EDUMAG auto - été 2012

été 2012Une édition d’EDUCAMwww.educam.be

Nouvelles CCTDes avancées significatives

>8La sécurité au cœur des formations HEV

>6 EDUCAM prépare l'avenir

2 EduMag | été 2012

De bons travailleurs grâce à de bons employeursCet EDUMAG illustre à nouveau l'évolution incessante des techniques. Pour y faire face, les entreprises et leurs collabo-rateurs doivent continuer à se développer et se former. En de telles circonstances, une bonne politique du personnel est très importante.

Une nouvelle CCT a été conclue dans ce sens. Elle propose de nombreuses possibilités pour rester dans la course. Dans ce numéro, les partenaires sociaux expliquent comment les en-treprises et leurs collaborateurs peuvent continuer à croître ensemble.

Par ailleurs, il est indispensable que les informations soient facilement accessibles. Nous travaillons d’ailleurs à un nou-veau site Internet pour rendre vos recherches encore plus aisées. Un employeur témoigne du fait qu'il n'incombe pas seulement aux travailleurs de rester "en mouvement", cela constitue également un must pour tous les chefs

d'entreprises. Contrairement aux années précédentes, il faut aujourd'hui faire de nombreux eff orts pour attirer suffi sam-ment de collaborateurs. Car outre la technologie, plusieurs tendances et évolutions jouent un rôle important : réglemen-tation (inter)nationale, stimulation par les pouvoirs publics, (prix) de l'énergie, évolutions socio-économiques, culturelles et démographiques.

La gestion des compétences constitue un élément essentiel d'une politique du personnel effi cace, notamment dans le sec-teur de la carrosserie. Ces conseils sont importants pour vous en tant qu'employeur mais aussi pour vos collaborateurs car vous et votre personnel déterminez la qualité et la réussite de votre entreprise. C'est en coordonnant vos eff orts que vous continuerez à évoluer et obtiendrez le rendement maximal de votre entreprise.

EDUCAM Partner s'occupe du savoir-faire au sein de notre secteur, et ce sur tous les terrains : il veille à ce qu'il y ait suffi -samment de travailleurs et d'employeurs qui restent à jour, à ce que le secteur soit attrayant, le reste et off re des possibili-tés d'avenir à tous.

Luc De MoorDirecteur général

EDUMAG est une édition d’EDUCAM ASBLAvenue J. Bordet 164, 1140 Bruxelleswww.educam.beDesign : LUON - www.luon.com

Luc De Moor

C'est vous et votre personnel qui déterminez la qualité et la réussite de votre entreprise

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édito

4 En bref Infos et tendances du secteur

6 EDUCAM prépare l'avenir Information, accompagnement et formation des jeunes

8 Formations axées sur la sécurité Véhicules électriques et hybrides

10 En faites-vous assez pour les talents et les compétences présents dans votre entreprise ? Deux entreprises témoignent de leur expérience

12 EDUCAM reste un partenaire indispensable Réunion-débat sur les nouvelles CCT

14 Convoité et indispensable Certifi cation climatisation

15 Formations soft skills Du conseil à la formation

16 Participez et gagnez un smartphone Samsung Galaxy

3été 2012 | EduMag

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contenu


en bref

Un nouveau design pour educam.beLe site Internet actuel d'EDUCAM a été lancé fi n 2009. Depuis lors, de nombreux cyber-kilomètres ont été parcourus et il est grand temps de procéder à une révision en profon-deur. L'accent est mis sur une navigation claire et des possibilités d'interaction dynamiques. Les visiteurs trouveront rapidement et facilement les informations pertinentes et pourront s'inscrire en ligne à des formations, des événements etc. La principale nouveauté du site est sa compatibilité avec des appareils mobiles tels que les smart phones et les tablettes (p. ex. iPhone et iPad). EDUCAM devient littéralement accessible partout.

Plan de formation qualitatifLa mise à jour des connaissances des collaborateurs est un défi permanent pour les organisations et les entreprises. Et c'est justement ce défi qui souligne l'importance des formations. Les entreprises de garages et de carrosseries de plus de 15 collaborateurs ont l'obligation d'introduire un plan de for-mation. EDUCAM souhaite les soutenir dans cette démarche. A cet eff et, un guide de pla-nifi cation a été élaboré en collaboration avec les acteurs du secteur afi n de compléter au mieux le plan de formation. Depuis peu, une nouvelle version de ce guide est disponible (à télécharger sur le site Internet d'EDUCAM). Il s'agit d'un outil pratique afi n de veiller à ce que les formations choisies correspondent parfaitement aux besoins des employeurs et des travailleurs.

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Passez au niveau supérieur avec un plan de formation bien pensé.

EDUCAM, Avenue J. Bordet 164, 1140 Bruxelleswww.educam.be

N’OUBLIEZ PAS :

Prenez le temps de lire le guide de planifi cation.Répondez aux questions le plus complètement possible.Établissez votre plan de formation en vous basant sur vos réponses aux questions et en dialogue avec vos collaborateurs. N’hésitez pas à demander conseil à EDUCAM : nous sommes là pour vous aider.Appelez le 02 778 63 30 ou envoyez un e-mail à[email protected].

Retournez votre plan de formation complété à EDUCAM avant le 15 février 2012.

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Des services et des formations pour signer vos victoires futures | [email protected] | www.educam.be

Le plan de formation refl ète le besoin de formation au sein de votre entreprise. En vue de l’obtention du soutien sectoriel, chaque

formation doit faire l’objet d’une demande séparée adressée à EDUCAM. Ce plan doit être signé personnellement par l’employeur et par les membres du conseil d’entreprise.

Signature du responsable

Date Cachet de l’entreprise

LANGUES

INFORMATIQUE

RELATIONS AVEC LA CLIENTÈLE

AUTRES

FORMATIONS OBLIGATOIRES PAR LA LOI

SERVICESMISE À DISPOSITION

DÉVELOPPEMENT

Type de formation Intitulé de la formationNombre de jours

Nombred’ouvriers

Opérateur deformationPériode programmée(mois)



formation doit faire l’objet d’une demande séparée adressée à EDUCAM. Ce plan doit être signé personnellement par l’employeur et par les membres du conseil d’entreprise.

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SERVICESMISE À DISPOSITION

DÉVELOPPEMENT

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Passez au niveau supérieur avec

un plan de formation bien pensé.EDUCAM, Avenue J. Bordet 164, 1140 Bruxelles

www.educam.be

N’OUBLIEZ PAS :

Prenez le temps de lire le guide de planifi cation.

Répondez aux questions le plus complètement possible.

Établissez votre plan de formation en vous basant sur

vos réponses aux questions et en dialogue avec vos

collaborateurs. N’hésitez pas à demander conseil à

EDUCAM : nous sommes là pour vous aider.

Appelez le 02 778 63 30 ou envoyez un e-mail à

[email protected].

Retournez votre plan de formation complété à EDUCAM

avant le 15 février 2012.

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formation doit faire l’objet d’une demande séparée adressée à EDUCAM.

Ce plan doit être signé personnellement par l’employeur et par les membres du conseil d’entreprise.

Signature du responsable Date Cachet de l’entreprise

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SERVICES

MISE À DISPOSITION

DÉVELOPPEMENT

Type de formation Intitulé de la formationNombre de jours

Nombred’ouvriers

Opérateur deformation

Période programmée(mois)

Le 18 janvier 2012, les écoles organisant les métiers de l’automobile, la cellule CPU* et EDUCAM se sont rencontrés sur le site d’AutoFORM à Liège. Cette journée orchestrée par EDUCAM a été l’occasion de mettre en évidence le partenariat

entre le secteur et l’enseignement, mais elle a également permis aux directeurs d’écoles, chefs d’ateliers, enseignants ainsi qu’aux membres de la cellule CPU et aux collaborateurs d’EDUCAM de mieux se connaître et d’échanger leurs points de vue.

EDUCAM plus proche de l'enseignement

* Certifi cation Par Unités

Plus d'infos sur ce partenariat avec l'enseignement ?

Contactez-nous au 02 778 63 30, par e-mail via [email protected] ou surfez sur www.educam.be


Tester ses connaissances grâce à EduScan Dans le secteur automobile, les évolutions technologiques s'enchaînent continuelle-ment. Il n'est dès lors pas évident de prépa-rer les élèves et les stagiaires comme il se doit. Les partenaires de l'enseignement ainsi qu'EDUCAM souhaitent donner un coup de pouce aux enseignants. C'est dans ce contexte et à l'initiative d'EDUCAM qu'Edu-Scan a vu le jour. EduScan est un outil en ligne qui s'accompagne d'une grande base de données de questionnaires techniques pour les métiers du secteur automobile. Le visiteur peut parcourir plusieurs ques-tionnaires en ligne issus de diff érents modules afi n de scanner ses connaissances techniques automobiles. Les résultats donnent immédiatement une indication de la maîtrise du contenu spécifi que. L'outil en ligne suggère également des moyens de parfaire ses connaissances.

Testez l'outil par vous-même sur www.eduscan.be

Des profi ls de métiers systématiquement mis à jour Les métiers du secteur automobile et des secteurs connexes évoluent constamment (évolutions techniques, évolutions élec-troniques, mais aussi nouvelles données du marché). Il est indéniable que cela a un impact considérable sur l'organisation du travail. Pour garantir une bonne adéquation entre l'enseignement et/ou les initiatives sec-torielles et une réalité du terrain en évolution permanente, EDUCAM développe et gère des profi ls de métiers sectoriels. Depuis lors, 18 profi ls sont disponibles gratuitement, et la liste continue de s'allonger. Parmi les profi ls récemment disponibles, citons : le magasinier autos et véhicules utilitaires légers, le maga-sinier poids lourds, le tôlier (carrosserie) et le peintre (carrosserie).

Au revoir Jean-Pierre BraineNous avons le regret de vous annoncer le décès de Jean-Pierre Braine. Passionné par l’automobile, formateur, conseiller pédagogique et enfi n directeur des formations au sein de l’IFAPME, il a constamment entretenu une collaboration intense et progressiste avec EDUCAM.

C’est grâce à lui que les premières épreuves sectorielles pour les jeunes ont vu le jour. Il a cru intensément en ce projet et s’est investi sans limite. Aujourd’hui, tous les jeunes inscrits en alternance en Belgique dans la section "garagiste-réparateur" passent ces épreuves.

Au nom d’EDUCAM, nous présentons nos sincères condoléances à sa famille et à ses proches.

Remise des certifi cats sectoriels : une pleine réussite

En 2011, 562 personnes se sont inscrites pour obtenir une certifi cation sectorielle en tant que mécanicien polyvalent, mécanicien d'entretien ou technicien MDA (voir article page 6). Afi n de souligner ce grand intérêt, une rencontre a été organisée fi n 2011 pour

tous les acteurs de cette formation. Les cer-tifi cats ont été remis lors d'un événement à Bruxelles qui a rassemblé plus de 600 personnes. De nombreux prix ont été décer-nés avant d'off rir au public la diff usion en avant-première du documentaire "Senna".

Plus d'infos ?Contactez-nous au 02 778 63 30, par e-mail via [email protected] ou surfez sur www.educam.be


Il faut prendre soin des talents et de l'enthousiasme de chacun. Nous constatons que les jeunes ayant suivi une filière d'enseignement automobile choisissent parfois un métier dans un tout autre secteur. On peut le déplorer,

mais cela nous montre à la fois que ceux qui choisissent le secteur automobile pour bâtir leur carrière sont géné-ralement très motivés. EDUCAM propose plusieurs sortes d'encadrements pour ces personnes pleines de motivation.

Certification sectorielleParallèlement aux formations qu'EDUCAM propose (souvent avec des partenaires), il existe aussi une certification sectorielle que les jeunes peuvent obtenir. Il s'agit là d'une autre initiative qui mérite d'être prise en compte. "Ces futurs travailleurs peuvent déjà obtenir cette certification sur les bancs d'école", explique Alexis Roelandt, Coordinateur Partenariats EDUCAM. "Il est important de savoir qu'il s'agit d'une initiative prise par et pour le secteur. Cette certification sectorielle est totale-ment indépendante du diplôme que les jeunes obtiennent à l'école. Mais il s'agit toutefois d'une reconnaissance de leurs compétences professionnelles. Pour le moment, il existe trois types de certificats : mécanicien polyvalent, mécanicien d'entretien et technicien MDA*. Ce n'est qu'après avoir réussi une épreuve théorique et pratique organisée une fois par an

par métier que l'on peut obtenir le certificat. La certification sectorielle a déjà dix ans d'existence. Ce label de qualité bénéficie d'une grande estime au sein de l'ensemble du secteur. Cela se comprend tout à fait étant donné que les compétences testées sont fixées par des professionnels eux-mêmes."

Cahier des chargesComment cette certification sectorielle est-elle abordée précisément? Ce sont les écoles, ou plus souvent des groupes d'écoles, qui organisent les formations pour cette certification sectorielle. EDUCAM apporte le soutien nécessaire. "Nous avons aussi rédigé un cahier des charges assez étendu pour les épreuves", explique Alexis Roelandt. "Nous analysons en détail si ces formations sont bien données. EDUCAM garantit aussi que chaque participant passe l'examen devant un jury totalement indépendant. Nous mettons également du matériel à disposi-tion. Avant de concrétiser cette collaboration avec les écoles, nous procédons à un audit approfondi. Nous ne nous lançons

EDUCAM prépare l'avenir Informer les jeunes, les accompagner et contribuer à leur formation, telles sont les principales préoccupations d'EDUCAM. Et cela s'exprime à différents niveaux. Outre nos nombreux projets, nous sommes impliqués dans différents partenariats. Intéressons-nous à quelques initiatives marquantes qui, chacune à leur manière, rapprochent les jeunes et le secteur automobile.

Formation des jeunes

dossier

* Technicien MDA : technicien en maintenance et diagnostic automobile

Philosophie d'EDUCAM "Le Lifelong Learning correspond par-faitement à la philosophie d'EDUCAM", explique Alexis Roelandt. "La large gamme de formations que nous pro-posons en témoigne aisément. Car la formation ne se limite pas aux bancs d'école. Elle est un fil conducteur tout au long de la carrière. C'est ainsi que l'on crée une situation dont chacun peut tirer profit. Travailleur, employeur, et donc l'ensemble du secteur."

La certification sectorielle, une reconnaissance des compétences professionnelles

Des jeunes encore plus motivésUn des jeunes formés au Garage Snauwaert de Dinant a obtenu son certificat sectoriel de "Mécanicien polyvalent". "La réussite de cette épreuve a été source de motivation", explique Monsieur Snauwaert. "Ne mâchons pas nos mots : les jeunes qui se retrouvent dans le secteur automobile ne sont pas toujours très motivés. Il n'est pas rare qu'ils doivent faire face à des échecs, ce qui explique leur déception. Mais il y en a d'autres qui se distinguent. Obtenir une telle reconnaissance sectorielle vient bien à point. C'est un atout supplé-mentaire. Personnellement, j'y vois deux gros avantages. Ils accumulent des connaissances et des compétences, c'est incontestable. Par ailleurs, cela donne de la motivation supplémentaire à ce petit groupe de jeunes motivés."

TéMoignagE


Atout pour les entreprises"Chaque année, des centaines de jeunes suivent la forma-tion pour obtenir une certification sectorielle", ajoute Alexis Roelandt, Coordinateur Partenariats EDUCAM. “En 2011, ils étaient 562. Le fait que le pourcentage de réussite soit d'environ 50 % prouve que nous mettons la barre très haut. Et c'est ce qu'il convient de faire. La réussite de cette initiative dépend totalement des qualités requises. Les jeunes qui réussissent peuvent revendiquer de vraies compétences professionnelles. Et les entreprises qui embauchent ces personnes savent qu'elles sont motivées et compétentes."

dans cette collaboration qu'une fois que toutes nos exigences sont comblées. En fait, une telle certification sectorielle est indépendante du parcours scolaire habituel. L'obtention ou pas de celle-ci n'a pas de conséquences sur la réussite scolaire."

Des bases solides "Dans le cadre d'unavenirquiroule.be, EDUCAM développe de nombreuses activités d'information, de promotion et de sensibilisation", souligne Ria Cambier, Gestionnaire de ce projet au sein d'EDUCAM (www.unavenirquiroule.be). "Le public cible sont les jeunes confrontés à un choix professionnel. Toujours dans le cadre de notre mission, il y a également des actions pour les enseignants et les entreprises. Ce rôle de sensibilisation est encore illustré par des magazines ciblés tels que TurboStart ou le Journal des Accros de l'Auto. EDUCAM organise également des actions de sensibilisation lors de salons tels que le Salon de l'Auto et Autotechnica." <

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Les formations pour véhicules électriques et hybrides (HEV) répondent à une demande de plus en plus grande. En effet, ces véhicules sont de plus en plus fréquents sur nos routes. Et leur technologie spécifique requiert une approche particulière. EDUCAM a décidé de relever le défi grâce à trois formations. Mais cela va plus loin. Nous misons beaucoup sur l'avenir de ces véhicules, ce qui se traduit dans divers investissements.

Malgré leurs différences, des véhicules purement électriques et des véhicules électriques hybrides HEV se caractérisent tous deux par la présence d'une propulsion électrique", explique Frederik

Van Mulders, développeur chez EDUCAM. “La tension de ces systèmes peut atteindre plus de 400 volts. Il faut donc bien sûr faire preuve de la prudence qui s'impose".

Véhicule sous tension Sécurité et prudence sont les mots d'ordre. "La nature des HEV est d'assurer que les composants du système haute tension puissent être actifs, et soient donc sous tension, mais sans qu'on les entende, contrairement à un véhicule classique avec moteur thermique", explique-t-il. "Les dangers propres aux HEV sont divers. Le déplacement du véhicule doit se faire de façon adéquate et les procédures de travail sont adaptées aux nouveaux risques. Un exemple concret : en cas de mau-vaise manipulation, les cellules de batterie peuvent être exposées à des dommages ou à une température trop élevée, entraînant des fuites d'électrolyte corrosif ou irritant voire le dégazage ou l 'explosion de la batterie. Les formations propo-sées s'articulent autour de ces thèmes et de bien d'autres encore."

Du collaborateur sensibilisé... EDUCAM propose des formations HEV sur trois niveaux. Le premier niveau s'adresse au "collaborateur sensibilisé". En soi, ce n'est pas lui qui intervient sur les systèmes électriques mais il est quand même en contact avec les HEV. "Très concrètement, il peut s'agir de quelqu'un qui réalise des entretiens ou qui nettoie même l'atelier dans lequel ces véhicules se trouvent", explique Frederik Van Mulders. "Pour y procéder en toute sécurité, il est nécessaire que ces personnes soient conscientes du caractère spécifiques des HEV. Tel est l'objectif de cette formation d'un jour."

La formation du deuxième niveau s'adresse au "collaborateur qualifié". Parmi ses tâches, il doit régulièrement mettre un HEV hors tension en toute sécurité. "Il doit pouvoir contrôler la sécurité et être au courant des risques et procédures des véhicules à haute tension. Le public cible peut être le technicien de garage, le carrossier ou même le dépanneur. Au cours de cette formation, on s'intéresse en détail aux différents composants et aux architectures de la propulsion électrique/hybride, à la sécurité lors

dossier

Déjà près de 1.200 certificats délivrés

Formations axées sur la sécurité

Véhicules électriques et hybrides

"L'éventail de formations permet à l'offre et la demande de se rencontrer""EDUCAM est notre partenaire depuis de nombreuses années", explique Christian Vanden Bergh, Training Manager chez Citroën. "En recourant à ces trois formations, nous confirmons à nouveau notre collaboration de longue date. Non seulement l'offre d'EDUCAM répond aux directives en matière de sécurité données par la maison mère en France, mais grâce à ses trois niveaux, elle correspond aussi parfaitement à la réalité sur le terrain."

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d'interventions sur le circuit haute tension, à la mise hors tension et au contrôle de celle-ci et aux applications concrètes sur ces véhicules." Cette formation de niveau 2 dure 2 jours, dont un demi-jour est consacré à une épreuve théorique et pratique.

... au spécialiste en diagnosticEnfin, la troisième formation s'adresse au "spécialiste en dia-gnostic". C'est donc lui qui recherche les pannes et doit mesurer et changer des éléments sous tension. Au minimum un jour est consacré à l’apprentissage de la pose de diagnostics sur des HEV. Pour y parvenir, on recourt à des applications spécifiques sur certains de ces véhicules et à des démonstrations pratiques. Cette formation est faite sur mesure.

"Soulignons toutefois que cette formation ne peut logiquement être suivie qu'après avoir réussi la formation de niveau 2", ajoute Frederik Van Mulders.

Miser sur l'électricité Pour EDUCAM, les véhicules électriques et hybrides ne se résu-ment pas à quelques formations. "C'est une technologie en laquelle nous croyons dur comme fer", souligne Frederik Van Mulders. "Notre flotte de véhicules EDUCAM comprend plusieurs véhicules hybrides. Dans notre Training Center de Lokeren, nous disposons de 4 raccordements de charge ainsi que d'un point de charge mobile. Par ailleurs, nous disposons d'un point de charge rapide de 50 kW à Lokeren et à Liège, ce qui permet de recharger un véhicule électrique en 20 minutes à peine." <

De plus en plus de succès "Les formations EDUCAM consacrées aux HEV récoltent de plus en plus de succès", explique Frederik Van Mulders. "Pour illustrer cela en quelques chiffres : en 2011, nous avons eu 1.241 participants. Parmi ces derniers, 1.158 ont obtenu un certificat, soit un beau pourcentage de réussite de 93 %. Pour 2012, tout porte à croire que ces chiffres seront encore en augmentation."

Les formations d'EDUCAM consacrées aux HEV représentent une plus-value supplémentaire aussi bien pour les employeurs que pour les travailleurs. Le Code relatif au bien-être au travail impose aux employeurs toute une série d'obligations en matière de sécurité. En faisant participer ses collaborateurs à cette formation, l'employeur contribue à leur sécurité. "EDUCAM s'est bâti une véritable expertise en la matière", explique Frederik Van Mulders. "Le SPF Intérieur nous a demandé de développer des formations pour les sapeurs-pompiers, vu que les secouristes entrent en contact avec cette technologie pendant leurs interventions. Il en a été de même pour une entreprise portuaire anversoise spécialisée dans le chargement et le déchargement de voitures."

Frederik Van MuldersDes formations avec une plus-value

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En faites-vous assez pour les talents et les compétences présents dans votre entreprise ? Pour la plupart des sociétés, une question indispensable à laquelle il n'est guère évident de répondre. Une collaboration avec EDUCAM, fort de son expérience dans le domaine de la gestion des compétences et du développement des talents, vous offre son expertise dans ce domaine. Comment ? Nous vous l'expliquons au travers de deux expériences couronnées de succès.

gestion des compétences dans le secteur de la carrosserie


gestion des compétences

Mesurer c'est savoir. Et tout le monde a des qua-lités. Il est indispensable de les recenser préci-sément afin de pouvoir agir de façon optimale. "Les compétences peuvent se définir comme

étant un ensemble mesurable de connaissances, d'aptitudes, de raisonnements et d'attitudes", explique Charlotte Gilson, Coordinateur Partenariats EDUCAM. "Car ce que l'on mesure sert de base à l'analyse des besoins de chaque entreprise. Et à la gestion des compétences et au développement des talents qui en découlent. Notre savoir-faire et notre grande expérience en la matière nous permettent d'accompagner des entreprises. Pensons aux plans de formation qualitatifs (KOPFQ). Ou aux profils sectoriels et profils de fonction, ainsi qu'au CV-formation. La plus-value de ces outils est incontestable : votre gestion en est améliorée et vos collabo-rateurs retirent une plus grande satisfaction de leur travail." Illustrons cet accompagnement à l'aide d'un exemple.

Services de carrosserieUne évaluation très flexible adaptée aux besoins d'une entreprise précise est l’un des outils développés par EDUCAM qui permet d'aboutir à une gestion des compétences et à un développement des talents efficaces. Dernièrement, nous nous sommes réunis avec Volvo Cars. "Le point de départ était l'optimalisation du fonctionnement de leurs services de carrosserie", explique Rudy Verhoeven, Conseiller technique EDUCAM. "Nous avons adapté notre évaluation en fonction de leurs souhaits."

De la flexibilité à tous les niveaux"Volvo souhaitait tester le niveau des personnes travaillant dans la carrosserie", poursuit Rudy Verhoeven. "Selon les desiderata, nous pouvons établir des groupes de collaborateurs. Soit on présente le même questionnaire à tout le monde soit on tient compte de ces différents segments. Il est également important de voir comment les collaborateurs répondent à leur questionnaire. Via Internet depuis l'entreprise, ensemble ou pas dans un local, éventuellement à l'extérieur, ou à la maison via Internet ? Tout est possible. Cette flexibilité

"Nous disposons déjà depuis longtemps de trois niveaux de compétences différents pour nos mécaniciens", indique Ilja Van Mol, Technical Competence Coordinator chez Volvo Cars Belgium. "En interne, nous avons également les manuels pour accéder aux niveaux supérieurs. En fait, nous voulons appliquer la même approche à nos départements carrosserie. Pour y parvenir, nous avons entamé une collaboration avec EDUCAM. Savoir où nous en sommes et déterminer les formations nécessaires pour permettre à nos collaborateurs d'optimaliser leurs compétences. Telle était la double mission dont EDUCAM a été chargé. C'était la première fois qu'un tel projet était mis sur pied. Tester des connaissances pratiques via des questions théoriques n'est pas chose aisée. Cependant, ces questions ont quand même permis d'avoir un bon aperçu des connaissances pratiques."

Ilja Van Mol (Volvo Cars) Un projet qui réussit aux collaborateurs

"Depuis peu, l'optimalisation de nos activités de carrosserie est arrivée en tête de notre liste de priorités", raconte Patrick Jacques, Customer Service Director Jaguar / Land Rover Benelux. "Mais comment faire concrètement ? EDUCAM nous a donné un début de réponse. Il était nécessaire de mesurer les compétences de nos collaborateurs. L'évaluation réalisée par EDUCAM a recensé ces compétences en détail. Et il est apparu que cette étape était également une expérience enrichissante pour notre personnel. Même si au départ les réactions étaient quelque peu étonnées, nos collaborateurs ont rapidement compris qu'il s'agissait pour eux d'une occa-sion de faire le point sur leur situation. Une bonne communi-cation est devenue indispensable. En fin de compte, l'ambition était de créer une situation de win-win pour l'employeur et les collaborateurs."

Patrick Jacques (Jaguar / Land Rover) L'accompagnement d'EDUCAM, une situation de win-win

apparaît lorsque l'on analyse les informations obtenues. On peut avoir pour objectif de récolter au moins 80 % de bonnes réponses. Ce pourcentage est défini en concertation avec le client. Chez Volvo, la mission allait plus loin que de simplement sonder les compétences présentes chez les collaborateurs. Il nous a également été demandé de faire une proposition de formation en fonction des résultats obtenus. Ce que nous avons fait dans un second temps."

Connaissances non techniques "Nous parlions des services de carrosserie, soit une donnée très technique", ajoute Rudy Verhoeven. "Cette évaluation se prête également à d'autres sondages non techniques", conclut-il. "Certains clients préfèrent sonder également des éléments de la personnalité tandis que d'autres ne le font pas. Il peut également y avoir des questions consacrées aux soft skills. Comme je le disais, la flexibilité est le mot d'ordre." <

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EDUCAM reste un partenaire indispensable

Réunion-débat sur les nouvelles CCT

L'année passée, des nouvelles CCT ont été approuvées. Elles redéfinissent les missions d'EDUCAM. L'ensemble des tâches déjà connu n'a pas subi de changements fondamentaux. Ces nouvelles CCT comprennent par contre quelques nouveautés importantes que le secteur ne peut pas perdre de vue. Le CV-formation ainsi que le droit ou l’obligation individuel(le) à la formation font partie des changements principaux. Un groupe de discussion composé d'administrateurs d'EDUCAM a échangé sur ce thème ainsi que sur d'autres sujets.

Le plus grand mérite de ces nouvelles CCT est que l'on a pris son courage à deux mains pour rendre la formation obligatoire", déclare Walter Cnop. "L'objectif est que des personnes qui ne le feraient pas d'ordinaire suivent des

formations. élargissons le contexte de ces nouvelles CCT. Il y a un lien à établir entre le débat du moment concernant le recul de l'âge de la retraite et l'attention croissante pour la formation. Au fil de leur carrière, les travailleurs changeront plus souvent de carrière, ce qui a des conséquences en matière de formation. La nécessité de la formation doit être vue en fonction de l'ensemble de la carrière.

Le travailleur devient un acteur"Personnellement, je distingue trois phases dans l'historique de la formation", indique Angelo Basile. "Avant, le travailleur était

l'objet de la formation qu'il suivait. On lui disait ce qu'il devait savoir, et c'était tout. Il n'était pas rare que cela se passe ex cathedra. Par la suite, le travailleur évolue et devient le sujet de la formation suivie. On tient de plus en plus compte des souhaits et des objections des stagiaires. Aujourd'hui, nous avons atteint une troisième phase où le travailleur a de nouveau évolué dans son statut pour devenir acteur de sa formation. Il va

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Le plus grand mérite de ces nouvelles CCT est que l'on a pris son courage à deux mains pour rendre la formation obligatoireWalTer CNop


personnel, cette décision aura comme conséquence que des erreurs seront commises, ce qui provoquera des coûts sur le long terme", souligne Jacques Pirlot. "Les données de chaque entreprise sont différentes. Il en va de même du profil des travailleurs. Je peux parfaitement m'imaginer qu'il est plus difficile de motiver des collaborateurs plus âgés à suivre des formations dans le domaine des IT plutôt que des jeunes.”

Je peux comprendre qu'il y ait une certaine réserve du côté des employeurs", indique Walter Cnop. "Car si un travailleur étoffe son CV, il y a un risque qu'il quitte l'entreprise.”

"C'est vrai", réplique Jacques Pirlot, "mais c'est un risque que nous devons malgré tout oser prendre en tant qu'employeur.”

Une mission supplémentaire pour EDUCAM ? "Dans cette histoire, EDUCAM est surtout un partenaire", indique Walter Cnop. "Se concentrer en détail sur la gestion des formations fait partie de son core business. Pas du nôtre. Notre tâche principale consiste à reprendre ces informations de façon claire en suivant les intérêts des travailleurs. Et pour ce faire, nous avons besoin d'un partenaire comme EDUCAM."

"EDUCAM répond à un besoin, depuis le début, et ces nouvelles CCT n'y ont rien changé", ajoute Angelo Basile. "La collaboration se déroule dans une ambiance de confiance. Ce serait parfait si, dans les années à venir, EDUCAM pouvait nous informer sur l'avenir des métiers de notre secteur. Aujourd'hui, on parle beaucoup de la crise. Pourquoi ne pas profiter de ces périodes difficiles pour détecter de nouveaux besoins ? Il y a là sûrement de quoi donner une tâche supplémentaire à EDUCAM. D'autant qu'on sait que les crises sont toujours des moments opportuns pour développer la formation."

"Le secteur automobile évolue très rapidement, tout le monde en convient", conclut Jacques Pirlot. "Nous, c'est-à-dire aussi bien les employeurs que les travailleurs, avons besoin de davan-tage de connaissances et de savoir-faire techniques. EDUCAM est un spécialiste en la matière."

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dire lui-même ce qu'il souhaite apprendre et le fait en fonction de sa carrière présente et future. Il ne fait aucun doute que nous nous inscrivons dans cette troisième phase."

Des situations de win-win grâce aux formations"En tant qu'employeurs, nous avons proposé de rendre obliga-toire un demi-jour de formation par an par ouvrier afin de donner à tout le monde la possibilité de suivre une formation", souligne Luc Missante. "Un bon employeur considère cette formation obligatoire comme un investissement pleinement justifié. Mais qui dit droit dit aussi obligation : il doit s'agir de formations qui offrent une plus-value pour l'entreprise.”

"Nous devons bien prendre conscience du fait que si un employeur décide de ne pas faire suivre de formations à son

Contexte du CV-formation"Cela peut être un bon exercice de se concentrer brièvement sur la motivation qui sous-tend le CV-formation", suggère Angelo Basile. "Il convient de souligner deux éléments. Le premier est que le CV-formation assure davantage de visibilité et de transparence. On obtient un instrument de mesure qui recense toutes les formations suivies. Le deuxième élément est que ces informations permettent d'établir une sorte de registre de formations pour chaque travailleur. Ainsi, on voit rapidement quels sont les trajets de formations suivis par le travailleur. L'objectif principal de ce registre est d'éviter que des formations soient suivies deux fois, voire d'éviter les formations sans grand intérêt."

Ont pris part à cette discussion : Jacques Pirlot, Président d'EDUCAM (Représentant des •employeurs)Walter Cnop, Vice-président d'EDUCAM (ACV-CSC METEA)•Angelo Basile, Vice-président d'EDUCAM (MWB-FGTB)•Luc Missante, Administrateur d’EDUCAM (Directeur Général •FEDERAUTO)

Aussi bien les employeurs que les travailleurs ont davantage besoin de connaissances et de savoir-faire techniques. EDUCAM est un spécialiste en la matièreJaCques pirloT

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Rafraîchir ses connaissances La seule façon de décrocher ce certificat est de suivre une formation. Cette formation présente de nombreux autres avantages sur le terrain. "Nous avons recueilli beaucoup de réactions positives", déclare Sjoerd Zijlstra (Instructeur - Développeur EDUCAM). "L'obtention de ce certificat est l'occasion idéale de rafraîchir ses connaissances des systèmes de climatisa-tion. Je pense notamment à la réalisation d'un bon entretien, à la pose d'un diagnostic correct ou à la détection de fuites du circuit de refroidissement. Indépendamment des informations spécifiques sur la récupération du R134a, tous ces points sont également passés en revue.

Convoité et indispensable Cela fait déjà deux ans que l'obligation européenne est entrée en vigueur : toute personne qui récupère le réfrigérant R134a sur des systèmes de climatisation de voitures et de poids lourds doit être titulaire d'un certificat spécifique. Pour l'obtenir, il convient de suivre une formation assortie d'un examen. Parcourons à nouveau les détails de cette réglementation.

De quoi s'agit-il ? Il s'agit principalement d'une manipulation, à savoir la récupération de réfrigérant R134a des systèmes de climatisa-tion. Cette réglementation ne vous concerne que lorsque la manipulation s'effectue sur une voiture ou une camionnette (catégories M1 et N1). En effet, ce type de récupération ne peut plus être réalisé valablement que par quelqu'un qui dispose d'un certificat européen spécifique. La seule façon d'obtenir ce précieux document est de suivre une formation dans un centre de formation agréé et de réussir l'examen correspondant. Vous vous demandez peut-être où trouver un centre de formation agréé ? Vous trouverez une liste complète via le lien de la Région flamande www.lne.be/themas/erkenningen/airco-voertuigen

Les formations sont disponibles en français, néerlandais et allemand. Soulignons encore que le certificat n'est pas limité dans le temps. Une fois qu'on l'a obtenu, c'est pour la vie.

"Sous surveillance" Pour toute personne inscrite mais dont la formation n'a pas encore commencé, une réglementation transitoire a été prévue. À partir du moment de l'inscription, une période spécifique de douze mois commence à courir. Au cours de cette période, la personne inscrite est autorisée à récupérer le réfrigérant R134a sans être en possession du certificat. Cependant, cette manipulation doit s'effectuer sous surveillance d'un collègue titulaire du certificat.

"Il y a souvent un malentendu à ce sujet", souligne Sjoerd Zijlstra, Instructeur - Développeur EDUCAM. "Certaines entreprises partent du principe qu'il est suffisant qu'un seul travailleur soit titulaire du certificat. Les autres devraient travailler "sous sa surveillan-ce". évidemment, cela ne suffit pas. Car dans ces cas, il faut toujours pouvoir prouver qu'un collaborateur est inscrit à une formation qui aura lieu dans les douze mois suivants.

Sur les bancs de l'écoleDébut février, un groupe conséquent de 6529 techniciens a obtenu le certificat. "Un chiffre positif qui laisse entendre que le secteur est de plus en plus conscient de cette obligation", ajouter Sjoerd Zijlstra. "Chez EDUCAM, nous poursuivons sans relâche notre campagne de sensibilisation. En ce moment, des initiatives sont égale-ment prises vis-à-vis de l'enseignement. L'objectif est que les élèves suivent une formation et passent un examen lorsqu'ils sont encore sur les bancs d'école. Ils peuvent ainsi faire leurs premiers pas sur le marché du travail avec leur certificat en poche." <

Liste des centres de formation agréés : www.lne.be/themas/erkenningen/airco-voertuigen


Certification climatisation

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Du conseil à la formation

Dans une première phase, EDUCAM accompagne les entreprises qui souhaitent déter-miner des objectifs en matière de formation et de méthodes de travail. Une analyse des besoins permettra ensuite d'opter pour une session ouverte ou une in-company. Ces deux types de sessions présentent des atouts. Vise-t-on le sur mesure ou attache-t-on davantage d'impor-tance à l'interaction avec les collègues d'autres entreprises ? Nous examinons les avantages et les inconvénients. Si cela est souhaité, la phase suivante pour EDUCAM consiste à organiser une formation de sa gamme soft skills.

Avant de répondre à chaque demande de formation il convient de faire une analyse des besoins. Un professionnel ne doit pas tant être convaincu de la plus-value d'une formation. Le rôle de l'account manager est de rechercher la formation qui répond au mieux à vos besoins.

Conseils"Notre première tâche est de conseiller", explique Dag Moors, coordinator soft skills EDUCAM. "Il est important d'y procéder avec sérieux et professionnalisme : cette prépara-tion est déterminante si l'on veut atteindre les objectifs fixés. Un exemple suffit pour illustrer

cette situation : un jour, une entreprise a frappé à notre porte car son atelier ne fonc-tionnait pas très bien. Le chef d'entreprise a alors songé à une formation "Management de l'atelier". Il s'est rapidement avéré que l'atelier était bien organisé, du moins sur papier. La solution n'était pas de rédiger un autre plan de l'organisation mais bien de mieux accom-pagner les collaborateurs. Après avoir suivi la formation "Communiquer sur le lieu de travail", tout est rentré dans l'ordre. Les conséquences positives de cette formation ont été ressenties aussi bien par les cadres de l'entreprises que par les collaborateurs."

Session ouverte ou fermée ?"Dans le segment de formations soft skills, nous proposons aussi bien des sessions ouvertes que des in-company", explique Dag Moors. "Ces deux types de sessions présentent des avanta-ges et des inconvénients, mais il y a aussi des malentendus à leur égard. L'avantage principal d'une session fermée est évident : la possibilité de tout organiser sur mesure pour l'entreprise et les travailleurs. Seul les travailleurs de l'en-treprise suivront cette formation spécifique."

Contact enrichissant Dans certains cas, il est plutôt conseillé d'opter pour une formation organisée en session ouverte. "Les sessions ouvertes s'accompagnent souvent de bonnes surprises pour les participants", souligne Dag Moors. "Lorsque des collègues de différentes entreprises se rencontrent lors d'une session, cette interaction est enrichissante. Chaque entreprise est unique, mais on peut cependant établir des parallèles importants. Certains problèmes reviennent régulièrement. Cet échange au cours d'une session de ce genre apporte au participant de nouveaux points de vue et de nouvelles idées. Et l'employeur en récolte aussi les fruits. On pense souvent que des in-company sont par définition plus chères que des sessions ouvertes. Mais la pratique nous démontre qu'il en va rarement ainsi." <

Formations soft skills

"À l'époque, nous avons contacté EDUCAM pour savoir ce que nous pouvions améliorer dans notre entreprise dans l'intérêt de nos collaborateurs", raconte Franco Masia, Head of Technical Departement / Safety Consultant chez Zender Industrie Belgique. "Nous avons décidé d'opter pour une formation qui revaloriserait nos collaborateurs en leur faisant partager les responsabi-lités. Cette expérience a bien fonctionné dans tous les départements de l'entreprise, comme en témoigne le fait que, depuis lors, un grand groupe de collaborateurs ait suivi la formation. Les résultats sont visibles sur le terrain. Les compétences de chaque collaborateur sont composées aussi d'une grande partie non technique. Et cette formation permet de les renforcer. Personnellement, ce qui m'a vraiment plu c'était le jeu de rôle organisé à la fin de la formation. Cela illustre parfaitement l'approche pratique de cette formation."

Franco Masia (Zender Industrie België) "Un jeu de rôle qui plaît"

soft skills

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