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Année 2005 1 er trimestre Ecole du Sabbat des adultes

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Année 2005 1er trimestre

Ecole du Sabbat des adultes

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Les Leçons de lʼEcole du Sabbat sont un programme dʼétude quotidienne, basé uniquement sur la Bible et lʼEsprit de Prophétie sans ajout de commentaires. Les notes sont aussi brèves que possible pour préserver une pensée concise et di-recte. Des crochets [ ] sont utilisés dans certains cas afin dʼassurer la clarté du

texte, une lecture facile et de préciser le contexte. Une lecture plus appro-

fondie des livres originaux est vi-vement recommandée.

Illustrations : M. Burgess/Robertstock (première de couverture) ; PhotoDisc (dernière de couverture et page 30).

Leçons de lʼécole du Sabbat : Janvier à Mars 2005. Parution tri-mestrielle. Publié par Seventh Day Adventist Reform Movement Ge-neral Conference, département de lʼécole du Sabbat.

Réalisation :Seventh Day Adventist Reform MovementP.O. Box 7240Roanoke, VA 24019 — 5048 USA

Site Internet Officiel aux E-U : http://www.sdarmgc.org

E-mail (Etats-Unis):[email protected]

Traduction et distribution en France :Eglise Adventiste du 7e Jour,

Mouvement de Réforme11 rue de Viry

91600 Savigny/Orge — France

Abonnement : 15,24 € /an(à régler à lʼadresse ci-dessus)

imprimé en France

SOMMAIRE

5 La chute de l’humanité

10 Jésus-Christ, notre seul espoir

15 Jésus-Christ, pleinement Dieu

20 La divinité de Christ — Confes-sion

25 “Et la Parole a été faite chair”

31 Le Saint-Esprit

36 Le trio céleste

41 L’expérience de Jacob

46 Le songe de Jacob

52 La grande loi d’amour

57 La justice de Christ

62 Fausse justification

67 Une invitation spéciale

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Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005 3

Avant-propos

En considérant lʼœuvre future du peuple de Dieu, nous pouvons constater quʼil y a un grand travail à accomplir en ce qui concerne la proclamation de lʼévangile du salut. Mais avant que nous puissions partager pleinement lʼévangile avec les autres, nous devons dʼabord faire tous nos efforts pour affermir notre vocation et notre élec-tion (2 Pierre 1 : 10). Cʼest dans ce but que, tout au long de lʼannée 2005, nous étudie-rons dans notre Ecole du Sabbat le conseil donné par Pierre dans le premier chapitre de sa seconde épître concernant le développement du caractère chrétien. “A cause de cela même, faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la connaissance, à la connaissance la maîtrise de soi, à la maîtrise de soi la patience, à la patience la piété, à la piété lʼamitié fraternelle, à lʼamitié fraternelle lʼamour. Car si ces choses sont en vous, et y sont avec abondance, elles ne vous lais-seront point oisifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ. Mais celui en qui ces choses ne sont point est aveugle, il ne voit pas de loin, et il a mis en oubli la purification de ses anciens péchés. Cʼest pourquoi, frères, appliquez-vous dʼautant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car, en faisant cela, vous ne broncherez jamais” (2 Pierre 1 : 5-10). “Puis-je dire quelque chose qui fasse impression sur les jeunes ? Jamais lʼenjeu nʼa été aussi important ; jamais des conséquences aussi lourdes nʼont dépendu dʼune génération comme de celles qui entrent en action maintenant. Ils ne devraient pas un instant sʼimaginer quʼils peuvent occuper une position de confiance sans posséder un bon caractère. Ils pourraient tout aussi bien sʼattendre à cueillir des raisins sur des épines ou des figues sur des chardons. Un bon caractère se construit pierre par pierre, il grandit chaque jour en fonction des efforts accomplis. Ces caractéristiques quʼils emporteront avec eux dans le ciel sʼobtiennent par lʼexercice diligent de leurs facultés, par le perfectionnement de chaque qualité accordée par la Providence et par la communion avec la Source de toute sagesse. Visez haut. Ne permettez pas que votre esprit soit coulé dans un moule de bas niveau. … Christ est le modèle parfait.”–Testi-monies, volume 5, page 129. “Personne ne peut emmener au ciel ses traits de caractère naturels et cultivés. Celui qui les a portés pendant son temps de grâce a mal représenté Christ en agissant selon des principes que Dieu ne peut approuver. Ceux qui connaissent la vérité mais ne la mettent pas en pratique ne comprennent pas les principes de la vraie vie spiri-tuelle. Le Seigneur réclame des réformes, des réformes manifestes et distinctes. La pré-sence de Christ dans le cœur se verra à la façon de se comporter avec son prochain.”–Testimony to the Battle Creek Church, 25 février 1901.

Le Département de lʼEcole du Sabbat de la Conférence Générale.

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4 Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005

Sabbat, 1er janvier 2005

Offrande spéciale pour une chapelle à Sainte Lucie

Sainte Lucie est une très belle île tropicale des Caraïbes. Les 162 157 habitants (estimation année 2003) vivent sur 616 kilomètres carrés dont 23% sont utilisés pour lʼagriculture. La majorité des habitants de lʼîle sont catholiques romains (90%), quelques-uns sont an-glicans (3%) et protestants (7%). Mais ce qui fait de Sainte Lucie un joyau de lʼœuvre, cʼest le fait que cʼest une destination touristique très prisée par plusieurs milliers de visiteurs chaque année. Par lʼintermédiaire de ce lieu de transit, les habitants peuvent répandre lʼévangile dans le monde entier.

Sur cette île, le message de la Réforme est encore jeune. Quelques frères des Etats-Unis ont fondé dans la vérité un premier groupe de quelques âmes et lʼœuvre a rapidement grandi. Bien que peu nombreux et maquant de ressources financières, les frères et sœurs ont été des missionnaires actifs. On sent le besoin dʼétablir un lieu de réunion permanent. Leur désir est de construire un bâtiment phare, flambeau de la vérité pour tous les peuples de cette île.

Nous apprécierions que vous nous assistiez dans cette œuvre. Les frères et sœurs de Sainte Lucie ont beaucoup donné de ce quʼils possédaient pour ce projet et nom-breux sont ceux qui ont consacré leur temps à son avancement. Souvenez-vous sʼil vous plaît de Sainte Lucie en ce début dʼannée et priez afin que le Seigneur continue à bénir les progrès de son œuvre dans les îles de la Caraïbe.

David Zic, Secrétaire de la Conférence Générale.

PROJECT 022

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Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005 5

Leçon 1 Sabbat, 1er janvier 2005

La chute de lʼhumanité

“Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu” (Romains 3 : 23).

“La transgression a placé le monde entier sous une sentence de mort. Mais il y eut une voix dans le ciel disant «Jʼai trouvé une rançon».”–The Signs of the Times, 27 juin 1900.

Lecture proposée : Patriarches et Prophètes, chapitre 3.

Dimanche 26 décembre

1. LʼIMAGE DE DIEU

a. Que mentionne-t-on à propos dʼAdam et Eve lorsquʼils furent créés ? Ge-nèse 1 : 26-27.

“Quand Adam sortit des mains de son Créateur, il lui ressemblait, physiquement, mentalement et spirituellement. «Dieu créa lʼhomme à son image» (Genèse 1 : 27). Le dessein de Dieu était que plus lʼhomme avancerait dans la vie, plus il lui ressem-blerait—mieux il refléterait la gloire du Créateur. Toutes ses facultés pouvaient se développer ; leurs dimensions, leur vigueur étaient destinées à croître sans limites.”–Education, page 17.

b. Quel vêtement spécial enveloppait nos premiers parents ? Genèse 2 : 25.

“La robe blanche de lʼinnocence était celle que portaient nos premiers parents quand Dieu les plaça dans leur saint Eden. Ils se conformaient parfaitement à la vo-lonté de Dieu. Toute la puissance de leur affection se portait sur leur Père céleste. Une lumière éclatante et douce, la lumière de Dieu, entourait le saint couple. Cette robe de lumière était un symbole de leurs vêtements spirituels dʼinnocence céleste.”–Les Paraboles, page 318 ou 270.

“Dans son innocence, le premier couple ne portait aucun vêtement artificiel : il était nimbé, ainsi que les anges, dʼun voile de lumière et de gloire, quʼil conserva aussi longtemps quʼil resta obéissant.”–Patriarches et Prophètes, page 23.

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6 Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005

Lundi 27 décembre

2. LE PÉCHÉ CAUSE LA RUINE

a. Quelles instructions spéciales Dieu donna-t-il à Adam et Eve au sujet de lʼarbre de la connaissance du bien et du mal ? Genèse 2 : 16-17.

“Quoique créés innocents et sains, nos premiers parents nʼétaient point incapables de faire le mal. Dieu les avait doués du libre arbitre, et mis à même dʼapprécier la sagesse et la bienveillance de son caractère, ainsi que la justice de ses exigences, tout en les laissant parfaitement libres dʼobéir ou de désobéir. Ils étaient admis à entrer en rapport avec Dieu et les saints anges ; mais avant dʼêtre mis dans un état dʼéternelle sécurité, leur fidélité devait être mise à lʼépreuve. Dès les premiers jours de lʼexistence de lʼhomme, une restriction lui fut imposée, qui mettait une bride à lʼégoïsme, passion fatale qui avait été à la base de la chute de Satan. L̓ arbre de la connaissance, placé près de lʼarbre de vie, au milieu du jardin, devait servir à éprouver lʼobéissance, la foi et lʼamour de nos premiers parents. Quoique admis à manger librement le fruit de tout autre arbre, il leur fut interdit, sous peine de mort, de goûter de celui-là. En outre, ils devaient être exposés aux tentations de Satan ; mais sʼils soutenaient lʼépreuve, ils devaient être soustraits à la puissance de lʼennemi, et demeurer à perpétuité dans la faveur de Dieu.”–Patriarches et Prophètes, pages 42-43 ou 25-26.

b. Décrivez la triste expérience dʼAdam et Eve. Genèse 3 : 1-6.

“Eve, méprisant lʼavertissement de Dieu à propos de lʼarbre défendu, sʼaventura auprès de cet arbre et rencontra là son ennemi. Satan, voyant que lʼintérêt et la curiosité de la femme étaient éveillés, entreprit de contester la parole de Dieu, et de jeter le doute sur sa sagesse et sa bonté. Et lorsque Eve rapporta la défense de Dieu concernant lʼarbre de la connaissance : «Vous nʼen mangerez pas et vous nʼy toucherez pas, sinon vous mourrez», le tentateur répondit : «Vous ne mourrez pas du tout ! Mais Dieu sait que le jour où vous en mangerez, vos yeux sʼouvriront, et que vous serez comme des dieux qui connaissent le bien et le mal.» Genèse 3 : 3-5.”–Education, page 28.

“Il faut mettre tout son cœur à la recherche de la vérité. Les exemples donnés dans la Parole de Dieu ont pour but de nous avertir, de nous instruire, et de nous pré-server de la séduction. Les négliger, cʼest marcher à sa perte. Soyons certains que tout ce qui contredit cette Parole procède de Satan.”–Patriarches et Prophètes, page 33 ou 50.

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Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005 7

Mardi 28 décembre

3. PROPRE-JUSTICE, AUTO-SATISFACTION

a. Quʼessayèrent de faire Adam et Eve après leur désobéissance ? Genèse 3 : 7.

“Mais par le péché, [nos premiers parents] se trouvèrent séparés de Dieu, et la lumière qui les avait enveloppés sʼévanouit. Nus et couverts de honte, ils tentèrent de remplacer le vêtement céleste par des feuilles de figuier quʼils cousirent ensemble pour cacher leur nudité. Cʼest là ce que les transgresseurs de la loi de Dieu ont toujours fait depuis le jour de la chute de nos premiers parents. Ils ont cousu des feuilles de figuier pour cacher la nudité résultant de leurs péchés. Ils se sont affublés de vêtements de leur propre invention ; ils ont tenté de couvrir leurs transgressions par leurs bonnes œuvres en vue de se rendre agréables devant Dieu.”–Les Paraboles, pages 318-319 ou 270-271.

b. Quelle explication présentèrent-ils au Seigneur ? Genèse 3 : 8-13.

“Adam ne pouvait pas plus nier son péché que lʼexcuser. Mais au lieu de ma-nifester du repentir, il voulut en jeter la faute sur sa femme, et partant sur Dieu lui-même : «La femme que tu mʼas donnée pour être avec moi, mʼa donné du fruit de lʼarbre, et jʼen ai mangé.» Celui qui, par amour pour Eve, sʼétait froidement déterminé à sacrifier lʼapprobation de Dieu, le paradis et une vie éternelle de joie, rejetait à ce moment la responsabilité de sa faute sur sa compagne et sur le Créateur lui-même ! Telle est la terrible puissance du péché. Dieu interrogea la femme : «Pourquoi as-tu fait cela ?» Elle répondit : «Le ser-pent mʼa séduite et jʼen ai mangé.» Pourquoi as-tu créé le serpent ? Pourquoi lʼas-tu laissé pénétrer en Eden ? Telles étaient les questions renfermées dans lʼexcuse dʼEve. De même quʼAdam, elle rejetait donc sur Dieu la cause de leur commune chute. L̓ es-prit de propre justification eut pour auteur le père du mensonge : il fut manifesté par nos premiers parents aussitôt quʼils eurent subi lʼinfluence de Satan, et il sʼest repro-duit depuis chez tous les fils et les filles dʼAdam. Au lieu de confesser humblement leurs péchés, ils cherchent à sʼen absoudre en en rejetant la faute sur leurs sembla-bles, sur les circonstances et sur leur Dieu, prenant même occasion de ses bienfaits pour murmurer contre lui.”–Patriarches et Prophètes, page 52 ou 35. (Italiques de lʼauteur). “Le coupable est le premier à suspecter les autres. En condamnant son sembla-ble, il cherche à cacher ou à excuser le mal qui est en lui. Cʼest par le péché que les hommes ont eu la connaissance du mal. A peine nos premiers parents eurent-ils déso-béi quʼils se mirent à sʼaccuser mutuellement. Telle est la nature humaine chaque fois quʼelle nʼest pas sous lʼinfluence de la grâce.”–Heureux Ceux Qui …, page 118 ou Une Vie Meilleure, pages 146-147.

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8 Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005

Mercredi 29 décembre

4. LE SEUL REMÈDE POUR LES PÉCHEURS

a. Quʼest-ce qui a été prévu pour sauver la race humaine ? Genèse 3 : 21 ; Jean 3 :16.

“Le plan du salut avait été formé avant la création de la terre ; car lʼEcriture nous parle de «lʼAgneau sans défaut et sans tache, déjà destiné avant la création du mon-de.» Et pourtant il se livra une lutte dans le cœur du Roi de lʼunivers lui-même, avant quʼil se déterminât à abandonner son Fils à la mort pour une race coupable. Mais «Dieu a tellement aimé le monde, quʼil a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais quʼil ait la vie éternelle» (Jean 3 : 16).O mystère de la rédemption ! O amour de Dieu pour un monde qui ne lʼavait pas aimé ! Qui peut connaître la profondeur de cet amour qui «surpasse toute connaissance ?» A travers les âges sans fin, les esprits immortels demeureront confondus et prosternés devant cet incompréhensible amour, dont ils chercheront en vain à épuiser le mystère. Dieu devait se manifester «en Christ, réconciliant le monde avec soi.» L̓ homme sʼétait dégradé à tel point par le péché, quʼil lui était impossible de se mettre dʼaccord avec celui dont la nature même est pureté et bonté. Mais Christ, après avoir racheté lʼhomme de la condamnation de la loi, pouvait lui communiquer une puissance divine qui sʼunît avec ses efforts humains. De cette manière, par la repentance envers Dieu et la foi en Jésus-Christ, les enfants dʼAdam allaient pouvoir redevenir «enfants de Dieu» (1 Jean 3 : 2)”–Patriarches et Prophètes, pages 58-59 ou 42.

b. Quelle lueur dʼespoir fut présentée à Adam et Eve ? Genèse 3 : 15.

“Adam avait reçu lʼassurance dʼun Rédempteur. La déclaration prononcée contre Satan : «Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci tʼécrasera la tête, et tu lui blesseras le talon», contenait une promesse pour nos premiers parents, promesse de rédemption réalisée par le Christ.”–Conquérants Pacifiques, page 198.

“Depuis la chute de lʼhomme, le Christ nʼa cessé de révéler la vérité à lʼhumanité et de lui communiquer lʼincorruptible semence, «la parole vivante et permanente de Dieu.» Dans la première promesse faite en Eden à notre race déchue, le Christ semait la semence évangélique.”–Les Paraboles, page 25 ou 32.

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Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005 9

Jeudi 30 décembre

5. “TOUS ONT PÉCHÉ”

a. Quʼest-il écrit en ce qui concerne la condition de la race humaine ? Romains 3 : 10-11, 23.

“La transgression a placé le monde entier sous une sentence de mort. Mais il y eut une voix dans le ciel disant «Jʼai trouvé une rançon».”–The Signs of the Times, 27 juin 1900.

“Christ a pleuré pour chaque transgression humaine. Il a même porté la culpa-bilité de Caïphe, connaissant lʼhypocrisie de son âme tandis quʼil déchirait sa robe. Christ, lui, ne déchira pas sa robe mais cʼest son âme qui fut déchirée. Son vêtement de chair humaine le fut aussi lorsquʼil fut suspendu à la croix, portant les péchés de notre race. Ses souffrances et sa mort nous ont ouvert un chemin nouveau et vivant.”–The Review and Herald, 12 juin 1900.

b. Quelle promesse sʼadresse à ceux qui acceptent les dispositions mises en œu-vre ? Romains 6 : 23 ; Jean 5 : 24.

“Le pécheur ne pouvait être sauvé que par le sang du Fils de Dieu. Le plan du salut était basé sur le sacrifice. L̓ apôtre Paul a dit : «Vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, qui pour vous sʼest fait pauvre, de riche quʼil était, afin que par sa pauvreté vous fussiez enrichis.» Le Christ sʼest donné lui-même pour nous, afin de nous purifier de toute iniquité. Et comme suprême grâce du salut, «le don gratuit de Dieu, cʼest la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur».”–Conquérants Pacifiques, page 465.

Vendredi 31 décembre

REVISION PERSONNELLE

1. Quel genre de vêtement nos premiers parents portaient-ils avant la chute ?2. Comment pouvons-nous nous prémunir contre les tromperies de Satan ?3. Quʼest-ce que la propre-justice ou lʼauto-satisfaction ?4. Quel est le seul moyen dʼêtre sauvé ?5. Quʼest-il écrit de lʼhumanité en général ?

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10 Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005

Leçon 2 Sabbat 8 janvier 2005

Jésus-Christ, notre seul espoir

“Il nʼy a de salut en aucun autre ; car il nʼy a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés.” (Actes 4 : 12).

“Jésus seul a été élevé comme «Prince et Sauveur, pour donner à Israël la repen-tance et le pardon des péchés». «Il nʼy a de salut en aucun autre.» (Actes 5 : 31 ; 4 : 12).”–Les Paraboles, page 225 ou 269.

Lecture proposée : Messages Choisis, volume 1, pages 265-268.

Dimanche 2 janvier

1. LE DIVIN SUBSTITUT

a. Quʼarriva-t-il le jour même où Adam et Eve péchèrent ? Genèse 3 : 21.

“Pour Adam, lʼoffrande de la première victime fut un devoir on ne peut plus douloureux. Il devait ravir à un être la vie que Dieu seul pouvait lui donner. Cʼétait la première fois quʼil contemplait la mort, et il savait que sʼil avait obéi à Dieu, il nʼy eût jamais eu de mort dʼhomme ou de bête. En égorgeant lʼinnocente victime, il tremblait à la pensée que son péché devait faire verser le sang de lʼAgneau de Dieu sans tache. Cette scène lui donna un sentiment plus profond et plus vif de la grandeur de son pé-ché, que seule la mort du cher Fils de Dieu pouvait expier. Puis il sʼémerveilla devant la bonté infinie qui consentait à donner une telle rançon pour les pécheurs. L̓ étoile de lʼespérance illumina dès lors un avenir sombre et lugubre, qui nʼavait semblé lui réserver quʼune complète désolation.”–Patriarches et Prophètes, page 62 ou 46.

b. Comment le prophète Esaïe explique-t-il cette substitution ? Esaïe 53 : 4-5.

“Le Christ a été traité selon nos mérites afin que nous puissions être traités selon ses mérites. Il a été condamné pour nos péchés, auxquels il nʼavait pas participé, afin que nous puissions être justifiés par sa justice, à laquelle nous nʼavions pas participé. Il a souffert la mort qui était la nôtre, afin que nous puissions recevoir la vie qui est la sienne.”–Jésus-Christ, page 15.

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Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005 11

Lundi 3 janvier

2. LES CONDITIONS DE LA VIE ÉTERNELLE

a. Quelles sont les conditions de la vie éternelle ? Matthieu 19 : 16-17.

“Les conditions de la vie éternelle sont aujourdʼhui ce quʼelles ont toujours été, ce quʼelles étaient au Paradis avant la chute de nos premiers parents : une obéissan-ce parfaite à la loi de Dieu, une justice parfaite. Si la vie éternelle était accordée à dʼautres conditions, le bonheur de lʼunivers tout entier serait compromis ; le péché et tout son cortège de maux et de souffrances seraient immortalisés.”–Vers Jésus, page 61 ou Le Meilleur Chemin, pages 59-60. “Le Christ nʼamoindrit pas les exigences de la loi divine. En un langage clair et précis, il montre que lʼobservation des commandements est la condition de la vie éternelle. La même condition était requise dʼAdam avant son péché. le Seigneur nʼat-tend pas moins de nous aujourdʼhui que dʼAdam au paradis terrestre ; il demande une obéissance parfaite et une justice irréprochable. Les exigences demeurent sous lʼal-liance de grâce ce quʼelles étaient au jardin dʼEden : lʼobservation de la loi de Dieu, qui est sainte, juste et bonne.”–Les Paraboles, page 344 ou 402. “De même que la Bible nous présente deux lois : lʼune immuable et éternelle, lʼautre provisoire et temporaire, de même elle nous présente deux alliances. L̓ al-liance de grâce fut dʼabord conclue en Eden, alors quʼaprès sa chute lʼhomme apprit que la postérité de la femme écraserait la tête du serpent. Cette alliance offrait à tous les hommes le pardon de Dieu, la grâce nécessaire pour lui obéir par la foi en Jésus-Christ, et la vie éternelle [à condition de fidélité à la loi de Dieu]. Les patriarches connurent ainsi lʼespérance du salut.”–Patriarches et Prophètes, page 346 et page 372 de lʼancienne version.

b. Les êtres humains peuvent-ils rendre à Dieu une obéissance parfaite par eux-mêmes ? Esaïe 64 : 5.

“Avant la chute, il était possible à Adam dʼacquérir un caractère juste par lʼobéis-sance à la loi de Dieu. Mais il échoua, et, à cause de son péché, notre nature est déchue et nous sommes incapables de nous rendre justes par nous-mêmes. Etant mauvais, nous ne pouvons pas obéir parfaitement à une loi sainte. Nous ne possédons pas de justice personnelle qui nous permette de répondre aux exigences de la loi de Dieu. Mais Jésus-Christ nous a préparé une issue. Il a vécu sur la terre au milieu des mêmes épreuves et des mêmes tentations que nous. Il a vécu sans péché. Il est mort pour nous et, maintenant, il nous propose de prendre sur lui nos péchés et de nous donner sa justice.”–Le Meilleur Chemin, page 60 ou Vers Jésus, pages 61-62.

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12 Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005

Mardi 4 janvier

3. UNE OBÉISSANCE PARFAITE PAR CHRIST

a. Quelle assurance avons-nous par les mérites de Christ ? Jean 15 : 5 ; Philip-piens 4 : 13.

“Par son obéissance parfaite à la loi, par sa vie et son caractère, le Rédempteur du monde, le Fils unique de Dieu, a racheté ce qui fut perdu lors de la chute et ouvrit la possibilité à lʼhomme dʼobéir à cette sainte loi de justice quʼAdam avait transgressée. Christ nʼéchangea pas sa divinité contre lʼhumanité, mais il associa lʼhumanité à la divinité ; dans son humanité il vécut la loi dans lʼintérêt de la famille humaine. Les péchés de toute personne recevant le Christ ont été mis sur son compte et il a pleine-ment satisfait la justice de Dieu.”–Testimonies on Education, page 21.

“Christ descendit de la cour royale des cieux avec sa force humaine et sa force di-vine combinées pour aider lʼhomme déchu qui ne pouvait vaincre Satan avec sa seule force humaine. Christ savait quʼen Eden Adam, doté dʼavantages supérieurs, aurait pu résister aux tentations de Satan et le vaincre. Il savait aussi quʼil nʼétait pas possible pour lʼhomme hors de lʼEden, séparé de la lumière et de lʼamour de Dieu depuis la chute, de résister aux tentations de Satan avec sa seule force. Pour rendre lʼespoir à lʼhomme et le sauver dʼune ruine complète, il sʼhumilia lui-même jusquʼà prendre la nature humaine afin quʼavec sa force divine associée à sa force humaine il puisse toucher lʼhomme là où il se trouve. Pour les fils et filles déchus dʼAdam il obtint cette force quʼil leur est impossible de gagner afin quʼen son nom ils puissent surmonter les tentations de Satan.”–The Review and Herald, 18 août 1874.

b. Que prophétisa Daniel sʼagissant de la justice de Christ ? Daniel 9 : 24.

“Daniel avait annoncé que le Christ viendrait «pour faire propitiation pour lʼini-quité, et pour introduire la justice des siècles». (Daniel 9 : 24, version Darby.) Toute âme peut dire : «Il a satisfait les exigences de la loi par une parfaite obéissance ; mon seul espoir est de regarder à lui, mon substitut et mon garant, qui pour moi a parfai-tement obéi à la loi. La confiance en ses mérites me délivre de la condamnation de la loi. Il me couvre de sa justice, qui répond à toutes les exigences de la loi. [Je suis complet en celui qui introduit la justice éternelle.]”–Messages Choisis, pages 463-464 et Selected Messages, volume 1, page 396.

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Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005 13

Mercredi 5 janvier

4. LʼAGNEAU SANS DÉFAUT

a. Par quel symbole Jean-Baptiste présenta-t-il Christ au peuple ? Jean 1 : 29.

“Jean est profondément ému en voyant Jésus prosterné et suppliant, sollicitant avec larmes lʼapprobation du Père. Quand la gloire de Dieu lʼenvironne et la voix cé-leste se fait entendre, Jean reconnaît le signe que Dieu lui a promis. Il vient de baptiser le Rédempteur du monde ! Le Saint-Esprit le saisit, et, la main tendue vers Jésus, il sʼécrie : «Voici lʼAgneau de Dieu, qui ôte le péché du monde.»”–Jésus-Christ, page 93.

b. Que dit lʼapôtre Pierre à propos de Jésus-Christ ? 1 Pierre 1 : 18-19.

“«En lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité» (Colossiens 2 : 9). Il faut que les hommes comprennent que la Divinité a souffert et sʼest effondrée sous lʼagonie du Calvaire. Cependant, Jésus-Christ que Dieu a donné en rançon au monde, a racheté lʼéglise avec son sang. La Majesté du ciel dut souffrir entre les mains des zélotes qui se prétendaient les êtres les plus éclairés sur terre.”–SDABC, volume 7, page 907. “Lorsque le pécheur contemple le Sauveur mourant sur le Calvaire et réalise que celui qui souffre est divin, il demande pour quelle raison ce grand sacrifice fut accompli ; la croix pointe alors vers la sainte loi de Dieu qui fut transgressée. La mort de Christ est un argument irréfutable de lʼimmutabilité et de la justice de la loi. Esaïe déclare en prophétisant sur Christ : «Il a rendu la loi grande et honorable» (Esaïe 42 : 21, version Darby). La loi nʼa pas le pouvoir de pardonner le méchant. Sa fonction est de lui révéler ses défauts pour quʼil réalise quʼil a besoin de quelquʼun qui ait le pouvoir de le sauver, quʼil a besoin de Celui qui sera pour lui un substitut, un garant, une justice. Jésus répond au besoin du transgresseur de la loi car il sʼest chargé de ses péchés. «Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et cʼest par ses meurtrissures que nous som-mes guéris» (Chapitre 53 : 5). L̓ Eternel aurait pu retrancher le pécheur et le détruire complètement mais un plan coûteux fut plutôt choisi. Dans son grand amour, il offrit un espoir à ceux qui nʼen avaient plus en donnant au monde son Fils unique afin quʼil porte ses péchés.”–The Bible Echo, 15 mars 1893.

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14 Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005

Jeudi 6 janvier

5. UN DÉFI DIVIN

a. Quelle question à laquelle il est impossible de répondre Christ posa-t-il à ses ennemis ? Jean 8 : 46.

“Au cours de sa vie terrestre, Christ développa un caractère parfait, il obéit par-faitement aux commandements de son Père. En venant dans le monde sous forme humaine, en devenant assujetti à la loi, en révélant aux hommes quʼil portait leurs ma-ladies, leurs chagrins, leur culpabilité, il ne devint pas pécheur. Il pouvait dire devant les pharisiens «Qui de vous me convaincra de péché ?» On ne pouvait trouver en lui une seule trace de péché. Il était devant le monde entier lʼAgneau sans tache.”–The Youthʼs Instructor, 29 décembre 1898.

b. Comment pouvons-nous être sauvés ? Jean 3 : 16-18.

“Comment donc serons-nous sauvés ? — «Comme Moïse éleva le serpent dans le désert», ainsi le Fils de lʼhomme a été élevé, afin que quiconque a été séduit et mordu par le serpent puisse le regarder et vivre. «Voici lʼAgneau de Dieu, qui ôte le péché du monde.» La lumière émanant de la croix révèle lʼamour de Dieu. Cet amour nous attire à lui. Si nous nʼopposons pas de résistance, nous serons amenés au pied de la croix dans un sentiment de repentance pour les péchés qui ont rendu nécessaire le crucifiement du Sauveur. Alors lʼEsprit de Dieu produira une vie nouvelle dans lʼâme croyante. Pensées et désirs seront amenés captifs à lʼobéissance du Christ. Le cœur et lʼesprit seront créés à nouveau, à lʼimage de celui qui opère en nous pour sʼassujettir toutes choses. Alors la loi de Dieu sera écrite dans le cœur, et avec le Christ nous pour-rons dire : «Mon Dieu, je prends plaisir à faire ta volonté.»”–Jésus-Christ, page 158.

Vendredi 7 janvier

REVISION PERSONNELLE

1. Expliquez Esaïe 53 : 4-5.2. Comment la Bible clarifie-t-elle la justice humaine ?3. Comment pouvons-nous faire preuve dʼune parfaite obéissance à la loi de

Dieu ?4. Que prouve la mort de Christ sur le Calvaire ?5. Quel défi Christ lança-t-il à ses ennemis ?

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Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005 15

Leçon 3 Sabbat 15 janvier 2005

Jésus-Christ, pleinement Dieu

“Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et quʼil nous a donné lʼin-telligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes dans le Véritable en son Fils Jésus-Christ. Cʼest lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle.” (1 Jean 5 : 20).

“Afin de nous familiariser avec sa personne divine, le Sauveur revêtit notre con-dition et habita parmi nous. La divinité sʼest révélée dans lʼhumanité et la gloire invi-sible sous une forme corporelle.”–Les Paraboles, page 11.

Lecture proposée : Jésus-Christ, chapitre 51.

Dimanche 9 janvier

1. “JE SUIS CELUI QUI SUIS”

a. Comment Christ se présenta-t-il lui-même à Moïse ? Exode 3 : 2-7, 11-14.

“Conduisant un jour ses troupeaux près dʼHoreb, «la montagne de Dieu,» Moïse vit un buisson en flammes ; le tronc, les branches et les feuilles, tout brûlait, mais sans se consumer. Il sʼapprochait pour contempler ce merveilleux phénomène, quand une voix, sortant des flammes, lʼappela par son nom. Tout tremblant, il répondit : «Me voici.» La voix lʼavertit de ne point sʼapprocher dʼune manière profane : «Déchausse les souliers de tes pieds ; car le lieu où tu te tiens est une terre sainte … Je suis le Dieu de ton père, le Dieu dʼAbraham, le Dieu dʼIsaac, et le Dieu de Jacob.»”–Patriarches et Prophètes, page 251 ou 227-228.

b. Quand Christ se servit-il du même titre ? Jean 8 : 56-58.

“Jésus répondit avec une grande solennité : «En vérité, en vérité, je vous le dis, avant quʼAbraham fût, moi, je suis.» Un grand silence sʼétablit dans lʼassemblée. Le rabbi galiléen sʼétait approprié le nom de Dieu, révélé à Moïse pour exprimer lʼidée de la présence éternelle. Il se donnait comme lʼEtre existant par lui-même, celui qui avait été promis à Israël, «celui dont lʼorigine remonte aux temps anciens, aux jours éternels». (Michée 5 : 1).”–Jésus-Christ, page 467.

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16 Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005

Lundi 10 janvier

2. “LE CHEF DE LʼARMÉE DE LʼÉTERNEL”

a. Comment Christ apparut-il à Josué qui se trouvait près de Jéricho ? Josué 5 : 13-14.

“Abattre Jéricho, tel semblait être à Josué la première étape vers la conquête de Canaan. Mais il ne voulut rien entreprendre sans lʼapprobation divine [et elle lui fut accordée]. Un jour, sʼétant éloigné du camp pour méditer et implorer le secours du Dieu dʼIsraël, il se trouve, tout à coup, en présence dʼun guerrier armé de pied en cap, une épée nue à la main. Sa taille est imposante et son aspect majestueux. Josué lui demande : «Es-tu des nôtres, ou de nos ennemis ? Il répondit : Non, je suis le chef de lʼarmée de lʼEternel ; jʼarrive maintenant.»”–Patriarches et Prophètes, page 470 et 498-499 (anc. version).

b. Quel ordre, semblable à celui donné à Moïse, fut également donné à Josué ? Josué 5 : 15.

“Puis Josué entend cet ordre, autrefois donné à Moïse en Horeb : «Ote les chaus-sures de tes pieds ; car le lieu où tu te tiens est saint.» Cette parole révèle au conduc-teur dʼIsraël lʼidentité du mystérieux étranger, qui nʼest autre que le Fils de Dieu. Saisi dʼeffroi, il tombe sur sa face devant lʼauguste personnage, adore, et entend cette pro-messe : «Regarde, jʼai livré entre tes mains Jéricho, son roi, ses vaillants guerriers.» Et il reçoit des instructions précises sur la manière de sʼemparer de la ville.”–Patriarches et Prophètes, page 470 ou 499.

“Nos Ecoles du Sabbat ne sont rien de moins que des sociétés bibliques. Elles peuvent faire pour lʼenseignement des vérités de la Parole de Dieu beaucoup plus que cela nʼa été le cas jusquʼà maintenant. Bien dirigée, lʼEcole du Sabbat possède une puissance merveilleuse et est à même dʼaccomplir une grande œu-vre ; cependant, elle nʼa pas encore donné sa pleine mesure [Ecrit en 1889]. Pour lʼEglise elle devrait représenter un moyen dʼaccroissement et de perfectionne-ment spirituel sans jamais être une mainmise dans le domaine de celle-ci ; ne constitue-t-elle pas en elle-même un précieux champ missionnaire ? Ce quʼelle laisse augurer, aujourdʼhui déjà, nʼest quʼune indication et le début de ce qui peut être fait.”—Témoignages sur lʼEcole du Sabbat, page 32.

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Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005 17

Mardi 11 janvier

3. “ADMIRABLE CONSEILLER”

a. Quels titres Esaïe applique-t-il à Christ ? Esaïe 9 : 6.

“Ce quʼil nous faut, cʼest plus de simplicité, plus de confiance en notre Sauveur. Il est le conseiller admirable, celui qui sʼappelle «le Dieu fort, le Père dʼéternité, le Prince de la paix», celui dont il est dit que «lʼempire a été posé sur son épaule». Nous sommes exhortés à rechercher la sagesse auprès de lui, «qui donne à tous libérale-ment, et sans récriminer».”–Jésus-Christ, page 356.

b. Comment Thomas sʼadressa-t-il à Christ après la résurrection ? Jean 20 : 24-29.

“De nombreuses personnes à la foi faible et vacillante, se disent que si elles avait eu la preuve que Thomas tenait de ses compagnons, elles ne douteraient pas comme il lʼavait fait. Elles ne réalisent pas quʼelles ont non seulement cette preuve mais quʼel-les sont environnées de piles de témoignages supplémentaires. Beaucoup qui, comme Thomas, attendent quʼon leur ôte toute raison de douter, ne verront peut-être jamais leur désir se réaliser, mais se retrancheront peu à peu dans leur incrédulité jusquʼà ce quʼils ne puissent plus percevoir le poids des évidences en faveur de Jésus, et, tels les Juifs sceptiques, ils verront le peu de lumière quʼils possédaient se perdre dans les ténèbres qui cernent leur esprit. Rejeter les preuves claires et concluantes de la vérité divine endurcit le cœur et aveugle lʼentendement. Si elle est négligée, la précieuse lumière décline et sʼéteint complètement dans lʼesprit qui ne veut pas la recevoir. Dans son entretien avec Thomas, Jésus donna à ses disciples une leçon concer-nant la façon dont ils devaient traiter ceux qui ont des doutes sur la vérité et qui leur laissent libre cours. Il ne submergea pas Thomas de paroles de reproche et nʼentra pas en controverse avec lui ; mais, plein de condescendance et de tendresse, il se révéla à lʼâme en proie au doute. Thomas avait pris une position très déraisonnable en dictant les conditions sine qua non de sa foi ; mais Jésus renversa toutes les barrières quʼil avait dressées par la générosité de son amour et sa considération. Une controverse obstinée amoindrira rarement le doute mais le mettra plutôt sur la défensive et il se trouvera là un nouveau support et de nouvelles excuses. Jésus, révélé dans son amour et sa miséricorde en tant que Sauveur crucifié, tirera de bien des lèvres autrefois peu disposées lʼaveu de Thomas «Mon Seigneur et mon Dieu» (Jean 20 : 28).”–The Spirit of Prophecy, volume 3, pages 221-222.

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18 Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005

Mercredi 12 janvier

4. “DIEU AVEC NOUS”

a. Comment le prophète Esaïe prédit-il lʼincarnation ? Esaïe 7:14.

“«On lui donnera le nom dʼEmmanuel : … Dieu avec nous.» La lumière de «la connaissance de la gloire de Dieu» resplendit «sur la face de Christ». Dès les jours de lʼéternité le Seigneur Jésus-Christ était un avec le Père ; il était «lʼimage de Dieu», lʼimage de sa grandeur et de sa majesté, «le rayonnement de sa gloire». Cʼest pour manifester cette gloire quʼil est venu en ce monde. Sur une terre obscurcie par le péché il est venu révéler la lumière de lʼamour de Dieu ; il a été «Dieu avec nous». Cʼest pour cela que la prophétie avait annoncé : «On lui donnera le nom dʼEmmanuel.» En venant demeurer parmi nous, Jésus allait révéler Dieu à la fois aux hommes et aux anges. Il était la Parole de Dieu, — la pensée de Dieu devenant perceptible à lʼoreille. Dans la prière quʼil a formulée en faveur de ses disciples il a dit : «Je leur ai fait connaître ton nom,» — «miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en grâce et en fidélité,» — «afin que lʼamour dont tu mʼas aimé soit en eux, et que moi, je sois en eux.» Cette révélation nʼétait pas destinée seulement aux enfants de cette terre. Notre petit monde est le livre de texte de lʼunivers. le merveilleux dessein de grâce de Dieu, le mystère de son amour rédempteur : voilà le thème sur lequel «les anges voudraient se pencher» et qui sera le sujet de leurs méditations à travers les âges sans fin. Les rachetés, et avec eux les êtres qui nʼont pas péché, trouveront dans la croix du Christ leur science et leur chant. On verra que la gloire qui resplendit sur la face du Christ cʼest la gloire de lʼamour qui se sacrifie. On verra, à la lumière du Calvaire, que la loi de lʼamour qui renonce à soi-même est la loi de la vie pour la terre et pour le ciel ; que lʼamour qui «ne cherche pas son intérêt» a sa source dans le cœur de Dieu.”–Jésus-Christ, pages 9-10.

b. Comment cette prophétie fut-elle accomplie ? Matthieu 1 : 21-23.

“A nouveau Dieu habitait sur la terre ; les hommes étaient sensibles à sa pré-sence, le monde imprégné de son amour. Le ciel était descendu parmi les hommes qui saluaient, dans leur Sauveur, celui qui leur avait ouvert les portes de lʼéternité : «Emmanuel, […] Dieu avec nous.»”–Education, page 93.

“La Parole éternelle se fit chair et habita parmi nous et nous avons tous reçu de sa plénitude. Il est lʼauteur et le consommateur de notre foi. «Mais à tous ceux qui lʼont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu» (Jean 1 : 12).”–The Review and Herald, 3 novembre 1904.

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Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005 19

Jeudi 13 janvier

5. “LA PAROLE”

a. Quel titre Jean applique-t-il à Christ ? Jean 1 : 1-3.

“Si Christ a fait toutes choses, il a existé avant toutes choses. Les déclarations relatives à ce sujet sont si catégoriques que personne ne peut en douter. Christ était Dieu par essence même et dans le plus haut sens du terme. Il était avec Dieu de toute éternité. Dieu par-dessus tout, béni à jamais.”–The Review and Herald, 5 avril 1906.

b. Que dit Paul à propos de Christ en rapport avec les œuvres de la création ? Colossiens 1 : 16-17.

“Cʼest une personne, notre Sauveur, qui vint dans le monde, qui remonta aux cieux, où il intercède pour nous. Devant le trône de Dieu il parle en notre faveur «comme un fils dʼhomme» (Daniel 7 : 13). L̓ apôtre Paul, guidé par le Saint-Esprit, déclare à propos du Christ que «tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses et tout subsiste en lui» (Colossiens 1 : 16-17). La main qui soutient les mondes dans lʼespace, qui maintient dans un ordre parfait, dans une activité incessante toutes choses à travers lʼunivers est celle de Jésus cloué pour nous sur la croix.”–Education, page 149.

Vendredi 14 janvier

REVISION PERSONNELLE

1. Expliquez la signification du titre “Je suis celui qui suis”.2. Quels titres sont appliqués à Christ dans Esaïe 9 : 6 ?3. Comment Christ se présenta-t-il à Josué ?4. Expliquez lʼexpression “Dieu avec nous”.5. “La Parole était Dieu.” Que signifie cette expression ?

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20 Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005

Leçon 4 Sabbat 22 janvier 2005

La divinité de Christ – Confessions

“Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu lʼa ressuscité des morts, tu seras sauvé.” (Romains 10 : 9).

“Nous devons confesser Christ ouvertement et avec courage, montrant par notre caractère sa douceur, son humilité et son amour, jusquʼà ce que les hommes soient charmés par la beauté de la sainteté.”–Counsels on Health, page 400.

Lecture proposée : Selected Messages, volume 3, pages 127-142.

Dimanche 16 janvier

1. PAR LʼANGE

a. Que déclara lʼange Gabriel au sujet de Christ ? Luc 1 : 35.

“Christ était uni au Père de toute éternité ; quand il revêtit notre nature humaine, il était toujours un avec Dieu. Il est le lien qui unit Dieu et lʼhumanité. «Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et à la chair, il y a également participé lui-même» (Hébreux 2 : 14). Ce nʼest que par lui que nous pouvons devenir enfants de Dieu. A tous ceux qui croient en lui, il donne le pouvoir de devenir fils de Dieu. Ainsi le cœur devient le temple du Dieu vivant. Christ ayant pris la nature humaine, hom-mes et femmes deviennent participants de la nature divine. Il met en lumière la vie et lʼimmortalité par lʼévangile.”–The Signs of the Times, 2 août 1905.

b. Que dit encore lʼange à Marie ? Matthieu 1 : 21-23.

“Dès lors que Jésus est venu habiter parmi nous, nous savons que Dieu connaît nos épreuves et compatit à nos souffrances. Tout fils, toute fille dʼAdam est à même de comprendre que notre Créateur est lʼami des pécheurs. Car en toute doctrine de grâce, en toute promesse de joie, en tout acte dʼamour, dans tout ce qui nous attire quand nous méditons sur la vie terrestre du Sauveur, nous voyons «Dieu avec nous».”–Jésus-Christ, page 14.

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Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005 21

Lundi 17 janvier

2. PAR LES APÔTRES

a. Quelle confession publique Pierre fit-il ? Matthieu 16 : 16.

“Jésus posa alors une seconde question, se rapportant aux disciples eux-mêmes : «Mais vous, leur dit-il, qui dites-vous que je suis ?» Pierre répondit : «Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.» Dès le début Pierre avait cru à la messianité de Jésus. Beau-coup dʼautres, quoique convaincus par la prédication de Jean-Baptiste, après avoir accepté le Christ, avaient commencé à douter de la mission de Jean quand ils lʼavaient vu emprisonné et mis à mort ; maintenant ils doutaient que Jésus fût ce Messie attendu depuis si longtemps. Beaucoup de disciples qui avaient attendu avec impatience le moment où Jésus sʼinstallerait sur le trône de David, le délaissèrent quand ils se rendi-rent compte que telle nʼétait pas son intention. Mais Pierre et ses compagnons lui res-tèrent fidèles. L̓ attitude vacillante de ceux qui lʼacclamaient hier et le condamnaient aujourdʼhui, nʼanéantit pas la foi du vrai disciple du Sauveur. Pierre déclara donc : «Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.» Il nʼattendit pas que son Seigneur fût revêtu dʼhonneurs royaux ; il lʼaccepta dans son humiliation.”–Jésus-Christ, pages 406-407.

b. Plus tard, pendant la crise en Galilée, que déclara Pierre à nouveau ? Jean 6 : 68-69.

“Sans chercher à retenir ceux qui lʼabandonnaient, Jésus dit aux douze : «Et vous, ne voulez-vous pas aussi vous en aller ?» «Simon Pierre lui répondit : Seigneur, à qui irions-nous ? tu as les paroles de la vie éternelle. Et nous avons cru, et nous avons connu que cʼest toi le Saint de Dieu.» «A qui irions-nous ?» Les maîtres dʼIsraël étaient esclaves du formalisme. Les pharisiens et les sadducéens se disputaient sans cesse. Abandonner Jésus signifiait tomber parmi ces gens férus de rites et de cérémonies, gens ambitieux ne cherchant que leur propre gloire. Les disciples avaient trouvé plus de paix et de joie depuis quʼils avaient accepté le Christ que pendant tout le temps quʼils avaient vécu sans lui. Comment rejoindre ceux qui avaient méprisé et persécuté lʼAmi des pécheurs ? On attendait depuis longtemps le Messie ; impossible, maintenant quʼil était venu, de lʼabandonner en faveur de ceux qui en voulaient à sa vie et qui les avaient persécutés parce quʼils lʼavaient suivi.”–Jésus-Christ, page 385.

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22 Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005

Mardi 18 janvier

3. PAR LES CROYANTS

a. Quelle confession fit lʼEthiopien avant son baptême ? Actes 8 : 36-37.

“Le cœur de lʼEthiopien palpitait dʼintérêt en entendant lʼexplication des saintes Ecritures ; et lorsque le disciple eut achevé, cet homme était prêt à recevoir la lumière de la vérité. Sa haute position dans le monde ne lui servit pas dʼexcuse pour repousser lʼEvangile. «Comme ils continuaient leur chemin, dit le récit, ils rencontrèrent de lʼeau. Et lʼeunuque dit : Voici de lʼeau ; quʼest-ce qui empêche que je ne sois baptisé ? Philippe dit : Si tu crois de tout ton cœur, cela est possible. L̓ eunuque répondit : Je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu. Il fit arrêter le char ; Philippe et lʼeunuque descendirent tous deux dans lʼeau, et Philippe baptisa lʼeunuque.”–Conquérants Paci-fiques, page 95.

“Parmi les Juifs, des cœurs sincères soupiraient après quelque chose que ne pou-vait leur procurer une religion formaliste. Ils éprouvaient le besoin de sʼélever spiri-tuellement. Les disciples de Jésus appartenaient à cette dernière catégorie, Corneille et lʼeunuque dʼEthiopie, à la première. Ils avaient ardemment désiré la lumière dʼen haut et avaient prié avec instance pour la recevoir ; cʼest pourquoi ils acceptèrent le Christ avec joie quand il se révéla.”–Les Paraboles, page 94 ou 113.

“Lorsque lʼEthiopien demanda : «Quʼest-ce qui empêche que je ne sois bapti-sé ?», Philippe nʼattendit pas pour voir comment il persévérerait dans la foi. Il dit : «Si tu crois de tout ton cœur, cela est possible. L̓ eunuque répondit : Je crois que Jé-sus-Christ est le Fils de Dieu. Il fit arrêter le char ; Philippe et lʼeunuque descendirent tous deux dans lʼeau, et Philippe baptisa lʼeunuque.»”–Levez vos Yeux en Haut, Page 122.

“Si Philippe avait quitté lʼeunuque en laissant son cas en suspens, il nʼaurait peut-être jamais accepté le Sauveur. Les mauvais anges attendaient lʼoccasion de pouvoir lui inculquer des faussetés et détourner lʼEthiopien de sa recherche de la vérité.”–The Bible Echo, 10 décembre 1900.

b. Comment le centenier romain confessa-t-il sa foi en Christ ? Marc 15 : 39.

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Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005 23

Mercredi 19 janvier

4. PAR DIEU LE PÈRE

a. Que déclara Dieu le Père à propos de Jésus ? Matthieu 3 : 16-17.

“La prière de Christ sur les bords du Jourdain englobe tous ceux qui croient en lui. La promesse que vous êtes acceptés dans le Bien-aimé sʼadresse à vous. Dieu dit : «Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui jʼai mis toute mon affection» [en qui je prends plaisir, voir anglais et Darby, NdT] (Matthieu 3 : 17). Cela signifie quʼà travers les sombres ombres que Satan a jetées en travers de votre chemin, Christ vous a frayé un chemin vers le trône du Dieu infini. Il sʼest emparé de la toute-puissance et vous êtes acceptés dans le Bien-aimé.”–The General conference Bulletin, 4 avril 1901.

“Lorsquʼaprès son baptême Christ sʼagenouilla sur les rives du Jourdain, les cieux sʼouvrirent et lʼEsprit descendit sous la forme dʼune colombe aux reflets dorés et lʼencercla de sa gloire ; la voix de Dieu se fit entendre du haut des cieux disant «Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui je prends plaisir (Matthieu 3 : 17). La prière du Christ en faveur de lʼhomme ouvrit les portes du ciel et le Père répondit, acceptant lʼintercession pour la race déchue. Jésus pria en tant que notre substitut et notre garant. La famille humaine peut maintenant avoir accès au Père par les mérites de son Fils bien-aimé. Pour cause de transgression, cette terre a été rayée du continent céleste. La communication a cessé entre lʼhomme et son Créateur ; mais le chemin a été réouvert afin quʼil puisse retourner à la maison du Père. Jésus est «le chemin, la vérité et la vie» (Jean 14 : 6). Les portes du ciel ont été laissées entrouvertes et le rayonnement du trône brille dans les cœurs de ceux qui lʼaiment, même sʼils demeurent sur cette terre maudite par le péché.”–The Review and Herald, 28 février 1888.

b. Quand le Père prononça-t-il une déclaration similaire ? Jean 12 : 28.

“En une autre occasion, Christ fit cette requête : «Père, glorifie ton nom.» Pour réponse «une voix vint du ciel : je lʼai glorifié, et je le glorifierai encore» (Jean 12 : 28). Si cette voix nʼa pas ému les impénitents, si la puissance dont Christ fit preuve lors de ses miracles nʼont pas amené les Juifs à croire, nous ne devrions pas être sur-pris de voir quʼaujourdʼhui hommes et femmes sont en danger de manifester la même incrédulité et de développer la même compréhension pervertie à cause de leur asso-ciation continuelle avec des incrédules.”–Testimonies, volume 8, pages 202-203.

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24 Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005

Jeudi 20 janvier

5. PAR CHRIST LUI-MÊME

a. Comment Jésus donna-t-il des preuves de sa divinité ? Jean 10 : 24-29.

“La sainte Bible nous fait connaître le grand plan du salut et nous montre com-ment chaque individu peut avoir la vie éternelle. Qui est lʼauteur du livre ? — Jésus-Christ. Il est le Témoin Fidèle et il dit à ceux qui lui appartiennent «Je leur donne la vie éternelle ; et elles (mes brebis) ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main» (Jean 10 : 28). Le rôle de la Bible est de nous montrer le chemin qui mène à Christ et cʼest en Christ quʼest la vie éternelle.”–The Review and Herald, 11 septem-bre 1894.

b. Quelles paroles de Christ suscitèrent la colère des Juifs ? Jean 10 : 29-32. Pourquoi tentèrent-ils de le lapider ? Jean 10 : 33.

“Les prêtres et les rabbins renouvelèrent contre Jésus lʼaccusation de blasphème. Précédemment, sa prétention à être un avec Dieu les avait amenés à tenter de lui ôter la vie ; quelques mois plus tard ils allaient dire : «Ce nʼest pas pour une œuvre bonne que nous te lapidons, mais pour un blasphème, et parce que toi, qui es un homme, tu te fais Dieu.» Parce quʼil était le Fils de Dieu et se donnait pour tel, ils voulaient le détruire. En ce moment de nombreux assistants, prenant position pour les prêtres et les rabbins, ramassèrent des pierres pour les jeter contre lui. «Mais Jésus se cacha et sortit du temple.»”–Jésus-Christ, page 467.

Vendredi 21 janvier

REVISION PERSONNELLE

1. Quelle est la signification du “salut” dʼaprès Matthieu 1 : 21 ?2. Que signifie la confession de Pierre quand il dit “Tu es le Christ, le Fils du

Dieu vivant” ?3. Quelle fut la confession du centenier romain ?4. A qui sʼappliquent les paroles “Celui-ci est mon Fils bien-aimé” ?5. Pourquoi les Juifs essayèrent-ils de lapider Christ ?

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Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005 25

Leçon 5 Sabbat 29 janvier 2005

“Et la Parole a été faite chair”

“Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait nʼa été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. … Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père.” (Jean 1 : 1-4, 14).

“L̓ apôtre [Paul] glorifiait le Christ par qui Dieu a créé «toutes choses» et racheté les hommes. Il déclarait que la main qui soutient les mondes dans lʼespace, préside à leur ordre harmonieux et universel, est la même qui fut clouée pour les pécheurs sur la croix du Calvaire.”–Conquérants Pacifiques, page 419.

Lecture proposée : Messages Choisis, volume 1, chapitre 35.

Dimanche 23 janvier

1. “LE MYSTÈRE DE LA PIÉTÉ”

a. Comment Paul résume-t-il lʼincarnation ? 1 Timothée 3 : 16.

“«Qui est celui-ci qui vient dʼEdom, de Botsra, en vêtements rouges, en habits éclatants, et se redressant avec fierté dans la plénitude de sa force ?» (Esaïe 63 : 1). La réponse arrive pleine dʼassurance : «Et, sans contredit, le mystère de la piété est grand : Dieu a été manifesté en chair, justifié par lʼEsprit, vu des anges, prêché aux nations, cru dans le monde, élevé dans la gloire.» (1 Timothée 3 : 16).”–Counsels to Parents, Teachers, and Students, page 262.

b. Comment pouvons-nous avoir un aperçu de ce mystère ? Matthieu 16 : 24 ; Galates 6 : 14.

“La croix de Christ est entièrement couverte dʼopprobre et de stigmates et cʼest pourtant un espoir de vie et dʼélévation pour lʼhomme. Personne ne peut comprendre le mystère de la piété tant quʼil a honte de porter la croix de Christ.”–The Review and Herald, 15 avril 1875.

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26 Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005

Lundi 24 janvier

2. “LE MYSTÈRE DE LA PIÉTÉ” (suite)

a. Quelle autre description Paul fit-il de lʼincarnation ? Philippiens 2 : 5-8.

“Paul sʼattardait longuement sur cet amour incomparable, afin que ceux qui li-raient son épître puissent comprendre le sublime abaissement que le Christ avait con-senti pour eux. L̓ apôtre retraçait la vie du Sauveur qui, bien quʼétant lʼégal de Dieu et recevant la louange des anges, but jusquʼà la lie la coupe de lʼhumiliation. Paul était convaincu que sʼil arrivait à bien faire comprendre aux fidèles le sacri-fice extraordinaire consenti par la Majesté du ciel, tout égoïsme serait banni de leur vie. Il insistait sur la grandeur du Fils de Dieu, qui avait abandonné volontairement la gloire du ciel et sʼétait soumis aux conditions de la nature humaine, qui sʼétait humilié, en devenant un serviteur, et en obéissant jusquʼà la mort, «même jusquʼà la mort de la croix», afin dʼélever lʼhomme de son état de déchéance vers la glorieuse espérance du ciel.”–Conquérants Pacifiques, page 295.

b. Pourquoi Christ se soumit-il à une telle humiliation ? Jean 3 : 16.

“Lorsque nous étudions le caractère de la divinité à la lumière de la croix, nous voyons rayonner la miséricorde, la bonté et le pardon, en même temps que lʼéquité et la justice. Au milieu du trône de gloire, nous apercevons le Seigneur, portant aux mains, aux pieds et au côté les marques de la souffrance quʼil a dû subir pour réconci-lier lʼhomme avec Dieu. Nous contemplons le Père de toute éternité, enveloppé dʼune clarté éblouissante, qui nous accepte par les mérites de son Fils. Le nuage de la ven-geance qui menaçait de nous amener la misère et le désespoir, resplendit à la lumière de la croix, et nous y lisons ces paroles de Dieu : «Vivez pécheurs, vivez, vous les repentants, ô âmes qui croyez, vivez ! Jʼai payé une rançon pour vous tous !» En contemplant le Christ, nous touchons aux confins de lʼincommensurable amour. Les mots nous manquent lorsque nous essayons dʼen parler. Nous admirons sa vie sur la terre, son sacrifice en notre faveur, son œuvre dans le ciel en tant quʼavo-cat, les demeures quʼil prépare pour ceux qui lʼaiment, et nous ne pouvons que nous écrier : ô profondeur de lʼamour du Christ ! «Cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce quʼil nous a aimés et a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés.» «Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu !» (1 Jean 4 : 10 ; 3 : 1).”–Conquérants Pacifiques, page 296.

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Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005 27

Mardi 25 janvier

3. “QUE TOUS LES ANGES DE DIEU LʼADORENT”

a. Comment Dieu le Père sʼadresse-t-il au Christ ? Hébreux 1 : 7-10.

“L̓ Ange de lʼalliance vint au nom de Dieu en tant que conducteur invisible dʼIs-raël. Sur sa propre maison, le Fils de Dieu est plus grand que Moïse, plus grand que le plus grand des anges. Il porte le nom de Jéhovah sur sa mitre tandis quʼest écrit le nom dʼIsraël sur son pectoral. Christ sʼest revêtu de lʼhumanité afin que son humanité puisse toucher les humains. Il sʼhumilia lui-même en prenant la forme de lʼhomme et en se faisant serviteur mais en tant que Fils de Dieu il était plus grand que les anges. Par sa vie humaine, lʼhomme peut devenir participant de la nature divine. En tant que Majesté du ciel, il était élevé au-dessus des anges et, dans son œuvre de rédemption, il porte avec lui tous ceux qui lʼont reçu et croient en son nom.”–SDABC, volume 7, page 928.

b. Avec quelle clarté Jean reconnut-il la divinité de Christ ? 1 Jean 5 : 20.

“Toute personne choisie de Dieu devrait accroître ses facultés intellectuelles. Jésus est venu représenter le caractère du Père et a envoyé ses disciples dans le monde représenter le caractère de Christ. Il nous a donné sa parole pour nous montrer le chemin de la vie et ne nous a pas laissés seuls pour porter cette parole mais il a égale-ment promis de lui donner de lʼefficacité par la puissance du Saint-Esprit. Est-il donc nécessaire que nous marchions dans lʼincertitude, nous désolant de ne pas connaître et faire lʼexpérience des mouvements du Saint-Esprit sur notre cœur ? Avez-vous faim et soif dʼinstruction dans la justice ? Alors la promesse que vous serez rassasiés vous appartient assurément. «Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et quʼil nous a donné lʼintelligence pour conaître le Véritable ; et nous sommes dans le Véritable en son Fils Jésus-Christ. Cʼest lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle.” (1 Jean 5 : 20). Le Seigneur voudrait que nous possédions lʼesprit de sagesse divine. Sommes-nous tous convaincus de prier lʼEternel humblement et avec ferveur comme le récla-ment nos besoins, lʼimportunant pour obtenir lʼesprit de sagesse ? Prions-nous en di-sant «Montre-moi les secrets que je ne connais pas, enseigne-moi» ? Oh, si une prière humble et sincère pouvait sortir de lèvres franches réclamant le conseil de Dieu ! Il dit quʼauprès de lui sont le conseil et une saine sagesse.”—Testimonies to Ministers, pages 199-200.

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28 Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005

Mercredi 26 janvier

4. “TU MʼAS FORMÉ UN CORPS”

a. Quʼest-ce qui fut prophétisé au sujet de lʼincarnation de Christ ? Psaume 40 : 7-9 (comparez avec Hébreux 10 : 5-7).

“Seul Christ pouvait représenter la Divinité. Celui qui avait été en présence du Père depuis le début, celui qui était lʼempreinte même du Dieu invisible, était le seul à pouvoir accomplir cette œuvre. Aucune description verbale ne pouvait révéler Dieu au monde. Dieu ne pouvait être révélé à lʼhumanité que par une vie pure, une vie de confiance et de soumission parfaite à sa volonté, une vie dʼhumiliation devant laquelle même les plus hauts séraphins du ciel auraient reculé. Pour ce faire, notre Sauveur a revêtu sa divinité de lʼhumanité. Il employa les facultés humaines car ce nʼest quʼen les adoptant quʼil pourrait être compris de lʼhumanité. Seul lʼhumain pouvait toucher lʼhumain. Il vécut le caractère de Dieu à travers le corps humain que Dieu avait pré-paré pour lui. Il fut en bénédiction au monde en vivant dans la chair humaine la vie de Dieu, nous montrant ainsi quʼil avait le pouvoir dʼunir lʼhumain au divin.”–The Review and Herald, 25 juin 1895.

“Dans les cours célestes Christ avait su que le temps viendrait où il devrait ren-contrer et vaincre la puissance de Satan afin de délivrer à jamais la race humaine de sa domination. Lorsque vint le moment, le Fils de Dieu déposa sa couronne et sa robe royale, couvrit sa divinité dʼhumanité, vint sur terre pour rencontrer le prince du mal et le vaincre. Afin de devenir lʼavocat de lʼhomme devant le Père, le Sauveur devait vivre sa vie sur terre comme tout être humain, acceptant ses adversités, ses chagrins et ses tentations.”–Idem, 28 janvier 1909.

b. Comment Christ manifesta-t-il sa divinité même dans sa nature humaine ? Matthieu 2 : 2, 11.

“«[Les mages dʼorient] entrèrent dans la maison, virent le petit enfant avec Ma-rie, sa mère, se prosternèrent et lʼadorèrent.» Sous son humble déguisement, ils re-connurent en Jésus la présence de la Divinité. Ils lui donnèrent leur cœur comme à leur Sauveur, et lui présentèrent des dons : «de lʼor, de lʼencens et de la myrrhe.» (Matthieu 2 : 11).”–Jésus-Christ, page 47.

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Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005 29

Jeudi 27 janvier

5. DES PREUVES SUPPLÉMENTAIRES DE LA DIVINITÉ DE CHRIST

a. Quelle autre preuve avons-nous de la divinité de Christ dans sa nature hu-maine ? Matthieu 12 : 25 ; Luc 6 : 8.

“Parmi ceux qui écoutaient les enseignements du Christ, on notait beaucoup de pharisiens. Avec mépris, ils se plaisaient à faire remarquer que peu de ses auditeurs reconnaissaient en lui le Messie. Et ils se demandaient entre eux comment ce maître obscur pourrait amener la nation juive à dominer le monde. Sans fortune, sans puis-sance, sans honneur, comment arriverait-il à fonder ce nouveau royaume ? Jésus lut les pensées de leur cœur et leur répondit.”–Les Paraboles, page 59 ou 72.

b. Comment Christ révéla-t-il publiquement sa divinité à Capernaüm ? Mat-thieu 9 : 1-7.

“Jésus avait déclaré que les péchés du paralytique étaient pardonnés. Les phari-siens sʼemparèrent de ces paroles comme dʼun blasphème et pensèrent à le présenter comme un crime méritant la mort. Ils disaient dans leur cœur : «Il blasphème. Qui peut pardonner les péchés, si ce nʼest Dieu seul ?» (Marc 2 : 7).”–Jésus-Christ, page 254.

“Ces docteurs reconnurent que le Christ possédait un pouvoir dont ils avaient attribué à Dieu seul le monopole. Ils restaient décontenancés et confus, sentant sans vouloir le confesser, la présence dʼun Etre supérieur, dont la dignité et la douceur con-trastaient avec leur attitude hautaine. Plus il était évident que Jésus avait sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés, plus ils se retranchaient derrière leur incrédulité avec obstination.”–Jésus-Christ, pages 255-256.

Vendredi 28 janvier

REVISION PERSONNELLE

1. Quʼest-ce que le “mystère de la piété” ?2. Quelle est la base de notre salut ?3. Pourquoi Christ acceptait-il lʼadoration ?4. A qui sʼappliquent les paroles “tu mʼas formé un corps” ?5. Qui seul peut pardonner le péché ?

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30 Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005

Sabbat 5 février 2005

Offrande spécialeLe départemment de la bienfaisance

Depuis lʼentrée du péché dans le monde lʼégoïsme humain a divisé les gens en deux principales classes sociales : ceux qui sont très riches et ceux qui sont très pauvres. Mais nous devrions considérer lʼexistence des pauvres comme une bénédiction parce que nous avons là une occasion de développer le désintéressement. Le Seigneur a conçu des plans spéciaux pour que son peuple assiste les pauvres qui lʼentourent. Malgré les bons plans divinement établis, le Seigneur a dit : “Il y aura toujours des indigents dans le pays ; cʼest pourquoi je te donne ce commandement : tu ouvriras ta main à ton frère, au pauvre et à lʼindigent dans ton pays” (Deutéronome 15 : 11). Lors de la fête chez Simon, Christ dit : “car vous avez toujours les pauvres avec vous, et vous pouvez leur faire du bien quand vous voulez” (Marc 14 : 7). Dans les bureaux de la Conférence Générale nous recevons de fréquents appels à lʼaide. Cependant, quand nous considérons les besoins particuliers de certains en-droits, il nous est très douloureux de nʼavoir presque rien à envoyer. Outre les besoins réguliers de nos pauvres en différents lieux, de sérieux problèmes sʼélèvent à cause des désastres naturels et des luttes politiques. En tant que peuple de Dieu nous ne pouvons pas rester indifférents à ces appels. “Le péché a détruit lʼamour que Dieu avait mis dans le cœur de lʼhomme. L̓ Eglise doit le faire revivre, collaborer avec le ciel pour déraciner lʼégoïsme qui sʼy trouve, et lui restituer la bienveillance quʼil possédait dans son état originel de perfection.”–Le Ministère de la Bienfaisance, page 14. Nous avons aujourdʼhui une merveilleuse occasion dʼaider ceux qui sont dans le besoin. Tirons avantage du privilège que Dieu nous accorde dʼêtre cette main secoura-ble pour le bien de nos frères et sœurs moins favorisés que nous. “Que chacun donne comme il lʼa résolu en son cœur, sans tristesse ni contrainte ; car Dieu aime celui qui donne avec joie. Et Dieu peut vous combler de toutes ses grâces, afin que, possédant toujours en toutes choses de quoi satisfaire à tous vos besoins, vous ayez encore en abondance pour toute bonne œuvre” (2 Corinthiens 9 : 7-8).

Davi P. Silva, Secrétaire du Département de la Bienfaisance de la Conférence Géné-rale. PROJECT 019

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Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005 31

Leçon 6 Sabbat 5 février 2005

Le Saint-Esprit

“Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. La terre était informe et vide ; il y avait des ténèbres à la surface de lʼabîme, et lʼEsprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux.” (Genèse 1 : 1-2).

“Par la création nous devons faire connaissance avec le Créateur. Le livre de la nature est un grand livre dʼétude que nous devons utiliser en relation avec les Ecri-tures afin dʼenseigner à dʼautres quel est le caractère de Dieu et de ramener vers son troupeau les brebis perdues. Quand nous étudions les œuvres de Dieu le Saint-Esprit convainc notre esprit.”–The Southern Watchman, 3 novembre 1908.

Lecture proposée : Jésus-Christ, pages 671-676.

Dimanche 30 janvier

1. LA DIVINITÉ DU SAINT-ESPRIT

a. Quel titre lʼapôtre Pierre applique-t-il au Saint-Esprit ? Actes 5 : 3-4.

“Dieu hait lʼhypocrisie et le mensonge. Ananias et Saphira pratiquaient la fraude dans leur conduite envers Dieu. Ils mentaient au Saint-Esprit, et leur péché fut frappé dʼun prompt et terrible châtiment. Quand Ananias apporta son offrande, Pierre lui dit : «Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu mentes au Saint-Esprit, et que tu aies retenu une partie du prix du champ ? Sʼil nʼeût pas été vendu, ne te restait-il pas ? Et, après quʼil a été vendu, le prix nʼétait-il pas à ta disposition ? Comment as-tu pu mettre en ton cœur un pareil dessein ? Ce nʼest pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.» (Actes 5 : 3-4).”–Conquérants Pacifiques, page 65.

“Le Saint-Esprit, étant lui-même Dieu, connaît les pensées de Dieu.”–The Signs of the Times, 3 octobre 1892.

b. Comment appelle-t-on le Saint-Esprit dans Esaïe 6 : 8-10 ? (Comparez avec Actes 28 : 25-27).

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32 Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005

Lundi 31 janvier

2. DES ATTRIBUTS DIVINS — ETERNEL ET OMNIPOTENT

a. Quel attribut divin est appliqué au Saint-Esprit dans Hébreux 9 : 14 ?

b. Quel autre attribut est mentionné par lʼange Gabriel ? Luc 1 : 35.

“La toute-puissance du Saint-Esprit est le refuge de toute âme repentante. Le Christ ne permettra pas quʼune seule âme, implorant sa protection dans un esprit de repentance et de foi, tombe au pouvoir de lʼennemi. Le Sauveur se tient à ses côtés lorsquʼelle est tentée et éprouvée. Avec lui il ne peut y avoir ni échec, ni perte, ni impossibilité, ni défaite ; nous pouvons tout par celui qui nous fortifie. Quand survien-nent des tentations et des épreuves, nʼessayez pas de tout arranger vous-mêmes, mais regardez à Jésus, votre assistant.”–Jésus-Christ, page 489.

“La joie proposée au Christ était en partie celle de voir sa vérité, armée de la toute-puissance du Saint-Esprit, gravant son image dans la vie et le caractère de ses disciples. … Quʼest-ce que la bénédiction divine a apporté à ceux qui lʼont reçue avec humi-lité et contrition ? La bénédiction a-t-elle été appréciée ? Ceux qui en ont été les objets ont-ils annoncé les vertus de Celui qui les a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ? Il en est qui mettent en question cette bonne œuvre, qui aurait dû être vive-ment appréciée, et ils y voient une espèce de fanatisme. Il y aurait lieu de sʼétonner sʼil ne sʼétait pas trouvé quelque déséquilibré pour parler ou agir dʼune manière indiscrète ; chaque fois et partout où le Seigneur opère en donnant une bénédiction authentique, une contrefaçon ne tarde pas à se manifester, de manière à paralyser lʼaction de Dieu. Il faut donc être excessivement prudent, et mar-cher humblement devant Dieu, afin que le collyre divin nous permette de distinguer entre les opérations du Saint-Esprit de Dieu et les manifestations dʼun esprit engen-drant le désordre et le fanatisme. «Cʼest donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez.» (Matthieu 7 : 20) Ceux qui contemplent réellement le Christ seront transformés à son image, comme par lʼEsprit du Seigneur. Ils atteindront la stature parfaite dʼhommes et de femmes en Christ Jésus. L̓ Esprit de Dieu inspirera amour et pureté ; une certaine distinction apparaîtra dans les caractères.”—Messages Choisis, volume 1, pages 164-165.

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Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005 33

Mardi 1er février

3. DES ATTRIBUTS DIVINS — LʼOMNISCIENCE ET LʼOMNIPRÉSENCE

a. Quelle caractéristique Paul mentionne-t-il en rapport avec le Saint-Esprit ? 1 Corinthiens 2 : 10-11.

“L̓ humanité nʼatteindra jamais, par elle-même, à la connaissance des choses di-vines. «Elles ont la hauteur des cieux : que pourrais-tu donc faire ? Elles sont plus profondes que le séjour des morts : comment les connaîtrais-tu ?» (Job 11 :8). Seul lʼEsprit dʼadoption nous fait distinguer les choses profondes de Dieu, «ce que lʼœil nʼa pas vu, ce que lʼoreille nʼa pas entendu, et ce qui nʼest pas monté au cœur de lʼhomme.» «Dieu nous lʼa révélé par lʼEsprit. Car lʼEsprit sonde tout, même les pro-fondeurs de Dieu.» (1 Corinthiens 2 : 9-10).”–Jésus-Christ, pages 407-408.

b. Mentionnez une autre qualité décrite dans le Psaume 139.

“Notre Seigneur étant monté de la terre vers le ciel, le Saint-Esprit fut désigné pour le représenter parmi les hommes. «Si vous mʼaimez, gardez mes commande-ments. Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin quʼil demeure éternellement avec vous, lʼEsprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce quʼil ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous. Je ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai à vous.» (Jean 14 : 15-18). Encombré de son humanité, Christ ne pouvait être personnellement en tout lieu ; il était donc tout à fait dans leur intérêt quʼil les quittât, allât à son Père, et envoyât le Saint-Esprit pour lui succéder sur terre. Le Saint-Esprit est lui-même dépouillé de la personnalité humaine et indépendant de celle-ci. Christ pourrait donc se dire omniprésent, présent en tout lieu par lʼintermédiaire de son Saint-Esprit. «mais le consolateur, lʼEsprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, (bien quʼinvisible à vos yeux), [CETTE PHRASE FUT AJOUTEE PAR ELLEN WHITE.] vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit» (Jean 14 : 26). «Cependant je vous dis la vérité : il vous est avantageux que je mʼen aille, car si je ne mʼen vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous ; mais, si je mʼen vais, je vous lʼenverrai» (Jean 16 : 7).”–Manuscript Releases, volume 14, pages 23-24.

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34 Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005

Mercredi 2 février

4. LA PERSONNALITÉ DU SAINT-ESPRIT

a. Mentionnez quelques témoignages concernant la personnalité du Saint-Es-prit :

• Le Saint-Esprit parle : Actes 28 : 25 • Il enseigne : Jean 14 : 26 • Il conteste avec les pécheurs : Genèse 6 : 3 • Il encourage : Actes 9 : 31 • Il nous aide dans nos infirmités : Romains 8 : 26 • Il est fâché : Esaïe 63 : 10 • Il est attristé : Ephésiens 4 : 30 • On peut lui résister : Actes 7 : 51 • Il a une pensée : Romains 8 : 27

“La résistance au péché et la victoire ne seraient rendues possibles quʼau moyen de la troisième Personne de la Divinité, qui viendrait, non pas avec un pouvoir amoin-dri mais avec la plénitude de la puissance divine. Cʼest lʼEsprit qui nous permet de bénéficier de lʼœuvre accomplie par le Rédempteur du monde. Cʼest lʼEsprit qui rend le cœur pur ; cʼest par lʼEsprit que le croyant devient participant de la nature divine. Le Christ a donné la plénitude de la puissance divine de son Esprit pour que nous puissions vaincre nos défauts, héréditaires ou acquis, et pour que lʼEglise reçoive lʼempreinte de son caractère.”–Jésus-Christ, page 675.

“Nous devons prendre conscience du fait que le Saint-Esprit, qui est une per-sonne tout comme Dieu lui-même, se trouve dans ces lieux.”(Extrait dʼune causerie donnée aux étudiants du collège dʼAvondale)—Evangéliser, page 551. “Le Saint-Esprit est une personne, car il rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Quand ce témoignage est rendu, il établit lui-même sa pro-pre véracité. A ce moment-là, nous croyons et nous avons lʼassurance que nous som-mes enfants de Dieu.”—Idem.

“Le Saint-Esprit possède une personnalité ; sinon, il ne pourrait pas rendre té-moignage à et avec notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Il est aussi de toute évidence une personne divine ; autrement, il nʼaurait pas la faculté de pénétrer les secrets cachés dans la pensée de Dieu. «Lequel des hommes, en effet, connaît les choses de lʼhomme, si ce nʼest lʼesprit de lʼhomme qui est en lui ? De même, per-sonne ne connaît les choses de Dieu, si ce nʼest lʼEsprit de Dieu.» (1 Corinthiens 2 : 11).”—Idem, pages 551-552.

“Seule la puissance de Dieu que détient le Saint-Esprit, troisième personne de la Divinité, peut tenir en échec la puissance du mal.”—Idem, page 552.

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Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005 35

Jeudi 3 février

5. LʼŒUVRE DU SAINT-ESPRIT DANS LE MONDE ET DANS LʼÉGLISE

a. Mentionnez quelques-unes des actions du Saint-Esprit :

• Il crée : Job 33 : 4 • Il renouvelle : Esaïe 32 : 15 • Il convainc : Jean 16 : 8-11 • Il régénère : Jean 3 : 3, 5 • Il habite en nous : Romains 8 : 11 • Il oint : 1 Jean 2 : 20,27 • Il baptise : Actes 2 : 17-18

Vendredi 4 février

REVISION PERSONNELLE

1. A qui Ananias et Saphira ont-ils menti ?2. Quel attribut du Saint-Esprit le verset dʼHébreux 9 : 14 mentionne-t-il ?3. Pourquoi le Saint-Esprit est-il appelé “un autre consolateur” ?4. Citez quelques fonctions du Saint-Esprit.5. Que fait le Saint-Esprit dans le cœur des croyants ?

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36 Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005

Leçon 7 Sabbat 12 février 2005

Le trio céleste

“Elus selon la prescience de Dieu le Père, par la sanctification de lʼEsprit, afin quʼils deviennent obéissants, et quʼils participent à lʼaspersion du sang de Jésus-Christ” (1 Pierre 1 : 2).

“Le trio céleste se compose de trois personnes vivantes ; au nom de ces trois grandes puissances — le Père, le Fils et le Saint-Esprit — ceux qui reçoivent Christ par une foi vivante sont baptisés et ces puissances coopéreront avec les sujets obéis-sants des cieux dans leurs efforts pour vivre une vie nouvelle en Christ.”–Special Testimonies, Series B, N˚ 7, page 63.

Lecture proposée : SDABC, volume 7, Appendix A, page 442.

Dimanche 6 février

1. LE BAPTEME DE JESUS

a. Combien de personnes de la Divinité étaient présentes lors du baptême de Jésus ? Matthieu 3 : 16-17.

“Lorsquʼaprès son baptême Christ sʼagenouilla sur les rives du Jourdain, les cieux sʼouvrirent et lʼEsprit descendit sous la forme dʼune colombe aux reflets dorés et lʼencercla de sa gloire ; la voix de Dieu se fit entendre du haut des cieux disant «Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui je prends plaisir (Matthieu 3 : 17). La prière du Christ en faveur de lʼhomme ouvrit les portes du ciel et le Père répondit, acceptant lʼintercession pour la race déchue. Jésus pria en tant que notre substitut et notre garant. La famille humaine peut maintenant avoir accès au Père par les mérites de son Fils bien-aimé.”–The Review and Herald, 28 février 1888.

b. Quelle assurance appartient à ceux qui croient en Christ comme leur Sau-veur personnel ? Jean 20 : 17.

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Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005 37

Lundi 7 février

2. LA PROMESSE DU CONSOLATEUR

a. Combien de personnes sont mentionnées dans la promesse de Christ dʼen-voyer le Consolateur ? Jean 14 : 16.

“Le Consolateur que Christ promit dʼenvoyer après quʼil fût monté au ciel est lʼEsprit dans toute la plénitude de la Divinité, rendant manifeste la puissance de la grâce divine pour tous ceux qui reçoivent le Christ et qui croient en lui comme en un Sauveur personnel. Le trio céleste se compose de trois personnes vivantes ; au nom de ces trois grandes puissances — le Père, le Fils et le Saint-Esprit — ceux qui reçoivent Christ par une foi vivante sont baptisés et ces puissances coopéreront avec les sujets obéissants des cieux dans leurs efforts pour vivre une vie nouvelle en Christ.”–Special Testimonies, Series B, N˚ 7, page 63.

b. Pourquoi le Saint-Esprit est-il appelé “un autre Consolateur” dans Jean 14 : 16 ? (Comparez avec 1 Jean 2 : 1).

“La promesse du Consolateur fut une merveilleuse vérité pour les disciples. Ils avaient ainsi lʼassurance que dans les circonstances les plus éprouvantes ils ne per-draient pas la foi. Le Saint-Esprit, envoyé au nom de Christ, devait être leur Guide, leur enseignant toutes choses et leur rappelant toutes choses. Ce Consolateur devait représenter Christ, leur Avocat, qui plaide en permanence en faveur de la race dé-chue. Celui qui connaît la fin dès le commencement a fait des plans en vue de lʼattaque des agents de Satan ; il tiendra parole envers les fidèles de tous les temps. Cette Parole est sûre et inébranlable ; pas un iota ni un trait de lettre ne peut faillir. Le Saint-Esprit est constamment au travail, enseignant, rappelant, témoignant, venant à lʼâme comme un consolateur divin, et convainquant de péché comme un juge et un guide. Si les hommes restent sous la protection de Dieu, il sera pour eux comme une forteresse imprenable. Il fournira des preuves que sa Parole ne peut jamais faillir. Il se révélera être une lumière qui brille dans les ténèbres jusquʼà ce que le jour paraisse ; tel le So-leil de Justice, il se lèvera avec ses rayons bienfaisants.”–The Signs of the Times, 18 novembre 1897.

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38 Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005

Mardi 8 février

3. LE MANDAT ÉVANGÉLIQUE

a. Qui fut mentionné par Christ dans le mandat quʼil confia à ses disciples ? Matthieu 28 : 19.

“Les disciples devaient accomplir leur œuvre au nom du Christ. Chacune de leurs paroles, chacun de leurs actes allaient fixer lʼattention sur son nom, car il possédait le pouvoir vital par lequel les pécheurs étaient sauvés. Leur foi se concentrerait sur lui, source de miséricorde et de puissance. En son nom, ils présenteraient leurs requêtes au Père pour quʼil leur fût répondu. Ils devaient baptiser au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Il fallait que le nom du Christ soit leur mot dʼordre, lʼinsigne qui les distinguerait, lʼautorité sur laquelle sʼappuierait leur action, et la source de leur suc-cès. Tout, dans son royaume, devait porter son nom et sa suscription.”–Conquérants Pacifiques, pages 27-28.

b. Quelle assurance Christ donna-t-il à ses disciples ? Matthieu 28 : 20.

“Tel fut lʼordre que Jésus donna aux disciples. Il fit tout ce qui était nécessaire pour assurer la continuation de son œuvre et il en garantit le succès. Aussi longtemps quʼils obéiraient à sa Parole et travailleraient en communion avec lui, ils nʼessuie-raient point dʼéchec. Allez auprès de toutes les nations, leur dit-il. Allez jusquʼaux extrémités du monde habité et sachez que ma présence vous accompagnera partout. Travaillez avec foi, avec confiance, car je ne vous abandonnerai jamais. L̓ ordre donné par le Sauveur sʼadresse à tous les croyants, jusquʼà la fin des temps. Cʼest une erreur fatale de sʼimaginer quʼil appartient aux seuls ministres con-sacrés de travailler au salut des âmes. Tous ceux qui ont reçu lʼinspiration céleste sont associés à lʼEvangile. Tous ceux qui reçoivent la vie du Christ sont mis à part pour travailler au salut de leurs semblables. Cʼest en vue de cette œuvre que lʼEglise a été établie, et tous ceux qui entrent dans lʼEglise sʼengagent solennellement, par là, à devenir des collaborateurs du Christ.”–Jésus-Christ, pages 822-823.

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Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005 39

Mercredi 9 février

4. LA SALUTATION DE PIERRE

a. Comment Pierre salue-t-il les lecteurs de son épître ? 1 Pierre 1 : 2. Quʼest-ce que Paul mentionne également ? 2 Thessaloniciens 2 : 13-14.

“«Dieu vous a choisis dès le commencement pour le salut,» écrit lʼapôtre Paul, «par la sanctification de lʼEsprit et par la foi en la vérité» (2 Thessaloniciens 2 : 13). Dans ce texte sont révélés les deux agents dans lʼœuvre du salut — lʼinfluence divine et la foi forte et vivante de ceux qui suivent Christ. Cʼest par la sanctification de lʼEs-prit et la foi en la vérité que nous devenons collaborateurs de Dieu. Christ attend que son église coopère. Il nʼa pas lʼintention dʼajouter un nouvel élément dʼefficacité à sa parole ; il a accompli sa grande œuvre en conférant son inspiration à la parole. Le sang de Jésus-Christ, le Saint-Esprit, la parole divine, nous appartiennent. L̓ objet de lʼensemble des dispositions prises par le ciel est devant nous — le salut des âmes pour lesquelles Christ est mort ; il dépend de nous que nous nous saisissions des promesses que Dieu a faites et que nous devenions ses collaborateurs. Les agents divins et hu-mains doivent coopérer dans lʼœuvre.”–Counsels to Parents, Teachers, and Students, page 22.

b. Qui élabora le plan de la rédemption au tout début ?

“La Divinité fut émue de pitié pour notre race, et le Père, le Fils et le Saint-Esprit se consacrèrent à la mise au point du plan de la rédemption. Pour le mener à bien pleinement, il fut décidé que Christ, le Fils unique de Dieu, devrait sʼoffrir pour le péché. Quʼest-ce qui peut mesurer la profondeur de cet amour ? Dieu voulait quʼil soit impossible à lʼhomme de dire quʼil aurait pu faire davantage. Avec Christ il a donné toutes les ressources du ciel afin que rien ne manque dans le plan pour le relè-vement de lʼhomme. Voilà ce quʼest lʼamour — le contempler devrait remplir notre âme dʼune gratitude inexprimable ! Oh, quel amour, quel amour incomparable ! La contemplation de cet amour purifiera lʼâme de tout égoïsme. Cela conduira le disciple à renoncer à son moi, à prendre la croix et à suivre le Rédempteur.”–Counsels on Health, pages 222-223.

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40 Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005

Jeudi 10 février

5. LA BÉNÉDICTION APOSTOLIQUE

a. Quelle promesse la bénédiction apostolique inclut-elle ? 2 Corinthiens 13 : 13.

“Christ a fait de grands dons à son église de sorte que ses rachetés, ceux qui lui appartiennent par droit de rachat, puissent lui rapporter un important revenu de gloire. L̓ église, dotée de la justice de Christ, est son dépositaire, et doit finalement largement arborer la richesse de sa miséricorde, de son amour et de sa grâce. La déclaration faite par Christ dans la prière sacerdotale disant que lʼamour du Père est aussi grand envers nous quʼenvers lui, le Fils unique, et que nous serons avec lui là où il est, un pour toujours avec Christ et avec le Père, est un émerveillement et une grande joie pour lʼarmée céleste. Le don de son Saint-Esprit, riche, complet et abondant, doit être pour son église comme une barrière de feu contre laquelle les puissances infernales ne prévaudront pas.”–Christian Experience and Teachings of Ellen G. White, page 209.

b. Comment pouvons-nous profiter de lʼaide du trio céleste ? Luc 11 : 11-13.

“Christ illustre le désir de Dieu de nous bénir par le désir dʼun père de répondre favorablement à la requête de son enfant. Il dit «Quel est parmi vous le père qui don-nera une pierre à son fils, sʼil lui demande du pain ? Ou, sʼil demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent au lieu dʼun poisson ? Ou, sʼil demande un œuf, lui donnera-t-il un scorpion ? Si donc, méchants comme vous lʼêtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison le Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent» (Luc 11 : 11-13).”–Counsels to Parents, Teachers, and Students, page 242.

Vendredi 11 février

REVISION PERSONNELLE

1. Quelles personnes de la divinité étaient présentes lors du baptême de Jé-sus ?

2. Pourquoi Christ a-t-il promis dʼenvoyer le Consolateur à ses disciples ?3. Que signifie être baptisé au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit ?4. Quelles personnes divines sont parties prenantes dans le plan de la rédemp-

tion ?5. Qui révèle Christ aux croyants ?

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Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005 41

Leçon 8 Sabbat 19 février 2005

Lʼexpérience de Jacob “Et Jacob dit : Jure-le-moi dʼabord. Il le lui jura, et il vendit son droit dʼaînesse à Jacob.” (Genèse 25 : 33).

“Jacob avait appris de sa mère la vague allusion divine qui lui attribuait le droit dʼaînesse ; aussi était-il dévoré du désir de posséder les privilèges qui lʼaccompa-gnaient. Ce nʼétait pas après les richesses temporelles de son père quʼil soupirait : cʼétait après le droit dʼaînesse spirituel.”—Patriarches et Prophètes, page 175 ou 158.

Lecture proposée : Patriarches et Prophètes, chapitre 16.

Dimanche 13 février

1. JACOB ET ESAÜ

a. Quʼest-ce qui fut révélé à Rébecca concernant ses deux enfants ? Genèse 25 : 21-23.

“Jacob et Esaü, les fils jumeaux dʼIsaac, présentent un contraste frappant tant dans leur caractère que dans leur vie. Cette différence fut prédite par lʼange de Dieu avant leur naissance. Lorsque, en réponse à la prière inquiète de Rébecca, il lui déclara que deux fils lui seraient donnés, il lui annonça leur histoire future. Chacun dʼeux allait devenir une puissante nation ; mais lʼun serait plus grand que lʼautre, et le plus jeune aurait la prééminence.”—Patriarches et Prophètes, page 174 ou 157.

b. Quels genres de vie opposés les deux frères suivirent-ils ? Genèse 25 : 27.

“Esaü grandit dans lʼamour des plaisirs égoïstes et lʼesprit absorbé par les cho-ses de la vie présente. Impatient, sans frein, grand amateur de la chasse, il mettait sa joie à courir les aventures, et fut de bonne heure un chasseur de profession. Il était le favori de son père. … Jacob, méditatif, diligent et soucieux, plus préoccupé de lʼave-nir que du présent, préférait le séjour au foyer, le soin des troupeaux et la culture du sol.”—Patriarches et Prophètes, page 157 ou 174.

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42 Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005

Lundi 14 février

2. LES DEVOIRS ET LES PRIVILÈGES DU DROIT DʼAÎNESSE

a. Quels devoirs et quels privilèges le premier-né a-t-il ?

“Jacob avait appris de sa mère la vague allusion divine qui lui attribuait le droit dʼaînesse ; aussi était-il dévoré du désir de posséder les privilèges qui lʼaccompa-gnaient. Ce nʼétait pas après les richesses temporelles de son père quʼil soupirait : cʼétait après le droit dʼaînesse spirituel. Communier avec Dieu comme lʼavait fait le juste Abraham ; offrir le sacrifice de propitiation pour sa famille ; devenir lʼancêtre du peuple élu et du Messie promis ; et hériter enfin les immortelles possessions que renfermaient les bienfaits de lʼalliance : tels étaient les privilèges et les honneurs qui allumaient ses plus ardents désirs. Son esprit était toujours à sonder lʼavenir et à en saisir par la pensée les invisibles jouissances. Il écoutait en soupirant tout ce que son père disait du droit dʼaînesse spirituel, et il conservait précieusement dans son esprit ce que sa mère lui en avait appris. Ce sujet, qui occupait jour et nuit ses pensées, ne tarda pas à devenir lʼobjet absorbant de sa vie.”—Patriarches et Prophètes, pages 175 ou 158-159.

b. Que fit Jacob pour obtenir le droit dʼaînesse promis ? Genèse 25 : 29-34. Pourquoi ?

“Cependant, tandis quʼil plaçait les bienfaits éternels au-dessus des bienfaits temporels, Jacob nʼavait pas une connaissance expérimentale du Dieu quʼil révérait. Son cœur nʼavait pas été renouvelé par la grâce divine. Il croyait que la promesse le concernant ne pourrait pas être accomplie aussi longtemps quʼEsaü conserverait les droits de premier-né. Aussi sʼétudiait-il sans cesse à découvrir quelque moyen de sʼapproprier la faveur dont son frère faisait si peu de cas, et qui lui était si précieuse. Un jour quʼEsaü revenait de la chasse, affamé et las, il demanda à Jacob de lui faire part de la nourriture quʼil préparait ; ce dernier, toujours préoccupé de la même pensée, offrit à son frère dʼapaiser sa faim en retour du droit dʼaînesse. «Voici, je mʼen vais mourir,» sʼécria le chasseur imprudent et charnel ; «de quoi me servira le droit dʼaînesse ?» Et pour un plat de potage roux, il se défit de son droit et confirma la transaction par un serment. Il lui eût fallu tout au plus quelques instants pour se faire donner à manger dans les tentes de son père. Et il troquait insouciamment le glorieux héritage que Dieu lui-même avait promis à ses pères, uniquement pour satisfaire à un désir du moment ! Tout son intérêt était dans le présent. Il était prêt à sacrifier le ciel à la terre, à échanger un bien futur contre un plaisir momentané.”—Patriarches et Prophètes, pages 175-176 ou 159.

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Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005 43

Mardi 15 février

3. ESAÜ

a. Quʼest-il écrit dʼEsaü ? Genèse 25 : 34 (dernière partie).

“[Esaü] nʼavait ni goût pour la piété, ni inclination vers une vie religieuse. Les exigences attachées au droit dʼaînesse spirituel lui semblaient une entrave désagréable et même irritante. La loi de Dieu, qui constituait la base de lʼalliance avec Abraham, lui apparaissait comme un joug de servitude. Résolu à suivre ses penchants et à vivre à sa guise, il mettait son bonheur à être riche et puissant, et son plaisir dans les festins et les réjouissances. Pour lui, rien nʼégalait la vie émancipée, vagabonde et aventu-reuse.”—Patriarches et Prophètes, page 158 ou 175.

b. Quelles leçons concernant lʼexpérience dʼEsaü nous sont applicables aujourdʼhui ? Hébreux 12 : 16-17.

“Très nombreux sont ceux qui ressemblent à Esaü. Il représente une classe de gens qui ont à leur portée une bénédiction spéciale et de grande valeur — lʼhéritage immortel, une vie aussi éternelle que celle de Dieu, le Créateur de lʼunivers, un bon-heur incommensurable et un poids éternel de gloire — mais qui ont cédé si longtemps à leurs appétits, à leurs passions et à leurs inclinations, que leur pouvoir de discerner et dʼapprécier la valeur des choses éternelles sʼest affaibli. Esaü désirait fortement un mets précis ; il avait si longtemps cédé au moi quʼil ne ressentait pas la nécessité de se détourner du plat tentant quʼil convoitait. Il y pensait, ne faisant aucun effort pour réprimer son envie, jusquʼà ce que la puissance de son appétit le domine. Il imagina quʼil allait subir un grand désagrément et même la mort, sʼil ne pouvait obtenir ce mets spécial. Plus il y pensait, plus son désir se fortifiait, jusquʼà ce que son droit dʼaînesse qui était sacré perde sa valeur et sa sainteté. Esaü traversa la crise de sa vie sans sʼen apercevoir. Ce quʼil considérait comme une chose ne méritant pas quʼon sʼy attarde était un acte révélant ses principaux traits de caractère. Il exposa son choix, montra en quelle estime il tenait les choses sacrées méritant dʼêtre religieusement chéries. Il vendit son droit dʼaînesse pour une petite gâterie répondant à ses désirs du moment et cʼest ce qui détermina la suite de sa vie.”—Conflict and Courage, page 61.

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44 Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005

Mercredi 16 février

4. TROMPERIE

a. Quelle erreur Rébecca et Jacob firent-ils ? Genèse 27 : 1-29.

“Dès quʼEsaü est parti pour la chasse, [Rébecca] se prépare à mettre son projet à exécution. Elle informe Jacob de ce qui se passe et elle insiste sur la nécessité, si lʼon veut prévenir lʼacte final et irrévocable, dʼagir immédiatement. Elle ajoute que sʼil veut suivre ses instructions, il obtiendra la bénédiction découlant de la promesse di-vine. Jacob nʼentre pas immédiatement dans le plan de sa mère. Il est très angoissé à la pensée de tromper son père. Cette action, pense-t-il, lui vaudra plutôt une malédiction quʼune bénédiction. Bientôt, cependant, ses scrupules calmés et surmontés, il cède à la suggestion de Rébecca. Il nʼa pas lʼintention de recourir directement au mensonge ; mais, une fois en présence de son père, il croit avoir été trop loin pour battre en retraite et il obtient par la fraude lʼobjet de ses vœux les plus chers.”—Patriarches et Prophè-tes, page 160 ou 177.

b. Quels résultats suivirent immédiatement leur mauvaise action ? Genèse 27 : 41-45.

“Jacob et Rébecca avaient réussi. Mais de leur tromperie il ne devait résulter que de grands chagrins. Dieu avait annoncé que le droit dʼaînesse reviendrait à Jacob. Sʼils avaient attendu avec foi et laissé le Seigneur opérer en leur faveur, cette promesse se serait accomplie à son heure. Mais, comme beaucoup de gens qui se disent chrétiens, ils ne consentaient pas à abandonner la chose entre ses mains. Rébecca se repentit amèrement des mauvais conseils quʼelle avait donnés à son fils : son acte eut pour effet de lʼen séparer à toujours. Elle ne devait, en effet, plus revoir son visage, et Ja-cob, dès lors, ne connut plus que le remords. Il avait péché contre son père, contre son frère, contre son âme et contre Dieu. En une seule heure, il sʼétait condamné à toute une vie de regrets, surtout lorsque, des années plus tard, lʼinconduite de ses fils vint assombrir son existence.”—Patriarches et Prophètes, pages 160-161 ou 177.

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Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005 45

Jeudi 17 février

5. TROMPERIE (SUITE)

a. Que dit la loi de Dieu à propos de la tromperie ? Exode 20 : 16.

“Sous le titre de «faux témoignages» viennent se placer toutes déclarations inexactes sur nʼimporte quel sujet, toute tentative et tout dessein de tromper notre prochain. Par un regard, un mouvement de la main, une expression du visage, on peut mentir aussi effectivement que par des paroles. Toute exagération intentionnelle, toute insinuation ayant pour but de donner une idée erronée, voire le récit de certains faits présentés de manière à induire en erreur, constitue un mensonge. Ce précepte interdit tout ce qui tend à compromettre la réputation du prochain par lʼaltération de la vérité, par des soupçons nuisibles, par la calomnie ou la médisance. La suppression inten-tionnelle de la vérité, qui porterait préjudice à quelquʼun, est elle-même une violation du neuvième commandement.”—Patriarches et Prophètes, page 282 ou 310.

b. Quelle caractéristique des 144 000 est mentionnée dans Apocalypse 14 : 5 ?

“Je mʼadresse au peuple de Dieu qui ne se départit aujourdʼhui ni de sa con-fiance, ni de la foi délivrée aux saints une fois pour toutes, qui reste ferme au sein des ténèbres morales de cette époque corrompue. La parole de lʼEternel vous dit : «Je ferai de Jérusalem mon allégresse, et de mon peuple ma joie» (Esaïe 65 : 19). Ne pou-vons-nous y voir lʼamour paternel de Dieu sʼexprimant envers ceux qui maintiennent solidement leur foi dans la droiture ? Entre Dieu et son peuple existe la plus étroite des relations. Non seulement nous sommes les objets dʼune miséricorde qui nous épargne et de son amour qui pardonne mais nous sommes plus que cela. L̓ Eternel se réjouit de son peuple. Il prend plaisir en lui. Il est son garant. Il embellira tous ceux qui le ser-vent de tout leur cœur avec un esprit de sainteté. Il les revêt de justice.”—Testimonies to Ministers, pages 414-415.

Vendredi 18 février

REVISION PERSONNELLE

1. Décrivez les caractères opposés de Jacob et dʼEsaü.2. Pourquoi Jacob utilisa-t-il la tromperie pour obtenir la bénédiction promi-

se ?3. Quelle classe de personnes Esaü représente-t-il ?4. Quelles furent les conséquences de la tromperie dont se servirent Rébecca et

Jacob ?5. Citez une caractéristique essentielle des 144 000.

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46 Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005

Leçon 9 Sabbat 26 février 2005

Le songe de Jacob

“Il (Jacob) eut un songe. Et voici, une échelle était appuyée sur la terre et son sommet touchait au ciel. Et voici, les anges de Dieu montaient et descendaient par cette échelle.” (Genèse 28:12).

“L̓ échelle représente Jésus, le moyen de communication divinement établi. Si Jésus nʼavait pas, par ses propres mérites, comblé lʼabîme que le péché avait creusé, les anges nʼeussent pas pu entrer en communication avec lʼhomme déchu. Jésus-Christ met lʼhomme faible et impuissant en rapport avec la source de la puissance infinie.”— Patriarches et Prophètes (Edition de Bâle) page 183, (Editions SDT) page 164.

Lecture proposée : Patriarches et Prophètes, (Bâle) pages 180-191, (SDT) pages 163-172.Dimanche 20 février

1. JACOB, LE FUGITIF

a. Après avoir trompé son frère, quʼest-ce que Jacob a été forcé de faire ? Ge-nèse 28 : 10-11.

“Menacé de mort par son frère irrité, Jacob quitta en fugitif la maison de son père ; mais il emportait avec lui sa bénédiction ; Isaac lui avait renouvelé les promesses de lʼalliance, et lui avait recommandé, comme héritier de la promesse, de se prendre une femme en Mésopotamie dans la famille de sa mère. Ce fut cependant le coeur bien oppressé que Jacob entreprit son voyage solitaire.”—Patriarches et Prophètes, (Bâle) page 180, (SDT) page 163.

b. Décrivez lʼétat de la conscience de Jacob.

“Le soir du second jour le trouva fort éloigné des tentes de son père. Il se croyait désormais proscrit de la société, et il savait sʼêtre attiré tous ces malheurs par sa propre faute. Un sombre désespoir oppressait son âme : à peine osait-il prier. Mais il était si complètement abandonné, quʼil sentait comme jamais auparavant le besoin de la pro-tection de Dieu. Profondément humilié et versant des larmes, il confessa son péché et supplia Dieu de lui montrer par quelque marque quʼil ne lʼavait pas entièrement aban-donné. Mais son coeur accablé ne trouvait aucun soulagement. Il avait perdu toute confiance en lui-même, et il craignait que le Dieu de ses pères ne lʼeût rejeté.”—Pa-triarches et Prophètes, (Bâle) page 180.

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Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005 47

Lundi 21 février

2. UNE RÉVÉLATION DIVINE

a. Comment le Seigneur se manifesta-t-il à son serviteur en fuite ? Genèse 28 : 12-15.

“Mais Dieu nʼavait point abandonné Jacob. L̓ Eternel, dans sa compassion, lui révéla précisément ce quʼil lui fallait : un Sauveur. Il avait péché ; aussi son coeur fut-il rempli de reconnaissance lorsquʼil vit quʼil lui restait un moyen de rentrer dans la faveur de Dieu. Harassé par le voyage, Jacob sʼétendit sur le sol, ayant une pierre comme oreiller. Tandis quʼil dormait, il vit une échelle éclatante de lumière dont la base reposait sur la terre et dont le sommet atteignait jusquʼaux cieux. Sur cette échelle, les anges mon-taient et descendaient ; à son sommet, se trouvait lʼEternel en sa gloire, qui faisait entendre du haut des cieux ces paroles : «Je suis lʼEternel, le Dieu dʼAbraham, ton père, et le Dieu dʼIsaac.» La terre sur laquelle Jacob était couché, exilé et fugitif, lui avait été promise, à lui et à sa postérité, avec cet autre bienfait : «Toutes les familles de la terre seront bénies en toi et en ta postérité.» Cette promesse avait été faite à Abra-ham et à Isaac, et elle était renouvelée à Jacob. Puis vinrent ces paroles, se rapportant spécialement à sa solitude et à sa détresse du moment : «Et voici, je suis avec toi, et je te garderai partout où tu iras ; et je te ramènerai en ce pays, car je ne tʼabandonnerai point que je nʼaie fait ce que je tʼaie dit.» (Genèse 28 : 13-15).”—Patriarches et Pro-phètes, (Bâle) pages 182-183, (SDT) pages 163-164.

b. Comment Jacob réagit-il à ce songe ? Genèse 28 : 16-22.

“Jacob se réveilla au milieu du profond silence de la nuit. Les brillants person-nages de sa vision disparurent. Seules les vagues silhouettes des collines lointaines, et au-dessus dʼelles le firmament aux étoiles étincelantes, frappaient ses regards. Mais il était rempli du sentiment solennel que Dieu était avec lui. Un être invisible peuplait cette solitude : «Certainement ! lʼEternel est dans ce lieu, dit-il, et moi, je nʼen savais rien ! ... Cʼest ici la maison de Dieu, et cʼest ici la porte des cieux!»”—Patriarches et Prophètes, (Bâle) page 184, (SDT) page 165.

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48 Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005

Mardi 22 février

3. LE PLAN DU SALUT

a. Quʼest-ce qui fut révélé à Jacob par ce songe ?

«“L̓ Eternel connaissait les mauvaises influences qui entoureraient Jacob, et les pé-rils auxquels il sʼétait exposé. Dans sa miséricorde, il dévoilait lʼavenir au fugitif repentant, pour lui faire comprendre les desseins de Dieu à son égard, et le préparer à résister aux tentations lorsquʼil serait seul au milieu dʼhommes idolâtres et intrigants. Il aurait ainsi toujours devant lui le haut idéal auquel il devait aspirer ; et lʼassurance du fait que les desseins de Dieu allaient atteindre par lui leur accomplissement, devait lʼencourager sans cesse à la fidélité. Dans cette même vision, le plan de la rédemption fut présenté à Jacob ; non point dans son entier, mais dans les parties qui lui étaient indispensables en ce moment.”—Patriarches et Prophètes, (Bâle) page 183, (SDT) page 164.

b. Comment Jésus expliqua-t-il la signification de cette échelle ? Jean 1 : 51.

“L̓ échelle mystique qui lui fut révélée dans ce songe était la même que celle à la-quelle Christ fit allusion dans sa conversation avec Nathanaël, lorsquʼil lui dit : «Dé-sormais, vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de lʼhomme.» (Jean 1 : 51). Jusquʼau moment de la rébellion de lʼhomme contre le gouvernement de Dieu, il avait existé entre lʼhomme et Dieu un libre échange de pensées. Mais le péché dʼAdam et dʼEve avait séparé la terre du ciel, de telle sorte que lʼhomme ne pouvait plus entrer en communication avec son Créateur. Mais le monde nʼavait pas été laissé dans un isolement désespéré. L̓ échelle représente Jésus, le moyen de communication divinement établi. Si Jésus nʼavait pas, par ses propres mérites, comblé lʼabîme que le péché avait creusé, les anges nʼeussent pas pu entrer en communication avec lʼhomme déchu. Jésus-Christ met lʼhomme faible et impuissant en rapport avec la source de la puissance infinie. Tout cela fut révélé à Jacob dans ce songe. Quoique son intelligence saisit dès le premier moment une partie de cette révélation, ces grandes et mystérieuses vérités furent toute sa vie durant le sujet de ses méditations et se dévoilèrent de plus en plus à son esprit.”—Patriarches et Prophètes (Bâle) pages 183-184, (SDT) pages 164-165.

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Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005 49

Mercredi 23 février

4. LʼÉCHELLE

a. Décrivez lʼéchelle que Jacob a vue et sa signification. Genèse 28 : 12-13 (Jean 1 : 51 ; (comparez avec Matthieu 3 : 13-16).

“«En vérité, en vérité, je vous le dis, vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de lʼhomme.» Jean 1 : 51.«Jésus disait ainsi : Sur les rives du Jourdain les cieux se sont ouverts, et lʼEsprit est descendu sur moi sous la forme dʼune colombe, signe indiquant que je suis le Fils de Dieu. Votre foi sera vivifiée si vous croyez en moi. Vous verrez alors les cieux ouverts pour toujours. Cʼest moi qui vous les ai ouverts. Les anges de Dieu montent, portant au Père céleste les prières des âmes qui sont dans la détresse ou dans le besoin ; ils descendent apportant aux enfants des hommes la bénédiction et lʼespoir, le courage, le secours et la vie.”—Jésus-Christ page 125.

b. Pourquoi seulement Christ pouvait être le Sauveur de lʼhumanité ? Esaïe 7 : 14 ; Matthieu 1 : 23.

“Dès les jours de lʼéternité le Seigneur Jésus-Christ était un avec le Père ; il était « lʼimage de Dieu », lʼimage de sa grandeur et de sa majesté, « le rayonnement de sa gloire ». Cʼest pour manifester cette gloire quʼil est venu en ce monde. Sur une terre obscurcie par le péché il est venu révéler la lumière de lʼamour de Dieu ; il a été « Dieu avec nous ». … Notre petit monde est le livre de texte de lʼunivers. Le merveilleux dessein de grâce de Dieu, le mystère de son amour rédempteur : voilà le thème sur lequel « les anges voudraient se pencher » et qui sera le sujet de leurs méditations à travers les âges sans fin. Les rachetés, et avec eux les êtres qui nʼont pas péché, trouveront dans la croix du Christ leur science et leur chant. On verra que la gloire qui resplendit sur la face du Christ cʼest la gloire de lʼamour qui se sacrifie. On verra, à la lumière du Cal-vaire, que la loi de lʼamour qui renonce à soi-même est la loi de la vie pour la terre et pour le ciel ; que lʼamour qui « ne cherche pas son intérêt » a sa source dans le cœur de Dieu. … Jésus eût pu demeurer au côté du Père. Il pouvait conserver la gloire du ciel et lʼhommage des anges. Il a préféré remettre le sceptre entre les mains du Père et des-cendre du trône de lʼunivers pour apporter la lumière à ceux qui en étaient privés, la vie à ceux qui périssaient.”—Jésus-Christ, pages 9-10, 12.

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50 Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005

Jeudi 24 février

5. LA VACHE ROUSSE

a. Décrivez lʼanimal sacrifié pour la purification. Nombres 19 : 2.

“Cette vache devait être rousse, symbole du sang. Elle devait être sans défaut et ne jamais avoir porté le joug. Ici, de nouveau, nous avons un type du Christ. Le Fils de Dieu descendit volontairement ici-bas pour accomplir son œuvre dʼexpiation. Il ne portait pas obligatoirement le joug, cʼest-à-dire quʼil était indépendant et au-dessus de toute loi.”—Témoignages, volume 1, pages 553-554.

b. Où la vache rousse devait-elle être offerte en sacrifice ? Nombres 19 : 3. Où Jésus fut-il offert en sacrifice pour nous ? Hébreux 13 : 11-12.

“La vache rousse était conduite hors du camp et immolée de la manière la plus solennelle. Ainsi souffrit le Christ hors des portes de Jérusalem, car le Calvaire était hors des murs de la cité. Cela signifiait que le Christ ne mourait pas pour les Hébreux seulement, mais pour toute lʼhumanité. Il proclame à un monde tombé quʼil est venu pour être son Rédempteur et il le presse dʼaccepter le salut quʼil lui offre.”—Idem.

c. Quel est notre devoir en tant que disciples de Christ ? Hébreux 13 : 13 ; Matthieu 28 : 19-20.

“Allez jusquʼaux extrémités du monde habité et sachez que ma présence vous ac-compagnera partout. Travaillez avec foi, avec confiance, car je ne vous abandonnerai jamais.”—Jésus-Christ, page 822.

Vendredi 25 février

REVISION PERSONNELLE

1. Que ressentit Jacob après avoir trompé son père ?2. Expliquez la signification de lʼéchelle révélée à Jacob dans son songe.3. Qui prit une part active dans le plan du salut ?4. Expliquez toute la signification de lʼexpression « Dieu avec nous ».5. Décrivez le sacrifice cérémoniel de la vache rousse.

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Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005 51

Sabbat 5 mars 2005

Offrande spécialepour Phoenix, Arizona, ETATS-UNIS

Phoenix, la capitale de lʼArizona, est située sur la bordure orientale supérieure du désert de Sonoran, connu aussi sous le nom de « Vallée du Soleil ». L̓ Arizona est connu pour posséder une des sept merveilles du monde, le Grand Canyon. Phoenix est devenue une des plus grandes villes nationales et une des villes à la croissance la plus rapide. Cela fait dʼelle un endroit privilégié pour lʼévangélisation. Presque deux-tiers de la population de lʼArizona vit dans Phoenix et sa banlieue. Phoenix est un pôle pour lʼagriculture, lʼindustrie et les services, entourée de 22 autres villes. La population de la région sʼest accrue de 1 600 000 habitants en 1980 jusquʼà 3 252 000 habitants en 2000. Suite à cette croissance, lʼoeuvre de la Réforme a atteint Phoenix en 1999 où une église a été immédiatement établie dans le secteur. Le Sei-gneur a béni cette église et de nouvelles âmes se sont ralliées à la vérité chaque jour. Quand Soeur White voyagea à travers lʼArizona, elle fut témoin des conditions météorologiques suivantes : «Pendant la première partie de notre voyage le temps était extrêmement oppressant. A un endroit le thermomètre marqua 51 degrés centi-grades à lʼombre. En Californie du Sud et en Arizona le vent était aussi chaud que sʼil était sorti dʼun four. Cʼétait ce que jʼavais redouté; mais à ma grande surprise je nʼen fus pas affectée. (The Review and Herald, 15 septembre 1885). En raison du nombre croissant de visiteurs et dʼamis lors des réunions de chaque sabbat, le lieu de culte est devenu trop petit pour les recevoir confortablement. Le plus grand besoin auquel nous devons faire face au regard de la croissance rapide de cette église est le manque de fonds pour améliorer le lieu de culte. Quand lʼoffrande du premier sabbat sera collectée le 5 mars 2005, souvenez-vous de cette petite église, et donnez généreusement pour lʼavancement de lʼoeuvre du Seigneur dans cette partie du monde. L̓ église de Phoenix fait partie du champ sud-ouest de lʼUnion du nord-ouest américain. Puisse le Seigneur bénir chaque don et chaque donateur afin que nous puissions avoir un phare digne à Phoenix pour lʼhonneur du Roi des rois.

Vos frères et soeurs de Phoenix

PROJECT 010

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52 Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005

Leçon 10 Sabbat 5 mars 2005

La grande loi dʼamour

“Ouvre mes yeux pour que je contemple les merveilles de ta loi !” (Psaume 119:18).

“La loi de Dieu est aussi sainte et aussi parfaite que Dieu est saint et parfait. Elle révèle aux hommes la justice de Dieu. Or, par lui-même, lʼhomme est incapable dʼobserver cette loi, puisque, par nature, il est dépravé, perverti et tout à fait étranger au caractère de Dieu. Les oeuvres émanant dʼun coeur égoïste sont impures et « toute sa justice est comme un vêtement souillé. » (Esaïe 64:5).”—Une Vie Meilleure, page 69 ou Heureux Ceux Qui …, pages 56-57.

Lecture proposée : Messages Choisis, volume 1, pages 248-252.

Dimanche 27 février

1. LA LOI EST PARFAITE

a. Quʼest-il écrit au sujet de la loi de Dieu ? Psaume 19 : 8-9.

“Dieu a donné, dans les préceptes de sa sainte loi, une règle de vie parfaite, et il a déclaré que jusquʼà la fin des temps cette loi qui ne doit pas varier dʼun seul iota règnera sur les êtres humains. Le Christ est venu pour lʼhonorer et la magnifier. Il a montré quʼelle repose sur les bases solides de lʼamour envers Dieu et envers le pro-chain, et que le devoir de lʼhomme réside dans lʼobéissance à ses préceptes.”—Con-quérants Pacifiques, page 451.

b. Quelle est la relation entre la loi de Dieu et le coeur non converti ? Romains 8 : 7.

“Le coeur est naturellement mauvais; or, « qui peut tirer la pureté de la souillu-re ?—Personne. » (Job 14:4) Aucun remède humain nʼest efficace auprès de lʼâme qui a péché. « Les préoccupations de la chair sont ennemies de Dieu, parce que la chair ne se soumet pas à la loi de Dieu, elle en est même incapable, » « car cʼest du coeur que viennent les mauvaises pensées, meurtres, adultères, débauches, vols, faux témoigna-ges, calomnies. » (Romains 8:7 et Matthieu 15:19).”—Jésus-Christ, page 153.

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Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005 53

Lundi 28 février

2. LA LOI EST SAINTE

a. Quʼest-ce que Paul déclare au sujet de la Loi ? Romains 7 : 12.

“Dans le plan du salut, la dignité de la loi est maintenue en condamnant le pé-cheur et celui-ci ne peut être sauvé que par la propitiation de Christ pour nos péchés. « En Lui, nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. » (Ephé-siens 1 : 7). Aucun détail de la loi nʼa été modifié en vue de pouvoir rejoindre lʼhom-me dans sa condition déchue. Elle demeure ce quʼelle a toujours été : sainte, juste et bonne.”—The Review and Herald, le 23 mai 1899.

b. Mentionnez un des buts de la loi. Romains 7 : 7-8.

“Paul dit qu ̓« il était irréprochable, à lʼégard de la justice de la loi »—tant quʼil ne sʼagissait que des actes extérieurs, mais quand il discerna le caractère spirituel de la loi, quand il sʼexamina dans le saint miroir, il se vit pécheur. Jugé selon la norme humaine, il était sans péché, mais quand il examina les profondeurs de la loi de Dieu et quʼil se vit comme Dieu le voyait, il sʼhumilia et avoua sa culpabilité. Il ne sʼéloi-gna pas du miroir en oubliant quel genre dʼhomme il était, mais il se repentit vraiment devant Dieu et eut foi en notre Seigneur Jésus Christ. Il fut lavé et purifié. Il dit : « Je nʼaurais pas connu la convoitise, si la loi nʼeût dit : Tu ne convoiteras point. Et le péché, saisissant lʼoccasion, produisit en moi par le commandement toutes sortes de convoitises ; car sans loi le péché est mort. Pour moi, étant autrefois sans loi, je vivais ; mais quand le commandement vint, le péché reprit vie, et moi je mourus. Alors le péché lui apparut dans toute son horreur et il perdit sa propre suffisance. Il devint humble. Il ne sʼattribua plus de bonté et de mérite propre. Il cessa dʼavoir une haute opinion de lui-même et il attribua toute la gloire à Dieu. Il perdit toute ambition pour les honneurs. Il cessa de vouloir se venger et il accepta les reproches, le man-que dʼégards envers lui et le mépris. Il ne rechercha plus les alliances terrestres, une position ou des honneurs. Il nʼécarta pas les autres pour sʼélever. Il devint aimable, condescendant, doux et humble de coeur, parce quʼil avait appris sa leçon à lʼécole du Christ.”—The Review and Herald, le 22 juillet 1890.

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54 Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005

Mardi 1er mars

3. LA LOI – UN PÉDAGOGUE

a. Quelle est lʼautre fonction essentielle de la loi de Dieu ? Galates 3 : 24.

“ « La loi a été comme un pédagogue pour nous conduire à Christ, afin que nous fus-sions justifiés par la foi. » (Galates 3 : 24). Dans ce passage lʼapôtre inspiré du Saint-Esprit a surtout voulu parler de la loi morale. Cʼest elle qui nous révèle le péché et nous fait éprouver le besoin de recourir au Christ pour obtenir le pardon et la paix en pratiquant la repentance envers Dieu et la foi en notre Seigneur Jésus-Christ.”—Mes-sages Choisis, volume 1, pages 275-276.

“Par la loi promulguée au Sinaï, Dieu fit connaître aux hommes la sainteté de son caractère ; il voulait, par contraste, leur faire toucher du doigt leur propre état de péché. La loi devait les convaincre de péché et faire naître en eux le besoin dʼun Sauveur. Tel est lʼeffet obtenu quand les principes quʼelle renferme sont réalisés dans le coeur par le Saint-Esprit. Cette même oeuvre doit se poursuivre. Les principes de la loi ont été manifestés par la vie du Christ ; lorsque le Saint-Esprit de Dieu touche les coeurs, et que la lumière du Christ montre aux hommes quʼils ont besoin du sang purificateur et de la justice justifiante, la loi est encore un moyen de nous conduire au Christ afin que nous soyons justifiés par la foi. « La loi de lʼEternel est parfaite ; elle restaure lʼâme. » (Psaume 19 : 8).”—Jésus-Christ, page 297.

b. Quelle est lʼessence de la loi de Dieu ? Romains 13 : 8-10.

“Par sa nature, la loi de Dieu est immuable. Elle est une révélation de la volonté et du caractère de son auteur. Dieu étant amour, sa loi aussi est amour. Ses deux grands principes sont lʼamour de Dieu et lʼamour du prochain. « L̓ amour est donc lʼaccom-plissement de la loi. » (Romains 13 : 10). Le caractère de Dieu est fait de justice et de vérité ; telle est aussi la nature de sa loi. « Ta loi est la vérité », dit le psalmiste ; « tous tes commandements sont justes. » (Psaume 119 : 142, 172.) De son côté, lʼapôtre Paul déclare : « La loi est sainte, et le commandement est saint, juste et bon. » (Romains 7 : 12). Une loi qui est lʼexpression de la pensée et de la volonté de Dieu doit subsister aussi longtemps que son auteur.”—La Tragédie des Siècles, page 507 (GC, page 470 ; CI, page 501).

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Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005 55

Mercredi 2 mars

4. LA LOI – LA NORME DU JUGEMENT

a. Quelle sera la norme du jugement pour tout homme ? Romains 2 : 12-13.

“Il nʼy a aujourdʼhui dans le monde que deux catégories de personnes : celles qui transgressent la loi et celles qui lʼobservent. Il en sera de même au jour du jugement. Voilà la pierre de touche qui servira à évaluer notre fidélité ou notre infidélité. « Si vous mʼaimez, dit le Christ, gardez mes commandements. ... Celui qui a mes com-mandements et qui les garde, cʼest celui qui mʼaime ; et celui qui mʼaime sera aimé de mon Père, je lʼaimerai, et je me ferai connaître à lui. ... Celui qui ne mʼaime pas ne garde point mes paroles. Et la parole que vous entendez nʼest pas de moi, mais du Père qui mʼa envoyé. » « Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, de même que jʼai gardé les commandements de mon Père, et que je demeure dans son amour. » (Jean 14 : 15, 21-24; Jean 15 : 10).”—Les Paraboles, pages 243-244.

“Celui qui devient participant de la nature divine se conformera à la grande règle de justice : la sainte loi de Dieu. Cette loi est la norme suivant laquelle il mesure les actions des hommes, et, au jour du jugement, elle servira de pierre de touche pour évaluer le caractère.”—Les Paraboles page 272.

b. Comment le devoir de tout homme est-il clairement défini ? Ecclésiaste 12 : 15-16 ; Matthieu 5 : 17-20.

“Dieu a donné, dans les préceptes de sa sainte loi, une règle de vie parfaite, et il a déclaré que jusquʼà la fin des temps cette loi qui ne doit pas varier dʼun seul iota règnera sur les êtres humains. Le Christ est venu pour lʼhonorer et la magnifier. Il a montré quʼelle repose sur les bases solides de lʼamour envers Dieu et envers le pro-chain, et que le devoir de lʼhomme réside dans lʼobéissance à ses préceptes. Le Christ a donné personnellement lʼexemple de lʼobéissance. Dans le sermon sur la montagne, il a montré que les exigences de la loi dépassent les actes extérieurs et sʼinspirent des pensées et des intentions du coeur.”—Conquérants Pacifiques, page 451.

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56 Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005

Jeudi 3 mars

5. LʼOBÉISSANCE À LA LOI – CONDITION DU BONHEUR ETERNEL

a. Quelle question vitale un érudit soumit-il à Christ ? Matthieu 19 : 16.

“Le Seigneur désire que chacun de nous soit vraiment fervent. On ne peut se permettre une erreur dans les questions spirituelles. Cʼest une question de vie ou de mort : « Que dois-je faire pour hériter la vie éternelle, – une vie qui se mesure avec celle de Dieu ? » Voilà la question que chacun de nous a le devoir de considérer avec sérieux.”—Messages Choisis, volume 1, page 115.

b. Quelle fut la réponse du Christ ? Matthieu 19 : 17.

“ « Si tu veux entrer dans la vie, ajouta Jésus, observe les commandements. » Le caractère du Tout-Puissant est révélé dans sa loi. Il faut donc tʼinspirer de ses principes dans tous tes actes si tu veux être en harmonie avec lui.”—Les Paraboles, page 343.

Vendredi 4 mars

REVISION PERSONNELLE

1. Pourquoi la loi de Dieu est-elle immuable ? 2. Mentionnez trois caractéristiques de la loi de Dieu.3. Quelle est la signification du mot « pédagogue » appliqué à la loi de Dieu ?4. Devant Dieu, combien de catégories de gens y a-t-il dans le monde ?5. Comment pouvons-nous remplir la condition de la vie éternelle ?

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Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005 57

Leçon 11 Sabbat 12 Mars 2005

La justice de Christ

“LʼEternel a pris plaisir en lui à cause de sa justice, il a rendu la loi grande et honorable.” Esaïe 42 : 21 (Version Darby)

“Paul et ses compagnons proclamèrent la doctrine de la justification par la foi, grâce au sacrifice expiatoire du Christ. Ils prêchaient le Christ, qui, voyant la condi-tion désespérée de lʼhumanité, est venu la racheter par une vie dʼobéissance à la loi de Dieu et en mourant à la place du pécheur.”—Conquérants Pacifiques, page 185.

Lecture proposée : Messages Choisis, volume 1, chapitre 32.

Dimanche 6 Mars

1. “LʼETERNEL NOTRE JUSTICE”

a. Quʼest-ce que Jérémie a prophétisé sur Jésus ? Jérémie 23: 5-6.

“Jérémie également annonça la venue du Rédempteur comme Prince de la mai-son de David : « Voici, les jours viennent, dit lʼEternel, où je susciterai à David un germe juste ; il régnera en roi et prospérera, il pratiquera la justice et lʼéquité dans le pays. En son temps, Juda sera sauvé, Israël aura la sécurité dans sa demeure; et voici le nom dont on lʼappellera : lʼEternel notre justice. » Et il ajoute : « Ainsi parle lʼEter-nel : David ne manquera jamais dʼun successeur ; assis sur le trône de la maison dʼIs-raël, les sacrificateurs, les Lévites, ne manqueront jamais devant moi de successeurs pour offrir des holocaustes, brûler de lʼencens avec les offrandes, et faire des sacrifices tous les jours. » ”—Conquérants Pacifiques, page 199.

b. Comment Michée désigne-t-il Jésus dans sa prophétie ? Michée 4 : 14 ou 5 :1.

“Michée nʼavait-il pas prédit : « Avec la verge on frappe sur la joue le juge dʼIs-raël » ? (Michée 5 : 1).”—Conquérants Pacifiques, page 200.

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58 Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005

Lundi 7 Mars

2. UNE VIE SANS PECHE

a. Parlant de Jésus, que déclare Pilate pendant le jugement ? Luc 23 : 4.

“Le Christ déclara que sa Parole est la clé du mystère pour ceux qui sont prépa-rés à la recevoir. Cette Parole se recom-mandait elle-même, et le secret des progrès du royaume de vérité résidait dans la puissance de cette Parole. Jésus désirait faire comprendre à Pilate que son âme ruinée ne pouvait être restaurée quʼà une condition⁄: recevoir et sʼapproprier la vérité. Pilate désirait connaître la vérité. Il y avait de la confusion dans son esprit. Il écoutait attentivement les paroles du Sauveur et un vif désir naissait en son cœur de savoir ce quʼétait vraiment la vérité et comment il pourrait lʼobtenir. « Quʼest-ce que la vérité ? » demanda-t-il. Mais il nʼattendit pas la réponse. Rappelé aux préoccupa-tions du moment par le tumulte du dehors, car les prêtres réclamaient une décision immédiate, il sortit au-devant des Juifs et leur dit avec solennité : « Moi, je ne trouve aucun motif contre lui. » ”—Jésus-Christ, pages 729-730.

b. Quelles paroles Judas adressa-t-il au Sanhédrin ? Matthieu 27 : 3-4.

“Vers la fin du procès, Judas ne pouvait supporter plus long-temps les tortures de sa conscience. Soudain une voix rauque retentit dans la salle, et jeta dans tous les cœurs un frémissement de terreur : Il est innocent ; Caïphe, épargne-le ! On vit Judas — cʼétait un homme de haute stature — se frayer un passage à tra-vers la foule étonnée. Il était pâle et hagard, et de grosses gouttes de sueur ruisselaient de son front. Se précipitant devant le siège du juge, il jeta à terre, en pré-sence du grand prêtre, les trente pièces dʼargent, reçues pour livrer son Maître. Puis, saisissant vivement la robe de Caïphe, il le supplia de relâcher Jésus, assurant quʼil nʼavait rien fait qui fût digne de mort. Caïphe, bien que confus et hésitant, se dégagea avec colère. La perfidie des prêtres était manifeste. On voyait clairement quʼils avaient corrompu le disciple pour quʼil trahît son Maître. « Jʼai péché, sʼécria Judas, en livrant le sang innocent. » Mais le grand prêtre, qui sʼétait ressaisi, lui répondit dʼun ton mépri-sant : « Que nous importe ? Cela te regarde. » Les prêtres avaient bien voulu se servir de Judas comme dʼun instrument, mais ils méprisaient sa bassesse. Quand il se présenta pour con-fesser sa faute, ils le repoussèrent.”— Jésus-Christ, pages 722-723.

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Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005 59

Mardi 8 Mars

3. “LE SAINT”

a. Quel puissant témoignage public Pierre rendit-il de Jésus ? Actes 3 : 14-15.

“Jésus mort, les prêtres pensèrent quʼon ne verrait plus de miracles parmi les dis-ciples, que lʼenthousiasme sʼévanoui-rait, et que le peuple retournerait aux traditions des hommes. Mais voici que même parmi eux ces disciples opéraient des miracles, et les gens étaient remplis dʼadmiration. Jésus avait été crucifié ; ils se demandaient où les disciples avaient bien pu obtenir ce pouvoir. Quand il était en vie, ils pensaient que cʼétait lui qui le leur donnait ; mais une fois mort, ils sʼattendaient à voir cesser les miracles. Pierre comprit leur embarras ; il leur dit : « Hommes Israélites, pourquoi vous étonnez-vous de cela ? Pourquoi avez-vous les regards fixés sur nous, comme si cʼétait par notre propre puissance ou par notre piété que nous eussions fait marcher cet homme ? Le Dieu dʼAbraham, dʼIsaac et de Jacob, le Dieu de nos pères, a glorifié son serviteur Jésus, que vous avez livré et renié devant Pilate, qui était dʼavis quʼon le relâchât. Vous avez renié le Saint et le Juste, et vous avez demandé quʼon vous accordât la grâce dʼun meurtrier. Vous avez fait mourir le Prince de la vie, que Dieu a ressuscité des morts ; nous en sommes témoins. Cʼest par la foi en son nom que son nom a raffermi celui que vous voyez et connaissez. » ”—Premiers Ecrits, page 192.

b. Quʼest-ce qui fut écrit plus tard par le même apôtre ? 1 Pierre 2 : 21-23.

“Le Christ était saint, innocent et pur. Lui qui nʼa point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne sʼest point trouvé de fraude.”— Conquérants Pacifiques, page 199. “ Le Christ est notre Maître. Avant de quitter ses disciples il leur a donné des instructions précises sur lʼœuvre qui les attendait. Aussitôt quʼil put parler, le Christ usa du don de la parole, dans le cercle familial, et parmi ses amis et ses connaissances, dʼune manière parfaite. Jamais une parole impure nʼeffleura ses lèvres. Jamais il ne commit une mauvaise action, car il était le Fils de Dieu. Bien quʼil possédât la nature humaine, il était sans péché.”—Le Ministère de la Bienfaisance, page 215.

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60 Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005

Mercredi 9 Mars

4. “LA PIERRE REJETEE”

a. Quel autre titre attribuait-on prophétiquement à Jésus ? Psaumes 118 : 22 ; Esaïe 28 :16.

“Des siècles avant la venue du Sauveur, Moïse avait désigné le rocher du salut dʼIsraël. Le Psalmiste avait chanté son « rocher protecteur ». Esaïe avait écrit : « Ainsi parle le Seigneur, lʼEternel : Voyez ! jʼai mis pour fondement en Sion une pierre, une pierre angulaire, choisie et précieuse, solidement posée. » ”— Jésus-Christ, page 408.

“Toute construction érigée sur un fondement autre que la Parole de Dieu sʼécrou-lera. Celui qui, semblable aux Juifs de lʼépoque de Jésus, veut établir sa foi sur des idées ou des sentiments pure-ment humains, sur des rites, des cérémonies inventés par les hommes ou sur des œuvres accomplies sans la grâce du Christ, celui-là édi-fie son caractère sur des sables mouvants. Les ouragans de la tentation balayeront les fondements sablonneux et jetteront la maison comme une épave sur les rives du temps.”—Une Vie Meilleure, page 171 ou Heureux Ceux Qui …, page 139.

b. Quelle application Jésus fit-il de cette prophétie ? Matthieu 21 : 42-44.

“Les prophètes avaient parlé de la pierre rejetée ; et le Christ lui-même, sʼadres-sant un jour aux prêtres et aux anciens, avait dit : « Nʼavez-vous jamais lu dans les Ecritures : la pierre quʼont rejetée ceux qui bâtissaient est devenue la principale de lʼangle ; cʼest du Seigneur que cela est venu, et cʼest un prodige à nos yeux ? Cʼest pourquoi, je vous le dis, le royaume de Dieu vous sera enlevé, et sera donné à une nation qui en rendra les fruits. Celui qui tombera sur cette pierre sʼy brisera, et celui sur qui elle tombera sera écrasé.”— Conquérants Pacifiques, pages 56-57.

“Le Christ aurait épargné aux Juifs le sort dont ils étaient menacés, sʼils lʼavaient accepté. Mais lʼenvie et la jalousie les rendirent implacables. Ils refusèrent de recevoir Jésus de Nazareth comme le Messie. Ils rejetèrent la lumière du monde et se trou-vèrent plongés dans lʼobscurité profonde de la nuit la plus noire. Les Juifs subirent le châtiment qui leur était prédit. Leurs passions indomptées furent la cause de leur ruine. Dans leur fureur aveugle, ils sʼentretuèrent, et leur révolte orgueilleuse et obs-tinée contre les Romains leur attira la colère de leurs vainqueurs.”—Les Paraboles de Jésus, page 256.

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Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005 61

Jeudi 10 Mars

5. “LA PIERRE REJETEE” (suite)

a. Comment Pierre applique-t-il la prophétie dʼEsaïe à Jésus ? Actes 4: 11 ; 1 Pierre 2 :4-8.

“Pierre lui-même, sous lʼinfluence de lʼinspiration, applique à Jésus cette pro-phétie. Il dit : « ... Si vous avez goûté que le Seigneur est bon, approchez-vous de lui, pierre vivante, rejetée par les hom-mes, mais choisie et précieuse devant Dieu, et vous-mêmes, comme des pierres vivantes, édifiez-vous pour former une maison spirituelle. » ”— Jésus-Christ, page 408.

b. Que déclara Paul en ce qui concerne « la pierre angulaire » ? Ephésiens 2 : 20–22.

“Avec une sagesse infinie Dieu a choisi la pierre de fondement et lʼa placée lui-même. Il lʼa déclaré : cʼest un fondement sûr. Le monde entier peut déposer sur elle ses fardeaux et ses cha-grins : elle peut les supporter. Le Christ est une pierre éprou-vée. Il ne déçoit jamais ceux qui se confient en lui. Il a sup-porté toutes les épreuves. La faute dʼAdam a pesé sur lui, ainsi que celle de ses descendants ; il en est sorti plus que vainqueur sur les puissances du mal. Il a porté les fardeaux jetés sur lui par chaque pécheur repentant. En Christ le cœur coupable trouve le soulagement. Il offre un fondement sûr. Tous ceux qui dépendent de lui reposent dans une sécurité parfaite.”— Jésus-Christ, pages 593-594.

Vendredi 11 Mars

REVISION PERSONNELLE

1. Que signifie lʼexpression « LʼEternel Notre Justice » ?2. Quel témoignage Pilate et Judas ont-ils rendu au sujet de Christ ?3. Quʼest-il écrit au sujet du caractère de Christ ?4. Expliquez cette phrase « Celui qui tombera sur cette pierre sera brisé ».5. Pourquoi Christ est-il appelé la « pierre rejetée » ?

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62 Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005

Leçon 12 Sabbat 19 Mars 2005

Fausse justification

“Or à celui qui a fait une œuvre, le salaire est imputé, non comme une grâce, mais comme une chose due ; et à celui qui ne fait point dʼœuvre, mais qui croit en celui qui justifie lʼimpie, sa foi lui est imputée à justice.” (Romains 4 : 4-5).

“La justification découle de la grâce , mais nʼest en aucun cas obtenu par les diverses œuvres accomplies par lʼhomme déchu”—Faith and Works, page 20.

Lecture proposée : Faith and Works, page 15-18.

Dimanche 13 Mars

1. LA LOI NE PEUT JUSTIFIER

a. Quʼest-il écrit à propos du but de la loi de Dieu ? Romains 3 : 20-28.

“Je voudrais rappeler à tous ceux qui voudraient gagner le ciel de faire attention.Ne passez pas votre temps de probation à coudre des feuilles de figuier afin de couvrir votre nudité, qui est le résultat du péché. Alors que vous vous regardez dans le grand miroir moral de Dieu , sa sainte loi, la base de son caractère, ne supposez pas un mo-ment quʼelle pourrait vous rendre pur. Il nʼy a pas de propriétés salvatrices dans la loi. Elle ne peut pardonner le transgresseur. La sentence doit être exécutée.”—The SDA Bible commentary [E.G.White comments], volume 6, page 1070.

b. Quʼest-il écrit à propos des Israélites en tant que nation ? Romains 10 : 1-4.

“Prêtres et magistrats sʼembourbèrent dans lʼornière du ritualisme. Ils se com-plaisaient dans une religion légaliste, et il leur était impossible de communiquer aux autres les vérités vitales du ciel. Leur propre justice leur suffisait amplement , et ils ne désiraient nullement voir sʼintroduire un nouvel élément dans leur religion. Ils ne pouvaient comprendre que la manifestation de la bienveillance divine envers les hommes puisse être indépendante dʼeux-mêmes ; elle devait découler à leurs sens de leurs propres mérites et de leurs bonnes œuvres.”—Conquérants Pacifiques, page 16.

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Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005 63

Lundi 14 Mars

2. LES ŒUVRES HUMAINES NE PEUVENT JUSTIFIER.

a. Que dit la Bible à propos des bonnes œuvres dʼune personne ? Romains 4 : 1-5.

“La récompense nʼest pas donnée à cause des œuvres, de crainte que quelquʼun ne sʼen prévale, mais par pure grâce : « Que dirons-nous donc quʼAbraham, notre père, a obtenu selon la chair ? Si Abraham a été justifié par les œuvres, il a sujet de se glorifier, mais non devant Dieu. Car que dit lʼEcriture ? Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice. Or, à celui qui fait une œuvre, le salaire est imputé, non comme une grâce, mais comme une chose due ; et à celui qui ne fait point dʼœuvre, mais qui croit en celui qui justifie lʼimpie, sa foi lui est imputée à justice. » Nul nʼa donc sujet de se glorifier ou de se plaindre en se comparant aux autres. Aucun nʼest privilégié aux dépens de ses semblables, et personne ne peut faire valoir des droits à la récompense.”—Les Paraboles, pages 352-353 ou 412-413. “L̓ œuvre de la foi signifie beaucoup plus que ce que nous pouvons penser. Cela signifie une confiance véritable en la parole de Dieu. Par nos actions nous devons montrer que nous croyons que lʼEternel fera ce quʼil a dit. Il nʼa pas été prévu que les rouages de la nature et de la providence reculent ou sʼimmobilisent. Nous devons faire des progrès , travailler avec foi, une foi qui œuvre par amour, et purifiant lʼâme de toute trace dʼégoïsme. Ce nʼest pas du moi, mais de Dieu que nous devons dépen-dre. Nous ne devons pas nous nourrir de lʼincrédulité. Nous devons avoir une foi qui prenne lʼEternel au mot. ... La sanctification de lʼâme, du corps et de lʼesprit nous enveloppera dʼune atmos-phère céleste. Si Dieu nous à choisis depuis les temps anciens, cʼest parce que nous pourrions être saints, notre conscience purifiée des œuvres mortes afin de servir le Dieu vivant. Nous ne devons en aucun cas faire du moi notre Dieu. Dieu sʼest donné lui-même afin de mourir pour nous afin de pouvoir nous purifier de toute iniquité. L̓ Eternel sʼoccupera du travail de perfectionnement pour nous si nous lʼautorisons à nous contrôler. Il continuera ce travail pour notre bien et pour la gloire de son nom.”—Bible Training School, 1er juin 1915.

b. Quʼest-il dit à propos des œuvres de la justification et de notre salut ? Tite 3 : 5.

“Dieu ne peut nous accepter que par son Fils bien-aimé, et les bonnes œuvres sont le résultat du travail de son amour inconditionnel. Elles ne nous confèrent aucun honneur, et rien ne nous est concédé pour nos bonnes œuvres dont nous pourrions pré-tendre quʼelles tiennent pour une part dans le salut de notre âme.”—The SDA Bible Commentary, [E. G. White Comments], volume 5, page 1122.

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64 Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005

Mardi 15 Mars

3. LA FOI PLUS LES ŒUVRES NE PEUVENT JUSTIFIER.

a. Quʼa expliqué lʼapôtre Paul aux Galates ? Galates 2 : 16.

“Expliquons clairement que les mérites dʼun homme ne peuvent influer en aucun cas sur notre position devant Dieu ou sur le don quʼil nous a fait. Si la foi et les œuvres pouvaient acheter le salut de quelquʼun, alors le Créateur serait tenu de lʼaccorder à la créature. Il y a là lʼoccasion de faire prendre lʼerreur pour la vérité. Si un homme mérite le salut par lʼune quelconque de ses œuvres, il est sur le même plan quʼun catholique accomplissant sa pénitence pour ses péchés. Le salut serait donc en partie une dette que lʼon pourrait gagner comme un salaire. Si lʼhomme ne peut pas par ses bonnes œuvres mériter le salut, alors il ne peut lʼobtenir que par grâce, le recevoir en tant que pécheur parce quʼil croit en Jésus et le reçoit en son cœur. Cʼest un don totale-ment gratuit. La justification par la foi est au-delà de la controverse. Cette controverse prend fin dès que lʼon admet que les bonnes œuvres dʼun homme déchu ne pourront jamais lui procurer la vie éternelle.”—Faith and Works, pages 19-20.

b. Quel est lʼauteur de la théorie du salut par les œuvres ?

“Une religion légaliste est impuissante pour conduire les âmes au Christ : cʼest une religion destituée dʼamour, dʼoù le Christ est absent. Le jeûne et la prière inspirés par un esprit de propre justice sont une abomination aux yeux de Dieu. L̓ assemblée de culte solennelle, le cycle des cérémonies religieuses, lʼhumiliation extérieure, le sacrifice que lʼon sʼimpose, tout ceci proclame que lʼon considère juste, ayant droit au ciel, mais ce nʼest quʼun leurre. Nos œuvres ne peuvent acheter le salut.”—Jésus-Christ, page 266. “L̓ idée dʼaprès laquelle un homme peut se sauver par ses propres œuvres, se trouvait à la base de toutes les religions païennes ; cette idée, dont Satan est lʼauteur, sʼétait maintenant introduite dans la religion juive. Partout où elle sʼétablit, elle ren-verse les digues qui sʼopposent à lʼenvahissement du péché.”—Jésus-Christ, page 27.

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Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005 65

Mercredi 16 Mars

4. LA FAUSSE FOI PAR OPPOSITION* À LA FOI AUTHENTIQUE

a. Que nous explique Jean à propos de la fausse foi ? Jacques 2 : 14-20.

“L̓ apôtre Jacques a vu les dangers qui accompagneraient la présentation du su-jet de la justification par la foi, et il a travaillé à montrer que la véritable foi ne peut exister sans les œuvres qui lui correspondent. L̓ expérience dʼAbraham nous est pré-sentée. « Ne vois-tu donc pas que sa foi agissait avec ses œuvres, et que ce fut par ses œuvres que sa foi fut rendue parfaite ? » Jacques 2 : 22. La foi authentique accomplit des œuvres véritables chez le croyant. La foi et lʼobéissance entraînent une expérience solide et précieuse. La soi-disante foi qui nʼœuvre pas par amour et ne purifie pas lʼâme ne justifiera jamais aucun homme. «Vous voyez donc que lʼhomme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement.» Jacques 2 :24. Abraham croyait en Dieu. Comment savons-nous quʼil croyait ? Ses œuvres témoignaient du caractère de sa foi, et sa foi lui fut imputée à justice. Nous avons besoin de la foi dʼAbraham de nos jours, afin dʼéclairer les ténèbres qui nous encerclent, chassant la douce lumière de lʼamour de Dieu et étouffant la croissance spirituelle. Notre foi devrait être féconde en bonnes œuvres ; car la foi sans les œuvres est morte.”—The Faith I Live By, page 115.

b. Dʼautre part, quel est le résultat de la vraie foi ? Galates 5 : 6.

“Le Saint-Esprit intervient pour convaincre de péché ; la foi naissante opère par lʼamour du Christ et transforme corps, âme et esprit à lʼimage du Seigneur. Dès lors, celui-ci peut nous employer pour faire sa volonté. La puissance qui nous est donnée opère du dedans au dehors et nous pousse à faire part à dʼautres de la vérité qui nous a été révélée.”—Les Paraboles, page 78 (SDT) ou 96 (SIT Gland). “La foi qui agit par amour et purifie lʼâme ne pouvait sʼunir à la religion des pharisiens, faite de cérémonies et de commandements dʼhommes.”—Conquérants Pa-cifiques, page 16.

* Dans lʼoriginal se trouve ici lʼabbréviation VS = versus : contre, par opposition à.

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66 Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005

Jeudi 17 Mars

5. NOTRE PROPRE JUSTICE NE PEUT NOUS JUSTIFIER.

a. Quʼest il écrit sur notre propre justice ? Esaïe 64 : 5 ; Apocalypse 3 : 18.

“Le témoin fidèle a dit : « Je te conseille dʼacheter de moi de lʼor éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas. » Apocalypse 3 : 18. Quʼy a-t-il de honteux à cette nudité et à cette pauvreté ? Il est honteux de nous revêtir de propre justice, de nous séparer nous-mêmes de Dieu, alors quʼil a amplement pourvu à ce que tous puissent recevoir sa bénédiction. » The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 7, page 965.

b. Quel sera le sort de ceux qui se cramponnent à leur propre justice ? Apoca-lypse 3 : 16.

“Il y en a qui, bien quʼils professent servir Dieu, témoignent contre lui. Le mes-sage à lʼéglise de Laodicée leur est adressé. Christ leur dit : « Je connais tes œuvres, je sais que tu nʼes ni froid ni bouillant » Apocalypse 3 : 15. Quand lʼange destructeur passera à travers le pays, Christ ne pourra pas dire dʼeux, « Ne les touche pas. Je les ai gravés sur les paumes de mes mains ! » Non. De ces personnes tièdes il dira : « Je te vomirai de ma bouche ». « Ils me dégoûtent ». The SDA Bible Commentary [E.G.White Comments], volume 7, page 963.

Vendredi 18 Mars

REVISION PERSONNELLE

1. Pourquoi la loi de Dieu ne peut-elle justifier personne ?2. Les bonnes œuvres dʼune personne peuvent-elles lui assurer le salut ?3. Pourquoi nʼavons-nous aucun mérite devant Dieu ?4. Comment Jacques explique-t-il la foi authentique ?5. Pourquoi ne pouvons-nous nous justifier nous-mêmes devant Dieu ?

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Leçon 13 Sabbat 26 Mars 2005

Une invitation spéciale

“Et ceux quʼil a prédestinés, il les aussi appelés ; et ceux quʼil a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux quʼil a justifiés, il les a aussi glorifiés.” (Romainsi8 : 30).

“L̓ appel et la justification sont deux choses différentes. L̓ appel consiste dans lʼattraction que le Christ exerce sur le pécheur ; cʼest lʼaction du Saint Esprit sur le cœur, qui amène la conviction du péché et invite à la repentance.”—Messages Choisis volume 1, page 457.

Lecture proposée : Jésus-Christ, chapitre 34.

Dimanche 20 Mars

1. LʼINVITATION DU CHRIST

a. Quelle invitation le Seigneur Jésus-Christ envoie t-il à chacun dʼentre nous ? Matthieu 11 : 28.

“Et à tous ceux qui aspirent aujourdʼhui au repos et à la paix, de même quʼà ceux qui écoutèrent ses paroles en Judée, il dit : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. »”—SDA Bible Commentary, volume 6, page 1103. “Se détournant des favoris de ce monde, de leurs ambitions et de leur fatuité, le Christ affirma que seraient bénis ceux qui, quel que fût leur dénuement, recevraient de lui lumière et amour. Aux pauvres en esprit, aux affligés, aux persécutés, il ouvrit les bras : « Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et chargés et je vous donnerai du repos. (Mathieu 11 :28) » ”—Education, page 90.

b. Quelle est la relation entre lʼinvitation du Christ et le Sabbat ? Esaïe 58 : 13-14.

“Le Seigneur dit : « Si tu cesses de fouler aux pieds le jour du sabbat, en tʼoccu-pant de tes affaires en ce jour qui mʼest consacré ; si tu appelles le sabbat ton jour de délices et si tu considères comme vénérable ce qui est consacré à lʼEternel ... alors tu trouveras tes délices en lʼEternel. » Esaïe 58 : 13-14. Le sabbat sera un sujet de déli-ces pour tous ceux qui le reçoivent comme un signe du pouvoir créateur et rédempteur du Christ. Voyant le Christ dans cette institution, ils font de lui leurs délices. ”—Jésus Christ, page 277.

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Lundi 21 Mars

2. « PRENEZ MON JOUG SUR VOUS»

a. Que nous offre le Christ avec cette invitation ? Mathieu 11 : 29.

“ « Prenez mon joug sur vous », dit Jésus. Le joug est un instrument de service. Le bétail est soumis au joug afin de fournir un travail effectif. Cette image est em-ployée par le Christ pour montrer que nous sommes appelés au service aussi long-temps que dure notre vie. Il nous faut nous charger de son joug et devenir ainsi ses collaborateurs. Cʼest la loi de Dieu qui est le joug du service. La grande loi dʼamour révélée en Eden, proclamée au Sinaï, inscrite dans les cœurs aux termes de la nouvelle alliance, cʼest elle qui lie lʼouvrier humain à la volonté de Dieu. Si nous étions abandonnés à nos propres inclinations, libres dʼaller où bon nous plaît, nous ne tarderions pas à join-dre les rangs de Satan et à lui emprunter ses défauts. Raison pour laquelle Dieu nous enferme dans les limites de sa volonté juste, noble et ennoblissante. Il désire quʼavec patience et sagesse nous remplissions les devoirs du service. Ce joug du service, le Christ lui-même lʼa porté en son humanité. Il a déclaré : « Mon Dieu, je prends plaisir à faire ta volonté. » (Psaumes 40 : 8 ou 9) « Je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui mʼa envoyé. » (Jean 6 :38)”—Jésus-Christ, pages 320-321.

“Lorsque vous trouvez votre tâche difficile, que face aux difficultés et aux épreu-ves il ne sʼélève de votre cœur que des lamentations, que vous dites ne pouvoir résister à la tentation et ne pouvoir vaincre votre impatience, et que la vie chrétienne est une œuvre difficile, vous pouvez être certain que vous ne portez pas le joug du Christ, mais celui dʼun autre maître.”—Child Guidance, page 267.

b. Quelle leçon Christ veut-il nous enseigner ? Matthieu 11 : 29.

“Mettons-nous à lʼécole du Christ et apprenons de lui la douceur et lʼhumilité. La rédemption est lʼéducation qui prépare lʼâme en vue du ciel. Cette éducation compor-te la connaissance du Christ, lʼabandon des idées, des habitudes et des usages appris à lʼécole du prince des ténèbres. L̓ âme doit être délivrée de tout ce qui sʼoppose à la fidélité due à Dieu.Une paix parfaite régnait dans le cœur du Christ, en parfaite harmonie avec Dieu. Il nʼétait jamais enivré par les applaudissements ni découragé par les reproches ou les déceptions. Il gardait tout entier son courage au milieu des plus vives oppositions et des traitements les plus cruels.”—Jésus-Christ, pages 321-322.

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Mardi 22 Mars

3. « MON JOUG EST DOUX»

a. Que veut dire le Christ lorsquʼil dit « Mon joug est doux » ? Matthieu 11 : 30.

“Le joug est placé sur les bœufs pour les aider à traîner le fardeau, à le rendre plus léger. Ainsi en est-il du joug du Christ. Quand notre volonté sera absorbée en celle de Dieu, quand nous mettrons au service des autres les dons quʼil nous a confiés, notre fardeau nous paraîtra léger. Marcher dans la voix des commandements divins cʼest avancer en compagnie de Christ et jouir du repos dans son amour. A la prière de Moïse : « Fais-moi connaître tes desseins, afin que je te connaisse » le Seigneur répondit : « Je serai moi-même ton guide, et jʼassurerai ta sécurité. » (Exode 33 : 13-14). Ecoutons ce message prophétique : « Ainsi parle lʼEternel : Tenez-vous sur les routes et regardez ; informez-vous des sentiers dʼautrefois ; voyez quel est le bon chemin : suivez-le et vous trouverez le repos de vos âmes. » (Jérémie 6 : 16) Dieu dit : « Oh ! si tu étais attentif à mes commandements ! Ton bonheur coulerait comme un fleuve, et ta postérité comme les flots de la mer (Esaïe 48 :18). » ”—Jésus -Christ pages 322-323.

b. Quels mots lʼapôtre Jean emploie t-il pour exprimer le même message ? 1 Jean 5 : 3.

“Par la nouvelle naissance, le pécheur est mis en harmonie avec Dieu et avec sa loi. Dès que ce changement sʼest produit, lʼhomme est passé de la mort à la vie, du péché à la sainteté, de la transgression et de la révolte à lʼobéissance et à la fidélité. L̓ ancienne vie dʼinimitié contre Dieu nʼest plus. Il est entré dans une vie nouvelle de réconciliation, de foi et dʼamour. Alors la « justice de la loi » est « accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon lʼesprit. » (Romains 8 : 4) Et le croyant sʼécrie du fond du cœur : « Combien jʼaime ta loi ! Elle est tout le jour lʼobjet de ma méditation. » (Psaumes 119 : 97) « La loi de lʼEternel est parfaite, elle restaure lʼâme. » (Psaumes 19 : 8) Sans la loi, on nʼa aucune idée de la pureté et de la sainteté de Dieu, ni de sa propre culpabi-lité et de sa misère. On nʼa aucune conviction réelle du péché et on nʼéprouve aucun besoin de sʼamender. Ne se sentant pas perdu par ses transgressions de la loi divine, on ne voit pas la nécessité du sang expiatoire du Sauveur. On accepte lʼespérance du salut sans changement radical du cœur et sans réforme de la vie. Cʼest ainsi que les conversions superficielles se multiplient et que des multitudes entrent dans lʼEglise sans être réellement unies au Sauveur ”—La Tragédie Des Siècles, page 509 (Conflit Imminent, 502-503 ; Grand Conflit, 471-472).

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70 Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005

Mercredi 23 Mars

4. « ENTRER DANS SON REPOS »

a. Quelle est la principale cause de notre retard à entrer dans la Canaan cé-leste ? Hébreux 3 : 18-19.

“Dieu ne voulait pas que la venue du Christ soit ainsi différée. De même, il nʼentrait pas dans ses plans que le peuple dʼIsraël erre quarante ans dans le désert. Le Seigneur avait promis de conduire les Hébreux directement au pays de Canaan, et dʼen faire une sainte nation, en bonne santé et heureuse. Mais ceux à qui cette offre fut faite initialement nʼy entrèrent pas « à cause de leur incrédulité » (Hébreux 4 : 6). Leurs cœurs furent tellement remplis de mécontentement, de révolte et de haine que Dieu nʼa pu accomplir la promesse quʼil leur avait faite. Durant quarante ans, lʼincrédulité, le murmure et la rébellion ont interdit à lʼan-cien Israël lʼentrée dans le pays de Canaan. Les mêmes péchés ont retardé lʼentrée de lʼIsraël moderne dans la Canaan céleste. Ni dans un cas ni dans lʼautre, les promesses de Dieu nʼétaient en cause. Cʼest lʼincrédulité, lʼamour du monde, le manque de con-sécration et les différends de ceux qui prétendent appartenir au peuple de Dieu qui nous ont retenus pendant si longtemps dans ce monde de péché et de tristesse. Il se peut que nous passions encore bien des années dans ce monde à cause de notre insoumission, comme ce fut le cas pour les enfants dʼIsraël ; mais pour lʼamour du Christ, son peuple ne devrait pas commettre péché sur péché en imputant à Dieu ce qui nʼest que la conséquence de leurs aberrations.”—Evangéliser, pages 620-621.

b. Dʼautre part, comment pouvons-nous entrer dans le repos du Christ ? Hé-breux 4 : 1-3.

“Le fait quʼune personne soit amenée à vivre une extase mystique dans des cir-constances exceptionnelles ne prouve pas dʼune manière évidente quʼelle est chrétien-ne. La sainteté nʼest pas une extase, cʼest un abandon total à la volonté de Dieu. Cʼest vivre de chaque parole qui émane de sa bouche, accomplir sa volonté, se réfugier en lui dans lʼépreuve, dans les ténèbres aussi bien que dans la lumière ; cʼest marcher par la foi et non par la vue, sʼappuyer sur Dieu en toute confiance et se reposer sur son amour.”—Conquérants Pacifiques, page 46.

“En annonçant lʼEvangile au monde, il nous est donné de hâter le retour de notre Seigneur.”—Jésus-Christ, page 634.

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Leçons de l’école du Sabbat, 1er trimestre 2005 71

Jeudi 24 Mars

5. RESULTATS PRATIQUES DU REPOS DU CHRIST

a. Quel est le résultat de notre entrée dans le repos du Christ ? Hébreux 4 : 10-11.

“(Hébreux 4 :9-11). Le repos dont il est question ici est le repos de la grâce, obtenu en suivant lʼordre suivant : Travaillez avec diligence. Ceux qui apprennent de Jésus sa douceur et son humilité trouvent le repos en mettant en pratique ses leçons. Ce nʼest ni par lʼindolence, ni par la recherche de la facilité et des plaisirs égoïstes que le repos peut être obtenu. Ceux qui ne sont pas disposés à offrir au Seigneur un service aimant, sincère et fidèle ne trouveront le repos spirituel ni dans cette vie, ni dans la vie à venir. La paix et la joie selon lʼEsprit Saint ne peuvent venir que dʼun service fidèle qui aura pour résultat la joie ici-bas et la gloire dans le monde à venir.”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 7, page 928.

b. Quel est le repos final réservé au peuple de Dieu ? Apocalypse 7 : 15-17.

“Dès que nous entrons dans le repos de Jésus, le ciel commence ici-bas. Il nous invite : Venez, apprenez de moi ; nous répondons, nous allons à lui et pour nous com-mence la vie éternelle. Sʼapprocher constamment de Dieu par le Christ, cʼest le ciel. Et plus nous demeurons dans ce bonheur céleste, plus nous voyons la gloire sʼouvrir devant nous ; plus nous apprenons à connaître Dieu, plus intense est notre bonheur. Aussi longtemps que nous marchons avec Jésus, nous sommes comblés par son amour, rassasiés par sa présence. Nous pouvons obtenir ici même tout ce que notre nature est capable de recevoir.”—Jésus-Christ, page 323.

Vendredi 25 Mars

RÉVISION PERSONNELLE

1. Quʼoffre Christ à tous ceux qui acceptent son invitation ?2. Quelle est la signification du « joug » du Christ ?3. Dans quelles circonstances le « joug » du Christ devient-il doux ?4. A quel moment entrons-nous réellement dans le repos du Christ ?5. Quand le peuple de Dieu possédera t-il le vrai repos ?

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Offrandes spéciales

1er janvierpour une chapelleà Sainte Lucie(voir p. 4)

5 février

pour le département

de la bienfaisance(voir p. 30)

5 mars

pour Phoenix,

en Arizona, E-U

(voir p. 51)