Écho des Caps n° 1325

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00] écho des caps n° 1300 • vendredi 6 juillet 2012 ] Ville de Saint-Pierre Hebdomadaire municipal gratuit n° 1325 29 mars 2013 des ≥ Décès d’Andrée LEBAILLY AU REVOIR ACADÉMIE ! Enseignement privé Forte mobilisation p. 09 Le Butokuden Dojo en Nouvelle-Écosse p. 10-11 ≥ Judo ≥ Sur l’agenda du Sénateur-Maire ≥ Éducation l’écho c aps Archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon Réunion du CFL, Salon du livre... p. 03 et 08 Le mardi 2 avril à 20 h 30 © Jean-Jacques Oliviero Évènement Ciné

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Echo des Caps, journal de la Ville de Saint-Pierre

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00] écho des caps n° 1300 • vendredi 6 juillet 2012

]Ville de Saint-PierreHebdomadaire municipal gratuit n° 1325 29 mars 2013

des

≥ Décès d’Andrée LEBAILLYAU REVOIR ACADÉMIE !

Enseignement privéForte mobilisation p. 09

Le Butokuden Dojoen Nouvelle-Écosse p. 10-11

≥ Judo≥ Sur l’agenda du Sénateur-Maire ≥ Éducation

l’écho capsArchipel de Saint-Pierre-et-Miquelon

Réunion du CFL,Salon du livre... p. 03 et 08

Le mardi2 avril

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02] écho des caps n° 1302 • vendredi 28 septembre 201202] écho des caps n° 1305 • vendredi 19 octobre 2012

Tabac, alcool,drogue…Un projet de la PJJ et de l’APS

≥ prévention

La Protection Judiciaire de la Jeunesse et l’Association Action Prévention Santé ont sollicité les jeunes pour créer des illustrations préven-tives sur le thème des consommations à risques (tabac, alcool, drogues).Ce projet s’est mis en place en partenariat avec la Municipalité de Saint-Pierre qui par le biais de l’Écho des Caps diffuse chaque semaine undessin sur la prévention estimant que « mieux informés sur les drogues et toutes les autres sortes d’addictions, les jeunes seront aussi mieuxprotégés ». •

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Dossier préparé par Jean-Louis Mahé écho des caps n° 1325 • vendredi 29 mars 2013 [03

Sur l’agenda du Sénateur-Maire

≥ Conseil national de la FNESR

Mme Karine Claireaux a participé fin février à l’Assemblée Nationaleau Conseil national de la Fédération Nationale des Élus Socialisteset Républicains dont elle est membre du Bureau depuis 2006.Pierre Cohen (notre photo), le président de la FNESR, a rappelé« que la tâche aujourd’hui est immense et le contexte politique iné-dit avec une Majorité gouvernementale et parlementaire et uneMajorité de Gauche des collectivités territoriales ».« Notre objectif est de préserver cette Majorité et d’accompagner lechangement national engagé », a souligné Pierre Cohen ; « nous réaffirmons notre volonté d’être associé au processus deconstruction des politiques publiques nationales ».Pierre Cohen est formel : « La FNESR se doit d’accompagner lesélus locaux dans une parfaite maîtrise des réformes nationales carils sont les premiers pédagogues de la politique du GouvernementAyrault ».C’est aussi le sens du message qu’a souhaité faire passer le Pre-mier Secrétaire du PS, Harlem Désir, qui, en conclusion des tra-vaux du Conseil national, a appelé chacun « à répondre à l’impa-tience des Français qui subissent la crise. Les élus incarnent uneprésence indispensable sur nos territoires, ils sont les premiersrelais pour expliquer le sens de l’action de la Majorité mais aussipour exprimer les attentes des citoyens ».

≥ Salon du livre : inauguration de l’espace « Les outre-mer, Terres de culture »

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Le Sénateur de l’Archipel s’est rendu au Salon du Livre de Parisjeudi 21 mars répondant ainsi à l’invitation d’assister au vernissagedu stand « Les outre-mer, Terres de culture » inauguré par leministre des outre-mer M. Victorin Lurel. Sur cet espace étaient regroupés les représentants des 3 océans :l’Océan Atlantique avec la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique,Saint-Barthélemy, Saint-Martin et Saint-Pierre-et-Miquelon ;l’Océan Indien avec La Réunion et Mayotte ; l’Océan Pacifique avecla Polynésie française et la Nouvelle-Calédonie.

Cet événement a permis au public de découvrir la richesse, l’origi-nalité et la qualité des productions éditoriales des outre-mer,représentés cette année par plus de 100 auteurs et 50 éditeurs.Alexis Gloaguen a été invité à participer à ce Salon du Livre au titre de l’Archipel. •©

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LEBAILLYACADÉMIE !

« Bonjour Académie ! Bonjour TurdusMusicus, bonjour tout le monde » ! Cesmots, nous ne les entendons plus depuisquelques années ; sur fond du cri du huartà collier, chaque mardi matin à la radio,Roselle et Andrée lançaient ainsi larubrique de l’Académie de l’Île aux Vain-queurs, une Académie née de l’imaginationdébordante d’Andrée Lebailly !

Ces mots nous ne les entendrons plusjamais car Andrée, notre amie Dédée, nousa quittés un mardi de mars pour « desrivages où tout n’est que mystère » commel’a joliment écrit Mathurin le poète !

Andrée nous a quittés. Trop tôt. Et la mort,sa mort est injuste. Nous tous, ses col-lègues et amis sommes sincèrementtristes.

Andrée, artiste dans l’âme, était surtout etavant tout une immense professionnelle del’audiovisuel qui nous laisse en héritagequantités d’archives, radiophoniques ettélévisuelles. Elles témoignent toutes deson inventivité, de sa créativité, de sa géné-rosité et de sa passion pour l’histoire engénéral et pour l’histoire de son Archipel enparticulier.Avec Aurélien, Richard et Françoise, Andréefait partie des pionniers qui ont tout inventé

à Radio Saint-Pierre avec le concours deMichèle et de Denise (toutes deux plus dansl’ombre mais d’une redoutable efficacité) etde Louis et Robert les techniciens.

Quelques heures après son décès quandClaire, la journaliste de SPM 1ère, est venuerecueillir mes souvenirs de 30 ans de com-plicité professionnelle et amicale avecAndrée, je lui ai précisé que l’image que jegarderai d’Andrée c’est celle d’une profes-sionnelle très rigoureuse – elle ne toléraitpas la médiocrité - qui a marqué la grandeet belle époque de la radio et de la télévisionà Saint-Pierre et Miquelon.L’émission « Le Commissaire Perplexe etMadame Yvonne » restera à jamais gravéedans ma mémoire. Le concept était totale-ment novateur pour la radio locale del’époque.

Pour prouver au Directeur de la station qu’ilétait possible de « faire de l’audience » (onne parlait pas encore d’audimat) le soir enradio face à la concurrence de la télévision,Andrée avait décidé de créer une émissionpolicière quotidienne autour du Commis-saire Perplexe (Andrée m’en avait confié lerôle) et de sa fidèle collaboratrice MadameYvonne alias Chantal Girardin. Toutes lesénigmes écrites par Andrée elle-mêmeavaient pour cadre des lieux stratégiques de

l’Archipel. Meurtres, vols, agressions…Andrée imaginait minutieusement tout cequi fait le quotidien d’un commissariat etmettait en scène de nombreux personnagespour lesquels elle écrivait chacun des rôles.Au-delà du succès que l’émission rencon-tra, la performance résidait dans l’écriturede chacun des épisodes, cinq par semaine.Fallait-il en avoir de l’imagination pour rem-plir cette tâche au quotidien trois moisdurant ! Andrée avait dix idées à la seconde,un potentiel exceptionnel, une vitalité et uneforce de travail incroyable.

Quelques années plus tard, à l’arrivée deJean-Jacques Oliviero aux commandes denotre équipe, Andrée comprit très vitequ’elle pourrait avec lui travailler enbinôme. D’abord professionnellement puispour la vie, Andrée et Jean-Jacques ont unileurs talents respectifs au bénéfice desauditeurs et des téléspectateurs de Saint-Pierre et Miquelon. Chacun d’entre vous, amis lecteurs, avaitsans doute en mémoire qui « Le passé re-composé » ; qui « Si le temps le Permet » etses nombreux reportages et séquences ci-blées ; qui « Les Archives du Presbytère » ;qui « Le Manigot » ; qui « Viens pas pilerdans mes ripes ! », et tous les contes écritsspécialement pour Noël…la liste est loind’être exhaustive.Ensemble, Andrée et Jean-Jacques ont créédes concepts qui ont fait les belles heuresdu service public de l’époque. Le tout auservice du public. « Respecter toujours le public », ce conseilqu’Andrée me donna dès mon embauche audébut des années 70 est un enseignementqui ne m’a jamais quitté depuis !

D’une curiosité presque encyclopédique,cultivée, passionnée par la langue françaiseet par les mots, Andrée, avec le soutien deJean-Jacques, se lança avec brio dansl’écriture de contes, de poèmes et d’un livred’histoire qui fait autorité. Ils ont ensemble créé « Le Théâtre des Qua-tre Temps » pour mettre à l’honneur deuxautres de leurs passions : le théâtre et lamusique.

Andrée, c’était un esprit libre et indépen-dant. Une femme au caractère bien trempé,d’une très grande probité et dotée de convic-tions. Des convictions qu’elle défendait bec

Décès d’Andrée AU REVOIR

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[ In memoriam ]

LEBAILLYACADÉMIE !

et ongles jusqu’au bout du bout du dernierargument ! Andrée n’était pas femme à re-noncer face à la difficulté.Pudique et discrète au point de ne pas pas-ser devant la devanture de la librairie quiexposait LES CONTES DU CHALIN, Andréedéveloppait aussi un grand sens de l’hu-mour allant même jusqu’à l’autodérision !Que de rires, que de fous rires, des engueu-lades aussi parfois dans nos bureaux dupremier étage de la radio comme on disait.Nous travaillions fort sans jamais nousdépartir de notre bonne humeur !

Nous sommes encore aujourd’hui une poi-gnée d’amis à penser, et nous en sommesconvaincus, que nous étions des privilégiésà pouvoir travailler aux côtés de cettefemme d’une valeur inestimable qui estcependant restée toute sa vie humble etmodeste !

Andrée nous a quittés. Trop tôt. Se sontenvolés avec elle les jolis oiseaux qu’elledessinait chaque jour sur un coin de feuille.C’était sa façon bien à elle de se concentreren réunion, de témoigner de son passagedans nos bureaux pendant notre absence ouencore de signer un courrier amical.

Très Chère Académie, nous ne t’oublieronspas ! Dans le paysage audiovisuel local, tesidées d’Eugénie nous manquent. Cruelle-ment. • J.-L.Mahé

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Décès d’Andrée AU REVOIR

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≥ Les précurseurs

On situe l’arrivée du cinéma à Saint-Pierreentre 1905 et 1907. Une séance est confir-mée en 1907. Le cinéma était alors présentéau Joinville, probablement par MonsieurLalanne. L’entrée se payait quatre sous. Lecinéma à cette époque était bien sûr muet,mais un phonographe à large pavillon diffu-sait une musique qui accompagnait le film.En 1909, il y aurait eu une séance de ciné-matographe dans le bâtiment de l’Œuvredes Mers.

En 1911, un incendie se déclare au cinémaJoinville. La cellulose des pellicules et lesprojecteurs à acétylène étaient très délicatsà manipuler et représentaient toujours undanger d’incendie. Cet incendie en fait pro-voqua une panique, mais fut sans gravité (ilest raconté avec beaucoup d’humour parHenriette Bonin dans son livre « Caniqueset boules de romequin »). Il eut pour consé-quence la fermeture momentanée de lasalle.Après la guerre de 14-18, il y eut régulière-ment des séances de cinématographe dansla salle du Foyer paroissial, place de l’Église.

En 1928, M. Emmanuel Cazier, ancien com-battant qui possédait un petit appareil PathéBaby, organise une projection dans la salledes Fêtes. Il a l’accord de la Municipalitépour organiser des séances hebdoma-daires, mais cela ne se fait pas sans heurtavec le Père Lissler qui tenait le cinéma duFoyer paroissial et qui sollicitait à son tourla location de la salle des Fêtes.

C’est finalement M. Auguste Maufroy qui,après avoir essayé la salle des Fêtes, de-mande en septembre 1934 l’autorisation deconstruire dans le centre-ville une vraiesalle de cinéma. Ce cinéma s’appellera « Ex-

celsior ». Situé à l’emplacement actuel de laBibliothèque municipale, il ressemblait àune élégante salle de théâtre et de l’avis deceux qui ont connu cette salle, elle est res-tée inégalée sur le plan esthétique. C’est dece cinéma que partira l’incendie qui dé-truira 17 maisons de Saint-Pierre le 18 juin1939. Ce fut la fin du cinéma « Excelsior ».C’est aussi le 11 juin 1934 que fut présentéle 1er film de cinéma parlant vu à Saint-Pierre.Il s’agissait du « Roi des resquilleurs », réa-lisé par Jean Devaivre avec le comédienmarseillais Rellys.Dans les années 50, on compte deux sallesde cinéma : « le Cinéma Cazier » appelé éga-lement « Cinéma Renaissance », et le « Ci-néma des Œuvres des Mers » appartenant auclergé catholique.

≥ Le Cinéma Cazier

Le « Cinéma Cazier » s’est installé dans unancien entrepôt d’alcool datant de la Prohi-bition. Sur le parterre, devant l’écran, unpetit poêle à charbon est porté au rougeincandescent pendant l’hiver ; les jours degros chauffage le tuyau du poêle qui tra-verse dans la largeur la moitié de la salleest rougi aussi sur plusieurs sections. Bienque le public considère qu’il y ait là quelquedanger pour sa sécurité, il apprécie enmême temps cette vision confortable et bonenfant à l’image du propriétaire du cinéma.La salle contient environ 400 places avec unbalcon où l’on étouffe sous le plafond trèsbas mais où aiment à se retrouver des habi-tués.

≥ Le Cinéma des Œuvres des Mers

La salle des Œuvres des Mers, plus vaste,est installée dans un ancien théâtre. Lessièges sont des chaises en bois pliables etfixées au sol.Là aussi il y a un petit balcon placé justesous le toit de chaque côté de la cabine deprojection et auquel on accède par desescaliers très étroits.À l’inverse du « Cinéma Cazier », aucuneissue de sécurité n’est prévue pour les bal-cons. En cas d’incendie, les spectateurs doi-vent sauter dans la salle. La hauteur n’estpas très élevée mais suffisante pour rendrel’opération pour le moins inconfortable. En revanche, la salle pouvait s’évacuer ins-tantanément grâce à deux larges portes à

battants placées sur les côtés vers le milieude la salle et donnant directement accès àl’extérieur. Les balcons, appelés aussi tri-bunes, sont interdits aux enfants nonaccompagnés. Assister au cinéma dans latribune est donc un privilège, un sujet d’or-gueil pour les enfants.

≥ Programmation

La population Saint-Pierraise fréquenterégulièrement les deux cinémas. Aux « Œuvres des Mers », il y a une séancepour les enfants le jeudi après-midi. Le côtédroit est réservé aux garçons, le côté gaucheaux filles. Un surveillant, instituteur del’école libre, prêtre ou civil, circule du côtédes garçons, tandis que les religieuses sur-veillent les filles qui sont aussi leurs élèvespendant les jours de classe. Cette surveil-lance n’est pas ressentie comme une vexa-tion par les enfants mais comme une sortede continuité, école, patronage, loisirs, viereligieuse, toujours contrôlée alors par lesadultes.Un film souvent montré le jeudi après-midiétait le « Tour du monde par deux enfants ».Autre caractéristique du cinéma religieux,l’organisation des séances spéciales lorsdes fêtes de l’école, pour la Saint-Louis, fêtedu Collège Saint-Louis de Gonzague ; pourla Saint-Joseph, en l’honneur des SœursSaint-Joseph de Cluny.En général, on présentait en ces occasionsdes films particulièrement mélodramatiquescomme « Les deux orphelines » ou « L’angeaux mains d’or ». Le Vendredi Saint, dansl’après-midi, on projetait « Golgotha » de Ju-lien Duvivier.Le programme des deux cinémas était à peuprès semblable. Les deux salles présentaienten avant programme des actualités Saint-Pierraises : des films d’amateurs tournés soitpar Monsieur Emmanuel Cazier, soit par leFrère André. Il s’agissait de séances de la viequotidienne dans les îles, ou de quelques cé-rémonies religieuses et militaires. Ces ac-tualités étaient très appréciées des specta-teurs. Il y avait aussi les actualités Pathé Gau-mont qui avaient environ deux mois de retard.Les séances du « Cinéma des Œuvres desMers » avaient lieu le mercredi soir, le jeudien matinée et le vendredi soir. Celles du« Cinéma Renaissance », le mardi et le di-manche soir. Une séance pour les enfantsexistait aussi le dimanche après-midi.

Le CinémaExcelsior, Cazier,

à Saint-PierreŒuvres des Mers, G.H.C

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Andrée Lebailly a collaboré à plusieursreprises à notre journal en rédigeantquelques articles liés à l’histoire de notreArchipel et à ses expressions ou encore enpubliant des contes de Noël qu’elle inven-tait de toutes pièces et qui étaient jolimentillustrés par Jean-Jacques Oliviero. Pour rendre hommage à Andrée, voici l’ar-ticle fort documenté qu’elle écrivit à notredemande sur l’histoire du cinéma à Saint-Pierre.

Par Andrée LEBAILLY

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Le CinémaExcelsior, Cazier,

[ patrimoine ]

à Saint-PierreŒuvres des Mers, G.H.C

≥ Concurrence ?

La quasi-totalité de la population allaitrégulièrement au cinéma, une fois parsemaine pour la majorité.C’est le « Cinéma des Œuvres des Mers »qui présenta le premier film américain encinémascope : « La Tunique », un filmd’Henri Koster sorti en 1953 avec RichardBurton, Victor Mature et Jean Simmons.Le « Cinéma Cazier » avait deux grands suc-cès qui revenaient très souvent : « Le voilebleu » de Jean Stelli avec Gaby Morlay etElvire Popesco ; « Nous irons à Paris », unfilm de Jean Boyer au cours duquel onentendait l’orchestre de Ray Ventura, ce quiplaisait énormément.De même, « Ademaï bandit d’honneur », deGilles Grangier avec Noël Noël, a fait long-temps la joie des spectateurs des « Œuvresdes Mers ».Les films présentés étaient le plus souventdes films français précédés de quelquescourts-métrages de Charlie Chaplin. Char-lot plaisait aux petits comme aux grands.Par la suite le cinéma américain prit uneplace plus importante.Il n’y avait pas de véritable opposition entreles deux cinémas. À part les quelquescaractéristiques soulignées plus haut, leurdifférence était plus théorique que réelle, lepublic étant le même dans les deux salles,et Monsieur Cazier et le Frère André ayantentre eux des rapports très amicaux.Témoignage de ces bons rapports et de l’ami-tié entre ces deux hommes : le Frère Andrém’a lui-même raconté que Monsieur Caziervenait avec sa femme Andréa aux séancesdu « Cinéma des Œuvres des Mers ». Dansces circonstances, Madame Cazier allaitregarder le film dans la salle et MonsieurCazier montait discuter avec lui dans lacabine de projection.

≥ Le G.H.C

M. Georges Haran succéda au Frère André en1956 comme gérant du « Cinéma des Œuvresdes Mers ».

Monsieur Haran ouvrit sa propre salle en1972, le cinéma G.H.C., dans le bâtiment oùse trouve actuellement la Caserne munici-pale des pompiers auquel on a redonné lenom de « Renaissance » en hommage àMonsieur Cazier.

J’ajouterai pour terminer que des expé-riences de ciné-club (film + discussion avecles spectateurs) ont aussi été organisées à

Saint-Pierre au « Cinéma des Œuvres desMers » avec l’École d’été de Toronto. •

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08] écho des caps n° 1325 • vendredi 29 mars 2013 Dossier préparé par Jean-Louis Mahé

Sur l’agenda du Sénateur-Maire

≥ Réunion du Comité des Finances Locales

Mme Karine Claireaux a participé le 19 mars dernier à la réunion duComité des Finances Locales dont elle est membre en sa qualitéde Maire de Saint-Pierre. Le CFL a décidé d’installer deux groupes de travail qui seront char-gés d’établir un diagnostic sur la situation financière des collecti-vités, et de formuler des propositions sur les six chantiers annon-cés par le Premier ministre lors de la conférence des Financespubliques locales et dont nous avons parlé dans notre précédenteédition. « Si les élus locaux contestent toujours la baisse des dotations, d’1,5milliard en 2014, et d’1,5 milliard supplémentaire en 2015, il nes’agit pas d’en faire un fétiche, mais plutôt désormais de trouverles points d’équilibre les plus intelligents », a affirmé André Lai-gnel (notre photo), le président du Comité des Finances Locales. Le premier groupe de travail adjoindra à la problématique de lapéréquation celle de la baisse des dotations, « deux sujets intime-ment liés », a déclaré André Laignel. Le deuxième groupe de travail s’occupera des quatre autres chan-tiers, dont certains sont « moins lourds » que le travail sur la péré-quation : les charges qui pèsent sur les collectivités ; les ressourcesfiscales ; l’accès au crédit ; et enfin la contractualisation.La prochaine conférence des Finances publiques locales aura lieufin juin. Chaque groupe devrait se réunir trois ou quatre fois pourprendre des décisions « d’urgence » avant la date-butoir de juin,qui correspond au bouclage des premiers arbitrages sur le Projetde loi de finances pour 2014. •

≥ Dîner à l’Élysée avec Bernard Poignant

Le Sénateur de Saint-Pierre et Miquelon, Maire de Saint-Pierre, aparticipé à un dîner de travail à l’Elysée organisé par M. BernardPoignant.

Nommé comme Chargé de mission à l’Elysée depuis 2012, BernardPoignant est le Maire PS de Quimper depuis mars 2008 ; il présideégalement la Communauté d’agglomération de Quimper et le Paysde Cornouaille.

Vieux compagnon de route du Président François Hollande, BernardPoignant a pour mission de « sentir l’humeur du pays pour la rap-porter au chef de l’État ». Il invite chaque semaine à l’Élysée « deshommes de culture et d’entreprise » et plus régulièrement « sept àhuit élus qui n’appartiennent pas au système médiatique ou à celuide la rue de Solférino ». •

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« Aidez-nous à sauver l’enseignement catholique à Saint-Pierre-et-Miquelon ! » La manifestation de soutien pour le financementdes écoles privées organisée par le Comité pour l’Existence de l’En-seignement Catholique a rassemblé samedi près de 400 personnesdans les rues de Saint-Pierre. Un mouvement bruyant mais paci-fique pour « maintenir les bonnes conditions d’apprentissage et detravail dans nos écoles » et « pour la préservation de nombreuxemplois locaux », pouvait-on lire sur les tracts distribués. Toujoursdans l’attente de l’avis du Tribunal Administratif, la pression monte,l’inquiétude grandit et le message adressé à la Collectivité Territo-riale était clair. L’enseignement catholique est-il en voie de dispa-rition dans l’Archipel ? Seul Dieu le sait ! • J.-C. L’Espagnol

Enseignement catholiqueTous mobilisés !

≥ éducation

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L’Organisation Internationale de la Francophonie invitait le 20mars dernier, Journée internationale de la Francophonie, les fran-cophones du monde entier (890 millions sur les 5 continents) à fê-ter la langue française. Lundi, les étudiants du Programme Freckerdu Francoforum ont débuté les festivités par une exposition pré-sentant « un élément culturel spécifique d’un coin du monde où leFrançais est parlé seul ou avec d’autres langues ». Mercredi après-midi, les élèves ont accueilli les petites têtes blondes du Relais desEnfants du Centre Communal d’Action Sociale autour de jeux conçuspar la Bibliothèque Municipale. Et comme toute fête se termine enchansons, Henri Lafitte, auteur-compositeur-interprète, s’est pro-duit sur la scène du Francoforum vendredi soir. • J.-C. L’Espagnol

FrancophonieUne semaine de festivités

≥ culture

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Quatorze sociétaires du Butokuden Dojo deSaint-Pierre se sont envolés pour leCanada du vendredi 8 au lundi 11 mars der-niers, pour disputer le Championnat desProvinces Atlantiques, le samedi 9 au«  Langille Athletic Centre » de Truro, enNouvelle-Écosse, une compétition incon-tournable pour le club local et à laquelle ilparticipe depuis des années. Un rendez-vous que nous vous avions d’ailleursannoncé dans notre numéro  1313 du  14décembre dernier. Jean-Guy Roulet, éducateur sportif du clubnous raconte : « à l’issue de la pesée, deuxcent trente judokas ont été enregistrés pourprendre part à cette compétition, événe-ment phare de la saison sportive où lesjudokas des provinces de la Nouvelle-Écosse, de Terre-Neuve-et-Labrador, del’Île-du-Prince-Édouard et du Nouveau-

Brunswick viennent tenter d’acquérir lespoints nécessaires à leur participation auchampionnat national Canadien ».Pour les entraîneurs du Butokuden Dojo etles responsables des sections sportivesscolaires, cette compétition a permis auxjeunes judokas Saint-Pierrais de remplirdeux objectifs principaux.« Dans un premier temps, ils ont validé desobjectifs techniques, tels que : garder uneattitude offensive ; avoir un “kumi kata”approprié (prise de garde)  ; réaliser desprises préparatoires à l’attaque finale etdéfinir un schéma tactique. Et dans un second temps, ils ont dû répon-dre à des objectifs éducatifs : développer legoût de l’effort ; surmonter des obstacles enrestant concentré sur les prochains com-bats après une défaite et partager des émo-tions en groupe, petits et grands s’encoura-

geant et exultant à l’unisson au son duippon  ! » Et Jean-Guy roulet de préciserencore : « outre le côté purement sportif, cegenre de séjour permet aux jeunes de ren-forcer leur amitié, de faire preuve de solida-rité et d’emmagasiner des souvenirs ici etmaintenant pour plus tard et ailleurs ».Cerise sur le gâteau lors de ce déplace-ment, les judokas de l’Archipel ont égale-ment pu profiter de l’après-midi dudimanche pour découvrir les joies du ski àla station de Wentworth en Nouvelle-Écosse.

Prochains rendez-vous :

• 30 et 31 mars : 25e Tournoi Michel Beau-vais, à Saint-Gratien (France), pour les caté-gories Minimes, Cadets, Cadettes, Juniorset Seniors.

Championnat des Provinces AtlantiquesLe Butokuden Dojo en Nouvelle-Écosse

Propos recueillis par Didier Gil

Belle moisson pour le Butokuden Dojo au Championnat des Pro-vinces Atlantiques 2013 en Nouvelle-Écosse : 12 médailles, dontcinq d’or, six d’argent et une de bronze. Compte-rendu…

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Quatorze judokas et douze médailles : cinq d’or, six d’argent et une de bronze.≥

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Championnat des Provinces AtlantiquesLe Butokuden Dojo en Nouvelle-Écosse

[ judo ]

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• U13 - 2001/2002 - Garçons-50 kg - Justin ABRAHAM : Or-55kg - Nathan LETOURNEL : Argent+55kg - Benoît GAUTIER : Or

• U13 - 2001/2002 - Filles-52kg - Clémence LELIEVRE : Argent

• U15 - 1999/2000 - Filles-44kg - Audrey HACALA : Or

• U18 - 1996/1997/1998 - Garçons-60 kg - Arnaud ROULET : Argent-60 kg - Evan URDANABIA : Bronze+81kg - Luc BRY : Or

• U18 – 1996/1997/1998 - Filles-57kg - Hélène Marie-Lou : Argent

• U 21 – 1993/1994/1995 - Garçons-60kg - Xavier LEPAPE : Or -60kg - Arnaud ROULET : Argent

• Senior - 1992 et +-66kg - Xavier LEPAPE : Argent •

Championnat des Provinces Atlantiques

Les médailles

Championnat des Provinces AtlantiquesLa Butokuden Dojo en Nouvelle-Écosse

La détente après l’effort : les joies du ski à Wentworth en Nouvelle-Écosse≥

• 20 et 21 avril : Coupe Claude Berthelette2013, à Saint-Hubert, Montréal (Canada),pour les catégories Minimes, Cadets,

Cadettes, Juniors, Seniors. Là aussi, unecompétition à laquelle le Butokuden Dojoparticipe depuis des années maintenant. •

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Réveil du Coureur10 Km à pied

≥ athlétisme

Après un hiver un peu long, La Foulée desÎles se réveille doucement ! La 19e éditiondu Réveil du Coureur ouvrira la saisond’athlétisme le dimanche 7 avril. Les cou-reurs ont rendez-vous sur la ligne de départà 10 heures, route du Gabion (au bout de laroute de Savoyard), pour un parcours de 10kilomètres. Les inscriptions seront ouvertesle jour même au local de l’association(ancien aérogare) entre 8 heures 45 et 9heures 30. Pour participer à cette épreuvesportive, ouverte aux adultes à partir de 16ans, un certificat médical est demandé auxnon-adhérents de La Foulée des Îles et àceux qui ne sont pas détenteurs de la licencede la Fédération Française d’Athlétisme. Ilsdevront s’acquitter également d’une parti-cipation financière de 2 euros. • J.-C. L’Es-pagnol©

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le dessin de la semaine

* Le Conseil Territorial communique :

Un marché public est lancé en procédure adaptée enapplication de l’article 28 du code des marchés publicspour la fourniture, l’installation et la maintenance d’unlogiciel de gestion du courrier pour l’ensemble des ser-vices du Conseil Territorial.

Les entreprises intéressées pourront se procurer le dos-sier à l’accueil du Conseil Territorial, 2 placeMonseigneur Maurer à Saint Pierre, Saint-Pierre etMiquelon, tous les jours ouvrables de 9 h à 12 h et de 14h à 16 h, ainsi que sur le site www.achatpublic.com surlequel il est également possible de déposer une offredématérialisée.

Les renseignements peuvent être obtenus à la Collecti-vité Territoriale.

Les offres de candidature devront parvenir au ConseilTerritorial avant le lundi 13 mai 2013 à 11 h 30 (heure deSaint Pierre et Miquelon) ou déposée sur le sitewww.achatpublic.com avant cette même date à 15 h 30(heure de Paris).

≥ Conseil Territorial Appel public à la concurrence

* Le Conseil Territorial communique :

Concernant l’appel d’offres ouvert lancé pour la réalisationd’une étude pour un navire ferry et une mission AMO, une rec-tification a été publiée.Les entreprises intéressées pourront se procurer le dossier àl’accueil du Conseil Territorial à Saint Pierre et à Miquelon(Tél : 05 08 41 01 02) tous les jours ouvrables de 9 h à 12 h etde 14 h à 16 h et sur la plateforme de dématérialisation :www.achatpublic.comLes renseignements peuvent être obtenus à la CollectivitéTerritoriale et à la régie des transports maritimes. Les offresdevront parvenir au Conseil Territorial avant le 30 avril 2013

à 12 h (heure de Saint Pierre et Miquelon).

≥ Conseil Territorial Appel public à la concurrence

* Les Services de la DTAM communiquent :

Une consultation est lancée par la Direction des Territoires,de l’Alimentation et de la Mer pour la fourniture d’émulsion debitume ECM 65 destinée aux routes nationales et aux routesde la Collectivité.Les entreprises intéressées pourront se procurer le dossierau secrétariat de la Subdivision de Saint-Pierre, route de laPointe Blanche. Les offres devront parvenir au secrétariat dela DTAM pour le vendredi 12 avril 2013 à 12 h au plus tard.Tous renseignements complémentaires peuvent être obtenus

en appelant le 55 12 81.

≥ DTAM Consultation

Page 13: Écho des Caps n° 1325

9 5

3 9

9

5

1 3

1 9

7

8

6

7

1

2 6 9

2 5

6

8 7

1

2

36

5

1325 Sudoku grille 1325

Niveau difficile

Solution du n° 1324 Règles du jeu :Vous devez remplir toutes lescases vides en placant les chif-fres 1 à 9 une seule fois par ligneune seule fois par colonne et uneseule fois par zone de neuf cases.Chaque zone de 9 cases est marquée d’un trait plus foncé.Vous avez déjà quelques chiffrespar zones pour vous aider.

sudokuProblème n° 1325 • niveau : difficile

3

62 9

4 8 1

7 5 2

43 8

7 9 5

1 6

2

74 6

8 1 5

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8 6 1

58 9

6 3 2

4 7

4

91 2

5 3 7

6 8 9

76 4

1 2 8

5 3 7

85 3

9 6 4

2 1

8

57 1

2 6 3

9 4

1325 Sudoku solution 1324

Niveau expert

15urgence médicale

17gendarmerie

18sapeurs-pompiers

Numérosd’appelsd’urgence

écho des caps n° 1325 • vendredi 29 mars 2013 [13

Le MARDI 2 avril à 20 heures 30De Michael Haneke, avec Emmanuelle Riva

et Jean-Louis Trintignant.

Cinémavoir la vie en grand présente

L’histoire :« Georges et Anne sont octogénaires, ce sont des gens cultivés,professeurs de musique à la retraite. Leur fille, également musi-cienne, vit à l’étranger avec sa famille. Un jour, Anne est victimed’une petite attaque cérébrale. Lorsqu’elle sort de l’hôpital etrevient chez elle, elle est paralysée d’un côté. L’amour qui unit cevieux couple va être mis à rude épreuve. »La presse en parlePour 20 minutes : « “Amour” est de ces films, ennemis de l’eautiède, qui rappellent pourquoi on aime le cinéma. »Voir la vie en grand…Michael Haneke est un cinéaste adulé par la critique internatio-nale. « Amour » ne déroge pas à la règle avec plusieurs prix àson actif dont la fameuse « Palme d’or » à Cannes. Le cinémad’Haneke poursuit un vrai parcours personnel. Qu’il traite desrelations d’une mère trop possessive dans « La pianiste », desprémices des guerres mondiales dans la jeunesse allemandedans « Le ruban blanc » ou du couple vieillissant et de la fin devie dans « Amour », ses sujets le touchent et nous touchent. « J’ai eu dans ma famille des événements qui n’étaient pas trèsgais et qui m’ont poussé à me poser cette question : commentgérer la souffrance de quelqu’un qu’on aime ? ». C’est le point dedépart de son travail pour « Amour ». C’est âpre, violent émo-tionnellement. Haneke trouve une nouvelle fois les images pourillustrer le désarroi. À l’écran on retrouve une Emmanuelle Rivabouleversante face à un Jean-Louis Trintignant désarmé face àla maladie de sa femme, deux acteurs qui n’hésitent pas à semontrer physiquement meurtris, mais dont la puissance de jeureste toujours vivante et porte haut ce beau métier pour lequel onjoue, et l’on souhaite que ces deux là jouent encore longtemps.Encensé par la critique à travers le monde, avec EmmanuelleRiva et Jean-Louis Trintignant, « Amour » est un film aussi géné-reux que sublime et vous fera… voir la vie en grand ! • CédricLebailly

Pharmaciesde gardedu lundi 25 mars. 9 hau lundi 1er avril. 9 h

Pharmacie SPM55 28 02

du lundi 1er Avril. 9 hau lundi 8 Avril. 9 h

Pharmacie CHFD41 47 47

Agenda des maréesmars 2013

Les jours croissent de 1 heure 40 minutes

BASSES MERS PLEINES MERS

Samedi 30 - St Amédée05:53 18:02 12:18

Dimanche 31 - St Benjamin06:38 18:46 00:41 13:04

Lundi 1er - St St Hugues07:28 19:35 01:30 13:55

Mardi 2 - St Sandrine 08:27 20:33 02:25 14:53

Mercredi 3 - St Richard - Lune : D. Quartier09:40 21:48 03:28 15:59

Jeudi 4 - St Isidore11:07 23:18 04:39 17:12

Vendredi 5 - Ste Irène12:24 05:51 18:22

Samedi 6 - St Marcellin00:37 13:23 06:57 19:23

Dimanche 7 - St Jean-Baptiste de la Salle01:39 14:09 07:54 20:14

avril 2013Les jours croissent de 1 heure 38 minutes

Page 14: Écho des Caps n° 1325

14] écho des caps n° 1325 • vendredi 29 mars 2013

≥ Ville de Saint-Pierre Numéros utilesMairie standard : 41 10 50

Pôle Voirie :55 80 77 ou 55 80 65

Pôle bâtiment :55 80 78 ou 55 57 18

Traitement des eaux :55 80 61

≥ Les Jets Tombola

[ Fourrière ]Service Fourrière :55 19 75

Fourrière

Journal édité par la Ville de Saint-Pierre

Site internet www.mairie-stpierre.fr

Fondateur Albert Pen (Février 1982)

Directeur de la publication et Éditorialiste Karine Claireaux

Codirecteur Claude Arrossaména

Rédacteur en chefDidier Gil : 05 08 41 10 91

JournalisteJean-Louis Mahé : 05 08 41 10 92

Secrétaire de rédaction et accueil Clarisse Hacala : 05 08 41 10 90

InfographistesSteve Yon et

Jean-Christophe L’Espagnol

05 08 41 10 95

Impression Yannis Lepape :

05 08 41 10 93 — 05 08 41 10 94

PhotographesJean-Christophe L’Espagnol

(J.-C. L’E.) [email protected]

Jean-Luc Drake

(J.-L. D.) [email protected]

Dessins d’actualitéBenoît Germe

Pour nous joindreL’Écho des Caps Hebdo,

rue Georges Daguerre • BP 4213 •

97500 SPM • Tél. 05 08 41 10 90

• Fax 05 08 41 49 33

Courriel [email protected]

Tirage 2 900 exemplaires

Commission paritaire numéro 68511

≥ Ville de Saint-Pierre Appel public à la concurrence

PROCÉDURE ADAPTÉEMARCHÉS DE FOURNITUREFOURNITURE D’UNE BALAYEUSE ASPIRATRICEIDENTIFICATION DE L’ORGANISME QUI PASSE LE MARCHÉ :Mairie de Saint-Pierre24 rue de Paris, B.P. 4213, 97500 Saint-PierreTéléphone : 05 08 41 10 50, Télécopieur : 05 08 41 43 13www.mairie-stpierre.frOBJET DU MARCHÉFourniture d’une balayeuse aspiratrice.LIEU D’EXÉCUTION97500 Saint-PierreCARACTÉRISTIQUES PRINCIPALESFourniture d’une balayeuse aspiratrice destinée au nettoyage des rues, des trottoirs et desparkings de la commune de Saint-Pierre.Délai de livraison : à préciser dans le cadre de l’acte d’engagement.RENSEIGNEMENTS RELATIFS AUX LOTS : La fourniture est traitée par un marché unique.CRITÈRES D’ATTRIBUTIONLe pouvoir adjudicateur attribue le marché à l’offre économiquement la plus avantageuseconformément aux critères suivants, pondérés de la manière suivante :- Le prix, apprécié au vu du bordereau de prix – Coefficient 0,50 ;- La valeur technique de l’offre – Coefficient 0,50Il pourra être demandé à tout candidat de préciser la teneur et le contenu de son offre sansremettre en cause la proposition. La négociation, dans le cadre de cette procédure adaptée,est possible.MODE DE PASSATION : Procédure adaptée prévue à l’article 28 du CMP.DATE LIMITE DE RÉCEPTION DES OFFRES :Mercredi 24 avril à 11 h 45.DÉLAI DE VALIDITÉ DES OFFRES :90 jours.AUTRES RENSEIGNEMENTS Le dossier de consultation peut être téléchargé sur le site internet de la Mairie de Saint-Pierre :www.mairie-stpierre.fr.Les candidatures et les offres seront entièrement rédigées en langue française ainsi que lesdocuments de présentation associés.ADRESSE AUPRÈS DE LAQUELLE DES RENSEIGNEMENTS D’ORDRE ADMINISTRATIF ETTECHNIQUE PEUVENT ÊTRE OBTENUS : Mairie de Saint-Pierre24 rue de Paris, B.P. 4213, 97500 Saint-PierreTéléphone : 05 08 41 10 50Télécopieur : 05 08 41 43 13www.mairie-stpierre.frDATE D’ENVOI DU PRÉSENT AVISÀ LA PUBLICATION : 25 Mars 2013.

• 2060 – Téléviseur 40 P• 3470 – Galaxy TAB 2• 3535 – Lecteur DVD BLU-RAY• 1157 – Voyage St-Pierre Hali-fax St-Pierre• 1832 – Raquette de tennisLes lots sont à retirer chez Mon-sieur Claude Vigneau – Route dela Pointe Blanche.

Ville de Saint-PierreService du Recrutement

* Application de l’Instruction N° 10000/DEF/DCSN du 30 Juin 1998

AVIS

Les jeunes filles et les jeunes gens de la classe 2014, c’est-à-dire ceux nés du 1er Janvierau 31 Décembre 1994 et domiciliés à Saint-Pierre, les parents ou tuteurs pour ceux

absents, sont tenus de se faire inscrire à la Mairie de Saint-Pierre pour le 30 avril au plustard, aux heures d’ouvertures des bureaux.

Saint-Pierre, le 25 mars 2013Pour le Sénateur-Maire,

L’Adjoint

Page 15: Écho des Caps n° 1325

[ partenaires de la semaine]

Sélectionné par le Guide Hachette des Vins 2013.Pour 5 achetées, la 6e bouteille gratuite !Robe : Or pâle, reflets verts. Bulles très fines.Nez : Vanille, pivoine, rose, pomme.Bouche : Attaque fraîche. Vin fin, élégant.Également disponibles :• Rosé Brut : 44,34 €• Blanc Brut : 34,62 €

CHAMPAGNE Pierre LEGRASCHAMPAGNE Pierre LEGRASGrand cru Grand cru Blanc de BlancsBlanc de Blancs37,00 37,00 €€

CherubRobert MuchamoreÉditions Casterman

Roman JeunesseCherub est une branche des services secrets britanniquesqui n’emploie volontairement, par stratégie, que des orphe-lins âgés de 10 à 17 ans choisis pour leurs capacités intel-lectuelles et physiques. Dès leur recrutement, les futursagents sont hébergés dans un centre ultra confidentiel, où ilssuivent un enseignement de haut niveau, mêlant pro-grammes scolaires classiques, langues étrangères et pra-tique des arts martiaux. James, le personnage principal est un jeune délinquant de 12ans. Placé dans un orphelinat, il est recruté par Cherub.Autour de lui gravitent des adolescents chargés de missionsd’espionnage et d’infiltration dans des organisations crimi-nelles ou terroristes à travers toute la planète. La série, quatorze volumes tous disponibles à la bibliothèque,remporte un large succès auprès des adolescents du monde

entier. •

Schnock : la revue des vieux de 27 à 87 ans

Éditions La TengoCette nouvelle revue dans nos rayons vous propose de « tour-ner poliment le dos au jeunisme ambiant » pour se replongerdans les années 70-80. Avec à chaque fois, un thème princi-pal, un film « Le père noël est une ordure », ou un artistereprésentatif de cette époque : Amanda Lear, Jean-PierreMarielle, Jean Yanne, Daniel Prévost, etc… Un magazine quiassume son côté ringard. •

Rubrique animée par Josée GautierBibliothèque-Médiathèque de Saint-Pierre

écho des caps n° 1325 • vendredi 29 mars 2013 [15

Certificat n° 78645

Constructions des Î[email protected]

5, rue des Menuisiers

B.P. : 4423

Tel : 05 08 41 40 92

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Ets Pascal HACALATél :(508) 41 32 54 - Fax : (508) 41 59 40Cel : (508) 55 32 54 - [email protected]

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Joyeuses Fêtes de Pâques.

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CIA, 7 rue Albert Briand – 41 47 97.L’abus d’alcool est dangereux pour la santé.

Page 16: Écho des Caps n° 1325

« Le Finlande » Par Patrick Dérible ≥ Philatélie

Une émission philatélique a eu lieu ce mercredi 27

mars 2013 : il s’agit du timbre « Le Finlande », le

premier émis dans la toute nouvelle série « Les

chalutiers ».

Il a été réalisé en Taille Douce, d’après une œuvre

de Patrick Dérible, et gravé par Pierre Bara.

Tiré à 80 000 exemplaires dont 5 000 pour l’Archipel,

il a une valeur faciale de 1,30 €.L’émission 1er jour s’est tenue au bureau philaté-

lique, les enveloppes et les cartes « Premier jour »

devant être mises en vente très prochainement, de

même que les « notices philatéliques » propres aux

timbres gravés.

La vente généralisée dans les bureaux de Poste

Philatélique de Métropole aura lieu à compter de

ce samedi 30 mars. • D. Gil

En hommage à Madame Andrée LEBAILLY : « Promesse »Extrait de « Sur la bruyère courant », éditions AtelierJJO, 2001

≥ In memoriam