Ecrans philo, Salon du livre et de la presse jeunesse...

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RENCONTRES Stéphane Foenkinos, Guillaume Bodin, Fabien Gorgeart, Ariane Ascaride, Robert Guédiguian, Manu Riche, Brian Selznick, Leonardo Di Costanzo, Alice Laguarda, Pierre Pezerat, Annie Thébaud-Mony, Thuy Tien Ho, Tra To Nga, Eric Lecerf, Valérie Gérard, Quentin Ravelli, Dominique Dattola, Pierre Vinour. ÉVÉNEMENTS AVANT-PREMIÈRES de Ernest et Célestine en hiver, Un jour ça ira, Zéro phyto 100% bio, Coco, La Villa, Drôles de petites bêtes, L’Intruse. FESTIVAL MARMOE, Ecrans philo, Salon du livre et de la presse jeunesse, Hommage à Sólveig Anspach. 15 NOVEMBRE > 19 DÉCEMBRE 2017 - N° 1 24 le méliès CINÉMA PUBLIC MONTREUIL LA VILLA DE ROBERT GUÉDIGUIAN AVANT-PREMIÈRE MARDI 28 NOVEMBRE SÉANCES AVEC RENC’ART AU MÉLIÈS VENDREDI 17 NOVEMBRE, 18H30 Agent Orange, une bombe à retardement, en présence de la réalisatrice et de Tra To Nga, en lutte contre Monsanto. LUNDI 20 NOVEMBRE, 20H30 Diane a les épaules, suivi d’une rencontre avec le réalisateur Fabien Gorgeart. MERCREDI 22 NOVEMBRE, 20H30 Jalouse, suivie d’une rencontre avec Stéphane Foenkinos, en partenariat avec l’AAFA. MARDI 28 NOVEMBRE, 20H30 AVANT-PREMIÈRE de La Villa, suivie d’une rencontre avec Ariane Ascaride et Robert Guédiguian. VENDREDI 15 DÉCEMBRE, 18H30 HOMMAGE à Sólveig Anspach. Ouvert tous les jours 12h - 21h30 sauf le lundi Le service restauration est ouvert 12h - 14h30 et 19h - 21h30 À La FabU vous pouvez déguster des plats cuisinés sur place à partir de produits frais. Venez aussi découvrir nos desserts et gâteaux maisons pour de belles après midi en salle ou en terrasse. À bientôt ! ET SURTOUT PROFITEZ DE NOTRE ACCUEIL CHALEUREUX ! La FabU LA SCOP DES RESTAURATEURS DU MÉLIÈS LE MÉLIÈS 6 SALLES 12, PLACE JEAN JAURÈS 1 CINÉMA, 6 SALLES, CAFÉ RESTAU TERRASSE, ESPACE LIVRES ET EXPO Cinéma public art et essai, classé recherche et découverte, jeune public, répertoire et patrimoine. ACCÈS Administration et réservation 12, Place Jean-Jaurès 93102 Montreuil cedex Métro 9 - Mairie de Montreuil (sortie Place Jean-Jaurès) Bus - 102/115/122/121/129/322 arrêt Mairie de Montreuil Station Vélib’- station 32 Accès en voiture Venant de Paris, à la Porte de Montreuil, direction centre ville, prendre la rue de Paris jusquà la place Jacques Duclos, prendre la direction de la Mairie de Montreuil. En venant de Vincennes, par la rue de Vincennes jusqu’à la place Jacques Duclos, prendre la direction de la Mairie de Montreuil. Le cinéma est accessible aux personnes handicapées. Les salles sont équipées pour accueillir les personnes à mobilité réduite. ÉQUIPE INFOS PRATIQUES www.montreuil.fr/culture/cinema Répondeur du cinéma Le Méliès : 01 83 74 58 20 La Fabrique utile : 01 43 63 15 33 TARIFS PLEIN TARIF : 6 TARIF ABONNÉ : 5 CARTE ABONNÉ DE 10 PLACES : 45 (soit 4,50 la place) TARIF RÉDUIT : 4 (sur présentation d’un justificatif) - 26 ans, Allocataires des minima sociaux Personnes inscrites à Pôle emploi Personnes retraitées, Familles nombreuses, Personnes en situation de handicap, TARIF SPÉCIAL : 3,50 Séances du vendredi 12h et dernière du mardi à partir de 20h. Voyage dans la lune (enfants et accompagnateurs) Festivals et Cycles cinéma ABONNEMENT Cinémas Est Ensemble Abonnement d’un an, valable de date à date Pour 2 la carte, bénéficiez du tarif abonné de 5 dans tous les cinémas de l’Agglomé- ration Est Ensemble. Possibilité d’acheter un carnet de 10 places au tarif de 45 (soit 4,50 la place). Rendez-vous à la caisse du Méliès, muni d’une photo d’identité récente. Direction artistique Stéphane Goudet Direction administrative et financière Richard Zamith Programmation Marie Boudon Programmation jeune public Amélie Desserre Conquête de nouveaux publics Caroline Carré Comptabilité Chérif Belhout Régie salles Philippe Patros Service billetterie et accueil Olivier Goncalves, Florian Benac, Anaïs Charras, Bruno Moreira Projection Florence Bouffault, Damien Pagès, Suzanne Tatté, Max Finkiel, Christelle Le Turnier, Arsène Siberan Accueil et contrôle Auréa Jabeur, Sylvie Paroissien, Clémentine Gallepe, Daniella Saba, François Paumard, Alan Chikhe, Julia Feix, Elian Yvars, Aurélia Courau Conception graphique Frédérique André (Atelier la galande noire)

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RENCONTRESStéphane Foenkinos, Guillaume Bodin, Fabien Gorgeart, Ariane Ascaride, Robert Guédiguian, Manu Riche, Brian Selznick, Leonardo Di Costanzo, Alice Laguarda, Pierre Pezerat, Annie Thébaud-Mony, Thuy Tien Ho, Tra To Nga, Eric Lecerf, Valérie Gérard, Quentin Ravelli, Dominique Dattola, Pierre Vinour.

ÉVÉNEMENTS AVANT-PREMIÈRES de Ernest et Célestine en hiver, Un jour ça ira, Zéro phyto 100% bio, Coco, La Villa,Drôles de petites bêtes, L’Intruse. FESTIVAL MARMOE,Ecrans philo, Salon du livre et de la presse jeunesse,Hommage à Sólveig Anspach.

15 NOVEMBRE > 19 DÉCEMBRE 2017 - N° 124

leméliès

CINÉMA PUBLIC MONTREUIL

LA V ILLADE ROBERT GUÉDIGUIAN

AVANT-PREMIÈREMARDI 28 NOVEMBRE

SÉANCES AVEC RENC’ART AU MÉLIÈS

VENDREDI 17 NOVEMBRE, 18H30Agent Orange, une bombe à retardement, en présence de la réalisatrice et de Tra To Nga, en lutte contre Monsanto.

LUNDI 20 NOVEMBRE, 20H30Diane a les épaules, suivi d’une rencontre avec le réalisateur Fabien Gorgeart.

MERCREDI 22 NOVEMBRE, 20H30Jalouse, suivie d’une rencontre avec StéphaneFoenkinos, en partenariat avec l’AAFA.

MARDI 28 NOVEMBRE, 20H30AVANT-PREMIÈRE de La Villa, suivie d’une rencontre avec Ariane Ascaride et Robert Guédiguian.

VENDREDI 15 DÉCEMBRE, 18H30HOMMAGE à Sólveig Anspach.

Ouvert tous les jours 12h - 21h30 sauf le lundiLe service restauration est ouvert 12h - 14h30 et 19h - 21h30

À La FabU vous pouvez déguster des plats cuisinés surplace à partir de produits frais. Venez aussi découvrirnos desserts et gâteaux maisons pour de belles aprèsmidi en salle ou en terrasse. À bientôt !

ET SURTOUT PROFITEZ DE NOTRE ACCUEIL CHALEUREUX !

La FabU LA SCOP DES RESTAURATEURS DU MÉLIÈS

LE MÉLIÈS

6 SALLES

12, PLACE

JEAN JAURÈS

1 CINÉMA, 6 SALLES, CAFÉ RESTAU TERRASSE, ESPACE LIVRES ET EXPOCinéma public art et essai, classé recherche etdécouverte, jeune public,répertoire et patrimoine.

ACCÈS Administration et réservation12, Place Jean-Jaurès93102 Montreuil cedex

Métro 9 - Mairie de Montreuil (sortie Place Jean-Jaurès)Bus - 102/115/122/121/129/322 arrêt Mairie de MontreuilStation Vélib’- station 32

Accès en voitureVenant de Paris, à la Porte de Montreuil, direction centre ville, prendre la rue de Paris jusquà la placeJacques Duclos, prendre la direction de la Mairie de Montreuil. En venant de Vincennes, par la rue de Vincennes jusqu’à la place Jacques Duclos, prendre la direction de la Mairie de Montreuil.

Le cinéma est accessible aux personnes handicapées.Les salles sont équipées pour accueillir les personnes à mobilité réduite.

ÉQUIPE

INFOS PRATIQUESwww.montreuil.fr/culture/cinema

Répondeur du cinéma Le Méliès : 01 83 74 58 20

La Fabrique utile : 01 43 63 15 33

TARIFS PLEIN TARIF : 6 €

TARIF ABONNÉ : 5 €

CARTE ABONNÉ DE 10 PLACES : 45 €

(soit 4,50 € la place)TARIF RÉDUIT : 4 €(sur présentation d’un justificatif) - 26 ans, Allocataires des minima sociauxPersonnes inscrites à Pôle emploiPersonnes retraitées, Familles nombreuses,Personnes en situation de handicap,

TARIF SPÉCIAL : 3,50 €

Séances du vendredi 12h et dernière du mardi à partir de 20h.Voyage dans la lune (enfants et accompagnateurs)Festivals et Cycles cinéma

ABONNEMENT Cinémas Est EnsembleAbonnement d’un an, valable de date à datePour 2 € la carte, bénéficiez du tarif abonnéde 5 € dans tous les cinémas de l’Agglomé-ration Est Ensemble. Possibilité d’acheter un carnet de 10 places au tarif de 45 € (soit 4,50 € la place).Rendez-vous à la caisse du Méliès, muni d’une photo d’identité récente.

Direction artistique Stéphane GoudetDirection administrative et financièreRichard ZamithProgrammation Marie BoudonProgrammation jeune publicAmélie DesserreConquête de nouveaux publicsCaroline CarréComptabilité Chérif BelhoutRégie salles Philippe PatrosService billetterie et accueilOlivier Goncalves, Florian Benac,Anaïs Charras, Bruno MoreiraProjectionFlorence Bouffault, Damien Pagès, SuzanneTatté, Max Finkiel, Christelle Le Turnier, Arsène SiberanAccueil et contrôleAuréa Jabeur, Sylvie Paroissien, Clémentine Gallepe, Daniella Saba, François Paumard, Alan Chikhe, Julia Feix, Elian Yvars, Aurélia CourauConception graphiqueFrédérique André (Atelier la galande noire)

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15 NOVEMBRE > 19 DÉCEMBRE 2017films12 jours 120 battements par minuteA Beautiful Day Agent Orange, une bombe à retardementÀ mon âge je me cache encore pour fumerApportez-moi la tête d’Alfredo GarciaArgent amer Au revoir là-haut Les Aventures de Robin des boisBienvenue à Suburbicon Bjorg vs McEnroe BricksCarré 35 Coco Les ConquérantesDiane a les épaules Drôles de petites bêtes L’Ecole de la vie En attendant les hirondelles Ernest et Célestine en hiverEx Libris La Flèche Brisée IdaL’Intruse Irrintzina J’ai même rencontré des Tziganes heureux Jalouse Jeune femme Lucky La Lune de Jupiter M Mr Chat et les Shammies Makala Mariana Marvin ou la belle éducationMaryline Mémoires d’un condamné Le Monde animé Les Moomins attendent Noël MoonlightLe Musée des merveilles Opération Casse-Noisette 2Paddington 2 La Petite TaupePhase IVProblemski Hôtel Quel cirque !Rêves en rose Sans AdieuLe Sens de la fêteLes SentinellesStar Wars 8 : Les Derniers Jedi Sur la planche Taxi Sofia The Square Thelma TimgadLe Tombeur de ces damesLes Twinners et la malédiction de SouptownUn homme intègre Un jour ça iraL’Usine de rien Le VeufLa VillaWe blew it Western Zéro phyto 100% bio

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VENDREDI 17 NOVEMBRE, 18H30Agent Orange, une bombe à retarde-ment, en présence de la réalisatrice etde Tra To-nga, en lutte contre Monsanto.

SAMEDI 18 NOVEMBRE, 14H30Le Musée des Merveilles, CINÉ MA DIFFÉRENCE en audio description et enVF sous-titrée en français.

FESTIVAL MARMOESAMEDI 18 NOVEMBRE, 16H30AVANT-PREMIÈRE de Ernest et Célestineen hiver, en Ciné conte.DIM 19 NOVEMBRE, 11H15Mr Chat et les Shammies, My English Cinema.16H Les Twinners et la malédiction deSouptown, reprise du festival de Cottbus.

LUNDI 20 NOVEMBRE, 20H30Diane a les épaules, suivi d’une rencon-tre avec le réalisateur Fabien Gorgeart.

MARDI 21 NOVEMBRE, 20H30Sans Adieu, suivi d’une rencontre avecle producteur, Pierre Vinour.

MERCREDI 22 NOVEMBRE, 20H30Jalouse, suivi d’une rencontre avec Stéphane Foenkinos. Avec l’AAFA.

JEUDI 23 NOVEMBRE, 20H30Moonlight, de Barry Jenkins, ECRANSPHILOS avec la Maison Pop.

JEUDI 23 NOVEMBRE, 20H30Maryline, Ciné-Débat en partenariatavec l'association Vie Libre.

VEN 24 NOVEMBRE, 20H45AVANT-PREMIÈRE de Zéro phyto 100%bio, en présence du réalisateur.

DIM 26 NOVEMBRE, 16H15AVANT-PREMIÈRE de Coco !

LUNDI 27 NOVEMBRE, 20H120 battements par minute, suivi d’undébat avec la direction de la santé.

MARDI 28 NOVEMBRE, 14HÀ mon âge je me cache encore pourfumer, dans le cadre de la Journéecontre la violence faite aux femmes.

MARDI 28 NOVEMBRE, 20H30AVANT-PREMIÈRE de La Villa, en présence de Ariane Ascaride et Robert Guédiguian.

MERCREDI 29 NOVEMBRE, 20H30Problemski Hôtel, suivi d’une rencontreavec le réalisateur, Manu Riche.

SALON DU LIVRE JEUNESSEJEUDI 30 NOVEMBRE, 20H15Le Museé des merveilles, suivi d’unerencontre avec l’écrivain Brian Selznick(Hugo Cabret), avec Bayard.

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LUN POINT DE VUE SUR LE MONDEe Méliès attire de plus en plus de spectateurs : 36 000 pour le seul mois d’octobre,marqué par les présences d’Olivier Nakache et Eric Toledano, du réalisateur de laPalme d’or, Ruben Östlund (2004 spectateurs pour ce jour seul) ou encore deVincent Macaigne, après la venue surprise de William Friedkin. Cette fidélité formidable nous réjouit, d’autant qu’elle contaminetous les champs de la programmation. Ainsi, la tenue duciné-concert symphonique (25 musiciens de l’ensembleKosmofony)en ouverture de la saison 2 de l’universitépopulaire du Méliès, a rassemblé 312 personnes enchan-tées dans la grande salle, pour ce chef d’œuvre bientôtcentenaire qu’est Le Kid. Cette université populaireconnaîtra un 13ème rendez-vous avec un hommage à Jerry Lewis et à son plus beau film, Le Tombeur de cesdames, en partenariat avec le Centre Tignous d’artcontemporain et son exposition “Décomposition d’unemaison” qui s’achève le 16 décembre. L’Unipop reprendra en janvier avec un principe simple : une figurede cinéma (le gros plan, le travelling, le montagealterné, le raccord mouvement, par exemple), un film,un(e) intervenant(e). Telle est notre façon d’assumer lavocation pédagogique que nous pensons attachée austatut même de cinéma public.

Mais le cinéma étant toujours un point de vue sur le monde, ce programme-ci,contient une fois de plus de très nombreuses rencontres sur des documentaires àdimensions sociales, environnementales ou politiques. Politique, commel’étaient les documentaires de Solveig Anspach, à laquelle nous rendrons un nouvel hommage le 15 décembre, à l’occasion de la sortie du coffret intégral de ses œuvres en DVD, ou comme l’est évidemment le nouveau film, très réussi, du Montreuillois Robert Guédiguian, La Villa, qui est notre film du mois et que nousmontrerons en présence de l’équipe dès la veille de sa sortie.

Les événements Jeune public sont également nombreux, en lien avec le nouveaufestival MARMOE de la ville de Montreuil et avec le salon du livre et de la presseJeunesse de Montreuil. Mais ce programme recèle également un film dont on saitqu’il attirera lui aussi les foules, et notamment les spectateurs enfants et adolescents : le tout dernier Star Wars. Car la réussite principale du Méliès, c’estbien la mixité de son public, liée en partie à la diversité de sa programmation. Êtreà la fois un cinéma art et essai orienté vers le cinéma de recherche, et un cinémafamilial ouvert à tous, telle est bien notre raison d’être.

Stéphane Goudet

VENDREDI 1er DÉCEMBRE, 12H120 battements par minute, Journéemondiale contre le sida.

VENDREDI 1er DÉCEMBRE, 20H30AVANT-PREMIÈRE de Un jour ça ira,suivie d’un débat avec la Direction desSolidarités et de la Coopération de laville de Montreuil et le CASIM.

SALON DU LIVRE JEUNESSEDIMANCHE 3 DÉCEMBRE, 11H15Le Monde animé de Bruno Bozzetto,CINÉ CONTE en reprise du Festival Pourépater les regards à Aubervilliers.

DIMANCHE 3 DÉCEMBRE, 16HAVANT-PREMIÈRE de Drôles de petitesbêtes. Avec Gallimard Jeunesse.

LUNDI 4 DÉCEMBRE, 20H30UNIPOP #13 : Le Tombeur de cesdames, de Jerry Lewis, présenté parAlice Laguarda. Avec le Centre Tignous.

MARDI 5 DÉCEMBRE, 18H3012 jours, de Raymond Depardon, suivid’une rencontre avec le conseil local ensanté mentale de Montreuil.

MARDI 5 DÉCEMBRE, 20H30AVANT-PREMIÈRE de L’Intruse, en présence de Leonardo Di Costanzo.

VENDREDI 7 DECEMBRE, 20H30Les Trois Vies du chevalier, de Domi-nique Dattola, avec la Libre Pensée 93.

VENDREDI 8 DÉCEMBRE, 20H30Bricks, suivi d’une rencontre avec le réalisateur et la Confédération Nationale du Logement.

LUNDI 11 DÉCEMBRE, 20H15Les Sentinelles, suivi d’une rencontreavec le réalisateur, Pierre Pézerat etAnnie Thébaud-Mony, Présidente del’Association Henri Pézerat.

JEUDI 14 DÉCEMBRE, 20H30ECRANS PHILO avec la Maison pop.Ida présenté par Eric Lecerf.

VENDREDI 15 DÉCEMBRE, 18H30 et21H Hommage à Solveig Anspach avecMade in USA et Personne ne bouge.

SAMEDI 16 DÉCEMBRE, 14H30Paddington, CINÉ MA DIFFÉRENCE.

SÉANCE SENIORSVEN 24 NOV, 14H : MarylineVEN 8 DÉC, 14H : La Villa.

Être à la fois un cinéma art et essai orientévers le cinémade recherche, et un cinémafamilial ouvertà tous, telle estnotre raisond’être.

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JEUNE FEMME de Léonor Seraille (France - 2017 - 1h37)

avec Laetitia Dosch, GrégoireMonsaingeon

Caméra d’or, Cannes 2017

sortie nationale

Un chat sous le bras, des portescloses, rien dans les poches, voiciPaula, de retour à Paris après unelongue absence. Au fil desrencontres, la jeune femme est biendécidée à prendre un nouveaudépart. Avec panache.

Il y a ici deux challenges relevésavec brio par Serraille et Dosch :d'abord, faire un film drôle (il l'est)en ne riant pas du personnage maisavec lui. Ensuite, faire rire sur ledrame le plus noir, sur la dimensionpathétique, sur le sentiment dehonte, sur le malaise. Garder unecertaine légèreté tout en parlant deprécarité. Derrière les scènesd'adorable chat méga-fluffy, il y aaussi une héroïne abimée qui a dusang qui s'échappe de la tête. La vieinsufflée par l'actrice et par letalent de dialoguiste de Serraillefont beaucoup pour le succès deJeune femme.

Nicolas Bardot, film de culteTOUJ

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THE SQUARE de Ruben Östlund (Suède - 2017 - 2h22 - VO)

avec Claes Bang, ElisabethMoss, Dominic West

Palme d’or, Cannes 2017

sortie nationale

Christian est un père divorcé quiaime consacrer du temps à ses deuxenfants. Conservateur apprécié d’unmusée d’art contemporain, il faitaussi partie de ces gens qui roulenten voiture électrique et soutiennentles grandes causes humanitaires. Il prépare sa prochaine exposition,intitulée « The Square », autourd’une installation incitant les visi-teurs à l’altruisme et leur rappelantleur devoir à l’égard de leursprochains. Mais il est parfois difficilede vivre en accord avec ses valeurs.

Il est si facile de se moquer de l’artcontemporain qu’on redoutait unpeu la vision de ce film annoncécomme une satire violente de cesecteur d’activité. Deux heures etdemie plus tard, il fallait reconnaîtreà Ruben Östlund le mérite d’être allébien au-delà des clichés, d’avoir faitde cette comédie amère, une cri-tique toujours astucieuse et souventinspirée de la vie publique et privéedans les sociétés riches et malheu-reuses. Comment ne pas saluer alorsla virtuosité et la lucidité de RubenÖstlund ?

Thomas Sotinel, Le Monde

15 - 21 NOVEMBRE

AU REVOIR LÀ-HAUT d’Albert Dupontel (France - 2017 - 1h55)

avec Albert Dupontel, LaurentLafitte, Niels Arestrup, MélanieThierry

sortie nationale

Novembre 1919. Deux rescapés destranchées, l'un dessinateur de génie,l'autre modeste comptable, décidentde monter une arnaque aux monu-ments aux morts. Dans la France des années folles, l'entreprise va se révéler aussi dangereuse quespectaculaire.

On ne s'attendait pas forcément à levoir adapter un prix Goncourt. Aprèsles univers férocement déglinguésde Bernie, Enfermés dehors et 9 Moisferme, Albert Dupontel plonge cettefois dans l'enfer de la PremièreGuerre mondiale en transposant aucinéma Au revoir là-haut, le romande Pierre Lemaitre, qui raconte larevanche sur la vie de deux poilus.Fort d'un budget plus important qu'àl'accoutumée, Dupontel avoue avoirpris beaucoup de plaisir à filmer lesbatailles dans les tranchées, à joueravec les angles de caméra, à mettreen scène les explosions. Mais aussi àinventer les masques qui cachent leshorreurs de la guerre sur le visaged'Edouard Péricourt, incarné parNahuel Pérez Biscayart.

Barbara Théate, JDD

15 - 21 NOVEMBRE

EN ATTENDANTLES HIRONDELLES de Karim Moussaoui (Algérie - 2017 - 1h53 - VO)

avec Mohamed Djouhri, SoniaMekkiou, Mehdi Ramdani

Un certain regard, Cannes 2017

sortie nationale

Aujourd’hui, en Algérie. Passé etprésent s’entrechoquent dans lesvies d’un riche promoteur immobi-lier, d’un neurologue ambitieuxrattrapé par son passé, et d’unejeune femme tiraillée entre la voiede la raison et ses sentiments. Troishistoires qui nous plongent dansl'âme humaine de la société arabecontemporaine.

Epousant la structure du road movie,Moussaoui nous invite à un voyagetopographique et politique enAlgérie où l'on traverse les villes,banlieues, déserts et villages, lesclasses sociales, les us et cultures(traditionnelles ou modernes) et lesgénérations. Partout le même cons-tat : ça va mal, mais on s'accroche.Que les difficultés soient d'ordreéconomique, affectif ou existentiel,chacun oscille entre la résignationet le combat. Moussaoui pose surses personnages un regard précis,patient, emphatique et élégiaque,marqué par une belle attention por-tée aux acteurs, aux lieux, aux silen-ces parlants et aux justes durées.

Serge Kaganski, Les Inrocks

15 - 21 NOVEMBRE

15 - 21 NOVEMBRE

EX LIBRIS de Frederick Wiseman(USA - 2017 - 3h17 - VO)

documentaire

sortie nationale

Frederick Wiseman investit unegrand institution du savoir et larévèle comme un lieu d'appren-tissage, d'accueil et d'échange. LaNew York Public Library incite à lalecture, à l'approfondissement desconnaissances et est fortementimpliquée auprès de ses lecteurs.Grâce à ses 92 sites, la 3e plusgrande bibliothèque du monderayonne dans trois arrondissementsde la ville et participe ainsi, à lacohésion sociale des quartiers deNew York, cité plurielle et cosmo-polite.

Comment cet incomparable lieu devie demeure-t-il l'emblème d'uneculture ouverte, accessible et quis'adresse à tous ?

En faisant le choix, très politique,de filmer la bibliothèque publiquede New-York, Frederick Wiseman dit« être heureux de proposer un filmqui montre l’Amérique sous unmeilleur jour grâce à ce lieu pharede la culture, de l’intégration, de ladémocratie. »

15 - 28 NOVEMBRE

COUP-DE-CŒUR DU MÉLIÈS

CARRÉ 35 de Eric Caravaca(France - 2017 - 1h07) documentaire

Prix du Jury Festival Renc’Artau Méliès

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Carré 35 est un lieu qui n’a jamaisété nommé dans ma famille ; c’estl’emplacement de la concession oùse trouve le caveau de ma sœuraînée, morte à l’âge de trois ans.Cette soeur dont on ne m’a rien ditou presque, et dont mes parentsn’avaient curieusement gardéaucune photographie. C’est pourcombler cette absence d’image quej’ai entrepris ce film. Croyantsimplement dérouler le fil d’une vieoubliée, j’ai ouvert une porte déro-bée sur un vécu que j’ignorais, surcette mémoire inconsciente qui esten chacun de nous et qui fait ce quenous sommes.

Un documentaire à la première per-sonne sous forme d’autopsie d’unenévrose familiale. Soixante-septminutes bouleversantes qui redon-nent à Christine « la vie qu’elle n’apas eue et la vie qui lui avait étéenlevée une deuxième fois en laniant ».

Samuel Douhaire, Télérama

15 - 21 NOVEMBRE

IRRINTZINA, le cri de la génération climatde Sandra Blondel etPascal Hennequin(France - 2017 - 1h30) documentaire

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Face au sentiment d'impuissanceque provoque l'extrême gravité dudérèglement climatique, quelquesmilitants de l'organisation basqueBizi ! font un pari fou : construireen quelques années une mobilisa-tion sans précédent en vue de laCOP21 et lancer un grand mouve-ment non-violent pour le climat :Alternatiba.

De Bayonne à Paris, sur des vélosmultiplaces, coup de pédale aprèscoup de pédale, en multipliant lesvillages des alternatives, de petitesvictoires en grandes mobilisationscontre les multinationales desénergies fossiles et les banques quiles soutiennent, le film raconte lesétapes de cette mobilisation.

15 - 21 NOVEMBRE

COUP-DE-CŒUR DU MÉLIÈS

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RÊVES EN ROSE de Dusan Hanak(Tchécoslovaquie - 1977 - 1h21 - VO)

avec Juraj Nvota, Iva Bittova,Josef Hlinomaz

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Jakub, facteur rêveur et magicienen herbe, jongle entre les colis etles services rendus aux villageois.Son regard croise celui de la bellegitane Jolanka. Ensemble, ils vonttenter de vivre un premier et grandamour, malgré la pression de leurscommunautés respectives…

Rêves en rose est le tout premierfilm de l'histoire du cinématchécoslovaque a s'être intéressé àla communauté Rom, osant même laplacer au centre de l'intrigue.Discriminée depuis des décenniesdans cette partie de l'Europe, cetteminorité est un véritable taboupour la société communiste del'époque. Peu diffusé dans le pays àcause de son sujet controversé,malgré ses nombreux prix remportéssur la scène locale (Prix du publicdu Festival de Bratislava, notam-ment), il est pourtant le seul filmslovaque à avoir été exporté àl’étranger pendant les années 1970.

Un cri de liberté tragique etbouleversant. Une redécouverteformidable !

WE BLEW IT de Jean-Baptiste Thoret(États-Unis - 2017 - 2h17 - VO)

avec Michael Mann, PeterBogdanovich, Paul Schrader,Jerry Schatzberg

sortie nationale

Comment l’Amérique est-elle passéed’Easy Rider à Donald Trump ? Quesont devenus les rêves et les utopiesdes années 60 et 70 ? Qu’en pen-sent, aujourd’hui, ceux qui ont vécucet âge d’or ? Ont-ils vraiment toutfoutu en l’air ?

Ce critique de cinéma, spécialiste ducinéma américain (notammentl'époque du "Nouvel Hollywood"),fan inconditionnel de Dario Argento,Georges Romero, John Carpenter,Michael Mann, Cimino et tantd'autres réalise son premier longdocumentaire sur grand écran. Uneréalisation et une photographieléchée, avec la recherche constanted'une composition d'image harmo-nieuse. L’Amérique d’aujourd’huiraconte celle d’hier. La fascinationde Thoret pour les Etats-Unis, sonhistoire, sa mythologie, son magné-tisme, et bien sûr son peuple, trans-paraît dans chaque plan. Il aurait puraconter l’Amérique à travers leNouvel Hollywood, il a préféréraconter le Nouvel Hollywood àtravers l’Amérique, livrant un filmpolitique et passionnant.

JoeFrady

15 - 21 NOVEMBRE

DERRIÈRE LES FRONTSd’Alexandra Dols(France - 2017 - 1h53 - VO)

Documentaire

sortie nationale

Ce documentaire dresse le portrait dela psychiatre psychothérapeute etécrivaine palestinienne Dr. SamahJabr. Elle s’est spécialisée dans lesstratégies et conséquences psycho-logiques de l’occupation palesti-nienne. Comment cela se manifestet’il dans les esprits ? Quels sont lesoutils pour y faire face ? Son pré-cieux témoignage, qui structure lefilm, est ponctué par des extraits de chroniques, des interviews defemmes et d’hommes qui partagentleurs histoires, leurs actes de rési-lience, de résistance.La personnalité de cette femmedonne à sa parole une autorité in-contestable et si ses propos sontsans concession et son message, unmessage d’appel à la résistance, iln’y a aucune ambigüité quant à cequi guide ses prises de position :cet appel au respect de la dignitéde son peuple est lancé sans espritde vengeance. Et plus largement, cefilm est un film anti-colonialiste quipoursuit la réflexion engagée par unhomme comme Frantz Fanon et sonpropos déborde le cadre même de lasituation décrite ici.

ldh - France

15 - 21 NOVEMBRE

TAXI SOFIA de Stephan Komandarev (Bulgarie - 2017 - 1h43 - VO)

avec Vassil Vassilev, IvanBarnev, Assen Blatechki

Lors d’un rendez-vous avec sonbanquier, un petit entrepreneur quitravaille comme chauffeur de taxipour arrondir ses fins de moisdécouvre que le montant du pot devin qu’il doit verser pour obtenir sonprêt a doublé. Désemparé, l’hommetue le banquier et se suicide. Ledrame suscite un débat national à laradio au sujet du désespoir qui asaisi la société civile. Pendant cetemps, cinq chauffeurs de taxi etleurs passagers roulent dans Sofia lanuit, chacun dans l’espoir de trouverun avenir meilleur.

Au-delà des choix formels parfaite-ment maîtrisés, il convient de saluerla justesse des comédiens (...). On insistera également sur la qualitéd'un scénario qui mêle les momentsde violence et les élans de solidaritésans jamais perdre de vue son filconducteur.

Yannick Lemarié, Positif

15 - 21 NOVEMBRE

A BEAUTIFUL DAY de Lynne Ramsay (États-Unis - 2017 - 1h25 - VO)

avec Joaquin Phoenix, EkaterinaSamsonov, Alessandro Nivola

sortie nationale

La fille d’un sénateur disparaît. Joe,un vétéran brutal et torturé, selance à sa recherche. Confronté à undéferlement de vengeance et decorruption, il est entraîné malgré luidans une spirale de violence...

« C’est magnifique. Parce que LynneRamsay croit dur comme fer que lecinéma peut nous sauver de tous lesmaux, même les pires. Sur unscénario de série B crapoteuse(grosso modo celui de Léon), lacinéaste déploie beaucoup d'effetsd'art, mais on lui pardonnevolontiers son hybris car il est, biendavantage que dans son précédentlong-métrage, We Need To Talk AboutKevin, utilisé à bon escient. Ramsayse concentre sur la seule chose quil’intéresse vraiment, et sans qui YouWere Never Really Here n’auraitaucun sens : Joaquin Phoenix. Danschaque plan, elle le regarde avec unamour inconditionnel, de très près,elle montre ses cicatrices, son groscorps abimé et néanmoins agile, sagueule encore belle mais dévastéepar une vieille tristesse qui ne l’ajamais vraiment quitté.

Jacky Goldberg, Les Inrocks

15 - 28 NOVEMBRE

15 - 21 NOVEMBRE

MÉMOIRES D’UNCONDAMNÉde Sylvestre Meinzer(France - 2017 - 1h25)documentaire

sortie nationale

« Le 25 novembre 1910, au nom dupeuple français, la Cour d’Assise deSeine Inférieure déclare JulesDurand coupable de complicité d’as-sassinat et ordonne qu’il ait la têtetranchée sur la place publique ».

Cette grave erreur judiciaire s’estpassée au Havre et elle n’a laisséeaucune trace. Les dossiers sur « Le Dreyfus des ouvriers » ontmystérieusement disparu et la villen’a cessé de se reconstruire,recouvrant ses blessures d’unsédiment de nouveauté et d’oubli.

Muni de deux portraits de JulesDurand, je pars à la recherche de cequi reste de sa mémoire. Je retrouveles lieux et les hommes que JulesDurand aurait pu rencontrer.Syndicalistes, dockers, juge, avocat,psychiatre, voisins… chacun sesouvient de cette histoire etinterroge son héritage, les luttesouvrières et la justice de classedont il est le symbole.

15 - 21 NOVEMBRE

L’ECOLE DE LA VIE de Maite Alberdi(Chili - 2017 - 1h22 - VO - (AD))documentaire

sortie nationale

Anita, Rita, Ricardo et Andrés sontlà depuis bien plus longtemps quetous leurs enseignants, maintenant,ils doivent se battre pour trouver untravail et gagner leur vie commetout le monde et faire qu’à leurs 50 ans passés, les gens ne lesconsidèrent plus comme desenfants. Ils feront tout pour quepersonne n’interfère avec leursrêves.

Entretien avec la réalisatrice MaiteAlberdi : « Ce qui m'intéresse c'est defaire des films où l'on oublie qu'ils'agit de documentaires. Pourautant, on n'oublie pas la vérité dela réalité filmée, mais je souhaiteque le spectateur se sente pleine-ment dans une expérience de cinémasans que ce soit nécessairement dela fiction. Je travaille un film à partirde l'émotion et de l'empathie, et nonpas de la rationalité du sujet commeon peut le faire dans un certain typede documentaire traditionnel. »

Cédric Lépine - Médiapart

15 - 28 NOVEMBRE

TIMGADde Fabrice Benchaouche(France - 2016 - 1h41 - VO/VF)

Film tout public adapté aux enfants à partir de 9 ans

sortie nationale

Lorsqu’il foule le sol algérien,Jamel, archéologue français d’ori-gine algérienne, vient pour effec-tuer des fouilles sur les sublimesruines romaines du village deTimgad. Le passé s’offre à lui, et leprésent lui tombe dessus lorsqu’ilest propulsé entraîneur de foot del’équipe locale. Des gamins quijonglent avec un quotidien chiche,qui n’ont ni maillot ni chaussure,mais dribblent avec talent. Entrevestiges antiques et plaies desluttes récentes, Jamel découvre surce terrain les racines tortueuses etles jeunes pousses d’une Algérie qui se rêve réconciliée… et cham-pionne de foot.

Des situations pleines de bonnehumeur, ponctuées de dialoguesvolontairement naïfs sur des sujetsgraves et agrémentées de personna-ges attachants apportent une vraienote humoristique au récit. Timgadévite habilement le piège de laleçon de morale pour marquer géné-reusement un but en faveur de latolérance et de la solidarité.

15 - 21 NOVEMBRE

JEUNEPUBLIC

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LES FILMS

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DU 22 NOV AU 26 DÉC MR CHAT ET LESSHAMMIESde Edmunds Jansons(Lettonie - 2015 - 34 mn)

Programme de six courts métragesà partir de 3 ans

Qui sont ces petits bonhommes faitsde laine, de tissus et autres textiles ?Les Shammies bien sûr ! Avec leurami Mr Chat, Soquette, Tricot, Mouffiet Coussinou vivent de joyeusesaventures proches du quotidien destrès jeunes spectateurs.

MY ENGLICH CINÉMA Quizz + Film DIM 19 NOVEMBRE 11H15Atelier de sensibilisation à l’anglais + Film en anglais non sous-titréDurée de la séance : 1h

Nous vous invitons à venir testervotre anglais à travers 3 épisodesdes Shammies. La séance débuterapar un petit quizz collectif à partirde mots et d’expressions en anglaisissus des films. Une fois que nousaurons réussi à traduire et àcomprendre chacun de ses petitsmots, nous passerons à la diffusiondes films en anglais non sous-titré.

Après la projection, nousreviendrons sur les films visionnéset nous tâcherons de refairel’histoire collectivement.

DU 15 NOV AU 5 DÉCLES TWINNERS ET LA MALÉDICTIONDE SOUPTOWNde Marjus Paju (Est./Fin. - 2015 - 1h45 - VOSTF)à partir de 10 ansavec Mirtel Pohla, EvelinVoigemast

Dans le quartier d'une petite villed'Estonie, les adultes sont soudai-nement frappés d'un mal étrangequi les fait régresser à l'étatd'enfants. Quatre jeunes amis éprisd'aventures, Mari, Sadu, Olav etAnton, décident d'enquêter et detrouver l'antidote qui conjureracette malédiction…

Séance organisée dans le cadre dela coopération entre les villes deMontreuil et de Cottbus.

DIM 19 NOV 16HF E S T I VA LMARMOE

MOIS DE L’ART À MONTREUILPOUR L’ENFANCE

11 - 26 NOVEMBRE

SAM 18 NOV 16H30

AVANT-PREMIÈRE ERNEST ET

CÉLESTINE EN HIVER + CINÉ CONTE

DIM 19 NOV 11H15

MY ENGLICH CINÉMAQUIZZ + FILM

MR CHAT ET LESSHAMMIES

DIM 19 NOV 16H

LES TWINNERS ET LAMALÉDICTION DE

SOUPTOWN Reprise du Festival de Cottbus,Allemagne, section jeune public,

édition 2016

JEUNEPUBLIC

ERNEST ET CÉLESTINE EN HIVERde Julien Chheng et Jean-Christophe Roger(France - 2017 - 0h48)

à partir de 4 ans

Ernest est un gros ours de Charabie.Il aime jouer de la musique etmanger de la confiture. Il a recueillichez lui Célestine, une petite sourisorpheline et ils partagent désormaisune maison. Les deux compères nes’ennuient jamais ! À l’approche despremiers flocons, ils se préparent àl’hibernation d’Ernest : il faut s’oc-cuper de Bibi, leur oie sauvage, quis’envolera avant les grands froids,se rendre au bal des souris et y fêterle premier jour de l’hiver. Enfin, ilne faut surtout pas oublier de cuisi-ner de bons gâteaux pour qu’Ernests’endorme le ventre plein !

Film recommandé par Benshi

AVANT-PREMIÈRE + CINÉ CONTE SAMEDI 18 NOVEMBRE 16H30 Durée de la séance : 1h30

Laurence Benedetti, conteuse, seprésente en salle pour raconterquelques petites histoires à proposde nos deux personnages cultes. « Une expérience de comédienne etun travail sur le contenu intime desmots, lui ont donné une personna-lité de conteuse hors du commun ».

LES FILMS

Sans Adieu de Christophe Agou(France - 2017 - 1h39)

documentaire

du 15 au 28 novembreDans sa ferme du Forez, à l'est du MassifCentral, Claudette, 75 ans, se bat pour resterdigne face à une société qui n'a plus grand-chose à faire d'elle, et dont elle a du mal àaccepter et à suivre l'évolution. Le mondemoderne avale chaque jour un peu plus sesterres, ses bêtes et celles de ses voisins.Comme elle, Jean, Christiane, Jean-Clément,Raymond, Mathilde et tous les autresrésistent et luttent au quotidien pourpréserver leurs biens... leur vie. Documentaire subtil, à l’humanité éblouissan-te, Sans Adieu au titre imprégné de sens,sonde les abîmes de détresse d’un pan denotre hexagone, celui qui rend son derniersoupir dans l’insupportable indifférence d’unesociété qui se défausse de ses responsabilitéssociales pour favoriser le monde productif de demain. À l’heure politique actuelle, SansAdieu est un appel à un sursaut et à ladignité. L’un des plus beaux films de l’année,tout simplement. L’on remerciera à titreposthume Christophe Agou pour son magni-fique regard dont la générosité transpire à l’écran.Frédéric Mignard, avoir alire

RENCONTREAVEC LE PRODUCTEURPIERRE VINOURMAR 21 NOV, 20H30

RENCONTREAVEC LE RÉALISATEURFABIEN GORGEARTLUN 20 NOV, 20H30

Agent Orange,une bombe àretardement de Thuy Tien Ho et Laurent Lindebrings(France - 57 mn)

Documentaire

Après 40 années de guerre ininterrompue , leVietnam sort enfin de la guerre, le 30 avril1975. Pourtant, en partant, l’armée américainelaisse un poison aujourd’hui invisible : ladioxine. Cette arme chimique puissante, plusconnue sous le nom d’Agent Orange, produitepar la multinationale Monsanto, a pris posses-sion de la terre, des eaux, de la végétationvietnamienne. Des millions de vietnamiens sontvictimes de la dioxine, atteints de lourdesmalformations, de cancers. 40 ans après lesderniers épandages, la dioxine continue de fairedes ravages. Au-delà du cas vietnamien, quelleest la responsabilité des États dans le choix desarmes et de leur utilisation en cas de conflitarmé ? Quelles sont les réparations possiblesenvers les victimes et les pays dévastés ?

En partenariat avec l'association d'amitiésfranco-vitenamiennes installée à Montreuil.

VEN 17 NOV 18H30SÉANCE EXCEPTIONNELLEEN PRÉSENCE DE LA RÉALISATRICEET DE TRA TO NGA, EN LUTTECONTRE MONSANTO ET 25 AUTRESMULTINATIONALES AMÉRICAINES

Diane a les épaules de Fabien Gorgeart(France - 2017 - 1h27)

avec Clotilde Hesme, Fabrizio Rongione,Thomas Suire, Olivier Rabourdin

du 15 au 28 novembresortie nationale

Sans hésiter, Diane a accepté de porterl’enfant de Thomas et Jacques, ses meilleursamis. C’est dans ces circonstances, pasvraiment idéales, qu’elle tombe amoureuse deFabrizio. Après plusieurs courts métrages, FabienGorgaert se lance dans l’aventure du long, arméd’un scénario en béton et d’un casting des plusperformants. Dans un rôle taillé sur mesure,Clotilde Hesme crève l’écran. Ses répliquescinglantes, son attitude fantaisiste et lacomplexité de son personnage permettent demontrer toute l’étendue de son talent.Truculent, le premier film de Fabien Gorgaertvaut vraiment la peine qu’on s’y attarde. Parcequ’il montre que la comédie française a encoredes choses à dire. Parce que son univers trèstravaillé nous offre un film de qualité. Parce queClotilde Hesme parvient à nous faire vibrer avecune grande subtilité.Sens critique.com

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LES FILMS

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Le Musée des merveilles de Todd Haynes (USA - 2017 - 1h57 - VO et VF)

d’après le roman de Brian Selznickavec Oakes Fegley, Millicent Simmonds,Julianne Moore

En compétition, Cannes 2017

du 15 novembre au 5 décembresortie nationale

Sur deux époques distinctes, les parcours deBen et Rose. Ces deux enfants souhaitentsecrètement que leur vie soit différente ; Benrêve du père qu'il n'a jamais connu, tandis queRose, isolée par sa surdité, se passionne pourla carrière d'une mystérieuse actrice. LorsqueBen découvre dans les affaires de sa mèrel’indice qui pourrait le conduire à son père etque Rose apprend que son idole sera bientôtsur scène, les deux enfants se lancent dansune quête à la symétrie fascinante qui va lesmener à New York.En adaptant, pour la première fois, de lalittérature jeunesse, Todd Haynes ne se gênepas pour glisser dans ses images toutes sesobsessions d’adulte nostalgique, cinéphile,érudit, gay, sentimental… Le roman graphiqueà l’origine du film, Black Out, est signé BrianSelznick, auteur de L’Invention de Hugo Cabret(qui a inspiré le film de Martin Scorsese surMéliès). Mais le film évoque d’abord,

Marylinede Guillaume Gallienne(France - 2017 - 1h47 - VO)

avec Adeline D'Hermy, Vanessa Paradis

du 15 novembre au 5 décembresortie nationale

Maryline a grandi dans un petit village. Sesparents ne recevaient jamais personne etvivaient les volets clos. À 20 ans, elle "monte àParis" pour devenir comédienne. Mais, elle n'apas les mots pour se défendre. Elle estconfrontée à tout ce que ce métier et le mondepeuvent avoir d'humiliant mais aussi debienveillant. C'est l'histoire d'une femme, d'unefemme modeste, d'une blessure.Un film aura suffi à Guillaume Gallienne pourprovoquer une grosse attente sur le suivant.Problème, comment faire « plus » que Guillaumeet les garçons à table ? Le comédien/réalisateurchoisit la soustraction, l’intimité d’un sujetpersonnel au travers du parcours d’une actricesur une vingtaine d’années. Une épopée filméepar étapes, du village et cadre familial à lacapitale, des premiers espoirs à la déchéancejusqu’au retour de la bienveillance. Plus qu’unparcours de cinéma, Gallienne préfère s’attardersur la violence d’un métier sur les nouveauxvenus et sur le fait que cette grande machine àrêve est aussi une machine à broyer. Marylinen’hésite pas à forcer le réalisme comme danscette superbe scène où Vanessa Paradis arrêtele tournage pour prendre Maryline sous son aile,avec patience et détermination. Enfin, Marylineest regardée ! Cinéma Star, Strasbourg

J’ai mêmerencontré desTziganes heureux de Aleksandar Petrovic (Yougoslavie - 1967 - 1h32 - VO)

avec Bekim Fehmiu, Gordana Jovanovic,Bata Živojinovićdu 15 au 28 novembresortie nationale de réédition

De nombreux Tziganes vivent dans la vasteplaine de la Voïvodine, en Serbie, où ilsexercent de petits métiers. Vivant de soncommerce de plumes d'oie, Bora, jeune etinsouciant, se veut libre mais il est marié àune femme plus âgée. Il rencontre Tissa unejeune sauvageonne, et s'éprend d'elle. MaisMirta, beau-père de Tissa, déjà son rival enaffaires, devient aussi son rival en amour.Pour la première fois au cinéma, un récit axéautour de la culture tzigane, et joué par desacteurs appartenant presque tous à cettecommunauté. Une autre originalité du film est de combiner de nombreux éléments drama-tiques (la mort subite d’un nourrisson, unetentative de viol dans un camion) avecquelques passages semi-burlesques qui déton-nent dans cet univers de noirceur : un popeporté sur la bouteille ou un mariage arrangéentre la belle Tissa et un jeune voisin à peinepubère ne sont pas les moindres digressionsinsolites d’une œuvre qui concilie égalementancrage social et poésie, dans la lignée dumeilleur cinéma.Gérard Crespo, avoir alire

Moonlightde Barry Jenkins (États-Unis - 2017 - 1h51)

avec Alex R. Hibbert, Ashton Sanders

Après avoir grandi dans un quartier difficile deMiami, Chiron, un jeune homme tente detrouver sa place dans le monde. Moonlightévoque son parcours, de l’enfance à l’âge adulteÊtre autre, car membre d’une communauté noireen Floride, dans un quartier défavorisé marquépar le trafic de drogue, mais autre dans l’autrecar homosexuel, et devoir se faire autre que soi,voire s’altérer profondément, pour survivre :c’est ce qui caractérise la situation de Chiron, lehéros de Moonlight. Le film met en avant le rôledu corps dans l’altérité à soi : un corps qui peutêtre ou devenir étranger, qui échappe, trahit etexpose, ou dissimule, un corps modelable,altérable, par soi ou par l’autre, un corps quilaisse ou non passer l’autre (ses caresses ou sescoups), un corps qui donne telle place dans lacommunauté – un corps dont il n’est jamaisévident qu’il soit soi et à soi. Le corps est unlieu trouble aussi parce qu’il est l’autre en soi :le film montre le corps racisé, genré, marquépar le désir, la classe sociale, la communauté,c’est-à-dire à l’intersection de relations, desoutien ou d’oppression. Valérie Gérard

LES FILMS

RENCONTREAVEC BRIAN SELZNICKauteur de Hugo Cavret,adapté par Scorsesequi dédicacera le roman Le Musée des Merveillesainsi que sa nouveauté Les Marvelsavec les Éditions Bayard

JEU 30 NOV, 20H30

SAM 18 NOV 14h30 CINÉ MA DIFFÉRENCEen audio description et en VF sous-titrée en français

JEU 23 NOV, 20H30 CINÉ-DÉBAT Vie Libre avec Dominique Donnet-Kamel, ingénieure à l’INSERM.

VEN 24 NOV, 14H30 SÉANCE SENIORS

JEU 23 NOV 20H30ÉCRANS PHILOS PRÉSENTÉ PAR VALÉRIE GÉRARD,DIRECTRICE DE PROGRAMME AU CIPH

JEUNEPUBLIC

Quel cirque ! (Tchécoslovaquie - 1957/1983 - 0h35)

à voir dès 3 ans

du 15 au 21 novembresortie nationale

Programme de 3 courts-métrages.

Le Petit Parapluie de Bretislav Pojar (1957)À minuit, une fois les lumières des maisonséteintes, un lutin descend du ciel étoilé à l’aided’un parapluie magique et pénètre dans unechambre d’enfant. Les jouets prennent vie et selancent dans un spectacle éblouissant.

Deux cœurs en piste de Zdenek Ostrcil (1983) Dans un cirque ambulant, une jeune acrobate etun clown sont amoureux, mais le reste de latroupe étant très jaloux, il leur faudrasurmonter bien des épreuves avant que leuramour ne soit accepté !

Monsieur Prokouk acrobate de Karek Zeman (1959) Le cirque plein d’originalité de M. Prokoukarrive en ville. Il en est le « clou » du spectacle,avec un numéro très impressionnant depatinage avec un lion. Mais le lion avale sonfameux chapeau.

Ce film est recommandé sur le site Benshi.

heureusement, ce cabinet de curiosités trèsreconnaissable qu’est l’œuvre de Haynes : sapassion pour les années 1970 (comme dansVelvet Goldmine), son goût pour les hommageset les fac-similés (comme dans Loin du paradis,décalque de Douglas Sirk), sa fidélité à sa museJulianne Moore (présente dès Safe, en 1995) etson éternel flirt avec le kitsch. S’impose, avanttout, l’ivresse du sentiment de découverte etd’émancipation éprouvé par les deux petitshéros solitaires, toujours en mouvement, privésd’ouïe mais dévorant des yeux le monde.Julianne Moore en fausse Lillian Gish, le NewYork des coupes « afro » et de la panned’électricité géante en juillet 1977, le muséed’histoire naturelle aux deux époques, tout estpourvoyeur de magie. Ensuite, le cinéaste se plie davantage aux sinuosités fabriquées desa double intrigue, et à la convention quidiffère sans fin le dévoilement de la solution àl’énigme. Todd Haynes n’en reste pas moinsmaître de son film, et il tire très brillammentparti du plus beau décor du film : la maquettegéante de NYC du musée du Queens, support d’un ultime voyage spatio-temporel. « Wonderstruck », le titre original, signifie « émerveillé »… C’est un titre risqué, présomp-tueux, mais que le film porte plutôt bien. Louis Guichard, Télérama

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LES FILMS

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LES FILMS

Borg/McEnroe de Janus Metz Pedersen (Suède - 2017 - 1h48 - VO)

avec Shia LaBeouf, Sverrir Gudnason,Stellan Skarsgårds

du 22 novembre au 5 décembreBorg/McEnroe est un film sur une des plusgrandes icônes du monde, Björn Borg, et sonprincipal rival, le jeune et talentueux JohnMcEnroe, ainsi que sur leur duel légendairedurant le tournoi de Wimbledon de 1980. C’estl’histoire de deux hommes qui ont changé laface du tennis et sont entrés dans la légende,mais aussi du prix qu’ils ont eu à payer.Mis en boîte par le danois Janus Metz Pedersen,Borg/McEnroe contredit toutes nos certitudesen incarnant un beau et tendu moment decinéma sur le sport né du jeu de paume, unvéritable duel de titans (proche dans le fond,d'un match de boxe) d'une intensité et d'uneénergie rares.A l'aise autant dans l'intimité fascinante de sesdeux gladiateurs loin d'être si différents l'un del'autre - même dans leurs failles -, que dans lefeu de l'action avec une mise en imageférocement dynamique des matchs (et unereconstitution d'époque appliquée), Pedersensigne une œuvre savoureusement ambivalente,entre le drame psychologique, le thrilleranxiogène (leur rivalité est une cocotte-minutequi ne demande qu'à imploser) et le sport eventpur et dur.Borg/McEnroe est une épique et humaineépopée sportive dont on se préoccupe peu durésultat au final, tant les deux protagonistesqui l'habitent et la font vibrer avec rage,suffisent à rendre imposante et nécessaire savision.Jonathan Chevrier, focus-cinema

Apportez-moi la tête d’AlfredoGarciade Sam Peckinpah(Etats-Unis - 1975 - 1h52 - VO)

avec Warren Oates, Isela Vega, Gig Young

Interdit aux moins de 12 ans

du 22 novembre au 5 décembreSortie nationale de réédition

Dans une hacienda mexicaine règne El Jefe, unriche et puissant propriétaire foncier. Sa filleétant tombée enceinte, il la torture pour qu'ellelui révèle le nom du séducteur : Alfredo Garcia.El Jefe offre alors une récompense d'un millionde pesos à qui lui rapportera la tête de l'hommeen question. Aussitôt accourent des aventuriersvenus des quatre coins du pays. En réalisant La Horde sauvage, Sam Peckinpahavait introduit une fascination autour de laviolence dans le septième art. Avec Apportez-moi la tête d’Alfredo Garcia, sa liberté créatriceest totale et sa réflexion atteint une puretéqu’il n’aura plus jamais le loisir de retrouver. Ce dixième long métrage se présente donccomme le point d’orgue d’une filmographie qui,aujourd’hui encore, continue d’inspirer denombreux cinéastes parmi lesquels Scorsese ouQuentin Tarantino. En ce début de millénaire,l’œuvre de Peckinpah demeure pertinente auregard des problématiques de notre époque.Après avoir été catalogué cinéaste rebelle, SamPeckinpah peut désormais reposer en paix, sesplus grands films - parmi lesquels Apportez-moila tête d’Alfredo Garcia - s’inscrivent aupanthéon du septième art...Dvdclassik

Jalousede David et StéphaneFoenkinos (France - 2017 - 1h43)

avec Karin Viard, Anne Dorval

du 22 novembre au 5 décembreNathalie Pêcheux, professeure de lettresdivorcée, passe quasiment du jour au lendemainde mère attentionnée à jalouse maladive. Si sapremière cible est sa ravissante fille de 18 ans,Mathilde, danseuse classique, son champd'action s'étend bientôt à ses amis, sescollègues, voire son voisinage... Si le scénario bien écrit nous entraîne sansdifficulté dans le sillage de cette despotedéstabilisante et auto-destructrice néanmoinsattachante, le casting sur mesure n’est pasétranger à la vivacité de ce tableau finementciselé, à commencer par Karin Viard grâce à quion aime l’héroïne, malgré tout. Le duo qu’elleforme avec Anne Dorval, qui nourrit d’unemerveilleuse intensité son personnage d’amiepatiente et sincère, est la pièce maîtresse de cefilm raconté à hauteur humaine. Il convientaussi de saluer la prestation de Dara Tombroff,ancienne danseuse de l’Opéra de Bordeaux dontc’est le premier rôle au cinéma.Claudine Levanneur, avoir alire

RENCONTRE AVECSTÉPHANE FOENKINOS avec l’AAFA (Actrices et Acteurs deFrance associés) pour un échangeautour de la représentation des femmesde plus de 50 ans dans les fictions.

MER 22 NOV, 20H30

Thelma de Joachim Trier (Norvège - 2017 - 1h56 - VO)

avec Eili Harboe, Okay Kaya, Ellen DorritPetersen

du 22 novembre au 12 décembresortie nationale

Thelma, une jeune et timide étudiante, vientde quitter la maison de ses très dévotsparents, située sur la côte ouest de Norvège,pour aller étudier dans une université d'Oslo.Là, elle se sent irrésistiblement et secrète-ment attirée par la très belle Anja. Tout sem-ble se passer plutôt bien mais elle fait un jourà la bibliothèque une crise d'épilepsie d'uneviolence inouïe. Peu à peu, Thelma se sentsubmergée par l'intensité de ses sentimentspour Anja, qu'elle n'ose avouer - pas même àelle-même, et devient la proie de crises deplus en plus fréquentes et paroxystiques. Il devient bientôt évident que ces attaquessont en réalité le symptôme de facultés surna-turelles et dangereuses. Thelma se retrouvealors confrontée à son passé, lourd destragiques implications de ces pouvoirs... Thelma est un slowburner. Le film, qui misesouvent sur l'antispectaculaire, laisse encontrepartie de la place à l'imaginaire dans cerécit de la perte de contrôle. Le contrôle, Trierl'évoque aussi dans ce portrait familial toxique,où l'épanouissement d'une jeune fille estentravé par un père échappé d'un cortège de laManif pour tous. Thelma n'est pas un “dossierde l'écran” didactique pour autant. Le film estdavantage concentré sur son émotion délicatequi, avec générosité, fait resurgir dans sondénouement une dimension romanesque qu'onn'avait pas anticipée.Nicolas Bardot, Film de culte

Les Aventures de Robin des boisde Michael Curtiz et William Keighley (Etats-Unis - 1938 - 1h47 - VOSTF)

Film tout public adapté aux enfants à partir de 7 ans

du 22 au 28 novembre1911, le roi Richard 1er Cœur de Lion est faitprisonnier. Son frère, le prince Jean, s’emparedu pouvoir à Nottingham et opprime lesSaxons. Révolté par tant d’injustice l’archerRobin de Loxeley, « Robin des bois », prend latête d’une révolte, aidé par ses compagnons.

JEUNEPUBLIC

Le Sens de la fêtede Eric Toledano, Olivier Nakache (France - 2017 - 1h57)

avec Jean-Pierre Bacri, Jean-Paul Rouve,Hélène Vincent, Gilles Lellouche, VincentMacaigne

du 22 novembre au 5 décembreMax est traiteur depuis trente ans. Des fêtesil en a organisé des centaines, il est même un peu au bout du parcours. Aujourd'hui c'est un sublime mariage dans un château du17e siècle. Comme d'habitude, Max a toutcoordonné et tous les ingrédients sont réunispour que cette fête soit réussie... Mais la loides séries va venir bouleverser un planningsur le fil où chaque moment de bonheur et d'émotion risque de se transformer endésastre ou en chaos. Le Sens de la fête dispose d’un sens du rythmeincroyable et peu commun dans les productionsFrançaises. C’est au pied levé avec des temps depauses savamment distillés et avec un humouromniprésent que l’on suit les truculentesaventures des nombreux personnages, durantcette journée de mariage. Détails croustillants,personnages hauts en couleurs, situationsoriginales et tirées pour la plupart d’anecdotesréelles, cette comédie se paye le luxe rare de nejamais aller en dessous de la ceinture ni decéder à la facilité ou à la grossièreté, pour nousfaire rire aux éclats tout au long du film. Ce feelgood movie offre même quelques passagestendres et de très belles scènes aux couleurschaudes, comme l’interlude musical à la bougieaussi surprenant que poétique.Athmos, Sens critique

À MON ÂGE, JE ME CACHEENCORE POUR FUMERde Rayhana(France/Grèce/Algérie - 2017 - 1h30)

avec Hiam Abbass, Fadila Belkebla

Au cœur du hammam, mères, amantes, vier-ges ou exaltées islamistes, des fesses et desfoulards de Dieu se confrontent, s’interpel-lent entre fous rires, pleurs et colères, bibleet coran… avant le sifflement d’un poignardet le silence de Dieu.

MAR 28 NOV 14HDANS LE CADRE DE LA JOURNÉE CONTRELES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES

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LES FILMSLES FILMSLES FILMS

Argent amer de Wang Bing(France/Hong Kong - 2016 - 2h32 - VO)

documentaire

du 22 novembre au 5 décembreSortie nationale

De jeunes gens, à peine sortis de l’adolescenceet de leur village, travaillent dans les petitsateliers de confection de Huzhou dans lesenvirons de Shanghai. Journées de seize heurestrès mal payées, précarité, insalubrité deslogements, font partie de leur quotidien. Ce documentaire ample, tissé de plans-séquences et de longs échanges entre ouvriers,les révèle subtilement, petit à petit. La caméracapte les discussions quotidiennes sur les tarifs,les problèmes de paiement, les horaireséreintants, ou les cadences imposées par despatrons souvent mauvais payeurs. L'alcoolisme,aussi, et la tentation grandissante, pour de plusen plus d'ouvriers, d'abandonner la confectionpour se lancer dans la vente pyramidale,dangereux miroir aux alouettes. Les planss'étirent, laissant la vie se dérouler dans sesdétails les plus triviaux et les personnagesémerger lentement. Le choix de la durée dit le temps qui passe, aspect essentiel de la vie deces travailleurs éloignés de leurs proches, rivésà leurs téléphones. Marie-Hélène Soenen, Télérama

Marvin ou labelle éducation de Anne Fontaine (France - 2017 - 1h53)

avec Finnegan Oldfield, Grégory Gadebois,Vincent Macaigne

du 22 novembre au 5 décembresortie nationale

Martin Clément, né Marvin Bijou, a fui. Il a fuison petit village des Vosges. Il a fui safamille, la tyrannie de son père, la résignationde sa mère. Il a fui l'intolérance et le rejet, les brimades auxquelles l'exposait tout ce quifaisait de lui un garçon « différent ». Envers et contre tout, il s'est quand même trouvé desalliés. D'abord, Madeleine Clément, la princi-pale du collège qui lui a fait découvrir le théâtre, et dont il empruntera le nom poursymbole de son salut. Et puis Abel Pinto, le modèle bienveillant qui l'encouragera àraconter sur scène toute son histoire. Marvindevenu Martin va prendre tous les risquespour créer ce spectacle qui, au-delà dusuccès, achèvera de le transformer. Le film devait être l’adaptation de En finir avecEddy Bellegueule d’Edouard Louis, mais AnneFontaine et Pierre Trividic ont remodelé enprofondeur la trame narrative. Ce récit d’unjeune homme qui assume son orientationsexuelle et fait le deuil d’un passé douloureuxprolonge en outre des élément naguère abordéspar la réalisatrice. « J’aime l’idée que des êtrespuissent échapper à leur condition, que rienn’est jamais joué, jamais foutu, et qu’il estpossible de transformer les obstacles en quelquechose de fort. Cela me guide depuis toujours», a déclaré Anne Fontaine.

Western de Valeska Grisebach (Allemagne/Bulgarie - 2017 - 2h01 - VO)

avec Meinhard Neumann, ReinhardtWetrek, Syuleyman Alilov Letifov

du 22 novembre au 5 décembreSortie nationaleUn groupe de travailleurs allemands débute untravail difficile de construction sur un site de lacampagne bulgare. Cette terre étrangère éveillele sens de l'aventure de ces hommes, confrontésà leurs préjugés et à la méfiance des locaux à cause de la barrière de la langue et des diffé-rences culturelles. Les hommes vont alors toutfaire pour tenter de gagner la confiance deshabitants.Un western germano-bulgare ? Le titre n'a pour-tant ici rien d'ironique, car Grisebach travailleeffectivement les motifs-clés du genre : la mythologie masculine de l'outsider solitaireloin de chez lui, tout comme la mythologie desfrontières géographiques et intérieures. En toilede fond, des travailleurs étrangers, clandestinsparfois, ballottés à travers l'Europe au gré dechantiers qui se retrouvent abandonnés à peineentamés. Entre ces gaillards taiseux, pas ou peude langue commune, des tensions avec leslocaux, et une nature sans réel repère géogra-phique. Mais Grisebach se réapproprie cesthématiques plus qu'elle ne les compile. Sonécriture a conservé l'une des caractéristiquesmajeures de l'Ecole de Berlin : l'économie. Uneéconomie de dialogues et de rebondissementsqui va parfois jusqu'à l’âpreté. Une concisionsèche et pourtant intrigante, à l'image duvisage de son acteur principal. Film et protago-niste partagent d'être avant tout contemplatifs,mais à qui sait attendre, ils dévoilent au finalleur relief émouvant.Gregory Coutaut, film de culte

La Lune de Jupiter de Kornél Mundruczó(Hongrie - 2017 - 2h03 - VO)

avec Merab Ninidze, Zsombor Jéger,György Cserhalmi

En compétition, Cannes 2017

du 22 novembre au 5 décembreSortie nationale

Un jeune migrant se fait tirer dessus alors qu'iltraverse illégalement la frontière. Sous le coupde sa blessure, Aryan découvre qu'il a mainte-nant le pouvoir de léviter. Jeté dans un campde réfugiés, il s'en échappe avec l'aide du Dr Stern qui nourrit le projet d'exploiter sonextraordinaire secret. Les deux hommesprennent la fuite en quête d'argent et desécurité, poursuivis par le directeur du camp.Fasciné par l'incroyable don d'Aryan, Sterndécide de tout miser sur un monde où lesmiracles s'achètent. Ce type est fou. Kornél Mundruczó est dingue.Il y a trois ans, dans White Dog, il imaginaitBudapest envahi par des chiens qui entrepre-naient une lutte féroce contre les hommes qui,durant des siècles, les avaient humiliés etasservis. La Lune de Jupiter est, à nouveau, un film étonnant, détonant, totalement impres-sionnant, incongru jusqu’à l’insolence. KornélMundruczó est animé par la colère, une ragesans limites contre la bêtise, l’aveuglement etl’intolérance. C’est avec une éclatante vigueurqu’il affirme que l’espoir, s’il existe encore, nepourra venir que de l’autre. Dans cet ovni baro-que, c’est, l’étranger, le fugitif, le survivant quiapporte le renouveau. Comme une élévation.Une évolution. Peut-être même une révolution.Télérama

Zéro phyto 100% bio de Guillaume Bodin (France - 2018 - 1h16)

Documentaire

Les cantines biologiques se développent pres-que aussi rapidement que l’arrêt des pesticidesdans les communes françaises. Des femmes etdes hommes, conscients de leurs responsabi-lités en termes de santé publique et d’envi-ronnement, agissent pour des paysages entransition au travers d’initiatives vertueuses !Une enquête passionnante sur plusieurscommunes françaises qui n'ont pas attendul'entrée en vigueur le 1er janvier 2017 de la loiLabbé interdisant l'utilisation de pesticidesdans les espaces publics pour changer leurspratiques. Ce film met aussi en avant lespionniers de la restauration collective biologi-que et leurs partenaires : associations, entrepri-ses, agriculteurs, ingénieurs, artisans quiensemble contribuent à l'amélioration de laqualité des repas dans les collectivités. Cons-cients de leurs responsabilités en termes desanté publique et d'environnement, ces acteursde terrain ne livrent pas de solutions toutesprêtes, mais décrivent plutôt les étapes qu'ilsont franchies pour mener à bien leurs projets.Leur expérience montre que toutes les commu-nes, quelles que soient leur taille et leur cou-leur politique, peuvent changer leurs pratiques.

VEN 24 NOV 20H45AVANT-PREMIÈRE EN PRÉSENCE DU RÉALISATEUR

Les Conquérantes de Petra Biondina Volpe (Suisse - 2017 - 1h36 - VO)

avec Marie Leuenberger, MaximilianSimonischek, Rachel Braunschweig

du 22 novembre au 5 décembreWoodstock, Flower Power, Révolution Sexuelle :trois ans se sont écoulés depuis mai 68 mais lavague de libération ne semble pas avoir atteintle petit village suisse d’Appenzell. En mère aufoyer exemplaire, Nora ne conçoit d’ailleurs passa vie autrement. Pourtant, à l’approche d'unréférendum sur le droit de vote des femmes, un doute l'assaille : et si elles s'affirmaientdavantage face aux hommes ? A mesure queNora propage ses drôles d'idées, un désir dechan-gement s'empare du village, jusque chezles plus récalcitrantes…Ce qui intéresse la réalisatrice, c’est explorer la manière dont les femmes de ce petit villagesuisse ont lutté, avec force et cependant sansviolence pour un droit qui nous apparaît aujourd’hui parfaitement légitime. Maisn’oublions pas qu’en France, les femmes n’ontobtenu l’accès aux urnes qu’à la Libération, en1944, alors que de nombreux autres pays le leuravaient accordé dès la fin de la Première Guerremondiale.Arthur Champilou, avoir alire

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LES FILMS

120 battementspar minute de Robin Campillo (France - 2017 - 2h20)

avec Nahuel Perez Biscayart, ArnaudValois, Adèle Haenel

Grand Prix du jury, Cannes 2017

du 22 novembre au 5 décembreDébut des années 90. Alors que le sida tuedepuis près de dix ans, les militants d'Act Up-Paris multiplient les actions pour lutter contrel'indifférence générale. Nouveau venu dans le groupe, Nathan va être bouleversé par laradicalité de Sean. On a perdu l’usage de ce modèle de violence quitâche et ne fait de mal à personne, à moins quela farine et les œufs dont on brocarde lespolitiques en soient un héritage plus popote. Le film évoque bien cette effervescence d’uneagora galvanisée par la pression du temps quimanque et par l’humour folle qui parfois fusequand il s’agit de trouver les bons slogans pourla gay pride. Deux personnages se dégagent peuà peu du groupe en une idylle nouée par le désiret l’angoisse entre le radical Sean et le plusombrageux Nathan, le premier est malade, lesecond n’est pas infecté. La montée de sève estaussi une oraison à l’existence injustementruinée par le silencieux travail de sape du virusque l’écran modélise en particules neigeusess’agrégeant pour tuer. Didier Péron

La Villa de Robert Guédiguian(France - 2017 - 1h47)

avec Ariane Ascaride, Jean-Pierre Daroussin,Gérard Meylan, Jacques Boudet, AnaïsDemoustier, Robinson Stévenin

Mostra de Venise 2017

du 29 novembre au 26 décembresortie nationale

Dans une calanque près de Marseille, Angèle,Joseph et Armand, se rassemblent autour deleur père vieillissant. C’est le moment poureux de mesurer ce qu’ils ont conservé del’idéal qu’il leur a transmis, du monde de fra-ternité qu’il avait bâti dans ce lieu magique. L’œuvre, qui se donne la liberté d’inventer àchaque film une nouvelle histoire, est impres-sionnante, devenant à la longue sa proprearchive en filmant l’empreinte du temps quipasse sur les corps et les lieux qui la peuplent(sublime flash-back dans le film faisant remon-ter la jeunesse des protagonistes). Entre règle-ments de comptes et tendresse indéfectible,regrets d’un rêve qui n’a pas pris, fatigue d’unevie qui a passé si vite, lassitude d’une époquequ’on vomit, tout cela sentirait la fin de partiesi l’amour, la colère et le combat n’y reprenaientfinalement leurs droits, à la faveur de la décou-verte d’enfants migrants cachés dans la calan-que. C’est ainsi que la vie continue dans La Villa.Jacques Mandelbaum, Le Monde

12 joursde Raymond Depardon (France - 2017 - 1h27)

Hors compétition, Cannes 2017

du 29 novembre au 19 décembreSortie nationale

Avant 12 jours, les personnes hospitalisées enpsychiatrie sans leur consentement sontprésentées en audience, d’un côté un juge, del’autre un patient, entre eux naît un dialoguesur le sens du mot liberté et de la vie.Le cinéaste-photographe avait déjà consacrédeux documentaires à la psychiatrie (SanClemente puis Urgences, dans les années 80) etdeux autres au fonctionnement de la justice(Délits flagrants et 10e chambre instantsd’audience). 12 jours lui permet de fusionnerses deux obsessions, avec toujours ce mêmeregard empli de respect et de compassion. Desimages d’une grande douceur, accompagnéesd’une belle musique élégiaque d’AlexandreDesplat. C’est une humanité cabossée, ensituation d’extrême faiblesse, que montreDepardon. Ces face-à-face peuvent produire devrais moments de comédie. Ils sont surtoutgénérateurs d’une grande émotion quand les « fous » prennent la parole – aussi maladroitesoit-elle parfois – et font preuve d’une terriblelucidité sur leur sort. La plupart acceptent avec calme la décision judiciaire de maintien àl’hôpital, voire remercient le magistrat qui vientpourtant de les priver de liberté. Apaisés d’avoirpu s’exprimer. D’avoir été écoutés.Samuel Douhaire, Télérama

Cocode Lee Unkrich et Adrian Molina(Etats-Unis - 2017 - 1h40)

animation

à voir dès 3 ans

du 29 novembre au 12 décembreSortie nationale

Depuis déjà plusieurs générations, la musiqueest bannie dans la famille de Miguel. Un vraidéchirement pour le jeune garçon dont le rêveultime est de devenir un musicien aussiaccompli que son idole, Ernesto de la Cruz. Biendécidé à prouver son talent, Miguel, par unétrange concours de circonstances, se retrouvepropulsé dans un endroit aussi étonnant quecoloré : le Pays des Morts. Là, il se lie d’amitiéavec Hector, un gentil garçon mais un peu filousur les bords. Ensemble, ils vont accomplir unvoyage extraordinaire qui leur révèlera lavéritable histoire qui se cache derrière celle dela famille de Miguel.

LUN 27 NOV, 20H CINÉ-DÉBAT AVEC L’ATELIER SANTÉ DE LA VILLE

VEN 1er DÉC, 12H JOURNÉEMONDIALE DE LUTTE CONTRE LE SIDA

LE FILM DU MOIS

AVANT-PREMIÈRE+ RENCONTRE AVECROBERT GUÉDIGUIANET ARIANE ASCARIDE MAR 28 NOV, 20H30

AVANT-PREMIÈREDIM 26 NOV, 16H15

JEUNEPUBLIC

Un jour ça ira de Stan Zambeaux et Edouard Zambeaux (France - 2017 - 1h30)

Documentaire

Djibi et Ange, deux adolescents à la rue seretrouvent dans un centre d'hébergementd'urgence. Au cœur de cet archipel qui lesprotège du pire, ils affrontent des ventsmauvais, des vents contraires mais ils cherchentsans relâche le souffle d'air qui les emmèneraailleurs. Et c'est avec l'écriture et le chant qu’ilss’envolent… et nous emportent. Une plongéeau cœur de l’Archipel, un centre d’hébergementd’urgence qui voulait proposer une autre façond’accueillir les familles à la rue.

VEN 1er DÉC 20H30AVANT-PREMIÈRE SUIVIE D’UN DÉBAT, EN PRÉSENCE DE RESPONSABLES DES ASSOCIATIONS DE SOLIDARITÉ INTERNATIONALE.

Dans le cadre du FESTISOL, en partenariatavec le Service des ÉchangesInternationaux de la ville de Montreuil etle Collectif des Associations de SolidaritéInternationale de Montreuil (CASIM).

Problemski Hôtel de Manu Riche (Belgique - 2017 - 1h51 - VO)

avec Tarek Halaby, Gökhan Girginol,Evgenia Brende

du 29 novembre au 12 décembreSortie nationale

Quelque part dans un immeuble désaffecté deBruxelles, un groupe de réfugiés, sans papier,essayent de trouver leur place en bordure dumonde. Ils se laissent flotter, couler, rêver.Observant la fourmilière que constitue ce richemicrocosme, Manu Riche abordent d’innombra-bles sujets de société, du viol collectif aumariage forcé. Ne contournant jamais l’effroidans lequel sont plongés les demandeursd’asile, Problemski Hotel nous y confronte avec,toujours, une touche d’espoir. Une humanitéd’autant plus déconcertante. L’espace devient-ilun personnage en tant que tel, que la musiquefait également sens. Soulignant la tragédie ouparticipant à la tonalité humoristique, elle s’im-pose comme une ponctuation riche. Fonction-nant par contraste, elle nous conduit à mettrediablement en perspective les paroles de « O Holy Night » avant de sécher nos larmesavec une improbable bossanova en wallon.Ce sens du détail nous échape-t-il le plus sou-vent qu’il n’en impressionne pas moins notreperception. Enfin l’ensemble du casting estépous-touflant, rendant crédibles les situationsqui ne le sont pas et vertigineuses celles aux-quelles nous préférerions certainement échapper.Nicolas Gilson, Un grand moment de cinéma

RENCONTREAVEC LE RÉALISATEUR MER 29 NOV, 20H30

RENCONTREAVEC LE CONSEIL LOCAL ENSANTÉ MENTALE DE MONTREUIL

MAR 5 DÉC 18H

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LES FILMS

Paddington 2 de Paul King(G-B/France - 2017 - 1h47 - VF et VO)

à voir dès 8 ans

du 6 décembre au 9 janviersortie nationale

Installé dans sa nouvelle famille à Londres,Paddington est devenu un membre populairede la communauté locale. A la recherche ducadeau parfait pour le 100e anniversaire de sachère Tante Lucy, Paddington tombe sur unlivre animé exceptionnel. Il se met àmultiplier les petits boulots dans le but depouvoir l’acheter. Mais quand le livre estsoudain volé, Paddington et la famille Brownvont devoir se lancer à la recherche duvoleur…

SAM 16 DÉC, 14H30 SÉANCE CINÉ MA DIFFÉRENCE

M de Sara Forestier (France - 2017 - 1h38)

avec Sara Forestier, Redouanne Harjane,Jean-Pierre Léaud

Meilleure réalisatrice, meilleur acteurFestival de Venise 2017

du 6 au 20 décembreMo est beau, charismatique, et a le goût del'adrénaline. Il fait des courses clandestines.Lorsqu'il rencontre Lila, jeune fille bègue et timide, c'est le coup de foudre. Il vaimmédiatement la prendre sous son aile. Mais Lila est loin d'imaginer que Mo porte unsecret : il ne sait pas lire.Pour son premier long métrage, l'actrice SaraForestier (L'esquive, Le Nom des gens) s'attaqueà deux sujets peu évidents, tous deux facteursd'exclusion sociale : le bégaiement et l'illettris-me. Elle nous plonge ainsi d'emblée, grâce à ungroupe de soutien, dans la détresse de sonhéroïne, incapable d'user de la parole, par peurde la réaction des autres, mais aussi par honted'elle-même. Rencontrant un sulfureux maghré-bin illettré, elle va tâcher de surmonter sescraintes, à l'approche du bac de français.On saluera l'interprétation de Sara Forestierelle-même, comme celle de Redouanne Harjane,expulsant avec conviction les difficultés deleurs personnages au travers d'impression-nantes et percutantes tirades.

Bienvenue à Suburbicon de George Clooney (USA - 2017 - 1h45 - VO)

avec Matt Damon, Julianne Moore, Oscar Isaa

du 6 au 26 décembreSortie nationale

Suburbicon est une paisible petite villerésidentielle aux maisons abordables et auxpelouses impeccablement entretenues, l’endroitparfait pour une vie de famille. Durant l’été1959, tous les résidents semblent vivre leurrêve américain dans cette parcelle de paradis.Pourtant, sous cette apparente tranquillité,entre les murs de ces pavillons, se cache uneréalité tout autre faite de mensonge, detrahison, de duperie et de violence... Bienvenueà Suburbicon.Clooney signe ici son film le plus noir, qui seprésente comme une satire de l’American way oflife située durant les années 1950, dans uneville nouvelle destinée à la classe moyenne.Le récit consiste à montrer ce qui se passevraiment derrière la belle vitrine, quitte àtourner rapidement vinaigre et à révéler que lepays est en vérité peuplé par des monstres.Tout cela finit, au-delà de la satire, en amer jeude massacre.On reconnaît ici la patte des frères Coen, dontClooney a récupéré et retravaillé un scénario dudébut des années 1980 jamais tourné.Jacques Mandelbaum, Le Monde

Le Monde animé de Bruno Bozzetto(Italie - 1963/2004 - 61mn)

à voir dès 8 ans

Pendant toute sa carrière, Bozzetto s’esttoujours refusé à produire et créer du dessinanimé « pour enfants », mais nombre de sesfilms sont des régals pour le Jeune Public.Cette sélection, volontairement non chrono-logique, propose une bonne dizaine d’his-toires sans paroles, à l’esthétique, au styleet aux rythmes variés, témoins de la richessede la palette du Maestro.11 de ces courts-métrages seront égalementproposés sous la forme d’un ciné-conteanimé par le conteur Sami Hakimi qui selance le défi de répondre à chaque film parune histoire de son répertoire.

DIM 3 DÉC 11H15REPRISE FESTIVALPOUR ÉPATER LES REGARDSCINÉMA JEUNE PUBLIC ET PATRIMOINE

Le Tombeur de ces dames de Jerry Lewis(Etats-Unis - 1961 - 1h35 - VO)

Quand Herbert H. Heebert surprend sa fiancéedans les bras d'un autre, il décide de renonceraux femmes. C'est alors qu'il est engagé commehomme à tout faire dans un foyer de jeunesfilles.Dans Le Tombeur de ces dames (1961), JerryLewis est à l'apogée de son talent : sur unthème qu'il connaît par cœur - le simpletabandonné dans un milieu hostile (ici, unepension de jeunes filles) -, il se livre à unedévastation totale, avec des moments géniaux :le bol servi à la mascotte de l'endroit (unfauve), le fil qui dépasse du chapeau d'ungangster (absurde), l'interview télévisée de ladirectrice (hallucinante). Surtout, Lewis est unmaître de la mise en scène : le décor (grandeépoque Paramount) est stupéfiant, et il y a uneéchappée surréaliste digne de Chirico. Welcomeback, Jerry !François Forestier, Le Nouvel Obs

UNIPOP #13Université Populaire du Méliès

LUN 4 DÉC 20H30SÉANCE SUIVIE D’UN DIALOGUEAVEC ALICE LAGUARDAauteure de “Des films et des maisons” (éd. rouge profond), à l’occasion del’exposition du 116, Décomposition d’unemaison, à voir jusqu’au 16 décembre.

JEUNEPUBLIC

JEUNEPUBLIC

Pionnier dans son domaine, ce festival decinéma Art et Essai pour le jeune public a réunipendant 20 ans, professionnels, enfants, ado-lescents et familles autour de films interna-tionaux improbables, surprenants, inhabituels ;des découvertes, pépites qui aujourd’hui sontdevenues mines d’or.

Le festival s’est déroulé du 10 au 12 novembreau cinéma Le Studio à Aubervilliers, nous avonssouhaité le prolonger.

LES FILMS

Opération Casse-Noisette 2 de Cal Brunker(Etats-Unis - 2017 - 1h31 - VF)

à voir dès 6 ans

du 29 novembre au 12 décembre Nos rongeurs préférés mènent la grande viedans le sous-sol d’un magasin de noisettes,jusqu’au jour où une explosion vient détruireleur caverne d’Ali Baba… À la recherche d’unnouveau lieu de vie, Surly repère un magnifiqueparc qui serait idéal pour tous ! Problème : le maire de la ville souhaite transformer cetespace vert en parc d’attraction…

Heureusement, Surly va pouvoir compter sur denouveaux amis : des milliers de souris blanchesexpertes en kung-fu !Côté humour, on pense davantage à Tex Avery :le visuel prend le pouvoir, les gags mènent ladanse, les personnages rivalisent de cocasserie.Pas une seconde de répit. Philippe Lagouche, La voix du Nord

JEUNEPUBLIC

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LES FILMS

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Sur la planche de Leila Kilani(France/Maroc - 2011 - 1h50)

avec Soufia Issami, Mouna Bahamd,Nouzha AkelFilm tout public adapté aux lycéens

du 29 novembre au 12 décembreTanger - Aujourd’hui, quatre jeunes femmes devingt ans travaillent pour survivre le jour etvivent la nuit. Toutes quatre ouvrières, ellessont réparties en deux castes : les textiles et lescrevettes. Leur obsession : bouger. "On est là"disent-elles. De l’aube à la nuit la cadence esteffrénée, elles traversent la ville. Temps, espaceet sommeil sont rares. Petites bricoleuses del’urgence qui travaillent. Ainsi va la course follede Badia, Imane, Asma et Nawal... Il y a quelque chose de la Rosetta des frèresDardenne chez cette combattante enragéequ’est Badia, le personnage central du film.Prête à tout (la prostitution, le vol) pouréchapper à sa condition d’ouvrière dans uneusine de crevettes. Cette jeune marocaine devingt ans déploie elle aussi une énergie folle etdésespérée pour garder sa dignité et imprimeau film son mouvement, son tempo.

Le Veufde Dino Risi (Italie - 1959 - 1h40 - VO)

avec Alberto Sordi, Franca Valeri, Livio Lorenzon

du 6 au 20 décembreUn jeune entrepreneur plein d'initiativescommence à rencontrer de graves difficultés.Le Veuf de Dino Risi permet de mesurerl’étendue du génie baroque d’Alberto Sordi,mélange d’outrance volubile grimaçante et desubtilité des regards. Il explore les facettes les plus viles de l’homme de la rue, l’archétypedu Romain, dira-t-il : hâbleur, obséquieux,opportuniste, snob, poltron, cupide, hypocrite,cynique et lâche. La puissance de son jeurepose notamment sur un alliage des contraires,le débordement des effets de manche et la retenue des mines chafouines, la ruse et labêtise, la férocité sous une apparentebonhomie qui suscite aussitôt l’adhésion. Le Veuf de Risi se révèle de ce point de vue unécrin parfait à la mesure de sa démesure.Comme toutes les comédies italiennes faites dumeilleur bois, le film, truffé de retournementsde situations, joue sur un comique exempt detout bon sentiment et de toute morale. Seulel’ironie du sort - solidement aidée par la bêtisecrasse des personnages - vient in extremiscorriger avec une once de cruauté un proposfranchement immoral et réjouissant.Nathalie Dray, Libération

Un hommeintègre de Mohammad Rasoulof (Iran - 2017 - 1h57)

avec Reza Akhlaghirad, Soudabeh Beizaee,Nasim Adabi

Prix Un certain regard, Cannes 2017

du 6 au 20 décembreSortie nationale

Reza, installé en pleine nature avec sa femmeet son fils, mène une vie retirée et se consacreà l’élevage de poissons d’eau douce. Unecompagnie privée qui a des visées sur sonterrain est prête à tout pour le contraindre àvendre. Mais peut-on lutter contre la corruptionsans se salir les mains ?Stéphane Goudet : La corruption qui est aucentre de votre film existe partout. Qu’a-t-ellede spécifique en Iran ? Mohammad Rasoulof : Cette pratique corres-pond à une culture dominante. Je suis bien sûrconscient que la corruption existe partout dansle monde. mais deux choses m’importent :l’étendue de cette pratique, qui est devenue lanorme en Iran, et la disparition des scrupules etde la honte. On vous demande cela sans aucunevergogne, ce qui signifie que la morale de lasociété s’est écroulée. Comment une sociétépeut-elle en arriver à se passer d’éthique ? Quiinculque la culture dominante ? Tout s’apprend,tout est acquis, transmis. Il faut donc aussiinterroger l’éducation dans notre pays. D’où estvenu ce comportement-là ? Pour moi c’est lerésultat du comportement de la classe domi-nante : les politiciens, le gouvernement… Tous les instruments d’éducation sont entre lesmains du régime. Si moi je veux parler directe-

Makala de Emmanuel Gras (France - 2017 - 1h36 - VO)

avec Kabwita Kasongo, Lydie Kasongo

Grand prix de la Semaine de laCritique, Cannes 2017

du 6 au 20 décembreSortie nationale

Au Congo, un jeune villageois espère offrir unavenir meilleur à sa famille. Il a comme ressour-ces ses bras, la brousse environnante et unevolonté tenace. Parti sur des routes dange-reuses et épuisantes pour vendre le fruit de sontravail, il découvrira la valeur de son effort etle prix de ses rêves.C’est stupéfiant, parce qu’en filmant le labeurdans sa durée, il montre du temps. Comment ?En le faisant peser de plus en plus lourd sur lesépaules de son personnage, et exister physique-ment. C’est tangible lorsque le chargement bas-cule au bord d’une route : cette masse échouéereprésente un gain potentiel, et il ne faut pasmoins de quatre paires de bras pour la relever –c’est la double charge du temps passé àtravailler (que représente sa cargaison), et dutemps perdu qui s’accumule. Il faut voir, aubout du chemin, son charbon s’écouler enmoins de temps qu’il n’en faut pour le dire, etsurtout le frêle profit qu’il en tire, pourcomprendre à quel cycle éternel il appartient :sitôt vendu qu’il faut déjà recommencer. Maistout cela ne serait rien, ou pas grand-chose,sans le regard d’Emmanuel Gras, dont la camérasemble en apesanteur. Les images flottent à lasurface du réel, et le récit s’écarte noncha-lamment du présent de l’action pour se donnerdes airs de mythe, faisant de cet anonymevillageois un petit Sisyphe. Adrien Dénouette, Critikat

Les Trois Vies du chevalier de Dominique Dattola(France - 2014 - 1h50)

avec Félicien Delon, Emmanuel BallDocumentaire

Au fil de son récit, le réalisateur éclaire surl’évolution de la liberté de penser en Francedepuis l’Ancien Régime jusqu’à aujourd’hui ensuivant les rebondissements d’une affaireemblématique : l’Affaire n°23 dite « La Barre » ;un procès arbitraire instruit en France au siècledes Lumières et qui continue de défrayer lachronique, 250 ans après les faits.Le film de Dominique Dattola est un docu-mentaire interrogeant notre rapport à la laïcité,en évoquant le Chevalier de la Barre, antihérosmalgré lui, victime de la bêtise et del’intolérance à Abbeville (Somme) où il futtorturé, décapité et brûlé le 1er juillet 1766suite à une condamnation pour « irrespectreligieux » (pour ne pas avoir salué uneprocession), malgré des interventions multiplesdont celle de Voltaire, l’auteur du « Traité sur laTolérance »… Ce documentaire a été programméaux « Rendez-vous de l’Histoire » à Blois(présidé par Bertrand Tavernier), où il a obtenu« le Prix de l’Initiative Laïque ».

JEU 7 DÉC 20H15SÉANCE SUIVIE D’UNE RENCONTREAVEC DOMINIQUE DATTOLAen partenariat avec la Libre Pensée 93, à l’occasion de la sortie du DVD et del’anniversaire de la séparation de l’Égliseet de l’État, le 9 décembre 1905.

JEUNEPUBLIC

Les NouvellesAventures de lapetite taupede Zdenek Miller(République Tchèque - 1963/1974 - 44mn)

à voir dès 3 ans

du 6 au 19 décembreProgramme de 5 courts-métrages.Ce film est recommandé sur le site Benshi

ment de ces problèmes avec mon peuple, je n’aipas les moyens de le faire. L’histoire cherche àmontrer comment le système traite un hommequi essaye de préserver son intégrité. On lepousse à faire le contraire de ce qui était audépart son intention. Réza a tout fait pours’opposer au système. Je me demande donc quiest cet homme et je le vois comme quelqu’un detrès vulnérable. Son attachement à desprincipes moraux l’isole. Il a été obligé de seretirer à la campagne, ce dont beaucoup pour-raient rêver, mais ce projet a échoué car il esttoujours en prise avec le système. Lorsque safemme, qui représente sa vie amoureuse et quiveut préserver sa famille, voit la pression quiest exercée sur eux, elle essaye d’utiliser lesmoyens qui sont les siens pour parvenir à sesfins. Elle est peut être moins têtue que Reza. Cequi compte pour elle, c’est de maintenir safamille dans une situation à peu près équilibrée. Positif

Lycéens au cinémaUn projet d’action culturelleIl permet aux élèves inscrits dans les lycées etles centres de formation d’apprentis franciliensde découvrir en temps scolaire des œuvrescinématographiques exigeantes présentées enversion originale sous-titrée et en salle decinéma. Le dispositif pour la Région Ile-de-France est mis en œuvre par l’ACRIF(Association des Cinémas de recherche d’île-de-France).

COUP-DE-CŒUR DU MÉLIÈS

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LES FILMSLES FILMS

Mariana de Marcela Said (Chili - 2017 - 1h34 - VO)

avec Antonia Zegers, Alfredo Castro,Rafael Spregelburd

Semaine de la Critique, Cannes 2017

du 13 au 26 décembreSortie nationale

Mariana, une quadragénaire issue de la hautebourgeoisie chilienne s’efforce d’échapper aurôle que son père, puis son mari, ont toujoursdéfini pour elle. Elle éprouve une étrange atti-rance pour Juan, son professeur d’équitation de60 ans, ex-colonel suspecté d’exactions pen-dant la dictature. Mais cette liaison ébranle lesmurs invisibles qui protègent sa famille dupassé. Jusqu’où Mariana, curieuse, insolente etimprévisible sera-t-elle capable d’aller ?Cherchant l’équivoque partout où il se cache, le film n’évite pas les clichés mais les affronteet les déconstruit, en désossant progressive-ment aussi bien son scénario tout tracé que lesper-sonnalités de ceux qui le peuplent, enpremier lieu celle de Mariana : changeante,agitée, transgressive, un vaste numéro d’actri-ce. Emporter une histoire mal refermée decrimes contre l’humanité vers un domaine situéau-delà de la faute et de l’innocence, pour lafaire repasser dans la vie et dans le présent :c’est la tâche amorale que s’assigne Los Perros.Quant à la question de savoir si l’ambiguïté à cesujet est de mise ou de mauvais goût, onlaissera chacun en juger à part soi - puisqu’oncherche ici à nous prendre uniquement par lessentiments.Luc Chessel, Next Libération

L’Usine de rien de Pedro Pinho(Portugal - 2017 - 2h57 - VO)

avec Jose Vargas, Carla Galvão, NjamyUolo Sebastião

du 13 au 26 décembre Sortie nationale

Une nuit, des travailleurs surprennent ladirection en train de vider leur usine de sesmachines. Ils comprennent qu'elle est en coursde démantèlement et qu'ils vont bientôt êtrelicenciés. Pour empêcher la délocalisation de laproduction, ils décident d'occuper les lieux. À leur grande surprise, la direction se volatiliselaissant au collectif toute la place pourimaginer de nouvelles façons de travailler dansun système où la crise est devenue le modèle degouvernement dominant.Chez Pedro Pinho, tout commence quand desouvriers découvrent sans avoir été prévenusqu'on déménage les machines de leur usine - onse croirait chez Guiraudie : grève, occupationdes locaux. On voit beaucoup cela dans lesjournaux télévisés, mais pas comme dans unfilm, pas avec le regard de Pinho. Bien queclairement rangé du côté des ouvriers, le filmest politiquement très fin, montrant lespartisans de l'autogestion, ceux qui s'estimentcollectivement incapables de faire tournerl'usine sans le concours de cadres comptables,ceux qui n'ont pas le luxe de se perdre enpalabres ou en grève trop longue parce que leururgence est de faire croûter leurs mômes...Gomesien, godardien, L'Usine de rien exsudeune intense mélancolie, celle du sentiment dela fin d'un monde, mais aussi la beauté de lasolidarité des perdants de l'histoire qui n'accep-tent pas que le vieux rêve ne bouge plus.Serge Kaganski, Les Inrocks

Star Wars 8Les Derniers Jedide Rian Johnson (USA - 2017 - 2h30 - VO et VF)

avec Daisy Ridley, John Boyega, Oscar Isaa

Mark Hamill, Adam driver

du 13 décembre au 9 janvierSortie nationale

Les héros du Réveil de la force rejoignent lesfigures légendaires de la galaxie dans uneaventure épique qui révèle des secretsancestraux sur la Force et entraîne desurprenantes révélations sur le passé…Le film le plus attendu de cette fin d’année.On retrouve Daisy Ridley face à Mark Hamill encontinuité directe avec Star Wars le Réveil de laForce. "Respire" dit Luke Skywalker à la jeuneRey qui découvre ses pouvoirs. "Il est tempspour les Jedi d'en finir". Star Wars 8 sera celuides Jedi.

Bricks de Quentin Ravelli(France - 2017 - 1h30)

documentaire

Des carrières d'argile abandonnées aux créditsimmobiliers impayés, la brique espagnoleincarne le triomphe puis la faillite économiquedu pays. Usines qui ferment la moitié del'année, ville-fantôme curieusement habitée,luttes populaires contre les expropriationsorchestrées par les banques : suivre le parcoursd'une marchandise permet de donner un visageà la crise. Et de dessiner les stratégiesindividuelles et collectives qui permettent de lasurmonter. La crise financière ibérique, qui a donnénaissance aux mouvements Podemos et desIndignés, est passée au crible par undocumentariste français, qui ne manque pasd’idées de cinéma pour donner corps à cettecondamnation d’un système financier impi-toyable.Frédéric Mignard, avoir alire

VEN 8 DÉC 20H30SÉANCE SUIVIE D’UNE RENCONTREAVEC QUENTIN RAVELLIen partenariat avec la ConfédérationNationale du Logement

Les Sentinelles de Pierre Pezerat(France - 2016 - 1h31)

documentaire

Josette Roudaire et Jean-Marie Birbès étaientouvriers, en contact avec l'amiante. PaulFrançois, agriculteur, a été intoxiqué par unpesticide de Monsanto, le Lasso. Henri Pézerat,chercheur au CNRS, a marqué leurs vies en lesaidant à se battre pour que ces crimes indus-triels ne restent pas impunis… La justice s’est-elle prononcée pour les responsables du grandmensonge de l'amiante ? Que fera-t-elle pourceux de la catastrophe annoncée des pesticides ?Les personnages du film de Pierre Pézerat onten commun leur lutte pour faire émerger lesscandales sanitaires que sont l'amiante et lespesticides. Et leur rencontre avec Henri Pézerat,le père du réalisateur, directeur de recherche auCNRS, diplômé de l'Ecole de chimie de Lyon ettoxicologue. Décédé en 2009, Henri Pézeratétait avant tout un lanceur d'alerte qui a étudiél'amiante et les causes de son caractèrecancérogène. En creux, au travers du témoi-gnage de ces hommes et femmes, le film estdonc devenu aussi un hommage à son père pourqui les travailleurs étaient "les sentinelles durisque toxicologique, professionnel ou environ-nemental".Marie Martin, Laurence Boffet, France 3

LUN 11 DÉC 20H15SÉANCE SUIVIE D’UNE RENCONTREAVEC PIERRE PEZERAT ETANNIE THEBAUD-MONY,Présidente de l’Association Henri Pézerat

Drôles de petites bêtes de Arnaud Bouron et Antoon Krings(France/Luxembourg - 2017 - 1h17)

avec les voix de Kev Adams, Virginie Efiraà voir dès 7 ans

du 13 au 26 décembresortie nationale

Lorsqu’Apollon, un grillon baladin au grandcœur, arrive au village des petites bêtes, il netarde pas à perturber la vie du Royaume toutentier… Piégé par la cousine de la ReineMarguerite, la jalouse et diabolique Huguette,Apollon est accusé d’avoir enlevé la souve-raine, semant la panique dans la ruche…Marguerite est en réalité captive desNuisibles, complices d’Huguette qui en profitepour s’emparer du trône ! Apollon le Grillon,aidé de Mireille l’Abeille, Loulou le Pou et sesnouveaux amis, se lance alors dans unepérilleuse mission de sauvetage.

JEUNEPUBLIC

AVANT-PREMIÈREDANS LE CADRE DU SALONDU LIVRE ET DE LA PRESSEJEUNESSEDIM 3 DÉC, 16H30

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LES FILMS

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Lucky de John Carroll Lynch (USA - 2017 - 1h28 - VO)

avec Harry Dean Stanton, David Lynch,Tom Skerritt

du 13 décembre au 2 janviersortie nationale

Lucky est un vieux cow-boy solitaire. Il fume,fait des mots croisés et deambule dans unepetite ville perdue au milieu du désert. Ilpasse ses journées à refaire le monde avec leshabitants du coin. Il se rebelle contre tout etsurtout contre le temps qui passe. Ses 90 anspassés l'entrainent dans une véritable quêtespirituelle et poétique. Véritable déclaration d’amour à l’acteur que futHarry Dean Stanton, prodigieux comédien aucharisme si singulier dont la vie a inspiré denombreux éléments du scénario, Lucky est unfilm solaire, de ces grands « petits films » aucharme fou, qui coulent comme des torrentsd’émotions. L’acteur de Paris Texas magnétisel’écran avec une authenticité bouleversante etune drôlerie délicieuse. D’autant que le filmrésonne encore plus de véracité depuis la tristenouvelle de son récent décès. Dans Lucky,Stanton incarne un vieil homme aux portes dela mort, prêt à affronter le saut dans le néantqu’il sait imminent. Harry Dean Stanton nous aquittés le 15 septembre dernier. La profondeurdu film et l’intelligence de ce qu’il methabilement en scène achèvent de transcenderce Lucky, formidable épopée intimiste etcrépusculaire et formidable portrait d’hommeélaboré avec sincérité, chaleur et candeur. L’un des meilleurs films de l’année.Nicolas Rieux, mondociné

Les Moominsattendent Noëlde Jakub Wroński, Ira Carpelan (Finlande /Pologne - 2017 - 1h19)

à voir dès 6 ans

du 13 au 26 décembreLa famille Moomins vit dans une valléereculée de Finlande. Petits bonhommes touten rondeur, inspirés des traditions trolls, ilsressemblent à des hippopotames. Tolérants,aventureux et épris de liberté, ils accueillenttoujours beaucoup d'invités dans leur maison.Cette année, la famille Moomins n'hibernepas. Elle va, pour la première fois, rencontrerce mystérieux invité appelé « Noël » et pourl'accueillir au mieux, les préparatifs vont bontrain.Le phénomène MoominsExtrêmement populaires dans le Nord del’Europe, les Moomins sont nés après-guerre destalents de la finlandaise Tove Jansson (1914 -2001). D'abord en bandes dessinées, cesMoomins se font connaître ensuite sous formede film d'animation. Aujourd’hui, leur renom-mée est internationale : plus de dix millions de livres se sont vendus dans le monde et lespersonnages se retrouvent sur des vêtements,de la vaisselle et plein d'autres objets...

JEUNEPUBLIC

Phase IV de Saul Bass (Etats-Unis - 1974 - 1h27 - VO)

avec Nigel Davenport, Michael Murphy,Lynne Frederick

du 13 au 26 décembreErnest D. Hubbs, scientifique issu d'une grandeuniversité, découvre que le cosmos influencecertaines espèces de fourmis, en Arizona.Celles-ci s'unissent, éliminent leurs prédateurset construisent des structures inhabituelles.Elles semblent douées d'intelligence et destratégie. Hubbs s'associe avec son collègueJames Lesko pour en faire une étude pluspoussée. Ils font évacuer la région,construisent un laboratoire de pointe etcommencent à étudier le comportement desfourmis. Le lendemain de l'installation dulaboratoire, elles l’attaquent. Connu pour avoir signé un nombre considérablede génériques de films novateurs durant les années 50-70, notamment pour AlfredHitchcock, Saul Bass est l’auteur d’un seul longmétrage, cet excellent Phase IV (1974), qui sehisse en haut du panier d’un genre (entrescience fiction et film d’anticipation) qui aconnu des développements fascinants au coursdes années 70. Libre au spectateur d’interprétercette métaphore animalière comme il l’entend(symbole de la montée du fascisme ou ducommunisme, cri d’alerte écolo), puisquel’auteur a eu l’habileté d’ouvrir des pistes deréflexion sans jamais imposer un point de vueunique et simplificateur. Une expérienceunique, aussi expérimentale que virtuose, entreLes Oiseaux d’Hitchcock et 2001, l’odyssée del’espace de Kubrick.A voir-à lire.com

L’Intrusede Leonardo Di Costanzo(Italie - 2017 - 1h35 - VO)

avec Raffaella Giordano, ValentinaVannino, Martina Abbate

du 13 au 26 décembre Sortie nationale

Naples. Aujourd’hui. Giovanna, travailleusesociale combative de 60 ans, fait face à unecriminalité omniprésente. Elle gère un centrequi s’occupe d’enfants défavorisés et offre ainsiune alternative à la domination mafieuse de laville. Un jour, l’épouse d’un criminel impitoya-ble de la Camorra, la jeune Maria, en fuite avecses deux enfants, se réfugie dans ce centre.Lorsqu’elle lui demande sa protection, Giovannase retrouve confrontée, telle une Antigonemoderne, à un dilemme moral qui menace dedétruire son travail et sa vie.C’est à un cas d’école sur les limites de l’utopie,à un vrai dilemme moral incarné que nousconfronte ce film sensible et intelligent. Cettebelle gravité, cette ouverture à la complexitédes choses, cette manière de prendre à cœurdes questions qui concernent urgemment nossociétés agissent, comme l’élixir du retour à laréalité.Jacques Mandelbaum, Le Monde

COUP-DE-CŒUR DU MÉLIÈS

Idade Pawel Pawilowski (Pologne/Danemark - 2014 - 1h22 - VO)

avec Agata Kulesza, Agata Trzebuchowska

Dans la Pologne des années 60, avant deprononcer ses vœux, Anna, jeune orphelineélevée au couvent, part à la rencontre de satante, seul membre de sa famille encore en vie.Elle découvre alors un sombre secret de familledatant de l'occupation nazie.Entre Anna, la jeune nonne catholique, etWanda, sa tante communiste, il y a Ida, lafillette juive que l’orphelinat a rebaptisée dunom d’Anna après que ses parents aient étéexterminés. Anna, rétablie dans son identitéd’Ida, et Wanda ne sont pas simplement desrescapées, elles se découvrent interditesd’accès aux sources de cette altérité. La résurgence d’Ida institue ainsi entre ellesbien plus qu’un lien, mais la communauté d’uneabsence qui ne saurait se combler sans unevéritable ouverture à autrui. Au-delà de laquestion de ce passé qui demeure d’uneactualité brûlante dans la Pologne conservatriced’aujourd’hui, nous interrogerons cette figurede l’autre qui porte en elle les traits de cetteinfime transcendance qu’aucun dogme,religieux, moral ou politique, ne sauraitqualifier. Entre espérance et renoncement, lerécit ne tranche pas, sinon qu’il élève larencontre avec autrui au rang d’événement.

JEU 14 DÉC 20H30ÉCRANS PHILOS PRÉSENTÉ PAR ÉRIC LECERF,MAÎTRE DE CONFÉRENCES À L’UNIVERSITÉPARIS 8

La Flèche brisée de Delmer Daves (Etats-Unis - 1950 - 1h33 - VOSTF)

Film tout public adapté aux enfants à partir de 10 ans

du 13 au 19 décembre Arizona, 1870. La Guerre fait rage entre Blancset Apaches. Le chercheur d’or, Tom Jeffords, serend à Tucson (Arizona). Il rencontre le chefCochise et propose la paix. Un traité est signé.Mais ils vont être trahis.Réalisé en 1949, et sorti avec un an de retardaux États-Unis, La Flèche brisée marque leretour de James Stewart au western après unedizaine d’années d’éloignement du genre. Si lefilm est avant tout connu pour la prise deposition pro-indienne de son scénario, le travailde réalisation de Delmer Daves n’est aucu-nement à négliger : La Flèche brisée reste grâceà eux, des décennies après sa sortie, un grandfilm subversif.Didier Avenel, Critikat

Film du dispositifCollège au cinéma Collège au cinéma propose aux élèves, de la classe de sixième à celle de troisième,de découvrir des œuvres cinématographiqueslors de projections organisées spécialement à leur intention dans les salles de cinéma et de se constituer ainsi, grâce au travailpédagogique d'accompagnement conduit parles enseignants et les partenaires culturels,les bases d'une culture cinématographique.

RENCONTREAVEC LE RÉALISATEUR, LEONARDO DI COSTANZOMAR 5 DÉC, 20H30

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LES FILMS

18H30

MADE IN THE USA de Sólveig Anspach et Cindy Babski(France - 2001 - 1h45- VO)

Prix François Chalais,Quinzaine des réalisateursC’est l'histoire d'une exécution.Celle d'un homme, Odell Barnes, néà Wichita Falls et exécuté àHuntsville, Texas, le 1er mars 2000,à l'âge de 31 ans. Odell Barnes a étécondamné à mort pour le meurtred'Helen Bass, une amie de sa mère,retrouvée morte chez elle un soir denovembre 1989. L'enquête qui aconduit à son arrestation, à sonprocès et à sa condamnation, a étébâclée. Pendant neuf ans, OdellBarnes s'est battu pour que sonaffaire soit réexaminée.

Deux ans après la présentation deson premier film de fiction, Haut lescœurs !, où déjà le thème de ladisparition rôdait, Sólveig Anspachrevient à Cannes avec un docu-mentaire sec et tranchant, tragiqueet sombre comme les couloirs de lamort, Made in the USA. Un retour aucinéma du réel, genre par lequel elles'initia à la réalisation, après sonpassage à la Fémis. Non que lafiction l'ait lassée, elle en écrit unenouvelle, mais c'est l'affirmationd'un besoin d'alterner des projetsdifférents qui tiennent d'un mêmesouci et d'une même obsession : lecinéma. Avec Made in the USA,Sólveig Anspach le démontremagistralement : le regard réfléchiet engagé qu'elle porte sur un faitsocial la condamnation à mortd'Odell Barnes la rapproche plus ducinéma que du reportage télévisé.Par la durée, le rythme, le sens del'écoute, l'attention portée à laparole des habitants de Huntsville,aux paysages texans déshumanisésqui les entourent et les reflètent.

Rigoureuses dans leur approchejournalistique, Anspach et Babskisont aussi de vraies cinéastes : toutle hors-champ du procès (l'ambian-ce mortifère de Huntsville) estmagnifiquement restitué ; les ima-ges splendides de Laurent Machuelet Jérôme Brézillon nous plongentdans un monde proche de celui

21HQUE PERSONNE NE BOUGE - LES AMAZONES DU VAUCLUSEde Sólveig Anspach (France - 1998 - 1h06)

Quinzaine des réalisateurs,Grand Prix du jury à Belfort,Prix du jury et du public à Créteil. Entre 1989 et 1990, sous le soleildu Vaucluse, cinq femmes qui seconnaissent depuis l'enfance orga-nisent sept braquages. Le montant des butins ne dépasserapar 330 000 francs. Des braquagespour faire bouillir la marmite, desbutins sitôt dépensés au super-marché du coin. Elles sont arrêtéesà leur huitième coup. Préventivepour toutes les cinq.

La presse parle du "gang desAmazones". Jugées aux assises deCarpentras, quatre des accuséesressortent libres du tribunal, lacinquième purge un an. Ce film estleur portrait ainsi que celui, enmiroir, d'une ville qui n'a pascondamné leur passage à l'acte. Unerencontre forte et émouvante entreces femmes braqueuses et deshommes de loi.

HOMMAGE

À SÓLVEIGANSPACH

VEN 15 DÉC EN DEUX DOCS

À l’occasion de la sortie del’intégrale Sólveig Anspachen coffret DVD, 2 ans et demiaprès sa disparition, Le Méliès qui a choisi de baptiser l’une des salles « Sólveig Anspach » a décidé de projeter deux documentaires devenus raresde la réalisatrice d’origine islandaise installée à Bagnolet mais qui a si biensu filmer Montreuil dans sesdernières fictions (Queen of Montreuil, L’Effet aquatique).

d'Eggelstone, presque éteint, reclus,où la vie ne semble tenir que dansla lumière du ciel et des néons quiéclairent des paysages arides etdépeuplés.

Comme porté par une urgence, Madein the USA est une longue enquêtesur les circonstances de l'arrestationet, en creux, une réflexion sur laquestion de la peine de mort auxEtats-Unis. À deux voix, féminineset intraitables, le film s'engouffredans les corridors nauséeux de lamachine judiciaire américaine. Onen ressort écœuré, mais aussipresque rassuré qu'un film consignecette indignation.

Jean-Marie Durand, Les Inrockuptibles

15 – 21 novembre Mercredi 15 Jeudi 16 Vendredi 17 Samedi 18 Dimanche 19 Lundi 20 Mardi 21

Diane a les épaules (SN ! 1h27) AD audio description 614h15 16h15 20h30 18h15 12h15 16h30 14h15 18h30 13h45 15h45 20h45 20h30 Rc 14h 18h30

Le Musée des merveilles 14h15 17h45 20h15 18h 20h30 12h 14h30 18h30 14h30 11h 13h45 16h15 21h 18h 20h30 18h 20h30(SN ! 1h57 VO) 8 Cinémadifférence

18h15 20h45

Maryline (SN ! 1h40) AD audio description 9 14h 16h 20h45 20h30 12h 14h 18h45 14h 21h 11h 16h15 21h 18h 18h 20h15

L'École de la vie (SN ! 1h18) 5 14h 20h45 18h15 18h15 20h45 14h

A Beautiful Day (SN ! 1h30 VO) 4 16h45 20h45 14h 18h30 12h 20h15 16h30 20h45 11h15 18h30 14h 20h45 14h 18h15

En attendant les hirondelles 2 15h45 14h 18h15 14h 20h15 14h15 11h 15h45 14h 18h15 20h45 (SN ! 1h55 VO)

We blew it (SN ! 2h17 VO) 4 20h15 20h30 18h

Irrintzina : le cri de la génération climat (SN ! 1h20) 3 18h 12h15 16h30 20h30 14h 18h30

Jeune Femme (SN ! 1h37) 3 16h45 20h15 14h 18h30 12h15 16h15 21h 14h 14h 20h15 18h15

Carré 35 (SN ! 1h07) AD audio description 3 18h45 20h45 14h30 14h 18h45 18h30

Ex Libris : The New York Public Library 3(SN ! 3h17 VO) 19h45 16h45 20h

Mémoires d'un condamné (1h24) 5 18h45 18h 18h30 20h30 18h30

Derrière les fronts : résistance 00et résilience en Palestine (1h56 VO) 20h30 20h15

J'ai même rencontrédes Tziganes heureux (SN ! 1h26 VO) 9 16h 14h30 16h30 20h15

Rêves en rose (SN ! 1h25 VO) 5 20h15 14h 14h15

Au revoir là-haut (SN ! 1h55) AD audio description 2 18h 21h 18h45 14h 18h45

The Square (SN ! 2h22 VO) 2 18h 16h 20h45 16h 18h15 20h15

Taxi Sofia (1h43 VO) 4 18h15 14h15 16h15 18h 20h45

Agent orange, 6une bombe à retardement (57mn) 18h30 Rc

Sans Adieu (1h40) 6 20h30 Rc

Quel cirque ! (40mn) 8 16h30 17h 17h

Timgad (1h41 VO) 5 14h30 18h15 18h45 11h15

F E S T I V A L MA RM O E M O I S D E L ’ A R T À M O N T R E U I L P O U R L ’ E N F A N C E

Ernest et Célestine en hiver 7(AP ! 48mn) 16h30 Ciné conte

Mr Chat et les Shammies 7 11h15(33mn) My English Cinema

Les Twinners et la malédiction 7de Souptown (1h35 VO) 16h 10 ans

10 ans

3 ans

6 ans

3 ans

PAGE

SEMAINE DU 15 AU 21 NOVEMBRE 2017

: Dernière diffusion. AD : Audio Description* SN ! : Sortie Nationale. : “Voyage dans la lune” Rc : Rencontres. Dès l’âge de : VFST**

* AD : Audio Description pour les mal-voyants VFST : ** Version Française Sous-Titrée Français pour les mal-entendants

“ ans

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22 – 28 novembre Mercredi 22 Jeudi 23 Vendredi 24 Samedi 25 Dimanche 26 Lundi 27 Mardi 28

Thelma (SN ! 1h56 VO) 10 14h 16h15 21h 18h15 12h 16h30 21h 14h 18h45 13h45 16h15 21h 18h 20h30 18h15

Western (SN ! 2h VO) 13 14h15 20h45 18h30 14h15 20h45 14h15 18h45 14h 18h30 14h 20h15 14h

La Lune de Jupiter (SN ! 2h03 VO) 13 16h30 21h 18h 12h 16h30 21h 14h 18h30 21h 11h 16h 20h45 20h30 18h

Marvin ou la belle éducation AD audio description 12(SN ! 1h53) 16h 18h30 20h45 18h 12h 16h30 21h 15h45 18h15 15h15 20h45 14h 18h15 20h45

Apportez-moi la tête d'Alfredo Garcia 11 21h 18h 20h45(SN ! 1h53 VO) Int - 12 ans

Argent amer (SN 2h36 VO) 12 20h30 18h 20h30 18h15 20h15 18h

Diane a les épaules (SN ! 1h27) AD audio description 6 16h30 21h 14h 18h30 16h15 21h15 11h 16h 18h30 14h 21h

Le Musée des merveilles (SN ! 1h57 VO) 8 14h 18h 18h15 20h45 12h 14h30 18h15 14h30 18h15 20h45 11h 13h45 21h 18h 20h45

Maryline (SN ! 1h40) AD audio description 9 19h 20h30 Vie Libre 14h30 Seniors 19h 16h30 14h 18h45 14h 18h 17h45

J'ai même rencontré des Tziganes heureux (SN ! 1h26 VO) 9 16h45 16h30 18h15

A Beautiful Day (SN ! 1h30 VO) 4 18h45 18h45 21h15 21h 21h

Le Sens de la fête (1h57) AD audio description 11 16h 18h30

L'École de la vie (SN ! 1h18) 5 18h30 12h15 14h15

Les Conquérantes (1h36 VO) 13 16h45 14h 12h15 16h45 11h15

Borg vs McEnroe (1h48 VO) 11 18h45 20h45 18h45 21h15 18h45 17h45

Jalouse (1h47) AD audio description 10 20h30 Rc Foenkinos 14h 14h15 18h45 20h45 18h30 20h45

Moonlight (1h51 VO) 9 20h30 Ecrans philos

20h45 RcZéro phyto 100% bio (AP ! 1h16) 12 Avant-première

120 battements par minutes (2h23) 14 20h Rc

À mon âge je me cache encore pour fumer (1h30) 10 14h Rc

La Villa (AP !1h47) 14 20h30 RcAvant-première

16h15Coco (AP ! 1h50 VF) 15 Avant-première

Ernest et Célestine en hiver 7(SN ! 48mn) 14h30 17h 14h30 11h15 14h

Les Aventures de Robin des bois(SN ! 1h47 VF) 10 14h15 14h

Mr Chat et les Shammies 7 16h45 17h 17h30(33mn)

Sans Adieu (1h40) 6 14h30 16h30 18h15

8 ans

6 ans

7 ans

3 ans

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SEMAINE DU 29 NOVEMBRE AU 5 DÉCEMBRE 2017

: Dernière diffusion. AD : Audio Description* SN ! : Sortie Nationale. : “Voyage dans la lune” Rc : Rencontres. Dès l’âge de : VFST**

* AD : Audio Description pour les mal-voyants VFST : ** Version Française Sous-Titrée Français pour les mal-entendants

“ ans

SEMAINE DU 22 AU 28 NOVEMBRE 201729 novembre – 5 décembre Mercredi 29 Jeudi 30 Vendredi 1er Samedi 2 Dimanche 3 Lundi 4 Mardi 5

12 jours (SN ! 1h26) 15 16h 21h15 14h 18h 12h 17h 21h15 14h 19h15 11h15 19h 14h 21h 18h Rc

La Villa (SN ! 1h47) AD audio description 14 14h 16h15 12h15 14h30 14h 11h 13h45La Villa (SN ! 1h47) audio description 20h45 18h15 20h30 16h45 19h 18h30 20h45 18h45 21h 18h30 21h 18h30 21h

Problemski Hôtel (SN ! 1h51 VO) 14 16h15 20h30 Rc 21h 12h 18h45 14h30 21h15 13h45 18h30 14h 18h15

Western (SN 2h VO) 13 18h30 21h 18h30 16h15 16h45 16h 20h45 18h15

Thelma (SN ! 1h56 VO) 10 18h 20h30 14h45 19h 17h 21h15 16h30 21h 18h30 14h 20h45

Marvin ou la belle éducation AD audio description 12 14h15 19h 18h15 12h 18h45 14h15 19h 14h15 18h45 20h45 18h (SN ! 1h53)

Argent amer (SN 2h36 VO) 12 20h45 20h45 20h30

Le Musée des merveilles (SN ! 1h57 VO) 8 16h30 20h Rc Selznick 16h30 21h 16h30 21h15 11h 21h 18h 14h 20h45

Jalouse (1h47) AD audio description 10 18h30 18h 12h15 18h30 16h 14h15 14h

La Lune de Jupiter (SN ! 2h03 VO) 13 16h 14h 20h15 14h30 20h45 18h15 18h 20h30 14h 18h 18h 20h30

Les Conquérantes (1h36 VO) 13 14h 14h15 19h15 11h15

Borg vs McEnroe (1h48 VO) 11 18h30 14h15 21h15 16h15 16h30

120 battements par minutes (2h23) 14 12h

Un jour ça ira (AP ! 1h30) 15 20h30 RcAvant-première

Le Tombeur de ces dames (1h35 VO) 17 20h30 UNIPOP

Apportez-moi la tête 11 21h15d’Alfredo Garcia(1h52 VO)

20h30 RcL'Intruse (AP ! 1h35 VO) 23 Avant-première

Coco (SN ! 1h50 VF et VO) AD audio description 15 14h15VF 16h30VF 13h45VF 16hVF 14h15VF 16h30VF 11hVF14hVF16h15VFCoco (SN ! 1h50 VF et VO) audio description 18h45VF 21hVO 18h30VF 20h45VO 18h15VF 21hVF 18h45VF 21hVF 18h30VF 20h30VO 18h15VF 20h30VO 18h30VF 21hVO

Mr Chat et les Shammies(33mn) 7 16h45

Opération Casse-Noisette 2(1h31) 16 14h 14h

Le Monde animé (1h01) 16 11h15 Ciné Conte

Drôles de petites bêtes 16h30 Rc(AP ! 1h28) 20 Avant-première

Ernest et Célestine en hiver(SN ! 48mn) 7 14h30 17h15 15h45 14h 15h15

3 ans

6 ans

6 ans

6 ans

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: Dernière diffusion. AD : Audio Description* SN ! : Sortie Nationale. : “Voyage dans la lune” Rc : Rencontres. Dès l’âge de : VFST**

* AD : Audio Description pour les mal-voyants VFST : ** Version Française Sous-Titrée Français pour les mal-entendants

“ ans

Pour consulter les horaires : www.montreuil.fr facebook : melies.demontreuil - twitter : meliesmontreuil - Répondeur du cinéma : 01 83 74 58 20

Vous pouvez acheter vosplaces pour la semaine tous les mercredis à partirde 13h 45.

La caisse du Mélièsest ouverte chaque jour 15 mn avant la premièreséance publique.

Les horaires indiquent les séances, les films commencent 15 mm après.

Page 16: Ecrans philo, Salon du livre et de la presse jeunesse ...meliesmontreuil.com/wp-content/uploads/2017/11/124mardi14h.pdf · Répondeur du cinéma Le Méliès : 01 83 74 58 20 ... qui

6 – 12 décembre Mercredi 6 Jeudi 7 Vendredi 8 Samedi 9 Dimanche 10 Lundi 11 Mardi 12

Un homme intègre (SN ! 2h VO) 19 16h 20h30 14h 18h15 14h 18h30 14h15 18h30 11h 20h30 14h 20h30 14h 18h15

Bienvenue à Suburbicon 17 14h30 18h15 18h 12h 14h15 16h30 16h30 18h45 11h15 15h45 18h 18h15 18h(SN ! 1h47 VO) 20h30 20h15 21h15 21h 20h15 20h30 20h15

Makala (SN ! 1h36 VO) 18 16h45 21h 18h30 16h15 16h15 20h45 11h15 16h30 20h45 14h 20h45 14h

Problemski Hôtel (SN ! 1h51 VO) 14 18h45 14h 12h15 18h45 16h30 21h15 11h 20h45 18h 18h30

La Villa (SN ! 1h47) AD audio description 14 14h15 18h45 20h45 14h 20h30 14h Seniors 18h15 14h 18h15 14h15 18h30 14h 18h30 18h15 20h30

12 jours (SN ! 1h26) 15 14h 18h30 20h45 12h 16h30 16h45 21h15 14h15 18h30 18h15 20h45

Thelma (SN ! 1h56 VO) 10 16h15 20h30 16h30 21h 18h45 16h 20h15 14h

M (1h38) AD audio description 17 21h 18h15 14h30 14h30 14h 18h45 20h45

Le Veuf (1h31 VO) 19 18h45 14h15 18h30 20h45

Phase IV (1h23 VO) 23 20h45 12h15 20h30

Sur la planche (1h45 VO) 18 21h 16h15

Le Sens de la fête (1h57) AD audio description 11 18h45

Apportez-moi la tête d'Alfredo Garcia(SN ! 1h53 VO) Int - 12 ans 11 20h15

Bricks (1h23 VO) 20 20h30 Rc

Les Sentinelles (1h32) 21 20h15 Rc

Opération Casse-noisettes 2(1h31 VF) 16 14h30 13h45

Les Nouvelles Aventures de la petite taupe (44mn) 18 16h45

Coco (SN ! 1h50 VF) AD audio description 15 14h 16h15 18h30 18h15 14h 16h15 14h15 16h30 11h15 13h45 16h 18h Coco (SN ! 1h50 VF) 8 ans AD audio description 18h30 20h45 18h45 21h 18h15 20h30 18h15

Paddington 2 AD audio description 16 14h15VF 16h30VF 12hVO 16h15VF 14hVF 16h15VF 11hVF 14hVF(SN ! 1h48 VF et VO) AD audio description 20h45VO 18hVF 18h30VF 20h45VO 20h30VO 16h15VF 18h30VF 18h30VF 20h45VO 18hVF

Les Trois Vies du chevalier (1h50) 18 20h15 Rc

6 ans

3 ans

8 ans

7 ans

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13 – 19 décembre Mercredi 13 Jeudi 14 Vendredi 15 Samedi 16 Dimanche 17 Lundi 18 Mardi 19

Lucky (SN ! 1h28 VO) 22 16h30 21h 14h 18h15 12h 16h30 20h45 14h 18h30 16h15 20h45 18h15 14h 20h30

Star Wars : Les Derniers Jedi audio description 20 14h15VF 17h15VF 14hVO 14h15VF 17h15VO 14hVF 17hVF 11hVF 14hVF 14hVO 14hVO(SN ! 2h30 VF et VO) AD audio description 20h15VO 18hVO 21hVO 20h15VO 20h15VO 17h15VO 20h15VO 18hVO 21hVO 18hVO 21hVO

Mariana (SN ! 1h35 VO) 21 16h45 21h 20h45 12h 16h15 20h45 14h15 21h 14h15 18h30 20h30 18h30 20h45

L'Intruse (SN ! 1h35 VO) 23 16h30 20h45 18h15 14h30 18h45 16h30 20h45 14h15 18h30 14h 20h45 18h15

L'Usine de rien (SN ! 2h58 VO) 21 20h 14h30 20h15 20h 20h15

Bienvenue à Suburbicon (SN ! 1h47 VO) 17 14h 16h15 20h45 20h30 12h 16h30 21h 14h15 16h30 18h45 11h 16h 20h45 18h 14h 20h45

Un homme intègre (SN ! 2h VO) 19 14h 18h30 20h15 14h 18h15 16h 20h30 13h45 18h15 20h15 18h

Makala (SN ! 1h36 VO) 18 18h45 18h30 14h 18h30 18h15 16h30 20h30 18h15

La Villa (SN ! 1h47) AD audio description 14 18h30 14h15 18h45 21h 13h45 18h15 14h 20h30 18h30

12 jours (SN ! 1h26) 15 18h45 12h15 16h45 21h 14h30 19h 11h15 20h30 18h30

M (1h38) AD audio description 17 12h15 18h45 20h30

Phase IV (1h23 VO) 23 20h45

Hommage à Solveig Anspach 24

Made in the USA (1h45) 24 18h30

Que personne ne bouge (1h06) 24 21h

Paddington 2 audio description 16 14h15 17h30 18h 12h15 14h30 11h15 14h 17h30 18h30 18h(SN ! 1h48 VF) AD audio description Ciné Ma DifférencePaddington 2 (SN ! 1h48 VF) 7 ans AD audio description 16h45

La Flèche brisée (1h33 VO) 23 14h30 16h30

Les Moomins attendent Noël (1h19 VF) 22 16h15 11h

Les Nouvelles Aventures de la petite taupe (44mn) 18 16h15 11h15 16h15

Ida (1h22 VO) 22 20h30 Écrans Philo

10 ans

7 ans

6 ans

3 ans

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Prochainement au méliès

Santa & Cie de Alain Chabat

Le Rire de Madame Lin, de Zhang Tao

Menina de Cristina Pinheiro

L’Echange des princesses, de Marc Dugain

I Love you Daddy, de Louis C.K.

El Presidente, de Santiago Mitre

3 Billboards, de Martin McDonagh

I am not a witch, de Rungano Nyoni

The Florida Project, de Sean Baker

Semaine du Bizarre - Au Théâtre Berthelot - Mardi 12 décembre - 20h30Étrangetés et autres bizzareries cinématographiques : Tours /détourUne programmation Lunapark Films, avec le concours des Archives françaises du Film et de la Cinémathèque de Bretagne. Essais, fantastiques et autres étrangetés narratives argentiques.

L ‘Annonciation (Philippe Durand / France / 1963)

La Surface perdue (Dolorès Grassian / France / 1965).

Mathieu-fou (Jean-Denis Bonan / France / 1967)

Vous êtes des hommes comme les autres (Bryan Stanley Johnson / G-B / 1967)

Le club des animistes - Performance concert.Pour un soir, deux musiciens masqués sont les instigateurs et maîtresd’une étrange cérémonie ou ils font apparaître à l’écran successivementune galerie de personnages singuliers, sorte de communauté desautodidactes du terroir et de génies protecteurs. Le Club des Animistes,lors de cette incantation musicale extatique et primitive, permettra à cesmusiciens et leurs instruments singuliers de faire résonner à nouveau lesesprits frappeurs.Vidéo : Stéphane BrocMusique : Vincent Epplay & Ravi Shardja.

SEMAINE DU 6 AU 12 DÉCEMBRE 2017

: Dernière diffusion. AD : Audio Description* SN ! : Sortie Nationale. : “Voyage dans la lune” Rc : Rencontres. Dès l’âge de : VFST**

* AD : Audio Description pour les mal-voyants VFST : ** Version Française Sous-Titrée Français pour les mal-entendants

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SEMAINE DU 13 AU 19 DÉCEMBRE 2017

: Dernière diffusion. AD : Audio Description* SN ! : Sortie Nationale. : “Voyage dans la lune” Rc : Rencontres. Dès l’âge de : VFST**

* AD : Audio Description pour les mal-voyants VFST : ** Version Française Sous-Titrée Français pour les mal-entendants

“ ans