Économie internationale 1 et 2 ENCG

Economie Internationale Hanane ROCHDANE ENCG-C

Module

Environnement économique II


Economie Internationale

L’économie internationale est la branche de l'économie qui s'intéresse aux relations entre pays : commerce, investissement, monnaie, ...


Théories et fondements de l’économie internationale

Quels sont les déterminants du commerce?

Pourquoi les pays s’échangent entre eux?

Comment s’explique la DIT?


Libre- échange ou protectionnisme

Libre échange Avantage absolu d’Adam SMITH Avantage comparatif de David RICARDO Les dotations factorielles (modèle

HECKCHER – OHLIN et SAMUELSON) Protectionnisme

Les mercantilistes du 17ème siècle Le protectionnisme éducateur F. LIST Le néo- protectionnisme


Les théories traditionnelles

Analyse en terme de production Hypothèse de la concurrence Facteurs travail et capital

parfaitement mobiles au sein de la nation et immobiles entre les nations


Les « mercantilistes »

Ils sont les premiers, au début du 16ème siècle, à s’intéresser aux échanges économiques entre pays.


Leurs principes:

L’économie nationale devait exporter au maximum et importer le moins possible de biens

L’objectif principal est de thésauriser, càd accumuler des biens précieux (or et argent) afin de financer les dépenses de l’Etat et de financer les guerres

L’Etat exerçait un contrôle sévère du commerce extérieur en limitant la concurrence des autres pays en favorisant l’exportation


Les économistes classiques

Adam SMITH (1750- 1850) David RICARDO (1772- 1823)


L’avantage absolu (A. SMITH)

L’échange entre nations est expliqué par des différences des coûts de production (coûts absolus)


Exemple


Soit aLV le nombre d'heures de travail nécessaires pour produire un hl de vin en Angleterre

Soit aLD le nombre d'heures de travail pour produire un m2 de drap.

Ces coefficients sont constants, c'est-à-dire qu'ils sont indépendants du volume de production et du temps.

Pour le Portugal, les coefficients correspondants sont a*LV et a*LD.

aLV a*LV et aLD a*LD : le nombre d'heures nécessaires pour produire une unité de bien (drap ou vin) n'est pas identique pour les deux pays.

Cette dernière hypothèse veut dire que les technologies de production du vin et du drap ne sont pas les mêmes.


On observe que le Portugal est plus productif que l'Angleterre dans la production du vin puisque a*LV=60 < aLV =100.

Inversement, l'Angleterre est plus productive que le Portugal pour ce qui est du drap puisque aLD =80 < a*LD=100.


Chaque pays possède un avantage absolu de productivité. Il est donc mutuellement avantageux que chaque pays concentre toutes ses ressources à produire le bien pour lequel il a un avantage absolu.

Le Portugal utilisera tout son travail à produire du vin et l'Angleterre ne produira que du drap. C'est ce que l'on appelle la spécialisation internationale.


Limites du modèle

Les pays produisant avec des coûts absolus plus élevés que le autres ne peuvent participer aux échanges mondiaux. Ce qui entrave le libre- échange


Ricardo raisonnait sur deux pays (l'Angleterre et le Portugal)

Deux produits (le vin et le drap)

On peut donc parler de modèle, c'est-à-dire de représentation simplifiée de la réalité

Un seul facteur de production (le travail).


Cette spécialisation ne peut avoir lieu que si les deux pays ont des échanges commerciaux.

Grâce à ces échanges, les deux pays pourront consommer les deux biens.

L'Angleterre importera du vin en échange de ses exportations de drap et le Portugal importera du drap en échange de ses exportations de vin.


On peut montrer que ces échanges sont mutuellement bénéfiques. Si les biens s'échangent à raison des quantités de travail nécessaires à leur production, on a :

1 m2 de drap anglais = 80 heures de travail 1hl de vin portugais = 60 heures de travail Le anglais pourront obtenir 80/60 = 4/3 1,33 hl de vin par m2

de drap exporté (au lieu de 100/80=1,25 hl en l'absence d'échanges).


Réciproquement, les Portugais pourront obtenir 60/80 = 3/4 = 0,75 m2 de drap par hl de vin exporté (au lieu de 60/100 0,6 en l'absence d'échange). Ainsi les deux pays bénéficient de l'échange.


Cet exemple simplifié montre que la spécialisation internationale suppose une réallocation des ressources à l'intérieur des deux pays. Chaque pays renonce à produire un des deux


Supposons maintenant que, contrairement à l'exemple précédent, un pays soit plus productif que l'autre dans la production des deux biens.

L’avantage comparatif(D. RICARDO)

Plus précisément, supposons que le Portugal soit plus productif que l'Angleterre à la fois pour le vin et pour le drap. Le tableau 1.2 illustre ce cas :


Bien que le Portugal soit plus productif que l'Angleterre pour le vin comme le drap, l'échange international et la spécialisation sont mutuellement bénéfiques. Pour le montrer, il faut introduire la notion d'avantage comparatif :

L’avantage comparatif

--> En Angleterre, 1 m2 de drap coûte 100 heures de travail. Or ces 100 heures pourraient permette de produire 100 x (1/120) hl de vin

(1/120 représente le nombre d'hectolitres de vin qu'une heure de travail permet de produire). Autrement dit, 1 m2 de drap = 100 heures de travail = 0,83 hl de vin.


L’avantage comparatif

--> Au Portugal, 1 m2 de drap « coûte » 90 heures de travail. Or ces 90 heures pourraient permettre de produire 90 x (1/80) 1,125 hl de vin (1/80 représente le nombre d'hectolitres de vin qu'une heure de travail permet de produire). Autrement dit, 1 m2 de drap = 90 heures de travail = 1,125 hl de vin.

--> En conclusion, 1 m2 de drap vaut 0,83 hl de vin en Angleterre et 1,125 hl de vin au Portugal. On voit donc que le m2 de drap, mesuré en hl de vin, coûte moins cher à produire en Angleterre qu'au Portugal. En effet, pour produire un m2 de drap en Angleterre, il faut sacrifier moins de vin qu'au Portugal.


Limites du modèle Les différences dans les techniques de

production sont données et non expliquées Le prix relatif des échanges internationaux

est borné La théorie de la valeur travail utilisée par

RICARDO a été rejetée par les néo- classiques (VINER, LEONTIEF…) tout en conservant l’acquis de l’avantage comparatif. Il s’agit d’introduire la théorie des coûts d’opportunité.


La théorie néoclassique

L’école anglaise de W. JEVONS L’école autrichienne de K. MENGER L’école de Lausanne de L. WALRAS


Points communs entre classiques et néoclassiques

La loi des débouchés « laisser faire, laisser passer » La main invisible


Les points de divergences

La théorie de la valeur utilité La théorie de l’équilibre général L’homo oeconomicus La vision micro économique L’utilité marginale La formalisation mathématique


La notion de coût d’opportunité

Le coût d’opportunité d’un m2 de drap (mesuré en vin)est la quantité de vin à laquelle il faut renoncerpour obtenir ce m2.

Dans notre exemple le coût d’opportunité d’un m2 de drap est de :

1,125 hl au Portugal0,83 hl en Angleterre <

100 heures de travailanglais

90 heures de travailportugais

>



Le coût d’opportunité d’un hl de vin (mesuré en drap)est la quantité de drap à laquelle il faut renoncerpour obtenir cet hl.

Dans notre exemple le coût d’opportunité d’un hl de vin est de :

0,89 m2 au Portugal 1,2 m2 en Angleterre >

120 heures de travailanglais

80 heures de travailportugais

>



Le coût d’opportunité d’un m2 de drap est moins élevé en Angleterre qu’au Portugal (0,83 hl < 1,125hl)

Le coût d’opportunité d’un hl de vin est moins élevé au Portugal qu’en Angleterre (0,89 m2 < 1,2 m2)

Conclusion : l’Angleterre a un avantage comparatif dans le drap et le Portugal a un avantage comparatif dans le vin


Gains mutuels de l’échange

Les deux pays peuvent donc tirer profit d'une spécialisation internationale du travail fondée sur leurs avantages comparatifs respectifs. Définissons les Termes de l’échange :


Le modèle HOS

Facteur du CI « abondance relative d’un facteur de production » : Une nation a un avantage comparatif pour le bien qui utilise intensivement le facteur de production dont il est relativement bien doté


Le paradoxe de Léontief/ Limites du modèle HOS

Justifications: La qualification du travail La recherche – développement Le rôle de la demande


De nouvelles théories du commerce international vont proposer de nouvelles variables explicatives du commerce international


Les nouvelles théories du C.I Auteurs tels que Paul KRUGMAN Et E. HELPMAN Paul Krugman (1990) résume les différences entre la

théorie traditionnelle de l’échange (HOS) et la nouvelle théorie de la manière suivante :

« A la question de base : pourquoi y-a-t-il de l’échange, la théorie traditionnelle répond : parce que les pays sont différents. La nouvelle théorie reconnaît que les différences entre pays sont un motif à l’échange, mais en ajoute un autre : parce qu’il y a des avantages inhérents à la spécialisation. Les économies d’échelle dans la production aéronautique sont si importantes que le marché mondial peut au mieux faire place à un petit nombre de producteurs efficients, et donc à seulement un petit nombre de centres de production ».


La nouvelle théorie de l’échange se fonde sur des arguments mis en avant par Smith. Mais elle renouvelle profondément l’approche de l’échange. Tout d’abord, elle fait pénétrer la concurrence imparfaite dans l’analyse des échanges. Ensuite, elle permet d’expliquer que se développe un échange intra-branche. Elle débouche enfin sur des modèles où la structure des échanges est a priori indéterminée : contrairement à ce qui se passe dans les modèles d’avantage comparatif, rien ne permet plus de dire a priori quelle sera la nature des spécialisations des pays.


Les avantages comparatifs sont plus une conséquence qu’une cause des échanges internationaux

Ce n’est pas parce qu’un Etat est plus compétitif dans un produit qu’il l’exporte, mais c’est surtout en exportant qu’il devient plus compétitif

Les gains du commerce sont cumulatifs. L’échange procure trois types d’avantages : effet de dimension, effet de diversification et effet de concurrence


Typologie simplifiée des théories de l’échange international

Approche Fondement de l’échange

Déterminants des structures d’échange

Type d’échange

Ricardo et approches néo-ricardiennes

Avantage comparatif

Technologie Inter-branche

Heckscher-Ohlin-Samuelson

Avantage comparatif

Dotations en facteurs de production

Inter-branche

Nouvelles théories

Economies d’échelle

Demande de variété

Souvent indeterminé

Inter- branche ou intra- branche


Les politiques commerciales internationales

Protectionnisme Libre- échange Intégration régionale


on quitte l'économie positive pour entrer dans l'économie normative. Il s'agit de traiter explicitement des effets de l'échange sur le bien-être, et de déterminer si, quand et comment l’ouverture aux échanges est favorable au bien-être et au développement

y a-t-il toujours gain à l'échange, ou peut-il dans certains cas y avoir gain à la protection ?


L’économie positive rassemble les explications objectives ou scientifiques du fonctionnement de l'économie. Dans le cadre de l'économie positive, on étudie les conséquences économiques d'une décision prise par la société et relative à la consommation, la production et l'échange de biens. Cette investigation a deux finalités: Satisfaire la curiosité en expliquant pourquoi l'économie

fonctionne comme elle le fait Offrir une base pour prévoir comment l'économie réagira à des

changements de situation L’économie normative fournit des prescriptions ou

recommandations fondées sur des jugements de valeur personnels. En économie normative, on s'interroge sur les valeurs que les individus associent à une décision économique.


Libre - échange Politique commerciale consistant à

supprimer les entraves au commerce international

Au XIXème siècle, les pays européens ont bénéficié d’une forte croissance liée au L.E

Au XXème siècle, les économistes reconnaissent que les gains du L.E ne sont pas automatiques : ces gains sont davantage dynamiques que statiques


Les controverses sur le libre échange

La prescription de la théorie – au moins celle de la théorie classique – paraît non-ambigüe : le libre-échange est préférable à toute forme de protection. Il l’est même indépendamment de la politique commerciale des pays partenaires : nul besoin de réciprocité dans les concessions commerciales, un pays qui s’ouvre le fait dans le but d’améliorer son propre bien-être. Cependant la protection est une réalité. Pour le comprendre, deux voies se présentent. La première est de reprendre les principaux arguments qui peuvent conduire à s'écarter du libre-échange et d’examiner leur validité. On peut alors montrer que le libre-échange n’est pas toujours optimal. La seconde est de s’écarter de l’hypothèse selon laquelle les gouvernements adoptent des politiques optimales du point de vue du bien-être social. C’est l’approche par l’économie politique de la protection.


Protectionnisme

Les arguments Indépendance nationale L’industrie dans l’enfance L’emploi La « politique commerciale stratégique »


Le libre échange quand même ?

Au total, le libre échange ne fait plus aujourd’hui figure de politique évidemment toujours souhaitable. Mais il apparaît comme une règle empirique. Krugman (1987) écrit :

« ..the gains from intervention are limited by uncertainty about appropriate policies, by entry that dissipates the gains and by the general equilibrium effects that insure that promoting one sector diverts resources from the others. The combination of these factors limits the potential benefits of sophisticated interventionism [..]. Free trade can serve as a focal point on which countries can agree to avoid trade wars. It can also serve as a simple principle with which to resist pressures of special-interest politics [..]. It is possible, then, to believe that comparative advantage is an incomplete model of trade and to believe that free trade is nevertheless the right policy.”


Avantages et inconvénients Libre- échange Protectionnisme


Avantages du protectionnisme A CT : • · protéger l'emploi dans certains secteurs durement touchés par la concurrence en

aidant à la reconversion des activités = exporter le chômage • · Limiter le déficit commercial • · Soutien au pouvoir d'achat grâce au maintien de l'emploi, grâce à la mise en place

de politique de relance permise par le desserrement de la contrainte extérieure.

A LT : · Facteur d'indépendance nationale

protéger les industries naissantes (thèse de List = protectionnisme éducateur), protéger les choix sociaux (la protection sociale coûte chère) = éviter le dumping social Protéger des secteurs importants : cultures vivrières, défense nationale, les services non

marchands, éléments essentiels du mode de vie voire de la démocratie. · Il prépare à l’insertion dans le commerce mondial (Krugman montre que

l’intervention des pouvoirs publics en la matière construit des avantages comparatifs) et d’ailleurs on constate que les zones régionales, néo-protectionnistes, s’insèrent progressivement dans des accords de libre échange.

· Il peut aller de pair avec l'essor du commerce extérieur et de la croissance (P. Bairoch)

· Les revenus de la protection (mesures tarifaires) financent la croissance · Selon la théorie du public choice, le protectionnisme offre aux

hommespolitiques l’occasion de gagner des voix.


Inconvénients du protectionnisme Pérennité d'un appareil de production obsolète = stagnation de

l’innovation –risque de mauvaise spécialisation des économies, mauvais choix d’investissement

Avantage la recherche de rentes plutôt que la compétitivité Erreurs d’allocation de ressources, d’où le gaspillage de l’épargne et

l’aggravation du chômage Facteur d'inflation (par les coûts) si malgré l'effet prix négatif (hausse

du tarif) le volume des importations demeure identique (phénomène des importations incompressibles). Dans le même temps cela réduit le pouvoir d’achat des consommateurs qui vont donc consommer moins de produits nationaux = facteur de ralentissement économique et donc de chômage.

Risques de rétorsions Non-satisfaction des besoins des consommateurs (diversité, qualité,

mode, prix) Conséquence négative pour les PED : les pdem en fermant leurs

marchés provoquent le ralentissement des exportations, le ralentissement de la croissance et donc participent à l’endettement des Ped


Chapitre 2

Intégration régionale Cas de l’union européenne


L’intégration régionale

L’intégration économique régionale est la constitution d’un espace unique à partir de différentes économies nationales.

Elle peut correspondre à une logique économique ou politique


L’intégration régionale

Presque tous les pays sont membres d’au moins un accord régional, dont les plus connus sont l’UE, ALENA en Amérique du Nord, le Mercosur en Amérique du Sud, et l’ASEAN en Asie.


Degrés d’intégration

Zone de libre- échange Union douanière Marché commun Union économique et monétaire Intégration économique totale


Etude d’un article de P. KRUGMAN sur les zones régionales de libre - échange

Justifications économiques Arguments Objections Impact sur la croissance mondiale

Justifications politiques Point de vue (pour ou contre

l’intégration régionale)


Analyse

Avant 1980 Après 1980

Analyse économique des ZLEProblématique : échanges internationaux et

maximisation du bien- êtreAccepter une libéralisation à deux vitesses


Arguments

Diminution des distorsions de consommation

Augmentation de la taille des marchés (économies d’échelle)

Amélioration des termes de l’échange aux dépens du reste du monde


Objections

Le détournement des courants d’échange


Union européenne Union Européenne: Histoire et InstitutionsUnion Européenne: Histoire et Institutions 1. Histoire, Institutions et Budget Intégration du Marché des produits et des FacteursIntégration du Marché des produits et des Facteurs 2. Intégration Economique: Typologie 3. Intégration du Marché des Produits: de l’Union Douanière

au Marché Unique 4. Libre Circulation des Facteurs: Instauration du Marché

CommunPolitiques Européennes CommunesPolitiques Européennes Communes 5. Politique Agricole Commune 6. Politique Régionale Intégration Monétaire Intégration Monétaire 7. Système Monétaire Européen 8. L’Union Monétaire Européenne 9. Politique Budgétaire et Pacte de Stabilité


UE Création de CECA Le traité de Rome instituant la CEE en

1957 Union douanière en 1968 l'Acte unique européen 1987 le traité de Maastricht 1992 Tentative de constitution 2005


Faire face à deux défis

Empêcher le retour de la guerre Opposer une solidarité forte aux

pressions de l’union soviétique


Un caractère fédéral

Grâce à des politiques communes Pouvoir supranational: le droit

communautaire l’emporte sur les droits nationaux

Cas de la politique agricole commune


Stratégie de Lisbonne

Objectif à l’horizon 2010 « Devenir l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde, capable d’une croissance économique durable accompagnée d’une amélioration quantitative et qualitative de l’emploi et d’une plus grande cohésion sociale dans le respect de l’environnement»


L’Europe, un géant économique Le commerce intra-régional

en 2003

Région En% du commerce total

UE 25 67

ZONE EURO 12 52

ALENA 3 45

ANSEA 10 23

MERCOSUR 14 15

UMEOA 8 11

CEMAC 6 6


Comment fonctionne l’U.E?

Les principales institutions : Le Parlement européen, qui représente

les populations des Etats membres, Le Conseil de l'Union européenne, qui

représente les gouvernements des États membres,

et la Commission européenne, qui représente les intérêts communs de l'Union.


Politiques économiques européennes

Politique monétaire Politique budgétaire


ALENA Créé le 18 décembre 1992 Entrée en vigueur le 1er janvier 1994 Membres (1999): États-Unis, Canada,

Mexique Objectifs et réalisations :

suppression progressive des barrières douanières et non tarifaires dans un délai de quinze ans (avec des exceptions comme l'agriculture), libre-échange des services

élimination des obstacles à l'investissement


MERCOSUR

Créé le 26 mars 1991 Entrée en vigueur 1995 Membres (2007): Argentine, Brésil,

Uruguay, Paraguay, Venezuela Associés : Chili, Bolivie Objectifs et réalisations : création

d'un marché commun du cône sud


ASEAN Créé en 1967 Membres (1999): Brunei, Indonésie,

Malaisie, Philippines, Singapour, Thaïlande, Vietnam, Birmanie, Laos, Cambodge

Objectifs et réalisations : réalisation d'une zone de libre-échange des

nations du Sud-Est asiatique prévu pour 2010 pour les 5 pays fondateurs de l'Asean (les 5 premiers sus-cités) et pour 2015 pour les autres. **Création d'une monnaie unique asiatique à l'horizon de 2025.


ANNEXES


Du GATT à l’OMC GATT Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce

(general agreement on tarifs and trade)

Crée en 1947 Rôle important dans la libéralisation des

échanges au cours des « trente glorieuses » Principes:

Non discrimination Élimination des barrières à l’échange et

réduction des droits de douane


OMC : organisation mondiale du commerce

Créée en 1994 Principes:

Organisation du commerce mondial Promotion du libre – échange et du

multilatéralisme Abolition de toute politique de

discrimination ou protectionnisme Extension des négociations aux

domaines agricoles, services et de propriété intellectuelle.


Instruments de mesure du commerce extérieur

Balance commerciale : comptabilisation des échanges de marchandises (1)

Balance des invisibles : achats et ventes de services et transferts de fonds à et de l’étranger (2)

Balance des transactions courantes (3)=1 + 2

Balance des capitaux : IDE + investissements de portefeuille (4)

Balance des paiements = 3+ 4


Les indicateurs

Le solde commercial = exportations – importations

Taux de couverture =(exportations en valeur / Importations en valeur)* 100

Termes de l’échange =(prix moyen de la tonne exportée/ prix moyen de la tonne importée)* 100


Éléments 2001 2002

Poids en 1000 tonnes

Valeur en millions de dh



Exportations 21614 80667 22127 86637

Importations 29989 124718 30315 130377

PIB 383185 397782

Solde commercial ………………………….. ………………………..

Taux de couverture

……………………………. ………………………

Termes de l ’échange

…………………………….. ………………………

Effort à l’exportation

……………………………….

……………………………..

Effort à l’importation

………………………………….

……………………………

Degré d’ouverture …………………………………

…………………………..


Éléments 2001 2002





Exportations 21614 80667 22127 86637

Importations 29989 124718 30315 130377

PIB 383185 397782

Solde commercial -44051 -43700

Taux de couverture

64.67% 66.45%

Termes de l ’échange

0.90 0.91

Effort à l’exportation

21.05% 21.78%

Effort à l’importation

29.19% 29.53%

Degré d’ouverture 26.80% 27.28%


Solde commercial= exportations – importations Taux de couverture= valeur des exportations / valeur

des importations Termes de l’échange = prix des exportations / prix

des importations Effort à l’exportation= exportations/ PIB Effort à l’importation= importations/ marché intérieur

(PIB + Importations – Exportations) Degré d’ouverture =(moyenne des exportat. Et

importat./ PIB )* 100

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