Ecole normale évangélique de gardes-malades indépendantes · était secrétaire. Si, au bout de...

16
36" année, 5 Mai 1925 Lfl SOURCE Ecole normale évangélique de gardes-malades indépendantes Fondée en 1859; dès 1923 : + Ecole romande de gardes-malades de la Croix-Rouge Lausanne, 24, Chemin Vinet Mensuel; abonnement: 5 fr. par an SOMMAIRE : La paix dans la maladie. Le pasteur Edmond Bonnard. Nou- velles de lEcole : examens, stagiaires, livrets de service, Conseil dEcole.Nos vendredis. Volées anciennes. Editorial. Boite aux lettres. Faire-parts. Association. Un concert. Avis.Dons pour le Foyer. Postes à pourvoir. Adresses à retenir. La paix dans la maladie. Créé pour être heureux, obligé daccepter le renonce- ment!... Lesprit se sent assailli par la vision du bon- heur dont on se voit privé. Le bonheur? Il est là: con- damné à périr par tes fautes, tu es sauvé, tu as la vie éternelle. Créé pour travailler, pour J aire le bien, et rester inac- tif!... Tu as aussi du bien à accomplir : en acceptant sans murmurer, avec sérénité et confiance, ce que Dieu ten- voie. Pour un temps, Il te demande de le glorifier de cette manière; cest ainsi que tu es le plus utile.

Transcript of Ecole normale évangélique de gardes-malades indépendantes · était secrétaire. Si, au bout de...

36" année, n° 5 Mai 1925

Lfl SOURCEEcole normale évangélique de gardes-malades indépendantes

Fondée en 1859; dès 1923 :

+Ecole romande de gardes-malades

de la Croix-Rouge

Lausanne, 24, Chemin Vinet Mensuel; abonnement: 5 fr. par an

SOMMAIRE : La paix dans la maladie. — Le pasteur Edmond Bonnard. — Nou­velles de l’Ecole : examens, stagiaires, livrets de service, Conseil d’Ecole.— Nos vendredis. — Volées anciennes. — Editorial. — Boite aux lettres. — Faire-parts. — Association. — Un concert. —Avis.— Dons pour le Foyer. — Postes à pourvoir. — Adresses à retenir.

La paix dans la maladie.Créé pour être heureux, obligé d’accepter le renonce­

ment!... L’esprit se sent assailli par la vision du bon­heur dont on se voit privé. Le bonheur? Il est là: con­damné à périr par tes fautes, tu es sauvé, tu as la vie éternelle.

Créé pour travailler, pour J aire le bien, et rester inac­tif!... Tu as aussi du bien à accomplir : en acceptant sans murmurer, avec sérénité et confiance, ce que Dieu t’en­voie. Pour un temps, Il te demande de le glorifier de cette manière; c’est ainsi que tu es le plus utile.

— 94 —

Tu apprends que c'est Dieu seul qu’il faut servir dans tout ce que tu fais.

Tout ce temps de réclusion n’est pas perdu. 11 est em­ployé par ton Dieu à ton bien et au bien de son œuvre et du travail qu'il te confie.

Tu apprends que lorsqu’un malade traverse une phase de révolte, qu’il murmure, ce n'est souvent pas le mo­ment de lui prêcher la soumission. Le malade sera plus touché par la patience et l’affection de sa garde qui, ainsi, mettra un baume sur la plaie, au lieu de l’irriter.

Tu te souviendras que l’art est d'apprendre à connaî­tre son malade, car c’est le moyen de savoir mieux agir selon sa nature. f E. V.

. Le pasteur Edmond Bonnard.Une perte cruelle que La Source fait de nouveau,

parmi ses plus anciens, ses plus fidèles, ses meilleurs amis !

Il était entré au Conseil le 21 novembre 1907, heureux d’apporter sa collaboration à son ancien camarade de Zofingue, le Dr Charles Krafft. Trois mois plus tard il était secrétaire. Si, au bout de quatre ans il passait la plume à un autre, ce n'était que pour devenir membre de la Délégation et, à ce titre, donner plus de temps et vouer un intérêt plus direct à La Source. Dès 1919, il devenait simultanément vice-président du Conseil et président de la Délégation. C'est dire que c’est sur lui que retombèrent, dans la période si difficile qu’ouvrit la mort du Directeur, les plus gros tracas et les plus lour­des responsabilités.

A La Source, comme partoutoù a passé et agi Edmond Bonnard, on a apprécié infiniment sa droiture, dont sa

- g5 —

simple stature était un vivant symbole, son urbanité, sa scrupuleuse conscience, et par dessus tout son exquise bonté.

En 1921, il fut un vrai père pour celles qui, désempa­rées, avaient besoin de conseils presque journaliers pour la direction de nos élèves et de nos maisons. Au Conseil, plus que quiconque il incarnait la haute inspiration et le noble idéal de notre Fondation. C’est, enfin, son in­tervention personnelle, sa confiante et affectueuse, insis­tance, c’est sa présence, c’est l'assurance de son appui et de sa compréhension qui décidèrent l'auteur de ces lignes à accepter, il y a trois ans, la lourde charge qu’on lui offrait.

On comprendra qu’il y ait, au Chemin Vinet, bien des cœurs serrés, qu’on s’y sente bien appauvri, et qu'on soit plein d’une sympathie particulièrement vive en son­geant à celle et à ceux que ce départ touche d'encore plus près. M. V.

Nouvelles de l’Ecole.Nous nous sommes séparés, au début d’avril, de la pre­

mière volée d'élèves qui ait passé douze mois à La Sour­ce. Le départ en a pris un caractère encore plus mélan­colique que d’ordinaire, malgré la joyeuse soirée tradi­tionnelle d’anciennes, dont le clou, au milieu d’autres choses charmantes, fut la « monture » de nos trois Hol­landaises.

Les 18 nouvelles stagiaires, dont quelques-unes ont encore à rattraper quelques semaines de maladie, sont :

Mlles Ida Aliesch, Madeleine Guya%, Jeanne Guye, Ger­trude Haldemann, Clara Hartmann, Emilie Herter, Char­lotte Kleindieck, Edith Kropf, Antoinette Lassueur, Mme

96

Jeanne Lepper, Anna Mailler, Hélène Mercier, Marie Pdnchaud, Lily Reymond, Louise Rachat, Etnmy Sche- rer, May Weber, Ruth Wyssenbach.

Voici comment leurs examens furent appréciés par M. le lieut.-col. Vuithier, s’adressant au médecin en chef de l’armée :

Mon Colonel,Le Lt-colonel L. Exchaquet étant empêché d’assister, en

votre nom, aux examens des gardes-malades de La Source à Lausanne, m’a prié de le remplacer.

Ces examens ont eu lieu le 26 mars 1925 de 7 h. 30 à midi, puis de 14 à 17 heures.

18 élèves ont subi les épreuves orales et pratiques, toutes avec succès; il faut noter que trois d’entre elles sortaient de leur lit ce jour-là avec des températures de 38 et 39° C. ; malgré la grippe, l’une même avec des symptômes cortico-pleuraux, elles insistè­rent, avec un courage qu’il faut reconnaître, pour prendre part à l’examen. Leurs notes furent parmi les meilleures.

Cette volée fut en moyenne supérieure aux précédentes :4 candidates obtinrent la note moyenne 5.9 » » » » 4-5.4 » » » » 4.1 candidate obtint » » 3-4.

Dans la matinée, les résultats des examens théoriques furent même étonnamment bons, par contre il y eut du relâchement dans l’après-midi pour les exercices thérapeutiques. Cela peut être la conséquence de la fatigue, les élèves sont en ce moment un peu surmenées par la grippe qui règne ici.

Au point de vue nationalité :17 élèves sont suisses.

1 élève est allemande, (du Mecklembourg-Schwerin).Des 17 Suissesses:

5 sont originaires du canton de Vaud.4 » » » » de Neuchâtel.2 » » » » de Berne.2 » » » » de Zurich.1 est » » » d’Argovie.

— 97

1 est originaire du canton des Grisons.1 » » » » de Lucerne.1 » » » » de Genève.

Au point de vue instruction, il est intéressant de noter que :4 d’entre elles ne fréquentèrent que l’école primaire.8 » » fréquentèrent une école secondaire.4 » » fréquentèrent une école supérieure.1 » » suivit une école de commerce.1 autre, un gymnase et fit son baccalauréat.

D'autre part notons qu’auparavant :4 furent bonnes d’enfants.3 fréquentèrent une école ménagère.2 furent bonnes à tout faire.2 travaillèrent dans un hôpital.1 fut « dactylo ».1 femme de chambre.1 demoiselle de compagnie, etc.

Avant de conclure je reviens sur cette idée exprimée déjà maintes fois : qu’il est désirable que les élèves gardes-malades possèdent une instruction scolaire antérieure aussi complète que possible. Si les résultats favorables de cette session sont aussi prononcés, cela est dû au fait que la majorité des élèves (14 sur 18) avait autre chose en mains qu’un certificat d’école primaire.

Comme précédemment, je ne puis que louer l’effort accompli, l’excellent esprit qui règne parmi le personnel dirigeant et l’harmonieuse ambiance de cette maison, où l’on sent que chacun cherche à faire bien et toujours mieux.

Lausanne, le 27 mars 1925. Dr A. Vuithier.

Placements de stagiaires :Mlles Mina Hess, Sanatorium Beau-Site, Leysin; Ro-

sina Bener, Hôpital de Landeyeux, Val-de-Ruz; Louise Troyon, Hôpital d’Héricourt; Suzanne de Miéville, Asile du Jura, Ballaigues; Rachel Henchoz, Clinique Mont- Riant, Lausanne ; . AAr Aliesch, Hôpital des Cadolles, Neuchâtel.

— 98 —

Livrets de service :Toutes les gardes en stage possédant le livret de ser­

vice, sont priées de l’envoyer à la Direction de La Sour­ce avant la fin de mai, en ajoutant une enveloppe suffi­samment affranchie, pour le retour. Les gardes porteuses de la carie de stagiaire ne l’enverront par contre qu’à la fin de chacun de leurs services, ou sur demande spéciale de la Direction.

Conseil d’Ecole :Le Conseil a eu, le 9 avril, une séance où de grosses

décisions concernant les études ont été prises. Nos lec­teurs en seront nantis dès que ces décisions seront mi­ses au point.

11 a abaissé à 32 ans la limite d'admission à La Source, que le règlement fixait jusqu’ici à 40.

Enfin, ce qui intéressera davantage encore nos Sour- ciennes, c’est le projet d’organiser dorénavant une jour­née annuelle de La Source, où les diplômes seront déli­vrés et où les anciennes se retrouveront. Cette innova­tion pourra, nous l'espérons, se réaliser pour la première fois au mois de juin prochain.

Nos Vendredis.6 mars :

Pasteur : M. Mounoud.Texte: Romains 8, 28: «Or, nous savons que toutes

choses concourent ensemble au bien de ceux qui aiment Dieu. »

Anciennes gardes présentes :Mlles Pauline Anderegg, Esther Vionnet, Aimée

Rhein, Angèle Græber, Cécile Rochat, Saiomé Jacky, Méry Maillefer, Sara Stern, Mme Porchet-Gallay.

— 99 —

3 avril :Pasteur : M. Maurice Lador.Texte : Jérémie 33, 6 : « Voici, je leur donnerai la gué­

rison et la santé; je les guérirai, je leur découvrirai une abondance de paix et de vérité. »

Anciennes gardes présentes :Mmes Rordorf-Weber, Léchaire-Pache; Mlles Julie

Krafft, Esther Vionnet, Aimée Rhein, Angèle Græber, Marguerite Recordon, Salomé Jackv, Ida Jaccaud, Mary Ragaz, Alice Charrière, Sophie Poschnng, Madeleine Guyaz, Louise Ruchat, Hélène Mercier.

Le 27 mars,le Directeur a eu le plaisir de présider aussi un « ven­dredi » à l'Hôpital de Genève, où Mlle Kummer et ses 20 gardes ont aimablement accueilli :

Mlles Tauxe, Guinand. Hodel, Rod, Weilenmann, Berdoz, Clerc, Schaeffer, Mori, Languetin, Couleru, Rey­mond, Perrin, Deluz, Jossevel, Herzog, Avondet, Borel, Grandjean, Leyvraz, Biedermann, Turrian, Meystre, Hostettler.

Volées anciennes.La statistique récente faite par Mlle Lecoultre nous a

permis de retrouver les adresses de nombre d’anciennes dont les noms n’apparaissent jamais dans les Boites aux lettres mensuelles. Notre projet est de publier brièvement, dans les nos prochains, ce que nous avons entendu de ces aînées.

Par l’intermédiaire de Mlles L. Maillejer, S. Tauxe et P. Du Pasquier, nous apprenons que : Mlle Adele Languetin, Rue Tronchin, 19, Genève, malgré son âge avancé, trouve encore moyen de se rendre utile ; Mlle Clara Maillefer, pro­priétaire de l’Hôtel Régis, Clarens, le dirige depuis 25 ans;

IOO

Mlle Marie Zwahlen, Petit Lancy, Genève, s’en va tous les étés à Aix-les-Bains pour soigner et réconforter les malades de l’Asile évangélique. Elle est l’âme de cette maison hospitalière: Mlle Mina Centlivres a quitté sa Clinique de Bordeaux ; elle se repose de ses peines dans une petite villa à Pessac, près de Bordeaux. Bien des Sourciennes ont fait leur stage sous sa bonne direction ; Mlle Julie Dégallier soigne depuis nombre d’années la même malade à Neuchâtel.

Ces cinq gardes furent élèves de M. Antoine Reymond ; nous ne pouvons résister à l’envie de les féliciter spécialement d’être encore actives après tant d’années de labeur et de fidélité au devoir.

Cours 1891Mme Vve Cécile d'Ovsianikof-Cuony, Rue des Epouses, 138,

Fribourg, travaille dans l’Oeuvre de St-Etienne, qui comprend : l’Ecole des mères, crèches et consultations populaires. Elle nous donne des nouvelles de Mme Nathalie Latchinof-Panutine qui demeure dans le Caucase ; elle est bien éprouvée : son mari infirme, une fille tuberculeuse, et un fils décédé à la guerre.

Mlle Florine Solgati, Rue Jeanne d’Arc, 6, Belfort, pratique toujours comme garde privée.

Mlle Marie Cusin, Rue d’Etraz, Orbe, va bien, mais son grand âge ne lui permet plus de travailler.

Mlle Elisabeth Danuser, Felsberg, Grisons, se rend utile dans la contrée ; elle est heureuse de pouvoir mettre en pratique ce qu’elle a appris à La Source.

Mme Magnenat-Berney, Rue de la Poste, 46, Vallorbe, rend des services chez parents et amis, mais ses charges de famille ne lui permettent plus de pratiquer sa vocation.

Mlle Elisabeth Boddaert, Amsterdam, a fondé des maisons, dites «I-Iomes Boddaert» pour y recevoir les enfants des rues. C’est par Mme Fédor van Muyden que nous apprenons cette intéressante nouvelle.

Mlle Marie Lecoultre, ancienne directrice de la Clinique, qui est restée en relation avec bien des Sourciennes, nous écrit que Mlle Elise Guillod, actuellement en Allemagne, Karthâuser- strasse, 33, Eisenach, ne travaille plus comme garde ; elle a beaucoup souffert de la grande crise et projette de rentrer en

IOI

Suisse où elle vivra à Nyon avec une amie; Mlle Johanna Kopp, après avoir travaillé pendant plusieurs années en Italie, dirige une pension pour personnes âgées : Privât Erliolungsheim, bei Uetendorf, Thoune ; Mlle Emma Kretzer est décédée il y a quelques années ; elle a travaillé successivement à San Rémo, puis en Allemagne.

Cours 1892Mme David-Mayor, Le Vignelin, Territet, est heureuse de

pouvoir, malgré ses 61 ans, travailler encore et se rendre utile autour d’elle ; sa fille Mme Marguerite Gilliand-David, (cours 1918) est maman de deux charmants garçons, elle demeure: Maison Buenzod, Chemin de Montreux, Montreux-Planches.

Mme Louise Palési-Héritier travaille depuis quelques mois à l’Hôpital Sainte-Marie, am Venusberg, Bonn ; elle n’a plus eu de nouvelles de son mari disparu à la guerre.

Mlle Caroline Favre, directrice de l’Asile du Châtelard, a dû quitter son activité pour cause de santé.

Mme Hortense Grandjeati-Girard, Marais, 25, Le Locle, va bien mais ses devoirs de maîtresse de maison l’ont obligée à renoncer à sa vocation.

Mme Mathilde Schaerer-Bonhôte, Faubourg de l’Hôpital, 17, Neuchâtel, aide son mari, docteur, pendant les consultations ; elle trouve bien précieux d’être initiée aux soins des malades.

Mme Philomine Frioud, Cours Lafayettc, 73, Lyon, a été très éprouvée ces dernières années ; le courage ne lui manque pas cependant, puisqu’elle nous dit : « Oui, je pratique toujours cette vocation qui me rendait si heureuse au temps où ma belle santé me permettait de faire face à tout. » (A suivre.)

Editorial.On retrouvera avec émotion en tête de ce journal des

pensées d’une Sourcienne qui, en particulier comme première surveillante de ville, a laissé de profondes tra­ces à La Source et dans le cœur de ses compagnes. Nous espérons que ce n’est qu’un commencement.

— Dix stagiaires n’ayant pas profité de l’offre de ré-

102

duction d’abonnement que nous leur faisions à condition qu’elles payassent avant le 3i mars, auront à en régler le montant complet de 5 fr.

— Nos finances un peu serrées nous obligent à sus­pendre l’envoi du journal dès le numéro prochain à nos lecteurs de l’étranger qui n’auraient, pas d’ici là, payé leur dû. Nous espérons que ce ne sera pour elles qu’un simple rappel et qu’elles nous demeureront fidèles.

—• Le numéro d’avril, tiré à 2200 exemplaires, a éveil­lé un intérêt qui nous a réjouis. M. V.

Boîte aux lettres.(Retardée.)

Dans un aimable message de Noël, Mme Ailken-Briod, Mandalay Canals Division, Mandalay (Birmanie) nous dit qu’elle est heureuse d’entrer dans la saison « fraîche » et de pouvoir respirer à pleins poumons ; il n’y a plus que 260 à midi .. Les trois petites vont très bien et le bébé est superbe, il a quatre mois et les deux aînées l’aiment de tout leur petit cœur. Mme A. est elle-même en bonne santé et demande quand l'As­sociation apportera tables et chaises pour tenir séance sous ses tamarins...

De bonnes nouvelles également de Mme F. Preisser (Bobi- lioff). Elle est depuis l’automne dernier à Tien-Tsin, c/o M. le colonel Huntziger, Comdt du Corps Français d’Occupation en Chine.

Il semble que toute La Source se soit transportée en Extrême- Orient. Le courrier de ce mois nous apporte aussi une lettre de Mme Anna Dumur, qui est pour trois ans chez M. Kremer, Consul de France à Hong-Kong, i3 B Peak Road, Chine. Elle est un peu étonnée que les femmes portent des pantalons et les

— io3 —

hommes des chignons, que le service soit fait par des boys au lieu de femmes de chambre... Elle goûte aux conforts du palan­quin et pousse-pousse. Décidément La Source mène à tout !

Mlle Fanny Vasserot, 77 bis, rue Legendre, Paris, nous dit qu’elle est heureuse, chaque mois, d’avoir des nouvelles de l’Ecole et des Sourciennes. Elle trouve qu’il devrait exister plus d’union entre gardes et que le moyen en est tout trouvé à Paris, par les réunions si cordiales qu’organise Mme Dubost-Maillard, 38, rue de l’Eglise, le premier vendredi après-midi de chaque mois. La carte traditionnelle de la dernière réunion porte les noms de Mmes et Mlles L. Weber, H. Millier, M. Pondarré, J. Cercier, F. Vonne\, B. Combaz, F. Vasserot, S.Seilaz, et A. Dubost.

Mlle Anna Brunner, à Oepfikon (Zurich) est heureuse de nous informer qu’elle a accepté un poste d'infirmière-visiteuse, ce qui lui permettra de rester auprès de sa famille éprouvée par la perte de sa mère.

Mlle Emica Biedermann, Hammerstrasse 24, Zurich 8, quittera prochainement l’établissement de Balgrist, près de Zurich, et a le plaisir de se voir remplacée par Mme Bieger- Scheurer, sa compagne de cours.

Un aimable message de Mlle Caroline Peylrignel, à Béziers, nous informe de son intention de venir en juin ou juillet faire une apparition à la Source. Elle nous dit que c’est avec un plai­sir toujours nouveau qu’elle voit arriver les nouvelles de l’Ecole et du pays. Nous nous réjouissons de la visite annoncée.

Mlle Berthe Gasser, à Champagne (Vaud), va ouvrir, dès le 1" mai, une pension La Forêt, à Corcelettes sur Grandson, à l’intention d’enfants délicats, convalescents ou orphelins. De même, Mme Marie Perroud-Moreillon reçoit, en sa Pension du Chamois, à Chesières, des pensionnaires con-

104 —

valescentes ou fatiguées. Nos bons vœux les accompa­gnent dans leurs entreprises. E. P. et M. V.

Faire-parts.Fiançailles : Mlle Frieda Meyer, à Montana, avec M.

Auguste Herreng, à Bruxelles. — Mlle Berlhe Chapuis, à Romanel, avec M. Georges Leyvraz, à Lausanne. — Mlle Nelly Vullioud, avec M. Frédéric Poirier, pharma­cien, tous deux à Montreux. — Mlle Charlotte Kleindieck, avec M. Walther de Lerber, à Lausanne.

Naissance: Mme Marie Rossel-Botteron a eu une fille, Erica-Sophie.

Décès: Mlle Cécile Quillet, à Missy, le 18 mars. — Mme Chapallaz a perdu sa mère; MileEliane de la Har­pe, son père.

Lundi 2 mars, l’Association a fêté le 5me anniversaire de ses réunions mensuelles. Pour cette nouvelle année, elle a adopté la devise : a Aimer et agir. Tout devoir, quel qu’il soit, Dieu le veut. »

Le lundi 4 mai, à i5 h., au Foyer, nous aurons le plai­sir d’entendre Mlle Marguerite Recordon nous parler de son activité en Afrique, où elle espère retourner au prin­temps de l’année prochaine. Toutes les gardes y sont cordialement invitées.

Un concert en faveur de La Source.De très aimables amies de La Source, MIles de Gey-

müller et Chappuis, ont bien voulu offrir, au profit de l’Infirmerie et du Dispensaire de La Source, un concert

io5 —

qui aura lieu le mercredi 6 mai au soir, à l’Hôtel Beau- Séjour. La beauté du programme, le talent des musi­ciennes et le but de leur entreprise doivent encourager vivement toutes nos amies et tous nos amis à réserver cette soirée. Nous nous permettons de compter sur eux. Billets à 5 fr. et 3 fr. en vente à la Librairie Roussy, rue de Bourg.

Avis.Il reste encore quelques brochures : Docteur Charles

Krafft, 1863-1gu/, que Mlle Lecoultre enverra contre t'r. a.Go à qui la lui demandera. Belles et bienfaisantes pages que les anciennes Sourciennes devraient toutes posséder.

Dons pour le Foyer.Fr.

Mme Leubaz-Michol . . . 1.—Mlles Hélène Meyer . . . 2.—

Adèle Guex .... 7.—Emma .Teanneret . . 10.—

Anonyme........................... 3.—Mme Pichonnat-Jaccaud . 2.—Mlle Alice Barbaz .... 7.—Anonyme........................... b.—.Mlle Irène Menthonnex . b.—Anonyme........................... 5.—Mlle Augusta Buache . . 10.—

Eva Zbinden. . . . 3.—Rose Girod .... 2.50Brida Aquillou. . . 2.—Cée. Bocliat (aband.) 1.05

Anonyme........................... 5.—» ....................... 2.—» 0.50

Mme Hoare....................... 5.80Mlle Adèle Guex (aband.) 1.90

Fr.Mlle Madeleine Golovine . S.-Anonyme........................... l'SOMlles Alice Gilliéron (St-

Claude)................... S.60Marguerite Capt . . 1.—•Elisab. Rutschmann. o.—Sara Stem (aband.). 2.25Berthe Ray .... 5.—Hortense Monod . . 2.20Ketty Rigassi ... 1.—Germaine Niklaus . 1.—Elisab. Rutscbmann. 3.—

Anonyme.......................... 2.—-Mlle Violette Dubois (ab.) 1.55Anonyme 2 % sur appoin­

tements (serv. nonprocuré par le bu­reau)............... • . 4.20

Anonyme........................... 2.—Total . . . 124.35

io6 —

Postes à pourvoir.15. France. Une infirmière-surveillante pour crèche

d’hôpital. (Traitement : fr. 2.700 à fr. 3.6oo français par an.)

16. Belgique. Une infirmière pour clinique ophtalmolo­gique.

17. Suisse. Une infirmière expérimentée pour salle d'o­pérations.

18. France. Une infirmière diplômée pour notre servicede Metz.

19. Suisse. Une directrice pour sanatorium militairebelge à la montagne.

Adresses à retenir.Quelques amis fidèles auxquels, dans les villes un peu

lointaines, les Sourciennes pourront recourir pour de­mander aide ou conseil. Liste ouverte, que nous allonge­rons volontiers d’autres noms :

Barcelone : Mme Delgado de Vargas, Case Lincoln 11, San. Gervasio.

Paris: Mme Dubost-Maillard, 38. rue de l'Eglise. — ■ Mme Stiefel-Gross, 9, rue Saint-Martin, 4”,

Strasbourg: Mlle E. Wieger, directrice du Home des Infirmités, rue Goethe, 27.

Bruxelles: Mme Hutter-Cochard, 275, rue François- Gay, Woluwé-St-Pierre. — M. le pasteur Gautier, 25, Av. Jean Linden, (Cinquantenaire).

Zurich: Mme Rordorf-Weber, Auf der Mauer, 10.Bâle: Mme Refardt-Sarasin, à Riehen.

L Energie est plus précieuse que le capital. C'est l'énergie qui préside aux grandes destinées et l'entretenir, c'est s'as­surer le meilleur des biens. Les ali­ments communs, particulièrement chez les personnes actives, sont, en général, insuffisants pour assurer aux nerfs la résistance voulue et pour maintenir, chez l'individu, la pleine capacité de travail. 11 faut quelque diose de plus et ce supplé­ment indispensable, c’est une tasse d'Ovomaltine au petit déjeuner du Æ\

OVQMALTIStJ En vente partout en boites de Fr. 2.75 et 5.-

I ü 10 d :1 *

OVOMflLT]

AUn médicament d’odeur et de saveur agréables, d’une efficacité éprouvée depuis 25 ans DANS LES MALADIES DES VOIES RESPIRATOIRES, c’est la

firoline „ Roche”La Siroline « ROCHE » est le remède de choix dans les

catarrhes, toux rebelles, grippe, refroidissements et peut être administrée pendant un temps prolongé, aussi bien aux adultes qu’aux enfants, car elle ne contient aucune substance narcotique ni irritante des voies digestives.

— Demandez à ce sujet l’avis de votre médecin —

Se trouve dans toutes les pharmacies.

V

3, rue Madeleine LiAtJSHJSHSiE 3, rue Madeleine

Laboratoire d’analyses médicales. Désinfection de locaux par personnel spécial

Grand choix d’articles pour les soins des malades

Broche-insigne argentFond émail blanc

et croix de Malte émail rouge

E. MEYbAN-REGAMEYTéléphone No 38.0.9 LAUSANNE M, 1lue Neuve

Horlogerie — Bijouterie — Orfèvrerie----------------- Montres spéciales pour gardemalades ----

Maison spéciale et de toute confiance pour

ARTICLES SANITAIRES

Rue Lion d'Or, 4.

Pour les annonces, s'adresser à la Direction de La Source, Lausanne.

Lausanne. — Imprimerie J. Couchoud.