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Ecole Doctorale 534 MIPEGE

L'Ecole Doctorale MIPEGE a pour vocation de fédérer de nombreuses équipes de recherche et de doctorants autour de grands sujets d'actualités en physique, mécanique, géosciences, énergie et environnement.

Les doctorants effectuent leur thèse dans des laboratoires de l'Université Paris-Sud 11 : CSNSM, FAST, IDES, IMNC, IPNO, LAL, LIMSI, mais aussi dans d'autres laboratoires : CEA, IRSN, LSCE, SOLEIL, par exemple.

Cette nouvelle Ecole Doctorale de l'Université Paris-Sud 11 a été créée en janvier 2010, à partir de la fusion des ED 421 (Rayonnements et Environnements) et ED 143 (Dynamique et Physico-Chimie de la Terre et des Planètes) de l'Université Paris-Sud 11.

Elle comprend environ 150 doctorants pour un potentiel de 150 encadrants, dont 90 titulaires de l'HDR, répartis dans les différentes Equipes de recherche des laboratoires associés à l'Ecole Doctorale.

Environ la moitié des doctorants seront issus des Masters de l'Université Paris-Sud 11 et l'autre moitié d'autres formations en France ou à l'étranger.

85 thèses de l'Ecole Doctorale ont été soutenues depuis 2010.

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Effectif Doctorants ED534 MIPEGE

Année 2011/2012

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Nature du financement

Doctorants en 1ère année (2011/2012)

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Laboratoires et Equipes d’accueil des Doctorants de l'ED 534 MIPEGE

A l’Université Paris-Sud :

• CSNSM (Centre de Spectrométrie Nucléaire et Spectrométrie de Masse, UMR 8609)

• FAST (Fluides Automatique et Systèmes Thermiques, UMR 7608)

• IDES (Interactions et Dynamique des Environnements de Surface, UMR 8148)

• IMNC (Imagerie et Modélisation en Neurobiologie et Cancérologie, UMR 8165)

• IPNO (Institut de Physique Nucléaire d'Orsay, UMR 8608)

• LAL (Laboratoire de l'Accélérateur Linéaire, UMR 8607)

• LIMSI (Laboratoire d'Informatique pour la Mécanique et les Sciences de l'Ingénieur, UPR 3251)

• LSCE (Laboratoire des Sciences du Climat et l'Environnement, UMR 8212)

Autres sites :

• CEA Saclay

• CEA Cadarache

• CEA Marcoule

• CEA DAM

• IRSN

• SOLEIL

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Thématiques scientifiques des laboratoire et équipes d’accueil des Doctorants de l'ED 534 MIPEGE:

CSNSM (Centre de Spectrométrie Nucléaire et Spectrométrie de Masse) :

Les recherches du CSNSM couvrent un très large éventail de thèmes: structure du noyau et interactions fondamentales, physique du solide, irradiation des matériaux, étude élémentaire et isotopique des composants de la terre et de l'univers, astrophysique. Le CSNSM s'ouvre également vers l'extérieur par de nombreuses collaborations en France (laboratoires du CNRS, CEA, CNES) et à l'étranger sur tous les continents. La poursuite d'une interaction forte avec le milieu industriel (EDF, Alcatel...) sur des thématiques aussi bien fondamentales qu'appliquées, est un des axes majeurs d'orientation du programme de recherche du laboratoire. Des entreprises publiques et privées font appel aux compétences et aux équipements du CSNSM dans le cadre de la valorisation industrielle.

Equipes du CSNSM de l’ED 534 MIPEGE :

• Astrophysique du solide : Les études de cette équipe sont centrées sur les micrométéorites, objets de taille submillimétrique extraits des calottes polaires, qui représentent l’essentiel de la matière qui arrive de l’espace sur Terre. Ces micrométéorites pourraient avoir joué un rôle crucial lors de la formation de l’atmosphère et des océans de notre planète et avoir contribué à la chimie prébiotique conduisant à la Vie. Leur étude permet également d’obtenir d’importantes informations sur leur origine (cométaire et/ou astéroïdale) et sur les conditions de formation du système solaire il y a 4,6 milliards d’années.

• Physico-Chimie de l’irradiation : L’équipe Physico-Chimie de l’irradiation est engagée dans des travaux expérimentaux autour des transformations structurales induites par bombardement ionique à basse (keV/nucléon) et à haute (MeV/nucléon) énergie, et

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des aspects physico-chimiques du stockage des déchets radioactifs. Ces deux thèmes sont reliés, d’une part par l’importance des effets d’irradiation dans le comportement des matrices de stockage, et d’autre part par leur outil commun de caractérisation des matériaux constitué essentiellement des techniques de microanalyse nucléaire.

• Physique des solides : Le but du groupe est de développer la physique des matériaux autour des faisceaux d’ions et d’établir des relations entre les propriétés structurales et les propriétés physiques. Les thématiques du groupe sont : synthèse et modification de matériaux métastables par implantation ou irradiation ; nanostructures magnétiques ; étude des transitions de phase quantiques dans les fermions lourds ; transition métal-isolant d’Anderson ; transition supraconducteur-isolant ; conception, étude et modélisation de détecteurs pour des expériences d’astrophysique et d’astroparticules.

• Structure du noyau : Le groupe utilise un ensemble varié de techniques expérimentales pour sonder différentes propriétés nucléaires. Celles-ci vont de l’énergie de liaison nucléaire via la masse du noyau, les moments nucléaires et l’étude des états extrêmes du noyau (les noyaux super lourds, les noyaux très déformés à haut moment angulaire et les noyaux exotiques).

FAST (Fluides Automatique et Systèmes Thermiques) :

Le FAST est un laboratoire d'hydrodynamique ouvert à la mécanique des solides. La recherche au sein du laboratoire est tournée vers la modélisation expérimentale et/ou numérique de phénomènes réels (naturels ou industriels) afin de comprendre les mécanismes régissant ces phénomènes. Il est organisé autour de cinq thématiques : l'étude des transferts thermiques, des instabilités et de la turbulence, des milieux poreux et fracturés, les écoulements géophysiques, ainsi que des milieux granulaires et des suspensions. De nombreuses activités de recherche sont transverses comme par exemple le couplage entre l'hydrodynamique et la mécanique du solide. L'un des objectifs est la compréhension de la rétroaction sur l'écoulement de la déformation, de la fracturation ou encore de la dissolution (par réaction chimique) de la matrice poreuse, induite par cet écoulement. Le FAST travail aussi sur la prise en compte du fluide interstitiel dans les propriétés des milieux granulaires, avec l'étude notamment de l'érosion, ou le passage d'un lit granulaire immergé (sédiment) à une suspension.

Equipes du FAST de l’ED 534 MIPEGE :

• Ecoulements et transferts : Cette thématique s'intéresse aux processus pour lesquels les transferts de chaleur ou de matière sont le mécanisme dominant dans la production d'écoulement, la formation de structures ou la transformation du milieu. L'accent est mis sur l'étude des instabilités et sur la prise en compte de milieux à propriétés fortement variables. Les champs d'application sont des processus industriels ou des phénomènes naturels. L'approche couple les montages expérimentaux, la modélisation et la

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simulation numérique.

• Granulaires et Suspensions : Cette thématique est abordée avec une approche essentiellement expérimentale. Les principaux axes de recherche sur les milieux granulaires concernent à la fois les écoulements naturels (avalanches, érosion, formation des dunes, formation de cratères d'impact) et les écoulements industriels (transport en canalisation, distribution des forces en milieu confiné).

• Instabilités et Turbulence : Dans cette thématique les instabilités hydrodynamiques et la turbulence sont abordées d'un point de vue principalement expérimental. Les principaux axes de recherche sont les instabilités interfaciales (films tombants sur fibre ou sur plan incliné, instabilités paramétriques d'onde de surface), les écoulements en rotation (ondes d'inertie, génération non linéaire de courants moyens), ainsi que la turbulence en rotation et le mélange turbulent de fluides miscibles.

• Milieux Poreux et Fracturés : Ce thème regroupe les activités portant sur les milieux poreux et la matière molle en combinant la mécanique du solide et l’hydrodynamique pour, notamment, l’étude du déplacement d’objets déformables dans un fluide d’objets déformables ou l’introduction du concept de poro-élasticité pour la compréhension des déformations de matrices poreuses.

IDES (Interactions et Dynamique des Environnements de Surface) :

L'IDES travaille sur l'étude des processus géologiques produits et/ou enregistrés à la surface de la Terre et des planètes telluriques. L'épiderme de la Terre, et celui de la planète Mars, sont des systèmes dynamiques qui résultent d'interactions entre les processus internes et externes. Les recherches entreprises dans le laboratoire IDES se concentrent sur le traçage, la mesure et la modélisation de ces interactions dans les environnements de surface ou leurs reconstitutions dans le passé. Ces interactions se conçoivent, soit sous forme d'échanges entre les différents compartiments des environnements de surface ou du proche sous-sol, soit sous forme de transferts réactifs aux interfaces (solide-liquide-gaz-matière organique). Ces recherches s'articulent autour des thématiques: Ressources Naturelles, Environnement, Surfaces de la Terre et des Planètes, Paléoclimats et Paléoenvironnements. L'exploration, la quantification et la gestion des Ressources Naturelles sont abordées à la fois par la géologie, la géophysique et la géochimie pour les applications minières (notamment autour de l'U) et pétrolières, mais aussi par l'hydrogéologie pour les ressources en eaux. Les problématiques liées au stockage des déchets radioactifs à vie longue sont étudiées en intégrant notamment les caractéristiques des différentes couches géologiques, les conditions physico-chimiques des eaux profondes, et les propriétés hydrologiques des bassins sédimentaires retenus pour les sites de stockage.

• IDREau : L’équipe IDREau, "Interactions et Dynamique dans les Réservoirs d’EAU continentaux", utilise les méthodes de la géochimie isotopique, de la géochimie élémentaire, de la géophysique, de l’hydrogéologie quantitative, de la modélisation

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numérique et leurs couplages, pour étudier la partie continentale du cycle de l’eau (continuum sols - eaux de surface - eaux souterraines). Son activité s’inscrit dans le cadre général de la protection des ressources naturelles et des écosystèmes, et permettent d’associer harmonieusement recherche fondamentale et retombées appliquées.

• Géomorphologie Planétaire : La spécificité de l’équipe tient à son approche comparative Terre-Mars, typiquement pluridisciplinaire, prenant en compte les connaissances du terrain directement appliquées à la modélisation des processus d’érosion sur Mars (debris flows, processus de sublimation type spiders, thermokarst). Un intérêt particulier est porté à l’érosion en milieu froid (Yakoutie, Sibérie) et aux propriétés des pergélisols dont les processus sont peu étudiés en France. Ces travaux associeront modélisation numérique, analogique (chenal hydraulique en chambre froide) et études sur le terrain en Sibérie (Yakoutie Centrale) grâce aux compétences variées de notre laboratoire.

• Relief et Bassins : L’activité de l’équipe vise à déterminer le régime thermique des bassins sédimentaires. Cette histoire est d’une part dépendante des relations entre les reliefs, leurs exhumations, leurs érosions et l’accumulation dans les basins des différents produits. D’autre part, de nombreux processus physico-chimiques comme les circulations de fluides, les dissolutions, minéralisations ou l’évolution de la matière organique gouvernent les propriétés pétrophysiques (porosité, perméabilité) finales des roches sédimentaires des bassins.

• GDSV : Les recherches de l’équipe Géochronologie-Dynamique des Systèmes Volcaniques portent principalement sur la reconstruction de l’histoire des systèmes éruptifs en tous types de contextes géodynamiques. L’équipe s’intéresse notamment à l’aléa éruptif et plus largement aux risques naturels liés à l’évolution des reliefs volcaniques et à la variabilité des magmas. Une part importante des recherches est également consacrée à la calibration de l’échelle paléomagnétique et de l’échelle des temps géologiques par la datation des grandes crises de l’histoire de la Terre.

• Paléoclimats et Dynamique Sédimentaire : L’objectif de l’équipe est de restituer les changements climatiques anciens, et de les replacer dans un contexte dynamique d’interactions entre facteurs déclenchant et conséquences environnementales. L’équipe s’attache plus particulièrement à restituer la dynamique de l’atmosphère et de l’océan et à établir l’impact de ses changements sur les environnements pour une meilleure compréhension : 1) des modalités de formation (érosion/altération), de transfert (type de transport) et de dépôts (dispersion) des sédiments aux bassins sédimentaires (continentaux et marins), et 2) des changements hydrologiques associés : courantologie, T°C, salinité, production carbonatée.

• Biominéraux : genèse et diagenèse : L’objectif de l’équipe est d’établir les propriétés minéralogiques, structurales, biogéochimiques (protéines, sucres, lipides), la composition chimique élémentaire, voire isotopique des biominéraux de divers taxons à différentes échelles, et de les intégrer dans une représentation cohérente de leur processus de formation. Les analyses localisées sont associées à des analyses des composés organiques extraits selon des techniques classiques de biochimie. Les implications de l’étude des biominéralisations actuelles et fossiles concernent entre autres la taxonomie, la phylogénie, mais aussi les paléoenvironnements.

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IMNC (Imagerie et Modélisation en Neurobiologie et Cancérologie) :

Ce laboratoire interdisciplinaire réunit dans un même cadre et autour de questions sur la complexité du Vivant, en particulier du Cerveau et de ses pathologies, biologistes, physiciens et médecins. Le programme scientifique est structuré autour de deux axes :

- imagerie et modélisation en neurobiologie (identifié à Paris 11) finalisé par l'exploration du métabolisme énergétique cérébral et l'imagerie neuro-fonctionnelle multi-modale

- imagerie et modélisation en cancérologie (identifié à Paris 7) finalisé par le développement de nouvelles méthodes physiques pour le diagnostique et la thérapie des tumeurs, en particulier cérébrales et la compréhension de certains processus caractérisant leur prolifération.

S'appuyant sur un large réseau de collaborations, le développement de ces thèmes repose également sur un savoir faire en méthodologies à l'interface physique-biologie-médecine et sur deux pôles de compétences transversaux : un groupe " instrumentation et imagerie " et un groupe " théorie des systèmes dynamiques ".

IPNO (Institut de Physique Nucléaire d'Orsay) :

Les recherches menées par l'IPNO portent sur les propriétés de la matière dense et chaude de l'univers primordial, l'origine des gerbes cosmiques, la limite de cohésion des noyaux atomiques, les propriétés des assemblages éphémères de protons et neutrons formés dans la fournaise stellaire, la structure ultime en quarks et gluons de ces mêmes briques élémentaires que sont le proton et le neutron. Ces expériences sont conduites au sein de grandes collaborations internationales auprès du CERN, GANIL (France), GSI (Allemagne), MSU-NSCL et TJNAF (USA), RIKEN (Japon). Le groupe de radiochimie, l'un des plus importants de France, a en charge la chimie des éléments les plus lourds de la table de Mendeleïev, la mise au point des céramiques nouvelles pour confiner les déchets nucléaires, la recherche de solutions innovantes pour l'aval du cycle électronucléaire. Fort de son potentiel technique, l'IPNO a une expertise reconnue dans la conception et la réalisation d'accélérateurs de particules et dans l'instrumentation au sens large (détecteurs de particules, sources d'ions, cryogénie et supraconductivité, micro-électronique, informatique temps réel,...).

Equipes IPNO de l’ED 534 MIPEGE :

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• ALICE : L'expérience ALICE au LHC a pour objectif de recréer et d’étudier l’état primitif de la matière, le plasma de quarks et gluon, au moment du Big Bang il y a environ 15 Ga, lorsque les particules qui constituent la matière qui nous entoure, les protons et les neutrons, n'existaient pas encore.

• Astroparticules : L'observatoire Pierre Auger, installé en Argentine, est le plus grand observatoire au monde de rayons cosmiques. Il comprend 1680 cuves à effet Cerenkov associées à 4 télescopes à fluorescence pour détecter les millions de particules issues des gerbes de rayons cosmiques d'énergie extrême. Les résultats de l'Observatoire ont apporté la première preuve de l’origine extragalactique des rayons cosmiques d’énergie extrême détectés sur Terre.

• HADES : HADES (High Acceptance Di Electron Spectrometer) est un dispositif expérimental pour la spectroscopie des dileptons (paires électron-positron) installé sur l'accélérateur SIS à GSI/Darmstadt. Il est utilisé d'une part pour étudier les propriétés des mésons vecteurs dans la matière nucléaire dense et chaude et d'autre part pour mesurer certaines décroissances électromagnétiques des hadrons et des mésons

• JLAB : Le Jefferson Lab (Virginie, USA) permet d’étudier les quarks et les gluons, qui forment la matière sub-atomique, et l’interaction forte qui les lie ensemble. Pour cela, il utilise notamment le CEBAF (Continuous Electron Beam Accelerator Facility) qui agit comme un microscope géant offrant une vue inédite des blocs de construction de base de la matière ordinaire et de leurs interactions.

• NIM : Les équipes du groupe NIM étudient les interactions entre divers projectiles (ions lourds, agrégats atomiques) et la matière. Les recherches en dynamique nucléaire utilisent les collisions noyau-noyau, pour former des noyaux chauds dont l’étude permet d’accéder aux propriétés fondamentales de la matière nucléaire, telles que la densité de niveaux, la viscosité, l’énergie de symétrie, le diagramme de phase, les temps caractéristiques.

• PACS : Le groupe "Physique de l'Aval du Cycle et de la Spallation" travaille dans le cadre de la loi de 1991 relative à la gestion des déchets nucléaires. Plus particulièrement, le groupe s'intéresse à la physique de la spallation qui joue un rôle important dans les systèmes hybrides, aux données neutroniques relatives à la transmutation des actinides et au cycle thorium, ainsi qu'à l'étude de systèmes innovants pour le nucléaire du futur.

• PANDA : L'expérience PANDA (Proton ANtiproton DArmstadt) installée au laboratoire GSI de Darmstadt (Allemagne) utilisera le faisceau d’antiprotons produits auprès de FAIR (Facility for Antiproton and Ion Research) afin d’étudier les interactions entre quarks. Ces expériences permettent de mieux comprendre la dynamique des particules et ainsi de chercher des nouvelles formes de la matière.

• Radiochimie : Les activités du groupe portent essentiellement sur les propriétés physico-chimiques des actinides afin d’analyser et de prédire le comportement de ces éléments en phase condensée (solide, solution, interfaces solide/solution). L’ensemble de ces thématiques est fortement associé aux problématiques liées aux cycles des combustibles nucléaires et à la gestion des matières radioactives issues de l'industrie nucléaire. Il concerne en particulier les futurs procédés de retraitement de combustibles pour les réacteurs de Génération IV ainsi que le comportement environnemental de la matière radioactive (confinement à l’état solide, migration dans les aquifères)

• Division Accélérateurs : Sa mission est de mener les recherches technologiques applicables aux accélérateurs des prochaines décades : technologie de cavités accélératrices supraconductrices, injecteurs de faisceaux de protons à haute intensité, technologies cryogéniques.

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LAL (Laboratoire de l'Accélérateur Linéaire) :

L'activité de recherche du LAL est centrée sur la physique des particules, complétée par une forte composante en cosmologie et en astrophysique. Les équipes travaillent dans le cadre de très grandes collaborations internationales (CERN, FNAL, SLAC,...) Pour réaliser leurs expériences, les physiciens s'appuient sur les différents services techniques et administratifs du laboratoire, et en particulier des services très performants de conception et de réalisation en mécanique et en électronique. L'expérimentation en physique des particules étant souvent associée aux accélérateurs, le laboratoire mène aussi un programme de recherche et développement dans ce domaine.

Equipes du LAL de l’ED 534 MIPEGE :

• Accélérateurs : Les activités "accélérateurs" menées au LAL sont diversifiées, et traitent autant les aspects expérimentaux que théoriques. Ces activités abordent les accélérateurs linéaires ou circulaires, de haute ou basse énergie, à but fondamental ou applicatif, les sources de positrons polarisés ou non pour les collisionneurs e+/e-.

• ATLAS : ATLAS est une expérience de physique des particules située auprès de l’accélérateur de particules LHC (Large Hadron Collider) se trouvant au CERN près de Genève. Ce détecteur à pour objectif d’étudier des collisions proton-proton à des énergies jamais obtenues auparavant permettant ainsi d’explorer un domaine encore inconnu. Ainsi ATLAS pourra répondre à de nombreuses questions comme par exemple l’existence du boson de Higgs (origine de la masse), les dimensions supplémentaires de l’espace-temps, l’unification des forces fondamentales et candidats pour la matière noire de l’univers.

• AUGER : L’Observatoire Pierre Auger est le plus grand détecteur de rayons cosmiques au Monde. Il est conçu pour la détection et l’étude des rayons cosmiques dont les énergies sont autour et au-dessus de la coupure spectrale de GZK, c’est-à-dire supérieures à 1019 eV. Dans la limite de nos connaissances actuelles, il n’existe aucune explication conventionnelle des mécanismes qui sont à l’origine de la production et l’accélération des particules à de telles énergies macroscopiques. Le projet Pierre Auger est l’unique moyen proposé par la communauté scientifique pour résoudre cette énigme astrophysique vieille de plus de 30 ans.

• NEMO : L’expérience NEMO (Neutrino Ettore Majorana Observatory) consiste à rechercher une nouvelle forme de radioactivité, dite double-bêta, correspondant à l’émission spontanée par un noyau de deux électrons uniquement. L’existence de cette radioactivité prouverait, en particulier, que le neutrino est une particule de masse non nulle. Seuls quelques noyaux, comme le molybdène 100 (100Mo), sont des émetteurs possibles.

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• PLANK : Ce groupe est impliqué dans la physique de l’Univers primordial et en particulier dans la mesure du fond diffus cosmologique (CMB). Le satellite d’observation du fond diffus cosmologique Planck est situé à 1,5 millions de km de la Terre et permet l’étude des anisotropies en température et polarisation du Fond Diffus Cosmologique, conduisant ainsi à une meilleure connaissance de l’Univers primordial, de sa géométrie et de sa composition.

LIMSI (Laboratoire d'Informatique pour la Mécanique et les Sciences de l'Ingénieur) :

Le LIMSI est une Unité Propre du CNRS (UPR 3251) composée de 7 thématiques de recherche : Traitement du langage parlé, écrit et gestuel, Perception et interaction multimodales, Réalité virtuelle et augmentée, Mécanique des fluides. Il est organisé en 2 départements, Communication Homme Machine et Mécanique et énergétique. Les sujets développés en Mécanique ou énergétique s'inscrivent naturellement dans les thématiques de l'école doctorale. Ainsi la recherche dans la thématique mécanique des fluides est surtout tournée vers l'étude et le contrôle des instabilités et de la turbulence. Dans la thématique énergétique, une grande partie des travaux a pour objectif la compréhension, la modélisation et la maîtrise des échanges de chaleur et de masse entre un solide et un fluide. Le LIMSI développe une recherche importante en thermoacoustique, dont la finalité technologique est la conception et le dimensionnement de machines pour faire du froid à basse température.

Equipes du LIMSI de l’ED 534 MIPEGE :

• Convection et Rotation : Le groupe s'intéresse principalement à l'étude des phénomènes fondamentaux, mécanismes de base et leurs couplages, intervenant dans les écoulements se produisant sous l'effet de forces d'Archimède thermique ou compositionnelle, ou sous l'effet d'un entraînement pariétal de type cisaillement visqueux ou thermo-capillaire. Ces études étant principalement effectuées à partir de simulations numériques, la confrontation expérimentale est effectuée au travers de collaborations étroites avec d'autres laboratoires.

• AERO : A travers la modélisation, la simulation numérique, et l'expérimentation, les travaux du groupe « Aérodynamique Instationnaire : turbulence et contrôle » visent à une meilleure prédiction et compréhension, pour un contrôle efficace, des écoulements de fluide dans lesquels la convection est dominante, et le régime est instationnaire voire pleinement turbulent. Les domaines applicatifs vont des transports terrestres à l'aéronautique et l'espace, en passant par l'acoustique, ou l'environnement.

• Transferts Solide-Fluide : Les sujets d’étude du groupe sont centrés sur les problèmes de transferts à une interface entre un fluide et un solide, et les phénomènes ou procédés

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dont la dynamique est pilotée par un tel transfert. Dans de nombreux cas, ces transferts sont couplés et mettent en jeu plusieurs échelles. Nos sujets sont : les écoulements diphasiques, la résistance de Kapitza et les transferts à nanoéchelle, les fluides oscillants en particulier en situation thermoacoustique, et la convection naturelle appliquée en particulier à l'habitat.

LSCE (Laboratoire des Sciences du Climat et l'Environnement) : La reconstruction des climats passés à partir d'archives historiques et naturelles, pour quantifier les changements de variables climatiques clés et permettre de confronter les simulations climatiques aux reconstructions, et ainsi analyser les causes des changements climatiques passés. Ces reconstructions utilisent des analyses physiques, chimiques et biologiques conduites sur des milieux naturels, et se déclinent suivant 3 grands réservoirs : calottes de glace, océans et continents.

Equipes du LSCE de l’ED 534 MIPEGE :

• CHRONOMAG : Les activités de l’équipe sont fortement focalisées sur l’étude des phénomènes climatiques rapides et leurs possibles déphasages inter-hémisphériques et inter-bassins. Les principaux axes de recherche sont: 1) l’établissement d’un outil de chronostratigraphie global et indépendant du climat pour les dernières centaines de milliers d’années, 2) l’étude des propriétés magnétiques et de la granulométrie des sédiments marins en tant que traceurs des variations des courants océaniques de fond et des changements de source détritique, 3) L’étude approfondie du processus d’archivage du signal magnétique par le sédiment, et 4) La reconstruction de la dynamique des grands systèmes volcaniques.

• GAZ RARES : Les activités de l'équipe Géochimie des Gaz Rares concernent essentiellement des études liées à l'origine et à la circulation des fluides (eaux, gaz) dans les enveloppes superficielles. Pour cela nos traceurs privilégiés sont les isotopes de l'hélium (3He/4He) et le tritium (3H), analysé par recroissance de l'hélium-3.

• GEOTRAC : Les thématiques scientifiques de l'équipe Géochronologie-Traceur-Archeomètrie (GEOTRAC) ont pour objectifs principaux de replacer les événements marquants de l’histoire de la Terre et de l'évolution de l'homme dans un cadre chronologique absolu et de contraindre les processus géochimiques régissant notre environnement actuel et passé. Ces thématiques recouvrent l'étude de la variation naturelle du carbone-14 au cours du temps, l’analyse de la dynamique actuelle et passée de la circulation océanique, dynamique passée de la végétation, l’évolution des populations humaines et de leur culture du Quaternaire récent, ainsi que la description des processus géochimiques organiques et inorganiques dans différents compartiments du système Terre (biosphère et océan).

• GLACCIOS : L'équipe GLACCIOS (Glaces et Continents, Climat et Isotopes Stables)

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est focalisée sur la reconstruction de la variabilité climatique à partir d'archives en milieu continental. Son activité est centrée sur l’étude d’archives fortement liées au cycle hydrologique en milieu continental ainsi que la modélisation. Les reconstructions quantitatives des variations climatiques sont effectuées essentiellement à partir de l’analyse des isotopes stables (eau, carbonates, cellulose), des micro-organismes (ostracodes) et des pollens.

• PALEOCEAN : Les thématiques de l’équipe Paléocéans s’articulent autour de quatre axes dont l’objectif commun est d’améliorer la compréhension des différents mécanismes jouant un rôle dans la variabilité climatique des dernières centaines de milliers d’années, et leurs interactions avec la climatologie globale, telle que les gaz à effet de serre (à travers le cycle du carbone), les calottes glaciaires, la biosphère continentale… Les reconstitutions de cette variabilité sont basées essentiellement sur l’étude des restes d’organismes retrouvés dans les sédiments marins.

• TCO : La thématique de l’équipe Transfert Continent-Océan est l’étude des échanges de matière sur les surfaces continentales et à leurs interfaces jusqu’au milieu marin, exprimant une orientation vers les processus à courte échelle de temps, caractéristiques des transferts continentaux. Les recherches s’appuient sur une solide connaissance du comportement des éléments chimiques dans les enveloppes superficielles et sur un savoir-faire analytique original : détection de marqueurs radioactifs, profils in situ de paramètres fondamentaux des échanges biogéochimiques, signatures multiélémentaires, analyse individualisée de proxies.

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Informations complémentaires disponibles sur le site de l’ED :

http://www.ed-mipege.u-psud.fr/