurau sommet du mont RoyalEffervescence : agitation, émotion vive, mais passagère.

Polytechniqueen un clin d’œil

Un outilde développement

Plus que jamais, le travail d’ingénieur se faiten équipe pluridisciplinaire dont lesmembres peuvent être dispersés aux quatrecoins du globe. Une vidéoconférence peutregrouper des ingénieurs à Montréal,d’autres à Los Angeles, à Toronto et mêmeen Chine.

« Nous devons conserver nos acquis, sou-ligne Robert L. Papineau, directeur généralde Polytechnique, et amener une valeurajoutée pour que le ou la jeuneingénieur(e) soit capable de partager sonsavoir, son expertise et d’avoir uneapproche plus globale du problème àrésoudre. »

L’ouverture sur le monde et la gestion deprojets internationaux impliquent l’appren-tissage des langues, le lien entre les cultures,la compréhension du commerce mondial,la maîtrise des normes internationales danscertaines technologies et la participation àdes stages à l’étranger.

La pluridisciplinarité se vit aussi localement.Un simple développement domiciliairerequiert aujourd’hui d’un ingénieur civil qu’il

tienne compte des questions environne-mentales et même, s’il y a lieu, de transportd’énergie.

La connaissance évolue aussi rapidementet l’ingénieur doit avoir appris à suivre sonévolution. « À Polytechnique, explique M.Papineau, on insiste pour que le chercheur,qui évolue essentiellement au sein du 2e

cycle, donne au moins un cours à des étu-diants de 1er cycle pour éveiller chez eux lasoif d’apprendre, d’innover et de regarderles choses sous divers angles.

Pour M. Papineau, « la formation d’ingé-nieur représente un outil de développe-ment économique et technologiqueincroyable pour une société ».

L’École Polytechnique de Montréal en a faitd’ailleurs la démonstration depuis sa fonda-tion, et entend bien continuer à la faire.

L’ingénieur moderne est confronté à de nouvelles manières de faire, engendrées notamment par la mondialisation.

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Reportage publicitaire Le nouveau visage de Polytechnique

L’espace rouge des deux premiers étages regroupe l’entrée prin-cipale du pavillon Claudette-MacKay-Lassonde, de grandessalles de classe en gradins et 14 autres salles de cours.

L’espace orange des 3e et 4e étages abrite notamment leDépartement de génie informatique.

L’espace vert des 5e et 6e étages loge, entre autres, leDépartement de génie électrique, de nombreux laboratoires ins-titutionnels d’informatique et un café qui débouche sur unesuperbe terrasse extérieure. C’est au 6e que se trouve le tunnelreliant le pavillon Pierre-Lassonde au pavillon principal.

Le bleu des 7e et 8e étages signale la présence de la bibliothèquetrès branchée de Polytechnique, un véritable « foyer intellectuel »avec une zone calme consacrée à la lecture et au travail indivi-duel et une zone active qui favorise les échanges et le travail engroupe. « Nous l’avons conçue de façon à encourager l’appren-tissage, la recherche, la collaboration et la prolifération de nou-velles idées, par une combinaison de technologie, d’information,de science et de culture », souligne Richard Dumont, directeur dela Bibliothèque. Une grande partie du Service informatique seretrouve aussi à ces étages, plusieurs salles vitrées accueillentnotamment les serveurs de l’École.

Tous deux diplômés en 1971 dePolytechnique, où ils se sont rencontrés alorsqu’ils étaient étudiants, les époux MacKay-Lassonde ont offert 8M$ pour l’agrandissementde leur alma mater.

Diplômée en génie chimique, ClaudetteMacKay-Lassonde, a mené une brillante carriè-re dans les domaines de l’énergie et des télé-communications, avant d’acquérir l’entreprisede logiciels « Enghouse Systems ». Décédée enjuin 2000, Mme MacKay-Lassonde laisse le sou-venir d’une ingénieure qui a grandement contri-bué à la promotion de la profession, en particu-lier auprès des jeunes femmes.

Pierre Lassonde, diplômé en génieélectrique, a fait une remarquable carrière dansle domaine minier. Il est aujourd’hui dirigeantde la plus grande entreprise productrice d’or dumonde, « Newmont Mining Corporation ».

Entrepreneurs prospères et mécènesgénéreux, Claudette MacKay-Lassonde et PierreLassonde ont fait de la passion le moteur de leurexistence. Et c’est le legs qu’ils ont souhaitétransmettre aux générations d’étudiants à venir,ayant reconnu dans la vision d’avenir de leuralma mater une richesse dont toute la sociétéquébécoise bénéficiera.

Lorne M. Trottier est président et fon-dateur du groupe « Matrox », un fabricant depuces et de cartes graphiques, vidéo et de traite-ment d’image mondialement réputé. Convaincude la valeur de l’éducation et des technologies,cet ingénieur de formation exerce un importantrôle philanthropique auprès d’institutions d’en-seignement pour y encourager la formation enélectronique et en informatique. C’est ainsi qu’ila versé 2 M$ à l’École Polytechnique pour laconstruction des pavillons Lassonde.

Financement du projet

Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport du Québec : 62,8 M $

École Polytechnique de Montréal : 22,1 M $

Ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation : 10 M $

Donateurs privés : 10 M $

Coût total du projet : 104,9 M $

Les ingénieurs présents partoutÀ l’ère de la technologie, les ingénieurs sont présents dans tous les domaines où se façonne la société de demain, autant dans les grandes entreprises que dans les PME innovatrices.

Les nouveaux étudiants seront intégrés dansleur spécialité dès leur arrivée à l’École. « Auparavant,rappelle M. Lafleur, il pouvait s’écouler jusqu’à deux outrois trimestres avant que l’étudiant ait un cours dans laspécialité qu’il avait expressément choisie. »

La refonte des programmes a entraîné l’aboli-tion du tronc commun de première année qui était unpassage obligé de matières fondamentales pour tous lesétudiants. Les composants du tronc commun ne dispa-raissent pas, ils sont plutôt répartis dans les premièresannées de la formation et de manière plus pertinente. M. Lafleur donne l’exemple d’un cours de mathéma-tiques donné dès la première session, mais qui ne servaitqu’en troisième session; il sera maintenant offert juste àtemps dans la formation dans le souci d’intégrer davan-tage les matières.

Ces cours de base ont aussi été remodelés pourêtre plus pertinents et contextualisés. Un même courspeut avoir jusqu’à quatre versions, selon le programmeoù il est requis.

De plus, l’étudiant doit maintenant réaliser unprojet intégrateur chaque année. Ce développement

pédagogique lui permet de se servir de manière intégréedes connaissances acquises dans les différents courssuivis dans l’année. En 4e année, un projet de conceptionde grande envergure mettra le futur ingénieur dans lasituation professionnelle d’un ingénieur junior.

Dans ce monde de communication, les projetsintégrateurs aideront en outre les étudiants à développerleurs habiletés personnelles et relationnelles : rapportsécrits, présentation orale en public, etc.

Tous les programmes comporteront désormaisun stage obligatoire en entreprise après la 2e année deformation. L’expérience acquise sera reconnue parl’Ordre des ingénieurs du Québec. En régime de croi-sière, c’est près d’un millier de stages par année quiseront offerts.

Pour M. Lafleur, ces changements sont le fruitd’un large consensus au sein de Polytechnique de la partdes professeurs et des étudiants.

« Il fallait aussi s’adapter à la nouvelle généra-tion d’étudiants qui est pragmatique, branchée et quicherche à intégrer les nouveaux paramètres du marchédu travail », conclut-il.

Les pavillons Claudette-MacKay-Lassonde et Pierre-Lassonde

Bleu, vert, orange, rouge…

Des couleurs remarquablement vivantes, inspirées de la nature, délimitent lesdifférents étages des pavillons Claudette-MacKay-Lassonde et Pierre-Lassonde.Elles sont rehaussées dans leur vivacité par l’immense atrium Lorne M. Trottier, qui lie les deux pavillons, et par la généreuse fenestration des édifices.

De généreux donateursLes deux nouveaux pavillons de l’École Polytechnique ont été

nommés en l’honneur de CLAUDETTE MACKAY-LASSONDEet PIERRE LASSONDE. L’atrium qui les relie a été nommé en

l’honneur de LORNE M. TROTTIER, président de Matrox.

Le marché de l’emploi n’a jamais été aussivigoureux. Depuis plusieurs années, le taux de place-ment des diplômés de premier cycle s’élève à 100% dansplusieurs disciplines et, toutes disciplines confondues, à90%, un an après la fin des études.

Le rôle principal de l’ingénieur est la concep-tion, qui fait appel à l’ingéniosité, à l’imagination, auxconnaissances, à la compétence, à la discipline et aujugement appuyés par l’expérience. Sa formation s’ap-puie sur l’acquisition de connaissances scientifiques ettechniques très solides, sur le développement de compé-tences professionnelles et sur la sensibilisation aux res-ponsabilités de la profession.

La formation de 1er cycle qui mène au baccalau-réat s’étend sur quatre ans. Polytechnique, comme ellele fait périodiquement, a révisé ses 11 programmes pourqu’ils épousent encore plus la réalité moderne des étu-diants, les besoins de la science, de l’industrie et du mar-ché du travail.

Même plus, l’institution a conclu des ententesavec quelque 250 autres institutions d’enseignement depar le monde pour permettre à ses étudiants d’ouvrirleurs horizons et d’acquérir une expertise internationale.Il est même possible d’être diplômé à la fois d’une gran-de école étrangère et de Polytechnique.

Le monde entierpour les étudiants de PolytechniqueÀ Polytechnique, le génie ne connaît pas de frontières. L’École présente le plus importantprogramme d’échanges au Québec. Elle compte aussi le plus grand nombre d’ententes particulières avec des universités dans le monde, quelque 250. Chaque année, une centaine d’étudiants profitent de ces échanges pour parfaire leur formation.

Le nouveau visage de Polytechnique Reportage publicitaire4

Dès le début du projet, l’École avait biendéfini ses intentions pour un « bâtiment vert » dedéveloppement durable et elle s’enligna sur lanorme LEED qui vise à améliorer la performanceenvironnementale et économique des bâtiments.« Une norme internationale pour une école interna-tionale », lance Michel Rose, directeur du projet.

De fait, les pavillons Lassonde devinrent le premier chantier en construction au Québec ins-crit dans le cadre d’une démarche LEED(Leadership in Energy and EnvironmentalDesign). Aujourd’hui, Polytechnique est la pre-mière institution d’enseignement québécoise quivise à obtenir une certification internationale.

Le leadership de Polytechnique s’est mani-festé de plusieurs façons : innovation, respect dubudget et contrôle des coûts malgré un chantier enmode accéléré et en gérance de construction, utili-sation des concepts novateurs et des approchespeu courantes comme le « commissioning ».

« Nous souhaitions réaliser ce projet ambi-tieux tout en offrant un cadre de vie stimulant et quifavorise l’apprentissage, la productivité et la santédes usagers », indique Michel Rose.

« Un des grands défis du développementdurable, ajoute-t-il, est d’innover dans un contexteà faible budget, de manque de ressources humaineset matérielles répondant aux exigences, et, par lefait même, d’être ainsi souvent des pionniers. Etdémontrer finalement qu’on peut y arriver ! »

Respect de l’environnement

La réalisation des pavillons Lassonde afait preuve du début à la fin d’un grand respect del’environnement, même pendant la construction. Par exemple, les arbres présen-tant un intérêt certain sur le site ont été transplantés ailleurs sur le campus del’Université de Montréal; des ébénistes ont hérité du bois des arbres abattus;toutes les eaux de ruissellement du site ont été captées pendant la construction;les déchets de construction ont été recyclés dans une proportion de 82 %.

Le site dépasse de beaucoup la norme pour la captation de l’eau plu-viale (pluie de 25 à 75 ans) et utilise l’eau de drainage ainsi que l’eau de toiturepour les toilettes, une des mesures qui engendre une économie de 92 % en eaupotable pour les installations sanitaires par rapport à un bâtiment conventionnel.L’aménagement paysagé ainsi que la partie végétale de la toiture ne nécessitentaucune irrigation.

Les deux tiers des besoins en chauffage des nouveaux pavillons sont com-blés par la récupération de la chaleur dégagée par les cheminées des chaudières àgaz du pavillon principal, ce qui rend ce dernier système efficace à plus de 99 %.Le tiers restant vient de la récupération de la chaleur dégagée des refroidisseurscomme si on récupérait la chaleur perdue d’une thermopompe lorsqu’elle climatise.Ces mesures imaginatives donnent une performance énergétique de 60% supérieureau bâtiment modèle de la norme canadienne alors qu’à peine 30 % des bâtimentsrécents réussissent à atteindre cette norme.

De l’air sain

On a veillé à procurer aux étudiants la meilleure qualité d’air possible enayant une efficacité de changement d’air élevée. Durant la construction, lesconduits ont constamment été protégés de toute contamination. À la fin des tra-vaux, le bâtiment a été purgé de son air pendant deux semaines. Mais il y a plus.Selon les exigences demandées, on a aussi veillé à minimiser les dégagementsdes composés organiques volatils nocifs provenant, entre autres, du mobilier,des portes, des revêtements et des recouvrements, un phénomène qui s’étend jus-qu’à 18 mois pour des produits conventionnels.

Comme il se doit, l’immotique est omniprésente dans les pavillons. Desdétecteurs de présence limitent la consommation d’énergie pour l’éclairage etla climatisation.

Tout ceci ne constitue qu’un aperçu partiel des différentes et nombreusesmesures prises pour faire des pavillons Claudette-MacKay-Lassonde et Pierre-Lassonde un réel bâtiment « vert ». M. Rose estime très bonnes les chances que lacertification « LEED Or » leur soit décernée.

Une norme internationale pour une école internationale

Les pavillons Claudette-MacKay-Lassondeet Pierre-Lassonde ne semblent former

qu’un seul édifice. Ils sont reliés au centrepar un immense atrium largement fenestré, l’atrium Lorne M. Trottier.

Avec la réalisation des pavillons Claudette-MacKay-Lassonde

et Pierre-Lassonde, l’École Polytechnique de Montréal a

démontré une fois de plus le leadership inscrit directement dans

sa mission d’institution de formation d’ingénieurs de calibre

mondial avec sa capacité à innover et l’efficience de sa gestion.

Des programmes de baccalauréat en ingénierie complètement renouvelés

Ainsi, au terme d’une année à Polytechnique, ilest possible de partir étudier à l’étranger le temps d’unesession, d’une année ou même de deux ans dans le casdes ententes de double diplomation.

Les destinations sont nombreuses : Belgique,Brésil, France, Espagne, Japon, Mexique et Suisse pourn’en nommer que quelques-unes.

Le nouveau programme de baccalauréat rendcompte de cette réalité internationale en offrant unevoie enrichie pour permettre aux étudiants talentueuxde se préparer à un double diplôme, un cours créditéde langue étrangère, ainsi que la possibilité de faire sadernière année d’études dans une école étrangère d’in-génieurs de renom pour y effectuer une spécialisationcomplémentaire.

Par exemple, chaque année, une dizained’étudiants en génie mécanique vont à Paris à la pres-

tigieuse École supérieure des techniques aéronau-tiques et de construction automobile (ESTACA).D’autres vont à l’Ins-titut des arts et métiers (ICAM), deLille, aussi en France, se spécialiser en génie ferroviai-re, et ainsi de suite. L’étudiant n’a vraiment que l’em-barras du choix.

Une présenceCe qui distingue l’École Polytechnique, c’est

aussi son pouvoir d’attraction au plan international. Eneffet, elle accueille près de 1000 étudiants provenant del’étranger.

Ils représentent environ 20% de la populationétudiante de Polytechnique, soit trois fois plus que lamoyenne des universités québécoises.

Cette ouverture sur le monde fait de Polytech-nique un cadre d’études et un milieu de vie uniques.

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GÉNIE CHIMIQUE« En ayant enrichi la formation par l’accent mis sur laconception, l’innovation, la capacité de travailler enéquipe sur des problèmes complexes, la communica-tion, je crois que nous avons réussi à trouver le bonéquilibre entre sciences fondamentales et cours d’ap-plication du génie chimique. »

– Robert Legros, directeur du Département de génie chimique

GÉNIE CIVIL« Nous voulons former des ingénieurs bien équipés pourapprendre à apprendre, des généralistes connaissanttous les aspects du génie civil, aussi aptes à concevoirqu’à communiquer et ayant une solide compréhen-sion des phénomènes scientifiques ainsi que des outilset de leurs limites. »

– Louise Millette, directrice du Département des génies civil, géologique et des mines

GÉNIE ÉLECTRIQUE« Le projet intégrateur final portera toujours sur un pro-blème réel rencontré par des ingénieurs en exercice oulié à un projet de recherche mené par un professeur.Polytechnique sera en fait la première institution qué-bécoise à proposer un projet inspiré des « <Néant> »(clé de voûte) américains, c’est-à-dire faisant appel àl’ensemble des connaissances et habiletés acquises. »

– Pierre Savard, professeur et adjoint au directeur du Département de génie électrique

GÉNIE GÉOLOGIQUE« La dimension environnementale ne cesse de prendrede l’importance et les ingénieurs géologues sont deplus en plus souvent appelés à travailler sur des dossiersde décontamination de sols et de nappes phréatiques.Il faut avoir un grand sens de l’observation, aimer lanature et le travail de terrain et savoir se débrouiller entoutes circonstances. »

– Louise Millette, directrice du Département des génies civil, géologique et des mines

GÉNIE INDUSTRIEL« En plus des matières scientifiques qui sont à la base dugénie, le nouveau programme fait une large place auxsciences humaines et sociales, car l’ingénieur industrielne doit jamais oublier que le plus important, dans lesentreprises, ce sont les gens. »

– Pierre Baptiste, professeur en génie industrielet responsable du programme

GÉNIE INFORMATIQUE« Tous les cours ont été repensés autour des projets inté-grateurs, avec pour résultat une formation mieuxcontextualisée par les défis que posent la conceptionet la résolution de problèmes. »

– Michel Dagenais, directeur du Département de génie informatique

GÉNIE LOGICIEL« Le nouveau programme offre toujours une solideformation de base, notamment en mathématiques,mais davantage en rapport avec son futur contexted’utilisation, c’est-à-dire l’entreprise. »

– Michel Dagenais, directeur du Département de génie informatique

GÉNIE DES MATÉRIAUX« La particularité du programme de Polytechnique,c’est surtout qu’il couvre toutes les familles de maté-riaux, les polymères, les plastiques, les céramiques, lesmatériaux électroniques, etc., et qu’il consacre beau-coup de temps à l’utilisation d’instruments de mesureet de caractérisation en laboratoire, aussi bien surplace que chez des partenaires industriels. »

– Sylvain Turenne, professeur en génie mécanique et responsable du programme de génie des matériaux

GÉNIE MÉCANIQUE« Le génie mécanique est sans doute le domaine quijustifie le mieux le nom de Polytechnique. Ce vastedomaine est ouvert aux étudiants qui aiment l’innova-tion, la conception, la réalisation et l’optimisation enservice de produits concrets. »

– Clément Fortin, directeur du Département de génie mécanique

GÉNIE DES MINES« L’ingénieur des mines joue un rôle de premier plandans le choix des sites à dynamiter ou à creuser, et parconséquent dans la gestion financière des opérations.C’est un domaine qui offre des défis professionnels pas-sionnants à qui aime voyager fréquemment et qui a laprotection de l’environnement ainsi que la sécurité desgens à cœur. »

– Louise Millette, directrice du Département des génies civil, géologique et des mines

GÉNIE PHYSIQUE« Nos diplômés peuvent travailler dans de nombreuxdomaines, leurs connaissances en physique étant à labase de la pratique des génies mécanique, électrique,biomédical ou civil, entre beaucoup d’autres. Le géniephysique, c’est la voie royale pour faire carrière dansles technologies de pointe. »

– Ludvik Martinu, directeur du Département de génie physique

5Reportage publicitaire Le nouveau visage de Polytechnique

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Les ingénieurs présents partoutÀ l’ère de la technologie, les ingénieurs sont présents dans tous les domaines où se façonne la société de demain, autant dans les grandes entreprises que dans les PME innovatrices.

Les nouveaux étudiants seront intégrés dansleur spécialité dès leur arrivée à l’École. « Auparavant,rappelle M. Lafleur, il pouvait s’écouler jusqu’à deux outrois trimestres avant que l’étudiant ait un cours dans laspécialité qu’il avait expressément choisie. »

La refonte des programmes a entraîné l’aboli-tion du tronc commun de première année qui était unpassage obligé de matières fondamentales pour tous lesétudiants. Les composants du tronc commun ne dispa-raissent pas, ils sont plutôt répartis dans les premièresannées de la formation et de manière plus pertinente. M. Lafleur donne l’exemple d’un cours de mathéma-tiques donné dès la première session, mais qui ne servaitqu’en troisième session; il sera maintenant offert juste àtemps dans la formation dans le souci d’intégrer davan-tage les matières.

Ces cours de base ont aussi été remodelés pourêtre plus pertinents et contextualisés. Un même courspeut avoir jusqu’à quatre versions, selon le programmeoù il est requis.

De plus, l’étudiant doit maintenant réaliser unprojet intégrateur chaque année. Ce développement

pédagogique lui permet de se servir de manière intégréedes connaissances acquises dans les différents courssuivis dans l’année. En 4e année, un projet de conceptionde grande envergure mettra le futur ingénieur dans lasituation professionnelle d’un ingénieur junior.

Dans ce monde de communication, les projetsintégrateurs aideront en outre les étudiants à développerleurs habiletés personnelles et relationnelles : rapportsécrits, présentation orale en public, etc.

Tous les programmes comporteront désormaisun stage obligatoire en entreprise après la 2e année deformation. L’expérience acquise sera reconnue parl’Ordre des ingénieurs du Québec. En régime de croi-sière, c’est près d’un millier de stages par année quiseront offerts.

Pour M. Lafleur, ces changements sont le fruitd’un large consensus au sein de Polytechnique de la partdes professeurs et des étudiants.

« Il fallait aussi s’adapter à la nouvelle généra-tion d’étudiants qui est pragmatique, branchée et quicherche à intégrer les nouveaux paramètres du marchédu travail », conclut-il.

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Les 11 programmesde 1er cycle

Le marché de l’emploi n’a jamais été aussivigoureux. Depuis plusieurs années, le taux de place-ment des diplômés de premier cycle s’élève à 100% dansplusieurs disciplines et, toutes disciplines confondues, à90%, un an après la fin des études.

Le rôle principal de l’ingénieur est la concep-tion, qui fait appel à l’ingéniosité, à l’imagination, auxconnaissances, à la compétence, à la discipline et aujugement appuyés par l’expérience. Sa formation s’ap-puie sur l’acquisition de connaissances scientifiques ettechniques très solides, sur le développement de compé-tences professionnelles et sur la sensibilisation aux res-ponsabilités de la profession.

La formation de 1er cycle qui mène au baccalau-réat s’étend sur quatre ans. Polytechnique, comme ellele fait périodiquement, a révisé ses 11 programmes pourqu’ils épousent encore plus la réalité moderne des étu-diants, les besoins de la science, de l’industrie et du mar-ché du travail.

Même plus, l’institution a conclu des ententesavec quelque 250 autres institutions d’enseignement depar le monde pour permettre à ses étudiants d’ouvrirleurs horizons et d’acquérir une expertise internationale.Il est même possible d’être diplômé à la fois d’une gran-de école étrangère et de Polytechnique.

Le monde entierpour les étudiants de PolytechniqueÀ Polytechnique, le génie ne connaît pas de frontières. L’École présente le plus importantprogramme d’échanges au Québec. Elle compte aussi le plus grand nombre d’ententes particulières avec des universités dans le monde, quelque 250. Chaque année, une centaine d’étudiants profitent de ces échanges pour parfaire leur formation.

Des changements majeurs ont été apportés aux 11 programmes de génie de 1er cycle. « Nous sommes partis du principe que nous avions de bons programmes, explique Pierre G. Lafleur, directeur de l’enseignement et de la formation, mais que nous devions moderniser la formationofferte en tenant compte des besoins de la société et en misant sur les forces des étudiants d’aujourd’hui, d’où le renouvellementcomplet des programmes de baccalauréat. »

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Des programmes de baccalauréat en ingénierie complètement renouvelés

Pierre G. Lafleur

Ainsi, au terme d’une année à Polytechnique, ilest possible de partir étudier à l’étranger le temps d’unesession, d’une année ou même de deux ans dans le casdes ententes de double diplomation.

Les destinations sont nombreuses : Belgique,Brésil, France, Espagne, Japon, Mexique et Suisse pourn’en nommer que quelques-unes.

Le nouveau programme de baccalauréat rendcompte de cette réalité internationale en offrant unevoie enrichie pour permettre aux étudiants talentueuxde se préparer à un double diplôme, un cours créditéde langue étrangère, ainsi que la possibilité de faire sadernière année d’études dans une école étrangère d’in-génieurs de renom pour y effectuer une spécialisationcomplémentaire.

Par exemple, chaque année, une dizained’étudiants en génie mécanique vont à Paris à la pres-

tigieuse École supérieure des techniques aéronau-tiques et de construction automobile (ESTACA).D’autres vont à l’Ins-titut des arts et métiers (ICAM), deLille, aussi en France, se spécialiser en génie ferroviai-re, et ainsi de suite. L’étudiant n’a vraiment que l’em-barras du choix.

Une présenceCe qui distingue l’École Polytechnique, c’est

aussi son pouvoir d’attraction au plan international. Eneffet, elle accueille près de 1000 étudiants provenant del’étranger.

Ils représentent environ 20% de la populationétudiante de Polytechnique, soit trois fois plus que lamoyenne des universités québécoises.

Cette ouverture sur le monde fait de Polytech-nique un cadre d’études et un milieu de vie uniques.

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Reportage publicitaire Le nouveau visage de Polytechnique

C’est le constat fait par la présidente de l’Association des étudiants descycles supérieurs, Marie-Ève Chiasson, pour qui la principale responsabilité de sonregroupement, outre le mandat de représentation auprès des autorités, est de bri-ser l’isolement dans lequel s’enferme généralement le chercheur, passionné qu’ilest par son sujet d’étude.

Les 1500 étudiants en maîtrise et au doctorat affichent un profil très diffé-rent des étudiants de 1er cycle. Présentant une moyenne d’âge de 30,3 ans, plu-sieurs ont une famille, des responsabilité, et ils bénéficient d’aide financière ou debourses dans une proportion de 60%. Parmi les 40 % restants, beaucoup travaillentet étudient de préférence le soir.

De plus, les étudiants étrangers composent 50% de la clientèle de maîtriseet 15 % de celle du doctorat. L’Association veille à organiser des activités socialesà leur intention pour leur faire vivre des moments de vie à la québécoise commela cueillette des pommes ou le temps des sucres.

« C’est un défi pour nous de sortir nos gens de leurs laboratoires, dit la pré-sidente. Ils sont très concentrés sur leurs recherches, ils travaillent fort, ils sont endébut de carrière et pensent à publier pour se faire reconnaître. »

Pour ce faire, une panoplie d’activités sociales, culturelles et récréativessont organisées à leur intention.

La première année du 1er cycle est sou-vent considérée comme la plus critique dans lecheminement d’un étudiant. Dans le cadre dunouveau projet de formation, l’École a deman-dé à ses départements de développer toute unenouvelle gamme de services d’encadrement etde suivre de plus près leurs nouveaux étu-diants. Les équipes pédagogiques de premièreannée mettent tout en œuvre pour favoriser laréussite et l’intégration des nouveaux étudiantsdans leur spécialité.

D’autre part,l’Association des étu-diants de Polytechniqueveille à l’intégration desnouveaux étudiants enorganisant toute une séried’activités conviviales spé-cialement conçues pourles aider à mieux se con-naître et à nouer des liensamicaux dans la commu-nauté polytechnicienne.

Pour sa part, leService aux étudiantscontinue de veiller au bondéveloppement des étu-diants, tant sur le plan aca-

démique que personnel. Difficultés acadé-miques, d’orientation, financières ou person-nelles, le Bureau a toujours une solution ou, àtout le moins, aiguille les étudiants vers les res-sources appropriées.

Le Service aux étudiants s’occupeaussi des étudiants qui veulent poursuivre leursétudes à l’étranger, soit en bénéficiant d’unedes nombreuses ententes avec des universitésétrangères ou d’une entente de double diplôme.

Une vie étudianteemballanteÉtudier à l’École Polytechnique veut aussi dire avoir la possibilité de participer à la vie étudiante de l’institution, une vie particulièrement riche et animée.

Un encadrement amélioré pour les

nouveaux étudiantsPolytechnique a resserré ses politiques d’encadrement de l’étudiant afin d’offrir un service encore plus personnalisé.Le dernier relevé, celui de 2003-2004, montre que 93% des bacheliers

rejoints ont trouvé un emploi dans leur domaine de génie moins d’unan après la fin de leurs études et plus souvent qu’autrement en moinsde six mois.

L’emploi suit les cycles économiques. Le génie civil connaît depuisquelques années une formidable recrudescence d’activités qui faitque présentement la demande dépasse largement l’offre. Les nou-veaux ingénieurs civils n’ont aucune difficulté à trouver un emploi.

Certaines disciplines, même en affichant un taux de 100%, n’attirentpas de candidats en nombre suffisant. Il en est ainsi des ingénieursminiers, qui ont un emploi garanti avant même d’obtenir leur diplôme,tellement la demande est forte dans leur domaine. Ils doivent êtreprêts, par contre, à aller travailler en zone éloignée des grands centres.Il n’y avait aucun finissant dans ce domaine en 2003-2004.

Voici les taux de placement selon les différents génies. Les génies élec-trique et physique se remettent graduellement de l’éclatement de labulle technologique. Le génie logiciel n’affiche aucun taux officielpour l’instant puisque les premiers diplômés de cette nouvelle discipli-ne viennent tout juste d’entrer sur le marché du travail. Cependant,des données déjà disponibles indiquent un taux de placement de100% après seulement trois mois chez les finissants de la session d’hiver2005, ce qui est très encourageant.

Les diplômés de l’École Polytechnique de Montréal ne restent pas sur la tablette longtemps. Chaque année, le Service de placement de l’institution procède à un relevé systématique auprès de tous les finissants.

• Génie chimique 97 %• Génie civil 100%• Génie électrique 81%• Génie géologique 100 %• Génie industriel 100%• Génie informatique 97%

• Génie logiciel ND• Génie des matériaux 100%• Génie mécanique 94%• Génie des mines NSP• Génie physique 75 %

Le nouveau visage de Polytechnique Reportage publicitaire6

La mise en service des pavillons Lassonde et J.-Armand-Bombardier favorise un plus grand rapprochement des étudiants des cycles supérieurs de l’École Polytechnique.Plusieurs étaient dispersés depuis des années sur des sites éloignés. Les nouveaux laboratoires les amènent au cœur de l’institution de génie.

Ingénieur(e) = emploi

Les nouveaux pavillonsont un effet rassembleurpour les étudiants des cycles supérieurs

« Notre vie étudiante se veut très dyna-mique, souligne François Corriveau, président del’Association des étudiants de Polytechnique, 800de nos 3200 membres participent activement àl’organisation des différents projets de l’École, untaux d’implication à l’échelle canadienne que vousretrouverez uniquement à Polytechnique. » Vieille deplus de 80 ans et incorporée depuis 1963,l’Association est d’ailleurs la plus ancienne associationétudiante au Québec.

M. Corriveau avoue d’emblée avoir euquelques doutes au début de ses études àPolytechnique quant à son choix de carrière. « Je suisresté à cause de la vie étudiante et c’est pour cela que

je suis président cette année. » Il est en 4e année du génie chimique, enconcentration plasturgie.

L’isolement géographique de l’École sur le mont Royal par rap-port à la trame urbaine expliquerait en partie, selon lui, une telle parti-cipation étudiante.

Poly-Show, Poly-Rad, Poly-Party, Poly-TV, etc., une quinzainede comités culturels, sociaux et sportifs animent la vie sociale de l’Écoletout au cours de l’année. De la même façon, douze comités à l’éducationprésents dans chacun des départements veillent aux relations étu-diants/professeurs et aussi à l’intégration des nouveaux arrivés.

Des sociétés techniquesNeuf sociétés techniques regroupent les passionnés qui veu-

lent appliquer le plus tôt possible les connaissances acquises. Sesmembres conçoivent et construisent des prototypes. Ils participentaussi à des compétitions internationales : véhicule solaire, Mini-Baja,avion-cargo téléguidé, SAE Robotique, et même des robots joueurs desoccer avec Robofoot.

D’autres comités s’intéressent aux relations culturelles, écono-miques ou de solidarité entre les pays, comme le Comité internationalde projets outre-mer (CIPO), Ingénieurs sans frontières ou Poly-Monde.

L’Association publie à 4000 exemplaires un hebdomadaire, LePolyscope. Elle est aussi responsable d’un volet imposant de servicescomme de l’assurance-groupe pour les étudiants, de la gestion des per-mis de stationnement pour ses membres, de la gestion du parc de pho-tocopieuses ainsi que des cafétérias. « Avec l’alimentation, notre objec-tif n’est pas de financer des activités, précise M. Corriveau, mais biende garder les prix le plus bas possible pour la communauté, tout enayant un menu de qualité. »

La vie étudiante ne serait pas ce qu’elle est s’il n’y avait cesfameuses fêtes étudiantes. « Poly-Party organise les meilleures partiesau Québec », soutient M. Corriveau, donnant l’exemple du Beach-Partyqui a lieu au mois de janvier tous les deux ans. Quelque trente-cinqtonnes de sable sont alors répandues à la cafétéria du pavillon principalet une immense piscine y est installée ainsi que des glissades d’eau !

TAUX DE PLACEMENT PAR GÉNIE

Des horaires complexesLa confection des horaires du person-

nel devient un problème gigantesque lorsque demultiples variables entrent en ligne de compte.Grâce aux recherches de la Chaire en optimisa-tion des grands réseaux de transport et àFrançois Soumis, professeur au Département demathématiques et génie industriel dePolytechnique, le métro de Tokyo, les cheminsde fer français et plusieurs compagniesaériennes ont maintenant une solution.

Quelques nanomètresLe professeur Patrick Desjardins du

Département de génie physique développe denouveaux matériaux en couches minces dequelques nanomètres d’épaisseur pour répondreaux besoins de l’industrie de la microélectro-nique et de l’optoélectronique. Les propriétésdes matériaux sont souvent perçues commeindépendantes de leur taille. Par exemple, un filde cuivre de 1 cm possède les mêmes propriétés

électriques normalisées qu’un fil de 1 mm ou de1 µm. Toutefois, des changements remarquablessont généralement observés lorsque la matièreest façonnée dans des dimensions extrêmementréduites. Le travail du professeur Desjardins estde repousser les limites de la nanoscience desmatériaux pour leur faire livrer des fonctionsinédites ou perfectionnées.

Chirurgie assistéePourquoi les chirurgiens n’auraient-ils

pas leur système de chirurgie assistée par ordi-nateur? C’est ce que le professeur Carl-ÉricAubin, du Département de génie mécanique,s’apprête à leur fournir. Soutenu par une équiped’une trentaine de professeurs, d’assistants derecherche et d’étudiants aux cycles supérieurs,ce titulaire de la Chaire de recherche du CanadaInnovations CAO en génie orthopédique devraittransformer de fond en comble la pratiqueorthopédique. « On développe des modèles numé-riques du corps humain avec lesquels on peutsimuler la chirurgie médicale », dit le chercheur.

Coup d’œil sur la recherche

La recherche s’effectue au niveau descycles supérieurs de l’École (maîtrise et docto-rat) qui comptent plus de 1500 étudiants. Laforce de cette recherche repose sur deuxpiliers : la qualité du corps professoral et le par-tenariat développé avec l’industrie.

« Nous offrons la plus grande diversitéde formation en génie au Canada et nous avonsl’une des plus importantes concentrations deprofesseurs-chercheurs en génie au pays, ditChristophe Guy, directeur de la recherche et del’innovation. Nous avons aussi le plus grandnombre de projets de recherche en partenariatavec l’industrie. Cela se traduit par l’héberge-ment d’un important nombre de chaires derecherche et par la participation de l’École àtoutes les initiatives majeures qui touchent legénie au Québec et au Canada. »

Les cycles supérieurs de Polytech-nique ont une double mission : offrir une for-mation aux étudiants par la recherche et fairede la recherche pour former des chercheurs.Sept axes de recherche sont privilégiés :

• Multimédia, informatique et télécommunications

• Sciences et génie du vivant

• Matériaux avancés, nanosciences et nanotechnologies

• Environnement, énergie et développement durable

• Hautes technologies de fabrication et aérospatiale

• Sciences et génie des systèmes

• Technologies de formation et d’apprentissage des sciences et du génie

Ces axes recoupent en grande partie lesgrappes industrielles de la région montréalaisecomme les télécommunications et l’aérospatial.

Plus de 60 M$ sont consacrés à larecherche annuellement à Polytechnique et 40%de cette somme provient de l’industrie. Celle-cifinance plusieurs chaires de recherche et octroieaussi de nombreux contrats de recherche.

De fait, l’École regroupe quelque 40chaires de recherche, certaines financées par legouvernement fédéral avec son Programmedes chaires de recherche du Canada, d’autresen partenariat avec l’industrie et le Conseil derecherches en sciences naturelles et en géniedu Canada (CRSNG), et les chaires industriel-les, uniquement financées par des entreprises.

Tout récemment, GM Canada investis-sait dans une chaire industrielle en matériaux

composites, conjointement avec le CRSNG.Pour sa part, le 4e groupe pétrolier aumonde, Total, participe à la nouvelle chairede recherche technologique en génie desprocédés. Il en est de même pourBombardier, Ericsson, Hydro-Québec, etc.,tous des partenaires de l’École Polytechnique.À elle seule, Bell Canada est associée à quatrechaires de recherche.

Des laboratoires uniquesQui dit recherche, dit laboratoire.

Depuis cinq ans, plus de 140 M$ ont été inves-tis en infrastructures de recherche àPolytechnique. L’École compte une soixantainede laboratoires spécialisés, tels que ceux quel’on retrouve dans le pavillon J.-Armand-Bombardier ou encore le Laboratoire de struc-tures Hydro-Québec ou Polynov, l’usine piloteen plasturgie et composites.

Des équipements uniques se retrou-vent à Polytechnique, comme ceux du labora-toire de métrologie constitué, entres autres,d’une voûte d’immersion qui permet de péné-trer au cœur d’un environnement créé par ordi-nateur (ce peut être une turbine d’avion enplein fonctionnement ou un cockpit d’avion).Ou encore un microscope électronique entransmission à canon à effet de champ, unappareil à résolution atomique qui permet detravailler à développer des matériaux avant-gardistes et de nouveaux procédés.

L’École, avec son partenaire financier,le Fonds de solidarité de la FTQ, a créé lasociété en commandite Polyvalor pour s’occu-per de la valorisation des résultats de larecherche effectuée dans ses locaux. Jusqu’àprésent, 14 entreprises dérivées sont nées,dans lesquelles Polyvalor détient ou a détenude l’équité. De plus, 42 technologies sont eninstance commercialisation.

Enfin, Polytechnique participe aussi àde grands consortiums de recherche avecd’autres universités et des partenaires indus-triels du milieu. C’est le cas notamment duConsortium de recherche et d’innovation enaérospatiale au Québec (CRIAQ) qui apporteune perspective à long terme dans la recherche.« De la recherche précompétitive, préciseChristophe Guy. Tous veulent que Montréalconserve son avance technologique en aéronau-tique, mais sans devoir partager ses secretsavec tout le monde. » Les entreprises partici-pantes ont accès à l’expertise et à la rechercheuniversitaire et prennent le relais afin de mettreau point des produits pour leurs fins propres.

François Corriveau

Marie-Ève Chiasson

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7Reportage publicitaire Le nouveau visage de Polytechnique

Laboratoire de recherche en fabrication virtuelleCe laboratoire sophistiqué de génie mécanique comprend une salle d’usinage où sont fabriquées les pièces et une salle de métrologie où sontvalidés les modèles de fabrication virtuelle qui prédisent les imperfectionssur les pièces usinées. Il est ainsi possible de mesurer les empreintes laissées sur les pièces par les machines-outils et les procédés d’usinage pour mieux les comprendre et les modéliser. Essentiellement, cette salle a une température stable de 20 0C, maintenue au dixième de degré près. Cela évite ou réduit l’expansion thermique des pièces et des instruments qui fausserait les mesures. Le degré de précision des mesures effectuéesatteint 1/1000 de l’épaisseur d’un cheveu. Même la chaleur dégagée par l’opérateur suffit à dilater la pièce et à fausser les résultats.

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Des horaires complexesLa confection des horaires du person-

nel devient un problème gigantesque lorsque demultiples variables entrent en ligne de compte.Grâce aux recherches de la Chaire en optimisa-tion des grands réseaux de transport et àFrançois Soumis, professeur au Département demathématiques et génie industriel dePolytechnique, le métro de Tokyo, les cheminsde fer français et plusieurs compagniesaériennes ont maintenant une solution.

Quelques nanomètresLe professeur Patrick Desjardins du

Département de génie physique développe denouveaux matériaux en couches minces dequelques nanomètres d’épaisseur pour répondreaux besoins de l’industrie de la microélectro-nique et de l’optoélectronique. Les propriétésdes matériaux sont souvent perçues commeindépendantes de leur taille. Par exemple, un filde cuivre de 1 cm possède les mêmes propriétés

électriques normalisées qu’un fil de 1 mm ou de1 µm. Toutefois, des changements remarquablessont généralement observés lorsque la matièreest façonnée dans des dimensions extrêmementréduites. Le travail du professeur Desjardins estde repousser les limites de la nanoscience desmatériaux pour leur faire livrer des fonctionsinédites ou perfectionnées.

Chirurgie assistéePourquoi les chirurgiens n’auraient-ils

pas leur système de chirurgie assistée par ordi-nateur? C’est ce que le professeur Carl-ÉricAubin, du Département de génie mécanique,s’apprête à leur fournir. Soutenu par une équiped’une trentaine de professeurs, d’assistants derecherche et d’étudiants aux cycles supérieurs,ce titulaire de la Chaire de recherche du CanadaInnovations CAO en génie orthopédique devraittransformer de fond en comble la pratiqueorthopédique. « On développe des modèles numé-riques du corps humain avec lesquels on peutsimuler la chirurgie médicale », dit le chercheur.

Le pavillon J.-Armand-Bombardier : un lieu stimulantInauguré l’année dernière, le pavillon J.-Armand-Bombardier, un édificedétenu conjointement par l’École Polytechnique et par l’Université deMontréal, permet à des équipes de chercheurs en génie, en chimie, en physique et en sciences des deux institutions de travailler ensemble danscinq domaines de pointe : les nanotechnologies, les nouveaux matériaux,la biotechnologie, le génie biomédical et l’aéronautique. Il sert aussi d’incubateur d’entreprises en haute technologie. C’est plus qu’un simple bâtiment dédié à la recherche, c’est aussi un milieu stimulant avec huit jardins intérieurs pour en faire un lieu propice au travail, à la réflexion et à la discussion. La revue « Canadian Architect » lui a accordé un prixd’excellence pour son aménagement physique innovateur.

Laboratoire de structures Hydro-QuébecLe Laboratoire de structures Hydro-Québec dotera le Québec et le Canadad'un outil sophistiqué de recherche de classe internationale des plus polyvalents pour l'étude du comportement structural des grands ouvrages degénie civil. Dès 2006, on réalisera sur le simulateur sismique du laboratoiredes essais sur des systèmes structuraux à grande échelle en reproduisant lesmouvements du sol causés par les tremblements de terre. Avec cet appareil,on peut simuler les séismes passés ou ceux qui sont anticipés pour unerégion donnée. Il est aussi possible de reproduire les secousses induites parun dynamitage. Le laboratoire comprend également une combinaison d’équipements de chargement de très grande capacité, unique au Canada. Ces équipements permettent d’imposer des charges statiques ou dynamiquesélevées à des composantes structurales de grandes dimensions, comme lespoutres de pont ou les murs de bâtiments.

Polynov : un laboratoire grandeur natureC’est dans l’arrondissement Anjou qu’a été installé, dans une ancienne usine, le laboratoire Polynov, une infrastructure unique en plasturgie et encomposites qui permet à ses utilisateurs d’effectuer des preuves de concept et de mise à l’échelle industrielle de toute innovation dans le domaine. Une quarantaine de machines de toutes sortes (extrudeuses monovis etbivis, calandres, mélangeurs, machines d’étirage, appareils de mesure) forment une véritable unité industrielle de pointe dans le domaine des polymères et des composites.

Coup d’œil sur la recherche

La recherche s’effectue au niveau descycles supérieurs de l’École (maîtrise et docto-rat) qui comptent plus de 1500 étudiants. Laforce de cette recherche repose sur deuxpiliers : la qualité du corps professoral et le par-tenariat développé avec l’industrie.

« Nous offrons la plus grande diversitéde formation en génie au Canada et nous avonsl’une des plus importantes concentrations deprofesseurs-chercheurs en génie au pays, ditChristophe Guy, directeur de la recherche et del’innovation. Nous avons aussi le plus grandnombre de projets de recherche en partenariatavec l’industrie. Cela se traduit par l’héberge-ment d’un important nombre de chaires derecherche et par la participation de l’École àtoutes les initiatives majeures qui touchent legénie au Québec et au Canada. »

Les cycles supérieurs de Polytech-nique ont une double mission : offrir une for-mation aux étudiants par la recherche et fairede la recherche pour former des chercheurs.Sept axes de recherche sont privilégiés :

• Multimédia, informatique et télécommunications

• Sciences et génie du vivant

• Matériaux avancés, nanosciences et nanotechnologies

• Environnement, énergie et développement durable

• Hautes technologies de fabrication et aérospatiale

• Sciences et génie des systèmes

• Technologies de formation et d’apprentissage des sciences et du génie

Ces axes recoupent en grande partie lesgrappes industrielles de la région montréalaisecomme les télécommunications et l’aérospatial.

Plus de 60 M$ sont consacrés à larecherche annuellement à Polytechnique et 40%de cette somme provient de l’industrie. Celle-cifinance plusieurs chaires de recherche et octroieaussi de nombreux contrats de recherche.

De fait, l’École regroupe quelque 40chaires de recherche, certaines financées par legouvernement fédéral avec son Programmedes chaires de recherche du Canada, d’autresen partenariat avec l’industrie et le Conseil derecherches en sciences naturelles et en géniedu Canada (CRSNG), et les chaires industriel-les, uniquement financées par des entreprises.

Tout récemment, GM Canada investis-sait dans une chaire industrielle en matériaux

composites, conjointement avec le CRSNG.Pour sa part, le 4e groupe pétrolier aumonde, Total, participe à la nouvelle chairede recherche technologique en génie desprocédés. Il en est de même pourBombardier, Ericsson, Hydro-Québec, etc.,tous des partenaires de l’École Polytechnique.À elle seule, Bell Canada est associée à quatrechaires de recherche.

Des laboratoires uniquesQui dit recherche, dit laboratoire.

Depuis cinq ans, plus de 140 M$ ont été inves-tis en infrastructures de recherche àPolytechnique. L’École compte une soixantainede laboratoires spécialisés, tels que ceux quel’on retrouve dans le pavillon J.-Armand-Bombardier ou encore le Laboratoire de struc-tures Hydro-Québec ou Polynov, l’usine piloteen plasturgie et composites.

Des équipements uniques se retrou-vent à Polytechnique, comme ceux du labora-toire de métrologie constitué, entres autres,d’une voûte d’immersion qui permet de péné-trer au cœur d’un environnement créé par ordi-nateur (ce peut être une turbine d’avion enplein fonctionnement ou un cockpit d’avion).Ou encore un microscope électronique entransmission à canon à effet de champ, unappareil à résolution atomique qui permet detravailler à développer des matériaux avant-gardistes et de nouveaux procédés.

L’École, avec son partenaire financier,le Fonds de solidarité de la FTQ, a créé lasociété en commandite Polyvalor pour s’occu-per de la valorisation des résultats de larecherche effectuée dans ses locaux. Jusqu’àprésent, 14 entreprises dérivées sont nées,dans lesquelles Polyvalor détient ou a détenude l’équité. De plus, 42 technologies sont eninstance commercialisation.

Enfin, Polytechnique participe aussi àde grands consortiums de recherche avecd’autres universités et des partenaires indus-triels du milieu. C’est le cas notamment duConsortium de recherche et d’innovation enaérospatiale au Québec (CRIAQ) qui apporteune perspective à long terme dans la recherche.« De la recherche précompétitive, préciseChristophe Guy. Tous veulent que Montréalconserve son avance technologique en aéronau-tique, mais sans devoir partager ses secretsavec tout le monde. » Les entreprises partici-pantes ont accès à l’expertise et à la rechercheuniversitaire et prennent le relais afin de mettreau point des produits pour leurs fins propres.

L’École Polytechnique de Montréal constitue un haut lieu de recherche fondamentale et appliquée de calibre international au Canada. Chaque année, elle est le témoin de plusieurs innovationstechnologiques et de découvertes qui donnent lieu à plus de 200 300 publications scientifiques, à de multiples demandes de brevets, à la négociation de licences et, à l’occasion, à la création de nouvelles entreprises.

Un haut lieu d’innovation

Christophe Guy

Page 8: EFFERVESCENCE RÈGNE SUR LE SOMMET DE LA MONTAGNE nouveau … · 2005-10-11 · Reportage publicitaire Le nouveau visagede Polytechnique ... nieur est, plus que jamais, géniale et

David Fugère-Lamarre, son petit-fils, représente la quatrième générationd’ingénieurs dans cette grande famille. Il s’est cependant distingué en préférant legénie informatique au génie civil.

« Mon père, Émile Lamarre, est devenu ingénieur en 1927 parce que sonpère, un entrepreneur en construction, était conscient qu’il lui manquait certainesconnaissances technologiques », rappelle le président du conseil de Polytechnique.

Trois frères de Bernard Lamarre ont aussi fait carrière en génie civil etson beau-père, Jean-Paul Lalonde, était aussi ingénieur, diplômé de Polytechniqueen 1926. Deux de ses sept enfants ont opté aussi pour le génie civil, Michèle etPhilippe. Tous les deux se sont spécialisés aux États-Unis pour compléter la for-mation reçue à Polytechnique. Michèle a obtenu un doctorat en génie civil, spécia-lisation en séismes de l’Université Stanford, en Californie, et Philippe, une maîtri-se en génie civil au MIT, de Boston.

« Moi, depuis l’âge de cinq ans, je savais que j’irais à Polytechnique. Monchemin était tout tracé. Mon père recevait des revues d’ingénieur que je lisais et ilme parlait de Polytechnique avec beaucoup d’enthousiasme et d’éloges. Nousétions 11 enfants et cela a donné quatre ingénieurs, quatre médecins, deux avocatset une diététiste. J’ai sûrement influencé mon petit-fils David en lui parlant aussiavec beaucoup d’enthousiasme de la profession d’ingénieur. »

La Fondation de l’École Polytechnique décerne en plus une cin-quantaine de bourses commémoratives et il en reste quelque 50offertes directement par des associations, entreprises, fondationsou organismes pour des montants variant de 500$ à 5000 $.

Évidemment, une telle abondance requiert les services de ges-tion de l’équipe du Service aux étudiants afin d’assurer l’équitédans l’octroi de ces bourses.

Les étudiants des cycles supérieurs ne sont pas en resteAux montants susmentionnés, il faut ajouter les bourses des cyclessupérieurs, au nombre de 70, plus substantielles, certaines s’élevantà 10 000 $, pour un total dépassant la somme de 420 000 $.

Les Roy ont suivi de prèsl’évolution de PolytechniqueTrois générations d’ingénieurs issus del’École Polytechnique de Montréal font partie de la famille de Christian Roy, ingénieur électrique, vice-président à Bell Canada, et président de l’Association des diplômés de Polytechnique.

« Mon père Yves, aujourd’hui à la retraite,était ingénieur civil. Il a surtout œuvré dans ledomaine municipal, d’abord à Ville LaSalle, puis àMontréal, rappelle Christian Roy. Il a fait ses étudesrue Saint-Denis dans les premiers locaux de l’École.Moi, j’ai étudié sur la montagne et mon fils Thierryserait dans les pavillons Lassonde, n’eut été cetéchange étudiant avec l’Université de San Franciscopour la session d’automne. »

Chez les Roy, ce sont trois générations d’in-génieurs qui ont suivi l’évolution physique et géogra-phique de Polytechnique.

Christian Roy ne pense pas avoir influencéson fils directement, mais sûrement indirectement.

Lui-même a choisi Polytechnique parce que c’était « l’école de génie à Montréalavec une très bonne réputation ». Très tôt, il a développé un intérêt pour lessciences, les télécommunications et les ordinateurs. Thierry Bélanger-Roy a aussichoisi le génie électrique. Il fait présentement sa troisième année.

« Ma marraine était elle-même diplô-mée de l’École Polytechnique « féminine » deParis, rappelle Alice Savage. Ma grande chancea consisté à savoir très tôt que c’était possible.J’ai encouragé Julie dans cette voie, enessayant de ne pas en avoir l’air. Je voyais qu’el-le avait les mêmes dispositions intellectuellesque moi, le même goût pour le calcul, la résolu-tion de problème. »

« À l’école, poursuit-elle, elle avait dità son orienteur qu’elle nevoulait pas être ingénieureparce qu’elle voulait êtrecréative. C’est à ce momentque nous nous sommesparlé vraiment. »

Et Julie de confir-mer. « Ce qui répondait leplus à mes goûts, c’est lecôté scientifique de l’ingé-nierie et son aspect créatif.J’ai toujours eu un tempé-rament de nature artistiqueavec un fort intérêt pour lessciences ».

Elle a commencéses études en génie infor-matique avant de bifur-quer. « Je m’intéressaisbeaucoup aux questionsd’interface. C’est là que j’aicompris que l’interfaceentre un ordinateur etl’être humain, c’est l’ergo-nomie et le génie indus-triel. » La consultationdans le domaine manufac-

turier pour l’amélioration des procédés l’inté-resse au plus haut point.

Julie Savage-Fournier s’est engagéeavec entrain dans la vie étudiante dePolytechnique dès sa première année d’étudesen siégeant à un comité, puis au journal étu-diant et à l’exécutif de l’Association des étu-diants. Elle copréside actuellement l’organisa-tion de la Compétition canadienne d’ingénieriequi aura lieu à Montréal en mars 2006.

Le nouveau visage de Polytechnique Reportage publicitaire8

Lentement mais sûrement, la profession d’ingénieur se féminise. Près du quart des effectifs

de l’École Polytechnique de Montréal est maintenantconstitué d’étudiantes. Quelques départements

atteignent même le 50% de filles, tandis que d’autrescontinuent de rebuter la gent féminine.

Voici quelques témoignages où plusieurs générations ont opté pour la voie de l’ingénierie et même un cas

où on est ingénieure de mère en fille !

« Normal qu’une femmepuisse être ingénieure »

Julie Savage-Fournier vient de terminer ses études en génieindustriel, concentration productique et logistique. « J’ai toujours

trouvé normal qu’une femme puisse être ingénieure », dit-elle.Elle avait devant elle le modèle de sa propre mère, Alice Savage,

ingénieure en électronique qui fait carrière à Hydro-Québec.

C’est en 1974 que Kazimir Olechnowicza reçu son diplôme de Polytechnique en géniecivil. Par la suite, il a fait une maîtrise en struc-ture. C’est exactement cette voie que ses fils,Ian et Karl, ont prise. Le premier fait présente-ment sa maîtrise à Polytechnique, tout en oeu-vrant à CIMA +, tandis que le plus jeune termi-ne son baccalauréat.

« Je suis un passionné du génie,explique M. Olechnowicz. L’ingénierie est l’unedes plus belles professions qui soient. J’en parlesouvent, j’ai été communicatif avec mes fils. Je

leur parle régulièrement du développement desaffaires, comment cibler de nouveaux cré-neaux, comment trouver de nouveaux clients,comment réaliser telle idée, etc. »

« Quand on est à la tête d’une firmed’ingénierie, il faut connaître le génie à fond,l’avoir pratiqué à tous les échelons et avoir faitbeaucoup de terrain. »

M. Olechnowicz a rapidement été asso-cié à la firme qui l’a embauché à sa sortie dePolytechnique et qu’il a transformée des annéesplus tard en CIMA +. Il en est l’associé principal.

Kazimir Olechnowicz, président de CIMA +, une firme de génie-conseil de renommée internationale comptant 825 employés, recevra le 29 novembre prochain le 27e Prix Mérite del’Association des diplômés de Polytechnique.Cette distinction traduit l’excellence de la carrièreet l’ensemble de la contribution au domaine del’ingénierie d’un diplômé de l’École Polytechnique.

« Mes fils suivent exactement mes traces »

– Kazimir Olechnowicz

4 générations d’ingénieurs chez les LamarreBernard Lamarre n’a plus besoin de présentation. Il a laissé une marque indélébile sur le milieu québécois de l’ingénierie. Il préside aujourd’hui le conseild’administration de l’École Polytechnique.

Ingénieur de père en fils, de mère en fille !

2900, boulevard Édouard-MontpetitCampus de l’Université de Montréal2500, chemin de PolytechniqueMontréal

Adresse postaleC.P. 6079, succ. Centre-villeMontréal (Québec) H3C 3A7(514) 340-4711

L’École Polytechnique se trouve sur le flanc nord du mont Royal, en plein cœur de Montréal.

CE CAHIER SPÉCIAL A ÉTÉ PRODUIT PAR LE SERVICE DES COMMUNICATIONS ET DES RELATIONS PUBLIQUES

DE L’ÉCOLE POLYTECHNIQUE DE MONTRÉAL EN COLLABORATION AVEC LA PRESSE LTÉE.

Directrice du Service des communications et des relations publiques de l’ÉcolePolytechnique de Montréal : Chantal CantinRédaction et supervision : Communications APGPhotos : ©Productions Punch inc. et le Service des communications et des relationspubliques de l’École Polytechnique de Montréal (sauf mention contraire).

www.polymtl.ca

Le programme de bourses de Polytechnique est des plus diversifiés :

- les 15 meilleurs candidats à l’inscription en 1re année reçoivent automatiquement une bourse de 2000 $ de la Fondation de Polytechnique,renouvelable pour les deux années suivantes;

- le directeur général de Polytechnique offre des bourses d’admission de 2000 $ aux étudiants provenant du collégial ayant une cote R supérieure à 34;

- 25 autres bourses d’admission de 1500 $ sont offertes par la Fondation de Polytechnique aux étudiants ayant une cote R inférieure à 34.

De très nombreuses boursesPlus de 200 bourses de 1er cycle seront remises cette année à des étudiants de Polytechnique pour une somme globale de 435 000$.

Christian Roy

Julie Savage-Fournier et sa mère, Alice Savage

Kazimir Olechnowicz

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