Education populaire-education-aux-medias restitution-enquete-education-populaire-mai-2013

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Rapport 2013 NUMÉRIQUE & ÉDUCATION POPULAIRE www.frequence-ecoles.org - Mai 2013

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Dans le cadre de sa mission d’expertise autour des pratiques numériques des jeunes et des enjeux éducatifs, Fréquence écoles a décidé d’aller à la rencontre des acteurs de l’éducation populaire pour faire le point sur leurs relations aux outils et médias numériques, les usages que leur public en font et les enjeux éducatifs associés.

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Rapport 2013

NUMÉRIQUE& ÉDUCATION POPULAIRE

www.frequence-ecoles.org - Mai 2013

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AVANT-PROPOS

1

Présentation du projet, de la méthode et ducontexte

ÉCRANS, IMAGES ET INFORMATION

3

Les nouveaux enjeux éducatifs pourl'éducation populaire

PRODUIRE ET DIFFUSER DES IMAGES

4

La nouvelle compétence des professionnels

COMMUNIQUER EN LIGNE

6

Impliquer l'équipe et son public

FACEBOOK

8

Un outil généralisé mais contesté

ÉDUCATION AUX MÉDIAS

10

Quels rôles peuvent jouer les professionnelsde l'éducation populaire ?

REMERCIEMENTS

14

Liste des participants, licence etremerciements.

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AVANT-PROPOS

Dans le cadre de sa missiond’expertise autour des pratiquesnumériques des jeunes et desenjeux éducatifs, Fréquence écoles adécidé d’aller à la rencontre des acteursde l’éducation populaire pour faire lepoint sur leurs relations aux outils etmédias numériques, les usages que leurpublic en font et les enjeux éducatifsassociés.

Durant quelques semaines, 6 volontairesd’Unis-cité ont rejoint l’équipe deFréquence écoles pour aller à la rencontrede 20 acteurs de l’éducation populaire enRhône-alpes.

L’idée ? Faire le point sur les usagesnumériques, leurs pratiques médiatiqueset les actions qu’ils développent.

Pour collecter cette matière, 6 volontairesd’Unis-cité sont venus grossir les rangs denotre association afin de conduire unevingtaine d’entretiens en Rhône-alpes.

Afin de consolider notredémarche, Nathalie Boucher Petrovic- Chercheuse en Sciences de l’Informationet de la communication, Maître deConférences (Université Paris 13) – nousa conseillé en amont dans cetteentreprise.

Si la méthode finalement retenue pourl’analyse des entretiens n’est pasvéritablement scientifique, elle nous apermis de recueillir quelques élémentsintéressants pour élaborer ce rapportprospectif.

Bonne lecture à [email protected]

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" Avec les jeunes, je réalise des petits films,des petits court-métrages mais je ne les publie pas.

On fait la distribution sur support DVD mais on ne les met pas en ligne.

Rapport au droit à l'image et aux traces surInternet... "

Radouane Ouasti _ CSC D'Arbent

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Écrans, images et informations> Les nouveaux enjeux éducatifspour l'éducation populaire

Nous sommes aujourd'hui, plus quejamais, immergés dans une société desmédias et de la communication. Cechangement radical s'est opéré cesdernières années.

D'une société de l'écrit, nous sommespassés à une société de l'image, de l'icône.Une société de la communication àl'heure des Facebook, twitts,commentaires et des téléphonesportables, où l'émotion, l'attention, laséduction gouvernent.

Cette nouvelle réalité questionnedoublement le travail de lacommunauté éducative.

Au travail, d'abord. Les ordinateurs ontpris une place importante.

Aujourd'hui, pas une journée ne se passesans l'utilisation des mails, de logiciel detraitement de texte – libres ou non –, departage d'informations sur les réseaux –forum, facebook, plateformecollaborative. Pas une journée sans écrans.

Et puis, en parallèle, les pratiquesculturelles du public accueilli ont changé.Du 3ème âge aux enfants, il est désormaisquestion de médias, de numérique, deYoutube, de Facebook, de Google...

Evidemment, cette situation vientquestionner la mission desprofessionnels de l'éducationpopulaire en termesd'accompagnement des pratiquesnumériques.

Cette synthèse s'appuiesur 20 entretiens menésen Rhône-alpes avec desprofessionnels travaillantdans des structuresdifférentes (MJC, Centresocial, Maison de quartier,Point Information Jeunesse).

L'enjeu ? Réussir à faire lepoint sur ce grandchangementenvironnemental et formulerici les problématiquesrencontrées.

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Produire et diffuser des images> La nouvelle compétence des professionnels

Ces dernières années, le besoin enillustration est devenu permanentpour les acteurs éducatifs. Bien souvent, ilfaut communiquer autour des projets. Lesrendre « positivement » visibles.

Une réalité qui nécessite l'utilisationd'images, valorisantes, preuves desactions menées collectées au fur et àmesure des projets. Cette quantitéd'images est parfois difficile à gérer,stocker, organiser et posent laquestion de la mémoireimmatérielle des associations.

En parallèle, la collecte et la mise en pagede ces images – affiches, flyers,publication en ligne, diaporama, dossier– demande de l'équipement et descompétences « graphiques » .

Enfin, l'image est bien souvent l'une desgrandes pratiques adolescentes où lejeune se met en scène, s'expose via lesréseaux sociaux aux regards des autres.

Plus encore, mal à l'aise avec la notion dereprésentation, d'identité numérique, ilspublient sans stratégie et sans saisir lesinterprétations possibles de l'image.

Une image mal sentie, mal choisie peutrendre toute insertion professionnelledifficile pour un jeune qui ne maitriseraitpas son identité numérique.

« Les parents des jeunes du centre social,sensibilisent beaucoup aussi. Ils leurdisent "Fais attention ! Ne mets pas cettephoto là..." »Sophie Laresse _ CS Châtillon d'Azergues

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Gérer une quantité toujours plusimportante d'images Il y a quelques années, rechercher unephoto était simple. La quantité de photosétait assez restreinte et le supportphysique facilitateur pour le visionnage.

Une nouvelle fois, les habitudes desprofessionnels sont en train dechanger - de gré ou de force - carretrouver un cliché dans un dossiernommé « photo » revient un peu àchercher une aiguille dans une botte defoin.

« C'est pratique le numérique car on peutmitrailler. Mais l'inconvénient, c'estque c'est tellement facile qu'on ne prendmême plus la peine de regarder lesphotos que l'on a prise.

Après on se dit c'est là, voilà c'est là. Unan après, c'est toujours là et personne n'avu les photos. On les met sur l'ordinateuren se disant "j'en ferai un truc plus tard".Finalement, j'ai accumulé 2000 photos.Je ne sais plus quoi en faire mais je ne lesvire pas. je me dis que j'en aurais peut-être besoin.

Un jour peut être que l'on pourra lesressortir. » Rémi Barbier _ CS de Bron

Les solutions organisationnellespermettent aujourd'hui de catégoriser lesimages, de les trier, de les organiser. Une autre proposition émerge desdiscussions :N'est il pas temps de contrôler la prise devue et la production des images ? De triersévèrement, de produire moins et dedonner du sens à tout effort dephotographie ?

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Communiquer en ligne> Impliquer l'équipe et le public

« On a changé notre logo aussi, on a essayé de semettre à la page et d'améliorer notre visibilité »

Nicolas Isambert - MJC de Gex

Un certain manque de dynamisme

Parmi les professionnels rencontrés etmalgré la diversité des structures, raressont ceux qui ont fait appel à unprofessionnel pour construire le siteweb de la structure.

Dans plus des 3/4 des cas, il s'agitd'un bénévole ou d'un étudiant quidécide de donner "un coup demain."

La plupart des sites web en question sontdes sites dynamiques c'est à dire dessites "administrables "par plusieurspersonnes. Une sorte d'outil depublication collaboratif. Pourtant,comme dans beaucoup de structures,seule une poignée publie et le rythmemanque de dynamisme.

"Il faut se dire qu'en tant qu'association,on est dans la même situation qu'uneentreprise, une école … On doitentreprendre et se donner les moyens d’yarriver."Etienne Jacques _ CS Hauteville

Entrer dans une démarche decommunication

Aujourd'hui, la communication estessentielle parce qu'elle permet de rendrel'information disponible accessible. Mais,il n'y pas de co-production sansorganisation.

La communication partagée estpossible quand le cadre, lesobjectifs et le message sonts clairset compris. Un peu comme pour lesprojets éducatifs en somme.

Pour certains professionnels rencontrés,l'injonction qui leur est faite decommuniquer est parfois perçue commeune perte de temps. Pour un grandnombre, le travail de terrain la rencontreavec le public priment largement sur lamise en ligne d'information.

Enfin, une seule des 20 personnesrencontrées a réellement été formée àl'utilisation d'Internet et des outils depublication.

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Accompagner le développement descompétences de publication de sesadhérents.

En France, nous savons que les jeunesmanquent de compétences numériques.En particulier, en ce qui concerne leurcapacité à produire de l'information.

L'implication des jeunes et pluslargement des bénévoles estpossible voire souhaitable sur lesite web de la structure mais lesencadrants doivent développer dessavoirs et savoir-faire enaccompagnement.

Quelques compétences à acquérirpour réussir son projet-:

> Savoir identifier les différentsobjectifs d’un projet de réalisation

> Savoir choisir et mettre en œuvre lemode de diffusion le plus adapté auprojet

> Connaître les grands principes dutraitement de l’information

> Maitriser les bases techniques de laréalisation audiovisuelle et del’écriture web

> Savoir comment associer lepublic aux différentes étapes du projet

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Facebook > Généralisé et contesté

« J’ai utilisé Facebookpour retrouver moncousin mais après je

me suis enlevé. Ce quim’a surpris c’est que

des gens – dans lecadre professionnel-me demandaient en

amis. Et ça m’achoqué car je suis très

attaché à avoir unefrontière entre le privéet le professionnel qui

a tendance às’estomper dans la

pratique. » Jacques Etienne _ CS

d'Hauteville

« Pour nous aussi c'estintéressant parce

qu'on garde le contactavec eux même quand

ils ne sont pas avec nous... »

Sophie Laresse _ CSChatillon d'Azergues _

Espace Jeunes

F

acebook représente, pour la majeurepartie des personnes rencontrées, unoutil de communication adapté aupublic jeune. L'info circule demanière rapide et directe.

Pourtant, nombreux sont les acteurs éducatifs sur laréserve. Facebook fonctionne mais interroge.Comment être sûrs que les jeunes maitrisent leurpublication ? Ont ils bien cerné l'exposition générée parFacebook ?

Cette attitude de méfiance vis à vis de l'outils'illustre par la non adhésion massive desprofessionnels de l'éducation populaire àFacebook.

Parmi les personnes rencontrées, seules 2 possèdent uncompte personnel ; évoquant la « mauvaise réputation deFacebook » et plus encore le désir d'intimité. Ici, biensouvent, Facebook est alors perçu comme un faux réseauqui s'opposerait au vrai, au physique.

« Je préfère voir les gens en vrai, je suis de la vieille école ».Henri Loubat- CS du Biollay

Plus encore Facebook met à mal symboliquement ladistinction très claire que les acteurs de l'éducationpopulaire font entre le pro et le perso. Cette résistancerenvoie au démarrage de Facebook, et aux mélanges decontacts mal sentis des débuts de son utilisation. Ondevenait ami de ses collègues, de son responsable, decertains de ses partenaires, de sa belle-mère…

Aujourd'hui, le logiciel permet de catégoriser "les amis"dans des listes et de trier ses contacts. Cette distinctionentre relations peut - avec des paramétrages - ne plus poserproblème. Mais l'impression est tenace et Facebook restetrès mal perçu comme l'utilisation du terme amis pourparler de ses relations sur le réseau social.

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Les professionnels utilisentFacebook pour :

- communiquer via une page autourd'évènements organisés (de manièretemporaire)

- communiquer avec leurs publicsjeunes sur les offres, projets, actionsqui leur sont réservés (avec un profil leplus souvent)

- éduquer leur public aux bons usagesde Facebook dans le cadred'opération de communication en lesimpliquant dans la publication.

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Education aux médiasnumériques > Quels rôles peutjouer l'éducation populaire ?

Les professionnels rencontrés nous onttous assuré qu'ils avaient un rôle àjouer à différents niveaux.

1. Accompagner les usages desjeunes d'abord, en permettant aupublic de se saisir des pleinespotentialités de l'outil numérique.

« Il faut parvenir à donner del'autonomie aux jeunes via l'accès aunumérique. On leur met à disposition desoutils mais encore faut-il savoir s'enservir et être autonome. »Jérémy Mandon _ PIJ/CS de SaintAgrève

2. Lutter contre la fracturenumérique, sociale en fournissant unaccès, des machines...

3. Accompagner les parents à jouerun rôle dans l'éducation aux médiasnumériques, à être actifs aux côté deleurs enfants en les formant par exemple.

« Chaque évolution technologique a desavantages et des inconvénients et il fautles connaître pour l’utiliser au mieux.C’est un outil, il faut savoirl’entretenir comme il faut pour qu'ilreste efficace et nous ne devons pasperdre trop d'énergie à l'utiliser. »Etienne Jacques _ CS d'Hauteville

Ces 3 points ne constituent pas une listefinalisée mais peut être bien les premierséléments d'un consensus éducatif àtravailler désormais.

« Pour rechercher del'information sur Internet,

les jeunes ont desdifficultés. Ils se disent “onva prendre la première et

ça va être la bonne”. Bien souvent, les jeunes

quand ils sont dans leursrecherches personnelles ;

ils ne demandent rien. »

Anna Berger_MJCVillars les dombes

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« Donc l'enjeu pour moi, c'est desensibiliser les utilisateurs : les

parents et les enfants. Il fautforcément que les parents soient

formés parce qu'ils se sententdémunis. »

Radouane Ouasti - CSC D'Arbent

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Développerl'esprit critiquedes jeunes

Trier l'information issue du web

Accéder à l'information n'a jamais étési facile. Internet a simplifié la miseen ligne de contenus, de propos, depoints de vue.

Cette liberté des flux d’informationposent une question éducative de taille.Comment réussir à trier, sélectionnerl'information ? Comment accompagnerles jeunes dans ce processus ?

« Il faut avoir une capacité de recul parrapport aux informations diffusées surinternet. Ne pas tout prendre au premierdegré. »Sylvie Champel _ MJC Pierre Bénite

En parallèle, cette liberté estenthousiasmante et permet à chacun detrouver un espace d'expression.C'est legrand paradoxe.

Les jeunes doivent pouvoir sélectionnerles informations consommées et enparallèle réussir à produire uneinformation responsable.

« Avec Google, on tape un mot et 1 million de pagesapparaissent. Du coup, il faut apprendre à faire le tri.»

Radouane Ouasti - CSC d'Arbent

Devenir citoyen grâce au web

Sans la capacité à trier, il est clairementdifficile de se forger une opinion. Cetteidée est valable sur le web mais pluslargement pour toute information dontnous sommes destinataires. « Il faut apprendre aux jeunes à repérerla source d'information et à la mettre enquestion. Quand on est malade et qu'oncherche des infos sur Internet, on trouvetout et son contraire. »Mathilde Keydrina _ CSC Aiguebelle

Les acteurs de l'éducation populaireaccompagnent la production decontenus par les jeunes.

Près de 2 animateurs rencontréessur 3 ont réalisé un film avec lesjeunes.

Pour Le Centre Social de Tournon-sur-Rhône, cela passe par une "vraie radio"installée dans les murs.

> www.declicradio.fr

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Avec ce rapport et à la lumière de ce travail,Fréquence écoles souhaite construire quelquesexpérimentations avec l’éducation populaire pour

développer l’éducation aux médias.

N’hésitez pas à revenir vers nous pour ensavoir plus, pour réagir ou aller plus loin.

Le changement est en marche et nous construirons des

projets pertinents en éduation aux médias enréussisant à travailler ensemble.

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Retrouvez ci dessous, la liste des participantsque nous remercions pour leur collaboration.

Nicolas Isambert - MJC de Gex / Etienne Jacques -CS d'Hauteville / Sylvie Champel - MJC Pierre Bénite

/ Rémi Barbier - CS Les Taillis à Bron / Charles LeGales - CSC Tournon-sur-Rhône / Jérémy Mandon et

Marina Meiller - PIJ-CS de Saint Agrève / AnnaBerger -MJC Villars les dombes / Noël Chassain -

Widad Es-Sadrati - CS des Vennes à Bourg-en-Bresse/ Mathilde Kedryna - Guillaume Magnien - CSC

d'Aiguebelle / Guy Guenroc - Radouane Ouasti - CSCD'Arbent / Jérôme Truchet - MJC Le Trait d'Union àReyrieux / Sandrine Vallin - CS Velette - Rillieux-la-

Pape / Michel Suro - Lydie Colletta - MJC Bellegardesur Valserine / Karim Baït - MJC Villars les Dombes

Luc Rose - MJC des Romains - Annecy Henri Loubat -CS du Biollay - Chambéry Sylvaine Houdy - Sophie

Laresse - CS Cap Générations - Châtillon-d'Azergues

Entretiens et retranscriptions : Clément,Virginie, William, Maëlle, Robin, Valentine en Service

civique -Unis-cité du Rhône Coordination de l'action : Nadège CalmesProduction de la synthèse : Dorie Bruyas

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