Edito Vivre en société La vie des équipes monde de demain pour · Vivre en société La vie des...

26
23 april 2020 Rijnsburg Maria's ontmoeting in de hof Johannes 20:11-18

Transcript of Edito Vivre en société La vie des équipes monde de demain pour · Vivre en société La vie des...

Page 1: Edito Vivre en société La vie des équipes monde de demain pour · Vivre en société La vie des équipes monde de demain pour Une Parole pour aujourd’hui ... pour aller faire

NEWS EN DEUX SEVRES – N°2 _ JUILLET 2020 1

✓ Edito

✓ Vivre en société

✓ La vie des équipes

✓ Une Parole pour

aujourd’hui

Vers un monde nouveau à construire La pandémie a touché une grande partie du monde et à conduit les dirigeants et médecins Français à nous contraindre au confinement, chez nous. Le quotidien était rythmé par le télétravail pour ceux qui le pouvaient, l'école à la maison. Nous avons été contraints à avoir des attestations pour nous déplacer, pour aller faire les courses dans de longues files d'attentes pour simplement nous nourrir. Incroyable scénario à l'heure du développement de technologies toujours plus complexes et à l'heure de l'intelligence artificielle ! La grande majorité des économistes, des grands sachants n'ont pas vu venir cette crise... pas assez de masques en stocks pour protéger la population et plus particulièrement les soignants ! Cette crise nous montre que l'économie libérale mondialisée fragilise les populations face aux enjeux prioritaires que sont la santé, d'éducation et d'alimentation. Alors face à ce chaos, chacun à essayer de s'organiser. La débrouille mêlée à la réflexion ont contraint chacun à faire autrement pour subvenir à ses besoins. Certains ont redécouvert les petits magasins de proximité, sont allés acheter chez les producteurs locaux, au Drive ; mais beaucoup ont fait également appel à la vente en ligne sur les plates forme comme Amazon … Cette crise sanitaire est également la conséquence d'une crise écologique qui a démarré depuis de nombreuses années et dont chacun commence à percevoir de plus en plus ses effets, comme le réchauffement climatique. Que va-t-il naitre de ce bouleversement ? Quels signes d'espérance avons-nous entrevus ? Qu'allons-nous faire chacun à notre niveau pour mettre en actions les changements nécessaires afin de construire un monde nouveau respectueux de la nature et des Hommes et où chacun puisse s'épanouir et vivre sainement. Les valeurs du CMR, de ses militants sont nécessaires à la construction du monde de demain pour promouvoir l'éducation populaire, la proximité, le vivre ensemble, le lien social, la solidarité, la découverte des richesses de nos territoires, la consommation locale... Nous avons conscience que beaucoup d'entre nous restent sur le bord de la route notamment les plus fragiles dans cette société d'hyper consommation qui détruit la planète et les hommes. Plus que jamais, le CMR prend sa part dans la recherche d'une société plus juste et plus harmonieuse et s'engage à créer avec d'autres des espaces de coopération pour inventer une nouvelle éthique de vie, vers une sobriété tranquille et heureuse. Une petite citation du MRJC : « Dépêchons nous de ralentir »

Martine Pousin St Pierre des Echaubrognes

Page 2: Edito Vivre en société La vie des équipes monde de demain pour · Vivre en société La vie des équipes monde de demain pour Une Parole pour aujourd’hui ... pour aller faire

NEWS EN DEUX SEVRES – N°2 _ JUILLET 2020 2

Crise sanitaire, enjeux sociétaux , responsabilités des chrétiens....

Extraits d’une contribution de André Talbot ( Centre Théologique – Poitiers) entrecoupés de réactions

L’actuelle situation sanitaire modifie profondément nos modes de vie, avec le risque qu’un climat angoissant prenne le dessus, avec la tentation de rêver que tout revienne comme avant, nostalgie ! ....Ce coup d’arrêt nous conduit à nous interroger sur les faiblesses de notre organisation sociale et l’ambiguïté de nos modes de vie.... Il nous faudra trouver les bons ressorts en vue d’un rebond qui ne soit pas un simple retour à la phase d‘avant crise.

1 – Quelques réflexions en écho aux propos de Gaël Giraud, Au moment où Gaël Giraud aurait pu devenir un trader efficace et fort bien payé, il a choisi de devenir jésuite. Il continue de travailler en son domaine de compétence avec une grande liberté de ton. Son appartenance à une communauté religieuse le rend libre à l’égard des puissances économiques et financières, ce qui n’est pas le cas de tous ses collègues… J’en retiens une interrogation majeure sur la globalisation marchande qui a pu séduire par les facilités qu’elle offre, en pesant notamment sur les prix. Mais ce système nous rend dépendants et donc gravement vulnérables. Les maîtres mots de ce temps (vite et loin, abondance de biens et profit maximal…) ont semblé des images de bonheur, au prix de l’illusion. Les responsables politiques évoquent la mobilisation de sommes astronomiques pour faire face aux urgences et soutenir l’économie. Mais on ne répare pas en un claquement de doigt une incurie en matière d’équipement hospitalier, un manque de reconnaissance à l’égard des acteurs de la santé. On se gausse des bonnes réactions politiques lors de la crise de 2008 ; mais on oublie que les liquidités mises à disposition par les banques centrales ont d’abord alimenté la bulle financière, au lieu de servir une économie réelle permettant à tous de répondre à leurs besoins vitaux. Le rebond sera-t-il solidaire ?

Les trente glorieuses sont derrière nous. Elles

avaient inauguré un monde où les associations, les syndicats , les partis politiques voulaient construire une société plus juste ,« changer la société ». Le militantisme était de mise, l’éducation populaire ancrée dans les postures, et nourrissaient les engagements. Quid aujourd’hui de cet engouement des années 60/70 et au-delà.. ?.. Il reste à innover dans une démarche mobilisatrice .. Nous connaissons les initiatives de l’ESS. Les gilets jaunes ont introduit une rupture dans les modes de contestation.. Comment initier dans la durée une force de changement constructive ?.. Paul Michenot

2 – La rhétorique guerrière a eu son moment de gloire ! On comprend qu’il fallait mobiliser et centrer sur un objectif prioritaire : éviter la contagion, soigner efficacement. Mais le langage guerrier peut entretenir la confusion. Certes, la mobilisation nous conduit à faire corps, mais il faut se demander pour quel objectif : semer la mort ou servir la vie ? Aurait-on peur de paraître benêts en employant des mots tels que responsabilité, solidarité, fraternité ? Pense-t-on que ce sont des valeurs faibles ? Il est urgent d’oser débattre entre nous d’éthique et de morale, ce qui nous permettra de partager des images de bonheur ...

3 – Les beaux exemples de solidarité responsable dont nous sommes tous bénéficiaires d’une manière ou l’autre, réinterrogent les références de « la vie d’avant »; D’ailleurs, on entend peu les chantres d’un libéralisme économique censé apporter à tous un bonheur sans peine, alors qu’en fait il profite surtout à ceux qui sont forts, puissants et en bonne santé. On s’inquiète et on s’attriste à juste titre du nombre de victimes du coronavirus (près de 100 000 morts à ce jour), mais se souvient-on qu’en 2018 il y eut 18 000 décès dus à la rougeole, surtout en des pays pauvres ? Appartenons-nous vraiment à une même humanité ? Quel regard portons-nous sur notre semblable ? Est-il celui dont je vais profiter au maximum ou celui dont je vais prendre soin ?.notre vocation ne se réduit pas à l’enrichissement sans fin et à la course aux envies insatiables, elle suscite la sollicitude mutuelle

Vivre en société

Page 3: Edito Vivre en société La vie des équipes monde de demain pour · Vivre en société La vie des équipes monde de demain pour Une Parole pour aujourd’hui ... pour aller faire

NEWS EN DEUX SEVRES – N°2 _ JUILLET 2020 3

4 – Nous redécouvrons que les circuits de distribution en proximité sont résilients tout en étant facteur de relations au quotidien. Plutôt qu’une mondialisation anonyme, dont on voit les limites quand il s’agit de produits sanitaires, il vaut mieux organiser des productions et des échanges en cercles concentriques. Pour des raisons de sécurité et d’écologie il est bon de produire et d’échanger au plus près. Dans le même temps il est nécessaire de renforcer les coopérations internationales. ; si nous voulons construire une histoire commune, il faut le montrer dans les situations dramatiques. On peut noter aussi que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) n’a guère pris d’initiatives, faute de moyens et de compétence reconnue, les États jouant en solo.

André Talbot

Bernard Caquineau, boulanger bio à Pougne-

Hérisson, commercialise toute sa production en

circuit court.

Ils sont deux boulangers et seront bientôt trois.

Mais la production est limitée par la taille du

four. Un nouveau four plus grand est prévu. Cette

production artisanale est en plein

développement. D’autres artisans-boulanger ou

paysans-boulanger bio se lancent. « Quand je

me suis installé, nous étions 4 dans le

département ; nous sommes actuellement 20. »

Le créneau semble porteur.

Cependant, la consommation de pain en général

n’arrête pas de diminuer. Les ruraux restent peu

motivés par ce type de pain. Ce sont plutôt les

gens des villes qui le recherchent. Bernard

Caquineau vend l’essentiel de sa production sur

Niort. Mais encore faut-il expliquer l’intérêt pour

la santé humaine du soin qu’il apporte à la

préparation de la pâte. Il multiplie les

conférences pour dire son choix de matières

premières locales, origine Deux-Sèvres, son choix

du levain à la place de la levure, plus lent mais

valorisant bien mieux les éléments nutritifs

contenus dans le grain de blé. « Je veux nourrir

les gens, » résume-t-il.

Une invitation à méditer

Dans l'isolement, on survit mais on ne vit pas ; il y a existence mais pas vie. La vie exige des rapports. Dès lors, quand quelqu'un est passé par ces rapports attentivement, de façon alerte et sensitive, quand il est passé par la douleur, le plaisir, d'une manière très profonde ( non d'une manière occasionnelle, superficielle, creuse ) et , quand il en a fini avec cela, il n'y a rien de défraîchi concernant cette personne, elle ne porte pas de fardeau.

Quand vous marchez dans les bois verts pleins de sève, disons pendant quelques heures, vous ne touchez pas les arbres, vous ne faites rien, il n'y a pas d'effort conscient ; simplement, vous marchez, mais cette verdure fait quelque chose à vos yeux ; de ces bois verts plein de sève émane quelque chose qui entre dans votre être physique et psychologique, et cela vous guérit. Vous vous exposez au soleil et les rayons vitalisants du soleil opèrent sur vous. Quand il est permis à l'intégralité d'opérer sur nous, elle a un effet de guérison. Je parle de la guérison, non comme une thérapie, mais comme d'une émanation de l'intégralité de la vie. D'une part, cette énergie inconditionnée de l'intelligence comme les cicatrices et les éraflures de la conscience mutilée commencent à opérer et, d'autre pat, toutes les vieilles blessures ou heurts qu'on a subis, les cicatrices et les éraflures de la conscience mutilée commencent à guérir. Vous ne les guérissez pas, ils commencent à guérir dans le silence sacré. Merveilleux... même les maladies physiques sont guéries dans cet état de relaxation et dans ce mystère du silence.

Vimala Thakar

Page 4: Edito Vivre en société La vie des équipes monde de demain pour · Vivre en société La vie des équipes monde de demain pour Une Parole pour aujourd’hui ... pour aller faire

NEWS EN DEUX SEVRES – N°2 _ JUILLET 2020 4

La vie en équipe

CMR : une chance !

La vie des équipes pendant le confinement

Chacun chez soi bien évidemment mais

certaines équipes ont des « ressources » : une

équipe du sud Deux-Sèvres a réalisé une

réunion en visio-conférence.

Ambiance décontractée mais sérieuse. Presque tous ont

leur tasse d’infusion ou d’autre chose, à portée de main

mais … c’est caché à l’image. C’est à la fin de la réunion

qu’une tasse apparaissant, on se rend compte que tout le

monde a eu la même idée. La réunion se déroule comme

une réunion habituelle. Mais le thème est évidemment la

manière dont chacun vit le confinement.

Il y a ceux que l’activité professionnelle dispense de

confinement. Ceux-là profitent pleinement du beau

temps revenu. Il y a ceux dont l’activité professionnelle

est arrêtée. Impact économique lourd, viabilité remise en

question après la sortie de confinement. Et puis pour ceux

qui travaillent en maison de retraite, le confinement est

une double peine : le travail est rendu plus compliqué par

l’application des mesures réglementaires de prévention

et les relations sociales empêchées ou réduites rendent

l’ambiance tendue et maussade, autant pour les patients

que pour le personnel médical.

Bien sûr, le confinement est l’occasion de faire des choses

nouvelles (comme faire des visio-conférences avec la

famille par exemple), des choses qu’on n’a jamais le

temps de faire. Mais d’une manière générale, le

sentiment dominant est la perte de ses repères et

finalement assez d’inquiétude. D’ailleurs la discussion se

focalise sur la manière dont on « gère » les décès en cette

période : pas de célébration, quelques personnes

seulement autorisées à venir, la crémation comme seule

possibilité, et la peine des familles complètement ignorée

… Est-ce que la prévention du risque d’épidémie justifie

qu’on aille jusque là ?

Mais d’autres équipes n’ont pas retenu cette

solution. Jean Marchand suit 6 équipes dans le

nord Deux-Sèvres.

« Au début, il y a eu une phase de sidération ; les gens ont

échangé par mail sur leur manière de vivre cette étrange

situation. Puis les messages se sont faits moins

personnels. On a échangé des images, des réflexions, de

l’humour et à la fin, plus rien. Mais c’est une période où

l’on a pu se recentrer autour de la famille. Les enfants

étaient à la maison, les adultes en télé-travail. Les jeunes

incitaient les aînés à ne pas prendre de risque avec leur

santé. On a eu le souci les uns des autres. Y compris dans

la difficulté, on a pris son mal en patience quand les

enfants de l’appartement voisin faisaient du bruit du

matin au soir.

Mais Internet ne remplace pas la présence réelle. On a

trouvé des stratagèmes pour discuter « en présentiel »

avec ses voisins en respectant les distances. Et à la fin,

cette période restera une expérience forte où il a été

possible de prendre du recul. Et même si cela ne

débouche pas sur des changements visibles, chacun aura

pu y réfléchir. »

Recueillis par Christophe Zapata

Page 5: Edito Vivre en société La vie des équipes monde de demain pour · Vivre en société La vie des équipes monde de demain pour Une Parole pour aujourd’hui ... pour aller faire

NEWS EN DEUX SEVRES – N°2 _ JUILLET 2020 5

Une Parole pour nous éclairer

Pourquoi demeurer confinés en nous-mêmes ? Depuis le début mars, nous avons été plongés dans une vie que nous n’avions pas choisie. Vraiment, une autre vie…Avec le confinement, c’est tout un environnement social qui s’est éloigné, et peut-être même, toute une vie familiale qui a été perturbée. Nous avons dû gérer une certaine solitude et empêcher que la peur nous paralyse. Selon nos histoires, nos âges, nos caractères nous l’avons plus ou moins bien vécu. Ce confinement qui était d’abord imposé comme une distanciation sociale est peut-être progressivement devenu un confinement en nous-mêmes ! Sournoisement, si nous n’y prenons pas garde, ce sont toutes nos forces vitales qui seraient gangrénées ! La Parole de Dieu peut-elle nous aider ? Lorsque cette question m’a été adressée par l’équipe CMR des Deux-Sèvres, je dois dire que la lumière a tardé à m’éclairer. Or, un jour, le hasard de mes lectures m’a fait découvrir la réflexion d’un animateur JOC auquel la même question avait été posée. Sa réponse : une invitation à relire la Transfiguration de Jésus racontée par les évangélistes. La démarche est intéressante ; elle sera donc un canevas pour vous proposer ma propre réflexion. Un soir, à Bethsaïde, Jésus échange avec ses apôtres et soudain, il leur annonce : « Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit mis à mort et que le troisième jour, il ressuscite » - Luc 9/22 Quelles paroles pour le groupe des douze ! Elles leur restent au travers de la gorge tellement elles sont difficiles à comprendre. L’horizon s’obscurcit, leur aventure ne semble plus avoir de signification. Comment retrouver le goût de la vie ? Plongés dans le marasme, tout leur devient incompréhensible ; tout semble se dérober ; ils n’ont plus prise sur rien ; leurs repères se sont évanouis ; ils tournent en rond, confinés en eux-mêmes… C’est bien là une expérience qui nous rejoint. Moments

de grisaille où le poids du jour semble trop lourd, où nous nous sentons seuls, désespérément seuls devant des situations trop dures ! Jésus se rend compte que ses amis sont accablés. Huit jours plus tard, écrit Luc, il invite Pierre, Jacques et Jean à le rejoindre. Il sait - s'ils restent seuls - que l'angoisse, le doute continueront de les habiter. Là-haut, sur la montagne, peut-être pourront-ils prendre de la hauteur ! Jésus s'éloigne pour prier Dieu son père. Il ne leur demande même pas de prier avec lui, comme s'il savait qu'ils n'en ont ni le goût, ni la force.

Un visage qui éclaire et illumine Alors son visage, ce visage qu'ils ne comprenaient plus, s'éclaire et s'illumine. Mieux, voilà qu'il s'inscrit au milieu d'autres visages : Moïse et Elie : ✓ Moïse, celui qui souvent manquait d'espérance pour

conduire un peuple rebelle et peureux, mais qui apprend la patience et la ténacité ;

✓ Elie, le prophète en butte à l'hostilité du pouvoir et lâché par un peuple servile et tremblant, mais qui reste fidèle et persévérant.

A ces deux-là, Dieu a dit : « Tu n'es pas seul ! » ✓ Moïse, désespéré, pourra s'appuyer sur 70 anciens,

capables de porter avec lui la responsabilité du peuple ;

✓ Elie, pourra s'adjoindre Elisée comme compagnon. A travers cette théophanie ( manifestation de Dieu aux hommes) Jésus, dans sa prière lumineuse dit à Pierre, Jean et Jacques – et bien sûr à nous tous - « Vous n'êtes pas seuls ! » Regarde autour de toi : bien d'autres peinent dans la même galère. Prends de la hauteur, regarde plus loin ceux qui t'ont précédé sur la route de la vie. Tu es entouré de

Page 6: Edito Vivre en société La vie des équipes monde de demain pour · Vivre en société La vie des équipes monde de demain pour Une Parole pour aujourd’hui ... pour aller faire

NEWS EN DEUX SEVRES – N°2 _ JUILLET 2020 6

tous ceux qui ont tracé leur chemin au milieu des embûches de toutes sortes. Tu as une place à prendre parmi eux ! Soudain, un éclair, un moment de clarté, une trouée dans les nuages qui révèle la lumière du soleil que nous croyions disparue. Mais seulement un éclair. Pierre voudrait retenir cet instant, y planter des tentes, mais ça n'est pas possible. C'est juste un éblouissement rapide et, cependant, suffisant pour comprendre que Jésus est un ami qu'on peut écouter en toute confiance, même si - parfois - nous ne comprenons pas ce qu'il veut dire. Là, sur cette montagne, le chemin que Jésus nous offre est le chemin des autres. Découvrir que nous ne sommes pas isolés, accablés par une situation sans issue : d'autres ont vécu les mêmes réalités, ont traversé ces heures d'angoisse en renouvelant leur confiance. Quand l'horizon s'obscurcit, pourquoi rester les yeux rivés à terre : une foule immense de témoins ont donné sens à leurs moments les plus difficiles. Alors - c'est sûr - nous ne demeurerons pas confinés en nous-mêmes si nous devenons un maillon de cette chaîne d'espérance qui renouvelle le monde !

André Hubert Clisson

Le CMR Deux Sèvres

Assemblée Générale et journée de lancement

Dimanche 11 octobre à Agentonnay

Le MRJC

Les camps de l’été :

Collégiens : du 01 au 10 août à la forêt de Belleville

en Creuse

Lycéens : du 01 au 15 août à la forêt de Mervent

Vendée

Contact : [email protected]/ 06.07.44.35.88

Contact CMR national

Numéro : 01 69 73 25 25

Mail : [email protected]

Web : www.chretiens-ruraux.fr

Contact fédération Deux Sèvres

Mail : [email protected]

Christiane Baudry-Nauleau

05 49 64 13 27

Geneviève Rouillard

05 49 63 03 34

Agenda