ÉCOLE NAVALE - Parcours de vies dans la...

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ÉCOLE NAVALE GRANDE ÉCOLE MILITAIRE DE LA MER

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ÉCOLE NAVALEGRANDE ÉCOLE MILITAIRE DE LA MER

SOMMAIRE

ÉDITO

LES OFFICIERS DE CARRIÈRE

3 VOIES D’ACCÈS ET 2 DIPLÔMES

AUTRES FORMATIONS OFFICIERS

FORMATION OFFICIERS-MARINIERS ET ÉQUIPAGE

COURS ET STAGES

UN ACCOMPAGNEMENT SUR MESURE

L’ÉCOLE NAVALE, D’HIER À AUJOURD’HUI

LA VIE À LA BAILLE**Baille : surnom donné à l’École navale

p. 3 p. 4-8 p. 9-10 p. 11-13 p. 14 p. 15-18 p. 19-22 p. 23-24 p.25-31

Rédaction : École navale, BCRM Brest CC 600, 29240 Brest Cedex 9 Téléphone : 02 98 23 37 59 Email : [email protected] Internet : www.ecole-navale.fr Directeur de publication : contre-amiral Philippe Hello, commandant de l’École navale Directrice de la rédaction : capitaine de corvette Audrey Boutteville Infographie : aspirant Xana Frantz Photos crédits : Marine nationale ; Zeppelin ; Pierrick Contin ; Guillaume Coulon Imprimerie : Imprimerie de l’École navale

ÉDITO

À la découverte de l’École navale, pôle d’excellence de la Marine nationale, des professionnels de la mer, et des sciences maritimes.

Élèves-officiers en formation initiale pour la Marine et d’autres administrations, officiers, officiers mariniers et équipages de demain, fonctionnaires d’administrations ainsi qu’étudiants de grandes écoles en formation continue, tous viennent à l’École navale pour ses compétences uniques, qu’il s’agisse des domaines maritime et technologique et de l’expertise du leadership opérationnel.

Creuset depuis 1830 de la formation des futurs chefs de la Marine, l’École navale a su s’ouvrir avec succès sur l’extérieur et se tourne désormais résolument vers l’avenir.

L’École navale propose un enseignement de haut niveau au profit d’étudiants de tous horizons et de nombreuses nationalités.

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- LA FILIÈRE « OPÉRATIONS » dont sont issus les officiers chargés de la conduite directe des opérations aéromaritimes.

Si la formation n’est différenciée qu’au début de la 2ème année, les élèves-officiers sont orientés dans une filière dès l’intégration.Tous ont vocation à embarquer à bord des bâtiments de surface ou des sous-marins et acquièrent donc, à un degré variable selon la filière, les savoir-faire communs de la mise en œuvre d’un bâtiment de combat.

- LA FILIÈRE « ÉNERGIE » dont sont issus les officiers chargés de la mise en œuvre des systèmes de propulsion, de gestion et de maintien en condition opérationnelle des unités opérationnelles de la Marine nationale (notamment l’énergie nucléaire) indispensables à l’action opérationnelle des unités.

Les officiers de carrière

L’École navale forme les officiers de carrière de la Marine nationale. Les officiers de marine ont vocation à assurer des fonctions d’encadrement et de commandement au sein des unités opérationnelles (navires de combat, sous-marins, flottilles de l’aéronautique navale, commandos marine).

Au cours de leur formation à l’École navale, ils développent les compétences qui feront d’eux les chefs de la Marine de demain. L’École navale délivre un diplôme d’ingénieur et un master « Milieu Maritime et Sécurité de la Navigation ». La formation, théorique et pratique, comprend 6 semestres et est organisée autour des trois axes fondamentaux que sont la formation maritime, la formation militaire et humaine et la formation scientifique.

Elle distingue trois filières professionnelles :

- LA FILIÈRE « ÉNERGIE AÉRONAUTIQUE » dont sont issus les officiers énergie aéronautique spécialisés dans le maintien en condition opérationnelle des aéronefs embarqués.

80élèves par promotion (tous recrutements confondus)

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La formation scientifiqueLes élèves-officiers commencent leur formation scientifique par l’acquisition du socle des connaissances du métier d’ingénieur. Il s’agit du tronc commun qui se répartit pendant les deux premiers semestres de formation.

De plus, au semestre 3, les élèves débutent les enseignements optionnels : ainsi, ils se répartissent dans 5 filières dans lesquelles ils suivent 3 majeures et une mineure d’ouverture. Dans la continuité de ces filières, le semestre 4 de la formation scientifique est constitué d’une voie d’approfondissement (VA) qui renforce le niveau de connaissance et l’apprentissage d’outils et de méthodes.Les choix possibles de filière portent sur les domaines scientifiques de l’ingénierie maritime et navale : acoustique sous-marine, informatique, génie mécanique, génie énergétique et environnement marin.

La gestion de projet enseignée lors du tronc commun est appliquée pendant les trois projets de formation scientifique qui se déroulent aux semestres 2 (projet Technav), 4 (projet de VA) et 5 (projet de fin d’études). Le projet de fin d’études dure 12 semaines et se déroule dans un laboratoire de recherche ou une entreprise, en France ou à l’étranger. Il clôture la formation scientifique académique qui est complétée par une formation in situ à l’occasion d’un déploiement opérationnel à bord d’un groupe amphibie au semestre 6.

1ère année

Semestre 2

Tronc commun scientifique Formation humaine et militaire

Formation aux métiers de marin militaire

Semestre 4

Formation scientifique approfondissement Formation humaine et militaire

Formation aux métiers de marin militaire

Semestre 6

Mission « Jeanne d’Arc » sur BPC*(Groupe École d’Application des Officiers

de Marine - GEAOM)

Semestre 3

Formation scientifique majeure / mineure Formation humaine et militaire

Formation aux métiers de marin militaire

Semestre 5

Formation scientifique Projet de fin d’études

Formation humaine et militaire Formation aux métiers de marin militaire

Délivrance du diplôme d’ingénieur ou de master de l’École navale

2ème année

3ème année

* Bâtiment de Projection et de Commandement

La formation à l’École navale (6 semestres)

Semestre 1

Tronc commun scientifique Formation humaine et militaire

Formation aux métiers de marin militaire

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Parmi les plus performants au monde, le simulateur de l’École navale comporte quatre passerelles et un poste de commande permettant de dérouler les scénarios de navigation.Le but premier du simulateur est l’acquisition des gestes élémentaires du chef de quart à bord d’un bâtiment avant de naviguer sur bâtiment-école. Ce simulateur permet également de juger le comportement des élèves dans des situations complexes ou virtuellement dangereuses.

Le simulateur de navigation

La formation aux métiers de marinLa formation aux métiers de marin se fonde sur l’acquisition progressive du sens marin, l’apprentissage et la pratique de la manœuvre et de la navigation ainsi que sur la connaissance des systèmes de propulsion et de production d’énergie en service à bord des navires.

Cette formation maritime permet d’acquérir les compétences nécessaires pour exercer les fonctions de chef de quart, d’officier de quart opérations ou d’ingénieur de quart.

Cet enseignement est délivré par des marins professionnels. La pratique s’effectue sur des navires d’instruction (voiliers traditionnels et de régate, embarcations à moteur, bâtiments-écoles) et un simulateur de navigation. Des embarquements réguliers de quelques semaines sont programmés au cours de la scolarité et se concrétisent par l’embarquement de longue durée au cours de la mission « Jeanne d’Arc » au semestre 6.

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La formation humaine et militaireLa formation humaine et militaire permet à l’élève de développer ses qualités de chef militaire, d’acquérir une culture générale et maritime et de cultiver le savoir-être et le savoir-faire indispensables à l’exercice de son métier.

L’acquisition des qualités du chef passe par un aguerrissement et une mise en situation dans le cadre d’exercices progressifs de formation au commandement.Cet enseignement est complété d’une réflexion éthique sur le métier des armes initiée par des cadres militaires, des professeurs de l’enseignement supérieur et des intervenants extérieurs de tous horizons.

Les élèves acquièrent également les outils pour comprendre les enjeux du monde moderne (relations internationales, géopolitique, histoire, géographie, droit, économie, finance) et le contexte d’exercice de leur futur métier (international, maritime, interarmées) ainsi que la maîtrise du management, de la communication et des langues étrangères (anglais et anglais maritime).

À la sortie de l’école, selon la filière de formation choisie, l’officier de carrière peut occuper des postes liés à la conduite des opérations (lutte sous la mer, lutte au-dessus de la surface, aéronautique navale, commando...) ou au soutien opérationnel (propulsion, énergie aéronautique et nucléaire). En deuxième partie de carrière, ses fonctions prennent une dimension plus stratégique et prospective. Il occupe des postes en État-major, de planification, d’expertise et de pilotage dans les domaines des opérations, de l’armement, du renseignement, des ressources humaines… Il est amené à commander une ou plusieurs unités opérationnelles (commando, flottille d’aéronefs, frégate, sous-marin, base navale...).

Une véritable évolution de carrière

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Se former au cœur des opérations : la mission « Jeanne d’Arc »Les officiers-élèves mettent en pratique ces savoir-faire lors de la mission d’application à la mer à bord d’un bâtiment de projection et de commandement (BPC) et d’une frégate à laquelle le 6ème semestre de scolarité est consacré et qui constitue un stage d’immersion professionnelle.

À l’issue de leur scolarité, en fonction de leur orientation professionnelle, les jeunes officiers sont directement affectés dans les forces ou poursuivent une formation de spécialité (énergie, énergie aéronautique, commando, pilote, plongeur démineur...).

Ce 6ème semestre vient clore la formation initiale des officiers de marine. La mission « Jeanne d’Arc », conduite à bord d’un groupe amphibie constitué d’un BPC et de sa frégate d’escorte, s’appuie sur un savoir-faire historique de l’École d’Application des Officiers de Marine tout en faisant évoluer sa pédagogie pour l’adapter aux enjeux actuels qu’ils soient matériels (complexité des systèmes embarqués), budgétaires (réduction du nombre de jours de mer) ou humains (mise en place d’une pédagogie par projet et individualisation des parcours). L’adage d’une mission « en promotion, loin, longtemps, en équipage et en opérations » reste la clé de la réussite de ce semestre si particulier dans la vie d’un officier de marine.

La mission « Jeanne d’Arc » constitue également la véritable mise en condition opérationnelle des officiers-élèves. L’enjeu de l’École navale dépasse la délivrance d’une formation, elle forme les officiers à leur premier emploi. Le semestre 6 leur permet de « tout » faire une première fois dans un contexte réel : celui d’un équipage en mission opérationnelle.

La mission « Jeanne d’Arc » permet d’acquérir une stature de chef militaire et d’expert en systèmes navals tout en prenant conscience des enjeux de la coopération interarmées et interallié. Confrontant leurs perceptions avec celles d’autres futurs cadres militaires français ou étrangers concernés par le monde maritime, côtoyant quotidiennement les militaires du Groupe Tactique Embarqué, partageant lors des escales avec les diplomates et les communautés françaises expatriées, ils concrétisent le caractère global de l’action d’un officier de marine.

Mise en pratique de l’enseignement délivré au Poulmic, ce stage d’application est également la concrétisation du rêve intemporel de chaque jeune Bordache* : l’appareillage de sa « Jeanne ».

*Bordache : élève de l’École navale

DÉPART MISSION JEANNE D’ARC 2014

150jours de mission

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En 1ère année pour les élèves de classes préparatoires scientifiques aux grandes écoles (CPGE).

En 2ème année pour les étudiants en master 1 scientifique validé ou en cours d’obtention (universitaires et étudiants en 2ème année d’école d’ingénieur...).

En 3ème année pour les étudiants en master 2 (scientifique ou non) validé ou en cours d’obtention (écoles d’ingénieurs, de commerce, universités...).

3 voies d’accès et 2 diplômes

L’accès en 1ère ou 2ème année à l’École navale est ouvert aux

ressortissants étrangers, après accord des autorités de leur pays

d’origine, grâce à des examens organisés via les représentations militaires françaises.Ces élèves sont intégrés avec leurs camarades français au Master de l’École navale, voire au cursus d’ingénieur pour les meilleurs d’entre eux.

À la fin de leur formation en France, ils rejoignent les forces armées de

leur pays pour y servir en tant qu’officier.

Une 4ème voie d’accès : l’échange franco-allemand (EFENA)

Chaque année, de futurs officiers de la Marine française suivent un cursus de formation à l’École navale allemande. L’étudiant français intègre cette école pour y suivre une formation militaire et maritime de quinze mois. Il rejoint ensuite l’une des deux universités de la Bundeswehr (Hambourg ou Munich) pour une formation universitaire scientifique de 4 ans dans l’un des domaines suivants : génie mécanique, techniques de l’air et de l’espace, génie électrique ou informatique.

À l’issue de sa formation à l’École navale allemande, il est diplômé d’un master européen. Après une année à l’École navale et un embarquement lors de la campagne d’application, il occupe les mêmes fonctions que les officiers formés en France.à l’É

À l’inverse, de futurs officiers allemands ont l’occasion de suivre l’intégralité de leur scolarité à l’École navale.

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Diplôme d’ingénieurLa validation de l’ensemble de la formation aux métiers de marin, humaine et militaire, et scientifique permet l’attribution du diplôme d’ingénieur de l’École navale. Celui-ci reconnaît l’acquisition des connaissances scientifiques, des outils et des méthodes opérationnelles nécessaires à la compréhension de systèmes complexes et à leur mise en œuvre.

L’enseignement est assuré par des cadres militaires, des enseignants détachés du ministère de l’Éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, ainsi que par des enseignants/chercheurs de l’École Nationale d’Arts et Métiers ParisTech en délégation à l’École navale.

Master de l’École navale Les élèves étrangers qui poursuivent leurs études à l’École navale et les élèves issus du recrutement interne se voient proposer l’inscription au Master de l’École navale « Milieu maritime et sécurité de la navigation », qui comporte aussi bien l’acquisition de connaissances académiques que de « compétences métier » reconnues par la délivrance de certificats ou de mentions. Les connaissances prérequises au master peuvent être acquises lors d’une année préparatoire commune avec la première année de l’École navale.

Différent du cursus d’ingénieur par le niveau d’approfondissement et de spécialisation, le master comprend 4 semestres de formation, incluant entre autre 12 semaines de projet de fin d’études scientifiques et l’embarquement sur la mission « Jeanne d’Arc ».

L’enseignement est assuré par les mêmes cadres militaires et enseignants que pour le master d’ingénieur. De plus, plusieurs interventions d’ingénieurs en poste chez les industriels du milieu de l’ingénierie navale sont réalisées dans le cadre de conférences thématiques.

Ces deux diplômes sont également accessibles par la valorisation des acquis de l’expérience (VAE).[ ]

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Autres formations officiersDes formations de longue durée sont organisées au profit de futurs officiers, recrutés en externe (Bac+3 minimum) et en interne (volontaires officiers aspirants et officiers mariniers selon certaines conditions) : - les officiers spécialisés de la Marine de carrière (OSM) : les officiers spécialisés sont recrutés sur concours, au choix ou sur titre. Ils reçoivent une formation à l’École navale puis dans les différentes écoles de spécialité de la Marine qui les préparent aux fonctions de chef de service ; - les officiers de marine sous contrat (OM/SC) : officiers généralistes « opérations ou navire », ils ont vocation, après avoir suivi une école de spécialité (précédée du cours chef de quart pour les officiers opérations), à occuper des postes identiques à ceux des officiers de marine de carrière ; - les officiers spécialisés de la Marine sous contrat (OSM/SC/TEC) des spécialités techniques : les spécialités de l’aéronautique navale telles que contrôleur des opérations aériennes, contrôleur de la circulation aérienne, coordinateur tactique aéronautique, et les spécialités d’informaticien et de marin-pompier.

D’autres catégories d’élèves-officiers sont également accueillies à l’École navale pour des formations de courte durée : - les officiers spécialisés de la Marine sous contrat (OSM/SC/EM) des spécialités d’État-major : commandement et services, enseignement, psychologie. Pour ces spécialités, les officiers sont recrutés selon leur formation universitaire, au titre d’un poste particulier dans lequel ils sont directement employés. Ces officiers souscrivent un premier contrat de quatre ans, éventuellement renouvelable ;

- les volontaires officiers aspirants, étudiants issus des grandes écoles ou diplômés de fin de premier cycle de l’enseignement supérieur, ils complètent ou enrichissent leur formation et leur expérience par un passage dans la Marine. La durée du contrat est d’un an renouvelable quatre fois ; - les élèves-officiers pilotes de l’aéronautique navale (EOPAN) ;

- les élèves polytechniciens, les ingénieurs militaires d’infrastructure (IMI) et les ingénieurs des études techniques de l’armement (IETA), appelés à servir dans la Marine avant de retrouver leur école ;

- les élèves-officiers appartenant à d’autres corps (réservistes*), d’autres armées ou administrations (Affaires Maritimes) et devant recevoir une formation maritime.

Tous ces cours et stages ont en commun une formation initiale d’officier (FIO) qui leur donnne des connaissances de base sur la Marine et le monde maritime, ainsi que des éléments de réflexion sur l’éthique du militaire.

*des réservistes, qu’ils soient de la réserve citoyenne (contribuant activement au rayonnement de la Marine nationale, lors d’événements ou conférences) ou de la réserve opérationnelle (assurant un renfort indispensable aux États-majors et aux différentes unités de la Marine).

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Opérations aéro-maritimes Au cœur des missions maritimes, l’officier spécialisé dans la conduite des opérations occupe des fonctions de responsable de la navigation (chef de quart). Il pourra assurer le commandement d’un navire ou d’un sous-marin. Son action porte sur les systèmes d’informations, les systèmes d’armes, la défense aérienne ou sous-marine.

« À la sortie de l’école, je ne me voyais pas travailler derrière un bureau toute ma vie. Je voulais un job qui bouge. J’ai choisi une spécialité embarquée qui m’amène à voyager beaucoup : je reviens de mission à Nouméa et j’embarque prochainement sur la frégate La Motte-Picquet qui part pour les États-Unis. Dans la Marine, j’ai trouvé ce que je cherchais : un cadre de travail unique, des équipes motivées, des missions variées. Ici, la polyvalence est nécessaire à chaque instant. »

Enseigne de vaisseau Gaël S., 26 ans,Mines de Nancy, chef du service artillerie sur la frégate Surcouf.

Opérations aéronautiques Chargé de la préparation, de l’analyse et du suivi des missions des avions et hélicoptères de la Marine, le contrôleur des opérations aériennes est un véritable spécialiste de la planification des opérations aéro-maritimes (synthèses, briefings, débriefings...).

Mécanique navaleL’officier chargé de l’énergie et de la propulsion du navire exerce des fonctions de conduite, de maintenance des installations de propulsion et de production d’énergie des navires ou des sous-marins. Chef d’équipe, il est également responsable de la sécurité et de la prévention des incendies à bord et coordonne les travaux lors des périodes d’entretien.

En fonction de leur type de contrat, les officiers pourront servir dans l’une des spécialités suivantes :

Après un processus de sélection exigeant, les officiers de la branche «opérations» peuvent accéder aux spécialités de pilote de l’aéronautique navale (avion ou hélicoptère), de commando marine ou de plongeurs démineurs.

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Sécurité environnementEmployé dans un premier temps au sein du Bataillon des marins-pompiers de Marseille, l’officier sécurité rejoint ensuite d’autres unités de la Marine. Il peut être membre d’un bureau « sécurité » en État-major ou officiersécurité d’un grand bâtiment de combat.

Informatique / Gestion-finance / Communication / Enseignement Sociologie / Ressources humaines / Relations internationalesL’officier sous contrat apporte, par ses études et son savoir-faire dans un domaine de compétences particulier, une véritable plus-value à la Marine. Ce spécialiste occupe des fonctions de cadre, identiques à celles qu’il aurait pu tenir dans une entreprise. Dans son domaine d’activité, il a des responsabilités avec une réelle autonomie. Cette expérience constitue la première étape de son projet professionnel.

École des Commissaires des Armées (ECA) Créée en 2013, l’École des Commissaires des Armées (ECA), implantée sur la base aérienne 701 de Salon de Provence, assure la formation des commissaires des armées d’une durée de deux ans.

Les commissaires d’ancrage marine effectuent une grande partie de leur scolarité à l’École navale pour suivre leur formation dite spécifique (avec notamment la formation chef de quart, l’enseignement des disciplines « service à la mer » et la Mission « Jeanne d’Arc ».)

Le Cours de l’École Navale pour Officiers Étrangers (CENOE)Créé en 1995, le CENOE assure la formation initiale d’officiers de pays amis non francophones.

Intégré au sein de la direction des écoles, il est encadré par des marins détachés et du personnel civil de la société DCI-NAVFCO.

La formation y est délivrée en quatre années, dont les trois premières se déroulent au sein de l’École navale. Après une première année dédiée à l’apprentissage de la langue française, les élèves suivent une formation militaire, maritime et scientifique de deux ans, dans l’une des deux filières professionnelles : pont ou énergie.

Les élèves effectuent ensuite une quatrième année de spécialisation au Centre d’Instruction Naval de Saint-Mandrier avant de rejoindre leur pays d’origine.

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École d’équipage, chargée de la formation de l’ensemble des spécialités à dominante nautique, les cours des métiers du marin accueillent environ 500 élèves par an.

Les cours des métiers du marin forment trois spécialités :

Formation

La mission de formation des cours des métiers du marin recouvre trois niveaux :

- la formation des FEM (Formations Élémentaires Métier) MONAV (MatelOt NAVigateur-guetteur) et PONT, de 3 à 4 semaines, pour inculquer aux élèves les fondamentaux du métier qu’ils vont exercer à un niveau d’opérateur de base ;

- la formation au brevet d’aptitude technique (BAT), entre 4 mois et demi et 6 mois, qui permet aux jeunes marins d’acquérir les connaissances maritimes, militaires et techniques indispensables à leurs premiers embarquements comme opérateurs et techniciens à bord des unités de la Marine nationale ;

- la formation au brevet supérieur (BS), de 5 à 11 mois, permet de former des techniciens supérieurs aptes à encadrer le personnel, entretenir et gérer le matériel mais surtout seconder les officiers chefs de service dans les domaines de l’organisation de la passerelle et de la navigation, de la manœuvre ou de la surveillance du littoral.

Les cours de niveau BAT et BS sont ouverts aux officiers mariniers et quartiers-maîtres étrangers, dans le cadre de coopérations bilatérales.

Ils arment les 59 sémaphores répartis sur tout le littoral français et assurent une permanence de la surveillance maritime et aérienne des côtes.

Opérateurs de passerelle, ils sont chargés de la navigation, assument en début de carrière les fonctions d’adjoint de quart à la passerelle et, après le brevet supérieur, celles de patrons de passerelle et/ou officiers chefs de quart.

Navigateurs-Timoniers

Manœuvriers

Ils sont chargés de la mise en oeuvre et de l’entretien des apparaux de manœuvre, des embarcations, et des manœuvres spécifiques (mouillage, remorquage, ravitaillement à la mer...).

Guetteurs sémaphoriques

Formation officiers-mariniers et équipage

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« Il y a trois mois, j’étais dans un amphi à étudier les systèmes électroniques intégrés ; aujourd’hui, je lutte contre le trafic de drogue dans les Caraïbes. À bord du Ventôse, je suis chargé de la navigation et de la communication externe du navire. C’est une application pratique du management qu’aucune entreprise n’aurait pu m’offrir. Cette année de césure dans mes études d’ingénieur est exceptionnelle ! »

Aspirant Sébastien G., 22 ans, Chef de quart sur la frégate Ventôse

Cours et stages

Officiers chefs de quart « Plus qu’un stage, une expérience unique :

Chef de quart »

À la mer, le chef de quart assure la « conduite du navire » c’est-à-dire :- la navigation ; - l’exécution de la manœuvre du navire ; - la gestion de l’équipe à la passerelle.

En dehors de ses quarts, il exerce des responsabilités managériales et peut occuper des fonctions transverses (communication, gestion et planification...). La durée des missions à la mer varie en fonction du contexte géopolitique et des opérations de la Marine. Affecté en métropole ou outre-mer, il peut être amené à naviguer sur toutes les mers du monde.

140certificats de quart passerelle

délivrés par an

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Stages maritimes pour la Marine et l’ÉtatFormation militaire initiale du réserviste guetteur de la flotte (FMIR GUETF) : ce stage, destiné à de jeunes réservistes, permet d’acquérir les fondamentaux de la spécialité de guetteur sémaphorique. Après une dizaine de jours de formation, ces jeunes sont pleinement opérationnels pour participer à l’Action de l’État en Mer (AEM).

Embarcation Marins-Pompiers (EMBARCMARPO) : il permet aux marins-pompiers d’exercer les fonctions de patron d’embarcation en toutes circonstances dans un port ou rade foraine. Les cours dispensés permettent également aux élèves de se présenter à l’examen du permis hauturier. Ce stage d’une dizaine de jours peut également être adapté pour des unités des forces spéciales.

Pilote de port 1er degré : en partenariat avec le Grand Port Maritime du Havre, ce stage de deux semaines permet aux élèves d’apprendre à organiser le pilotage d’un navire en zone portuaire et coordonner l’emploi des moyens contribuant à la manœuvre d’un bâtiment en zone de prise en charge.

PILote d’Embarcation Rapide (PILER) : ce stage de 4 jours permet de mettre en œuvre en toute sécurité de jour comme de nuit une embarcation rapide.

Manœuvre et navigation des hydrographes : en 7 semaines, les hydrographes apprennent la mise à l’eau de matériel et la mise en œuvre des moyens nautiques des Groupes Hydrographiques et Océaniques, et deviennent patron d’embarcation.

Patron d’embarcation côtier/hauturier : ce stage de 4,5 jours (ou 8 jours) permet à tout marin d’apprendre à mettre en œuvre différents moyens nautiques en zone côtière (ou hauturière) conformément aux règlements nationaux et internationaux en vigueur.

Stage manœuvre de sous-marins : en deux jours, les stagiaires, non spécialistes, apprennent à mettre en œuvre le matériel et à appliquer les règles de sécurité en vigueur sur les aires de manœuvre d’un sous-marin.

EMBARCATION RAPIDE

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Stages de leadership pour étudiants ou cadres civils La formation au leadership opérationnel s’appuie sur l’aguerrissement et sur la formation pratique et spécifique au commandement en environnement complexe. Cet enseignement, basé sur les valeurs de la Marine et l’éthique du militaire, fait l’objet de partenariats avec des grandes écoles désireuses de préparer leurs étudiants à la direction d’un personnel de haute technicité. Les étudiants d’HEC, de Supélec, Télécom Bretagne, les cadres de MBDA sont ainsi formés à l’École navale.

Stages maritimes pour entrepriseDans le cadre de sa formation au leadership, l’École navale délivre son savoir-faire à des cadres d’entreprise volontaires pour vivre pendant 2 jours sur le site de Lanvéoc-Poulmic une session d’immersion axée sur l’esprit d’équipage et de leadership.Ils reçoivent une formation théorique et pratique qui leur permet de réfléchir sur leur propre style de leadership, de mettre en pratique des méthodes, conseils, d’avoir une connaissance plus fine de leur comportement en tant que leader. L’accent est mis sur l’importance de l’esprit d’équipe et la gestion de situations complexes. Les moyens de l’École navale (voiliers, ateliers de formation pratique au commandement, simulateur) offrent une variété de mises en situation. Chaque cadre bénéficie ainsi d’une évaluation menée par les équipes de l’école (experts militaires ou civils).L’école propose également des stages de marinisation plus axés sur la découverte de la Marine pour les cadres d’entreprise du milieu de la Défense ou maritime (DCNS, EDF Énergies nouvelles etc.).

L’École navale est en mesure de proposer des formations personnalisables.

Pour tout renseignement : [email protected][ ]

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Mastère spécialisé Énergies Marines RenouvelablesCe mastère spécialisé, co-accrédité avec l’ENSTA Bretagne et Télécom Bretagne, et auquel participent activement l’UBO et IFREMER, est destiné à former des chefs de projet ou des responsables de programme devant intervenir dans le développement de systèmes ou de champs de production d’énergie en mer.

Plusieurs types d’activités professionnelles seront ouverts aux futurs diplômés. Ils pourront, pour de grands opérateurs du domaine de l’énergie ou des bureaux d’études spécialisés, réaliser des études d’implantation sur site que ce soit du point de vue des ressources disponibles, des infrastructures et servitudes à définir, des modalités opérationnelles, des impacts environnementaux et conséquences juridiques et réglementaires à prendre en compte et ceci sous la contrainte budgétaire. Ils pourront aussi exercer, au sein de grands groupes industriels ou de PME, le métier de concepteur et/ou chef de projets en systèmes et plateformes de production d’énergie en mer.

Master Recherche spécialité Environnement navalL’École navale et son Institut de Recherche, en partenariat avec Arts et Métiers Paris Tech, propose une spécialité de master recherche rattachée à la Mention FISE du Master Sciences et Technologies des Arts et Métiers Paris Tech. La spécialité « Environnement naval » apporte une ouverture vers le secteur maritime de la mention. Elle a pour but de dispenser des connaissances de base en lien avec les activités de recherche amont et appliquée développées à l’Institut de Recherche de l’École navale et par ses partenaires académiques et industriels dans le secteur du naval, de nautisme, des énergies marines.

L’offre de formation s’inscrit dans le contexte industriel de la conception des systèmes navals, de la conversion d’énergie, de l’émergence des énergies marines renouvelables dans l’environnement marin.

AMASONE, Atlantic MAster in Ship Operations and Naval EngineeringL’École navale et l’École Centrale de Nantes se sont associées afin d’enseigner l’Atlantic MAster in Ship Operations and Naval Engineering, master international dispensé en langue anglaise. Ce master s’adresse principalement à des étudiants étrangers qui désirent parfaire leur formation en France dans les disciplines du génie maritime. Cette formation technique à l’hydrodynamique et à la propulsion s’appuie sur une expérience pratique du pilotage des navires et donne une place importante aux techniques de conduite d’opérations.

Le projet AMASONE a l’originalité d’allier la complémentarité des deux établissements et ainsi couvrir la théorie, l’expérimentation et la conduite du navire. La formation fait une large part aux sciences expérimentales et à l’apprentissage des opérations navales ce qui constitue une offre unique à ce niveau en France et en Europe.

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Un accompagnement sur mesure

EnseignantsLe corps professoral se compose de :

145 cadres et instructeurs militaires

45 enseignants civils permanents :

- 27 enseignants-chercheurs

- 18 enseignants en sciences humaines

1 ingénieur Météo-France

30 doctorants

1420élèves par an

L’École navale emploie des enseignants permanents de disciplines, compétences et statuts différents : enseignants-chercheurs mis en délégation par le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, professeurs détachés du ministère de l’Éducation nationale et enseignants-chercheurs contractuels.

La formation scientifique est assurée par des professeurs des universités, des maîtres de conférences dont certains sont habilités à diriger des recherches (HDR) ou des docteurs qui exercent une activité d’enseignement mais également une activité de recherche développée au sein de l’Institut de Recherche de l’École navale (IRENav).

De jeunes doctorants, assistants d’enseignement et de recherche (AER), complètent l’équipe pédagogique des enseignants-chercheurs permanents, tout en préparant leur thèse au sein de l’IRENav.

La formation humaine et militaire bénéficie des compétences d’instructeurs militaires, officiers et officiers mariniers issus des forces et d’une équipe de professeurs, agrégés et certifiés, impliquée dans des activités de recherche en sciences humaines.

La formation maritime est effectuée essentiellement par des marins, professionnels de la mer : officiers de marine et officiers mariniers experts maritimes.

L’équipe permanente est complétée par un ingénieur Météo-France mis à disposition de la Marine à l’École navale, qui s’implique tant pour la formation scientifique que pour la formation maritime des élèves-officiers.

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Les recherches sont développées autour des thématiques suivantes, composantes essentielles de la formation scientifique à l’École navale :

- au sein du groupe M2EN « Mécanique et Énergie en Environnement Naval », sous les aspects de l’hydrodynamique (interaction fluide structure et écoulements diphasiques) et de la conversion d’énergie, destinés à la propulsion navale et aux énergies marines renouvelables ;

- au sein du groupe MoTIM « Modélisation et Traitement de l’Information Maritime », sous les aspects de l’acoustique sous-marine et des systèmes d’information géographique dédiés à la définition d’outils et de systèmes favorisant l’aide à la décision et à leur mise en œuvre dans des systèmes opérationnels dédiés à la surveillance et/ou le contrôle. Les recherches menées au sein de l’IRENav se développent en concordance avec la nouvelle dynamique régionale impulsée par la mise en place du pôle de compétitivité Pôle Mer Bretagne Atlantique à vocation mondiale et orienté vers la mer, la sécurité du milieu maritime et le navire du futur. L’IRENav est l’un des partenaires explicite de ce pôle, au titre des grandes écoles de la place brestoise, et ce, dans le cadre de plusieurs thématiques (sécurité maritime, maintenance dans le domaine naval, exploitation des ressources énergétiques marines, environnement et génie côtier).

L’IRENav accueille actuellement une trentaine de doctorants au sein de :

- l’École Doctorale des Sciences de la Mer de l’Université de Bretagne Occidentale

- l’École Doctorale Sciences des Métiers de l’Ingénieur des Arts et Métiers ParisTech

Thématique de recherche scientifiqueL’Institut de Recherche de l’École navale (IRENav) est un centre de recherche pluridisciplinaire dont les thématiques sont orientées vers le domaine maritime. Il est le support essentiel de la formation scientifique au sein de l’École navale. L’IRENav est un laboratoire en co-tutelle avec les Arts et Métiers ParisTech. Il est reconnu comme Équipe d’Accueil (EA3634) par l’Agence d’Évaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur (AERES). L’IRENav développe ses recherches avec le soutien de plusieurs programmes de recherche nationaux et internationaux en partenariat avec de grands laboratoires de recherche et les industriels du domaine comme DCNS et Thales. AUV École navale et navigation par méthode SLAM

Hydrolienne à entraînement périphérique dit « Rim-Driven »

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PartenariatsL’École navale possède des liens forts avec des partenaires de l’environnement maritime et naval et de l’enseignement supérieur et la recherche.Au service de la formation, les relations partenariales se concrétisent par des interventions d’universitaires extérieurs ou d’acteurs industriels dans le cursus des élèves-officiers, d’accueil en stages ou dans la mise en œuvre de cursus bi-diplômant (avec Télécom Bretagne, Centrale Nantes, Supélec et Arts et Métiers ParisTech).Les échanges portent également sur le soutien école par le biais de sponsoring d’activités élèves, du versement de la taxe d’apprentissage, de financement de colloques.

Tournée vers l’extérieur, unique, moderne et innovante, l’École navale consolide ainsi son positionnement de grande école dans un environnement exigeant grâce à ses forces vives mais aussi à celles, très précieuses, de ses partenaires !

Thématique de recherche sciences humaines Les enseignements dispensés visent à développer un ensemble de compétences essentielles pour tout futur officier de marine :

- agir et commander en développant l’autonomie personnelle et les méthodes d’action en groupe étayées par une éthique personnelle, en cultivant le sens des relations humaines, la volonté, le goût pour la décision et la culture du résultat ;- comprendre les ressorts géopolitiques du monde actuel, humains et moraux de la société, le fonctionnement des principales institutions liées à l’action des armées en privilégiant une approche globale et pluridisciplinaire ; la dimension géopolitique et économique du monde maritime fait l’objet d’une attention particulière ;- comprendre le sens et l’exigence de l’engagement au service de la Nation et les valeurs sur lesquelles s’appuyer pour discerner et servir l’intérêt général ;- communiquer et convaincre dans les différents modes d’élaboration et d’expression des idées.

Maritime - Industries Interarmées - InteralliésEnseignement supérieur - Recherche

L’École navale est éligible à la taxe d’apprentissage qui permet de financer l’acquisition de matériels de recherche et d’enseignement, ainsi que de nouveaux moyens de formation nautique.

Pour tout renseignement : http://www.ecole-navale.fr/La-taxe-d-apprentissage.html[ ]

Ils sont également nombreux dans les activités de recherche : l’IRENav développe en effet des collaborations avec des partenaires nationaux et internationaux sous la forme de co-encadrements de thèses et de projets de recherche en commun. Ces relations croisées avec des acteurs extérieurs constituent des sources d’enrichissement mutuel qui bénéficient à la formation des futurs officiers.

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Ouverture à l’internationalL’École navale a développé ses relations à l’international à travers la mise en place de partenariats avec des académies navales et militaires étrangères et des grandes universités maritimes : les échanges de semestre avec les académies navales européenne, américaine et japonaise, ainsi que les projets de fin d’études (PFE) sont deux points forts du cursus des élèves-officiers. Des doctorants et des chercheurs étrangers sont accueillis en nombre croissant au sein de l’IRENav. Des officiers des marines allemande, espagnole, américaine et britannique sont de plus intégrés à l’équipe d’encadrement.

50%des élèves de l’école font un

stage de fin d’études à l’étranger

EFENA (échange franco-allemand)Semestres d’échangeMaster / Ingénieur École navaleMission Jeanne d’Arc et autres coursCours de l’École Navale pour Officiers Étrangers (CENOE)

OFFICIERS ÉTRANGERS RENTRÉE 2013

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Le besoin d’une force maritime et la création de l’École navale

C’est par une ordonnance du 1er novembre 1830 que le roi des Français Louis-Philippe crée l’École navale. De l’île de Malte où les chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem avaient constitué, à partir de 1532, une véritable école internationale de la mer, au collège d’Angoulême créé en 1818, en passant par les compagnies de gardes de Toulon, Brest et Rochefort et les écoles impériales de 1810, la formation de ces officiers n’a jamais cessé d’évoluer pour s’adapter aux besoins de la Marine.

L’École navale embarquée en rade de Brest

Embarquée à partir de 1827 sur l’Orion, notre institution s’installe en 1840 sur le Commerce de Paris, rebaptisé Borda en hommage à Jean-Charles de Borda, officier de Marine et brillant mathématicien. Deux navires se sont succédés sous ce nom. Cette tradition est à l’origine du surnom des officiers-élèves, appelés les « bordaches ». L’École navale à terre

Après un bref passage sur le croiseur-école Duguay-Trouin, l’École navale s’installe à terre en 1914 dans des locaux provisoires à Laninon, actuel quartier de Brest.Durant la Seconde Guerre mondiale, l’instruction militaire et maritime continue d’être assurée à la fois en France, au Royaume-Uni et en Afrique du Nord.

L’École navale, pépinière de talents

L’École navale, par sa formation très complète, a donné à la France, outre des marins de renom, des hommes de talents variés.On peut notamment citer Julien Viaud (EN 1867), plus connu sous le nom de Pierre Loti, écrivain, Pierre Savorgnan de Brazza, explorateur français d’origine italienne et Maurice de Broglie, physicien (EN 1893) ; plus proches de nous, Jacques-Yves Cousteau (EN 1930), Yves Laprairie (EN 1942), écrivain et chercheur, fondateur du CNEXO qui deviendra l’IFREMER, le philosophe Michel Serres (EN 1949) ou encore Éric Tabarly (EN 1958), grand navigateur.

LE BORDA - 1867

L’École navale, d’hier à aujourd’huiPavillon ordre de Malte

En 1945, l’École navale est transférée à Lanvéoc et s’installe dans les locaux disponibles de la base aéronavale. C’est dans ce superbe cadre qu’ont été progressivement édifiés les bâtiments qui l’abritent aujourd’hui, inaugurés par le Général de Gaulle le 15 février 1965.

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Les goélettes Étoile et Belle Poule, des Forces Navales Françaises Libres à l’École navale

Répliques des goélettes islandaises de Paimpol qui pêchaient la morue sur les bancs d’Islande, la Belle Poule et l’Étoile servent, depuis 1932, d’annexes à l’École navale pour la formation des élèves. La pratique de la voile permet en effet de développer le « sens marin », c’est-à-dire la mesure du risque et l’habileté manœuvrière : le bon manœuvrier sait en effet se sortir des situations difficiles et tirer des avantages du vent.

Conformément aux ordres de l’amirauté, pour ne pas tomber aux mains des allemands, les goélettes quittent Brest le 18 juin 1940, au moment de la débâcle et rallient Falmouth. Saisies par les Anglais au moment de l’opération « Catapult », elles sont rendues aux FNFL qu’elles intègrent le 20 septembre 1940.

Elles arborent depuis le pavillon de beaupré à croix de Lorraine. À l’issue du conflit, les goélettes rejoignent la France et leur port d’attache Brest. Elles participent depuis activement à la formation maritime des élèves de l’École navale et naviguent toute l’année le long des côtes françaises et étrangères. Elles contribuent par ailleurs au rayonnement de la Marine nationale. En effet, en parallèle de cette mission principale de formation, les goélettes sont présentes lors de manifestations nautiques en France comme à l’étranger.

BELLE POULE ET ÉTOILE

Le yawl La Grande Hermine et le côtre Mutin viennent compléter la drome des voiliers-écoles

Mis en service en 1932 et achetée en 1963 par la Marine nationale, La Grande Hermine sert depuis juin 2000 à la formation maritime des élèves de l’école, avec pour mission principale l’instruction à la manœuvre des voiles et la navigation.

Le cotre Mutin, construit en 1926, est le plus vieux bâtiment de la Marine nationale en service toutes catégories confondues ! Il a rejoint les autres voiliers-écoles de l’École navale à compter de 1968 et contribue à leurs côtés à la formation des élèves.

LA GRANDE HERMINE

MUTIN

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La vie à la BaillePour accompagner ses étudiants sur le chemin de la réussite, l’École navale met en œuvre des moyens de grande qualité. Pour un aperçu plus précis de ce que l’école vous propose, une visite virtuelle est consultable sur le site internet :

www.ecole-navale.fr

JANVIER FÉVRIER

MARS AVRIL MAIMAI JUIN JUILLET AOÛT

MAISEPTEMBRE OCTOBRE NOVEMBRE DÉCEMBRE

RENTRÉE

Présentationaux drapeaux

Conférenceinaugurale

Séminaire HEC

entrepreneurs /

École navale

Salonnautique

Géopolitiquesde Brest

JournéeSciences Navales

Tournoi Sportif des

Grandes Écoles

SIGEM

Grand PrixÉcole Navale

Journées Histoire Navale

Bal de l’école

Défilé sur lesChamps-Élysées

Vacances

Une année type à la Baille

Stages :- Directeur de tir

- Découverte de la plongée militaire

Des équipements à la hauteur de nos ambitionsL’École navale met à la disposition de ses élèves des équipements de qualité tant pour les études (des laboratoires de langues multimédias, une bibliothèque, un centre de documentation, un accès Internet à haut débit dans les chambres...) que pour les loisirs (voiliers et kayaks, installations sportives, gymnase, piscine, stades, courts de tennis, stand de tir...).

AMPHITHÉÂTRE BIBLIOTHÈQUE LABORATOIRE DE LANGUES

BÂTIMENT D’INSTRUCTION À LA MANŒUVRETUNNEL CAVITATION

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PISCINE SEMI-OLYMPIQUE

SALLE DE MUSCULATION ET FITNESS STAND DE TIR

LogementsLes élèves logent en chambre d’une surface d’environ 110m² pouvant accueillir jusqu’à 6 personnes : les postes. Meublés et disposés en duplex, ils se composent d’un espace de travail (bureaux, bibliothèques), d’un coin détente (espace salon), d’une salle d’eau (quatre lavabos et deux douches) et d’une partie dortoir à l’étage. Le balcon offre également une vue panoramique sur l’anse du Poulmic.La literie est fournie et un service buanderie prend en charge les effets militaires. La vie en collectivité s’inscrit dans le cadre des valeurs de cohésion que la Marine défend et place les élèves en situation optimale pour leur scolarité à l’École navale.

Restauration et espace détenteLes élèves prennent leurs repas dans la salle « Étourdie », également appelée « Table élèves ». Le restaurant ouvre ses portes le matin de 7h à 8h, le midi de 11h35 à 13h05 et le soir de 18h30 à 19h30. Des repas à thème sont proposés tous les jeudis.

Le « Borda » est l’espace détente des élèves-officiers. Constitué d’un bar, d’un billard, d’une salle télé et bénéficiant d’une vue panoramique sur le large plan d’eau du Poulmic, ils s’y retrouvent lors de leur temps libre. Les élèves des cours des métiers du marin ont accès au foyer de la base.

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Une vie sportive riche et animéeUne vie étudiante de qualité est importante et compte de nombreuses activités sportives telles que le rugby ou la voile, sports officiels de la Marine.

Le rugby est porteur des valeurs qui se retrouvent quotidiennement dans la vie d’un équipage de bâtiment de combat. Il faut, en effet, pour constituer un équipage efficace - prêt à naviguer loin, longtemps et à combattre - les mêmes vertus de cohésion et de pugnacité que pour gagner sur un terrain de rugby. Le trophée « Entente Cordiale », qui a lieu chaque année, oppose entre autres l’équipe de féminine de rugby à la Royal Navy !

L’ÉQUIPE DE VOILE DE L’ÉCOLE

J80 SUR LA RADE DE BRESTLa mer d’Iroise et la rade de Brest constituent un cadre exceptionnel et particulièrement exigeant pour l’apprentissage de la navigation hauturière et côtière. La flotte de compétition se compose notamment de J80, de Longtze et d’Open 5.70.

L’ÉQUIPE DE FOOTBALL DE L’ÉCOLE

La Marine nationale est responsable de l’Équipe de France Militaire de Voile (EFMV) constituée de 10 sportifs inscrits sur la liste « haut niveau », sous contrat et affectés à l’École navale.

Engagés dans des disciplines de la voile olympique ou de la course au large, les membres de cette équipe sont détachés la majeure partie du temps auprès de la FFVoile pour la réussite de leur projet sportif. Ils participent aux différentes compétitions civiles internationales relevant de leurs disciplines et représentent la France lors des championnats du monde militaires annuels et lors des jeux mondiaux militaires.

En contrepartie de cet aménagement lié à leur statut, ils font bénéficier la Marine nationale des retombées médiatiques liées à leurs résultats sportifs et assurent le « coaching » des équipages d’élèves engagés dans l’option « voile sportive ».

Depuis sa création en 2002, l’EFMV totalise une centaine de podiums, dont une médaille d’or et une médaille de bronze aux Jeux Olympiques, des premières places sur les différents championnats (mondiaux, européens, de France) ou les épreuves internationales.

Équipe de France Militaire de Voile (EFMV)

FABIEN DELAHAYE

JONATHAN LOBERT

CHARLINE PICON

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Le Grand Prix de l’École Navale (GPEN) La Marine nationale et l’École navale sont depuis toujours intimement liées à l’univers de la voile. En effet, la voile est l’un des piliers de la formation proposée par l’école, et la Marine nationale est partenaire de la course au large depuis de nombreuses années : en qualité de chargée du sauvetage des personnes, elle peut être amenée à secourir des skippers en difficulté.

En 2002, l’École navale souhaite profiter de son plan d’eau exceptionnel et décide de créer, avec l’aide de partenaires privés, sa propre épreuve ; elle rassemble sur son site une flotte de voiliers monotypes et de sportboats en accord avec les valeurs d’équité et de nouvelles technologies soutenues par l’école. Le succès est au rendez-vous ! Chaque année depuis plus de 10 ans, les concurrents sont de plus en plus nombreux et la compétition gagne en notoriété.

Ainsi, à l’issue de l’édition 2009, le président de la Fédération Française de Voile, Jean-Pierre Champion, a décidé de confier l’organisation du Championnat de France Promotion Monotypes Habitables à l’École navale. À travers ce choix, la FFVoile a choisi de marquer son intérêt pour la compétition organisée par l’école mais aussi d’afficher ses liens forts avec l’école et à travers elle, la Marine nationale. Pari réussi puisque le Grand Prix a permis d’apporter à ce Championnat son sérieux en matière d’organisation, l’empathie de ses marins et l’image sérieuse, prestigieuse et enthousiasmante de la Marine nationale.

Ils ont couru le Grand Prix de l’École Navale : Franck Cammas, Daniel Souben, Marc Guillemot, Bruno Jourdrain, Erwan Tarbaly, Eric Brézellec etc.

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Le Bureau des Élèves (BDE)De nombreuses activités organisées par le Bureau des Élèves (BDE) rythment la vie des bordaches. Raids, soirées à thème, théâtre, chorale, challenges sportifs... Chacun, selon ses aspirations, peut trouver les moyens de s’épanouir pendant sa scolarité à l’École navale. Le BDE soutient activement les élèves-officiers désirant monter des projets originaux (saison Longtze voile, 4L Trophy, gala de l’école, association caritative, Marine Partage, projet Horizon...).

Le Bal Les élèves de première et deuxième année de l’École navale organisent tous les ans à la fin du mois de juin le Bal de l’École navale qui permet aux élèves de se retrouver, de mélanger les promotions et les invités de chacun autour d’un dîner de gala et d’un feu d’artifice.

La chorale

La chorale de l’École navale interprète des chants marins décrivant en terme général l’esprit de la « Baille ». Elle se produit lors d’événements internes et externes à l’école.

Le 4L Trophy

Le 4L Trophy est une aventure dans le désert, mais c’est un projet humanitaire en faveur des enfants marocains. Une course inoubliable à laquelle l’École navale participe chaque année.

La Course Croisière EDHEC

La Course Croisière EDHEC donne rendez-vous aux étudiants sportifs d’Europe afin de s’affronter sur la mer, la terre et le sable. Elle est, au même titre que le GPEN, une épreuve de la Longtze Student Cup.

Les élèves participent également à des raids et des régates internationales.[ ]

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La vie associative de la presqu’île de Crozon est riche et variée. Environnement, loisirs, culture, musique, sports, enfance, solidarité, animations, tourisme, la presqu’île sait offrir à ses habitants la possibilité de s’épanouir à travers des activités faites pour eux. Certains aiment aller marcher au bout des terres et contempler le Cap de la Chèvre, paysage si sauvage, d’autres préfèrent parcourir le sommet du

L’appel du largeLa presqu’île de Crozon est l’endroit idéal pour s’adonner à tous les sports nautiques (plongée, surf, kite surf, kayak de mer et stand up paddle) et à la randonnée terrestre dans un cadre exceptionnel au sein d’un parc naturel.

De grands événements musicaux animent la presqu’île toute l’année et font sa réputation : le Festival du Bout du Monde, les lundis musicaux avec le festival Camarétois, le Dans Ar Vag, les mardis de Morgat (spectacles musicaux gratuits durant la saison estivale).

Véritable fenêtre naturelle, la presqu’île offre une situation privilégiée pour les amoureux de la nature et des grands espaces.

Elle est le siège de nombreux habitats terrestres remarquables qui contribuent à la diversité des paysages.

122associations en presqu’île

de Crozon

VTTPLONGÉE

KITESURF SURFMénez Hom, montagne qui domine un univers de légendes...

Retrouvez plus d’activités sur :www.comcom-crozon.com/

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Comment venir à l’école ?Par voie routière À partir de Brest :Prendre la direction de QuimperSortir au FaouPrendre la direction de CrozonÀ Tal-Ar-Groas, prendre la direction de l’École navale, Base aéronavale de Lanvéoc Poulmic

Par transrade Morlenn express, l’express de la rade de Brest

Les navires de la compagnie assurent les liaisons entre Brest, l’Île Longue et Lanvéoc. L’accès aux navires sur les horaires réguliers est réservé aux porteurs d’un badge d’accès à la Base Navale. La traversée est gratuite et sans réservation.Plus d’informations sur : www.ecole-navale.frHoraires : www.morlenn-express.com

À partir de Quimper :Prendre la direction de BrestSortir à ChâteaulinPrendre la direction de CrozonÀ Tal-Ar-Groas, prendre la direction de l’École navale, Base aéronavale de Lanvéoc Poulmic

Le Faou

Lanvéoc

Site Marine nationale www.defense.gouv.fr/marine

Site École navalewww.ecole-navale.fr

Contact Secrétariat des écoles

Service communication+33 2 98 23 36 84+33 2 98 23 37 59

[email protected]

@Ecole_navale

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