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10 dossiers dans les conditions réelles
du concours surtablette numérique
ECNOBJECTIF
Pneumologie
ACCÈS GRATUIT
30 dossiers progressifs+ 10 dossiers en ligne
Dossiers et questions isolées type concours
100 % QRM
Corrigés détaillés et commentés
Illustrations type concours
Hugo HerrscherRELECTEUR Pr Romain Kessler, PU-PH en pneumologie, Nouvel Hôpital Civil de Strasbourg
LES DOSSIERS ECNiPNEUMOLOGIE
Hugo Herrscher
Relecture :
Pr Romain Kessler,
PUPH en pneumologie au Nouvel Hôpital civil de Strasbourg
Éditions ESTEM4, rue de la Michodière, 75002 ParisTél. : 01 72 36 41 60Fax : 01 72 36 41 70E-mail : [email protected]
ISBN 978-2-84371-855-7© 2015, Éditions Estem
Toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur, ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (loi du 11 mars 1957, alinéa 1er de l’article 40). Cette représentation ou reproduction par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal.
www.estem.fr@
V
Présentation de l’auteur
Hugo Herrscher s’est classé 70e aux ECN 2015. Il est maintenant interne en dermatologie-
vénéréologie aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg.
VII
Présentation de la collection
Tous les ouvrages de la collection « Les dossiers ECNi » sont écrits par des auteurs classés parmi
les meilleurs aux ECN et validés par des PU-PH spécialistes de la matière, investis dans le nouveau
concours ECNi. Cette nouvelle collection vous permettra de vous mettre en situation de concours en
proposant un contenu adapté aux nouvelles modalités des ECNi :
1 - Des dossiers progressifs
Chaque dossier comporte 15 questions, sous la forme exclusive de QRM selon les dernières
modalités du concours. Elles couvrent l’ensemble de la spécialité.
Un classement par niveau de difficulté est proposé afin de progresser dans vos révisions, en allant
au fur et à mesure vers des dossiers plus transversaux.
Un rappel des items étudiés est indiqué en fin de dossier, pour faire le lien avec le nouveau
programme.
Les corrigés sont cotés et commentés, avec des conseils et astuces propres aux auteurs.
Ils intègrent les pondérations « Réponse inacceptable* » et « réponse indispensable » comme
prévues au concours.
La rubrique finale « L’avis du conférencier » statue sur le cas étudié dans le dossier en donnant
les réflexes à avoir le jour du concours.
Chaque dossier étant progressif, l’étudiant devra se garder de regarder la question qui suit avant de valider sa réponse.
2 - Des questions isolées
Ces questions vous permettront de faire le tour des items susceptibles de vous discriminer .
Remarque sur les pointsPour la cotation, des points ont été attribués à chaque bonne réponse, mais les consignes du CNCI sont les suivantes :
en l’absence de discordance, l’étudiant a la note maximale ; dans le cas d’une discordance, la note est divisée par
deux ; dans le cas de deux discordances, la note est multipliée par 0,2. Dans le cas de 3 discordances ou plus, la
note est de zéro. De même si une Réponse inacceptable* est cochée, ou une réponse indispensable non cochée.
Dans le cas où une réponse unique est attendue, toute erreur est sanctionnée par un zéro.
Bonne préparation et bonne chance !
Les éditions Estem
VIII
AAN : Anticorps antinucléaires
AEG : Altération de l’état général
ALD : Aff ection longue durée
AOD : Anticoagulants oraux directs
AVC : Accident vasculaire cérébral
AVK : Antivitamine K
BCDA : Bronchodilatateurs de courte durée d’action
BK : Bacille de Koch
BLDA : Bronchodilatateurs de longue durée d’action
BOM : Biopsie ostéomédullaire
BPCO : Bronchopneumopathie chronique obstructive
C3G : Céphalosporine de 3e génération
CE : Corps étranger
CIVD : Coagulation intravasculaire disséminée
CLAT : Comité de lutte antituberculeuse
CPBC : Cancer bronchopulmonaire à petites cellules
CSI : Corticostéroïdes inhalés
DDB : Dilatation des bronches
DEP : Débit expiratoire de pointe
ECBC : Examen cytobactériologique des crachats
ECBU : Examen cytobactériologique des urines
ECG : Électrocardiogramme
EEG : Électroencéphalogramme
EFR : Épreuves fonctionnelles respiratoires
EMB : Éthambutol
ENMG : Électroneuromyogramme
EOGD : Endoscopie œsogastroduodénale
EP : Embolie pulmonaire
EPS : Électrophorèse des protéines sériques
EVA : Échelle visuelle analogique
FC : Fréquence cardiaque
FIVA : Fond d’investissement des victimes
de l’amiante
FPI : Fibrose pulmonaire idiopathique
FQAP : Fluoroquinolone antipneumococcique
FR : Facteur rhumatoïde
GNRP : Glomérulonéphrite rapidement progressive
HCSP : Haut conseil de santé publique
HTA : Hypertension artérielle
HTAP : Hypertension artérielle pulmonaire
HTP : Hypertension pulmonaire
IDM : Infarctus du myocarde
IDR : Intradermoréaction
IEC : Inhibiteur de l’enzyme de conversion
IGRA : Interferon gamma release assay
IM : Intramusculaire
INH : Isoniazide
IOT : Intubation orotrachéale
IPD : Interphalangiennes distales
IPP : Inhibiteurs de la pompe à protons
IPP : Interphalangiennes proximales
ITL : Infection tuberculeuse latente
IV : Intraveineux
LBA : Lavage bronchoalvéolaire
MAT : Microangiopathie thrombotique
MICI : Maladie infl ammatoire chronique de l’intestin
MTX : Méthotrexate
NFS : Numération-formule sanguine
NORB : Neuropathie optique rétrobulbaire
OAM : Orthèse d’avancée mandibulaire
OAP : Œdème aigu du poumon
OLD : Oxygénothérapie longue durée
OMI : Œdèmes des membres inférieurs
PA : Paquet-année
Liste des abréviations
IX
PAPm : Pression artérielle pulmonaire moyenne
PAPO : Pression artérielle pulmonaire d’occlusion
PAVM : Pneumopathie acquise sous ventilation mécanique
PID : Pneumopathie interstitielle diff use
PIT : Primo-infection tuberculeuse
PNB : Polynucléaire basophile
PNE : Polynucléaire éosinophile
PNN : Polynucléaire neutrophile
PNO : Pneumothorax
PO : Per os
PPC : Pression positive continue
PR : Polyarthrite rhumatoïde
PZA : Pyrazinamide
RCP : Réunion de concertation pluridisciplinaire
RGO : Refl ux gastro-œsophagien
RMP : Rifampicine
SA : Semaines d’aménorrhée
SACS : Syndrome d’apnées centrales du sommeil
SAOS : Syndrome d’apnées obstructives du sommeil
SAPL : Syndrome des anticorps antiphospholipides
SARM : Staphylocoque aureus résistant à la méticilline
SASM : Staphylocoque aureus sensible à la méticilline
SC : Sous-cutané
SDRA : Syndrome de détresse respiratoire aiguë
SOH : Syndrome obésité-hypoventilation
SPUPD : Syndrome polyuropolydypsique
TA : Tension artérielle
TM6 : Test de marche de 6 minutes
TVO : Trouble ventilatoire obstructif
TVR : Trouble ventilatoire restrictif
VIH : Virus de l’immunodéfi cience humaine
XI
Dossiers cliniques progressifs
DOSSIER N° 1. Dyspnée chez un jeune homme .................................................................... 3DOSSIER N° 2. Toux hivernale .................................................................................................. 10
DOSSIER N° 3. Une toux chronique ........................................................................................ 17
DOSSIER N° 4. Dyspnée de l’enfant ........................................................................................ 24
DOSSIER N° 5. Une pneumonie compliquée ....................................................................... 31
DOSSIER N° 6. Autour de l’atopie ............................................................................................ 39
DOSSIER N° 7. Phtisie .................................................................................................................. 46
DOSSIER N° 8. Dyspnée sine materia ................................................................................... 53
DOSSIER N° 9. Un très gros fumeur ........................................................................................ 61
DOSSIER N° 10. Un enfant siffl eur .......................................................................................... 69
DOSSIER N° 11. AEG chez un fumeur ..................................................................................... 77
DOSSIER N° 12. Dyspnée tropicale ......................................................................................... 84
DOSSIER N° 13. Pneumopathie contagieuse ...................................................................... 92
DOSSIER N° 14. Un asthme compliqué .............................................................................. 100
DOSSIER N° 15. Complications du patient BPCO ........................................................... 108
DOSSIER N° 16. Dyspnée douloureuse ............................................................................ 116
DOSSIER N° 17. Un peu de neuro ...................................................................................... 124
DOSSIER N° 18. Retour d’une cure thermale ............................................................... 132
DOSSIER N° 19. Dyspnée vasculaire ................................................................................. 140
DOSSIER N° 20. Toux chronique de l’enfant ................................................................ 147
DOSSIER N° 21. Hémoptysies ............................................................................................... 156
DOSSIER N° 22. AEG chez un homme jeune ................................................................ 163
DOSSIER N° 23. Asphyxie fébrile ........................................................................................ 171
DOSSIER N° 24. Lésions cicatricielles ............................................................................. 178
DOSSIER N° 25. Un asthme sévère .................................................................................... 187
DOSSIER N° 26. Troubles ventilatoires de l’obèse ..................................................... 194
DOSSIER N° 27. Syndromes paranéoplasiques ............................................................ 201
DOSSIER N° 28. Exposition à l’amiante .......................................................................... 209
DOSSIER N° 29. Un cas de rhumato ................................................................................. 217
DOSSIER N° 30. Allergies et hypersensibilités ............................................................. 225
Questions isoléesÉnoncé ....................................................................................................................................... 234
Corrigé ....................................................................................................................................... 238
Sommaire
ÉNONCÉ100
DOSSIER
N° 1414 Un asthme compliqué
Items 4 – 184 – 355
ÉnoncéMme N. est une patiente de 33 ans qui est suivie régulièrement en consultation de pneumologie pour un asthme persistant modéré bien contrôlé sous traitement.Sa maladie a été diagnostiquée à l’âge de 8 ans et elle n’a jamais présenté de complications graves en dehors de quelques exacerbations rapidement jugulées par un traitement adéquat.Depuis 48 heures, elle présente les symptômes d’une crise d’asthme qui s’aggravent progressivement malgré ses prises répétées de bronchodilatateurs.Ce matin, ses symptômes lui semblent d’une intensité inhabituelle. Elle réalise un DEP qui est à 55 % de la valeur théorique.
1. Quel(s) diagnostic(s) évoquez-vous ?❏ A. Exacerbation de l’asthme
❏ B. Crise d’asthme légère
❏ C. Crise d’asthme modérée
❏ D. Crise d’asthme grave
❏ E. Asthme persistant sévère
2. Quelle doit être la conduite à tenir de la patiente à son domicile ?❏ A. Deux bouffées de BCDA en urgence, non renouvelable
❏ B. Deux bouffées de BCDA en urgence, renouvelable toutes les 10 minutes
❏ C. Deux bouffées de BLDA en urgence, renouvelable toutes les 10 minutes
❏ D. Deux bouffées de CSI en urgence, renouvelable toutes les 10 minutes
❏ E. Contrôle régulier du DEP
3. La patiente prend plusieurs bouffées de salbutamol qu’elle renouvelle deux fois sur 40 minutes. Lorsqu’elle contrôle son DEP, il est à 58 % de la valeur théorique. Que doit faire la patiente ?❏ A. Poursuite des bouffées de BCDA
❏ B. Consultation du médecin traitant dès que possible
❏ C. Appel du médecin traitant pour convenir de la conduite à tenir
❏ D. Consultation au service d’urgence de l’hôpital
❏ E. Appel du SAMU pour transport médicalisé
4. Quel(s) est (sont) le(s) potentiel(s) facteur(s) déclencheur(s) à rechercher ?❏ A. Séjour en altitude
❏ B. Virose saisonnière
❏ C. Interruption du traitement de fond
❏ D. Prise de β-bloquants
❏ E. Prise de corticoïdes
DOSSIER N° 14 101
La patiente est prise en charge par le SAMU. À son arrivée aux urgences, vous êtes appelé pour la prendre en charge.
La patiente est assise et penchée en avant. Lorsque vous tentez de l’interroger, elle répond par bribes de mots, inca-pable de faire des phrases complètes.
5. Quel(s) autre(s) signe(s) de gravité pourriez-vous retrouver ?❏ A. Tachycardie > 100
❏ B. Sibilants diffus
❏ C. Bradycardie
❏ D. Somnolence
❏ E. Balancement thoraco-abdominal (= respiration paradoxale)
La gazométrie en air ambiant que vous avez réalisée dès l’arrivée de la patiente retrouve :
pH : 7,28 ; PaO2 : 55 mmHg ; PaCO2 : 50 mmHg ; bicarbonates : 25 mmol/L ; lactates : 1,8 mmol/L.
6. Comment analysez-vous les gaz du sang ?❏ A. Acidose métabolique compensée
❏ B. Acidose métabolique non compensée
❏ C. Acidose respiratoire compensée
❏ D. Acidose respiratoire non compensée
❏ E. Hyperlactatémie
7. Vous décidez de mettre en route en urgence un traitement bronchodilatateur de courte durée d’action nébulisé. Quelle sera la posologie du bronchodilatateur ?❏ A. 1 mg/15min
❏ B. 2 mg/15min
❏ C. 5 mg/15min
❏ D. 10 mg/15min
❏ E. 20 mg/15min
8. Quelle(s) mesure(s) associez-vous aux bronchodilatateurs ?❏ A. Oxygénothérapie nasale
❏ B. Oxygénothérapie au masque
❏ C. Kinésithérapie respiratoire
❏ D. Corticothérapie par voie systémique
❏ E. Supplémentation potassique
9. Outre la clinique, quel(s) sera (seront) l’ (les) élément(s) essentiel(s) de votre surveillance ?❏ A. DEP
❏ B. Gazométrie artérielle
❏ C. Ionogramme sanguin
❏ D. NFS
❏ E. Radiographie du thorax
Malgré tous vos efforts, l’état de la patiente ne s’améliore pas et la détresse respiratoire persiste. Elle présente des signes d’épuisement respiratoire.
Vous décidez de l’intuber.
10. Comment réalisez-vous l’intubation orotrachéale et la ventilation ?❏ A. Induction anesthésique classique : sufentanil, propofol, atracurium
❏ B. Induction anesthésique séquence rapide : étomidate, Celocurine®
❏ C. Ventilation au ballon préalable
❏ D. Augmentation du temps expiratoire
❏ E. Ventilation en hautes fréquences
La patiente est intubée, ventilée et transférée en réanimation où se poursuit la prise en charge. Pour compléter les soins, une sonde vésicale est mise en place, une voie veineuse périphérique sur la main gauche ainsi qu’un cathéter central en position sous-clavière droite.
Les gaz du sang se normalisent progressivement sous ventilation mécanique.
Au quatrième jour de réanimation, la patiente présente une fièvre. Vous suspectez une infection nosocomiale.
ÉNONCÉ102
11. Quels sont les deux sites d’infections nosocomiales les plus fréquents de manière générale ?❏ A. Infections urinaires
❏ B. Infections liées aux cathéters veineux centraux
❏ C. Infections respiratoires
❏ D. Infection du site opératoire
❏ E. Infections digestives
12. Vous suspectez une pneumopathie acquise sous ventilation mécanique (PAVM). Quels signes cliniques et paracliniques ont pu vous orienter vers le diagnostic de PAVM chez cette patiente ?❏ A. Aspirations trachéales purulentes
❏ B. Aggravation de l’état respiratoire
❏ C. Hyperleucocytose
❏ D. Apparition d’opacités parenchymateuses sur la radiographie du thorax
❏ E. Élévation des marqueurs de l’inflammation
13. Quel(s) examen(s) pourra (pourront) confirmer le diagnostic ?❏ A. Hémocultures
❏ B. ECBC
❏ C. Aspirations bronchiques
❏ D. LBA
❏ E. Prélèvements distaux protégés
14. La PAVM survenant avant le sixième jour de réanimation, elle est donc qualifiée de précoce. Quels sont les germes impliqués dans les PAVM précoces ?❏ A. Streptocoques
❏ B. SASM
❏ C. SARM
❏ D. Pseudomonas aeruginosa
❏ E. Hæmophilus influenzae
15. Quels sont, parmi les propositions suivantes, les facteurs de risque de PAVM ?❏ A. Calibre de la sonde d’intubation
❏ B. Durée de la ventilation mécanique
❏ C. Utilisation d’une lame métallique pour la laryngoscopie
❏ D. Position couchée à plat du patient
❏ E. Mise en place d’une sonde nasogastrique
DOSSIER N° 14 103
CorrigéQ
RM
1
Réponses Cotation Commentaire
A ✕ 10L’exacerbation correspond à la persistance des symptômes sans retour à la
normale sur au moins deux jours.
B Le DEP est > 80 % en cas de crise légère.
C Le DEP est entre 50 et 80 % en cas de crise modérée.
D ✕ 10Un DEP < 50 % signe une crise d’asthme grave. L’asthme aigu grave corres-
pond à un DEP < 30 % ou < 150 L/min.
E
L’asthme persistant sévère correspond à un palier de la classification GINA.
C’est une appréciation de la maladie au long cours (sévérité de l’asthme) et non
pas une évaluation de la crise (gravité de la crise).
QR
M 2
Réponses Cotation Commentaire
A
B ✕ 10
En cas d’urgence, les patients doivent mesurer leur DEP puis s’administrer le
traitement par BCDA. En l’absence d’amélioration, ils renouvellent la prise au
rythme de 4 à 10 bouffées par 20 minutes sur une heure :
– si le DEP devient > 80 % ils doivent ensuite consulter un médecin sans
urgence ;
– si le DEP est entre 60 et 80 % ils doivent appeler leur médecin pour définir
la conduite à tenir ;
– si le DEP reste < 60 % malgré trois séries de deux bouffées, ils doivent appe-
ler le SAMU et poursuivre les bouffées au même rythme.
C
Réponse inaccep-table*
Les BLDA et les CSI sont des traitements de fond. Ils n’ont pas leur place dans
la prise en charge de l’urgence.
D
Réponse inaccep-table*
E ✕ 10 Réponse indispensable**. En cas de crise, l’efficacité des traitements initiés
doit absolument être contrôlée et réévaluée par le DEP.
QR
M 3
Réponses Cotation Commentaire
A ✕ 15
Il s’agit d’une crise d’asthme grave car le DEP est toujours < 60 % malgré la
prise renouvelée de BCDA. Elle doit donc appeler le SAMU pour une prise en
charge hospitalière et poursuivre les bouffées jusqu’à l’arrivée des secours.
B
C
D
Réponse inaccep-table*
La patiente présente une crise grave. Il lui est strictement déconseillé de se
rendre par ses propres moyens à l’hôpital. Elle a besoin d’un transport médi-
calisé en urgence.
E ✕ 15
QR
M 4
Réponses Cotation Commentaire
A L’altitude n’est pas un facteur déclenchant les exacerbations.
B ✕ 5 Tout élément altérant les voies aériennes peut être à l’origine d’une exacerbation.
C ✕ 10L’interruption ou la mauvaise observance du traitement de fond est un facteur
de risque majeur d’exacerbation.
D ✕ 5Les β-bloquants sont contre-indiqués chez l’asthmatique car ils ont une action
sur les récepteurs β au niveau bronchique s’opposant à la bronchodilatation.
ELes corticoïdes ont un effet bénéfique sur l’asthme. C’est l’arrêt récent d’une
corticothérapie inhalée qui peut provoquer une exacerbation.
* Réponse inacceptable = 0 à la question si cochée.
** Réponse indispensable = 0 à la question si non cochée.
CORRIGÉ104
QR
M 5
Réponses Cotation Commentaire
AUne tachycardie accompagne souvent une crise d’asthme. C’est un signe de
gravité si la fréquence cardiaque devient > 120 bpm.
B
La présence de sibilants à l’auscultation traduit la crise d’asthme. Le signe de
gravité auscultatoire correspond à la diminution des sibilants voire au silence
auscultatoire qui traduit un arrêt respiratoire imminent.
C ✕ 5La bradycardie est un signe de gravité extrême qui signe également un arrêt
respiratoire imminent.
D ✕ 5La présence de troubles de la conscience est un signe d’une extrême gravité
témoignant de la décompensation respiratoire.
E ✕ 10Le balancement thoraco-abdominal est le signe de lutte qui traduit l’épuise-
ment respiratoire. La survenue de l’arrêt respiratoire est proche.
QR
M 6
Réponses Cotation Commentaire
A
B
C
D ✕ 10
Ici on a une acidose car le pH est abaissé.
Elle est d’origine respiratoire car le CO2 est augmenté (hypercapnie) et les
bicarbonates sont normaux. Elle n’est pas compensée car le mécanisme de
compensation est rénal et met un certain temps à s’installer, c’est pourquoi les
bicarbonates sont normaux.
E Une hyperlactatémie est définie par des lactates > 2,0 mmol/L.
QR
M 7
Réponses Cotation Commentaire
A
B
C ✕ 20
Les posologies du traitement de la crise d’asthme sont à connaître. Le traite-
ment d’attaque comporte une nébulisation de BCDA à 5 mg/15 minutes répé-
tés toutes les 20 minutes pendant une heure puis 5 mg toutes les trois heures.
D
ELa posologie de 20 mg en nébulisation est utilisée dans le traitement des
hyperkaliémies.
QR
M 8
Réponses Cotation Commentaire
A
Le masque est plus adapté à la situation d’urgence. Il permet de délivrer un
débit d’oxygène plus important tout en associant un traitement bronchodilata-
teur inhalé.
B ✕ 10L’oxygénothérapie au masque permet de délivrer un débit de 6 à plus de
10 L/min en fonction du type de masque.
C La kinésithérapie respiratoire n’est pas indiquée dans la crise d’asthme.
D ✕ 10
La corticothérapie à la posologie de 1 mg/kg/j est indiquée ici. Son action est
retardée, elle doit donc être mise précocement et en association aux broncho-
dilatateurs.
E ✕ 10
La patiente reçoit ici des inhalations répétées de β2-mimétiques qui ont pour
effet secondaire de provoquer un transport intracellulaire du potassium. Le
risque est l’hypokaliémie.
La kaliémie devra être surveillée régulièrement et une supplémentation potas-
sique introduite.
DOSSIER N° 14 105
QR
M 9
Réponses Cotation Commentaire
A ✕ 10Le DEP est l’élément essentiel de surveillance de la crise d’asthme. Il permet
de vérifier l’efficacité des traitements.
B ✕ 5La gazométrie étant initialement perturbée, sa surveillance permet de contrôler
la normalisation de la fonction respiratoire.
C ✕ 5L’ionogramme doit être contrôlé à la recherche d’une hypokaliémie induite par
les β-mimétiques.
D
La NFS ne renseigne pas sur l’évolution de la crise d’asthme. La corticothéra-
pie IV peut entraîner une hyperleucocytose par démargination qui ne doit pas
égarer.
E
La radiographie du thorax n’est pas un élément habituel du suivi de la crise
d’asthme. Elle peut éventuellement retrouver le facteur déclenchant de l’exa-
cerbation (origine infectieuse par exemple) mais ne doit pas être répétée de
manière systématique.
QR
M 1
0
Réponses Cotation Commentaire
ALe sufentanil est un morphinique, le propofol un hypnotique et l’atracurium
un curare.
B ✕ 10
L’induction doit se faire en séquence rapide car la patiente n’est pas à jeun
donc estomac plein. On administre un curare d’action rapide (la Celocurine®
= suxaméthonium) et un hypnotique qui n’induit pas de chute tensionnelle
(étomidate).
C
La ventilation au ballon ne doit pas être faite en cas d’estomac plein car on
risque d’insuffler l’estomac et de faire vomir le patient. D’où la nécessité d’in-
duction en séquence rapide.
D ✕ 10
En cas de crise d’asthme, c’est la phase expiratoire du cycle respiratoire qui est
défaillante. La ventilation mécanique doit donc augmenter le temps expiratoire
pour obtenir un rapport inspiration/expiration = I/E = 1/4.
ELa ventilation doit se faire à petites fréquences (10-14 cpm) pour préserver la
phase expiratoire.
QR
M 1
1
Réponses Cotation Commentaire
A ✕ 5 Par ordre de fréquence, les infections urinaires sont les plus fréquentes, suivies
par les infections respiratoires, les infections liées aux cathéters et enfin les
infections du site opératoire.B
Réponse inaccep-table*
C ✕ 5
D
Réponse inaccep-table*
E
Réponse inaccep-table*
QR
M 1
2
Réponses Cotation Commentaire
A ✕ 2
Le diagnostic de PAVM est difficile et repose sur un faisceau d’arguments
qui sont non spécifiques. L’association de ces arguments permet d’évoquer le
diagnostic.
B ✕ 2
Les aspirations trachéales purulentes, l’aggravation de l’état respiratoire et
l’apparition d’opacités sur la radiographie du thorax sont les éléments les plus
spécifiques en faveur d’une PAVM.
C ✕ 2 L’hyperleucocytose et l’élévation des marqueurs de l’inflammation sont non
spécifiques de la PAVM. Ils témoignent dans ce contexte d’une infection
nosocomiale.D ✕ 2
E ✕ 2
* Réponse inacceptable = 0 à la question si cochée.
CORRIGÉ106
QR
M 1
3
Réponses Cotation Commentaire
A
Les hémocultures doivent systématiquement être réalisées dans un contexte
d’infection nosocomiale. Elles serviront ici à écarter les diagnostics différen-
tiels. Des hémocultures ne reviennent que rarement positives en cas d’infection
pulmonaire.
B La patiente est intubée, elle ne pourra donc pas cracher…
C ✕ 10Les aspirations bronchiques sont faites au travers de la sonde d’intubation. Le
seuil de positivité est > 106 UFC/mL.
D ✕ 10L’analyse bactériologique du LBA permet également de confirmer le diagnostic.
Le seuil de positivité est > 104 UFC/mL.
E ✕ 10Les prélèvements distaux protégés consistent en un frottis bronchique en dista-
lité. Leur seuil de positivité est > 103 UFC/mL.
QR
M 1
4
Réponses Cotation Commentaire
A ✕ 10
Les PAVM précoces sont dues à des germes communautaires qui proviennent
de la sphère ORL du patient. On retrouve donc les mêmes germes que ceux
impliqués dans les pneumopathies communautaires.
B ✕ 5
C
D
Les PAVM tardives sont dues à des germes nosocomiaux. On retrouve donc des
germes multirésistants tels que le SARM, le pyocyanique, les entérobactéries
BLSE.
E ✕ 5
QR
M 1
5
Réponses Cotation Commentaire
A
B ✕ 10
Plus la durée de ventilation mécanique augmente, plus le risque de PAVM
augmente. On en conclut des moyens de prévention : limitation des indications
et de la durée de la ventilation mécanique.
C
D ✕ 5 La position couchée à plat favorise les micro-inhalations de liquide gastrique.
E ✕ 5
La sonde nasogastrique favorise également les micro-inhalations car elle dilate
l’œsophage.
Les facteurs de risque de PAVM sont :
– durée de la ventilation mécanique ;
– présence d’une sinusite ;
– position couchée à plat ;
– sonde nasogastrique ;
– réintubation ;
– transports hors du service.
Total ........... / 300
Items abordés dans ce dossierN° 4 : La sécurité du patient. Les évènements indésirables associés aux soins
N° 184 : Hypersensibilités et allergies respiratoires chez l’enfant et l’adulte : asthme, rhinite
N° 355 : Insuffisance respiratoire aiguë
DOSSIER N° 14 107
L’avis du conférencierVoici un deuxième dossier traitant d’asthme, cette fois-ci la crise et l’exacerbation. Les posologies du traitement
de l’urgence doivent être connues et sont simples à mémoriser :
– BCDA nébulisés 5 mg/15-20 min à renouveler trois fois en une heure ;
– corticothérapie : 1 mg/kg/jour chez l’adulte ; 1 à 2 mg/kg/jour chez l’enfant.
La question sur la ventilation mécanique de l’asthmatique peut sembler borderline mais elle est appréciée des
réanimateurs.
Les points importants à retenir sont peu nombreux :
– fréquences basses ;
– grands volumes ;
– expiration prolongée ;
– pas d’objectif de PaCO2 (hypercapnie tolérée) ;
– pressions d’insufflation basses : attention au barotraumatisme.
Acidose métabolique Acidose respiratoire Alcalose métabolique Alcalose respiratoirepH ↓ ↓ ↑ ↑
PaCO2
↓Compensation
↑Anomalie initiale
↑Compensation
↓Anomalie initiale
Bicarbonates↓
Anomalie initiale
↑ Compensation
↑Anomalie initiale
↓Compensation
Compensation Respiratoire : rapide Rénale : lente Respiratoire : rapide Rénale : lente
DOSSIER N° 23 171
Items 151 – 165 – 355
ÉnoncéLe SAMU amène aux urgences, cet après-midi de mai 2016, M. W. 35 ans pour un état de détresse respiratoire. Il présentait depuis quelques jours une dyspnée d’aggravation progressive jusqu’à ce matin, ainsi qu’une toux sèche.Lorsque vous le voyez, il présente des signes de lutte modérés avec un tirage supra-sternal et intercostal. Il n’y a pas de cyanose mais vous retrouvez des signes cliniques évoquant une hypercapnie.
Les constantes sont les suivantes : TA = 158/93 mmHg ; FC = 115 bpm ; FR = 25 cpm ; SpO2 = 88 % ; température = 38,6 °C.L’auscultation pulmonaire retrouve des ronchis et des crépitants diffus et l’auscultation cardiaque est sans particularités. Il n’y a pas de signes d’insuffisance cardiaque.L’examen cutané révèle en plus l’existence d’un zona intercostal droit relativement douloureux.
1. Quels sont les signes cliniques d’hypercapnie que vous avez retrouvés ?❏ A. HTA
❏ B. Érythrose faciale
❏ C. Sueurs
❏ D. Astérixis
❏ E. Livedo réticularis
2. Quel est votre diagnostic initial devant ce tableau ?❏ A. Pneumopathie infectieuse
❏ B. OAP
❏ C. Crise d’asthme
❏ D. Infarctus pulmonaire
❏ E. Grippe maligne
M. W. est immédiatement transféré en réanimation devant la gravité du tableau.Les gaz du sang réalisés à l’admission vous sont fournis : pH = 7,28 ; PaO2 = 68 mmHg ; PaCO2 = 55 mmHg ; bicar-bonates = 27 mmol/L ; lactates = 1,9 mmol/L.
3. Comment interprétez-vous l’examen ?❏ A. Acidose
❏ B. Alcalose
❏ C. Respiratoire
❏ D. Métabolique
❏ E. Hyperventilation
4. Quel(s) traitement(s) pouvez-vous prescrire devant cette pneumopathie ?❏ A. Antibiothérapie par amoxicilline + acide clavulanique IV
❏ B. Antibiothérapie par ceftriaxone + gentamicine IV
❏ C. Antibiothérapie par ceftriaxone + clarithromycine IV
❏ D. Antibiothérapie par ceftriaxone + lévofloxacine IV
❏ E. Antibiothérapie par lévofloxacine + clarithromycine IV
Asphyxie fébrileDOSSIER
N° 2323
ÉNONCÉ172
Les examens complémentaires que vous avez demandés ne tardent pas à vous parvenir.Voici la radiographie du thorax de votre patient.
5. Que voyez-vous sur cette radiographie ?❏ A. Radiographie du thorax normale
❏ B. Syndrome alvéolaire
❏ C. Syndrome interstitiel
❏ D. Cavité(s)
❏ E. Adénopathies médiastinales
La biologie retrouve :
– NFS : Hb = 14,2 g/dL, leucocytes = 5 300/mm3 dont PNN = 5 000/mm3 ; Lymphocytes = 150/mm3 ; PNE = 120/mm3 ; PNB = 30/mm3 ;
– plaquettes = 178 000/mm3 ;
– CRP = 78 mg/L ;
– ionogramme : sodium = 138 mmol/L ; potassium = 4,1 mmol/L, CPK normales ;
– fonction rénale normale ; bilan hépatique normal.
6. Quel diagnostic semble le plus probable compte tenu de l’ensemble des données ?❏ A. Pneumopathie sévère à pneumocoque
❏ B. Pneumopathie atypique à mycoplasme
❏ C. Légionellose
❏ D. Pneumocystose pulmonaire
❏ E. Tuberculose pulmonaire
7. Vous suspectez une pneumocystose pulmonaire. Quelle(s) est (sont) l’ (les) étape(s) indispensable(s) pour la suite de la prise en charge diagnostique ?❏ A. Sérologie pneumocystose
❏ B. Dosage du β-D-glucane
❏ C. Sérologie VIH
❏ D. Sérologie VHC
❏ E. Lavage bronchoalvéolaire
DOSSIER N° 23 173
La sérologie VIH que vous avez demandée revient positive. Vous réalisez un LBA pour confirmer votre diagnostic de pneumocystose pulmonaire.
8. Quel(s) élément(s) du LBA pourra (pourront) confirmer votre diagnostic ?❏ A. Examen direct : visualisation du parasite
❏ B. Examen direct : visualisation de kystes
❏ C. Culture sur milieu standard
❏ D. Culture sur milieu de Sabouraud
❏ E. PCR
9. Le diagnostic de pneumocystose pulmonaire est confirmé. Quel traitement curatif doit être introduit ?❏ A. Fluconazole IV
❏ B. Cotrimoxazole IV
❏ C. Griséofulvine IV
❏ D. Pyriméthamine-sulfadiazine IV
❏ E. Voriconazole IV
10. Comment prévenez-vous la toxicité potentielle du cotrimoxazole ?❏ A. Supplémentation en vitamine B1
❏ B. Supplémentation en vitamine B6
❏ C. Supplémentation en acide folique (B9)
❏ D. Supplémentation en acide folinique
❏ E. Supplémentation en vitamine B12
11. Quelle(s) mesure(s) associez-vous au traitement ?❏ A. Isolement respiratoire
❏ B. Isolement protecteur
❏ C. Corticothérapie
❏ D. Bronchodilatateurs inhalés
❏ E. Aérosols de pentamidine
Vous décidez d’introduire également un traitement antirétroviral pour traiter le VIH.
12. Quel(s) schéma(s) thérapeutique(s) pourrez-vous appliquer ?❏ A. Trithérapie : trois inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse
❏ B. Trithérapie : deux inhibiteurs nucléosidiques et un non nucléosidique de la transcriptase inverse
❏ C. Trithérapie : deux inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse et un inhibiteur de protéase
❏ D. Trithérapie : deux inhibiteurs non nucléosidiques et un nucléosidique de la transcriptase inverse
❏ E. Quadrithérapie : deux inhibiteurs nucléosidiques, un non nucléosidique et un inhibiteur de protéase
13. Quand débuterez et arrêterez-vous le traitement antirétroviral ?❏ A. Début immédiat
❏ B. Début après deux semaines de traitement de la pneumocystose
❏ C. Arrêt après que la charge virale soit indétectable
❏ D. Arrêt après que CD4 > 500/mm3
❏ E. Pas d’arrêt
14. Quelle(s) est (sont) la (les) mesure(s) associée(s) au diagnostic d’infection par le VIH ?❏ A. Signalement en urgence à l’ARS
❏ B. Notification anonyme à l’InVS
❏ C. Information en urgence des partenaires sexuels
❏ D. Recherche des autres IST associées
❏ E. Prise en charge en ALD
15. Comment préviendrez-vous la récidive de la pneumocystose après guérison de la pathologie ?❏ A. Poursuite du cotrimoxazole à vie
❏ B. Poursuite du cotrimoxazole jusqu’à ce que CD4 > 200/mm3
❏ C. Chimioprophylaxie secondaire par pyriméthamine-sulfadiazine
❏ D. Poursuite de l’isolement protecteur
❏ E. Vaccination anti-Pneumocystis jiroveci
CORRIGÉ174
CorrigéQ
RM
1
Réponses Cotation Commentaire
A ✕ 5 Les signes d’hypercapnie sont : sueurs, érythrose faciale, tachycardie, HTA,
astérixis, encéphalopathie hypercapnique.B ✕ 5
C ✕ 5
D ✕ 5
E Le livedo correspond aux marbrures.
QR
M 2
Réponses Cotation Commentaire
A ✕ 20L’association d’une fièvre, de symptômes respiratoires et d’anomalies ausculta-
toires doit faire évoquer une pneumopathie infectieuse.
B
Réponse inaccep-table*
L’OAP n’est pas fébrile. Il existe également un contexte de cardiopathie.
C
Réponse inaccep-table*
La crise d’asthme fait entendre des sibilants. Elle n’est pas fébrile non plus.
D
Réponse inaccep-table*
L’infarctus pulmonaire est une complication de l’EP. Il peut très rarement faire
entendre des crépitants basaux unilatéraux.
E
Réponse inaccep-table*
Le patient ne présente pas de syndrome pseudo-grippal et le contexte épidé-
miologique n’est pas en faveur d’une grippe.
QR
M 3
Réponses Cotation Commentaire
A ✕ 10 Le pH est < 7,38 donc il s’agit d’une acidose.
B
C ✕ 10La PaCO
2 est augmentée et les bicarbonates sont normaux, il s’agit donc d’une
acidose respiratoire non compensée.
D
E L’hypercapnie est le reflet d’une hypoventilation.
QR
M 4
Réponses Cotation Commentaire
AL’antibiothérapie par Augmentin® dans les pneumopathies est réservée aux
pneumopathies communautaires du sujet âgé ou présentant des comorbidités.
B Les aminosides ne diffusent pas dans le poumon.
C ✕ 15
Les pneumopathies infectieuses sévères traitées en réanimation ou aux soins
intensifs doivent bénéficier d’une biantibiothérapie comprenant une C3G asso-
ciée à une FQAP ou à un macrolide IV.
D ✕ 15
E Il faut qu’il y ait une C3G dans l’antibiothérapie.
* Réponse inacceptable = 0 à la question si cochée.
DOSSIER N° 23 175
QR
M 5
Réponses Cotation Commentaire
A
B
C ✕ 20
Le seul élément visible sur cette radiographie est un syndrome interstitiel.
Les opacités interstitielles sont ici diffuses mais mieux visibles dans les bases
où leur aspect linéaire et réticulé ressort bien.
D
E
Pour rechercher des adénopathies médiastinales, suivez les bords de la trachée.
Ils sont normalement fins comme ici.
En cas d’adénopathie, on peut retrouver des opacités arrondies paratrachéales
qui semblent épaissir ces bords.
QR
M 6
Réponses Cotation Commentaire
AUne pneumopathie à pneumocoque est responsable à la biologie d’une hyper-
neutrophilie.
B
La pneumopathie à mycoplasme s’accompagne de signes extra-respiratoires
et notamment à la biologie on peut retrouver une élévation des CPK et des
enzymes hépatiques.
C
Le contexte n’est pas évocateur d’une légionellose : le patient est jeune, sans
comorbidités décrites et sans source de contamination. Le bilan biologique
n’est que peu perturbé alors qu’on retrouverait également une altération du
bilan hépatique dans une légionellose.
Les pneumopathies atypiques ne peuvent cependant pas être éliminées simple-
ment par la radiographie ici. Le diagnostic est toujours possible mais la pneu-
mocystose est plus probable.
D ✕ 30
Ici, le tableau fait évoquer en priorité une pneumocystose. Il s’agit d’un patient
jeune qui présente une toux sèche avec de la fièvre. Il a des signes cliniques
d’immunodépression (zona du sujet jeune doit faire rechercher un VIH).
Le syndrome interstitiel à la radiographie du thorax et la lymphopénie profonde
viennent confirmer l’hypothèse.
E
La tuberculose est plus fréquente chez l’immunodéprimé et il peut exister des
formes aiguës avec un tableau brutal. Cependant, la radiographie du thorax
n’est pas évocatrice et le pneumocystose est plus probable.
QR
M 7
Réponses Cotation Commentaire
A La sérologie n’a pas d’intérêt pour le diagnostic.
B ✕ 5Le β-D-glucane est un antigène dont la recherche est positive en cas d’infection
fongique profonde, comme dans la pneumocystose.
C ✕ 5 Réponse indispensable*. Devant la lymphopénie c’est l’infection par le VIH qui
doit être traquée.
D L’infection par le VHC ne favorise pas les pneumocystoses.
E ✕ 10 Le diagnostic de pneumocystose se fait sur l’analyse microbiologique du LBA.
QR
M 8
Réponses Cotation Commentaire
A
B ✕ 10
La visualisation des kystes et des trophozoïtes de Pneumocystis jiroveci permet
le diagnostic de pneumocystose pulmonaire. Elle utilise la technique de
Gomori- Grocott pour la coloration.
C Le parasite ne peut être cultivé.
D
E ✕ 10 La PCR tend à devenir l’examen de référence pour l’identification du parasite.
* Réponse indispensable = 0 à la question si non cochée.
CORRIGÉ176
QR
M 9
Réponses Cotation Commentaire
A
Réponse inaccep-table*
B ✕ 20
C’est le traitement antiparasitaire de première intention dans la pneumocystose
pulmonaire. Il doit être introduit pour une durée de trois semaines puis relayé
ensuite par une chimioprophylaxie secondaire de cotrimoxazole à faible dose et
par voie orale jusqu’à ce que les CD4 soient > 200/mm3.
C
Réponse inaccep-table*
D
Réponse inaccep-table*
E
Réponse inaccep-table*
QR
M 1
0
Réponses Cotation Commentaire
A
B
C
D ✕ 10
Le triméthoprime qui compose le cotrimoxazole est un inhibiteur de la DHFR
transformant l’acide folique en acide folinique qui intervient dans la synthèse
des bases puriques de l’ADN.
E
QR
M 1
1
Réponses Cotation Commentaire
A
B ✕ 10 Réponse indispensable**. Le patient est fortement immunodéprimé. On met
en place un isolement protecteur pour éviter d’autres infections opportunistes.
C ✕ 10
La corticothérapie est indiquée dans les cas de pneumocystose pulmonaires
hypoxémiantes c’est-à-dire lorsque la PaO2 est < 70 mmHg comme c’est le
cas ici.
D
ELes aérosols de pentamidine sont une alternative au traitement par cotri-
moxazole lorsque celui-ci est contre-indiqué. Ils sont bien moins efficaces.
QR
M 1
2
Réponses Cotation Commentaire
A
B ✕ 10 Ce sont les deux seuls schémas acceptables pour le traitement de l’infection
à VIH.C ✕ 10
D
E
La quadrithérapie n’apporte pas de bénéfice en matière de contrôle virologique,
de survie ou de qualité de vie. En revanche, elle majore le risque d’effets secon-
daires.
* Réponse inacceptable = 0 à la question si cochée.
** Réponse indispensable = 0 à la question si non cochée.
DOSSIER N° 23 177
QR
M 1
3
Réponses Cotation Commentaire
A
B ✕ 5
Le traitement antirétroviral doit être débuté deux à trois semaines après le trai-
tement des infections opportunistes car il peut être responsable d’un syndrome
inflammatoire de restauration immunitaire (IRIS) qui aggraverait alors la symp-
tomatologie du patient.
L’IRIS est une réaction inflammatoire liée à l’apparition de nouveaux lympho-
cytes capables de lutter contre l’agent opportuniste.
C
D
E ✕ 5 Réponse indispensable**. Une fois débuté, un traitement antirétroviral doit
être poursuivi à vie.
QR
M 1
4
Réponses Cotation Commentaire
AL’infection par le VIH est une maladie à déclaration obligatoire mais seule la noti-
fication anonyme est requise pour réaliser un suivi épidémiologique de l’infection.
Le signalement en urgence n’est utile que dans les cas où des mesures de santé
publique doivent être prises en urgence pour limiter la propagation, ce qui n’est
pas le cas en cas d’infection à VIH.B ✕ 10
C
Réponse inaccep-table*
Le secret médical doit être respecté.
D ✕ 5Réponse indispensable**. La présence d’une IST doit faire chercher toutes les
autres.
E ✕ 5 L’infection par le VIH donne droit à une prise en charge à 100 % des soins.
QR
M 1
5
Réponses Cotation Commentaire
A
B ✕ 10La chimioprophylaxie des infections opportunistes liées au VIH se fait par cotri-
moxazole à doses faibles et est poursuivie tant que les CD4 sont < 200/mm3.
C Il s’agit du traitement de la toxoplasmose.
D
E Il n’existe pas de vaccin.
Total ........... / 300
Items abordés dans ce dossierN° 151 : Infections bronchopulmonaires
communautaires de l’adulte et
de l’enfant
N° 165 : Infections à VIH
N° 355 : Insuffisance respiratoire aiguë
L’avis du conférencierUn dossier difficile qui traite d’une infection pulmonaire
opportuniste.
Les points importants à garder à l’esprit sont :
– une pneumopathie fébrile chez l’immunodéprimé est bactérienne
jusqu’à preuve du contraire, donc une antibiothérapie classique
doit être introduite en plus du traitement antiparasitaire ;
– le traitement de la pneumocystose est le cotrimoxazole IV ou PO
pendant trois semaines, puis une prophylaxie secondaire doit être
faite jusqu’à restauration immunitaire ;
– une pneumocystose hypoxémiante (PaO2 < 70 mmHg) doit
bénéficier d’une corticothérapie systémique ;
– la déclaration obligatoire du VIH n’implique qu’une notification
anonyme à l’InVS sans signalement en urgence à l’ARS.
* Réponse inacceptable = 0 à la question si cochée.
** Réponse indispensable = 0 à la question si non cochée.
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