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À transmettre aux communautés et fraternités Février 2016 Numéro 88 Dans ce numéro Le pape François.....2 Quelques nouvelles FMM . 3 Jour de l’An des PFM..................4 Jour de fête chez les PFM. 5 Grande visite chez les PFM . 6 Fête chez les PFM.........7 Sortie en raquettes. .8 Clôture de l’année de la vie consacrée à Trois-Rivières........9 Héritage franciscain. 10 Soirées Jean-François G. . 11 Ouvrez vos frontiers............12 Solidarité avec les femmes disparues............14 Traite des êtres humains.. 15 Lectures franciscaines........17 Islam, mosquées, prisons

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À transmettre aux communautés et fraternités Février 2016Numéro 88

Dans ce numéro

Le pape François........................................2Quelques nouvelles FMM . 3 Jour de l’An des PFM........................................4Jour de fête chez les PFM. 5 Grande visite chez les PFM . 6 Fête chez les PFM........................................7Sortie en raquettes........................................8Clôture de l’année de la vie consacrée à Trois-Rivières........................................9Héritage franciscain........................................10Soirées Jean-François G. . 11 Ouvrez vos frontiers........................................12Solidarité avec les femmes

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disparues........................................14Traite des êtres humains.. 15 Lectures franciscaines.........................................17Islam, mosquées, prisons ... 18 Rouler au vert........................................19Année de la miséricorde ... 19Service Intercommunautaire d’Animation Franciscaine 5750, boul. Rosemont Montréal QC, H1T 2H2 Tél. : 514-722-5700courriel :[email protected]

« … Il me semblait extrêmement amer de voir des lépreux. Et le Seigneur lui-même me conduisit parmi eux et je fis miséricorde avec eux… En m’en allant de chez eux, ce qui me semblait amer fut changé pour moi en douceur de l’esprit et du corps ». Extrait du Testament de frère François

Écho de la famille franciscaine n° 88 1

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Écho de la famille franciscaine n° 88 p. 2

Vous, les capucins, soyez de grands « pardonneurs » !Capture CTV ‐ Messe Pour Le Jubilé Des Capucins, 9 Février 2016

Homélie du pape François

Dans la liturgie de la Parole d’aujourd’hui, deux atti- tudes s’opposent. Une attitude de grandeur devant Dieu, qui s’exprime dans l’humilité du roi Salomon, et une autre attitude de mesquinerie qui est décrite par Jésus lui-même : comment se comportaient les docteurs de la loi, où tout était précis, et ils laissaient la loi de côté pour observer leurs petites traditions.

Votre tradition, celle des Capu- cins, est une tradi- tion de pardon, donner le pardon. Parmi vous, il y a beaucoup de bons confesseurs ; c’est parce qu’ils se sentent pécheurs, comme notre frère Christophe. Ils savent qu’ils sont de grands pécheurs et, de-vant la grandeur de Dieu, ils prient sans cesse : « Écoute, Seigneur, et pardonne » (cf. 1 R 8,30). Et parce qu’ils savent prier ainsi, ils savent pardonner. En revanche, quand quelqu’un oublie son besoin d’être pardonné, il oublie lentement Dieu, il oublie de demander pardon et ne sait pas pardonner. L’humble, celui qui se sent pécheur, est un grand « pardonneur » dans le confessionnal. L’autre est comme ces docteurs de la loi qui croient être « les purs », « les maîtres », qui ne savent que condamner.

Je vous parle en frère, et à travers vous, je voudrais parler à tous les confesseurs, spécialement en cette Année de la miséricorde : le confessionnal, c’est pour pardonner. Et si tu ne peux pas donner l’absolu- tion – je fais cette hypothèse – s’il te plaît, pas de« coups de bâton ». La personne qui vient, vient chercher le réconfort, le pardon, la paix dans son âme ; qu’elle trouve un père qui l’embrasse et lui

dit : « Dieu t’aime » et qu’il le lui fasse sentir ! Et je n’aime pas dire cela, mais tant de personnes – je crois que la majorité d’entre nous l’avons entendu – disent : « Je ne vais jamais me confesser, parce qu’une fois, on m’a posé telles questions, on m’a fait telle chose… » S’il vous plaît…

Mais vous, les Capucins, vous avez ce don parti- culier du Sei- gneur : pardonner. Je vous le de- mande : ne vous lassez pas de par- donner ! J’en ai connu un dans mon autre dio- cèse, un homme de gouvernement qui, une fois ter- miné son temps de gouvernement

comme gardien et provincial, à 70 ans, a été envoyé confesser dans un sanctuaire. Et cet homme avait une file de gens, tout le monde, tout le monde : prêtres, fidèles, riches, pauvres, tout le monde ! Un grand« pardonneur ». Il trouvait toujours moyen de par- donner, ou au moins de laisser dans la paix cette âme en l’embrassant. Et une fois, je suis allé le trouver et il m’a dit : « Écoute, tu es évêque et tu ne peux le dire : je crois que je pèche parce que je pardonne trop, et il me vient un scrupule… — Et pourquoi ? — Je ne sais pas, mais je trouve toujours moyen de par- donner — Et que fais-tu, quand tu te sens comme cela ? — Je vais dans la chapelle devant le taber- nacle, et je dis au Seigneur : ‘Excuse-moi, Seigneur, pardonne-moi, je crois qu’aujourd’hui, j’ai trop par- donné. Mais Seigneur, c’est toi qui m’as donné le mauvais exemple !’ » Voilà. Soyez des hommes de pardon, de réconciliation, de paix.

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Écho de la famille franciscaine n° 88 p. 3

Il y a tellement de langages dans la vie : le langage de la parole, et il y a aussi les langages des gestes. Si une personne s’approche de moi, dans le confession- nal, c’est parce qu’elle sent quelque chose qui lui pèse, dont elle veut se débarrasser. Elle ne sait peut- être pas comment le dire, mais le geste est là. Si cette personne s’approche, c’est parce qu’elle voudrait changer, ne plus le faire, changer, être une autre per- sonne et elle le dit en faisant le geste de s’approcher. Ce n’est pas nécessaire de poser des questions :« Mais tu, tu… ? » Si une personne vient, c’est parce que dans son âme elle voudrait ne plus le faire. Mais bien souvent, elles ne peuvent pas, parce qu’elles sont conditionnées par leur psychologie, par leur vie, par leur situation… « Ad impossibilia nemo tene- tur » (À l’impossible, nul n’est tenu). Un cœur large… Le pardon… Le pardon est une graine, c’est une caresse de Dieu. Ayez confiance dans le pardon de Dieu ! Ne tombez pas dans le pélagianisme ! « Tu dois faire ceci, ceci, ceci et ceci… »

Mais vous avez ce charisme de confesseurs. Le re- prendre. Le renouveler toujours. Et soyez de grands« pardonneurs », parce que celui qui ne sait pas par- donner finit comme ces docteurs de l’Évangile : c’est un grand condamneur, toujours à accuser… Et qui est le grand accusateur, dans la Bible ? Le diable ! Ou tu fais le service de Jésus, qui pardonne en don- nant la vie, la prière, beaucoup d’heures là, assis, comme ces deux-là [saint Léopold et saint Pio, ndlr] ; ou tu fais le service du diable qui condamne, accuse… Je ne sais pas, je n’arrive pas à vous dire autre chose. À travers vous, je le dis à tous, à tous les prêtres qui vont confesser. Et s’ils ne pensent pas pouvoir le faire, qu’ils soient humbles et qu’ils di- sent : « Non, non, je célèbre la messe, je lave le plan- cher, je fais tout, mais pas confesser, parce que je ne sais pas bien le faire. » Et demander la grâce au Sei- gneur, grâce que je demande pour chacun de vous, pour vous tous, pour tous les confesseurs, et aussi pour moi.

Quelques nouvelles des F.M.M.

Sœur Liliane Rancourt sera à Rome du 23 février au 18 avril, d’abord pour une ren- contre des nouvelles provinciales et ensuite pour la rencontre de toutes les provinciales. Elle aura aussi l’occasion de passer quelques jours à Assise.

Bon voyage et bonne session, Liliane ! Nous serons avec toi par la prière.

Sœur Souham Yalda, de la communauté Saint-François-d’Assise à Parc Extension, Montréal, suit une session de formation à Yaoundé, au Cameroun. Elle a renouvelé ses vœux temporaires le 2 février. Voici ce qu’elle nous a écrit:« C’était une journée spéciale pour moi et pour la communauté. C’était deux fêtes pour nous: la fête de la vie consacrée et le renouvellement de mes vœux.Le 2 février les sœurs sacristines avaient bien décoré la chapelle. Les sœurs litur- gistes avaient préparé une belle liturgie.Il y avait un repas spécial pour la fête. J’ai porté pour l’occasion un pagne comme les sœurs africaines et tout le groupe a porté le même pagne que moi. Nous l’avions reçu en cadeau à l’ouverture de la session. Vous comprenez qu’à l’intérieur de moi- même j’avais des émotions… Je rends grâce à Dieu pour tout ce que je vis ici. »

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Jour de l’An 2016C’est la tradition, dans nos vieilles maisons…

À la Maison-mère des Petites Franciscaines de Marie, nous avons fêté le Premier de l’An 2016 par une eucharistie célébrée en l’honneur de la Vierge Marie, Mère de Dieu, journée qui lui est consacrée.

Puis le dîner fut partagé selon la tradition des gens de Charlevoix avec au menu, devinez quoi ? La tourtière. Voyons sœur Monique Boudreault inviter les convives à venir savourer ce met bien de chez nous.

« QUE C'EST CHARMANT CHEZ NOS PARENTS, QUE ÇA SENT BON DANS NOS VIEILLES MAISONS... »

« C'est la toure-toure-tour' la tourtière Qu'on sa-voure-voure-vour' tout entière

Faite-faite faite-faite ménagèreJ'touv' ça bon ça bon ça bon d'la tourtiè-è-re. »

La Bottine Souriante

Un succulent dessert à savourer pour Nous accueillons à notre table des employées

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mieux digérer ... la tourtière… à notre service en ce jour.

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« C'est dans l'temps du jour de l'an, on s'donne la main, on s'embrasse

C'est l'bon temps d'en profiter,ça arrive rien qu'une fois par année. »

La Bolduc

À vous tous, chers amis qui nous suivez

sur le blogue,

nous souhaitons une merveilleuse Année 2016!

Qu’elle vous apporte d’abondantes bénédictions du Seigneur!

Que la Santé soit au rendez-vous

accompagnée de Paix, de Joie et de beaucoup d’Amour!

Jour de fête et de joie Le dimanche 3 janvier 2016 Accueil de Mme Caroline Simard

Nous avons accueilli de la grande visite aujourd’hui à la Maison-mère des Petites Franciscaines de Marie en ce jour de la Fête des Rois.Mme Caroline Simard, députée de Charlevoix-Côte- de-Beaupré, vient participer à l’eucharistie de 10 heures avec nous, les religieuses et les gens du milieu qui viennent régulièrement se joindre à nous.Une bénédiction spéciale lui est accordée pour demander les lumières nécessaires du Seigneur dans l’accomplissement de sa responsabilité pour le mieux- être de ses concitoyens.

Elle partage le dîner avec nous, en toute simplicité et elle porte le souci d’être présente à toutes les religieuses qu’elle salue personnellement.

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Accueil des Petits Frères de la Croix Glorieuse

Quelle grande joie pour nous d’accueillir nos Petits Frères

en ce Jour des Rois!Nous partageonsun même idéal de vie : Aimer Jésus,

le faire aimer et l’adorer

comme les Mages!

Nous échangeons des nouvelles de nos familles religieuses, des occupations, des préoccupations. Nous partageons fraternellement notre copieux repas.

En guise de prière, avant leur départ, les Petits Frères nous interprètent un magnifique cantique à la Vierge

et d’autres chants.

Sœur Françoise Duchesne, supérieure générale, reçoit en cadeau une très belle Vierge de la Tendresse réalisée par le

petit frère André-Marie. C’est une œuvre d’art de grande valeur !

Puis, ce n’est qu’un au revoir! Meilleurs vœux de Bonne et Sainte Année 2016 !

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Que nos cœurs soient en fête Le mardi 2 février 2016

À la Maison-mère des Petites Franciscaines de Marie, à Baie- Saint-Paul, les cœurs sont en fête aujourd’hui!Plusieurs religieuses célèbrent un anniversaire de consécration religieuse :une religieuse fête 80 ans de profession, une autre fête 70 ans de profession et 10 autres fêtent 60 ans de profession.La célébration de ces festivités avait pour thème :

Que nos cœurs soient en fête!

L’Eucharistie fut célébrée de façon solennelle, agrémentée d’unechorale formée pour la circonstance, dirigé par notre ami, M. Jean-Louis Simard. Mme Renée Gagnon,organiste virtuose de notre milieu, accompagnait de magnifiques chants de louange et d’action de grâce.Au cours du banquet, nos jubilaires étaient honorées d’un hommage et d’un chant personnalisé en attendant le cadeau-surprise.

Nous voyons ici, sœur Françoise Duchesne, supérieure générale, entourée, à gauche, de sœur Marielle Lavoie qui fête 60 ans et de sœur Germaine St-Gelais qui fête 80 ans de vie religieuse. À sa droite, sœur Marie-Marthe Bouchard, qui fête 60 ans, et l’abbé Bernard Tremblay, notre aumônier.

Sœur Germaine St-Gelais, bientôtcentenaire, s’exprime ainsi :« Quatre-vingtsans de profession religieuse, c’estquatre-vingts ans devie d’amour avec leChrist et avec mes sœurs. Ma deviselorsque je suis entrée, c’était de vivred’amour comme lap’tite Thérèse. »

Nous pouvons dire qu’elle a vécu cette devise.Félicitations sœur Germaine!

De gauche à droite :Mme Renée Gagnon, notre musicienne, sœur Thérèse Rocheleau, M. l’abbé Georges Gravel, sœur Claudette Paquette, sœurs Hilda Chassé et Carmelle Carré qui fêtent 60 ans de vie consacrée.

De gauche à droite :Sœurs Éliane McNicoll, Raymonde Lavoie, Céline Maltais et Carmen Lavoie qui fêtent 60 ans de profession, Sœurs Andrée Néron et Rolande Simard.

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SORTIE D’HIVER EN RAQUETTE

Les 5, 6 et 7 février derniers, avait lieu à Thetford Mines, une fin de semaine de raquette et de ressourcement franciscain pour de jeunes adultes entre 18 et 35 ans. Malgré un hiver qui jusque là ne semblait pas vouloir favoriser un tel projet, les participants ont été enchantés de découvrir, une fois sur place, un décor enneigé d’une grande beauté.

Cette « Sortie Raquette », comme nous l'avons baptisée, s'est déroulée sur le site de Versant-La-Noël, un lieu fondé par le père Robert Lebel pour favoriser le dialogue et les rencontres œcuméniques et interreligieuses. Ce dernier est d'ailleurs venu nous rencontrer et échanger avec nous au cours du vendredi soir.

Au menu de cette fin de semaine : des jeux, des moments de prière, deux messes, une chasse aux trésors (résolution d'énigmes), un feu de camp et une joyeuse fraternité ! Ce fut un temps partagé entre la fraternité, la prière et la contemplation silencieuse du Seigneur dans sa création. Comme pour saint François d'Assise, pour qui le monde était son cloître, cette forêt de Pontbriand est devenue le nôtre pour un bref instant.

Pour voir toutes les photos de l'événement, visitez le site web: www.jeunessefrancisca i ne.net/sortie-raquette

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Clôture de l’année de la Vie consacrée à Trois-Rivières, près du Bx Frédéric

À Trois-Rivières, c’est la chapelle du tombeau du Père Frédéric qui avait été choisie par l’évêque du lieu pour l’eucharistie de clôture de l’année de la Vie consacrée, le 2 février.

Les frères Michel Boyer et Guylain Prince assuraient les chants et la musique de cette liturgie présidée par Mgr Luc Bouchard.

Pères et Frères, Carmes et Pauvres de s. François en grandes livrées étaient là au grand complet, ainsi que des représentants de toutes les

communautés du diocèse, dont le nouveau recteur de la Basilique du Cap, le Père Pierre-Olivier Tremblay, omi. Un joyeux apéritif a précédé un dîner festif, en compagnie de Monseigneur et du Père Provincial Marc Le Goanvec.

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Écho de la famille franciscaine n° 88 p. 11

Famille Franciscaine du QuébecService Intercommunautaire d’Animation Franciscaine (SIAF) 5750 boul. Rosemont, Montréal, QC H1T 2H2Tél. et téléc. 514 722 5700in f o@lesia f . org

Le Testament de frère François, une vie basée sur la

miséricorde

Soirées publiquesavec Jean-François Godet-Calogeras

Québec, le 29 février 2016Montréal, le 4 mars 2016

de 19 à 21 h

Jean-François Godet-Calogeras est originaire de Namur en Belgique. Il réside aux États-Unis depuis 1991et est actuellement professeur agrégé à l'Institut franciscain/École des études francis- caines, à l'Université Saint-Bonaventure. Jean-François Godet est un savant franciscain qui est con- nu par ses publications sur les premiers documents franciscains, en particulier les écrits de Fran- çoise Claire d'Assise, et pour ses conférences et ateliers sur l’histoire franciscaine à ses débuts. Dans les années 1980, il a facilité le groupe de travail international qui a élaboré le texte de la nou- velle Règle du Troisième Ordre.

Québec, chez les Sœurs de Saint-François-d’Assise, 2281, Chemin de la Canardière Montréal, chez les Franciscaines Missionnaires de Marie, 80 rue

Laurier Est

Contribution suggérée : 10 $

Québec, s’inscrire par courriel auprès de sœur Claire Drolet, sfa [email protected] du frère Jean-Claude Lafleur, ofmcap, [email protected]

Montréal, s’inscrire par courriel auprès du SIAF [email protected] ou de sœur Françoise

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Bourdage, fmm fbourdage@hot m ail.com

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Ouvrez les frontières!Le rapporteur spécial de l’ONU pour les droits de l’homme et

des migrants propose une révolution

La « sécurisation » des frontières a échoué, dit François Crépeau. Sur cette photo prise en septembre dernier, des dizaines de migrants attendent à la frontière de la Hongrie et de la Serbie. Plusieurs pays européens ont réinstauré des contrôles aux frontières, tandis que d’autres ont érigé des clôtures.

La migration « dans les gènes », l’espèce humaine a « conquis la planète en se déplaçant ». Et le mouvement n’est pas près de se tarir, avertit François Crépeau. Alors que l’Europe aura vu plus d’un million de migrants entrer sur son territoire en 2015, le rapporteur spécial des Nations unies pour les droits de l’homme et des migrants renouvelle son appel à organiser ces flots plutôt que de tenter de les empêcher. Rigoureux et lucide, il jette un regard pragmatique, mais sensible, sur la situation.

Son constat est simple : la « sécurisation » des frontières est un échec, une illusion pour les pays de destination, et un écueil meurtrier pour ceux qui cherchent à s’y rendre. En 2015, plus de 5300 migrants sont morts en essayant d’atteindre l’Europe, dont au moins 3770 en mer Méditerranée, a indiqué l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) quelques heures avant que ne vienne 2016.

Le contrôle frontalier de plus en plus serré renforce la clandestinité. Le migrant n’est « irrégulier » que parce que l’on a érigé un mur légal ou physique, expose le juriste. « Toute migration irrégulière vient de trois facteurs : les facteurs de répulsion, les facteurs d’attraction et la barrière qu’on érige entre les deux. »

Il déconstruit par la même occasion l’opposition entre « migrants », qui n’auraient soi-disant pas besoin d’assistance, et « réfugiés », protégés notamment par la Convention de 1951. Les humains qui n’arrivent pas à nourrir leur famille vivent aussi une forme de violence, dit-il, et entament des « migrations de survie », une stratégie normale.

Les réfugiés sont attirés par la sécurité de nos pays. Ceux taxés de « migrants illégaux », en fait à la recherche d’une sécurité économique, sont quant à eux drainés par un marché clandestin de l’emploi. « Si les employeurs prêts à les embaucher, à faire des profits grâce au non-respect du droit du travail, n’existaient pas, ils ne viendraient pas. »

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Pour sortir tous ces expatriés vulnérables, migrants ou réfugiés, de la clandestinité, François Crépeau invite donc à libéraliser le régime des visas. « Si, au lieu de payer 20 000 $ à des passeurs, on leur demandait de payer 2000 $ pour un visa, on aurait les ressources pour s’organiser. Les migrants pourraient aller et venir selon les emplois disponibles », expose-t-il. Il cite l’exemple des Européens de l’Est partis au Royaume-Uni et en Irlande lors de l’ouverture des frontières en 2005, dont les deux tiers sont repartis lors de la crise économique de 2007-2008.

En attendant, il faut cependant sanctionner les employeurs — plutôt que les sans-papiers — et instaurer un« pare-feu » entre les services d’immigration et les autres services de l’État. « Ce n’est le rôle ni des écoles ni des hôpitaux d’effectuer des contrôles migratoires sur les personnes qui s’y présentent. » Et les migrants ont des droits, passe-t-il son temps à devoir répéter.

Être plus ambitieuxSuivant ce raisonnement, les 25 000 réfugiés syriens attendus par le Canada d’ici fin février prennent des proportions minuscules. La crise syrienne pourrait très bien se régler entre pays plus favorisés, et pas seulement en Europe. François Crépeau émet une hypothèse au fil de la conversation : « Si on décidait d’accueillir les 4 millions [de migrants] qui sont en ce moment en Turquie, au Liban et en Jordanie, sur une période de huit ans, sur un continent de 500 millions de personnes [population de l’Union européenne], ça fait à peine un millième de la population à absorber. »

En ajoutant aux pays riches — 28 pays européens, 2 en Océanie et 2 en Amérique du Nord — ceux qui ont aussi une tradition d’immigration, comme le Brésil, l’Argentine ou le Chili, la masse s’élève à 1 milliard d’habitants.

« Pourquoi pas ? On l’a fait pour 3 millions d’Indochinois il y a 40 ans. Nous sommes aujourd’hui plus riches et plus nombreux. » M. Crépeau a déjà même suggéré au gouvernement Trudeau de prendre l’initiative de convoquer un sommet pour établir une clé de répartition mondiale.

Pas de voix politiquePourquoi pas, justement ? Force est de reconnaître que l’idéal de mobilité, dont les dirigeants se gargarisent, ne serait finalement qu’applicable aux capitaux et aux biens.Si la situation est si difficile à faire évoluer, c’est parce que les migrants n’ont pas de voix politique. « Il ne faut pas blâmer le système démocratique, c’est le meilleur que l’on ait inventé, mais il fonctionne à l’incitatif électoral. Et les migrants n’existent pas, ils ne votent pas », expose le rapporteur spécial en citant les240 millions de personnes mobiles dans le monde.

C’est aussi son travail de porter leur voix aux dirigeants. Élu depuis 2011 à cette fonction onusienne, celui qui est également professeur de droit à l’Université McGill produit quatre rapports par année : deux sur des thématiques migratoires et deux sur des pays qu’il visite.

Il reste modeste (« c’est juste des rapports, ça prend la poussière »), mais optimiste sur leurs effets collatéraux. « Les États du Conseil des droits de l’homme peuvent s’y référer pour poser des questions plus pointues et les ONG s’en servent. D’autres personnes prennent le relais. » Après qu’il a rapporté que la durée de détention des migrants « irréguliers » atteignait jusqu’à dix-huit mois à certains endroits en Italie, cette période a été ramenée à trois mois.

De ses visites, il ne retient toutefois pas que les piètres conditions de détention et les violations des droits des migrants. « Ce que j’ai senti partout, c’est la résilience. Les migrants sont déjà sortis des centres de détention dans leur tête, ils sont en avant de nous, ils sont entrepreneurs. Et c’est ce qu’ils font bien, prendre des risques et démontrer leur courage, ce que je trouve extrêmement inspirant. »

Janvier 2016

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Solidarité et amour pour les femmes disparues ou assassinées

La septième édition de la Marche commémorative pour les femmes autochtones disparues ou assassinées organisée par Justice for missing and murdered indigenous women, a eu lieu dimanche le 14 février dernier. Des centaines de personnes ont bravé un froid glacial afin de témoigner de leur amour et de leur solidarité envers les 1 181 femmes autochtones dont l’assassinat ou la disparition a été rapporté à la police. Quelques participants et participantes arboraient des pancartes offrant des câlins aux personnes qui le désiraient : une bonne façon de réchauffer les cœurs brisés. Le départ pour la marche a eu lieu au métro Saint-Laurent et s’est poursuivie jusqu'à la rue Sherbrooke.

Deux personnes représentant le Comité d’action contre la traite humaine interne et internationale (CATHII) ont répondu à l’invitation en solidarité envers les femmes disparues ou assassinées ainsi que leur famille. Michèle Audette, ancienne présidente des femmes autochtones du Canada nous a adressé la parole en ces termes : « Je sais qu’il fait froid, mais ce que nous faisons aujourd’hui peut réchauffer le cœur de beaucoup de familles au Canada .» À son tour, Mélanie Radilla, membre du collectif Missing Justice, a appuyé les propos d’une intervenante qui a souligné que récemment les médias ont beaucoup fait ressortir les cas des jeunes filles en fugue du Centre jeunesse de Laval, alors que lorsqu’il s’agit des femmes autochtones

disparues ou assas- sinées, le traitement des médias est différent.

Bien que le gouver- nement du Canada ait amorcé des consul- tations publiques pour définir les paramètres de la commission d’enquête sur ces disparitions, plusieurs personnes présentes à cette marche ont souligné la nécessité de mettre cette cause en premier plan.

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Comité anti traite‐ des SNJM

Journée internationale de prièreet de réflexion sur la traite des êtres humains

8 févrierFête de sainte Joséphine Bakhita

HistoriqueJoséphine Bakhita est née au sud du Soudan en 1869. Jeune enfant, elle fut kidnappée, vendue comme esclave et soumise à de nombreux sévices et actes de cruauté. En 1883, elle fut achetée par un diplomate italien et démé‐ nagea avec lui et sa famille en Italie. Elle devint plus tard religieuse et, durant 50 ans, elle mena une vie de prière et de service en tant que sœur canos ‐ sienne.

Pour plus de renseignements sur Joséphine Bakhita, cliquez sur le lien sui ‐vant : http://www.snjm.org/fr/actualites/nouvelles/730 les snjm invite‐ ‐ ‐ n t‐ a‐ ce l ebre r l‐ a prem‐ i ere journee in‐ ‐ ternationale de priere et de refl‐ ‐ ‐ ‐ ‐ e xio n ‐ contre la traite des personne‐ ‐ ‐ ‐ s (Février 2015)

Préparation à la prièreDécorez l’endroit où vous vous rassemblerez avec une photo de Joséphine Bakhita, une bougie pour chaque personne présente ainsi que des fleurs ou une plante ou n’importe quels autres symboles que vous désire ‐riez ajouter.

Voix 1 : Le 8 février 1947, Joséphine Bakhita a connu une mort atroce. Dans son délire, elle revivait ses jours d’esclave et murmura à maintes reprises « Enlevez mes chaînes, elles me font mal ».

Question pour échange r : Avez vo‐ us déjà vécu une expérience difficile qui a laissé des traces dans votre vie?

Prions :Dieu éternel, nous savons ton amour préférentiel pour les pauvres et les petits. Nous savons que tu défends ceux dont les droits sont bafoués. Nous nous souvenons des enfants, des jeunes, des femmes et des hommes qui sont achetés et vendus comme de la marchandise. Tu es un Dieu de tendresse et de miséri ‐corde, et leurs noms resteront dans ta mémoire, puisqu’ils sont gravés dans la paume de ta main. (Allumer une ou plusieurs bougies.)

Voix 2 : Réfléchissant à l’expérience qu’elle avait vécue enfant, au moment où elle avait été kidnappée à l’âge de 9 ans, Joséphine dit : « Je n’ai pensé qu’à ma famille. J’ai appelé ma mère et mon père avec une angoisse impossible à décrire. Mais personne ne m’a écoutée. »

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Question pour échange r : Vous êtes vou‐ s déjà sentie abandonnée ou loin de votre famille?

Prions :Dieu de tendresse et de miséricorde, donnez‐nous le courage d’élever nos voix contre les injustices et les vio lences,‐ de dénoncer la violation des droits fondamentaux des victimes de la traite des êtres humains, d’être du côté des petits, de parler pour ceux qui sont réduits au silence. Tu es un Dieu de tendresse et de miséri corde,‐ et tu n’oublieras pas leur nom, puisqu’ils sont gravés dans la paume de ta main.(Allumer d’autres bougies.)

Voix 3 : Lorsqu’elle eut 24 ans, Bakhita demanda de devenir membre de la congrégation des sœurs avec les‐ quelles elle vivait depuis plusieurs années. La sœur qui était la supérieure à l’époque lui dit : « Ni la couleur de la peau ni le statut social d’une personne ne sont des obstacles pour devenir sœur. » Bakhita commença son noviciat au mois de décembre 1893.

Question pour échanger : Comment est c‐ e que je réagirais si une femme qui avait été victime de la traite des êtres humains demandait à faire partie de notre congrégation comme religieuse, personne associée, laïque consacrée ou bénévole?

Prions :Ô Dieu, nous te demandons de donner à tous ceux qui travaillent pour contrer le trafic des êtres humains compréhension et détermination, compassion et sagesse, courage et persévérance. Que nous restions toutes fidèles à notre engagement à travailler individuellement et collectivement à la défense des personnes qui sont prises dans les griffes des trafiqueurs d’êtres humains. Tu es un Dieu de tendresse et de miséricorde, et tu n’oublies pas nos noms, puisqu’ils sont gravés dans la paume de ta main. (Allumer les bougies restantes.) (Observer un temps de silence. Vous pouvez utiliser une musique de fond ou, à la suite du moment de si ‐lence, faire jouer une chanson et joindre les mains en signe d’engagement renouvelé.)

Prière de conclusion :Donnez nous, ô Dieu, la sagesse ‐ et le courage d’être près de tous ceux qui ont été blessés dans leur chair, dans leur cœur et dans leur esprit. Ensemble, avec eux, proclamons ta promesse de vie en abondance, de tendresse et d’amour infini pour tous ceux qui sont exploités. Touche le cœur de ceux qui sont responsables de l’expansion de la traite des êtres humains. Donne nou‐ s la force de remplir notre engagement pour la li ‐berté, ton cadeau pour tous tes fils et toutes tes filles. AMEN.

Actions possibles : partager cette prière avec d’autres personnes;

se tenir informées sur la traite des êtres humains, particulièrement sur les nouvelles positives;

travailler à la promotion d’une législation qui fera diminuer la traite des êtres humains;

prier quotidiennement pour les victimes de la traite des êtres humains et pour qu’il cesse à jamais;

créer un groupe qui agira contre la traite des êtres humains.

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Nouvelles parutionsLe frère Eloi Leclerc nous livre le secret de sa vie et de son œuvre, la certitude lumineuse, au sortir des camps de concentration, que seule la Fraternité sauverait le monde.Année de parution : 2015 Auteur : Eloi Leclerc Coédition/Éditeur : Éditions Franciscaines

Ilia DELIO nous guide sur le chemin ouvert par Claire d'Assise, à travers les grands thèmes de sa spiritualité : pauvreté, miroir, contemplation, Eucharistie, vie dans l'Esprit.

Année de parution : 2015 Auteur : DELIO Ilia Diffusion : Salvator

Par : Barreau, J ean Marc‐ Éditeur : Méd i aspaul Fra n ce Année 2015POINTS FORTSLe livre idéal pour se préparer au Jubilé extraordinaire de la miséricorde pro-clamé par le pape François. Un sujet d’actualité face à l’injustice et à la vio-lence humaines pour se tourner vers le Dieu Miséricordieux. Miséricorde etpardon comme prérogatives de la véritable humanisation.

L'AUTEURJean-Marc Barreau est docteur en théologie, PhD, et professeur invité au Col-lège des Bernardins à Paris. Il assure son enseignement régulier à Montréal,au Canada. Coauteur de La religion du Canadien (2008) et auteur de Jean- Paul II, le Saint de la nouvelle évangélisation (2012).

« Si Dieu s’arrêtait à la justice, il cesserait d’être Dieu ! » (Pape François)

La mémoire de François d'Assise s'est largement transmise par la liturgie. Ce livre regroupe la liturgie franciscaine des premiers siècles.Comme toujours, les introductions sont remarquables.

Année de parution : 2015

Auteur : Jacques Dalarun

Coédition/Éditeur : Éditions Franciscaines

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Dans les mosquées, cités, prisons…

J’ai appris qu’il y avait des attentats alors que je venais de partir pour le Maroc, pour rendre hommage à mon fils où il est enterré. Quand j’ai entendu ce qu’il se passait, cela m’a déchiré le cœur.

Je le répète depuis maintenant près de quatre ans : aujourd’hui, notre jeunesse est livrée à elle-même. Ces jeunes radicalisés ne savent rien de l’Islam. Ce que je veux dire à tous les Français aujourd’hui, c’est que nous sommes tous touchés, et moi la première. Il ne faut surtout pas faire l’amalgame entre eux et le reste des musulmans. Tout cela n’a rien à voir avec ce qu’est véritablement l’Islam. Daech veut nous séparer, nous diviser, et nous ne devons surtout pas avoir peur.

En 2012, mon fils est mort debout sous les balles de Mohamed Merah. Depuis, je suis une mère blessée, déchirée. Je reste debout pour défendre les valeurs de la République. Il nous faut absolument tendre la main à ces jeunes, ces enfants de la République. Il faut leur faire aimer la France comme je l’aime. L’ampleur du travail qui est à faire est énorme : c’est un travail de fourmi, de terrain, dans les écoles, les maisons d’arrêt, les mosquées, avec les parents…

Aujourd’hui, les jeunes des cités me disent que la République les a oubliés. Je leur réponds : «Non ! Vous êtes les enfants de la République. Montrez ce que vous savez faire. Montrez vos valeurs ce dont vous êtes capables.». Ils se sentent rejetés, humiliés, oubliés. On doit ouvrir ces cités, ces ghettos, sinon, on aura encore d’autres drames, et des problèmes encore plus forts.

Plus que jamais, il nous faut poursuivre notre travail. Je le dis et le répète au gouvernement : il faut faire le maximum !!! Les discours ne suffisent pas. Il faut aider ces gens à sortir de là, faire des formations, des stages.

Et, aujourd’hui plus que jamais, il faut faire un gros travail dans les prisons. Ce qui s’y passe me fait très peur. Les prisonniers en sortent pires qu’ils y sont entrés, ils sont des dangers pour la France et c’est très grave. Un prisonnier n’a pas de règles. S’il ne veut pas sortir pour la promenade, faire du sport, suivre une formation, personne ne l’ oblige. Son cerveau se vide, et laisse la place pour être rempli de haine. Il vit dans des conditions terribles avec les rats, etc., et quand il en ressort, est animé d’un désir de vengeance. Pendant longtemps je me suis demandé pourquoi Merah avait tué mon fils. En visitant les prisons, je me rends compte comment lahaine y prospère. La question est : comment un prisonnier peut-il se convertir à l’Islam en prison ? Mais il n’y est entouré que de criminels, de radicaux… Il est indispensable que des

convertis ne connaissent l’lslam que par ce biais !Latifa Ibn Ziaten, le 19 novembre 2015

extrait du site de HuffingtonpostRevue du Mouvement franciscain laïc Message, pp.9-10.

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UNE FRATERNITÉ «ROULE AU VERT»

La Fraternité de Parc Extension a choisi de se procurer une voiture électrique. Un souci écologique est à l’origine de cette décision. Nous avons pris plusieurs renseignements de différentes sources avant de prendre la décision. Nous l’avons obtenue le 4 janvier et avons fait 1000 kilomètres depuis.

Cette voiture est très agréable à conduire et son autonomie sera plus importante par une température moins froide. Si vous désirerez obtenir des renseignements, je suis disponible.André Racine, ofm, 514-933-4243

Année de la miséricorde

PRIÈRE DU MATIN

Seigneur Je sus,je viens t’offrir cette nouvelle journe e.

Je l’accueille comme un don de Dieu notre Pe re, dans la foi en son amour et sa mise ricorde.

Aujourd’hui, ouvre mes yeux a la beaute de la cre ation et a la bonte des personnes que je

rencontrerai. Que je sache voir les gestes d’amitie et d’entraide, ainsi que les initiatives de justice et

de paix.

Aujourd’hui, ouvre mes mains dans l’accueil et le partage afin que la bienveillance et la mise ricorde soient victorieuses

dans ma vie comme elles l’ont e te dans la tienne.

Aujourd’hui, ouvre mes le vres pour que je prononce des paroles vraies et encourageantes

qui favorisent la compre hension mutuelle et la re conciliation.

Aujourd’hui, ouvre mon cœur a des pense es qui be nissent, apportant re confort et soutien aux personnes qui

souffrent comme a celles qui sont tente es de de sespe rer.Libe re m‐ oi de toute pense e

malveillante et de tout me pris des autres.

Aujourd’hui, renouvelle en moi le don de ton Esprit Saint.Qu’il m’apporte lumie re et force

afin que j’avance dans la paix et la joie,sous le regard aimant de Dieu notre Pe re. Amen !

PRIÈRE DU SOIR

Seigneur Je sus, au soir de cette journe e,je veux d’abord t’exprimer ma reconnaissance.

Je te rends gra ce pour ton amour patient et fide le. Je te rends gra ce pour les personnes rencontre es,

spe cialement celles qui m’ont apporte amitie , compre hension et

encouragement.Je te rends gra ce pour les fois ou j’ai rendu service

aux autres dans le partage et la fraternite .

Je te rends gra ce encore pour…

Seigneur Je sus, au soir de cette journe e, je veux aussi te demander

pardon. Pardon pour mes fermetures,mes jugements et mes condamnations.

Pardon pour avoir de tourne mon regard de celui ou celle qui comptait

pour moi.Pardon de ne pas avoir e te comme toi

le visage de la mise ricorde de Dieu notre Pe re. Pardon pour toutes les fois ou je n’ai pas su

e couter ce que l’Esprit Saint m’inspirait de beau et de bon. Pardon encore pour…

Apprends mo‐ i aussi a pardonner aux personnesqui ont pu me blesser ou me peiner.

Seigneur Je sus, je te confie mon sommeil.Qu’il vienne renouveler mes forces

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afin que demain je me le ve avec une joie de vivre et une joie de croire encore plus grandes. Amen !

Prières composées par Mgr Yvon‐Joseph Moreau, évêque de Sainte Ann‐ e ‐ de‐la Po‐ catière