École Départementale des Sapeurs-Pompiers de l’Ain...

Chef d’Équipe Sapeur-Pompier Volontaire

École Départementale des Sapeurs-Pompiers de l’Ain

GUIDE DU STAGIAIRE

200, avenue du Capitaine Dhonne - BP 33 - 01001 BOURG EN BRESSE CEDEXTél : 04 37 62 15 00 - Fax : 04 37 62 15 01 - www.sdis01.fr

« Préparons nous aujourd’hui... ...pour nos objectifs de dem’ AIN »

EDSP 01 Crée par : Équipe d’élaboration des supports pédagogiques Version 4- Mise à jour le 30/04/2010

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I/ Introduction

Quelle que soit l’intervention, le personnel doit travailler en toute sécurité. Pour cela il doit : • se protéger en mettant une tenue correcte : tenue de protection individuelle. • assurer la protection des personnes qui interviennent avec lui : protection collective.

II/ Protection individuelle

III/ La sécurité collective

1) Les mesures de protection collective (binôme) • Garder toujours le contact • Agir en concertation • Respecter les consignes • Réfléchir avant d’agir • Surveiller l’environnement • Prévenir du danger • Penser au repli • Réaliser la mission • Rendre compte.

Visage - lunette de protection- visière- cagoule

Thorax - veste F1- veste de protection- gilet haute visibilité- ceinturon

Main - gants de travail en cuir ou en textile

Jambes - pantalon F1- sur pantalon

Pieds- botte ou rangers

Tête- casque F1 ou F2

Voie respiratoire- A. R. I.

Rôle du chef d’équipe en matière de sécuritéFAE SPV

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2) Les connaissances opérationnelles

G.N.R(Guide National de Référence)

- manoeuvre en binôme- A.R.I- L.S.P.C.C- E.G.E / E.F

Note de Service Exemple : NdS n°98/2007relative aux E.P.I.

Différents matériels - explosimètre- groupe électrogène- matériels de désincarcération- matériels médicaux- etc...

3) La communicationLa manoeuvre de base repose sur une unité composée de deux SP constituant le binôme.Le binôme est constitué d’un chef et d’un équipier qui reste indissociable. Le chef d’équipe reste en liaison avec son équipier à l’intérieur et avec son chef d’agrès à l’exté-rieur.

4) Règles de sécurité et d’hygiène individuelles et collectivesPrévention du coups de chaleur : le chef d’équipe doit être sensibilisé à ce risque et veiller, à ce que son équipier et lui-même se réhydratent.Hygiène au centre de secours :pour être au mieux de sa forme, il faut respecter les grands principes suivants : des nuits de sommeil complètes, des repas équilibrés, une bonne hydratation, entretenir sa condition phy-sique ...



Chef d’équipe


Principes de commandement opérationnelFAE SPV

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I/ L’environnement et le contexte opérationnel des S.P.

1) Le SDACR

DéfinitionC’est le Schéma Départemental d’Analyse et de Couverture des Risques.C’est l’inventaire des risques pour la sécurité des personnes et des biens auxquels doit faire face le SDIS. Il détermine les objectifs de couverture de ces risques.Son élaboration a été rendu obligatoire par les lois du 3 mai 1996 (dite de départementalisation) et du 17 août 2004 (dite de modernisation de la sécurité civile).

Les risques • naturels (inondation, incendie de forêt, effondrement de terrain, etc...) • technologiques (industriel, bâtimentaire) • liés au transport de matières dangereuses et radioactives (route, fluviale, ferroviaire)sociaux (rassemblement de personnes ex : manifestation sportive)



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2) Le R.O.DéfinitionC’est le Réglement Opérationnel.Il est élaboré par le groupement Opération-Prévision du S.D.I.S.Il définit les consignes d’intervention, les informations des autorités, les transmissions, les plans de secours et la gestion opérationnelle et commandement.

II/ Principes de bases du commandement • Limitation du nombre de subordonnés directs à commander (4 maximum). • Ordres vers les subordonnés. • Compte-rendu vers le supérieur direct. • Contrôle des actions menées.

III/ Les fonctions hiérarchiques

Dénomination Formation Grade minimum Fonction Commandement

Chef de site GOC 5 CommandantGère l’engagement

opérationnel deplusieurs colonnes.

Plus d’une colonne

Chef de colonne GOC 4 CapitaineGère l’engagement opérationnel de la

colonne.2 à 4 groupes

Chef de groupe GOC 3 Adjudant Gère l’engagementopérationnel du groupe 2 à 4 agrès

Chef d’agrès GOC 2 Sergent ouCaporal

Gère l’engagementopérationnel d’un agrès. 1 agrès

Chef d’équipe GOC 1 Caporal Gère le binôme 1 binôme

Un groupe d’intervention est un ensemble composé d’une V.L. et de 2 à 4 agrès.

IV/ Notion sur l’organisation d’une intervention

1) La Zone d’ Intervention (Z.I) C’est la zone géographique concernée par le sinistre et les opérations de secours. Elle peut se diviser en plusieurs zones : • Z.E : zone d’exclusion • Z.S.S : zone de soutien spécialisé

2) Le secteurC’est une division de la Z.I sous la responsabilité d’un chef de secteur. La sectorisation peut s’effectuer selon des zones géographiques ou selon le type d’activité.

3) Le point de transitDans le cadre d’opération de grande envergure, la mise en place d’un point de transit contrôlé permet de temporiser et de réguler l’engagement des moyens disponibles en fonction des besoins du C.O.S.

4)Le point de rassemblement des victimesLors d’une opération concernant un grand nombre de victimes, celles-ci seront dirigées vers le P.R.V. en attendant leur transport vers le P.M.A. ou directement vers un centre hospitalier.


Rôles et obligations du chef d’équipe - Chef d’agrès

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I/ Rôles et obligations du chef d’équipe

1) L’équipeLa composition diffère suivant la mission donnée: • lutte contre l’incendie : l’équipe est composée d’un binôme (chef d’équipe + équipier) • secours à personnes : l’équipe est composée d’un chef d’équipe et de deux ou trois équipiers (CE = CA si UV) • opérations diverses : l’équipe est composée d’un chef d’équipe et d’un équipier (CE = CA si UV).

2) L’importance du chef d’équipeDans l’exécution de la mission donnée par le chef d’agrès, le chef d’équipe doit faire preuve de rigueur, d’initiative et joue le rôle d’encadrement auprès de son équipier.

Le chef d’équipe est responsable de l’équipier, il joue un rôle clé dans l’efficacité et la sécurité de l’équipe, dans la réalisation de la mission.

3) Missions confiées au chef d’équipe • lutte contre les incendies : reconnaissance, sauvetage, attaque • secours à personnes : dégagement, soins, relevage • opérations diverses : missions de protection des personnes, des biens et de l’environnement.

A l’issue de la mission, le chef d’équipe rend compte de l’action de l’équipe au chef d’agrès de manière claire, précise et concise.

II/ Chef d’équipe / Chef d’agrès

Le chef d’équipe peut occuper sur certaines interventions les fonctions de chef d’agrès. Dans ce cas il devra : • décider du placement de son engin • décider des actions à mener (MGO) • renseigner l’échelon hiérarchique.Le chef d’équipe devra donc respecter le rôle du chef d’agrès, définit ci-après :

1) Pendant le trajet • guidage de l’engin • veiller au bon emploi des avertisseurs lumineux et sonores • veiller aux règles de prudence de son conducteur (code de la route, ceinture) • respecter le point de transit (si définit) • passer son arrivée sur les lieux

2) Lors de l’opération • respecter sa mission • rendre compte Ce rôle sera étudié lors du chef d’agrès opération diverses et VSAV.


Les transmissionsFAE SPV

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I/ La Base Émettrice Réceptrice

II/ Le poste portatif P2G (poste 2ème génération)

Appel de détresse

Validation

Fin de communicationRefus d’appel

Accès mode conférence

Clavier numérique

Accès 15 positions préprogrammées

Marche / arrêtRéglage volume

Alternat

Accès au mode direct


Les transmissionsFAE SPV

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III/ Les principaux groupes et modes directs dans l’Ain

• Groupe d’accueil : Gr 218 • Groupe opérationnelle : Gr 236 • Groupe SSU : Gr 240 • Groupe de commandement : Gr 244 • Il existe des communication tactique • Tactique d604 1er à mettre en place sur intervention • Tactique d663 pour la formation

IV/ Quand et comment rendre compte au chef d’agrès

1) Quand rendre compte ?Le chef d’équipe aura pour obligation de rendre compte au chef d’agrès dans les situations suivantes : • lors de chaque fin de mission • pour tout problème de sécurité rencontré par le binôme (blessure, malaise ou technique) • découverte d’une victime • découverte d’une bouteille de gaz • constatation d’une porte chaude • tout autre problème n’ayant pas attrait directe à la mission.

2) Comment rendre compte ? • moyens verbauxLe binôme devra alors ressortir du volume pour rendre compte. • utilisation du P2GAvant l’engagement, le chef d’agrès définira le mode direct à utiliser.


Choix des cartes et plan d’établissementrépertorié

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I/ Introduction

Quelle que soit la carte ou le plan qui lui est présenté, le chef d’équipe doit être capable de lire, d’interpréter les symboles présents et de diriger son équipier pour mener à bien la mission qui a été confiée à l’équipe.Pour cela, il lui faut connaître tous les éléments cartographiques spécifiques au département, ainsi que les risques particuliers à son secteur d’intervention.La connaissance des plans des établissements répertoriés est indispensable pour la réussite et l’efficacité d’une mission.

II/ Lecture d’une carte

La planimétrieLa planimétrie est la représentation sur une carte de l’ensemble des détails naturels et artificiels d’un compartiment de terrain.Elle obéit à des règles, des signes conventionnels et des couleurs normalisées. On trouve géné-ralement au bas des cartes, une légende qui définit chaque signe.

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Le nivellementLe nivellement est la représentation plane et conventionnelle du relief du terrain sur une surface plane (la carte).Il permet de déterminer l’altitude d’un point sur le terrain, de définir la valeur d’une pente et de faire ressortir le relief. Pour cela les concepteurs de carte utilisent plusieurs procédés comme les courbes de niveau.

Les courbes de niveauElles représentent le relief du terrain en reliant des points de même altitude. Pour donner une image représentative, ces courbes sont espacées de façon régulière ; cet espacement est appelé l’équidistance.

Il existe deux types de courbes : • courbes secondaires : représentées en trait fin continu • courbes maîtresses : toutes les cinq courbes de niveau fi-gurent une courbe maîtresse, trait gras et portant une indication d’altitude. Le sommet des chiffres représente le sens de montée.

L’ échelleAfin de représenter le plus fidèlement possible l’image d’un compar-timent de terrain sur une carte, il convient de transposer la distance réelle du terrain en une longueur plus petite sur sa représentation cartographique.Afin de garder une réduction fidèle des distances, on utilise un rapport appelé échelle.Ce rapport correspond toujours à 1 cm sur la carte, qui représente X mètres sur le terrain.

Exemples d’échelles :

Échelle Cm sur la carte Représentation sur le terrain (en cm) Mètres sur le terrain

1/10000 1 10000 1001/25000 1 25000 2501/50000 1 50000 500



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Exemple de calcul :Sur une carte au 1/25000, nous recherchons combien représente 4 cm sur le terrain.

Cm sur la carte 1 4Mètre sur le terrain 250 ?

(250x4) / 1 = 1000Sur la carte, 4 cm représenteront 1000 mètres.

Les points cardinauxIls sont représentés par une étoile appelée «rose des vents» (ci-dessus). Elle indique les points cardinaux qui sont au nombre de 4 : • le Nord (N) • le Sud (S) • l’Est (E) • l’Ouest (W).Sur les cartes, une forme simplifiée de cette étoile y figure fré-quemment ne faisant apparaître que le nord.

III/ Les coordonnées D.F.C.I

1) Définition : • Leur origine provient des feux de forêts Défense de la Forêt Contre les Incendies. • Couverture uniquement du territoire national • Les cartes employées en D.F.C.I sont au 1/100000ème. • Le carroyage est bi-kilométrique.

2) Le carroyageLe carroyage D.F.C.I se découpe en carrés de 100 km de côté identifiables par des lettres, en abscisse et en ordonnée.

3) Les carrés de 20 km Chaque carré de 100 km (carré bleu) est ensuite divisé en car-rés de 20 km (carré rouge), identifiables par des chiffres, en abscisse et en ordonnées.


Choix des cartes et plan d’établismentrépertorié

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4) Les carrées de 2 kmChaque carré de 20 km est ensuite subdivisé en carrés de 2 km (carré rouge), identifiables par des lettres en abscisse et des chiffres en ordonnées.

5) Désignation d’un point à l’intérieur d’un carré de 2 kmLe carré de 2 km est ensuite découpé en 5 zones de 1 km de côté, numérotées de 1 à 5.

IV/ Lecture des plans d’établissement répertorié

1) Les symbolesSymboles représentant des acheminements et accès de secours

Commentaire explicatif SymboleAccès principal par voirie :

Dans ce cas, il s’agit de l’indication d’un Accès principal dans l’établissement à partir d’une voirie. Le chiffre intérieur indique le numéro de cet accès (dans cet exemple: accès n°2).

Accès principal au bâtiment :Dans ce cas, il s’agit de l’indication d’un Accès permettant d’entrer dans l’ensemble du bâti-ment. Le chiffre intérieur indique le numéro de cet accès (dans cet exemple: accès n°3)

Accès secondaire au bâtiment :Dans ce cas, il s’agit de l’indication d’un Accès secondaire à un local et ne donnant pas la pos-sibilité d’accéder à l’ensemble du bâtiment. Le chiffre intarieur indique le numéro de cet ac-cès (dans cet exemple: accès n°5).

Accès toiture :Dans ce cas, il s’agit de l’indication d’un Accès permettant d’accéder à la toiture du bâtiment.


Choix des cartes et plan d’établismentrépertorié

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Cheminement en étage :Dans ce cas, il s’agit de l’indication d’un Chemi-nement. La couleur rouge indique un chemine-ment en étage.

Voie engins :Emplacement de la Voie praticable par les en-gins d’incendie.

Voie échelle :Emplacement de la Voie réservée pour l’accès des véhicules avec échelle.

Accès Dévidoir :Emplacement de la voie réservée pour l’accès des Dévidoirs de tuyaux incendie.

• Symboles représentant des éléments de construction existantsCommentaire explicatif Symbole

Cloison :Emplacement d’une cloison. Un trait fin.

Mur non coupe-feu :Emplacement d’un mur non coupe-feu. Un trait fort.

Mur coupe-feu :Emplacement d’un mur coupe-feu. Un double trait fort, avec liseré intérieur rouge. Avec in-dication du degré (dans cet exemple: CF 2 h).

Porte coupe-feu :Emplacement d’une porte coupe-feu. Avec in-dication du degré (dans cet exemple: CF 2 h)

• Symboles représentant des organes de coupureCommentaire explicatif Symbole

Coupure générale électricité :Emplacement de la coupure générale d’électri-cité du bâtiment ou de l’établissement.

Coupure partielle électricité :Emplacement de la coupure partielle d’électri-cité du bâtiment ou de l’établissement. L’éti-quette indiquera le local ou la zone affectée par cette coupure (dans cet exemple: les BU-REAUX).

Coupure générale gaz :Emplacement de la coupure générale de gaz du bâtiment ou de l’établissement.

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Coupure partielle gaz :Emplacement de la coupure partielle de gaz du bâtiment ou de l’établissement. L’étiquette in-diquera le local ou la zone affectée par cette coupure (dans cet exemple: l’ ATELIER).

Coupure générale eau :Emplacement de la coupure générale de l’ali-mentation en eau du bâtiment ou de l’établis-sement.

Chaufferie :Emplacement de la chaufferie.

Symboles représentant des bouches, poteaux ou colonnesCommentaire explicatif Symbole

Rappel : (sur poteaux et Bouches d’incendie)

Poteau d’incendie de 2x100 mm :Emplacement d’un Poteau d‘Incendie «Gros Débit» 2x100 mm. Indication du débit, du n° d’ordre et du Ø de la canalisation d’alimenta-tion (dans cet exemple: débit de 120m³-, n°126 et Ø de 150mm-).

Poteau d’incendie de 100 mm :Emplacement d’un Poteau d’Incendie de 100 mm. Indication du débit, du n° d’ordre et du Ø de la canalisation d’alimentation (dans cet exemple: débit de 60m³-, n° 269 et Ø de 100mm-).

Poteau d’incendie de 70 mm :Emplacement d’un Poteau d’Incendie de 70 mm. Indication du débit, du n° d’ordre et du Ø de la canalisation d’alimentation (dans cet exemple: débit de 30m³, n° 356 et Ø de 80mm).

Bouche d’incendie de 100 mm :Emplacement d’une Bouche d’Incendie de 100 mm. Indication du débit, du n° d’ordre et du Ø de la canalisation d’alimentation (dans cet exemple: débit de 90m³, n° 111 et Ø de 100 mm).

Bouche d’incendie de 80 mm :Emplacement d’une Bouche d’Incendie de 80 mm. Indication du débit, du n° d’ordre et du Ø de la canalisation d’alimentation (dans cet exemple: débit de 60 m³, n° 056 et Ø de 80mm).



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Colonne sèche :Emplacement de la Colonne sèche. Indication du numéro d’ordre et du Ø du demi-raccord de l’orifice d’alimentation (dans cet exemple: n° 025 et Ø de 70 mm).

Colonne humide :Emplacement de la Colonne humide. Indication du numéro d’ordre et du Ø du demi-raccord de l’orifice d’alimentation (dans cet exemple: n° 003 et Ø de 70 mm).

Symboles représentant des points d’eau naturels ou artificielsCommentaire explicatif Symbole

Réserve artificielle enterrée (1) :Emplacement de la Réserve artificielle enter-rée. Indication du numéro d’ordre, de la capa-cité initiale et de ré-alimentation(2) éventuelle (dans cet exemple: n° 045, cap. initiale de 500 m³ et ré-alimentation de +35 m³/h).

Réserve artificielle à l’air libre :Emplacement de la Réserve artificielle à l’air libre. Indication du numéro d’ordre, de la ca-pacité initiale et de ré-alimentation éventuelle (dans cet exemple: n° 003, cap. initiale de 250 m³ et sans ré-alimentation).

Réserve artificielle souple:Emplacement de la Réserve artificielle souple. Indication du numéro d’ordre, de la capacité initiale et de ré-alimentation Èventuelle (dans cet exemple: n° 002, cap. initiale de 120 m³ et sans ré-alimentation).

Réserve naturelle :Emplacement de la Réserve naturelle. Indica-tion du numéro d’ordre, de la capacité initiale et de ré-alimentation éventuelle (dans cet exemple: n° 014, cap. initiale de 20 000 m³ et sans ré-alimentation).



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Symboles représentant l’organisation de l’opérationCommentaire explicatif SymboleEmplacement du PCO :

Emplacement proposé pour le Poste de Com-mandement Opérationnel.

Emplacement du PCS :Emplacement proposé pour le Poste de Com-mandement de Site.

Emplacement du PCC :Emplacement proposé pour le Poste de Com-mandement de Colonne.

Emplacement du CRM :Emplacement proposé pour le Centre de Ras-semblement des Moyens.

Emplacement du PT :Emplacement proposé pour le Point de Transit.

Emplacement du PMA :Emplacement proposé pour le Poste Médical Avancé.

Emplacement du PRV :Emplacement proposé pour le Point de Rassem-blement des Victimes.

Emplacement du CIS :Emplacement du Centre d’ Incendie et de Se-cours.

Zone à protéger en priorité :Zone du bâtiment ou de l’établissement à pro-téger en priorité.


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Symboles graphiques pour plansCommentaire explicatif SymboleOrientation du plan :

Symbole graphique donnant l’orientation du plan.

Échelle graphique 100000ème :Représentation graphique des distances, pla-cée sur les plans, afin d’avoir une visualisation rapide des distances en kilomètres (utilisé au 1/100 000).

Échelle graphique 25000ème :Représentation graphique des distances, pla-cée sur les plans, afin d’avoir une visualisation rapide des distances en mètres (utilisé au 1/25 000).

Les plans d’établissement répertoriéOn les trouve sous la forme d’un dossier composé de plusieurs pages : • une page de garde • un plan de situation • un plan de masse • des niveaux

La page de gardeLa page de garde est une page de présentation de l’établissement. On y retrouve des informa-tions concernant: • le nom, l’adresse et les caractéristiques de l’établissement • les échelons d’intervention • les risques de l’établissement • les consignes générales • les poteaux d’incendiesToutes les pages sont identifiables par une cartouche placée en bas de page.


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le plan de situationLe plan de situation a pour objectif de situer géographiquement l’établissement et les différents accès routiers pour s’y rendre. Les points importants apparaissant sont le nom de l’établissement, le nord pour l’orientation du plan, l’échelle, la légende.


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le plan de masseC’est une vue aérienne de l’établissement représenté dans son ensemble. Il permet aux équipes d’intervention de se diriger à l’extérieur de l’établissement et d’en connaître les accès. De plus il fait apparaître l’implantation des poteaux d’incendies et les différents emplacements de véhicule liés à l’organisation de l’intervention (exemple: PC, CRM,etc...).Comme pour le plan de situation, figurent également une légende et le nord.

le plan par niveauIl représente l’intérieur de l’établissement. De nombreuses informations le concernant y figu-rent par l’intermédiaire de symboles.


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Alimentation de l’engin pompeFAE SPV

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I/ Rôle du chef d’équipe lors de l’alimentationLe chef d’équipe dans le cadre de l’alimentation de l’engin-pompe est responsable : • du binôme d’alimentation • du bon déroulement des ordres qui lui ont été donnés par le chef d’agrès(ex: emplacement du point d’eau) • de l’alimentation de l’engin-pompe (dans les meilleurs délais et les meilleures conditions)du compte-rendu fait au chef d’agrès sur un quelconque problème rencontré lors de la manoeuvre.

II/ Les différentes possibilités pour alimenter un engin-pompe

1) Alimentation sur poteau d’incendieLorsque le P.I se situe à plus de 20 mètres de l’engin, le BAL réalise l’alimentation au moyen du dévidoir mobile en établissant une ou deux ligne(s). Le matériel à prendre sera la clé fédérale ou clé, poteau.

2) Alimentation sur bouche d’incendie Le BAL prendra comme matériel la clé de bouche et la retenue 100 x 65.


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Alimentation de l’engin pompeFAE SPV

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3) Déroulement chronologique de la manoeuvre «Alimentation d’une prise d’eau»

CHEF BAL EQUIPIER BAL1 Décrochent le dévidoir de la division et suivent le chef d’agrès

2 Pose la division à terre (ou effectue le bran-chement sur colonne sèche) Bascule la flèche

3 Tirent le dévidoir vers la prise d’eau

4Donne le 1/2 raccord au conducteur qui met en eau (sauf ordre contraire) ou se raccorde sur

la prise d’eau (poteau ou bouche d’incendie)

Laisse le dévidoir à proximité de l’engin

5 Vérifient l’établissement en remontant vers le point d’attaque.Se mettent à la disposition du chef d’agrès

Remarque :En plus du matériel de base, le binôme se munira de la clé fédérale pour l’alimentation sur un P.I. et de la clé de bouche et de la retenue pour la B.I.

4) Alimentation de la pompe en aspiration

Cette manoeuvre est dirigée par le conducteur aidé du binôme d’alimentation.Le conducteur et le BAL : - sortent le matériel nécessaire (tuyaux d’aspiration, crépine, commande) et disposent les tuyaux d’aspiration bout à bout. - montent la ou les lignes d’aspiration en commençant par la crépine, le conducteur at-tache la commande au raccord de la crépine. - raccordent la ou les lignes des aspiraux à l’orifice d’alimentation - procèdent à la mise à l’eau de la ligne d’aspiration, ils dirigent la crépine à l’aide de la commande qu’ils amarrent à une partie résistante fixe.

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