Edito LES URGENCES

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Edito LES URGENCES il est inadmissible qu’il n’y ait pas une organisation et une structuration des réponses dans chaque territoire permettant de répondre à des situations d'urgence un autre regard l'état des lieux » dans notre département Nous avons demandé aux instances qu'un protocole commun à tous les services d'urgence pour la psychiatrie soit mis en place Comment pouvons nous agir plus ensemble ? remontée de vos informations Il nous semble urgent que se mette en place une organisation départementale pour répondre efficacement aux situations de crises. En attendant vos témoignages, je vous souhaite une excellente lecture de ce Contact dédié à l'Accueil Nicole Martelloni Sommaire

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Edito

LES URGENCES« Au niveau des urgences, il est inadmissible qu’iln’y ait pas une organisation et une structurationdes réponses dans chaque territoire permettant derépondre à des situations d'urgence » nous a écrit

la Présidente de l'Unafam dans une récente lettre etdans la revue un autre regard «l'Unafam, observatoiredes soins psychiatriques» (n°4 de 2015).

Faut-il rappeler que cette organisation unifiée figuredans la loi du 5 juillet 2011 (art. 8) ?Que disent les pouvoirs publics quand on lesinterroge sur le sujet ? « Ce n’est pas facile» ! !

Je voudrais revenir sur « l'état des lieux » dans notredépartement. Beaucoup trop d'entre nous se heurtentà cette difficulté : un enfant, un parent, un proche esten crise. Qui appeler : Le médecin, le SAMU, lapolice, les pompiers, SOS Médecins . . ?Qui se déplacera ?Que leur dire pour qu'ils viennent réellement et avecune équipe compétente ?Après des heures de démarches et d'insistance auprèsde notre proche pour le décider à se faire soigner, il selaisse convaincre et mener aux urgences.Et là . . . tout s'écroule, après avoir rencontré unmédecin .. . le verdict tombe : « nous ne pouvons pasl'hospitaliser » !Ce genre de situation nous sommes malheureu-

sement nombreux à l'avoir vécue.

Nous avons demandé aux instances qu'unprotocole commun à tous les services d'urgencepour la psychiatrie soit mis en place, comme dansd'autres départements.Nous avons rencontré sur ces problèmes le Préfet, M.Yannick Blanc puis la Déléguée territoriale de l'ARS,Mme Pennel.

Comment pouvons nous agirplus ensemble ?Afin d'avoir un maximum d'informations et de

pouvoir les faire remonter aux diverses instancesnous vous demandons de nous informer de toutes lesdifficultés rencontrées lors de situations d'urgence oude crise.- Quels sont les faits ?- Qui s'est déplacé suite à votre appel et avec quellesuite ?- Dans quelles circonstances s'est déroulée l'arrivéeaux urgences?- Comment avez vous été reçus ?- Pour quels motifs a-t-on éventuellement refusél'hospitalisation de votre proche ? En ce cas, lui a-t-onprescrit un nouveau traitement, lui a-t-on donné unrendez-vous dans les jours proches dans un CMP ouà l'hôpital ?- Comment se sont passés les jours suivants pourvotre proche ? Avez-vous eu besoin et réussi à le fairehospitaliser plus tard ?

Cette remontée de vos informations, avec lagarantie d'anonymat, nous est indispensable. Ellenous permettra de mieux cerner et transmettre lagrande détresse dans laquelle se trouvent les maladespsychiques et leurs proches dans notre département.Vous pouvez nous adresser ces informations soit parcourrier à la Délégation, soit par mail à[email protected]

Il nous semble urgent que se mette en place uneorganisation départementale pour répondreefficacement aux situations de crises.En attendant vos témoignages, je vous souhaite uneexcellente lecture de ce Contact dédié à l'Accueil

Nicole Martelloni

Sommaire

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Accueil et accompagnement des famillespar la délégation du Val­d’OiseNous voulons ici témoigner de notre actionprioritaire, celle de l’accueil et de l’accompagnementde nouvelles familles touchées par le désarroi d’unproche atteint par la maladie mentale. De l’écoutetéléphonique à l’animation de groupe de parole, enpassant par des entretiens en tête à tête. Lesbénévoles se relaient et se forment à ces fonctionsd’entraide.

De l’accueil téléphoniqueaux rendez­vous avec les famillesTémoignage d’un bénévole : l’accueiltéléphoniquePourquoi accueillir et écouter ?Parce que, aujourd’hui bénévole Unafam, j ’ai aussiconnu des moments de désespoir où tout semblaitbloqué.J’ai alors rencontré des bénévoles formés à l’écoutepar l’Unafam. Mes difficultés n’ont pas disparu maisavec leur aide j ’ai pu les surmonter. L’écoute de pair

à pair est la force de l’Unafam. L’écoutant et l’écoutéconnaissent des situations similaires.

À mon tour d’aider un peu. Aider les autres c’estaussi s’aider soi-même.

Comment ?Pour écouter il faut être formé. Indispensable. Jedirais même formation continue. Il y a des méthodes,des techniques. Les bons sentiments ne suffisent pas.Peut-être faut-il avoir des dispositions particulières :ouverture d’esprit, facilité dans les contacts humains.Je ne développerai pas ce point mais je pense quecertains ont plus de facilités que d’autres.

Pour ma part, je suis très à l’aise dans l’écoutetéléphonique (restes professionnels).Je dois rapidement, dans les premières minutesd’entretien, distinguer la nature de la demande. Si lapersonne a, comme souvent, juste besoin de parler desa situation et d’avoir un peu de réconfort, des’entendre confirmée dans les décisions qu’elles’apprête à prendre, l’entretien téléphonique seraadapté. L’écoutant intervient peu. Il écoute.

Au contraire, si la personne est trop angoissée pour

Dossier

L’UNAFAM 95, un accueil de proximité de pair à pair

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pouvoir s’exprimer au téléphone, si la nature del'appel comporte en plus des besoins d’ informationspratiques et nécessite de la documentation, larencontre physique s’ impose. Je propose un rendez-vous.Les difficultés de déplacement pour des personnessans véhicule sont un frein aux rencontres sur lesecteur Est du département.

L’écoutant entend des histoires de vie terribles. Lespersonnes qui viennent vers nous affrontent dessituations extrêmement difficiles, voire tragiques,avec courage. Elles savent faire face. Elles viennentjuste chercher un peu d’aide pour reprendre courageet continuer. Bernard B.

Des entretiens personnalisés aux rencontresconvivialesVoici le témoignage recueilli auprès de trois amiesbénévoles de l’Unafam à Pontoise ; elles reçoiventdes familles en entretien et les accueillent auxréunions conviviales qu’elles animent à la Maisonfamiliale des Cordeliers.Comment vous êtes­vous engagées ?À l’époque, nous sommes venues à l’Unafam avecnos propres problèmes. Nous avons été accueillies,écoutées et soutenues. Très vite, nous avons étésollicitées à Pontoise pour continuer cette actionauprès d’autres familles.Notre engagement en équipe tient-il à un besoin deréciprocité, par empathie, par curiosité, par amitié ?Sans doute c’est un peu de tout cela !

Qui vous contacte et comment se déroulent lesentretiens ?Des mères de famille, le plus souvent. Rares sont lespères, dans un grand isolement face à la maladie deleur proche. Ils sont confrontés à l'incompréhensionde l’entourage, attitudes difficiles vis-à-vis de lapersonne malade et des services de psychiatrie,montée de la violence, angoisse…Nous sommes contactées par la délégation, par lebouche à oreille, ou par des personnes qui ont connul'Unafam par Internet, grâce auquel l'association estla mieux connue.Nous fixons le rendez-vous au Gem de Pontoise quiest fermé le lundi. Les personnes se sentent écoutées,respectées, et non pas jugées, et ceci souvent pour lapremière fois. Nous prenons le temps de faire un petitbout de chemin avec elles. Bien souvent nous lesfélicitons pour leur courageNous leur parlons de ce qu’elles peuvent trouver àl’Unafam et auprès des acteurs locaux (voir leschéma page 2). Nous les invitons aux prochainesréunions conviviales et leur laissons un petit dossier.Nous recevons toujours à deux.Nous nous sentons limitées face à la violence vécuesouvent par les proches, au déni, au danger, avec des

familles à bout et sans solutions, mais aussi face auxdifférences culturelles.Nous sommes secouées et quelques fois ramenées ànos propres difficultés.

Avez­vous des occasions d’être aidées dans cetengagement ?Oui, nous avons participé aux formations à l’Accueilproposées par l’Unafam. Elles sont indispensables.Nous nous retrouvons aussi aux rencontres desaccueillants sur des thématiques spécifiques à larégion Île-de-France. Nous avons eu aussi un tempsde supervision à Montlignon avec des psychologues.

Vous animez aussi des réunions conviviales ?Toutes les six semaines de 14h 30 à 17h à la MaisonFamiliale des Cordeliers. Six à douze familles seretrouvent autour d’un café. Certaines, nous lesconnaissons pour les avoir reçues au Gem, d’autresnous rejoignent, informées par courriel, par Contactet le site de la délégation.Au départ, nous parlons de l’Unafam et de sesactivités.Lors du tour de table, s’exprime qui le désire.Chacun raconte où il en est ; ses difficultés, sa pro-gression et ses attitudes au quotidien dans la famille.Nous veillons à la qualité de l’écoute. Nousencourageons.C’est un énorme soulagement pour les participants dedécouvrir qu’ils ne sont pas seuls face à l’adversité.On peut ainsi dépasser sa culpabilité, sortir la tête del’eau, trouver des pistes, se confier et partager unmessage d’espoir dans la gratuité des échanges.Certains sont fidèles aux rencontres, d’autress’engagent dans un groupe de parole, participent à ungroupe d’entraide Prospect.Nous sommes contentes quand des pères viennent.Pour nous, c’est un moment d’amitié partagée.Nous tenons à remercier Nelly, chargée de labibliothèque de la Délégation, qui à 17h propose leprêt d’ouvrages. De quoi continuer à alimenter laréflexion et l’ information des familles.

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Lors de la rencontre conviviale de ce samedi 26mars 2016, les participantes nous disent :Ces réunions conviviales me permettentd’échanger, d’apprendre. Je peux m’exprimer, êtreécoutée, m’enrichir de l’expérience des autres.

Écouter les autres nous fait avancer et peut déclen-cher un déclic ou provoquer une interrogation surnotre façon de faire.Être moins seule, être ensemble, ça fait du bien.Consolider mes convictions sur ce que je fais ou nefais pas.Nous avons des histoires identiques mêmes si ellessont différentes, nous avons un point commun. Icic’est « normalisé », ce n’est pas une histoire demorale.C’est le seul endroit où l’on peut parler sans sejustifier, sans être jugé, ce qui permet d’enlever lepoids de la culpabilité.La parole vient cicatriser, c’est comme unpansement réparateur.On peut même en rire et se moquer. C’est unsoutien, on se sent porté par les autres. Il y a uneénergie qui nous porte.Il y a un sentiment d’admiration face à certainsparents qui ont une expérience de 20 ans pour l'une,de 11 ans pour l’autre, et qui la font partager

Témoignages de Lucienne, Sylviane, Mariarecueillis par Jean­Pierre.

SE SOUTENIR MUTUELLEMENTDANS UN GROUPE DE PAROLENotre délégation du Val-d’Oise propose auxfamilles de participer mensuellement à un groupede parole.

Cinq groupes dont un groupe de parents de jeunesse réunissent actuellement à Montlignon,Eaubonne, Argenteuil, Pontoise. Sophie l’Hermite,psychologue, une coordinatrice bénévole et desparticipants témoignent.

Mon rôle de psychologue dans les groupesde paroleJ’anime depuis plusieurs années maintenant des

groupes de parole et j 'éprouve beaucoup desatisfaction à voir les personnes suivre le groupe,d’année en année, et se soutenir, s’encouragermutuellement dans leur cheminement avec leursenfants, et voir des situations évoluer positivement.

Les personnes qui participent à ces groupes deparole avancent dans la compréhension et la prisede distance concernant leur situation familiale.Elles se sentent réconfortées et épaulées dans lesmoments difficiles, trouvent ou constatent de

nouvelles solutions et les font partager.

L’ importance dans ces groupes vient du fait quechacun peut se retrouver dans l’expérience d’autreset peut ainsi se sentir moins seul. Cela aide às’exprimer plus librement, à pouvoir dire lesinquiétudes, les peines, les colères, les doutes, lesdéceptions, les incompréhensions, les renon-cements, les décisions, et aussi les joies, lesespoirs, les satisfactions, sans avoir peur d’êtreincompris, mal jugé, mais en se sentant aucontraire écouté et respecté dans ses ressentis, sesémotions, ses prises de position.

Car tous sont passés par là à un moment donné.Chacun peut apprendre des expériences des autres,cela fait éprouver, réagir, réfléchir, espérer, et endéfinitive prendre de la distance, vivre et faire leschoses autrement, chacun à son rythme.

Mon rôle de psychologue est d’écouter,d’accueillir ces paroles et ces émotions, de rassurer,de leur donner du sens. J’apporte à chaquepersonne des éléments de compréhension parrapport à ce qu'elle vit et, de part et d’autre entre leparent et son proche malade, de faire le lien avecd’autres situations, de faciliter les échanges à partirde ces propos.

La culpabilité est immense chez les parents etsouvent sclérosante. Je constate à quel point ils nesont pas ou très peu pris en compte, entendus,informés, soutenus ou au moins conseillés par laplupart des équipes soignantes toujours aux prisesavec le dilemme de « l’enfant /adulte malade, maisadulte responsable », ce qui est dommageable.

Connaissant bien les particularités des maladies,des prises en charge et des parcours de soin etd’ insertion, je peux apporter des éclaircissements,des repères, et ne pas laisser des situations dedétresse, d’ incompréhension, de solitude etd’ isolement s’ installer.

La maladie psychique a la particularité d’enfermer,« d’engluer » la personne et son entourage. Celui-cine sait plus comment réagir, à cause del'inquiétude, du stress, de la peur, de la culpabilité,et de l'épuisement. Mon rôle est d’aider les parentsà y voir plus clair, en m’appuyant sur lesexpériences des uns et des autres, pour qu’ilspuissent se repositionner, retrouver un cadre de vieavec des limites, pour pouvoir mieuxcommuniquer, aider et accompagner leur proche,mais sans s’y perdre ou y perdre toute leur énergie,qui leur reste nécessaire.

La difficulté reste d’accepter le temps, plus oumoins long, qui est nécessaire à leur proche pour sestabiliser et retrouver un équilibre de vie et unecertaine indépendance, à la manière qui lui estpropre. Il est vrai que ceci n'est pas toujours facilité

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par des prises en charge malheureusement trèsdisparates et le manque de structures spécialisées.Mais cela est malgré tout possible.

Sophie L’HERMITE

Mon aide de coordinatrice UNAFAMLe groupe de parole apporte beaucoup

d’enrichissement mutuel par rapport à l’expériencede chacun, le fait de partager la même sensibilitéconcernant la maladie psychique, se sentir comprisdès les premiers mots, les premiers témoignages,partager plus ou moins le même vécu.

Je suis coordinatrice du groupe de parole et jesens que les personnes composant le groupe seconfient à moi avec confiance et elles attendent dema part un soutien du fait de mon expérience avecla maladie. Certaines personnes m’appellent surmon téléphone portable pour me demanderconseil.

Mon fils ayant bien progressé dans sa vie, il est unexemple positif, et mon expérience avec mon fils« tire les gens vers le haut » et donne espoir auxpersonnes qui se battent avec la maladie.

Le groupe est soudé et très attentif pendant lesrencontres. Au fil du temps, les situations desparticipants progressent et les parents prennentconfiance en eux et sont plus sûrs d’eux. Ils sesentent soutenus, ne se sentent plus seuls.

J’ai le sentiment que le groupe attend beaucoup dela psychologue qui donne la bonne distance entreles parents et leur enfant malade, car les parentsjouent trop souvent un rôle surprotecteur.

Je suis heureuse de pouvoir aider les parents quiparticipent au groupe de parole. Je comprends leursouffrance et j ’essaie de leur transmette le savoir-

faire que j’ai expérimenté avec mon fils. J’essaieaussi de leur transmettre la confiance que j’ai enmoi. De croire à un mieux-être malgré la maladie.De croire qu’avec le temps nos malades pourrontde mieux en mieux s’ insérer dans la société.

Christiane

Témoignages de familles1 - Nous sommes satisfaits mon mari et moi departiciper à ce groupe de parole. Les échanges etl’écoute de chaque personne, est pour nous sourced’enrichissement. Malgré quelques difficultés àexprimer nos problèmes, nous avons pu avanceravec les conseils avisés de notre psychologue.Nous pensons qu’il est bon de trouver desinterlocuteurs bienveillants pour nous sentir entoute confiance.Il manquerait juste un peu de temps pour chaqueparticipant.

2 - Nous avons voulu participer à un groupe deparole parce qu’il nous fallait parler, exprimernotre désarroi, avoir des réponses à toutes cesquestions dans tous les sens. Essayer decomprendre.

Ce fut un souffle dès la première séance. Tous lesparents avaient les mêmes souffrances, vivaient lesmêmes étapes quelle que fut la maladie de leurjeune. Alors, cela nous rapproche.À chaque séance, nous découvrons des choses

nouvelles sur les comportements, les succès et lesrécidives. Nous sommes mieux armés pourcontinuer et toujours continuer.

Ce sont des échanges bienveillants. Notrepsychologue attentive nous ramène en douceurvers la réalité et les fondamentaux.

En 2015, la délégation de l’Unafam 95 :• a reçu 145 premiers appels téléphoniques• a réalisé 224 entretiens individuels (physiques ou ou téléphoniques)• a assuré 52 entretiens pour appui technique (demande de logement ouaide au dossier MDPH)

Dans notre délégation 5 groupes de parole se réunissent chaque mois.

L'un des groupes réunit spécifiquement des parents d'enfants et d'adolescents.

Si vous souhaitez y participer, contactez­nous( tél. 01 34 16 70 79 ou par mail : [email protected])

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Témoignage

Un témoignage sur le séjour RÉPIT (Atelier d'entraide et semaine du séjour)Ma chère Catherine,

C'est avec un peu de recul que je souhaiterais te confier ce que le séjour « RÉPIT » m'a apporté, séjourqui semblait bien me correspondre. Dès mon inscription, je l'ai attendu avec inquiétude, angoisse, maisaussi avec impatience.

Le séjour :

Nous avons été accueillis très chaleureusement, dans un village de vacances en plein cœur de laSologne, près d'un lac. Déjà le lieu était très approprié au repos.

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Eaubonne et environsGrâce au prêt gratuit de salles par la Mairie, nous pouvons être présents à Eaubonne, commune bien situéegéographiquement sur le département et facilement joignable par les transports en commun.Nous avons pu y développer diverses activités :

• Des réunions conviviales s’y déroulent régulièrement le samedi après-midi depuis de nombreusesannées et rassemblent à chaque fois une vingtaine de personnes. Pour beaucoup d’entre elles, c’est unpremier contact avec notre association, mais il y a aussi les fidèles adhérents que nous avons plaisir àretrouver.Certaines de ces réunions s’ouvrent à des intervenants sur des thèmes précis : le fonctionnement de laMDPH (Maison départementale des personnes handicapées), le choix d’une complémentaire santé, latransmission du patrimoine . .D’autres fois, c’est un petit film qui est projeté : un document ou un témoignage sur un aspect du parcoursde nos proches.Il y a toujours un temps d’écoute et d’analyse des difficultés rencontrées, pour ceux qui le souhaitent, cequi conduit les participants à livrer leurs expériences et leurs idées afin de fournir des pistes d’action auxaidants désemparés.C’est aussi un lieu où prendre rendez-vous pour un entretien individuel avec des bénévoles del’UNAFAM.Cela se termine toujours, autour d’une boisson, par des discussions bienveillantes et animées entre lesparticipants qui ont souvent du mal à libérer la salle en fin d’après-midi.Bien des dialogues se poursuivent sur le trottoir ..

• Eaubonne, le samedi après-midi, c’est aussi depuis deux ans le lieu de réunions mensuelles d’ungroupe de parole animé par une psychologue : Sophie L’Hermite, et une coordinatrice bénévole del’UNAFAM : Michèle Heinz.

• Eaubonne, c’est aussi la commune où a été ouvert le premier GEM du département du Val d’Oise :l’OASIS, formidable structure pour aider nos proches malades à vaincre la solitude. Deux animatrices,Juliette et Sylvie contribuent largement à la convivialité de ce lieu et à la diversité des activités proposées.

• Eaubonne, c’est aussi la commune d’implantation d’un pôle de psychiatrie avec lequel nous avons deséchanges positifs, le Chef de Pôle est venu au siège de la délégation faire une conférence sur lesaddictions dont souffrent beaucoup de nos proches.

Nous pensons mettre à profit cette collaboration pour faire créer un CLSM (Conseil local de santémentale) dans la communauté du Val Parisis et monter un projet d’équipe mobile de psychiatrie quiaiderait à résoudre le problème des hospitalisations des malades en crise et aussi à réduire le nombred’hospitalisations par un suivi momentané des malades à domicile. F.J.

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INFORMATIONS

Le matin réveil en douceur avec la pratique du « Tai-chi », du « Qi Gong », des gestes menant à ladétente.Ensuite tout au long de la semaine, nous avons participé à l'Atelier d'Entraide Prospect. Les différentesétapes : faire connaissance, parler de la maladie, partager les émotions, prise de conscience que noussommes des individus à part entière et que nous avons le droit de vivre …À la fin de cet atelier, chacun devait se fixer un objectif à réaliser.Ces ateliers étaient entrecoupés de séances de bien-être, relaxation, yoga du rire, musique, … tout ceciavec un coach idéal car doux aussi bien dans ses gestes, que dans sa voix et dans l'attention qu'il nousportait dès qu'il sentait que nous avions de l'angoisse.

Ce que j'ai ressenti pendant le séjourPendant ce séjour, nous avons tous pu parler sans honte, sans jugement, exposer nos problèmes, écouterles autres, partager nos peines. . .Si à notre arrivée nous avions des visages tristes, nous sommes partis avec des visages souriants.Un miracle s'était produit. Je ne pensais pas qu'un sourire sur mon visage serait redevenu possible.

J'ai apprécié cette notion de partage, les prises de parole, et surtout, de voir que je n'étais pas seule àvivre ou à avoir vécu un enfer.

J'ai apprécié la solidarité qui s'est instaurée dans le groupe, voire la complicité.En une semaine, j 'ai ressenti un corps libéré, léger, plus de stress, et surtout une envie de vivre. Je mesuis sentie tellement plus sereine.

Et deux mois après le séjourDeux mois après ce séjour, j 'ai maintenant une envie de me battre, envie d'aider des familles. Je participeaux groupes de parole UNAFAM, où je ne me sens plus victime, mais aidante en indiquant le cheminque j 'ai parcouru, pour moi-même et pour mon fils.Chaque fois que je rencontre des personnes du milieu médical je parle de ce séjour en disant : « cela aété un vrai bonheur d'y avoir participé, c'est génial, n'hésitez pas à le proposer ».

Ma famille et mon médecin traitant ne me reconnaissent plus tant ils me trouvent transformée. Certesmon fils n'est pas guéri et si cela reste difficile pour une maman, je l'approche avec beaucoup desérénité, surtout sans stress, et mon fils n'en est que mieux.

D'ailleurs je vais reprendre mon travail, je suis prête. Maintenant je ne survis plus, mais je revis.J'aimerais que nous puissions nous retrouver . . Les maladies qu'ont nos enfants sont des maladies àrebondissements, et je pense que nous restons malgré tout fragiles.

Danielle

Présence 2000 obtient le label Cap HandeoLe 15 décembre dernier l’association départementale d’aide à domicile Présence 2000 a obtenu le labelnational Cap Handeo. Il a pour but de faciliter la vie à domicile des personnes handicapées et leurfamille. A travers ce label, les agences labellisées appliquent 22 exigences de services dont :

• des interventions possibles entre 6 heures et minuit• l’accompagnement au quotidien par un suivi individualisé• des formations régulières des intervenants• le remplacement dans l’heure d’un intervenant absent, etc.

C’est une première dans le Département.Les prestations de Présence 2000 sont tarifées par le Conseil Départemental

Présence 2000 - 3 place de la Fraternité - 95300 Pontoise - 01 30 17 12 23http://www.handeo.fr

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La prime d’activité pour les bénéficiaires de l’AAHLors de la dernière réunion de la Commission Compensation-Ressources du CNCPH, le point a été faitsur la prime d’activité qui est élargie aux personnes allocataires de l’AAH.L’AAH est traitée comme un revenu professionnel afin de permettre aux allocataires de bénéficier decette prime. Elle n’est pas négligeable, certains travailleurs en Esat pourront avoir une prime d’environ150 euros par mois sous condition des ressources du foyer.Le versement par la CAF ne se fera pas avant fin juin 1016 avec rétroactivité au 1er janvier 2016 si letravailleur fait sa demande avant septembre 2016. Le simulateur de la CAF est opérationnel pour lecalcul de la prime.

http://www.caf.fr/visite-guidee/la-prime-d-activite/prime-d-activite-et-beneficiaire-aah

Triste QuizzQui sont les 400 personnes n'habitant pas le Val-d'Oise qui ont au moins sept bonnes raisons devouloir rentrer à la maison ?

Certaines sont isolées parfois plus de 20 heures par jour ; 23 sont attachées sur leur lit 23 heurespar jour et ne peuvent appeler le personnel de soin, faute de bouton d'appel dans leur chambre.Elles prennent leur douche sans porte ni rideau. D'autres sortent au maximum deux fois unedemi-heure par jour, ne peuvent communiquer à l'extérieur ni sortir de ce lieu, ni lire ou écouterde la radio ou écrire une lettre, ni fumer plus de quatre cigarettes par jour.

Qui sont-elles pour subir un tel traitement et pourquoi les a-t-on mises là ? Des criminelsdangereux, des terroristes, des mafieux prêts à prendre les armes pour leur business, de sombresmalfrats n'hésitant pas à tuer la veuve et l'orphelin pour une dizaine de billets ?

Eh non, il ne s'agit que de troublés mentaux habitant dans notre belle province bourguignonne.Ils sont sans doute agités et incohérents mais on sait bien que attacher, enfermer, priver, affamersont les pires des solutions pour calmer la souffrance, l'agressivité et la colère liée à l'angoisse.

Le contrôleur des lieux de privation des libertés nous a alertés et nous le savons maintenantgrâce à la presse. Indignons-nous des conditions d'hospitalisation des 400 troublés mentaux deBourg-en-Bresse, résistons à l'ambiance sécuritaire justifiant ces traitements, proposons dessolutions pour sortir de ce cycle infernal de régression asilaire d'enfermement. Ce que nousferons pour le département de l'Ain servira la cause de tous.

MOP ­1er jour de printemps 2016

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Bibliothèque

Les dernières acquisitions de la bibliothèque de la délégation.Vous pouvez emprunter ces l ivres auprès de Brigitte Bettel au bureau de l’UNAFAM 95 en vousassurant de sa présence en téléphonant au 01 -34-1 6-70-79 ou lors des réunions conviviales.Vous pouvez consulter la l iste complète du fonds et la disponibi l ité des ouvrages sur le site :

Généralités – InstitutionsIls sont fous ces psys ! Petits remèdes et grands moyens de la préhistoire à nosjours par Marc Magro.Une histoire des approches des troubles mentaux, du chaman ancestral au psychiatremoderne. L'auteur passe en revue les différents discours et techniques avec lesquels leshommes et les femmes considérés comme malades ou fous ont été soignés (bûcher duMoyen Age, recours aux astres à la Renaissance, électrochoc, lobotomie au pic à glace,cure psychanalytique, etc.)

Défense de la clinique en psychiatrie sous la direction de Marcel Sassolas.Essai concernant la dimension clinique de la psychiatrie, c'est-à-dire la proximitépsychique entre un patient et son psychothérapeute. La psychiatrie est une thérapie nonmédicamenteuse et qui n'implique pas de programme comportementaliste, mais elleplace le patient au centre de l'activité soignante.

Une adhérente a lu et vous recommande : Le Présent infini s’arrête, de Mary DORSANCaroline, infirmière en psychiatrie, travaille dans un appartement thérapeutique de sept lits pouradolescents, Place du Bonheur.

Elle mène un reportage sur ce lieu et cherche à décrire tout ce qui s’y passe. Elle promène ses yeux-caméra sur les adolescents, sur les soignants et sur leur famille.

Ce ne sont pas seulement des images qui nous sont montrées mais aussi des échanges, des paroles, desmots qui nous sont offerts, des gestes parfois difficiles à regarder ou des situations inextricables.

L’ infirmière s’ inclut dans ce reportage : elle fait partie des personnages-acteurs. Elle livre ce qu’elleressent, ses questions, son savoir-faire, son improvisation, ses doutes et sa propre souffrance devant ladouleur de ces jeunes. Elle n’occulte pas sa propre violence qui la fera sortir de ses gonds etdéclenchera ce long cheminement de l’écriture et de l’analyse.Elle observe l’organisation de l’équipe, écoute les soignants qui parlent entre eux, qui n’en peuvent pluset qui, soit continuent, soit jettent l’éponge. Elle ne fait pas l’ impasse sur la difficulté de rester solidairedans l’équipe.

Pour nous laisser reprendre notre souffle, elle nous fait entrevoir sur quoi repose son équilibre : un mariprésent et un fils qui va bien, qui étudie le latin et aime lire comme sa mère…, des échappées envoyage, des complicités qui rassurent, des échanges brefs mais qui font du bien.Cet ouvrage se lit comme un roman à suspense : comment cela va-t-il finir ?Caroline abreuve le lecteur de mots soigneusement choisis et le laisse repartir « habité » par cesrencontres poignantes ou dérangeantes. Marie­Thérèse Maury ­ 29/01/2016Vous pouvez emprunter ce livre à la bibliothèque de la délégation ou lors d’une réunion conviviale.

Coin lecture

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TémoignagesL’Intranquille. Autoportrait d’un fils, d’un peintre, d’un fou par Garouste et JudithPerrignon.Le peintre, sculpteur, graveur et illustrateur G. Garouste raconte les relations avec sonpère, les secrets et non-dits de sa famille, ses années aux beaux-arts, ses crises de délire,ses soirées au Palace à la fin des années 1970, ses rencontres avec le marchand d'art LeoCastelli, etc. Texte lu par Jacques Weber (Théâtre du Rond-Point 2011 ) sur le CD.

Quand le travail vous tue : histoire d’un burn out et sa guérison par Aude Selly.Sans réelle formation, l'auteure est recrutée pour gérer les ressources humaines d'un grandgroupe de magasins. Isolée, elle doit faire face à une très lourde charge de travail.Submergée par les problèmes juridiques, administratifs et relationnels, elle s'effondre. Cetouvrage est le récit de sa descente aux enfers, qui ira jusqu'à une tentative de suicide, et desa reconstruction.

L’homme qui prenait sa femme pour un chapeau par Oliver Sacks.La description par le célèbre neurologue anglais de cas cliniques plus étranges les uns queles autres : un marin ayant perdu la notion du temps vit prisonnier d'un instant perpétuel,un homme qui croit être un chien renifle l'odeur du monde, un musicien qui pense que latête de sa femme est un chapeau, etc.

Maladies – Traitements – AccompagnementLes antispychiatries : une histoire par Hochmann Jacques.A toutes les époques, certaines méthodes thérapeutiques de psychiatres pour traiter lestroubles mentaux ont été remises en question. L'ouvrage retrace les mouvements opposésà la médecine officielle dans ce domaine, en particulier l'antipsychiatrie anglaise ou lapsychiatrie démocratique italienne des années 1970. Il apporte un nouvel éclairage pourles débats actuels.

Lieu d'asile : manifeste pour une autre psychiatrie : l'hôpital menacé parl'enfermement abusif par Thierry Najman.Le psychiatre démontre les améliorations obtenues chez les patients grâce à lapsychothérapie tout en dénonçant la barbarie et l'inefficacité des pratiques, toujoursd'actualité au XXIe siècle bien qu'illégales, consistant à isoler et à sangler les malades.

Bibliothérapie en médecine générale par Pierre­André Bonnet.Cette synthèse présente les principes et les possibilités d'application de la bibliothérapiedans le cadre de la médecine générale. L'auteur montre comment l'idée d'une thérapie parle livre et la lecture est apparue d'abord dans la littérature pour intéresser ensuite lapsychologie, puis la science médicale. Il fait état des multiples propriétés et du mode deprescription du livre dans le soin.

Vivre et comprendre les troubles bipolaires par Jean­Pierre Guichard.Un ouvrage pour mieux comprendre les troubles bipolaires, sous tous ses aspects.

La schizophrénie : la reconnaître et la soigner par Nicolas Franck.L'auteur donne les clés permettant de comprendre les troubles dont souffrent lespersonnes atteintes de schizophrénie. Il s'appuie sur les données fournies par lesrecherches scientifiques récentes.

La schizophrénie : idées reçues sur une maladie de l'existence par Bernard Granger,Jean Naudin.Une présentation de la schizophrénie destinée à combattre les idées reçues sur cettemaladie mentale. Les auteurs en détaillent les symptômes, les causes, les traitements ainsique les moyens d'aider le patient à vivre avec.

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ATELIER D’ENTRAIDE PROSPECTAnimé par deux bénévoles formés, l' Atelier d’Entraide Prospect permet aux participants d’échangerleurs expériences face aux difficultés qu’ils rencontrent et de construire ensemble des savoir-faireefficaces.

Objectifs :• Faire face dans la durée à la maladie psychique d’un proche.• Prendre du recul par rapport à l’ incidence de la maladie sur notre vie.• Prendre conscience des savoirs et des savoir-faire que l’expérience de la maladie nous a fait acquérir.• Identifier des stratégies pour faire face dans la durée.• Développer un réseau qui nous soutienne dans l’avenir.• Développer confiance et estime de soi.

Contenu des ateliers :Il s’agit d’une réflexion collective de pairs à pairs. La structuration de l’atelier autour de thématiquessuccessives permet de progresser en prenant conscience des savoirs que la maladie nous oblige à mettreen œuvre pour pouvoir développer des perspectives d’avenir.

FORMATION SUR LES TROUBLES PSYCHIQUESMieux comprendre et mieux accompagner

Cette journée accueillera tous ceux qui souhaitent mieux comprendre et mieux aider un proche atteintde troubles psychiques récemment, ainsi que ceux qui se posent des questions sur le comportementd'une personne de son entourage.

Cette journée sera animée par une professionnelle du soin et une bénévole.

Le contenu de cette journée :• Avoir des notions de base sur les troubles psychiques.• Mieux connaître le handicap qui peut en découler et les compensations possibles .• Mieux se repérer dans les différentes offres de soin et dans l'organisation du milieu psychiatrique.• Avoir un aperçu des structures médico sociales qui apportent des aides aux personnes, dans le 95.

C'est un temps de rencontre et d'échanges avec d'autres familles confrontées à des difficultés similaires.Le déjeuner sera pris en commun. Le nombre de places est limité.

INFORMATION PROFAMILLE IDFQu’est­ce que ProFamille ?• C’est un programme psychoéducatif qui s’adresse aux parents, frères et sœurs, conjoints ou grands-parents ayant un proche souffrant de schizophrénie ou de troubles apparentés.Déroulement du programme

• le programme se déroule sur 2 ans,• la 1 ère année la formation est composée de 14 séances de 4 heures encadrées par une équipe

médicale (infirmier et/ou psychiatre ou psychologue),• à la suite de chaque séance un travail personnel sur polycopiés est demandé,

RENDEZ­VOUS

Un prochain atelier aura lieu dans notre département,à Montlignon à la Mayotte les 28, 29 mai et 11 juin.Inscription : [email protected] ou 01 34 16 70 79

La prochaine journée sur les troubles psychiques aura lieusamedi 11 juin (9h 30 à 16h 30),

à la Maison Hospitalière : 1, Place des Pinets 95800 Cergy le HautPour vous inscrire à la délégation : 01 34 16 70 79 ou [email protected]

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• la 2ème année 8 séances d’approfondissement et travail sur cahier d’exercices.

Où ? Hôpital Sainte-Anne, CMP de Montmartre (Maison Blanche), Colombes, Rueil, Clermont…

Préinscriptions et renseignements :Le nombre de places est limité et la demande est importante. Vous pouvez vous préinscrire dèsmaintenant par courriel en posant vos questions et en développant vos motivations :• CMP de Montmartre, 40 rue Ordener Paris 75018 ( [email protected] )• Hôpital Sainte- Anne : Mme Dominique Willard ( [email protected] )

Réunion d’information ProFamille, 2016­2017mardi 14 juin, SHU – Hôpital Sainte Anne, Amphi Deniker, 1 rue Cabanis Paris 14e

( [email protected])

PSYCYCLETTEEn juin dernier, le Val d’Oise a accueilli à Cergy-Pontoise la dernière étape de la Psycyclette, avantl’arrivée au Sénat.

Ils étaient une cinquantaine de cyclistes à prendre part à cette aventure, rassemblant des soignants, despatients et leurs proches, tous réunis pour participer ensemble à un exploit sportif, mais aussi pourchanger le regard sur la maladie psychique, qui suscite encore trop d’incompréhension, de peur etd’exclusion.

LES 21 ET 22 JUIN 2016, ils reviendront à Cergy.Le parcours reliant Evreux/Paris fera étape à Cergy-le-Haut le 21 juin. Il arrivera au Jardin duLuxembourg le 22 juin où il rejoindra les trois autres parcours partis d’Angers, de Caen et de Toulouse.

Pour tous ceux qui souhaitent participer à cette randonnée, vous pouvez nous rejoindre :• À l’arrivée le 21 juin 2016 vers 17h00 sur la place de la gare de Cergy le Haut.• Pour enfourcher votre bicyclette au départ le 22 juin à 9h00 (même lieu)• Pour encourager les sportifs• Au pique-nique le 22 juin, vers midi sur les bords de Seine à La Frette

Inscription et renseignements sur le site de l’Unafam 95.

SÉJOUR RÉPITLe séjour RÉPIT propose aux aidants de personnes ayant des troubles psychiques de se rencontrer et departager, pendant une semaine, leurs expériences avec d’autres aidants connaissant la même situation. Ilest organisé par l'Œuvre Falret, en partenariat avec l'Unafam.Afin de leur permettre de prendre soin d'eux-mêmes dans la sérénité, et de s’autoriser un temps dedétente, le séjour ÉCLIPSE pour leurs proches en souffrance psychique, est organisé au même momentet à proximité. Ces séjours auront lieu en Sologne du 4 au 11 septembre 2016.Uniques et innovants, ces séjours différenciés et simultanés d'une semaine représentent l’opportunité debénéficier d’un véritable moment de pause dans le quotidien pour mieux se retrouver. Une parenthèsepour tous. Informations et photos sur :http://falret.org/services-etablissements/sejours-aidants-familiaux-repit/http://falret.org/services-etablissements/sejours-troubles-psychiques-eclipse/