Eco Quartiers 200810

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Éco-quartiers : les Epl innovent

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Éco-quartiers :les Epl innovent

Fédération des Epl46, rue Notre-Dame des Victoires - 75002 ParisTél. : 01 53 32 22 00 - Fax : 01 53 32 22 22www.lesepl.fr

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Eco-quartiersles Entreprises publiques

locales innovent

Édité par la Fédération des Epl

46, rue Notre-Dame des Victoires75002 ParisTél. : 01 53 32 22 00Fax : 01 53 32 22 22

www.lesepl.fr

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SommaireIntroduction

2

Les Entreprises publiques locales sont souvent à la pointe de l’innovation locale. Les éco-quartiers en sont une bonne illustration car le 1er éco-quartier de France a été concrétisé àChalon sur Saône par la Sem Val de Bourgogne en 2007, et sur les 7 opérations actuellementréférencées par le Ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et del’aménagement du territoire, 5 sont pilotés par des Entreprises publiques locales.

La Fédération des Epl et ses adhérents ont souhaité présenter un large panel d’éco-quartiersdans lesquels des Epl sont impliquées intégrant au-delà des 5 opérations précitées, 21 autresopérations, en projet ou en cours de réalisation, se présentant comme des éco-quartiers. Cepremier document constitue un outil de travail évolutif mais Il permet en l’état d’appréhen-der la diversité des opérations menées en France et les savoir-faire comme la méthodologiedéployés par les Entreprises publiques locales.

Le Grenelle de l’Environnement s’est fixé comme objectif : « Au moins un éco-quartier avant2012 dans toutes les communes ayant des programmes de développement de l’habitatsignificatif ». Ce guide atteste que les Entreprises publiques locales sont d’ores et déjà enga-gées pour satisfaire cette ambition aux côtés des collectivités locales.

Alsace - Bas-RhinLes Brasseries Kronenbourg à Cronenbourg – Sers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

Bourgogne - Saône et LoireSaint-Jean des Jardins à Chalon sur Saône – Sem Val de Bourgogne . . . . . . . . . 6

Bretagne - Ille-et-VilaineLa Courrouze à Rennes – St Jacques de la Lande – Sem Territoires . . . . . . . . . . . 8

Centre - CherHôpital militaire Baudens à Bourges – Territoria . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

Haute-Normandie - Seine-MaritimeLe Grand Hameau au Havre – Shema . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

Ile-de-France - EssonneClause Bois-Badeau à Brétigny sur Orge – Sorgem . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

Ile-de-France - Hauts-de-SeineZac Sainte-Geneviève à Nanterre – Semna . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

Ile-de-France - ParisZAC Pajol – Semaest . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20ZAC Rungis – Semapa . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24Zac Claude Bernard – Semavip . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28Zac Clichy Batignolles – Semavip . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32

Languedoc-Roussillon - HéraultZac des Pielles à Frontignan – Hérault Aménagement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36

Midi-Pyrénnées - Haute-GaronneZac Andromède à Blagnac et Beauzelle – Sem Constellation . . . . . . . . . . . . . . 40Zac Monges Croix du Sud à Cornebarrieu – Sem Constellation . . . . . . . . . . . . . 42

Nord-Pas-de-Calais - NordRives de la Haute Deûle à Lille – Soreli . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44

Pays de la Loire - Loire-AtlantiqueBottière Chenaie à Nantes – Nantes Aménagement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48Erdre Porterie à Nantes – Nantes Aménagement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52

Pays de la Loire - Maine-et-LoireZac des Capucins à Angers – Sara . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56

Rhône-Alpes - IsèreZac de Bonne à Grenoble - Sages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58

Rhône-Alpes - RhôneLa Confluence – Lyon Confluence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62Hauts de Feuilly à Saint-Priest – Serl . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68

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SommaireIntroduction

2

Les Entreprises publiques locales sont souvent à la pointe de l’innovation locale. Les éco-quartiers en sont une bonne illustration car le 1er éco-quartier de France a été concrétisé àChalon sur Saône par la Sem Val de Bourgogne en 2007, et sur les 7 opérations actuellementréférencées par le Ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et del’aménagement du territoire, 5 sont pilotés par des Entreprises publiques locales.

La Fédération des Epl et ses adhérents ont souhaité présenter un large panel d’éco-quartiersdans lesquels des Epl sont impliquées intégrant au-delà des 5 opérations précitées, 21 autresopérations, en projet ou en cours de réalisation, se présentant comme des éco-quartiers. Cepremier document constitue un outil de travail évolutif mais Il permet en l’état d’appréhen-der la diversité des opérations menées en France et les savoir-faire comme la méthodologiedéployés par les Entreprises publiques locales.

Le Grenelle de l’Environnement s’est fixé comme objectif : « Au moins un éco-quartier avant2012 dans toutes les communes ayant des programmes de développement de l’habitatsignificatif ». Ce guide atteste que les Entreprises publiques locales sont d’ores et déjà enga-gées pour satisfaire cette ambition aux côtés des collectivités locales.

Alsace - Bas-RhinLes Brasseries Kronenbourg à Cronenbourg – Sers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

Bourgogne - Saône et LoireSaint-Jean des Jardins à Chalon sur Saône – Sem Val de Bourgogne . . . . . . . . . 6

Bretagne - Ille-et-VilaineLa Courrouze à Rennes – St Jacques de la Lande – Sem Territoires . . . . . . . . . . . 8

Centre - CherHôpital militaire Baudens à Bourges – Territoria . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

Haute-Normandie - Seine-MaritimeLe Grand Hameau au Havre – Shema . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

Ile-de-France - EssonneClause Bois-Badeau à Brétigny sur Orge – Sorgem . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

Ile-de-France - Hauts-de-SeineZac Sainte-Geneviève à Nanterre – Semna . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

Ile-de-France - ParisZAC Pajol – Semaest . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20ZAC Rungis – Semapa . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24Zac Claude Bernard – Semavip . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28Zac Clichy Batignolles – Semavip . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32

Languedoc-Roussillon - HéraultZac des Pielles à Frontignan – Hérault Aménagement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36

Midi-Pyrénnées - Haute-GaronneZac Andromède à Blagnac et Beauzelle – Sem Constellation . . . . . . . . . . . . . . 40Zac Monges Croix du Sud à Cornebarrieu – Sem Constellation . . . . . . . . . . . . . 42

Nord-Pas-de-Calais - NordRives de la Haute Deûle à Lille – Soreli . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44

Pays de la Loire - Loire-AtlantiqueBottière Chenaie à Nantes – Nantes Aménagement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48Erdre Porterie à Nantes – Nantes Aménagement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52

Pays de la Loire - Maine-et-LoireZac des Capucins à Angers – Sara . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56

Rhône-Alpes - IsèreZac de Bonne à Grenoble - Sages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58

Rhône-Alpes - RhôneLa Confluence – Lyon Confluence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62Hauts de Feuilly à Saint-Priest – Serl . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68

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Président : Jacques BIGOT, Président de la Communauté urbaine de Strasbourg et maire d’Illkirch-Graffenstaden

Directeur général : Eric FullenwarthResponsable de l’opération : Maude Rives

Son objectif :

L'arrêt des installations de production et de conditionnement des Brasseries Kronenbourg, en2000, a amené la désaffection de la partie Nord de leur site situé au cœur du quartier deCronenbourg, sur lequel restent actifs, le siège social des Brasseries Kronenbourg et l'unité derecherche et développement.

Cette friche industrielle, disposant de moyens importants, située à proximité du centre deStrasbourg, constitue une opportunité urbaine.

L’opération, d’environ 400 logements sur un site de 3,8 hectares répond aux objectifs suivants :• un quartier sans voiture, permettant néanmoins les déposes ponctuelles,• une prise en compte de la notion de développement durable et de qualité environne-

mentale avec le concours d’environnementalistes, de paysagistes, et de spécialistes enénergie renouvelable et basse consommation,

• une diversité architecturale, grâce à la rédaction d’un cahier des charges architecturalexigeant servant de support à 17 concours ayant pour objectif d’obtenir des projets de tra-mes architecturales variées, mais cohérentes,

• un management de projet novateur à travers la conduite, par la Sers, de l’ensemble desprojets des architectes (de l’esquisse à la phase APD), en relation étroite avec les promo-teurs et bailleurs (dépôt de permis de construire conjoint),

• la communication, en associant les habitants au projet, les écoles d’architecture strasbour-geoises et les différents partenaires de la Sers (CAUE 67, ADEUS, Ordre des Architectes, etc.,),

• l’expérimentation, notamment à travers la réalisation d’un immeuble d’habitation par uneassociation d’auto-promotion et la réalisation par la Sers d’un bâtiment à énergie positive.

Les enjeux :

• Maintenir sur le site le siège de Kronenbourg et leur unité « Recherche et Développement »à Strasbourg,

• Répondre à la pression immobilière dans un quartier bien desservi et bien équipé,• Renforcer l'attractivité du quartier de Cronenbourg en améliorant ses espaces publics, sa

desserte,• Réaliser une opération phare pour la Sers prenant en compte le développement durable,

la haute qualité environnementale, la qualité architecturale en cohérence avec l'urba-nisme de l'opération.

Sa description :

Le projet urbain devra tenir compte, tout à la fois, d'un programme de construction ambi-tieux, mais aussi d'une mixité urbaine pour aboutir à un quartier vivant et attractif.L’opération proposera environ 400 logements, avec quelques commerces en rez-de-chaus-sée d’immeuble, une salle multi-activités, des jardins familiaux ainsi qu’un parc aux essencesfruitières ou décoratives.Tournant le dos à la voiture, le projet privilégiera les déplacements doux, avec la présencedu tram et des bus à proximité. Un parking collectif de 336 places est prévu en sous-sol pourle quartier. La volonté, en terme énergétique, est de ne pas dépasser les 50kWh/an/m2 par unité d’ha-bitation. La Sers montrera l’exemple dans au moins un immeuble dont la consommationénergétique sera positive. Celui-ci produira lui-même, en ayant recours aux énergies renou-velables (panneaux photovoltaïques, géothermie) les ressources énergétiques nécessaires àtous ses occupants.Le développement durable s’exprimera également au travers de la préservation des res-sources en eau, les eaux de pluie étant récupérées grâce à des noues paysagères permet-tant l’alimentation du parc paysager.L’habitat, du T1 au T5, mariera le collectif, l’intermédiaire, le locatif et l’accession à la pro-priété et fera intervenir des bailleurs sociaux (25%), des promoteurs et des acteurs de l’auto-promotion (démarche d’un groupement de particuliers qui réalise, afin de l’habiter, unimmeuble collectif doté de qualités éco-performantes).

Ses effets :

La Sers a pour ambition de donner à ce quartier le rôle de vitrine du savoir-faire alsacien, leconcept qu’elle développe sollicite, dans une démarche innovante de projet, l’ensembledes compétences créatives et techniques des acteurs territoriaux de la construction, et ins-taure un dialogue constructif avec les usagers tout au long du processus d’élaboration, afinde définir les conditions du « vivre ensemble ».

Quelques chiffres :

Réalisation prévue entre 2009 et 2013

Spécificité :

Cette opération est menée de façon indépendante par la Sers, propriétaire des terrains.

AlsaceBas-Rhin

Les Brasseries Kronenbourg à Cronenbourg Sers

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Président : Jacques BIGOT, Président de la Communauté urbaine de Strasbourg et maire d’Illkirch-Graffenstaden

Directeur général : Eric FullenwarthResponsable de l’opération : Maude Rives

Son objectif :

L'arrêt des installations de production et de conditionnement des Brasseries Kronenbourg, en2000, a amené la désaffection de la partie Nord de leur site situé au cœur du quartier deCronenbourg, sur lequel restent actifs, le siège social des Brasseries Kronenbourg et l'unité derecherche et développement.

Cette friche industrielle, disposant de moyens importants, située à proximité du centre deStrasbourg, constitue une opportunité urbaine.

L’opération, d’environ 400 logements sur un site de 3,8 hectares répond aux objectifs suivants :• un quartier sans voiture, permettant néanmoins les déposes ponctuelles,• une prise en compte de la notion de développement durable et de qualité environne-

mentale avec le concours d’environnementalistes, de paysagistes, et de spécialistes enénergie renouvelable et basse consommation,

• une diversité architecturale, grâce à la rédaction d’un cahier des charges architecturalexigeant servant de support à 17 concours ayant pour objectif d’obtenir des projets de tra-mes architecturales variées, mais cohérentes,

• un management de projet novateur à travers la conduite, par la Sers, de l’ensemble desprojets des architectes (de l’esquisse à la phase APD), en relation étroite avec les promo-teurs et bailleurs (dépôt de permis de construire conjoint),

• la communication, en associant les habitants au projet, les écoles d’architecture strasbour-geoises et les différents partenaires de la Sers (CAUE 67, ADEUS, Ordre des Architectes, etc.,),

• l’expérimentation, notamment à travers la réalisation d’un immeuble d’habitation par uneassociation d’auto-promotion et la réalisation par la Sers d’un bâtiment à énergie positive.

Les enjeux :

• Maintenir sur le site le siège de Kronenbourg et leur unité « Recherche et Développement »à Strasbourg,

• Répondre à la pression immobilière dans un quartier bien desservi et bien équipé,• Renforcer l'attractivité du quartier de Cronenbourg en améliorant ses espaces publics, sa

desserte,• Réaliser une opération phare pour la Sers prenant en compte le développement durable,

la haute qualité environnementale, la qualité architecturale en cohérence avec l'urba-nisme de l'opération.

Sa description :

Le projet urbain devra tenir compte, tout à la fois, d'un programme de construction ambi-tieux, mais aussi d'une mixité urbaine pour aboutir à un quartier vivant et attractif.L’opération proposera environ 400 logements, avec quelques commerces en rez-de-chaus-sée d’immeuble, une salle multi-activités, des jardins familiaux ainsi qu’un parc aux essencesfruitières ou décoratives.Tournant le dos à la voiture, le projet privilégiera les déplacements doux, avec la présencedu tram et des bus à proximité. Un parking collectif de 336 places est prévu en sous-sol pourle quartier. La volonté, en terme énergétique, est de ne pas dépasser les 50kWh/an/m2 par unité d’ha-bitation. La Sers montrera l’exemple dans au moins un immeuble dont la consommationénergétique sera positive. Celui-ci produira lui-même, en ayant recours aux énergies renou-velables (panneaux photovoltaïques, géothermie) les ressources énergétiques nécessaires àtous ses occupants.Le développement durable s’exprimera également au travers de la préservation des res-sources en eau, les eaux de pluie étant récupérées grâce à des noues paysagères permet-tant l’alimentation du parc paysager.L’habitat, du T1 au T5, mariera le collectif, l’intermédiaire, le locatif et l’accession à la pro-priété et fera intervenir des bailleurs sociaux (25%), des promoteurs et des acteurs de l’auto-promotion (démarche d’un groupement de particuliers qui réalise, afin de l’habiter, unimmeuble collectif doté de qualités éco-performantes).

Ses effets :

La Sers a pour ambition de donner à ce quartier le rôle de vitrine du savoir-faire alsacien, leconcept qu’elle développe sollicite, dans une démarche innovante de projet, l’ensembledes compétences créatives et techniques des acteurs territoriaux de la construction, et ins-taure un dialogue constructif avec les usagers tout au long du processus d’élaboration, afinde définir les conditions du « vivre ensemble ».

Quelques chiffres :

Réalisation prévue entre 2009 et 2013

Spécificité :

Cette opération est menée de façon indépendante par la Sers, propriétaire des terrains.

AlsaceBas-Rhin

Les Brasseries Kronenbourg à Cronenbourg Sers

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Président Directeur Général : Benjamin GRIVEAUX, Conseiller municipal de Chalon sur Saône et Conseiller général

Directeur : Jean-Michel CohenResponsable de l’opération : Séverine Hallard

Son objectif :

Cet éco-quartier traduit la volonté de la ville de Chalon : • de développer l’offre d’habitat, en vue de limiter l’étalement urbain, tout en agissant en

faveur de l’environnement,• de créer un quartier qui permet d’accompagner la réalisation de logements neufs en les

intégrant au tissu du bâti existant dans un environnement attractif, respectueux de l’envi-ronnement,

• de développer une forme d’habitat répondant à la demande, en accession ou location,en partenariat avec les promoteurs.

Sa description :

En 2002, la ville de Chalon sur Saône est retenue pour le programme Villa Urbaine Durable,afin de créer 45 logements. La Sem Val de Bourgogne, a étendu cette démarche pour laville, à l’aménagement de la ZAC. Le plan masse intègre également le caractère maraîcherdu quartier en laissant une part belle aux jardins familiaux et aux espaces verts. Le pro-gramme est de 40 maisons individuelles, dont 10 en accession et 30 en locatif social, 145appartements, 2 maisons médicales et des jardins familiaux.

Les cibles prioritaires de l’éco-quartier sont les suivantes : • Energie : extension du réseau de chauffage urbain pour venir desservir le quartier, dont la

capacité de chauffage a été accrue par la création d’une chaufferie bois.• Eaux pluviales : récupération de l’eau pour l’arrosage des espaces verts, double réseau

d’eau pluviale (bâtiment et voierie), bassin de rétention.• Limitation de la circulation automobile : création de larges allées piétonnes pour desservir

les maisons, créations de pistes cyclables, création d’un nouvel arrêt de bus pour desservirle quartier.

• Promouvoir la qualité environnementale des immeubles bâtis : choix des promoteurs enfonction de leur volonté de s’inscrire dans une démarche de développement durable,création d’un cahier des charges environnemental qui s’impose aux promoteurs dans lecadre des cessions de charges foncières, développement de la bio-diversité, et choix devégétaux peu consommateurs d’eau.

Ses effets :

Sur le plan de l’habitat, cette opération a permis la réalisation de 40 logements dits « Villasurbaines durables » dont 35 sont occupés depuis mars 2007. 60 appartements sont égale-ment livrés depuis juin 2007. La livraison de l’ensemble des logements de cet éco-quartier,prévu en 2009, contribue à l’accélération du rythme de livraison des logements neufs àChalon, passant ainsi de 35 entre 2000 et 2003 à 163 en 2006 et plus de 370 en 2007.

La valeur ajoutée de l’économie mixte :

La Sem Val de Bourgogne, de part sa connaissance technique et financière d’un montaged’opération, a permis de réaliser un aménagement de quartier qualitatif dans le respect desobjectifs de la collectivité en matière d’habitat et d’environnement. Cela s’explique d’unepart par sa bonne connaissance des services techniques de la Ville : la Sem Val deBourgogne, dans le cadre de la transversalité des sujets de l’opération, a su faire le lien entreles différents services techniques de la collectivité, et mettre en adéquation les exigencesde ces derniers avec ceux des promoteurs ou inversement. Grâce à la maîtrise des équili-bres financiers par la Sem, la participation d’équilibre de la collectivité, prévue initialement,a été supprimée.

Quelques chiffres :

L’ensemble de l’opération correspond à un coût global de 3.2 millions d’euros d’investissement.3.3 millions de recettes de cessions de charges foncières sont prévues.

Opération citée parmi les 7 opérations pilotes sur le site du MEEDDAT

Saint-Jean des Jardins à Chalon sur Saône Sem Val de Bourgogne

Bourgogne Saône et Loire

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Président Directeur Général : Benjamin GRIVEAUX, Conseiller municipal de Chalon sur Saône et Conseiller général

Directeur : Jean-Michel CohenResponsable de l’opération : Séverine Hallard

Son objectif :

Cet éco-quartier traduit la volonté de la ville de Chalon : • de développer l’offre d’habitat, en vue de limiter l’étalement urbain, tout en agissant en

faveur de l’environnement,• de créer un quartier qui permet d’accompagner la réalisation de logements neufs en les

intégrant au tissu du bâti existant dans un environnement attractif, respectueux de l’envi-ronnement,

• de développer une forme d’habitat répondant à la demande, en accession ou location,en partenariat avec les promoteurs.

Sa description :

En 2002, la ville de Chalon sur Saône est retenue pour le programme Villa Urbaine Durable,afin de créer 45 logements. La Sem Val de Bourgogne, a étendu cette démarche pour laville, à l’aménagement de la ZAC. Le plan masse intègre également le caractère maraîcherdu quartier en laissant une part belle aux jardins familiaux et aux espaces verts. Le pro-gramme est de 40 maisons individuelles, dont 10 en accession et 30 en locatif social, 145appartements, 2 maisons médicales et des jardins familiaux.

Les cibles prioritaires de l’éco-quartier sont les suivantes : • Energie : extension du réseau de chauffage urbain pour venir desservir le quartier, dont la

capacité de chauffage a été accrue par la création d’une chaufferie bois.• Eaux pluviales : récupération de l’eau pour l’arrosage des espaces verts, double réseau

d’eau pluviale (bâtiment et voierie), bassin de rétention.• Limitation de la circulation automobile : création de larges allées piétonnes pour desservir

les maisons, créations de pistes cyclables, création d’un nouvel arrêt de bus pour desservirle quartier.

• Promouvoir la qualité environnementale des immeubles bâtis : choix des promoteurs enfonction de leur volonté de s’inscrire dans une démarche de développement durable,création d’un cahier des charges environnemental qui s’impose aux promoteurs dans lecadre des cessions de charges foncières, développement de la bio-diversité, et choix devégétaux peu consommateurs d’eau.

Ses effets :

Sur le plan de l’habitat, cette opération a permis la réalisation de 40 logements dits « Villasurbaines durables » dont 35 sont occupés depuis mars 2007. 60 appartements sont égale-ment livrés depuis juin 2007. La livraison de l’ensemble des logements de cet éco-quartier,prévu en 2009, contribue à l’accélération du rythme de livraison des logements neufs àChalon, passant ainsi de 35 entre 2000 et 2003 à 163 en 2006 et plus de 370 en 2007.

La valeur ajoutée de l’économie mixte :

La Sem Val de Bourgogne, de part sa connaissance technique et financière d’un montaged’opération, a permis de réaliser un aménagement de quartier qualitatif dans le respect desobjectifs de la collectivité en matière d’habitat et d’environnement. Cela s’explique d’unepart par sa bonne connaissance des services techniques de la Ville : la Sem Val deBourgogne, dans le cadre de la transversalité des sujets de l’opération, a su faire le lien entreles différents services techniques de la collectivité, et mettre en adéquation les exigencesde ces derniers avec ceux des promoteurs ou inversement. Grâce à la maîtrise des équili-bres financiers par la Sem, la participation d’équilibre de la collectivité, prévue initialement,a été supprimée.

Quelques chiffres :

L’ensemble de l’opération correspond à un coût global de 3.2 millions d’euros d’investissement.3.3 millions de recettes de cessions de charges foncières sont prévues.

Opération citée parmi les 7 opérations pilotes sur le site du MEEDDAT

Saint-Jean des Jardins à Chalon sur Saône Sem Val de Bourgogne

Bourgogne Saône et Loire

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Président : Emmanuel COUET, Maire de Saint-Jacques-de-la-Lande, Vice-Président délégué à l’aménagement à la Commission Aménagement et Habitat de Rennes Métropole

Directeur général : Jean-Louis AmarResponsable de l’opération : Eric Beaugé

Son objectif :

Requalifier une vaste friche industrielle et militaire en péri-centre en vue d’y accueillir un vérita-ble morceau de ville avec toutes ses composantes (logements, activités, services, infrastructu-res) dans le cadre d’une démarche de développement durable pragmatique.

Sa description :

Le site de La Courrouze est un vaste secteur de 115 hectares environ, intra-rocade, situé surdes friches industrielles et militaires. En amont du choix de l’équipe de maîtrise d’oeuvre urbaine, un protocole de concertationa été signé entre, d’une part, les villes de Rennes et de Saint-Jacques de la Lande et, d’au-tre part, les comités de quartier et les associations. Ces derniers ont été associés étroitementau choix de l’équipe de maîtrise d’œuvre urbaine et participent aujourd’hui au déroule-ment opérationnel du projet.Il est prévu à terme 4 700 logements (10 000 habitants) dont 50 % de logements aidés, 150 000 m2

de bureaux, 26 000 m2 d’équipements et 11 000 m2 de commerces.

Le programme local de l’habitat prévoit que chaque programme de logements programmédans la ZAC se répartisse de la manière suivante : • 50 % de logements aidés dont 25 % de locatif social, 13 % de locatif prix intermédiaire et

12% d’accession aidée,• 50 % de logements libres devant offrir toutes les gammes de produits.

La présence végétale majeure constituera un élément fort du programme, permettant derelier le centre ville de Rennes et le vaste site naturel et de loisirs de la Prévalaye à l’Ouest.

Une politique de déplacement volontariste est mise en œuvre avec la desserte par le métro,un site propre bus, un projet de halte ferroviaire, des pistes cyclables, de larges espaces pié-tonniers ainsi qu’une place raisonnée laissée à l’automobile.

Quatre secteurs vont être aménagés lors de la première phase des travaux :• « Bois Habité », quartier diversifié au Nord est (600 logements tous en étude) et en partie

boisé,• « Dominos » à l’Ouest près de l’échangeur de la rocade, où s’implanteront principalement

des activités économiques tertiaires mais aussi , des services, des équipements et des loge-ments dans un souci de mixité fonctionnelle (156 000m2 shon dont 72 000m2 shon àl’étude),

• « Pilate » composé de logements collectifs, de maisons patios, de maisons en bande (480logements dont 180 à l’étude),

• « Maisons dans les Bois », petits immeubles compacts avec de grands logements « villasurbaines » organisés dans un parc boisé (350 logements dont 280 à l’étude).

Ses effets :

« Vivre en ville et habiter dans un parc » avec l’accueil de 10 000 nouveaux habitants et plusde 3 000 emplois sur un territoire intra-rocade de 115 ha dont 40 ha de parcs publics dansun quartier dont la démarche de développement durable est avant tout pragmatique etnon inflationniste.

La valeur ajoutée de l’économie mixte :

Pilotage général du projet en concertation et coordination avec 3 collectivités locales(Rennes, St Jacques de la Lande et Rennes Métropole).

Réactivité, disponibilité et investissement de l’équipe opérationnelle de la Sem.

Quelques chiffres :

115ha dont 89ha opérationnels590 000m2 shon dont 4 700 logements et 150 000m2 de bureaux1 site propre bus et une ligne de métro40ha de parcs publics

Opération citée parmi les 7 opérations pilotes sur le site du MEEDDAT

Plus d’infos :

www.lacourrouze.fr

La Courrouze à Rennes St Jacques de la Lande - Sem Territoires

BretagneIlle-et-Vilaine

Page 11: Eco Quartiers 200810

98

Président : Emmanuel COUET, Maire de Saint-Jacques-de-la-Lande, Vice-Président délégué à l’aménagement à la Commission Aménagement et Habitat de Rennes Métropole

Directeur général : Jean-Louis AmarResponsable de l’opération : Eric Beaugé

Son objectif :

Requalifier une vaste friche industrielle et militaire en péri-centre en vue d’y accueillir un vérita-ble morceau de ville avec toutes ses composantes (logements, activités, services, infrastructu-res) dans le cadre d’une démarche de développement durable pragmatique.

Sa description :

Le site de La Courrouze est un vaste secteur de 115 hectares environ, intra-rocade, situé surdes friches industrielles et militaires. En amont du choix de l’équipe de maîtrise d’oeuvre urbaine, un protocole de concertationa été signé entre, d’une part, les villes de Rennes et de Saint-Jacques de la Lande et, d’au-tre part, les comités de quartier et les associations. Ces derniers ont été associés étroitementau choix de l’équipe de maîtrise d’œuvre urbaine et participent aujourd’hui au déroule-ment opérationnel du projet.Il est prévu à terme 4 700 logements (10 000 habitants) dont 50 % de logements aidés, 150 000 m2

de bureaux, 26 000 m2 d’équipements et 11 000 m2 de commerces.

Le programme local de l’habitat prévoit que chaque programme de logements programmédans la ZAC se répartisse de la manière suivante : • 50 % de logements aidés dont 25 % de locatif social, 13 % de locatif prix intermédiaire et

12% d’accession aidée,• 50 % de logements libres devant offrir toutes les gammes de produits.

La présence végétale majeure constituera un élément fort du programme, permettant derelier le centre ville de Rennes et le vaste site naturel et de loisirs de la Prévalaye à l’Ouest.

Une politique de déplacement volontariste est mise en œuvre avec la desserte par le métro,un site propre bus, un projet de halte ferroviaire, des pistes cyclables, de larges espaces pié-tonniers ainsi qu’une place raisonnée laissée à l’automobile.

Quatre secteurs vont être aménagés lors de la première phase des travaux :• « Bois Habité », quartier diversifié au Nord est (600 logements tous en étude) et en partie

boisé,• « Dominos » à l’Ouest près de l’échangeur de la rocade, où s’implanteront principalement

des activités économiques tertiaires mais aussi , des services, des équipements et des loge-ments dans un souci de mixité fonctionnelle (156 000m2 shon dont 72 000m2 shon àl’étude),

• « Pilate » composé de logements collectifs, de maisons patios, de maisons en bande (480logements dont 180 à l’étude),

• « Maisons dans les Bois », petits immeubles compacts avec de grands logements « villasurbaines » organisés dans un parc boisé (350 logements dont 280 à l’étude).

Ses effets :

« Vivre en ville et habiter dans un parc » avec l’accueil de 10 000 nouveaux habitants et plusde 3 000 emplois sur un territoire intra-rocade de 115 ha dont 40 ha de parcs publics dansun quartier dont la démarche de développement durable est avant tout pragmatique etnon inflationniste.

La valeur ajoutée de l’économie mixte :

Pilotage général du projet en concertation et coordination avec 3 collectivités locales(Rennes, St Jacques de la Lande et Rennes Métropole).

Réactivité, disponibilité et investissement de l’équipe opérationnelle de la Sem.

Quelques chiffres :

115ha dont 89ha opérationnels590 000m2 shon dont 4 700 logements et 150 000m2 de bureaux1 site propre bus et une ligne de métro40ha de parcs publics

Opération citée parmi les 7 opérations pilotes sur le site du MEEDDAT

Plus d’infos :

www.lacourrouze.fr

La Courrouze à Rennes St Jacques de la Lande - Sem Territoires

BretagneIlle-et-Vilaine

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1110

Président Directeur Général : Maxime CAMUZAT, Maire de Saint Germain du Puy, 1er Vice Président du Conseil Général, Vice Président du conseil communautaire de l'agglomération de Bourges

Directeur : Patrick RivardResponsable de l’opération : Jean-Baptiste Lacroix

Son objectif :

Ce site de 5 ha a été acheté en 1999 par le Conseil général, le projet vise à la réalisationd’un éco-quartier de 200 logements, à proximité immédiate du centre ville. Ce site estactuellement complètement isolé par un mur périphérique de 3 m de haut. La volonté duConseil général est d’ouvrir ce quartier sur la ville, de l’intégrer dans son environnementurbain.

Sa description :

250 logements seront construits, des équipements publics sont également prévus, ainsi quedes bureaux (2 500 m2), mais aussi quelques commerces de proximité.

Une première étape a été menée avec la rédaction d’une charte de qualité environne-mentale et de développement durable qui fixe les grands objectifs qui seront imposés àl’aménageur et aux constructeurs futurs.

Quelques grands principes énoncés :• réduction de la présence de la voiture dans le coeur de quartier,• traitement des eaux pluviales pour limiter les rejets,• objectif de performance énergétique pour les bâtiments à venir,• maitrise des nuisances du chantier.

Une attention tout particulière est apportée à la mixité du quartier avec le programme sui-vant : implantation d’équipements publics (Maison départementale du handicap, maisonde l’énergie et de l’habitat), construction de logements sociaux, construction de logementsintermédiaires en vue de la location ou de l’accession à la propriété, construction de mai-sons de ville en location ou accession, logements adaptés pour personnes âgées ou dépen-dantes, commerces de proximité, immeubles de bureaux et services.

Ses effets :

• 130 logements pour reconstituer l’offre dans le cadre du Programme de rénovationurbaine de Bourges. Les autres logements seront construits par des promoteurs choisis surappel à projets.• Création d’un nouveau quartier mixte à l’immédiate périphérie du centre ville. Ce nouveauquartier doit retisser des liens urbains aujourd’hui inexistants en raison du mur d’enceinte.• Une gouvernance particulière sera mise en place avec un comité de pilotage élargichargé du suivi des engagements de la charte de qualité environnementale et de dévelop-pement durable. Ce comité pourra également proposer des évolutions ou adaptations enfonctions des projets présentés.

La valeur ajoutée de l’économie mixte :

La Sem TERRITORIA est actuellement mandataire du Conseil général, maître d’ouvrage du pro-jet. Le plus apporté par la Sem réside bien entendu dans sa connaissance des procédures,mais dans ce dossier, c’est surtout sa capacité de proposition qui a été retenue en initiant lamise en place d’une charte de qualité environnementale et de développement durable,véritable « feuille de route » pour la collectivité, l’aménageur et les constructeurs à venir. Letroisième « plus » est la capacité à présenter des opérations similaires pour favoriser leséchanges et enrichir la réflexion.

Quelques chiffres :

Projet estimé à 6,5 millions d'euros

Délai : désignation du cabinet RUELLE comme urbaniste en mai 2008, consultation d’unaménageur en septembre, lancement des études opérationnelles en octobre 2009.

Hôpital militaire Baudens à Bourges Territoria

CentreCher

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1110

Président Directeur Général : Maxime CAMUZAT, Maire de Saint Germain du Puy, 1er Vice Président du Conseil Général, Vice Président du conseil communautaire de l'agglomération de Bourges

Directeur : Patrick RivardResponsable de l’opération : Jean-Baptiste Lacroix

Son objectif :

Ce site de 5 ha a été acheté en 1999 par le Conseil général, le projet vise à la réalisationd’un éco-quartier de 200 logements, à proximité immédiate du centre ville. Ce site estactuellement complètement isolé par un mur périphérique de 3 m de haut. La volonté duConseil général est d’ouvrir ce quartier sur la ville, de l’intégrer dans son environnementurbain.

Sa description :

250 logements seront construits, des équipements publics sont également prévus, ainsi quedes bureaux (2 500 m2), mais aussi quelques commerces de proximité.

Une première étape a été menée avec la rédaction d’une charte de qualité environne-mentale et de développement durable qui fixe les grands objectifs qui seront imposés àl’aménageur et aux constructeurs futurs.

Quelques grands principes énoncés :• réduction de la présence de la voiture dans le coeur de quartier,• traitement des eaux pluviales pour limiter les rejets,• objectif de performance énergétique pour les bâtiments à venir,• maitrise des nuisances du chantier.

Une attention tout particulière est apportée à la mixité du quartier avec le programme sui-vant : implantation d’équipements publics (Maison départementale du handicap, maisonde l’énergie et de l’habitat), construction de logements sociaux, construction de logementsintermédiaires en vue de la location ou de l’accession à la propriété, construction de mai-sons de ville en location ou accession, logements adaptés pour personnes âgées ou dépen-dantes, commerces de proximité, immeubles de bureaux et services.

Ses effets :

• 130 logements pour reconstituer l’offre dans le cadre du Programme de rénovationurbaine de Bourges. Les autres logements seront construits par des promoteurs choisis surappel à projets.• Création d’un nouveau quartier mixte à l’immédiate périphérie du centre ville. Ce nouveauquartier doit retisser des liens urbains aujourd’hui inexistants en raison du mur d’enceinte.• Une gouvernance particulière sera mise en place avec un comité de pilotage élargichargé du suivi des engagements de la charte de qualité environnementale et de dévelop-pement durable. Ce comité pourra également proposer des évolutions ou adaptations enfonctions des projets présentés.

La valeur ajoutée de l’économie mixte :

La Sem TERRITORIA est actuellement mandataire du Conseil général, maître d’ouvrage du pro-jet. Le plus apporté par la Sem réside bien entendu dans sa connaissance des procédures,mais dans ce dossier, c’est surtout sa capacité de proposition qui a été retenue en initiant lamise en place d’une charte de qualité environnementale et de développement durable,véritable « feuille de route » pour la collectivité, l’aménageur et les constructeurs à venir. Letroisième « plus » est la capacité à présenter des opérations similaires pour favoriser leséchanges et enrichir la réflexion.

Quelques chiffres :

Projet estimé à 6,5 millions d'euros

Délai : désignation du cabinet RUELLE comme urbaniste en mai 2008, consultation d’unaménageur en septembre, lancement des études opérationnelles en octobre 2009.

Hôpital militaire Baudens à Bourges Territoria

CentreCher

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Président : Rodolphe THOMAS, Maire d’Hérouville Saint Clair

Directeur général : Alain KendirgiResponsable de l’opération : Cédric Basley

Son objectif :

Le Grand Hameau sera la clef de voute de l’extension urbaine du Havre : les derniers espa-ces vierges deviendront ville à part entière dans la construction de ce quartier ambitieux etnovateur. A mi chemin entre la ville et la campagne, le Grand Hameau joue pleinement la carte del’environnement pour devenir une vitrine du développement durable et offrir à ses habitantsune qualité de vie unique. La Shema et les promoteurs du Grand Hameau construisent unéco-quartier qui participera à la protection de la planète et du vivant en préservant les res-sources naturelles et en limitant les émissions de gaz à effet de serre ainsi que les pollutionsou la production de déchets.

Sa description :

Le nouveau quartier accueillera à terme 1 200 logements. 400 maisons de ville et maisons-patios côtoieront de petits immeubles collectifs de 3 étages totalisant 600 logements d’ici2014.

Les familles qui emménageront sur le Grand Hameau feront le choix d’un mode de vie alter-natif au mode de vie urbain actuel. A proximité d’équipements et services à la fois structu-rants pour la vie du quartier (petit centre commercial, groupe scolaire) et majeurs pour ledéveloppement de l’agglomération du Havre (Pôle santé, parcs d’activités) s’organisera unnouvel équilibre d’habitat qui répond à un cahier des charges environnemental exigeantquant à la réduction des gaz à effet de serre. Sur des parcelles de 200 à 300 m2 s’élèverontdes maisons entièrement pensées et conçues pour limiter la consommation d’énergie etréduire les charges des futurs occupants. Le choix de l’orientation sud, de matériaux écolo-giques, de technologies de chauffage (éolien, solaire, géothermie...) contribueront effica-cement à l’objectif d’émission réduite de CO2.

Parfaitement relié au réseau routier de l’agglomération, le Grand Hameau sera desservi pardes lignes de bus et bénéficiera de la proximité du terminus du futur tramway au niveau dufutur Hôpital privé de l’Estuaire.Pour leurs déplacements dans le quartier, les habitants auront à leur disposition un réseau devoies vertes aménagées et reliées au réseau cyclable de l’agglomération pour favoriser lesmodes doux (vélos, piétons...) ainsi qu’une circulation modérée et sécurisée.Autour des espaces verts qui structurent le quartier, des espaces de jeux et de détente serontaménagés et faciliteront l’appropriation des espaces publics par les résidents. Véritableéco-quartier, le Grand Hameau offrira à ses habitants un parc urbain paysagé intégrant har-monieusement plans d’eau et cheminements piétons agrémentés d’espaces verts et plantés.Ces aménagements conjuguant esthétisme et utilité confèreront au Grand Hameau uneidentité unique et valorisante, le démarquant positivement dans le paysage urbain de l’ag-glomération havraise. Pour une valorisation optimale de l’espace public, le système collectifde récupération des déchets se fera lui-même discret grâce à l’enterrement des conteneurs.

Pas moins de cinq équipes d’architectes et promoteurs ont été sélectionnées pour la réali-sation des programmes résidentiels du Grand Hameau. Ces équipes interviendront sur unepremière tranche de 300 logements et répondront aux objectifs d’intégration environne-mentale et de qualité architecturale préconisés tant pour les logements individuels que col-lectifs.

Le choix de la diversité et de la qualité de vieLe Grand Hameau proposera une offre de logements diversifiée (social ou privé, en acces-sion à la propriété ou en location), tous conçus par des équipes d’architectes promoteurs.D’ici 2010, la construction de près de 1 000 logements (400 maisons de ville et maisons patios,600 logements intermédiaires et petits collectifs de moins de 4 étages) donnera un nouveauvisage à la vie urbaine, avec une priorité : offrir d’excellentes qualités résidentielles pour cha-que forme d’habitat. Pour les maisons individuelles, les jardins seront conçus de manière àpréserver l’intimité des résidents. Les maisons patios permettront d’organiser la maison autourd’une pièce de vie centrale, ouverte sur un patio extérieur, apportant ainsi un éclairagenaturel permanent et permettant de capter un maximum de chaleur pour limiter l’usage duchauffage. Pour les petites résidences collectives, des accès privatifs desserviront chaquelogement doté soit d’une terrasse privative, d’une loggia, d’un balcon ou d’un rez-de-jardin.

De grande qualité architecturale, les logements du Grand Hameau jouiront d’une véritableidentité propre. Par ailleurs, la mise en application des nouvelles techniques de constructionet de conception écologique de l’habitat permettra de livrer des logements économes enénergie, notamment grâce aux modes alternatifs de chauffage qui seront proposés : lesarchitectes, en intégrant des apports d’énergie éolienne, géothermique, photovoltaïque ousolaire, permettront aux futurs résidents de diminuer fortement leur facture énergétique. En couplant ces énergies, les usagers ne seront plus dépendants d’une source d’énergie uni-que soumise à des fluctuations économiques non maîtrisables. Les progrès en terme de recy-clage, d’isolation et de consommation d’énergie simplifient aujourd’hui le développementd’un habitat diversifié, confortable, respectueux de l’environnement et autonome en éner-gie pour un coût sensiblement égal à celui d’un logement traditionnel. La réalisation de « maisons passives », c’est à dire quasi autosuffisantes sur le plan énergétique, est au cœurdu projet : l’utilisation de modes de chauffage alternatifs ou d’isolation et de systèmes deventilation double flux très performants, ou plus simplement le choix d’orientation des loge-ments au sud contribueront à limiter la consommation à 40 kilowatts heure par m2 et par anseulement, chauffage compris, soit une économie de 75 % par rapport à la moyenne d’unlogement neuf !

Dans la continuité du projet résidentiel, la Shema aménagera et commercialisera deuxparcs d’activités qui permettront de répondre aux besoins d’entreprises locales en dévelop-pement. À l’instar du programme résidentiel, l’aménagement des parcs d’activités intègreune dimension écologique et paysagère remarquable qui fera de ces nouvelles zones decroissance une vitrine du développement durable.

Le Grand Hameau au Havre Shema

Haute-NormandieSeine-Maritime

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Président : Rodolphe THOMAS, Maire d’Hérouville Saint Clair

Directeur général : Alain KendirgiResponsable de l’opération : Cédric Basley

Son objectif :

Le Grand Hameau sera la clef de voute de l’extension urbaine du Havre : les derniers espa-ces vierges deviendront ville à part entière dans la construction de ce quartier ambitieux etnovateur. A mi chemin entre la ville et la campagne, le Grand Hameau joue pleinement la carte del’environnement pour devenir une vitrine du développement durable et offrir à ses habitantsune qualité de vie unique. La Shema et les promoteurs du Grand Hameau construisent unéco-quartier qui participera à la protection de la planète et du vivant en préservant les res-sources naturelles et en limitant les émissions de gaz à effet de serre ainsi que les pollutionsou la production de déchets.

Sa description :

Le nouveau quartier accueillera à terme 1 200 logements. 400 maisons de ville et maisons-patios côtoieront de petits immeubles collectifs de 3 étages totalisant 600 logements d’ici2014.

Les familles qui emménageront sur le Grand Hameau feront le choix d’un mode de vie alter-natif au mode de vie urbain actuel. A proximité d’équipements et services à la fois structu-rants pour la vie du quartier (petit centre commercial, groupe scolaire) et majeurs pour ledéveloppement de l’agglomération du Havre (Pôle santé, parcs d’activités) s’organisera unnouvel équilibre d’habitat qui répond à un cahier des charges environnemental exigeantquant à la réduction des gaz à effet de serre. Sur des parcelles de 200 à 300 m2 s’élèverontdes maisons entièrement pensées et conçues pour limiter la consommation d’énergie etréduire les charges des futurs occupants. Le choix de l’orientation sud, de matériaux écolo-giques, de technologies de chauffage (éolien, solaire, géothermie...) contribueront effica-cement à l’objectif d’émission réduite de CO2.

Parfaitement relié au réseau routier de l’agglomération, le Grand Hameau sera desservi pardes lignes de bus et bénéficiera de la proximité du terminus du futur tramway au niveau dufutur Hôpital privé de l’Estuaire.Pour leurs déplacements dans le quartier, les habitants auront à leur disposition un réseau devoies vertes aménagées et reliées au réseau cyclable de l’agglomération pour favoriser lesmodes doux (vélos, piétons...) ainsi qu’une circulation modérée et sécurisée.Autour des espaces verts qui structurent le quartier, des espaces de jeux et de détente serontaménagés et faciliteront l’appropriation des espaces publics par les résidents. Véritableéco-quartier, le Grand Hameau offrira à ses habitants un parc urbain paysagé intégrant har-monieusement plans d’eau et cheminements piétons agrémentés d’espaces verts et plantés.Ces aménagements conjuguant esthétisme et utilité confèreront au Grand Hameau uneidentité unique et valorisante, le démarquant positivement dans le paysage urbain de l’ag-glomération havraise. Pour une valorisation optimale de l’espace public, le système collectifde récupération des déchets se fera lui-même discret grâce à l’enterrement des conteneurs.

Pas moins de cinq équipes d’architectes et promoteurs ont été sélectionnées pour la réali-sation des programmes résidentiels du Grand Hameau. Ces équipes interviendront sur unepremière tranche de 300 logements et répondront aux objectifs d’intégration environne-mentale et de qualité architecturale préconisés tant pour les logements individuels que col-lectifs.

Le choix de la diversité et de la qualité de vieLe Grand Hameau proposera une offre de logements diversifiée (social ou privé, en acces-sion à la propriété ou en location), tous conçus par des équipes d’architectes promoteurs.D’ici 2010, la construction de près de 1 000 logements (400 maisons de ville et maisons patios,600 logements intermédiaires et petits collectifs de moins de 4 étages) donnera un nouveauvisage à la vie urbaine, avec une priorité : offrir d’excellentes qualités résidentielles pour cha-que forme d’habitat. Pour les maisons individuelles, les jardins seront conçus de manière àpréserver l’intimité des résidents. Les maisons patios permettront d’organiser la maison autourd’une pièce de vie centrale, ouverte sur un patio extérieur, apportant ainsi un éclairagenaturel permanent et permettant de capter un maximum de chaleur pour limiter l’usage duchauffage. Pour les petites résidences collectives, des accès privatifs desserviront chaquelogement doté soit d’une terrasse privative, d’une loggia, d’un balcon ou d’un rez-de-jardin.

De grande qualité architecturale, les logements du Grand Hameau jouiront d’une véritableidentité propre. Par ailleurs, la mise en application des nouvelles techniques de constructionet de conception écologique de l’habitat permettra de livrer des logements économes enénergie, notamment grâce aux modes alternatifs de chauffage qui seront proposés : lesarchitectes, en intégrant des apports d’énergie éolienne, géothermique, photovoltaïque ousolaire, permettront aux futurs résidents de diminuer fortement leur facture énergétique. En couplant ces énergies, les usagers ne seront plus dépendants d’une source d’énergie uni-que soumise à des fluctuations économiques non maîtrisables. Les progrès en terme de recy-clage, d’isolation et de consommation d’énergie simplifient aujourd’hui le développementd’un habitat diversifié, confortable, respectueux de l’environnement et autonome en éner-gie pour un coût sensiblement égal à celui d’un logement traditionnel. La réalisation de « maisons passives », c’est à dire quasi autosuffisantes sur le plan énergétique, est au cœurdu projet : l’utilisation de modes de chauffage alternatifs ou d’isolation et de systèmes deventilation double flux très performants, ou plus simplement le choix d’orientation des loge-ments au sud contribueront à limiter la consommation à 40 kilowatts heure par m2 et par anseulement, chauffage compris, soit une économie de 75 % par rapport à la moyenne d’unlogement neuf !

Dans la continuité du projet résidentiel, la Shema aménagera et commercialisera deuxparcs d’activités qui permettront de répondre aux besoins d’entreprises locales en dévelop-pement. À l’instar du programme résidentiel, l’aménagement des parcs d’activités intègreune dimension écologique et paysagère remarquable qui fera de ces nouvelles zones decroissance une vitrine du développement durable.

Le Grand Hameau au Havre Shema

Haute-NormandieSeine-Maritime

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Sur un site paysager de 25 hectares, le parc Le Havre Plateau accueillera, dès fin 2008, desactivités artisanales et tertiaires non polluantes recherchant un cadre urbain et paysagé dequalité. Les parcelles disponibles (commercialisation de parcelles de 1 500 à 10 000 m2)seront découpées à la demande des entreprises.

Ses effets :

Les modes d’aménagement, de construction et d’organisation prévus dans le concept duquartier du Grand Hameau auront des effets directs sur la vie des habitants et l’évolution del’ensemble urbain. Le choix d’un habitat diversifié, tant dans sa typologie que dans ses titresd’occupation, favorisera la mixité sociale, du point de vue de la provenance sociale deshabitants, mais aussi des structures familiales et des tranches d’âge. Le respect de l’environnement inscrit dans tous les aspects du projet conférera à ce quartierune qualité de vie extraordinaire dans un cadre vert et peu pollué.Sur l’échelle de la ville dans son ensemble, le nouveau quartier devra permettre d’atténuerl’exode urbain, en donnant aux jeunes couples et familles la possibilité d’accéder à unepetite maison avec jardin sans devoir s’éloigner de la ville centre.

La valeur ajoutée de l’économie mixte :

L’intervention de la Sem apporte une valeur ajoutée certaine. Plus fortement investi qu’unpromoteur privé dans le bon développement du territoire, elle veille à la cohérence de l’en-semble et à la variété de l’offre de logements. À travers la définition d’un cahier des char-ges strict pour chaque lot de construction, la Sem aménageur assure la qualité environne-mentale et architecturale des différents programmes de construction.Par ailleurs, l’intervention de la Shema élargit le champ d’action des services de la collecti-vité territoriale. Son expérience et son savoir-faire acquis dans de nombreuses opérationsd’aménagement et de construction lui permettent de créer des effets de synergie et demobiliser un grand nombre de partenaires privés et publics sur toute la Normandie et au-delà.

Quelques chiffres :

Surface globale du quartier d’habitat : 30 haMontant de l’opération d’aménagement : 20 millions € HTCaractéristiques de la première tranche : 316 logements, 32 000 m2 SHONPromoteurs de la première tranche : SA HLM Estuaire de la Seine, Bouwfonds Marignon,Sotrim, Brémond ImmobilierTypologie des logements : T2 au T5, 80 logements individuels, 236 logements en collectif ouintermédiaire

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Sur un site paysager de 25 hectares, le parc Le Havre Plateau accueillera, dès fin 2008, desactivités artisanales et tertiaires non polluantes recherchant un cadre urbain et paysagé dequalité. Les parcelles disponibles (commercialisation de parcelles de 1 500 à 10 000 m2)seront découpées à la demande des entreprises.

Ses effets :

Les modes d’aménagement, de construction et d’organisation prévus dans le concept duquartier du Grand Hameau auront des effets directs sur la vie des habitants et l’évolution del’ensemble urbain. Le choix d’un habitat diversifié, tant dans sa typologie que dans ses titresd’occupation, favorisera la mixité sociale, du point de vue de la provenance sociale deshabitants, mais aussi des structures familiales et des tranches d’âge. Le respect de l’environnement inscrit dans tous les aspects du projet conférera à ce quartierune qualité de vie extraordinaire dans un cadre vert et peu pollué.Sur l’échelle de la ville dans son ensemble, le nouveau quartier devra permettre d’atténuerl’exode urbain, en donnant aux jeunes couples et familles la possibilité d’accéder à unepetite maison avec jardin sans devoir s’éloigner de la ville centre.

La valeur ajoutée de l’économie mixte :

L’intervention de la Sem apporte une valeur ajoutée certaine. Plus fortement investi qu’unpromoteur privé dans le bon développement du territoire, elle veille à la cohérence de l’en-semble et à la variété de l’offre de logements. À travers la définition d’un cahier des char-ges strict pour chaque lot de construction, la Sem aménageur assure la qualité environne-mentale et architecturale des différents programmes de construction.Par ailleurs, l’intervention de la Shema élargit le champ d’action des services de la collecti-vité territoriale. Son expérience et son savoir-faire acquis dans de nombreuses opérationsd’aménagement et de construction lui permettent de créer des effets de synergie et demobiliser un grand nombre de partenaires privés et publics sur toute la Normandie et au-delà.

Quelques chiffres :

Surface globale du quartier d’habitat : 30 haMontant de l’opération d’aménagement : 20 millions € HTCaractéristiques de la première tranche : 316 logements, 32 000 m2 SHONPromoteurs de la première tranche : SA HLM Estuaire de la Seine, Bouwfonds Marignon,Sotrim, Brémond ImmobilierTypologie des logements : T2 au T5, 80 logements individuels, 236 logements en collectif ouintermédiaire

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Président : Pierre CHAMPION, Vice-président de la Communauté d’agglomération du Val d’Orge, Vice-président du Conseil général de l’Essonne

Directeur général : Philippe MilbachResponsables de l’opération : Clément Guillaume et Emmanuelle Pernes

Son objectif :

Reconvertir une friche agro-industrielle de 50ha, située face à la gare RER, afin de permettrede recréer un lien entre l’est et l’ouest de la ville séparés par la voie de chemin de fer.

Sa description :

Le projet est l’occasion pour la ville de Brétigny de rééquilibrer son développement à l’Ouestet de garantir l’unité de son territoire.Conçu autour d’une prairie centrale (7 ha) en bordure d’une gare RER, cet éco-quartierrevendique la mixité fonctionnelle comme un élément déterminant de la durabilité. Le pro-gramme des constructions prévoit : • La construction progressive sur 15 ans de 1 630 logements (dont 25 % sociaux, des loge-

ments en accession à prix maitrisés, ainsi qu’un lot de 60 logements « énergie 0 »),• De 49 600 m2 d’activités (commerces, services, tertiaire),• La ville a prévu de réaliser deux établissements scolaires ouverts sur le quartier (salle poly-

valente, bibliothèque), un espace multi accueil petite enfance, une maison du projet per-mettant aux habitants du quartier et aux riverains de se rencontrer, ainsi que des équipe-ments sportifs (gymnase et terrain extérieur).

La ville a souhaité que la moitié du foncier soit réservée à l’espace public et que la moitiéde ces espaces publics soit aménagée en espaces verts.Le projet s’organise donc autour d’une prairie centrale en lien avec le domaine régional desJoncs marins et la gare RER, des jardins de traverses orientés nord sud permettant deconnecter le projet aux quartiers environnants. Les espaces publics constituent une mosaï-que verte permettant les continuités écologiques entre le domaine régional, le quartier et lereste de la ville. Ce parc en réseau gérera les eaux pluviales, l’objectif visé étant un rejetmaximal sur le réseau d’assainissement de 1l/ha/seconde pour tout le site.

Les formes urbaines sont organisées en fonction de leur situation en deux grandes parties :les secteurs du Mesnil et du Bois de Châtres pensés comme le prolongement du centre ville(des faubourgs), et « la ville aux bois », laissant plus d’emprises libres au sol pour renforcer l’im-pression de paysage habité. La ville et l’aménageur ont souhaité mélanger dans chaqueparcelle les différentes typologies (immeubles R+5, plots, rangées de maisons, lots libres) afinde répondre de façon plus souple à la question de perception de la densité ainsi qu’à ladiversité des produits immobiliers. Un travail très fin sur l’organisation du tissu urbain et destypologies architecturales a été nécessaire pour garantir un ensoleillement optimum en hiveret des ambiances diversifiées.

La densité bâtie atteindra les 80 logements/ha, parfois bien plus sur la place de la gare, soit5 fois celle d’un lotissement pavillonnaire. Avec l’aide du BET TRIBU, la Sem et la ville ont parailleurs réalisé un cahier des charges des prescriptions environnementales et de développe-ment durable qui constitue un élément du cahier des charges de cessions de terrain.

L’engagement des différents acteurs sur s’est traduit par la signature de la charte d’aména-gement durable du projet par la ville et l’aménageur. Cette charte a le soutien officiel de laCommunauté d’agglomération, du Département et de la Région Ile de France.

Ses effets :

Le projet a pour objectif de positionner la gare comme centre ville et de créer le lien man-quant avec le domaine régional de la vallée de l’Orge.Le projet a permis de conserver du patrimoine industriel existant.

La valeur ajoutée de l’économie mixte :

• Capacité à permettre l’innovation et la recherche de nouvelles solutions à chaque étape(de la programmation, la conception, contractualisation et réalisation) ;

• Pilotage de la transversalité et animation des expertises nécessaires à la conception duprojet durable ;

• Mobilisation des opérateurs immobiliers sur les avancées en terme d’aménagement durable ;• Assistance de la commune dans la concertation.

Point de vue de l’élu :

Si le projet a pu être perçu comme source d’inquiétudes par certaines personnes, il est com-pris aujourd’hui comme la chance pour les Brétignolais de rester sur la commune et commele moyen de gérer de façon optimisée et durable le territoire.

Quelques chiffres :

1 630 logements dont 25 % de logements sociaux49 600 m2 d’activités (services, commerces, tertiaire)

Spécificité :

Charte d’aménagement durable signée par les acteursEtude pour la réalisation d’un réseau de chaleurTravail sur la biodiversité dans la villeManagement du projet appuyé sur un bilan carbone

Clause Bois-Badeau à Brétigny sur Orge Sorgem

Ile-de-France Essonne

Page 19: Eco Quartiers 200810

1716

Président : Pierre CHAMPION, Vice-président de la Communauté d’agglomération du Val d’Orge, Vice-président du Conseil général de l’Essonne

Directeur général : Philippe MilbachResponsables de l’opération : Clément Guillaume et Emmanuelle Pernes

Son objectif :

Reconvertir une friche agro-industrielle de 50ha, située face à la gare RER, afin de permettrede recréer un lien entre l’est et l’ouest de la ville séparés par la voie de chemin de fer.

Sa description :

Le projet est l’occasion pour la ville de Brétigny de rééquilibrer son développement à l’Ouestet de garantir l’unité de son territoire.Conçu autour d’une prairie centrale (7 ha) en bordure d’une gare RER, cet éco-quartierrevendique la mixité fonctionnelle comme un élément déterminant de la durabilité. Le pro-gramme des constructions prévoit : • La construction progressive sur 15 ans de 1 630 logements (dont 25 % sociaux, des loge-

ments en accession à prix maitrisés, ainsi qu’un lot de 60 logements « énergie 0 »),• De 49 600 m2 d’activités (commerces, services, tertiaire),• La ville a prévu de réaliser deux établissements scolaires ouverts sur le quartier (salle poly-

valente, bibliothèque), un espace multi accueil petite enfance, une maison du projet per-mettant aux habitants du quartier et aux riverains de se rencontrer, ainsi que des équipe-ments sportifs (gymnase et terrain extérieur).

La ville a souhaité que la moitié du foncier soit réservée à l’espace public et que la moitiéde ces espaces publics soit aménagée en espaces verts.Le projet s’organise donc autour d’une prairie centrale en lien avec le domaine régional desJoncs marins et la gare RER, des jardins de traverses orientés nord sud permettant deconnecter le projet aux quartiers environnants. Les espaces publics constituent une mosaï-que verte permettant les continuités écologiques entre le domaine régional, le quartier et lereste de la ville. Ce parc en réseau gérera les eaux pluviales, l’objectif visé étant un rejetmaximal sur le réseau d’assainissement de 1l/ha/seconde pour tout le site.

Les formes urbaines sont organisées en fonction de leur situation en deux grandes parties :les secteurs du Mesnil et du Bois de Châtres pensés comme le prolongement du centre ville(des faubourgs), et « la ville aux bois », laissant plus d’emprises libres au sol pour renforcer l’im-pression de paysage habité. La ville et l’aménageur ont souhaité mélanger dans chaqueparcelle les différentes typologies (immeubles R+5, plots, rangées de maisons, lots libres) afinde répondre de façon plus souple à la question de perception de la densité ainsi qu’à ladiversité des produits immobiliers. Un travail très fin sur l’organisation du tissu urbain et destypologies architecturales a été nécessaire pour garantir un ensoleillement optimum en hiveret des ambiances diversifiées.

La densité bâtie atteindra les 80 logements/ha, parfois bien plus sur la place de la gare, soit5 fois celle d’un lotissement pavillonnaire. Avec l’aide du BET TRIBU, la Sem et la ville ont parailleurs réalisé un cahier des charges des prescriptions environnementales et de développe-ment durable qui constitue un élément du cahier des charges de cessions de terrain.

L’engagement des différents acteurs sur s’est traduit par la signature de la charte d’aména-gement durable du projet par la ville et l’aménageur. Cette charte a le soutien officiel de laCommunauté d’agglomération, du Département et de la Région Ile de France.

Ses effets :

Le projet a pour objectif de positionner la gare comme centre ville et de créer le lien man-quant avec le domaine régional de la vallée de l’Orge.Le projet a permis de conserver du patrimoine industriel existant.

La valeur ajoutée de l’économie mixte :

• Capacité à permettre l’innovation et la recherche de nouvelles solutions à chaque étape(de la programmation, la conception, contractualisation et réalisation) ;

• Pilotage de la transversalité et animation des expertises nécessaires à la conception duprojet durable ;

• Mobilisation des opérateurs immobiliers sur les avancées en terme d’aménagement durable ;• Assistance de la commune dans la concertation.

Point de vue de l’élu :

Si le projet a pu être perçu comme source d’inquiétudes par certaines personnes, il est com-pris aujourd’hui comme la chance pour les Brétignolais de rester sur la commune et commele moyen de gérer de façon optimisée et durable le territoire.

Quelques chiffres :

1 630 logements dont 25 % de logements sociaux49 600 m2 d’activités (services, commerces, tertiaire)

Spécificité :

Charte d’aménagement durable signée par les acteursEtude pour la réalisation d’un réseau de chaleurTravail sur la biodiversité dans la villeManagement du projet appuyé sur un bilan carbone

Clause Bois-Badeau à Brétigny sur Orge Sorgem

Ile-de-France Essonne

Page 20: Eco Quartiers 200810

1918

Président Directeur Général : Patrick JARRY, Maire de Nanterre, Conseiller général des Hauts-de-Seine

Directrice : Hélène Clédat-VagneResponsable de l’opération : Aline Detry

Son objectif :

Création d’un « écoquartier » de 600 logements environ dans un tissu urbain constitué, àproximité du centre ville et donnant sur la place de la Boule. Ce nouveau quartier prendrapour partie place sur l’emprise d’une ancienne usine d’accumulateurs.

Ses enjeux :

• À l’échelle de la Ville de Nanterre, créer un développement équilibré au plan de l’habitat ;• Créer un quartier de logements de qualité dans un emplacement stratégique pour

Nanterre, bien desservi par les transports en commun ;• Tisser les liens avec le centre ville par la création de voies nouvelles et largement plantées

laissant une large place aux piétons ;• Affirmer la fonction d’entrée de ville de la place de La Boule ;• Participer à la reconfiguration des avenues bordant le site ;• Articuler les échelles pavillonnaires existantes avec celle du nouveau quartier, plus dense

(hauteurs variant de R+6 à R+2), notamment en ouvrant les cœurs d’îlots vers les voies nou-velles ;

• Répondre à un enjeu de qualité environnementale fort en matière de qualité de vie,d’économie d’énergie, de gestion de l’eau et des sols, et enfin d’accessibilité.

Sa description :

La superficie de cette ZAC avoisine les 5 hectares.

Il s’agit de réaliser un quartier mixte comprenant : des logements sociaux, des logements enaccession encadrée, des logements en accession libre, des commerces en rez-de-chaussée,un groupe scolaire (maternel et élémentaire)

Outre l’investissement demandé aux promoteurs en matière de développement durable(LABEL Cerqual « Habitat et Environnement » - profil A) et un aménagement durable desespaces publics, il est prévu l’utilisation d’énergies renouvelables par la mise en œuvre d’unréseau innovant de chauffage sur l’ensemble de la ZAC. Ce dernier consiste en la récupé-ration de chaleur sur le réseau d’assainissement (procédé Rabtherm) situé en amont de laplace de Boule.Ce réseau permettra de couvrir un minimum de 40% des besoins en chauffage et en eauchaude sanitaire de la ZAC.

L’entreprise « Fulmen », qui fabriquait des accumulateurs sur 3,2 ha de la superficie totalede la ZA et forme la dernière grande emprise industrielle du secteur de la Boule, a induit unepollution du sol au plomb qui constitue l’une des principales contraintes de l’opération.

Ses effets :

Participer à un développement équilibré de la ville de Nanterre, densifier un morceau deville bien desservi par les transports et où les demandes de logements sont fortes, répondreaux objectifs de développement durable de la ville.

La valeur ajoutée de l’économie mixte :

Force de conseil opérationnelCoordination des acteursRéactivité et rapidité des processus de décision

Quelques chiffres :

5 ha dont 3 ha de friche industrielle acquis par la SemnaPlus de 600 logements sont prévus à horizon 2015Bilan équilibré de 35 M€, grâce à une participation de la collectivité de 1M€A ce jour, 2 îlots ont été commercialisés et seront livrés en 2011

Spécificité :

Mise en œuvre du réseau de chaleur Rabtherm

Zac Sainte-Geneviève à Nanterre Semna

Ile-de-France Hauts-de-Seine

Page 21: Eco Quartiers 200810

1918

Président Directeur Général : Patrick JARRY, Maire de Nanterre, Conseiller général des Hauts-de-Seine

Directrice : Hélène Clédat-VagneResponsable de l’opération : Aline Detry

Son objectif :

Création d’un « écoquartier » de 600 logements environ dans un tissu urbain constitué, àproximité du centre ville et donnant sur la place de la Boule. Ce nouveau quartier prendrapour partie place sur l’emprise d’une ancienne usine d’accumulateurs.

Ses enjeux :

• À l’échelle de la Ville de Nanterre, créer un développement équilibré au plan de l’habitat ;• Créer un quartier de logements de qualité dans un emplacement stratégique pour

Nanterre, bien desservi par les transports en commun ;• Tisser les liens avec le centre ville par la création de voies nouvelles et largement plantées

laissant une large place aux piétons ;• Affirmer la fonction d’entrée de ville de la place de La Boule ;• Participer à la reconfiguration des avenues bordant le site ;• Articuler les échelles pavillonnaires existantes avec celle du nouveau quartier, plus dense

(hauteurs variant de R+6 à R+2), notamment en ouvrant les cœurs d’îlots vers les voies nou-velles ;

• Répondre à un enjeu de qualité environnementale fort en matière de qualité de vie,d’économie d’énergie, de gestion de l’eau et des sols, et enfin d’accessibilité.

Sa description :

La superficie de cette ZAC avoisine les 5 hectares.

Il s’agit de réaliser un quartier mixte comprenant : des logements sociaux, des logements enaccession encadrée, des logements en accession libre, des commerces en rez-de-chaussée,un groupe scolaire (maternel et élémentaire)

Outre l’investissement demandé aux promoteurs en matière de développement durable(LABEL Cerqual « Habitat et Environnement » - profil A) et un aménagement durable desespaces publics, il est prévu l’utilisation d’énergies renouvelables par la mise en œuvre d’unréseau innovant de chauffage sur l’ensemble de la ZAC. Ce dernier consiste en la récupé-ration de chaleur sur le réseau d’assainissement (procédé Rabtherm) situé en amont de laplace de Boule.Ce réseau permettra de couvrir un minimum de 40% des besoins en chauffage et en eauchaude sanitaire de la ZAC.

L’entreprise « Fulmen », qui fabriquait des accumulateurs sur 3,2 ha de la superficie totalede la ZA et forme la dernière grande emprise industrielle du secteur de la Boule, a induit unepollution du sol au plomb qui constitue l’une des principales contraintes de l’opération.

Ses effets :

Participer à un développement équilibré de la ville de Nanterre, densifier un morceau deville bien desservi par les transports et où les demandes de logements sont fortes, répondreaux objectifs de développement durable de la ville.

La valeur ajoutée de l’économie mixte :

Force de conseil opérationnelCoordination des acteursRéactivité et rapidité des processus de décision

Quelques chiffres :

5 ha dont 3 ha de friche industrielle acquis par la SemnaPlus de 600 logements sont prévus à horizon 2015Bilan équilibré de 35 M€, grâce à une participation de la collectivité de 1M€A ce jour, 2 îlots ont été commercialisés et seront livrés en 2011

Spécificité :

Mise en œuvre du réseau de chaleur Rabtherm

Zac Sainte-Geneviève à Nanterre Semna

Ile-de-France Hauts-de-Seine

Page 22: Eco Quartiers 200810

2120

Président : Philippe DUCLOUX, Conseiller de Paris, Conseiller régional d’Ile de France

Directeur général : Jean-Paul AlbertiniResponsable de l’opération : Jean-William Souffront

Son objectif :

• Créer un éco-quartier parisien innovant en termes d’outils et de montage (financiers et deprogrammation).

• Offrir aux populations une qualité de vie dans un cadre urbain améliorant l’environne-ment, l’intégration sociale et comprenant la création d’activités pérennes.

• Faire de la ZAC Pajol un manifeste de la démarche de développement durable appliquéeen installant la plus grande centrale solaire photovoltaïque de centre-ville en France et lepremier bâtiment à énergie positive de la capitale.

• Le seul jardin couvert créant des espaces verts de près d’un hectare sera remarquable parsa biodiversité et utile : les végétaux vont filtrer les eaux usées.

Sa description :

La ZAC Pajol est située sur 3 hectares, dans un secteur oublié du 18ème arrondissement de lacapitale. Les bâtiments de la SNCF de 1926 ont été conservés, en particulier la grande hallede 140 mètres de long, grâce à une concertation active et volontaire menée avec les habi-tants.

Depuis 2004, la Semaest a appliqué une démarche exemplaire de développement durable.3300 m2 de panneaux photovoltaïques seront installés sur le toit de la halle. Celle-ci abriteraune auberge de jeunesse de 330 lits, une bibliothèque de 30 000 ouvrages, une salle despectacles mutualisée, 1100 m2 de locaux d’activités et des espaces verts sur près d’1 ha.L’architecte lauréate, FH Jourda, est mondialement reconnue pour ses réalisations militanten faveur du respect de l’environnement. Un collège de 600 élèves, un IUT de 500 étudiants,un centre sportif avec une antenne jeunes de 3 800 m2, un pôle d’entreprises de 5 200 m2

seront construits comme tous les autres bâtiments en adoptant la démarche HQE. L’énergiesur la ZAC Pajol va être économisée : les bâtiments seront conçus pour en dépenser le moinspossible (la halle avec 40 KWhep/m2.an) et certains vont même en produire (les toits de lahalle, du collège et du centre sportif seront équipés de panneaux solaires photovoltaïqueset thermiques). Le chauffage sera alimenté par le réseau de la CPCU (qui utilisera en 201060 % d’énergies renouvelables). Les eaux pluviales seront traitées en toitures végétaliséeset/ou stockées puis réutilisées pour l’arrosage des jardins. Les matériaux de déconstructionont été réutilisés sur place ou évacués par rail, ceux comme le bois pour la future halle, sontprivilégiés pour leurs qualités environnementales. Enfin, une charte « chantier propre » appli-quée rigoureusement permet de minimiser toutes les nuisances.

Ses effets :

Le Maire de Paris a choisi Pajol pour annoncer en septembre 2007 le lancement du PlanClimat de Paris. Plusieurs opérations en faveur du développement durable ont déjà étémenées : l’acheminement par voie ferrée des 900 tonnes de ferrailles a évité le trafic de 140camions et l’émission de 9 tonnes de CO2. Le concassage sur place du béton a permis decréer une rampe d’accès, et de constituer une réserve pour tous les autres remblais. Cetteaction a économisé le passage de 1 000 camions, 13 tonnes de CO2. L’ensemble a dégagéune économie globale de 360 000 €. L’ouverture du chantier durant toute la Nuit Blanche2006 a permis à 40 000 visiteurs du monde entier de la découvrir. Une frise de 90 mètres delong installée sur le mur d’enceinte informe les habitants sur l’histoire du quartier, le projet etle développement durable. Les clauses d’insertion sur les chantiers ont déjà permis d’em-baucher en CDI 3 personnes auparavant en échec professionnel.

La valeur ajoutée de l'économie mixte :

• un référent développement durable travaille depuis 2007 à l’amélioration des métiers etdes pratiques de la Semaest

• 3 métiers nous permettent de proposer une offre complémentaire et un travail des équipesen synergie : l’aménagement, le développement économique et la construction

• la sécurité du financement pour les partenaires • la concertation active avec les habitants (prendre le temps de l’écoute) • la volonté de l’efficience et de la réactivité combinées aux valeurs de l’intérêt général • l’accès privilégié aux élus• les partenariats favorables avec les autres Sem (CPCU sur Pajol) ou par exemple, la charte

d’éthique signée avec l’ensemble des Sem de Paris. • la recherche constante de l’innovation sans rentabilité systématique• la confiance de notre actionnaire majoritaire à 60 %, la Ville de Paris, ainsi que celle de la

Mairie du 18ème. • la Semaest a reçu le label Discerno en juin 2008

ZAC Pajol Semaest

Ile-de-France Paris

Page 23: Eco Quartiers 200810

2120

Président : Philippe DUCLOUX, Conseiller de Paris, Conseiller régional d’Ile de France

Directeur général : Jean-Paul AlbertiniResponsable de l’opération : Jean-William Souffront

Son objectif :

• Créer un éco-quartier parisien innovant en termes d’outils et de montage (financiers et deprogrammation).

• Offrir aux populations une qualité de vie dans un cadre urbain améliorant l’environne-ment, l’intégration sociale et comprenant la création d’activités pérennes.

• Faire de la ZAC Pajol un manifeste de la démarche de développement durable appliquéeen installant la plus grande centrale solaire photovoltaïque de centre-ville en France et lepremier bâtiment à énergie positive de la capitale.

• Le seul jardin couvert créant des espaces verts de près d’un hectare sera remarquable parsa biodiversité et utile : les végétaux vont filtrer les eaux usées.

Sa description :

La ZAC Pajol est située sur 3 hectares, dans un secteur oublié du 18ème arrondissement de lacapitale. Les bâtiments de la SNCF de 1926 ont été conservés, en particulier la grande hallede 140 mètres de long, grâce à une concertation active et volontaire menée avec les habi-tants.

Depuis 2004, la Semaest a appliqué une démarche exemplaire de développement durable.3300 m2 de panneaux photovoltaïques seront installés sur le toit de la halle. Celle-ci abriteraune auberge de jeunesse de 330 lits, une bibliothèque de 30 000 ouvrages, une salle despectacles mutualisée, 1100 m2 de locaux d’activités et des espaces verts sur près d’1 ha.L’architecte lauréate, FH Jourda, est mondialement reconnue pour ses réalisations militanten faveur du respect de l’environnement. Un collège de 600 élèves, un IUT de 500 étudiants,un centre sportif avec une antenne jeunes de 3 800 m2, un pôle d’entreprises de 5 200 m2

seront construits comme tous les autres bâtiments en adoptant la démarche HQE. L’énergiesur la ZAC Pajol va être économisée : les bâtiments seront conçus pour en dépenser le moinspossible (la halle avec 40 KWhep/m2.an) et certains vont même en produire (les toits de lahalle, du collège et du centre sportif seront équipés de panneaux solaires photovoltaïqueset thermiques). Le chauffage sera alimenté par le réseau de la CPCU (qui utilisera en 201060 % d’énergies renouvelables). Les eaux pluviales seront traitées en toitures végétaliséeset/ou stockées puis réutilisées pour l’arrosage des jardins. Les matériaux de déconstructionont été réutilisés sur place ou évacués par rail, ceux comme le bois pour la future halle, sontprivilégiés pour leurs qualités environnementales. Enfin, une charte « chantier propre » appli-quée rigoureusement permet de minimiser toutes les nuisances.

Ses effets :

Le Maire de Paris a choisi Pajol pour annoncer en septembre 2007 le lancement du PlanClimat de Paris. Plusieurs opérations en faveur du développement durable ont déjà étémenées : l’acheminement par voie ferrée des 900 tonnes de ferrailles a évité le trafic de 140camions et l’émission de 9 tonnes de CO2. Le concassage sur place du béton a permis decréer une rampe d’accès, et de constituer une réserve pour tous les autres remblais. Cetteaction a économisé le passage de 1 000 camions, 13 tonnes de CO2. L’ensemble a dégagéune économie globale de 360 000 €. L’ouverture du chantier durant toute la Nuit Blanche2006 a permis à 40 000 visiteurs du monde entier de la découvrir. Une frise de 90 mètres delong installée sur le mur d’enceinte informe les habitants sur l’histoire du quartier, le projet etle développement durable. Les clauses d’insertion sur les chantiers ont déjà permis d’em-baucher en CDI 3 personnes auparavant en échec professionnel.

La valeur ajoutée de l'économie mixte :

• un référent développement durable travaille depuis 2007 à l’amélioration des métiers etdes pratiques de la Semaest

• 3 métiers nous permettent de proposer une offre complémentaire et un travail des équipesen synergie : l’aménagement, le développement économique et la construction

• la sécurité du financement pour les partenaires • la concertation active avec les habitants (prendre le temps de l’écoute) • la volonté de l’efficience et de la réactivité combinées aux valeurs de l’intérêt général • l’accès privilégié aux élus• les partenariats favorables avec les autres Sem (CPCU sur Pajol) ou par exemple, la charte

d’éthique signée avec l’ensemble des Sem de Paris. • la recherche constante de l’innovation sans rentabilité systématique• la confiance de notre actionnaire majoritaire à 60 %, la Ville de Paris, ainsi que celle de la

Mairie du 18ème. • la Semaest a reçu le label Discerno en juin 2008

ZAC Pajol Semaest

Ile-de-France Paris

Page 24: Eco Quartiers 200810

2322

Quelques chiffres :

Date de création : 2004 3 hectares Dates de réalisation 2004-2012Une auberge de jeunesse de 330 lits, une bibliothèque de 30 000 ouvrages, un IUT de 500 étu-diants, un collège de 600 élèves, un centre sportif avec antenne jeunes de 3 800 m2, un pôled’entreprises de 5200 m2, des espaces verts sur une totalité d’1 ha. Le budget global de la ZAC Pajol est de 62 M€ TTC. Le montant peu élevé des cessions auxopérateurs privés est équilibré par les cessions d’emprises publiques et la participation de laVille de Paris. A été prévue au bilan d’origine une ligne consacrée au développement dura-ble de 1 M€. Le financement de la centrale solaire photovoltaïque (Ca 2,5 M€) ne pèse passur l’opération car assuré par un opérateur solaire. Plusieurs actions de DD (recyclage desdéconstructions) ont permis d’économiser 360 000 €.

Le témoignage de Philippe DUCLOUX , Président de la Semaest

C’est un tournant important que la Semaest a engagé depuis 2004 avec la politique volon-tariste de développement durable menée à Pajol, éco-quartier exemplaire de 3 hectares,modèle de la démarche. La conservation de la halle métallique a permis de fixer des objectifs forts en termes dechantier propre et à faible nuisance. Des matériaux de déconstructions ont été réutilisés surplace comme remblais ou évacués par voie ferrée pour recyclage. Avec les 3300 m2 depanneaux photovoltaïques, c’est une étape supplémentaire qui est franchie afin de répon-dre résolument aux défis de demain. C’est en effet à Pajol que se construira la plus grandecentrale solaire de centre ville en France. Grâce à l’architecte Françoise Hélène Jourdareconnue mondialement pour son engagement en faveur de l’environnement, c’est un véri-table manifeste de l’architecture durable fondé sur un bâtiment à énergie positive qui verrale jour. Grâce aux volontés communes des élus et de la Semaest, c’est l’innovation durablequi est en marche à Pajol.

Spécificité :

Sem ayant obtenu la labellisation Discerno en 2008 (label européen en matière de respon-sabilité sociale et environnementale)

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2322

Quelques chiffres :

Date de création : 2004 3 hectares Dates de réalisation 2004-2012Une auberge de jeunesse de 330 lits, une bibliothèque de 30 000 ouvrages, un IUT de 500 étu-diants, un collège de 600 élèves, un centre sportif avec antenne jeunes de 3 800 m2, un pôled’entreprises de 5200 m2, des espaces verts sur une totalité d’1 ha. Le budget global de la ZAC Pajol est de 62 M€ TTC. Le montant peu élevé des cessions auxopérateurs privés est équilibré par les cessions d’emprises publiques et la participation de laVille de Paris. A été prévue au bilan d’origine une ligne consacrée au développement dura-ble de 1 M€. Le financement de la centrale solaire photovoltaïque (Ca 2,5 M€) ne pèse passur l’opération car assuré par un opérateur solaire. Plusieurs actions de DD (recyclage desdéconstructions) ont permis d’économiser 360 000 €.

Le témoignage de Philippe DUCLOUX , Président de la Semaest

C’est un tournant important que la Semaest a engagé depuis 2004 avec la politique volon-tariste de développement durable menée à Pajol, éco-quartier exemplaire de 3 hectares,modèle de la démarche. La conservation de la halle métallique a permis de fixer des objectifs forts en termes dechantier propre et à faible nuisance. Des matériaux de déconstructions ont été réutilisés surplace comme remblais ou évacués par voie ferrée pour recyclage. Avec les 3300 m2 depanneaux photovoltaïques, c’est une étape supplémentaire qui est franchie afin de répon-dre résolument aux défis de demain. C’est en effet à Pajol que se construira la plus grandecentrale solaire de centre ville en France. Grâce à l’architecte Françoise Hélène Jourdareconnue mondialement pour son engagement en faveur de l’environnement, c’est un véri-table manifeste de l’architecture durable fondé sur un bâtiment à énergie positive qui verrale jour. Grâce aux volontés communes des élus et de la Semaest, c’est l’innovation durablequi est en marche à Pajol.

Spécificité :

Sem ayant obtenu la labellisation Discerno en 2008 (label européen en matière de respon-sabilité sociale et environnementale)

Page 26: Eco Quartiers 200810

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Président : Jérôme COUMET, Maire du 13ème arrondissement de Paris

Directeur Général : Jean-François GUEULLETTEResponsable de l’opération : Gilles de Mont-Marin

Présentation du quartier

L’aménagement de la ZAC de la Gare de Rungis, dont la création a été approuvée par leConseil de Paris en septembre 2003, a été confié à la Société d’Economie Mixte etd’Aménagement de la Ville de Paris (Semapa), dans le cadre d’une Convention Publiqued’Aménagement signée en août 2004.Le projet d’aménagement proposé par Bruno Fortier s’appuie sur des principes urbainsesquissés en 2003, lors des études préalables menées par Pierre Riboulet (architecte urba-niste) et l’Atelier Choiseul à l’issue d’un processus de concertation avec les associations, lesreprésentants des habitants, la population et les usagers du quartier. Ce processus se pro-longe aujourd’hui avec la dynamique d’un « Comité de Suivi » qui participe et intervient àtous les stades de l’évolution du projet.

Le terrain de la Gare de Rungis acquis par la Semapa en novembre 2005 est une anciennepropriété de Réseau Ferré de France (RFF). Il correspond à l’emprise d’une gare de mar-chandises embranchée sur la ligne de la Petite Ceinture aujourd’hui délaissée. Des voies fer-rées et un « volume » ferroviaire (couverture partielle des anciennes voies) sont toutefoismaintenues et intégrées au projet d’aménagement en vue d’une éventuelle réutilisation oud’un autre usage qui reste à définir.

Le site de l’ancienne Gare de Rungis est fortement marqué par sa configuration topographi-que : une déclivité initiale liée à sa situation sur un coteau de la Bièvre et un plateau artifi-ciel du à l’installation de voies ferrées et notamment d’une gare de marchandises.Cette topographie marquée, modelée au fil du temps, est « lisible » aujourd’hui sur le site àtravers des ouvrages et des configurations spécifiques : dénivelés abrupts, ponts, remblais,encaissements, surplombs. Autant de situations qui se retrouvent en limite de ce terrain etracontent les principales étapes de la formation du site.

Son objectif :

Le terrain de la Gare de Rungis est au centre d’un quartier qui se caractérise par desconstructions d’habitats collectifs, quelques ensembles de logements individuels, des tourset barres, réalisés depuis la fin du XIXème siècle et tout au long du XXème siècle. Cette architec-ture révèle à la fois une absence d’homogénéité du cadre bâti et de composition urbainevolontaire. Cette diversité caractérise le mode d’urbanisation des « faubourgs » et doit êtreprise en considération.

La Ville de Paris a engagé la mise en oeuvre du projet d’aménagement des anciens terrainsde la Gare de Rungis dans la perspective de réintégrer ce territoire dans la continuité de laville en reliant et en rapprochant les quartiers Kellermann et Rungis et en brisant son encla-vement qui résulte de la topographie du secteur et de la présence des voies ferrées de lapetite ceinture. Pour ce nouveau quartier, la Ville de Paris souhaite réaliser des équipementspublics, notamment pour les personnes âgées et la petite enfance, un immeuble debureaux pour développer l’emploi, des logements en partie destinés à des étudiants et desuniversitaires, tout en favorisant les circulations douces dans le respect de l’environnement.

Sa description :

L’ambition de la Ville de Paris est de réaliser le quartier de la Gare de Rungis sur le modèlede plusieurs nouveaux « quartiers durables » à l’étude actuellement sur plusieurs secteurs dela capitale, et d’autres déjà réalisés pour l’essentiel en Europe du Nord.À l’issue du « diagnostic développement durable » réalisé en 2005, les principaux enjeuxsociaux, économiques et environnementaux qui expriment la dimension développementdurable de l’opération d’aménagement ont été identifiés, hiérarchisés, analysés et inscritscomme objectifs dans la démarche du projet urbain.

Le volet « environnemental » important dans cette démarche est mis en oeuvre dans 3domaines principaux :• la gestion des eaux pluviales et de ruissellement• la démarche volontaire pour réduire la consommation d’énergie et donc contribuer à la

réduction des émissions de CO2 et de gaz à effet de serre• la mobilité/la circulation et le stationnement (automobiles/2 roues/piétons)

L’étude sur la gestion des eaux pluviales et de ruissellement a permis d’établir un schémaglobal intégrant la récupération et la réutilisation des eaux pluviales pour l’arrosage des jar-dins privatifs, du jardin public et par dérogation accordée par la DASS 75 pour l’alimentationdes sanitaires de certains programmes.Pour les eaux de voiries, elles seront stockées provisoirement en égout puis renvoyées à débitlimité et contrôlé vers le réseau principal de la Ville de Paris afin d’éviter sa saturation, notam-ment en cas d’orage.

Réduire la consommation d’énergie de chacun des programmes de construction de la ZACreste la cible principale de la démarche engagée. Afin d’atteindre cet objectif, plusieursmoyens sont mis en oeuvre :

Définition par le BET IZUBA des niveaux de performances à atteindre et transcription dans descahiers des charges pour chaque usage (chauffage, rafraîchissement, alimentation desappareils, …) et pour chaque programme (logements, bureaux, EHPAD, …) d’un objectif deréduction significative de la consommation d’énergie.

On vise un facteur de réduction globale de la consommation d’énergie de l’ordre de 50 %pour les besoins de l’ensemble de l’opération d’aménagement. C’est un objectif ambitieuxà l’échelle globale de l’opération.

ZAC Rungis Semapa

Ile-de-France Paris

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Président : Jérôme COUMET, Maire du 13ème arrondissement de Paris

Directeur Général : Jean-François GUEULLETTEResponsable de l’opération : Gilles de Mont-Marin

Présentation du quartier

L’aménagement de la ZAC de la Gare de Rungis, dont la création a été approuvée par leConseil de Paris en septembre 2003, a été confié à la Société d’Economie Mixte etd’Aménagement de la Ville de Paris (Semapa), dans le cadre d’une Convention Publiqued’Aménagement signée en août 2004.Le projet d’aménagement proposé par Bruno Fortier s’appuie sur des principes urbainsesquissés en 2003, lors des études préalables menées par Pierre Riboulet (architecte urba-niste) et l’Atelier Choiseul à l’issue d’un processus de concertation avec les associations, lesreprésentants des habitants, la population et les usagers du quartier. Ce processus se pro-longe aujourd’hui avec la dynamique d’un « Comité de Suivi » qui participe et intervient àtous les stades de l’évolution du projet.

Le terrain de la Gare de Rungis acquis par la Semapa en novembre 2005 est une anciennepropriété de Réseau Ferré de France (RFF). Il correspond à l’emprise d’une gare de mar-chandises embranchée sur la ligne de la Petite Ceinture aujourd’hui délaissée. Des voies fer-rées et un « volume » ferroviaire (couverture partielle des anciennes voies) sont toutefoismaintenues et intégrées au projet d’aménagement en vue d’une éventuelle réutilisation oud’un autre usage qui reste à définir.

Le site de l’ancienne Gare de Rungis est fortement marqué par sa configuration topographi-que : une déclivité initiale liée à sa situation sur un coteau de la Bièvre et un plateau artifi-ciel du à l’installation de voies ferrées et notamment d’une gare de marchandises.Cette topographie marquée, modelée au fil du temps, est « lisible » aujourd’hui sur le site àtravers des ouvrages et des configurations spécifiques : dénivelés abrupts, ponts, remblais,encaissements, surplombs. Autant de situations qui se retrouvent en limite de ce terrain etracontent les principales étapes de la formation du site.

Son objectif :

Le terrain de la Gare de Rungis est au centre d’un quartier qui se caractérise par desconstructions d’habitats collectifs, quelques ensembles de logements individuels, des tourset barres, réalisés depuis la fin du XIXème siècle et tout au long du XXème siècle. Cette architec-ture révèle à la fois une absence d’homogénéité du cadre bâti et de composition urbainevolontaire. Cette diversité caractérise le mode d’urbanisation des « faubourgs » et doit êtreprise en considération.

La Ville de Paris a engagé la mise en oeuvre du projet d’aménagement des anciens terrainsde la Gare de Rungis dans la perspective de réintégrer ce territoire dans la continuité de laville en reliant et en rapprochant les quartiers Kellermann et Rungis et en brisant son encla-vement qui résulte de la topographie du secteur et de la présence des voies ferrées de lapetite ceinture. Pour ce nouveau quartier, la Ville de Paris souhaite réaliser des équipementspublics, notamment pour les personnes âgées et la petite enfance, un immeuble debureaux pour développer l’emploi, des logements en partie destinés à des étudiants et desuniversitaires, tout en favorisant les circulations douces dans le respect de l’environnement.

Sa description :

L’ambition de la Ville de Paris est de réaliser le quartier de la Gare de Rungis sur le modèlede plusieurs nouveaux « quartiers durables » à l’étude actuellement sur plusieurs secteurs dela capitale, et d’autres déjà réalisés pour l’essentiel en Europe du Nord.À l’issue du « diagnostic développement durable » réalisé en 2005, les principaux enjeuxsociaux, économiques et environnementaux qui expriment la dimension développementdurable de l’opération d’aménagement ont été identifiés, hiérarchisés, analysés et inscritscomme objectifs dans la démarche du projet urbain.

Le volet « environnemental » important dans cette démarche est mis en oeuvre dans 3domaines principaux :• la gestion des eaux pluviales et de ruissellement• la démarche volontaire pour réduire la consommation d’énergie et donc contribuer à la

réduction des émissions de CO2 et de gaz à effet de serre• la mobilité/la circulation et le stationnement (automobiles/2 roues/piétons)

L’étude sur la gestion des eaux pluviales et de ruissellement a permis d’établir un schémaglobal intégrant la récupération et la réutilisation des eaux pluviales pour l’arrosage des jar-dins privatifs, du jardin public et par dérogation accordée par la DASS 75 pour l’alimentationdes sanitaires de certains programmes.Pour les eaux de voiries, elles seront stockées provisoirement en égout puis renvoyées à débitlimité et contrôlé vers le réseau principal de la Ville de Paris afin d’éviter sa saturation, notam-ment en cas d’orage.

Réduire la consommation d’énergie de chacun des programmes de construction de la ZACreste la cible principale de la démarche engagée. Afin d’atteindre cet objectif, plusieursmoyens sont mis en oeuvre :

Définition par le BET IZUBA des niveaux de performances à atteindre et transcription dans descahiers des charges pour chaque usage (chauffage, rafraîchissement, alimentation desappareils, …) et pour chaque programme (logements, bureaux, EHPAD, …) d’un objectif deréduction significative de la consommation d’énergie.

On vise un facteur de réduction globale de la consommation d’énergie de l’ordre de 50 %pour les besoins de l’ensemble de l’opération d’aménagement. C’est un objectif ambitieuxà l’échelle globale de l’opération.

ZAC Rungis Semapa

Ile-de-France Paris

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Les objectifs de performance (consommation) sont donnés par lot, les concepteurs desconstructions devront proposer les moyens nécessaires pour les atteindre. Ces moyens fontappel notamment à une enveloppe performante intégrant la récupération passive del’énergie solaire (isolation/vitrage renforcé/rapport des pleins et ouvertures, absence depont thermique, etc …), et au recours à l’énergie renouvelable d’origine solaire (panneauxphotovoltaïques pour la production d’électricité et panneaux solaires thermiques pour laproduction d’eau chaude).

Les panneaux photovoltaïques sont préconisés principalement pour le programme debureaux, qui bénéficie d’une situation très favorable (pas d’effets de masques), d’unebonne orientation du bâtiment et d’un linéaire de façade significatif. Le cahier des chargesde ce programme prévoit d’injecter sur le réseau EDF une production minimale de 250.000KwH(e)/an.

L’approche concernant la mobilité vise à déterminer de manière quantitative et qualitativeles besoins en matière de déplacement et plus particulièrement de stationnement dans lepérimètre (l’espace public) et les programmes de constructions de l’opération d’aménage-ment. Cet objectif s’inscrit dans le contexte volontariste voulu par la Ville de Paris de réduirel’usage des véhicules motorisés, de limiter l’offre de stationnement pour les immeubles debureaux, d’encourager les modes de déplacements alternatifs et d’offrir les dispositifs etaménagements spécifiques pour la qualité de vie des résidents et usagers du quartier (voiespiétonnes et pistes cyclables).

La valeur ajoutée de l’économie mixte :

Dans cette opération d’aménagement, la société d’économie mixte joue pleinement sonrôle « d’ensemblier » en établissant au travers des cahiers des charges et prescriptions envi-ronnementales des règles du jeu valables pour tous les acteurs qui participent à sa réalisa-tion, y compris la Sem elle-même pour les études et ouvrages qu’elle réalise.

Son rôle est de traduire les ambitions de la collectivité locale et de convaincre les partenai-res (maîtres d’ouvrage, maîtres d’oeuvre, bureaux d’études, services techniques de la col-lectivité, …) de s’engager dans une démarche qui accompagne et prolonge ces ambitions.

Dans ce contexte, la société d’économie mixte n’est pas un simple instrument de contrôledu respect des cahiers des charges, mais elle engage un vrai partenariat avec les acteursdu projet. Elle même très impliquée dans la préservation de l’environnement et la mise enoeuvre des principes du développement durable, notamment avec l’application de son « Système de Management Environnemental » et la procédure de certification ISO 14001 (laSemapa est certifiée depuis 2000), la Semapa a pour mission d’accompagner ses partenairesà tous les stades d’avancement des projets et chantiers pour définir avec eux le meilleur«profil environnemental» des opérations qu’ils conduisent dans la ZAC. Sont imposéesnotamment les certifications CERQUAL « habitat environnement » et CERTIVEA NF « bâtimentstertiaires ».

Point de vue de l’élu :

Le Maire du 13ème arrondissement, Monsieur Jérôme COUMET, Président de la Semapa, défi-nit ainsi les missions de la société : « … pour construire des quartiers à vivre, la Sem devra met-tre le développement durable, la mixité sociale et la participation citoyenne au coeur deses réflexions…Nous devons penser la ville dans tous ses aspects, intégrer les problématiques environne-mentales et faire en sorte que toutes les populations qui la composent puissent exister dansleur diversité… ».

Quelques chiffres :

• Dossier de réalisation de la ZAC : délibération du Conseil de Paris des 7 et 8 juin 2004• Signature de la Convention Publique d’Aménagement Août 2004• Délibération du Conseil de Paris des 23 et 24 mai 2005 « …réaliser l’opération d’aménagement

dans le respect des principes du développement durable… ».• Superficie : 3,8 hectares• Programme : 43 000 m2 SHON environ• bureaux : 20 000 m2

• logements : 70 environ• logements étudiants/universitaires/chercheurs : 200 environ• commerces : 500 m2

• EHPAD : établissement hospitalier de 100 lits• crèche/halte garderie : 60 berceaux• centre social associatif : 250 m2

• jardin public : 5 000 m2 environ• architecte coordonnateur : Bruno FORTIER

Plus d’info :

www.parisgarederungis.fr

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Les objectifs de performance (consommation) sont donnés par lot, les concepteurs desconstructions devront proposer les moyens nécessaires pour les atteindre. Ces moyens fontappel notamment à une enveloppe performante intégrant la récupération passive del’énergie solaire (isolation/vitrage renforcé/rapport des pleins et ouvertures, absence depont thermique, etc …), et au recours à l’énergie renouvelable d’origine solaire (panneauxphotovoltaïques pour la production d’électricité et panneaux solaires thermiques pour laproduction d’eau chaude).

Les panneaux photovoltaïques sont préconisés principalement pour le programme debureaux, qui bénéficie d’une situation très favorable (pas d’effets de masques), d’unebonne orientation du bâtiment et d’un linéaire de façade significatif. Le cahier des chargesde ce programme prévoit d’injecter sur le réseau EDF une production minimale de 250.000KwH(e)/an.

L’approche concernant la mobilité vise à déterminer de manière quantitative et qualitativeles besoins en matière de déplacement et plus particulièrement de stationnement dans lepérimètre (l’espace public) et les programmes de constructions de l’opération d’aménage-ment. Cet objectif s’inscrit dans le contexte volontariste voulu par la Ville de Paris de réduirel’usage des véhicules motorisés, de limiter l’offre de stationnement pour les immeubles debureaux, d’encourager les modes de déplacements alternatifs et d’offrir les dispositifs etaménagements spécifiques pour la qualité de vie des résidents et usagers du quartier (voiespiétonnes et pistes cyclables).

La valeur ajoutée de l’économie mixte :

Dans cette opération d’aménagement, la société d’économie mixte joue pleinement sonrôle « d’ensemblier » en établissant au travers des cahiers des charges et prescriptions envi-ronnementales des règles du jeu valables pour tous les acteurs qui participent à sa réalisa-tion, y compris la Sem elle-même pour les études et ouvrages qu’elle réalise.

Son rôle est de traduire les ambitions de la collectivité locale et de convaincre les partenai-res (maîtres d’ouvrage, maîtres d’oeuvre, bureaux d’études, services techniques de la col-lectivité, …) de s’engager dans une démarche qui accompagne et prolonge ces ambitions.

Dans ce contexte, la société d’économie mixte n’est pas un simple instrument de contrôledu respect des cahiers des charges, mais elle engage un vrai partenariat avec les acteursdu projet. Elle même très impliquée dans la préservation de l’environnement et la mise enoeuvre des principes du développement durable, notamment avec l’application de son « Système de Management Environnemental » et la procédure de certification ISO 14001 (laSemapa est certifiée depuis 2000), la Semapa a pour mission d’accompagner ses partenairesà tous les stades d’avancement des projets et chantiers pour définir avec eux le meilleur«profil environnemental» des opérations qu’ils conduisent dans la ZAC. Sont imposéesnotamment les certifications CERQUAL « habitat environnement » et CERTIVEA NF « bâtimentstertiaires ».

Point de vue de l’élu :

Le Maire du 13ème arrondissement, Monsieur Jérôme COUMET, Président de la Semapa, défi-nit ainsi les missions de la société : « … pour construire des quartiers à vivre, la Sem devra met-tre le développement durable, la mixité sociale et la participation citoyenne au coeur deses réflexions…Nous devons penser la ville dans tous ses aspects, intégrer les problématiques environne-mentales et faire en sorte que toutes les populations qui la composent puissent exister dansleur diversité… ».

Quelques chiffres :

• Dossier de réalisation de la ZAC : délibération du Conseil de Paris des 7 et 8 juin 2004• Signature de la Convention Publique d’Aménagement Août 2004• Délibération du Conseil de Paris des 23 et 24 mai 2005 « …réaliser l’opération d’aménagement

dans le respect des principes du développement durable… ».• Superficie : 3,8 hectares• Programme : 43 000 m2 SHON environ• bureaux : 20 000 m2

• logements : 70 environ• logements étudiants/universitaires/chercheurs : 200 environ• commerces : 500 m2

• EHPAD : établissement hospitalier de 100 lits• crèche/halte garderie : 60 berceaux• centre social associatif : 250 m2

• jardin public : 5 000 m2 environ• architecte coordonnateur : Bruno FORTIER

Plus d’info :

www.parisgarederungis.fr

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Président : Roger MADEC, Maire du 19éme arrondissement de Paris

Directrice générale : Marie-Anne BelinDirecteur de l’Aménagement : Dominique Givois

Son objectif :

La ZAC Claude Bernard - Quai de la Charente - Canal Saint-Denis, dénommée communé-ment ZAC Claude Bernard, constitue le premier secteur opérationnel du grand projet urbainParis Nord Est.L’aménagement de cette ZAC a été confié par la Ville de Paris à la Semavip (Sociétéd’Economie Mixte d’Aménagement de la Ville de Paris) en 2005.

Le plan d’aménagement du secteur a été élaboré par le groupement DUSAPIN/LECLERCQ(architectes mandataire) - Agence TER (paysagiste) - SAUNIER associés (BET) dans le cadred’une mission de maîtrise d’œuvre urbaine.

Le programme de la ZAC prévoit la réalisation de 103 000 m2 HON sur une emprise totale de14,6 ha, dont 10,4 ha d’emprises publiques. Sont notamment prévus 40 000 m2 de bureaux,34 000 m2 de logements dont 50 % de logements sociaux « diffus », des locaux commerciauxen rez-de-chaussée, des locaux d’activités PME-PMI, des locaux d’activités artisanales, unEHPAD, une crèche de 60 berceaux, une école polyvalente de 12 classes, un pôle de loisirsprivé.En accompagnement du programme des constructions, le projet prévoit l’aménagementd’espaces publics, la création de nouveaux espaces verts et d’une passerelle piétonne audessus du boulevard périphérique.

Sa description :

Le projet d’aménagement prévoit la création de 12 lots répartis en 4 îlots sur les deux secteursconstructibles de la ZAC :• Secteur Claude Bernard : 3 îlots sont desservis par des voies de desserte secondaires

débouchant sur le Boulevard Macdonald. Le parti pris est celui de la mixité de la program-mation au niveau des îlots, chacun comportant des équipements, des activités, des com-merces, des logements, et des bureaux. Les lots de bureaux tertiaires sont implantés aunord de la parcelle, en façade du boulevard périphérique. Des lots "mixtes" sont implantésau sud, sur le boulevard Macdonald. Ils sont composés d’un socle, combinant commerceset activités (aux niveaux rez-de-chaussée et 1er étage), surmonté de plots affectés auxlogements (un des plots est affecté à l’EHPAD du RDC au R+5, des derniers niveauxaccueillant des logements en accession). Les logements sociaux, dont la part est globale-ment fixée à 50 % des logements, sont répartis au sein de chacun des trois bâtiments delogements prévus. Les équipements sont disposés aux deux extrémités du secteur.

• Secteur Quai de la Charente : Les immeubles situés Quai de la Charente sont destinés àaccueillir des logements mixtes (50 % social et 50 % libre) ainsi qu’une crèche de 60 ber-ceaux et une surface de commerces à intégrer dans les rez-de-chaussée des construc-tions.

L’implantation d’une « forêt linéaire » de part et d’autre du boulevard périphérique doit pro-téger le site des nuisances occasionnées par ce dernier, et permettre de développer unegestion alternative des eaux de pluie ainsi que de créer un corridor écologique favorableau développement de la faune et de la flore.Sur Claude Bernard, la forêt linéaire, d’une largeur moyenne d’environ 30 m, constituera unespace paysager principalement ouvert aux modes de circulation doux, en liaison avec lesberges du canal.Les berges du canal seront requalifiées sur environ 2 km du domaine parisien, en coordina-tion avec les projets développés par les communes d'Aubervilliers et de Saint-Denis. Uneréserve naturelle d’environ 8 000 m2 sera également créée au nord du périphérique, le longdu canal.Ces aménagements assureront la liaison entre les composantes du programme et constitue-ront l’amorce de la nouvelle trame urbaine définie pour le GPRU Paris Nord Est.

Ses effets :

Les principaux objectifs environnementaux de la ZAC Claude Bernard sont les suivants :• Participer à la création d’un cadre de vie de qualité, notamment par la requalification des

espaces publics existants et la création d’espaces verts.• Assurer une meilleure gestion des eaux pluviales, notamment par le stockage temporaire

des eaux pluviales dans une noue créée dans la forêt linéaire.• Participer à la lutte contre le bruit, par l’implantation des immeubles de bureaux le long du

boulevard périphérique et par la réalisation d’un mur antibruit.• Participer à la lutte contre la pollution atmosphérique, par une réduction des emprises

dévolues à la voirie, la réalisation d’un parc de stationnement mutualisé (répondant auxbesoins des différents programmes économiques) et la création de circulations douces.

• Favoriser la place du végétal, par l’aménagement d’une première tranche de la forêtlinéaire (37.500 m2) et l’aménagement paysager des berges du canal (19.600 m2).

• Favoriser la préservation de la ressource en eau et en matériaux.• Favoriser les économies d’énergie et le développement des énergies renouvelables,

notamment par l’obtention du label BBC pour les logements, un niveau de performanceénergétique correspondant à RT 2005 – 25 % pour les bureaux et RT 2005 – 40 % pour l’écoleet une couverture a minima des besoins énergétiques de l’ensemble des constructions de25% par les énergies renouvelables.

• Favoriser une bonne gestion des déchets et le tri sélectif, par l’étude d’un réseau de col-lecte pneumatique des déchets à l’échelle du secteur Paris Nord Est.

• Limiter les risques liés à la découverte de sols pollués et à la démolition de bâtimentsanciens.

• Faciliter l’entretien et la maintenance ultérieure des espaces publics et privés.

Zac Claude Bernard Semavip

Ile-de-France Paris

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Président : Roger MADEC, Maire du 19éme arrondissement de Paris

Directrice générale : Marie-Anne BelinDirecteur de l’Aménagement : Dominique Givois

Son objectif :

La ZAC Claude Bernard - Quai de la Charente - Canal Saint-Denis, dénommée communé-ment ZAC Claude Bernard, constitue le premier secteur opérationnel du grand projet urbainParis Nord Est.L’aménagement de cette ZAC a été confié par la Ville de Paris à la Semavip (Sociétéd’Economie Mixte d’Aménagement de la Ville de Paris) en 2005.

Le plan d’aménagement du secteur a été élaboré par le groupement DUSAPIN/LECLERCQ(architectes mandataire) - Agence TER (paysagiste) - SAUNIER associés (BET) dans le cadred’une mission de maîtrise d’œuvre urbaine.

Le programme de la ZAC prévoit la réalisation de 103 000 m2 HON sur une emprise totale de14,6 ha, dont 10,4 ha d’emprises publiques. Sont notamment prévus 40 000 m2 de bureaux,34 000 m2 de logements dont 50 % de logements sociaux « diffus », des locaux commerciauxen rez-de-chaussée, des locaux d’activités PME-PMI, des locaux d’activités artisanales, unEHPAD, une crèche de 60 berceaux, une école polyvalente de 12 classes, un pôle de loisirsprivé.En accompagnement du programme des constructions, le projet prévoit l’aménagementd’espaces publics, la création de nouveaux espaces verts et d’une passerelle piétonne audessus du boulevard périphérique.

Sa description :

Le projet d’aménagement prévoit la création de 12 lots répartis en 4 îlots sur les deux secteursconstructibles de la ZAC :• Secteur Claude Bernard : 3 îlots sont desservis par des voies de desserte secondaires

débouchant sur le Boulevard Macdonald. Le parti pris est celui de la mixité de la program-mation au niveau des îlots, chacun comportant des équipements, des activités, des com-merces, des logements, et des bureaux. Les lots de bureaux tertiaires sont implantés aunord de la parcelle, en façade du boulevard périphérique. Des lots "mixtes" sont implantésau sud, sur le boulevard Macdonald. Ils sont composés d’un socle, combinant commerceset activités (aux niveaux rez-de-chaussée et 1er étage), surmonté de plots affectés auxlogements (un des plots est affecté à l’EHPAD du RDC au R+5, des derniers niveauxaccueillant des logements en accession). Les logements sociaux, dont la part est globale-ment fixée à 50 % des logements, sont répartis au sein de chacun des trois bâtiments delogements prévus. Les équipements sont disposés aux deux extrémités du secteur.

• Secteur Quai de la Charente : Les immeubles situés Quai de la Charente sont destinés àaccueillir des logements mixtes (50 % social et 50 % libre) ainsi qu’une crèche de 60 ber-ceaux et une surface de commerces à intégrer dans les rez-de-chaussée des construc-tions.

L’implantation d’une « forêt linéaire » de part et d’autre du boulevard périphérique doit pro-téger le site des nuisances occasionnées par ce dernier, et permettre de développer unegestion alternative des eaux de pluie ainsi que de créer un corridor écologique favorableau développement de la faune et de la flore.Sur Claude Bernard, la forêt linéaire, d’une largeur moyenne d’environ 30 m, constituera unespace paysager principalement ouvert aux modes de circulation doux, en liaison avec lesberges du canal.Les berges du canal seront requalifiées sur environ 2 km du domaine parisien, en coordina-tion avec les projets développés par les communes d'Aubervilliers et de Saint-Denis. Uneréserve naturelle d’environ 8 000 m2 sera également créée au nord du périphérique, le longdu canal.Ces aménagements assureront la liaison entre les composantes du programme et constitue-ront l’amorce de la nouvelle trame urbaine définie pour le GPRU Paris Nord Est.

Ses effets :

Les principaux objectifs environnementaux de la ZAC Claude Bernard sont les suivants :• Participer à la création d’un cadre de vie de qualité, notamment par la requalification des

espaces publics existants et la création d’espaces verts.• Assurer une meilleure gestion des eaux pluviales, notamment par le stockage temporaire

des eaux pluviales dans une noue créée dans la forêt linéaire.• Participer à la lutte contre le bruit, par l’implantation des immeubles de bureaux le long du

boulevard périphérique et par la réalisation d’un mur antibruit.• Participer à la lutte contre la pollution atmosphérique, par une réduction des emprises

dévolues à la voirie, la réalisation d’un parc de stationnement mutualisé (répondant auxbesoins des différents programmes économiques) et la création de circulations douces.

• Favoriser la place du végétal, par l’aménagement d’une première tranche de la forêtlinéaire (37.500 m2) et l’aménagement paysager des berges du canal (19.600 m2).

• Favoriser la préservation de la ressource en eau et en matériaux.• Favoriser les économies d’énergie et le développement des énergies renouvelables,

notamment par l’obtention du label BBC pour les logements, un niveau de performanceénergétique correspondant à RT 2005 – 25 % pour les bureaux et RT 2005 – 40 % pour l’écoleet une couverture a minima des besoins énergétiques de l’ensemble des constructions de25% par les énergies renouvelables.

• Favoriser une bonne gestion des déchets et le tri sélectif, par l’étude d’un réseau de col-lecte pneumatique des déchets à l’échelle du secteur Paris Nord Est.

• Limiter les risques liés à la découverte de sols pollués et à la démolition de bâtimentsanciens.

• Faciliter l’entretien et la maintenance ultérieure des espaces publics et privés.

Zac Claude Bernard Semavip

Ile-de-France Paris

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En matière socio-économique, le projet concourt à :• Créer un quartier mixte. Cette mixité se caractérise à l’échelle de chaque îlot mais aussi à

l’échelle de chaque bâtiment.• Créer des emplois diversifiés, grâce à la réalisation de 40 000 m2 de plateaux pouvant

accueillir de grands utilisateurs, 7 000 m2 pour des PME/PMI et des artisans.• Créer une gamme de logements diversifiés.• Garantir la qualité dans le temps de l’utilisation des 7 000 m2 de commerces et d’activités.

Pour ce faire, la Semavip a conclu un partenariat original avec la Semaest, qui prendra encharge leur gestion le temps nécessaire à la dynamisation du nouveau quartier (200emplois sont concernés).

• Favoriser l’insertion par l’économique.• Favoriser la participation des riverains, notamment par la création d’un local d’information.

Afin de tenir ces objectifs, la Semavip a notamment demandé à tous les opérateurs de s’engager :• à obtenir la certification CSTB « NF bâtiments tertiaires - démarche HQE » pour les program-

mes de bureaux et d’activités,• à obtenir la certification CERQUAL Habitat et Environnement dans son profil le plus exi-

geant pour les logements,• à mener une opération pilote « NF bâtiments tertiaires - démarche HQE » pour les commer-

ces, suivie par le CSTB.

De plus, les opérateurs et les entreprises missionnées par la Semavip devront impérativements’engager à faire travailler des personnes en insertion sociale à hauteur d’au moins 5 % dunombre des heures travaillées.Les engagements des opérateurs sont garantis par la mise en place d’un séquestre s’élevantà 5 % du montant de la charge foncière.

Quelques chiffres :

Le périmètre de la ZAC Claude Bernard couvre une surface de 14,6 ha correspondant à 10,4 had’emprises publiques (bordures du boulevard périphérique, les berges du canal Saint Denis)et 4,2 ha de terrains constructibles répartis sur une partie de l’ancienne emprise de l’hôpitalClaude Bernard (3,8 ha) et sur le Quai de la Charente (3 800 m2).

Le programme global de la ZAC Claude Bernard comprend 103 000 m2 HON composé dela façon suivante :• 40 000 m2 de bureaux,• 34 000 m2 de logements dont 50% de logements sociaux « diffus »,• 18 000 m2 de locaux d’activités et de commerces de rez-de-chaussée,• 6 000 m2 pour un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes,• 5 000 m2 d’équipements publics (une crèche de 60 berceaux et une école polyvalente de

12 classes).

Le calendrier :

Le calendrier prévisionnel de l’opération est le suivant :Programmes tertiaires : Permis de construire déposés en mai 2008, livraison fin 2010 - début 2011,Programmes « mixtes » : Permis de construire déposés été 2008, livraison début 2011,Ecole : livraison septembre 2010,Réalisation de la forêt linéaire : 2011-2012,Aménagement des berges du canal : 2010-2012,Secteur Quai de la Charente : commercialisation automne 2008.

Spécificité :

Certifiée ISO 14001 depuis 2006, la Semavip a obtenu le label Discerno en juin 2008 (labeleuropéen récompensant les PME publiques jugées exemplaires en matière de responsabilitésociale et environnementale).

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En matière socio-économique, le projet concourt à :• Créer un quartier mixte. Cette mixité se caractérise à l’échelle de chaque îlot mais aussi à

l’échelle de chaque bâtiment.• Créer des emplois diversifiés, grâce à la réalisation de 40 000 m2 de plateaux pouvant

accueillir de grands utilisateurs, 7 000 m2 pour des PME/PMI et des artisans.• Créer une gamme de logements diversifiés.• Garantir la qualité dans le temps de l’utilisation des 7 000 m2 de commerces et d’activités.

Pour ce faire, la Semavip a conclu un partenariat original avec la Semaest, qui prendra encharge leur gestion le temps nécessaire à la dynamisation du nouveau quartier (200emplois sont concernés).

• Favoriser l’insertion par l’économique.• Favoriser la participation des riverains, notamment par la création d’un local d’information.

Afin de tenir ces objectifs, la Semavip a notamment demandé à tous les opérateurs de s’engager :• à obtenir la certification CSTB « NF bâtiments tertiaires - démarche HQE » pour les program-

mes de bureaux et d’activités,• à obtenir la certification CERQUAL Habitat et Environnement dans son profil le plus exi-

geant pour les logements,• à mener une opération pilote « NF bâtiments tertiaires - démarche HQE » pour les commer-

ces, suivie par le CSTB.

De plus, les opérateurs et les entreprises missionnées par la Semavip devront impérativements’engager à faire travailler des personnes en insertion sociale à hauteur d’au moins 5 % dunombre des heures travaillées.Les engagements des opérateurs sont garantis par la mise en place d’un séquestre s’élevantà 5 % du montant de la charge foncière.

Quelques chiffres :

Le périmètre de la ZAC Claude Bernard couvre une surface de 14,6 ha correspondant à 10,4 had’emprises publiques (bordures du boulevard périphérique, les berges du canal Saint Denis)et 4,2 ha de terrains constructibles répartis sur une partie de l’ancienne emprise de l’hôpitalClaude Bernard (3,8 ha) et sur le Quai de la Charente (3 800 m2).

Le programme global de la ZAC Claude Bernard comprend 103 000 m2 HON composé dela façon suivante :• 40 000 m2 de bureaux,• 34 000 m2 de logements dont 50% de logements sociaux « diffus »,• 18 000 m2 de locaux d’activités et de commerces de rez-de-chaussée,• 6 000 m2 pour un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes,• 5 000 m2 d’équipements publics (une crèche de 60 berceaux et une école polyvalente de

12 classes).

Le calendrier :

Le calendrier prévisionnel de l’opération est le suivant :Programmes tertiaires : Permis de construire déposés en mai 2008, livraison fin 2010 - début 2011,Programmes « mixtes » : Permis de construire déposés été 2008, livraison début 2011,Ecole : livraison septembre 2010,Réalisation de la forêt linéaire : 2011-2012,Aménagement des berges du canal : 2010-2012,Secteur Quai de la Charente : commercialisation automne 2008.

Spécificité :

Certifiée ISO 14001 depuis 2006, la Semavip a obtenu le label Discerno en juin 2008 (labeleuropéen récompensant les PME publiques jugées exemplaires en matière de responsabilitésociale et environnementale).

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3332

Président : Roger MADEC, Maire du 19éme arrondissement de Paris

Directrice générale : Marie-Anne BelinResponsable de l’opération : Hassen Bouflim

Son objectif :

L’opération s’inscrit dans le cadre des objectifs définis par le Conseil de Paris le 8 avril 2002,qui ont été repris dans les orientations d’aménagement du secteur Clichy Batignolles figu-rant au PLU de Paris approuvé les 12 et 13 juin 2006 :• Recoudre les territoires en reliant la plaine Monceau et le quartier des Epinettes, supprimer

la coupure que représente le raccordement de la Petite Ceinture au faisceau Saint-Lazare, créer de nouvelles liaisons avec les communes voisines. Actuellement, les grandesinfrastructures ferroviaires et routières constituent des obstacles qui divisent des quartiers,aux caractéristiques contrastées, la plaine de Monceau et Pereire, les Epinettes,Batignolles, Clichy et Levallois.

• Créer un nouveau parc au nord-ouest de Paris et valoriser les espaces publics ; comblerle déficit en espaces verts du nord ouest parisien.

• Améliorer la desserte en transports en commun et développer le transport de marchandi-ses par la voie ferroviaire.

• Favoriser la mixité urbaine en développant des activités économiques, des logements dedifférentes catégories, des équipements publics locaux.

Les objectifs de la Ville de Paris en matière environnementale sur ce nouveau quartier sontparticulièrement ambitieux et visent à constituer un véritable « éco-quartier exemplaire ».L’empreinte écologique du futur quartier sera minimale.

En tout premier lieu, un bilan d’émissions de CO2 nul est recherché, reposant sur l’utilisationd’énergies naturelles renouvelables (solaire, géothermique, biomasse…) et sur la maîtrise desconsommations énergétiques. Pour parvenir à cet objectif :• Les bâtiments devront atteindre, voire dépasser, les performances thermiques de la RT 2005 – 75% ;• La production de chaleur (chauffage et eau chaude sanitaire) comprendra au moins 85%

d’énergies renouvelables et devra tendre vers les 100% ;• Les consommations électriques correspondant à l’éclairage intérieur, l’éclairage extérieur,

les moteurs auxiliaires de chauffage et d’eau chaude sanitaire ainsi qu’à tous les servicesgénéraux devront être compensées par une production photovoltaïque équivalente.

D’autres objectifs sociaux et environnementaux sont poursuivis, parmi lesquels :• Un procédé de gestion de l’eau efficace, pour le stockage et la récupération des eaux

pluviales, grâce à un bassin biotope relié à un réseau de canaux, ainsi que pour le recy-clage des eaux usées ;

• Un système novateur d’évacuation et de gestion des déchets urbains par pneumatique,qui permettra le tri sur place dans un centre construit au nord du site ;

• Le développement de l’insertion économique par l’emploi, notamment sur les nombreuxchantiers du secteur ;

• La création d’espaces publics et de bâtiments accessibles à tous (l’existence de dénive-lés importants sur le site donne à cet objectif une importance toute particulière) ;

• Un chantier à faibles nuisances dont l’organisation et la réalisation seront gérées de façonméthodique ;

• Une gestion des niveaux des sols visant à équilibrer déblais et remblais ;• Une excellente desserte en transports publics ainsi que des mesures pour favoriser l’éco-

mobilité à l’intérieur du quartier.

Sa description :

Le projet urbain d’ensemble du secteur Clichy Batignolles a été élaboré par le groupementFrançois GRETHER, architecte urbaniste – Jacqueline OSTY, paysagiste – O.G.I., bureau d’étu-des techniques. Les principes fondamentaux du projet sont présentés ci-dessous.

Les constructionsLe site des Batignolles doit devenir un vrai quartier de ville avec une répartition équilibrée delogements, équipements, bureaux, activités et commerces. Le programme prévisionnel del’opération comporte, en additionnant la première phase Cardinet-Chalabre et la présenteopération Clichy Batignolles, 3 500 logements dont la moitié des surfaces est consacrée àdes logements sociaux et parmi lesquels environ 800 accessibles à des étudiants et jeunestravailleurs, 113 000 m2 de bureaux correspondant environ à 6 000 emplois, de nombreuxéquipements : écoles, crèches, 1 gymnase et 14 000 m2 environ de commerces en piedd’immeubles. Un collège sera par ailleurs réalisé sur une emprise appartenant à la SNCF.

Les logements sont principalement prévus autour du parc, avec un maximum de vues sur cedernier. Les logements construits au nord du boulevard Berthier en vis à vis de l’ancienneenceinte de Thiers seront tous orientés vers le sud, et leurs vues donneront au premier plansur un nouvel espace vert de près de 1 hectare et pour les étages les plus élevés sur le futurparc de 10 hectares. Les bureaux et activités prennent place le long des voies ferrées de lagare Saint-Lazare et du périphérique. Ils protègent ainsi le cœur de quartier des principalesnuisances acoustiques et bénéficient de la proximité des trains et métros situés Porte deClichy et Pont Cardinet.

Zac Clichy Batignolles Semavip

Ile-de-France Paris

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Président : Roger MADEC, Maire du 19éme arrondissement de Paris

Directrice générale : Marie-Anne BelinResponsable de l’opération : Hassen Bouflim

Son objectif :

L’opération s’inscrit dans le cadre des objectifs définis par le Conseil de Paris le 8 avril 2002,qui ont été repris dans les orientations d’aménagement du secteur Clichy Batignolles figu-rant au PLU de Paris approuvé les 12 et 13 juin 2006 :• Recoudre les territoires en reliant la plaine Monceau et le quartier des Epinettes, supprimer

la coupure que représente le raccordement de la Petite Ceinture au faisceau Saint-Lazare, créer de nouvelles liaisons avec les communes voisines. Actuellement, les grandesinfrastructures ferroviaires et routières constituent des obstacles qui divisent des quartiers,aux caractéristiques contrastées, la plaine de Monceau et Pereire, les Epinettes,Batignolles, Clichy et Levallois.

• Créer un nouveau parc au nord-ouest de Paris et valoriser les espaces publics ; comblerle déficit en espaces verts du nord ouest parisien.

• Améliorer la desserte en transports en commun et développer le transport de marchandi-ses par la voie ferroviaire.

• Favoriser la mixité urbaine en développant des activités économiques, des logements dedifférentes catégories, des équipements publics locaux.

Les objectifs de la Ville de Paris en matière environnementale sur ce nouveau quartier sontparticulièrement ambitieux et visent à constituer un véritable « éco-quartier exemplaire ».L’empreinte écologique du futur quartier sera minimale.

En tout premier lieu, un bilan d’émissions de CO2 nul est recherché, reposant sur l’utilisationd’énergies naturelles renouvelables (solaire, géothermique, biomasse…) et sur la maîtrise desconsommations énergétiques. Pour parvenir à cet objectif :• Les bâtiments devront atteindre, voire dépasser, les performances thermiques de la RT 2005 – 75% ;• La production de chaleur (chauffage et eau chaude sanitaire) comprendra au moins 85%

d’énergies renouvelables et devra tendre vers les 100% ;• Les consommations électriques correspondant à l’éclairage intérieur, l’éclairage extérieur,

les moteurs auxiliaires de chauffage et d’eau chaude sanitaire ainsi qu’à tous les servicesgénéraux devront être compensées par une production photovoltaïque équivalente.

D’autres objectifs sociaux et environnementaux sont poursuivis, parmi lesquels :• Un procédé de gestion de l’eau efficace, pour le stockage et la récupération des eaux

pluviales, grâce à un bassin biotope relié à un réseau de canaux, ainsi que pour le recy-clage des eaux usées ;

• Un système novateur d’évacuation et de gestion des déchets urbains par pneumatique,qui permettra le tri sur place dans un centre construit au nord du site ;

• Le développement de l’insertion économique par l’emploi, notamment sur les nombreuxchantiers du secteur ;

• La création d’espaces publics et de bâtiments accessibles à tous (l’existence de dénive-lés importants sur le site donne à cet objectif une importance toute particulière) ;

• Un chantier à faibles nuisances dont l’organisation et la réalisation seront gérées de façonméthodique ;

• Une gestion des niveaux des sols visant à équilibrer déblais et remblais ;• Une excellente desserte en transports publics ainsi que des mesures pour favoriser l’éco-

mobilité à l’intérieur du quartier.

Sa description :

Le projet urbain d’ensemble du secteur Clichy Batignolles a été élaboré par le groupementFrançois GRETHER, architecte urbaniste – Jacqueline OSTY, paysagiste – O.G.I., bureau d’étu-des techniques. Les principes fondamentaux du projet sont présentés ci-dessous.

Les constructionsLe site des Batignolles doit devenir un vrai quartier de ville avec une répartition équilibrée delogements, équipements, bureaux, activités et commerces. Le programme prévisionnel del’opération comporte, en additionnant la première phase Cardinet-Chalabre et la présenteopération Clichy Batignolles, 3 500 logements dont la moitié des surfaces est consacrée àdes logements sociaux et parmi lesquels environ 800 accessibles à des étudiants et jeunestravailleurs, 113 000 m2 de bureaux correspondant environ à 6 000 emplois, de nombreuxéquipements : écoles, crèches, 1 gymnase et 14 000 m2 environ de commerces en piedd’immeubles. Un collège sera par ailleurs réalisé sur une emprise appartenant à la SNCF.

Les logements sont principalement prévus autour du parc, avec un maximum de vues sur cedernier. Les logements construits au nord du boulevard Berthier en vis à vis de l’ancienneenceinte de Thiers seront tous orientés vers le sud, et leurs vues donneront au premier plansur un nouvel espace vert de près de 1 hectare et pour les étages les plus élevés sur le futurparc de 10 hectares. Les bureaux et activités prennent place le long des voies ferrées de lagare Saint-Lazare et du périphérique. Ils protègent ainsi le cœur de quartier des principalesnuisances acoustiques et bénéficient de la proximité des trains et métros situés Porte deClichy et Pont Cardinet.

Zac Clichy Batignolles Semavip

Ile-de-France Paris

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En outre, l’opération prévoit la reconstitution sous dalle de fonctions ferroviaires, la réalisationd’un pôle de logistique urbaine comprenant un centre de tri des déchets recyclables, unensemble de quais et de voies ferrées destinées au transport des marchandises, une cen-trale à béton, un parc pour autocars et un parc de stationnement résidentiel de 600 placessous le mail Cardinet.

Un parc fédérateurLa création d’un nouveau grand parc paysager est déterminante. Avec une superficie de10 hectares, il ménage un vaste espace ouvert dans un environnement particulièrementdense, un lieu de convergence, de rencontre et d’agrément entre les quartiers voisins etentre les programmes à édifier.Le parc permet de constituer une trame verte continue reliant les différents espaces vertsexistants de cette partie de la ville.Sur plusieurs côtés de son pourtour, le parc est bordé par les îlots à construire. Il est alors pro-longé par des espaces d’accès, «tentacules», en direction des espaces publics.Il est ainsi fortement connecté au quartier environnant. Les allées du parc forment un pro-longement des rues existantes et le destine aussi à terme à devenir un lieu de passage, unlieu de traverse.Les thèmes du traitement paysager conçu par Jacqueline Osty sont les suivants :• le corps et l’exercice physique, avec des lieux de pratiques pour toutes les catégories

d’âge,• le temps et l’expression des saisons, dans la répartition et la diversité des végétaux,• le cycle de l’eau, avec des bassins entourant le passage de la ligne de petite ceinture.

Liaisons entre les quartiers existants et le projetConformément aux objectifs fixés dès le début du projet, plusieurs grands parcours traver-sent l’ensemble du site dans les sens est-ouest et nord-sud. Ces liaisons permettent de réunirdes fragments de territoire séparés et d’établir les continuités de vie urbaine nécessairesentre existant et projet.

Les grandes infrastructures ferroviaires et routières sont franchies par 7 ouvrages, 4 ponts et 3passerelles.

En outre, des possibilités de liaisons supplémentaires sont préservées le long des deux rives dufaisceau ferré, au-dessus du boulevard périphérique.Tous les cheminements sont accessibles aux personnes à mobilité réduite.

Implantation et desserte des programmes, espaces publicsLes immeubles d’habitations, en pleine terre, sont regroupés dans des îlots au pourtour desespaces verts. La plupart d’entre eux bénéficient de vues directes sur le parc.

Les bureaux sont implantés, soit en bordure des voies ferrées, au-dessus de fonctions ferroviairesannexes, soit en bordure du boulevard périphérique, porte de Clichy. Leurs volumes formentdes écrans, qui protègent le site contre les nuisances sonores des grandes infrastructures dedéplacement.

Les équipements publics sont disposés entre les différents îlots d’habitation. Les commerceset services sont situés sur les voies publiques les plus fréquentées.

Le pôle de logistique urbaine, installé dans l’angle nord-ouest du secteur, rassemble deuxhalles de fret ferroviaire, une centrale à béton, un centre de tri des déchets et un parkingpour autocars.

Au milieu du projet, les îlots de logement sont directement implantés sur les côtés est et ouestdu parc, alors que les accès des bâtiments sont généralement situés du côté opposé. Cesdispositions conduisent à minimiser les dimensions des emprises de voie publique, demanière à concentrer leur fréquentation. Ces voies nouvelles ne sont pas destinées à la cir-culation de transit, mais à la desserte des réalisations et à la vie locale.

L’importante différence de niveau, entre la partie nord du site et les franchissements du fais-ceau ferroviaire principal, est traitée par un système de rampes avec des pentes inférieuresà 4 %, accessible aux personnes à mobilité réduite.

Les axes de voirie existants sont mis en valeur et aménagés en faveur des transports en com-muns et des modes doux de déplacement. Ceci concerne notamment l’avenue de la PorteClichy et l’avenue de Clichy, ainsi que le boulevard Berthier. L’élargissement de la rueCardinet permet la réalisation d’un parking résidentiel de 600 places, au-dessous de l’amé-nagement d’un large mail planté d’arbres devant le nouveau parc.

Quelques chiffres :

Superficie : 50 ha environParc de 10 haInvestissement : 860 millions d’€ TTC

Le programme global prévisionnel des constructions sur le secteur (ZAC Clichy Batignolles etCardinet Chalabre) est d’environ 376 450 m2 hors œuvre net (SHON), dont :• 225 650 m2 environ de logements se répartissant à parts égales en logements privés et sociaux,

et comportant une part importante de logements pour étudiants et jeunes travailleurs,• 109 400 m2 environ à usage de bureaux,• 11 550 m2 environ à usage de commerces et de services,• 29 850 m2 environ pour les équipements publics.

Le calendrier :

Le planning de l’opération vise un achèvement de la majeure partie des espaces publics(dont le parc des Batignollles) et des bâtiments pour 2014.

Spécificité :

Certifiée ISO 14001 depuis 2006, la Semavip a obtenu le label Discerno en juin 2008 (labeleuropéen récompensant les PME publiques jugées exemplaires en matière de responsabilitésociale et environnementale).

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En outre, l’opération prévoit la reconstitution sous dalle de fonctions ferroviaires, la réalisationd’un pôle de logistique urbaine comprenant un centre de tri des déchets recyclables, unensemble de quais et de voies ferrées destinées au transport des marchandises, une cen-trale à béton, un parc pour autocars et un parc de stationnement résidentiel de 600 placessous le mail Cardinet.

Un parc fédérateurLa création d’un nouveau grand parc paysager est déterminante. Avec une superficie de10 hectares, il ménage un vaste espace ouvert dans un environnement particulièrementdense, un lieu de convergence, de rencontre et d’agrément entre les quartiers voisins etentre les programmes à édifier.Le parc permet de constituer une trame verte continue reliant les différents espaces vertsexistants de cette partie de la ville.Sur plusieurs côtés de son pourtour, le parc est bordé par les îlots à construire. Il est alors pro-longé par des espaces d’accès, «tentacules», en direction des espaces publics.Il est ainsi fortement connecté au quartier environnant. Les allées du parc forment un pro-longement des rues existantes et le destine aussi à terme à devenir un lieu de passage, unlieu de traverse.Les thèmes du traitement paysager conçu par Jacqueline Osty sont les suivants :• le corps et l’exercice physique, avec des lieux de pratiques pour toutes les catégories

d’âge,• le temps et l’expression des saisons, dans la répartition et la diversité des végétaux,• le cycle de l’eau, avec des bassins entourant le passage de la ligne de petite ceinture.

Liaisons entre les quartiers existants et le projetConformément aux objectifs fixés dès le début du projet, plusieurs grands parcours traver-sent l’ensemble du site dans les sens est-ouest et nord-sud. Ces liaisons permettent de réunirdes fragments de territoire séparés et d’établir les continuités de vie urbaine nécessairesentre existant et projet.

Les grandes infrastructures ferroviaires et routières sont franchies par 7 ouvrages, 4 ponts et 3passerelles.

En outre, des possibilités de liaisons supplémentaires sont préservées le long des deux rives dufaisceau ferré, au-dessus du boulevard périphérique.Tous les cheminements sont accessibles aux personnes à mobilité réduite.

Implantation et desserte des programmes, espaces publicsLes immeubles d’habitations, en pleine terre, sont regroupés dans des îlots au pourtour desespaces verts. La plupart d’entre eux bénéficient de vues directes sur le parc.

Les bureaux sont implantés, soit en bordure des voies ferrées, au-dessus de fonctions ferroviairesannexes, soit en bordure du boulevard périphérique, porte de Clichy. Leurs volumes formentdes écrans, qui protègent le site contre les nuisances sonores des grandes infrastructures dedéplacement.

Les équipements publics sont disposés entre les différents îlots d’habitation. Les commerceset services sont situés sur les voies publiques les plus fréquentées.

Le pôle de logistique urbaine, installé dans l’angle nord-ouest du secteur, rassemble deuxhalles de fret ferroviaire, une centrale à béton, un centre de tri des déchets et un parkingpour autocars.

Au milieu du projet, les îlots de logement sont directement implantés sur les côtés est et ouestdu parc, alors que les accès des bâtiments sont généralement situés du côté opposé. Cesdispositions conduisent à minimiser les dimensions des emprises de voie publique, demanière à concentrer leur fréquentation. Ces voies nouvelles ne sont pas destinées à la cir-culation de transit, mais à la desserte des réalisations et à la vie locale.

L’importante différence de niveau, entre la partie nord du site et les franchissements du fais-ceau ferroviaire principal, est traitée par un système de rampes avec des pentes inférieuresà 4 %, accessible aux personnes à mobilité réduite.

Les axes de voirie existants sont mis en valeur et aménagés en faveur des transports en com-muns et des modes doux de déplacement. Ceci concerne notamment l’avenue de la PorteClichy et l’avenue de Clichy, ainsi que le boulevard Berthier. L’élargissement de la rueCardinet permet la réalisation d’un parking résidentiel de 600 places, au-dessous de l’amé-nagement d’un large mail planté d’arbres devant le nouveau parc.

Quelques chiffres :

Superficie : 50 ha environParc de 10 haInvestissement : 860 millions d’€ TTC

Le programme global prévisionnel des constructions sur le secteur (ZAC Clichy Batignolles etCardinet Chalabre) est d’environ 376 450 m2 hors œuvre net (SHON), dont :• 225 650 m2 environ de logements se répartissant à parts égales en logements privés et sociaux,

et comportant une part importante de logements pour étudiants et jeunes travailleurs,• 109 400 m2 environ à usage de bureaux,• 11 550 m2 environ à usage de commerces et de services,• 29 850 m2 environ pour les équipements publics.

Le calendrier :

Le planning de l’opération vise un achèvement de la majeure partie des espaces publics(dont le parc des Batignollles) et des bâtiments pour 2014.

Spécificité :

Certifiée ISO 14001 depuis 2006, la Semavip a obtenu le label Discerno en juin 2008 (labeleuropéen récompensant les PME publiques jugées exemplaires en matière de responsabilitésociale et environnementale).

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Président : André VEZHINET, Député et Président du Conseil général de l’Hérault

Directeur général : Jean Claude DeperroisResponsable de l’opération : Oudara Outhabong

Son objectif :

L’ancienne raffinerie du Soufre s’est installée sur la commune de Frontignan (22 000 habi-tants) en 1914 à l’Est de la vielle ville, en bordure de la voie ferrée, de la gare de marchan-dise et de la route nationale reliant Sète à Montpellier.

L’activité de raffinage a cessé depuis 1989 et de nombreux bâtiments constitutifs de la fri-che industrielle sont aujourd’hui extrêmement dégradés, ce qui a conduit la zone à unedévitalisation progressive excepté quelques activités.

Créée en 2006, la ZAC des Pielles a pour but de reconvertir cette friche industrielle en un nou-veau quartier de plus de 400 logements greffé directement au centre, donnant tout son sensà la stratégie de « reconstruction de la ville sur la ville ».

L’essence du projet réside dans l’approche environnementale de l’aménagement sous laforme d’un « éco-quartier » qui s’inscrit dans le programme VUD 2 (Villas Urbaines 2) du PUCA(Plan Urbanisme Construction Aménagement).

Ce programme VUD 2 pose, en amont de la conception architecturale, trois objectifs à laprogrammation urbaine :• La recomposition urbaine et la densité,• La diversité de l’offre de logements et la mixité des fonctions,• Les performances environnementales et leurs qualités d’usage.

Sa description :

D’une superficie de 8,3 Ha, la ZAC représente 43 000 m2 de SHON. Les éléments caractéris-tiques du projet définis ci-après s’assemblent pour concilier au mieux contraintes urbaines,programmatiques et environnementales afin de répondre aux objectifs de VUD 2 :

• La localisation du foncier permet de greffer le nouveau quartier directement au centre.Requalifier ce site par un quartier dense (pour la ville) en continuité du centre-ville répondau renouvellement urbain avec un travail important de couture urbaine favorisant l’inté-gration de ce futur quartier.

• Une mixité fonctionnelle a été développée au niveau de la zone d’aménagement. Deslogements, bureaux, commerces et équipements se partageront la surface totale prévue.

• La trame viaire permet d’assurer et compléter la relation avec le centre historique, desser-vir l’ensemble de la zone, diversifier les choix de cheminements avec les quartiers environ-nants et structurer l’implantation des bâtiments.

• La conception des espaces extérieurs (entre les immeubles, ouverts et communicants)répond aux objectifs de lutte contre l’effet d’îlot de chaleur urbain (surplus de chaleur). Laventilation naturelle des cœurs d’îlot permet d’évacuer ce surplus de chaleur, limitant defait l’usage de climatisation.

• Un traitement anti-bruit ponctuel et diversifié, pour atténuer les nuisances sonores qui pro-viennent de la voie ferrée

• Des noues végétalisées afin de permettre le stockage des eaux de pluie

• L’implantation d’espèces végétales indigènes dans le site permet aussi de garder l’équili-bre écologique de ce dernier. Les essences sont sélectionnées en fonction des usages :protection aux vents ou au soleil, esthétique urbaine et confort

• Des déplacements doux « non polluants » en aménageant des pistes cyclables ainsi quedes cheminements piétons au sein du quartier

À noter qu’au niveau opérationnel, dans le cadre de la démarche éco quartier, une charte« chantier à faibles nuisances » constitue une pièce contractuelle de chaque marché de travaux.

Tout en restant compatibles avec les exigences liées aux pratiques professionnelles du BTP,les objectifs d’un chantier « à faibles nuisances » sont de :• limiter les risques et les nuisances causés aux riverains du chantier,• limiter les risques sur la santé des ouvriers,• limiter les pollutions de proximité lors du chantier,• limiter la quantité de déchets de chantier mis en centre d’enfouissement technique grâce

à la valorisation d’un maximum de déchets.

Cette charte est d’ores et déjà en application au niveau du chantier de déconstruction.

Zac des Pielles à Frontignan Hérault Aménagement

Languedoc-RoussillonHérault

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Président : André VEZHINET, Député et Président du Conseil général de l’Hérault

Directeur général : Jean Claude DeperroisResponsable de l’opération : Oudara Outhabong

Son objectif :

L’ancienne raffinerie du Soufre s’est installée sur la commune de Frontignan (22 000 habi-tants) en 1914 à l’Est de la vielle ville, en bordure de la voie ferrée, de la gare de marchan-dise et de la route nationale reliant Sète à Montpellier.

L’activité de raffinage a cessé depuis 1989 et de nombreux bâtiments constitutifs de la fri-che industrielle sont aujourd’hui extrêmement dégradés, ce qui a conduit la zone à unedévitalisation progressive excepté quelques activités.

Créée en 2006, la ZAC des Pielles a pour but de reconvertir cette friche industrielle en un nou-veau quartier de plus de 400 logements greffé directement au centre, donnant tout son sensà la stratégie de « reconstruction de la ville sur la ville ».

L’essence du projet réside dans l’approche environnementale de l’aménagement sous laforme d’un « éco-quartier » qui s’inscrit dans le programme VUD 2 (Villas Urbaines 2) du PUCA(Plan Urbanisme Construction Aménagement).

Ce programme VUD 2 pose, en amont de la conception architecturale, trois objectifs à laprogrammation urbaine :• La recomposition urbaine et la densité,• La diversité de l’offre de logements et la mixité des fonctions,• Les performances environnementales et leurs qualités d’usage.

Sa description :

D’une superficie de 8,3 Ha, la ZAC représente 43 000 m2 de SHON. Les éléments caractéris-tiques du projet définis ci-après s’assemblent pour concilier au mieux contraintes urbaines,programmatiques et environnementales afin de répondre aux objectifs de VUD 2 :

• La localisation du foncier permet de greffer le nouveau quartier directement au centre.Requalifier ce site par un quartier dense (pour la ville) en continuité du centre-ville répondau renouvellement urbain avec un travail important de couture urbaine favorisant l’inté-gration de ce futur quartier.

• Une mixité fonctionnelle a été développée au niveau de la zone d’aménagement. Deslogements, bureaux, commerces et équipements se partageront la surface totale prévue.

• La trame viaire permet d’assurer et compléter la relation avec le centre historique, desser-vir l’ensemble de la zone, diversifier les choix de cheminements avec les quartiers environ-nants et structurer l’implantation des bâtiments.

• La conception des espaces extérieurs (entre les immeubles, ouverts et communicants)répond aux objectifs de lutte contre l’effet d’îlot de chaleur urbain (surplus de chaleur). Laventilation naturelle des cœurs d’îlot permet d’évacuer ce surplus de chaleur, limitant defait l’usage de climatisation.

• Un traitement anti-bruit ponctuel et diversifié, pour atténuer les nuisances sonores qui pro-viennent de la voie ferrée

• Des noues végétalisées afin de permettre le stockage des eaux de pluie

• L’implantation d’espèces végétales indigènes dans le site permet aussi de garder l’équili-bre écologique de ce dernier. Les essences sont sélectionnées en fonction des usages :protection aux vents ou au soleil, esthétique urbaine et confort

• Des déplacements doux « non polluants » en aménageant des pistes cyclables ainsi quedes cheminements piétons au sein du quartier

À noter qu’au niveau opérationnel, dans le cadre de la démarche éco quartier, une charte« chantier à faibles nuisances » constitue une pièce contractuelle de chaque marché de travaux.

Tout en restant compatibles avec les exigences liées aux pratiques professionnelles du BTP,les objectifs d’un chantier « à faibles nuisances » sont de :• limiter les risques et les nuisances causés aux riverains du chantier,• limiter les risques sur la santé des ouvriers,• limiter les pollutions de proximité lors du chantier,• limiter la quantité de déchets de chantier mis en centre d’enfouissement technique grâce

à la valorisation d’un maximum de déchets.

Cette charte est d’ores et déjà en application au niveau du chantier de déconstruction.

Zac des Pielles à Frontignan Hérault Aménagement

Languedoc-RoussillonHérault

Page 40: Eco Quartiers 200810

3938

Ses effets :

L’éco quartier des Pielles, par l’aménagement d’un « nouveau morceau de ville », qui touten préservant l’environnement (pas d’étalement urbain, gestion de l’eau, prise en comptede la contrainte acoustique et respect des critères HQE), contribue à améliorer sonempreinte écologique par la reconversion d’une friche industrielle.

La réalisation de ce quartier va permettre de répondre à des enjeux forts de la collectivité :• la production de plus de 400 logements offrant mixité sociale et typologique pour faire

face à la pression démographique• le ré-équilibrage des équipements publics sur la commune, • Tout en maîtrisant les effets de l’îlot de chaleur urbain.

La valeur ajoutée de l’économie mixte :

Face à la complexité du projet et aux responsabilités que la Collectivité a à assumer, HéraultAménagement apporte, en complémentarité des services internes de la Collectivité, sonexpérience, ses compétences et ses moyens pour assurer une prestation complète.

Des études préalables au stade ultime de la réalisation, Hérault Aménagement assure l’aideà la décision ainsi que la direction et le portage du projet dans le respect des procédures,en laissant aux élus la maîtrise de l’opération.

Précédemment partenaire de la commune de Frontignan lors de la réalisation d’équipe-ments publics et de ZAC, cette nouvelle collaboration s’inscrit dans la continuité des valeursde transparence et de souplesse de la Sem.

Point de vue de l’élu : Pierre Bouldoire, Maire de Frontignan

« La création du nouveau quartier de la ZAC des Pielles est très symbolique du renouveau dela ville de Frontignan qui a été durement frappée par la fermeture de ses principales entre-prises industrielles à la fin des années 80.

En construisant un éco-quartier de haute qualité en lieu et place d’une friche industrielle,nous montrons que nous pouvons passer du pire au meilleur.Cette création nous permet de promouvoir la diversité de logements, de créer des équipe-ments publics structurants, de favoriser l’implantation de nouveaux commerces et ainsi derenforcer la vitalité de notre ville et sa mixité sociale.

Ce quartier s’inscrit depuis son origine et à tous les niveaux dans une démarche durable. Il prévoitla création d’une nouvelle gare intermodale, des cheminements pour les vélos, des noues pay-sagères, des plantations d’arbres, ainsi qu’une réflexion sur le confort thermique d’été (menéeavec le PUCA...). Si cette démarche, déjà ancienne, est aujourd’hui pleinement dans l’air dutemps et totalement pertinente, c’est qu’elle s’inscrit aussi dans un environnement de qualité maistrès fragile (étangs languedociens, garrigue, vignoble du fameux muscat de Frontignan...).

Hérault Aménagement, qui est aujourd’hui le concessionnaire de cet aménagement, vanous permettre de concrétiser ce projet urbain et politique ambitieux. »

Quelques chiffres :

Superficie : 8,3 ha43 000 m2 SHON dont :37 000 m2 SHON de logements4 800 m2 SHON de commerces et activités3 500 m2 SHON d’équipements publics458 LogementsCos 0,52Investissement : 16 400 K€ HTDurée prévisionnelle de l’opération : 7 ans

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3938

Ses effets :

L’éco quartier des Pielles, par l’aménagement d’un « nouveau morceau de ville », qui touten préservant l’environnement (pas d’étalement urbain, gestion de l’eau, prise en comptede la contrainte acoustique et respect des critères HQE), contribue à améliorer sonempreinte écologique par la reconversion d’une friche industrielle.

La réalisation de ce quartier va permettre de répondre à des enjeux forts de la collectivité :• la production de plus de 400 logements offrant mixité sociale et typologique pour faire

face à la pression démographique• le ré-équilibrage des équipements publics sur la commune, • Tout en maîtrisant les effets de l’îlot de chaleur urbain.

La valeur ajoutée de l’économie mixte :

Face à la complexité du projet et aux responsabilités que la Collectivité a à assumer, HéraultAménagement apporte, en complémentarité des services internes de la Collectivité, sonexpérience, ses compétences et ses moyens pour assurer une prestation complète.

Des études préalables au stade ultime de la réalisation, Hérault Aménagement assure l’aideà la décision ainsi que la direction et le portage du projet dans le respect des procédures,en laissant aux élus la maîtrise de l’opération.

Précédemment partenaire de la commune de Frontignan lors de la réalisation d’équipe-ments publics et de ZAC, cette nouvelle collaboration s’inscrit dans la continuité des valeursde transparence et de souplesse de la Sem.

Point de vue de l’élu : Pierre Bouldoire, Maire de Frontignan

« La création du nouveau quartier de la ZAC des Pielles est très symbolique du renouveau dela ville de Frontignan qui a été durement frappée par la fermeture de ses principales entre-prises industrielles à la fin des années 80.

En construisant un éco-quartier de haute qualité en lieu et place d’une friche industrielle,nous montrons que nous pouvons passer du pire au meilleur.Cette création nous permet de promouvoir la diversité de logements, de créer des équipe-ments publics structurants, de favoriser l’implantation de nouveaux commerces et ainsi derenforcer la vitalité de notre ville et sa mixité sociale.

Ce quartier s’inscrit depuis son origine et à tous les niveaux dans une démarche durable. Il prévoitla création d’une nouvelle gare intermodale, des cheminements pour les vélos, des noues pay-sagères, des plantations d’arbres, ainsi qu’une réflexion sur le confort thermique d’été (menéeavec le PUCA...). Si cette démarche, déjà ancienne, est aujourd’hui pleinement dans l’air dutemps et totalement pertinente, c’est qu’elle s’inscrit aussi dans un environnement de qualité maistrès fragile (étangs languedociens, garrigue, vignoble du fameux muscat de Frontignan...).

Hérault Aménagement, qui est aujourd’hui le concessionnaire de cet aménagement, vanous permettre de concrétiser ce projet urbain et politique ambitieux. »

Quelques chiffres :

Superficie : 8,3 ha43 000 m2 SHON dont :37 000 m2 SHON de logements4 800 m2 SHON de commerces et activités3 500 m2 SHON d’équipements publics458 LogementsCos 0,52Investissement : 16 400 K€ HTDurée prévisionnelle de l’opération : 7 ans

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Président Directeur Général : Joseph CARLES, Adjoint au maire de Blagnac, conseiller de la communautéd’agglomération du grand Toulouse

Directeur : Alain Garès

Son objectif :

• Accompagner le développement économique et démographique de l’agglomérationtoulousaine (+ 15 000 habitants/an).

• Proposer des activités tertiaires, des logements, des équipements publics et des espacesnaturels généreux.

• Réaliser une opération d’urbanisme public exemplaire, comportant une vision prospectivesur les enjeux de l’urbanisme et de l’immobilier.

• Mettre en œuvre une démarche de développement durable, transversale, à déclinaisonsvariées et concrètes.

Sa description :

En première couronne de l’agglomération Toulousaine, 200 ha agricoles insérés dans l’urba-nisation existante, sur deux communes, et situés face à Aéroconstellation, la plus grandezone d’activités aéronautiques d’Europe. 3900 logements de types diversifiés, dont 20 % sociaux à minima sur 72 ha, 175 000 m2 debureaux (standards internationaux) sur 18 ha, 6 000 m2 de commerces de proximité en piedd’immeubles, des équipements publics (écoles, crèche, centre de loisirs, lycée, gendarme-rie, gymnases, terrains de foot, piste d’athlétisme) sur 7 ha, un parc de 54 ha. Déplacementsdoux privilégiés (ligne tramway connectée au métro toulousain, pistes cycles nombreuses,trottoirs confortables, 13 ha).

Ses effets :

Les espaces publics constituent l’armature du futur quartier et marquent les orientations vou-lues par les élus. Avec la mixité des fonctions dans le quartier et l’offre généreuse en matièrede déplacement doux, ils garantissent un confort de vie et favorisent l’animation perma-nente du quartier et les rencontres. Ces espaces publics encadrent 70 îlots à bâtir. Les équipements publics et les commerces en pieds d’immeuble favorisent la qualité de viepar la proximité.La densité urbaine participe d’une démarche économe de l’espace, de l’investissement entermes de réseaux et voiries, et demain, de fonctionnement pour les collectivités gestionnaires.Elle se traduit aussi par une majorité de logements collectifs. La diversité des logements estréalisée à l’îlot, grâce à l’alliance autour d’un même projet d’un promoteur et d’un bailleursocial. Ce parti pris favorise la diversité sociale, les échanges, évitant les risques de ghettoïsation.Le parc sert de lien à l’intérieur du quartier et aussi entre celui-ci et son environnement. Ses rivessont offertes aux habitants des logements collectifs. Le modelé de son paysage incorpore lesouvrages de régulation de l’écoulement des eaux pluviales, avec une infiltration privilégiée.Les choix en matière d’urbanisme visent également à prévenir la malveillance et à favoriserl’émergence d’une culture des liens sociaux, au quotidien. Dans les îlots bâtis, les espacescommuns généreux participent à cette volonté de favoriser cette culture. L’imperméabilisation est limitée. Les voitures stationnent principalement en ouvrages et lestationnement en voirie est dimensionné pour les visiteurs.

En matière de construction, les objectifs portent sur les économies d’énergie, le confortd’usage en toutes saisons, les prix de sortie au m2, la qualité environnementale et architec-turale. Les projets de construction sont sélectionnés par concours, au regard des objectifsdéfinis dans le cahier des charges du quartier et de l’îlot. En outre, chaque projet fait l’objetde contrôles techniques (certification Habitat Environnement, AMOs).

La valeur ajoutée de l’économie mixte :

• Au service des élus qui définissent les objectifs de développement urbain.• Connaissance de l’environnement et des acteurs dans leur diversité et leur complexité.• Capacité d’adaptation, d’innovation, d’anticipation.• Force de proposition dans une approche globale, à différentes échelles d’espace et de temps.• Capacité à appréhender les différents enjeux, à apporter des réponses opérationnelles en

termes de méthode, de montage, de gouvernance, avec des obligations de moyens etde résultats.

• Capacité à rassembler et à mobiliser divers partenaires autour de la réalisation des projets.• Capacité à rassembler des compétences adaptées aux caractéristiques et aux ambitions

du projet, à manager des équipes.• Capacité à la maîtrise dynamique de l’équilibre financier de l’opération par rapport aux

évolutions de l’environnement.• Capacité à conduire la communication, la concertation et la négociation avec des inter-

locuteurs divers.

Point de vue de l’élu : Joseph Carles

“Andromède, c’est d’abord un projet politique. Nous, élus, avons défini la charte des valeurssur laquelle le projet restitue les fondamentaux de l’action publique.Le recours à une Sem nous a permis de garantir le portage de ces valeurs, avec le souci derespecter la finalité de notre programme d’aménagement dans une volonté de dialoguepermanent pour tenir compte des contraintes techniques, réglementaires ou économiquesinhérentes à ce type de projet. L’économie mixte apparaît ainsi, à la lumière de cette expérience, comme un exemple degouvernance du territoire, qui favorise la création de l’intelligence collective autour d'unevision partagée et d’une partition particulièrement efficiente des rôles en fonction des com-pétences de chaque partie prenante”.

Quelques chiffres :

200 hectares, 3 900 logements, 175 000 m2 SHON de bureaux, 6 000 m2 de commerces, 70 had’espaces naturels, 7000 arbres plantés, 1 ligne de tramway, 10 équipements publics pourtoutes les générations, 3 phases d’aménagement sur 15 ans. Arrivée des premiers habitants : fin 2008. Bilan équilibré à 145 M€ H.T. Durée de 14 ans.

Zac Andromède à Blagnac et Beauzelle Sem Constellation

Midi-PyrénnéesHaute-Garonne

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Président Directeur Général : Joseph CARLES, Adjoint au maire de Blagnac, conseiller de la communautéd’agglomération du grand Toulouse

Directeur : Alain Garès

Son objectif :

• Accompagner le développement économique et démographique de l’agglomérationtoulousaine (+ 15 000 habitants/an).

• Proposer des activités tertiaires, des logements, des équipements publics et des espacesnaturels généreux.

• Réaliser une opération d’urbanisme public exemplaire, comportant une vision prospectivesur les enjeux de l’urbanisme et de l’immobilier.

• Mettre en œuvre une démarche de développement durable, transversale, à déclinaisonsvariées et concrètes.

Sa description :

En première couronne de l’agglomération Toulousaine, 200 ha agricoles insérés dans l’urba-nisation existante, sur deux communes, et situés face à Aéroconstellation, la plus grandezone d’activités aéronautiques d’Europe. 3900 logements de types diversifiés, dont 20 % sociaux à minima sur 72 ha, 175 000 m2 debureaux (standards internationaux) sur 18 ha, 6 000 m2 de commerces de proximité en piedd’immeubles, des équipements publics (écoles, crèche, centre de loisirs, lycée, gendarme-rie, gymnases, terrains de foot, piste d’athlétisme) sur 7 ha, un parc de 54 ha. Déplacementsdoux privilégiés (ligne tramway connectée au métro toulousain, pistes cycles nombreuses,trottoirs confortables, 13 ha).

Ses effets :

Les espaces publics constituent l’armature du futur quartier et marquent les orientations vou-lues par les élus. Avec la mixité des fonctions dans le quartier et l’offre généreuse en matièrede déplacement doux, ils garantissent un confort de vie et favorisent l’animation perma-nente du quartier et les rencontres. Ces espaces publics encadrent 70 îlots à bâtir. Les équipements publics et les commerces en pieds d’immeuble favorisent la qualité de viepar la proximité.La densité urbaine participe d’une démarche économe de l’espace, de l’investissement entermes de réseaux et voiries, et demain, de fonctionnement pour les collectivités gestionnaires.Elle se traduit aussi par une majorité de logements collectifs. La diversité des logements estréalisée à l’îlot, grâce à l’alliance autour d’un même projet d’un promoteur et d’un bailleursocial. Ce parti pris favorise la diversité sociale, les échanges, évitant les risques de ghettoïsation.Le parc sert de lien à l’intérieur du quartier et aussi entre celui-ci et son environnement. Ses rivessont offertes aux habitants des logements collectifs. Le modelé de son paysage incorpore lesouvrages de régulation de l’écoulement des eaux pluviales, avec une infiltration privilégiée.Les choix en matière d’urbanisme visent également à prévenir la malveillance et à favoriserl’émergence d’une culture des liens sociaux, au quotidien. Dans les îlots bâtis, les espacescommuns généreux participent à cette volonté de favoriser cette culture. L’imperméabilisation est limitée. Les voitures stationnent principalement en ouvrages et lestationnement en voirie est dimensionné pour les visiteurs.

En matière de construction, les objectifs portent sur les économies d’énergie, le confortd’usage en toutes saisons, les prix de sortie au m2, la qualité environnementale et architec-turale. Les projets de construction sont sélectionnés par concours, au regard des objectifsdéfinis dans le cahier des charges du quartier et de l’îlot. En outre, chaque projet fait l’objetde contrôles techniques (certification Habitat Environnement, AMOs).

La valeur ajoutée de l’économie mixte :

• Au service des élus qui définissent les objectifs de développement urbain.• Connaissance de l’environnement et des acteurs dans leur diversité et leur complexité.• Capacité d’adaptation, d’innovation, d’anticipation.• Force de proposition dans une approche globale, à différentes échelles d’espace et de temps.• Capacité à appréhender les différents enjeux, à apporter des réponses opérationnelles en

termes de méthode, de montage, de gouvernance, avec des obligations de moyens etde résultats.

• Capacité à rassembler et à mobiliser divers partenaires autour de la réalisation des projets.• Capacité à rassembler des compétences adaptées aux caractéristiques et aux ambitions

du projet, à manager des équipes.• Capacité à la maîtrise dynamique de l’équilibre financier de l’opération par rapport aux

évolutions de l’environnement.• Capacité à conduire la communication, la concertation et la négociation avec des inter-

locuteurs divers.

Point de vue de l’élu : Joseph Carles

“Andromède, c’est d’abord un projet politique. Nous, élus, avons défini la charte des valeurssur laquelle le projet restitue les fondamentaux de l’action publique.Le recours à une Sem nous a permis de garantir le portage de ces valeurs, avec le souci derespecter la finalité de notre programme d’aménagement dans une volonté de dialoguepermanent pour tenir compte des contraintes techniques, réglementaires ou économiquesinhérentes à ce type de projet. L’économie mixte apparaît ainsi, à la lumière de cette expérience, comme un exemple degouvernance du territoire, qui favorise la création de l’intelligence collective autour d'unevision partagée et d’une partition particulièrement efficiente des rôles en fonction des com-pétences de chaque partie prenante”.

Quelques chiffres :

200 hectares, 3 900 logements, 175 000 m2 SHON de bureaux, 6 000 m2 de commerces, 70 had’espaces naturels, 7000 arbres plantés, 1 ligne de tramway, 10 équipements publics pourtoutes les générations, 3 phases d’aménagement sur 15 ans. Arrivée des premiers habitants : fin 2008. Bilan équilibré à 145 M€ H.T. Durée de 14 ans.

Zac Andromède à Blagnac et Beauzelle Sem Constellation

Midi-PyrénnéesHaute-Garonne

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Président Directeur Général : Joseph CARLES, Adjoint au maire de Blagnac, conseiller de la communautéd’agglomération du grand Toulouse

Directeur : Alain Garés

Son objectif :

• Répondre à la demande de logements liée à la croissance de l’agglomération toulousaine. • En faire une opération d’urbanisme public exemplaire. • Avoir une vision prospective sur les enjeux de l’urbanisme et de l’immobilier. • Mettre en œuvre une démarche de développement durable, transversale, à déclinaisons

variées et concrètes. • Lancée et développée parallèlement à la ZAC Andromède, avec les mêmes méthodes et objectifs.

Sa description :

En seconde couronne de l’agglomération toulousaine, 56 ha agricoles entre l’urbanisationexistante et la lisière d’un bois. 900 logements de types diversifiés, à dominante d’individuels,dont minimum 20 % de logements sociaux sur 36 ha, 600 m2 de commerces de proximité enpied d’immeubles, des équipements publics (école maternelle et primaire, crèche, média-thèque, maison des associations) sur 2,5 ha, parc de 12 ha et espaces publics 5 ha.

Ses effets :

Le site présente des qualités intrinsèques : versant bordé d’une forêt et regardant le villageancien avec son clocher, un chemin creux, des fossés et haies d’arbres associés. Le projetd’urbanisme et paysager de B. Fortier, OBRAS et M. Desvigne s’appuie sur ces qualités et pro-pose une nouvelle forme d’urbanisation dans ce contexte.

Les espaces publics constituent l’armature du futur quartier. Situé au cœur du quartier, le parc est allongé, en continuité avec les espaces verts publicset circulations douces existants, assurant ainsi une complémentarité et une bonne greffe. Ilsert de lien (piétonnier et cycle) à l’intérieur du site. Le modelé de son paysage incorpore lesouvrages de régulation de l’écoulement des eaux pluviales, avec une infiltration privilégiée.Ces formes de bassins étant rarement en eaux, elles sont paysagées et plantées pour servird’espaces d’agrément.Autour du parc, une voirie dessert 30 îlots bâtis qui disposent de vues sur celui-ci. Des voiriestransverses permettent de raccourcir les trajets en recoupant cette boucle. Les îlots bâtissont encadrés de plantations. La diversité des logements est réalisée à l’îlot, grâce à l’al-liance autour d’un même projet d’un promoteur et d’un bailleur social, ce qui favorise ladiversité sociale et les échanges.Les choix en matière d’urbanisme visent à prévenir la malveillance ; ils favorisent la culturede liens sociaux au quotidien. Dans les îlots bâtis, les espaces communs offrent une dimensioncomplémentaire pour cette culture.En matière de construction, les objectifs portent sur les économies d’énergie, le confortd’usage en toutes saisons, les prix de sortie, les qualités environnementales. La sélection desprojets de construction se fait par une enchère sur leurs qualités par rapport aux objectifsenvironnementaux définis et un contrôle technique (certification Habitat Environnement, AMOs).

Les voiries sont à sens unique, limitant l’imperméabilisation, les coûts d’investissement et defonctionnement. Les voitures stationnent principalement en ouvrages et le stationnement envoirie est dimensionné pour les visiteurs. La densité urbaine participe d’une démarche éco-nome de l’espace.La mixité des fonctions, avec les logements, les équipements publics, les commerces deproximité et les cheminements dans le parc, offre un confort de vie qui favorise les déplace-ments doux, l’animation permanente, les rencontres. La voirie autour du parc est dimensionnée pour accueillir demain une ou plusieurs lignes debus de rabattement sur les transports en communs (tramway ligne E et SNCF).

La valeur ajoutée de l’économie mixte :

• Au service des élus qui définissent les objectifs de développement urbain.• Connaissance de l’environnement et des acteurs dans leur diversité et leur complexité.• Capacité d’adaptation, d’innovation, d’anticipation.• Force de proposition dans une approche globale, à différentes échelles d’espace et de

temps.• Capacité à appréhender les différents enjeux, à apporter des réponses opérationnelles en

terme de méthode, de montages, de gouvernance, avec des obligations de moyens etde résultats.

• Capacité à rassembler et à mobiliser divers partenaires autour de la réalisation des projets.• Capacité à rassembler des compétences adaptées aux caractéristiques et aux ambitions

du projet, à manager des équipes.• Capacité à la maîtrise dynamique de l’équilibre financier de l’opération par rapport aux

évolutions de l’environnement.• Capacité à conduire la communication, la concertation et la négociation avec des inter-

locuteurs divers.

Point de vue de l’élu : Joseph Carles

“Monges-Croix du sud, c’est d’abord un projet politique. Avec les élus de Cornebarrieu et duGrand Toulouse, nous avons défini la charte des valeurs de ce quartier. Le recours à uneSem a permis de garantir le portage de ces valeurs, avec le souci de respecter la finalité denotre programme d’aménagement dans une volonté de dialogue permanent pour tenircompte des contraintes techniques, réglementaires ou économiques inhérentes à ce typede projet. L’économie mixte apparaît ainsi, à la lumière de cette expérience, comme un exemple degouvernance du territoire, qui favorise la création de l’intelligence collective autour d'unevision partagée et d’une partition particulièrement efficiente des rôles en fonction des com-pétences de chaque partie prenante”.

Quelques chiffres : Cornebarrieu : une ville de 5 000 habitants. Monges-Croix du sud se développe sur 56 hectares dont 12 hectares de parc, et offrira 900logements dont 20 % de logements sociaux, 600 m2 de commerces, des équipementspublics. Bilan équilibré à 38 M€ H.T.Durée : 14 ans.

Zac Monges Croix du Sud à Cornebarrieu Sem Constellation

Midi-PyrénnéesHaute-Garonne

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Président Directeur Général : Joseph CARLES, Adjoint au maire de Blagnac, conseiller de la communautéd’agglomération du grand Toulouse

Directeur : Alain Garés

Son objectif :

• Répondre à la demande de logements liée à la croissance de l’agglomération toulousaine. • En faire une opération d’urbanisme public exemplaire. • Avoir une vision prospective sur les enjeux de l’urbanisme et de l’immobilier. • Mettre en œuvre une démarche de développement durable, transversale, à déclinaisons

variées et concrètes. • Lancée et développée parallèlement à la ZAC Andromède, avec les mêmes méthodes et objectifs.

Sa description :

En seconde couronne de l’agglomération toulousaine, 56 ha agricoles entre l’urbanisationexistante et la lisière d’un bois. 900 logements de types diversifiés, à dominante d’individuels,dont minimum 20 % de logements sociaux sur 36 ha, 600 m2 de commerces de proximité enpied d’immeubles, des équipements publics (école maternelle et primaire, crèche, média-thèque, maison des associations) sur 2,5 ha, parc de 12 ha et espaces publics 5 ha.

Ses effets :

Le site présente des qualités intrinsèques : versant bordé d’une forêt et regardant le villageancien avec son clocher, un chemin creux, des fossés et haies d’arbres associés. Le projetd’urbanisme et paysager de B. Fortier, OBRAS et M. Desvigne s’appuie sur ces qualités et pro-pose une nouvelle forme d’urbanisation dans ce contexte.

Les espaces publics constituent l’armature du futur quartier. Situé au cœur du quartier, le parc est allongé, en continuité avec les espaces verts publicset circulations douces existants, assurant ainsi une complémentarité et une bonne greffe. Ilsert de lien (piétonnier et cycle) à l’intérieur du site. Le modelé de son paysage incorpore lesouvrages de régulation de l’écoulement des eaux pluviales, avec une infiltration privilégiée.Ces formes de bassins étant rarement en eaux, elles sont paysagées et plantées pour servird’espaces d’agrément.Autour du parc, une voirie dessert 30 îlots bâtis qui disposent de vues sur celui-ci. Des voiriestransverses permettent de raccourcir les trajets en recoupant cette boucle. Les îlots bâtissont encadrés de plantations. La diversité des logements est réalisée à l’îlot, grâce à l’al-liance autour d’un même projet d’un promoteur et d’un bailleur social, ce qui favorise ladiversité sociale et les échanges.Les choix en matière d’urbanisme visent à prévenir la malveillance ; ils favorisent la culturede liens sociaux au quotidien. Dans les îlots bâtis, les espaces communs offrent une dimensioncomplémentaire pour cette culture.En matière de construction, les objectifs portent sur les économies d’énergie, le confortd’usage en toutes saisons, les prix de sortie, les qualités environnementales. La sélection desprojets de construction se fait par une enchère sur leurs qualités par rapport aux objectifsenvironnementaux définis et un contrôle technique (certification Habitat Environnement, AMOs).

Les voiries sont à sens unique, limitant l’imperméabilisation, les coûts d’investissement et defonctionnement. Les voitures stationnent principalement en ouvrages et le stationnement envoirie est dimensionné pour les visiteurs. La densité urbaine participe d’une démarche éco-nome de l’espace.La mixité des fonctions, avec les logements, les équipements publics, les commerces deproximité et les cheminements dans le parc, offre un confort de vie qui favorise les déplace-ments doux, l’animation permanente, les rencontres. La voirie autour du parc est dimensionnée pour accueillir demain une ou plusieurs lignes debus de rabattement sur les transports en communs (tramway ligne E et SNCF).

La valeur ajoutée de l’économie mixte :

• Au service des élus qui définissent les objectifs de développement urbain.• Connaissance de l’environnement et des acteurs dans leur diversité et leur complexité.• Capacité d’adaptation, d’innovation, d’anticipation.• Force de proposition dans une approche globale, à différentes échelles d’espace et de

temps.• Capacité à appréhender les différents enjeux, à apporter des réponses opérationnelles en

terme de méthode, de montages, de gouvernance, avec des obligations de moyens etde résultats.

• Capacité à rassembler et à mobiliser divers partenaires autour de la réalisation des projets.• Capacité à rassembler des compétences adaptées aux caractéristiques et aux ambitions

du projet, à manager des équipes.• Capacité à la maîtrise dynamique de l’équilibre financier de l’opération par rapport aux

évolutions de l’environnement.• Capacité à conduire la communication, la concertation et la négociation avec des inter-

locuteurs divers.

Point de vue de l’élu : Joseph Carles

“Monges-Croix du sud, c’est d’abord un projet politique. Avec les élus de Cornebarrieu et duGrand Toulouse, nous avons défini la charte des valeurs de ce quartier. Le recours à uneSem a permis de garantir le portage de ces valeurs, avec le souci de respecter la finalité denotre programme d’aménagement dans une volonté de dialogue permanent pour tenircompte des contraintes techniques, réglementaires ou économiques inhérentes à ce typede projet. L’économie mixte apparaît ainsi, à la lumière de cette expérience, comme un exemple degouvernance du territoire, qui favorise la création de l’intelligence collective autour d'unevision partagée et d’une partition particulièrement efficiente des rôles en fonction des com-pétences de chaque partie prenante”.

Quelques chiffres : Cornebarrieu : une ville de 5 000 habitants. Monges-Croix du sud se développe sur 56 hectares dont 12 hectares de parc, et offrira 900logements dont 20 % de logements sociaux, 600 m2 de commerces, des équipementspublics. Bilan équilibré à 38 M€ H.T.Durée : 14 ans.

Zac Monges Croix du Sud à Cornebarrieu Sem Constellation

Midi-PyrénnéesHaute-Garonne

Page 46: Eco Quartiers 200810

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0Président : Audrey LINKENHELD, adjoint au maire de Lille

Directrice : Fabienne DuwezResponsable de l’opération : Pascal Henry

Sa description :

Situé sur le territoire des Villes de Lille et de Lomme, à proximité de leurs centres villes, et tra-versé par le canal de la Deûle, le projet des Rives de la Haute Deûle est un projet de recon-quête urbaine d’un vaste territoire d’une centaine d’hectares constitué essentiellement degrandes friches industrielles.La première étape de la mise en œuvre du projet d’aménagement des Rives de la HauteDeûle a fait l’objet de la création d’une ZAC par la Communauté Urbaine de Lille le 10 avril2003, dont l’aménagement a été confié à la Soreli.

Son objectif :

Un double objectif : • la reconquête d’un quartier au bord du canal de la Deûle, à proximité du centre-ville de

Lille et des grands axes de transport,• la création d’un pôle d’excellence économique de Lille Métropole, dédié aux technolo-

gies de l’information et de la communication, site majeur d’investissement pour les 20 ansà venir.

Un quartier durable :• la création d’un nouveau quartier de ville où il est possible d’habiter, de travailler et d’avoir

des activités de loisirs : terrains de sport, lieux de culture, commerces, hôtellerie, restauration,• la valorisation de la présence de l’eau et la mise en scène de celle-ci en la faisant péné-

trer en cœur de quartier, à proximité des immeubles de logements et bureaux,• l’exigence de qualité urbaine à travers la création et le traitement des espaces publics, la

réhabilitation des bâtiments industriels, l’innovation architecturale ,• l’exigence de qualité environnementale pour l’aménagement du quartier et les program-

mes de construction – opération pilote de l’expérimentation hqe®-aménagement.

Ses effets :

Les objectifs dans la mise en œuvre de cette ZAC déclinent et précisent les orientations don-nées par le plan d’aménagement de développement durable (PADD) du Plan Locald’Urbanisme (PLU) de la communauté urbaine de Lille, par le Programme Local de l’Habitat(PLH) de la communauté urbaine de Lille, et par les agendas 21 de la communauté urbainede Lille et de la ville de Lille :• Le renouvellement urbain : il s’agit d’un projet de renouvellement urbain, recyclant des fri-

ches industrielles.• La mixité fonctionnelle : le programme de construction de la ZAC du 1er secteur opéra-

tionnel des Rives de la Haute Deûle intègre une mixité des fonctions : 77 000 m2 de SHONpour les activités tertiaires, 20 000 m2 de SHON pour les activités de recherche et d’ensei-gnement supérieur, et 50 000 m2 de SHON pour l’habitat, 5 000 m2 de SHON pour les com-merces et services.

• La mixité sociale : le programme de logements présente une grande diversité typologique,avec 30 % de logements locatifs sociaux, et une répartition équilibrée entre locatif, acces-sion plafonnée, accession maîtrisée, accession sociale.

• La densité : Parallèlement à une grande place donnée aux espaces publics, les program-mes de construction sur les îlots seront caractérisés par une densité urbaine en continuitéavec la ville environnante.

• Les modes de déplacements : le projet d’aménagement donne toute sa place aux circu-lations douces (larges trottoirs, promenades piétons et cycles) et aux transports en com-muns (proximité du métro, navette bus, navette fluviale), la circulation automobile étantdiffusée à travers un maillage urbain.

• La qualité des espaces publics : le projet donne une grande place à des espaces publicsde qualité : grande pelouse, jardin d’eau, place, square, promenades sur les quais ducanal de la Haute Deûle…

• La gestion intégrée de l’eau : en réponse à des objectifs de gestion de l’eau écologique,démonstrative, et de mise en valeur du site autour de la thématique de l’eau, l’ensembledes eaux pluviales de la ZAC est gérée de manière intégrée à la ville, se traduisant par undispositif de recueil, de stockage, et de traitement à travers des canaux en eau, desnoues, et un jardin d’eau intégrés aux espaces publics.

• Le recyclage des déchets liés à l’aménagement : Les bâtiments existants sur les frichesferont l’objet de déconstructions, avec un objectif de recyclage couvrant au minimum80% des déchets, avec l’appui d’un bureau d’études spécialisé dans ce domaine.

• L’insertion sociale : Sur l’ensemble des chantiers tant en déconstruction qu’en construc-tion, seront intégrées des clauses d’insertion sociale.

Rives de la Haute Deûle à Lille Soreli

Nord-Pas-de-CalaisNord

Page 47: Eco Quartiers 200810

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0Président : Audrey LINKENHELD, adjoint au maire de Lille

Directrice : Fabienne DuwezResponsable de l’opération : Pascal Henry

Sa description :

Situé sur le territoire des Villes de Lille et de Lomme, à proximité de leurs centres villes, et tra-versé par le canal de la Deûle, le projet des Rives de la Haute Deûle est un projet de recon-quête urbaine d’un vaste territoire d’une centaine d’hectares constitué essentiellement degrandes friches industrielles.La première étape de la mise en œuvre du projet d’aménagement des Rives de la HauteDeûle a fait l’objet de la création d’une ZAC par la Communauté Urbaine de Lille le 10 avril2003, dont l’aménagement a été confié à la Soreli.

Son objectif :

Un double objectif : • la reconquête d’un quartier au bord du canal de la Deûle, à proximité du centre-ville de

Lille et des grands axes de transport,• la création d’un pôle d’excellence économique de Lille Métropole, dédié aux technolo-

gies de l’information et de la communication, site majeur d’investissement pour les 20 ansà venir.

Un quartier durable :• la création d’un nouveau quartier de ville où il est possible d’habiter, de travailler et d’avoir

des activités de loisirs : terrains de sport, lieux de culture, commerces, hôtellerie, restauration,• la valorisation de la présence de l’eau et la mise en scène de celle-ci en la faisant péné-

trer en cœur de quartier, à proximité des immeubles de logements et bureaux,• l’exigence de qualité urbaine à travers la création et le traitement des espaces publics, la

réhabilitation des bâtiments industriels, l’innovation architecturale ,• l’exigence de qualité environnementale pour l’aménagement du quartier et les program-

mes de construction – opération pilote de l’expérimentation hqe®-aménagement.

Ses effets :

Les objectifs dans la mise en œuvre de cette ZAC déclinent et précisent les orientations don-nées par le plan d’aménagement de développement durable (PADD) du Plan Locald’Urbanisme (PLU) de la communauté urbaine de Lille, par le Programme Local de l’Habitat(PLH) de la communauté urbaine de Lille, et par les agendas 21 de la communauté urbainede Lille et de la ville de Lille :• Le renouvellement urbain : il s’agit d’un projet de renouvellement urbain, recyclant des fri-

ches industrielles.• La mixité fonctionnelle : le programme de construction de la ZAC du 1er secteur opéra-

tionnel des Rives de la Haute Deûle intègre une mixité des fonctions : 77 000 m2 de SHONpour les activités tertiaires, 20 000 m2 de SHON pour les activités de recherche et d’ensei-gnement supérieur, et 50 000 m2 de SHON pour l’habitat, 5 000 m2 de SHON pour les com-merces et services.

• La mixité sociale : le programme de logements présente une grande diversité typologique,avec 30 % de logements locatifs sociaux, et une répartition équilibrée entre locatif, acces-sion plafonnée, accession maîtrisée, accession sociale.

• La densité : Parallèlement à une grande place donnée aux espaces publics, les program-mes de construction sur les îlots seront caractérisés par une densité urbaine en continuitéavec la ville environnante.

• Les modes de déplacements : le projet d’aménagement donne toute sa place aux circu-lations douces (larges trottoirs, promenades piétons et cycles) et aux transports en com-muns (proximité du métro, navette bus, navette fluviale), la circulation automobile étantdiffusée à travers un maillage urbain.

• La qualité des espaces publics : le projet donne une grande place à des espaces publicsde qualité : grande pelouse, jardin d’eau, place, square, promenades sur les quais ducanal de la Haute Deûle…

• La gestion intégrée de l’eau : en réponse à des objectifs de gestion de l’eau écologique,démonstrative, et de mise en valeur du site autour de la thématique de l’eau, l’ensembledes eaux pluviales de la ZAC est gérée de manière intégrée à la ville, se traduisant par undispositif de recueil, de stockage, et de traitement à travers des canaux en eau, desnoues, et un jardin d’eau intégrés aux espaces publics.

• Le recyclage des déchets liés à l’aménagement : Les bâtiments existants sur les frichesferont l’objet de déconstructions, avec un objectif de recyclage couvrant au minimum80% des déchets, avec l’appui d’un bureau d’études spécialisé dans ce domaine.

• L’insertion sociale : Sur l’ensemble des chantiers tant en déconstruction qu’en construc-tion, seront intégrées des clauses d’insertion sociale.

Rives de la Haute Deûle à Lille Soreli

Nord-Pas-de-CalaisNord

Page 48: Eco Quartiers 200810

4746

La valeur ajoutée de l’économie mixte :

Le recours à la société d’économie mixte, c’est pour les collectivités la garantie de la miseen œuvre opérationnelle de ses objectifs politiques à travers le projet d’aménagement, etc’est la garantie du respect de ses intérêts dans la mise en œuvre de ce projet.

Point de vue des élus :

Martine Aubry - Maire de Lille – Yves Durand - Maire de Lomme(Editorial de « La ville durable : les Rives de la Haute Deûle / EuraTechnologies »)

« Situé à l’ouest de la métropole lilloise, les Rives de la Haute Deûle est un projet urbainmajeur qui fait le lien entre les quartiers des Bois Blancs à Lille et du Marais à Lomme.Ce projet est porté par les maires de Lille et de Lomme, Martine Aubry et Yves Durand, dansle cadre d’un partenariat qui accorde une large place à l’investissement de la commu-nauté urbaine et à l’intervention de la Soreli, société d’économie mixte responsable del’aménagement.Ce projet va donner naissance à un nouveau quartier caractérisé par sa double vocationéconomique et résidentielle avec une forte préoccupation de mixité sociale.Le volet économique est porté par EuraTechnologies, projet qui a pour ambition d’accueil-lir des entreprises fortement consommatrices de NTIC, en redonnant vie au château Le Blan-Lafont, ancien site emblématique de l’industrie textile.C’est également un nouveau morceau de ville qui émergera sur les Rives de la Haute Deûleavec la création de 500 nouveaux logements, la réalisation d’espaces publics et une formeurbaine originale autour de la valorisation des canaux.La forte dimension de renouvellement urbain sur un site privilégié qui tisse le lien entre Lille etLomme a conduit les maîtres d’ouvrages à faire de ce projet une démonstration concrètede la Ville durable avec une véritable exigence de contenu. Objectif : reconstituer sur unancien site dégradé un environnement et un mode de vie de grande qualité. »

Quelques chiffres :

Projet d’ensemble des Rives de la Haute Deûle : • 100 hectares• 150 000 m2 de surface pour les entreprises, soit 5 000 emplois• 170 000 m2 de surface pour les logements, soit 5 000 habitants

• 1er secteur opérationnel des Rives de la Haute Deûle :• 25 hectares• Début des travaux : 2007 • 97 000 m2 de SHON pour des espaces d’activités tertiaires, de recherche et de formation,

soit 3 200 emplois.• 50 000 m2 de SHON pour des nouveaux logements, soit 1 600 nouveaux habitants• 5 000 m2 de SHON pour des équipements commerciaux et publics

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La valeur ajoutée de l’économie mixte :

Le recours à la société d’économie mixte, c’est pour les collectivités la garantie de la miseen œuvre opérationnelle de ses objectifs politiques à travers le projet d’aménagement, etc’est la garantie du respect de ses intérêts dans la mise en œuvre de ce projet.

Point de vue des élus :

Martine Aubry - Maire de Lille – Yves Durand - Maire de Lomme(Editorial de « La ville durable : les Rives de la Haute Deûle / EuraTechnologies »)

« Situé à l’ouest de la métropole lilloise, les Rives de la Haute Deûle est un projet urbainmajeur qui fait le lien entre les quartiers des Bois Blancs à Lille et du Marais à Lomme.Ce projet est porté par les maires de Lille et de Lomme, Martine Aubry et Yves Durand, dansle cadre d’un partenariat qui accorde une large place à l’investissement de la commu-nauté urbaine et à l’intervention de la Soreli, société d’économie mixte responsable del’aménagement.Ce projet va donner naissance à un nouveau quartier caractérisé par sa double vocationéconomique et résidentielle avec une forte préoccupation de mixité sociale.Le volet économique est porté par EuraTechnologies, projet qui a pour ambition d’accueil-lir des entreprises fortement consommatrices de NTIC, en redonnant vie au château Le Blan-Lafont, ancien site emblématique de l’industrie textile.C’est également un nouveau morceau de ville qui émergera sur les Rives de la Haute Deûleavec la création de 500 nouveaux logements, la réalisation d’espaces publics et une formeurbaine originale autour de la valorisation des canaux.La forte dimension de renouvellement urbain sur un site privilégié qui tisse le lien entre Lille etLomme a conduit les maîtres d’ouvrages à faire de ce projet une démonstration concrètede la Ville durable avec une véritable exigence de contenu. Objectif : reconstituer sur unancien site dégradé un environnement et un mode de vie de grande qualité. »

Quelques chiffres :

Projet d’ensemble des Rives de la Haute Deûle : • 100 hectares• 150 000 m2 de surface pour les entreprises, soit 5 000 emplois• 170 000 m2 de surface pour les logements, soit 5 000 habitants

• 1er secteur opérationnel des Rives de la Haute Deûle :• 25 hectares• Début des travaux : 2007 • 97 000 m2 de SHON pour des espaces d’activités tertiaires, de recherche et de formation,

soit 3 200 emplois.• 50 000 m2 de SHON pour des nouveaux logements, soit 1 600 nouveaux habitants• 5 000 m2 de SHON pour des équipements commerciaux et publics

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4948

Président : Alexandre MAZZORANA-KREMER, Conseiller Municipal à la Ville de Nantes et Vice Président de Nantes Métropole

Directeur général : Bernard MilletResponsable de l’opération : Jean-François Quais

Sa description :

À 10 minutes du centre ville et à proximité du périphérique, les 35 hectares disponibles àBottière Chénaie constituent l’un des grands secteurs d’urbanisation en cours de l’Est deNantes. Dans ce quartier de tradition maraîchère, il est prévu d’y accueillir une populationnouvelle d’environ 3 500 nouveaux habitants.L’attractivité de cet éco-quartier réside dans la volonté de créer un véritable nouveau quar-tier où toutes les fonctions de la ville sont présentes : l’habitat, le commerce, les services etles loisirs. La dimension environnementale se retrouve à tous les niveaux avec des espacespublics donnant sur un parc linéaire le long d’un mail reliant deux quartiers existants. Le programme prévoit la construction de 1 500 logements avec 25 % de logements sociauxlocatifs.La présence de deux stations de tramway constitue aussi un élément fondateur du projet.

Son objectif :

Les études préalables réalisées dans les domaines de l’habitat, des équipements, de l’urba-nisme et du commerce ont permis de définir les objectifs suivants :• répondre à une forte demande de logements destinés aux familles et freiner l’évasion péri-

phérique,• valoriser le tramway et la ligne SNCF comme vecteur de développement,• améliorer les liaisons transversales du quartier et désenclaver le quartier de la Bottière,• renforcer la qualité paysagère du site,• améliorer l’offre de services aux habitants du quartier,• proposer aux habitants une offre commerciale intermédiaire entre l’échelle de l’hyper-

marché et les pôles de proximité.

Cohérent avec le Programme Local de l’Habitat de Nantes Métropole, ce quartier a pourambition de « créer de la ville » et aussi en construisant des logements accessibles aux clas-ses moyennes, notamment aux primo-accédants, de faire revenir une population qui partactuellement à vingt ou trente kilomètres pour accéder à la propriété.Ces objectifs résident dans la création d’un éco-quartier favorisant la mixité urbaine, archi-tecturale, sociale et générationnelle.

Le programme de construction peut ainsi être résumé selon les données ci-après :1 500 logements, soit environ 140 000 m2 SHON : 50 % de logements collectifs, 30 % de loge-ments intermédiaires et 20 % d'individuels groupés. 25 % des logements seront sociaux, 45 %en accession, à prix abordables, et 30 % seront libres.

Ses effets :

Préserver et mieux utiliser l’eauL’eau est une ressource rare et précieuse. Le projet urbain Bottière-Chénaie vise à la proté-ger et à l’économiser. Cinq objectifs principaux sont privilégiés : éviter les inondations, recharger les nappes phréa-tiques, éviter les investissements coûteux en réseaux souterrains, limiter la consommationd’eau potable pour l’arrosage et améliorer la qualité des eaux de ruissellement, afin de :• Réguler les eaux de ruissellement en freinant le parcours de l’eau et éviter des flux trop forts

par la réalisation de noues paysagères pour collecter les eaux superficielles et récupérercelles des programmes immobiliers,

• Récupérer les eaux de pluie en valorisant certains réservoirs présents sur le site et destinésà l’arrosage des jardins familiaux et espaces verts,

• Améliorer la qualité de l’eau par la mise à ciel ouvert du ruisseau des Gohards dans lecadre de l’aménagement du parc linéaire. A cet effet, trois ouvrages de traitement sontprévus pour éviter toute pollution (un ouvrage de pré-traitement pour piéger les matièresen suspension et deux bassins à ciel ouvert en amont du ruisseau, fonctionnant comme unmarais décanteur et épurateur grâce à l’utilisation de plantes fixatrices des polluants).

Une autre gestion de l’énergieUne meilleure performance énergétique des bâtiments.Trois objectifs : réduire les émissions de gaz à effet de serre, limiter la dépendance énergéti-que et baisser les charges des habitants par la mise en œuvre des différents moyens (toitsvégétalisés pour une meilleure inertie thermique été comme hiver, apport solaire actif etpassif, principe de double peau en façade sud pour mieux réguler la température des loge-ments en toute saison).Une optimisation de l’éclairage public.Quatre objectifs : réduire les émissions de gaz à effet de serre, limiter les dépenses publiques,limiter les nuisances aux habitants et maintenir la sécurité routière par un travail communentre urbanistes, architectes et éclairagistes.

Bottière Chenaie à Nantes Nantes Aménagement

Pays de la LoireLoire-Atlantique

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Président : Alexandre MAZZORANA-KREMER, Conseiller Municipal à la Ville de Nantes et Vice Président de Nantes Métropole

Directeur général : Bernard MilletResponsable de l’opération : Jean-François Quais

Sa description :

À 10 minutes du centre ville et à proximité du périphérique, les 35 hectares disponibles àBottière Chénaie constituent l’un des grands secteurs d’urbanisation en cours de l’Est deNantes. Dans ce quartier de tradition maraîchère, il est prévu d’y accueillir une populationnouvelle d’environ 3 500 nouveaux habitants.L’attractivité de cet éco-quartier réside dans la volonté de créer un véritable nouveau quar-tier où toutes les fonctions de la ville sont présentes : l’habitat, le commerce, les services etles loisirs. La dimension environnementale se retrouve à tous les niveaux avec des espacespublics donnant sur un parc linéaire le long d’un mail reliant deux quartiers existants. Le programme prévoit la construction de 1 500 logements avec 25 % de logements sociauxlocatifs.La présence de deux stations de tramway constitue aussi un élément fondateur du projet.

Son objectif :

Les études préalables réalisées dans les domaines de l’habitat, des équipements, de l’urba-nisme et du commerce ont permis de définir les objectifs suivants :• répondre à une forte demande de logements destinés aux familles et freiner l’évasion péri-

phérique,• valoriser le tramway et la ligne SNCF comme vecteur de développement,• améliorer les liaisons transversales du quartier et désenclaver le quartier de la Bottière,• renforcer la qualité paysagère du site,• améliorer l’offre de services aux habitants du quartier,• proposer aux habitants une offre commerciale intermédiaire entre l’échelle de l’hyper-

marché et les pôles de proximité.

Cohérent avec le Programme Local de l’Habitat de Nantes Métropole, ce quartier a pourambition de « créer de la ville » et aussi en construisant des logements accessibles aux clas-ses moyennes, notamment aux primo-accédants, de faire revenir une population qui partactuellement à vingt ou trente kilomètres pour accéder à la propriété.Ces objectifs résident dans la création d’un éco-quartier favorisant la mixité urbaine, archi-tecturale, sociale et générationnelle.

Le programme de construction peut ainsi être résumé selon les données ci-après :1 500 logements, soit environ 140 000 m2 SHON : 50 % de logements collectifs, 30 % de loge-ments intermédiaires et 20 % d'individuels groupés. 25 % des logements seront sociaux, 45 %en accession, à prix abordables, et 30 % seront libres.

Ses effets :

Préserver et mieux utiliser l’eauL’eau est une ressource rare et précieuse. Le projet urbain Bottière-Chénaie vise à la proté-ger et à l’économiser. Cinq objectifs principaux sont privilégiés : éviter les inondations, recharger les nappes phréa-tiques, éviter les investissements coûteux en réseaux souterrains, limiter la consommationd’eau potable pour l’arrosage et améliorer la qualité des eaux de ruissellement, afin de :• Réguler les eaux de ruissellement en freinant le parcours de l’eau et éviter des flux trop forts

par la réalisation de noues paysagères pour collecter les eaux superficielles et récupérercelles des programmes immobiliers,

• Récupérer les eaux de pluie en valorisant certains réservoirs présents sur le site et destinésà l’arrosage des jardins familiaux et espaces verts,

• Améliorer la qualité de l’eau par la mise à ciel ouvert du ruisseau des Gohards dans lecadre de l’aménagement du parc linéaire. A cet effet, trois ouvrages de traitement sontprévus pour éviter toute pollution (un ouvrage de pré-traitement pour piéger les matièresen suspension et deux bassins à ciel ouvert en amont du ruisseau, fonctionnant comme unmarais décanteur et épurateur grâce à l’utilisation de plantes fixatrices des polluants).

Une autre gestion de l’énergieUne meilleure performance énergétique des bâtiments.Trois objectifs : réduire les émissions de gaz à effet de serre, limiter la dépendance énergéti-que et baisser les charges des habitants par la mise en œuvre des différents moyens (toitsvégétalisés pour une meilleure inertie thermique été comme hiver, apport solaire actif etpassif, principe de double peau en façade sud pour mieux réguler la température des loge-ments en toute saison).Une optimisation de l’éclairage public.Quatre objectifs : réduire les émissions de gaz à effet de serre, limiter les dépenses publiques,limiter les nuisances aux habitants et maintenir la sécurité routière par un travail communentre urbanistes, architectes et éclairagistes.

Bottière Chenaie à Nantes Nantes Aménagement

Pays de la LoireLoire-Atlantique

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Une idée moderne des déplacementsUn quartier desservi par les transports publics. Le Plan de Déplacements Urbains (PDU) privilégie l’équilibre entre la voiture et les autresmodes, notamment les transports publics. Le nouveau quartier est desservi par deux stationsde tramway et trois lignes de bus. Le retraitement de la route de Sainte-Luce prévoit de flui-difier les conditions de circulation des bus et la mise en place d’une ligne chronobus (voieprioritaire, plus de fréquence et de confort).

Faciliter les modes de déplacement non motorisés.Favoriser le vélo ou la marche à pied est une priorité de Nantes. Moins de bruit, moins de pol-lution, c’est plus de qualité de vie. Un réseau dense de venelles et de cheminements douxfacilitera les déplacements des habitants. L’accès aux équipements, aux logements et auxtransports en commun se fera dans une ambiance sûre et agréable. Afin d’être accessiblesà tous les modes de déplacement, les voies de desserte privilégieront le partage de la rue ;les voies de liaisons comporteront des bandes cyclables et de larges trottoirs ; des aména-gements modèreront la vitesse des véhicules.

Des îlots sans voiture.La voiture “en bas de chez soi” provoque à terme une nuisance de stationnement. ÀBottière-Chénaie, les voitures seront garées à quelques dizaines de mètres des habitations.L’objectif : préserver la qualité de vie et le silence, et développer de nouvelles relationssociales avec ses voisins.

Un paysage urbain qui préserve les espaces naturels• 5 hectares de parc linéaire• un paysage ouvert, fluide et diversifié, ce parc borde le ruisseau des Gohards. Il constitue

un espace de convivialité, de promenade et de jeux.• Le futur « Jardin du Réservoir »• Au bord de la route de Sainte-Luce, il s’inspire des anciens jardins maraîchers. Les vieux

murs d’enceinte seront bordés d’arbres fruitiers. Des jeux d’enfants y trouveront place.• Des squares de proximité• Plus proches des habitations, des squares de proximité, proposant des jeux d’enfants, sont

répartis dans les secteurs les plus denses. • Le respect de la biodiversité en milieu urbain • Composée de saules, de frênes et de quelques jeunes bouleaux, la végétation existante

sera le plus possible préservée. Elle sera même enrichie de nouvelles plantations d’arbres,créant ainsi des niches écologiques. La plantation des berges du ruisseau pourra accueil-lir une petite faune, grenouilles, poules d’eau, oiseaux …

• Des jardins familiaux• Les jardins potagers existants le long de la voie ferrée et de la rue des Collines seront

conservés, un nouveau site sera créé dans le parc. Des composteurs et des récupérateursd’eau de pluie, au service des jardiniers, seront installés pour limiter la consommationd’eau, éviter les pesticides et mieux gérer les déchets recyclables.

• Une gestion rustique des espaces verts• Le parc de Bottière-Chénaie sera géré sur un mode écologique : pas d’engrais mais une

récupération des déchets végétaux par broyage et compostage, des fauches espacées,un arrosage modéré.

La valeur ajoutée de l’économie mixte :

Nantes Aménagement contribue depuis 1993, aux enjeux fondamentaux de l'aménage-ment territorial : reconstruire la ville sur elle-même pour la rendre plus fonctionnelle, accueil-lir de nouveaux habitants et des emplois, et aménager les espaces libres.

Nantes Aménagement met en œuvre, dans un rôle de maître d'ouvrage, les projets dedéveloppement urbain et économique définis par les élus, avec une double exigence dequalité, et notamment, le souci du développement durable et de mixité pour que tous soientaccueillis.Son expérience et son savoir-faire permettent à Nantes Aménagement de proposer unesolution technique, financière et règlementaire à l'ensemble des problématiques d'aména-gement qui peut se résumer à cet objectif : mettre en mouvement les intérêts privés autourdu projet public.

Quelques chiffes :

35 ha, 1 500 logements pour environ 3 500 habitants supplémentairesCommerces : 5 500 m2 SHONServices : 7 000 m2 SHONEquipements : 14 000 m2 SHON environUne école avec 15 classes, une médiathèque, un complexe sportif, un équipement petiteenfance et une maison de quartier.Un centre de formation d’apprentissageUne résidence domicile-services pour personnes âgéesUne résidence sociale ADOMA et une résidence Foyer Jeunes TravailleursUn supermarché à forte dominante alimentaire, commerces et services, de 20 à 25 locauxcommerciaux, en rez de chaussée des pieds d’immeubles situés de part et d’autre de laroute de Sainte Luce.Bilan de 49 M€ TTC

Plus d’infos :

www.nantes-bottiere-chenaie.fr

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Une idée moderne des déplacementsUn quartier desservi par les transports publics. Le Plan de Déplacements Urbains (PDU) privilégie l’équilibre entre la voiture et les autresmodes, notamment les transports publics. Le nouveau quartier est desservi par deux stationsde tramway et trois lignes de bus. Le retraitement de la route de Sainte-Luce prévoit de flui-difier les conditions de circulation des bus et la mise en place d’une ligne chronobus (voieprioritaire, plus de fréquence et de confort).

Faciliter les modes de déplacement non motorisés.Favoriser le vélo ou la marche à pied est une priorité de Nantes. Moins de bruit, moins de pol-lution, c’est plus de qualité de vie. Un réseau dense de venelles et de cheminements douxfacilitera les déplacements des habitants. L’accès aux équipements, aux logements et auxtransports en commun se fera dans une ambiance sûre et agréable. Afin d’être accessiblesà tous les modes de déplacement, les voies de desserte privilégieront le partage de la rue ;les voies de liaisons comporteront des bandes cyclables et de larges trottoirs ; des aména-gements modèreront la vitesse des véhicules.

Des îlots sans voiture.La voiture “en bas de chez soi” provoque à terme une nuisance de stationnement. ÀBottière-Chénaie, les voitures seront garées à quelques dizaines de mètres des habitations.L’objectif : préserver la qualité de vie et le silence, et développer de nouvelles relationssociales avec ses voisins.

Un paysage urbain qui préserve les espaces naturels• 5 hectares de parc linéaire• un paysage ouvert, fluide et diversifié, ce parc borde le ruisseau des Gohards. Il constitue

un espace de convivialité, de promenade et de jeux.• Le futur « Jardin du Réservoir »• Au bord de la route de Sainte-Luce, il s’inspire des anciens jardins maraîchers. Les vieux

murs d’enceinte seront bordés d’arbres fruitiers. Des jeux d’enfants y trouveront place.• Des squares de proximité• Plus proches des habitations, des squares de proximité, proposant des jeux d’enfants, sont

répartis dans les secteurs les plus denses. • Le respect de la biodiversité en milieu urbain • Composée de saules, de frênes et de quelques jeunes bouleaux, la végétation existante

sera le plus possible préservée. Elle sera même enrichie de nouvelles plantations d’arbres,créant ainsi des niches écologiques. La plantation des berges du ruisseau pourra accueil-lir une petite faune, grenouilles, poules d’eau, oiseaux …

• Des jardins familiaux• Les jardins potagers existants le long de la voie ferrée et de la rue des Collines seront

conservés, un nouveau site sera créé dans le parc. Des composteurs et des récupérateursd’eau de pluie, au service des jardiniers, seront installés pour limiter la consommationd’eau, éviter les pesticides et mieux gérer les déchets recyclables.

• Une gestion rustique des espaces verts• Le parc de Bottière-Chénaie sera géré sur un mode écologique : pas d’engrais mais une

récupération des déchets végétaux par broyage et compostage, des fauches espacées,un arrosage modéré.

La valeur ajoutée de l’économie mixte :

Nantes Aménagement contribue depuis 1993, aux enjeux fondamentaux de l'aménage-ment territorial : reconstruire la ville sur elle-même pour la rendre plus fonctionnelle, accueil-lir de nouveaux habitants et des emplois, et aménager les espaces libres.

Nantes Aménagement met en œuvre, dans un rôle de maître d'ouvrage, les projets dedéveloppement urbain et économique définis par les élus, avec une double exigence dequalité, et notamment, le souci du développement durable et de mixité pour que tous soientaccueillis.Son expérience et son savoir-faire permettent à Nantes Aménagement de proposer unesolution technique, financière et règlementaire à l'ensemble des problématiques d'aména-gement qui peut se résumer à cet objectif : mettre en mouvement les intérêts privés autourdu projet public.

Quelques chiffes :

35 ha, 1 500 logements pour environ 3 500 habitants supplémentairesCommerces : 5 500 m2 SHONServices : 7 000 m2 SHONEquipements : 14 000 m2 SHON environUne école avec 15 classes, une médiathèque, un complexe sportif, un équipement petiteenfance et une maison de quartier.Un centre de formation d’apprentissageUne résidence domicile-services pour personnes âgéesUne résidence sociale ADOMA et une résidence Foyer Jeunes TravailleursUn supermarché à forte dominante alimentaire, commerces et services, de 20 à 25 locauxcommerciaux, en rez de chaussée des pieds d’immeubles situés de part et d’autre de laroute de Sainte Luce.Bilan de 49 M€ TTC

Plus d’infos :

www.nantes-bottiere-chenaie.fr

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Président : Alexandre MAZZORANA-KREMER, Conseiller Municipal à la Ville de Nantes et Vice président de Nantes Métropole

Directeur général : Bernard MilletResponsable de l’opération : David Blondeau

Sa description :

Le quartier de Saint-Joseph de Porterie est situé au Nord de Nantes. Ce bourg de 6 000 habi-tants est attractif et dispose de réserves foncières importantes (146 hectares). A proximité dusite classé de la rivière Erdre, la ZAC Erdre Porterie a comme but la création d’un éco-quar-tier sur 6 secteurs d’une emprise d’environ 50 ha. Il s’agit de réaliser 1 500 logements pouraccueillir 3200 habitants. Chaque secteur respectera la règle de 25% de logements sociaux,50% de logements dédiés aux primo-accédants et 25% de logements libres. Il s’agit aussid’apporter les aménités urbaines nécessaires à la vie quotidienne des habitants. Des équi-pements publics (crèche, écoles, gymnase) et des commerces complémentaires à ceux enactivités seront associés à l’habitat. La création d’une ligne de transport en commun en sitepropre permettra de se connecter aux autres quartiers nantais.

Ses objectifs :

• Construire des logements abordables pour les classes moyennes, les primo-accédants etles familles.

• Mettre en valeur et prolonger les qualités du paysage et les relations avec l’Erdre, avecleurs caractéristiques de campagne rurale.

• Renforcer le rôle central du bourg en requalifiant ses espaces publics, et en développantéquipements, commerces et services

• Etablir des continuités de parcours, d’espaces verts et d’espaces publics, pour relier toutesles composantes du site, en écartant les flux de transit

• Organiser les constructions futures par îlots diversifiés et adaptées aux voisinages• Faire appel à des réalisations respectant l’environnement et à des architectes représenta-

tifs de la créativité contemporaine.• Cohérent avec le Programme Local de l’Habitat de Nantes Métropole, ce quartier a pour

ambition de « créer de la ville » en construisant des logements accessibles aux classesmoyennes, notamment aux primo-accédants, de faire revenir une population qui partactuellement à vingt ou trente kilomètres pour accéder à la propriété et de recentrer unepartie de la population à proximité d’un des principaux pôles économiques de l’agglomé-ration Nantes’Est Entreprises.

Ces objectifs résident dans la création d’un éco-quartier favorisant la mixité urbaine, archi-tecturale, sociale et générationnelle.

Ses effets :

Préserver et mieux utiliser l’eauL’eau est une ressource rare et précieuse. Le projet urbain Erdre Porterie vise à la protégeret à l’économiser. Cinq objectifs principaux sont privilégiés : éviter les inondations, recharger les nappes phréa-tiques, éviter les investissements coûteux en réseaux souterrains, limiter la consommationd’eau potable pour l’arrosage et améliorer la qualité des eaux de ruissellement.Il s’agit très concrètement de :• Réguler les eaux de ruissellement en freinant le parcours de l’eau et éviter des flux trop forts

par la réalisation de noues paysagères pour collecter les eaux superficielles et récupérercelles des programmes immobiliers.

• Récupérer les eaux de pluie destinées à l’arrosage des jardins familiaux et espaces verts,• Améliorer la qualité de l’eau par la création d’ouvrages de traitement (bassins paysagers

par exemple.)

Une autre gestion de l’énergieUne meilleure performance énergétique des bâtiments.Trois objectifs : réduire les émissions de gaz à effet de serre, limiter la dépendance énergéti-que et baisser les charges des habitants par la mise en œuvre des différents moyens (toitsvégétalisés pour une meilleure inertie thermique été comme hiver, apport solaire actif etpassif, principe de double peau en façade sud pour mieux réguler la température des loge-ments en toute saison)Une optimisation de l’éclairage public.Quatre objectifs : réduire les émissions de gaz à effet de serre limiter les dépenses publiques,limiter les nuisances aux habitants et maintenir la sécurité routière par un travail communentre urbanistes, architectes et éclairagistes.

Une idée moderne des déplacementsUn quartier desservi par les transports publics. Le Plan de Déplacements Urbains (PDU) privilégie l’équilibre entre la voiture et les autresmodes, notamment les transports publics. Une ligne de transport en commun en site propreviendra compléter le réseau de bus existant. Le retraitement de la Route de Carquefou enboulevard urbain accompagnera la restructuration du réseau local de transport en com-mun et redonnera sa place au piétonFaciliter les modes de déplacement non motorisés.Favoriser le vélo ou la marche à pied est une priorité de Nantes pour diminuer bruits et pol-lutions. Un réseau de cheminements doux facilitera les déplacements des habitants. L’accèsaux équipements, aux logements et aux transports en commun se fera dans une ambiancesûre et agréable. Afin d’être accessibles à tous les modes de déplacement, les voies de des-serte privilégieront le partage de la rue ; création de bandes cyclables et « zones 30 »Des îlots sans voiture.La voiture “en bas de chez soi” provoque à terme une nuisance de stationnement. Les pro-grammes immobiliers sont conçus pour préserver le calme et la tranquillité des cœurs d’îlots.

Erdre Porterie à Nantes Nantes Aménagement

Pays de la LoireLoire-Atlantique

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Président : Alexandre MAZZORANA-KREMER, Conseiller Municipal à la Ville de Nantes et Vice président de Nantes Métropole

Directeur général : Bernard MilletResponsable de l’opération : David Blondeau

Sa description :

Le quartier de Saint-Joseph de Porterie est situé au Nord de Nantes. Ce bourg de 6 000 habi-tants est attractif et dispose de réserves foncières importantes (146 hectares). A proximité dusite classé de la rivière Erdre, la ZAC Erdre Porterie a comme but la création d’un éco-quar-tier sur 6 secteurs d’une emprise d’environ 50 ha. Il s’agit de réaliser 1 500 logements pouraccueillir 3200 habitants. Chaque secteur respectera la règle de 25% de logements sociaux,50% de logements dédiés aux primo-accédants et 25% de logements libres. Il s’agit aussid’apporter les aménités urbaines nécessaires à la vie quotidienne des habitants. Des équi-pements publics (crèche, écoles, gymnase) et des commerces complémentaires à ceux enactivités seront associés à l’habitat. La création d’une ligne de transport en commun en sitepropre permettra de se connecter aux autres quartiers nantais.

Ses objectifs :

• Construire des logements abordables pour les classes moyennes, les primo-accédants etles familles.

• Mettre en valeur et prolonger les qualités du paysage et les relations avec l’Erdre, avecleurs caractéristiques de campagne rurale.

• Renforcer le rôle central du bourg en requalifiant ses espaces publics, et en développantéquipements, commerces et services

• Etablir des continuités de parcours, d’espaces verts et d’espaces publics, pour relier toutesles composantes du site, en écartant les flux de transit

• Organiser les constructions futures par îlots diversifiés et adaptées aux voisinages• Faire appel à des réalisations respectant l’environnement et à des architectes représenta-

tifs de la créativité contemporaine.• Cohérent avec le Programme Local de l’Habitat de Nantes Métropole, ce quartier a pour

ambition de « créer de la ville » en construisant des logements accessibles aux classesmoyennes, notamment aux primo-accédants, de faire revenir une population qui partactuellement à vingt ou trente kilomètres pour accéder à la propriété et de recentrer unepartie de la population à proximité d’un des principaux pôles économiques de l’agglomé-ration Nantes’Est Entreprises.

Ces objectifs résident dans la création d’un éco-quartier favorisant la mixité urbaine, archi-tecturale, sociale et générationnelle.

Ses effets :

Préserver et mieux utiliser l’eauL’eau est une ressource rare et précieuse. Le projet urbain Erdre Porterie vise à la protégeret à l’économiser. Cinq objectifs principaux sont privilégiés : éviter les inondations, recharger les nappes phréa-tiques, éviter les investissements coûteux en réseaux souterrains, limiter la consommationd’eau potable pour l’arrosage et améliorer la qualité des eaux de ruissellement.Il s’agit très concrètement de :• Réguler les eaux de ruissellement en freinant le parcours de l’eau et éviter des flux trop forts

par la réalisation de noues paysagères pour collecter les eaux superficielles et récupérercelles des programmes immobiliers.

• Récupérer les eaux de pluie destinées à l’arrosage des jardins familiaux et espaces verts,• Améliorer la qualité de l’eau par la création d’ouvrages de traitement (bassins paysagers

par exemple.)

Une autre gestion de l’énergieUne meilleure performance énergétique des bâtiments.Trois objectifs : réduire les émissions de gaz à effet de serre, limiter la dépendance énergéti-que et baisser les charges des habitants par la mise en œuvre des différents moyens (toitsvégétalisés pour une meilleure inertie thermique été comme hiver, apport solaire actif etpassif, principe de double peau en façade sud pour mieux réguler la température des loge-ments en toute saison)Une optimisation de l’éclairage public.Quatre objectifs : réduire les émissions de gaz à effet de serre limiter les dépenses publiques,limiter les nuisances aux habitants et maintenir la sécurité routière par un travail communentre urbanistes, architectes et éclairagistes.

Une idée moderne des déplacementsUn quartier desservi par les transports publics. Le Plan de Déplacements Urbains (PDU) privilégie l’équilibre entre la voiture et les autresmodes, notamment les transports publics. Une ligne de transport en commun en site propreviendra compléter le réseau de bus existant. Le retraitement de la Route de Carquefou enboulevard urbain accompagnera la restructuration du réseau local de transport en com-mun et redonnera sa place au piétonFaciliter les modes de déplacement non motorisés.Favoriser le vélo ou la marche à pied est une priorité de Nantes pour diminuer bruits et pol-lutions. Un réseau de cheminements doux facilitera les déplacements des habitants. L’accèsaux équipements, aux logements et aux transports en commun se fera dans une ambiancesûre et agréable. Afin d’être accessibles à tous les modes de déplacement, les voies de des-serte privilégieront le partage de la rue ; création de bandes cyclables et « zones 30 »Des îlots sans voiture.La voiture “en bas de chez soi” provoque à terme une nuisance de stationnement. Les pro-grammes immobiliers sont conçus pour préserver le calme et la tranquillité des cœurs d’îlots.

Erdre Porterie à Nantes Nantes Aménagement

Pays de la LoireLoire-Atlantique

Page 56: Eco Quartiers 200810

5554

Un paysage urbain qui préserve les espaces naturelsDans chaque secteur, des espaces verts seront crées ou mis en valeur : Parc du Bourg Ouest, plaine de jeux sur le Bourg Nord, mail de platanes : espaces de déten-tes et de loisirs destinés aux habitants futurs et actuels du grand quartier. Ces espaces serontreliés à l’Erdre et son site classé au titre de sa richesse environnementale.

Des squares de proximitéPlus proches des habitations, des squares de proximité, proposant des jeux d’enfants, sontrépartis dans les secteurs les plus denses. Le respect de la biodiversité en milieu urbain.Le projet paysager privilégie la plantation d’espèces locales, créant ainsi des niches écolo-giques.

Des jardins familiauxDeux jardins potagers seront crées. Des composteurs et des récupérateurs d’eau de pluie,au service des jardiniers, seront installés pour limiter la consommation d’eau, éviter les pesti-cides et mieux gérer les déchets recyclables.Une gestion rustique des espaces verts.Les espaces verts d’Erdre Porterie seront gérés sur un mode écologique : pas d’engrais maisune récupération des déchets végétaux par broyage et compostage, des fauches espa-cées, un arrosage modéré.

La valeur ajoutée de l’économie mixte :

Nantes Aménagement contribue depuis 1993, aux enjeux fondamentaux de l'aménagementterritorial : reconstruire la ville sur elle-même pour la rendre plus fonctionnelle, accueillir denouveaux habitants et des emplois, et aménager les espaces libres. Nantes Aménagement met en œuvre, dans un rôle de maître d'ouvrage, les projets dedéveloppement urbain et économique définis par les élus, avec une double exigence dequalité, et notamment, le souci du développement durable et de mixité pour que tous soientaccueillis.Son expérience et son savoir-faire permettent à Nantes Aménagement de proposer unesolution technique, financière et règlementaire à l'ensemble des problématiques d'aména-gement qui peut se résumer à cet objectif : mettre en mouvement les intérêts privés autourdu projet public.

Quelques chiffres :

6 secteurs opérationnels de 50 hectares.1 500 logements pour environ 3 200 habitants supplémentaires.2 crèches, 1 groupe scolaire (école maternelle et primaire), 1 gymnase.1 résidence domicile-services pour personnes âgées, 1 résidence sociale Adoma et 1 rési-dence Foyer Jeunes TravailleursUn supermarché alimentaire, commerces et services en rez de chaussée d’immeubles.Bilan de 49 M€ TTC

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Un paysage urbain qui préserve les espaces naturelsDans chaque secteur, des espaces verts seront crées ou mis en valeur : Parc du Bourg Ouest, plaine de jeux sur le Bourg Nord, mail de platanes : espaces de déten-tes et de loisirs destinés aux habitants futurs et actuels du grand quartier. Ces espaces serontreliés à l’Erdre et son site classé au titre de sa richesse environnementale.

Des squares de proximitéPlus proches des habitations, des squares de proximité, proposant des jeux d’enfants, sontrépartis dans les secteurs les plus denses. Le respect de la biodiversité en milieu urbain.Le projet paysager privilégie la plantation d’espèces locales, créant ainsi des niches écolo-giques.

Des jardins familiauxDeux jardins potagers seront crées. Des composteurs et des récupérateurs d’eau de pluie,au service des jardiniers, seront installés pour limiter la consommation d’eau, éviter les pesti-cides et mieux gérer les déchets recyclables.Une gestion rustique des espaces verts.Les espaces verts d’Erdre Porterie seront gérés sur un mode écologique : pas d’engrais maisune récupération des déchets végétaux par broyage et compostage, des fauches espa-cées, un arrosage modéré.

La valeur ajoutée de l’économie mixte :

Nantes Aménagement contribue depuis 1993, aux enjeux fondamentaux de l'aménagementterritorial : reconstruire la ville sur elle-même pour la rendre plus fonctionnelle, accueillir denouveaux habitants et des emplois, et aménager les espaces libres. Nantes Aménagement met en œuvre, dans un rôle de maître d'ouvrage, les projets dedéveloppement urbain et économique définis par les élus, avec une double exigence dequalité, et notamment, le souci du développement durable et de mixité pour que tous soientaccueillis.Son expérience et son savoir-faire permettent à Nantes Aménagement de proposer unesolution technique, financière et règlementaire à l'ensemble des problématiques d'aména-gement qui peut se résumer à cet objectif : mettre en mouvement les intérêts privés autourdu projet public.

Quelques chiffres :

6 secteurs opérationnels de 50 hectares.1 500 logements pour environ 3 200 habitants supplémentaires.2 crèches, 1 groupe scolaire (école maternelle et primaire), 1 gymnase.1 résidence domicile-services pour personnes âgées, 1 résidence sociale Adoma et 1 rési-dence Foyer Jeunes TravailleursUn supermarché alimentaire, commerces et services en rez de chaussée d’immeubles.Bilan de 49 M€ TTC

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Président : Jean-Claude ANTONINI, Maire d’Angers

Directeur général : Patrick LépineResponsable de l’opération : Sophie Bellet

Son objectif :

Création d’un nouveau quartier intégrant la diversité des fonctions et des modes d’habitatnécessaires à son équilibre durable.

Sa description :

Cette opération est menée dans le cadre d’un premier plan d’action Agenda 21 AngersLoire Métropole. Ce quartier constitue une des dernières opportunités de développementen continuité du centre historique et du CHU : un plateau de 100 ha anciennement agricolequi surplombe les basses vallées angevines. Le projet dessiné par R. CASTRO bénéficie dufutur tramway qui sera la colonne vertébrale du quartier et un élément déterminant et cen-tral du PDU.

Deux concepts : des archipels constitués d’îlots de densité certaine et aux immeubles detypologie volontairement contrastés, des grandes prairies compensent cette urbanité, s’ylogent noues et espaces tampons des eaux pluviales, des jardins familiaux et un maillage decirculation douce qui garantit proximité à tous des espaces et équipements attractifs. Lesgrandes prairies abriteront aussi des parcs thématiques, ici le jardin des schistes, là le verger…

Une équipe AEU (Approche Environnementale de l’Urbanisme ) soutenue par l’ADEME estmise en place et apporte son assistance à la maîtrise d’ouvrage pour dynamiser et concré-tiser les ambitions de développement durable du projet ; les cibles prioritaires étant : perfor-mances énergétiques des bâtiments, optimisation des ressources en eau et des matériauxdu site, antication des nuisances acoustiques , évaluation des premières expériences et enri-chissement de la sensibilisation des habitants comme des professionnels. Une maison de pro-jet est ouverte sur site, une borne pédagogique interactive est prévue.

La diversité concerne aussi la population accueillie avec, outre des logements de gammevariée, un dispositif de maîtrise des prix de vente aux futurs acquéreurs et une bonificationdes charges foncières pour faciliter l’accueil des primo accédants. La concertation avec les habitants est animée par le CCQ, et un comité de suivi surveilleactivement les évènements du projet.

Ses effets : Projet trop précoce pour fournir la quantification des effets. Une évaluation des bienfaits desexigences de la certification « Habiter environnement » de CERQUAL sur les performancesénergétiques et l’effet de serre est à l’étude.

La valeur ajoutée de l’économie mixte :

Attention permanente portée à la hiérarchisation des enjeux ou performances de dévelop-pement durable exprimés par la collectivité, afin de les concrétiser dans un souci de réa-lisme économique. Provoquer l’évaluation des expériences des premières tranches pour corriger, renforcer, etreformuler les prescriptions qui sont contractualisées avec les partenaires de la Sem maîtred’ouvrages, maîtres d’œuvre, entreprises, promoteurs investisseurs….

Quelques chiffres :

400 000 m2 SHON à usage d’habitats – 5 000 logements (collectifs R+12 à R+4 - intermédiai-res - groupés - individuels)120 000 m2 SHON à usage d’activités de commerce et de servicesBudget de 100 000 000 €1e tranche de 500 logements en cours + un groupe scolaireDurée : 15 ans

Opération citée parmi les 7 opérations pilotes sur le site du MEEDDAT

Zac des Capucins à Angers Sara

Pays de la LoireMaine-et-Loire

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Président : Jean-Claude ANTONINI, Maire d’Angers

Directeur général : Patrick LépineResponsable de l’opération : Sophie Bellet

Son objectif :

Création d’un nouveau quartier intégrant la diversité des fonctions et des modes d’habitatnécessaires à son équilibre durable.

Sa description :

Cette opération est menée dans le cadre d’un premier plan d’action Agenda 21 AngersLoire Métropole. Ce quartier constitue une des dernières opportunités de développementen continuité du centre historique et du CHU : un plateau de 100 ha anciennement agricolequi surplombe les basses vallées angevines. Le projet dessiné par R. CASTRO bénéficie dufutur tramway qui sera la colonne vertébrale du quartier et un élément déterminant et cen-tral du PDU.

Deux concepts : des archipels constitués d’îlots de densité certaine et aux immeubles detypologie volontairement contrastés, des grandes prairies compensent cette urbanité, s’ylogent noues et espaces tampons des eaux pluviales, des jardins familiaux et un maillage decirculation douce qui garantit proximité à tous des espaces et équipements attractifs. Lesgrandes prairies abriteront aussi des parcs thématiques, ici le jardin des schistes, là le verger…

Une équipe AEU (Approche Environnementale de l’Urbanisme ) soutenue par l’ADEME estmise en place et apporte son assistance à la maîtrise d’ouvrage pour dynamiser et concré-tiser les ambitions de développement durable du projet ; les cibles prioritaires étant : perfor-mances énergétiques des bâtiments, optimisation des ressources en eau et des matériauxdu site, antication des nuisances acoustiques , évaluation des premières expériences et enri-chissement de la sensibilisation des habitants comme des professionnels. Une maison de pro-jet est ouverte sur site, une borne pédagogique interactive est prévue.

La diversité concerne aussi la population accueillie avec, outre des logements de gammevariée, un dispositif de maîtrise des prix de vente aux futurs acquéreurs et une bonificationdes charges foncières pour faciliter l’accueil des primo accédants. La concertation avec les habitants est animée par le CCQ, et un comité de suivi surveilleactivement les évènements du projet.

Ses effets : Projet trop précoce pour fournir la quantification des effets. Une évaluation des bienfaits desexigences de la certification « Habiter environnement » de CERQUAL sur les performancesénergétiques et l’effet de serre est à l’étude.

La valeur ajoutée de l’économie mixte :

Attention permanente portée à la hiérarchisation des enjeux ou performances de dévelop-pement durable exprimés par la collectivité, afin de les concrétiser dans un souci de réa-lisme économique. Provoquer l’évaluation des expériences des premières tranches pour corriger, renforcer, etreformuler les prescriptions qui sont contractualisées avec les partenaires de la Sem maîtred’ouvrages, maîtres d’œuvre, entreprises, promoteurs investisseurs….

Quelques chiffres :

400 000 m2 SHON à usage d’habitats – 5 000 logements (collectifs R+12 à R+4 - intermédiai-res - groupés - individuels)120 000 m2 SHON à usage d’activités de commerce et de servicesBudget de 100 000 000 €1e tranche de 500 logements en cours + un groupe scolaireDurée : 15 ans

Opération citée parmi les 7 opérations pilotes sur le site du MEEDDAT

Zac des Capucins à Angers Sara

Pays de la LoireMaine-et-Loire

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Président : Philippe de LONGEVIALLE, adjoint au Maire de Grenoble en charge de l'urbanisme

Directrice Générale : Valérie Dioré

Son objectif :

La Sem Sages à Grenoble réalise au coeur du centre ville, sur un espace de 8,5 ha, accueil-lant auparavant une caserne militaire, un éco-quartier de 850 logements dont au moins 35 %de logements sociaux, un parc urbain écologique de 5 ha, une école primaire de 15 classes,16 000 m2 de commerces (soit environ 25 nouvelles boutiques et moyennes surfaces), 6000 m2

de bureaux et un hôtel 3 étoiles de 112 chambres.

Le projet de Bonne fait partie du programme de recherche et développement Concertoque l’Union Européenne a lancé en 2003 en vue de favoriser un nouvel urbanisme radicale-ment plus économe en énergie, évitant les rejets de CO2 dans l’atmosphère et favorisant lesénergies renouvelables.

La compacité des formes et la mixité des usages (logements, activités, équipements…) vontainsi de pair avec une recherche d’efficacité énergétique, d’accessibilité pour tous et deliens entre les quartiers par les liaisons douces (piétons, cycles) et les transports en commun.

Sa description :

La Sem Sages, aménageur de la ZAC de Bonne, a pour mission de faire de ce nouveauquartier, situé en centre ville, un quartier de mixité sociale exemplaire et innovant dans ledomaine de la qualité environnementale, architecturale et urbaine, et tout spécialementpour ses performances énergétiques. Le quartier de Bonne s'est attaché à développer un habitat plus économe intégrant forte-ment les économies d'énergie, la production d'énergies renouvelables et notamment lesolaire photo- voltaïque, le confort d'été et la réduction des gaz à effet de serre (1 tonne deCO2 économisée par logement), la mise en œuvre d'objectifs thermiques encore 40 % infé-rieurs à la réglementation thermique 2005.

Ainsi, tous les logements neufs sont conçus dans le but d’offrir une efficacité énergétiqueexemplaire, en visant les niveaux de consommation en énergie finale suivants :• 50 kWh/m2/an pour le chauffage, à comparer aux 100 kWh/m2/an correspondant à la

réglementation française en vigueur au moment où les objectifs ont été fixés (RT 2000) ;• 35 kWh/m2/an pour l’eau chaude sanitaire au lieu de 40 kWh/m2/an (la production d’ECS

d’origine solaire n’étant pas déduite) ;• 10 kWh/m2/an pour l’électricité des parties communes.

Grâce à l'éco-conception des immeubles, chaque logement de la ZAC de Bonne économi-sera une tonne de CO2. Les objectifs du programme Concerto ont été appliqués sur l'ensembledes constructions de la ZAC, qu'elles soient aidées ou non par des subventions européennes.

L'expérimentation a également été complétée par la recherche de solutions efficaces enénergie sur un programme de bureaux sur un bâtiment à énergie positive qui doit être livréen 2009. La toiture accueillera notamment une surface d'environ 430 m2 de panneaux pho-tovoltaïques. La production annuelle d'électricité serait alors de 43 430 kWh, soit 30,6kWh/m2. Cette valeur devient parfaitement compatible avec les besoins du bâtiment. Un travail très important a été fourni et a conduit à un changement majeur des mentalitésde chaque acteur de la chaîne de la construction depuis le promoteur jusqu'aux entreprisesen passant par les architectes et les ingénieurs. Les habitants qui vont arriver dans ce quar-tier devront être à leur tour accompagnés pour profiter au mieux des capacités de leur loge-ment et de la qualité des espaces publics environnants (parc urbain, coeurs d'îlots,…).

Dans sa phase de conception et concertation, puis de construction, le projet de reconver-sion de la caserne de Bonne a suivi un long processus de concertation avec les unions dequartier, les associations et les Grenoblois. Ce dispositif a permis de définir le programme,puis d’affiner le projet urbain et devrait également dans la dernière phase permettre debien faire vivre le quartier.

Ses effets :

La Zac de Bonne s'engage ainsi vers un territoire durable, une nouvelle façon d'habiter pourassurer le confort thermique des habitants l'été comme l'hiver et pour répondre au défi envi-ronnemental devant lequel nos sociétés sont placées.

La valeur ajoutée de l’économie mixte :

L'aménageur a permis de coordonner l'ensemble des acteurs et de créer un processus inter-actif dans lequel chacun s'engageait irrémédiablement dans le projet de développementdurable soutenu par la Ville de Grenoble. Le contexte de développement économique etle besoin de logements et de commerces sur la commune de Grenoble a permis de trouverde nombreux promoteurs souhaitant construire et acceptant de jouer le jeu de l'innovationet de s'astreindre aux règles contractuelles fixées (cahier des charges accessibilité et hautequalité environnementale, charte spécifique bilatérale entre la Sem et le constructeur,volonté politique indéfectible…).

Les expériences conduites sur la ZAC de Bonne trouvent désormais un écho dans l'ensembledes opérations de la Ville, y compris dans les constructions dans le diffus.

Zac de Bonne à Grenoble Sages

Rhône-AlpesIsère

Page 61: Eco Quartiers 200810

5958

Président : Philippe de LONGEVIALLE, adjoint au Maire de Grenoble en charge de l'urbanisme

Directrice Générale : Valérie Dioré

Son objectif :

La Sem Sages à Grenoble réalise au coeur du centre ville, sur un espace de 8,5 ha, accueil-lant auparavant une caserne militaire, un éco-quartier de 850 logements dont au moins 35 %de logements sociaux, un parc urbain écologique de 5 ha, une école primaire de 15 classes,16 000 m2 de commerces (soit environ 25 nouvelles boutiques et moyennes surfaces), 6000 m2

de bureaux et un hôtel 3 étoiles de 112 chambres.

Le projet de Bonne fait partie du programme de recherche et développement Concertoque l’Union Européenne a lancé en 2003 en vue de favoriser un nouvel urbanisme radicale-ment plus économe en énergie, évitant les rejets de CO2 dans l’atmosphère et favorisant lesénergies renouvelables.

La compacité des formes et la mixité des usages (logements, activités, équipements…) vontainsi de pair avec une recherche d’efficacité énergétique, d’accessibilité pour tous et deliens entre les quartiers par les liaisons douces (piétons, cycles) et les transports en commun.

Sa description :

La Sem Sages, aménageur de la ZAC de Bonne, a pour mission de faire de ce nouveauquartier, situé en centre ville, un quartier de mixité sociale exemplaire et innovant dans ledomaine de la qualité environnementale, architecturale et urbaine, et tout spécialementpour ses performances énergétiques. Le quartier de Bonne s'est attaché à développer un habitat plus économe intégrant forte-ment les économies d'énergie, la production d'énergies renouvelables et notamment lesolaire photo- voltaïque, le confort d'été et la réduction des gaz à effet de serre (1 tonne deCO2 économisée par logement), la mise en œuvre d'objectifs thermiques encore 40 % infé-rieurs à la réglementation thermique 2005.

Ainsi, tous les logements neufs sont conçus dans le but d’offrir une efficacité énergétiqueexemplaire, en visant les niveaux de consommation en énergie finale suivants :• 50 kWh/m2/an pour le chauffage, à comparer aux 100 kWh/m2/an correspondant à la

réglementation française en vigueur au moment où les objectifs ont été fixés (RT 2000) ;• 35 kWh/m2/an pour l’eau chaude sanitaire au lieu de 40 kWh/m2/an (la production d’ECS

d’origine solaire n’étant pas déduite) ;• 10 kWh/m2/an pour l’électricité des parties communes.

Grâce à l'éco-conception des immeubles, chaque logement de la ZAC de Bonne économi-sera une tonne de CO2. Les objectifs du programme Concerto ont été appliqués sur l'ensembledes constructions de la ZAC, qu'elles soient aidées ou non par des subventions européennes.

L'expérimentation a également été complétée par la recherche de solutions efficaces enénergie sur un programme de bureaux sur un bâtiment à énergie positive qui doit être livréen 2009. La toiture accueillera notamment une surface d'environ 430 m2 de panneaux pho-tovoltaïques. La production annuelle d'électricité serait alors de 43 430 kWh, soit 30,6kWh/m2. Cette valeur devient parfaitement compatible avec les besoins du bâtiment. Un travail très important a été fourni et a conduit à un changement majeur des mentalitésde chaque acteur de la chaîne de la construction depuis le promoteur jusqu'aux entreprisesen passant par les architectes et les ingénieurs. Les habitants qui vont arriver dans ce quar-tier devront être à leur tour accompagnés pour profiter au mieux des capacités de leur loge-ment et de la qualité des espaces publics environnants (parc urbain, coeurs d'îlots,…).

Dans sa phase de conception et concertation, puis de construction, le projet de reconver-sion de la caserne de Bonne a suivi un long processus de concertation avec les unions dequartier, les associations et les Grenoblois. Ce dispositif a permis de définir le programme,puis d’affiner le projet urbain et devrait également dans la dernière phase permettre debien faire vivre le quartier.

Ses effets :

La Zac de Bonne s'engage ainsi vers un territoire durable, une nouvelle façon d'habiter pourassurer le confort thermique des habitants l'été comme l'hiver et pour répondre au défi envi-ronnemental devant lequel nos sociétés sont placées.

La valeur ajoutée de l’économie mixte :

L'aménageur a permis de coordonner l'ensemble des acteurs et de créer un processus inter-actif dans lequel chacun s'engageait irrémédiablement dans le projet de développementdurable soutenu par la Ville de Grenoble. Le contexte de développement économique etle besoin de logements et de commerces sur la commune de Grenoble a permis de trouverde nombreux promoteurs souhaitant construire et acceptant de jouer le jeu de l'innovationet de s'astreindre aux règles contractuelles fixées (cahier des charges accessibilité et hautequalité environnementale, charte spécifique bilatérale entre la Sem et le constructeur,volonté politique indéfectible…).

Les expériences conduites sur la ZAC de Bonne trouvent désormais un écho dans l'ensembledes opérations de la Ville, y compris dans les constructions dans le diffus.

Zac de Bonne à Grenoble Sages

Rhône-AlpesIsère

Page 62: Eco Quartiers 200810

6160

Point de vue de l’élu :

Grâce à une volonté politique forte et des objectifs fixés bien en amont, avec le projet dela Zac de Bonne, la Ville de Grenoble pose les fondements de l'habitat urbain du 21ème siè-cle : compacité des formes, qualité du paysage et des espaces publics, mixité des fonctionset des populations, basse consommation énergétique et préservation des ressources.

Cette opération d'aménagement fait d'ores et déjà référence parmi les éco-quartiers quivoient le jour en France et l'ensemble des acteurs qui y ont contribué s'en félicitent. En 2008,une étape importante va à nouveau être franchie : la livraison des premiers logements etd'une partie des espaces publics et parcs. Ainsi, l'appropriation de ce nouveau quartier parles Grenoblois va commencer et va permettre la réalisation de l'extension du centre-ville versles grands boulevards en offrant un nouveau lieu de vie et en promouvant de nouveauxcomportements pour une ville plus durable.

Quelques chiffres :

8,5 hectares de projet d’aménagement :• 850 logements, dont au moins 35% en locatif social.• deux résidences pour étudiants (200 logements).• Une résidence médicalisée pour personnes âgées (80 logements).• Une école élémentaire de 15 classes et un restaurant scolaire.• Un nouveau parc urbain écologique de 3,5 hectares nouveaux et de 5 hectares en tout.• Des jardins en coeur d îlots.

L’espace commercial :• 16 000 m2 environ de commerces (boutiques et moyennes surfaces).• 6 000 m2 environ de bureaux, hors bâtiment I.• Un hôtel 3 étoiles de 112 chambres.

LivraisonsOuverture de l’école : septembre 2008.Livraison d environ 520 logements : de mi 2008 à début 2009.Ouverture de l’espace commercial et de la résidence pour étudiants, réalisation du parc :avril 2010.Livraison de la deuxième tranche de logements et de la maison d’accueil pour personnesâgées : 2010.Restructuration de la piscine Jean Bron : études en cours

Plus d’infos :

www.debonne-grenoble.fr

Opération citée parmi les 7 opérations pilotes sur le site du MEEDDAT

Page 63: Eco Quartiers 200810

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Point de vue de l’élu :

Grâce à une volonté politique forte et des objectifs fixés bien en amont, avec le projet dela Zac de Bonne, la Ville de Grenoble pose les fondements de l'habitat urbain du 21ème siè-cle : compacité des formes, qualité du paysage et des espaces publics, mixité des fonctionset des populations, basse consommation énergétique et préservation des ressources.

Cette opération d'aménagement fait d'ores et déjà référence parmi les éco-quartiers quivoient le jour en France et l'ensemble des acteurs qui y ont contribué s'en félicitent. En 2008,une étape importante va à nouveau être franchie : la livraison des premiers logements etd'une partie des espaces publics et parcs. Ainsi, l'appropriation de ce nouveau quartier parles Grenoblois va commencer et va permettre la réalisation de l'extension du centre-ville versles grands boulevards en offrant un nouveau lieu de vie et en promouvant de nouveauxcomportements pour une ville plus durable.

Quelques chiffres :

8,5 hectares de projet d’aménagement :• 850 logements, dont au moins 35% en locatif social.• deux résidences pour étudiants (200 logements).• Une résidence médicalisée pour personnes âgées (80 logements).• Une école élémentaire de 15 classes et un restaurant scolaire.• Un nouveau parc urbain écologique de 3,5 hectares nouveaux et de 5 hectares en tout.• Des jardins en coeur d îlots.

L’espace commercial :• 16 000 m2 environ de commerces (boutiques et moyennes surfaces).• 6 000 m2 environ de bureaux, hors bâtiment I.• Un hôtel 3 étoiles de 112 chambres.

LivraisonsOuverture de l’école : septembre 2008.Livraison d environ 520 logements : de mi 2008 à début 2009.Ouverture de l’espace commercial et de la résidence pour étudiants, réalisation du parc :avril 2010.Livraison de la deuxième tranche de logements et de la maison d’accueil pour personnesâgées : 2010.Restructuration de la piscine Jean Bron : études en cours

Plus d’infos :

www.debonne-grenoble.fr

Opération citée parmi les 7 opérations pilotes sur le site du MEEDDAT

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Président Directeur général : Gérard COLLOMB, sénateur-maire de Lyon, président de la Communauté urbaine du Grand Lyon

Directeur général délégué : Jean-Pierre Gallet

Son objectif :

Lyon Confluence, projet urbain d’une envergure exceptionnelle, a pour ambition d’étendrele centre-ville de Lyon sur 150 hectares. Ce nouveau quartier va presque tripler sa popula-tion et son bassin d’emploi (de 7 000 habitants et 7 000 emplois aujourd’hui à près 20 000habitants et plus de 20 000 emplois à terme).

La réalisation de ce projet urbain majeur est programmée sur le long terme. Son positionne-ment au cœur de l’agglomération, son cadre exceptionnel bordé par la Saône, le Rhône etles collines, incitent à concevoir un nouveau quartier diversifié et attractif, à même de conci-lier tous types d’habitat, d’activités professionnelles et de loisirs. Ainsi, la société d’aménage-ment Lyon Confluence s’est engagée, dés l’origine, dans une démarche de développe-ment durable

Sa description :

Une concertation de très grande ampleur La concertation s’est engagée bien au-delà de l’exigence du débat public réglementairelors d’un projet d’aménagement. Dès le lancement, puis à chaque étape importante de sonavancée, des réunions de concertation ont été organisées à l’attention des habitants etassociations des quartiers mais aussi des grands Lyonnais intéressés par l’avenir de leuragglomération.

2002 - 2007 : une centaine de réunions-débats animées par un médiateur, des milliers de par-ticipants et de contributions écrites, un centre d’information puis, à partir de novembre 2006,un lieu d’accueil dédié « la Maison de la Confluence », des expositions, des projections, desdébats et des documents d’information régulièrement actualisés, un site Internet, un e-mailréservé à la concertation : beaucoup de moyens, de temps et d’énergie ont été investisdans la concertation, qui a suscité une très forte participation.

Ces rencontres, souvent de longues soirées aux discussions intenses, ont permis de présenterles projets d’aménagement et de construction, d’écouter commentaires et réclamations,voire inquiétudes, et, quand ceux-ci étaient jugés pertinents, de moduler le projet.

La volonté d'une réelle mixité L’aménagement de la Confluence doublera la superficie du centre-ville de Lyon. Or, l’idéemême d’un centre-ville suppose d’offrir un cadre de vie à la fois à ceux qui vont y habiter, ytravailler et s’y détendre, Un centre-ville est en effet par essence le partage d’un espacecommun par tous les habitants, toutes les générations, toutes les catégories socioprofession-nelles, tous les budgets …

L’Epl Lyon Confluence a tout mis en œuvre pour privilégier :• une mixité sociale au sein des îlots d’habitation : logements haut de gamme, logements

en accession à la propriété, logements locatifs sociaux, logements intermédiaires.• une mixité fonctionnelle : logements, bureaux, commerces, bâtiments publics, équipe-

ments sportifs, culturels, de loisirs composent un subtil équilibre d’activités et d’usages.• une solidarité envers les personnes âgées, les handicapés, les personnes en difficulté. Des

rencontres ont été organisées pour optimiser leurs conditions d’intégration, en concerta-tion avec les associations concernées.

• une cohésion territoriale entre les quartiers existants et les nouveaux quartiers, par unecarte scolaire adaptée et des équipements publics répartis sur l’ensemble du territoire.

• une grande interpénétration entre le bâti et les espaces naturels, de manière à faire entrerla nature dans la ville jusqu’au pied des immeubles.

Ces mixités offrent un accès équitable aux pratiques culturelles et sportives, créent unedynamique permanente. La présence de logements et de bureaux dans un même bâti-ment facilite également le partage des espaces de stationnement…

De vastes espaces verts et des déplacements "doux"Dans la première phase d’aménagement de Lyon Confluence, un parc urbain aux longuesramifications vertes représentera 14 hectares. Cette prolongation de la nature au cœur desîlots bâtis donnera une respiration à la densité des constructions ; habitants et usagers béné-ficieront de vues agréables et d’espaces verts à proximité.

La nature sera également présente au travers d’une trame bleue constituée par la Saône,la création d’une darse, de jardins aquatiques et de systèmes de gestion alternative deseaux pluviales : fossés enherbés, noues d’infiltration …

La conception des espaces publics est volontairement simple. Son esthétique est naturaliste,la végétation a été choisie de façon à évoluer naturellement dans le temps : prairies, prés,boisements, plantes aquatiques, herbes sauvages aux pieds des arbres au lieu de grilles. Lasimplicité d’usage se conjugue à une plus grande simplicité d’entretien.

Des aménagements transitoires, comme la promenade le long des bords de la Saône, ontété réalisés pour rendre une partie de la Confluence rapidement attractive et inciter lesLyonnais à découvrir ce territoire.

Une partie du patrimoine du Sud de la presqu’île a été préservée afin de créer un lien avecson histoire … L’ancien port industriel de Lyon (le port Rambaud) offre un paysage très mar-qué par l’activité humaine du siècle passé ; docks ; ponts transbordeurs, quais de déchar-gement … ces éléments structurants de l’espace sont intégrés au nouveau lieu créé en bordde Saône. Des matériaux ont été récupérés : pavés, structures béton, pierres …

La Confluence Lyon Confluence

Rhône-AlpesRhône

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Président Directeur général : Gérard COLLOMB, sénateur-maire de Lyon, président de la Communauté urbaine du Grand Lyon

Directeur général délégué : Jean-Pierre Gallet

Son objectif :

Lyon Confluence, projet urbain d’une envergure exceptionnelle, a pour ambition d’étendrele centre-ville de Lyon sur 150 hectares. Ce nouveau quartier va presque tripler sa popula-tion et son bassin d’emploi (de 7 000 habitants et 7 000 emplois aujourd’hui à près 20 000habitants et plus de 20 000 emplois à terme).

La réalisation de ce projet urbain majeur est programmée sur le long terme. Son positionne-ment au cœur de l’agglomération, son cadre exceptionnel bordé par la Saône, le Rhône etles collines, incitent à concevoir un nouveau quartier diversifié et attractif, à même de conci-lier tous types d’habitat, d’activités professionnelles et de loisirs. Ainsi, la société d’aménage-ment Lyon Confluence s’est engagée, dés l’origine, dans une démarche de développe-ment durable

Sa description :

Une concertation de très grande ampleur La concertation s’est engagée bien au-delà de l’exigence du débat public réglementairelors d’un projet d’aménagement. Dès le lancement, puis à chaque étape importante de sonavancée, des réunions de concertation ont été organisées à l’attention des habitants etassociations des quartiers mais aussi des grands Lyonnais intéressés par l’avenir de leuragglomération.

2002 - 2007 : une centaine de réunions-débats animées par un médiateur, des milliers de par-ticipants et de contributions écrites, un centre d’information puis, à partir de novembre 2006,un lieu d’accueil dédié « la Maison de la Confluence », des expositions, des projections, desdébats et des documents d’information régulièrement actualisés, un site Internet, un e-mailréservé à la concertation : beaucoup de moyens, de temps et d’énergie ont été investisdans la concertation, qui a suscité une très forte participation.

Ces rencontres, souvent de longues soirées aux discussions intenses, ont permis de présenterles projets d’aménagement et de construction, d’écouter commentaires et réclamations,voire inquiétudes, et, quand ceux-ci étaient jugés pertinents, de moduler le projet.

La volonté d'une réelle mixité L’aménagement de la Confluence doublera la superficie du centre-ville de Lyon. Or, l’idéemême d’un centre-ville suppose d’offrir un cadre de vie à la fois à ceux qui vont y habiter, ytravailler et s’y détendre, Un centre-ville est en effet par essence le partage d’un espacecommun par tous les habitants, toutes les générations, toutes les catégories socioprofession-nelles, tous les budgets …

L’Epl Lyon Confluence a tout mis en œuvre pour privilégier :• une mixité sociale au sein des îlots d’habitation : logements haut de gamme, logements

en accession à la propriété, logements locatifs sociaux, logements intermédiaires.• une mixité fonctionnelle : logements, bureaux, commerces, bâtiments publics, équipe-

ments sportifs, culturels, de loisirs composent un subtil équilibre d’activités et d’usages.• une solidarité envers les personnes âgées, les handicapés, les personnes en difficulté. Des

rencontres ont été organisées pour optimiser leurs conditions d’intégration, en concerta-tion avec les associations concernées.

• une cohésion territoriale entre les quartiers existants et les nouveaux quartiers, par unecarte scolaire adaptée et des équipements publics répartis sur l’ensemble du territoire.

• une grande interpénétration entre le bâti et les espaces naturels, de manière à faire entrerla nature dans la ville jusqu’au pied des immeubles.

Ces mixités offrent un accès équitable aux pratiques culturelles et sportives, créent unedynamique permanente. La présence de logements et de bureaux dans un même bâti-ment facilite également le partage des espaces de stationnement…

De vastes espaces verts et des déplacements "doux"Dans la première phase d’aménagement de Lyon Confluence, un parc urbain aux longuesramifications vertes représentera 14 hectares. Cette prolongation de la nature au cœur desîlots bâtis donnera une respiration à la densité des constructions ; habitants et usagers béné-ficieront de vues agréables et d’espaces verts à proximité.

La nature sera également présente au travers d’une trame bleue constituée par la Saône,la création d’une darse, de jardins aquatiques et de systèmes de gestion alternative deseaux pluviales : fossés enherbés, noues d’infiltration …

La conception des espaces publics est volontairement simple. Son esthétique est naturaliste,la végétation a été choisie de façon à évoluer naturellement dans le temps : prairies, prés,boisements, plantes aquatiques, herbes sauvages aux pieds des arbres au lieu de grilles. Lasimplicité d’usage se conjugue à une plus grande simplicité d’entretien.

Des aménagements transitoires, comme la promenade le long des bords de la Saône, ontété réalisés pour rendre une partie de la Confluence rapidement attractive et inciter lesLyonnais à découvrir ce territoire.

Une partie du patrimoine du Sud de la presqu’île a été préservée afin de créer un lien avecson histoire … L’ancien port industriel de Lyon (le port Rambaud) offre un paysage très mar-qué par l’activité humaine du siècle passé ; docks ; ponts transbordeurs, quais de déchar-gement … ces éléments structurants de l’espace sont intégrés au nouveau lieu créé en bordde Saône. Des matériaux ont été récupérés : pavés, structures béton, pierres …

La Confluence Lyon Confluence

Rhône-AlpesRhône

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La Sucrière a été reconvertie en lieu d’événements à vocation culturelle. Elle a ainsi accueillile 1er festival de musique électronique, les Nuits Sonores, des pièces de théâtre, l’atelier dela Fête des Lumières et les Biennales d’Art contemporain depuis 2003 : autant de raisonspour les Lyonnais de découvrir cette partie des bords de Saône.

Priorité aux modes de déplacement douxTout a été mis en œuvre pour inciter les habitants et les usagers de ce futur centre-ville àrenoncer à prendre leur voiture : prolongement de la ligne 1 du tramway jusqu’au Sud dela presqu’Ile, construction d’un nouveau parking sous la place des Archives à proximité dela gare, promotion d’associations auto-partage …Lyon Confluence offre une vraie place au vélo et aux piétons. Les pistes cyclables et les sta-tions Vélo’V se multiplient, ainsi que des quais et sentiers entièrement piétonniers, des prome-nades le long des rues prolongées jusqu’à la Saône.

L’ancien quai Rambaud, transformé en parc de Saône, entraîne la suppression des voitures,la fermeture prochaine du marché de gros réduira sensiblement le trafic des poids lourds, lestrains de marchandises cèderont progressivement la place à une circulation réservée auxtrains de voyageurs moins bruyants, une organisation des livraisons est programmée …. enattendant patiemment le déclassement de l’autoroute.

Dépollution des sols Transformer des friches industrielles en lieux d’habitation, de travail et de loisirs suppose leplus souvent une dépollution des sols et sous-sols pour éviter tout risque sanitaire vis-à-vis desfuturs habitants et usagers. C’est un devoir pour la collectivité : assumer le passé industrielde la ville et préparer l’avenir et la reconversion du site. La réhabilitation des sols de LaConfluence a représenté près de 5 ans d’études préalables, avant d’engager les premierschantiers de traitement et d’évacuation des terres polluées. La loi impose, lors de la transformation de sites industriels en sites urbains une étude détailléedes risques (EDR) à l’échelle de chaque site industriel. Cependant, l’Epl Lyon Confluence apréféré réaliser une étude détaillée des risques génériques sur l’ensemble du territoire, celui-ci étant destiné à être partagé par tout le monde dans tous types d’activités. Ensuite, desscénarios de référence ont été élaborés, à partir des plans d’aménagements, pour appré-cier les risques en fonction des futurs usages et déterminer le niveau des travaux de réhabi-litation à entreprendre.

Qualité environnementale et performance énergétique Les aménagements et les constructions de ce nouveau quartier d’exception s’attachent àêtre exemplaires en termes de qualité environnementale et de maîtrise des consommationsd’énergie. L’Epl Lyon Confluence a élaboré un cahier des charges de qualité environne-mentale qui s’ajoute aux autres cahiers des charges de cessions de terrain : le même niveaud’exigence est requis pour le volet architectural, programmatique et la qualité environne-mentale. L’objectif final est de parvenir à un équilibre entre ces objectifs en phase deconsultation. Les bureaux d’études HQE sont d’ailleurs exigés dès cette phase aux côtés despromoteurs et architectes. Et une charte « chantier à faibles nuisances » s’applique à tou-tes les entreprises participant aux chantiers.

Les principales cibles environnementales mises en avant sont :• la réhabilitation et la dépollution des sols,• la gestion de l’énergie, • le confort thermique d’hiver et d’été, • le confort visuel, • le confort acoustique, • la qualité de l’air intérieur, • les économies d’eau, • la facilité d’entretien et de tri des déchets

La maîtrise des consommations d’énergie est un des thèmes prioritaires du cahier des char-ges de Qualité Environnementale. Les bâtiments bénéficieront d’une enveloppe parfaite-ment isolante et d’équipements à la fois très performants et écologiques : chauffage col-lectif alimenté par une chaufferie bois, pompe à chaleur ou chaudières gaz à condensa-tion. Certains intègreront des panneaux solaires thermiques et/ou photovoltaïques.

Programme Concerto appliqué sur les 3 îlots Les 12 bâtiments des îlots A, B et C, soit 620 logements, 14 000 m2 de bureaux et 4 300 m2 decommerces et d’activités en pied d’immeubles, ont été conçus de manière à obtenir de trèshautes performances énergétiques. Le projet a ainsi été lauréat du programme européenConcerto, lequel exige une réduction des besoins énergétiques de 40 % par rapport auxvaleurs réglementaires, obtenue grâce à une conception bioclimatique du bâtiment, uneisolation renforcée et une ventilation adaptée, et une couverture partielle des besoins parles énergies renouvelables. Le surcoût occasionné par les exigences du programmeConcerto est compensé par des subventions européennes à hauteur de 35 %.Pour les logementsChauffage : 60 kWh/m2/an (moyenne nationale 110 kWh/m2/an)Eau chaude sanitaire : moins de 25 kWh/m2/an (moyenne nationale 40 kWh/m2/an)Electricité dans les logements : moins de 25 kWh/m2/an (moyenne nationale 50 kWh/m2/an)Pour les bureauxChauffage : moins de 40 kWh/m2/anEau chaude sanitaire : moins de 5 kWh/m2/anAutres usages électriques : moins de 35 kWh/m2/anClimatisation : moins de 10 kWh/m2/an

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La Sucrière a été reconvertie en lieu d’événements à vocation culturelle. Elle a ainsi accueillile 1er festival de musique électronique, les Nuits Sonores, des pièces de théâtre, l’atelier dela Fête des Lumières et les Biennales d’Art contemporain depuis 2003 : autant de raisonspour les Lyonnais de découvrir cette partie des bords de Saône.

Priorité aux modes de déplacement douxTout a été mis en œuvre pour inciter les habitants et les usagers de ce futur centre-ville àrenoncer à prendre leur voiture : prolongement de la ligne 1 du tramway jusqu’au Sud dela presqu’Ile, construction d’un nouveau parking sous la place des Archives à proximité dela gare, promotion d’associations auto-partage …Lyon Confluence offre une vraie place au vélo et aux piétons. Les pistes cyclables et les sta-tions Vélo’V se multiplient, ainsi que des quais et sentiers entièrement piétonniers, des prome-nades le long des rues prolongées jusqu’à la Saône.

L’ancien quai Rambaud, transformé en parc de Saône, entraîne la suppression des voitures,la fermeture prochaine du marché de gros réduira sensiblement le trafic des poids lourds, lestrains de marchandises cèderont progressivement la place à une circulation réservée auxtrains de voyageurs moins bruyants, une organisation des livraisons est programmée …. enattendant patiemment le déclassement de l’autoroute.

Dépollution des sols Transformer des friches industrielles en lieux d’habitation, de travail et de loisirs suppose leplus souvent une dépollution des sols et sous-sols pour éviter tout risque sanitaire vis-à-vis desfuturs habitants et usagers. C’est un devoir pour la collectivité : assumer le passé industrielde la ville et préparer l’avenir et la reconversion du site. La réhabilitation des sols de LaConfluence a représenté près de 5 ans d’études préalables, avant d’engager les premierschantiers de traitement et d’évacuation des terres polluées. La loi impose, lors de la transformation de sites industriels en sites urbains une étude détailléedes risques (EDR) à l’échelle de chaque site industriel. Cependant, l’Epl Lyon Confluence apréféré réaliser une étude détaillée des risques génériques sur l’ensemble du territoire, celui-ci étant destiné à être partagé par tout le monde dans tous types d’activités. Ensuite, desscénarios de référence ont été élaborés, à partir des plans d’aménagements, pour appré-cier les risques en fonction des futurs usages et déterminer le niveau des travaux de réhabi-litation à entreprendre.

Qualité environnementale et performance énergétique Les aménagements et les constructions de ce nouveau quartier d’exception s’attachent àêtre exemplaires en termes de qualité environnementale et de maîtrise des consommationsd’énergie. L’Epl Lyon Confluence a élaboré un cahier des charges de qualité environne-mentale qui s’ajoute aux autres cahiers des charges de cessions de terrain : le même niveaud’exigence est requis pour le volet architectural, programmatique et la qualité environne-mentale. L’objectif final est de parvenir à un équilibre entre ces objectifs en phase deconsultation. Les bureaux d’études HQE sont d’ailleurs exigés dès cette phase aux côtés despromoteurs et architectes. Et une charte « chantier à faibles nuisances » s’applique à tou-tes les entreprises participant aux chantiers.

Les principales cibles environnementales mises en avant sont :• la réhabilitation et la dépollution des sols,• la gestion de l’énergie, • le confort thermique d’hiver et d’été, • le confort visuel, • le confort acoustique, • la qualité de l’air intérieur, • les économies d’eau, • la facilité d’entretien et de tri des déchets

La maîtrise des consommations d’énergie est un des thèmes prioritaires du cahier des char-ges de Qualité Environnementale. Les bâtiments bénéficieront d’une enveloppe parfaite-ment isolante et d’équipements à la fois très performants et écologiques : chauffage col-lectif alimenté par une chaufferie bois, pompe à chaleur ou chaudières gaz à condensa-tion. Certains intègreront des panneaux solaires thermiques et/ou photovoltaïques.

Programme Concerto appliqué sur les 3 îlots Les 12 bâtiments des îlots A, B et C, soit 620 logements, 14 000 m2 de bureaux et 4 300 m2 decommerces et d’activités en pied d’immeubles, ont été conçus de manière à obtenir de trèshautes performances énergétiques. Le projet a ainsi été lauréat du programme européenConcerto, lequel exige une réduction des besoins énergétiques de 40 % par rapport auxvaleurs réglementaires, obtenue grâce à une conception bioclimatique du bâtiment, uneisolation renforcée et une ventilation adaptée, et une couverture partielle des besoins parles énergies renouvelables. Le surcoût occasionné par les exigences du programmeConcerto est compensé par des subventions européennes à hauteur de 35 %.Pour les logementsChauffage : 60 kWh/m2/an (moyenne nationale 110 kWh/m2/an)Eau chaude sanitaire : moins de 25 kWh/m2/an (moyenne nationale 40 kWh/m2/an)Electricité dans les logements : moins de 25 kWh/m2/an (moyenne nationale 50 kWh/m2/an)Pour les bureauxChauffage : moins de 40 kWh/m2/anEau chaude sanitaire : moins de 5 kWh/m2/anAutres usages électriques : moins de 35 kWh/m2/anClimatisation : moins de 10 kWh/m2/an

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Energies renouvelables80 % des consommations de chauffage et d’eau chaude sanitaire et 50 % des consomma-tions d’électricité des espaces communs sont couverts par des énergies renouvelables. Ilot A, B et C : 3 chaufferies bois, 915 m2 de Solaire Thermique, 1157m2 de photovoltaïque

La réduction de la consommation d’énergie entraîne une baisse des charges pour les occu-pants. Dans un contexte immobilier tendu, la capacité d’emprunt des futurs acquéreurspourrait être augmentée d’une valeur équivalente à la réduction de charge attenduedurant la durée de leur emprunt. Par ailleurs, dans le logement social où les charges sontassumées par les locataires, l’économie prévue est importante.

L’application de la démarche de développement durable, au projet urbain Lyon Confluence,a fait l’objet d’un bilan établi sur des critères concrets et des indicateurs quantitatifs. Une pro-chaine publication témoignera de ce bilan. Avec la 2ème phase, Lyon Confluence prévoit depoursuivre la démarche de développement durable dans les choix d’aménagement. Cettevolonté, partagée en amont par tous les acteurs, de prise en compte d’un développementdurable devra être poursuivie par les gestionnaires des espaces publics et des bâtiments, parles différents personnels chargés de l’entretien et par tous les usagers.

Ses effets :

Les effets très positifs de cette démarche de développement durable sont dès à présenttangibles:À l’échelle de son propre territoire, l’aménageur a vu augmenter la qualité environnemen-tale du projet architectural. Lors des consultations de promoteurs, les exigences environne-mentales des cahiers des charges font l’objet d’une surenchère. Aujourd’hui, les candidatsse donnent les moyens pour présenter des projets qui dépassent les préconisations del’aménageur.Au-delà du territoire de la Confluence, le programme européen concerto a servi de baseau Grand Lyon pour mettre en place un « référentiel environnemental » qui s’appliqueaujourd’hui à toutes les ZAC de la collectivité.

La valeur ajoutée de la Société publique locale :

La position centrale de l’aménageur est particulièrement pertinente pour engager unedémarche de cette ampleur.Dialoguer avec tous les acteurs qui font la ville, de l’habitant au promoteur, du concep-teur au service gestionnaire… pour viser l’équilibre entre le social, l’économie et l’environ-nement.Adopter une vision à long terme et sur plusieurs échelles pour appréhender les enjeux du ter-ritoire d’un projet urbain avec sérénité.

Point de vue de l’élu : Gérard Collomb

Nous sommes fiers d’avoir, à travers le projet urbain Lyon Confluence, contribué à faire avan-cer la réflexion sur ce que devra être un quartier durable.

Nous avons essayé de prendre en compte l’ensemble des critères qui, d’une part, partici-pent au bien être des futurs habitants et, d’autre part, œuvrent en faveur d’une réductiondes impacts sur l’environnement.Pour ce faire, une attention particulière a été portée à la question des déplacements doux,aux choix d’énergies « propres » et renouvelables, à l’amélioration des performances desbâtiments …De la même manière, un effort important a été consacré à l’optimisation des éléments deconfort : confort d’été afin d’offrir des logements qui restent frais même en période de fortechaleur, confort d’hiver pour procurer une température satisfaisante tout en diminuant lesniveaux de consommation énergétique, confort visuel …

À travers cet ensemble de mesures, nous avons conscience de progresser vers la ville dura-ble du futur, qui devra se constituer dans un contexte de raréfaction des énergies fossiles etde limitation des émissions de gaz à effet de serre. C’est pourquoi, il est important et urgent de contribuer à rechercher des solutions innovan-tes sur des quartiers tels que celui de la Confluence, qui pourront devenir riches d’enseigne-ment et servir de modèle à d’autres projets urbains.Notons que la démarche lancée sur la Confluence a déjà permis à l’agglomération lyon-naise de se doter d’une véritable démarche en faveur de l’urbanisme durable et de la qua-lité environnementale dans les bâtiments. A partir de l’expérience des 3 îlots A, B, C, le Grand Lyon a réalisé des référentiels logementset bureaux, qui s’appuient sur les niveaux d’exigence mis en œuvre sur les programmes delogement de la ZAC Confluence.A ce jour, environ 3600 logements et 100 000 m2 de bureaux sont en cours de conception oude réalisation, sur le territoire de l’agglomération lyonnaise, en application de ces référen-tiels, et au-delà de la norme, c’est une culture que nous partageons aujourd’hui avec lesmaîtres d’œuvre, les promoteurs et les investisseurs.

Cette démarche doit se poursuivre et viser l’amélioration continue. Il est particulièrementréjouissant de voir que la 2ème phase de l’aménagement du quartier Confluence se réaliseraavec des niveaux d’ambition élevés puisque les programmes immobiliers adopteront desnormes « bâtiments basse consommation », « bâtiments passifs » et « bâtiments 0 énergie ».Ces résultats n’auraient pu être obtenus, sans le rôle déterminant joué par le projet euro-péen Concerto/Renaissance, qui a permis la mise en œuvre d’un véritable partenariat deprojet sur un territoire.

Plus d’infos :

www.lyon-confluence.fr

Opération citée parmi les 7 opérations pilotes sur le site du MEEDDAT

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Energies renouvelables80 % des consommations de chauffage et d’eau chaude sanitaire et 50 % des consomma-tions d’électricité des espaces communs sont couverts par des énergies renouvelables. Ilot A, B et C : 3 chaufferies bois, 915 m2 de Solaire Thermique, 1157m2 de photovoltaïque

La réduction de la consommation d’énergie entraîne une baisse des charges pour les occu-pants. Dans un contexte immobilier tendu, la capacité d’emprunt des futurs acquéreurspourrait être augmentée d’une valeur équivalente à la réduction de charge attenduedurant la durée de leur emprunt. Par ailleurs, dans le logement social où les charges sontassumées par les locataires, l’économie prévue est importante.

L’application de la démarche de développement durable, au projet urbain Lyon Confluence,a fait l’objet d’un bilan établi sur des critères concrets et des indicateurs quantitatifs. Une pro-chaine publication témoignera de ce bilan. Avec la 2ème phase, Lyon Confluence prévoit depoursuivre la démarche de développement durable dans les choix d’aménagement. Cettevolonté, partagée en amont par tous les acteurs, de prise en compte d’un développementdurable devra être poursuivie par les gestionnaires des espaces publics et des bâtiments, parles différents personnels chargés de l’entretien et par tous les usagers.

Ses effets :

Les effets très positifs de cette démarche de développement durable sont dès à présenttangibles:À l’échelle de son propre territoire, l’aménageur a vu augmenter la qualité environnemen-tale du projet architectural. Lors des consultations de promoteurs, les exigences environne-mentales des cahiers des charges font l’objet d’une surenchère. Aujourd’hui, les candidatsse donnent les moyens pour présenter des projets qui dépassent les préconisations del’aménageur.Au-delà du territoire de la Confluence, le programme européen concerto a servi de baseau Grand Lyon pour mettre en place un « référentiel environnemental » qui s’appliqueaujourd’hui à toutes les ZAC de la collectivité.

La valeur ajoutée de la Société publique locale :

La position centrale de l’aménageur est particulièrement pertinente pour engager unedémarche de cette ampleur.Dialoguer avec tous les acteurs qui font la ville, de l’habitant au promoteur, du concep-teur au service gestionnaire… pour viser l’équilibre entre le social, l’économie et l’environ-nement.Adopter une vision à long terme et sur plusieurs échelles pour appréhender les enjeux du ter-ritoire d’un projet urbain avec sérénité.

Point de vue de l’élu : Gérard Collomb

Nous sommes fiers d’avoir, à travers le projet urbain Lyon Confluence, contribué à faire avan-cer la réflexion sur ce que devra être un quartier durable.

Nous avons essayé de prendre en compte l’ensemble des critères qui, d’une part, partici-pent au bien être des futurs habitants et, d’autre part, œuvrent en faveur d’une réductiondes impacts sur l’environnement.Pour ce faire, une attention particulière a été portée à la question des déplacements doux,aux choix d’énergies « propres » et renouvelables, à l’amélioration des performances desbâtiments …De la même manière, un effort important a été consacré à l’optimisation des éléments deconfort : confort d’été afin d’offrir des logements qui restent frais même en période de fortechaleur, confort d’hiver pour procurer une température satisfaisante tout en diminuant lesniveaux de consommation énergétique, confort visuel …

À travers cet ensemble de mesures, nous avons conscience de progresser vers la ville dura-ble du futur, qui devra se constituer dans un contexte de raréfaction des énergies fossiles etde limitation des émissions de gaz à effet de serre. C’est pourquoi, il est important et urgent de contribuer à rechercher des solutions innovan-tes sur des quartiers tels que celui de la Confluence, qui pourront devenir riches d’enseigne-ment et servir de modèle à d’autres projets urbains.Notons que la démarche lancée sur la Confluence a déjà permis à l’agglomération lyon-naise de se doter d’une véritable démarche en faveur de l’urbanisme durable et de la qua-lité environnementale dans les bâtiments. A partir de l’expérience des 3 îlots A, B, C, le Grand Lyon a réalisé des référentiels logementset bureaux, qui s’appuient sur les niveaux d’exigence mis en œuvre sur les programmes delogement de la ZAC Confluence.A ce jour, environ 3600 logements et 100 000 m2 de bureaux sont en cours de conception oude réalisation, sur le territoire de l’agglomération lyonnaise, en application de ces référen-tiels, et au-delà de la norme, c’est une culture que nous partageons aujourd’hui avec lesmaîtres d’œuvre, les promoteurs et les investisseurs.

Cette démarche doit se poursuivre et viser l’amélioration continue. Il est particulièrementréjouissant de voir que la 2ème phase de l’aménagement du quartier Confluence se réaliseraavec des niveaux d’ambition élevés puisque les programmes immobiliers adopteront desnormes « bâtiments basse consommation », « bâtiments passifs » et « bâtiments 0 énergie ».Ces résultats n’auraient pu être obtenus, sans le rôle déterminant joué par le projet euro-péen Concerto/Renaissance, qui a permis la mise en œuvre d’un véritable partenariat deprojet sur un territoire.

Plus d’infos :

www.lyon-confluence.fr

Opération citée parmi les 7 opérations pilotes sur le site du MEEDDAT

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Président : Jean-Luc da PASSANO, Maire d’Irigny, Vice-Président du Conseil Général du Rhône, Vice-président du Grand Lyon

Directeur général : Eric BrassartResponsable de l’opération : Benoît Ravier

Son objectif :

Créée en 1998 par la Communauté urbaine de Lyon, l’objectif de cette ZAC est de déve-lopper une nouvelle forme d’habitat sur l’agglomération lyonnaise, de haute qualité archi-tecturale, paysagère, urbaine et moins consommatrice d’espace. La prise en compte desthématiques du développement durable s’est donc naturellement imposée.

Sa description :

La ZAC représente 27 700m2 de SHON d’habitat, dont 2 200 m2 de logements sociaux.Qualité urbaine, paysagère, environnementale et architecturale sont les principes d’aména-gement des Hauts de Feuilly. Le quartier est structuré par des espaces publics largementpaysagers, où s’intègrent parfaitement les bandes cyclables, les chemins piétonniers et laligne du tramway, qui relie le centre de Lyon en 30 min. La forêt de Feuilly, attenante et saclairière, ont été plantées à l’occasion du projet.Trois types d’habitat, répartis en cinq programmes immobiliers, sont développés sur la ZACdes Hauts de Feuilly, avec pour chacun des préoccupations de qualité environnementaleassociées à une moindre consommation de l’espace. Le quartier laisse une grande place àla mixité des programmes immobiliers permettant d’atteindre un équilibre social et spatial.

Ses effets :

La Zac des Hauts de Feuilly est ainsi devenue la vitrine du Grand Lyon au niveau nationalpour l’application du concept de développement durable pour ce type de programmes delogements. Cette expérimentation a permis à la Serl de développer son Système deManagement Environnemental et d’appliquer à l’ensemble de ses projets une démarchede développement durable.

La valeur ajoutée de l’économie mixte :

La Serl, partenaire des collectivités pour le développement d’aménagements urbains, intè-gre dans ses opérations les impératifs que génère le développement durable. Cette préoc-cupation est intégrée dès l’origine des projets au titre de la définition du plan de composi-tion. La méthode appliquée relève d’une approche environnementale de l’urbanisme(AEU). L’indépendance de la Serl vis-à-vis à la fois des acteurs publics et des acteurs écono-miques a été le moteur de la qualité du quartier et de ses constructions.

Hauts de Feuilly à Saint-Priest Serl

Rhône-AlpesRhône

Le département aménagement et développement économique de la Fédération desEntreprises publiques locales tient à remercier l’ensemble des directeurs et collaborateursdes Epl ayant permis la réalisation de ce document.

Quelques chiffres :

198 logements : 117 logements individuels et 81 logements collectifs11 hectares - 27 700m2 de SHON - 18 logements/hectareInvestissement : 8,2 millions € HTDurée de l’opération : 11 ans

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Président : Jean-Luc da PASSANO, Maire d’Irigny, Vice-Président du Conseil Général du Rhône, Vice-président du Grand Lyon

Directeur général : Eric BrassartResponsable de l’opération : Benoît Ravier

Son objectif :

Créée en 1998 par la Communauté urbaine de Lyon, l’objectif de cette ZAC est de déve-lopper une nouvelle forme d’habitat sur l’agglomération lyonnaise, de haute qualité archi-tecturale, paysagère, urbaine et moins consommatrice d’espace. La prise en compte desthématiques du développement durable s’est donc naturellement imposée.

Sa description :

La ZAC représente 27 700m2 de SHON d’habitat, dont 2 200 m2 de logements sociaux.Qualité urbaine, paysagère, environnementale et architecturale sont les principes d’aména-gement des Hauts de Feuilly. Le quartier est structuré par des espaces publics largementpaysagers, où s’intègrent parfaitement les bandes cyclables, les chemins piétonniers et laligne du tramway, qui relie le centre de Lyon en 30 min. La forêt de Feuilly, attenante et saclairière, ont été plantées à l’occasion du projet.Trois types d’habitat, répartis en cinq programmes immobiliers, sont développés sur la ZACdes Hauts de Feuilly, avec pour chacun des préoccupations de qualité environnementaleassociées à une moindre consommation de l’espace. Le quartier laisse une grande place àla mixité des programmes immobiliers permettant d’atteindre un équilibre social et spatial.

Ses effets :

La Zac des Hauts de Feuilly est ainsi devenue la vitrine du Grand Lyon au niveau nationalpour l’application du concept de développement durable pour ce type de programmes delogements. Cette expérimentation a permis à la Serl de développer son Système deManagement Environnemental et d’appliquer à l’ensemble de ses projets une démarchede développement durable.

La valeur ajoutée de l’économie mixte :

La Serl, partenaire des collectivités pour le développement d’aménagements urbains, intè-gre dans ses opérations les impératifs que génère le développement durable. Cette préoc-cupation est intégrée dès l’origine des projets au titre de la définition du plan de composi-tion. La méthode appliquée relève d’une approche environnementale de l’urbanisme(AEU). L’indépendance de la Serl vis-à-vis à la fois des acteurs publics et des acteurs écono-miques a été le moteur de la qualité du quartier et de ses constructions.

Hauts de Feuilly à Saint-Priest Serl

Rhône-AlpesRhône

Le département aménagement et développement économique de la Fédération desEntreprises publiques locales tient à remercier l’ensemble des directeurs et collaborateursdes Epl ayant permis la réalisation de ce document.

Quelques chiffres :

198 logements : 117 logements individuels et 81 logements collectifs11 hectares - 27 700m2 de SHON - 18 logements/hectareInvestissement : 8,2 millions € HTDurée de l’opération : 11 ans

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Éco-quartiers :les Epl innovent

Fédération des Epl46, rue Notre-Dame des Victoires - 75002 ParisTél. : 01 53 32 22 00 - Fax : 01 53 32 22 22www.lesepl.fr

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Président : Alexandre MAZZORANA-KREMER, Conseiller Municipal à la Ville de Nantes et Vice président de Nantes Métropole

Directeur général : Bernard MilletResponsable de l’opération : David Blondeau

Sa description :

Le quartier de Saint-Joseph de Porterie est situé au Nord de Nantes. Ce bourg de 6 000 habi-tants est attractif et dispose de réserves foncières importantes (146 hectares). A proximité dusite classé de la rivière Erdre, la ZAC Erdre Porterie a comme but la création d’un éco-quar-tier sur 6 secteurs d’une emprise d’environ 50 ha. Il s’agit de réaliser 1 500 logements pouraccueillir 3200 habitants. Chaque secteur respectera la règle de 25% de logements sociaux,50% de logements dédiés aux primo-accédants et 25% de logements libres. Il s’agit aussid’apporter les aménités urbaines nécessaires à la vie quotidienne des habitants. Des équi-pements publics (crèche, écoles, gymnase) et des commerces complémentaires à ceux enactivités seront associés à l’habitat. La création d’une ligne de transport en commun en sitepropre permettra de se connecter aux autres quartiers nantais.

Ses objectifs :

• Construire des logements abordables pour les classes moyennes, les primo-accédants etles familles.

• Mettre en valeur et prolonger les qualités du paysage et les relations avec l’Erdre, avecleurs caractéristiques de campagne rurale.

• Renforcer le rôle central du bourg en requalifiant ses espaces publics, et en développantéquipements, commerces et services

• Etablir des continuités de parcours, d’espaces verts et d’espaces publics, pour relier toutesles composantes du site, en écartant les flux de transit

• Organiser les constructions futures par îlots diversifiés et adaptées aux voisinages• Faire appel à des réalisations respectant l’environnement et à des architectes représenta-

tifs de la créativité contemporaine.• Cohérent avec le Programme Local de l’Habitat de Nantes Métropole, ce quartier a pour

ambition de « créer de la ville » en construisant des logements accessibles aux classesmoyennes, notamment aux primo-accédants, de faire revenir une population qui partactuellement à vingt ou trente kilomètres pour accéder à la propriété et de recentrer unepartie de la population à proximité d’un des principaux pôles économiques de l’agglomé-ration Nantes’Est Entreprises.

Ces objectifs résident dans la création d’un éco-quartier favorisant la mixité urbaine, archi-tecturale, sociale et générationnelle.

Ses effets :

Préserver et mieux utiliser l’eauL’eau est une ressource rare et précieuse. Le projet urbain Erdre Porterie vise à la protégeret à l’économiser. Cinq objectifs principaux sont privilégiés : éviter les inondations, recharger les nappes phréa-tiques, éviter les investissements coûteux en réseaux souterrains, limiter la consommationd’eau potable pour l’arrosage et améliorer la qualité des eaux de ruissellement.Il s’agit très concrètement de :• Réguler les eaux de ruissellement en freinant le parcours de l’eau et éviter des flux trop forts

par la réalisation de noues paysagères pour collecter les eaux superficielles et récupérercelles des programmes immobiliers.

• Récupérer les eaux de pluie destinées à l’arrosage des jardins familiaux et espaces verts,• Améliorer la qualité de l’eau par la création d’ouvrages de traitement (bassins paysagers

par exemple.)

Une autre gestion de l’énergieUne meilleure performance énergétique des bâtiments.Trois objectifs : réduire les émissions de gaz à effet de serre, limiter la dépendance énergéti-que et baisser les charges des habitants par la mise en œuvre des différents moyens (toitsvégétalisés pour une meilleure inertie thermique été comme hiver, apport solaire actif etpassif, principe de double peau en façade sud pour mieux réguler la température des loge-ments en toute saison)Une optimisation de l’éclairage public.Quatre objectifs : réduire les émissions de gaz à effet de serre limiter les dépenses publiques,limiter les nuisances aux habitants et maintenir la sécurité routière par un travail communentre urbanistes, architectes et éclairagistes.

Une idée moderne des déplacementsUn quartier desservi par les transports publics. Le Plan de Déplacements Urbains (PDU) privilégie l’équilibre entre la voiture et les autresmodes, notamment les transports publics. Une ligne de transport en commun en site propreviendra compléter le réseau de bus existant. Le retraitement de la Route de Carquefou enboulevard urbain accompagnera la restructuration du réseau local de transport en com-mun et redonnera sa place au piétonFaciliter les modes de déplacement non motorisés.Favoriser le vélo ou la marche à pied est une priorité de Nantes pour diminuer bruits et pol-lutions. Un réseau de cheminements doux facilitera les déplacements des habitants. L’accèsaux équipements, aux logements et aux transports en commun se fera dans une ambiancesûre et agréable. Afin d’être accessibles à tous les modes de déplacement, les voies de des-serte privilégieront le partage de la rue ; création de bandes cyclables et « zones 30 »Des îlots sans voiture.La voiture “en bas de chez soi” provoque à terme une nuisance de stationnement. Les pro-grammes immobiliers sont conçus pour préserver le calme et la tranquillité des cœurs d’îlots.

Erdre Porterie à Nantes Nantes Aménagement

Pays de la LoireLoire-Atlantique