ECONOMIE, MEDIAS ET INFORMATION · sont plus importants que les dégâts provoqués par la Chine ou...

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Lycée J. Prévert Economie, médias, information 1 ECONOMIE, MEDIAS ET INFORMATION Introduction : I. L’économie de l’information 1. Information et prise de décision a) Information et démocratie b) Information, concurrence et économie c) La valeur de l’information 2.Le secteur des médias et l’industrie culturelle 3.Coût et rentabilité des médias a) Eléments de coûts b) Publicité et recettes c) « Le temps de cerveau disponible » et la structure du JT II. Médias, influence et corruption 1.L’information, source d’influence de l’opinion 2.Médias et marchés publics 3. La concentration dans les médias a) Concentration des médias b) Propriété des instituts de sondage

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ECONOMIE, MEDIAS ET INFORMATION

Introduction :  

I. L’économie de l’information  1. Information et prise de décision  

a)   Information et démocratie  b)   Information, concurrence et économie  c)   La valeur de l’information  

2.  Le secteur des médias et l’industrie culturelle  3.  Coût et rentabilité des médias  

a)   Eléments de coûts  b)   Publicité et recettes  c)   « Le temps de cerveau disponible » et la structure du JT  

II. Médias, influence et corruption  1.  L’information, source d’influence de l’opinion  2.  Médias et marchés publics  3. La concentration dans les médias  

a)   Concentration des médias  b)   Propriété des instituts de sondage  

 

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ECONOMIE, MEDIAS ET INFORMATION

Introduction : L’information est au centre des décisions économiques et politiques. A ce titre elle est un enjeu fondamental aujourd’hui. Analyses, rumeurs, chiffres, données personnelles elle est au cœur de l’économie de la connaissance, des réseaux sociaux et de toutes l’économie de l’internet. Plus traditionnellement, les médias classiques tels que la télévision ou la presse écrite sont l’objet d’analyses et de critiques, tant dans leur économie propre que dans les enjeux qu’ils portent. Biais et stratégies d’acteurs apparaissent alors plus clairement. Leur compréhension est précieuse pour qui se soucie d’une information diverse et de qualité.

I. L’économie de l’information

1. Information et prise de décision Etymologiquement, l’information est ce qui donne forme à l’esprit. Elle in-forme. Elle désigne à la fois le message à communiquer et les symboles utilisés pour l'écrire. L’information est un signal, c’est elle qui oriente la décision et les choix. A ce titre, elle a un rôle fondamental dans la démocratie et l’économie

a) Information et démocratie L’information est à la base des choix politiques, des décideurs comme des électeurs. Une information judiciaire, une rumeur, une donnée peuvent faire basculer une élection. Mais c’est aussi en fonction d’informations, par exemple économiques, que les décideurs politiques vont pouvoir faire des choix, orienter des politiques. Les chiffres de la croissance et du chômage, en sont de bons exemples.

TXT_1 : Chômage, emploi, dette: les trois chiffres qui résument trois ans de présidence Hollande

Le bilan économique et social du chef de l'Etat, au bout de trois ans de mandat, n'est pas glorieux. La France compte en effet plus de chômeurs, moins d'emplois et plus de dette qu'au moment de l'élection de François Hollande. Et pas qu'un peu...

» CHOMAGE: +615.000 chômeurs

Au dernier pointage à fin mars 2015, la France métropolitaine comptait précisément 615.000

chômeurs inscrits en catégorie A à Pole emploi de plus qu'à la fin avril 2012. Soit une moyenne de près de 17.600 demandeurs d'emploi supplémentaires par mois, quelque 3000 de plus que sous les 5 ans de mandat de Nicolas Sarkozy. La douloureuse est encore plus sévère si l'on intègre les demandeurs d'emploi inscrits en catégorie B et C, dits «en activité

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réduite» parce qu'ils déclarent des petits boulots de plus ou moins 78 heures par mois: +963.500 depuis mai 2012, soit une moyenne de 27.530 inscriptions de plus par mois, contre +22.060 sous le mandat de Nicolas Sarkozy.

Autant l'excuse de l'héritage de l'ancien président de la République pouvait jouer les six premiers mois, voire même la première année, post-élection de François Hollande, autant elle tombe au bout de trois ans. Et la seule responsabilité à rechercher est celle du chef de l'Etat en poste, pas celle de de son prédécesseur. François Hollande a indiqué qu'il ne se représenterait pas en 2017 si jamais la courbe de chômage ne s'inversait pas d'ici là. Tous les organismes conjoncturels prévoient une inflexion à la baisse à partir de 2016. Mais il y a une certitude: il est impossible que le nombre de chômeurs à la mi 2017 repasse sous son niveau de mai 2012. Si inversion il y a, elle sera donc timide et insuffisante pour afficher une baisse du nombre de chômeurs sur l'ensemble du quinquennat. (…)

Par Marc Landré publié le 06/05/2015, Le Figaro

b) Information, concurrence et économie En économie aussi, l’information est un signal qui aide à prendre une décision. Pour la microéconomie, le fonctionnement du marché doit respecter la situation de concurrence pure et parfaite. L’information doit y être transparente c'est-à-dire gratuite, vraie, et immédiatement disponible pour tous. Alors les agents peuvent faire leurs choix d’allocation des ressources et mettre en œuvre leurs décisions (« agir »). TXT_2 : Total se renforce dans les gaz de schiste américains Et si la remontée des prix du pétrole rendait à nouveau très rentables les gisements d'hydrocarbures non-conventionnels? L'opération, annoncée vendredi par Total, semble refléter cette tendance: la compagnie française va débourser 558 millions de dollars pour acquérir les 75 % détenus par l'américain Chesapeake dans leur projet commun de gaz de schiste de Barnett, au Texas. Total, qui disposait déjà de 25 % de cette coentreprise, la pilotera donc intégralement. Plutôt que d'un mouvement stratégique, le groupe parle d'une bonne opportunité qu'il convenait de saisir. (…)

Le Figaro 9 sept 2016  

T.A.F  :    Qu’est  ce  qu’une  «  opportunité  »  ?  Montrer  sur  quelle  information  s’appuie  la  décision  de  Total  ?  

c) La valeur de l’information L’information est donc précieuse. On parle de « coût » de l’information, de « guerre » de l’information. Enquêtes, rapports, analyses et études vont se multiplier ainsi que l’impression, la télédiffusion, l’informatique pour les diffuser. Veille, intelligence économique, espionnage industriel. Tous les moyens sont bons pour rester dans la course. TXT_3 : WikiLeaks : l'espionnage économique de Paris dérange ses alliés européens La France, plus encore que la Chine et la Russie, serait le pays le plus actif en matière d'espionnage industriel chez ses alliés européens, rapporte mardi 4 janvier le journal norvégien Aftenposten sur la foi de télégrammes diplomatiques obtenus par WikiLeaks. "L'espionnage français est tellement étendu que les dégâts [qu'il provoque] pour l'économie allemande, dans leur totalité, sont plus importants que les dégâts provoqués par la Chine ou la Russie", selon une note non datée de l'ambassade des Etats-Unis à Berlin. Aftenposten, qui a obtenu par un moyen non connu en décembre la totalité des 250 000 documents diplomatiques de WikiLeaks, reproduit aussi, en norvégien, les propos en ce sens du patron d'un groupe allemand cité par une note de l'ambassade. "La France est l'empire du mal en ce qui concerne le vol de technologies, et l'Allemagne le sait", aurait déclaré en octobre 2009 Berry Smutny, directeur général du petit fabricant allemand de satellites OHB Technology. Cette société s'est fait connaître du grand public en janvier 2010 en remportant aux dépens d'Astrium, filiale du géant EADS, un contrat pour la construction de plusieurs satellites destinés au programme de navigation Galileo, futur "GPS" européen.(…)

Le Monde.fr avec AFP | 04.01.2011

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2. Le secteur des médias et l’industrie culturelle L’information et les médias, apparaissent alors comme un véritable secteur économique, standardisé : une industrie. On peut représenter ses acteurs ainsi.

Ce secteur a subi de violentes évolutions technologiques qui ont rebattu toutes les cartes.

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Barrer

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La presse écrite, par exemple suit une évolution de chiffre d’affaires à la baisse (du fait de la concurrence de l’internet).

3. Coût et rentabilité des médias

a) Eléments de coûts

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TXT_4 : La principale propriété des coûts de la production médiatique est la présence de fortes économies d’échelle liées au niveau élevé des coûts fixes et des coûts variables de faible amplitude. Dans les médias écrits, l’existence d’économies d’échelle a été mise en évidence, notamment par Michel Mathien (2003), Nadine Toussaint Desmoulins (2004) et Patrick Le Floch et Nathalie Sonnac (2005). Le contenu éphémère d’un quotidien oblige son éditeur à embaucher un nombre suffisant de journalistes pour collecter et traiter chaque jour l’information qu’il convient de diffuser le plus rapidement possible. Cette diffusion oblige à installer une quantité suffisante de rotatives pour assurer la reproduction du journal en un nombre d’exemplaires qui permettrait de couvrir la demande s’adressant quotidiennement à lui. Il en résulte que le coût du prototype (premier exemplaire du journal produit chaque jour) est un coût fixe puisqu’il doit être consenti quel que soit ensuite le nombre d’exemplaires produits. Cependant, il est extrêmement élevé en comparaison du coût unitaire des exemplaires reproduits ultérieurement. Cette part du coût du premier exemplaire est évaluée par Patrick Le Floch (1997) à 50 % pour les titres de la presse quotidienne régionale et à 60 % pour ceux de la presse hebdomadaire régionale. Elle correspond à la somme des charges techniques, rédactionnelles et administratives. En revanche, le coût de reproduction du premier exemplaire est extrêmement faible. Ainsi le caractère éphémère du produit journalistique conduit-il à une structure de coûts caractérisée par des économies d’échelle importantes, où le coût unitaire de production, très élevé quand le nombre d’exemplaires produits est faible, diminue considérablement quand celui-ci augmente : les charges correspondant à la production du prototype sont alors de mieux en mieux réparties. Ces économies d’échelle imposent aux journaux d’atteindre une taille minimale efficiente pour assurer leur survie : en deçà de celle-ci et en l’absence de recettes publicitaires, l’éditeur serait dans l’obligation de fixer un prix de vente du journal très élevé afin de couvrir ses coûts de production. La fixation d’un prix plus faible ne lui permettrait pas d’assurer la rentabilité de son entreprise uniquement au moyen des recettes provenant de la vente du journal aux lecteurs.

« Les médias, une industrie à part entière et entièrement à part » Nathalie. Sonnac in Questions de communication 2006

b) Publicité et recettes

Exemple : Skyrock

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Les tarifs de la presse (source tarifspresse.com)

TXT_4 : Combien coûte un spot de publicité à la télévision ? En matière de spot publicitaire, il y en a pour tous les portefeuilles. Si par exemple, les trente seconde de pub sur France 5 en semaine à 7 heures du matin coûtent 60 euros(*), le prix des trente secondes de pub pour la diffusion du film Intouchables le dimanche soir en prime-time sur TF1 peut grimper juqu'à 156.000 euros. Forcément, s'offrir un spot de publicité dépend aussi du montant que l'annonceur veut (peut) mettre et de la cible qu'il veut (peut) toucher. Et mathématiquement, plus les téléspectateurs seront susceptibles d'être devant le poste, plus le prix des trente secondes de publicité sera élevé (…) Les grands événements sont évidemment aussi l'occasion pour les chaînes de faire flamber les prix de leur espace publicitaire. Pour l'élection Miss France, par exemple, les trentes secondes de publicité coûtent jusqu'à 78.000 euros. Mais ce montant reste loin de celui affiché par exemple lors de la dernière finale de la coupe du monde en juillet dernier sur TF1. Le prix des trente secondes: 186.000 euros. Mais celui-ci se serait élevé à 357.000 euros si la France avait disputé la finale.

Le Figaro 05/12/2014

tarif des espaces publicitaires sur TF1

c) « Le temps de cerveau disponible » et la structure du JT

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Pas étonnant, à ce prix que le métier même des télévisions change. Ainsi, Patrick Le Lay, PDG de TF1, interrogé parmi d’autres patrons dans un livre Les dirigeants face au changement (Editions du Huitième jour) affirmait :

" Il y a beaucoup de façons de parler de la télévision. Mais dans une perspective ”business”, soyons réaliste : à la base, le métier de TF1, c’est d’aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit (...). Or pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c’est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible (...). Rien n’est plus difficile que d’obtenir cette disponibilité. C’est là que se trouve le changement permanent. Il faut chercher en permanence les programmes qui marchent, suivre les modes, surfer sur les tendances, dans un contexte où l’information s’accélère, se multiplie et se banalise. "

Information, émotion et pulsion : le storytelling Le storytelling ou « conte de faits » est l'application de procédés narratifs dans la technique de communication pour renforcer l'adhésion du public au fond du discours. On le trouve parfois traduit en français par communication narrative4. C’est une méthode en développement dans les domaines de la stratégie, du marketing et de la communication, de la direction et de la connaissance de la gestion d'entreprise. On en trouve des applications :

- en marketing (la Laitière) - en politique (N Sarkozy et le vernis à ongle des filles afghanes (Vidéo) - dans le traitement de l’information dans les JT (Vidéo)

P Bourdieu dans son analyse de la télévision a montré combien elle pouvait servir des intérêts et « montrer pour cacher ». Contrairement à l’idée répandue la plupart des informations sont disponibles mais cachées au milieu d’informations superficielles ou détournées.

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Texte tapé à la machine
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Texte tapé à la machine

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II. Médias, influence et corruption

1. L’information, source d’influence de l’opinion Comme le montrent P Bourdieu ou N Chomsky, les médias orientent l’opinion publique en utilisant l’effet de simple exposition ou le storytelling dans une orientation que Zbigniew BRZEZINSKI qualifiait de tittytainment. Lors du premier State Of The World Forum, dans l'Hôtel Fairmont de la ville de San Francisco l'objectif de la rencontre était de déterminer l'état du monde, de suggérer des objectifs et des objectifs désirables et proposer des principes d'activité pour les atteindre, et d'établir des politiques globales pour obtenir sa mise en œuvre. Les dirigeants sont arrivés à la conclusion que « dans le siècle à venir, deux-dixièmes de la population active suffiraient à maintenir l'activité de l'économie mondiale ». Comment gouverner les 80% restant ? Zbigniew BRZEZINSKI proposa la notion de tittytainment, « cocktail de divertissement abrutissant et d’alimentation suffisante » qui permettrait selon lui de maintenir de bonne humeur la population frustrée de la planète.

2. Médias et marchés publics Vidéo INA 2011 « Dassault, Lagardère, médias et marchés publics ». Vidéo Bolloré et Canal Plus

3. La concentration dans les médias

a) Concentration des médias La concentration des médias, ou convergence des médias, est un processus au cours duquel quelques individus ou organisations accroissent progressivement leur contrôle sur les médias de masse (journaux, télévision, radios…) sur l’industrie culturelle et sur les groupes de communication. Voir carte « Médias français, qui possède quoi ? »

b) Propriété des instituts de sondage Qui possède les instituts ? - CSA est possédé par Vincent Bolloré. - IFOP est dirigé par Laurence Parisot, par-ailleurs ancienne présidente du Medef. - Opinionway, a été fondé par Hugues de Cazenave. - la SOFRES a pour actionnaire les fonds d’investissement américain Fidelity ; - LH2 (ex-Louis Harris) qui a été vendu par TNS à deux de ses dirigeants - BVA qui a pour actionnaires les fonds d’investissement Rothschild.

 

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TXT_5 : Arnault hué à Carrefour : Les Echos s'autocensurent Alors que Carrefour traverse des difficultés, Les Echos restent fort courtois avec leur propriétaire, Bernard Arnault, qui est aussi premier actionnaire du groupe de distribution. Jusqu’à l’autocensure : fin juillet, alors que le milliardaire avait écopé du pire score lors d’un vote des actionnaires, le directeur de la rédaction a fait supprimer d’un article la mention de cet humiliant épisode. L’AFP et Challenges l’ont raconté : le 28 juillet, lors d’une assemblée générale extraordinaire convoquée pour modifier le mode de gouvernance de Carrefour, le nom de Bernard Arnault a été hué par les actionnaires, parce qu’il était absent. Autre humiliation pour le milliardaire-patron de presse, il n’a été élu membre du conseil d’administration que par 84,9% des votants. Ce que l’on l’apprend dans Challenges, qui relève que tous les autres membres ont bénéficié de résultats compris entre 91 et 99%. Dans Les Echos, l’ensemble est résumé ainsi : les administrateurs « ont été confortablement élus ». Le directeur de la rédaction du quotidien, Henri Gibier (nommé après le rachat du journal par Bernard Arnault fin 2007 et approuvé par la rédaction), est intervenu pour enlever la mention du score de son actionnaire. Selon nos informations, l’auteur de l’article n’avait pas initialement mentionné les huées. Les journaux concurrents des Echos ont pourtant estimé que ces informations étaient significatives.

Rue89 19 nov 2008

Note : Bernard Arnault est un homme d'affaires français, propriétaire du groupe de luxe LVMH. Il est à la tête, entre autres, du Groupe familial Arnault, du Groupe Arnault, de la holding Christian Dior (et du groupe média Les Echos). Bernard Arnault est la première fortune française, la première au niveau de l'Union européenne et la 4e fortune mondiale en 2012 avec un patrimoine estimé à 41 milliards de dollars selon Forbes1.

Wikipedia    TXT_7 : Bernard Arnault nie tout geste politique et paiera ses impôts en France- Les Echos 9 sept 2012 C'est une véritable onde de choc politique qu'a provoqué ce week-end la demande d'obtention de la nationalité belge effectuée par Bernard Arnault. Après les révélations du quotidien « La Libre Belgique », le PDG de LVMH - propriétaire des « Echos » -a admis samedi par communiqué avoir « sollicité la double nationalité franco-belge », mais il a fermement démenti tout exil fiscal outre-quiévrain. « Je suis et je resterai fiscalement domicilié en France et à ce titre, je remplirai, comme tous les Français, l'ensemble de mes obligations fiscales », a-t-il assuré hier en personne à l'AFP, mettant en garde contre toute « interprétation politique » de sa démarche. « Notre pays doit compter sur la contribution de chacun pour faire face à une crise économique profonde dans un cadre budgétaire particulièrement contraint », a-t-il insisté.  

   

T.A.F  :    Décrire  les  sources  et  leurs  propriétaires  Qu’est  ce  qui,  selon  vous,  justifie  de  tels  écarts  dans  le  traitement  du  sujet  ?  

 

500 000 € : c'est le montant des rentrées publicitaires qu'aurait déjà perdu "Libération" suite à l'affaire Bernard Arnault

Atlantico.fr 11 sept 2012

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