Economie industrielle et compétitivité

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Economie industrielle et compétitivité IEP Aix-en-Provence 4 ème année section “entreprises” janvier 2010 1

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Economie industrielle et compétitivité

IEP Aix-en-Provence

4ème année section “entreprises”

janvier 2010

1

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Roland RizoulièresMaître de conférences IEP Aix-en-Provence, Economiste

Chercheur au CESPU (EA IEP) Centre d'Etudes sur le Service Public

Spécialisé dans l’Economie de la Connaissance, le développement local et la prospective

Ancien expert sur Prospective territoriale et action publique auprès de la DATAR

Ancien collaborateur de Bernard Guilhon, référent du groupe « Economie de la connaissance » du Commissariat Général au Plan

Ancien co-directeur de l’Observatoire territorial de la qualité des services publics PACA (France Qualité Publique)

Ancien animateur du Club PACA de la Société Française d’Evaluation

Consultations auprès des collectivités territoriales dans l’évaluation des politiques publiques

Site internet : http://rizoulieres.free.fr

Rédacteur en chef de TV7 Provence : www.tv7provence.com

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Page 3: Economie industrielle et compétitivité

Éléments introductifs du coursIntroductionLe concept de Compétitivité

- Le passage du commerce des nations au commerce des firmes

- attractivité et compétivité, métropolisation

- désindustrialisation et délocalisations

- métrolisation et développement durable

- Quelle(s) échelle(s) de politique publique ? Aller vers une Europe plus politique ? Quelles articulations ?

• Europe et compétitivité• Nations et compétitivité• Régions et compétitivité• Villes et compétitivité

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compétitivité

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Introduction

Le concept de Compétitivité

Une question de regard ?

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Pieter Bruegel l'Ancien1568

La parabole des aveuglesLe titre de l'œuvre fait référence à la parabole du Christ adressée

aux Pharisiens : « Si un aveugle guide un aveugle,

tous les deux tomberont dans un trou. » (Mt 15,14 ; Lc 6,39).

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Escherla main tenant un miroir sphérique1935

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Escher

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Le Titien

Allégorie de la prudence

vers 1565-1570

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Plan d’intervention provisoire1) Une Economie de la connaissance /économie

financière - Economie de la connaissance et compétitivité- La chaîne de valeur

- Les IDE, facteurs de localisation et attractivité des territoires

- délocalisations

- Leçons de la crise ?2) Le(s) regard(s) de la puissance publique- métropolisation

- clusters

- systèmes nationaux d'innovation

- Politique industrielle et politique de compétitivité

- Politique commerciale stratégique

- ville et compétitivité

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Éléments introductifs du coursIntroductionLe concept de Compétitivité

- Le passage du commerce des nations au commerce des firmes

- attractivité et compétivité, métropolisation

- désindustrialisation et délocalisations

- métrolisation et développement durable

- Quelle(s) échelle(s) de politique publique ? Aller vers une Europe plus politique ? Quelles articulations ?

• Europe et compétitivité• Nations et compétitivité• Régions et compétitivité• Villes et compétitivité

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Éléments introductifs du coursIntroductionLe concept de Compétitivitéen repère : Jean-Louis Mucchielli, “la compétitivité : défintions, indicateurs et déterminants” 

1) l'approche initiale : compétitivité des entreprises

* l'entreprise mono-produit

# les notions :

compétitivité-prix

compétitivité hors-prix

compétitivité organisationnelle

# les indicateurs de compétitivité

* multi-production et notion de marché

* les approches multicritères de la compétitivité

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Éléments introductifs du coursIntroductionLe concept de Compétitivité

2) Les analogies “puissantes” : compétivité des nations et des territoires

2.1. Compétivité des nationsLe passage du commerce des nations au commerce des firmes

Le passage du commerce des nations au commerce des firmes n'a pas fait disparaître l'influence des Etats

- le diamant de Porter

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Le diamant de M. Porter

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Le diamant de Porter

Idée: La localisation (origine nationale) d’une organisation joue un rôle important dans sa capacité à dégager un avantage global

Conditions spécifiques: Le droit du travail protecteur favorise la robotisation au Japon et en

Suède Ensoleillement et tourisme

Demande locale: Le goût des japonais pour l’électronique a favorisé le développement

de cette industrie au Japon Idem pour le vin en France

Stimulation mutuelle: L’industrie du cuir et des machine outils en cordonnerie ont connues un

développement synchrone en Italie Industrie de la pêche et chantiers navals en France jusqu’en 1970

Stratégie et structure de la concurrence: Importance de la concurrence nationale: Automobiles US à Detroit Culture de hiérarchisation et de contrôle et qualité

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Plan d’intervention provisoire1) Une Economie de la connaissance contre une

économie financière : leçons de la crise ?2) Le regard de l’entreprise : les forces

puissantes de redistribution des activités- La chaîne de valeur

- Les IDE, facteurs de localisation et attractivité des territoires

- délocalisations

3) Le regard de la puissance publique- métropolisation

- clusters

- systèmes nationaux d'innovation

- Politique industrielle et politique de compétitivité

- Politique commerciale stratégique

- ville et compétitivité

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Revenons au début des années 80 :L'arrivée au pouvoir de Reagan (et

Thatcher)

Mise en place de la globalisation financière pour répondre au problème du financement de la dette publique

La règle des 3D (Henri Bourguinat)- Dérèglementation- Dérégulation- Désintermédiation

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La finance indirecte et le crédit peu cherL'arrivée de Alan Greenspan à la Réserve Fédérale

Américaine FED (août 1987-janvier 2006) a inauguré une ère de crédit très peu cher. La FED a pratiqué des politiques de taux d'intérêt très bas (taux directeur), et a réinjecté des liquidités à chaque crise (Bulle internet, 11 septembre, etc.)

L'arrêt de l'augmentation régulière des salaires au tournant des années 1990 a poussé les Américains à puiser dans leur épargne pour maintenir leur niveau de vie et s'endetter. Le taux d'épargne s'est effondré de 10% du PIB dans les années 80 à proche de 0% aujourd'hui.

L'Etat fédéral fait de même, les USA doivent emprunter 2 milliards de $ par jour au reste du monde pour faire face au paiement des seuls intérêts de sa dette. Ils peuvent le faire tant que le dollar reste la monnaie internationale.

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La finance indirecte et le crédit peu cher

A titre de comparaison avec la crise de 1929, l'endettement américain dépassait déjà de 30% le PIB national, en 2006 cet endettement dépassait de 230% le PIB national.

De 1990 à 2006, le taux de croissance du crédit a ainsi été trois fois supérieur à celui du PIB !!

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1er pilier de la finance moderne : La titrisation

Un prêt donne lieu à une créance qui est un titre engageant le prêteur et qui est normalement conservé par la banque jusqu'au remboursement final.

Or la titrisation est une innovation financière consistant à céder ces titres (les prêts déjà accordés) à une entité qui finance leur acquisition par une émission de titres.

Pour la banque, l'intérêt est clair :

- cela permet à la banque de sortir sa créance de son bilan et donc de remettre à zéro le compteur de sa capacité de prêter

- en vendant les prêts distribués un peu plus chers que ce qu'ils lui ont coûté, elle réalise un profit certain et laisse à d'autres le souci de les financer et d'en porter les risques.

Ainsi les prêts sont cédés à de multiples acteurs qui en ont fait un véritable marché. Le cas échéant, une partie des risques peut être transférée à un assuréur. Le risque est dilué dans le système. Le risque devient systémique.

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La titrisation ? suiteLa titrisation est en apparence une véritable opération gagnant-

gagnant. Epargnants et créanciers y trouvent leur compte. Rien d'étonnant que cette innovation financière se soit généralisée à toutes les classes d'actifs. On a commencé par le plus simple, le crédit hypothécaire, puis on est passé au crédit à la consommation, puis aux cartes de crédit, puis aux crédit aux PME, des droits d'auteurs, des péages d'autoroutes, etc.

Et tout le monde en achète : les banques, des Etats (ex : Floride), municipalités (ex : Norvik en Norvège), entreprises multinationales (ex : ST Microélectronics), etc.

Les encours de titrisation ont ainsi explosé :

- flux : environ 100 milliards de $ en 2000 à 500 milliards de $ en 2006,

- stock : marché de 200 milliards de $ en 2000 à 2000 milliards de $ en 2006

De 1999 à 2006, 90% de crédits alloués aux USA ont été titrisés.

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2nd piler de la finance moderne : Le LBO

Le terme LBO recouvre les effets de leviers des innovations financières.

Ainsi on peut devenir propriétaire d'une entreprise en empruntant jusqu'à 90% de la valeur de celle-ci. On fait marcher l'entreprise, on la développe, on la rationnalise et on la revend à un autre gérant de fonds. On revend 150 ce qu'on a acheté 100. On rembourse la banque qui avait prêté 90 et on garde la plus-value 60 pour faire une plus grosse opération.

La plupart des opérations étaient en fait montées avec des emprunts qui représentaient 20 ou 30 fois les fonds propres, c'est-à-dire avec 10 $ on achetait un bien allant jusqu'à 300$. La plus-value réalisée s'appelle le levier.

Les plus grosses fortunes personnelles ces vingts dernières années ont été faites grâce aux LBO (Bernard Arnaut, Bolloré, etc).

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3ème pilier : Les produits dérivés

Si on veut être riche, on peut certes investir dans une entreprise performante en achetant ses actions;

Mais plus malin, on achète le “droit d'acheter” une action de cette entreprise à un certain prix pendant une certaine période.

Ex : un « call » LVMH mars 2009 à 0,93 euro vous donne le droit d'acheter une action LVMH d'ici à mars 2009 au prix de 75 euros. Il est clair qu'acheter un droit de propriété à venir coûte moins cher qu'acheter le titre. Et donc pour miser, moins besoin d'argent. Au mois de mars 2009, si l'action vaut 90, on a intérêt à lever l'option, cela revient à acheter les titres au prix convenu de 75 et à les revendres à 90 dans la minute. On a ainsi gagné 15 euros en ayant investi 1 euro !! A nouveau l'effet de levier.

Ces produits dérivés ont été créés au départ pour protéger les agriculteurs du Middlewest contre les variations de cours de leurs produits. Ils sont devenus de vrais produits spéculatifs, très diversifiés (call, put, futures).

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4ème pilier : La comptabilisation « mark to market »

Il s'agit d'un nouveau principe comptable permettant de valoriser des actifs non échangeables des firmes (crédits, marque, brevet, etc).

Sur le fond, c'est un progrès dans la lecture de l'efficacité et de la compéitivité d'une firme,

Mais deux problèmes :

- c'est difficile à mettre en oeuvre,

- cela revient à accentuer la volatilité des résultats des entreprises. Si la conjoncture se détériore, la qualité des créances bancaires se dégrade par exemple. En conséquence, selon ces nouvelles normes comptables il faut déprécier et donc cela accentue la déprime économique générale.

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Les excès

Le ROE (Return on Equity) : l'exigence de rentabilité des investisseurs. Les investisseurs entrant massivement dans le capital des grandes entreprises quotées en bourse ont fait pression sur la gestion de ces firmes.

On est passé d'un ROE de 7 à 9% dans les années 1980 à 15%.

La poussée des fonds de pension en ce sens a ainsi obligé les entreprises à se restructurer à l'extrême et à supprimer des emplois !!!

Les fonds de pension ont ainsi “poussé au crime” et en plus ce sont des capitaux très volatiles.

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Crise et compétitivité :

Le pire est-il à venir ?

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Plan d’intervention provisoire1) Une Economie de la connaissance contre une

économie financière : leçons de la crise ?2) Le regard de l’entreprise : les forces

puissantes de redistribution des activités- La chaîne de valeur

- Les IDE, facteurs de localisation et attractivité des territoires

- délocalisations

3) Le regard de la puissance publique- métropolisation

- clusters

- systèmes nationaux d'innovation

- Politique industrielle et politique de compétitivité

- Politique commerciale stratégique

- ville et compétitivité

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Revenons en arrière : La notion d’avantage comparatif

David Ricardo (1772-1823) a joué un rôle décisif dans l'élaboration des théories du commerce international en exposant le concept d'avantage

comparatif. Il est important de mentionner aussi l'apport préalable d'Adam Smith (1723-1790) : l’avantage absolu dans la spécialisation internationale.

Mais les théories classiques du commerce international ne peuvent pas rendre compte des évolutions actuelles à travers la montée en puissance des firmes globales des échanges intra-branche sans spécialisation nationale

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Paul Kruman (Prix Nobel 2008)

La NEI ou nouvelle théorie du commerce international peut se définir comme une approche des échanges mondiaux mettant l’accent sur deux aspects absents de la théorie traditionnelle : - les rendements croissants et - la concurrence imparfaite. Dans ces conditions, il s’agit d’expliquer la nature nouvelle du commerce et d’établir les conditions par lesquelles le dogme du libre-échange peut être dépassé. En l’absence d’avantages comparatifs, cette théorie fait des rendements croissants l’une des raisons de la spécialisation et des échanges. Elle permet d’une part d’analyser les échanges entre des pays ayant des dotations en ressources initiales identiques et un niveau technique comparable et, d’autre part, de comprendre le développement des échanges intra-branche.

30Paul Krugman et la NEI

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Les principales conclusions de cette nouvelle théorie du commerce international autorisent un gouvernement à intervenir dans les échanges afin d’aider ses entreprises à capter une partie de la rente ou à pénétrer sur un marché, remettant ainsi en cause l’arbitraire et le hasard de l’histoire. En fait, le schéma de spécialisation peut se trouver verrouillé par l’accumulation de gains tirés des échanges. Paul Krugman conclut en disant que « la position extrême en faveur du libre-échange est devenue intenable ». Cependant, comme la plupart des économistes qui ont participé au développement de la nouvelle théorie du commerce international, il prévient que les arguments en faveur d’une politique commerciale protectionniste doivent « être examinés avec une grande prudence » et ne pas prendre une place primordiale.Si l’apport théorique de la nouvelle théorie du commerce international de Paul Krugman est indéniable, sur le plan pratique, ses recommandations restent plus contrastées. Celles-ci ont toutefois permis aux principaux acteurs de la « théorie pop » de s’engouffrer dans la brèche protectionniste de la politique commerciale stratégique et de remettre en cause, sans précaution, le dogme du libre-échange, lequel « jamais plus ne retrouvera son ancien statut ».

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Porter assoit son analyse de la stratégie sur une représentation de la firme en termes de " chaîne de valeur ". Cela consiste à décomposer le processus de production et de commercialisation en une suite d'activités qui contribuent toutes à la création de valeur par l'entreprise. Ces activités relèvent de deux catégories : - les activités de soutien, qui correspondent en quelque sorte aux aspects de base du fonctionnement de la firme, et - les activités primaires, qui sont directement liées à la production et à la commercialisation des biens et services

Michael Porter et la chaîne de valeur

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33Michael Porter

Les firmes Globales et la chaîne de valeur

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Chacune des activités peut contribuer à l'obtention d'un avantage concurrentiel ; dans le cadre de la concurrence internationale, une nouvelle possibilité d'obtention de cet avantage est ouverte par la possibilité de localiser les activités dans différents pays. Cette localisation des différentes étapes de la chaîne de valeur soulève deux problèmes différents : - Celui de la configuration des activités de la firme dans le monde- Celui de la coordination de ces activités.

Michael Porter et la chaîne de valeur

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Mondialisation et métropolisation : les villes globales

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Mondialisation et métropolisation : l'économie en archipelde Pierre Veltz

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Polycentrisme européen

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Deux concepts à retenir

1) La compétitivitéUn mouvement impulsé par les Etats-

Unis dans les années 802) l’attractivité : enjeux et critères de

localisationPerte d’influence du nationalGlocalisationConcurrence entre territoires locaux pour les investissement directs à l’étranger

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La mondialisation

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La conception du système d’ensemble en termes de commerce international :

Est-ce un jeu à somme positive ou à somme nulle ?

- Les errements dans la notion de guerre économique

- l’interdépendance des économies- la compétition cache souvent la co-

opétition- la désorganisation du système : le cas

spécifique des accords commerciaux régionaux : ensembles cohérents et rivaux ?

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La mondialisation

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Les accords commerciaux régionaux

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Le commerce intra dans l'UE

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1) Le passage du commerce des nations au commerce des firmes : attractivité et compétivité, métropolisation

2) Les Investissements Directs à l’Etranger IDE

3) Le cas spécifique des délocalisations4) Etude de cas : les IDE et les

délocalisations dans les PECO 5) Investissements directs étrangers et

« glocalisation » de la rechercheindustrielle

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La mondialisation

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Source : Wolrd Investment Report, CNUCED

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Source : Wolrd Investment Report 2006, CNUCED

Données chiffrées sur les IDE et les exportations mondiales

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Source : AFII, rapport 2006

Données chiffrées sur les IDE

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Source : AFII, rapport 2006

Données chiffrées sur les IDE

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Les IDE : définitions au sens FMI

L’investissement direct étranger se définit par la prise d’intérêt dans l’entreprise cible par l’investisseur. Le seuil de 10 % de contrôle direct est retenu par convention. En deçà de ce seuil, on parlera d’investissement de portefeuille. Les flux financiers comptabilisés concernent :

des opérations en fonds propres (création d’entreprise, acquisition ou extension d’une entreprise existante, achat d’obligations convertibles en actions, subventions, financement de déficits d’exploitation, consolidation de prêts, immobilier) ;

les bénéfices réinvestis sur place (résultats diminués des dividendes distribués) ;

les prêts à long terme (plus d’un an) entre maisons mères et filiales ;

enfin les flux financiers à court terme entre affiliées résultant de la gestion centralisée des trésoreries au sein des groupes.

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Les IDE : définitions au sens FMI

Une autre manière de présenter les choses, dans les types d’opérations on doit distinguer dans les IDE :

• D’une part les opérations financières ayant pour but d’acquérir un intérêt durable dans une entreprise et d’exercer une influence significative sur sa gestion (en pratique et pour l’essentiel, on comptabilise les opérations qui conduisent à détenir au moins 10 % du capital social de l’entreprise investie),

On distingue alors :

• Les « greenfield investments » (création de filiale)

• Les fusions et acquisitions

• Les délocalisations

• Les « Joint-ventures »

• D’autre part les flux financiers de toute nature entre sociétés déjà affiliées.

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Plan d’intervention du séminaire

1) Le passage du commerce des nations au commerce des firmes : attractivité et compétivité, métropolisation

2) Les Investissements Directs à l’Etranger IDE

3) Le cas spécifique des délocalisations4) Etude de cas : les IDE et les

délocalisations dans les PECO 5) Investissements directs étrangers et

« glocalisation » de la rechercheindustrielle

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La mondialisation

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Les IDE et les délocalisations

Il faut donc distinguer délocalisation et IDE, la délocalisation est un cas très restrictif d’IDE. Par ailleurs, il faut que trois conditions soit réunie pour parler de vraie délocalisation (Michalet) :

• D’abord le déplacement de certaines unités de production de biens et services du pays d’origine vers le pays d’implantation;

• Ensuite, l’exportation des biens et services délocalisés vers le pays d’origine;

• Enfin, la fermeture selon des délais variables des unités de production restées dans le pays d’origine et dont l’activité a été transférée à l’étranger.

Page 53: Economie industrielle et compétitivité

Le terme « délocalisation » (« offshoring ») est utilisé pour désigner l’externalisation à l’étranger. Ce terme correspond à deux réalités : • Les activités de production de biens ou de services effectuées ou transférées partiellement ou totalement à l’étranger au sein du même groupe d’entreprises (« offshore-inhouse sourcing »). Il s’agit pour une entreprise de transférer certaines de ses activités auprès de ses filiales à l’étranger. Ces filiales pourraient préexister ou être créées à partir de zéro (ex nihilo) (filiales « greenfields »). • La seconde forme correspond au transfert partiel ou total d’activités de biens ou de services à l’étranger auprès d’une entreprise non affiliée (« offshore outsourcing »). Cette opération correspond à une activité de sous-traitance à l’étranger (« subcontracting abroad »). L’entreprise non affiliée située à l’étranger pourrait être soit i) une firme qui est contrôlée par les résidents de ce pays, soit ii) une filiale étrangère contrôlée par un pays tiers, soit iii) une filiale du pays qui délocalise mais qui est contrôlée par un autre groupe.

Précisions sur la définition des délocalisations

Page 54: Economie industrielle et compétitivité

Précisions sur la définition des délocalisations

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Pour un groupe d’entreprises donné, on distingue deux principaux types de délocalisation :

i) un transfert d’activités à l’étranger à travers les filiales appartenant au même groupe ;

ii) un transfert à l’étranger à travers la sous-traitance internationale auprès d’entreprises non affiliées. Dans les deux cas, la partie des activités délocalisées qui était auparavant destinée à satisfaire la demande intérieure est ensuite importée.

Précisions sur la définition des délocalisationsOCDE

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En d’autres termes, la production à l’étranger des activités d’une entreprise pourrait être effectuée soit par voie interne (« offshore inhouse sourcing »), soit par voie externe (« offshore outsourcing »), ce qui correspond à une sous-traitance à l’étranger (« subcontracting abroad »).

On appellera :

- le cas de transfert de la production à l’étranger par ses propres filiales « délocalisation au sens strict » et

- le transfert de production à l’étranger auprès de firmes non affiliées « délocalisation au sens large ».

Précisions sur la définition des délocalisations

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Caractéristiques d’une délocalisation au sens strict

(« offshore in-house sourcing »)

La délocalisation qui s’opère à travers les filiales du même groupe doit satisfaire les caractéristiques suivantes :

• Fermeture totale ou partielle des unités de production de l’entreprise dans le pays déclarant avec réduction des effectifs.

• Ouverture à l’étranger de filiales (ou d’unités de production) qui produisent les mêmes biens et services. Cette production pourrait également être réalisée par des filiales existantes.

• Dans le pays déclarant, l’entreprise qui a délocalisé sa production importe des biens et services en provenance de ses propres filiales à l’étranger qui auparavant étaient consommés à l’intérieur de ce pays, tandis que les exportations pourraient diminuer du fait qu’elles seraient partiellement ou totalement effectuées à partir de l’étranger et seraient destinées aux mêmes marchés que les exportations du pays déclarant.

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Délocalisation au sens large

(« offshore outsourcing » ou « subcontracting abroad »)

La délocalisation au sens large correspond au recours à la sous-traitance internationale sans investissement direct.

La sous-traitance, si elle concerne essentiellement les firmes multinationales, peut également concerner les PME n’ayant pas d’activités à l’étranger. En fonction de la nature de la sous-traitance, les donneurs d’ordre peuvent supprimer des emplois dans le pays d’origine et en créer exclusivement à l’étranger ou bien créer des emplois à l’étranger sans supprimer des emplois dans le pays d’origine. La sous-traitance a lieu entre firmes non affiliées mais souvent en relation de coopération ou de partenariat.

Lorsque la production sous-traitée à l’étranger était auparavant effectuée à l’intérieur de l’entreprise dans le pays déclarant, elle implique une réduction des effectifs qui étaient chargés de cette production.

On s’intéresse exclusivement à la sous-traitance qui a un caractère permanent et régulier. La sous-traitance occasionnelle peut se justifier soit à cause d’un manque de capacité momentané pour répondre à une demande supplémentaire dans des délais imposés à la commande, soit pour accomplir une tâche occasionnelle qui exige des compétences non disponibles à l’intérieur de l’entreprise et du pays déclarant.

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Caractéristiques d’une délocalisation au sens large

(« offshore outsourcing »)

 

Cette catégorie de délocalisation concerne des firmes non affiliées (sous-traitance internationale).

• Arrêt partiel ou total d’une activité de production de biens ou de services dans le pays déclarant avec une réduction des effectifs.

• La même activité arrêtée partiellement ou totalement sera sous-traitée de manière régulière auprès d’une autre entreprise non affiliée ou d’une autre institution à l’étranger.

• L’entreprise qui a donné l’ordre et sous-traite à l’étranger des biens ou des services, importe ensuite ces biens et ces services qui auparavant étaient produits au sein de cette entreprise pour satisfaire la demande intérieure du pays déclarant (pays du donneur d’ordre).

• Dans le cas de la sous-traitance à l’étranger, il est possible qu’une firme délocalise certaines de ses activités à travers un processus d’externalisation sur le marché intérieur. La firme domestique qui a reçu l’ordre de sous-traiter les activités peut ensuite les soustraiter à l’étranger et importer elle-même les biens et services sous-traités pour les livrer ensuite à la première firme qui lui a donné l’ordre.

 

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Enquête du cabinet A. T. Kearney (2003)

Motivations des Grands Groupes pour Délocaliser

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Les IDE : définitions au sens FMI

Il faut signaler aussi des nouvelles formes d’investissement NFI (Guilhon 1998, Les Firmes globales) à distinguer des IDE au sens FMI.

Les NFI permettent de « contrôler des sociétés locales avec peu ou pas de capital engagé.

Il s’agit : d’accords de licence, de l’assistance technique, du conseil, de l’expertise, des contrats de gestion.

Les NFI, qui dissocient l’apport immatériel de l’élément financier, relèvent de la logique de l’investissement et non de la vente, l’apport intangible étant rémunéré par une fraction des résultats de l’activité.

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Les IDE : éléments de définition

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Les IDE mondiaux : quelques repères

Les greenfield investments (création de filiales) sont les IDE les plus intéressants pour le pays d’accueil, car elles s’accompagnent, outre les flux financiers, de création d’emplois.

Cependant, les fusions acquisitions sont les plus importantes : elles ont représenté 78% des IDE totaux dans le monde. C’est ainsi qu’en 2005, 142 opérations de fusions-acquisitions de plus de 1 milliard de $ ont été réalisées, soit deux fois plus qu’en 2004.

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Les IDE mondiaux : quelques repères

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Les IDE mondiaux : quelques repères

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Les IDE mondiaux : quelques repères

Au niveau des pays investisseurs, si la part des pays développés reste prépondérante (Europe, Etats-Unis, Japon), on note ces dernières années une progression des IDE réalisés par les pays en développement. C’est ainsi qu’ils ont représenté 117 milliards de $ en 2005, soit une part de 17% du IDE totaux, contre seulement 10% en 1982.

Les principaux investisseurs des pays en développement sont Honk-Kong, la Chine, l’Inde, la Russie, Singapour, Taiwan et le Brésil. Chose quasi inexistante il y a une vingtaine d’année, les pays en voie de développement participent maintenant aux fusions-acquisitions des grandes entreprises. Ils ont réalisé en 2005 17% du total des fusions-acquisitions opérées dans le monde. La plus emblématique a été le rachat de la firme métallurgique européenne Arcelor par l’indien Mittal Steel.

Il faut noter enfin que les pays en développement investissent également dans les pays du Sud : la Chine y investit 25% de ses investissements mondiaux, et les pays pétroliers arabes commencent à diversifier leurs investissements vers des pays du Sud.

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22Les IDE mondiaux : quelques repères

Au niveau des pays d’accueil des IDE, les pays développés représentent encore une part de 60%, contre 36% pour les pays en voie de développement et 4% pour les pays en transition (Ex-Union Soviétique).

En ce qui concerne les pays en développement, c’est l’Asie qui concentre la part du lion, puisqu’elle accueille 50% des IDE orientés vers les pays en développement (165 milliards de $). Tout le monde a à l’esprit les énormes investissements réalisés en Chine ces dernières années.

En 2005 cependant, les IDE ont progressé énormément au Moyen-Orient (+85%) et en Afrique (+78%), attirés surtout par les ressources naturelles : pétrole, gaz, mines. Mais la part de l’Afrique reste minime : 31 milliards $ représentant 3,3% des IDE mondiaux. De plus la moitié des investissements réalisés en Afrique se font dans les pays producteurs de pétrole : Algérie, Egypte, Guinée équatoriale, Tchad, Mauritanie, Soudan.

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23Les IDE mondiaux : quels impacts ?

Logique d’investissement et retour des bénéfices dans le pays d’origine

Page 72: Economie industrielle et compétitivité

24Les IDE mondiaux : quels impacts ?

Logique d’opportunité et accroissement de la compétitivité du groupe

Page 73: Economie industrielle et compétitivité

25Les IDE mondiaux : quels impacts ?

La balance commerciale : impact positif

Les exportations de groupes industriels français : relations intra-groupe et externes

À l’intérieur des branches, chaque euro d’IDE français est ainsi associé à un excédent commercial de 30 centsExports supérieuresaux imports

Page 74: Economie industrielle et compétitivité

26Les IDE étrangers en France : quels impacts ?

L’emploi au bénéfice des IDEF

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Plan d’intervention du séminaire

1) Le passage du commerce des nations au commerce des firmes : attractivité et compétivité, métropolisation

2) Les Investissements Directs à l’Etranger IDE

3) Le cas spécifique des délocalisations4) Etude de cas : les IDE et les

délocalisations dans les PECO 5) Investissements directs étrangers et

« glocalisation » de la rechercheindustrielle

3

La mondialisation

Page 76: Economie industrielle et compétitivité

27Les délocalisations : des enjeux limités

dans l’industrie

Sur la période 1995-2001, les délocalisations auraient touché un nombre limité d’emplois dans l’industrie française.

En moyenne, 13 500 emplois auraient été délocalisés chaque année,

soit 0,35 % de l’emploi industriel,

ou encore 12 % des « fortes » réductions d’effectifs.

Source :

P. Aubert et P. Sillard (2005), « Délocalisations et réductions d’effectifs dans l’industrie française », Document de travail de la DESE, Insee, G 2005/03 ).

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28Les délocalisations : une mesure délicate

Le chiffrage actuel ne constitue qu’une estimation. La méthode utilisée ne permet en effet de repérer que des présomptions de délocalisation, les cas avérés n’étant pas détectables à partir des données statistiques disponibles.

La méthode se fonde sur l’observation concomitante

• d’une diminution d’effectifs (ou fermeture) en France et

• d’une augmentation des importations par le groupe du même type de bien qui était auparavant produit en France.

Il ne s’agit pas d’un « bilan » ni de l’impact du phénomène de délocalisation sur l’emploi industriel français. On ne s’intéresse qu’aux réductions d’effectifs qui seraient dues à des délocalisations, sans prendre en compte les délocalisations qui ont lieu vers la France. Par ailleurs, il faut considérer aussi les emplois induits par ces délocalisations (sous-traitance, etc.)

Page 78: Economie industrielle et compétitivité

29Les délocalisations : les destinations

Les pays à bas salaires représenteraient un peu moins de la moitié des destinations de délocalisation.

Parmi ces pays, la Chine constituerait la principale destination, loin devant l’Europe de l’Est, l’Afrique du Nord (Maroc et Tunisie), l’Amérique du Sud (principalement le Brésil) et les autres pays d’Asie.

Les délocalisations seraient donc un peu plus nombreuses à destination des pays développés, notamment des pays limitrophes de la France et des États-Unis. Dans ce cas, le phénomène de « délocalisation » s’inscrit surtout dans un cadre de restructuration des grands groupes multinationaux.

En cohérence avec cette logique, une délocalisation semble s’opérer le plus souvent par filialisation dans les pays industrialisés et par sous-traitance dans les pays à bas coûts.

Page 79: Economie industrielle et compétitivité

30Les délocalisations : les destinations

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31

Les délocalisations : les secteurs selon les destinations

Pratiquement tous les secteurs industriels seraient touchés par les délocalisations, même si l’ampleur de ce phénomène varie d’un secteur à l’autre.

Les délocalisations vers les pays à bas salaires seraient nombreuses dans les secteurs :

• l’habillement, textile, l’électronique et les industries des équipements du foyer.

Vers les pays développés, les « délocalisations » concerneraient surtout des secteurs très concentrés, où agissent de grands groupes multinationaux :

• automobile, aéronautique, pharmacie, électronique.

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Les délocalisations de la France vers les pays développés

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… et les secteurs dans les pays en développement

Page 83: Economie industrielle et compétitivité

Les délocalisations : certaines zones plus touchées que d’autres (1)

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Page 84: Economie industrielle et compétitivité

Les délocalisations : certaines zones plus touchées que d’autres (2)

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Page 85: Economie industrielle et compétitivité

Les délocalisations : CSP des emplois concernés

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Page 86: Economie industrielle et compétitivité

37Les délocalisations de services :

une nouvelle menace ?

Les centres d’appels et les centres de services partagés : un enjeux limité en emplois pour la France mais en plein mouvement.

Plus inquiétant : le départ des centre de décision

Page 87: Economie industrielle et compétitivité

Plan d’intervention du séminaire

1) Le passage du commerce des nations au commerce des firmes : attractivité et compétivité, métropolisation

2) Les Investissements Directs à l’Etranger IDE

3) Le cas spécifique des délocalisations4) Etude de cas : les IDE et les

délocalisations dans les PECO 5) Investissements directs étrangers et

« glocalisation » de la rechercheindustrielle

3

La mondialisation

Page 88: Economie industrielle et compétitivité

38Les IDE dans le secteur automobile :

relation France - PECO

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39Les IDE dans le secteur automobile :

relation France - PECO

La production européenne en 2003

en milliers de véhicules particuliers et utilitaires

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Plan d’intervention du séminaire

1) Le passage du commerce des nations au commerce des firmes : attractivité et compétivité, métropolisation

2) Les Investissements Directs à l’Etranger IDE

3) Le cas spécifique des délocalisations4) Etude de cas : les IDE et les

délocalisations dans les PECO 5) Investissements directs étrangers et

« glocalisation » de la rechercheindustrielle

3

La mondialisation

Page 97: Economie industrielle et compétitivité

41Les IDE et la R&D : une menace certaine

due à l’accélération du processus

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42Les IDE et la R&D : une menace certaine

due à l’accélération du processus