ÉcoQuartier de Vichy

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Dossier de candidature de la Ville de Vichy au concours ÉcoQuartier 2008/2009 ÉcoQuartier de Vichy Projet de d éveloppement urbain pour une ville durable Déposé auprès du Ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement Durable et de la Mer en mars 2009

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Dossier de candidature de la Ville de Vichy

au concours ÉcoQuartier 2008/2009

ÉcoQuartier de VichyProjet de d éveloppement urbain pour une ville durable

Déposé auprès du Ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement

Durable et de la Mer en mars 2009

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Les Rives d’AllierSecteur du stade Darragon et quartier des Ailes

en rive droite du lac d’Allier à Vichy

700 logements dont 600 sociaux

600 logements + activités

Centre de l’agglomération

Continuité avec le centre historique

Intégration de l’ensemble de lacité des années 60 “les Ailes”

Ancien abattoir

environ 3000 habitants

23

600 nouveaux700 réhabilités

17 000 (dont école)

12 000

12 000 à 21 000

gestion des eaux pluviales et relation à la rivière

recyclage vers les jardins familiaux

participation du projet au confortementdu corridor écologique fluvial

itinéraires piétons et cyclables et proximité des services

exploitation énergétique du système hydrothermal ?

densité bâtie et générosité des espaces publics

à définir (ex : groupe scolaire)

localisation en centre ville, intégration de la cité sociale desAiles, développement de l’activité et relation avec la rivière

Joël HERBACH - Tél. 06 08 17 23 58 / 04 70 30 17 39Email : [email protected]

en cours de composition après réalisation des trois études de définition pluridisciplinaires

et activité

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Les Rives d’AllierProjet d’ÉcoQuartier

Depuis 1989 la municipalité de Vichymène sans relâche une politique d’aménagement et de

développement avec des effets positifs aujourd’hui reconnus, qui mérite lequalificatif d’urbanisme durable à bien des égards : densité urbaine et qualité d’environnement,intervention foncière et reconversion de friches, projets thématiques de développement à moyenet à long terme, diversification des activités d’accueil, implication dans la préservation de la rivière et la restauration des poissons migrateurs...

C’est dans ce contexte qu’elle prépare depuis quelques années l’ouverture à l’urbanisation dusecteur du stade Darragon. Celui-ci représente par sa taille importante à l’échelle de la ville, parsa localisation stratégique à proximité immédiate du centre ville et par sa situation exception-nelle au bord de la rivière Allier, une opportunité unique pour développer un nouveau quartierconcourant à conforter la ville dans une perspective de développement et de bien-être durables.

L’appel de candidature ÉcoQuartier lancé par le Ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement Durable et l’Aménagement du Territoire, offre à Vichy l’occasion de promou-voir l’exemplarité de sa démarche et la stratégie qui l’a sous-tendue et de bénéficier d’un accompagnement précieux pour sa mise en œuvre. Ce grand projet des Rives d’Allier,qui inclue la réabilitation du parc d’habitat social de la Cité desAiles, concernera ainsi à terme une populationd’environ 3000 habitants.

1 - PRÉSENTATION DU PROJET

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1 - Le site du projet des Rives d’Allier :

L’une des originalités du projet d’ÉcoQuartier de Vichy est de se situer en centre urbain et de porterà la fois sur la création d’un nouveau quartier sur un territoire sous-valorisé d’environ 17 ha et sur larénovation urbaine d’un quartier existant, les Ailes-Beauséjour, d’une superficie d’environ 6 ha.

De plus le projet a vocation à s’étendre au secteur de Port-Charmeil et de l’hypermarché pour constituer à terme un ensemble urbain inscrit dans le développement durable, intimement lié à lafois à la cité thermale historique et au riche milieu naturel fluvial de l’Allier.

Le secteur du stade Darragon représente une valeur patrimoniale très importante pour le dévelop-pement de Vichy en rive droite de l’Allier, puisqu’il se situe au bord du plan d’eau sur plusieurs centaines de mètres (au contact de la ville et dans la meilleure exposition solaire possible), en articulation entre le quartier des Ailes et la ville du XIXème siècle, et sur l’itinéraire d’entrée Nord aucœur de l’agglomération.

Quant à la cité des Ailes qui le prolonge, il est souhaitable d’entrainer dans cette dynamique d’éco-quartier les habitants de ses logements sociaux, particulièrement sensibles à l’évolution ducontexte économique et donc suceptibles de bénéficier des effets d’une telle politique.

• UNE PORTE D’ENTRÉE AU CŒUR DE VILLE :

Le futur éco-quartier des Rivesd’Allier est implanté sur un territoire stratégique aux portesmême du centre ville. Directe-ment desservi par une des entrées majeures de la ville par lepont de l’Europe et l’Allée desAiles, le secteur du stade est ensuite drainé par le boulevardde Lattre de Tassigny vers le boulevard des Etats Unis et lepont de Bellerive. La proximitéde ces deux traversées de l’Allierpermet de relier rapidement lesdifférents axes routiers de la ville.La mise en œuvre prochained’une bretelle d’accès à l’auto-route A 71 améliorera encoreune situation déjà privilégiée.Malgré le Sichon et ses problèmes de franchissement, lesecteur est à quelques encabluresde l’hyper-centre commerçant ettouristique, du Pôle d’ÉchangeIntermodal et des autres servicesde la ville.

Contrepartie de cette situation, lesecteur supporte aujourd’hui untrafic significatif (près de 12.000véhicules/jour sur l’Allée desAiles sud) et, si l’on peut raison-nablement estimer que cette densité s’atténuera avec les aménagements programmés, lesecteur demeurera une ported’entrée vers le centre ville.

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• UNE RELATION DIRECTE À LA RIVIÈRE SAUVAGE :

Doublement orienté vers la luminosité du soleil au sud et à l’ouest, le site bénéficie d’un rapport privilégié à l’eau avec 600 m de façade sur l’Allier et 200 m sur son affluent le Sichon, deux rivièresdont le caractère naturel reste relativement bien préservé. Grâce à une morphodynamique encore trèsactive, l’Allier est une des dernières grandes rivières sauvages d’Europe et représente un corridorécologique et un axe migratoire majeur. Le Sichon quant à lui, petite rivière bien vivante de la Montagne Bourbonnaise, constitue un lien fort avec l’environnement rural et naturel de Vichy, qu’ilconviendra de mettre en valeur dans sa traversée urbaine.Cette position privilégiée à la confluence des deux rivières s’accompagne d’une vue directe sur le Lacd’Allier et sur les magnifiques installations sportives très arborées de sa rive gauche : golf, hippodrome et parc omnisport.

La grande terrasse ainsi formée est occupée en son centre par le Stade Darragon, autour duquel serépartissent trois terrains communaux sous-valorisés : ancien abattoir, terrain annexe et parking dustade. L’ensemble ainsi formé avec les espaces publics et voieries actuels, et avec les quelques parcelles privées concernées par le projet, représente une superficie de prés de 17 hectares. Avec lequartier des Ailes c’est un territoire de 23 hectares qui est concerné par le projet d’éco-quartier.

La voie verte en voie d’achèvement, pour piétons et deux roues, qui longe la rivière et dessert l’ensemble du site à urbaniser, s’intègrera à l’itinéraire régional de découverte de l’Allier.

En aval du pont barrage, le projet de transformation des terrains de rive gauche et des deux bergesen un parc naturel urbain de 120 ha se situe à moins d’un kilomètre du futur quartier des Rives d’Allier, en relation directe avec la Maison de l’Allier prévue en rive droite sur le site de l’Observa-toire des Poissons Migrateurs.

• UNE POSITION CHARNIÈRE DANS LE CONTEXTE URBAIN :

La zone d’urbanisation future du stade Darragon se situe sur la rive droite de la retenue du Lac d’Allier formée par le pont-barrage (pont de l’Europe) construit au début des années 60. Distant d’àpeine 500 m du centre historique de la ville et d’environ un kilomètre de son hyper-centre commer-çant, ce grand espace relativement vide par rapport à la densité urbaine voisine intervient comme unecoupure marginalisant les deux quartiers d’habitat social des Ailes et de Port Charmeil, installésplus au nord durant la même période de l’histoire récente de la ville.

Mais si la cité des Ailes, riveraine de la zone du Stade,a fait l’objet d’un aménagement structuré typique del’époque, le quartier de Port Charmeil quant à lui s’estdéveloppé plus au nord en aval du barrage de façondéstructurée et il est séparé de la ville par le pôlecommercial constitué autour de l’hypermarché.

Le projet des Rives d’Allier se doit d’établir une conti-nuité urbaine favorisant une meilleur intégration deces quartiers actuellement couverts par un périmètrede Zone Urbaine Sensible.

N

Cité des Ailes

La voie verte

Observatoire

Hypermarché

Lotissementcommercial

Jardins familiaux

Groupe scolaireBeauséjour

Ancienabattoir

Gymnase

Terrainannexe

StadeDarragon

Parking

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2 - Un contexte territorial favorable :

La politique de développement territorial conduite àplusieurs niveaux permet aujourd’hui de situer Vichydans un contexte très favorable à la réalisation du projet des Rives d’Allier, à court terme comme à longterme. Face aux tendances émergentes (économied’énergie, de déplacements, d’espace, proximité desservices, relation à l’environnement, à la nature…),dont la prise de conscience devrait se trouver renfor-cée par la crise économique actuelle, le projet desRives d’Allier vient à point nommé pour présenterune nouvelle attitude urbaine et offrir une alter nativeattractive à l’étalement urbain, tout en apportant àVichy la modernité d’image qui lui manque.

• UN CENTRE-VILLE REDYNAMISÉ :

En quelques vingt années la politique d’investissements menée de concert entre les acteurs publicset privés de la cité thermale a significativement redynamisé la ville. La rénovation opérée dans lecadre du Plan de Relance Thermale, celle du parc hôtelier, le désenclavement autoroutier et la diversification des activités d’accueil (congrès, tourisme sportif, hippodrome, campus universitaire…)ont permis de retrouver un nombre de visiteurs en constante augmentation.

La piétonisation du centre ville, les effets positifs de la Z.P.P.A.U.P., la restauration du patrimoine historique et les O.P.A.H. successives se sont conjugées avec la reconversion de la majeure partiedes friches laissées par l’histoire thermale pour changer l’image du centre ville et le rendre attractif.

La rénovation de son appareil commercial, la création du complexe des Quatre-Chemins et la réhabilitation du grand Marché Couvert ont étendu cette attractivité à une zone de chalandise permanente de 150 000 habitants, s’étendant même le week-end aux 450 000 habitants du GrandClermont, grâce à l’ouverture dominicale des commerces.

Enfin, la reconversion de la friche thermale des Bains Lardy en Campus Universitaire, ainsi que latransformation de la gare ferroviaire en Pôle d’Échange Intermodal, ont conforté durablement lesliens entre Vichy et la métropole régionale, tout en animant la ville d’une population étudiante comprenant 3 500 étrangers chaque année, en plus des étidiants des universités d’Auvergne.

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• UNE AGGLOMÉRATION STRUCTURÉE :

Vingt trois communes se sont réunies en 2001 pour for-mer la Communauté d’Agglomération Vichy Val d’Allier.La collectivité intercommunale ainsi constituée autourde Vichy a été créée en même temps que son Schéma Directeur, choisissant ainsi ses compétences en fonctiondes orientations stratégiques définies. Parmi celles-ci, figurent en tête la reconquête de la rivière Allier commeaxe fédérateur du territoire et atout environnemental,le développement du bien-être et de la qualité de vie etle rapprochement avec la capitale régionale.

C’est pourquoi, à peine créée, la Communauté d’Agglo-mération s’est trouvée immédiatement opérationnelle,engageant tout de suite les grands projets d’infrastruc-tures déterminants pour l’accessibilité, la réduction desnuisances et l’insertion des modes doux de transport. Cesera le cas notamment avec la création du boulevard Est,nouvel axe interne nord-sud, qui permettra de soulagerle centre de Vichy et la rive droite du Lac d’Allier destrafics de transit aujourd’hui encombrants, tout en offrant la possibilité de développer le réseau de bus urbain et celui des axes cyclables.

L’agglomération devrait aussi prendre en charge la reconversion de l’immense friche industrielle laissée parGIAT Industrie sur le coteau de rive gauche, dont la destinée pourrait bien être préfigurée par la réalisationde l’éco-quartier des “Rives d’Allier”.

• UNE COOPÉRATION MÉTROPOLITAINE ÉMERGENTE :

A la suite de l’appel de candidature lancé par laDATAR, un projet de coopération métropolitainea été lancé par le réseau Clermont Auvergne Métropole incluant Vichy. Parmi les orientationschoisies, le développement des liens et des complémentarités à l’échelle de la plaque urbainea fait l’objet d’une recherche particulière entre lesdeux pôles urbains. Les réflexions menées dans ce cadre avec Clermont Métropole ont confirmé une inter-dépendance croissante des deux bassins, manifestée notamment par l’augmentation régulière des mouvements migratoires quotidiensdans les deux sens, ainsi que par une nette tendance à l’urbanisation de l’interland, malgré les50 km séparant les deux centres urbains.

Certains thèmes de coopération prioritaires ont étébien identifiés tels que, par exemple, le dévelop-pement du tourisme d’affaire et la mise en valeur de la rivière Allier sur l’espace métropoli-tain. Dans une plus large perspective où Vichysera de plus en plus amenée à jouer le rôle de sited’accueil privilégié pour le Grand Clermont, le

projet urbain des Rives d’Allier trouvera naturellement sa place en présentant une offre exception-nelle pour l’accueil d’activités et le développement d’un habitat moderne, dont l’attractivité reposerasur la conjugaison entre les principes du développement durable et les qualités naturelles du site.

L’enjeu du projet des Rives d’Allier se situe donc résolument à l’échelle de la métropole régionale,au développement de laquelle il contribuera en termes d’image, comme en termes de diversité dessituations d’accueil, de renforcement de la qualité de vie et d’attractivité.

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3 - Des démarches préalables concluantes :

Identifié dès le début des réflexions en 1990, comme un site rare et de qualité à préserver pour undéveloppement urbain futur, le secteur du stade à depuis lors fait l’objet de nombreuses analyses et propositions menées à des échelles différentes. Celles-ci ont permis d’aboutir à l’engagement du projet d’éco-quartier des Rives d’Allier en toute connaissance de cause quant à sa situation dans laville, à sa capacité, à sa potentialité programmatique et à ses principaux enjeux. Les deux études encours sur l’organisation des déplacements dans le secteur nord de la ville et sur la mise en valeur etla sécurisation du site Lac d’Allier apporteront des éléments permettant de préciser le positionnementet certaines orientations du projet.

• LE SCHÉMA DE SECTEUR NORD :

L’étude lancée en 1992, en concertation avec les trois autres communes concernées, a été terminéeen 1998 à l’issue du choix définitif des principes du contournement nord-ouest de l’agglomération.Cette étude du secteur nord, réalisée par Babylone Avenue, avait pour objectif d’évaluer les enjeuxde développement offerts par les potentialités de la rive gauche, en fonction d’une future desserte rou-tière directe. Basée sur un inventaire des différentes orientations possibles, en fonction des contraintesd’inondabilité et des perspectives de développement de l’agglomération, cette étude a fourni plusieursscénarios d’aménagement à différents niveaux d’ambition. Tous incluent, d’une part la propositionde transformation des terrains agricoles et carrières inondables de rive gauche en un parc naturel urbain, basé sur leur re-naturation et sur le développement de milieux humides en relation avec la rivière, et d’autre part une urbanisation dense du secteur du stade, axée sur la mise en valeur de larive du plan d’eau et de l’embouchure du Sichon.

L’étude proposait plusieurs formes possibles pour ce projet d’urbanisation, en fonction de différentsprogrammes envisageable, depuis le simple quartier d’habitat jusqu’à un très grand équipement public occupant intégralement le site.

Ces réflexions et les illustrations qui ont accompagné ses conclusions ont été très utiles pour démontrer le fort potentiel du secteur du stade et confirmer le niveau d’ambition qu’il convenait d’attacher à son urbanisation.

Le scénario de schéma de secteur nord choisi à l’issue de l’étude a été repris dans ses grandes ligneslors de l’élaboration du nouveau Schéma Directeur approuvé en 2001 : parc naturel urbain et nouvel axe d’entrée au centre ville depuis le futur contournement jusqu’au pont de l’Europe.

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• LE DIAGNOSTIC PRÉALABLE À UN PROGRAMME DE RÉNOVATION URBAINE

En 2004, la direction de l’urbanisme de Vichy a réalisé un diagnostic préalable à l’engagement d’unProgramme de Rénovation Urbaine sur le grand secteur des Ailes et de Port-Charmeil, dont la candidature n’a malheureusement pas été retenue par les services de l’Etat.

L’ambition de ce projet se situait à la croisée de trois objectifs :

• Désenclaver la Zone Urbaine Sensible des Ailes et de Port-Charmeil à travers la revalorisation dusecteur, une meilleure accessibilité et le développement de la mixité sociale.

• Mettre en valeur le secteur nord par le renforcement des qualités paysagères, environnementaleset conviviales du front d’Allier, le site inscrit du Lac d’Allier constituant un atout majeur pour sondéveloppement.

• Offrir une perspective moderne de Vichy en réponse au centre ville historique et patrimonial, permettant de changer l’image du quartier dans la ville et de l’intégrer à sa dynamique de développement, tout en participant à l’attractivité de l’agglomération.

Les constats et analyses réalisés de ce diagnostic restent d’actualité et doivent inspirer les orientationsà donner au projet d’éco-quartier des Rives d’Allier.Dans la pratique, nombre de problématiques à aborder pour l’urbanisation du secteur Stade-Beauséjour - les Ailes doivent l’être à l’échelle d’ensemble de ce grand secteur de rive droite jusqu’enlimite nord de la commune.

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• UNE ÉTUDE-TEST DE CAPACITÉ SUR LE SECTEUR DU STADE :

Plusieurs promoteurs privés se sont intéressés régulièrement au secteur du stade en prenant contactavec la Ville de Vichy, propriétaire des terrains les plus convoités. Devant ces démarches, une étudede capacité a été confiée à l’agence Tracés Urbains, afin de tester l’intégration d’un des programmesimmobiliers proposés à un schéma d’urbanisation d’ensemble de la zone à urbaniser. Cette étude a apporté plusieurs éléments de conclusion importants :

• Une capacité du secteur d’urbanisation comprise entre 400 et 700 logements.• La nécessité de conserver une large ouverture sur le lac d’Allier devant le stade.• L’intérêt de ne pas s’en tenir aux limites des terrains communaux et de redessiner les espaces publics.

Indirectement, cette étude a aussi permis d’éviter la cession à un premier promoteur d’une partie stratégique de la zone, dont l’amputation risquait de grever l’avenir de l’opération d’ensemble.

• TROIS ÉTUDES DE DÉFINITION :

Le Conseil Municipal de Vichy a décidé, le 2 juin 2006, d’engager le projet d’urbanisation de la zonedu stade et confié pour cela trois études de définition à trois équipes regroupant les compétences nécessaires en matière d’urbanisme, de développement, de paysage et d’architecture, d’approcheenvironnementale et d’économie. Celles-ci ont été conduites par les mandataires suivants :Treuttel-Garcia-Treuttel, Atelier Seraji Architectes, Axe-Saône

Ces trois équipes avaient chacune pour mission d’établir un diagnostic de la situation et des enjeux attachés au site, puisde partager ce diagnostic au cours d’un échangeentre les trois équipes et le Maître d’Ouvrage,et ensuite d’élaborer leur propre visiond’un projet d’urbanisation répondant auxenjeux du développement durable.Ces trois “visions futures” ont été illustréespar deux vues en perspective, établies surla base de la modélisation numérique 3 Dfournie aux trois équipes. Les illustrationsdu présent dossier de candidature sont tirées de ces trois études de définition.(cf annexe 1 illustrations des 3 études de définition)

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4 - La préparation exploratoire de l’opération :

Les trois propositions remises à l’issue de cette consultation présentent des points communs, confor-mément aux conclusions du diagnostic partagé, mais aussi plusieurs différences notables (au delà del’expression architecturale), telles que sur le devenir du stade par exemple, sur le maintien ou nonde la circulation le long du plan d’eau, ou bien encore sur le rapport de la ville à la rivière.

Aucune de ces propositions ne représente vraisemblablement le projet qui sera réalisé à terme, maischacune d’entre elle présente des hypothèses intéressantes appelées à se concrétiser. Même si certaines orientations sont actuellement privilégiées, la maturation du projet nécessite encore plu-sieurs vérifications techniques, dont certaines seront apportées par les études en cours (organisationdes déplacements, mise en valeur et sécurisation du Lac d’Allier), un avancement du processus deconcertation, ainsi qu’une analyse plus approfondie des potentialités de développement d’activitéset de programmes immobiliers. (cf. annexes illustrations des études de définition)

Là encore, l’intérêt de la démarche a été déjà de prendre conscience du niveau d’ambition pouvantêtre fixé pour ce grand projet d’avenir et d’illustrer la variété des réponses possibles au plan du paysage urbain, comme au plan du design architectural. Mais le principal intérêt de cette phase duprojet a été de montrer la modernisation qui pourrait être apportée à l’image de Vichy, si la ville s’engageait dans cette voie plus exprimée du développement durable, tout en éclairant le sujet de propositions concrètes appliquées à l’urbanisation de ce secteur nord de la ville.

• L’ENGAGEMENT DU PROJET DES RIVES D’ALLIER.

La poursuite du projet en 2009 consistera à mettre en place une équipe de maîtrise d’œuvre urbaineaprès consultation finale des trois équipes, à préciser les orientations définitives du projet, à lancerles procédures nécessaires (création de la Z.A.C. et modification du P.L.U., D.U.P. et acquisitions foncières), et à désigner l’aménageur.

Dans le même temps, la Société d’Écono-mie Mixte Immobilière de la Vichy (SEMIV)précisera son programme de réhabilitationdurable de la cité des Ailes afin d’en inté-grer les orientations au projet d’éco-quartieret d’en préciser les relations avec le programme d’urbanisation nouvelle. De lamême façon, la concertation se poursuivraavec le groupe CORA en vue d’intégrer sonprojet de rénovation du site de l’hypermar-ché à la dynamique éco-quartier. La Villedevra, quant à elle, faire le choix définitif dudéplacement et de la reconstruction dugroupe scolaire ou de sa réhabilitation et dureconditionnement de ses accès.

Ainsi, en 2010, la promotion du projet pourra s’engager en même temps que la recherche d’investisseurs pour une première tranche opérationnelle, le lancement pré-opérationnel des équipements publics, et l’engagement de la réhabilitation de la cité des Ailes. Le dialogue avec lespartenaires publics concernés par ce projet de développement urbain durable sera formalisé pouraboutir aux engagements souhaitables de soutien et de participations financières à la réalisation deséquipements publics. En parallèle, les conditions de renforcement et d’élargissement de la concertation avec les acteurs, les habitants et le public seront installées pour enrichir et accom -pagner le projet tout au long de sa réalisation (maison du projet, site internet dédié, ateliers universitaires, séminaires associatifs…).

Le lancement effectif du projet des Rives d’Allier s’accompagnera de l’engagement d’actions de sensibilisation des habitants et d’entrainement vers des comportements durables : pédagogie scolaire, association dédiée à la dynamique EcoQuartier, centre socio-culturel, développement desjardins familiaux.

© ASAA - N&R© AXE SAÔNE © TGT

© ASAA - N&R

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• LE BILAN PRÉVISIONNEL :

Il est prématuré de dresser un bilan prévisionnel complet de l’opération globale de l’éco-quartier, tantque son périmètre définitif n’est pas arrêté ni son découpage opérationnel fixé. En fonction des orien-tations actuelles du projet, on peut néanmoins distinguer quatre secteurs opérationnels distincts :

• La réhabilitation de la cité des Ailes et de ses 830 Logements : la SEMIV étudie la restructurationde l’ensemble du parc et la rénovation de ses espaces collectifs et envisage un renouvellement decertains des immeubles locatifs sociaux, tout comme Allier Habitat, l’autre bailleur social du site.

• La rénovation du groupe scolaire primaire et maternel par la Ville de Vichy, avec pour hypothèsede le déplacer et de le reconstruire en l’intégrant au futur éco-quartier. Son site actuel serait reconverti au profit d’un programme plus adapté à son enclavement entre axe routier et voie ferrée (cité artisanale ou jardins familiaux par exemple).

• La création du complexe multifonctionnel du stade nécessite au préalable une meilleure définition des programme potentiels d’activités et de services compatibles avec la vocation actuelledu site, vérifiés par des études de marché, afin d’aboutir ensuite à un montage spécifique de typePartenariat Public Privé.

• L’aménagement et l’urbanisation des terrains libres, en friche ou sous-valorisés, du domaine privé(ancien abattoir et terrain de sport annexe) et du domaine public de la ville (parking du stade, délaissés de voierie). Après définition du plan d’aménagement et du programme des équipementspublics, les différents lots constructibles seront cédés pour des programmes immobiliers répondantau cahier des charges fixé.

Plusieurs parcelles privées restent à acquérir pour réaliser l’éco-quartier dans les meilleurs conditionsde fonctionnalité, de densité et de formes urbaines. L’évolution de leur valeur foncière a permis de dres-ser une esquisse du bilan prévisionnel de l’opération d’aménagement de la zone AU du P.L.U. Ce premier bilan prévisionnel prospectif est basé sur une hypothèse de création de 67 000 m² deS.H.O.N., se décomposant en 12 000 m² pour les surfaces réservées aux activités et 55 000 m² pourles 550 à 680 nouveaux logements. (cf. annexe 2 : bilan prévisionnel - hypothèse 1)

La superficie du secteur urbanisable (stade compris), est de 16,6 ha dont 2815 m² restent à acquérir,ce qui représente une situation relativement confortable pour réaliser le projet à au moins deux pointsde vue :

1 - Aucune urgence ne pèse sur la réalisation des opérations, tant que les aménagements ne sont pasréalisés, dans la mesure où les frais financiers correspondant au portage du foncier seront réduits.

2 - La Ville de Vichy est en mesure de céder ses terrains à des prix bas, en contrepartie de ses exigencesconcernant la qualité des programmes et le respect de ses objectifs de développement durable.

• L’ÉQUIPE DU PROJET

Le pilotage politique du projet est assuré par le Maire de Vichy et ses deux nouveaux adjoints encharge de l’urbanisme, du développement durable, de la qualité de vie et de l’environnement. Ledeuxième semestre 2008 a été consacré à la visite de plusieurs sites d’éco-quartiers en France et àl’étranger, afin de mieux appréhender les enjeux spécifiques attachés au projet de Vichy.

Le directeur de l’urbanisme de la Ville, qui a piloté jusqu’alors la démarche de rénovation de la citéthermale et conduit les études préalables, a été choisi comme chef de projet des “Rives d’Allier”. Saconnaissance approfondie du contexte urbain et socio-économique de Vichy se double d’une bonnemaitrise des principes de l’architecture bioclimatique, acquise à l’Ecole d’Architecture de Toulouseauprès de Michel Gerber, pionnier de l’architecture solaire passive des années 70. Il s’appuiera surun groupe technique composé des directions des services concernés de la ville et de l’agglomération,de la SEMIV et des concessionnaires de la Ville.

L’équipe de projet sera formée d’ici la fin 2009 autour de l’équipe de maîtrise d’œuvre urbaine à désigner et de consultants extérieurs apportant leur appui en matière de conseil juridique, de montage financier, d’évaluation environnementale et de communication. (cf annexe 3 : l’Equipe Projet)

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2 - CONDITIONS DE REALISATION DU PROJET

Les Rives d’AllierProjet d’ÉcoQuartier

Le site du projet desRives d’Allier a été très tôt identifié, à la

fois comme une réserve foncière à préserver dans l’attented’un projet stratégique et comme un vide urbain, préjudiciable à l’intégration

des quartiers du nord de la commune à la dynamique de développement engagée sur le centreville. Ce double constat et les objectifs qui en ont découlé ont été intégrés à la stratégie de développement de l’agglomération, en termes d’équilibre social (Zone Urbaine Sensible), de politique de l’habitat (P.L.H.), de développement urbain (Schéma Directeur de 2001), de développement métropolitain (val d’Allier, territoire de projets fédérateurs), de déplacements(projet de schéma des axes cyclables).

Mais ce n’est qu’à l’issue du diagnostic préalable à un Programme de Rénovation Urbaine réalisé en 2006, que le projet d’un éco-quartier a été initié sur le secteur du stade, avec le triple objectif de cohésion sociale, de développement économique et d’amélioration de l’environnement.

Les orientations générales et le niveau d’ambition du projet ont commencé à se dégager en2007, à la suite des études de définition réalisées par trois équipes pluridisciplinaires de concep-teurs, jusqu’à ce que le projet d’éco-quartier fasse l’objet d’un engagement électoral en mars2008. Dans le même temps la première partie de l’esplanade de promenade du lac d’Allier aété ouverte au public, préfigurant ainsi le lancement de l’opération des Rives d’Allier.

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2.1 - Pilier social et sociétal :

La concertation publique a été ouverte en 2006 par décision du Conseil Municipal, préalablementà la création d’une Z.A.C., et l’ensemble des documents d’étude sont depuis à disposition du public.

A la suite des rencontres et des enquêtes de terrain réalisées dans le cadre du diagnostic préalable à un P.R.U. (non retenu par l’Etat), une concertation ciblée est engagée depuis 2008 avecles principaux acteurs des quartiers de Beauséjour, des Ailes et de Port Charmeil : associations dequartier, centre socio-culturel, SEMIV gestionnaire de la cité des Ailes, bailleurs sociaux, direction del’hypermarché, syndic du lotissement commercial, direction du collège, services sociaux de la villeet du département…

Cette première concertation, accompagnée de réunions de quartier a permis d’engager le processusd’évolution du secteur de façon consensuelle et, très concrètement, d’amener à maturation le projetde transformation des boulevards sur berge au profit d’une esplanade de promenade arborée pour piétons et cyclistes, dont la première tranche réalisée en 2008 a connu immédiatement un très grandsuccès.

Avec l’achèvement de la seconde tranche en avril2009, l’objectif est atteint de relier les 1600 habitantsde la cité des Ailes au centre ville par une liaison piétonne et cyclable en site propre, tout en réduisantla présence et la vitesse du trafic automobile.

Cette première opération d’aménagement, qui préfigure dans sa forme et dans son esprit la réalisationde l’éco-quartier, a permis d’installer de façon consen-suelle et attractive les premières conditions d’uneréelle mixité sociale : la promenade de rive droite estdevenue un lieu de rencontre permanent très fréquentépar les habitants du parc social des Ailes, les habitants

du centre ville et ses visiteurs, qu’il soient locaux ou touristes. Dorénavant la cité des Ailes est ins-crite sur le parcours de promenade et de loisirs du Lac d’Allier.

La concertation se poursuit actuellement dans deux directions, faisant chacune l’objet d’études spé-cifiques confiées à des équipes pluridisciplinaires compétentes :

• L’organisation des déplacements dans le secteur nord, afin de concilier les contraintes de l’entréede ville et de la desserte des grands équipements commerciaux, avec le confort et la sécurité deshabitants et des visiteurs, tout en diminuant la présence de la voiture à l’intérieur des quartiers.

• La sécurisation et la mise en valeur du site inscrit du Lac d’Allier et en particulier l’aménagementde la berge de la rivière le long du quartier de Port Charmeil, avec trois objectifs : réduire sa vulnérabilité aux risques d’inondation, poursuivre l’axe de promenade piétonne et cyclable et inclure cette berge non artificialisée dans le projet de parc naturel urbain, pour renforcer le corridor écologique, et développer la biodiversité, en offrant aux habitants riverains un espace naturel accessible.

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Cette démarche particulière est centrée sur les questionsd’environnement et de développement relatives à laforte présence au centre de l’agglomération d’une desdernières grandes rivières sauvages européennes, avecles contraintes que posent les risques liés à ses crues impressionnantes, bien identifiés dans le Plan de Prévention des Risques d’Inondation. Le corridor éco-logique majeur qu’elle représente mérite que tous les efforts soient faits pour limiter les effets du milieu urbainsur le milieu naturel, afin notamment d’estomper ou decompenser la relative brutalité des aménagements réalisés il y a cinquante ans.

Le secteur du projet des rives d’Allier est très concerné par l’ensemble de ces enjeux, qui ont fait l’objet d’une première présentation publique lors du salon “Prévi-risq” organisé à Tours en octobre2008, dans le cadre du Plan Interrégional Loire Grandeur Nature.

D’ores et déjà, certaines orientations précises sont sérieusement envisagées dans le cadre de laconcertation entre les acteurs publics et privés du secteur :

• Réorganiser le site de l’hypermarché en regrou-pant ses accès routiers sur l’Allée des Ailes, afinde mettre l’ensemble de sa façade ouest et sa cafétéria en relation directe avec la promenadesur berge et l’environnement naturel. Les habitants des Ailes et de Port Charmeil, ainsi queceux du futur éco-quartier bénéficieront ainsid’un accès privilégié à l’hypermarché à pieds ou en vélo par la promenade sur berge.

• Reconstruire le groupe scolaire des Ailes, à lafois obsolète d’un point de vue énergétique etmal situé en terme de sécurité d’accès, de l’au-tre côté de l’axe de circulation important constitué par l’Allée des Ailes. Il est donc envisagé de ledéplacer sur les terrains situés en bord d’Allier, dans une position charnière entre la cité des Aileset le futur éco-quartier. L’objectif serait de créer un nouveau groupe scolaire, intégrant les besoins générés par la construction des logements prévus et répondant aux exigences du développement durable, non seulement par son architecture mais aussi par l’orientation de sonprogramme pédagogique.

L’objectif sera de sensibiliser des enfants du quartier et de leurs familles par une pédagogie activeet appliquée, susceptible de susciter leur adhésion aux principes du développement durable, et defaire évoluer leurs modes de vie et leurs comportements en conséquence.

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Au delà des enjeux de réduction des effets négatifs sur l’environnement et de maîtrise des charges,dont les impératifs seront imposés aux opérateurs des constructions nouvelles tout comme au pro-gramme de réhabilitation des logements existants par la SEMIV, il s’agit de placer ce grand secteurnord de la ville dans une position d’avant-garde par rapport à la préservation de la rivière Allier. Leprojet de réalisation d’une Maison de l’Allier sur le site de l’observatoire des poissons migrateursconstitue à ce titre une extraordinaire opportunité d’appropriation du sujet par les habitants existantset futurs et de renconre avec les visiteurs.

Pour accompagner la population dans ce sens, il est envisagé, de développer une animation des projets en partenariat avec les universités de Clermont-Ferrand (Maison des Sciences de l’Homme,ENITA, École d’Architecture,…), à travers des ateliers participatifs sur des thèmes tels que le développement du futur parc naturel urbain, par exemple.

Il est aujourd’hui trop tôt pour répondre de façon précise à toutes les questions qui se posent. L’objectif est de mettre en place en 2009 les moyens et conditions nécessaire à son lancement opérationnel, suivant les principes du développement durable. Le schéma d’aménagement définitifsera ensuite élaboré dans le cadre d’une Zone d’Aménagement Concerté, pour être décliné sousforme d’un plan-guide régulièrement actualisé et mis à disposition de tous, à l’instar de celui encours d’application dans le cadre de l’opération de l’Ile de Nantes.

En attendant un futur site web dédié au projet des Rives d’Allier, le site de la Ville de Vichy présenteune rubrique spécifique “l’Allier au cœur de Vichy”, qui offre déjà les premiers documents de présentation à télécharger et permettra d’accéder bientôt à l’actualité publique du projet :

www.ville-vichy.fr/allier-au-coeur-de-vichy.htm

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2.2 - Le pilier économique :

Il y a vingt ans, très éprouvée par la récession du thermalisme notamment, Vichy voyait baisser régulièrement le nombre de ses habitants et celui de ses visiteurs. Aujourd’hui, la ville s’est largementmodernisée et embellie, diversifiée dans ses activités et relancée sur le plan touristique et thermal,et engagée dans une dynamique de développement durable, motrice pour l’espace métropolitain auvergnat. Avec près de 80.000 habitants, son agglomération se situe maintenant au deuxième rangdes villes d’Auvergne, grâce à une tendance démographique redevenue positive. Vichy est désormais prête à reconquérir sa notoriété, confortée en cela par des décisions prises au niveau national : cité judiciaire, desserte ferroviaire à grande vitesse de la métropole régionale, projet detransfert du Domaine Thermal de l’État.

C’est pourquoi la municipalité prépare depuis quelques années l’ouverture à l’urbanisation du secteur du stade Darragon qui représente par sa taille importante à l’échelle de la ville, par sa localisation stratégique à proximité immédiate du centre ville et par sa situation exceptionnelle aubord de la rivière Allier, une opportunité unique de développer un nouveau quartier concourant àinscrire la ville dans une perspective de développement durable.

Trois objectifs seront poursuivis en terme de développement :

• Proposer aux actifs du territoire métropolitain une offred’habitat séduisante, constituant une alternative pertinenteà la tendance actuelle du développement pavillonnaire encampagne. Une bonne liaison par bus urbain avec la gareassurera une connexion rapide et fréquente avec le centrede Clermont-Ferrand, favorisant ainsi l’installation de mé-nages de double-actifs entre les deux bassins d’emploi.

• Intégrer aux programmes immobiliers les mieux placés enbord d’Allier, en rez-de-chaussée notamment, une part delocaux locatifs destinés à des activités tertiaires et biendesservis par un réseau de communication à haut, voiretrès haut débit. L’objectif sera là de susciter l’implantationd’activités dans les secteurs d’excellence de Vichy, existants ou potentiels : médecine, notamment sportive,environnement et nature fluviale, nutrition et santé, cosmétiques, relations internationales…

• Intégrer au site du Stade Darragon des activités économiques, commerciales et touristiquescompatibles avec son fonctionnement : centre thermo-ludique, hôtel, hall d’exposition, belvédère…Une recherche spécifique devra être mener pour en définirle programme, dans le but de développer un niveau de service, une activité et une animation forte, justifiant l’architecture exemplaire d’un monument emblématique dece nouveau Vichy durable. Celui-ci aura aussi vocation àdesservir les grandes manifestation sportives culturelles etfestives régulièrement organisées sur le plan d’eau, que sonéchelle architecturale contribuera à enrichir, au même titreque le Palais du Lac situé en vis-à-vis sur l’autre rive.

Axe Saône

Axe Saône

Seraji

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Dans ce domaine du développement économique aussi le projet a déjà démarré avec la réhabilita-tion et la modernisation de la Rotonde du Lac, “soucoupe flottante” posée sur le plan d’eau dans lesannées 60, dans laquelle prendra place dès l’été 2009 un nouveau complexe de restauration.

C’est sur ce site de la Rotonde que s’implantera en 2010 une Maison du Projet à la fois vitrine et pôled’accueil dédié à la promotion de l’opération des Rives d’Allier auprès des habitants, des visiteurs et des investisseurs. Idéalement située juste à côté du centre historique et sur la promenadeen bord d’Allier, la localisation de ce lieu d’information et d’échange contribuera à rapprocher lespopulations du centre ville et du secteur nord. La mise à disposition sur place d’un vaste lieu d’accueil dans la Rotonde facilitera la rencontre avec les habitants actuels et futurs, ainsi que la présentation des projets et les rencontres nécessaires à la concertation.

Un rapprochement est en cours avec le CAVILAM de Vichy installé sur le campus universitaire Lardy,afin d’organiser la promotion de la ville et du projet des Rives d’Allier auprès des 3.500 étudiantsétrangers (en particulier asiatiques) qui séjournent à Vichy chaque année, avec l’objectif de rechercher par cette voie indirecte des investisseurs nouveaux par rapport au marché de l’immobiliertraditionnel. Il s’agit là d’ouvrir le projet à des initiatives non identifiées actuellement, sachant quel’opération n’est pas grevée par les contraintes habituelles de portage financier des emprises foncières, les terrains de la future Z.A.C. appartenant pour la plupart à la Ville de Vichy.

L’attractivité traditionnelle de Vichy sur le grand Clermont-Ferrand, sa notoriété internationale et laqualité exceptionnelle du site de projet, se conjuguent avec les effets positifs reconnus de la politiqued’aménagement cohérente et ambitieuse menée sans relâche par la municipalité, pour faire des Rivesd’Allier une opération phare d’envergure régionale. Les qualités architecturales et environnementalesdes programmes qui y seront développés, tout autant que leurs performances énergétiques, devrontêtre à la hauteur de cette ambition.

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2.3 - Le pilier environnemental :

Parmi les sept thématiques habi-tuellement identifiées au niveauenvironnemental, toutes feront l’objet d’une attention particu-lière et d’une application systé-matique ou opportuniste suivantles cas. Mais plusieurs d’entreelles sont déjà visées en priorité,soit parce qu’elles s’inscrivent encontinuité avec la politique urbaine de Vichy, soit parcequ’elles représentent des enjeuxd’avenir particulièrement favora-bles à son développement.

Dans la première catégorie, lesquestions de densité et formesurbaines, ainsi que de mobilité,

trouvent naturellement leurs réponses dans la conformation actuelle de la ville : inscrite en terrainplat sur un périmètre restreint, qui en a déterminé la densité exceptionnelle, et dotée d’une structureurbaine aux espaces publics généreux et agréables. Même la cité sociale des Ailes, avec sa typologie urbaine marquée, entre dans cette nature de ville-parc. Il sera donc logique de développerl’éco-quartier suivant les mêmes principes de densité et d’espaces collectifs ouverts, déclinés en fonction des objectifs contemporains de qualité de vie, et cela à une échelle de mobilité favorisantdéjà le mode piéton, jusqu’à l’accès au grandpôle commercial existant à proximité immédiate.

En terme de mobilité, c’est ainsi l’intégration harmonieuse de l’axe d’entrée au centre ville quidevra être soigné, afin de réduire les nuisancesd’un trafic qui restera significatif à court terme,même si la réalisation du boulevard Est par laCommunauté d’Agglomération devrait notable-ment réduire les flux. En outre, le site des Rivesd’Allier se trouvera idéalement placé à la jonction de deux voies vertes, celle constituéepar la promenade créée tout au long de la rivedroite de l’Allier et celle envisagée le long du Sichon, dans le cadre d’un projet de requali -fication de ses berges jusqu’au centre de la commune voisine de Cusset. Ce deuxième axepiéton et cyclable en site propre desservirait leGrand Marché Couvert, ainsi que le lycée , lecentre hospitalier et le pôle d’échange intermo-dal de la gare, grâce à l’axe piéton et cyclableprévu en accompagnement du boulevard Est.

Toujours en terme de mobilité, l’étude en coursportant sur la mise en valeur du Lac d’Allier intégrera l’hypothèse d’une navette fluviale électrique, qui effectuerait une boucle autour duLac d’Allier et serait éventuellement destinée àfaire partie du dispositif permanent de transporten commun, en plus de sa vocation touristique estivale. Ce bateau-bus relierait ainsi dans desconditions agréables et attractives l’ensemble despôles d’activité situés autour du plan d’eau :campus universitaire, centre ville, parc thermal,Rotonde, éco-quartier et cité des Ailes, Maisonde l’Allier, hypermarché, parc omnisports, hippodrome, golf, sporting, plages et guinguettes.

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Dans la deuxième catégorie, les thématiques de l’eau et de la biodiversité s’inscrivent dans la continuité de l’identité et de l’action de la ville et représentent des enjeux d’avenir pour l’ensemblede l’agglomération. À Vichy, plus qu’ailleurs, l’eau est présente sous des formes multiples et c’est saprésence naturelle qui est à l’origine de la ville, fondée sur les sources hydrothermales et installée aubord de la rivière. Et même si l’époque des mariniers de l’Allier est révolue, on vit encore ici en relation étroite avec l’eau : on la boit, on s’y baigne, on s’y soigne, on la contemple, on s’y divertit,on y pratique les sports nautiques, etc…

Dans ce sens, un premier pas symbolique a été franchi avec la ré-ouverture à la baignade (interditedepuis plus de 30 ans) de la plage des Célestins en 2007, grâce aux efforts conjugués de réductionde la pollution des eaux de l’Allier accomplis par les collectivités de l’amont, en même temps quela station d’épuration de Vichy était mise aux normes européennes par la Communauté d’Agglo -mération.

Il sera donc logique de faire de l’eau un fil conducteur du projet des Rives d’Allier, que ce soit dansle mariage entre la ville et la rivière, en particulier avec l’élargissement et la mise en valeur de l’embouchure du Sichon comme petit port abrité des crues de l’Allier, ou que ce soit avec une gestion performantes des eaux de pluie par exemple. Le thème de l’eau pourrait aussi avantageuse-ment, pour l’image de la ville dans son ensemble, constituer l’orientation spécifique du pôle d’activités à développer dans le cadre du complexe multifonctionnel envisagé sur le site du stade.

Quant à la biodiversité, il s’agira de la renforcer en recherchant systématiquement deux résultats :

• Dilater le corridor écologique fluvial pour en conforter la richesse, notamment en aval du barrageà travers le traitement de la berge en rive droite et la création du parc naturel urbain.

• Le relier aux milieux potentiellement riches en biodiversité : rivière du Sichon en provenance dela Montagne Bourbonnaise, collines de Creuzier et zone humide des jardins familiaux des Ailes.

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La première action de la municipalité dans cette perspective a consistéà réaliser en 1995 un dispositif performant de franchissement du barrage par les poissons migrateurs (saumons, aloses, truites de mer,lamproies marines et anguilles). En rive droite, la nouvelle passe àpoissons a été équipée d’un observatoire scientifique, qui fait de Vichyle site de référence en matière de restauration des espèces migratrices,ainsi que d’un observatoire public des poissons migrateurs.

Ses visiteurs peuvent y contempler le passage des poissons migrateurs et d’une vingtaine d’espècessédentaires derrière de larges vitres ouvertes sur la rivière et aussi s’informer, grâce aux présentationspédagogiques disponibles et à l’animatrice du Conservatoire National du Saumon Sauvage auquella gestion de l’observatoire est déléguée. Le développement sur le site même de l’observatoire d’uneMaison de l’Allier a pour objectif de créer un centre de ressources et de recherche, d’information etde sensibilisation, d’échange et de rencontre, consacré aux multiples aspects de cette grande rivièresauvage européenne. Son programme a été étudié en concertation avec l’ensemble du milieu associatif et institutionnel concerné, pour enfaire un pôle de référence métropolitainconsacré à l’Allier, fonctionnant en réseauavec les autres sites pédagogiques de l’axeAllier.

Sa réalisation est actuellement suspendueaux conclusions de l’étude de faisabilitéd’un véritable observatoire de l’Allier qui de-vrait être engagée prochainement, avec pourhypothèse que sa structure coordinatrice soitimplantée sur le site de Vichy.

Il est facile d’imaginer dans ces conditionsque le rapport entre l’homme et la rivièrepourra alimenter une dynamique d’appro-priation du thème de la biodiversité par lapopulation et notamment celle des Rivesd’Allier qui pourra s’exprimer dans différentscadres : groupe scolaire, collège, centre social René Barjavel, jardins familiaux, jardins et terrasses des logements… De plus,la tradition de ville-parc qui caractérise l’urbanisme de Vichy fait que son serviceparcs et jardins, particulièrement performantpour une ville de cette taille et bien au faitdes questions de gestion durable et de diversité biologique, s’impliquera fortementdans ce projet, avec pour avantage uneproximité de longue date avec les habitants.

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Enfin, la thématique des énergiesrenouvelables est appelée à s’expri-mer de belle façon si les recherchesaboutissent en matière d’exploita-tion énergétique du système hydrothermal souterrain. Depuis1991, le territoire de Vichy est dotéd’un réseau de piézomètres qui adéjà permis d’évaluer les différentessensibilités du sous-sol hydrother-mal. La coopération avec leB.R.G.M. devrait se poursuivre surce thème à l’échelle régionale, avec pour secteur expérimental prioritaire le site de Vichy et pourprojet d’application l’éco-quartierdes Rives d’Allier.

Parmi les solutions envisagées pour l’alimentation énergétique des Rives d’Allier, le réseau de chaleur de la cité des Ailes pourrait constituer une opportunité à développer, dans la mesure où lacentrale à cogénération qui l’alimente semble nettement sous-exploitée. Le question est posée del’éventuelle mise à niveau de performance de ce réseau de chaleur existant aux plans énergétique etenvironnemental, et de son potentiel d’extension.

D’autre part, l’orientation générale du site de l’éco-quartier devrait permettre de recourir à l’énergiesolaire dans de bonnes conditions, notamment avec la transformation du stade en un complexe multifonctionnel dont la couverture pourrait être consacrée par exemple à une production électriquephotovoltaïque permettant de couvrir les besoins en éclairage du secteur.

Cette bonne exposition sera aussi de nature à favoriser le développement des principes de l’archi-tecture bioclimatique, en particulier pour les nouvelles constructions qui seront implantées au bordde la rivière et dont l’ensoleillement d’hiver sera maximum, du fait de l’espace libre constitué àl’ouest par le Lac d’Allier et du pouvoir réflecteur de celui-ci.

Quant à la thématique des déchets, placée sous la compétence de la communauté d’agglomération,il s’agira sans doute d’améliorer les performances d’un système existant en faisant des Rives d’Allierun site expérimental des bonnes pratiques de limitation, de recyclage et de collecte rationnelle des

déchets, plutôt que d’imaginer une solution hyper-technologique de collectecentralisée qui paraît hors d’échelle avecla taille du quartier projeté.

Dans tous les cas, il est certain que Vichyest naturellement bien positionnée pourse montrer exemplaire d’un point de vueécologique, à l’occasion de l’amé na -gement de ce nouveau quartier, et qu’ily va de la modernisation de son imageet de son identité de ville du bien-êtreen harmonie avec la nature.

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Les Rives d’AllierProjet d’ÉcoQuartier

3 - ECO-QUARTIER EXEMPLAIRE

Le caractère exemplaire majeur du projet des Rives d’Allier tient à son insertion parfaite dans

le coeur urbain de l’agglomération et à son intégration à la politique d’aménagement de Vichy, qui en a longuement préparé l’émergence. Le site a été préservéjusqu’alors dans le but d’en consacrer le foncier à la réalisation d’un nouveau quartier emblématique de la modernité à laquelle la cité thermale doit maintenant accéder. La contre-partie de ce choix pour la localisation du futur éco-quartier réside dans les contraintes importantes posées par sa situation et par son environnement préexistants et dont il s’agit detirer partie.En particulier, il est important que le périmètre de la dynamique EcoQuartier intégre le parc d’habitat social de la Cité des Ailes, même si les marges de manœuvre y sont moins grandesque sur les terrains situés autour du stade, ainsi que peut-être l’hypermarché voisin, que legroupe CORA a l’intention de rénover. Cette situation évidemment plus complexe dans l’ensemble, que celle d’un projet réalisé ex nihilo à la périphérie d’une ville, offre un contexteplus riche de potentialités et plus favorable à la densité urbaine recherchée.

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3.1 - L’eau, compagne incontournable à vénérer :

Si parmi les sept thèmes propo-sés, il y en a un sur lequel leprojet se doit d’être exemplaire,c’est bien celui de l’eau et cen’est pas un hasard si le Pays deVichy Auvergne en a fait un deses axes prioritaires pour lamise en valeur de son territoire.C’est en effet l’eau qui a fait lafortune du bassin de Vichy augré des époques et des modes,entre les sources thermo -minérales, exploitées pour lessoins ou mises en bouteilles, etla rivière Allier, grand axe decommunication depuis le paléolithique, jadis fréquentépar la batellerie qui faisait étapeau port de Vichy. Cette forteprésence de l’eau dans la ville et dans son économie a pris encoreune autre forme avec la création dans les années 60 de son plan d’eauspectaculaire et du parc omnisports qui l’accompagne, régulièrementmis en scène pour de grandes manifestations internationales de sportsnautiques.

L’effort sera donc mis en particulier sur une utilisation optimale des eaux urbaines de différentes façons. Alors que partout ailleurs dans la ville le réseau d’assainissement est unitaire, dans le secteurdu projet les eaux pluviales et les eaux usées seront séparées.

L’objectif sera d’une partde collecter et d’utiliser leseaux pluviales avec les circuits les plus courts pos-sibles et d’autre part de favoriser leur migrationvers la nappe phréatiqued’accompagnement del’Allier toute proche, cequi sera facilité par la nature sableuse du terrain.

Une recherche de partenaires locaux susceptibles de développer des solutions techniques innovantes, en particulier dans le domaine de l’économie et de la gestion des eaux, sera privilégiéedans le but de promouvoir des filières contribuant à l’essor économique et à l’identité environne-mentale de la ville.

En ce qui concerne les eaux domestiques par exemple, un partenariat est d’ores et déjà envisagéavec la Société INTECH Auvergne, implantée sur le Bioparc de Vichy Val d’Allier, qui développe notamment des systèmes innovants basés sur le recyclage des eaux grises.L’objectif serait d’expérimenter ce système à l’occasion par exemple de la rénovation d’un des immeubles collectifs existants, en vue d’en généraliser le principe dans les programmes de construc-tion et de réhabilitation.

De même, la gestion de l’arrosage des espaces verts fera l’objet d’une recherche d’économie baséeen priorité sur le stockage et l’utilisation des eaux pluviales, y compris les eaux de ruissellement dessurfaces minéralisées non routières.Il en sera de même avec les eaux de ruissellement sur les voiries, que l’on cherchera à recycler pourle lavage de celles-ci ou pour un autre usage après phyto-épuration.

Une évaluation sera mise en place pour analyser en quantité et en qualité les eaux rejetées au collecteur d’assainissement principal par l’ensemble des 830 logements de la Cité des Ailes avanttoute modification, et mesurer progressivement l’impact positif des modifications apportées auxsystèmes et aux techniques de gestion des eaux qui auront pu être mis en œuvre.

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3.2 - Un développement de la biodiversité en relation avec la rivière :

La Ville de Vichy participe déjà activement aux démarches globalesvisant à maintenir et à développer la biodiversité, en étant systématiquement présente dans toutes les démarches relatives à lapréservation de l’Allier : Schéma de Gestion des Eaux de l’Allieraval, Zone Natura 2000 du Val d’Allier, Schéma Régional de Développement Durable de l’Allier, Plan Interrégional Loire Grandeur Nature, etc. Elle agit de façon plus directe avec la gestion du dispositif de franchissement du barrage par les poissons et l’animation del’observatoire public et scientifique des poissons migrateurs, enpartenariat avec le Conservatoire National du Saumon Sauvage,LOire GRAnds MIgrateurs et l’Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques.

La démarche de Coopération Métropolitaine engagée par le réseauClermont Auvergne Métropole, sur le thème du développement dubipôle Clermont/Vichy, va plus loin en identifiant le Val d’Alliercomme “territoire de projets fédérateurs”. Parmi les dix objectifsstratégiques retenus, le premier vise à faire du Val d’Allier un véritable corridor écologique et le dixième à favoriser la partici -pation des populations à la protection et à la reconquête de leur rivière. Le projet de l’éco-quartier des Rives d’Allier est bien identifié à ce titre dans le dossier métropolitain.

Dans la continuité de ces actions, une étude pluridisciplinaire globale a été engagée en janvier 2009pour la mise en valeur et la sécurisation du site inscrit du Lac d’Allier.Le volet de cette étude concernant la biodiversité, plus particulièrement confié à l’Agence Biotec,comporte deux objectifs précis en relation directe avec le projet d’éco-quartier :

Le premier vise à transformer l’ensemble des terrains inondables de rive gauche, situés en aval dupont-barrage ; actuellement consacrés à l’agriculture intensive et à l’exploitation des granulats, en unparc naturel urbain de 120 ha destiné à devenir un espace de transition entre milieu urbain et milieu naturel.

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Les enjeux sont d’étendre les milieux humides de la rivière et d’élargir le couloir écologique, d’aug-menter la capacité du champ d’expansion des crues pour soulager la rive droite et de constituer unnouveau territoire de loisirs et de sensibilisation à la biodiversité, en relation étroite avec l’Espace Naturel Sensible de 230 ha existant en aval immédiat sur Charmeil et avec la future Maison de l’Allierprojetée sur le site de l’observatoire des poissons migrateurs. Les terrains concernés appartiennentdéjà pour partie à la Ville de Vichy et le projet est inscrit au shéma directeur de l’agglomération.

• Le deuxième objectif est d’amé-nager la berge de rive droitecomme front Est du parc naturelurbain, pour conforter son carac-tère sauvage, réduire la vulnéra-bilité du quartier de Port-Charmeilaux risques d’inondation et ypoursuivre la promenade de rivedroite sur l’itinéraire de décou-verte de l’Allier.

Le projet de l’éco-quartier s’ap-puiera sur cette politique de recon-quête de la rivière pour favoriser labiodiversité, en cherchant à relier lecorridor écologique fluvial aux dif-férents milieux écologiquementriches situés à l’Est du site : coteauxde Creuzier le Vieux, zone humideet jardins familiaux des Ailes, rivièredu Sichon en provenance de laMontagne Bourbonnaise.Le projet d’aménagement porteranotamment sur l’élargissement del’embouchure de celle-ci, en relation avec le projet à venir de retraitement de ses berges, au-jourd’hui très bétonnées, au profitd’une promenade végétalisée pourpiétons et cyclistes.

Le dialogue engagé avec le milieu associatif intéressé (W.W.F., L.P.O. Auvergne, Conservatoire desSites de l’Allier, Allier Sauvage,...) permettra de concevoir ces projets dans un climat de concertationéclairée et productive. Quant à l’évaluation du résultat de ces actions, elle est envisagée à travers unecoopération avec la Maison des Sciences de l’Homme de l’Université Blaise Pascal (GEOLAB) pourmettre en place un dispositif d’expérimentation et d’observation du développement du parc naturel urbain.

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3.3 - Une mobilité piétonne et cycliste privilégiée :

Le considérable atout du projet des Rives d’Allier est de se situer en terrain plat à une distance courte de la plupart des services et environne-ments nécessaires à ses habitants :Le centre commerçant, le grand Marché Couvert et l’hypermarché se trouvent dans un rayon de 1000 m, tout comme le Parc des Sources, laMédiathèque, les Plages, le Parc Omnisports et le Parc Naturel Urbain.Quant aux deux Collèges, au Lycée de Presles, au Campus Universi-taire, au Pôle d’Echange Intermodal de la gare et au pôle administratifde la Place Charles de Gaulle, ils se situent à moins de 1500 m du quartier à vol d’oiseau.La plupart seront accessibles en vélo par l’itinéraire en site propre dela promenade de rive droite, qui se poursuivra au sud à travers les parcset les plages d’Allier. Les autres seront accessibles dans l’avenir par lesitinéraires cyclables du Sichon et du Boulevard Est.Quant au groupe scolaire Beauséjour, il sera intégré au projet d’éco-quartier, dont le programme comprendra aussi des services etcommerces de proximité. En parallèle, la direction de l’hypermarché, comme sur d’autres sites enFrance, imagine déjà inclure dans son projet de rénovation les moyens de sa nécessaire adaptationà l’évolution du comportement de ses clients sans voiture.

Il reste donc à ce que l’aménagement projeté intègre le maillage nécessaire en espaces partagés pourpiétons et cyclistes, afin de bien relier toutes les parties de l’éco-quartier à l’axe principal de mobilité douce déjà réalisé en front d’Allier, en s’assurant que ces cheminements soient le plus agréa-ble et le plus confortable possible, y compris pour les populations handicapées et à mobilité réduite.

Le réseau de bus urbains, placé sous compétence communautaire, devra être adapté pour que saconjugaison avec cette configuration du quartier favorable aux piétons et cyclistes limite l’emploi dela voiture. Il sera de même étudié, dans le cadre de l’étude de mise en valeur du Lac d’Allier encours, le développement possible d’un nouveau mode de transport par bateau-bus électrique,intéressant à la fois la vie locale et la vie touristique de la station.Il est même envisagé de créer une grande passerelle reliant la rive droite à la rive gauche, entre lecomplexe multifonctionnel du Stade et le Parc Omnisports. Si une telle réalisation s’avérait possible,l’accès au centre ville et à la tribune constituée par sa promenade sur berge durant les grandes manifestations pourrait emprunter cette passerelle, limitant ainsi le nombre des voitures appeléesalors à stationner sur les grands parkings déjà utilisés pour les foires-expositions en rive gauche.

1000 m15

00 m

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3.4 - Une densité urbaine à poursuivre :

Le tissu urbain de Vichy se caractérise aujourd’hui déjàpar une densité assez excep-tionnelle pour une communede cette taille.Lorsque Napoléon III a renduurbanisable le site des Sourcesjusqu’alors inondable enconstruisant une digue en1861, celui-ci a doté la villed’un plan d’urbanisme direc-teur de référence haussma-nienne, qui s’est développésous une forme en palmeentre l’Allier et la gare ferro-viaire de 1862. Auparavant leseul noyau urbain vraimentdense était constitué par le sitefortifié du Vieux Vichy, installésur une émergence rocheuse dominant l’Allier. Dès lors, l’essor fulgurant de la station thermale s’estcaractérisé par une profusion d’hôtels élevés jusqu’à huit niveaux et de maisons de ville réalisées

jusque dans les années 40, par le biais de lotissements au parcellaire étroit favorisant lui-aussi la densité.Cette logique de densité urbaine agrémentéed’avenues et de parcs généreux, a été favorisée parla géographie du site, bloqué entre l’Allier parfois menaçant et les coteaux très proches de la Montagne Bourbonnaise.

Dans les années 60, cette densité a été prolongée,en front d’Allier sous une forme très différente avecla Cité sociale des Ailes, à l’exception du grand espace resté vide autour du Stade Darragonconstruit dans les années 30. C’est ce grand espace

vide qui constitue, avec la friche industrielle de l’ancien abattoir et quelques autres terrains sous -valorisés, l’emprise disponible pour la réalisation d’un nouveau quartier durable sur un territoired’environ 23 hectares comprenant le quartier des Ailes.Il est donc parfaitement naturel que la densité urbaine recherchée pour celui-ci s’inscrive en continuité avec la densité du centre historique et la densité du quartier moderne des Ailes, sousforme d’un bâti dense environné de parcs.

N

Cité des Ailes

Observatoire

Hypermarché

Lotissementcommercial

Jardins familiaux

Groupe scolairePierre Coulon

Ancienabattoir

Gymnase

Terrainannexe

StadeDarragon

Parking

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3-7

En terme de forme urbaine, les visions futures présentées par les trois équipes d’urbanisme pluridis-ciplinaires mises à contribution en 2006 proposent des réponses très différentes, notamment en cequi concerne le devenir du stade Darragon :

• Construire de façon classique autour du Stade, en poursuivant une trame d’îlots orthogonale correspondant aux quartiers historiques les plus récents (Treuttel, Garcia et Treuttel) ?

• Construire en se projetant sur l’Allier dans une recherche d’osmose entre ville et rivière en laissantle stade inclus, dans l’attente de sa suppression au profit d’un nouvel îlot bâti épousant sa formeelliptique, (Seraji) ?

• Construire par grands îlots piétonniers et réaliser, avec et autour du stade, un complexe multifonctionnel imposant son architecture contemporaine monumentale au bord du Lac d’Allier(Axe Saône) ?

Pour ce qui est de la friche industrielle de l’ancien abattoir, sa reconquête permettra de supprimerune enclave importante, très préjudiciable aux relations entre le bord d’Allier et les quartiers existants à l’Est du site. Le programme et la forme urbaine qui y seront développés devront favorisercette perméabilité, de manière à permettre le fonctionnement de l’éco-quartier dans les deux dimensions et de compenser une linéarité de fonctionnement naturel Nord-Sud, qui accentuerait legradiant de valeur entre le front d’Allier et “l’arrière” du quartier.

© TGT © ASAA - N&R © AXE SAÔNE

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3.5 - La recherche d’une énergie renouvelable locale :

En 1990, la coopération engagée avec la DirectionRégionale de l’Industrie et de la Recherche a permisde progresser dans la connaissance du système hydrothermal souterrain de Vichy et d’établir unecarte de sa sensibilité vis-à-vis des opérations de terrassement et de fondations.Le rapprochement effectué aujourd’hui avec leB.R.G.M. qui avait réalisé l’étude à cette époque, anotamment pour objectif d’évaluer le potentiel calorifique de ce système hydrothermal souterraindans la perspective d’y développer une géothermieoriginale, susceptible en particulier d’alimenter lechauffage urbain de l’éco-quartier.

L’enjeu est de taille, sachant qu’au même moment

l’Etat propose à la Ville de lui céder l’ensemble du Domaine Thermal qu’il possède à Vichy et sur leterritoire de laquelle son monopole d’usage de l’eau thermale est établi de longue date.C’est pourquoi, la proposition va être faite à la Région Auvergne de lancer une étude complète d’expertise et de valorisation des sources et nappes thermo-minérales, en ciblant particulièrementquelques sites tels que celui de Vichy, dans le but d’une première réalisation démonstrative.Il est trop tôt pour savoir si cette perspective est réaliste et si cette ressource exceptionnelle pourraitsuffire à subvenir aux besoins de chauffage de l’éco-quartier des Rives d’Allier, voire même aussi dela Cité des Ailes, déjà alimentée par un chauffage urbain à partir d’une chaufferie à co-génération.Une autre voie envisageable serait d’utiliser le potentiel important et stable de la nappe phréatiqued’accompagnement de l’Allier.

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Les Rives d’AllierProjet d’ÉcoQuartier

Illustrations des trois études de définitionréalisées en 2006

ANNEXE

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A-1/1

AXE SAONE“Les Rives du Lac d’Allier”

AXE SAONE - urbanisme et paysage

TECHTONIQUES - urbanisme et architecture

ATHANOR - urbanisme et programmation

INGEDIA - V.R.D, infra, économiste

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A-1/2

SERAJI “Les Rives du Lac”

ATELIER SERAJI ARCHITECTES & ASSOCIESurbanisme et architecture

NEVEUX – ROUYER - paysage

Y INGENIERIE - ingénierie générale

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A-1/3

T.G.T. “Les Balcons du Lac”

TREUTEL GARCIAS TREUTEL & ASSOCIESurbanisme, architecture et paysage

BRUHAT & BOUCHAUDY-architectes associés

Y INGENIERIE-bureau d’étude technique