Echo des Syndicats mixtes - novembre 2009

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L’écho des Syndicats mixtes Economie Environnement Territoire LEADER Les investissements du Pôle Universitaire - p 2 Les Circuits courts - p 4 Le SILEBAN - p 6 Un PADD pour le SCOT du Cotentin - p 8 Ordures ménagères : il faut communiquer - p 10 Mutualiser et renforcer la cohérence territoriale Pays L’écho des Syndicats mixtes Syndicat mixte du Cotentin, Syndicat mixte Cotentin Traitement, Syndicat mixte du SCOT du Pays du Cotentin

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Les investissements du Pôle Universitaire - p 2 Les Circuits courts - p 4 Le SILEBAN - p 6 Un PADD pour le SCOT du Cotentin - p 8 Ordures ménagères : il faut communiquer - p 10

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L’écho des Syndicats mixtes

Economie

Environnement

Territoire

LEADER

Les investissements du Pôle Universitaire - p 2

Les Circuits courts - p 4

Le SILEBAN - p 6

Un PADD pour le SCOT du Cotentin - p 8

Ordures ménagères : il faut communiquer - p 10

Mutualiser et renforcerla cohérence territoriale

Le SILEBAN - p 6Le SILEBAN - p 6Pays

L’écho des Syndicats mixtesL’écho des Syndicats mixtesL’écho des Syndicats mixtesL’écho des Syndicats mixtes

Syndicat mixte du Cotentin, Syndicat mixte Cotentin Traitement, Syndicat mixte du SCOT du Pays du Cotentin

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Dans ses propos d’introduction à la conférence de presse consacrée au renouvellement de la Technopole le 18 septembre, le Président Cano-ville déclarait : «… de 2003 à 2009 le Syndicat mixte du Cotentin a ver-sé onze millions d’euros pour le dé-veloppement du site universitaire, investissements et fonctionnement confondus. Cette participation très conséquente des collectivités locales a permis la réalisation d’équipements universitaires indispensables –voir ci contre- à la notoriété et à l’attrac-tivité du site cherbourgeois. Avec 36% de participation sur l’ensemble de ces investissements, le Syndicat mixte est le premier fi nanceur du programme. Nous avons désormais un site universitaire bien équipé et dont la notoriété est acquise ; de cela l’en-semble des adhérents du SMC peuvent être fi ers quelque soient les montants de leur parti-cipation. Du reste, les demandes de fi nance-ment de l’université n’ont jamais posé le moindre souci auprès de nos membres. »

Le premier bâtiment mis en service courant 2008 est le hall de technolo-gie. Il abrite aujourd’hui le laboratoire Corrodys, centre de re-cherche et d’expertise en corrosion marine et biologique créé en 2003. Fort de nombreuses références –Renault, Arcélor, DCNS, EDF, St Gobain, Véolia, Vallourec, port de Havre… Corrodys est reconnu par les industriels et la com-munauté scientifi que. Son métier et ses spécifi cités en font un acteur unique sur le marché européen. Sans entrer dans le détail, les thèmes de recherche tournent autour des problématiques du comportement des matériaux en mi-lieu marin, de l’impact des matériaux métalliques et de leurs protections sur l’environnement. Corrodys emploie quatorze salariés tous métiers confon-dus, directeur, technico-commerciaux, chercheurs, assistants….En 2010, le Syndicat mixte a prévu de verser la

somme très importante de 286 000€ à Corrodys dont 75% seraient fi nancés par le CG 50 et 25% par les EPCI.

Le second équipement n’est pas moins important pour la communauté étu-diante puisqu’il s’agit de la biblio-thèque universitaire. Les neuf cents étudiants répartis entre l’IUT, les UFR de langue et de sciences, l’école d’in-génieurs, ont désormais accès à une salle de lecture de cent cinquante places et aux huit mille cinq cents ou-vrages. La bibliothèque comporte éga-lement une maison de l’étudiant, les locaux de vie étudiante, un service de médecine et d’assistance sociale ainsi qu’ un centre d’information et d’orien-tation.

Le dernier équipement également très attendu vient d’être li-vré en octobre ; il s’agit de la salle de sports de deux mille m2 compre-nant un plateau mul-tisports, des salles de fi tness et de musculation ainsi qu’un mur d’esca-lade.

A ces dépenses d’inves-tissement, il est impor-tant d’ajouter les fi nan-cements mobilisés par le Syndicat mixte pour

le fonctionnement du site universi-taire. L’engagement du SMC remonte à 2003. Dès cette époque, le laboratoire d’études et de recherche marine d’In-techmer, le laboratoire universitaire des sciences appliquées de Cherbourg, la Technopole, le Centre Régional d’In-novation et de Transfert de Technologie et l’école d’Ingénieurs ont bénéfi cié de dotations dont le montant cumulé se chiffre à près de six millions d’euros.

JJ Beauruel

De 2003 à 2009 le Syndicat mixte

du Cotentin a versé

onze millions €

Le Syndicat mixte et leSite Universitaire

site univertaire de cherbourg

Bibliothèque Universtaire, située face au Restaurant

Universitaire

Hall technologique, situé dans l’espace

d’acitvité des vindits

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Dépenses de fonctionnement versées par le SMC pour le Site Universitaire de Cherbourg

Pôles Totaux de 2003 à 2009Secteur Enseignement & Recherche

ADPESRANC 1 082 342 €

INTECHMER 915 167 €

Fonctionnement (CUC) 54 132 €

Maintenance (CUC) 301 909 €

LUSAC 740 455 €

E.I.C. Innovation Pédagogique 168 282 €

CRITT 834 602 €

Organisation de la vie Universitaire

Frais de gestion et Ingénierie (CUC) 1 245 269 €

Logement des Etudiants (CUC) 501 097 €

Technopôle

Fonctionnement 750 000 €

Total SMC 6 593 255 €

Répartition du fi nancement des investissements sur le site U de Cherbourg-Octeville(part SMC en vert)

Etat (€) CRBN (€) SMC (€) Europe (€)

Total TTC (€)

Hall Technologique 762 000 252 000 1 016 000 762 000 2 792 000

Hall Sports Bâtiment 710 000 1 229 000 1 331 000 3 270 000

Hall Sports Equipments 153 000 153 000

Bibliothèque MDE Antenne

Médic1 735 000 400 000 585 000 2 720 000

Bibli MDE AMS Equipements 690 000 690 000

Ateliers 100 000 100 000 200 000 400 000

Ateliers Equi-pements 65 000 65 000

Amphithéâtre (études) 124 223 124 223

VRD (pour mémoire hors

CPER)800 000 800 000

Total 4 215 000 1 981 000 4 056 223 762 000 11 014 223

Batiment DEUG et Ecole d’Ingénieurs de Cherbourg

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Prochainement

BureauLundi 23/11 – 16h30

au SMC

Comité SyndicalVendredi 11/12 –

14h30à Valognes

JJ BeauruelDirecteur

Tél. : 02 33 53 57 12Fax : 02 33 53 13 [email protected]

www.cotentin.org

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Quel lien producteur-consommateur sur le Pays du Cotentin ?

Une étude a été menée pendant 6 mois afi n d’identifi er les types de cir-cuits courts -circuits de vente comp-tant au plus un intermédiaire entre le producteur et le consommateur- existant sur le Pays du Cotentin. Elle avait également pour but de proposer des actions à mettre en place pour développer ce mode de commercia-lisation sur le territoire. Explications.

Dans le cadre de la mise en œuvre du programme européen LEADER, et pour initier sa dynamique sur le Pays du Co-tentin, une étude a été menée au cours des six derniers mois par une jeune in-génieure stagiaire. L’étude avait pour but exact de réaliser un état des lieux de l’offre en circuits courts en Cotentin.Les circuits courts re-groupent l’ensemble des modes de commerciali-sation mettant en œuvre au maximum un inter-médiaire entre le pro-ducteur et le consom-mateur. Il en existe différents types : vente directe à la ferme, vente sur les marchés, vente par des collectifs d’achats ou des AMAP (Associations pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne), vente à des res-taurants ou des restaurants collectifs, vente par l’intermédiaire de super-marchés sans passer par les centrales d’achats….

Pour obtenir ces informations, des en-tretiens ont eu lieu avec des acteurs du territoire comme la Chambre d’Agri-culture de la Manche, Cotentin Réseau Rural, l’Association Tourisme et Ter-roirs de la Manche, le Groupement des Agriculteurs Biologiques de la Manche, etc.Les producteurs, restaurateurs, restau-rants collectifs et campings ont égale-ment été contactés par le biais d’en-quêtes papier.Les informations récoltées au cours de

cette étude ont permis de dresser un état des lieux des producteurs propo-sant leurs produits, ainsi que des res-taurants collectifs utilisant des pro-duits locaux.Ces rencontres ont permis d’identifi er des tendances :

Les producteurs ont montré un in-térêt vis-à-vis des circuits courts puisqu’ils aime-raient mettre en place un de ces modes de com-merc ia l i sat ion, afi n de diversifi er leur activité agri-

cole. Cependant, ils ont également fait part d’un manque d’information impor-

tant sur ce sujet, ne sa-chant pas exactement à quoi correspondaient les circuits courts, et quels étaient leurs atouts et contraintes.Les restaurateurs utili-sent en grand nombre des produits locaux, mais signalent des pro-blèmes d’approvisionne-ment notamment pour des raisons de quantité.Les restaurants collectifs montrent une motiva-

tion importante à utiliser ces produits, identifi ant mal des fournisseurs en pro-duits locaux. Le niveau d’utilisation de produits locaux est très variable selon les restaurants.Les campings sont peu nombreux à pro-poser des produits locaux dans leurs magasins et ne montrent pas une moti-vation importante à ce sujet (pour des raisons de faible demande de la part des clientèles).

Pour développer les circuits courts sur le territoire, différents enjeux doivent « trouver des réponses ».

Les restaurants collectifs

montrent unemotivationimportante

Programme LEADER Changer de mode de

distribution ?

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Les marchés publics ne sont pas adap-tés aux producteurs locaux, les lots sont trop gros, et la provenance géo-graphique ne peut être utilisée comme critère de choix.Il existe un manque de structuration de la profession agricole, qui freine l’iden-tifi cation des producteurs potentiels et également un manque d’équipements mis à disposition des agriculteurs afi n de transformer leur production.On observe aussi une faible connais-sance de ce type de commercialisation de la part des producteurs et parallèle-ment une diffi culté d’identifi cation des motivations des clientèles.

Un problème d’approvisionnement des restaurants collectifs

Pour répondre à ces enjeux, des idées d’actions peuvent être proposées :Mettre en place une plateforme de commer-cialisation qui regroupe-rait plusieurs types de produits et faciliterait l’approvisionnement des restaurants et restau-rants collectifs.Elaborer un catalogue regroupant l’ensemble des producteurs qui proposent leurs pro-duits en circuits courts à l’échelle du Pays du Cotentin.Adapter les appels d’offre des marchés

publics des restaurants collectifs pour intégrer des produits locaux notam-ment en utilisant des critères environ-nementaux ou en favorisant les petits lots.Mettre en réseau les producteurs pour leur permettre de s’associer ponctuel-lement ou à plus ou moins long terme pour pouvoir répondre à certains ap-pels d’offre.Favoriser l’installation de producteurs en circuits courts en maintenant l’agri-culture locale, ou en contractualisant un producteur et une collectivité : la collectivité aide le producteur à s’ins-taller, et celui-ci fournit en échange une partie de ses produits à la collec-tivité.Elaborer un guide sur les circuits courts à destination des producteurs avec des témoignages et en listant les dé-

marches à suivre pour se lancer dans un tel pro-jet.Proposer des formations aux producteurs pour la transformation, la vente ou la communication.Mettre en place des échanges avec d’autres territoires pour per-mettre aux producteurs d’étudier ce qui se fait ailleurs en France et à l’étranger.Adapter les équipements

existants et informer les agriculteurs sur les aides disponibles pour fi nancer

de nouveaux équipements de transformation.Poursuivre le travail en cours : connaître les attentes des consommateurs et des grandes surfaces commercia-lisant ces produits.

Ces idées d’actions donneront lieu à des échanges auprès des élus afi n de les préciser et de les adapter. Des fi ches actions seront par la suite élaborées et proposées afi n de mettre les actions en place sur le Pays du Cotentin.

Maud Mareuge

Les marchéspublics ne sont pas adaptés aux

producteurslocaux

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Sylvia PelleauChargée de

mission LEADERTél. : 02 33 53 57 12Fax : 02 33 53 13 [email protected]

www.cotentin.org

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Prenez des agriculteurs motivés et des scientifi ques à la pointe, vous obtenez le Sileban. Ajoutez-y le Syn-dicat Mixte du Cotentin, porteur ins-titutionnel de la démarche, voilà la recette pour réussir un Pôle d’Excel-lence Rural (PER) ! Grâce à ce projet, la plate forme technologique du PER, équipement performant au service d’une fi lière légumière et horticole innovante vient d’être mise en ser-vice. Visite sur place.

Avant de découvrir cet équipement, rappelons-nous comment le Syndicat mixte du Cotentin s’est impliqué dans ce domaine apparemment bien loin de ses compétences. Début 2006, le Syn-dicat mixte du Cotentin est contacté par le SILEBAN : un ambitieux projet se dessine, mais doit être porté par un « institutionnel » pour aboutir. Ce projet consiste à expérimenter puis transmettre auprès des producteurs légumiers des techniques culturales in-novantes qui allient production et prise en compte de l’environnement.Face à l’intérêt de cette initiative, le Syndicat mixte se mobilise et soutient le projet à travers sa compétence de portage du Pays. Cette mobilisation a porté ses fruits, car la candidature sera retenue à l’appel à projet « Pôle d’Excellence Rural ». Aujourd’hui, les travaux se fi nalisent et les expérimen-tations sont commencées.

Des équipements performants bientôt opérationnels !

M. LARSONNEUR, directeur du SILE-BAN nous ouvre les portes de la « pla-teforme technologique ». Cet outil jusque là inexistant en Basse-Norman-die vient d’être achevé ; il comprend trois types d’équipements :

- Une serre scientifi que divisée en 4 unités de 150 m² dédiées à tester les méthodes de désherbage ou de lutte contre les ravageurs tels que les li-maces, les rotations et la qualité du sol ou encore l’infl uence des conditions environnementales sur les itinéraires culturaux.

- Deux enceintes climatiques de 10 m² qui permettent de contrôler l’am-biance : température, hygrométrie et photopériode, éclairage… Les expéri-mentations peuvent alors être réali-sées indépendamment des conditions climatiques ou de la saison. Cet ou-til aide à mieux connaitre le cycle de vie des bio agresseurs du poireau par exemple ou encore à tester des lots de semence.

- Une serre de transfert qui permet de tester les fi lms plastiques, les tech-niques d’irrigation et de fertilisation pour des productions optimales de mâche ou autre produits. Cette serre est également un outil de démonstra-tion, car il s’agit bien de transférer aux producteurs l’ensemble des connais-sances issues de ces expérimentations et de leur proposer des outils d’aide à la décision...

Serre de transfert

Le SMC et le Sileban : pour une agriculture

innovante en Cotentin

Vers un nouvel appel à Projet du Pôle d’Excellence

Rurale

Suite à l’appel à projets « pôles d’excellence rurale »lancé par l’Etat en décembre 2005, 379 projets ont été labellisés au niveau national. Dans la Manche, les PER portent sur les éner-gies renouvelables et l’éco bâtiment ( Eco site du Fleu-rion), les métiers d’art , la diffusion des nouvelles tech-nologies ou encore un pôle numérique pour le maintien et l’amélioration des services aux publics. Face au succès de ce premier appel à projet, un deuxième cycle de pôles d’ex-cellence rurale sera prochainement en-gagé et devra ré-pondre davantage aux demandes en matière de services au public ou encore d’emploi.

Enceinte climatique

Serre scientifi que

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Dans le Cotentin, plus de 350 légumiers du Val de Saire et de la Côte Ouest participent avec les acteurs de cette fi lière à la dynamique éco-nomique du territoire. Si les surfaces en légume restent constantes, le nombre d’exploitations diminue chaque année : les exploitants agricoles doivent relever des défi s économiques croissants, répondre à l’évolution des attentes des consomma-teurs, tout en accordant une attention toujours plus grande à la préservation environnementale dans cette zone fragile du littoral.

Des expérimentations pour répondre aux enjeux de la fi lière légumière

Pour faire face à cette mutation, le SILEBAN, cherche à développer des techniques et procé-dés de production inno-vants. Jacques DUBOIS, responsable scientifi que du SILEBAN nous ex-plique que les produc-teurs peuvent adapter leurs itinéraires de pro-duction par une multi-tude de facteurs. Ainsi choix des substances et variétés utilisées, rotation, conditions optimales de traitement, ou encore lutte biologique intégrée sont autant de réponse pour arriver à cet équilibre environnement / production.

Des programmes de recherche déjà engagés

Sans attendre la fi n des travaux, des programmes de recherche ont été en-gagés :- les fl eurs comestibles : la production de pensées comestibles pour une utili-sation agro-alimentaire- la modélisation, pour mieux connaitre le cycle de vie d’une maladie et ra-vageur du poireau et ainsi optimiser les traitements pour en diminuer le nombre

- la faune auxiliaire: reconnaitre et va-loriser la faune indigène, biodiversité nécessaire pour protéger les cultures

des maladies et rava-geurs.La « plateforme techno-logique » sera également un outil de compétitivité support à la réalisation de nombreux autres pro-jets. LE SILEBAN, est ainsi pilote d’un programme d’échange européen IN-TERREG IV avec le Kent en Angleterre.

Un partenariat diversifi é

Un Pôle d’Excellence Rural est basé sur le principe de partenariat public-pri-vé. Ainsi les organismes de producteurs

et agro fournisseurs ont été largement impliqués dans la défi nition du pro-jet.

Enfi n le fi nancement est largement partagé : pour un coût total de 1,2M d’euros, le Conseil Gé-néral, le Conseil Régio-nal et l’ETAT participent à près de 80% du projet. Le Syndicat mixte n’est pas en reste puisqu’il a apporté, grâce à des

contributions volontaires des commu-nautés de communes, une participation de 75 000€ au fi nancement des VRD, le reste étant fi nancé par le SILEBAN.

Pour le SILEBAN nous affi rme le di-recteur : « le PER est un pari réussi puisque la plateforme technologique est opérationnelle et que les premiers programmes de recherche sont réalisés et bien d’autres à venir… »

Un nouvel appel à projet sera lancé en 2010 et devrait mettre en avant le thème des services au public.

Linde Henker

Concilier lesexigences de

fi nanceurs, touten répondant aux

attentes desproducteurs.

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Quelques mots sur le SILEBAN

Le SILEBAN société d’Investissement et de développement des cultures Légu-mières et horticoles en Basse-Normandie, situé à Gatteville le Phare, a été crée en 1976. Organisé en GIE (Groupement d’Intérêt Econo-mique), ce pôle ré-gional de recherche d’expérimentation et d’innovation ras-semble au sein de ses membres l’en-semble des parte-naires de la fi lière légumière et horti-cole : organismes de producteurs, syndi-cats de producteurs, agro fournisseurs ou chambre d’agricul-ture. Avec un per-sonnel permanent de 22 personnes dont 7 ingénieurs et 4 tech-niciens, le SILEBAN est l’une des plus importantes des 22 stations en France et son activité rayonne à l’échelle régio-nale.

Linde HenkerChargée de

mission PaysTél. : 02 33 53 57 12Fax : 02 33 53 13 [email protected]

www.paysducotentin.fr

Page 8: Echo des Syndicats mixtes - novembre 2009

Le 22 septembre dernier, le Syndicat Mixte du SCOT a validé la phase d’éla-boration du Projet d’aménagement et de développement durable (PADD).

Elément central du SCOT, le PADD constitue l’expression d’une volonté politique envisagée comme un projet à long terme : un scénario de dévelop-pement pour le territoire du Cotentin.

Le P.A.D.D. est donc à la fois l’aboutissement d’une réfl exion prospec-tive sur l’évolution du territoire, d’une déci-sion politique sur le fu-tur souhaitable pour ce territoire, et le départ d’un processus d’évalua-tion de la cohérence du projet qui sera poursuivi dans le cadre du Docu-ment d’Orientations Gé-nérales (DOG).

Un projet ambitieux pour le Cotentin

« Pays du Cotentin 2030 – Un Pays qui s’ouvre et s’organise pour se réinven-ter et développer ses activités » : le titre du projet de PADD en révèle les principales orientations.

Le scénario de développement retenu affi rme des objectifs de positionne-ment du territoire :• Ouverture vers l’extérieur : valori-

ser les 4 façades « maritimes » du Pays du Cotentin

• Décloisonnement : liaisons est-ouest et ouverture vers le grand ouest et le sud de l’Europe Déve-loppement de la « colonne verté-brale » de la RN13

• La « dorsale verte et bleue »

Le scénario prend également des orien-tations en matière d’aménagement du territoire. A ce titre, le PADD défi nit les polarités du Pays du Cotentin. Il af-fi rme 4 niveaux de pôles :

• Le pôle principal• Les pôles stratégiques• Les pôles d’équilibre• Les pôles de proximité

Il défi nit également des secteurs d’aménagement :

• les pôles de l’agglomération Cherbourgeoise,

• de Valognes et de Carentan• le développement du littoral• les milieux naturels embléma-

tiques

Un projet largement concerté

Enfi n, il recherche la va-lorisation du territoire en développant les trois trames du Cotentin : La trame des activités hu-maines, la trame natu-relle du pays, et le volet littoral.

Le SCOT a souhaité as-socier de nombreux ac-teurs à l’élaboration de

ce PADD, dans une logique de concer-tation. Ainsi, le projet de PADD a été présenté à trois reprises au cours de séminaires SCOT, en fonction de son degré d’élaboration. Le Syndicat Mixte a également souhaité aller à la ren-contre des élus des communes et des EPCI du Cotentin, pour leur présenter le projet et recueillir leurs remarques et leurs contributions. Les mois de no-vembre et décembre seront consacrés à la concertation vers le grand public, avec la tenue d’expositions aux sièges des collectivités membres du SCOT, la communication par voie de presse, et enfi n la tenue d’une réunion publique à destination de la population, qui se tiendra le 14 décembre à Valognes.

E Lehmann

«Pays du Cotentin2030 - Un Paysqui s’ouvre et

s’organise pour seréinventer et

développer sesactivités»

Séminaire SCOT du 7/07/2009

Un Projet d’aménagement et de développement

durable pour le cotentin

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Prochainement

Atelier HABITAT20 novembre 2009

09h30 - 12h00Grande salle fêtes

St Sauveur le Vicomte

Présentation PADD aux PPA

20 novembre 2009 14h00 - 16h30

Grande salle fêtes St Sauveur le Vicomte

Présentation PADD aux associations20 novembre 2009

17h00 – 18h30Grande salle fêtes

St Sauveur le Vicomte

Atelier Economie24 novembre 2009

09h30 - 12h00CC Cotes des Isles

Barneville-Carteret

Atelier Usages de la mer

24 novembre 2009 14h00 - 16h30

CC Cotes des IslesBarneville-Carteret

Atelier transport et énergie

24 novembre 2009 17h00 - 18h30

CC Cotes des IslesBarneville-Carteret

Comité Syndical27 novembre 2009

16h00-1700 Salle des Conseils

CUCRéunion publique

Présentation PADD14 décembre 2009

20h30 22h00Salle Léopold Delisle

Valognes

Page 9: Echo des Syndicats mixtes - novembre 2009

Carte de Synthèse du Projet

d’aménagement et de

développementdurable pour le

cotentin

La « trame verte et bleue », c’est quoi ?

Notion introduite par le «Grenelle de l’environnement», la trame verte et bleue a pour objectif d’as-surer une continuité biologique entre les grands ensembles na-turels et les milieux aquatiques, pour per-mettre la circulation des espèces sauvages.

La trame verte est défi nie comme les grands ensembles na-turels et les corridors les reliant ou servant d’espaces tampons.

Elle est complétée par une trame bleue formée des cours d’eau et masses d’eau et des bandes végéta-lisées le long de ces cours et plans d’eau.

C o n c r è t e m e n t , l’identifi cation de la trame verte et bleue consiste à identi-fi er les corridors, ou continuités écolo-giques, empruntés par la faune et la fl ore sauvages pour com-muniquer et échan-ger entre noyaux ou cœurs de biodiversité.Cette trame doit être prise en compte dans l’élaboration des pro-jets de documents d’urbanisme et de planifi cation.

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Emmanuel LEHMANNChargé de

mission SCOTTél. : 02 33 53 57 12Fax : 02 33 53 13 [email protected]

http://cotentin.proscot.fr

Page 10: Echo des Syndicats mixtes - novembre 2009

Le SMCT a fait le choix de favoriser la communication de proximité auprès de la population en alliant prestation de services et les actions réalisées par ses propres agents pour obtenir des résul-tats. « Pour convaincre de l’intérêt du tri sélectif, il faut du personnel sur le terrain »

Le Rôle de l’Ambassadeur de tri :

• Informer et sensibiliser les habi-tants en porte-à-porte et les pu-blics relais

• Participer à des réunions publiques• Animer des stands dans des lieux

publics• Gérer le numéro d’information sur

la collecte• Réaliser des anima-

tions dans les écoles °Assurer le contrôle qualité des collectes

• Collecter des don-nées et les analyser (tonnages, rende-ments, erreurs de tri)

• Identifi er les dys-fonctionnement et engager des actions correctives

• Actualiser la base de données infor-matique…

« Optimiser la collecte sélective grâce à une communication orale de proximi-té (porte-à-porte) et d’assurer le suivi qualitatif et quantitatif des déchets valorisables. »

Le Syndicat mixte dispose aujourd’hui de 3 ambassadeurs de tri à temps com-plet.

La sensibilisation« 40% des habitations ont

été visitées »

Sensibiliser les habitants est essentiel dans une optique de sensibilisation sur le tri sélectif. Cette démarche permet la réduction du tonnage de déchets à enfouir.Il est donc important de communiquer sur la démarche et les enjeux environ-nementaux, afi n d’impliquer le plus grand nombre d’individus et les faire adhérer tout en les rendant acteurs. Il faut bien sûr informer, mais il est

tout aussi important de convaincre.Pour cela, la collectivité intervient sur les foires et festivals saisonniers afi n d’informer et de responsabiliser la popu-lation sur les intérêts du tri sélectif.

Education« Plus de 40 classes

rencontrées »

Les ambassadeurs du tri assurent éga-lement des animations en milieu sco-laire afi n d’éduquer et sensibiliser sur la question des déchets.

Au-delà du tri, ces animations abor-dent, dès le cours moyen, la théma-tique de l’éco-consommation. Il s’agit, à l’aide d’ateliers, de mettre les jeunes en situation et de les respon-sabiliser au sujet de l’impact de notre mode de consommation sur notre pro-duction de déchets. Au gré des ateliers comme la « liste de courses » ou en-core la « commande de fournitures sco-laires », le message est qu’en achetant différemment (moins d’emballages) chacun peut diminuer sa production de déchets.

« Pour convaincre de l’intérêt du tri sélectif, il faut

du personnel sur le terrain »

Visite du centre de tri

Ordures ménagères : il faut communiquer

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Page 11: Echo des Syndicats mixtes - novembre 2009

Sur l’année scolaire 2008/2009, le CPIE (Centres permanents d’initiatives pour l’environnement) du Cotentin est in-tervenu auprès de 24 classes des com-munautés de communes de la Côtes des Isles, de la Vallée de L’Ouve, de Ste Mère Eglise, des Pieux. Ces animations ont bénéfi cié à un total de 460 élèves (plus 99 pour les classes supplémen-taires).

Les animations réalisées

La visite des installations de traitement ont eu un intérêt pédagogique très grand aux dires des enseignants et des parents d’élèves accompagnateurs ! « La visite à l’installation du centre de tri et d’enfouissement a suscité chez des parents accompagnateurs l’en-vie de mieux trier » se-lon Mme Lefevre, ensei-gnante à Chef du Pont.Pour quelques classes, le CPIE du Cotentin est in-tervenu sur la phase 3 : visite d’une exposition à Barneville Carteret, classe de St Maurice en Cotentin, étude appro-fondie des emballages ramenés par les enfants et dépôts dans les conteneurs de la commune.

Pour plusieurs classes, le tri des dé-chets, en particulier du papier, a été mis en place dans l’école à la suite de ce travail ou a été amélioré et com-plété pour celles qui avaient déjà or-ganiser le tri des papiers. Cette action étant selon les cas à l’initiative des élèves et/ou des enseignants (écoles de Chef du Pont, de St Maurice en Co-tentin, de Ste Mère Eglise).

Interventions de la presse

Les enseignants ont été informés, en particulier à partir de janvier 2009, de l’intérêt de faire venir la presse lors d’une animation ou lors d’une présen-tation des travaux d’élèves : plusieurs classes ont effectivement contacté

les correspondants locaux permettant ainsi de communiquer sur ces actions

de sensibilisation au tri des déchets : cela a concerné entre autres les écoles de Chef du Pont, Picauville, Ste Ma-rie du Mont, St Maurice en Cotentin.

Evaluation par les enseignants

Le bilan est très positif, les enseignants se disant tous satisfaits, voire très

satisfaits, de ces interventions et ce tant dans le contenu que dans la péda-gogie et moyens utilisés.

Charles Lecœur

Des animations scolaires en

collaboration avec le CPIE »

2008-2009et bientôt 2010

Tri sélectif

Le CPIE du cotentin

Le Centre Perma-nent d’Initiatives pour l’Environne-ment du Cotentin se positionne ainsi comme une asso-ciation de dévelop-pement territorial intégrant des ob-jectifs de protec-tion patrimoniale, de valorisation éco-nomique durable et d’éducation de tous les publics à l’Environnement et au Développe-ment Durable.

Labellisé C.P.I.E. en 1993, le Centre Permanent d’Ini-tiatives pour l’Environnement (C.P.I.E.) du Coten-tin, est géré par l’association Vivre en Cotentin, créée en 1985.

Depuis 20 ans, cette structure as-sociative exerce ses activités, dont les animations pé-dagogiques dans les écoles pour le compte du SMCT.

Animation scolaire

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Charles LecœurAdjoint administratifTél. : 02 33 40 27 61Fax : 02 33 53 13 21

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Page 12: Echo des Syndicats mixtes - novembre 2009

Une nouvelle campagne sur la réduction des

déchets.Le principe de la Semaine est de sensi-biliser tout un chacun à la nécessité de

réduire la quantité de déchets que nous produi-sons et donner des clés pour agir au quotidien. Elle s’adresse aussi bien aux institutions et collec-tivités qu’aux scolaires et au grand public.

La Semaine Européenne de la Réduction des Déchets, inscrite dans le cadre de la campagne nationale «Ré-duisons nos déchets, ça déborde», est un moment fort de mobilisation.

La Réduction des déchets : un enjeu envi-ronnemental, sanitaire et fi nancier.Le gaspillage de matières premières né-cessaires à la fabrication des objets et au transport des déchets provoque l’épuise-ment des ressources naturelles.

La production et la gestion des déchets posent des questions de sécurité sanitaire et de santé publique. Leur élimination contribue à la pollution des sols, des eaux et de l’air.

Elle nécessite des installations de traite-ment toujours plus importantes, dont le coût fi nancier est répercuté dans le prix des produits que nous achetons et des im-pôts et taxes que nous payons.Du 21 au 29 novembre 2009, des actions de sensibilisation à la réduction des déchets

seront organisées dans toute l’Europe, par diverses parties prenantes (réseaux associatifs, écoles, universités, adminis-trations, entreprises, etc.) et cibleront différents publics (grand public, salariés, écoliers, etc.).

A l’origine du projet basé sur le modèle de la Semaine française de la Réduction des déchets, plusieurs autorités publiques nationales ou régionales : l’ADEME (qui assure la coordination du projet), le ré-seau européen ACR+ (secrétariat), l’ARC (Catalogne), l’IBGE (Région Bruxelles-Ca-pitale), le LIPOR (Porto).

D’autres pays et régions européens dont la Belgique (régions wallonne, fl amande), l’Estonie, l’Irlande, l’Italie, l’Espagne

(provinces des Astu-ries, Gipuzkoa, Iles Baléares, Navarre, Valencia), le Por-tugal, la Roumanie (Arges), la Suède et le Royaume-Uni (Grand Londres, Ville de Belfast, Angle-terre de l’est, Ecosse et Pays de Galles) ont émis le souhait de

rejoindre ce mouvement de mobilisation pour l’édition 2009.

Ce programme refl ète le désir de l’Europe d’inclure la dimension environnementale dans toutes les politiques européennes pour contribuer ainsi au développement durable.

Pour en savoir plus : www.ewwr.eu, http://reduisonsnosdechets.fr

Imprimé en 600 exemplaires par

l’imprimerie Lerévérend, Valognes.

ISN : 2104-0850

Directeurs de la publication :

les présidents des syndicats mixtes

Crédits photo :S Pelleau, Site Uni-versitaire, SILEBAN,

SMCT, SCOT

Numéro 2Novembre 2009