Marine nationale

EcoleNavale

La Marine, c’est...… 48 000 marins, hommes et femmes, militaires et civils :8 400 civils 4 700 officiers25 700 officiers mariniers9 200 quartiers-maîtres et matelots

… engagés pour…

… à bord de moyens modernes :120 bateaux 10 sous-marins nucléaires220 avions et hélicoptères de combat, de soutien et de service public

Protéger et sauverLutter contre les trafics de drogue, la piraterie, la pollution maritime, assurer la surveillance des pêches et le sauvetage en mer, porter assistance aux navires.

DissuaderFaire redouter une frappe nucléaire à quiconque menace les intérêts vitaux de la France.

Empêcher le développement des crisesAssurer en permanence une vigilance sur toutes les mers du globe.

IntervenirEngager des forces armées dans un conflit, participer aux opérations de maintien de la paix, évacuer les ressortissants, porter assistance aux populations…

Connaître et anticiperPermettre de conserver l’initiative stratégique du pays et garantir son autonomie.

Dotée de ressources biologiques et énergétiques considérables susceptibles de répondre aux besoins sans cesse croissants du monde ; support d’échanges commerciaux dont le volume augmente constamment ; source de coopération, d’ouverture et d’entraide entre les peuples ; facteur de mobilité et de liberté de mise en œuvre des systèmes de défense ; mais, aujourd’hui menacée par l’action de l’homme : piraterie, pêches illicites ou surexploitation, trafics divers, pollution...La mer, espace de liberté et d’échanges, représente l’un des enjeux stratégiques du XXIème siècle. Il est de la responsabilité de chaque Etat de surveiller et de protéger cet espace.Grâce à ses territoires ultra-marins, la France dispose de la deuxième emprise maritime mondiale et jouit d’un accès permanent à tous les océans. Aujourd’hui, sous l’impulsion du président de la République, elle souhaite tenir le rôle qui lui revient en coopération avec ses proches partenaires de l’Union Européenne et de l’OTAN et, plus généralement, en lien avec les pays ou les organisations internationales jouant un rôle dans le monde maritime. Dans ce cadre, la Marine nationale, présente sur toutes les mers du globe, en constitue son bras armé en mer.Les missions de l’Ecole navale découlent directement de ces constats.L’Ecole navale forme des officiers de marine tout à la fois ingénieurs, marins et officiers. Originale et résolument ambitieuse, l’instruction délivrée à l’Ecole navale vous permettra d’acquérir les connaissances nécessaires pour mettre en œuvre et optimiser l’emploi de systèmes toujours plus complexes, d’appréhender les contraintes liées à l’environnement si particulier dans lequel vous évoluerez et surtout, finalité du métier, de commander en toute légitimité des hommes et des femmes qualifiés et compétents qui font depuis des décennies la richesse de la Marine nationale.Cette triple formation vise également à stimuler votre curiosité, à enrichir votre culture générale propice à la réflexion et à l’action, et plus généralement à développer votre esprit d’ouverture : ouverture sur le monde d’aujourd’hui et surtout ouverture aux autres. Enfin, soucieuse de nouer des liens toujours plus ténus avec ses partenaires étrangers, l’Ecole navale vous permettra de rencontrer et de travailler dès à présent avec ceux qui seront demain vos interlocuteurs dans des missions interarmées et interalliées à caractère multinational. Ainsi préparés et armés, vous pourrez exercer pleinement vos responsabilités d’officier de marine sur mer, dans les airs et sur terre au service de la France.

Contre-amiral Marc de Briançon,Commandant l’Ecole navale et le groupe des écoles du Poulmic

L’Ecole navale forme les officiers de la Marine française. Les officiers de Marine ont vocation à commander des unités opérationnelles (navires de combat, sous-marins, flottilles de combat, commandos marine…). Au cours de leur formation à l’Ecole navale, ils vont développer les aptitudes qui feront d’eux, les chefs de la Marine de demain.

L’Ecole navale délivre un diplôme d’ingénieur reconnu par la Commission des titres d’ingénieur.

La formation se décompose en deux étapes successives : les élèves suivent d’abord deux ans et demi de formation théorique à l’Ecole navale à l’issue desquels ils embarquent pour une campagne d’application à la mer pendant 4 mois. La 4ème année de formation est essentiellement composée de divers stages dans le monde maritime et industriel.

Au cours des trois ans de formation à l’Ecole navale, tous les élèves acquièrent un savoir-faire commun : la mise en œuvre d’un bâtiment de combat, cœur du métier et de la culture d’un officier de Marine.

Après deux premières années d’enseignement dans les domaines militaires, maritimes et scientifiques, ils choisissent une orientation qui deviendra leur dominante de carrière : opérations ou énergie/propulsion.

En fin de 3ème année, ils embarquent pendant 4 mois sur un Bâtiment de Projection et de Commandement Tonnerre ou Mistral (BPC) pour une campagne d’application à la mer. Cet embarquement permet aux élèves de mettre en pratique les connaissances acquises pendant leur formation théorique.

En 4ème année, en fonction de leurs aptitudes, de leur projet et des besoins de la Marine, les élèves choisissent une spécialité : opérations dans les forces de surface, dans les forces sous-marines ou les commandos, pilote dans l’aéronautique navale, énergie nucléaire… La quatrième année est composée de stages au sein d’entreprises du secteur industriel (Areva, Thales, Total…) et/ou maritime (DCNS, Ifremer, Maersk…).

La formation à l’Ecole navale couvre trois domaines : maritime, militaire et scientifique.

Le simulateur de navigation Parmi les plus performants au monde, le simulateur de l’Ecole navale comporte quatre passerelles et un poste de commande permettant de dérouler les scénarios de navigation. Le but premier du simulateur est l’acquisition des gestes élémentaires du chef de quart à bord d’un bâtiment. La progressivité des scénarios et le réalisme des situations permettent l’acquisition et la maîtrise des bases élémentaires avant de naviguer sur bâtiment-école. Ce simulateur permet également de juger du comportement des élèves dans des situations complexes ou virtuellement dangereuses.

La formation aux métiers de marinLa formation aux métiers de marin se fonde sur l’acquisition progressive du sens marin, l’apprentissage et la pratique de la manœuvre et de la navigation ainsi que la connaissance des systèmes de propulsion et de production d’énergie en service à bord des navires.

Cette formation maritime permet d’acquérir les compétences nécessaires pour exercer les fonctions de chef de quart (navigation, manœuvre et gestion de l’équipe à la passerelle), d’officier de quart opérations (conduite des opérations) ou d’ingénieur de quart (production d’énergie, propulsion du navire, maîtrise des sinistres et préservation des capacités de combat…).

Cet enseignement est délivré par des marins professionnels. La pratique s’effectue sur des navires d’instruction (voiliers traditionnels et de régate, embarcations à moteur, bâtiments-écoles) et un simulateur de navigation.

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La formation aux métiers d’ingénieur

En 1ère année, les étudiants commencent par acquérir les connaissances de base du métier d’ingénieur (tronc commun scientifique).

En 2ème année, ils choisissent deux options parmi quatre domaines : informatique, énergétique, mécanique et signal acoustique. La gestion de projet est enseignée à cette occasion.A l’issue de cette 2ème année, les étudiants approfondissent leur domaine d’étude par un projet de voie d’approfondissement (PVA) : acoustique sous-marine, systèmes d’information et de modélisation, génie maritime et génie énergétique sont les quatre spécialités proposées.

Un projet de fin d’études (PFE) de 12 semaines dans un institut de recherche en France ou à l’étranger clôture ces trois années d’enseignement.

La formation humaine et militaire

La formation humaine et militaire permet à l’élève-officier de développer ses qualités de chef militaire, d’acquérir une culture générale et maritime et de cultiver le savoir-être indispensable à l’exercice de son métier.

L’acquisition des qualités du chef passe par un aguerrissement progressif et une mise en situation dans le cadre d’exercices de formation au commandement. Cet enseignement est complété d’une réflexion éthique sur le métier des armes initiée par des cadres militaires, des officiers généraux et des professeurs de l’enseignement supérieur. Les élèves acquièrent également les outils pour comprendre les enjeux du monde moderne (relations internationales, géopolitique, histoire, géographie, droit, économie, finance), du contexte d’exercice de leur futur métier (international, maritime, interarmées) ainsi que la maîtrise des outils de management et de communication.

Une vingtaine d’enseignants civils (lettres, anglais, histoire, sciences économiques) et des intervenants extérieurs (enseignants chercheurs, cadres d’entreprise, hauts fonctionnaires) participent à l’enseignement des sciences humaines.

1ère annéeSemestre 1

Dominante maritime, humaine et militaire

Semestre 2 Tronc commun scientifique

Dominante maritime, humaine et militaire

Semestre 4 Formation scientifique ingénieur Formation maritime, humaine et

militaire

Semestre 6 Formation humaine et militaireFormation maritime avec stage

embarqué sur BPC*

Semestre 8 Ecole de spécialité

Semestre 3 Formation scientifique ingénieur avec choix

d’une option : informatique, énergétique, mécanique ou signal acoustique

Formation maritime, humaine et militaire

Semestre 5 Formation maritime, humaine et militaire

Formation scientifique ingénieur Projet de fin d’études

Délivrance du diplôme d’ingénieur de l’Ecole navale

Semestre 7 Stages dans le monde maritime et industriel

Validation du brevet de chef de quart Présélections pour les spécialités Pilote, Commando

et Guerre des mines

2ème année

3ème année

4ème année

La formation à l’Ecole navale

L’Ecole navale fait de tous ses élèves des officiers aptes à assurer la conduite d’un navire de guerre : c’est le socle de leur savoir-faire. Mais la Marine, par la diversité de ses missions et par les hautes technologies qu’elle met en œuvre, a également besoin d’officiers dotés d’un haut niveau d’expertise. En 4ème année, les élèves choisissent donc une spécialisation qui sera le fil directeur de leurs premières années de carrière.

* Bâtiment de Projection et de Commandement

Guerre des minesLes officiers de la filière Guerre des mines peuvent être affectés sur un chasseur de mines ou au sein d’un des groupes de plongeurs-démineurs. Les unités de guerre des mines sont chargées de sécuriser les zones maritimes empruntées par les sous-marins lors de leurs déplacements. Elles peuvent être projetées au sein d’une force navale nationale ou interalliées lorsque les opérations se déroulent à proximité de côtes sensibles. Au cours de leur carrière, les officiers de la filière Guerre des mines peuvent être amenés à commander un chasseur de mines ou une unité de guerre des mines.

Energie PropulsionLes officiers de la filière Energie Propulsion dirigent les équipes qui conduisent les installations de propulsion (nucléaire ou classique) et de production d’énergie des navires sur lesquels ils sont affectés. Ils coordonnent également l’action des équipes chargées de la maintenance et de la réparation de ces équipements. Ils sont chargés de la sécurité industrielle des unités dans lesquelles ils servent.

Energie nucléaireLes officiers de la filière Energie nucléaire suivent une formation spécifique diplômante (génie atomique) à l’EAMEA (Ecole des applications militaires de l’énergie atomique). Spécialistes du nucléaire, ils assurent l’encadrement des équipes de conduite et de maintenance des réacteurs, ainsi que des systèmes de propulsion. Ils peuvent être embarqués à bord des sous-marins ou du porte-avions, ou affectés dans les services du soutien à terre (bases navales, écoles…).

Energie aéronautiqueLes officiers de la filière Energie aéronautique sont responsables des équipes techniques assurant la maintenance des avions et hélicoptères de la Marine nationale, des systèmes électroniques à la cellule, en passant par l’armement. Au cours de leur carrière, ils peuvent être amenés à commander une flottille.

Opérations de surfaceLes officiers de la filière Opérations de surface sont chargés de coordonner l’action de la force aéronavale : à bord des navires, ils assurent la permanence du commandement et le suivi des opérations navales ; ils dirigent l’utilisation des bâtiments ainsi que des avions/hélicoptères et des armes embarqués à bord de ces derniers. Ils supervisent également l’entretien du matériel du bâtiment. Au cours de leur carrière, ils peuvent être amenés à commander un bâtiment de surface (frégate, aviso, patrouilleur…).

Opérations sous-marinesLes officiers de la filière Opérations sous-marines sont des tacticiens, chefs des équipes de spécialistes des opérations sous-marines (traque sous-marine, discrétion). A bord d’un sous-marin, les opérations sous-marines peuvent aller de l’usage des moyens de détection et de guerre électronique jusqu’à celui des torpilles et des missiles. Les officiers de la filière Opérations sous-marines supervisent également l’entretien et la maintenance des systèmes de combat. Au cours de leur carrière, ils peuvent être amenés à commander un sous-marin nucléaire.

PiloteLes officiers de la filière Pilote peuvent être aux commandes d’un avion de chasse (Rafale Marine, Super Etendard modernisé…), d’un multimoteur (Atlantique 2, Falcon 50…) ou d’un hélicoptère (NH 90, Panther…) et sont amenés à conduire des missions de combat et de service public (protection aérienne des forces, renseignement, lutte anti-surface, lutte anti-sous-marine, sauvegarde maritime, secours en mer…).Au cours de leur carrière, ils peuvent être affectés dans l’une des écoles de la Marine et assurer la formation de futurs pilotes.

CommandoLes officiers de la filière Commando agissent dans le cadre d’opérations spéciales (protection et évacuation de ressortissants français à l’étranger, missions de reconnaissance, assistance opérationnelle) ou de missions de sauvegarde maritime : police en mer, lutte contre le terrorisme maritime ou les trafics illicites. Au cours de leur carrière, ils peuvent être amenés à commander une unité commando.

Capitaine de vaisseau

Capitaine de frégate

Capitaine de corvette

Lieutenant de vaisseau

Enseigne de vaisseau de 1ère classe

Enseigne de vaisseau de 2ème classe

Aspirant

Elève-officier

Affectations diverses principalement en états-majors au sein de la Marine, dans des organismes interarmées ou

interalliées (Etat-major des Armées, OTAN…)

Collège interarmées de défense (sur concours)

Choix d’une spécialisation : opérations de surface, opérations sous-marines, pilote, commando...

Affectations diverses au plus près des forces

Formation à l’Ecole navale

Formation de 2ème niveau en école de spécialisation (1 à 2 ans)

Premières affectations en unités opérationnelles dans la spécialité choisie

Campagne d’application à la mer sur un BPC*

Stages pratiques en entreprise

1 an

1 an

1 an

4 ans

4 à 6 ans

4 à 6 ans

5 ans et plus

La carrière d’un officier de MarineVers des responsabilités d’amiral (postes à haute responsabilité en état-major au sein de la Marine, dans des organismes interarmées ou interalliées)

* Bâtiment de Projection et de Commandement

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Le réseau de l’Ecole navaleL’Ecole navale, grande école de la mer, c’est 260 partenaires répartis autour de 4 pôles :

- Pôle Grandes écoles et universités- Pôle Entreprises- Pôle Monde maritime- Pôle Recherche

Ces coopérations comportent des actions d’intérêt commun : une participation à l’enseignement, des stages scientifiques et de sciences humaines accessibles aux élèves, des projets de recherche, un soutien apporté à l’activité des élèves…

Des partenariats avec les grandes écoles et universités

L’Ecole navale développe son réseau auprès de nombreuses écoles et universités comme HEC, Arts & Métiers ParisTech, les écoles du groupe Centrale, Supélec, Télécom Bretagne…

Des liens forts avec les entreprisesL’immersion des élèves dans les entreprises civiles joue un rôle privilégié dans la formation : l’implication des industriels (DCNS, Thalès, AREVA…) est primordiale pour la qualité et ledéveloppement des projets pédagogiques de l’école. Par des rapprochements tels que la venue d’intervenants, des embarquements (ex : Brittany Ferries) et des stages en entreprise, les élèves de l’Ecole navale développent ainsi des contacts enrichissants avec d’autres acteurs stratégiques du monde maritime.

Grâce à des partenariats mis en place avec les écoles Arts & Métiers ParisTech, Centrale Nantes, Supélec et Télécom Bretagne, l’Ecole navale offre à ses élèves officiers la possibilité de bénéficier d’un cursus bi-diplômant.Les étudiants en 2ème année de l’ENSAM-ParisTech recrutés via le concours sur titres en 2ème année à l’Ecole navale peuvent ainsi prétendre audouble diplôme après avoir effectué leurs deux premières années d’études à l’ENSAM ParisTech puis les deux suivantes à l’Ecole navale.

Un partenariat avec HEC associe les étudiants du Mastère HEC Entrepreneurs aux élèves-officiers de l’Ecole navale dans un séminaire commun surle thème du leadership et du commandement. Lors de ce séminaire sur le site de l’Ecole navale, des formations pratiques au commandement, des sorties à la mer ainsi que des ateliers et des conférences tenues par des intervenants de haut niveau sont organisés. L’objectif est de faire découvrir aux étudiants et aux élèves-officiers les problématiques communes auxquelles ils peuvent être confrontés dans la conduite d’équipes dans des conditions extrêmes.Triple vainqueur du Tour de France à la Voile - classement étudiant, l’Ecole navale concourt avec HEC sur cette épreuve depuis maintenant plusieurs années.

Monde maritimeEntreprises

RechercheGrandes écoles / Universités

L’ouverture sur le monde maritime Dans le cadre de leur formation humaine et militaire, les étudiants diplômés en 4ème année à l’Ecole navale effectuent un stage professionnel pendant 5 semaines afin de parfaire leurs connaissances et de s’ouvrir sur le monde maritime. Principe de ce stage : l’élève est « le bras droit » d’un cadre supérieur d’une entreprise ou d’un organisme public ou para-public (Thalès, DCNS, Secrétariat Général de la Mer, Ambassade de France à Athènes…) et l’accompagne dans ses diverses activités.

La rechercheLa qualité de la formation délivrée à l’Ecole navale repose sur la présence sur le site de l’Institut de Recherche de l’Ecole navale (IRENav). L’IRENav mène des travaux de recherche autour de la problématique du développement durable en milieu maritime. La formation scientifique s’appuie sur les travaux conduits au sein des groupes de recherche dans le domaine des sciences navales, par une quarantaine d’enseignants chercheurs et une vingtaine de doctorants. Elle s’enrichit de la participation d’intervenants extérieurs experts de haut niveau du monde de la recherche et de l’industrie.

L’ouverture à l’international Dans un monde économique en constante évolution, largement ouvert aux échanges internationaux, l’Ecole navale a pour mission de rendre ses élèves capables de travailler dans un environnement changeant et multiculturel. L’internationalisation de la formation à l’Ecole navale repose sur le programme Erasmus, complété par les volets militaire (Erasmus Militaire) et naval (Colombus).L’objectif est de renforcer l’interopérabilité entre les différentes nations européennes dans le domaine maritime notamment par une meilleure connaissance mutuelle de leurs futurs acteurs et de leur cadre culturel. Cette ouverture à l’international permet aux étudiants de réaliser des échanges académiques (échange de semestres, stages linguistiques) et pratiques (embarquements sur bâtiments écoles étrangers, stages de leadership).Actuellement, 70% des projets de fin d’études se déroulent à l’étranger. D’ici 4 ans, 100% des élèves effectueront 12 semaines minimum de leur scolarité à l’étranger.

Des liens étroits entre l’Ecole navale, Centrale et Supélec...

En parallèle avec des activités de recherche communes, des échanges entre professeurs, des accueils croisés de stagiaires, l’Ecole navale développe des partenariats avec les Ecoles Centrales et Supélec. Les élèves de l’Ecole navale peuvent notamment bénéficier d’un cursus bi-diplômant avec l’Ecole Centrale de Nantes. Tous les ans, un séminaire sur le leadership est organisé à Lanvéoc-Poulmic au profit des élèves de l’Ecole Centrale de Nantes. À noter : en 2011, le concours d’accès en première année de l’Ecole navale quitte les Concours Communs Polytechniques pour rejoindre la banque Centrale-Supélec.

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Une école dans un cadre uniqueL’Ecole navale, campus de 110 hectares en presqu’île de Crozon (à 30 minutes de Brest par liaison maritime), est située au cœur du Parc Naturel Régional d’Armorique et du Parc marin d’Iroise. Entre Brest et Quimper, elle bénéficie d’un arrière-pays propice au développement du sens marin des élèves et aux activités nautiques : voile, kayak, planche à voile, kite surf ou surf. La presqu’île de Crozon est aussi un lieu idéal pour les amateurs de promenades, VTT et course à pied.

Des équipements d’exceptionL’Ecole navale met à la disposition de ses élèves des équipements d’exception tant pour les études : des laboratoires de langues multimédias, une bibliothèque, un centre de documentation, un accès Internet à très haut débit dans les chambres… que pour les loisirs : voiliers et kayaks, installations équestres.Les élèves de 1ère année sont logés dans l’Ecole. Leurs postes (nom des chambres à l’Ecole navale) disposent d’une large baie vitrée avec vue sur la rade de Brest. Conçus en duplex pour permettre une vie de groupe conviviale, ils comportent des bureaux et un coin salon.

Une vie associative intense et convivialeDe nombreuses activités organisées par le Bureau Des Elèves (BDE) rythment la vie des « bordaches » (surnom donné aux élèves de l’Ecole navale). Raids, soirées à thème, théâtre, chorale, challenges sportifs… chacun, selon ses aspirations, peut trouver les moyens de s’épanouir pendant sa scolarité à l’Ecole navale. Le BDE soutient activement les étudiants désirant monter des projets originaux (Tour de France à la Voile, Journée Sciences navales, gala, tutorat-Plan Egalité des Chances…).

Les concours d’admission en 1ère annéeConcours public portant sur les programmes des classes préparatoires scientifiques MP, PC et PSI, il offre environ 70 places à des candidats âgés de 22 ans au plus au 1er janvier de l’année du concours et aptes physiquement. Les écrits sont ceux du concours Centrale-Supélec.Les candidats admissibles passent un oral (spécifique à l’école) et des épreuves sportives (communes aux écoles militaires).Les pré-inscriptions se font sur le site suivant : www.scei-concours.org (jusqu’à la mi-janvier de l’année du concours).

Les concours d’admission sur titres en 2ème et 3ème annéesAprès une sélection sur dossier et entretien, ils comportent une épreuve écrite de synthèse de dossier, une épreuve orale d’anglais, des épreuves sportives et une épreuve d’aptitude générale passée devant un jury.Le concours d’admission en 2ème année s’adresse à des candidats de niveau Bac +4 à 5 (formation universitaire scientifique, 2ème année d’école d’ingénieurs…) âgés de 25 ans au plus. Ils peuvent prétendre au diplôme d’ingénieur de l’Ecole navale. Le concours d’admission en 3ème année s’adresse à des candidats de niveau Bac +5, dans les domaines de l’enseignement supérieur (Ecole de commerce ou d’ingénieur, université, Marine marchande…), âgés de 25 ans au plus*.

Les inscriptions se font sur le site de la Marine : devenirmarin.fr

* jusqu’à 27 ans inclus en 2011 jusqu’à 26 ans inclus en 2012

Les concoursDes informations détaillées, des annales et rapports de concours précédents sont accessibles sur le site :

devenirmarin.fr

Vous pouvez également contacter le : Service de Recrutement de la Marine

Bureau « Officiers » - 15 rue de Laborde – CC 25 – 75398 Paris Cedex 8

Concours 1ère année : 01 53 42 87 37 – srm.en@marine.defense.gouv.frConcours 2ème année & 3ème année : 01 53 42 87 30 – srm.titres@marine.defense.gouv.fr

Et pour en savoir plus sur l’Ecole navale : www.ecole-navale.fr

Contacts

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