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Ecole du Sabbat des adultes

Année 2007 3e trimestre

SOMMAIRE

5 Ruben

10 Siméon

15 Lévi

20 Juda

26 Le contraste entre Dan et Nephtali

31 Gad et Aser

36 Issacar

41 Zabulon

47 Joseph

52 Benjamin

57 Une occasion sous-estimée

62 Une occasion appréciée

67 Les 144 000

Les Leçons de l’Ecole du Sabbat sont un programme d’étude quotidienne, basé uniquement sur la Bible et l’Esprit de Prophétie sans ajout de commentaires. Les notes sont aussi brèves que possible pour préserver une pensée concise et di-recte. Des crochets [ ] sont utilisés dans certains cas afin d’assurer la clarté du

texte, une lecture facile et de préciser le contexte. Une lecture plus appro-

fondie des livres originaux est vi-vement recommandée.

Couverture : istockphoto.com (1ère de couverture et p. 25 ; MapRessour-ces (pp. 4 et 46) ; istockphoto.com et PhotoDisc (4e de couverture).

Leçons de l’école du Sabbat : Juillet à Septembre 2007. Parution trimestrielle. Publié par Seventh Day Adventist Reform Movement General Conference, département de l’école du Sabbat.

Réalisation :Seventh Day Adventist Reform MovementP.O. Box 7240Roanoke, VA 24019 — 5048 USA

Site Internet Officiel : http://www.sdarm.org

E-mail (Etats-Unis):[email protected]

Traduction et distribution en France :Eglise Adventiste du 7ème Jour,

Mouvement de Réforme11 rue de Viry

91600 Savigny/Orge — France

Abonnement : 16 € /an (4 numéros)(à régler à l’adresse ci-dessus)

Imprimé en France

Avant-propos

Tout chrétien vit dans l’espoir de passer l’éternité avec son merveilleux Sauveur. En tant qu’Adventistes du Septième Jour nous savons que notre espérance va bientôt être comblée. La grande controverse se déroule tout autour de nous. Alors que dans ce conflit la victoire de Christ est assurée, chacun d’entre nous mène aussi un combat individuel. Le Sauveur veut que chacun soit victorieux. Ayant ce but à l’esprit, il nous a révélé les secrets de la victoire. Nous dirigerons notre étude ce trimestre sur les douze tribus d’Israël et sur le parallèle avec les 144 000 saints qui reçoivent le sceau du Dieu vivant dans les der-niers jours. Ce sujet est très important parce que tous les croyants dans le message Adventiste qui ont accepté la vérité du sabbat doivent vaincre entièrement le péché sous toutes ses formes afin de recevoir le sceau de Dieu sur leur front — ou alors ils seront perdus. Comme l’enseignent les Ecritures dans Jacques 1 : 1, il y a douze tribus consti-tuant l’Israël spirituel, l’église, aujourd’hui. Ces différentes tribus ne sont plus basées sur le lignage du sang mais sur les traits naturels de notre personnalité ou sur nos dispositions. La tribu dont tu es membre est probablement celle dont les principales faiblesses ou les péchés majeurs sont semblables à ceux contre lesquels tu as le plus de mal à lutter. Jacob fut vainqueur grâce à une foi persévérante en Dieu. Un reste portant les noms de onze de ses fils et de l’un de ses petits-enfants constituera les 144 000 saints qui se tiendront sur la mer de verre en présence de Jésus. En étudiant la vie des douze fils de Jacob on peut arriver à acquérir une connaissance plus profonde. En tant que membres des tribus spirituelles aspirant à la victoire, nous possédons des natures différentes. Des individus d’une tribu particulière peuvent ne pas être immédiatement capables de comprendre une autre tribu ou de s’associer à elle. Tandis que certains pourront être portés à en ressentir de la frustration, nous devons réaliser que le plan de Dieu est parfaitement sage. “Si tout le corps était œil, où serait l’ouïe ? S’il était tout ouïe, où serait l’odorat ? Maintenant Dieu a placé chacun des membres dans le corps comme il a voulu. Si tous étaient un seul membre, où serait le corps ? Maintenant donc il y a plusieurs membres, et un seul corps” (1 Corinthiens 12 : 17-20). Pendant notre étude des leçons de ce trimestre, gardons à l’esprit que “le danger nous entoure de toutes parts et celui qui en sortira victorieux aura vraiment un chant de triomphe à entonner dans la cité de Dieu” (Testimonies, volume 4, page 538). Que le Seigneur fortifie chaque étudiant de l’Ecole du Sabbat afin qu’il obtienne cette pré-cieuse victoire !

Le Département de l’Ecole du Sabbat de la Conférence Générale

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2007 3

Sabbat 7 juillet 2007

Offrande spéciale pour le Sri Lanka

En proie à la guerre civile pendant la majeure partie des derniers 25 ans, le Sri Lanka est une vraie “success story” pour l’évangile. Pris entre la majorité Cingalaise et la minorité des combattants Tamoul, les missionnaires et les ouvriers bibliques ont été des héros en apportant le message du salut à cette île. Connu sous le nom de Ceylan avant 1952, ce pays a historiquement été appelé la Perle de l’Océan Indien. Le Royaume Uni lui a accordé l’indépendance le 4 fé-vrier 1948, mais il avait été auparavant colonisé par les Portugais et par les Hollan-dais. Aujourd’hui, environ 70% de la population est Bouddhiste. Pratiqué par près de 15% de la population — principalement chez les Tamoul, au nord du pays — l’Hin-douisme est la seconde religion. Il y a également une importante communauté Mu-sulmane. Selon la tradition chrétienne, le message du salut fut tout d’abord introduit dans l’île au premier siècle par l’apôtre Thomas. Des missionnaires portugais ont apporté le Catholicisme Romain au XVe siècle et le Protestantisme y fut amené par les mis-sionnaires Hollandais au XVIIe siècle. Dans l’ensemble la population chrétienne a décliné depuis la fin de la période coloniale. Les chrétiens atteignent aujourd’hui 8% de la population totale et parmi eux 88% sont Catholiques Romains. La Réforme est présente sur l’île depuis la première moitié du siècle dernier. Alors que le christianisme est généralement concentré au sud-ouest de l’île, on peut trouver des Réformistes à travers tout le pays. Cet éparpillement des membres tra-duit souvent le fait que les croyants, vivant au sein de factions opposées dans le conflit militaire, n’ont pu communiquer et fraterniser pendant de longues périodes. Ce mois-ci, nous réclamons votre aide afin de rendre possible la construction de maisons d’adoration particulièrement dans les parties rurales et isolées du Sri Lanka. Nous vous remercions d’avance pour votre généreuse contribution.

Le comité de la mission du Sri Lanka

4 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2007

Leçon 1 Sabbat 7 juillet 2007

Ruben “Tes jours seront en sûreté ; la sagesse et l’intelligence sont une source de sa lut ; la crainte de l’Eternel, c’est là le trésor de Sion” (Esaïe 33 : 6).

“Le vrai caractère chrétien ne s’adapte ni ne se soumet aux circonstances adver-ses. Une force morale irréductible, une intégrité qui ne cède ni à la flatterie, ni à la corruption, ni à la menace, voilà ce qu’il nous faut.”—Le Ministère de la Guérison, page 431.

Lectures proposées : Vers Jésus ou Le Meilleur Chemin, chapitre 5. Pour un Bon Equilibre Mental et Spirituel, volume 2, pa-

ges 710-715.

Dimanche 1er juillet

1. L’EXCELLENCE DE LA DIGNITÉ

a. Quelles paroles d’espoir Léa prononça-t-elle lorsque naquit son premier fils ? Genèse 29 : 32.

b. Citez les qualités que Jacob mentionna plus tard en décrivant le jeune hom-me. Genèse 49 : 3.

c. Relatez quelques incidents rapportés dans la Bible à travers lesquels nous pouvons observer certains des meilleurs traits de caractère de Ruben. Ge-nèse 30 : 14 (première partie) ; 37 : 21-22, 29 ; 42 : 22.

“Sans Ruben, [les frères de Joseph] eussent exécuté leur dessein. N’osant songer à participer au meurtre de son frère, ce dernier proposa de le jeter vivant dans une fosse et de l’y laisser périr, se réservant secrètement de l’en sortir et de le renvoyer à son père. Les ayant tous amenés à consentir à ce plan, Ruben quitta la compagnie de ses frères, craignant de ne pouvoir leur cacher ses sentiments, et que ses intentions ne fussent découvertes.”—Patriarches et Prophètes, page 208 (Bâle) ou 188 (V&S). “[Après que les autres frères aient vendu Joseph aux Ismaélites] Ruben retourna à la fosse, le jeune prisonnier avait disparu. Consterné et rongé de remords, il déchira ses vêtements et revint vers ses frères, en s’écriant : « L’enfant n’y est plus ; et moi, où irai-je ? »”—Idem, page 189 (V&S) ou 209 (Bâle).


Lundi 2 juillet

2. LE PÉCHÉ FAIT DES TACHES QUI S’IMPRÈGNENT

a. Quel péché particulier eut un effet négatif sur tout le cours de la vie de Ru-ben ? Genèse 35 : 22 (première partie) ; 49 : 4. Que perdit-il en conséquence de ce péché ? 1 Chroniques 5 : 1.

“[Genèse 49 : 3]. Le père montrait par là quelle aurait été la position de Ruben comme premier-né ; mais son honteux péché à Migdal-Héder l’avait rendu indigne de la bénédiction appartenant au droit d’aînesse. … La sacrificature était accordée à Lévi, le royaume et la promesse messianiques à Juda, et la double portion de l’héritage à Joseph.”—Patriarches et Prophètes, page 234 (Bâle) ou 213 (V&S).

“Sur le chemin d’Ephrata, la famille de Jacob fut assombrie par un hideux péché qui priva Ruben, le premier-né, des privilèges et des honneurs du droit d’aînesse.”—Idem, page 184 (V&S) ou 204 (Bâle).

b. Expliquez les sérieuses conséquences inhérentes à la violation du cinquième et du septième commandement. Exode 20 : 12, 14 ; 1 Corinthiens 5 : 11-13. Quel est le devoir actuel de l’église lorsqu’un commandement est transgres-sé et tout particulièrement lorsque cela concerne des responsables ?

“Les transgresseurs du septième commandement devraient être retranchés de l’Eglise, de sa communion et des avantages de la maison de Dieu.”—Conseils sur la Conduite Sexuelle, l’Adultère et le Divorce, page 303.

“Je ne vois aucune raison d’espérer pour ces bergers du troupeau qui ont été supportés durant des années par le Dieu miséricordieux, qui ont été l’objet de ses réprimandes, de ses avertissements et de ses appels. Ils ont dissimulé leur mauvaise conduite et l’ont maintenue, défiant ainsi les lois du Dieu des cieux par la pratique de la fornication. Après tous les efforts entrepris pour les amener à se corriger, laissons-leur le soin de travailler à leur salut avec crainte et tremblement, mais ne leur confions surtout pas la garde des âmes. De faux bergers !”—Idem, page 288.


Mardi 3 juillet

3. LEÇONS À TIRER DE L’INSTABILITÉ DE RUBEN

a. Quelle expérience biblique illustre comment l’instabilité de Ruben lui fit perdre la confiance de son propre père ? Genèse 42 : 37-38.

b. En ce qui concerne Ruben, comment la prophétie de Genèse 49 : 3-4 fut-elle accomplie ?

“La tribu de Ruben ne devint jamais nombreuse. Moindre que celles de Juda, de Joseph ou de Dan, elle fut une des premières à être emmenée en captivité.”—Patriar-ches et Prophètes, page 213 (V&S) ou 234 (Bâle).

c. Comment pouvons-nous promouvoir une saine stabilité de caractère à la fois en nous et chez les autres ? Deutéronome 11 : 8 ; Daniel 11 : 32 (dernière partie) ; Romains 16 : 25 (première partie).

d. Quel conseil peut fortifier une jeune personne instable ? Hébreux 12 : 12-13.

“Vous êtes un jeune homme intelligent, désireux d’orienter votre vie de façon à vous qualifier finalement pour le ciel. Souvent vous éprouvez un sentiment de décou-ragement en constatant votre faiblesse morale, en voyant combien vous êtes exposé au doute et dominé par les habitudes contractées quand vous viviez encore dans le péché. Vos émotions vous trahissent, malgré vos meilleures résolutions et vos engagements les plus solennels. Rien ne vous paraît réel. Votre instabilité vous fait douter de la sincérité de ceux qui cherchent votre bien. Plus le doute vous assaille, plus les choses perdent pour vous de leur réalité, si bien qu’il vous semble ne plus trouver de terrain solide nulle part. Vos promesses sont comme des chaînes de sable, et vous considérez dans la même lumière irréelle les paroles et les œuvres de ceux en qui vous devriez avoir confiance. Vous serez en danger aussi longtemps que vous n’aurez pas compris en quoi consiste la véritable force de la volonté. Vous pouvez croire et promettre bien des choses : vos promesses et votre foi n’auront aucune valeur aussi longtemps que vous n’aurez pas placé votre volonté au service de la foi et de l’action. C’est en combattant le combat de la foi avec toute la force de votre volonté que vous obtiendrez la vic-toire.”—Messages à la Jeunesse, pages 149-150.


Mercredi 4 juillet

4. FAIBLESSE DE LA DESCENDANCE

a. Comment Dieu punit-il l’iniquité des pères sur les enfants “jusqu’à la troi-sième et à la quatrième génération” ? Exode 20 : 5 (dernière partie) ; 34 : 7 (dernière partie).

“En règle générale, les enfants héritent des dispositions et des tendances de leurs parents, et ils imitent leur exemple de telle sorte que les péchés des parents sont pra-tiqués par les enfants de génération en génération.”—Patriarches et Prophètes, page 112 (Bâle) ou 96 (V&S). “Tout péché tend à engourdir les énergies, à émousser les perceptions mentales et spirituelles, comme à affaiblir l’action de l’Esprit et de la Parole de Dieu sur le cœur.”—La Tragédie des Siècles, page 515 (GC 478, CI 508).

b. Dans l’histoire d’Israël, quelles conséquences les mauvaises influences des parents eurent-elles sur les enfants ? Esaïe 1 : 2, 8, 20-21. Quelles étaient – et quelles sont toujours – les prescriptions de Dieu pour notre salut ? Esaïe 1 : 16-19 ; 1 Pierre 2 : 11 ; 2 Corinthiens 7 : 1.

“Depuis le jour où [Satan] porta Eve à manger du fruit défendu, c’est en grande mesure par des tentations adressées à l’appétit qu’il a entraîné les hommes dans le péché. C’est par ce même moyen qu’il porta les Israélites à murmurer contre Dieu. Réveillant les passions inférieures, l’intempérance dans le manger et dans le boire prédispose les hommes à s’affranchir de toutes les obligations morales. Assaillis par la tentation, ces derniers ont peu de force pour y résister.”—Patriarches et Prophètes, page 381 (Bâle) ou 355 (V&S).

“Les enfants ont généralement hérité des appétits et des passions de leurs parents, mais d’une manière intensifiée.”—The Signs of the Times, 1er juillet 1880.

“C’est en cédant à leur appétit que nos premiers parents tombèrent dans le pé-ché. Christ a rattrapé l’échec de l’homme. Dans le désert de la tentation, il a enduré l’épreuve que l’homme n’avait su supporter. Tandis que, affaibli et amaigri par le jeûne, il souffrait de vives crampes d’estomac, Satan était à l’œuvre et assaillait le Fils de Dieu de ses multiples tentations afin de tirer profit de sa faiblesse, de le vaincre et de pouvoir ainsi contrecarrer le plan du salut. Mais Christ était résolu. Il fut victorieux afin de pouvoir sauver la race humaine de la dégradation de la chute. Il montra que par sa force il nous est possible d’obtenir la victoire.”—Historical Sketches of the Foreign Missions of the Seventh-day Adventists, pages 207-208.


Jeudi 5 juillet

5. LE SECRET DE LA VICTOIRE

a. Malgré les tendances à la faiblesse et à l’instabilité de la tribu de Ruben, quelles prophéties Moïse et Jean, l’apôtre de la révélation, ont-ils faites en faveur de ses descendants et de ces croyants qui, par nature, ont les mêmes traits de caractère ? Deutéronome 33 : 6 ; Apocalypse 7 : 5 (deuxième par-tie). Quel changement est à notre portée ?

“Quelques-uns de ceux qui s’engagent dans le service missionnaire sont faibles, apathiques et facilement découragés. Manquant d’énergie, ils n’ont pas ces traits dis-tinctifs qui poussent au travail, cette énergie qui déchaîne l’enthousiasme. Ceux qui veulent réussir doivent être courageux et optimistes, et cultiver non seulement les vertus passives, mais les vertus actives. Tout en répondant avec douceur, pour apaiser la colère, il faut qu’ils possèdent le courage d’un héros pour résister au mal. Avec la charité qui supporte tout, ils ont besoin d’une force de caractère qui rende leur in-fluence positive. Certains n’ont aucune fermeté de caractère. Leurs plans et leurs desseins man-quent d’une forme définie et de stabilité. Cette faiblesse, cette indécision, ce manque d’efficacité doivent être vaincus.”—Le Ministère de la Guérison, pages 430-431.

b. Pourquoi les croyants qui ont naturellement les tendances instables de Ru-ben peuvent-ils finalement être sauvés parmi les 144 000 ? Juges 5 : 16 ; La-mentations 3 : 40 ; Apocalypse 3 : 21.

Vendredi 6 juillet

RÉVISION PERSONNELLE 21 h 54

1. Quelles premières expériences révélèrent le meilleur côté de la nature de Ruben ?

2. Comment le péché d’adultère révèle-t-il l’instabilité d’un caractère ?3. Quel conseil peut-on donner pour aider une personne instable ?4. Dites quelles conséquences la postérité d’Israël dut souffrir à cause de la

faiblesse des parents.5. Quelle espérance s’étend aux âmes instables qui placent leur confiance en

Christ ?



Siméon

“Celui qui est lent à la colère vaut mieux qu’un héros, et celui qui est maître de lui-même, que celui qui prend des villes.” (Proverbes 16 : 32).

“La maîtrise de soi-même est le meilleur titre de noblesse d’un chrétien.”—Jé-sus-Christ, page 291.

Lectures proposées : Testimonies, volume 4, pages 362-366. Idem, pages 346-350.

Dimanche 8 juillet

1. SCÈNES DE LA VIE FAMILIALE DE JACOB

a. Avec quelle pensée à l’esprit Léa conçut-elle Siméon, le second fils de Ja-cob ? Genèse 29 : 33.

b. Racontez l’expérience impliquant directement la fille unique de Jacob et de Léa. Genèse 30 : 21 ; 34 : 1-4.

c. Quelle leçon nos filles devraient-elles tirer de cette expérience ? Proverbes 20 : 11.

“Le séjour de Jacob et de ses fils à Sichem se termina par des actes de violence et de meurtre. La seule fille du patriarche étant tombée dans le déshonneur, deux de ses frères, pour se venger du jeune homme qui l’avait trompée, se rendirent coupables du massacre d’une ville tout entière. Ces terribles événements eurent pour point de départ l’imprudence de la fille de Jacob, qui « sortit pour voir les filles du pays, » et qui s’aventura ainsi dans la société des impies. Celui qui va chercher le plaisir parmi ceux qui ne craignent point Dieu, se place sur le terrain de Satan, et appelle ses tenta-tions.”—Patriarches et Prophètes, page 201 (Bâle) ou pages 181-182 (V&S).


Lundi 9 juillet

2. UNE INDIGNATION PROPRE-JUSTE

a. Quelle tromperie et quelle cruauté Siméon employa-t-il avec l’aide de son jeune frère Lévi ? Genèse 34 : 13-19, 24-26.

b. Décrivez la réponse de Jacob et la manière dont Siméon et Lévi tentèrent de justifier leurs actes. Genèse 34 : 30-31.

“La perfide cruauté de Siméon et de Lévi n’avait pas été sans cause ; mais leur conduite envers les Sichémites fut un péché lamentable. Ils avaient soigneusement caché leurs intentions à Jacob ; aussi la nouvelle de leur vengeance le remplit-elle d’horreur. … Jacob sentait qu’il y avait lieu de s’humilier profondément. La cruauté et la fausseté se manifestaient dans le caractère de ses fils.”—Patriarches et Prophètes, page 202 (Bâle) ou 182 (V&S).

c. Comment la nature cruelle de Siméon fut-elle confirmée plus tard par le crime commis par les fils de Jacob contre Joseph ? Genèse 37 : 18-20.

“C’était Siméon qui avait été l’instigateur et le principal acteur du traitement cruel qui avait été infligé à Joseph.”—Idem, page 224 (Bâle) ou 203 (V&S).

d. Quels avertissements possédons-nous contre la propre-justice ? Proverbes 26 : 12.

“Le Seigneur ne peut s’associer avec ceux qui ne vivent que pour eux-mêmes et qui se mettent au premier rang. Les gens qui agissent ainsi finiront par être les der-niers. Les péchés les plus incurables sont l’orgueil et la présomption. Ils empêchent toute croissance. Lorsqu’un homme a des défauts et ne s’en aperçoit pas ; lorsqu’il est si rempli de suffisance qu’il ne peut découvrir ses fautes, comment arriverait-il à s’en débarrasser ? « Ce ne sont pas ceux qui se portent bien, a dit Jésus, qui ont besoin de médecin, mais les malades. » Mat. 9 : 12. Comment devenir meilleur si l’on croit être parfait ?”—Témoignages, volume 3, page 214. “Se connaître soi-même est une science précieuse. La vraie connaissance de soi conduit à une humilité qui ouvrira la voie permettant au Seigneur de développer l’es-prit, de forger et de discipliner le caractère.”—Pour un Bon Equilibre Mental et Spiri-tuel, volume 2, pages 754-755.


Mardi 10 juillet

3. DISPERSION SOUS LE JUGEMENT DIVIN

a. Qu’est-ce qui fut prophétisé à propos de Siméon et comment cela se produi-sit-il ? Genèse 49 : 5-7.

“Unis dans leur acte de cruauté envers les Sichémites, [Siméon et Lévi] avaient aussi joué le premier rôle dans la vente de Joseph. Leur père prononça à leur sujet cette parole sévère : Je veux les diviser parmi les fils de Jacob et les disperser en Israël. … Moïse ne mentionne même pas [la tribu de Siméon] dans sa dernière bénédiction. Au partage de Canaan, cette tribu n’eut qu’une petite part du territoire qui échut à Juda, et dans la suite, les familles puissantes de cette tribu allèrent s’établir en colonies en dehors des limites de la Terre Sainte.”—Patriarches et Prophètes, page 213 (V&S) ou 234 (Bâle).

b. Comment Dieu considère-t-il toute manifestation de passion violente contre une autre personne ? Proverbes 25 : 28 ; 1 Jean 2 : 9 ; 3 : 15. Comment de-vons-nous surmonter ce problème ?

“Il faut cultiver la politesse chrétienne. Personne ne peut davantage nuire à notre influence que nous-mêmes lorsque nous nous abandonnons à une colère incontrôla-ble. Un homme naturellement irascible ne connaît pas le vrai bonheur et est rarement satisfait. Il espère toujours parvenir à une position plus favorable ou bien modifier son environnement de telle sorte qu’il aura la paix et le repos de l’âme. Sa vie semble être jalonnée d’épreuves et de lourdes croix alors que, s’il avait maîtrisé son humeur et tenu sa langue, nombre de ces contrariétés auraient pu être évitées. C’est la « réponse douce » qui « calme la fureur. » La vengeance n’a jamais conquis un ennemi.”—Tes-timonies, volume 4, pages 367-368.

“Aussi longtemps que nous serons ici-bas, nous rencontrerons des influences adverses. Des provocations éprouveront notre tempérament. C’est en y faisant face dans un bon esprit que nous développerons en nous les grâces chrétiennes. Si le Christ habite dans nos cœurs, nous serons bons, patients, indulgents et joyeux, malgré l’irri-tation et les tracas. Nous vaincrons le « moi » jour après jour, et nous manifesterons un noble héroïsme. Telle est notre tâche. Mais il nous est impossible de l’accomplir sans le secours de Jésus, sans une ferme détermination, sans un plan bien arrêté, sans vigilance, sans prières incessantes. Chacun a ses propres luttes, ses propres ennemis. Dieu lui-même ne peut rendre nos caractères nobles et nos vies utiles, si nous ne collaborons pas avec lui. Renoncer à la lutte, ce serait perdre la force et la joie de vaincre.”—Le Ministère de la Guérison, page 421.


Mercredi 11 juillet

4. PÉRIR PAR LA LICENCE

a. Comparez le nombre de Siméonites dénombrés au Sinaï avec le nombre calculé après l’apostasie dont Balaam fut l’instigateur à Sittim. Nombres 1 : 22-23 ; 25 : 1-5, 9 ; 26 : 2, 14. Qu’est-ce que cela implique ?

“Lors du dénombrement d’Israël, immédiatement avant l’entrée en Canaan, la tribu de Siméon était la plus petite.”—Patriarches et Prophètes, page 213 (V&S) ou 234 (Bâle).

b. Comment la tragique expérience de Salomon nous avertit-elle contre la nature destructive des passions licencieuses ? Néhémie 13 : 26 ; Proverbes 7 : 1, 5, 26-27. Quel avertissement spécial est adressé aujourd’hui à tous les croyants au message adventiste ?

“La condition actuelle du monde a été dépeinte sous de bien sombres couleurs. L’immoralité règne partout. La licence est le péché particulier à notre époque. Jamais le vice n’a relevé la tête avec autant de hardiesse. Une certaine torpeur envahit le monde et ceux qui aiment la vertu et la vraie piété sont presque découragés par la prédominance de l’iniquité, qui n’abonde pas seulement chez les incroyants et les moqueurs. Plût au ciel que ce fût le cas ! Mais au contraire, ceux qui professent la religion du Christ sont aussi coupables. Même ceux qui prétendent désirer son avène-ment ne s’y préparent pas autant que Satan lui-même. Ils ne se purifient pas de toute souillure.”—Témoignages, volume 1, pages 291-292.

“Même ceux qui disent observer tous les commandements de Dieu sont coupa-bles du péché d’adultère. Que puis-je dire pour éveiller leur sensibilité engourdie ? Le principe moral strict est la seule sauvegarde de l’âme. Si jamais il y eut une époque où le régime doit être le plus simple possible, c’est bien maintenant. On ne devrait pas donner de viande aux enfants, car c’est un excitant des passions les plus basses et une nourriture qui diminue la force morale. Les céréales et les fruits cuits sans graisse animale, ou consommés tels que la nature les produit, devraient être l’alimentation de ceux qui se préparent à être transmués. Moins la nourriture est excitante et mieux on peut maîtriser ses passions. On ne devrait pas satisfaire le goût au mépris de la santé physique, intellectuelle et morale.”—Idem, pages 297-298.


Jeudi 12 juillet

5. NOTRE SEUL ESPOIR

a. Qu’est-ce qui donna à Siméon l’occasion de réfléchir à ses mauvais traits de caractère ? Genèse 42 : 6-7, 17, 24.

“Les trois jours passés dans la prison égyptienne, leur donnant l’occasion de ré-fléchir sur leurs péchés passés, furent pour les dix frères [de Joseph] des jours d’amère douleur.”—Patriarches et Prophètes, page 223 (Bâle) ou 203 (V&S). “Lorsque [Joseph] rentra, il ordonna que Siméon fût lié devant eux et reconduit en prison.”—Idem, page 224 (Bâle) ou 203 (V&S). “[Plus tard, les frères] se rassurèrent, et quand Siméon, qui avait été relâché, vint vers eux, ils sentirent que Dieu leur était bien miséricordieux.”—Idem, page 226 (Bâle) ou 205 (V&S).

b. Quels avertissements et quels appels Dieu lance-t-il à ceux qui violent les commandements ? Proverbes 16 : 32 ; Esaïe 1 : 16-19 ; Matthieu 5 : 6, 9. Quel espoir offre-t-il aux âmes cherchant à surmonter les traits charnels de Siméon ? Apocalypse 7 : 7 (première partie).

“Notre plus grand ennemi, c’est nous-même. Aucune forme du vice n’a d’effets plus funestes sur le caractère qu’une passion qui n’est pas contrôlée par le Saint-Es-prit. Aucune victoire ne nous sera aussi précieuse que celle que nous aurons remportée sur nous-même.”—Le Ministère de la Guérison, page 419. “La sensualité est le péché de notre époque. Mais la religion de Jésus-Christ tien-dra les rênes de toute liberté illicite ; les forces morales maîtriseront chaque pensée, chaque parole et chaque action.”—Medical Ministry, pages 142-143.

Vendredi 13 juillet


1. Quelles furent les conséquences du comportement imprudent de Dina ?2. Citez les actions qui endurcirent plus tard Siméon dans sa cruauté.3. Que devrions-nous préparer pour la Canaan céleste où les Siméonites et les

Lévites ne seront plus séparés les uns des autres ?4. Citez quelques méthodes pratiques pour échapper à la licence qui prévaut

aujourd’hui.5. Quel conseil pourriez-vous adresser à un Siméonite en lutte avec lui-

même ?



Lévi “Il s’assiéra, fondra et purifiera l’argent ; il purifiera les fils de Lévi, il les épurera comme on épure l’or et l’argent, et ils présenteront à l’Eternel des of-frandes avec justice.” (Malachie 3 : 3).

“Comme [la] tribu [de Lévi] demeura fidèle à l’Eternel lors d’une apostasie gé-nérale, elle fut pour cette raison appelée au service du sanctuaire, de sorte que la ma-lédiction qui la frappait fut changée en bénédiction.”—Patriarches et Prophètes, page 213 (V&S) ou 235 (Bâle).

Lectures proposées : Témoignages, volume A, pages 357-364. Témoignages, volume 1, pages 487-491.

Dimanche 15 juillet

1. CESSEZ LA COLÈRE

a. Que déclara Léa lorsqu’elle donna naissance à son troisième fils ? Genèse 29 : 34.

NOTE : Le nom “Lévi” signifie “joint” ou “attaché à”.

b. Quelle condamnation Jacob prononça-t-il sur Lévi ? Genèse 49 : 5-7.

c. Comme nous l’avons étudié avec Siméon, quelle leçon le chrétien peut-il tirer de la colère de Lévi ? Psaume 37 : 8 ; Proverbes 27 : 4 (première par-tie).

“Nous devons donner aux autres l’exemple de ne pas nous arrêter à chaque légère offense qui nous est faite pour revendiquer nos droits. Nous devons nous attendre à ce que de faux rapports circulent à notre sujet ; mais si nous suivons une voie droite, si nous restons indifférents à ces choses, les autres n’y attacheront pas d’importance non plus. Laissons notre réputation aux bons soins du Seigneur. Comme des fils et des filles de Dieu, montrons que nous savons nous contrôler. Nous devons montrer que nous sommes conduits par l’Esprit de Dieu et que nous sommes lents à la colère. Nous pouvons faire oublier la calomnie par notre manière de vivre mais pas par des paroles d’indignation.”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 3, pages 1160-1161.


Lundi 16 juillet

2. LE CARACTÈRE FORMÉ ET ÉPROUVÉ

a. Comment le caractère de la tribu de Lévi se manifesta-t-il en temps de crise religieuse ? Exode 32 : 1, 6, 9-11, 26-29. Qu’est-ce que cela nous enseigne au sujet de la vraie consécration à Dieu ?

“Ceux qui n’avaient point participé à l’apostasie [au Sinaï] devaient se placer à la droite de Moïse ; ceux qui étaient coupables, mais repentants, à la gauche. Le peuple obéit. Il se trouva que la tribu de Lévi n’avait pris aucune part au culte idolâtre.”—Pa-triarches et Prophètes, page 326 (Bâle) ou 296 (V&S).

“[Exode 32 : 26-29]. Moïse dit ici que la vraie consécration consiste à obéir à Dieu, à défendre ce qui est juste et à se tenir prêt à accomplir le dessein de Dieu dans les devoirs les plus désagréables, montrant par là que l’on place les exigences de Dieu plus haut que celles des amis ou que la vie des plus proches parents. Les fils de Lévi se consacrèrent à Dieu pour exécuter sa justice contre le crime et le péché.”—Testi-monies, volume 3, page 301.

“Quel privilège, pour ces sentinelles placées sur les murs de Sion, de vivre si près de Dieu et d’être si sensibles aux manifestations de son Esprit ! Par cette grâce, elles pourront mettre en garde les pécheurs contre les périls qui les menacent, et leur indi-quer le lieu où se trouve la sécurité. Elles les avertiront fidèlement des conséquences inévitables de la transgression, et, fidèlement aussi, elles veilleront sur les intérêts de l’Eglise. Leur vigilance ne se relâchera jamais. Leur tâche exige l’exercice de toutes leurs facultés. La voix des sentinelles doit retentir comme le son d’une trompette, et ne jamais laisser une note hésitante ou vacillante.”—Conquérants Pacifiques, page 321.

b. En ce qui concerne la tribu de Lévi, qu’est-ce qui transforma la condamna-tion de Jacob (Genèse 49 : 5-7) en une éloge de la part de Moïse ? Deutéro-nome 33 : 8-11.

“Par l’ordre de Dieu, la tribu de Lévi fut mise à part pour le service du sanctuaire. Dans les premiers temps, chaque homme était le sacrificateur de sa famille. Aux jours d’Abraham, la sacrificature était considérée comme le droit de naissance du fils aîné. Dès ce moment, au lieu du premier-né de toute famille d’Israël, l’Eternel accepta la tribu de Lévi pour l’œuvre du tabernacle. Dieu voulut par cet honneur insigne mon-trer à cette tribu son approbation pour sa fidélité à son service, comme pour le zèle qu’elle avait montré à exécuter ses jugements contre Israël lors de l’adoration du veau d’or.”—Patriarches et Prophètes, page 352 (Bâle) ou 322 (V&S).


Mardi 17 juillet

3. QUELQUES LÉVITES REMARQUABLES

a. Citez un membre remarquable de la tribu de Lévi ainsi que la personne largement responsable de sa force de caractère. Exode 2 : 1-10.

“Dieu avait entendu les prières de la mère [de Moïse] ; … Elle profita fidèlement de l’occasion pour instruire son enfant sur les choses de Dieu. Elle était convaincue qu’il avait été conservé pour quelque grande mission, et elle savait qu’il passerait bientôt entre les mains de sa royale mère pour y être entouré d’influences qui ten-draient à l’éloigner de Dieu. Tout cela lui fit mettre plus de soins encore et de dili-gence à l’instruire que pour ses autres enfants. … Quelle influence que celle de cette seule femme hébraïque, une exilée, une es-clave ! Toute la vie subséquente de Moïse, toute la mission dont il s’acquitta à la tête d’Israël, témoigne de l’importance de l’œuvre de la mère chrétienne. Il n’est point de mission qui l’égale.”—Patriarches et Prophètes, pages 242-243 (Bâle) ou 221-222 (V&S).

b. Comment Aaron, le frère de Moïse, révéla-t-il sa nature malléable ? Exode 32 : 21-25. Expliquez comment il obtint la victoire sur lui-même en faisant preuve de maîtrise de soi, défendant ainsi l’honneur de Dieu. Lévitique 10 : 1-7.

“Lorsque le feu descendit d’auprès de Dieu pour détruire Nadab et Abihu, Aaron supporta sa grande affliction avec patience et une humble soumission. Le chagrin et une vive douleur mettaient son âme au supplice. Il était certain d’avoir négligé son devoir. … Comme bien des parents chrétiens d’aujourd’hui, Aaron ne se rendit pas compte qu’un amour démesuré pour ses enfants et trop d’indulgence pour leurs mauvaises actions en faisaient les objets du déplaisir de Dieu et de sa colère destruc-trice.”—Testimonies, volume 3, page 295.

“[Lévitique 10 : 6-7, 3]. Aaron resta silencieux, la mort de ses fils, frappés sans avertissement dans un péché si terrible, —péché qu’à ce moment il attribuait à sa propre négligence,— déchirait le cœur de ce père ; mais il n’en laissa rien voir. Il ne fallait pas que par la manifestation d’une douleur quelconque il se donnât la moindre apparence de sympathie pour le péché. La congrégation ne devait pas être entraînée au murmure contre Dieu. L’Eternel voulait enseigner à son peuple à reconnaître la justice de ses châtiments, afin d’inspirer de la crainte à tous.”—Patriarches et Prophètes, page 363 (Bâle) ou 335 (V&S).


Mercredi 18 juillet

4. PRINCIPES SACRÉS

a. Expliquez comment la prophétie de Jacob disant que Lévi serait “dispersé” (Genèse 49 : 7) fut honorablement accomplie. Nombres 3 : 45 ; 18 : 20-24 ; Deutéronome 10 : 8-9.

b. Où les Lévites furent-ils dispersés et quelle fut leur mission ? 2 Chroniques 11 : 13 ; Lévitique 10 : 11.

“Ministres du sanctuaire, les Lévites ne reçurent aucune terre en héritage. Ils habitaient des villes qui leur étaient réservées, et vivaient des dîmes et des offrandes consacrées au service de Dieu.”—Education, page 170.

c. Donnez des preuves que le système des dîmes est toujours en vigueur sous la nouvelle dispensation. Hébreux 7 : 4-8.

“Un message très clair, très précis, m’a été donné pour notre peuple. Je suis char-gée de dire que ses membres commettent une erreur quand ils emploient les dîmes pour certains buts qui, quoique bons en eux-mêmes, ne sont pas ceux que Dieu a dé-signés. Ceux qui font un tel usage des dîmes s’éloignent des dispositions du Seigneur, et seront jugés par lui. L’un pensera que la dîme pourrait être employée en faveur des écoles. D’autres diront que les représentants évangéliques devraient être entretenus par la dîme. Mais c’est une grave erreur que de distraire la dîme du but pour lequel elle a été instituée : l’entretien des prédicateurs.”—Conseils à l’Econome, page 107.

d. Après la rébellion de Jéroboam, comment les Lévites contribuèrent-ils à unir le peuple ? 2 Chroniques 11 : 13-14, 16-17. Expliquez deux applications de ce principe dans le Nouveau Testament. 2 Corinthiens 5 : 18-20 ; Ephé-siens 4 : 1-3, 15-16.

“Le Christ, en tant que Chef suprême de l’Eglise, a poursuivi son œuvre dans le monde par le moyen de messagers qui parlent de sa part aux humains et leur accordent le secours de leur ministère. Ces messagers, appelés par Dieu à prêcher et à ensei-gner pour l’édification de son Eglise, ont une lourde responsabilité. Ambassadeurs du Christ, qui leur donne la puissance et la sagesse nécessaires à l’accomplissement de leur tâche, ils doivent presser les hommes de se réconcilier avec Dieu.”—Le Ministère Evangélique, pages 9-10.


Jeudi 19 juillet

5. PURIFIER LES “FILS DE LÉVI”

a. Qu’est-ce qui montre que même les Lévites se satisfaisaient souvent d’une simple forme extérieure de religion ? Esdras 9 : 1 ; Malachie 2 : 8-9 ; Luc 10 : 30-32.

b. Avant la venue du Seigneur, quelle œuvre doit être faite également en faveur de ceux qui sont appelés les “fils de Lévi” ? Malachie 3 : 3. Décrivez-en les heureux résultats. Apocalypse 7 : 7 (deuxième partie).

“Nous devrions avoir un mode de pensée tourné vers le progrès. Nous devons nous garder d’une rigidité permanente dans nos vues, nos sentiments et nos actions. L’œuvre de Dieu va de l’avant. Il faut poursuivre des réformes ; nous devons monter dans le train de la réforme et l’aider à avancer. Chaque chrétien a maintenant besoin d’une énergie mêlée de patience et d’ambition et équilibrée par la sagesse. Le salut des âmes nous est confié, à nous, disciples du Christ. Aucun d’entre nous n’est ex-cusable. Pour cause d’inaction la vie chrétienne de plusieurs est devenue pitoyable et rabougrie. Nous devrions employer notre temps d’une manière diligente tant que nous sommes dans ce monde. Comme il nous faudrait profiter de chaque occasion de faire le bien, de faire connaître la vérité aux autres ! Notre devise devrait être « En avant, plus haut », assurément et constamment en avant vers le devoir et la victoire. … Telle est la façon dont l’Eternel des armées affinera et purifiera son peuple. C’est l’épreuve de l’âme la plus douloureuse, mais c’est le seul moyen de la débarrasser de ses impuretés. Nos épreuves sont toutes nécessaires pour nous amener en communion étroite avec notre Père céleste. Ainsi, par l’obéissance à sa volonté, nous pourrons présenter au Seigneur des offrandes avec justice.”—Testimonies, volume 3, pages 540-541 et Témoignages, volume 1, page 487.

Vendredi 20 juillet


1. Quelle est la signification du nom “Lévi” ?2. Racontez l’expérience du veau d’or au Sinaï.3. Expliquez la dispersion des Lévites et la question de la dîme.4. Comment les Lévites ont-ils contribué à rassembler un grand nombre d’en-

fants d’Israël ?5. Expliquez le but et le moyen de purification divin.



Juda “Le sceptre ne s’éloignera point de Juda, ni le bâton souverain d’entre ses pieds, jusqu’à ce que vienne le Schilo, et que les peuples lui obéissent.” (Genèse 49 : 10).

“La prêtrise fut accordée à Lévi, la royauté et la promesse messianique à Juda.”—Patriarches et Prophètes, page 213 (V&S) ou 234 (Bâle).

Lectures proposées : The Spirit of Prophecy, volume 1, page 377. Vers Jésus, pages 115, 124-126 ou Le Meilleur Chemin,

pages 113, 122-124.

Dimanche 22 juillet

1. LOUÉ PAR SES FRÈRES

a. Quel était l’état d’esprit de Léa lorsqu’elle donna naissance à son quatrième fils, Juda ? Genèse 29 : 35. Comment son attitude fut-elle exemplaire à ce moment-là ? Psaume 50 : 23. Expliquez la signification du nom “Juda” (voir note en marge de la Bible).

“ Tandis que nous repasserons dans notre esprit, non les sombres chapitres de notre vie mais les manifestations de la grande miséricorde et de l’amour infaillible de Dieu, nous le louerons bien plus que nous nous plaindrons. Nous parlerons de la tendre fidélité de Dieu qui est un berger rempli de fidélité, d’affection et de compas-sion pour son troupeau dont il a déclaré que personne ne le prendrait de sa main. Le langage du cœur ne sera pas fait de murmures et de lamentations égoïstes. Comme des courants d’eau limpide, ceux qui croient vraiment en Dieu le loueront.”—Testi-monies, volume 6, page 367.

b. Comment Juda exprima-t-il son remords à l’idée de laisser Joseph mou-rir de faim ? Genèse 37 : 25-27. Comment admit-il partiellement son péché dans le cas de Tamar ? Genèse 38 : 24-26.

“Quelques-uns [des frères de Joseph], cependant, se sentaient mal à l’aise. La vengeance ne leur avait pas donné la satisfaction qu’ils en attendaient. On vit bien-tôt s’approcher un convoi de voyageurs. C’était une caravane d’Ismaélites venant de l’autre côté du Jourdain, et portant des épices et autres marchandises en Egypte. Juda proposa alors à ses frères de vendre Joseph à ces négociants païens, au lieu de le lais-ser mourir.”—Patriarches et Prophètes, page 209 (Bâle) ou 188 (V&S).


Lundi 23 juillet

2. UN CONTRASTE REMARQUABLE

a. Décrivez une circonstance qui montre comment Juda prévalait sur ses frè-res. Genèse 44 : 14-18, 30-34 ; 46 : 28 (première partie).

“En paroles d’une touchante éloquence, [Juda] décrivit la douleur de son père à la perte de Joseph, et la peine qu’il avait eue à laisser Benjamin les suivre en Egypte, vu qu’il était le seul fils restant de sa mère Rachel, que Jacob avait tant aimée. … Jo-seph était satisfait. Il avait vu dans ses frères les fruits d’une vraie repentance.”—Pa-triarches et Prophètes, pages 228, 229 (Bâle) ou 207, 208 (V&S).

b. Expliquez le contraste entre les personnalités de Ruben et de Juda. Genèse 43 : 8-13 (cf. 42 : 36-38) ; 1 Chroniques 5 : 2. Pourquoi le sérieux et la fiabi-lité sont-ils si précieux ?

“Nous vivons à une époque où presque tout est futile. On ne trouve que peu de caractères stables et fermes, parce que, dès le berceau, l’éducation des enfants est su-perficielle. On construit leur caractère sur des sables mouvants. Ils ne sont formés ni au renoncement de soi ni à la maîtrise de soi.”—Conseils aux éducateurs, aux parents et aux étudiants, page 71.

“Les hommes dignes de confiance se font très rares parce que les cœurs hu-mains se consacrent tellement à leurs intérêts égoïstes qu’ils n’en connaissent pas d’autre.”—Testimonies, volume 2, page 636.

“Notre caractère se révèle moins par la religion prêchée en public que par celle vécue au foyer. La femme du pasteur, ses enfants et le personnel de maison se trouvent être les mieux placés pour apprécier la valeur de son christianisme. Un homme de bien sera en bénédiction à sa maison. Sa femme, ses enfants et ses serviteurs tireront le plus grand bienfait d’une telle religion vécue.”—Le Foyer Chrétien, page 340.

“Un homme peut n’avoir pas une allure qui plaise, être imparfait à bien des égards, mais s’il a la réputation d’être franc et honnête, il gagnera la confiance de ceux qui l’entourent. L’amour de la vérité, la confiance qu’on peut placer en lui feront oublier les traits désagréables de son caractère. Avoir le sentiment d’être à sa place et d’avoir répondu à l’appel qui nous était adressé, mettre volontiers de côté le moi pour faire du bien à ses semblables, voilà ce qui nous assurera la paix du cœur et la faveur de Dieu.”—Témoignages, volume 1, pages 589-590.


Mardi 24 juillet

3. UNE FERMETÉ QUI SE PERPÉTUE DANS LA DESCENDANCE

a. Que dit Jacob à propos de Juda ? Pourquoi ? Genèse 49 : 8.

“Les bénédictions les plus éclatantes du droit d’aînesse furent transférées à Juda. L’histoire prophétique de cette tribu est comme le commentaire de son nom, qui si-gnifie « louange » ; « Juda, quant à toi, tes frères te loueront ; ta main sera sur le cou de tes ennemis ; les fils de ton père se prosterneront devant toi. Juda est un jeune lion ; mon fils, tu es revenu de déchirer ta proie ! Il s’est courbé, et s’est couché comme un lion qui est en sa force, et comme un vieux lion : qui le réveillera ? Le sceptre ne sera point ôté de Juda, ni le législateur d’entre ses pieds, jusqu’à ce que le Schilo vienne ; et c’est à lui qu’appartient l’assemblée des peuples. »”—Patriarches et Prophètes, page 235 (Bâle) ou 214 (V&S).

b. Comment pouvons-nous être inspirés par la description que fit Jacob de la fermeté de caractère de Juda ? Genèse 49 : 9 ; Proverbes 28 : 1.

“Le lion, roi de la forêt, est un symbole bien approprié de cette tribu, d’où sor-tirent David, et le Schilo, Fils de David, véritable « lion de la tribu de Juda, » devant lequel finalement toutes les puissances s’inclineront, et auquel toutes les nations ren-dront hommage.”—Patriarches et Prophètes, page 235 (Bâle) ou 214 (V&S).

“Souvenez-vous que plus nous approchons du moment de la venue de Christ, plus il nous faut travailler avec fermeté et sérieux car nous sommes confrontés à toute la synagogue de Satan. Nous n’avons pas besoin d’une excitation enfiévrée mais du courage venant de la foi véritable.”—Testimonies, volume 6, page 475.

“Certains hommes n’ont aucune fermeté de caractère. Ils sont semblables à une boule de mastic à laquelle on peut faire prendre n’importe quel contour. Ils n’ont ni forme ni consistance définie et ne servent pas à grand chose dans ce monde. Il faut vaincre cette faiblesse, cette indécision et cette incompétence. Le vrai caractère chré-tien qui ne peut être façonné ou terrassé par les circonstances adverses est invincible. Les hommes doivent avoir du cran moral, une intégrité qui ne se laisse pas flatter, soudoyer ou terrifier.”—Testimonies, volume 5, page 297.

“Dieu désire que nous saisissions toutes les occasions de nous mieux préparer pour son œuvre. Il s’attend à ce que nous mettions toutes nos énergies à l’accomplir et à ce que nous restions conscients de la sainteté de la tâche et des responsabilités terribles qui pèsent sur nous.”—Le Ministère Evangélique, page 286.


Mercredi 25 juillet

4. UNE HISTOIRE RICHE

a. Comment Dieu honora-t-il la tribu de Juda lorsque le tabernacle fut cons-truit ? Exode 31 : 1-5.

“Le Seigneur a enseigné une leçon importante à son peuple de tous les temps quand il a indiqué à Moïse, sur la montagne, des instructions concernant la construc-tion du tabernacle. Il a exigé la perfection jusque dans les moindres détails. La culture égyptienne n’avait pas de secrets pour Moïse. Il connaissait Dieu et ses desseins lui avaient été révélés en vision, mais il ne savait ni sculpter ni broder. … Dieu lui-même a alors expliqué comment ce travail devait être fait. Il a désigné par leur nom les per-sonnes qu’il souhaitait voir intervenir. Betsaleel devait en être l’architecte. Il apparte-nait à la tribu de Juda — tribu que Dieu aimait honorer.”—Conseils aux éducateurs, aux parents et aux étudiants, page 50.

b. Dites ce que nous pouvons apprendre de Caleb, autre membre de la tribu de Juda. Nombres 13 : 6, 30 ; 14 : 24.

“[Caleb] crut à la promesse que Dieu avait faite à son peuple de le mettre en pos-session du pays de Canaan, et il en suivit pas à pas l’accomplissement. … Âgé de plus de quatre-vingts ans, il n’avait rien perdu de sa vigueur. Aussi, loin de réclamer pour lui un pays déjà conquis, il demanda le territoire que les espions avaient jugé impre-nable entre tous.”—Patriarches et Prophètes, pages 495-496 (V&S) ou 524 (Bâle).

“Les hommes ressemblant à Caleb sont ceux qui sont les plus nécessaires dans ces derniers jours.”—Le Service Chrétien, page 106.

c. Racontez comment un sombre chapitre de l’histoire de Juda fut contrasté par la fidélité lumineuse de quelques jeunes témoins pour Dieu. Daniel 1 : 1, 6-8 ; 3 : 16-18.

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Jeudi 26 juillet

5. UNE AMPLE BÉNÉDICTION

a. Quelle prophétie a été faite en faveur de la tribu de Juda et comment s’ac-complira-t-elle ? Genèse 49 : 10 ; Esaïe 7 : 14-16 ; Matthieu 21 : 9.

“Glorieuses sont les promesses faites à la maison de David, promesses qui em-brassent les âges éternels et ont leur couronnement en la personne de Jésus-Christ !”—Patriarches et Prophètes, page 732 (V&S).

b. Quelle signification la prière de Moïse pour Juda a-t-elle pour nous aujourd’hui ? Deutéronome 33 : 1, 7. Qu’est-ce qui explique le fait que le nom de cette tribu soit mentionné en premier sur la liste des saints scellés ? Apocalypse 7 : 5 (première partie).

“Nous avons besoin d’étudier, de méditer et de prier. Alors nous aurons cette vision spirituelle capable de discerner la cour intérieure du temple céleste, de saisir les thèmes des chants de louange du chœur céleste qui entoure le trône. Lorsque Sion apparaîtra dans sa splendeur, sa lumière sera pénétrante et de magnifiques chants de louange et de reconnaissance s’élèveront de l’assemblée des saints. Les murmures et les lamentations au sujet des petites déceptions et des difficultés auront cessé. Si nous employons le précieux collyre nous verrons les gloires de l’au-delà. Notre foi traversera les lourdes ténèbres sataniques pour contempler notre Avocat offrant pour nous l’encens de ses mérites. Lorsque, comme le Seigneur le souhaite, nous verrons ces choses telles qu’elles sont, nous ressentirons l’immensité et la diversité de l’amour de Dieu.”—Testimonies, volume 6, page 368.

Vendredi 27 juillet


1. Expliquez la force spirituelle inhérente au nom “Juda”.2. Comment savons-nous que Juda était respecté dans sa vie domestique ?3. Décrivez quelques caractéristiques de la tribu de Juda.4. Citez quelques points significatifs au sujet de Betsaleel, Caleb, Daniel et ses

compagnons.5. Comparez la prière de Moïse pour Juda avec celle de Jésus en faveur des

croyants.


Sabbat, 4 août 1904

Offrande spéciale pour les écoles missionnaires du monde entier

Comme le besoin de formation est grand ! Le mandat que Dieu nous confie en ces derniers jours est d’éduquer et de former une armée de jeunes hommes et femmes de telle sorte qu’ils soient des chrétiens constants, équilibrés, capables de comprendre et d’expliquer les Ecritures. Avec cette grande œuvre qui nous incombe d’il-luminer le monde, il est de notre devoir d’étudier sérieusement la parole sacrée afin que nous puissions savoir ce qu’est la vérité et être capables de la présenter aux autres d’une manière intelligente. “Dans chaque pays le manque d’éducation parmi nos ouvriers n’est que trop évident. Nous prenons conscience que l’éducation n’est pas seulement nécessaire pour le bon déroulement des devoirs de la vie quotidienne mais pour le succès de toutes les branches d’activité. Etant donné qu’il est nécessaire de s’éduquer en vue de l’avancement de l’œu-vre de Dieu et afin de remplir correctement les diverses responsabilités de la vie, comme nous devrions être reconnaissants qu’une école soit près d’ouvrir à _______ sous la direction de croyants sérieux dans la vérité pour notre temps. Pour le succès de cette nouvelle entreprise, pour les bénéfices que vous et vos enfants en retirerez, que tous nos frères et sœurs mettent tout leur cœur à coopérer avec ceux qui se sont chargés du fardeau de cette œuvre.”—Fundamentals of Christian Education, page 202. Frères et sœurs, par sa grâce Dieu a ouvert la voie à quelques nouvelles éco-les missionnaires qui doivent être établies afin de préparer la jeunesse à travailler dans sa vigne. Le message de la réforme ayant touché presque toutes les parties du monde, nous avons un grand besoin de plus d’ouvriers formés. C’est pourquoi, il nous faut davantage d’écoles missionnaires tout autour du monde. Le 4 août 2007, veuillez vous souvenir de cette cause importante pour qu’avec votre aide ce besoin vital puisse être comblé. Que le Seigneur vous bénisse abon-damment.

M. Natarajan,Secrétaire du Département de l’Education à la Conférence Générale.


Leçon 5 Sabbat 4 août 2007

Le contraste entre Dan et Nephtali

“Un seul est législateur et juge, c’est celui qui peut sauver et perdre ; mais toi, qui es-tu, qui juges le prochain ?” (Jacques 4 : 12).

“Si, aujourd’hui, tous ceux qui se disent chrétiens, au lieu de parler des défauts des autres, s’examinaient pour voir ce qui, en eux-mêmes, a besoin d’être corrigé, l’état de l’Eglise serait meilleur.”—Témoignages, volume 2, page 23.

Lectures proposées : Témoignages, volume 1, pages 562-567. Idem, volume 2, pages 18-26.

Dimanche 29 juillet

1. LES DEUX FILS DE BILHA

a. Que fit Rachel, désespérée, quand elle vit qu’elle était incapable de conce-voir ? Genèse 30 : 1-6. A quels sérieux avertissements devrions-nous pren-dre garde pour ne pas nous livrer à ce genre d’attitude ?

“La jalousie et l’entêtement sont les fruits naturels de l’égoïsme.”—Testimonies, volume 2, page 545.

Compagnons ouvriers, nous semons nos graines dans le champ de la vie. La récolte sera à l’image des semailles. Si nous semons la méfiance, la convoitise, la jalousie, l’amour de soi, des pensées et des sentiments amers, notre âme ne sera plus qu’amertume elle-même.”—Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, page 77.

“L’envie, la jalousie, les mauvais soupçons, la critique viennent de Satan, et ferment effectivement la voie à l’action du Saint-Esprit.”—Témoignages, volume 2, page 445.

b. Rapportez les paroles de Rachel lorsque sa servante Bilha donna naissance au deuxième fils de Jacob. Genèse 30 : 7-8.


Lundi 30 juillet

2. DIFFÉRENCE DE POTENTIEL

a. Bien que Dan fût le fils d’une concubine, comment Jacob montra-t-il qu’il avait de la considération et un profond respect pour les capacités naturelles du jeune homme ? Genèse 49 : 16.

b. Expliquez toute la valeur d’une observation fine et du discernement lors-qu’ils sont bien employés. Matthieu 10 : 16 ; 1 Corinthiens 12 : 7-8.

“Les serviteurs de Dieu qui enseignent la vérité doivent être des hommes de jugement.”—Premiers Ecrits, page 103.

“Il est impossible pour qui que ce soit de savoir d’avance à quoi il sera appelé. Peut-être quelqu’un sera-t-il confronté à des situations qui exigeront un discernement rapide et des arguments équilibrés.”—Fundamentals of Christian Education, page 257.

“Le tact et la sûreté de jugement multiplient l’efficacité d’un ouvrier.”—Le Mi-nistère Evangélique, page 119.

c. Comment Nephtali fut-il décrit fuyant timidement le danger et les far-deaux ? Genèse 49 : 21 (première partie).

“Si [Frère Pierce] surmontait sa timidité et croyait davantage que Dieu est avec lui et le fortifie, il serait bien plus heureux et serait une plus grande bénédiction pour les autres.”—Testimonies, volume 2, page 630.

d. Quand et comment les gens de la tribu de Nephtali parvinrent-ils à se distin-guer ? Deutéronome 33 : 23 ; Juges 4 : 4, 6-8, 14-15 ; 5 : 18. Comment peut-on vaincre la timidité ?

“Quelle pensée ! Dieu choisit un homme, établit un rapport étroit avec lui-même, lui confie une mission, une tâche, pour son propre service. Un homme faible devient fort, un timide devient courageux.”—Messages Choisis, volume 2, page 190.


Mardi 31 juillet

3. DAN

a. Comment le vif enthousiasme de Dan se dénatura-t-il et devint-il de la mé-disance ? Genèse 49 : 17. Quel avertissement devrait nous faire comprendre aujourd’hui qu’il faut fuir ce piège généralisé de Satan ? Jacques 3 : 5-8.

“[Jacques 3 : 15-18] … Celui qui ouvre son cœur aux suggestions de l’ennemi, se mettant à soupçonner le mal et à entretenir la jalousie, interprète souvent mal ces mauvais penchants. Il appelle ça prévoyance, perspicacité, discernement pour détecter la culpabilité et faculté de sonder les mauvais mobiles des autres. Il considère qu’il a été gratifié d’un don précieux et il se met à l’écart des frères mêmes avec qui il devrait s’accorder. Il s’installe sur le trône du juge et ferme son cœur à celui qu’il suppose être dans l’erreur comme si lui-même était au-dessus de la tentation. Se séparant de lui, Jésus le laisse marcher à la lumière de son propre embrasement. Que personne parmi vous ne se glorifie plus longtemps contre la vérité en dé-clarant que cet esprit est la conséquence nécessaire d’une juste démarche avec les pécheurs et d’une prise de position en faveur de la vérité. Ce genre de sagesse sus-cite beaucoup d’admirateurs mais elle est terriblement trompeuse et nuisible. Elle ne vient pas d’en haut mais elle est le fruit d’un cœur irrégénéré. Satan lui-même en est l’instigateur. Que celui qui accuse les autres ne se targue pas d’être rempli de discer-nement car en agissant ainsi il recouvre les attributs de Satan avec des vêtements de justice.”—SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 7, pages 936-937.

b. Quel autre mal se produisit également au sein de la tribu de Dan ? Juges 18 : 1-2, 26-30. Comment les artisans des tribus de Juda et de Dan firent-ils un mauvais usage de leurs talents ? 2 Chroniques 2 : 1, 11-14.

“Il y avait dans les tribus de Juda et de Dan des hommes considérés comme par-ticulièrement habiles en œuvres d’art. D’abord humbles et désintéressés, ils cessèrent peu à peu de s’appuyer sur Dieu et sur la vérité. Ils voulurent que leurs talents excep-tionnels fussent mieux rétribués. Parfois cela leur fut accordé ; souvent, cependant, ces hommes ambitieux trouvèrent un emploi chez les nations environnantes. N’étant pas animés du noble esprit de renoncement qui avait caractérisé leurs illustres ancê-tres, ils cultivèrent un esprit de cupidité, et devinrent insatiables. Les talents donnés par Dieu furent mis au service de rois païens, au mépris du Créateur.”—Messages Choisis, volume 2, page 198.


Mercredi 1er août

4. LA SIGNIFICATION DES MOTS

a. Comment la Parole inspirée établit-elle un contraste entre les paroles hono-rables de Nephtali et les mauvais effets d’une langue irrégénérée ? Genèse 49 : 21 (dernière partie) ; Proverbes 16 : 24 ; Matthieu 12 : 36-37.

“De véritables chrétiens ne prendront pas plaisir à exposer les fautes et les man-quements des autres. Ils se détourneront de la laideur et de la bassesse pour fixer leur esprit sur ce qui est beau et attrayant. Pour le chrétien, chaque acte de critique, chaque parole de censure ou de condamnation est pénible”—Témoignages, volume 2, page 23. “Ceux qui ont goûté que l’Eternel est bon ne peuvent consommer de ce plat composé d’absurdités, de folie et de médisance. Ils diront avec autorité, « ôtez ces mets de devant mes yeux. Je refuse ce genre de nourriture. Ce n’est pas le pain du ciel. Vous me proposez de manger et de boire l’esprit du diable car c’est là son commerce, accuser les frères.”—Fundamentals of Christian Education, page 458.

b. Sur la liste des sept choses que l’Eternel a en abomination, combien ont un rapport direct avec la parole ? Proverbes 6 : 16-19.

“Ceux qui se critiquent et se condamnent les uns les autres transgressent les commandements de Dieu et offensent Dieu. Ils n’aiment ni le Seigneur ni leurs sem-blables.”—Pour un Bon Equilibre Mental et Spirituel, volume 2, page 662.

c. Quelle est la première chose que quelqu’un doit faire et la première qu’il ne doit pas faire, quand il voit un frère ou une sœur en faute ? Proverbes 25 : 9 ; Matthieu 18 : 15 ; Galates 6 : 1.

“Je suis peinée de dire qu’il y a parmi les membres de l’Eglise des langues in-disciplinées. Il y a des langues menteuses qui se repaissent du mal. Il y a des langues sournoises qui chuchotent. Il y a du bavardage, des indiscrétions impertinentes et du persiflage adroit. Parmi les amateurs de cancans, certains sont poussés par la curiosité, d’autres par la jalousie, et beaucoup par la haine à l’égard de ceux par qui Dieu a parlé pour les reprendre. Tous ces éléments de discorde sont à l’œuvre. Certains cachent leurs sentiments réels, tandis que d’autres s’empressent de publier ce qu’ils savent — ou soupçonnent — de mal.”—Témoignages, volume 2, page 21.


Jeudi 2 août

5. QUELQUE CHOSE QUI N’EST PAS PERMIS DANS LE CIEL

a. Comment Dieu considère-t-il ceux qui nourrissent une attitude de jugement catégorique envers les autres ? Psaume 101 : 5 ; Romains 2 : 1-3 ; Jacques 4 : 11-12.

“Vous unir aux habitués de la critique, être l’accusateur des frères, épouser le re-proche qui se couche devant votre porte, revient à seconder l’ennemi car vous devenez alors un jouet entre ses mains contribuant à assurer le succès de son œuvre.”—Testi-monies to Ministers, pages 266-267. “Le Seigneur met son peuple à l’épreuve. Soyez aussi critiques et aussi sévères qu’il vous plaira envers votre caractère défectueux, mais soyez bons, miséricordieux et courtois envers les autres.”—Témoignages, volume 2, page 25. “Tout orgueil doit périr, toute jalousie être vaincue, toute ambition pour la supré-matie abandonnée et toute la douceur et la confiance de l’enfant doivent être encoura-gées.”—Testimonies, volume 5, page 130.

b. Bien que le nom de Nephtali figure parmi les vainqueurs, pourquoi celui de Dan n’y est-il pas ? Apocalypse 7 : 5-8 ; Psaume 15 : 1-3.

“Que de cancans n’éviterions-nous pas si nous pensions que ceux qui rapportent les fautes des autres, publieront tout aussi aisément les nôtres à la première occasion. Nous devrions nous efforcer de dire du bien de tous nos semblables, particulièrement de nos frères en la foi, tant que nous ne sommes pas contraints par les faits à penser différemment. Nous ne devrions pas facilement ajouter foi à de méchants racontars … Si un frère s’égare, c’est précisément le moment de montrer que vous vous intéressez à lui. Allez vers ce frère avec bonté, priez pour lui et avec lui, vous souvenant du prix infini que le Christ a payé pour son salut. De cette façon, vous pouvez sauver une âme de la mort et couvrir une multitude de péchés.”—Témoignages, volume 2, pages 19-20.

Vendredi 3 août


1. Expliquez comment l’attitude de Rachel affecta la descendance de Bilha et comment cette attitude peut affecter le peuple de Dieu en général.

2. Comment était Nephtali et de quelle seule manière le reste de sa tribu rem-portera-t-elle la victoire ?

3. Expliquez le problème de Dan.4. Quels dangers concernant la parole peuvent facilement assaillir le peuple de

Dieu ?5. Pourquoi un esprit de jugement est-il si destructeur ?



Gad et Aser

“Gad sera assailli par des bandes armées, mais il les assaillira et les poursui-vra.” (Genèse 49 : 19).

“Abordez les personnes très obstinées avec un esprit de gentillesse et d’affection. Trempez vos paroles dans l’huile de la grâce et prononcez-les avec amour.”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 6, page 1086.

Lectures proposées : Testimonies, volume 3, pages 273-275. Our High Calling, page 125.

Dimanche 5 août

1. GAD

a. Comment Léa répondit-elle à l’idée de Rachel voulant avoir des enfants par l’intermédiaire de sa servante ? Genèse 30 : 9. Quel principe les chrétiens doivent-ils toujours garder à l’esprit ? 2 Corinthiens 10 : 12.

“Chacun devrait réaliser à quel point est cruel l’esprit d’envie, de rivalité, de dé-fiance, de critique et de dissension. Nous appelons Dieu notre Père, nous professons être les enfants d’une même famille et lorsque se présente la possibilité d’amoindrir le respect et l’influence d’un autre pour nous élever nous-mêmes, nous donnons sa-tisfaction à l’ennemi et attristons Celui que nous disons suivre. La tendresse et la miséricorde que Jésus a révélées dans sa propre vie devraient nous servir d’exemple et nous instruire sur la façon de traiter notre prochain et particulièrement nos frères en la foi.”—Testimonies, volume 4, page 222.

b. Quelle déclaration concerne Gad ? Genèse 30 : 10-11 ; Deutéronome 33 : 20. Comment de tels ouvriers reçoivent-ils un avertissement spécial contre le fait d’entretenir un esprit de compétition ?

“Les messagers de Dieu qui veulent rester fidèles à leur mandat ne recherchent pas les honneurs personnels. L’amour du moi sera absorbé par l’amour envers le Christ. Aucune rivalité ne viendra nuire à la cause de l’Evangile, si précieuse.”—Jésus-Christ, page 162.


Lundi 6 août

2. ASER

a. Qu’est-il écrit au sujet du second fils de Jacob et de Zilpa ? Genèse 30 : 12-13 ; 49 : 20.

b. Décrivez une caractéristique de ce genre de personnalité dans son état natu-rel, inconverti. Psaume 55 : 22.

“Ne vous laissez pas flatter, même dans votre vie religieuse. La flatterie est un art par lequel Satan ment dans le but de tromper et de remplir l’homme d’orgueil per-sonnel.”—Fundamentals of Christian Education, page 304. “N’accordez pas trop d’attention aux enfants. Laissez-les apprendre à s’amuser tout seuls. Ne les exhibez pas devant vos visiteurs comme de petits prodiges ayant de l’esprit ou de la sagesse, mais laissez-les le plus possible à leur simplicité enfantine. L’une des raisons, et non la moindre, pour lesquelles tant d’enfants sont effrontés, audacieux et impertinents est qu’on les remarque et qu’on les loue trop ; on répète en leur présence leurs réparties futées. Ne les censurez pas outre mesure mais ne les inon-dez pas non plus de louanges et de flatteries. Satan ne sera que trop prompt à semer le mal dans leurs jeunes cœurs, ne l’y aidez pas.”—Child Guidance, pages 37-38. “Il faut barrer la route à l’orgueil et à la propre justice ; c’est pourquoi nous devons éviter de prodiguer ou de recevoir des flatteries ou des louanges. Flatter est l’œuvre de Satan. Il excelle aussi bien dans cet art que dans celui de l’accusation. C’est ainsi qu’il cherche à perdre les âmes. Les personnes qui prodiguent des louanges à leurs semblables font le jeu de l’ennemi. Puissent ceux qui travaillent pour le Christ se détourner de ce danger ! Que le moi soit renié. Jésus seul doit être exalté. Que tous les yeux soient dirigés vers « celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang », et que vers lui monte la louange de tous les cœurs.”—Les Paraboles de Jésus, page 135 (V&S) ou 161 (Gland).

c. Qu’est-il écrit au sujet du comportement des deux fils de Zilpa ? Genèse 37 : 2 (dernière partie).

“[Une] nature inquiète […] pousse à commettre des erreurs. Un esprit actif, s’il n’est pas occupé par des choses valables, cédera aux suggestions de Satan.”—Con-seils sur la Conduite Sexuelle, l’Adultère et le Divorce, page 39.


Mardi 7 août

3. LA TRIBU DE GAD

a. Comment le peuple de Gad fut-il décrit ? 1 Chroniques 12 : 8, 14-15.

b. Qu’arriva-t-il au territoire de Gad ? Jérémie 49 : 1.

c. Comment le pays de Gad (partie de la région de Galaad) fut-il récupéré ? Juges 11 : 1, 6, 32-33 ; Hébreux 11 : 32.

“Oh, la miséricorde et le patient amour de notre Dieu ! Aussitôt que les Hébreux se séparèrent des péchés qui avaient exclu sa présence, il entendit leurs prières et se mit à travailler en leur faveur. Il leur suscita un libérateur en la personne de Jephté, Galaadite, qui fit la guerre aux Ammonites, et ruina leur puissance.”—Patriarches et Prophètes, page 576 (Bâle) ou 544 (V&S).

d. Quel autre membre de la tribu de Gad se distingua pour sa fidélité résolue et dévouée ? 1 Rois 17 : 1 ; 2 Rois 2 : 11.

“Au milieu de l’apostasie générale, Elie ne chercha pas à cacher le fait qu’il servait le Dieu du ciel. Les prophètes de Baal étaient au nombre de quatre cent cin-quante, ses prêtres quatre cents et ses adorateurs étaient des milliers ; Elie n’essaya cependant pas de se faire remarquer du côté populaire. Il demeura majestueusement seul. La montagne était couverte de gens dans une anxieuse expectative. Le roi arriva en grande pompe et les idolâtres, convaincus de leur triomphe, l’acclamèrent. Mais Dieu avait été grandement déshonoré. Un homme, et un seul, apparut pour venger l’honneur de Dieu. Elie s’adressa à la multitude d’une voix aussi claire et forte qu’une trompette : « Jusqu’à quand boiterez-vous des deux côtés ? Si l’Eternel est Dieu, allez après lui ; si c’est Baal, allez après lui ! » (1 Rois 18 : 21). Le résultat fut que l’Eternel Dieu, qui règne dans les cieux, fut justifié et que les adorateurs de Baal furent mis à mort. Où sont les Elie d’aujourd’hui ?”—Testimonies, volume 5, pages 526-527.


Mercredi 8 août

4. LA TRIBU D’ASER

a. Quelles leçons pouvons-nous apprendre de la bénédiction de Moïse sur Aser ? Deutéronome 33 : 24. Comment ces bénédictions peuvent-elles s’étendre à nous ? Comment pouvons-nous les perdre ?

“Demandez à Dieu de vous accorder une grande mesure d’huile de la grâce. Fai-tes attention à chaque parole écrite ou prononcée.”—Testimonies to Ministers, page 104.

“Des paroles impatientes, prononcées dans le cercle de la famille, font un tort im-mense, car elles provoquent une réplique analogue. On parle pour user de représailles, on parle pour se justifier, et l’on se fabrique ainsi un joug lourd et blessant ; car toutes ces paroles amères produiront une moisson funeste pour l’âme. Ceux qui se laissent aller à un tel langage en éprouveront de la honte ; leur con-duite entraîne la perte du respect de soi-même et de la confiance en soi-même ; ils seront tenaillés par le remords et par le regret de s’être ainsi abandonnés à la colère. Il vaudrait mieux ne pas prononcer de telles paroles. Mieux vaut avoir dans son cœur une huile de grâce, supporter toutes les offenses avec une douceur et une patience chrétiennes.”—Messages à la Jeunesse, page 325.

b. Que pouvons-nous apprendre de l’un des membres de la tribu d’Aser qui était prophétesse de Dieu ? Luc 2 : 36-38.

“La prophétesse Anne, elle aussi, vint confirmer le témoignage que Siméon avait rendu au Christ. Tandis que Siméon parlait, le visage d’Anne resplendissait d’une gloire divine, et elle exprima la gratitude de son cœur pour avoir pu contempler Christ le Seigneur.”—Jésus-Christ, page 39.

“La croix du Clavaire nous rappelle constamment l’avenir, un monde meilleur, les demeures que Jésus est allé préparer pour tous ceux qui l’aiment. Nous devons être pleins d’enthousiasme. Tandis que nous contemplons par la foi les gloires de l’inté-rieur du temple de Dieu, nous chercherons à éveiller l’enthousiasme chez les autres, un désir de voir les choses invisibles. Notre œuvre consiste à diriger les esprits de la terre vers le ciel, à faire des autres nos compagnons pour fouler le chemin ouvert pour les rachetés du Seigneur. Les enfants du Roi céleste doivent se comporter parmi les hommes, non comme des citoyens du monde mais comme des citoyens du royaume d’en haut. Nous sommes pèlerins et étrangers dans ce monde, nous cherchons une meilleure patrie, une patrie céleste.”—The Signs of the Times, 17 août 1891.


Jeudi 9 août

5. LES CLÉS DU SUCCÈS

a. Qu’est-ce qui illustre le secret du succès pour la tribu de Gad longtemps assiégée par un flot de tentations ? Genèse 49 : 19 ; 1 Chroniques 5 : 18, 20. Quelle promesse est faite aux Gadites spirituels qui seront vainqueurs ? Apocalypse 7 : 5 (dernière partie).

“Votre seul espoir réside dans la confession de vos régressions. Dieu a fait briller sa lumière sur votre chemin. Choisirez-vous de suivre votre propre voie corrompue ? Jetterez-vous la vérité par-dessus votre épaule parce qu’elle ne vous soutient pas dans votre voie inique ? Oh, je vous en supplie : « déchirez vos cœurs et non vos vête-ments » (Joël 2 : 13). Travaillez d’une manière approfondie pour l’éternité. Dieu sera miséricordieux à votre égard. On l’implorera pour vous. Il ne méprisera pas un esprit brisé et contrit. Reviendrez-vous ? Vivrez-vous ? Votre âme est précieuse, elle vaut la peine d’être sauvée.”—Testimonies, volume 2, page 303.

b. Expliquez le secret du succès de la tribu d’Aser. Deutéronome 33 : 25 ; 2 Chroniques 30 : 11 ; Jacques 4 : 10 ; Apocalypse 7 : 6 (première partie). Quelle œuvre doit être faite pour ceux qui veulent faire partie des 144 000 ? Jérémie 3 : 12-15.

“Avertir les pécheurs, pleurer sur eux et les supplier est une œuvre qui a été négli-gée jusqu’au point que bien des âmes sont maintenant dans une condition désespérée. Certains sont morts dans leurs péchés. Au moment du jugement, ils reprocheront leur culpabilité à ceux qui auraient pu les sauver mais qui ne l’ont pas fait.”—Testimonies, volume 2, page 506. “Tous ceux qui le veulent peuvent être vainqueurs. Efforçons-nous sérieusement d’atteindre le modèle qui est placé devant nous. Christ connaît notre faiblesse et nous pouvons aller à lui chaque jour pour obtenir de l’aide. Il n’est pas nécessaire que nous obtenions de la force pour un mois d’avance. C’est chaque jour qu’il faut vaincre.”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 7, page 974.

Vendredi 10 août

RÉVISION ET SUJETS DE RÉFLEXION 21 h 14

1. A quels défis les fils de Zilpa eurent-ils à faire face dès leur naissance ?2. Etablissez le contraste entre les Gadites charnels et ceux qui étaient convertis.3. Faites la différence entre les bons et les mauvais traits des Asérites.4. Réfléchissez à des moyens pratiques de ramener ceux que vous connaissez et

qui sont en train de régresser.5. Pourquoi pensez-vous que Dieu promette suffisamment de force pour cha-

cun et pour chaque jour ?



Issacar

“Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi de Christ.”—(Galates 6 : 2)

“Le désintéressement est le fondement de tout progrès. Par le biais d’un service désintéressé, nous développons au maximum nos facultés.”—Conseils aux Educa-teurs, aux Parents et aux Etudiants, page 28.

Lectures proposées : Sons and Daughters of God, page 114. Testimonies, volume 6, pages 305-309.

Dimanche 12 août

1. LE NEUVIÈME FILS DE JACOB

a. Relatez les circonstances associées à la naissance du cinquième fils de Ja-cob et Léa. Genèse 30 : 17-18. Quelles qualités trouve-t-on dans la nature de l’animal dont se servit Jacob pour illustrer le caractère de son fils ? Genèse 49 : 14. Quel appel est lancé à propos des fardeaux qu’il y a à porter ?

“Il faut que quelqu’un ose se lancer ayant la crainte de Dieu et lui confiant les conséquences. Les pasteurs qui évitent cette partie de leur travail sont de grands per-dants. Ils passent à côté d’une expérience que Dieu souhaite pour eux afin de les fortifier et d’en faire des hommes efficaces sur lesquels on puisse compter en cas d’urgence.”—Testimonies, volume 3, page 14.

b. Comment Jacob loua-t-il la bonne volonté d’Issacar à porter les fardeaux ? Genèse 49 : 15. Quelles leçons que nous donne Issacar peuvent être intégrées dans l’œuvre de Dieu aujourd’hui ?

“Quand survient une urgence et qu’une aide est nécessaire, aucun ouvrier ne devrait dire : « ce n’est pas mon travail ». Celui qui pense qu’il doit faire uniquement le travail qui lui a été assigné et pas davantage, qui ne ressent pas la responsabilité d’aider partout et à tout moment où l’on pourrait avoir besoin de lui, devrait immé-diatement ôter cette idée de son esprit. Il ne devrait jamais penser qu’on lui nuit si un incident fait qu’on lui demande de faire des heures supplémentaires. Quand une aide extraordinaire est nécessaire, que les ouvriers apportent leur collaboration de bon cœur et avec une douceur toute chrétienne et ils recevront de grandes bénédic-tions.”—Medical Ministry, pages 176-177.


Lundi 13 août

2. PORTER DOUBLE FARDEAU

a. Donnez un exemple montrant de quelle manière la tribu d’Issacar vint assis-ter les autres. Juges 5 : 15.

b. Dites quels bénéfices personnels on peut retirer de l’aide apportée au pro-chain. Marc 12 : 31 ; Galates 6 : 2.

“La loi d’amour invite à se consacrer corps, âme et esprit au service de Dieu et de nos frères les hommes —service qui, faisant de nous une bénédiction pour autrui— est une bénédiction plus grande encore pour nous-mêmes.”—Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, page 28.

c. Quelle capacité certains membres de la tribu d’Issacar révélèrent-ils et quand ? 1 Chroniques 12 : 32.

d. Comment le peuple de Dieu d’aujourd’hui devrait-il faire preuve d’une com-préhension similaire des signes des temps actuels ? 1 Corinthiens 16 : 13-14.

“La vérité solennelle et sacrée —le message décisif que Dieu nous a confié pour que nous le communiquions au monde— place chacun de nous sous la plus sérieuse obligation de transformer notre vie quotidienne et notre caractère afin que la puissance de la vérité puisse être bien représentée. Nous devrions avoir le sentiment permanent de la brièveté du temps et des terribles événements dont la prophétie déclare qu’ils vont rapidement avoir lieu.”—Testimonies, volume 4, page 612.

“Il faut que l’Eglise de Dieu veille, quel que soit le danger et quelle que soit la longueur de l’attente. La tristesse n’est pas une excuse pour se relâcher. La tribulation ne doit pas amoindrir mais redoubler la vigilance. Le Christ, par son propre exemple, amène l’Eglise à la source de toute force dans les temps de nécessité et de danger. L’attitude de veille servira à prouver que l’Eglise est en réalité le peuple de Dieu. Par ce signe, ceux qui attendent se distingueront du monde et prouveront qu’ils sont étrangers et voyageurs sur la terre.”—Témoignages, volume 1, page 254.


Mardi 14 août

3. UNE HISTOIRE EN DENTS DE SCIE

a. Racontez la triste histoire du règne d’un membre de la tribu d’Issacar sur Israël ? 1 Rois 15 : 25-34 ; 16 : 1-5.

b. Quelle tragédie infâme eut lieu sur le territoire d’Issacar ? (Voir les monta-gnes près de Jizréel sur une carte biblique indiquant le territoire de chaque tribu.) 1 Samuel 28 : 7 ; 1 Chroniques 10 : 13-14.

“A la faveur des ténèbres, Saül et ses deux serviteurs traversent la plaine, passent sans encombre près de l’armée des Philistins, gravissent le flanc de la montagne et arrivent à la demeure solitaire de la sorcière d’Endor. C’est là que l’évocatrice des esprits s’est cachée pour pratiquer secrètement ses incantations.”—Patriarches et Pro-phètes, page 657 (V&S) ou 697 (Bâle).

c. Comment le peuple de Dieu actuel devrait-il être encouragé par un autre rapport de quelques membres de la tribu d’Issacar ? 1 Chroniques 7 : 1, 5.

“Où sont les missionnaires qui devraient s’élever au cœur de l’œuvre ? … Mais le niveau de la piété est tellement bas, l’esprit de dévotion est si faible, la mondanité et l’égoïsme prévalent tant, que l’atmosphère morale engendre une léthargie fatale au zèle missionnaire. … Secouez votre léthargie spirituelle. Travaillez de toutes vos forces au salut de vos âmes et de celles des autres. Ce n’est pas le moment de crier : « Paix et sûreté. » Nous n’avons pas besoin d’orateurs mielleux pour délivrer ce message. Il faut dire la vérité dans toute sa sévérité. Nous avons besoin d’hommes d’action, d’hommes qui travailleront sans cesse sérieusement et énergiquement à la purification de l’église et à l’avertissement du monde. Une grande œuvre reste à accomplir. Il faut faire des plans plus vastes. Une voix doit se faire entendre pour réveiller les nations. Les hommes dont la foi est faible et chancelante ne sont pas ceux qu’il faut pour faire avancer l’œuvre en ce temps de crise importante. Nous avons besoin du courage des héros et de la foi des martyrs.”—Tes-timonies, volume 5, page 187.


Mercredi 15 août

4. UNE RÉPUTATION DE SERVICE

a. Citez une personne du pays d’Issacar réputée pour sa gentillesse. 2 Rois 4 : 8-10.

“La bonté, qui permettait à Elisée d’exercer une si profonde influence sur une foule de gens en Israël, se révéla dans ses rapports avec une famille de Sunem. Au cours de ses nombreux déplacements, le prophète passa un jour « à Sunem. Il y avait là une femme de distinction, qui le pressa d’accepter à manger. … » (2 Rois 4 : 8). Le prophète venait souvent dans cette chambre dont il appréciait le calme reposant. Dieu ne fut pas insensible aux marques de bonté de cette femme dont le foyer était sans enfant.”—Prophètes et Rois, page 181.

b. Expliquez comment sont récompensés les efforts en vue d’un service désin-téressé. 2 Rois 4 : 12-20, 32-37 ; Matthieu 25 : 40.

“Notre devoir en ce monde est de vivre pour faire du bien aux autres, pour exer-cer l’hospitalité envers eux ; et il arrive fréquemment qu’il résulte certains inconvé-nients à nous occuper de ceux qui ont besoin de nos soins, de notre compagnie et de nos foyers. Certains évitent de porter ces fardeaux nécessaires, alors que d’autres les acceptent. Parce que les frères dans l’ensemble ne pratiquent pas l’hospitalité et n’accomplissent pas régulièrement leur devoir, les rares personnes qui montrent de la bonne volonté et qui joyeusement s’efforcent de s’identifier aux cas de ceux qui sont dans le besoin, assument des responsabilités trop lourdes. Une église doit faire particulièrement attention à soulager ses pasteurs de trop lourds fardeaux dans ce do-maine.”—Le Service Chrétien, page 233 et Testimonies, volume 2, page 645.

“Pensez à votre salut éternel, réveillez-vous et commencez à répandre la bonne semence. Ce que vous sèmerez, vous le récolterez aussi. Le temps de la moisson est proche, la grande moisson où vous récolterez ce que vous avez semé. Cette mois-son viendra sûrement un jour. Aujourd’hui, c’est l’époque des semailles … Cultivez l’amour de l’hospitalité, cet amour qui vous poussera à venir en aide à ceux qui sont dans le besoin.”—Le Ministère de la Bienfaisance, page 66.

“Lorsque nos cœurs sympathisent avec des personnes accablées par le découra-gement et le chagrin, lorsque nos mains soulagent les nécessiteux, habillent ceux qui sont nus, lorsque nous accueillons l’étranger, les anges s’approchent tout près de nous et le ciel accorde son approbation. Toute manifestation de justice, de miséricorde et de bienfaisance résonne au ciel en accents harmonieux.”—Le Service Chrétien, page 229.


Jeudi 16 août

5. RÉFORME

a. Bien que la tribu d’Issacar se soit jointe à l’éloignement général de la vérita-ble adoration de Dieu, comment prit-elle part au désir de réforme ? 2 Chro-niques 30 : 17-20. Montrez comme la miséricorde de Dieu s’étend aux pé-cheurs repentants.

“[Pendant toute la durée du temps de probation, l’Esprit de Dieu] nous invite à accepter le don de la vie. « Je suis vivant ! dit le Seigneur, l’Eternel, ce que je désire, ce n’est pas que le méchant meure, c’est qu’il change de conduite et qu’il vive. Reve-nez, revenez de votre mauvaise voie ; et pourquoi mourriez-vous, maison d’Israël ? » Un procédé cher à Satan consiste à pousser les hommes dans le mal et à les y abandonner sans secours, sans espoir, et n’osant pas même rechercher le pardon. Mais Dieu adresse cette invitation au pécheur : « Qu’on me prenne pour refuge, qu’on fasse la paix avec moi, qu’on fasse la paix avec moi. » En Christ on trouve tous les encou-ragements nécessaires.”—Prophètes et Rois, page 248.

b. Quel est le résultat béni de la vraie repentance et de la réforme de la plus faible des âmes identifiée à la tribu d’Issacar ? Apocalypse 7 : 7 (dernière partie).

“Le manque d’intérêt et l’ignorance ne sont pas des vertus. Vous pouvez choisir d’être stéréotypés dans une mauvaise voie parce que vous n’êtes pas déterminés à vous prendre en mains et à vous réformer, ou alors vous pouvez cultiver vos facultés dans le but d’accomplir le meilleur genre de service et l’on vous réclamera partout et n’importe où. Vous serez appréciés pour ce que vous valez.”—Fundamentals of Christian Education, page 316.

Vendredi 17 août


1. Pourquoi certaines personnes tendent-elles à être frustrées par les Issacari-tes ?

2. Pourquoi devrait-on apprécier les Issacarites plus qu’ils ne le sont ?3. Citez quelques points d’intérêt dans l’histoire d’Issacar.4. Réfléchissez à des moyens par lesquels vous et votre église locale pouvez

améliorer votre exercice de l’hospitalité.5. Comment les Issacarites peuvent-ils vaincre leur faiblesse ?



Zabulon “Zabulon est un peuple qui affronta la mort, et Nephtali de même, sur les hauteurs des champs.” (Juges 5 : 18).

“Pour notre rédemption, le ciel même fut mis en péril. Si vous vous souvenez, au pied de la croix, que le Christ eût donné sa vie pour assurer la rédemption d’un seul pécheur, vous pourrez vous faire quelque idée de la valeur d’une âme.”—Les Parabo-les, page 197 (Gland) ou 166 (V&S).

Lectures proposées : Témoignages, volume 3, pages 175-177. Jésus-Christ, chapitre 24.

Dimanche 19 août

1. OÙ DEMEURER ?

a. Avec quel espoir Léa porta-t-elle le sixième fils de Jacob ? Genèse 30 : 20.

b. D’après les prophéties de Jacob et Moïse, où devait demeurer Zabulon ? Genèse 49 : 13 ; Deutéronome 33 : 18-19. Quel travail doit être fait près des ports maritimes et des lieux similaires d’intense activité et de commerce ?

“Le Christ est venu dans un monde affairé, rempli du tumulte des transactions commerciales, des querelles entre négociants, où les hommes essayaient égoïstement d’obtenir le maximum pour eux, et, dominant toute cette confusion, sa voix retentit, telle la trompette de Dieu : « Que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? ou, que donnerait un homme en échange de son âme ? »”—Evangé-liser, page 502. “Généralement, les gens chic, les riches, ceux qui sont conscients de leur rang, savent par expérience que ni l’argent qu’ils possèdent, ni les belles résidences, ni les meubles somptueux, ni les tableaux ne peuvent leur procurer le bonheur. Ils désirent quelque chose qu’ils ne possèdent pas. Souvent, ces personnes restent entre elles, et il est difficile de pénétrer dans leur milieu ; aussi, un grand nombre d’entre elles périssent dans leurs péchés et soupirent après quelque chose qui leur procurerait la paix intérieure et la tranquillité d’esprit. Elles ont besoin de Jésus, la lumière de la justice.”—Idem, page 499. “Des occasions prometteuses s’offrent à nous, compte tenu de la situation clima-tique favorable [de certains endroits]. … Nos prédicateurs et nos représentants-évan-gélistes doivent être sur le terrain, guettant le moment propice pour présenter le mes-sage, et tenant des réunions chaque fois qu’ils en ont l’occasion.”—Idem, page 365.


Lundi 20 août

2. COMPÉTENCE ET COURAGE

a. Quelle description la prophétesse Déborah fit-elle pour indiquer un don spé-cifique de quelques membres de la tribu de Zabulon ? Juges 5 : 14 (dernière partie). Pourquoi le talent de l’écriture est-il particulièrement important en ces derniers jours ?

“Il faut donner plus de temps à la publication et à la circulation de livres con-tenant la vérité présente. Qu’on publie des ouvrages qui traitent de piété pratique et de prophétie. Il faut apprendre aux gens à lire la parole prophétique à la lumière des oracles vivants. Ils ont besoin de savoir que les signes des temps s’accomplissent sous nos yeux.”—Témoignages, volume 3, pages 183-184.

“Que tous aient davantage à enseigner, à écrire et à publier en ce qui concerne les choses qui doivent arriver maintenant et qui ont trait au bien-être éternel des âmes.”—Counsels to Writers, and Editors, page 13.

“Le prédicateur peut intensifier son action en mettant en circulation des jour-naux et des brochures plus qu’en prêchant seulement la Parole sans utiliser aucune publication. La presse est un puissant moyen voulu de Dieu pour que, associée aux énergies du prédicateur, elle apporte la vérité aux nations, aux tribus, aux langues et aux peuples. De nombreuses personnes ne peuvent être touchées que de cette façon-là.”—Idem, page 150 et The Review and Herald, 4 novembre 1875.

b. Pourquoi pouvons-nous être inspirés par la description du caractère de la tribu de Zabulon ? Juges 5 : 18. De quel genre de personnes avons-nous be-soin aujourd’hui pour achever l’œuvre de Dieu ?

“[Que les messagers de Dieu] avancent avec foi, et se souviennent qu’il sont en-vironnés d’une nuée de témoins. Qu’ils ne parlent pas de leur propre chef, mais déli-vrent le message que leur a confié celui dont la puissance est supérieure à celle de tous les potentats de la terre. Ce message doit toujours être : « Ainsi a dit l’Eternel ! » Dieu réclame des hommes comme Elie, Nathan, Jean-Baptiste — des hommes qui proclament son message sans tenir compte des conséquences qui en résultent — des hommes qui répandent courageusement la vérité, bien que cela entraîne le sacrifice de tout ce qu’ils possèdent. Dieu ne peut employer des hommes qui, au moment du danger, alors que leur influence, leur force, leur courage sont indispensables, craignent de prendre position pour ce qui est juste. Il réclame des hommes qui luttent fidèlement contre le mal, « contre les principautés et les puissances, contre les princes des ténèbres de ce mon-de, contre les esprit malins qui sont dans les lieux célestes ».”—Prophètes et Rois, pages 103-104.


Mardi 21 août

3. MOTIVÉS PAR L’AMOUR

a. Que pouvons-nous apprendre de l’esprit de sacrifice de soi de la tribu de Zabulon ? Juges 5 : 19 ; 1 Pierre 5 : 2.

“Il n’est pas suffisant de déposer de l’argent sur l’autel. Dieu réclame des hom-mes, des volontaires, pour apporter la vérité à d’autres nations, langues et peuples. Ce n’est pas notre nombre et nos richesses qui nous donneront la victoire, mais la consécration à l’œuvre de Dieu, le courage moral, l’ardent amour des âmes, un zèle infatigable.”—Témoignages, volume 1, page 442.

“Pourquoi n’y a-t-il pas de plus pressants appels pour que des volontaires entrent dans les champs blanchissant pour la moisson ?”—Testimonies, volume 8, page 35.

b. Donnez un exemple où la tribu de Zabulon manifesta un courage sans ré-serve. 1 Chroniques 12 : 23, 33.

c. Quel avertissement est donné contre l’irrésolution ? Jacques 1 : 8.

“Ceux qui commencent leur vie chrétienne en étant partagés se retrouveront fi-nalement du côté de l’ennemi quelles qu’aient pu être leurs premières intentions. Etre un apostat, un traître à la cause de Dieu est plus grave que la mort car cela signifie la perte de la vie éternelle. Les hommes et les femmes irrésolus sont les meilleurs alliés de Satan. Quelle que soit l’opinion favorable qu’ils ont d’eux-mêmes, ce sont des dissimulateurs. Tous ceux qui sont loyaux envers Dieu et la vérité doivent rester fermement attachés à la vérité parce que c’est la vérité. Se mettre sous le joug de ceux qui ne sont pas consa-crés et rester loyaux envers la vérité est tout simplement impossible. Nous ne pouvons nous unir à ceux qui se servent eux-mêmes, qui travaillent selon des plans mondains et ne pas perdre notre relation avec le Conseiller céleste. Nous pouvons nous sortir du piège de l’ennemi mais nous sommes brisés et blessés et notre vie est avilie.”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 5, page 1086. “Si nos frères veulent maintenant se consacrer à Dieu sans réserve, il les accep-tera. Il transformera leur esprit pour qu’ils soient odeur de vie pour la vie. Réveillez-vous, frères et sœurs, efforcez-vous de réaliser votre haute vocation en Christ Jésus notre Seigneur.”—Messages Choisis, volume 1, page 196.


Mercredi 22 août

4. UN HONNEUR SPÉCIAL

a. Quel glorieux honneur devait être accordé au lieu d’habitation de Zabulon et de Nephtali ? Esaïe 9 : 1-2.

b. Comment cette prophétie fut-elle accomplie ? Matthieu 4 : 13-17.

“Dans les intervalles qui s’écoulaient entre ses divers voyages, Jésus demeurait à Capernaüm ; on finit par désigner cette ville comme étant sa propre ville. Elle était située au bord de la mer de Galilée, à proximité de la magnifique plaine de Génésa-reth. … Capernaüm convenait comme centre d’activité pour le Sauveur. Située sur la route qui va de Damas à Jérusalem et en Egypte, ainsi que vers la mer Méditerranée, c’était un lieu de passage très fréquenté. Des gens venant de différentes contrées pas-saient par la ville ou s’y arrêtaient au cours de leur voyage, pour s’y reposer. Jésus y rencontrait des personnes appartenant à toutes les nations et à tous les rangs, des riches et des grands aussi bien que des pauvres et des humbles, et de là ses enseigne-ments étaient transportés dans d’autres pays et dans beaucoup de familles. On était poussé à étudier les prophéties, l’attention se dirigeait vers le Sauveur, et le monde apprenait à connaître sa mission.”—Jésus-Christ, page 235.

c. Comment pouvons-nous voir la même “grande lumière” ? Jean 8 : 12 ; 2 Corinthiens 4 : 6.

“Que votre cœur soupire après Dieu, après le Dieu vivant. La vie du Christ mon-tre ce que peut l’humanité quand elle participe de la nature divine. Tout ce que le Christ a reçu de Dieu, nous pouvons aussi le recevoir. Demandez donc et recevez. Avec la foi persévérante de Jacob, avec la persévérance inlassable d’Elie, réclamez-vous de toutes les promesses de Dieu. Que les glorieuses conceptions de Dieu remplissent votre esprit. Que votre vie soit unie à celle de Jésus par d’invisibles liens. Celui qui a ordonné à la lumière de sor-tir du sein des ténèbres est tout disposé à briller dans vos cœurs pour faire resplendir la lumière de la connaissance de Dieu sur la face de Jésus-Christ. Le Saint-Esprit pren-dra les choses de Dieu et vous les montrera, et elles deviendront une puissance dans le cœur obéissant. Le Christ vous amènera au seuil même de l’infini. Vous pourrez contempler la gloire qui est au delà du voile et révéler aux hommes la toute puissance de Celui qui est toujours vivant pour intercéder en notre faveur.”—Les Paraboles, page 148 (Gland) ou 123 (V&S)..


Jeudi 23 août

5. NÉCESSAIRE SANCTIFICATION

a. Quelle est la preuve qu’un reste spirituellement identifié à la tribu de Zabu-lon se repentira à Dieu sans réserve ? Apocalypse 7 : 8 (première partie).

b. Quelle victorieuse expérience est à la portée de tout pécheur désireux de trouver la repentance ? 1 Jean 1 : 9 ; Jacques 4 : 8-10.

“Si vous vous alarmiez pour vos propres âmes, si vous cherchiez Dieu avec soin, il se laisserait trouver par vous ; mais il n’acceptera pas la repentance d’un cœur par-tagé. Si vous consentez à délaisser vos péchés, il est toujours prêt à vous pardonner. Voulez-vous maintenant vous abandonner à lui ? Voulez-vous regarder au Calvaire et vous demander : « Jésus a-t-il fait ce sacrifice pour moi ? A-t-il souffert l’humiliation, le blâme et l’opprobre ; a-t-il subi la mort cruelle de la croix parce qu’il désirait me sauver de la souffrance, du péché, de l’horreur du désespoir et me rendre ineffable-ment heureux dans son royaume ? » Regardez à celui que vos péchés ont percé, et dites : « Le Seigneur aura ma vie à son service. Je ne m’unirai plus à ses ennemis ; je ne prêterai plus mon influence à ceux qui se révoltent contre son gouvernement. Tout ce que je suis et tout ce que je possède, c’est encore trop peu pour le consacrer à celui qui m’a aimé au point de donner sa vie pour moi — tout son être divin pour un pé-cheur perdu. » Séparez-vous du monde, soyez tout entier du côté du Seigneur, portez le combat aux portes de la ville et vous remporterez de glorieuses victoires.”—Témoi-gnages, volume 2, pages 167-168.

Vendredi 24 août


1. Quelles occasions se présentent dans les stations balnéaires ?2. Pourquoi la littérature peut-elle être un outil pour chaque membre d’égli-

se ?3. Comment pouvons-nous davantage cultiver l’esprit de sacrifice ?4. Relatez quelques-unes des expériences de Jésus à Nazareth et à Caper-

naüm.5. Citez quelques facteurs-clef de la vraie repentance.

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Sabbat, 1er septembre 2007

Offrande spéciale pour la Martinique

L’île de la Martinique est un départe-ment français d’outre-mer situé à l’est de la mer des Caraïbes. Appartenant à la France, la Martinique fait partie de l’Union européen-ne et a pour monnaie l’Euro.

La première implantation européenne sur l’île eut lieu en 1635 et fut le fait d’un français Pierre Belan d’Esnambuc. Après que l’esclavage fut banni en 1848, on fit venir une population diversifiée d’Indiens et de Chinois pour travailler les planta-tions.

Le message de la Réforme arriva en Martinique à la seconde moitié du siècle dernier. Administrativement, l’île appartient au même Champ de Conférence que la Guadeloupe, un autre département d’outre-mer de la France dans l’est caribéen.

La population d’environ un demi million d’âmes est majoritairement Catholi-que Romaine (85%) avec une importante minorité Protestante (10,5%). Il y a aussi des communautés Musulmane et Hindoue (chacune représentant environ 0,5%).

L’excellent climat tropical a fait de l’île un havre touristique, particulièrement pour les Européens. Cela signifie également qu’ici l’église a été le premier point de contact avec la vérité pour bien des personnes du monde entier. De plus, les frères et sœurs de Martinique ont une occasion unique de participer à la diffusion du message dans les îles environnantes.

Ce dont l’œuvre martiniquaise a le plus besoin en ce moment, c’est d’un siège adéquat. Votre assistance sera grandement appréciée et nous vous remercions par avance.

Le comité du Champ Martiniquais


Leçon 9 Sabbat 1er septembre 2007

Joseph

“Tu me donnes le bouclier de ton salut, ta droite me soutient, et je deviens grand par ta bonté.” (Psaume 18 : 36).

“L’expérience d’une journée avait changé Joseph. D’un enfant gâté, cette terrible calamité avait fait un homme réfléchi, courageux et maître de lui-même.”—Patriar-ches et Prophètes, page 212 (Bâle) ou 192 (V&S).

Lectures proposées : Patriarches et Prophètes, pages 186-199 (V&S) ou 206-221 (Bâle).

Testimonies, volume 6, pages 219-220.

Dimanche 26 août

1. AMOUR ET HAINE

a. Racontez l’histoire concernant le premier fils de Jacob et de Rachel. Genèse 30 : 22-24.

“Pur, actif et gai, l’adolescent faisait preuve de sérieux moral et de fermeté. Il écoutait les instructions de son père, et aimait à obéir à Dieu. Les qualités qui le dis-tinguèrent dans la suite en Egypte, — l’amabilité, la fidélité, la véracité, — apparais-saient déjà dans sa vie journalière. Après la mort de sa mère, son affection se reporta d’autant plus fortement sur son père, qui, de son côté, concentrait toute sa tendresse sur cet enfant de sa vieillesse. Il « aimait Joseph plus que tous ses autres fils. »”—Pa-triarches et Prophètes, page 206 (Bâle) ou 186 (V&S).

b. Quels événements principaux caractérisèrent les sept premières années de la vie de Joseph ? Genèse 37 : 1-11.

“Quant [aux frères de Joseph], en le contemplant, debout devant eux, son beau visage illuminé par l’Esprit de l’inspiration, ils ne pouvaient réprimer un sentiment d’admiration. Mais, refusant d’abandonner leur vie de désordre, ils continuaient à haïr celui dont la pureté condamnait leurs péchés. L’esprit de Caïn s’emparait de leurs cœurs.”—Patriarches et Prophètes, page 187 (V&S) ou 207 (Bâle).


Lundi 27 août

2. DU COURAGE EN TEMPS DE CRISE

a. Relatez l’événement traumatisant survenu lorsque Joseph était encore un jeune homme. Genèse 37 : 13-14, 23-28.

“On saisit [Joseph] et on le dépouilla de sa robe. Les menaces et les sarcasmes de ses frères lui révélèrent leur dessein meurtrier. On ne tint pas compte de ses suppli-cations. Il était à la merci de ces hommes furieux. Le traînant rudement auprès d’une fosse profonde, ils l’y précipitèrent, et s’étant assurés qu’il ne lui restait aucun moyen d’en sortir, ils le laissèrent pour y périr de faim ; « ensuite ils s’assirent pour manger du pain. » … Aussitôt que [Joseph] vit les marchands, il comprit l’effrayante vérité. Devenir esclave lui paraissait un sort plus affreux que la mort. Dans l’agonie de sa terreur, il en appelait tantôt à l’un, tantôt à l’autre de ses frères, mais en vain. Quelques-uns, émus de pitié, se taisaient, de crainte de s’exposer au ridicule ; ils sentaient tous qu’ils étaient allés trop loin pour reculer. Ils se disaient que si Joseph était épargné, il les accuserait évidemment auprès de son père, qui ne laisserait point impunie leur cruauté envers son fils favori.”—Patriarches et Prophètes, page 209 (Bâle) ou pages 188-189 (V&S).

b. Quelle ferme décision Joseph prit-il à l’occasion de ce brusque changement de circonstances où il passait de l’état de fils favori à celui d’esclave ? Ge-nèse 39 : 1-3.

“[Joseph] avait appris en quelques heures ce que des années n’eussent pas pu lui enseigner autrement. Si ardente et si tendre qu’eût été l’affection de son père, ce dernier lui avait fait du tort par sa partialité et son indulgence. Cette préférence impru-dente avait irrité les frères de Joseph et avait provoqué l’action cruelle qui l’avait sé-paré de la maison paternelle. Son caractère s’en était également ressenti. Des défauts y avaient été encouragés, qui devaient alors être corrigés. Il devenait présomptueux et autoritaire. Aussi, accoutumé qu’il était à la tendresse et aux soins de son père, il se sentait mal préparé à affronter les difficultés qui l’attendaient dans l’existence aban-donnée et amère d’un étranger et d’un esclave. … Joseph croyait que le Dieu de ses pères serait aussi le sien. Il s’abandonna entiè-rement entre les mains de Dieu, et supplia le Gardien d’Israël d’être avec lui au pays de l’exil. Dès ce moment, son âme fut remplie de la sainte résolution d’être fidèle à Dieu, d’agir en toute circonstance comme un sujet du Roi des cieux. Sa résolution était prise de servir l’Eternel de tout son cœur, et de s’acquitter de tous ses devoirs avec fidéli-té.”—Patriarches et Prophètes, pages 211-212 (Bâle) ou 191-192 (V&S) et Patriarchs and Prophets, pages 213-214.


Mardi 28 août

3. LES ANNÉES DE SÉPARATION

a. Que pouvons-nous apprendre de la manière dont Joseph resta ferme pour l’amour de la justice ? Genèse 39 : 4-12.

“Nous aussi nous craindrions de pécher si nous avions toujours à la pensée le fait que Dieu voit et entend tout ce que nous faisons et disons, et qu’il en tient un registre fidèle dont nous aurons à rendre compte. Jeunes gens, rappelez-vous constamment que, où que vous soyez et quoi que vous fassiez, vous êtes en la présence de Dieu. Nous ne pouvons lui cacher nos voies. Rien, dans notre conduite, n’échappe à son œil scrutateur. Les lois humaines, même les plus sévères, sont secrètement et impunément violées ; mais il n’en est pas ainsi de la loi de Dieu. Les ténèbres de minuit ne voilent pas le coupable à ses yeux. Ce dernier peut se croire seul, alors qu’un invisible Té-moin enregistre chacun de ses actes. Les desseins mêmes de nos cœurs sont connus du Seigneur. Toutes les actions, toutes les paroles, toutes les pensées d’un homme sont aussi soigneusement enregistrées que s’il était seul au monde et que l’attention du ciel était tout entière concentrée sur lui.”—Patriarches et Prophètes, page 194 (V&S) ou 215-216 (Bâle).

b. Comment la Parole résume-t-elle les rapports de Dieu avec son serviteur Joseph ? Genèse 39 : 13-14, 19-23 ; Psaume 105 : 16-22.

“Joseph pâtit de son intégrité ; celle qui l’avait tenté se vengea en l’accusant d’un noir attentat, et en le faisant jeter en prison. Si Potiphar eût ajouté foi aux accusations de sa femme contre Joseph, le jeune Hébreu eût perdu la vie ; mais la pudeur et la droiture qui avaient toujours caractérisé sa vie furent les preuves de son innocence ; néanmoins, pour sauver la réputation de la maison de son maître, il fut abandonné à la disgrâce et à la servitude. Dès l’abord, Joseph fut traité avec beaucoup de sévérité par ses geôliers. Le Psalmiste dit à ce sujet : « On lui serra les pieds dans des ceps ; il fut mis aux fers, jusqu’au temps que ce qu’il avait prédit arriva, et que la parole de l’Eternel l’eut fait connaître. » Mais le caractère de Joseph brille jusque dans la nuit des cachots. Ses années de fidèle service avaient été cruellement récompensées ; mais cela ne le rendit ni morose ni méfiant ; il conserva sa foi et sa patience. Il avait la paix que donne le sentiment de l’innocence et il laissait cette affaire entre les mains de Dieu. Loin de passer son temps à songer à l’injustice dont il était victime, il oubliait son chagrin pour alléger celui des autres.”—Patriarches et Prophètes, page 216 (Bâle) ou 194 (V&S).


Mercredi 29 août

4. A TRAVERS FAMINE ET ABONDANCE

a. Qu’est-ce qui illustre la nécessité d’avoir un caractère chrétien humble et stable en temps de prospérité comme en temps de difficultés ? Genèse 41 : 41-44 ; Philippiens 4 : 11-12.

“La joie de Christ est pure, c’est une gaieté sans mélange. Ce n’est pas une gaieté de bas étage conduisant à parler à tort et à travers ou à se conduire avec légèreté. Non, nous devons posséder sa joie et sa plus grande joie était de voir des hommes obéir à la vérité. … Plaidez avec Dieu en disant ; « Je me soumets à toi entièrement. Je me donne à toi. » Puis soyez joyeux. La Parole est en vous, purifiant et détachant votre caractère. Dieu ne veut pas que ses enfants errent dans l’anxiété, le visage triste. Il veut que la belle expression de son visage se reflète sur chacun de nous qui sommes participants de la nature divine car nous avons la force d’échapper aux corruptions du monde.”—Our High Calling, page 148.

b. Lorsque Joseph grandit, comment considéra-t-il la première épreuve de sa jeunesse et comment fit-il preuve d’un pardon chrétien exemplaire envers ses frères ? Genèse 45 : 4-8 ; 50 : 19-21.

“La vie de Joseph est un parallèle de la vie de Jésus-Christ. C’était l’envie qui avait poussé les frères de Joseph à le vendre comme esclave ; ils espéraient l’empêcher ainsi de devenir plus grand qu’eux. … De même, les sacrificateurs et les principaux des Juifs étaient jaloux de Jésus-Christ, et craignaient qu’il n’attirât sur lui l’attention du peuple qu’ils briguaient pour eux-mêmes. Ils le mirent à mort pour l’empêcher de devenir roi, sans se douter qu’ils y contribuaient. Grâce à sa servitude en Egypte, Joseph devint le sauveur de la famille de son père … De même, la crucifixion du Christ par ses ennemis fit de lui le Rédempteur de l’humanité, le Sauveur de la race tombée et le Dominateur du monde entier. … De même que Joseph fut vendu à des païens par ses propres frères, Jésus-Christ fut vendu à ses plus mortels ennemis par l’un de ses disciples. Joseph fut calomnié et jeté en prison à cause de sa vertu ; de même Jésus-Christ fut méprisé et rejeté parce que sa vie juste et désintéressée condamnait le péché.”—Patriarches et Prophètes, pages 238-239 (Bâle) ou 217 (V&S).


Jeudi 30 août

5. UNE DOUBLE PORTION OCTROYÉE

a. Que prophétisa Jacob sur Joseph en lui accordant une double portion de l’héritage ? Genèse 49 : 22-26 ; 1 Chroniques 5 : 1.

“L’un des privilèges du droit d’aînesse que Ruben avait perdu, devait revenir à Joseph, qui allait avoir une double portion en Israël.”—Patriarches et Prophètes, page 233 (Bâle) ou 212 (V&S). “Jacob mourant s’exprime en ces termes au sujet de Joseph, son fils préféré : « Joseph est le rejeton d’un arbre fertile, le rejeton d’un arbre fertile près d’une sour-ce ; les branches s’élèvent au-dessus de la muraille. » Il ajoute : « C’est l’œuvre du Dieu de ton père, qui t’aidera ; c’est l’œuvre du Tout-Puissant, qui te bénira des béné-dictions des cieux en haut, des bénédictions des eaux en bas. »”— Les Paraboles, page 216 (Gland) ou 181 (V&S).

b. Comment Moïse réitéra-t-il la bénédiction sur la tribu de Joseph ? Deutéro-nome 33 : 13-17.

c. Que devrait nous inspirer la “double portion” d’héritage pour Joseph, per-mettant à son fils de prendre part également à cette bénédiction spéciale ? Apocalypse 7 : 6 (dernière partie), 8 (milieu du verset).

“Le christianisme est une religion de progrès. … La cause de Dieu ne peut être sauvegardée qu’avec de grands efforts et de continuels sacrifices ; elle finira néan-moins par triompher. Voici le mot d’ordre : Allez de l’avant ; acquittez-vous de vos devoirs indivi-duels, et laissez Dieu prendre soin des conséquences. Si nous avançons par le chemin que Jésus nous indique, nous verrons son triomphe, nous partagerons sa joie. Seul celui qui participe à la lutte recevra la couronne des vainqueurs. Il faut que la souf-france nous amène à la perfection, comme ce fut le cas de Jésus.”—Messages Choisis, volume 1, page 32.

Vendredi 31 août


1. Décrivez les jeunes années de Joseph.2. Comment Joseph fit-il de la religion de son père sa propre religion ?3. Sur quoi Joseph fixa-t-il son attention lorsqu’il fut en prison ?4. De quelle façon la vie de Joseph est-elle un parallèle de celle de Christ ?5. Expliquez le rapport entre la croix et la couronne.


Leçon 10 Sabbat 8 septembre 2007

Benjamin

“Benjamin est un loup qui déchire ; le matin, il dévore la proie, et le soir, il partage le butin.” (Genèse 49 : 27).

“Quel que soit le péché qui harcèle un homme, quelles que soient les passions amères ou maléfiques qui luttent pour le dominer, il peut vaincre s’il veille et lutte contre elles au nom et avec la force de l’Assistant d’Israël.”—Commentaires Bibli-ques, page 49.

Lectures proposées : Juges, chapitres 19-21. Testimonies, volume 4, pages 200-205.

Dimanche 2 septembre

1. ORPHELIN ET DORLOTÉ

a. Expliquez les circonstances entourant la naissance de second fils de Jacob et Rachel. Genèse 35 : 16-19.

b. Quelle preuve avons-nous de la tendre attention que Jacob avait envers cet enfant privé de sa mère ? Genèse 42 : 36-38. Expliquez ce qui peut facile-ment arriver quand on favorise ou on dorlote particulièrement un enfant dans une famille.

“Dans bien des familles la semence de la vanité et de l’égoïsme est semée dans le cœur des enfants au cours presque de leur petite enfance. On commente et on loue en leur présence leurs petites phrases et leurs actions astucieuses et on les répète avec exagération à d’autres. Les petits en prennent note et se gonflent d’importance ; ils se permettent d’interrompre des conversations et deviennent effrontés et impudents. La flatterie et une trop grande complaisance entretiennent leur vanité et leur entêtement jusqu’au point qu’assez souvent ce sont eux qui dirigent toute la famille, père et mère inclus.”—Testimonies, volume 4, pages 200-201.


Lundi 3 septembre

2. DÉFAUTS DE CARACTÈRE MAJEURS

a. Au moyen de quelle illustration Jacob dépeignit-il la nature de Benjamin ? Genèse 49 : 27. Quel avertissement devrions-nous retirer des paroles de Ja-cob ?

“Les enfants qui ont la permission de faire tout ce qu’ils veulent ne sont pas heureux. Leur cœur indompté n’a pas en lui-même les éléments du repos et du con-tentement. L’esprit et le cœur doivent être soumis à une discipline et à des restrictions de bon aloi pour que le caractère puisse s’harmoniser avec les sages lois qui gou-vernent notre être. L’agitation et le mécontentement sont les fruits de la gâterie et de l’égoïsme. Tel celui du jardin, le terrain du cœur produira des ronces et des mauvaises herbes tant que des graines de fleurs n’y seront pas semées et n’y recevront du soin et de l’attention. Il en va de l’âme humaine comme de la nature.”—Testimonies, volume 4, pages 202-203. “Si de telles personnes ont une famille, elles deviennent des dirigeants arbitraires à la maison et y déploient leur égoïsme et leurs dispositions déraisonnables qu’elles sont obligées de cacher partiellement aux gens du dehors. Leurs employés ressentent au plus haut point toutes les erreurs de leur première éducation. Pourquoi les parents éduqueront-ils leurs enfants de telle sorte qu’ils seront ensuite en conflit avec leur entourage ? Leur vie religieuse est façonnée par l’éducation reçue au cours de l’enfance. Les tristes épreuves si dangereuses pour la prospérité d’une église, qui font trébucher et se détourner d’elle avec doute et mécontentement, viennent habituellement d’un esprit insoumis et rebelle, fruit de l’indulgence parentale pendant la petite enfance. Combien de vies détruites, combien de crimes commis sous l’influence d’une passion impulsive qui aurait dû être contrôlée dans l’enfance lorsque l’esprit était malléable, que le cœur était facilement influençable dans la bonne voie et prenait plaisir à faire la volonté d’une mère. Une éducation incompétente des enfants est à la base d’un grand nombre de détresses morales.”—Idem, page 202.

b. Racontez une expérience révélant la cruauté et l’arrogante agressivité de la postérité de Benjamin. Juges 20 : 4-5, 12-14, 23, 46.

c. Quel serment les hommes d’Israël se sentirent-ils contraints de faire en ce qui concerne les Benjamites et pourquoi cédèrent-ils ? Juges 21 : 1-4, 13-15.


Mardi 4 septembre

3. LA DOUCEUR PRÉFÉRABLE AU TALENT

a. Décrivez le talent naturel de l’adroite précision possédé par quelques mem-bres de la tribu de Benjamin. Juges 20 : 15-16 ; 1 Chroniques 8 : 40 ; 12 : 1-2.

b. Que devraient réaliser les personnes talentueuses, particulièrement en ces derniers jours ? 1 Samuel 2 : 3 ; 1 Corinthiens 8 : 1 (dernière partie) -3 ; 1 Jean 4 : 20-21.

“Notre époque est dangereuse pour tout homme talentueux pouvant servir dans l’œuvre de Dieu car Satan exerce constamment ses tentations sur une telle personne, cherchant toujours à la remplir d’orgueil et d’ambition. Ensuite, quand Dieu veut l’utiliser à son service, dans neuf cas sur dix il devient indépendant, autosuffisant et se sent capable de rester seul.”—Counsels on Health, page 367.

“Si ceux qui surfent maintenant sur la vague de la popularité n’en sont pas étour-dis, ce sera un miracle de la miséricorde. S’ils se reposent sur leur propre sagesse comme l’ont fait bien des gens dans la même situation, leur sagesse s’avérera de la folie. Mais s’ils se donnent d’une manière désintéressée à l’œuvre de Dieu, ne s’écar-tant pas le moins du monde des principes, l’Eternel les entourera de son bras éternel et leur prodiguera une aide puissante. « J’honorerai ceux qui m’honorent » (1 Samuel 2 : 30).”—Testimonies, volume 4, page 538.

“Il existe dans le coeur naturel une tendance à se vanter du succès obtenu. Mais l’exaltation du moi n’a aucune place dans l’oeuvre de Dieu. Si intelligent que vous soyez, quelque zèle et quelque ferveur que vous ayez apportés à votre travail, si vous ne renoncez pas à vos tendances à l’orgueil, en acceptant d’être dirigés par l’Esprit de Dieu, vous risquez de vous perdre. La mort spirituelle de l’âme se manifeste par de l’orgueil spirituel et une vie d’invalide. Ceux qui mènent une telle vie tracent rarement des voies droites pour leurs pieds. Si l’orgueil est entretenu, il en vient à contaminer précisément les qualités de l’esprit que la grâce, si elle avait été reçue, aurait converti en une bénédiction. Les mêmes victoires qui auraient été une saveur de vie pour la vie, si la gloire avait été donnée à Dieu, sont embuées par la propre justice. Ces choses peuvent paraître minimes, indignes d’êtres prises en compte, mais la semence ainsi dispersée donnera une récolte assurée. Ces petits péchés, si communs qu’ils passent souvent inaperçus, sont ceux que Satan utilise dans son service.”—Commentaires Bibliques, page 60.


Mercredi 5 septembre

4. SAÜL ET SAUL

a. Comment les décisions et les actions du roi Saül, un Benjamite, conduisi-rent-elles à une dégénérescence spirituelle ? 1 Samuel 9 : 17, 21 ; 10 : 1, 9 ; 15 : 16-23, 28 ; 18 : 11. Expliquez comment les tentatives de Dieu pour l’ar-rêter sur la pente descendante et l’aider à vaincre s’appliquent aussi de nos jours.

“Il y en a beaucoup que Dieu a appelés à occuper des postes dans son œuvre pour les mêmes raisons qu’il appela Saül : parce qu’ils se considéraient petits à leurs propres yeux, parce qu’ils avaient un esprit humble et docile. Dans sa providence, il les plaça là où ils pouvaient apprendre de lui. Il répartira grâce et sagesse à tous ceux qui reçoivent ses instructions. Le dessein de Dieu est de les mettre en relation si étroite avec lui, que Satan n’ait pas l’opportunité de pervertir leur jugement ni de subjuguer leur conscience. Il leur révélera leurs défauts de caractère, et à tous ceux à qui il ap-porte son aide il concédera la force de corriger leurs erreurs. … Les enfants de Dieu devraient cultiver une hypersensibilité au péché. Ici comme ailleurs, nous ne devrions pas dédaigner la valeur des petites choses. Une des tromperies les plus efficaces de Satan est de pousser les hommes à commettre de petits péchés qui aveuglent l’esprit devant le danger des petites complaisances, des petits écarts aux commandements de Dieu qui ont été clairement présentés. Beaucoup qui s’écarteraient avec horreur d’une grande transgression, sont induits à considérer les petits péchés comme s’ils étaient de peu d’importance. Mais ces petits péchés rongent la vie pieuse de l’âme. Les pieds qui foulent un sentier qui s’écarte du droit chemin vont vers la grande route qui conduit à la mort. Une fois que le mouvement en arrière est amorcé, personne ne peut dire où il s’achèvera … Nous devons apprendre à nous méfier de nous-mêmes et à nous confier totale-ment en Dieu pour qu’il nous guide et nous soutienne, pour connaître sa volonté et pour avoir la force de l’accomplir.”—Commentaires Bibliques, pages 50.

b. Comment le caractère de Saul, un Benjamite de l’époque du Nouveau Tes-tament, fut-il miraculeusement transformé ? Actes 8 : 3 ; 9 : 1-6. Relatez le témoignage personnel de Saul (qui fut plus tard appelé Paul) concernant son changement de cœur. Philippiens 3 : 4-7.

“La contemplation de l’amour incomparable du Christ touchera et subjuguera le cœur.”—Les Paraboles, page 406 (Gland) ou 347 (V&S).


Jeudi 6 septembre

5. UN MESSAGE D’ESPOIR

a. Par quelles paroles Moïse prophétisa-t-il qu’il y aurait un changement radi-cal dans le caractère de nombreux Benjamites ? Deutéronome 33 : 12. Mon-trez comment la présence d’un Benjamite apporta la sécurité au peuple de Dieu en Perse. Esther 2 : 5 ; 3 : 13 ; 4 : 1-3 ; 8 : 7-8, 15-17.

“Mardochée reçut la place d’honneur qui avait été occupée par Haman. Il « était le premier après le roi Assuérus ; considéré parmi les Juifs et aimé de la multitude de ses frères ». Il s’efforça de favoriser le bien-être d’Israël.”—Prophètes et Rois, page 458.

b. Comment savons-nous que 12 000 Benjamites spirituels des derniers jours seront totalement vainqueurs ? Apocalypse 7 : 8 (dernière partie). En raison de la transformation de caractère de ce reste, quelle glorieuse vision ajoute un symbolisme poignant sur la terre renouvelée ? Esaïe 65 : 25.

“Il en est qui prêtent leur attention à la vérité et sont convaincus que leur vie est en opposition avec le Christ. Ils se sentent condamnés et se repentent de leurs trans-gressions. S’appuyant sur les mérites du Christ, s’attachant à lui par une foi véritable, ils obtiennent le pardon de leurs péchés. Ayant cessé de mal faire et appris à bien faire, ils croissent dans la grâce et dans la connaissance de Dieu. Ils voient qu’il y a des sacrifices à faire pour se séparer du monde ; ayant tout compté, ils considèrent toutes choses comme une perte pourvu de gagner Christ. Ils se sont engagés dans l’armée du Christ. Ils entrent courageusement et joyeusement dans la lutte qui les attend, résistant à leurs inclinations naturelles et à leurs désirs égoïstes, soumettant leur volonté à celle du Christ. Chaque jour ils demandent à Dieu la grâce de lui obéir, et ils se trouvent affermis et secourus. Voilà la vraie conversion.”—Messages à la Jeunesse, pages 71-72.

Vendredi 7 septembre


1. Que devraient considérer attentivement les parents et les enseignants affec-tueux ?

2. Expliquez comment la petite enfance peut affecter les générations futures.3. Citez les risques inhérents à la possession d’un talent extraordinaire.4. Décrivez la manière dont Dieu s’y prend pour aider les hommes à vaincre.5. Qu’est-ce que la vraie conversion ?



Une occasion sous-estimée

“Ephraïm est attaché aux idoles : laisse-le !” (Osée 4 : 17).

“Si votre nature n’est pas transformée, si vous n’êtes pas raffinés et élevés par la vérité sanctifiante pour ces derniers jours, vous serez trouvés indignes d’une place parmi les anges purs et saints.”—Testimonies, volume 4, page 258.

Lectures proposées : Les Paraboles, chapitre « Laisse-le encore cette année. » Testimonies, volume 4, pages 89-94.


1. INCORPORÉ DANS ISRAEL

a. Que fit Joseph quand il entendit parler de la maladie de son vieux père ? Genèse 48 : 1-2. Comment Jacob décrivit-il à Joseph son expérience bénie avec l’Eternel ? Genèse 48 : 3-4.

b. Que déclara Jacob à propos d’Ephraim et de Manassé ? Genèse 48 : 5. Com-ment dépeignit-il leur avenir ? Genèse 48 : 9, 13-20.

“[Jacob] voulut que les deux fils de Joseph fussent intégrés en bonne et due forme au nombre des fils d’Israël. Aussi, lors de sa dernière visite à son père, Joseph amena avec lui ses deux fils, Ephraïm et Manassé. Par leur mère, ces deux jeunes gens se rattachaient à la plus haute classe de la sacrificature égyptienne. S’ils avaient voulu choisir la nationalité maternelle, la position de leur père leur aurait ouvert toute grande la voie de la richesse et des honneurs. Mais Joseph, qui adhérait fermement aux pro-messes de l’alliance, désirait que ses fils s’unissent à la famille de son père, et que, re-nonçant à toutes les distinctions que leur offrait la cour d’Egypte, ils viennent prendre leur place parmi les tribus de bergers auxquels les oracles de Dieu avaient été confiés. [Genèse 48 : 5]. [Jacob] les adoptait comme fils pour en faire les chefs de deux tribus distinctes. Ainsi, une portion des prérogatives du droit d’aînesse perdu par Ru-ben revenait à Joseph qui recevait, par ce fait, une double part en Israël.”—Patriarches et Prophètes, pages 211-212 (V&S) ou 232-233 (Bâle).


Lundi 10 septembre

2. LA PRÉÉMINENCE EST DONNÉE À ÉPHRAÏM

a. Qu’avait prédit Moïse au sujet de la prédominance de la tribu d’Ephraïm ? Deutéronome 33 : 17 (dernière partie).

b. Comment savons-nous que le nombre n’a jamais été une indication de pros-périté spirituelle ni chez les Ephraïmites ni parmi le peuple de Dieu en géné-ral ? Osée 9 : 11-13.

“Quand le message de vérité est présenté, il en est peu pour demander : Est-ce vrai ? On demande plutôt : Qui est-ce qui défend cette cause ? On l’estime en général d’après le nombre de ceux qui l’acceptent, et l’on continue à poser cette question : « Y a-t-il quelqu’un parmi les savants et les chefs religieux qui ait cru ? » La vraie piété n’est pas plus populaire aujourd’hui qu’aux jours du Christ. On recherche avec autant d’ardeur les biens terrestres et l’on néglige les richesses éternelles ; le fait que la vé-rité n’est pas reçue avec empressement par le grand nombre, ou par les grands de ce monde, ou même par les conducteurs religieux, ne constitue pas un argument contre elle.”—Jésus-Christ, pages 454-455.

“Ce n’est ni dans la science, ni dans la condition sociale, ni dans le nombre et la qualité de nos talents, ni dans la volonté de l’homme qu’il faut aller chercher le secret du succès. Conscients de notre faiblesse, nous avons à contempler le Christ, qui est à l’origine de toute force et de toute pensée ; en nous soumettant à lui, nous remporte-rons victoire sur victoire.”—Les Paraboles, page 355 (V&S) ou 415-416 (Gland).

c. Comment et quand l’envie des Ephraïmites a-t-elle quasiment provoqué une guerre ? Juges 7 : 24-25 ; 8 : 1-3.

d. Quelles preuves avons-nous de ce que Dieu voulait que la tribu d’Ephraïm change de nature ? Jérémie 31 : 20 ; Esaïe 11 : 13. Comment sommes-nous prévenus du danger d’entretenir l’envie et la jalousie ?

“Jamais l’amour de Jésus ne peut être reçu et diffusé dans les cœurs tant que les sentiments d’envie, de haine, de jalousie et les mauvais soupçons n’en sont pas chassés. … Dieu regarde plus à l’amour que nous mettons dans notre travail qu’à la somme d’ouvrage que nous accomplissons.”—Sons and Daughters of God, page 49.


Mardi 11 septembre

3. UNE CARACTÉRISTIQUE FATALE

a. Comment la jalousie mesquine de Jéroboam, membre de la tribu d’Ephraïm, compromit-elle les chances de réforme parmi les Israélites et prolongea-t-elle la décadence spirituelle ? 1 Rois 11 : 29-38 ; 12 : 25-33.

“Jéroboam, ancien serviteur de Salomon, aurait pu apporter de sages réformes dans les affaires civiles et religieuses de l’Etat. Il avait fait preuve, sous le règne de Salomon, d’une grande habileté et d’un jugement solide. Les connaissances acquises au cours de son fidèle service lui avaient permis de gouverner avec sagesse. Mais il ne mit pas en Dieu sa confiance. Ce que Jéroboam redoutait par-dessus tout, c’était que ses sujets ne fussent gagnés par le roi qui occupait le trône de David à Jérusalem. … Jéroboam avait un tel désir d’empêcher les dix tribus de se rendre à Jérusalem qu’il ne s’aperçut pas de la faiblesse fondamentale de ses agissements. Il ne vit pas le grand danger auquel il exposait les Israélites en plaçant devant eux un symbole idolâ-tre de la divinité, symbole si familier à leurs ancêtres pendant les siècles que dura leur servitude en Egypte.”—Prophètes et Rois, pages 71-72.

b. Comment Dieu considère-t-il l’envie ? Job 5 : 2 [en anglais : l’envie tue le fou, NdT] ; Proverbes 27 : 4 ; 14 : 30.

“L’envie n’est pas seulement un caprice de l’humeur mais une maladie qui sème le désordre dans toutes les facultés. Elle commença avec Satan. Il désirait être le pre-mier dans le ciel et parce qu’il ne put avoir tous les pouvoirs et toute la gloire qu’il re-cherchait, il se rebella contre le gouvernement de Dieu. Il envia nos premiers parents, les tenta, les fit chuter et ruina ainsi toute la race humaine. L’envieux ferme les yeux sur les bonnes qualités et les nobles actions des autres. Il est toujours prêt à dénigrer et à donner une mauvaise représentation de ce qui est ex-cellent. Les hommes confessent et abandonnent souvent d’autres fautes mais on a peu à espérer d’un homme envieux. Etant donné qu’envier une personne c’est admettre qu’elle nous est supérieure, l’orgueil ne permettra aucune concession. Si l’on tente de convaincre une personne envieuse de son péché, elle devient encore plus amère contre l’objet de sa passion et reste trop souvent incurable. … Elle cherche à faire croire qu’elle vaut mieux que l’autre, non en faisant des ef-forts héroïques et désintéressés pour atteindre elle-même le but de l’excellence mais en restant au stade où elle se trouve et en amoindrissant le mérite dû aux efforts des autres.”—Testimonies, volume 5, page 56.



4. PERTE ÉTERNELLE

a. Comment l’Eternel dépeint-il le mélange persistant d’Ephraïm avec le pa-ganisme ? Osée 7 : 8-16.

b. Décrivez Sa plaidoirie en faveur d’Ephraïm apostat. Osée 11 : 3-9 ; 12 : 1 (première partie).

“[Osée 7 : 9] … Certains conducteurs d’Israël eurent le sentiment très vif d’avoir perdu leur glorieux prestige à l’égard des autres nations, et ils souhaitèrent ardemment le retrouver. Mais au lieu d’abandonner les pratiques qui avaient provoqué la faiblesse du royaume, ils s’obstinèrent à commettre l’iniquité. Ils se flattaient de renforcer leur pouvoir en s’alliant, quand l’occasion s’en présentait, avec des païens.”—Prophètes et Rois, page 216.

c. Pourquoi la tribu d’Ephraïm ne figure-t-elle pas parmi les noms des 144 000 saints scellés ? Psaume 78 : 9-11 ; Osée 8 : 9, 11-13 ; 4 : 17. Comment Dieu agit-il à l’égard des croyants de profession qui exhibent le caractère des Ephraïmites ?

“Dieu vous appelle, Frère G., à vous repentir et à vous convertir, à devenir com-me un petit enfant. Si la vérité n’a pas d’influence sanctifiante sur votre vie de sorte à modeler votre caractère, vous n’hériterez pas le royaume de Dieu. … Frère G., vous avez guéri en réponse à la prière et Dieu vous a donné un second souffle mais vous avez laissé la jalousie et l’envie pénétrer votre âme et en cela vous lui avez beaucoup déplu. Il souhaitait vous mettre dans les conditions où vous auriez pu développer votre caractère, où vous auriez vu et corrigé vos défauts.”—Testimonies, volume 4, pages 91-92.

“C’est tout ce que peut faire Frère C. avec sa nature faible, pour garder sa propre âme et fermer chaque avenue par laquelle Satan peut s’infiltrer pour insinuer des dou-tes au sujet des autres. Il est en grand danger de perdre son âme en manquant de per-fectionner son caractère chrétien au cours du temps de grâce. Il est lent à suivre Christ. Ses sens semblent être enténébrés et presque paralysés de telle sorte qu’il n’estime pas à leur juste valeur les choses sacrées. Il peut encore corriger ses erreurs et vaincre ses dé-fauts s’il y travaille dans la force de Dieu.”—Idem, pages 39-40. [Italiques de l’auteur].


Jeudi 13 septembre

5. UNE MISE EN GARDE

a. Quel avertissement solennel est délivré particulièrement pour ces derniers jours ? Esaïe 2 : 10-12, 17-22. Comment chacun d’entre nous peut-il être en danger de suivre les traces d’Ephraïm ? Luc 16 : 13 ; 13 : 6-9.

“Cette mise en garde résonne aussi pour notre génération. N’es-tu pas, cœur insouciant, un arbre inutile dans la vigne du Seigneur ? Ces paroles de condamnation ne s’adresseront-elles pas à toi d’ici peu ? Depuis combien de temps jouis-tu des dons de Dieu ? Depuis quand veille-t-il sur toi et attend-il que tu reviennes à lui ? Quel pri-vilège d’être planté dans sa vigne et de bénéficier des soins du vigneron ! combien de fois la chaleur du message évangélique a fait vibrer ton cœur ! tu te réclames du nom du Christ, tu te dis membre de l’Eglise qui est son corps, et néanmoins tu te sens dé-pourvu de lien vivant avec le foyer de l’amour infini. Le courant de sa vie ne parvient pas jusqu’à toi. On ne découvre pas chez toi les vertus de son caractère, le « fruit de l’Esprit ». … Malgré cela, dans sa grande bonté, Dieu ne t’a pas encore retranché. Non qu’il se désintéresse de toi : il ne se détourne pas avec indifférence ni ne t’abandonne à la destruction. Comme autrefois, quand il considérait Israël, il te regarde en s’écriant : « Que ferai-je de toi, Ephraïm ? »”—Les Paraboles, page 183 (V&S) ou pages 218-219 (Gland).

b. Quel espoir Dieu étend-il aux hommes qui, par sa grâce, surmontent les pé-chés de l’idolâtrie et de l’envie ? Jacques 4 : 4-7 ; Tite 3 : 3-7.

“Travaillez de manière approfondie avec votre âme pour y corriger toute erreur ; faites tous vos efforts pour maîtriser le moi de peur de manquer le ciel. Vous n’êtes pas en mesure de le faire. Pour l’amour de Christ, résistez au diable et il fuira loin de vous.”—Testimonies, volume 4, pages 93-94.



1. Dans quel sens une chance spéciale fut-elle offerte à Ephraïm et Manassé ?2. Comment savons-nous que la faveur de Dieu ne dépend pas du grand nom-

bre ?3. A quoi conduisit l’envie de Jéroboam ?4. Expliquez pourquoi l’envie est un si sérieux problème.5. Décrivez le seul processus d’espoir pour les Ephraïmites spirituels

d’aujourd’hui.



Une occasion appréciée

“Pendant le combat, [les fils de Ruben, les Gadites et la demi-tribu de Ma-nassé] avaient crié à Dieu, qui les exauça, parce qu’ils s’étaient confiés en lui.” (1 Chroniques 5 : 20).

“La guerre contre le moi est la plus grande qui ait jamais été livrée. L’abandon total de soi-même, la soumission entière à la volonté de Dieu, ne s’obtient pas sans combat ; mais cette soumission est nécessaire à notre transformation et à notre sancti-fication.”—Vers Jésus, page 43 ou Le Meilleur Chemin, page 41.

Lectures proposées : Testimonies, volume 2, pages 263-268. Les Paraboles, pages 256-259, 265-266 (V&S) ou 302-

306, 312-313 (Gland).


1. PRISER L’ASPECT SPIRITUEL

a. Quelle bénédiction Jacob prononça-t-il sur Ephraïm et sur Manassé ? Genè-se 48 : 14-16. Comment jeunes et vieux peuvent-ils obtenir des bénédictions semblables aujourd’hui ?

“Tu devrais éprouver ardemment le désir de recevoir le Saint-Esprit et prier avec ferveur pour qu’il te pénètre. Tu ne peux recevoir la bénédiction du Seigneur sans la rechercher. Si tu emploies les moyens qui sont à ta portée, tu croîtras dans la grâce et tu atteindras un niveau de vie spirituelle plus élevé. Ce n’est pas naturel pour toi d’aimer les choses spirituelles ; mais tu peux acqué-rir cet amour en exerçant ton esprit et les forces intimes de ton être.”—Témoignages, volume 1, page 274.

b. Comment certaines personnes de la tribu de Manassé répondirent-elles aux appels à la réforme en diverses occasions ? Juges 6 : 11-15, 25-29 ; 2 Chro-niques 15 : 1-2, 8-9 ; 30 : 1, 10-11. Que pouvons-nous apprendre de ces évé-nements ?

“Nous avons tous besoin de nous approcher de Dieu. Il s’approchera de ceux qui s’approchent de lui avec humilité, remplis d’une sainte crainte pour sa majesté sacrée, et qui sont devant lui séparés du monde.”—Commentaires Bibliques, page 20.


Lundi 17 septembre

2. SAISIR LA CHANCE

a. Comment notre possibilité de faire partie des 144 000 Israélites spirituels est-elle semblable au privilège qu’avaient les fils de Joseph de devenir des fils directs d’Israël ? Romains 11 : 13, 17, 19-21.

b. Face à cette possibilité, quelle devrait être notre attitude ? Romains 11 : 18, 22-25.

“Certains ressentent leur besoin d’expiation et comme ils le reconnaissent et dé-sirent un changement de cœur, une lutte commence. Renoncer à notre propre volonté, peut-être aux objets de notre affection ou à nos desiderata, requiert un effort devant lequel beaucoup hésitent, faiblissent et rebroussent chemin. Cette bataille doit cepen-dant être menée par chaque cœur vraiment converti. Nous devons guerroyer contre les tentations intérieures et extérieures. Nous devons obtenir la victoire sur le moi, crucifier les affections et les convoitises, puis entreprendre d’unir notre âme à Christ. Comme le rameau sec et apparemment sans vie est greffé sur l’arbre vivant, de même nous pouvons devenir des branches vivantes du Véritable Cep.”—Testimonies, vo-lume 5, page 47.

c. Prenant conscience que la tribu de Dan fut déshéritée pour s’être complue dans la médisance, l’envie et la jalousie, et que la tribu d’Ephraïm a fina-lement rejeté sa chance, à quoi chacun de nous devrait-il réfléchir ? Osée 4 : 6 ; Apocalypse 3 : 11, 16.

“Les paroles du Tout-Puissant au peuple juif sont un avertissement solennel à l’Eglise d’aujourd’hui et à ses dirigeants. Dieu dit, en parlant d’Israël : « Que j’écrive pour lui toutes les ordonnances de ma loi, elles sont regardées comme quelque chose d’étranger. » … Ne fera-t-on aucun cas des avertissements du Seigneur ? Laissera-t-on passer les occasions de le servir sans les mettre à profit ? Les sarcasmes du monde, l’orgueil intellectuel, les coutumes et les traditions humaines empêcheront-ils les disciples de Jésus de lui rendre le culte qui lui est dû ? Rejetteront-ils la parole de Dieu comme les chefs juifs ont rejeté le Christ ? Les conséquences du péché d’Israël sont sous nos yeux. L’Eglise de nos jours tiendra-t-elle compte de cet avertissement ?”—Les Para-boles, page 266 (V&S) ou 313 (Gland).


Mardi 18 septembre

3. LA SIGNIFICATION D’ISRAËL

a. A cause de sa faiblesse humaine, Jacob a été un supplanteur et un menteur. Néanmoins, quelle fut sa détermination concernant les choses de Dieu ? Ge-nèse 32 : 24-26.

“[Proverbes 26 : 2 ; Esaïe 3 : 10-11 ; Jérémie 6 : 19.] Cette vérité est redoutable et devrait être bien comprise. Chaque acte a un retentissement sur son auteur. L’être humain est obligé de reconnaître que les maux qui le frappent sont la conséquence de ses propres agissements. Mais malgré cela, nous ne sommes pas privés d’espoir. Pour obtenir le droit d’aînesse que Dieu lui avait pourtant déjà promis, Jacob eut recours à la supercherie, et moissonna la haine de son frère. Pendant ses vingt années d’exil, il fut lui-même traité injustement et trompé, et dut finalement chercher le salut dans la fuite ; il moissonna encore une seconde récolte, car les défauts de son propre caractère ressurgirent dans ses fils — images trop vraies des rétributions qui attendent l’homme. … Jacob ne se laissa pas submerger par le désespoir. Il s’était repenti, il s’était efforcé d’expier le mal commis à l’égard de son frère. Menacé de mort par la colère d’Esaü, il rechercha l’aide divine.”—Education, pages 167-168.

b. Pourquoi le nom de Jacob fut-il changé en Israël ? Genèse 32 : 27-29 ; Osée 12 : 3-5.

“L’erreur qu’avait commise Jacob en cherchant à obtenir le droit d’aînesse par la fraude, paraissait alors clairement devant ses yeux. Il ne s’était pas confié aux promesses de Dieu, et il avait voulu arriver, par ses propres efforts, à ce que Dieu se réservait d’accomplir en son propre temps et à sa manière. Comme preuve qu’il avait été pardonné, son nom, qui lui rappelait son péché, fut changé en un autre qui devait commémorer sa victoire. « Ton nom, lui dit l’ange, ne sera plus Jacob [supplanteur], mais Israël ; car tu as été le plus fort en luttant avec Dieu et avec les hommes » (Ge-nèse 32 : 28).”—Patriarches et Prophètes, page 197 (Bâle) ou 176 (V&S).

“De la main puissante de Dieu, [Jacob] grâcié se redressa ; ce n’était plus un usurpateur, mais un prince avec Dieu. Non seulement il était libéré de la colère de son frère, mais il était libéré de lui-même. Le pouvoir qu’avait exercé sur lui le mal était brisé ; son caractère était transformé.”—Education, page 169.



4. UNE CARACTÉRISTIQUE INÉVITABLE

a. S’agissant de la recherche du royaume de Dieu avec une ferme détermina-tion, sur quoi le Seigneur insiste-t-il ? Matthieu 6 : 33 ; 11 : 12.

“Avec la grande vérité que nous avons eu le privilège de recevoir, nous devrions nous convertir en des canaux vivants de lumière, et nous pourrions faire cela avec le pouvoir du Saint-Esprit. Alors, nous pourrions nous approcher du propitiatoire et en voyant l’arche de la promesse nous pourrions nous agenouiller avec un coeur contrit pour chercher le royaume des cieux par la violence spirituelle [la lutte, NdT] qui don-nera sa récompense. Nous la prendrions par la force comme le fit Jacob. Alors notre message serait la puissance de Dieu pour le salut.”—Commentaires Bibliques, page 26.

“Les caractères que nous formons ici-bas décideront de notre destinée éternelle. De quel genre de matériau nous servons-nous pour construire notre caractère ? Nous devons veiller sur chaque point, cherchant à gagner cette pureté qui harmonisera nos vies avec la vérité salutaire à laquelle nous professons croire. Notre part consiste à rejeter le péché, à rechercher avec détermination la perfection du caractère. Si nous travaillons ainsi, Dieu coopérera avec nous, nous rendant aptes à occuper une place dans son royaume.”—The Review and Herald, 11 juin 1901.

b. Comment l’apôtre Paul illustra-t-il la persévérance dans les choses spiri-tuelles ? Philippiens 3 : 7-14.

“Dieu vous appelle à ne pas flirter plus longtemps avec le tentateur mais à vous purifier vous-mêmes de toute souillure de la chair et de l’esprit, à vous sanctifier dans la crainte de Dieu. Il vous faut travailler rapidement pour extirper vos défauts de caractère. Vous êtes dans l’atelier de Dieu. Si vous vous laissez tailler, équarrir et égaliser de sorte à ce que les angles rugueux disparaissent, que les nœuds et les surfaces inégales soient lissés et ajustés par le rabot divin, vous serez préparés par sa grâce pour la demeure céleste. Mais si vous restez attachés à vous-mêmes et ne voulez pas endurer le processus éprouvant de la préparation pour les demeures célestes, vous n’aurez pas de place dans cette structure qui s’assemblera sans aucun bruit de hache ou de marteau.”—Testimonies, volume 4, page 258.

“C’est votre combat. Personne ne peut le mener à votre place. Les autres peuvent prier pour vous mais ce doit être votre travail.”—Idem.


Jeudi 20 septembre

5. UN TRÉSOR INESTIMABLE

a. De quelles vérités devrions-nous prendre conscience à propos de la gloire indescriptible des cieux ? Matthieu 13 : 44-46 ; 1 Corinthiens 2 : 9.

“Au jour du jugement la foule des perdus prend conscience du sacrifice du Cal-vaire. Ils voient ce qu’ils ont perdu en se refusant à être loyaux. Ils pensent aux hautes et pures relations qui auraient pu être leur privilège. Mais il est trop tard. Le dernier appel a été lancé.”—Testimonies, volume 7, page 16.

b. Que pouvons-nous apprendre de la manière dont la main de Dieu a été ten-due à Manassé en une circonstance difficile ? 1 Chroniques 5 : 18-20. Quelle est la bonne nouvelle pour les membres spirituels de cette tribu ? Apoca-lypse 7 : 6 (dernière partie).

“Le ciel sera bon marché, si nous l’obtenons par la souffrance. Il faut renoncer au moi constamment, mourir au moi chaque jour. Seul Jésus doit vivre en nous ; ayons toujours en vue sa gloire. Je vis que ceux qui venaient d’accepter la vérité devraient apprendre à souffrir pour le Sauveur, savoir supporter de dures épreuves, afin d’être purifiés et de recevoir le sceau du Dieu vivant, passer par le temps de trouble, voir le Roi dans sa beauté, habiter en la présence de Dieu et des anges saints et purs. Lorsque je vis que nous devions être dans les conditions voulues pour pouvoir hériter de la gloire éternelle, et combien Jésus avait souffert pour nous obtenir ce riche héritage, je priai pour que nous soyons baptisés dans ses souffrances, afin que nous ne faiblissions pas sous l’épreuve, mais que nous la supportions avec patience et avec joie, sachant que Jésus a souffert pour que, par sa pauvreté et ses souffrances, nous fussions enrichis.”—Premiers Ecrits, pages 66-67.



1. Comment pouvons-nous obtenir des bénédictions spirituelles de la part de Dieu ?

2. Quelle devrait être notre attitude en tant que rameaux greffés sur l’olivier de Dieu ?

3. Expliquez la signification spirituelle du mot « Israël ».4. Que signifient les versets de Matthieu 6 : 33 et 11 : 12 pour chacun de nous

aujourd’hui ?5. Citez un point qui impressionne profondément votre esprit au sujet de la

valeur du but chrétien.



Les 144 000

“[Les cent quarante-quatre mille] sont ceux qui ne se sont pas souillés avec des femmes, car ils sont vierges ; ils suivent l’Agneau partout où il va. Ils ont été rachetés d’entre les hommes, comme des prémices pour Dieu et pour l’Agneau.” (Apocalypse 14 : 4).

“Ce sont ceux qui ont vaincu le monde, la chair et le démon qui constitueront les élus portant le sceau du Dieu vivant sur le front.”—Evénements des Derniers Jours, page 223.

Lectures proposées : Premiers Ecrits, pages 36-38. Témoignages, volume 2, pages 69-80.


1. DES VAINQUEURS PARFAITS

a. Quelle preuve avons-nous que les fils de Jacob devinrent des hommes com-plètement différents de ce qu’ils étaient aux jours de leur cruauté envers leur frère Joseph ? Genèse 50 : 15-18.

“Au cours des années qui s’étaient écoulées depuis leur forfait à l’égard de Jo-seph, les fils de Jacob avaient changé. D’envieux, violents, faux, cruels et vindicatifs qu’ils étaient, l’adversité les avait rendus désintéressés, bons les uns envers les autres, dévoués à leur père et, quoique arrivés à l’âge mûr, soumis à l’autorité paternelle.”—Patriarches et Prophètes, page 202 (V&S) ou 223 (Bâle). “[Jacob] reconnut chez ses fils les marques d’une véritable conversion. Il put voir sa famille entourée de toutes les conditions nécessaires au développement d’une grande nation, et contempler, par la foi, l’accomplissement de la promesse de leur établissement futur au pays de Canaan.”—Idem, page 211 ou 232.

b. Comment l’enfance de Jésus nous donne-t-elle un exemple irréprochable de parfaite soumission à la volonté de notre Père céleste ? Jean 8 : 29 ; 14 : 30.

“Rien en [Christ] ne faisait écho aux sophismes de Satan. Il ne donnait pas son consentement au péché. Il ne céda pas à la tentation, même en pensée. Nous pouvons faire de même.”—Jésus-Christ, page 105.


Lundi 24 septembre

2. FRUITS SIGNIFICATIFS

a. Citez quelques caractéristiques remarquables des vainqueurs des derniers jours. Sophonie 3 : 13 ; Apocalypse 14 : 5, 12 ; 12 : 17.

“Une foi vivante établit une union durable avec le Christ, alors que toutes les autres unions sont éphémères. C’est le Christ qui nous a choisis le premier, en payant un prix infini pour notre rachat ; ensuite, le véritable croyant choisit le Christ et lui donne la première et la meilleure place en toutes choses. Mais cette union n’est pas sans coûter aussi quelque chose. Orgueilleux comme nous le sommes, il nous est dif-ficile d’accepter une union impliquant une dépendance totale. On ne peut contracter cette union que si l’on éprouve le besoin du sang propitiatoire du Christ. Il faut un changement du cœur. Il faut soumettre sa propre volonté à celle de Dieu. Il y aura à lutter contre les obstacles extérieurs et intérieurs. Il y aura de douloureux détache-ments, qui permettront de créer de nouvelles attaches. Si l’on veut s’unir à Christ, le péché doit être vaincu sous toutes ses formes : orgueil, égoïsme, vanité, monda-nité.”—Messages à la Jeunesse, page 116.

b. Comment devons-nous cultiver ces nobles traits de caractère ? Jean 8 : 12 ; 16 : 13 (première partie) ; 17 : 17.

“Ceux qui manquent de confiance en eux-mêmes, qui s’humilient devant Dieu et purifient leur âme par l’obéissance à la vérité, sont transformés à l’image du ciel et se préparent à recevoir le sceau de Dieu sur leur front.”—Témoignages, volume 2, page 79.

c. Décrivez la conception mentale nécessaire pour être de complets vainqueurs. Philippiens 2 : 1-8 ; 2 Pierre 3 : 11, 14.

d. Quelle sera la récompense de ces vainqueurs ? Psaume 37 : 11.

“J’ai vu que bien des personnes ne se rendent pas compte de ce qu’elles doivent être afin de pouvoir subsister devant le Seigneur sans souverain sacrificateur dans le sanctuaire pendant le temps de trouble. Ceux qui reçoivent le sceau du Dieu vivant, et qui seront protégés pendant ce temps de détresse, doivent refléter pleinement l’image de Jésus.”—Premiers Ecrits, page 70.


Mardi 25 septembre

3. LE SCEAU DE DIEU

a. Expliquez le travail de l’ange du scellement avant que les sept dernières plaies ne soient déversées. Ezéchiel 9 : 4-6 ; Apocalypse 7 : 1-3.

“Je vis un ange, auquel Jésus avait confié une mission, voler rapidement vers les autres anges qui avaient une œuvre à faire sur la terre, et, agitant de haut en bas quelque chose qu’il tenait dans la main, il cria d’une voix forte : « Retenez, retenez, retenez, retenez les quatre vents jusqu’à ce que les serviteurs de Dieu soient scellés au front. »”—Premiers Ecrits, page 38 [Italiques de l’auteur].

“L’ange doit faire une marque sur le front de tous ceux qui sont séparés du péché et des pécheurs ; l’ange destructeur suivra pour mettre à mort jeunes et vieux.”—Tes-timonies, volume 5, page 505.

b. Quels sont quelques points clef dont on doit prendre conscience quand on considère le sceau de Dieu ? Exode 20 : 8-11 ; Lévitique 20 : 7 ; Ezéchiel 20 : 12.

“Quel est le sceau du Dieu vivant, qui est mis sur le front de son peuple ? C’est un signe que les anges peuvent lire, mais pas les yeux humains,car l’ange exterminateur doit voir cette marque de rédemption. L’ange exterminateur suit l’ange qui porte une écritoire à la ceinture et qui doit mettre un signe sur le front de tous ceux qui se sont séparés du péché et des pécheurs. Aussitôt que le peuple de Dieu sera scellé sur son front -il ne s’agit pas d’un sceau ou d’une marque visible, mais d’un affermissement dans la vérité, tant intellectuel que spirituel, de façon que les scellés soient inébranlables-, aussitôt que le peuple de Dieu sera scellé sur son front et préparé pour le criblage, celui-ci viendra. Il a certainement déjà commencé. Les jugements de Dieu arrivent maintenant pour nous avertir de ce qui vient.”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 4, page 1161.

“Ceux qui piétinent l’autorité de Dieu et montrent ouvertement leur mépris de la loi qui fut donnée avec tant de grandeur au Sinaï, démontrent virtuellement leur mépris du Donateur de la loi, le grand Jéhovah… En transgressant la loi que Dieu avait donnée avec tant de majesté et au milieu d’une gloire inaccessible, le peuple démontra un mépris ouvert du grand Donateur de la loi, et la mort en fut le châtiment”—Idem, page 1162.



4. PEU DE QUALIFIÉS

a. Expliquez la profondeur spirituelle du sceau de Dieu et pour quelle raison il est essentiel que les croyants au troisième message angélique comprennent sa vraie signification. Psaume 24 : 3-5 ; Matthieu 5 : 8 ; Hébreux 12 : 14.

“Il faut que nos membres sachent que le fait d’avoir leurs noms inscrits sur les registres d’une église ne pourra les sauver. Ils doivent se montrer comme « des hom-mes approuvés de Dieu, des ouvriers n’ayant point à rougir ». Jour après jour, qu’ils édifient leur caractère selon les directives divines. Qu’ils demeurent en lui et exercent continuellement leur foi. Ils grandiront ainsi « jusqu’à la stature parfaite d’hommes et de femmes en Jésus-Christ. » Ils seront de vrais chrétiens, joyeux, reconnaissants, conduits par le Seigneur vers une lumière toujours plus pure. Si telle n’et pas leur condition, ils feront partie un jour de ceux qui prononceront cette triste lamentation : « La moisson est passée, l’été est fini, et nous ne sommes pas sauvés ! » Jér. 8 : 20. Et ils ajouteront : « Pourquoi n’ai-je pas cherché un refuge dans la Forteresse ? Pourquoi n’ai-je pas pris au sérieux le salut de mon âme ? Pourquoi ai-je méprisé la grâce de Dieu ? »”—Témoignages, volume 3, page 370.

“Jamais le sceau de Dieu ne sera placé sur un front impur. Jamais il ne sera placé sur le front de l’ambitieux, de celui qui aime le monde. Il ne sera jamais placé sur le front des hommes et des femmes dont les lèvres sont fausses et le cœur trompeur.”—Témoignages, volume 2, page 79.

b. Quand le scellement commence-t-il et combien recevront le sceau du Dieu vivant ? Apocalypse 7 : 4 ; 14 : 1, 9-12. Qu’est-ce que ce “manteau”, cet “abri” ou cette “protection” que nous devons avoir pour le temps de dé-tresse ?

“Les ennemis de la vérité présente ont essayé de rouvrir la porte du lieu saint, que Jésus avait fermée, et de fermer la porte du lieu très saint, que Jésus avait ouverte en 1844, où se trouve l’arche contenant les deux tables de pierre sur lesquelles sont gravés par le doigt de Dieu les dix commandements. Actuellement, pendant le scel-lement, Satan déploie tous ses artifices pour détourner le peuple de Dieu de la vérité présente et le faire hésiter. J’ai vu que Dieu avait jeté un manteau sur son peuple, afin de le protéger pendant le temps de trouble ; et que toute âme qui a accepté la vérité et dont le cœur est pur, sera couverte par le manteau du Tout-Puissant.”—Premiers Ecrits, page 43 [Ecrit en 1849].


Jeudi 27 septembre

5. L’ULTIME VICTOIRE

a. Quel privilège appartient aux âmes fidèles décrites dans Apocalypse 14 : 13 ? Comment savons-nous que Sœur White et bien d’autres qui se sont endor-mis en Jésus feront partie des 144 000 qui seront vivants à son retour ? Da-niel 12 : 1-2.

“Tandis qu’avec un intérêt intense, [l’apôtre Jean] considérait la scène, il vit le groupe des observateurs des commandements de Dieu ayant sur le front le sceau du Dieu vivant, et il dit : [Apocalypse 14 : 12-13]”—Témoignages, volume 2, page 430. “Il se peut que je vive jusqu’au retour du Seigneur ; au cas contraire j’espère qu’il pourra être dit à mon sujet : « Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur ! Oui, dit l’Esprit, afin qu’ils se reposent de leurs travaux, car leurs œuvres les suivent » (Apocalypse 14 : 3).”—Messages Choisis, volume 1, page 63. “Des tombes s’ouvrirent, et ceux qui étaient morts dans la foi pendant la procla-mation du troisième message, qui avaient observé le sabbat, sortirent glorieux de leurs lits de poussière pour entendre l’alliance de paix que Dieu allait faire avec ceux qui avaient gardé sa loi.”—Premiers Ecrits, page 285. “On entend alors la voix de Dieu annoncer du haut du ciel le jour et l’heure de la venue de Jésus et proclamer à son peuple l’alliance éternelle.”—La Tragédie des Siècles, pages 694-695 (GC 653, CI 682). “Les justes vivants, au nombre de 144 000, reconnurent et comprirent la voix.”—Premiers Ecrits, page 15.

b. Quelle est la signification du cantique chanté par les 144 000 saints scellés ? Apocalypse 14 : 2-4 ; 15 : 2-3.

“[Les cent quarante-quatre mille qui ont été rachetés parmi les hommes] chantent un cantique nouveau devant le trône, cantique que personne ne peut apprendre, sinon les cent quarante-quatre mille. C’est le cantique de Moïse et de l’agneau … [un] chant de délivrance.”—La Tragédie des Siècles, page 705 (GC 662-663, CI 691). “Efforçons-nous de toutes les forces que Dieu nous a données de faire partie des cent quarante-quatre mille.”—The Review and Herald, 9 mars 1905.



1. Expliquez la profondeur d’une vraie union avec Christ.2. Pourquoi est-ce si important de recevoir le sceau de Dieu ?3. Pourquoi les 144 000 ont-ils la joie de chanter un cantique unique ?

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Offrandes spéciales

7 juilletpour le Sri Lanka(voir p. 4)

4 aoûtpour toutes les écoles

missionnaires(voir p. 25)

1er septembre

pour la Martinique

(voir p. 46)

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