éditorial l'essentiel

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NOVEMBRE 2015 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE N°99 5 PDG et Directeur des rédactions Jean-Philippe Guillaume [email protected] 01 48 93 04 79 - 06 07 69 48 80 DG et Rédactrice en chef Cathy Polge [email protected] 01 48 93 13 17 - 06 81 25 04 26 Rédacteur en chef adjoint Jean-Luc Rognon [email protected] 01 43 68 43 11 Rédacteur Pierre Monceaux [email protected] 01 48 93 18 65 Ont participé à la rédaction : Mohammed Amine Balambo, Julien Barberon, Christine Calais, Michel Gavaud, Stéphane Ghioldi, Michael Lecomte, Benoit Meyer, Marc Raffo, Bruno Siguiche, Couverture : ©Vasiliy Koval-Fotolia Directrice de publicité Audrey Zugmeyer [email protected] Tél. 01 41 79 56 21 Chefs de publicité Nathalie Bier [email protected] 01 43 76 64 53 Tom Sénateur [email protected] 01 80 91 56 30 Attachée commerciale Agnès Colombani [email protected] 01 48 93 26 87 Responsable de la diffusion Brigitte Le Coniac [email protected] 02 97 55 69 84 Pour recevoir le magazine inscrivez-vous sur le site SupplyChainMagazine.fr (offre réservée à un envoi postal en France, pour l’étranger nous consulter) Maquette Studio Claudette Belliard Supply Chain Magazine est édité par SUPPLY CHAIN MAGAZINE S.A.S. au capital de 50.000 Directeur de publication : Jean-Philippe Guillaume Siège social : 19, rue Saint-Georges 94700 Maisons-Alfort Fax 01 43 76 64 53 Fax 01 43 53 23 96 (commercial) RCS 485 341 416 - ISSN : 1950-1560 Imprimé en UE par PPS S.A. Luxembourg - 9991 Weiswampach LE MAGAZINE PROFESSIONNEL DES DÉCIDEURS DE LA SUPPLY CHAIN N°99 - NOVEMBRE 2015 Tirage moyen par numéro :14.294 Mise en distribution : 13.986 exemplaires É dito Show must go on D ©JP.GUILLAUME De plus en plus souvent, lorsque des Directeurs Supply Chain nous parlent de leurs projets de mise en place de nou- velles installations matérielles ou logicielles, voire de déména- gement /emménagement dans de nouveaux locaux, ils tiennent à préciser que l’une de leurs contraintes majeures a été d’ef- fectuer ces changements importants « sans arrêt de produc- tion ». En effet, dans un contexte concurrentiel tendu, rien de saurait perturber la réalisation du chiffres d’affaires, ni la tenue de la promesse aux clients. La continuité de service devant être garantie coûte que coûte (enfin, façon de parler, car bien sou- vent, c’est quand même aussi au moindre coût !) Au-delà, dans les Supply Chains devenues globales et inter- nationales (ex : celles de l’industrie pharmaceutique, comme l’évoque notre Enquête), cette même chasse à la « disruption » est ouverte, à commencer par celle des ruptures de stocks. Anticiper par des prévisions plus justes, trouver des sourcings alternatifs, basculer des productions d’un site saturé sur un autre, transférer des stocks, recourir au transport express… tels sont les leviers traditionnels des Directeurs Supply Chain pour garantir cette continuité de service. D’ailleurs, d’après une étude menée par Generix Group, à la question « Qui est res- ponsable de la prévention des risques dans votre entreprise ? », 65,1 % des répondants ont désigné les Directeurs Supply Chain, devant la Direction Qualité (18,6 %), la DSI (15 %)… et même le Risk Manager (9,3 %). Cependant, compte-tenu des aléas économiques, politiques et climatiques ainsi que de la pression réglementaire accrue (compliance produits/pays, taxes et droits de douanes, etc.), garantir cette continuité d’activité dans des Supply Chains internationales devient de plus en plus difficile. Sans doute les tours de contrôle bâties sur des systèmes d’informations don- nant de la visibilité de bout en bout sur la Supply Chain seront- elles de précieux atouts pour les aider à intégrer de trop nombreux paramètres en leur demandant d’agir par exception. De même, les outils de Business Analytics vont sûrement les aider à anticiper au mieux les problèmes à venir en détectant les signaux faibles. Mais il n’en reste pas moins que dans les faits, c’est dans le cerveau et la bonne volonté de chacun que se trouvent les solutions, au-delà des systèmes et des contrats. Plus que jamais, il semble que la capacité de collaborer et d’in- nover ensemble sera décisive pour faire face aux nouveaux défis de la Supply Chain globale et… assurer « the every day show » ! CATHY POLGE

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NOVEMBRE 2015 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°99 5

PDG et Directeur des rédactionsJean-Philippe [email protected] 48 93 04 79 - 06 07 69 48 80

DG et Rédactrice en chefCathy [email protected] 48 93 13 17 - 06 81 25 04 26

Rédacteur en chef adjointJean-Luc [email protected] 43 68 43 11

RédacteurPierre [email protected] 48 93 18 65

Ont participé à la rédaction : Mohammed Amine Balambo, Julien Barberon, Christine Calais,Michel Gavaud, Stéphane Ghioldi,Michael Lecomte, Benoit Meyer,Marc Raffo, Bruno Siguiche, Couverture :©Vasiliy Koval-Fotolia

Directrice de publicitéAudrey [email protected]él. 01 41 79 56 21

Chefs de publicitéNathalie [email protected] 43 76 64 53Tom Sé[email protected] 80 91 56 30

Attachée commercialeAgnès [email protected] 48 93 26 87

Responsable de la diffusionBrigitte Le [email protected] 97 55 69 84

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Supply Chain Magazine est édité par SUPPLY CHAIN MAGAZINES.A.S. au capital de 50.000 €Directeur de publication : Jean-Philippe Guillaume

Siège social : 19, rue Saint-Georges94700 Maisons-AlfortFax 01 43 76 64 53Fax 01 43 53 23 96 (commercial)RCS 485 341 416 - ISSN : 1950-1560

Imprimé en UE par PPS S.A.Luxembourg - 9991 Weiswampach

LE MAGAZINE PROFESSIONNELDES DÉCIDEURS DE LA SUPPLY CHAIN

N°99 - NOVEMBRE 2015

◆ Tirage moyenpar numéro :14.294

◆ Mise en distribution :13.986 exemplaires

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De plus en plus souvent, lorsque des Directeurs SupplyChain nous parlent de leurs projets de mise en place de nou-velles installations matérielles ou logicielles, voire de déména-gement /emménagement dans de nouveaux locaux, ils tiennentà préciser que l’une de leurs contraintes majeures a été d’ef-fectuer ces changements importants « sans arrêt de produc-tion ». En effet, dans un contexte concurrentiel tendu, rien desaurait perturber la réalisation du chiffres d’affaires, ni la tenuede la promesse aux clients. La continuité de service devant êtregarantie coûte que coûte (enfin, façon de parler, car bien sou-vent, c’est quand même aussi au moindre coût !)

Au-delà, dans les Supply Chains devenues globales et inter-nationales (ex : celles de l’industrie pharmaceutique, commel’évoque notre Enquête), cette même chasse à la « disruption »est ouverte, à commencer par celle des ruptures de stocks.Anticiper par des prévisions plus justes, trouver des sourcingsalternatifs, basculer des productions d’un site saturé sur unautre, transférer des stocks, recourir au transport express… telssont les leviers traditionnels des Directeurs Supply Chain pourgarantir cette continuité de service. D’ailleurs, d’après uneétude menée par Generix Group, à la question « Qui est res-ponsable de la prévention des risques dans votre entreprise ? »,65,1 % des répondants ont désigné les Directeurs Supply Chain,devant la Direction Qualité (18,6 %), la DSI (15 %)… et mêmele Risk Manager (9,3 %).

Cependant, compte-tenu des aléas économiques, politiqueset climatiques ainsi que de la pression réglementaire accrue(compliance produits/pays, taxes et droits de douanes, etc.),garantir cette continuité d’activité dans des Supply Chainsinternationales devient de plus en plus difficile. Sans doute lestours de contrôle bâties sur des systèmes d’informations don-nant de la visibilité de bout en bout sur la Supply Chain seront-elles de précieux atouts pour les aider à intégrer de tropnombreux paramètres en leur demandant d’agir par exception.De même, les outils de Business Analytics vont sûrement lesaider à anticiper au mieux les problèmes à venir en détectantles signaux faibles. Mais il n’en reste pas moins que dans lesfaits, c’est dans le cerveau et la bonne volonté de chacun quese trouvent les solutions, au-delà des systèmes et des contrats.Plus que jamais, il semble que la capacité de collaborer et d’in-nover ensemble sera décisive pour faire face aux nouveauxdéfis de la Supply Chain globale et… assurer « the every dayshow » ! ■ CATHY POLGE

NOVEMBRE 2015 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°99 7

Mes SortiesSommairen°99

50. En couverture

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EDITORIAL5 Show must go on

L’ESSENTIEL8 Prelocentre, une 1ère en Europe

11 APRC déménage à la cité Internationale de Lyon21 EUROPE. Les fournisseurs de l’Airbus A350 débordés22 ALLEMAGNE. Le scandale Volkswagen, et après ?26 ETATS-UNIS. Uber s’attaque à la logistique urbaine

QUESTION D’ACTUALITÉ28 Mobilisation générale en faveur de la Cop21

RETOUR D’EXPÉRIENCE32 La Banque de France opère des changements

de fond38 Leroy Merlin Russie. Un schéma logistique

calé sur la croissance

SUPPLY CHAIN MAGAZINE TV42 Comment les 3PL vivent-ils leur mutation ?

ENQUÊTE50 L’industrie pharmaceutique.

Prête à relever tous les défis

ETUDE64 Asie du Sud-Est. Jusqu’où peuvent aller

les S.I. en Supply Chain

SPÉCIAL SIMI70 L’immobilier logistique français reprend

des couleurs

MANAGEMENT82 Prévenir et mesurer la pénibilité, c’est laborieux !

DOSSIER88 Comment tirer le meilleur de son projet ERP

BILLET DU CRET-LOG100 Le « clustering » une forme particulière de distribution

traditionnelle dans les pays émergents

NEWS D’ICI ET D’AILLEURS102 Par Michel Gavaud

TRIBUNE104 Omni-canal. De l’unicité à l’unique

108 INDEX DES ANNONCEURS

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N°99 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - NOVEMBRE 20158

Mes News.

Prelocentre, une 1ère en Europe

Prelocentre, prestataire logistique Fruits et Légumes de l’enseigne GrandFrais, a ouvert une plate-forme de 10.000 m² à Saint-Cyr-en-Val prèsd’Orléans. Ce site, qui a pour vocation d’accompagner la forte croissance

du distributeur dans le nord et l’ouest de la France, a une autre particularité :il a été conçu pour fonctionner avec des chariots (frontaux et transpalettes)alimentés en hydrogène. Dans ce bâtiment neuf, pas de salle de charge maisune borne de remplissage qui alimente en un temps record les piles à com-bustible. Même si d’autres sites disposent de chariots comparables (commecelui de FM Logistic situé dans la même zone), il est le seul en Europe à n’uti-liser que cette technologie. Ce projet aurait nécessité plus de 18 mois d’étudeen étroite collaboration avec le constructeur Jungheinrich, qui a fourni les

35 chariots du parc.« Nous avons étémotivés par les éco-nomies possibles, lafacilité d’utilisation,l’absence de salle decharge mais aussipar l’enthousiasmed’ouvrir un nouveausite avec une tech-nologie innovante »,nous a confié Phi-lippe Giroux, Prési-dent de Prelocentre.Un engouemen t

partagé par Alexander Abé, Président de Jungheinrich France, qui, d’unemanière générale, souhaite pouvoir répondre à toutes les sollicitations enmatière énergétique : « En tant que constructeur, nous sommes également unfournisseur d’énergie. C’est le cas avec les batteries classiques, les accumula-teurs d’énergie lithium-ions ou les piles à combustibles. Aujourd’hui, prati-quement tous nos chariots peuvent être équipés de cette technologie, même sielle correspond pour le moment à des conditions d’utilisation très précises ».En effet, pour que cet investissement soit rentable, il faut posséder un parcimportant de chariots soumis quotidiennement à une activité intensive (en3x8 par exemple), ce qui évite alors de nombreux changements de batterieset fait gagner du temps dans l’exécution des opérations. ■ JPG

Philippe Giroux (à gauche) et Alexander Abé

Le site Prelocentre (intérieur)

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Reflex à La RedouteHardis Group a vendu son logi-ciel d’optimisation d’entrepôtReflex WMS à la société LaRedoute. Reflex WMS équiperaen effet le futur centre logistiquede La Redoute, en cours deconstruction, à proximité de LaMartinoire. Ce nouvel entrepôtdevrait être l’un des plus inno-vants et des plus modernesd’Europe. Il sera implanté dansun seul et même bâtiment de42.000 m² et sera opérationnelen septembre 2016. « HardisGroup est fier d’apporter sacontribution à La Redoute pourson projet stratégique de trans-formation de sa logistique », aconfié l’éditeur. ■ JPG

Gedimat s’outille pour mieux gérer ses approsGedimat, 1er groupement fran-çais de distributeurs indépen-dants de matériaux de cons-truction et de bricolage, a retenul’outil informatique Optimiza del’éditeur Barloworld pour opti-miser le réapprovisionnementde ses 2 plates-formes, Gedinorà Achiet le Grand (62) et Gedi-ralp à Reventin Vaugris (38). Cechoix a été effectué à l’issue d’unpilote d’une durée de 3 mois,destiné à tester les prévisions etrecommandations d’approvi-sionnement faites par le logicielsur un nombre de produits etfournisseurs restreints et sur uneseule activité (libre-service). Desindicateurs de performance telsque le niveau de stock excéden-taire ont été mis en place audébut du pilote et mesurés à l’is-sue de celui-ci afin de vérifierque l’objectif de 20 % de baissedes stocks était atteignable. Ladémarche d’amélioration de lagestion des stocks avait déjàcommencé chez Gedimat en2013 par une structuration duservice approvisionnement réali-sée avec l’aide du cabinet deconseil Citwell. ■ JLR

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L’ESSENTIELMes News

Le plus grand porte-conteneursfrançais

CFD (Infflux, Penta) rachète Microtrans

Microtrans rejoint la Division SupplyChain du Groupe CFD, qui comprendInfflux et Penta. Cette fusion s’inscrit

dans une stratégie d’extension de compétencestechnologiques mais aussi d’expertises métiersen Supply Chain. Elle permet au groupe de cou-vrir toutes les facettes de l’optimisation destransports, de la planification tactique & straté-gique au suivi opérationnel & gestion financière.Jean-Marie Wintgens, Directeur Général de CFD,nous confie : « L’acquisition de Microtransconcrétise nos ambitions d’accélérer notre crois-sance et de devenir un acteur de 1er plan sur lemarché de la Supply Chain en France. En attei-gnant cette taille critique, nous disposonsaujourd’hui d’un large spectre de compétencesmétiers – WMS, WCS et TMS – pour développerde nouvelles opportunités commerciales selon lesbesoins de notre parc client existant et conqué-rir des parts de marché ». La vente de Microtransconcrétise, également, la volonté du fondateur,Jean-Jacques Lefèvre, de donner une nouvelleimpulsion à son entreprise, tout en lui assurantune pérennité financière. ■ JPG

Jean-Marie Wintgens, Directeur Général de CFD

Jean-Jacques Lefèvre, Président Directeur Général Microtrans

Le 6 octobre, le porte-conte-neurs Bougainville a été inau-guré au Havre par FrançoisHollande et Jacques Saadé, PDGde CMA CGM. Ce navire de400 m de long et de 54 m delarge, le plus grand porte-conte-neurs français, peut transporterjusqu’à 18.000 conteneurs.Reliant les marchés d’Asie et d’Eu-rope, il escalera tous les 88 j auPort du Havre. L’armateur rap-pelle que son offre commercialepermet de connecter 275 portsdans le monde au dépar t d’Haropa (Ports du Havre et deRouen). ■ JPG

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Mes News.

Electroclass fait évoluer son logiciel G-Stock

La société française Electroclass, spécialisée dans les systèmes de stockage et le classementautomatiques, a sorti une version majeure de son WMS G-Stock. Dénommée G-Stock v7, cette nouvelle version de son logiciel de gestion d’entrepôt passe en mode

web, avec une interface conviviale et s’enrichit notamment d’un module de réception inté-gré, depuis l’arrivée du colis jusqu’à la réception comptable, ainsi que d’un module de ges-tion des litiges sur toute la chaîne logistique jusqu’au rappel client. Par ailleurs, le moduleexpédition peut désormais êtreutilisé en temps réel en mode wifi,afin que l’opérateur puisse dispo-ser d’une remontée instantanéedes erreurs de stock et effectuer destransferts, des réapprovisionne-ments, des entrées et des sorties àpartir de son terminal RF. Rien debien révolutionnaire, mais celan’empêche pas G-Stock d’équiperà ce jour plus de 200 sites (pri-vés comme publics), et de gérerbien souvent le pilotage demachines telles que les stockeursrotatifs horizontaux, tours destockage, mini transstockeurs,qu’ils soient de la marque Elec-troclass ou non. ■ JLR

Eurodislog « Meilleur Fournisseur » de Coca-Cola Enterprises

Spécialiste de la logistique publi-promotionnelle, Euro-dislog s’est vu récompensé « Meilleur Fournisseur » parson client Coca-Cola Enterprises dans le cadre de son

programme de gestion des relations fournisseurs. Cette dis-

tinction résulte d’une évaluation continue et s’opère autourde 4 critères : Qualité, Niveau de Service & Innovation, Prix& Valeur ainsi que Responsabilité Sociale & Environne-mentale. Pour 2014, la note attribuée à Eurodislog lui a

permis de rejoindre le top 3 et ainsi de décro-cher ce titre très convoité. A l’issue de la céré-monie, Nicolas Morisse, DG d’Eurodislog, adéclaré : « Nous sommes réellement très fiersde cette récompense, fruit du travail quotidiende nos équipes depuis de nombreuses années ».Des efforts qui ont également permis au pres-tataire de générer de nouveaux succès aucours des derniers mois : « Sans perdre notreADN, nous avons déjà engrangé 15 % decroissance en 2015 avec de nouveaux clientscomme British American Tobacco, Dila,DeLonghi, Qiriness... Par ailleurs, nous fina-lisons des alliances avec des partenaires euro-péens en Allemagne, Angleterre et au Beneluxafin d’accompagner nos clients existants dansune démarche de rationalisation sur l’Europedu Nord », nous a confié Nicolas Morisse. Anoter qu’Eurodislog, a également obtenu lanotation « Gold » délivrée par l’organismeEcovadis. ■ JPG

De gauche à droite : Julien Da Costa Noble, Président Eurodislog - Kevin Parke, Director Procurement CCE - David Gueunoun, Associate Director Business Development CCE · Nicolas

Morisse, Directeur Général Eurodislog - Dries Van Aerde, Associate Director Procurement CCE -Isabelle Dubois, Manager Field Sales, Business Development CCE - Koen Stevens, Senior Manager

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L’ESSENTIELMes Sorties

L’ESSENTIELMes News

APRC déménage à la Cité Internationale de Lyon

APRC, groupe immobilier spécialisé dans la logistique,quitte Saint-Chamond pour emménager à compterdu 19 octobre à la Cité internationale de Lyon. Jorge

Hernandez, DG, s’en félicite : « Nous avions besoin de nousagrandir pour absorber notre développement constant et lacroissance de nos effectifs. Nous implanter dans un siteattractif était devenu impératif pour attirer de nouveauxtalents ». APRC va s’installer et équiper un plateau debureaux de 1.205 m2 extensibles pour accueillir ses 52 col-laborateurs et 8 responsables en charge des activités del’entreprise en Algérie, dans le cadre de leurs venues fré-quentes. Forte d’une activité dynamique en France et del’exclusivité de la conception et de la gestion de la logis-tique algérienne via sa filiale SNTR logistics, APRC connaî-tra en 2015 une croissance à 2 chiffres. En Algérie, les chantiers deplates-formes logistiques d’Alger (15.000 m²), Oran (20.000 m²), Sétif (25.000 m²) et un centre de formation logistique (3.500 m2) sont lancés. Crééeen 2006 par Karim Abdellaoui, Philippe Pantanella et Guy Rakotobe, (ex SNCLavalin et Em2c), APRC a su, en moins de 10 ans, se hisser dans le top 5 descontractants généraux français. Son CA était de 54 M€ en 2012, mais la signa-ture d’importants contrats en France et à l’international (principalement enAlgérie), lui laisse espérer dépasser 1 Md€ d’ici fin 2018. ■ JPG

Bonne dynamiquepour Generix GroupAvec un CA de 14 M€,Generix Group affiche sur le trimestre écoulé une croissance de 11 % portéeprincipalement par l’activitéSaaS (+13 %) qui entraîneégalement les activitésConseils et Services grâceaux projets qui accompa-gnent les nouvelles signa-tures. « Corrigé d’un effet debase dû à des surconsomma-tions significatives et nonrécurrentes sur le 2e trimestrede l’exercice précédent, le rythme de croissance del’activité SaaS reste dans lamême dynamique que les trimestres précédents, avecune croissance de la récur-rence de l’ordre de 20 % »,souligne l’éditeur dans uncommuniqué. ■ JPG

Jorge Hernandez, DG d’APRC ©JP

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Mes News.

Honeywell lance le Dolphin CT 50Honeywell dévoile son terminal CT 50, dernier néde la gamme de solutionsdédiée aux salariés mobiles.Conçu pour les applicationsintensives en transport et enlogistique, il est équipé d’un processeur Quadcore « Snapdragon » (ou muflier,pour les botanistes) série800 le rendant capabled’exécuter plusieurs fonctions en simultané etd’enregistrer un grand nombre de données rapidement. Il est proposéavec les systèmes d’exploita-tion Windows Embeded 8.1Handheld et Android 4.4 etpropose une mise à niveaufacilitée vers Windows 10 etAndroid 6.0 Marshmallow.Connectable en Wi-Fi etcompatible 4G/LTE, il offreun accès aux contenus multimédias facilitant levisionnage de vidéos enstreaming, pratique pour lesopérations de maintenanceet la participation à desvidéoconférences. Enfin, il propose une palette d’accessoires comprenant la poignée pistolet pour

Les projets intra-logistiques boostés par la loi Macron ?

9clients/10 l’ignorent, mais la loi du 6 août 2015 pour la croissance,l’activité et l’égalité des chances économiques, plus connue sous le nomde loi Macron, permet un suramortissement à hauteur de 40 % sur

l’investissement dans les équipements d’automatisation », a indiqué BertrandFaure, Directeur Commercial de Fives Intralogistics, lors de la conférence depresse organisée par Reed Exhibitions en avant-première d’IntralogisticsEurope 2016. L’article 142 de cette loi n° 2015-990 stipule en effet que lesentreprises peuvent déduire de leur résultat imposable une somme égale à40 % de la valeur d’origine de certains biens hors frais financiers, affectés

à leur activité (le matériel de manutention en fait partie)et qu’elles acquièrent ou fabriquent à compter du 15 avril2015 et jusqu’au 14 avril 2016, lorsque ces biens peuventfaire l’objet d’un amortissement. La déduction sera répar-tie linéairement sur la durée normale d’utilisation desbiens. Autrement dit, pour un investissement d’1 M€ dansun projet de système automatisé, amorti sur 10 ans, l’en-treprise pourra déduire chaque année 40.000 € de sesimpôts pendant 10 ans. « Il y a 3 conditions à remplir : 1. que le contrat d’achat soit signé avant le 14 avril 2016, 2. que le bien concerné soit développé spécifiquement surcommande pour le client, ce qui est le cas dans les pro-jets d’automatisation3. que le contrat d’achat ne fasse mention d’aucuneréserve de propriété », nous a précisé Bertrand Faure. Les exposants du salon Intralogistics Europe 2016 profi-teront-t-ils de cette aubaine ? ■ JLR

Bertrand Faure,Directeur Commercial de Fives Intralogistics

La Compagnie de Transports de Céréalesaméliore sa gestion de matériels

Cereza Conseil (Groupe Talan) annonce la disponibilité d’un nouveau modulede gestion des matériels (Fleet Management) pour sa solution Rail Cube.Celui-ci a été installé au sein de la Compagnie de Transports de Céréales,

leader de la location de wagons céréaliers et sucriers en Europe, pour gérer l’en-semble de son activité commerciale et de gestion, ainsi que le suivi de son parc de4.500 wagons. L’outil informatique « Fleet Management » gère une flotte de maté-riel (locomotives, rames, wagons…), sa géolocalisation, la maintenance préventiveet le suivi des réparations. Il offre également la possibilité de gérer des contrats devoyages (location pour un voyage) et des contrats « durée » (location calendaire)pour les entreprises ayant une activité de location de matériels. Ainsi, pour accélé-rer le déploiement et la mise en service du progiciel, une démarche « plateau pro-jet agile » associant l’équipe projet de la Compagnie de Transports de Céréalescomposée de 4 personnes et les équipes de développement et de déploiement deCereza a été mise en œuvre. Les premières fonctionnalités ont pu être proposées au« fil de l’eau », et ensuite installées au fur et à mesure jusqu’à la mise en produc-tion. « Nous sommes très satisfaits du travail de Cereza, qui a su mettre en place sasolution et l’adapter à notre activité de loueur de wagons dans un délai très court,notamment grâce à une très bonne connaissance de notre métier et à une démarcheméthodologique originale. Nous disposons aujourd’hui d’une solution correspon-dant parfaitement à nos attentes, tant en matière de fonctionnalités que d’ergono-mie et qui a pu être facilement appropriée par nos équipes tant administratives,commerciales que de production », témoigne Isabelle Souverain, Directrice Généralede la Compagnie de Transports de Céréales. ■ JPG

la lecture de codes-barres àrépétition et une station d’accueil pour les appareilsembarqués (dans les véhicules intégrant desapplications d’impressionmobile, de paiement ouencore de télémétrie). Il est disponible à la venteimmédiatement. ■ PM

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Mes News.

Scania lance un camionhybride pour la ville

Scania lance le P320, un camion hybride Euro6 pou-vant fonctionner uniquement à l’électricité ou avecdes biocarburants renouvelables Emag (ester méthy-

lique d’acides gras) ou à base d’huile végétale hydrotraitée.L’hybridisation, combinée à un moteur diesel puissant ali-menté au biocarburant, confère une polyvalence accrue àce camion qui peut être utilisé dans des missions et condi-tions de conduite aussi diverses que variées. Ce véhiculehybride est le dernier-né de la gamme de solutions detransport durable de Scania. Son niveau sonore serait infé-rieur à 72 dB, ce qui limite les nuisances dans le cadre delivraisons urbaines de nuit. « L’urbanisation est une ten-dance qui se poursuit et chez Scania, nous y répondons enproposant à nos clients des technologies et des solutions quileur permettent de relever les défis du transport urbain,déclare Magnus Höglund, Responsable des carburants alter-natifs et des chaînes cinématiques chez Scania Trucks.

Notre camion hybride estextrêmement flexible etpeut passer d’une con-duite silencieuse, sansémissions, à une conduiteà un niveau très basd’émission de CO2, mêmeen cas de charge impor-tante.» ■ JPG

LLamasoft, une croissance à 3 chiffres

Notre entreprise connaît depuis 2012 une crois-sance à 3 chiffres », affirme Christophe Philippart qui dirige l’entité française de Lla-

masoft. Avec un bureau sur Paris ouvert en mai 2014,celle-ci compte désormais de belles références parmilesquelles Saint-Gobain, Rexel, Caterpillar, Schneider

Electric… Ses technologies innovantesde gestion et de partage de scenarios,de traitement des données en amont,de visualisation et de modélisationpermettent de prendre des décisionsplus vite et avec plus de pertinence.C’est le cas de Danone qui utilise ses solutions pour mieux définir etréallouer chaque semaine les capaci-tés de production de ses 22 usines etles flux vers ses 60 entrepôts en Rus-

sie. Autres exemples : Rexel France qui a conduit 6 projets porteurs de bénéfices tangibles en 18 moisd’utilisation ou encore Schneider Electric, qui aconstruit un Centre d’excellence en design avec prèsde 15 membres sur tous les continents. ■ JPG

DDS Logistics complète sa gestion de prise de RDV

DDS Logistics, spécaliste du TMS, et FreeTimeSlot,nouvel acteur SaaS sur le marché de la gestion desprises de rendez-vous ont signé un accord de parte-

nariat afin de permettre aux chargeurs, fournisseurs et pres-tataires de toutes tailles de pouvoir gérer, en particulier, leursréceptions fournisseurs non-maîtrisées. La solution FreeTi-meSlot permet de lisser les arrivées de camions, d’optimiserles moyens humains et matériels, de réduire les heures d’at-tente, et ce, à un prix journalier très compétitif non-indexésur le nombre de rendez-vous et/ou sites. Cette nouvelleoffre est interfaçable avec les TMS de DDS Logistics et com-plète son offre « gestion des prises de rendez-vous ». Le par-tenariat est né d’un constat : « Nos clients nous ont parfoisfait part d’un manque de visibilité sur les arrivées decamions/conteneurs quand le transport est piloté par lesfournisseurs. FreeTimeSlot répond à ce besoin et offre auxclients, présents et futurs, de DDS Logistics une solutionpermettant aussi de s’informer ou d’être informé en tempsréel grâce à un système de notifications », explique VincentAzy, Responsable du Développement Commercial chez DDSLogistics. « Sans compter qu’avec ce planning de rendez-vous, les équipes sur les sites travaillent plus sereinement eten toute sécurité », ajoute Zsolt Kosinszky, Directeur Com-mercial de FreeTime Slot. ■ JPG

Mutual Logisticssigne avec Système U

Le Groupe Mutual Logistics, prestataire de serviceslogistiques, a remporté l’appel d’offres lancé par Sys-tème U pour traiter la logistique des produits surge-

lés de 200 de ses magasins implantés dans la Région est dela France. La chaîne des supermarchés et hypermarchés Uest actuellement livrée par 2 entrepôts situés à Strasbourget à Lyon. Leurs activités seront regroupées dans le Centrede Distribution Multi-Distributeurs et Multi-Industriels àBourg-en-Bresse (Ain). Dans cette perspective, les capaci-tés du site seront augmentées de près de 70 % (de 12.600 m², il passera à plus de 21.100 m²). Il sera alors le1er Centre de distribution « Multi-Distributeurs et Multi-Industriels » de produits surgelés en France, avec plus de1.000 points de vente qui s’y approvisionneront. MutualLogistics estime que les volumes de son site représente-ront plus d’un tiers du marché de la Grande Distribution desa zone de chalandise, soit environ 10 % du marché natio-nal. Compte-tenu de cette volumétrie et de l’attrait qu’ellereprésente en termes de mutualisation pour d’autresacteurs, Mutual Logistics prépare, d’ores et déjà, la com-mercialisation d’une 3e tranche de construction. « La signa-ture de ce contrat avec l’un des leaders de la GrandeDistribution en France est une étape clef du développementdu Groupe Mutual Logistics qui valide sa stratégie fondéesur la mutualisation des actifs logistiques », se réjouit leprestataire. ■ JPG

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Christophe Philippart

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Valérie Noury dirige les ventes EMEA de Chep Pallecon Solutions

L’ex-Directrice Commerciale et Marketing de ChepFrance, Valérie Noury, a pris cet été la direction desventes EMEA de la division Chep Pallecon Solutions.Cette autre filiale du groupe Brambles fournit à sesclients non pas des palettes mais des conteneurs des-tinés au vrac, au semi-vrac liquide ou solide principa-lement destinés au transport, au stockage et auconditionnement d’une large gamme de produits dessecteurs alimentaires (épicerie, boisson, laiterie), phar-

maceutiques, cosmétiques et chimiques. C’est Sébastien Deloume,anciennement Directeur des relations avec la Grande Distribution chezChep, qui lui succède au poste de Directeur Commercial et Marketingde Chep France. ■ JLR

Kerry Logistics nomme un DG EuropeLe prestataire hongkongais Kerry Logistics renforceson positionnement en Europe avec la nominationd’un Directeur Général Europe. Il s’agit de l’AllemandThomas Blank, 35 ans d’expérience en logistiqueinternationale et un parcours impressionnant enEurope comme en Asie chez quelques-uns des plusgrands logisticiens, notamment Agility, UTI World-wide, Panalpina et Schenker. « Thomas a une expé-rience en management interculturel et une expertise

inestimable en logistique internationale. Sa profonde connaissance du sec-teur et son réseau de connexions sauront soutenir notre expansion dans desmarchés de niche et à forte croissance tels que la mode et la logistique e-commerce, en Europe ainsi que sur d’autres marchés », a commentéWilliam Ma, Group Managing Director de Kerry Logistics. Basé à Franc-fort, siège européen du prestataire, il aura la responsabilité de dévelop-per la présence du prestataire en Europe, Kerry Logistics souhaitants’imposer comme le prestataire de référence dans le domaine des liaisonsEurope-Asie. ■ PM

2 nouvelles au Comex de TNT Domestic FranceThierry Miremont, qui a rejoint TNT au mois de juindernier au poste de Président de TNT DomesticFrance, a réorganisé de son Comité Exécutif, composédésormais de 7 membres dont 5 ont rejoint TNTFrance cette année. Deux femmes font leur entrée auComex : Frédérique Bordon, Directrice Stratégie & Transformation, qui a pour mission d’assurer lacoordination et le support à la mise en œuvre de lastratégie Outlook de TNT en France, et MathildeGoffard, Directrice Opérations & Ingénierie, qui arejoint TNT France il y a 10 mois. Outre Thierry Mire-mont, 2 autres membres du Comex ne l’ont rejointque depuis cette année : le Directeur Financier PascalTisseau (ex DAF de Senoble) et le DRH Patrick Woi-train (anciennement chez Bridgestone). Les 2 autresmembres du Comex TNT Domestic France sontAntoine Caby (Directeur Marketing et Expérienceclient) et Lyonel Escot (Directeur Commercial). TNTemploie 4.500 collaborateurs et livre quotidiennement400.000 colis dans l’Hexagone et à destination dumonde entier. ■ JLR

Frédérique Bordon

Mathilde Goffard

Cedilec poursuit son développementau Havre avec Prologis

Au port du Havre, Prologis a posé la 1ère pierre d’un bâtiment clé-en-mainpour le compte de Cedilec, entité

logistique d’E.Leclerc. Placé sur le Parc logis-tique du Hode, le bâtiment va disposer, danssa 1ère phase de construction, d’une surfacede 17.400 m2. L’événement s’est tenu en pré-sence de François Rispe, DG de PrologisEurope du Sud, de Vincent Malfère, DGA d’Haropa, de Jacky Targat, DG de Cedilec, etde plusieurs élus locaux. Avec ce nouveau

bâtiment qui sera livréà fin 2016, Cedilec et leMouvement E.Leclercconfirment leur atta-chement au Port duHavre et portent la sur-face de leur hub à 117.400 m². A ce jour,C e d i l e c e x p l o i t e100.000 m² d’entrepôtsdont 55.000 m² en pro-pre en AOT (autorisa-t i on d ’ o c cupa t i ont e m p o r a i r e ) a v e cHaropa-Port du Havreet 45.000 m² chez son

partenaire Prologis. Fin 2015, près de 20.000 EVP (équivalents vingt pieds) aurontété traités à partir de ces entrepôts havrais.Cet évènement a également été l’occasionpour Prologis d’annoncer le développementen blanc de la suite du programme avec le lancement de la construction de la 2e tranche de 35.000 m², répartis en 5 cel-lules. Le bâtiment complet de 52.000 m2 seralivré au 1er trimestre 2016. « Les réformesentreprises dans les années 2000 ont permisau Port du Havre de retrouver une place dechoix dans le concert des ports européenscomme en témoigne l’attribution, pour la 4e année consécutive, du prix de meilleurport européen décerné par 18.000 profes-sionnels du secteur logistique de la zone AsiePacifique, analyse François Rispe. Consé-quence logique de ces réformes, la courbe destrafics a repris sa croissance, ainsi que lademande en surfaces logistiques. » Fin2016/début 2017, Prologis compte dévelop-per une 3e tranche de 20.000 m² qui por-tera à 70.000 m² la surface de ce dernierbâtiment du Parc du Hode. ■ JPG

François Rispe

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Romain Thenard, Directeur Logistique Franced’Ideal Standard International

Ideal Standard International, spécialisteeuropéen des solutions de salle de bains, anommé Romain Thenard au poste deDirecteur de la Logistique France. A ce titreRomain Thenard, 36 ans, est désormais encharge de la définition et de la mise enœuvre de la stratégie Supply Chain. Cediplômé de l’Essec a débuté sa carrière entant que Responsable Logistique chez

Beiersdorf, puis chez Gates Automobile. Depuis 2008, ila rejoint Ideal Standard, d’abord comme ResponsableLogistique et Transport France, puis comme DirecteurLogistique EMEA. « Il connaît donc bien le groupe ainsi queses enjeux, et se révèle être le successeur idéal pour ce poste», indique-t-on chez Ideal Standard. ■ JPG

Mathieu Genoud passe chez Capgemini Consulting

Capgemini Consulting renforce ses activi-tés de conseil en operations avec l’arrivéede Mathieu Genoud en tant que DirecteurOperational Excellence. Ce consultant adébuté sa carrière en 2001 au sein du cabi-net Deloitte et a accompagné pendant 14 ans ses clients dans l’amélioration deleur performance à travers la définition etla mise en œuvre de programmes de trans-

formation de leurs opérations dans des environnementscomplexes en France et à l’international. Il rejoint uneéquipe forte de 120 consultants, spécialisée dans la trans-formation digitale en Supply Chain et Manufacturing. Ilaura la responsabilité de renforcer cette dynamique dedéveloppement, notamment pour les industries GrandeConsommation, Distribution et Manufacturing. ■ JPG

Un nouveau « Monsieur Innovation » au LUTBLe pôle de compétitivité lyonnais LUTB Transport & Mobi-lity Systems, centré sur les enjeux des transports collectifset de marchandises en milieu urbain (pilotage des flux,conception de véhicules, mutualisation…) a embauché unnouveau Directeur Innovation et Développement. Titulaired’un diplôme d’ingénieur en Systèmes Urbains de l’UTCCompiègne, il s’appelle Antoine Montenon. Il a travaillécomme ingénieur de recherche à l’Ifsttar, et a été évalua-

teur de projets sur les aspects énergétiqueset environnementaux liés à la mobilité pourle Predit. Ses travaux ont notamment portésur la modélisation du trafic et des émis-sions de polluants associées, et sur lesimpacts de règlementations sur les entre-prises de transport de marchandises enEurope. Sa mission au LUTB (Lyon UrbanTruck & Bus) consiste à piloter « l’usine

à produits innovants », autrement dit, à faciliter la création de projets de R&D collaboratifs dans ledomaine de la mobilité en milieu urbain. Depuis 2006,le LUTB a été à l’origine de 178 projets collaboratifslabellisés (350 M€ de budget, 130 M€ de finance-ments publics). ■ JLR

Michael Pooley, Président Europe de ChepChep nomme Michael Pooley au poste de Président Europe. Il remplace JamesMcCarthy qui quitte l’entreprise. Le nou-veau dirigeant a travaillé pour ce groupe de2002 à 2013 et a notamment occupé lesfonctions de Vice-Président Sales & Custo-mer service aux États-Unis, DG de ChepRoyaume-Uni & Irlande et Vice-Présidentdes grands comptes européens. Avant de

rejoindre Chep en 2002, il a collaboré pendant 12 anspour la société de gaz industriel Boc où il a occupédivers rôles dans la prospection commerciale, laconception, le développement et l’ingénierie de pro-duction. Ingénieur mécanique de formation, il possèdeun Master en gestion des entreprises (Henley Mana-gement College). Il occupait depuis avril 2013 le postede DG de la société Exova Europe. ■ JPG

Valérie Monachon, Présidente de l’UFTLors du Conseil d’administration UFT du25 septembre 2015, Valérie Monachon, aété élue présidente de l’UFT (Union desFédérations du Transport). Valérie Mona-chon est Co-Présidente de la CommissionSociale de TLF. Précédemment, elle aexercé les fonctions de DRH au sein deDPD France. La durée des mandats à laprésidence de l’UFT est de 1 an. Elle suc-

cède à Dominique Hunault du CNSA. ■ JPG

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L’ESSENTIELMes Sorties

6/10/2015, ParisConférence Stratégie Digitale, Cross-Canal et SCLa révolution digitale est en marche

15 & 16/10/2015, OstwaldDynasys fête ses 30 ans

Dynasys, éditeur spécialisé en solutions de prévi-sions et de planification, a fêté ses 30 printempsavec une 30taine de clients lors de son 23e club

utilisateurs (DUC) qui s’est déroulé les 15 et 16 octobreau Château de l’Ile, à Ostwald, près de Strasbourg. ArielWeil, DG de Dynasys a présenté une rétrospective deDynasys, depuis la création en 1985 d’Adapta DLS(Dynamic Lot Sizing) dans une boulangerie de Schil-tigheim par 2 précurseurs, Augustin Holveck et FabienSchott, jusqu’au rachat en 2012 par l’éditeur califor-nien QAD, en passant par le lancement de Skep (Sys-tem for Knowledge of Executive Planning), puis deSkep Extended Solution (BDD relationnelles), de nSkep(Collaborative SC Planning Solution) et enfin de DSCPin the cloud, en 2015. « Nous avons un seul axe dedéveloppement depuis 30 ans : les solutions de S&OP »,a résumé le DG, qui s’est félicité du rapprochement

avec QAD pour atteindre une réelle dimension internationale. Et de citer4 axes de développement pour l’avenir : « S&OP, executive SIOP avecune solution facile à déployée ; le Cloud, « solution d’avenir », la Mobi-lité (web portal, HTML 5) et l’Engagement client ». Jean-Claude Wal-ravens, Senior VP EMEA de QAD (300 M$ de CA, 1.600 collaborateurs),éditeur d’ERP qui a fêté ses 35 ans, a quant à lui loué cette « sociétésolide qui laisse à ses divisions suffisamment d’autonomie pour gran-dir avec le support dont elle a besoin ». CP

Le 6 octobre s’est déroulée, au PôleLéonard de Vinci de Paris laDéfense, la 2e édition de la confé-

rence Stratégie Digitale, Cross-Canal etSupply Chain organisée par CCM Bench-mark et Supply Chain Magazine, en par-tenariat avec le Master Supply Chain del’Université Paris-Dauphine. Beaucoupde témoignages au cours de cette jour-née intense comme celui de Ludendo/LaGrande Récré (comment déployer lemulticanal quand on est soumis à l’in-certitude d’une forte saisonnalité), ouencore ceux de Packity, qui installedes consignes dans les chaînes de distri-bution (19 magasins Decathlon) et dePizza Hutt, qui donne la possibilité auconsommateur de commander sa pizzasur smartphone, avant d’arriver au res-taurant pour gagner du temps. « Nousavons beaucoup à apprendre du digitalqui est devenu pour nous un levier stra-

tégique depuis un an », confie OlivierGuilhot, Directeur digital de Pizza Hutt.Même réflexion chez Darty qui considèrele digital comme un moyen d’accroîtreson avance en matière de service client : « Les chiffres le prouvent : nous nesommes pas meilleurs que nos concur-rents… Nous sommes nettement meil-leurs ! », affirme Vincent Gufflet. Et pourconserver cet avantage, l’enseigne a misen place depuis un an un boutonconnecté. Installé chez le client, une sim-ple pression suffit pour appeler le SAV.L’objet ne coûte que 25 €, auquel il con-vient d’ajouter un abonnement de 3 €/mois. Pas de temps d’attente, pas decoût d’appel, une résolution rapide duproblème, voilà les atouts de ce servicedéjà adopté par 125.000 utilisateurs.Après cette 1ère offensive, la guerre desboutons va-t-elle faire rage dans l’élec-troménager ? ■ JPG

Vincent Gufflet, Directeur des services et abonnements Darty.« Il suffit d’appuyer sur le bouton ! »

Ariel Weil, DG de Dynasys

Jean-ClaudeWalravens,Senior VP EMEA de QAD

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15/10/2015, ParisTrophées ECR : victoire de Casino – Beiersdorf – ADN

20 au 22/10/2015, ToulouseSalon Avenir Logistique

Trophées ECR 2015 Or, toute l’équipe sur scène : en 2014, la Fondation Groupe Casino, Beiersdorf France et l’Agence du Don en Nature se sont unis pour réaliser l’opération Produits Partage. Concrètement, pour 2 produits Beiersdorf achetés dans une enseigne du groupe Casino, un produit est redonné à l’Agence du Don en Nature,association de lutte contre l’exclusion et la précarité en France. Au total 17.500 produits neufs ont pu être ainsi redistribués aux associations caritatives.

Près de 150 participants ont assisté le 15 octo-bre à la soirée des Trophées ECR 2015.L’organisation avait reçu 10 dossiers recou-

vrant tous types de processus collaboratifs surles domaines d’activité d’ECR : Supply Chain,Offre Consommateur et RSE. Au total 7 distri-buteurs, 6 industriels et 5 prestataires étaientcandidats. Un Jury, composé d’organismes indé-pendants (dont Supply Chain Magazine) avaitsélectionné 3 finalistes, mais au final, c’est lepublic qui a voté pour désigner l’ordre danslequel les lauréats ont reçu leurs prix. A savoir :

■ TROPHEE ECR 2015 OR : Casino – Beiersdorf – ADN (Produits Par-tage : comment combiner création de valeur et solidarité) ■ TROPHEE ECR 2015 ARGENT : Carrefour – Mondelez (La disponi-bilité linéaire des produits en promotion) ■ TROPHEE ECR 2015 BRONZE : Carrefour – Heineken (Mise en placed’une «Équipe Étendue» avec un implant physique dans chaque entre-prise pour optimiser la logistique) La soirée des trophées a été aussi l’occasion pour Xavier Hua de présenterrapidement l’activité de l’association, de l’étude shopper omni-canal auxprojets sectoriels du Retail spécialisé, en passant par les outils dévelop-pés pour lutter contre les ruptures en linéaire : la boîte à outils de la dis-ponibilité linéaire et la vision shopper : Mobeye-IRI-ECR. ■ JPG

Cest dans le Hall 7 du Parc des Expositions de Toulouseque s’est tenue du 20 au 22 octobre 2015 la 1ère édi-tion du Salon Avenir Logistique, organisée par GL

Events. Cette manifestation qui a réuni 84 sociétés à traversune soixantaine de stands, a vocation à se tenir tous les 2 ans. Les partenaires institutionnels ont bien soutenu ladémarche en répondant massivement présents : Afilog, CCIToulouse, CGPME 31, Conseil Economique Social et Envi-ronnemental Régional Midi-Pyrénées, Eurocentre, EurosudTransport, FNTR, Grand Sud Logistique, GTP 31, Madeeli,Marché intérêt national des Mines de Toulouse, ORT Midi-Pyrénées, Otre et TLF, sans oublier le Port de Barcelone, Den-jean Logistique et SNCF Réseau. De même, les fournisseurs desolutions, de matériels et de services « régionaux de l’étape »ont aussi bien joué le jeu : Aclea Solutions, Cogeser, DelagnesManutention, DTZ, Promotrans... ainsi que d’autres venant debien plus loin. Le CLSO (Club Logistique du Sud-Ouest) a

orchestré le programme de conférences et d’ateliers destiné àfaire venir les visiteurs en leur proposant du contenu, mêmes’il n’est pas toujours facile de convaincre ces derniers de fairele déplacement. Ce salon reste un bon moyen de promouvoirla logistique et ses métiers dans cette région où l’industrieaéronautique est prépondérante. La prochaine édition en 2017devrait se rapprocher davantage du salon Siane (Salon desPartenaires de L’Industrie du Grand Sud), concomitant, dédiéà l’industrie, et dont certains exposants sont égalementconcernés par les problématiques logistiques... ■ CP

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27/10/2015, TorcyStihl France très satisfait de son OSR

Knapp a organisé le 27 octobre unejournée portes-ouvertes chez sonclient Stihl à Torcy, en partenariat

avec Supply Chain Magazine. L’objectif :expliquer les avantages de la solution OSRet partager le retour d’expérience sur l’ins-tallation de ce type d’équipement à traversle témoignage de Jérôme Forstendicher,Directeur Logistique et Services Générauxde Stihl France, spécialiste des outils etmatériels de jardin. Ce dernier a en effetprésenté le projet de refonte de sa logis-tique incluant la mise en place d’un sys-tème de préparation de commande auto-matisé OSR Shuttle de type « Goods toman » de Knapp (voir SCMag N°91). Cesystème de 26.000 emplacements, inté-grant 51 navettes sur 3 allées, gère à pré-sent 90 % des 20.000 références de piècesdétachées et accessoires (PD&A) de StihlFrance. « Nous avions besoin d’automati-ser notre préparation de PD&A pourgarantir la qualité de services (pièces dis-ponibles sous 24 h) dans un contexte deforte croissance du nombre de commandes(la LME, en réduisant les délais de paie-ment, a conduit les revendeurs spécialisésà commander au plus juste de leursbesoins, donc plus fréquemment) et de picsde saisonnalités (annuels, hebdomadaires

et journaliers). Après des études chiffrées(transstockeur, shuttle...), nous avonschoisi l’OSR de Knapp et obtenu l’autori-sation de mettre en œuvre un WMS diffé-rent de SAP (S&P, déjà implanté dans unefiliale). Les plus gros gains de productivité(objectif de 30% d’ici 2017, qui devraientêtre atteints dès 2016 pour un OSR ins-tallé en mars 2014) sont tirés des pièces etaccessoires », expose Jérôme Forstendi-cher. Grâce à cette installation, la produc-tivité de la préparation des pièces etaccessoires a été quadruplée (250 lignes/heure/personne contre 65 l/h/pers. enmanuel), sachant qu’elle prend en comptedes opérations complémentaires comme le comptage, la mise sous sachet et l’éti-quetage de certains produits. Par ailleurs,lors de la visite de l’installation, le Direc-teur Logistique a insisté sur la densité de stockage acquise grâce à l’OSR quisécurise les produits dans une enceintefermée. Les opérateurs apprécient quant àeux le confort de travail de ces nouveauxpostes qu’ils ont contribué à élaborer. Pourqu’ils puissent tous en profiter, une poly-valence a été instaurée. Elle leur permetde changer de poste toutes les 2 h afin degarder un taux d’erreurs faible (env.1/1000 lignes). ■ CP

Jérôme Forstendicher, Directeur Logistique et Services Généraux de Stihl France

STP: Système OSR de Knapp installéchez Sithl à Torcy

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L’ESSENTIELVu Ailleurs

EUROPE

Les fournisseurs de l’Airbus A350 débordés

Le groupe Airbus a annoncé qu’une demi-douzaine deses fournisseurs éprouvent des difficultés à satisfairela demande en équipements de cabine de l’A350.

Ainsi, Zodiac Aerospace a eu des problèmes à fournir dessièges. « Les fournisseurs de cabine, pas tous mais la majo-rité, sont très bons dans le marketing et la vente, maismoins bons à la conception, et certains même à la pro-duction », a souligné Fabrice Brégier, Directeur Exécutifd’Airbus, lors de la livraison le 7 octobre du 1er A350 à

Finnair, 1ère compagnie aérienne européenne à s’équiperdu modèle d’avion à large fuselage. Le constructeur aéro-nautique européen a envoyé plusieurs dizaines de salariéspour aider les fournisseurs en difficulté à gérer les chargesde travail. Airbus affirme lui-même rester dans les tempspour livrer 15 A350 cette année, 30 en 2016, avant d’at-teindre la pleine production de 10 par mois en 2018. ■

(Andrea Rothman, Bloomberg Business, 07/10/2015)

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Vu Ailleurs.

ALLEMAGNE

Le scandale Volkswagen, et après ?

Volkswagen a utilisé des algorithmes pour tricher auxtests d’émissions de certains de ses moteurs diesel.Le groupe automobile allemand a provisionné

6,5 Md€ pour couvrir le coût des rappels de 11 M de voi-tures et d’autres mesures limitant les dégâts. A court terme,les Supply Chain Managers s’interrogent sur les impactsdu scandale sur les commandes et les fournisseurs. A longterme se posent des questions de visibilité de bout en boutde la Supply Chain, de transparence entre partenaires, degestion du risque, d’augmentation de la flexibilité et del’agilité pour faire face aux aléas, d’intégration des tech-nologies de communication digitales pour détecter etrépondre plus vite aux imprévus, de planification desréponses aux pires scénarios et de responsabilité desacteurs. Les alertes des médias sociaux, qui n’existaient

pas il y a encore 10 ans, sont de précieux avertissementsen matière de sourcing et de planification de la SupplyChain. Toutefois, la question de savoir quoi faire de cesinformations subsiste. Le défi est de synchroniser les infor-mations en temps réel avec un temps de réponse de lachaîne d’approvisionnement en temps quasi réel. Certes letemps de réponse s’est déjà réduit ; mais il reste du travailpour sécuriser de façon immédiate la Supply Chain faceaux aléas liés aux erreurs des entreprises et aux accidents.Enfin, qui, dans la chaîne d’approvisionnement se porteraresponsable de la création d’une chaîne transparente socia-lement responsable, durable, respectueuse de l’environne-ment, qui ne triche pas pour obtenir des profits ou fairemonter le prix des actions ? Vous ? ■

(Jennifer Baljko, EBN online, 08/10/2015)

CHINE

La bouteille intelligente,reine de la nuit

La marque de cognac Rémy Martin a lancé officielle-ment fin octobre lors d’une soirée en boîte de nuit à Shenzhen la « Remy Martin Club Bouteille Connec-

ted ». Dans un 1er temps, 5.000 bouteilles intelligentes arro-sent le marché local de la nuit. Cette bouteille connectée

garantit, grâce à une puce NFC, une bouteille non contrefaite etouverte pour la 1ère fois. « La bou-teille connectée fait partie de lastratégie de valeur du groupe »,explique Martin Calmettes, Chef deprojet chez Rémy Cointreau, mai-son-mère de la marque, lors del’International RFID Congress 2015en octobre. Les 2 objectifs de lamarque de spiritueux sont d’entrerpuis de rester en contact avec leconsommateur final après l’achat –impossible jusqu’alors dans leréseau de distribution traditionnel– et d’assurer la traçabilité. Le pro-ducteur connaît, grâce à la géolo-calisation, le lieu et la dated’ouverture de la bouteille ainsique les coordonnées du consom-

mateur, s’il a accepté de les communiquer. Selinko a déve-loppé l’application et Inside Secure a fourni le tag NFC àauthentification unique inséré dans la capsule. Scanneravant son ouverture la bouteille avec un téléphone NFCéquipé de l’application de la marque permet au buveur devérifier que la bouteille n’est ni contrefaite ni une vraie bou-teille à nouveau remplie. L’histoire ne dit pas si la dégusta-tion du spiritueux rend plus intelligent. ■ CC

BRÉSIL/ROYAUME-UNI

XPO Logisticsrapatrie 8 Lynx

Dans le cadre d’un programme de moderni-sation, la Marine brésilienne a chargé leAgustaWestland (groupe Finmeccanica)

de remplacer les moteurs, les systèmes de naviga-tion, les consoles d’affichage et l’avionique de 8de ses hélicoptères, des modèles Lynx Mk21A. Cesopérations, prévues en plusieurs étapes, nécessi-tent de rapatrier les appareils du Brésil vers le sitede production et de maintenance du constructeurd’hélicoptères anglo-italien, basée à Yeovil, dansle Somerset, au Royaume-Uni. Pour la gestion dela manutention, de l’entreposage et du transportde ces 8 appareils entre les 2 pays (aller et retour),AgustaWestland S.p.A a choisi de faire appel auxéquipes Global Forwarding de XPO Logistics/Nor-bert Dentressangle SA. Au Brésil, XPO Logisticss’appuie sur ses propres bureaux, situés à SaoPaulo et Rio de Janeiro. ■ JLR

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L’ESSENTIELVu Ailleurs

ROYAUME-UNI

M&S veut donner plutôt que gaspiller

Marks & Spencer fait la chasse au gaspi, vou-lant réduire de 20 % d’ici 2020 ses déchetsalimentaires, envoyés à des centrales éner-

gétiques. Les mesures en magasin, comme solder lesaliments bientôt périmés, ont déjà permis de réduirele gaspillage. Le distributeur va désormais utiliserl’application Neighbourly, qui relie ses magasins àdes œuvres de charité locales pour du volontariat oudes collectes de fonds pour donner de la nourriture.Il y a 7 ans, une 1ère tentative de redistribution avaitéchoué à cause des aspects administratifs trop lourds.Neighbourly centralise la gestion administrative. Untest a été réalisé dans 45 des 500 magasins britan-niques depuis 18 mois. M&S cherche de nouveauxpartenaires, comme les banques alimentaires, maga-sins et cafés communautaires, pour travailler avec105 nouveaux magasins d’ici décembre. Le déploie-ment dans la totalité des points de vente sera pro-gressivement effectué d’ici le printemps prochain.Historiquement, Sainsbury a été le 1er à redistribuersur un périmètre national de la nourriture auxœuvres de bienfaisance, avant d’être rejoint par Tescoen juin dernier et par Marks & Spencer.

(Sarah Butler, The Guardian, 09/10/2015)

ASIE

Les distributeurs en retard

Près de 40 % des distributeurs alimentaires asia-tiques ne sont pas conscients des coûts logis-tiques et 60 % ont du mal à maintenir des

stocks suffisants, selon l’étude de DHL « Hungry forGrowth » réalisée auprès de 300 décideurs en Inde,en Indonésie, en Thaïlande et au Vietnam. Dans ces3 derniers pays, 25 % prévoient une croissance de10 % ou plus de leur activité en 2015 ; en Inde, ilssont 40 %. 33 % ne suivent pas la performance deleur chaîne d’approvisionnement, malgré la com-plexité croissante. 40 % pensent qu’améliorer lesrésultats passe par l’optimisation des stocks, la ges-tion des transports, la planification des effectifs.12% ont cherché à améliorer les performances enexternalisant totalement leur chaîne d’approvision-nement. « Les distributeurs alimentaires ont besoinde lignes d’approvisionnement fiables et agiles, adéclaré Dean Eichhorn, Vice-Président Retail DHLSupply Chain Asie-Pacifique. Un grand nombred’entre eux ne possèdent pas la visibilité nécessairesur leurs opérations logistiques, et encore moins lesressources ou l’expertise pour les optimiser. »

(Business Standard, 07/10/2015)

BRÉSIL

Ceva accompagneSephora

Sephora, distributeur du groupe LVMH spécialisé dans la cos-métique et la parfumerie, a sélectionné Ceva Logistics pourassurer le développement de ses activités au Brésil. Les

quelque 7.000 références du distributeur seront dorénavantregroupées sur le même site, contre 40 auparavant, situé à proxi-mité de Sao Paulo. L’entreposage ainsi que les flux aval, amont etretours des 3 millions de lignes de commandes annuelles serontgérés par le prestataire qui a dû investir dans de nouveaux équi-pements afin d’atteindre les conditions climatiques d’entreposagerequises par son client. « Alors que nous prévoyons de grandir auBrésil, nous pensons que Ceva saura soutenir cette croissance etsera un excellent partenaire pour répondre à nos besoins, affirmeFabio Goncalves, Supply Chain Regional Director chez Sephora,Nous avons choisi Ceva car nous avions besoin d’un 3PL dyna-mique qui soit en mesure de répondre à nos besoins et d’adapterprécisément son offre de services aux besoins changeants d’unemaison cosmétique. » Ceva est présent dans 170 pays et compteprès de 42.000 collaborateurs. ■ PM

PAYS-BAS

Rotterdam Cool Port opérationnel en 2017

C’est parti ! Le projet Rotterdam Cool Port, mené conjointe-ment par le Port de Rotterdam et le prestataire spécialisédans la logistique frigorifique Kloosterboer, est officielle-

ment lancé. Il s’agit d’investir dans un nouvel ensemble d’entrepôtsfrigorifiques sur le site City Terminal à Waalhaven/Eemhaven, surla rive gauche de la Nouvelle Meuse, entre Pernis et le centre-villede Rotterdam. L’objectif de Cool Port est de réaliser une sorte dehub pour les produits frais et surgelés, réunissant dans un petit péri-mètre le terminal portuaire, l’entrepôt et les services et connexionsassociés (manutention des conteneurs frigorifiques dits Reefer, ges-tion des conteneurs vides, contrôles sanitaires, etc.). L’endroit esthistorique puisque cet ancien Home Terminal a été le berceau dutrafic conteneurisé du port. Il était encore utilisé jusqu’à cette annéepar l’opérateur ECT (Europe Container Terminals), ce dernier ayantprogressivement transféré ces activités vers ses terminaux deMaasvlakte, à l’extrême ouest de l’estuaire. La construction d’un 1er

entrepôt frigorifique et l’aménagement d’un site de 5 ha par Kloos-terboer vont démarrer début 2016, pour une mise en service opé-rationnelle prévue en 2017, avec une capacité de 40.000emplacements palettessous température dirigée(produits frais et surge-lés). L’entrepôt compterapar ailleurs 14.500 m²pour des prestations àvaleur ajoutée telles quel’emballage, le tri et lecross-docking. ■ JLR ©

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L’ESSENTIEL

N°99 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - NOVEMBRE 201524

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CHINE

L’offre immobilière submergéepar la demande

La dernière décennie a vu naître et se développerrapidement l’industrie logistique chinoise. Toute-fois, l’offre immobilière logistique reste à la traîne

d’une demande croissante. Au 1er semestre 2015, le stocktotal de surfaces logistiques modernes de 9 grands opé-rateurs logistiques en Chine était seulement de 20 M m2.Selon l’étude du conseil américain en immobilier CBRE,« C’est la clé pour investir sur le marché logistique chi-nois », qui porte sur 17 grandes villes en Chine, le déve-loppeur GLP dominant le marché. Ce dernier a lancé unfonds logistique doté de 7 Md$ (6,4 Md€) en juillet 2015.Les investisseurs sont attirés par les opportunités. Au 1er semestre 2015, Vag Capital Partners a créé une joint-venture avec le développeur spécialisé Vailog. RRJ a denouveau participé au capital du développeur Yupei. L’in-

vestisseur Blackstone et le développeur chinois Vankeont créé ensemble une filiale logistique. Les développements sont réalisés dans les grands centresurbains. Mais la carence en terrains pousse à se tournervers les villes voisines. Shanghai et les villes alentourcomme Suzhou et Kunshan sont de plus en plus straté-giques pour couvrir à la fois le delta du Yang-Tsé et lesprovinces de l’intérieur. A Shanghai, marché le plus actifau niveau des transactions, les loyers, poussés par laforte croissance de la demande, ont augmenté de 5,8 %par an ces 5 dernières années. Des entrepôts modernestotalisant plus de 800.000 m2 y sont finalisés au 2nd semestre 2015. A Pékin, les industries des biens degrande consommation et les e-commerçants tirent lademande. A Canton et Shenzhen, celle-ci a explosé dufait de l’industrie manufacturière, moteur principal dumarché devant l’e-commerce et les prestataires logis-tiques. A l’Ouest, Chengdu, capitale du Sichuan, est le 4e centre aéroportuaire chinois et possède une autoroutereliant l’Asie à l’Europe. L’essor de l’industrie et desinfrastructures, de la logistique internationale et la pla-nification de réseaux interrégionaux vont y stimulerdurablement la demande. ■ CC

MONDE

UPS livre en express 41.000 nouveaux codes postaux

Depuis le 19 octobre, UPS propose son service UPSWorldwide Express à plus de 41.000 nouveauxcodes postaux dans le monde, dont près de 15.000

en Europe et 691 en France. Cette extension apporte desgaranties de livraison le lendemain avant 10h30 (les joursouvrables), midi ou 14h, selon la destination, aux clientsqui ne bénéficiaient précédemment que de garanties delivraison avant la fin de la journée. UPS WorldwideExpress est disponible dans 65 pays, dont la France, soit91% du PIB mondial, l’Asie-Pacifique regroupant la majo-rité des nouveaux codes postaux concernés. Cette exten-sion permettra à l’expressiste de consolider sa couvertureen Europe et au Canada, tandis que les nouveaux codespostaux d’Amérique latine, du sous-continent indien, duMoyen-Orient et d’Afrique contribueront à étendre sa pré-sence dans ces régions en plein essor. ■ PM

ETATS-UNIS

Amazon livreplus vite que son ombre

Après avoir ouvert une flopée de centres de prépara-tions de commandes (Californie, Texas, New Jersey...) et embauché quelque 6.000 préparateurs

au cours de l’année 2015, Amazon passe à la phase exé-cution et étend ses services de livraison ultra-rapides. Déjà disponibles sur plus d’1million de références dans 16 métropoles américaines comme New York, Los Angeleset Washington, le service « Prime Free Same-Day » (livrai-son gratuite en jour J) est étendu à davantage de quartierset villes des banlieues de Chicago, Orlando et New York,notamment dans le Queens et à Brooklyn. Mais d’aucunne sauraient se satisfaire d’un service qui ne garantitqu’une livraison avant la nuit tombée. Bien conscient dece problème, Amazon propose dans 17 métropoles et surplus de 10.000 références « Prime Now », un service delivraison en 1h contre 7,99$ ou 2h (gratuit). Ce service estdepuis peu disponible dans la plupart des quartiers de SanFrancisco et San Jose (Californie) grâce aux 6 nouveauxhubs Prime récemment déployés dans la Silicon Valley. Les commandes peuvent être passées via une applicationdéveloppée pour les appareils mobiles fonctionnant sous Android et iOS. L’époque du Poney Express est belleet bien révolue ! ■ PM

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NOVEMBRE 2015 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°99 25

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CANADA

Les PME lucides

Les PME sont de plus en plus lucidesquant aux difficultés en Supply Chainamenées par l’e-commerce, selon la

5e édition du sondage Small Business Chal-lenges d’UPS. Parmi les 4/5e des 301 diri-geants de PME canadiennes interrogés quisont d’avis que le commerce électronique estessentiel, 46 % indiquent que « l’incapacitéà exploiter une plate-forme en ligne, tout enassurant un service à la clientèle constant etde qualité » est le principal obstacle à laréussite d’une stratégie e-commerce. Assu-rer une gestion et une coordination harmo-nieuses de la chaîne d’approvisionnement etdu système de livraison, constitue égalementun obstacle important pour 39 % d’entre eux(en hausse de 10 % par rapport à 2014,année qui avait déjà connu +30 %). Plus dela moitié des PME (52 %) ont dit avoir éla-boré une stratégie Supply Chain, en haussede 9 points par rapport à 2014. 43 % d’entreelles font appel à un fournisseur externe (+ 4 points en un an). ■ CC

SENEGALREPUBLIQUE DOMINICAINE

On n’arrête plus DP World

DP World a signé un protocole d’accord avec le gouverne-ment sénégalais le 24 octobre à Dakar. L’opérateur portuairedes Emirats Arabes Unis va construire et développer une

zone logistique libre près du nouvel aéroport Blaise Diagne Inter-national, non loin deson terminal portuaire,situé près de Dakar,doté d’une capacité deplus de 600.000 EVP.Quatre jours plus tard,l ’opérateur qui gère 65 terminaux à traversle monde, a inauguré le 1er entrepôt du Centrelogistique de Caucedo,en République Domini-caine. Ce parc logis-tique, joint-venture entre DP World et Caucedo DevelopmentCorporation, fournit des installations modernes aux importateurset aux exportateurs, proches de l’aéroport et du port de Caucedoopéré par DP World. ■ CC

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N°99 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - NOVEMBRE 201526

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ETATS-UNIS

Uber s’attaque à la logistique urbaine

Avec UberRush, l’américain Uber dévoile sa volonté de conquérirle marché de la livraison en milieu urbain. Après un projet piloted’un an mené à New York, l’application de livraison express est

officiellement lancée à New York, Chicago et San Francisco, siège de lasociété. Couplée à des plates-formes de shopping comme Shopify, Big-commerce et delivery.com, UberRush offre aux commerçants la pos-sibilité d’accroître leurs ventes en livrant leurs fleurs, sandwiches etcartouches d’imprimantes dans toute la ville, sans ouvrir de nouvellesboutiques, et aux clients, une économie de déplacements (lents enmilieu urbain), une livraison ultra-rapide ainsi qu’un suivi en tempsréel de son état d’avancement. Uber voit en cette solution une alterna-tive écologique aux 20% de déplacements que font les américains uni-quement pour tranférer un objet d’un point A à un point B. ■ PM

CHINE

Carrefour et FM Logisticétendent leur partenariat

Déjà partenaires depuis 15 ans en France (et à Shanghai depuis2014 pour des activités de Transport), FM Logistic et Carrefourétendent leur coopération par un nouveau contrat de 3 ans por-

tant sur des prestations d’entreposage et de cross-docking pour plus de30 magasins situés dans le centre de la Chine. Afin de répondre auxnouveaux besoins de son client, le prestataire a ouvert à Wuhan (Province de Hubei) un entrepôt de 18.600 m² qui accueille 70 nou-veaux collaborateurs. Présent depuis 10 ans dans l’Empire du milieu, FM Logistic se voit ainsi récompensé pour son savoir-faire et prévoitd’ores-et-déjà d’ouvrir d’autres entrepôts à proximité des plus impor-tants centres urbains du pays. Le 3PL compte parmi ses autres clientsen Chine plusieurs multinationales dont Décathlon, Auchan, Unileveret Kimberly-Clark. ■ PM

CHINE

Apple remet duvert dans saSupply Chain

La transition vers une nouvelle économieverte demande de l’innovation, de l’ambi-tion et de la détermination. Nous croyons

passionnément à l’idée de laisser un monde dansun meilleur état que celui dans lequel nousl’avons trouvé et j’espère que de nombreux autresfournisseurs, partenaires, et sociétés nous rejoin-dront dans cette démarche », a déclaré récemmentà Pékin Tim Cook, PDG d’Apple. La marque à lapomme a lancé 2 nouveauxprogrammes d’énergie pro-pre qui devraient réduirel’empreinte carbone de sessous-traitants en Chine de20 Mt. d’ici 2020. Apple pré-voit tout d’abord de lancer laconstruction de projets decentrales solaires de plus de200 MW, dans le nord, l’estet le sud de la Chine, ce quidevrait commencer à « com-penser » l’énergie consommée par la SupplyChain d’Apple en Chine. L’entreprise a d’ailleursrappelé qu’en ce qui concernait ses activités enpropre (19 bureaux et 24 magasins), elle présen-tait déjà un bilan carbone zéro en Chine, grâce àla construction de 2 centrales solaires produisantun total de 40 MW dans la province du Sichuan(dans le sud de la Chine). Cela compenserait lar-gement sa consommation d’électricité. En ce quiconcerne ses sous-traitants (72 % de l’empreintecarbone d’Apple), l’entreprise lance également unenouvelle initiative pour les aider à être plus effi-caces au niveau énergétique et à favoriser l’éner-gie propre. En partageant avec eux de bonnespratiques mais aussi en leur fournissant un sup-port actif dans ces domaines comme les auditsd’efficacité énergétique, la conformité réglemen-taire et la création de partenariats. Apple va aussis’associer avec certains fournisseurs chinois pourconduire dans les années qui viennent des projetsproduisant plus de 2 Gigawatt d’énergie propre.Foxconn, le chef de file de ses sous-traitants,devrait ainsi construire d’ici 2018 une centralesolaire de 400 MW dans la province de Henan, aucentre de la Chine. Il s’engage à produire autantd’électricité propre que celle que consomme sonusine de production d’iPhone de Zhengzhou, capi-tale du Henan. Rappelons qu’Apple emploie direc-tement 10.000 personnes en Chine, et en faittravailler un total de 4.4 M, dont 1,4 Mdans ledéveloppement d’applications sous iOS. ■ JLR

ARABIE SAOUDITE

Fraikin inaugure une filiale à Riyadh

Dans la délégation officielle emmenée par Manuel Valls mi-octo-bre en Arabie Saoudite figurait Pierre-Louis Colin. Le Présidentdu Directoire de Fraikin avait fait le déplacement pour parapher

le contrat de création d’une société commune entre le loueur françaisde véhicules industriels et commerciaux et la société saoudienne DayimHoldings. Basée à Riyadh, cette nouvelle entité prévoit d’exploiter uneflotte de 200 véhicules en 2016 et de 1.500 véhicules d’ici 5 ans, surmarché où la location full service de poids lourds n’existait pas jusqu’àprésent. En Arabie Saoudite, le nombre d’immatriculations annuellesde poids lourds est supérieur à celui de la France et connaît des taux decroissance de plus de 7 % par an. ■ JLR

Tim Cook, Pdg d’Apple

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