Echo d Aleger 1914

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L'Echo d'Alger : journal républicain du matin Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

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L'Echo d'Alger : journalrépublicain du matin

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

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L'Echo d'Alger : journal républicain du matin. 1914/06/08.

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S CENTIMEt, JOUHNALHÊPCJBLICAIN DU MATIN 6 CENTIMES

j Lundi 8 Juin 1914 .-

-ABONNEMENTS

3Mois. 6Moîa. f Aa;Alger, Algérie Sfr. ,9.50 J8Er.France, Tunisie. 6- 12* 24

Étranger. 9- 18 » 36-

, Envoyer0 fr. 50 pourchangementd'adresse

J RÉDACTION-ADMINISTRATION

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Troisième Année = Ns 815

ANNONCES

ILjUi«: Au JournaJ.26, Bout1Carnor

- AJ'AgenceHavas,72, rue d îsly.

AParis: A l'Agence Havas,8, Place de la

Bourse,et dans toutes ses Succursales

en Province et à l' Étranger.

L'Écho d'Alger est désignépour "imerffffiesAnnonceslégaleset judiciairu.

BUREAUX A PARIS

<4, rue Notre-Dame-des-Yiçtalr»*.

A propos de l'Exposition de Lyon

.-:-' , :..

Le maire de Lyon .avait raison lorsqu'ilaffirmait que la superbe Exposition de la

grande ville industrielle, qui prouvait l'a.

mour de son peuple pour les fortes entre-

prises, était née d'une idée morale.

Si, en effet, grâce au généreux effort,

à l'infini variété de conceptions de la ro-

buste cité, grâce au concours des régionsles plus diverses, cette Exposition appa-

raît, ainsi qu'on l'a constaté, comme une

œuvre de travail et de joie, si elle constitue

une manifestaion d'une incontestable gran*

deur où l'art brille sous ses formes les plus

pittoresques et les plus séduisantes, on com-

prend, eh l'examinant, en détail, que ses or-

ganisateurs ont voulu qu'elle présentât sur-

tout un intérêt social, un intérêt national.

Admirable démocratie lyonnaise que nous

avons toujours vue se tenir à la hauteur de

toutes les tâches que les circonstances pou-

vaient lui imposer. Dans les jours cruels

de la guerre civile, elle se jetait-entre les

combattants, et comme devaient le dire ses

représentants, elle s'efforçait, sous les ma-

lédictions de la réaction, de mettre fin à une

lutte affreuse, où, dans des torrents de

sang, pouvait sombrer la République. Plus

tard elle était au premier rang de 'ceux

qui luttaient avec énergie pour obtenir quel'assemblée de Versailles voulut bien se

résigner à rendre la France à elle-même.

La République faite, elle a étendu ses re-

gards au-delà des limites de la politique

ordinaire ; elle a tourné son activité vers

d'autres questions; elle. s'est dévoué au

bien social, elle s'est attachée à l'examen

de problèmes dont l'heureuse solution in-

téresse directement la sécurité nationale et

la puissance même de la Patrie.

Cette Exposition, dont le dévouement et

l'inlassable activité du maire Herriot et du

commissaire général, le professeur Jules

Courmont, ont su faire une création vivante,

un organisme complet d'une surprenante

originalité, suffit à montrer avec quel soin

le peuple de Lyon travaille en ce moment

au développement de l'hygiène sociale.

Toute une série d'éléments, de documents,

de démonstrations de véritable importanceont été recueillis, réunis et aident à nous

fixer sur nos devoirs de prévoyance, de

préservation, de prévention. On sent qu'il

y a là une lutte vigoureusement et métho-

diquement établie contre toutes les dé-

chéances, toutes les misères, tous les ris-

ques d'ordre économique, toutes les causes

d'appauvrissement de la race, toutes les

plaies sociales.

Dans une conférence qu'il est venu faire

ces jours derniers à la « Vi.n.'uuuaJ u rierfiot a explique précisément

quels étaient à ce point de vue le rôle et

l'objet de l'Exposition de Lyon. Il a indi-

qué les obligations qui composent les élé-ments essentiels de ce qu'il a demandé la

permission d'appeler le devoir français.Ce devoir nous impose tout d'abord

l'étude scrupuleuse du problème de la dé-

population. Tandis que l'augmentationmoyenne pour la Saxe et de la Norvègeest de 14 pour 1.000 habitants, de 13 pourla Prusse et le Danemark, de 12 pour la

Grande-Bretagne, de 10 pour l'Italie, c'està peine si notre population demeure sta-tionnaire. Faisons-nous les efforts néces-

saires pour tout au moins diminuer chez

nous la mortalité? Hélas, non! Si la mor-

talité française tombait tout simplement autaux de pays comme la Norvège, où unebelle campagne d'éducation sociale a été

faite, nous gagnerions, chaque année,

270.000 existences! Que faisons-nous pourabaisser la mortalité infantile? Un rudiment

de loi protectrice de l'enfance a été voté.

Mais, ainsi que le constatait M. le profes-seur Pinard, comme nous sommes loin en-core du but que visait déjà la Convention,et que rappelait Clemenceau en 1871, c'est-à-dire la possibilité pour toute femme d'êtremère dans la pleine et belle acceptiondu mot! Que faire pour éviter à cette mère

le fléau du surmenage?Nous possédons, à Paris, grâce à de gé-

néreuses initiatives, quelques refuges et

quelques cantines maternelles dont l'œuvre

est excellente, mais ces cantines sont bien

peu nombreuses.

A Lyon, la Municipalité elle-même a crééle restaurant gratuit pour mères nourrices,restaurant fort simple, fort modeste, mais

d'une incomparable utilité. Trois fois parjour, on ouvre la porte et toute femme en-ceinte quelle qu'elle soit et d'où qu'elle

vienne, et toute mère qui a un enfant au

sein, d'où qu'elle soit, est priée d'entrer.Elle entre et il est interdit de lui deman-der son nom, ni sa nationalité, ni sa reli-

gion, ni son état-civil ; elle attend un en-fant ou elle a un enfant, c'est le seul titre

que lui demande la Municipalité lyonnaise,et tant qu'elle attendra ou tant qu'elle auraà le nourrir au sein, elle sera l'hôte de

cette Municipalité.

Connaissez-vous beaucoup d'institutions

philanthropiques plus belles que celle-là,au point de vue des résultats pratiques,des conséquences matérielles, plus impor-tantes par la valeur morale de l'effort tenté?

Le deuxième devoir français, tout aussi

net et tout aussi urgent, c'est la lutte contre

l'abominable tuberculose qui fait beaucoupplus de victimes chez nous que partoutailleurs. Les remèdes sont nombreux: dansles hôpitaux, modifications des régimes ap-pliqués aux tuberculeux ; concours plus ef-ficace fourni par les bureaux de bienfai-sance aux œuvres qui se proposent d'aiderà la protection contre la tuberculose ; enfinet surtout réforme des habitations ouvrières,suppression des taudis, construction de lo-

gements salubres et à bon marché, par oùseront largement assurés à tous les logisl'air et le soleil.

Enfin, la lutte sérieuse, implacable contre

J'alcoolisme. Ici, nous trouvons un grandsujet de fierté nationale. Pour le dévelop-pement de l'alcoolisme, nous sommes aupremier rang des nations-et on ne veut pasentendre parler de la limitation du nombredes débits de boissons. A Paris, pour neciter que la capitale, nous possédons 30.000débits de boissons, tandis qu'il y en a 10.800à New- York et 5.860 à Londres.

Ce sont là les questions dont s'occupentles membres de la Municipalité lyonnaise ;

j'6stime qu'ils se montrent les bons servi-teurs de l'Etat républicain. C'est la Patrie

qui recueillera les fruits de leur clairvoyanceet de leur courage.

Gaston THOMSON.

ECHOS

fg*

LESJOURNALISTESALGÉRIENS.

-Lj Le trésorier rappelle aux camarades syn-diqués que le dernier délai d'inscription pour le

banquet annuel expire ce soir, lundi, à 6 heures.Les camarades sont priés d'envoyer leur ad-

hésion à M. Mallac, à la Dépêche Algérienne.

Rappelons que le banquet a lieu le mercredi10 juin, à midi précis, au restaurant des BainsNelson.

LE CITOYEN« BROWNING».

L'Epargne raconte que la Fabrique Natio-nale d'Armes de guerre de Herstal lès Lièges,vient de fêter la fabrication du millionième pis-tolet « browning» dans ses ateliers et cite leschiffres suivants, empruntés aux discours dudirecteur général.

L'étude du pistolet Browning fut commencesen 1898. Il fut fabriqué 3.900 pièces en 1899 ;10.000 en 1900 ; 42.950 en 1905. Actuellementla production moyenne est de 600 pièces parjour. Pour la confection des armes sorties jus-qu'à présent de la Fabrique Nationale, il a étéemployé 2 millions et demi de kilogrammes d'a-cier et pour 400.000 francs de ressorts La car-toucherie, en outre, a absorbé 1 million et demide kilogrammes de laiton et de plomb et 30.000kilogrammes de poudre, avec lesquels il a étéconfectionné 175millions de cartouches.

Le chiffre d'affaires qui n'atteignait en 1898,que 2 millions, s'élève aujourd'hui à environ20 millions. Il a ainsi presque décuplé. En cettemême année 1898, le personnel ouvrier était deaeulement 730 hommes; à l'heure présente, La

Fabrique Nationale occupe plus de 4.000 hom-mes. Le dividende nul d'abord et qu'il n'étaitencore que de 40 francs par titre à l'issue del'exercice 1903-1904, se chiffre maintenant par150 francs et l'action de 500 francs coûte 3.000francs.

On voit que l'invention du « Génial améri-cain Browning» si elle n'a pas rendu serviceà l'humanité a bien servi du moins les intérêtsde la Fabrique d'Herstal.

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AL'UNIONDESFEMMESDE FRANCE.Il est rappelé aux membres de l'Union aue

la conférence annoncée de M. Paysant, préfethonoraire, délégué régional sur l' « Œuvre ettes devoirs des Femmes de France en Algérie»aura lieu après-demain mercredi, à 8 lt 30 dusoir, au Cercle militaire, sous la présidence deM. le médecin inspecteur Calmette.

Il y aura des projections et la musique deszouaves qui prêtera son concours à cette belleréunion se fera entendre dans les jardins dujicercle.

",","'vVVV'.

F)OURNOSUNIVERSITAIRES.- Par suite de l'adontinn an Parlement fran-

çais, du projet gros sur le relèvement des trai-tements des fonctionnaires de l'enseignementsecondaire, des promotions leur ont été accor-dées.

Les unes ont leur effet du 1er octobre 1913 :<es autres, du 1er janvier 1914.A cause de l'autonomie financière de l'Argé-

rie, ces augmentations ont dû être soumises àl'approbation des Délégations financières.

D'où un retard inévitable dans le paiement.Mais nous osons espérer que l'on fera dili-

gence pour que les sommes dues par suite deces promotions, soient payées dès que cette ap-probation sera donnée.

Or les délégations sont actuellement réunies,et cette décision ne peut tarder.

Il est plus que logique de payer aux fonction-naires des lycées et collèges, avant leur départen vacances, des augmentations qu'ils attendentdepuis plus de six mois alors que leurs collè-gues de France les ont reçues.

Nous demandons et comptons demander tou-jours davantage de zèle et de dévoument à tousceux qui ont la charge d'instruire et d'éduquernos enfants, car nous sommes sûrs d'eux.

Mais il importe de leur donner en temps utileet d'une façon constante, toutes les satisfactionslégitimes auxquelles ils ont droit.

Association Républicaine

dES Etudiantsd'Algérie

On nous communique, en nous priant del'insérer, la lettre suivante qui a été remisele dimanche, 31 mai, à la Dépêche Algérienne,et que celle-ci n'a pas cru devoir publier :

« A Monsieur le Directeurde la « Dépêche Algérienne ».

Monsieur le Directeur,Nous remercions la ccDépêches d'avoir pu-

blie notre Manifeste.Nous sommes cependant étonnés qu'elld

l'ait fait suivre de commentaires qui déna-turent complètement nos intentions et le butde notre Association.

Votre rédacteur nous représente comme is-sus d'une ténébreuse intrigue politique, d'unesorte de féérie. Puis, il aj oute : « Si lesmembres de la nouvelle Association jugentà propos de faire de la politique, libre àeux.» Où donc a-t-il vu pareille intentiondans le manifeste que nous vous avons adres-sé ? Est-ce faire de la politique que de sedire « Républicains» après plus tie 43 annéesde République en France?

L'article de votre collaboratsur nous soup-çonne d'être inféodés au parti radical-socia-lite. Quand avons-nous jamais commis au-cun acte permettant de formuler pareille al-légation ? Où même a-t-on écrit, en parlantde nous, que nous fussions radicaux-socia-listes ?

Votre journal s'est complètement mépris surnos intentions.

Nous nous déclarons, nous nous affirmonsrépublicains. Nous entendons ce terme dansson acception intégrale et élevée et noussommes décidés à nous imprégner profondé-ment de l'idée républicaine. Par là mêmenous nous interdisons, chez nous, toute ma-nifestation Politique collective qui serait denature à froisser les conviction:; de certainsd'entre nouslSS6r convictions de certains

Il n'y a rien autre a déduire de lafCl)da-Lion de notre Association que ce qui est an-

noncé à notre manifeste et on ne peut endéduire rien autre.

Nous sommes convaincus, Monsieur le Di-recteur, qu'il nous suffira de vous adressercette réponse pour que vous preniez 1''nina-

tive de la publier et nous vous prions d'agréerl'expression de nos sentiments distingués.

Le Secrétaire Général, Le Président,Jean MORINAUD. -

Eugène ROBE.

Nous rappelons que le manifeste de TA. R.E. A., transmis indistinctement à tous lesjournaux d'Alger, était ainsi conçu :

« Les Etudiants républicains,« Considérant que le devoir d'une Associa-

tion d'étudiants est de prendre en mains lesintérêts collectifs de ses membres et de leurprocurer les moyens d'atteindre le bénéficeintellectuel et moral qu'ils sont en droit d'es-pérer d'une union amicale, solide et féconde;

« Désireux de grouper sans distinction derace, de nationalité ou de religion tous leurscamarades qui adhéreraient aux mêmes prin-cipes ; -

« Ont décidé de fonder un groupement nou-veau auquel ils ont donné le nom de :

« Association républicaine des Etudiantsd'Algérie ».

Dans ce groupement ont accepté d'être :

Présidents d'honneur :M. Lutaud, gouverneur général de l'Algérie.M. Lefébure, préfet d'Alger.M. Ardaillon, recteur de l'Université d'Al-

ger.Vice-présidents d'honneur :

M. Morand, doyen de la Faculté de Droit.M. Curtillet, doyen de la Faculté de Méde-

cine.M. Basset, doyen de la Faculté des Lettres.M. Fischeur, doyen de la Faculté des Scien-

ces.

Le Secrétaire général, Le Président,Jean MORINAUD. Eugène ROBE.

NOTE DU JOUR jf' f

Tout le monde est d'avis que le développe-ment du tourisme est une question de haut in-

térêt pour l'Algérie. ,L'autre jour, lorsque l'on a connu l'attentat

commis contre l'automobile de M. Billiard, endehors de l'émotion causée par la considérationdes personnalités mêlées à cet incident, on s'estfort inquiété de la répercussion que des faits de

cette nature auraient sur le tourisme. Il est évi-dent que le jour où les excursionnistes seraient

exposés à être fusillés au fond des ravins qu'ilsparcourent, ils renonceraient à des promenadesaussi dangereuses. Ils renonceraient très proba-blement même à se diriger sur l'Algérie.

Mais il n'y a pas que les bandits qui mena-cent le tourisme, il y aussiles gendarmes. Cela

prouve une fois de plus que les extrêmes setouchent.

Je ne veux pas causer d'ennuis au gendarmedontxje vais citer le récent exploit, et pour ce

motif, je n'indiquerai pas avec précision l'en-droit où il exerce sa magistrature. Il me suffirade dire que c'est en un centre situé sur la gran-de route d'Alger à Constantine, où s'arrêtentassez volontiers les automobilistes pour prendreun repas ou un repos.

Il y a quelques jours., d'abondantes aversesétaient tombées dans presque tout le pays tra-versé par la route, et une boue épaisse s'éten-dait sur de longs kilomètres. Un automobiliste

surpris par le mauvais temps au cours d'une lon-gue excursion et obligé de rentrer à Alger avait,dû rouler dans la fange dont sa voiture était fa-talement tout éclaboussée, surtout dans les par-ties basses.

Il s'arrête dans le centre en question pour dé-jeuner et arrête son auto devant un restaurant.Survient un gendarme qui lui dresse un procès-verbal sous prétexte que numéro de sa voitureà l'arrière du châssis n'était pas visible!!

Parbleu, il était recouvert par la boue toutefraîche qui depuis le matin, jaillissait sous sesroues.

Le gendarme fut sans pitié.Eh bien, franchement, le touriste auquel pa-

reille aventure serait survenue n'aurait pas étémoins furieux que celui dont le pare-brise auraitété troué de quelques balles de fusils.

Encore ce dernier aurait-il du moins conservéde l'affaire un récit dramatique à porter à sesamis.

MEKTOUB.

Drame de la Jalousie

Tizi-Ouzou, 7 juin.Dans la nuit de samedi à dimanche, vers

minuit, un drame émouvant, qui eut pourtémoins M. Couturier, brigadier de remonte,et un jeune indigène, s'est déroulé au domi-cile de M. François Cadorel, âgé de 40 ans,garde sédentaire des eaux et forêts à laChefferie de Tizi-Ouzou.

Voici dans quelles circonstances cet évé-nement tragique eut lieu :

M. Cadorel vivait maritalement depuis quel-que temps avec la nommée Marency Mar-celle, âgée de 20 ans. A la suite d'une vivediscussion avec cette dernière, à qui il re-prochait son inconduite trop souvent répétée,exaspéré par l'attitude de sa maîtresse etaveuglé par la jalousie, Cadorel saisit sacarabine Lebel et tira sur Marcelle Marency,l'atteignant en pleine poitrine. La balle tra-versa le corps de la jeune femme et alla seloger dans le mur. La mort fut instantanée.

Le malheureux Cadorel qui, dans un mo-ment d'égarement, venait de tuer celle qu'ilaimait et qu'il espérait pouvoir ramener aubien, manifesta aussitôt son regret de l'actequ'il avait accompli.

Le brigadier de la remonte, qui avait assis-té à ce dénouement fatal, alla prévenir lM.Pasquolaggi, commissaire de police, qui serendit sur les lieux.

M. le Procureur de la République, avisé,arrivait quelques instants après pour procé-der aux formalités judiciaires et faisait con-duire Cadorel à la Maison d'arrêt.

M. le docteur Meyer, mandé, ne put queconstater le décès.

Ce drame a clkisé une profonde émotiondans notre cité où le malheureux Cadorel,adjudant en retraite, décoré de la Médaillemilitaire et de celle du Maroc, est estimé detous. La population est unanime à plaindrecelui qui, dans un moment de folie, s'estlaissé aller à commettre un acte que seulela jalousie a provoqué.

» - ,-..t

Au "Journal Officiel",

du 7 Juin

-

Dans les P. T. T. *

PARIS,7 juin. — M. Chabaud, commis prin-cipal des postes à la. disposition du gouver.neur de l'Algérie, est nommé receveur debureau composé de 3e classe, et maintenu enremplacement numérique de M. Canet rece-veur à Miliana, décédé.

Déclarations de sociétés

PARIS, 7, juin. — Le « Journal Officiel» pu-blie lesPARIS,déclarations des sociétés suivantes :

Cercle civil de Desaix, siège social à De-saix, copamune, de. Marengo.-

Groupe des Eclaireurs Français de la Ligued'éducation nationale de Blida et environs,siège social à Blida.

Admissibles à l'Ecole Normale SupérieurePARIS, 7 juin. — Sont autorisés à prendre

part, en 1914,.au concours pour l'admissionà l'Ecole Normale Supérieure et pour l'ob-tention des bourses de licence :

Section des Sciences de l'Académie d'Al-ger : MM. Bel, Bureau, Dunand, LagrangeRené, Leroux et Remordet,. - .-

Sources et Cours d'Eaux

Souterrains

HistoriQuede l'Alimentation"dela Ville d'Alger

en eaii potable

Dans une série d'articles nous donnerons,d'après des documents officiels, l'état de l'ali-mentation d'Alger en eau potable, aux di-verses époques de son histoire. On pourraainsi se rendre compte de ce qui a été fait,et peut-être ressortira-t-il de ces études lemoyen pour la ville d'Alger d'être alimentéed'une façon plus normale et plus saine.

A l'époque turque, la ville d'Alger recevaitl'eau de diverses sources, notamment de celledu Frais-Vallon, qui alimentait le Jardin duDey, actuellement l'hôpital militaire, puisde celles du Télemly, d'El-Biar, où l'on re-

marque encore l'ancien aqueduc du côté ducafé d'Hydra.

Mais dès le milieu du dix-huitième siècle,Alger, malgré ses nombreux puits dont l'eauétait saumâtre dans la plupart, arriva àmanquer d'eau; c'était en l'année de l'Hé-gire 1173, qui correspondait à l'année 1759.Cette même année, Ali Pacha ordonna defaire des recherches au sujet de la sourcedu Hamma, qui venait d'être découverte.

Des gens de l'art se mirent au travail etreconnurent que la source du Hamma sortaitde deux endroits: du côté Sud, elle jaillis-sait de dessous la mosquée et du côté Ouest,elle sortait du côté de la montagne, ces deuxcours d'eau se rejoignaient dans une caverne,dont l'entrée était bouchée.

De cette caverne, le cours d'eau allait enregard et rentrait de nouveau dans la ca-verne. Entre le regard de la caverne, il yavait une distance de douze longueurs depied. Dans la caverne se trouvaient deux re-gards : l'un qui était tout au fond et l'autredonnant dans un conduit près de la coupole(kobba). Entre cette coupole et la caverne dedessous du regard était un conduit qui ame-nait l'eau au-dessous de l'école.

Une fois la source découverte, ainsi quenous l'apprend le « Daftar Tachrifat » (re-gistre des choses nobles), le Sid Mohamed-Pacha, que Dieu comble de bienfaits, résolutd'amener à Alger, les eaux de la source duHamma. Il consulta à ce sujet les gens ex-perts, les maîtres ouvriers, le Kodjet el Dioun('amin des fontaines) et obtint de tous unavis favorable.

Immédiatement les ouvriers commencèrentles travaux avec ardeur, creusant des tran-chées, posant des conduites jusqu'à l'entréede la ville. Des portes d'Isly, l'eau fut amenéejusqu'au réservoir de la rue Randon, qui ladistribuait ensuite à tous les quartiers.

Au point de vue géologique, cette sourceest alimentée, ainsi que celle du Télcmly.par les eaux qui s'infiltrent à travers la mol-lasse pliocène, dont les couches intérieuressont saturées au-dessus de la nappe argi-leuse -qui en forme la base, et par ce fait,aisni qu'on peut le constater actuellementau-dessus du Jardin d'Essai, les divers bancsfissures peuvent donner lieu à la conraroma-tion.

Les eaux du Hamma-sont captées au r:.c.yend'une galerie de 200 mètres de longueur etvont se déverser dans le réservoir de la Sy-nagogue, réservoir qui se trouve à la cote 45et qui est d'une capacité peu considérable..

De tous les aqueducs qui concourent à l'ali-iftentation d'Alger en eau potable, l'aqueducdu Hamma est sans contredit celui qui rendle plus de services et celui qu'il importe leplus d'entretenir et de conserver. S'il n'a-mène, il est vrai, les eaux qu'à la partiebasse de la ville, il fournit du moinsà luiseul (1877) plus de la moitié de l'éku miseà la disposition des habitants et, à l'encon-tre des autres aqueducs qui alimentent laville d'Alger, son débit est d'une constanceà peu près absolue. Malheureusement, l'étatdans lequel se trouve cet ancien aqueducarabe, d'une utilité si incontestable, ne luipermet pas de faire profiter la ville de tou-tes les eaux qu'il reçoit. La quantité d'eauainsi perdue était, en 1860, de près de 300mètres cubes par jour. En 1874, de 250 m. c.et, en 1877, de 216 m. c. par jour ; en 1854,MM. de Serry ét de Montdésir, et, en 1860,M. de Rougemont, déclaraient la conduiteirréparable. Un projet fut fait en 1877 pourla réfection de cette conduite.

Pour l'augmentation du débit de la sourcedu Hamma,des études sérieuses furent fai-tes par M. de Serry, ingénieur de la ville en1867, puis en 1873, par M. Vuillermoz. Il yaurait lieu d'espérer une augmentation de dé-mit en reprenant le projet et l'étude de M. deRougemont qui concluaient à la constructiond'un barrage souterrain pour retenir les eauxsous-jacentes qui s'écoulent sans profit pourla ville.

Depuis 1860, les eaux ont continué et con-tinuent de se perdre ainsi et vont se déverserà la mer.

Henri MURAT,

Ingénieur hydrologue.

LA VIE DROLE

MINISTRE

COMÉDIE EN PLUSIEURS SCÈNES

SCÈNE1

LE DÉPUTÉ.— Allô' Ah! c'est vous Vi-viani. oui. oui. parfaitement. au Ministèrede l'Intérieur?. entendu. oui. le temps desauter dansun taxi. à tout à l'heure cher ami.

MADAME.— On. te demande à l'Intérieur?LE DÉPUTÉ.— Ma canne, mon chapeau, que

je file!MADAME.— Tu penses qu'il va t'offrir un por-

tefeuille?LE DÉPUTÉ.— Cette question? II ne me dé-

range pas pour m'offrir un bock! Viviani, tucomprends, a besoin d'être appuyé par mongroupe s'il veut gouverner avec une majoritérépublicaine. mais je t'expliquerai cela plustard.

MADAME.— Dans tous les cas ne fais pas labêtise de refuser.

LE DÉPUTÉ.— Encore faut-il que je connaisseses intentions, son programme.

MADAME.— Ton programme, à toi, c'est dedevenir ministre! L'occasion se présente et tula laisserais échapper? «

LE DÉPUTÉ.— Nous en reparlerons plus tard,je me sauve.

MADAME.— Apporte-moi de suite la bonnenouvelle. Ministre!. Monsieur le Ministre].tu oublies tes gants, monsieur le Ministre.

LE DÉPUTÉ.— Tais toi, ça me ficherait laguigne. Bonsoir.

SCÈNEIl

MADAME.- Eh bien?LE DÉPUTÉ.— Eh bien Viviani accepte, en

principe, de former le Ministère et je prends lesTravaux Publics.

MADAME.— Les Travaux Publics? J'eussepréféré la Marine.

LE DÉPUTÉ.— Pourquoi la Marine?MADAME.— Parce que nous habiterions Place

de la Concorde, près des Champs-Elysées.LE DÉPUTÉ.— Tu vois toujours les choses

par le petit bout de la lorgnette.MADAME.—. Crois-tu que Viviani réussisse ?LE DÉPUTÉ.— Il désirerait Léon Bourgeois

aux Affaires Etrangères.MADAME.— Alors c'est raté! Bourgeois tergi.

verse, hésite sans cesse et, au dernier moment.vu l'état de sa santé, il n'ose. regrette.

LE DÉPUTÉ.— Attends, on appelle au télé-phone. Allô!. moi-même. vous dites? LesColonies,au lieu des Travaux PQQlicsr.

MADAME.— Réponds oui, voyons, oui!LE DÉPUTÉ.— Soit1 Les Colonies. je com-

prends. des difficultés?.. évidemment. non.

je ne bouge pas de chez moi. bon courage cherami.

MADAME.— Les Colonies! Ministre des Co-lonies! amusant de passer des Travaux Publicsaux Colonies.

LE DÉPUTÉ.— Amusant! choisis mieux tesexpressions. Amusant!. naturel, fort naturel.

MADAME.— Tu ne doutes de rien, je t'ad-mire! Ministre des Colonies, tu voyageras, nousvoyageront. Aller en Algérie, mon rêve!

LE DÉPUTÉ.— Tu as peur en canot, sur laMarne!

MADAME.— Quand c'est toi qui rame.LE DÉPUTÉ. — On sonne!. allô!. oui.

vous acceptez officiellement. bon. à la con-dition que je prenne les Postes et Télégra-phes?

MADAME.— Tant pis, marche!LE DÉPUTÉ.— Allô. oui. si vous pensez

aboutir. non. aucune contrariété. Et Bour-geois?. son état de santé?. je m'en doutais.je viens de suite. »

MADAME.— Au fond, Ministre des Postes etTélégraphes.

LE DÉPUTÉ.— Cette fois, ça y est. Nous nousréunissons, simple formalité. Ma canne, monchapeau, je file.

MADAME.— Téléphone-moi la bonne nouvelle?

SCÈNEIII

MADAME.— Allô!. tu reconnais ma voix?..Comment?. impossible de Vous entendre?.Viviani abandonne?. définitivement. ah! c'estDelcassé qui. écoute. allô!. vois Delcassé.oui, n'importe quoi. sous-secrétaire d'Etat auxBeaux-Arts ou ailleurs. (Raccrochant les récep-teurs) : Quel dommage! Successivement troisportefeuilles et finalement, au lieu des Colo-nies. des dattes! au lieu des P. T. T. unP. P. C.l.pour prendre congé!

GUILLERI

LES AFFAIRES MAROCAINES

Après le Combat,.

de Sidi-Belkacem

Les Metalsa se sont réfugiés dans la

zone espagnole

OUDJDA,7 juin. — Le combat du 4 juin aproduit une grosse émotion chez les Metalsaet les Beni-bou-Yahi. Les pertes subies parl'ennemi ont été considérables. Certains in-formateurs donnent pour les Metalsa, 50 tuésou blessés dont de nombreux notables. Le filsdu cheikh Aïssa que nous annoncions commeblessé serait mort depuis. Les cheiks Moha-med Kadour, des Oulad Bourima et Gueroud-je Ould Hanari, des Oulad Hennaoui, au-raient été tués.

Les metalasa Oulad Ahmed se sont réfu-giés dans la zone espagnole emmenant leurstroupeaux. Depuis la mort du cheik Aïssa ilssont sans chef.

A Sidi Belkacem la nuit du 5 au 6 mai etla journée du 6 ont été absolument calmes.Les Chenguiti avaient wrtsfroifs-it AfmKer-ma une vingtaine de maisons, elles ont étédétruites le 6 au matin.

Ce matin, 7 juin, à 5 heures, la colonnedu général .Baumgarten est partie de Sidi-Belkacem pour Souk-el-Tleta dans la hautevallée de l'Oued-Arbaal. Le groupe Goureauaccompagne la colonne jusquvau débouché del'Oued-Arbaal et rentrera à M'Çoun. La sec-tion de 75, accompagnée de la compagniemontée de l'escadron de Lachaise et dumaghzen Julia rentrera directement de Sidi-Belkacem sur M'Çoun.

Le train d'évacuation des blessés sera cesoir à Oudjda à 16 h. 20. Les nouvelles re-çues sont satisfaisantes.

Les tués et blessés du combat

du 4 juin

PARIS, 7 juin. — Le Ministre de la Guerrecommunique l'état des blessés et des tués aucombat du 4 juin 1914 :

Tués: lieutenant Petersen de la 2e compa-gnie du 1er étranger ; Chauvière, spahi au5e escadron marocain et un goumier.

Blessés: Kaïdanski Alexandre, soldat au1er étranger, 2e compagnie; Lecointe, sergentà la 4e compagnie du 1ERétranger ; Grajkow-ski Ignace, soldat à la 4e compagnie du 1ERétranger ; Lacroix Armel, soldat à la 4e com-pagnie du 1er étranger; Artoric-Hunbert, sol-dat à la 6e compagnie du 1er étranger ; com-mandant Met, du 1erétranger; Malsang Paul,de la 6e compagnie du 1er étranger ; D'AlvazeAlbert, cavalier au 2E chasseurs d'Afrique et5 goumiers.

L'ESPAGNE AU MAROC

L'escadrille aérienne espagnoe

bombarde des douars marocains

MADRID,7 juin. — Une dépêche envoyéed'Arzila par le général Silvestre, dit qu'uneescadrille d'aéroplanes a bombardé les douarsennemis et qu'elle a causé la mort de plus

de vingt indigènes, ainsi que de grandespertes de matériel.

Avions militaires espagno's à TangerTANGER,7 juin. — Trois biplans militaires

espagnols, venant d'Arzila ,ont atterri hier,sans incident, à Tanger, en présence de nom-breux curieux.

Les aviateurs espagnols repartiront demain.—————————————

Au Congrès des P. T. T.

Nous recevons la lettre suivante :

Alger, le 6 juin 1914.

Monsieur le Directeur,Vous avez publié, dans votre numéro d'hier,

une information télégraphique qui tendrait àfaire croire que le Congrès National de l'A. G.des Agents des P. T. T., en excluant M. Pa-gès d'Alger, a pris la défense de M. l'Inspec-teur général des P. T. T., en Algérie. Il n'enest rien. Le télégramme suivant, reçu avant-hier par notre camarade Bayonne et signé dudélégué d'Oran et du Président du Congrès,suffit à établir la vérité.

« Bayonne Alger. — Pagès exclu de l'A. G.« pour trahison prouvée contre toi. Groupe« Algérois est plus représenté. Que Commis-« sion études mandate télégraphiqûement un« algérien ici présent. Congrès t'a voté mo-e. tion profonde sympathie. Vives amités.

< GOUTIER,SUBRA».

La Commission d'études du groupes Algé-rois de l'A. G. des Agents des P. T. T.

(Suivent les signatures).1 4 i»

Examens et Concours

Rédacteurs au Gouvernement Général

Par application des dispositions de l'arrêté duGouverneur général de l'Algérie en date du 1"mars 1914,un concours sera ouvert, le 1" juillet1914,pour cinq emplois de rédacteurs au Gouver-nement général.

Ce concours aura lieu à Alger, Oran, Constan-tine, Paris (Office de l'Algérie), Marseille, Lyon,Bordeaux, Nancy, Rennes, Lille et Toulouse.

Les demandes d'admission à ce concours devrontparvenir au Gouvernement général de l'Algérie auplus tard, le 1" juin 1914.

L t Incinération

*—'— - -—-

La Société pour la propagation de l'in-cinération en Algérie est donc fondée. SonComité est constitué et les statuts de laSociété sont actuellement à la dispositiondu public intéressé.

MM. Charles Lutaud, Gouverneur Gé-néral de l'Algérie ; Lefébure, Préfet d'Al-

ger, et de Galland, ont accepté la prési-dence d'honneur de cet intéressant grou-pement.

Plus de 300 adhésions, provenant de tousles points d'Algérie, sont déjà parvenuesau Comité d'Alger, et dans ce nombre oncompte plus de 80 adhésions provenant dela vaillante colonie suisse, si bien conseil-lée par son intelligent et dévoué consul,M. Jules Borgeaud. ,.,

La situation morale et matérielle de lanouvelle Société s'annonce donc dans debonnes conditions; les esprits avertis sontvenus naturellement à elle parce qu'ellen'a fait aucune polémique, aucun appel aux

passions, mais simplement un appel à laraison et à l'hygiène, en répétant ce quenous avons déjà dit précédemment, quel'incinération est supérieure à l'inhumation

pour des raisons d'hygiène envers les vi-vants, de dignité envers les morts.

Nous répéterons encore que les germesmorbides des maladies infectieuses se con-servent dans la terre et sont ramenés àla surface, par les rongeurs et autres ani-maux qui pullulent dans les cimetières.

Nous redirons encore qu'il est plus poé-tique de s'en aller en fumée en une heure,que d'être dévoré par la vermine.

On a fait au procédé de l'incinération

l'objection d'être brutal. Or, quoi de pluschoquant que la descente d'une bière dansune fosse plus ou moins profonde! Quoide plus horrible que l'aspect réel des ca-

davres, au fur et à mesure qu'ils subissent,dans la terre, la décomposition putride 1C'est à reculer d'épouvante !

« Brutale, l'incinération, écrit Paul Map-« gueritte. Pas plus que l'inhumation et ses« suites. Elle libère l'image chère que nous« gardons des êtres disparus; au moins« nous ne voyons pas leur souvenir escorté« d'un fantôme innommable; le feu, le« grand feu a tout détruit de ce qui meurt,« de ce qui pourrit, pour ne laisser sub-« sister que le souvenir immortel.

« Quand on y pense, de plus en plus« on comprend l'extension prise en tous« pays par les bûchers salutaires, les pha-« res flamboyants des sépultures rapides.« Ces hautes torches nous apparaissent/ .,

"«'Comme les ïïàmffiès lïu progrès, reliant« la science prévoyante des temps moder-

« nés à l'intuition religieuse de l'anti-« quité. »

Tout au contraire, "l'incinération s'opèreaujourd'hui de la façon la plus décente,

grâce aux appareils les plus perfectionnés.En très peu de temps, le corps est réduiten cendres, après avoir ainsi échappé au

processus hideux et dangereux de la putré-faction. Et ces cendres elles-mêmes, ras-

semblées dans une urne à la forme antique,nous fixent de la façon la plus pure et la

plus idéale, le pieux souvenir des êtres dis-

parus.

Il n'y a donc aucune objection sérieuseà faire à l'incinération. C'est un procédéde choix qui répond aux aspirations scien-

tifiques en même temps qu'il est une preuved'égards envers les survivants. Il s'agit donc

d'une mesure altruiste, de haute élévationmorale, qui supprime tous les dangers ettoute horreur de l'inhumation : putréfac-tion, épidémies, cimetières, profanations de

tombes, inhumations précipitées, etc.

On clame partout, avec raison d'ailleurs,que notre belle Algérie est un pays d'ini-tiative, de progrès et de liberté. Pourquoialors se laisse-t-elle devancer sous ce rap-port, par l'étranger et par les villes de la

Métropole, notamment par Marseille et parla principauté de Monaco, dont le monu-ment crématoire au gaz vient d'être ter-miné? En réalité, nous sommes beaucoupplus routiniers que nous ne le croyons ;

quand il s'agit d'adapter nos mœurs à des

pratiques plus rationnelles ou plus libérales,nos administrations, qui ont la peur du sautdans l'inconnu, s'obstinent à les conserver.

Cependant, il faut reconnaître les bonnesintentions de M. de Galland, le très éclairémaire d'Alger, partisan de l'incinération,qui a promis tout récemment de mettre la

question à l'étude.

En attendant, nous prions les 300 mem-bres qui ont adhéré à la Société pour la

propagation de l'incinération en Algérie,de répandre à profusion l'appel intitulé :Incinérons nos morts, que le Bureau de laSociété a rédigé pour l'usage de sa pro-pagande. Qu'ils disent à leurs amis que laSociété en question est ouverte à tous les

esprits libres, même aux adversaires de

l'incinération, pour qu'ils se convainquentde notre bonne foi, de notre tolérance, del'utilité de notre œuvre et de l'espoir eqson succès final.

E. DOLLIN DU FRESNEL.

N. B. — La brochure Incinérons nosMorts, renfermant également les statuts dela Société, sera envoyée à toute personnequi en fera là demande adressée au Pré-sident de la Société pour la Propagation dal'Incinération en Algérie, 15, rue EdmondAdam, Alger.

-—————————— J

Vue jeune fille indigène égorgée

LA CHIFFA,7 juin. - M. le juge d'instruc-tion s'est rendu à La Chiffa dans la matinéed'hier, pour procéder à une enquête au sujetde la mort mystérieuse de la jeune Yamina.

L'exhumation a eu lieu. L'autopsic a étéfaite par le docteur Jaubert, de Blida. Ce pra-ticien a pu constater que la mort avait étédue à la strangulation. La victime n'a doncété égorgée qu'après avoir été étranglée. Laversion du suicide devient, par suite, inad-missible. Les charges les plus lourdes pesanttoujours sur le père. Mis en présence du ca-davre de sa fille, Achac Rabah a conservéun calme imperturbable et fait preuve d'uncynisme révoltant.

Page 4: Echo d Aleger 1914

L'ÊCHO D ALGER

LA CRISE ALBANAISE

L'Incident

Italo-Albanais

1LIarrestation des sujets italiens à Durazzo

DURAZZO,7 juin. - Le prince de Wied,tiraillé à droite et à gauche par les influen-

ces italienne et autrichienne, semble abso-

lument désorienté. Depuis l'arrivee de 1es-cadre austro-hongroise, les Italiens sont mis

de côté; le prince vit uniquement avec les

officiers de la marine auuwhieuue.Il paraît qqe le grave incident survenu hier,

c'est-à-dire l'arrestation du cefcxnel italien

Murichio et du professeur italient Chinigo,est la conséquence de ce revirement. Voici

comment les faits sont racontes :

Les officiers hollandais ont pénétré vio-

lemment dans la maison du directeur des

Postes italiennes et ont mis en état d arres-tation ses hôtes, le colonel italien Murichio,qui est en activité de service, et le professeurChinigo. Ils ont ensuite opéré une perquisi-tion dans, la maison et examiné les papiers

du colonel.La nouvelle a été immédiatement connue

à la légation d'Italie. Elle y est parvenuejuste au moment oùle baron deministre d'Autriche-Hongrie, et Mme de Lœ-wenthal, invités à un grand dîner par lebaron Aliotti, franchissaient le seuil de la

légation. Il est tacite d'imaginer quelle iIn"

pression a produit cette viol&tion des cap!-tulations, dans une atmosphère aussi sur-chauffée que celle de Durazzo en ce mo-

mentL'amiral italien Trifari, qui était déjà ar-

rivé pourdîner, est descendu immédiatementet a appelé deux officiers de la marine ita-

lienne. il leur a donné les instructions sui-

vantes ;« Deux Italiens viennent d'êtïe arrêtés, en

violation des lois internationales. Veuillezvous rendre chez le colonel Thomson, com-

mandant d'armes de la place et lui dire quele ministre d'Italie le prie de venir immé-

diatement à. la légation. »Quelques minutes après, le colonel Thom-

son arrivait et déclarait que non seulementil n'avait pas ordonné, mais encore qu u

ignorait complètement la mesure qui avait

été prise.L'officier qui avait opéré Farrestation ar-rivait ensuite. Le baron Aliotti l'interpella

ences termes :« Vous devenez véritablement tous Ici 1

On arrête maintenant des sujets italiens, aumépris des règles du droit international1 J Je

vous somme de remettre sur-le-champ les pri-

sonniers en liberté. Je vais moi-même les

chercher. JIOn essaya de sauver la face: une seconde

perquisition fut effectuée chez le directeurdes Postes, cette fois en présence du consul

d'Italie à Durazzo. Le motif invoqué pourjustifier l'arrestation était que Von prétendaitavoir pris le colonel Murichio en flagrantdélit d'échange de signaux lumineux avec

les insurgés. Or, au lieu d'un appareil à si-gnaux, encombrant et facile à-decouvrir, sil

avait existé, on ne trouva qu'un catnet quele colonel se refuse a reconnaître comme lul

appartenant ou lui ayant appartenu.D'où vient ce carnet ? Voilà encore une

question. qui restera obscure.Quelques minutes avant minuit, sur l'ordre

du prince, les prisonniers étaient mis en

liberté sur parole.L'opinion générale est que le maintien du

prince de wied sur le trône d'Albanie re-

vient de plus en plus impossible et que son

départ est fatal.

Les menaces du ministre d'Italie

úERLIN,7 juin. —Suivant le « Berliner Ta-geblatt », le ministre d'Italie, baron Aliotti,après l'arrestation (le ses compatriotes parun, officier hollandais, aurait somme celui-ci de les remettra immédiatement en liberté

et il aurait menacé de faire débarquer 300

marina qui l'arrêteraient à son tour.

Les deux représentants d'Autriche et d'Italieseraient rappelés

VIENNE,7 juin. — D'après la « Revue Mili-taire », on dit, dans les milieux politiquesbien informés, que le cabinet de Vienne etcelui de Rome discutent en ce moment le

rappel simultané de leur représentant en

Albanie..L'entente est même déjà faite en principe

- et il ne resterait plus à régler que la date

exacte de ce double rappel.

Refus de négocier avec les insurges

JURAZZO,7 juin. — Une députation d'jn-surgés s'est présentée aux avant-postes pour

négoçier, mais elle n'a pas été reçue.

La démonstration navale

BERLIN,7 juin. — La « Gazette de l'Allema-

gne du Nord» écrit: ;

Les grandes puissances ont fait savoirqu'elles étaient disposées à envoyer des na-vires de guerre dans les eaux albanaises.Cette mesure montre que l'Europe considère

qu'elle est -toujours intéressée au développe-

ment de l'Etat albanais.

La Russie envoie un navire de guerreà Durazzo

SAINT-PÉTERSBOUHQ,7 juin. — La Gouverne-ment russe consent à envoyer un navire deguerre à Durazzo. Il est à noter qu'il avait

refusé jusqu'ici de participer à une démons-

tration quelconque.

A la frontière sarbo-aîfoanaise

VIENNE,-7 juin. — L'-« Albanische Korrea-pondenz » mande d'El-Bassan que le Gou-vernement serbe .a tranSîéré 20.000 hommesde la région de la Drina à la frontière al-

banaise.Les Albanais ont occupé la passe de Kraba.

qui constitue, à 15 ilomètres d'El-Bassan, uneforte position stratégique..

Le Gouvernement albanais fait des excusesà l'Italie

DURAZZO,7 juin. — Turhnn Paclia est allé

ce matin à la légation d'Italie, exprimer sesprofonds regrets de l'arrestation du colonelMuricchio et du professeur Chinico.

Un oonciliabule triplioien à Vienne

VIENNE,7 juin. - La presse autrichienne,jusqu'ici optimiste, reconnaît que la situationde l'Albanie est très grave. L'avenir apparaîtplein de complication. Les journaux parlentdes longs entretiens qui ont eu lieu vendredià la « Ballplatz» entre le comte Berchtold,le duc d'Avarna, ambassadeur d'Italie et M.de Tschirscky; ambassadeur d'Allemagne.

Ismail Kemal Bey qui est appelé à jouer unrôle dans les événements qui vont se dérou-ler, a conféré longuement avec le comteBerchtold.

Le Gouvernement albanais rapporte les me-sures judiciaires contre les Italiens arrêtés

DURAZZO,7 juin. — Le mandat d'arrêt dé-cerné contre le directeur du bureau des pos-tes itaiennes, sur la maison duquel on avaitremarqué des signaux lumineux, a été rap-porté à la suite de l'intervention de la léga-tion d'Italie.

Un ballon d'essai autrichien

ROME,7 juin. — Il circule dans la presseun renseignement de source autrichienne,qu'il convient de n'accueillir que sous réser-ves, suivant lequel les puissances seraientdisposées à accorder à l'Albanie, une auto-nomie cantonale analogue à celle de l'Epire,ce qui semblerait faciliter la division en zô-nes d'influence autrichienne et italienne.

Les décisions de Corfeu sont entérinées àDurazzo

DURAZZO,7 juin. — Le Gouvernement alba-nais a approuvé les décisions prises à Cor-fou par la Commission internationale de con-trôle au sujet de l'Epire. La Commission iraprochainement à Corfou et procédera à l'or-ganisation administrative de l'Epire.

En Roumanie

La prochaine visite de l'empereur Nicolas

SAINT-PETERSBQURG,7 juin. — M. Sazonoffpartira le 10 juin pour la Roumanie, accom-pagné de son chef de cabinet. Il s'arrêteraun jour à Constantza et se rendra de là àBucarest, où il séjournera trois jours.

On assure que des toasts politiques serontéchangés, lors de la visite du Tsar.

Toute l'escadre russe de la mer Noire arri-vera à Cdhstanza le 13 juin, à l'occasion dela venue de l'empereur Nicolas.

DEPLACEMENTS MINISTERIELS

Les Fêtes

de Rouen

M. Poincaré est représenté par MM. Noulenset Fernand David

ROUEN,7 juin. — M. Noulens, Ministre de la;

Guerre et M. Fernand David, Ministre des\,Travaux PubWs, sont arrivés ce matin à, la,gare de Rouen, par un train spécial. Tous lesélus du département, ainsi que les notabi-lités civiles et militaires attendaient sur le

quai de la gare, brillamment décoré.Les troupes de la garnison formaient la

haie et rendaient les honneurs sur le quaiet sur le parcours.

Le cortège s'est formé aussitôt. Les minis-tres et les représentants des corps constituesse sont rendus à la Chambre de commerce,eu une courte réception a eu lieu. Ils se sont

ensuite embarqués pour la visite du port.A midi a eu lieu un banquet de cinq cents

couverts, organisé par la Chambre de Com-merce et par le Conseil municipal..

Les discours

Au dessert, le maire de Rouen, M. Leblond.rappelle que la ville de Rouen était fière de

la promessede la visite de M. Poincaré.C'était bien, a-t-il dit, à M. Poincaré, qui

fut l'artisan du maintien de la paix dans lescirconstances graves et récentes, qu'il appar-tenait d'apporter le salut de la France aux

teunes gens, espoir de la patrie, qui appar-tiennent à la Fédération des Sociétés de tir

de France et d'équitation militaire, ainsi qu'aceux qui se dévouent à l'enseignement et a

l'entraînement militaire.Tous les orateurs qui ont pris successive-

ment la parole, ont exprimé le regret queleur inspirait l'absence de M. Poincaré.Ils ontfait l'éloge de M. Noulens, qui a tra-vaillé sans relâche, pour donner à la France

une armée nombreuse et puissante. Ils ontfélicité M. Fernand David et tous les mem-bres du cabinet Doumergue, qui ont appliquéla loi des trois ans loyalement, intégrale-ment et complètement.

M. Noulens lit te discours de M. Poincaré

M".Noulens a donné lecture du discours quedevait prononcer M. Poincaré et où celui-ciexprime ses regrets de n'avoir pas pu venir

personnellement.Ce discours traite des questions intéressant

la ville de Rouen et se termine ainsi :« De Paris, où je suis retenu par un devoir

immédiat et impérieux, j'envoie mes meilleursvœux à la ville de Rouen et au départementde la Seine-Inférieure. Je prie les habitant.?de recevoir mes excuses, ainsi que l'expres-sion de mon profond regret pour le retard demon voyage. Je leur renouvelle la promessede me rendre le plus tôt possible au milieud'eux.

La lecture du discours de M. Poincaré a ététrès applaudie.

Après le banquet, les convives ont quittéla salle et se sont rendus au stand de la fêtedes Sociétés de tir.

La fin de la journée

Après la fête hippique, M. Fernand Davidest rentré à Paris.

M. Noulens a visité l'hospice et est allé àl'Hôtel de Ville où, après la réception, a eulieu le défilé des enfants des écoles.

Jusqu'à la dernière minute M. Poincarécomptait aller lui-même à Rouen

PARIS, 7 juin. — Le Président de la Répu-blique aurait désiré pouvoir, dans le courantde l'après-midi, s'absenter de Paris et aller aRouen, où il serait resté quelques heures, Lesdispositions matérielles avaient même étéprises en vue de ce déplacement.

Mais, un peu avant midi, le chef de l'Etat adû y renoncer, en raison de l'état de la criseministérielle.

Les édiles étrangers à Paris

Quelques impressions de délégués

PARIS,7 juiii,. - Plusieurs représentants deMunicipalités étrangères qui viennent de vi-siter Paris ont fait part au «Matin a de leursimpressions.

Le lord-maire de Londres a déclaré :« Nous avons été reçus avec la plus grande

cordialité. Nous croyons que les bons senti-ments qui unissent nos deux cités et nosdeux nations dureront toujours, pour le biende nos deux peuples. Nous sommes très recon-naissants pour toutes les amabilités qui nousont été prodiguées. It

Le lord-maire de Westminster a félicité laMunicipalité parisienne du courage avec le-quel elle travaille à l'embellissement et à l'as-sainissement de Paris, Hgardera, dit-il, unsouvenir inoubliable et une reconnaissanceinfinie de l'hospitalité de la Municipalité pa-risienne.

Le maire de Madrid s'est déclaré émerveillédes embellissements de Paris et de son hos-pitalité courtoise. Il rend, du reste, a-t-11 dit,à la population parisienne toute sonamitié.

A l'Académie Française

M. Barthou candidat

PARIS, 7 juin. — M. Louis Barthou, ancienPrésident du Conseil, est candidat au fau-teuil académique devenu vacant par suite dela mort de M. Roujon.

——. ,1..-,.,

« Les Femmes de France »

Assemblée générale annuelle

PARIS, 7 juin. — Le Comité central del'Union des Femmes de France a tenu au-jourd'hui son assemblée générale à l'HôtelContinental. M. Poincaré y était représenté.

De nombreuses notabilités étaient présen-tes. M. de Régnier a prononcé un discourstrès applaudi ; puis la situation de la So-ciété a été exposée. Il en résulte que l'Uniondes Femmes de France compte actuellementplus de 52.000membres et a réussi à formerÎ.200 infirmières.

A LIASSOCIATION DES CHEMIROTS

PARIS, 7 juin. — L'Association fraternelledes employés et ouvriers des chemins de ferfrançais, qui compte plus de cent mille adhé-rents, a donné hier soir sa fête annuelle, àl'Hôtel Continental, sous la présidence de M.Fontaneille, directeur des chemins de fer auministère des Travaux publics.

Au dessrt, M. Lacoste, dans un éloquentdiscours, a signalé les bienfaits de la. Société,notamment au sujet des habitations à bonmarché. En' effet, 1Association a déjà engagé;tant dans la construction de maisons quedans des prêts hypothécaires, un capital quidépasse onze millions.

M. Fontaneille a parlé au nom du Gouver-nement. Il a fait remarquer le dévouementdes agents des chemins de fer, dont MmePoullain vient de donner un si noble exem-ple, -

—>—i. —

Les Floralies Lyonnaises

Echange de politesses municipalesLYON,7 juin. — Hier, a eu lieu l'ouverture

des« Premières floralies lyonnaises », enprésence du maire de Lyon, de l'alcade deBarcelone et des édiles catalans.

Au cours du banquet, le maire de Lyon, aannoncé que la première fleur nouvelle quedécouvrirait le service municipal des culturesde la ville de Lyon porterait le nom de laville de Barcelone.

L'alcade a répondu que la grande rue duquartier de la Réforma, actuellement enconstruction à Barcelone, s'appellerait rueEdouard-Herriot.

bi~-~ 1 ~- -WDOL- Àig-

- -

La Crise Ministérielle

av a C. 'Delcassé, 'Peytral et Jean Dupuy

déclinent successivement la mission

de former le Cabinet

Ribot donnera sa réponse demain

—^—.

Revue de la presse

PARIS, 7 juin. — Voici comment le Radical,organe officiel des radicaux unifiés, apprécieréchec de la combinaison Viviani :

On peut être surpris de l'échec de la com-binaison Viviani, si on ne songe qu'au talent,au prestige et -à la sincérité républicaine del'homme chargé de la mener à bien. De cetteloyauté politique, M. Viviani a donné une

nouvelle preuve en déclarant qu'il se retirait,parce qu'il ne voulait à aucun prix gouvernercontre une fraction importante des républi-cains.

A notre avis, cette fraction eût été si nom-breuse que son Ministère n'était pas viable.

Mais il pouvait avoir la conviction contraireet croire possible de gouverner malgré tout.Dans ces conditions, le scrupule auquel il aobéi lui fait donc le plus honneur et le dési-

gne comme une précieuse réserve pour le

parti républicain.Si la combinaison a échoué, ce n'est donc

pas à sa personne, ni à ses sentiments qu'ilfaut attribuer cet insuccès. Son échec tientà une sorte d'inhilition qui paralyse sa vo-lonté réformatrice, son désir de gouvernerfranchement à gauche. C'est pourquoi il aoscillé jusque sa chute entre une combinai-son de gauche qu'il ne pouvait réaliser jus-qu'au bout, et une combinaison de droite, a

laquelle il semblait entraîné malgré lui, maisdont il ne voulait pas. C'est cette contradic-

tion initiale et fondamentale qui a été le

germe de mort de sa combinaison..S'il avait suivi complètement la logique de

sa pensée, il eût sans doute trouvé les appuisindispensables et même le concours direct deschefs les plus autorisés du parti républicain.Au lieu de s'arrêter, sur la loi militaire, à uneformule dans laquelle nos revendications nefiguraient qu'à l'état embryonnaire, parmides restrictions qui réduisaient à néant lessatisfactions qui auraient pu ainsi nous êtreaccordées, il aurait clairement posé le pro-blème d'une organisation plus rationnelle dela nation armée, et il aurait groupé, sur notreprogramme, une majorité homogène et ré-solue que rien n'aurait pu briser.

La Dépêche de Toulouse écrit :M. Delcassé a 'été appelé à l'Elysée. Résou-

dra-t-il la crise? Le fait est certain, si lacombinaison modérée qu'il essaye de faireaboutit. Celle-ci ne trouvera à gauche aucun

appui sérieux et ne sera pas viable.Il y aurait bien une solution à la crise :

ce serait l'expérience d'un Cabinet radicalhomogène, consentant à ne pas faire de laquestion militaire la pierre d'achoppement detoute politique de réformes. Mais y songera.t-on î

Du Gaulois :En matière militaire, sachons donner con-

fiance à nos amis et alliés par notre..espritde sacrifice- et inspirer à nos adversaires lerespect de notre force. En matière de finan-ces, sachons rassurer les capitaux et conjurerla paniique de l'argent. Les deux questions,sans se confondre, sont pourtant liées inti-mement l'une.£t l'autre; elles exigent le mêmeconcours de tous les bons Français. Ne fai-sons doue pas !# vide dans -nos ternes etremplissons" les caisses du Trésor: tout estlà. ; mais qu'en pense M. Justin Godart ?

M. Jaurès, dans l'Humanité :.,Siles républicains de gauche imitent l'exem

pie de fermeté donné par MM. Justin Godart.et Ponsot, s'ils sont fideles a leur programme,s'ils ne se laissent ni intimider, ni duper, ll;sont maîtres du champ de combat; car, pourimposerà la Chambre un gouvernement do iloi des trois uns, ou mêmepour l'essayer; u,faudra aller d'emblée jusqu'à droite. Or,4qui*osera prendre cette respoIlsabilHé. ? Et si on.l'essaye, combien durera semblable aventure?'

M. Clemenceau, dans l'Homme Libre :Capables d'union, les radicaux seraient bien-

tôt lès véritables conducteurs de la majorité.Mais s'ils commettent la suprême folie de sediviser sur une question qui est non depolitique, mais detechnicité, ils nous entraî-neront en des aventures dont je suis horsd'état de déterminer aujourd'hui la gravité.A suivre les socialistes unifiés, au lieu (hJescantonner dans leur politique propre, les plushardis d'entre eux seront bientôt hors d'ha-leine. Rourquoi se refuser à voir dès aujour-d'hui que, si la politique révolutionnaire estconséquente avec elle-même, .loTsqt!'ell¡; cher-che à introduire sa conception d'une sociétésocialiste, dans l'organisme militaire, les vul-gaires républicains, dont nous nous honoronsd'être, responsables-des destinées de la Patrie,doivent, avant tout, veiller à ce que, à au-cun moment, la force de résistance françaisene soit entamée ?

De l'leho de Paris :Le temps de l'équivoque est passé. Il faut

être pour ou contre la loi et le proclamer tout.haut et sans ambages. Tous les républicainssensés le demandent, comme nous. Il y a,cela n'est pas douteux, une majorité dans laChambre pour approuver ceux qui sauronts'inspirer de ce mot qu'on ne peut assez redire dans les circonstances présentes: « Lesalut national est la loi suprême. a

De 1 étante ;Si le Cabinet prochain n'est pas résolu a

parler net et haut, il ne durera pas huit jours.Que les hommes au pouvoir se persuadentbien de ceci : cette Chambre, malgré ses centsix socialistes, est encore plus veule quel'autre ; elle se contentera de l'apparence d undompteur. Celle qui expirait aux dernièresélections s'était.accommûdée de-M. Doumergue, qui n'était pas- une personnalité, pasmême un homme, tout au plus un pseudo-nyme. La Chambre actuelle peut être plusremuante; elle n'en est pas moins prête à serallier autour du premier qui osera aborder latribune avec des paroles qui font le bruit dufouet ou de la cravache.

Du Gaulois :Nous savons désormais que les dernières

élections ont amené 4 la Chambre deux centsMputés environ fermement résolus à abrogerla loi des trois ans. Tout le problème parleKientaire se résume donc aujourd'hui à gou-verner, non point avec eux, mais sans eux etcontre eux. Aucun Ministère n'est possible sil'homme politique chargé dele former n'a pascette penfiée, constamment^présente à l'esprit.Telle est la leçon nette et forte qui se dégagsde l'échec retentissant de M.Vivjalni.

Une déclaration de M. VivianiPARIS,7 juin. —« Excelsior » reproduit une

déclaration que fit M. Viviani dans les cou-loirs de la Ckambre :

«J'ai reçu un coup de trique de M. Bour-geois auquel je ne mattendais pas de lui, quej'ai toujours soutenu I Comment ! Il a ditqu'il me refusait son concours parce qu'ilveut le maintien intégral de la loi des troisans? C'était dire que je ne voulais pas cemaintien.

Un double démenti de M. Viviani au « Temps»PARIS, 7 juin. — M. Viviani adresse au

« Temps» la lettre suivante :« En rendant compte des incidents qui ont

accompagné hier samedi la décision que j'a-vais prise de ne pas constituer le cabinet, lejournal « Le Temps» m'a prêté, sur les ré-publicains qui m'avaient refusé leur con-cours, un langage que je n'ai pas tenu.

« Je n'ai pas dit que les républicains « m'a-vaient craché au visage ». J'ai dit qu'il m'é-tait impossible de gouverner contre une frac-tion notable de la gauche et que, ne voulantpas lui céder, j'aimais mieux me retirer.J'ai ajouté que je préférais à des doléancestardives qui eussent affaibli un cabinet cons-titué, un loyal refus.

« Je vous serais reconnaissant de me per-mettre d'ajouter que jamais, au cours de lacrise, je n'ai vu M. Paléologue, auquel jen'ai pas adressé la parole depuis trois moiset qu'il ne ma fait tenir aucune communi-cation directe ou indirecte. a

M. Beteassé, malade, se dérobe à la missionde former le cabinet

PARIS, 7 juin. — M- Delcassé a refusé, àraison de son état de santé, de constituer leCabinet.

M. Delcassé souffre d'un refroidissementcompliqué d'antrax.

Le refus de M. Delcassé: la note officielle

PARIS, 7 juin. — M. Delcassé, qu'i n'avaitpu se rendre hier soir à la convocation duPrésident de la République, a, comme on le

sait, définitivement décliné ce matin l'offrede constituer le Cabinet.

Le député de l'Ariège est retenu à la cham-bre par une indisposition douloureuse.

Voici la note communiquée à ce sujet :« M. Delcassé, atteint d'un refroidissement,

compliqué d'un anth-rax, a passé une mau-vaise nuit. Il n'a pu se rendre chez M. Poin-caréi et lui a fait savoir que, malgré toutesa bonne volonté, il se trouvait hors d'état.en çe moment, de se charger de la forma-tion d'un Cabinet. »

, Les faiseurs de combinaisons

PARIS,7 juin. — Suivant le « Gil Blas », onprévoyait, dès hier, dans les couloirs de laChambre, que la combinaison Delcassé n'a-boutirait pas, et l'on y estimait que M. Poin-caré insisterait à nouveau auprès de MM.Doumergue et Viviani à moins qu'il ne sedécide pour une combinaison Emile Combes.

On dit aussi que le Président de la Répu-blique songerait à une combinaison analogueaux anciennes combinaisons Tirard ou Sar-rien et l'on prononce, à ce propos, les nomsde MM. Peytral et Raynaud.

Les vraies raisons du refus de M. Deleassé

PARIS, 7 juin. — Des amis de M. Delcasséont déclaré à l' « Echo de Paris » que l'exambassadeur à Saint-Pétersbourg avait reçu,dès vendredi soir, la visite d'une des person-nalités politiques qui devaient faire partie dela combinaison Viviani et que celle-ci venaitinsister auprès de lui pour qu'il acceptât deformer le Cabinet, au cas où M. Vivianiéchouerait.

L' « Echo de Paris » croit savoir que M.Delcassé a répondu à son collègue que, dansles graves circonstances que noua traversons,il ne se croyait pas désigné pour former leCdbinet.

Toujours les combinaisons

PARIS, 7 juin. — Le « Gaulois » dit que,dans l'hypothèse d'un refus de M. Delcassé,on envisageait hier soir, dans les milieux politiques, l'éventualité d'un Cabinet Léon Bour-geois-Peytral.

¡La « France » cite, parmi les hommes poli-tiques pouvant faire partie du prochain Cabi-net, MM.Clémentel, MessÜny. Nouiens, Pey-tral, Jean Dupuy et Lafferre.

M. Jean Dupuy conseille de faire appel àM. Peytral

PARIS, 7 juin. — M. Poincaré a fait appelerce matin M. Jean Dupuy, sénateur des Hau-tes-Pyrénées, qui s'est rendu à 10 heures àl'Elysée. Il s'y est rencontré avec M. Clémen-tel, député du Puy-da-Pôme, lequel avait étéprié par M. Delcassé, dont il est l'ami, d'ex-poser au Président de la République les rai-sons matérielles qui le mettaient dans l'im-possibilité de répondre actuellement a l'ap-pel du chef de l'Etat. -

A la suite de l'entretien de M. Jean Du-.puy avec le Président de la République, la.note suivante a été communiquée :

« M. Poincaré a fait appeler M. Jean Du-puy et l'a pressenti sur le point de savoirs'il accepterait de constituer le Cabinet.. M.Jean Dupuy a répondu que, dans les circons-

"tances présentas, il nese croyait jpas-.aaffi-$t:tmmeIlt désigné et que, parmi ses collèguesdu Sénat, il pensait que M. Peytral, parexemple, était plus qualifié.

M. Peytral se récuse

PARIS, 7 juin. - Le Président de la Répu-blique a fait appeler M. Peytral, pour confé-rer de nouveau avec lui.

Le sénateur des Bouches-du-Rhône est ar-rivé à l'Elysée à 1 h. 45. M. Peytral est res-sorti de l'Elysée à 3 heures. Son entretienavec le Président de la République a duréplus d'une heure.

M. Peytral a déclaré en sortant : « J'airefusé l'offre que m'a faite le Président dela. République de constituer le cabinet, Tou-tefois, j'ai dit que je restais à sa disposition:pour entrer dans une combinaison ministé-rielle, si ma présence pouvait être utile.

« M. Poincaré m'a réponduqu'il se réser-vait d'insister de nouveau auprès de mQi;",

M. Peytral refuse la présidence du Conseilpar modestie

F PARIS, 7 juin. — En quittant- l'Elysée, M.Peytral a déclaré qq'il n avait pas pu accep-ter l'offre de former le Cabinet, mais qu'ilresterait volontiers à la disposition d'un mi-nistère de gauche, qui placerait en première'ligne les questions financières et militaires.

I,.a situation reste obseure et l'on n'y voitguère d'issue

PARIS, 7 juin. —La situation reste aujour-d'hui aussi difficile qu'hier. Tous les hom-mes politiques impartiaux estiment que lasolution de la crise sera très délicate, trèsprécaire même, car si M. Poincaré prendson ministère dans la gauche radicale mo-dérée et la gauche républicaine, ministèredérée et

la gaucheré~Ufu-sera

de faire dequi, par conséquent, refusera de faire dedéclaration sur la possibilité de la revisiondela loi de trois ans, le bloc socialiste et ra-dical socialiste rendra sa durée impossibleet le renversera même dès la premièreséance.

C'est pourquoi le Président de la Républi-que a essuyé les refus de MM. Delcassé, JeanDupuy et Peytral.

On se demande, dans ces conditions, quelhomme sera assez habile et aura assez dfau-torité pour constituer une majorité en de-hors des 107 socialistes unifiés, des 188 radi-caux socialistes et des 30 républicains so-cialistes, qui tous ont promis à leurs élec-teurs d'arriver progressivement à l'abroga-tion de la loi des trois ans.

D'autre part, il est absolument certain queM. Poincaré n'admettra pas que' la loi destrois ans soit abrogée.- Oa serait ainsi dans une impasse dont ladissolution de la Chambre permettrait seulede sortir ; mais encore, pour que la disso-lution fût demandés-atvoté-e, faudrait-il quela loi électorale fût modifiée. Or, pour cela,il faut un ministère qui pmsse la faire dis-cuter. Où est ce ministère ?

M. Doumergue appelé en consultation

PARIS, 7 juin. — M. Poincaré a fait appe-ler ce soir M. Doumergue à l'Elysée.

L'entretien du Président de la Républiqueavec M. Doumergue a duré une heure.

En quittant l'Elysée, M. Doumergue a dé.claréqu'il s'était entretenu avec M. Poincaréde la situation à titre purement consultatifet qu'il lui avait indiqué trois combinaisonspossibles: les combinaisons Viviani, Bour-geois et Ribot.

M. Ribot réserve sa réponse jusqu'à demain

PARIS, 7 juin. — M. Poincaré a eu ce soirune longue conversation avec M. Ribot, au-quel il a offert la mission de constituer lecabinet.

M. Ribot a réservé sa répm} jusqu'à de-main.

M. Doumer à l'ElyséePARIS,7 juin. — M. Doumer, sénateur de la

Corse, est allé à 5 heures et demie à l'Elyséeet y est resté dix minutes.

Interrogé à sa sortie, M. Doumer a déclaréqu'il n'était pas venu pour la crise ministé-rielle.

Le mariage du fils de M. Rooseveît

PARIS, 7 juin. — M. Rooseveît a quitté Pa-ris, à midi, pour se rendre à Madrid où ilva assister au mariage de son fils avec ladrid. Etats-Unis à Ma,-fille de l'ambassadeur des Etats-Unis à Ma-

PAR DELA L'ATLANTIQUE

Mexiqueet

Etats-Unis

La médiation est en train d'échouer

NIAGARA-FALLS,7 juin. — Les négociationspour la médiation sont suspendues.

On prévoit que les médiateurs vont renon-cer à leur mission.

La situation à Tampico

TAMPICO,7 juin. — Le Gouverneur constitu-tionnaliste dé Tampico, colonel qaballero,conseille aux navires de guerre américainsde s'éloigner de la zone de feu, parce qu'il a

appris que les navires de guerre mexicains« Zaragoza » et « Rravo» doivent bloquerou bombarder Tampico.

- .M-

Fête de la Constitution Italienne

ROME,7 juin. —A l'occasion de la fête dela Constitution, une revue militaire a étépassé avec un éclat particulier. Le roi e. étéchaleureusement applaudi. Une foule énormey assistait.

Bagarres politiques à Barcelone

BARCELONE,7 juin. — Pendant une réunionpolitique qu'organisaient les partisans de

Don Jaime, des placarda subversifs ont étéaffichés, que la police a voulu faire enlever.

Les jamistes s'y sont refusés et sont sortisde la salle pour attaquer la police, qui a

chargé et dispersé les manifestants.— c. 9 » .——————.

Le Système Métrique en Chine

PÉKIN,7 juin. — Un "décret présidentiel pro-mulgue la substitution du système métriqueaux anciennes mesures chinoises.

.1.—1

Aux morts pour la Patrie

Les fêtes commémoratives de Longwy

LONGWY,7 juin. — Une fête patriotique a eulieu à l'occasion de la commémoration an-nuelle des Morts pour la Patrie et du 2®an-niversaire de l'érection du monument élevéaux défenseurs de la place.

Après un service funèbre, le cortège estallé déposé des palmes et des couronnes sur lemonument, où des allocutions ont été pro-noncées.

Parmi les assistants on remarquait M, Jean,président du Souvenir Alsacien-Lorrain àMetz.

Notre École de Guerre

Les officiers étrangers qui reçoivent notreenseignement militaire

PARIS, 7 juin. — Les officiers de l'école deguerre iront accomplir prochainement dansla région de l'Est aux environs de Pont-à-Mou,sson, des voyages d'études.

Parmi eux se trouvent deux colonels, qua-tre chefs de bataillon et trois capitaines del'armée greque, trois capitaines bulgares etdeux capitaines serbes et un capitaine del'armée de l'Equateur qui tous accomplissentactuellement un stage à l'Ecole de Guerre.

De Pont-à-Mousson, les officiers français etétrangers gagneront la région Nord en vi-sitant toute la frontière limitrophe de l'Al-sace-Lorraine, du Luxembourg et de la Bel-gique.

«b » ii"

Questions Militaires

Epreuves de reconnaissance pour tes officiersréservistes

EVREUX,7 juin. — Les concurrents qui ontparticipé à la reconnaissance à longue portée,organisée pour les officiers et les sous-offi-ciers de complément entre Paris et Rouen,ont fourni leur deuxième étape de nuit avecun entrain égal à celui montré pour la pre-mière.

Ils avaient, cette fois, en partant de l'Aigle,à couvrir, en passant par Breteuil pour abou-tir à Evr-eux, 70 kilomètres.

Le thème de la manœuvreétait jla poursuited'une reconnaissance ennemie, que figurait lacommission de contrôle de l'épreuve en sedéplaçant dans un secteur déterminé.

Un brave en Conseil de Guerre

LILLE,7 juin. — En mars 1912, le canonnlerFeltz, ayant été puni de prison, s'évadait du15erégiment d'artillerie, à Douai.

Peu après, il contractait un engagement decinq ans à la légion étrangère et était envoyéau Maroc. Là, il participait à plusieurs com-bats.

Ayant appris que son frère était gravementmalade à Alger, Feltz révéla sa véritableidentité pour pouvoir aller le voir.

Son engagement ayant été annulé. Felt? aété conduit à Lille, où il a comparu devant leConseil de guerre. Mais les juges ont estiméque Feltz s'était conduit bravement au Marocet ils l'ont acquitté.

Erreur d'artilleurs

VITRY-LE-FRANÇOIS,7 juin. — Par suite d'uneerreur de pointage, des obus tirés par del'artillerie placée près de la ferme de Voix-Mazée ont franchi la limite du camp et sonttombéssur la route. Quelques-uns ont atteintune ferme habitée par un garde-chasse et unnotamment a fait explosion, faisant voler enéclats les tuiles d'un fournil.

Le garde-chasse, après avoir mis sa familleà l'abri derrière un pignon de la ferme, s'estdirigé vers les artilleurs et a pu faire cesser lefeu.

ACCIDENT AUX MANŒUVRES

REIMS,7 juin. — Un grave accident est ar-rivé au camp,de Châlons.

Un escadron du 16° dragons avait reçu l'or-dre de charger. Or, le cavalier Carton ayantheurté le fil d'acier qui maintient un pylojied'aviation, a fait panache avec son cheval.Le pylone est tombé sur un autre soldat, lecavalier Briant, qui a été également renversesous sa monture.

Les deux blessés ont été transportés à l'hô-pital militaire. L'état de Carton est désespéré,celui de son camarade est très grave.

Suicide d'un Lieutenant

Il sa brûle la cervel'e en présenced'une caravane de touristes

AVIGNON,7 juin. — Dans un accès de neuras-thénie, M. Emile Oustiera, lieutenant au 1WOd'infanterie en garnison à Toul s'est suicidéd'un coup de revolver dans la tête sur lesremparts d'Avignon, en présence d'une cara-vane de touristes qui visitait les vestiges du

moyen-âge.Le désespéré était âgé de 37 ans. Il était

en congé chez son père, dont il a trompé lasurveillance.

Mère à douze ans

QUIMPER,7 juin. - Une fillette -de 12 ans,appartenant à une très honorable famille decultivateurs des environs de Quimper, en sor-tant hier de classe, a ressenti de violentesdouleurs abdominales. Le docteur Le Berre,appelé en hâte, lui 1a prodigué ses soins. Mais,peu après, 1% fillette dQnnaitle jour à unbébé du sexe féminin, parfaitement constitué

Les'parents, avertis, ont questionnéla jeuneécoliéreet, -4 1a- suite de ses confidences, lafamilles'est adressée au ouvert une émpiëte.

COMMERCE ET AGRICULTURE ;

LaVigne -

et le Vin

*—— —'

Revue de Jo semainePARIS, 7 juin. — Le mois de mai s'est ter:

miné avec une température fortement ra-fraîchie par des pluies torrentielles. Néan-moins, écrit le « Moniteur Vinieole », en cequi concerne la floraison proprement dite,rien n'est compromis.

Au point de vue végétatif, les chutes d'eauont fait du bien et le développement despousses, par rapport à l'année dernière, estde huit jours en avance dans les régionshâtives, et de quinze jours dans les autres.

La présence du mildew a été constatée dansle Roussillon, l'Aude et le Gard, mais il n'apoint fait de sérieux dommages.

On a vu, p~ et là" des vols de papillons docochylis et d'eudémis ; mais ce 11 est pointsous leur forme parfaite que ces lépidop-tères dévorent les récoltes et nous attendronsle travail des larves pour en évaluer la des-truotion consécutive, mais toute éventuelle.

On mentionne le filage d'un certain nombrede grappes en Touraine, dans le Mâconnaiset dans les côtes Châlonnaises. Les vignesblanches de cette dernière région Il pro-mettent plus, après défalcation de ces pertes,une production moyenne, alors que les sor-ties promettaient d'abord de l'abondance.

Il y a peu d'affaires dans cette huitainede Pentecôte. Les propriétaires gascons de-mandent la plupart 70 fr. la. banque, pou?les bons vins' qui restent.

Dansle Nantais, on fait les muscadets 1913de W à 160 fr. la barrique; ceux de 1912,de 80 à 100 fr., logé. Les gros plants-se rai-sonnent de 50 à 60 fr., nu, pour les 1913, etde 45 à 50 fr. pour 1912.

En Auvergne, le plus bas cours est de4 fr. le pot de 15 litres.

En Beaujolais, il s'est vendu depetites par-ties de vins ordinaires : récoltes de 1913, de55 à 65 fr. ; de 1912,de 70 à 80 fr,

Partout ailleurs, les cours sont sans chan-

gement notable.Dans les entrepôts parisiens, la situation

ne varie guère. Les négociants font peu da-ohats. Les détenteurs de marchandises exa-gèrent les craintes qui peuvent naître parsuite du mauvais temps et élèvent sensible-

mentleurs prix.La dernière cote des courtiers assermen-

tés enregistrait une hausse de 1 fr. pour lesvins courants vendus à l'hectolitre.

Onnotait : 28 à 29 fr. pour l'Aramon, 7 à8 degrés; 29 à 30 fr. pour les Montagne 9 de-

grés;31 à 33 fr. pour les Minervois et les

Corbières 10 degrés et pour le Roussillon10 à 11 degrés.

Les Algérie sont eotés de 31 à 33 fr. les

rouges, et de 32 à 34 fr. lea blancs, 11 à12 degrés.

La dernière séance du marché aux vins aété des plus calmes. On ne voyait que peude représentants et pas d'acheteurs. Il n'ya eu ni dégustation des lots offerts, ni, par

suite, de pourparlers engages.

Le rendement des impôts

La plus-value budgétaire atteint soixantemillions et demi

PARIS, 7 juin. — Le rendement des impôtspendant le mois de mai accuse une P¡uSt-tVlllIJGde 17 millions 500.000francs, par rapport auxévaluations budgétaires. La p;lus:'{iHU fô:.tale pendant les cinq premiers mois de 1914,

atteint 60 millions et demi.

Le troupeau français

le y,a une notable augmentation syr l'annéeprécédente en P,9;d de viande

PARIS, 7 juin. —Voici quélleêtait, au 31décembre dernier, la situation du troupeaude, bétail français :Bêtes de selle; e%i.dalirait ""R{hf\Vji.,'1)lA".:fr.lions Sâû-«JteSi 36Q.;-j99.

Bétail Taureaux, bœufs et vaches. 14 mil-.-lions 807.380 ; béliers, brebis, moutons etagneaux, 16.213,030; chèvres et chevreaux,1.453.230; pores et truies, 7.047.7M.

par rapport à l'année .précédente, il y aaugmentation de 45.000 têtes pour l'espècecaprine, de 144.000 pour l'espèce porcine, de

100.000 pour l'espèce bovine, et une diminu-tion de 250.000pour l'espèce ovine.

-

LES TROIS ANS

Manifestations contradictoires à paris

PARIS, 7 juin. — Un groupe composé de

trois cents manifestants environ s'est pré-senté ce matin, à neuf heures, devant lea

bureau4 'dq.journal le « Matin », boulevardPoissonnière, où des cris contradictoires de;« Vive les trois ans 1 » et de « A bas lestrois ans 1 » ont été poussés.

La police est intervenue et a dispersé les

manifestants, sans autre incident.

Les jeunes manifestent

Les Jeunesses républicaines se collettentavec les camelots du roi

PARIS..7 juin. — Les membre^ des Jeunes-ses républicaines se sont réunis ce matin, ausquare Saint-Pierre et ont. déposé une palmaau pied de la statue du Chevalier de la Barra.Ils se sont rendus ensuite à la statue daJeanne-d'Arc, rue Rivoli. Là, une bagarres'est produite avec les camelots du roi. Leaagents ont dû intervenir et ont procédé atrois arrestations qui n'ont pas été mainte-nues.

-

Les Elections de Marseille

M. Chanel est complètement battupar M. Flaissièrea

PARIS, 7 juin. — On a procédé aujour-d'hui aux élections municipales complérnentaires, pour pourvoir au remplacement daquatres conseillers, dont M. Chanot, qui s'é -

tait démis de sa double fonction de maireet de conseiller général, à la suite de sonéchec aux élections législatives ; deux con<seiller-s décédés et un conseiller démission-naire. Ces élections revêteraient un intérêtcapital popr Marseille, car les esprits en pré-sence avarent engager à fond toute leur po-litique.

La liste ayant en tête M. Flaissières, sé-nateur, ancien maire, socialiste-unifié, a étéélu par environ 4,000voix de majorité, contrala liste formée par la municipalité actuelle

qui est progressiste. ,- ~.U. ,

L'Agitation dans les P. T. T.

On préparerait une grève générale

LILLE,7 juin. — Le Congrès de l'ssociatiülligénérale des P.T.T., avant" de clôturer SAses-sibn, a voté en séance secrète, par 135 voixcontre 70, le principe de la grève générale, sile Conseil de l'A.G. déclarait cette décisionnécessaire pour amener le Parlement à voterles améliorations réclamées.

Les militants ont déclaré qu'ils allaient com-mencer à préparer le mouvement.

Le Syndicat des sous-agents, représenta pa*

M. Granger, a promis d'adhérer à la grtiva

générale."—•—- o »»•— —

Aux Assises de la Seine

Les employés du Métre qui trafiquaient 90

moyen des biliets ont été condamnés a

un mois de prison

PARIS, 7 juin. - La Cour d'assises a con-damné à un mois de prison aVee'sursis, et, A

50francs d'amende, un eeriam nombre d em-ployés du Métropolitain q.ui'fa.Isaient le traxi'-

des billets.Le 18 juillet 1913, le Tribunal correctionnel

les ayant condamnés à deux mois de prisonet à 25 francs d'amende et "160 francs ae

don&mages-intérèts, un prévenu avait, en ap.

pel,' soulevé l'incompétence du Xribunai.--

Page 5: Echo d Aleger 1914

L'ÉCHO D'ALGER

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LE LUNDI-

SPORTIF

EN FRANCE

Cyclisme

AU VÉLODROME DE BUFFALO

Programme de la réunion d'aujourd'hui

PARIS, 7 juin. — Le vélodrome Buffalo offre

aujourd'hui trois épreuves particulièrementintéressantes. Deux surtout passionnent les

fervents amatéurs de la pédale.La première est un match de vitesse avec

Sergent et Lenouvelle contre Dupré et 1an-

glais Bailey.°La deuxième est une course à l'américaine

derrière motos, par équipes et sur une heure

Guignard et Parent sont accouples ; les jeu-nes stayers Appellhans et Sergent forment

l'équipe adverse.La troisième épreuve est une course sciach

qui groupe quarante concurrents. Cette cour-

se sera disputée par séries éliminatoires, avec

repêchage demi finale et finale.

La réunion est contremandée

"PARISj 7 juin. — Par suite du mauvais

temps, la Téunion du Vélodrome de Buffalo

a été remise à demain soir.-

COURSE PARIS-BRUXELLES

Le départ a eu lieu dans la nuit de samedi

",.>c.,"",'à dimanche

PARIS, 7 juin. — Cette nuit, à une heure dumatin, a été donné le départ a Villiers-sur-Marne de la course cycliste, Paris-Bruxelles.

90 concurrents ont pris le départ. Parmi les

concurrents nous remarquons : Petit-Breton,Faber, Lapize, Engel, Brocco, Deman, Dé-

fraye, Van Houwaert, etc.

Résultats

BRUXELLES,7 juin. — Résultats de la coursecycliste Paris-Bruxelles : 1er Mottiat, à15 h.

57 ; 2e Heusghem, à un demi-tour; 3e Van-daele, à 15 h. 59 ; 4e Rossius, à un demi tour ;5e Biaise, à 16 h. 13 ; 6e Verdickt, à 16 h. 21.

LE GRAND PRIX CYCLISTE DE LA VILLE

DE PARIS

PARIS,7 juin. — Le 28 juin et les 2 et, 5'juillet, doit être organisé au Vélodrome Mu-nicipal de Vincennes, le meeting classique

pourle grand prix cycliste de la Ville de

- Pans.il est intéressant de signaler que le total des

prix en espèces, offerts dans les différentes

épreuves de ce meeting atteint le eb;flre im-

portant de 26.395francs.La finale du grand prix (professionnels),

figure à elle seule pour la somme de 8.500francs, soit : 5.000 francs au premier; 2.000au second; 1.000 au troisième et 500 francs

au quatrième.La lutte promet, cette année, d'être disputée

avec acharnement.Aviron

LE 31e MATCH A HUIT RAMEURS

tes deux équipes qui se disputent l'épreuvesont jusqu'ici à égalité de victoires

PARIS, 7. juin. — Aujourd'hui après-midise dispute le 31e match à huit rameurs, en-

tre les équipes représentatives le Row.ingClub de Paris et la Société Nautique de la

Marae.Cette rencontre classique qui aura lieu sur

tes 6 kilomètres 300 qui séparent la pointe(de l'île de Billancourt du pont de Suresnes,sera très intéressante. Les équipes qui parti-cipent au match ont gagné quinze fois cha-cune depuis la création de l'épreuve. Les

deux huit sont, dit-on, dans une forme splen-dide.

Le Président de la République a offert pourcette épreuve un magnifique vase de Sèvres.La course est donnée sous la présidenced'honneur du ministre de la Marine. Voici la

composition des deux équipes :Rowing Club: Henri Métais, de Molènes,

Barrelet, Mathieu, Malafosse, Baudeehon,Hoveman, René Paul; barreur : Rueiland ;

remplaçants : Capon, Demeure.

Société Nautiquedéjà

Marne : Plé, Rus-- tan, T^T^Tnrfetitia^r Gault, Gârnier, Poix,

Richard ; barreur : Thivans; remplaçants :Richard, Romersa.

RAID A AVIRON A DEUX RAMEURS

ASNIÈRES-ROUEN

La Fédération des rameurs indépendants a

organisé un raid original

PARIS, 7 juin. — Les rameurs indépendantsde Paris vont tenter un raid nautique d'As-

nières à Rouen, en moins de 24 heures.

Le parcours comporte 220 kilomètres avec

huit portages nécessités par les barrages ren-

contrés.. ,L'embarcation choisie par les équipiers Le-

comte et Bender est un canot à un rameur

Lavec barreur, les occupants se relayant tou-

tes les heures à la barre.i Le départ a été donné à Asnières hier soir,- heures ; l'arrivée probable à Rouen aura- lieu aujourd'hui à 5 heures du soir.

•"*•--*^8 RÉGATES INTERNATIONALES

EMes auront lieu le 14 juin et le programme

- en est superbe

PARIS, 7 juin. — La Société d'encourage-ment au sport nautique organise les grandesrégates internationales annuelles pour le 14

juin, dans le bassin de Juvisy, sur le parcourshabituel de 4.000 mètres.

La coupe des nations, qui se courra pourla quatrième fois, est devenue le veritablechampionnat international de fond. En 1913,elle avaif réuni les représentants les plus qua-lifiés de six nations et donné lieu à une bellelutte. L'Anglais Kinnear, gagnant des jeuxolympiques à Stockholm, avait triomphe,mais le champion italien Sinigaglia ne suc-

combait que de peu. Pcesselenzeff, championrusse, se classait troisième, battant le chamrusse, d'Europe, Hermann, belge, Pettermann,pionchampion suisse, et notre champion de La

Plane.Le challenge Dubonnet, pour les épreuves

de pointe (4 rameurs de pointe avec barreur),ce que la coupe des nations est pourles épreuves de couple, c'est-à-dire un championnat

international en pointe.Ces courses seront encadrées cette année

-par le prix Fayaud, course de quatre rameurs

débutants, et par le prix de la Société d'en-

couragement pour seniors et juniors natio-

naux, sur 4.000 mètres.

Résultats

Le trente et unième match annuel d'avironà huit rameurs, entre le Rowing Club de Pa.fis et la Société Nautique de la Marne, s'estdisputé cet après-midi, de Billancourt aupont de Suresnes, sur la distance de 6.000mè-tres.

Le Rowing Club de Paris a gagné la course; -..JQngaeurs d'avance, effectuant le par-

cours en 18' 18" ; la Société Nautique de la

"Marne a mis, de soncôté, .18' 36".1 Le Ministre de la Marine était representépar le capitaine de frégate Jurany et par le

..liwieuant de .vaisseau Pigrot.

Athlétisme

,.. CHAMPIONNATS D'ATHLETISME

JM magnifique oompétition s'annonce pour,Wtoutes les épreuves du programmed'aujourd'hui

PARIS, 7 juin. — Pour la- neuvième fois,la Commission d'athlétisme du Comité de Pa-

ris fait disputer aujourd'hui à Colombes, sur

le terrain du Racing-Club de France, les

championnats d'athlétisme. Les éliminatoiresont eu lieu ce matin et les finales cet après-midi, dans l'ordre suivant : 1. 100 mètres;2. javelot; 3. 1.500"mètres; 4. hauteur sansélan ; 5. 200 mètres; 6. disque; 7. 110 mètreshaies; 8. perche; 9. 400 mètres; 10. saut enlongueur sans élan; 11. 5.000 mètres; 12.poids; 13. 800 mètres; 14. longueur avecélan; 15. 400 mètres haies; 16. 400 mètresavec relais; 17. hauteur avec élan; 18. 1.600mètres avec relais.

Cent treize athlètes ont envoyé leur enga-gement..

Jamais les championnats n avaient encoreréuni un si grand nombre de champions.Les anciens : Mourlon, André, Keyser. Dan-tigny. Tison, Paoïi, Campana vont avoir àlutter contre les nouveaux: Gustin, Brais-sand, Denis, Martin, Coppens, Laferrère etles autres aspirants champions.

.'-':'Résultats :

PARIS, 7 juin. - Le Comité de l'U.S.F.S.A.

jpjganisail aujourd'hui* au stade de Colom^

bes, ses championnats annuels d'athlétisme.Les épreuves ont été fort intéressantes, mal-gré le mauvais temps. En voici les résul-tats :

100 mètres plat: 1. Mourmon (U.A.I.), en11 s. 1/2 ; 2. Buscail (S.C.U.F.).

200 mètres plat: 1. André (R.C.F.), en 23 s.1/5 ; 2. Tissier (R.C.F.).

400 mètres plat : 1. Braissaud (C.A.S.G.),en 52 s. ; 2. Jacob (W.H.) ; 3. Courbet deChampagne (A.S.F.).

1.500 mètres plat: 1. Keyser (R.C.F.), en22 s. 1/5 ; 2. Bunel (C.A.S.G.).

110.mètres haies: 1. André (R.C.F.) ; 2.Peuch (P.U.C.).

Saut à la perche : 1. Thoubam (M.C.),avec 3 m. 30.

Lancement du poids : 1. Tisson (P.U.C.),avec 11 m. 37 ; 2. Coppens (A.iS.S.), avec11 m. 36.

Lancement du disque: 1. André (R.C.F.),avec 42 m. 62 ; 2. Tison (S.U.C.), avec36 m. 40.

: Lawn-Tennis

Coupe du Stade FrançaisDemi-finale: M. Laurent bat M. Gault, 6-2,8*6.Voici les joueurs qualifiés pour la finale de

demain :En simple dames: Mlle Lenglen contre Mme

Golding.-

En double : Miss Ryan et Mlle Lenglencontre Mlles <5. et B. Amblard.

Simples-messieurs : M. Wilding centre lecomte de Salm.

En double: MM. Decugis-Germot contreMM.Gore-Kingscote.

CHAMPIONNATS DU MONDE coLes résultats

Championnat simple (40tour) fin : Poulainbat Germot par 5 à 7, 6 à 3, 2 à 6 et 6 à 0.

Dans la demi-finale, F. Wilding bat MaxDecugis par 6 à 1, 6 à 2 et 6 à 1.

Championnat double pour messieurs (3etour) fin : Gore et Kingstone battent Micardet Manset par 7 à 5, 8 a 6 et i, a j.

Championnat simple pour dames (3e tour)fin : Mlle Broquedis bat Miss Ryan par6 à 4 et 6 à 2.

Demi-finale : Mlle Lenglen bat Mlle S. Am-blard par 6 à 2, 4 à 6 et 6 à 3.

Championnat double mixte (3e tour) fin :Max Decugis et Ryn battent Mlle Fick etWatson par 8 à 6 et 6 à 3.

Demi-finale: Max Decugis et Rvan battentMlle de Borman et Duvivier par 6 à 0 et6 à 0.

Le comte de Salm et Mlle Lenglen battentWillis Meyer et Mlle Sattershwapte par 6 à 0et 6 à 5.

Coupe du Stade França-is (demi-finale) :Gore bat Worisck par 6 à 1 et 7 à 5.

PARIS, 7 juin. — Championnat simple-messieurs. — Demi-finale: le comte de Salm batM. Poulin, 6-2, 1-4, 6-4.

Championnat double demi-finales: MM. Dé-cugis-Germot battent MM. A. Watsdn-H. Duvivier, 2-6, 2-6, 6-4, 6-0, 6-2 ; MM. A. W. Gore-A. Kingscote battent Kehrling-de Zsigmondy,6-3, 6-2, 6-4.

Championnat simple dames. — Demi-finale-Mme Golding bat Mlle Broquedis, 6-2. 6-0.

Championnat double mixte. — Finales :Miss et M. Ryan-Decugis battent Mlle Langlenèt le comte de Salm, 6-2, 6-1.

AU MAROC

Automobilisme

LE CIRCUIT AUTOMOBILE MAROCAIN

Troisième étape. — Résultats

MEKNÈS,7 juin. — La troisième étape ducircuit automobile a été disputée le 4 juin.Vingt concurrents ont pris le départ de deuxen deux minutes, à partir de 7 heures. Leclassement de l'étape est le suivant':

1. Benz (Bourdon), en 1 h. 19' ; 2. Lorraine-Dietrich (Escarras), en 1 h. 25" ; 3. Métal-lurgique (Rivière), en 1 Tmo* ; 4. De Dion

(Lormeilles), en 1 h. 32'; 5. Peugeot (De-sangle), en 1 h. 34' ; 6. Lorraine-Diétrich, en1 h. 35' ; 7. Métallurgique et Renault, en1 h. 36' ; 9. N.S.U. (Walternotz), en 1 h. 37' ;10. Meyiane, en 1 h. 37' ; 11. Peugeot et DeDion, en 1 h. 39' ; 13. Cottin-Desgouttes, en1 h. 44' ; 14. Delahaye, en 1 h. 45'; 15. Re-1 h.nault, en 1 h. 57'; 16. De Dion et Peugeot,en 2 h.; 18. Ford, en 2 h. 31' ; 19. Ford, en2 h. 32'.

EN ALGÉRIE

Cyclisme

LE TROPHÉE ALGÉRIEN PERRIN

Buono gagne la première éliminatoire

Favorisée par un temps splendide, la pre-mière éliminatoire du « Trophée AlgérienPerrin », s'est courue hier sur le parcoursMénerville, Aïn-Taya, Maison-Carrée, Alger,soit 60 kilomètres.

Le départ fut donné à 4 h. 2 minutes surla place de Ménerville à une quinzaine de

coureurs.Donner en détail et mentionner ici tous

les incidents qui se succédèrent dans cetteépreuve, serait trop long. Nous nous conten-terons de dire que la course fut passionnantede bout en bout. Les crevaisons succèdentaux chutes, et les chutes succèdent aux cre-vaisons.

Caraguel eut une roue cassée à la sortie deMaison-Carrée. Seuls, Buono, Guersy et Bal-lester furent épargnés par la « déveine ».

Au contrôle d'Aïn-Taya les coureurs pas-sent dans cet ordre: Buono et Guersy, à5 h. 2' 15" ; Ballester suit à 10 secondes; Ca-

raguel passe à 5 h. 2' 45" ; Galiano à 5 h. 4'35" à 5 h. 4' 40", Racim et Dianoux. Ce der-nier se ressent beaucoup d'une chute qu'il afaite à Réghaïa alors qu'il était dans le pe-loton de tête; Arnaud a crevé au même en-droit.

L'arrivée

L'arrivée était jugée à la rampe Chasseloup-Laubat où environ un millier de spectateursavaient été attirés par cette intéressanteépreuve.

Résultats techniques: 1er Buono (E. C. A.),à 6 h. 1 m. 57 s. ; 2* Guersy (E. C. A.), à6 h. 2' 42" ; 3e Dianoux Robert (R. O. A.), à6 h. 3' 54" ; 4e Baliester (R. O. A.), à 6 h. 4'44" ; 5e Racim (E. C. A.), à 6' h. 6' 9" ; 6e Ga-liano (E. C. A.), à 6 h. 7' 29" ; 7e DianouxMarcel (R. O. A.) ; 8e Sirandré (R. O. A.)

La course a été suivie par MM. Dominguez,directeur du Trophée; Vicient, délégué spor-tif de l'U.V.F., et Néron, trésorier de la Roued'Or Algéroise, dans une voiture que M. Per-rin avait mise gracieusement à la disposi-tion des organisateurs.

Les coureurs Buono et Guersy sont quali-fiés pour la finale (13 septembre, 160 kilom.)et ne peuvent plus courir les éliminatoiressuivantes..

Terminons en félicitant les vaillants rou-tiers, les -organisateurs et le généreux mécè-ne, M. Charles Perrin.

La deuxième éliminatoireLa seconde éliminatoire se courra le 21

juin sur le parcours Coléa, Boufarik et Alger,soit 55 kilomètres. Cette épreuve est ouverteaux coureurs habitant dans un rayon de25 kilomètres de Coléa et à ceux de secondecatégorie d'Alger.On s'engage chez M. Vengud, directeursportif de la R.O.A., 4, avenue Bab-el-Oued,Alger.

4 Grand Circuit du Sahel

Cette épreuve comptant pour la 3* élimi-natoire du « Trophée Algérien Perrin » sedisputera, le 28 juin, sur le parcours : AlgerGuyotviUe, Staouëli, Chéragas, Château-Neuf,Douéra, Quatre-Chemins Birtouta, Alger soit80 kilomètres. Course ouverte à tous les cou-reurs du département d'Alger, toutes caté-gories.

Union Vélocipédique de FranceCe soir, réunion du Comité d'Alger au Café

du Gard, à8 h. 30.

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ivr AJtPi

PETITES ANNONCES

SUR LES FLOTS.r- -

Nouvelles

Maritimes

--4-.. —-

MARINE ÉTRANGÈRE

Une explosion à bord du cuirassé anglais« Bellerophon »

CROMARTY,7 juin. — Une explosion de grisous'est produite hier, dans les soutes à char-bon du cuirassé « Bellerophon. Quatre chauf-feurs ont été grièvement blessés. Deux d'en-tre eux ne survivront pas à leurs blessures.

MARINE DE COMMERCE

ACCIDENTS ET SINisTRES

Une collision en Tamise fait sombrerun navire

LONDRES,7 juin, — Le vapeur anglais « Orio-le » a coulé dans la Tamise, près de Greo-ritch, à 11 h. du soir, par suite d'une collisionavec le vapeur transatlantique « Corin-thian ».

L' « Oriole » qui est un bateau de voyagede plaisir venait de débarquer ses passa-gers à London-Bridge et rentrait à son mouil-lage, lorsqu'il entra en collision avec le« Corinthian » qui revenait du Canada. L'é-quipage est sauvé.

°———-

Canal de Panama

NEW-YORK,7 juin. - On télégrapie de Pa-nama au « New-York Herald » :

Les fortes pluies qui ont suivi les récentstremblements de terre ont rendu plus gravesles éboulements. Plusieurs fissures se sontproduites sur les rives du canal, notammentprès de la Culebra, Les glissements atteignentpresque un million de yards-cubes de terre.

- a« -

La Conquête de l'Air

NOS DESTROYERS DE L'AIR

Les biplans-cuirassés vont faire une croisièredans l'Est

PARIS, 7 juin. — Le général Joffre, accom-pagné du général Bernard, a passé en re-vue, hier, à l'aérodrome de Villacoufrlay,l'escadrille des biplans blindés, construits.sur les données du commandant Dorand.

Cette escadrille, placée sous le commande-ment du capitaine aviateur Leclerc, va pren-dre l'espace la semaine prochaine, pour unvoyage dans l'Est.

Les appareils seront pilotés par le capitaineLeclerc, l'adjudant de Saint-André, le ser-gent Grasset, les caporaux Brindejonc desMoulinais, Gastinger et Labouchère.

v MARTYROLOGE DE L'AIR

Ce corps d'Agostinelli est retrouvé

NICE,7 juin. — -Des pêcheurs ont retrouvéà 300 mètres du rivage, près d'Antibes, lecorps de l'aviateur Agostinelli, qui, voici huitjours s'est noyé en tombant à la mer,

î LES GRÈVES

La grève des métaHurgistes a pris fin

MARSEILLE,7 juin. — Après 20 jours degrève ,les ouvriers métallurgistes ont décidé,au cours d'une réunion quia eu lieu hier ma-tin, de reprendre le travail lundi, sans con-ditions.

.*a*-

MIDI A ONZE HEURES

Le Congrès International des Chambres de

-Commerce veut faire travailler les ou-vriers une heure plus tôt et les faire

terminer une heure plus tard

PARIS, 7 juin. — On va discuter une cu-rieuse proposition au Congrès internationaldes Chambres de Commerce, qui s'ouvre de-main lundi. C'est une proposition exposée parl'Angleterre déjà connue en Angleterre sousle nom de « dailv saving bill » où elle a étéprésentée en seconde lecture à la Chambredes Communes. Elle a pour objet de faireavancer toutes les horloges d'une heure dansla nuit du 30 avril au 1er mai et de les re-tarder d'une-heure dans la nuit du 30 sep-tembre au 1er octobre, de telle sorte que pen-dant tout l'été les travailleurs profiterontmieux et plus tôt de l'air et de la lumièrematinale, qu'il termineront leur journée plustôt, et que le travail fatiguant fait le soir, àla lumière artificielle, sera diminué d'autant.

--e a 0

Sarah Bernhardt contre Rostand

Réponse de la grande tragédienne à son poëte

PARIS, 7 juin. — A la suite de la lettre deM. Edmond Rostand, Mme Sarah Bernhardt,en traitement à Dax pour la foulure de sonpied, a télégraphié la dépêche suivante :

« M. Edmond Rostand coupe les argumentsque j'invoquais au nom de la bienséanceet de mes droits lésés. J'avais supplié, il ya deux mois, mon grand ami le poëte defaire retirer le titre de l' « Aiglon» de sonfilm. « Je vous en prie, lui disaisje, nommezvotre spectacle de cinéma teLe Fils de l'Em-pereur » ou « Le Duc de Reichstadt» ou toutautre nom qu'il vous plaira, mais pas « L'Ai-glon ». Il me répondit qu'a son profond re-gret, mon désir ne pouvait être exaucé!Je fis donc une procédure, non contre luique j'aime, mais dans l'espoir d'arriver à seslieutenants.

« Il répond qu'il m'abandonne tous sesdroits, soit le 12 sur les bénéfices réalisés,après tous frais payés, faits par MM. Hertzet Coquelin, lesquels annoncent d'ores et dé-jà, avoir dépensé plus d'un million. Je pEnsedonc que les droits du poëte s'élèveront à200.000 francs pour sa part. Je refuse ces200.000 francs; je n'ai jamais voulu d'argentd'Edmond Rostand. Je voulais sauvegarderses intérêset les miens, car M. Hertz annoncepour l'an prochain « La Princesse Lointaine »que j'attends, moi, depuis 8 ans !

« Le geste de donateur du poëte appelait-mon geste de refus. Je préviens mon illustreavocat Me Clunet, avocat des causes justes,que je ne peux plus envoyer de « lys bleu »à mon poète. Mais je reste seule lésée. Est-ce juste ? - Signé: Sarah Bernhardt. »

Les incendies du Havre

LE HAVRE,7 juin. — Pour la troisième foisdepuis deux mois, un violent incendie a éclatéaux magasins généraux, dans la partie affec-tée aux balles de coton, Les pompiers, pré-venus, sont arrivés rapidement et, à 4 heuresdu soir, le feu était circonscrit.

La toiture du bâtiment a été détruite et ungrand nombre de balles de coton ont été ava-riées par le feu et-l'eau. Les pertes attein-dront un demi-million de francs.

A raison du renouvellement même du fait,dans le même établissement, dans l'espace dedeux mois, on encline à supposer qu'il s'agitde malveillance. Le Parquet a prescrit uneenquête.

-

Un escroc de haut vol

On arrête à Saint-Ouen un banquier allemand

PARIS, 7 juin. — Un individu que la Sûretédit être un riche financier allemand, le ban-quier Zebell, recherché pour escroquerie etabus de confiance, sur demande d'extraditiondu parquet de Berlin, a été arrêté sur lechamp de courses de Saint-Ouen.

Interrogé, cet individu a refusé de répon-dre aux questions qui lui étaient posées.

C'était un fou.

BERLIN,7 juin. — Les journaux annoncentque le français Astier, quf fut arrêté en avrildernier pour avoir détérioré, les statues de l'al-lée de la Victoire, a été sur, la. demande deson-avocat, transféré &l'hôpital de la Charité,pour être soumis à ug ésamea mental*

LE FAITS DIVERS

Un Ami

v --

de Bonnot

« » o »

Le « Marseillais » reste introuvable

PARIS, 7 juin. — Malgré d'activés recher-ches de la police, Antonin Mazoyer, dit le« Marseillais », agresseur du soldeur Gauzy,reste introuvable.

Depuis le soir de l'attentat son passage n'apas été signalé dans les différents endroitsqu'il avait l'habitude de fréquenter. Il est pro-bable que le « Marseillais » aura reçu l'hos-pitalité d'un camarade habitant la banlieue.

Certains renseignements obtenus tendent àlaisser supposer qu'Antonin Mazoyer a fui enBelgique, mais la police est disposée à croirequ'il ne se terre pas loin de Paris.

L'état du soldeur Gauzy reste toujours in-

quiétant.Mazoyer est arrêté

PARIS, 7 juin. — La police a arrêté à Cha-ronne Mazoyer. L'agresseur du soldeur Gauzya reconnu les faits et a raconté les circons-tances du drame.

A L'AMÉRICAINE

Voleurs en auto

NEW-YORK,7 juin. — Des bandits en auto-mobile ont opéré hier à main' armée deuxvols, en menaçant de leur revolver deux cais-siers qui rentraient dans leur maison decommerce à Brooklyn. Ils ont exigé de ceux-ci qu'ils leur remissent leur sacoche, puis ilsont profité de la terreur des deux caissierspour s'enfuir dans l'automobile qui les atten-dait au bord du trottoir.

Une heure plus tard, les mêmes banditsfrappaient à coups de matraque deux cais-siers d'une maison de New-York et, aprèss'être emparés de leur sacoche, s'enfuyaientencore une fois en auto.

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Conseiller Municipal incendiaire

Il est condamné à cinq ans de réclusion

VANNES,7 juin. — La Cour d'assises du Mor-bihan a condamné à 5 ans de réclusion, M.Guerlais, conseiller municipal de Pontivy, ac-cusé d'avoir, étant sur le point de faire demauvaises affaires, incendié volontairementsa tannerie qui fut complètement détruite.

Une Chance !

PARIS, 7 juin. — Un ancien adjudant coloniai, qui a reçu plusieurs blessures au coursde ses seize campagnes, Raffael Lasserre, âgéde 40 ans, se rendait mardi aux courses, yjouait et. perdait 4.000 francs qui apparte-naient à son patron, directeur d'une Compa-gnie d'assurances.

Se sentant perdu, Lasserre résolut de jouerson va-tout. Il lui restait 500 francs. Il re-tourna donc hier à Saint-Ouen; mais, un ad-ministrateur de la Compagnie l'ayant aperçu,le fit arrêter.

Par bonheur, l'ancien adjudant avait eu letemps de prendre ses tickets et il gagna plusde 5.000 francs, de quoi rembourser sa dette.

Lasserre a été laissé en liberté provisoire.

Les Fraudeurs de Nantes

NANTES,7 juin. — La Cour d'assises a com-mencé hier et a continué aujourd'hui l'af-faire des fraudes en douanes dans laquellesont impliqués M. Hamon, contrôleur princi-pal des douanes, et M. Monceau, négociant.

M. Monceau avait des marchandises en en-trepôt de douane et M. Hamon lui en facili-tait là sortie sans payer de droits. Les béné-ficesainsi réalisés étaient partagés entre lesdeux inculpés.

Pour justifier les manquants en entrepôt.M. Hamon, dans ses écritures, portait lesmarchandises comme ayant été réexpédiéesà l'étranger. Le Trésor a perdu ainsi 50.000francs. Les accusés avouent les faits repro-chés.

Environ 800 questions sont posées aux mem-bres du jury. Les débats continuent aujour-d'hui.

Sont en même temps poursuivis, les frèresNaux, inculpés de fraudes identiques. Tousdeux nient.

9 » »

Aux Assises de la Corse

Les condamnations par contumace

BASTIA,7 juin. — Par arrêt de la Cour d'as-sises séant à Bastia, ont été condamnés parcontumace :

Aux travaux forcés à perpétuité, LovichiJean-Baptiste, inculpé de meurtre.

A dix ans de réclusion, 'MicaëlU Félix, pré-venu d'enlèvement de mineure.

Aux travaux forcés à perpétuité, JammesOrsini, pour meurtre de sa femme.

A la peine de mort, Micaëlli Félix, inculpéd'assassinat commis sur Gambotti Ours etsur Gambotti Vincent.

A@la peine de mort. Nicolaï François, ac-cusé d'assassinat.

A la peine de mort, Peraldi Toussaint, ac-cusé d'assassinat.

Aux travaux forcés à perpétuité, CastelliFrançois, accusé d'assassinat.

Algérie-T unisie-Maroc(DEKOSCORRESPONDANTSPARTICULIERS)

UN INCENDIE A CONSTANTINE

CONSTANTINE,7 juin. — Un incendie s'est dé-claré à 1 heure du soir dans les magasinsde MM. Ferrando frères, rue Caraman.

Le feu a pris dans le magasin de quincail-lerie où sont exposés des articles de chasse,des armes et des munitions. Les dégats sontimportants. Le feu a été circonscrit après uneheure d'efforts.-,.

Courses Hippiques

LES COURSES DE CONSTANTINE

-CONSTANTINE,7 juin. — Voici le résultat descourses qui ont eu lieu aujourd'hui sur l'hip-podrome de Sidi-Mabrouk :

Première course. — Prix de la Compagniedes Chemins de fer P.-L.-M. — 1er Kellef, àM. Kellef ; 2e Papillon, à 'M. Laouar Belka-cem.

Pari mutuel. — Gagnant: 29 fr. ; Placés :11 fr., 42fr. et 20 fr.

Deuxième course. — Prix du Pari Mutuel.— 1er Agriculture, à M. Blanchet ; 28 Dar-ling, à M. Bouisson.

Pari mutuel. — Gagnant: 8 fr.; Placés :7 fr. et 13 fr.

Troisième course. — Prix de l'Avenir. —ljJf Melik, à M. Blanchet ; 2e Calandre, à M.Holden.

Pari mutuel. — Gagnant: 7 fr. 50.

Quatrième course. — Prix du Gouverne-ment général. — 1er Chatte, à M. Blanchet ;2° Maroufle, à M. Blanchet.

Pari mutuel. — Gagnant: 6 fr. 50.

Cinquième course. — Prix de laPelouse— 1er Hadrya, à M. Behnetar Mohamed,

2e Sans Souci, à M. Balibouze ; 3e Fanfarà M. Balibouze.

Pari mutuel. — Gagnant: 178 fr. ; Placés:12 fr. 50, 8 fr. et 12 fr.

Sixième course. — Prix de la Société d'En-couragement. — 1er Browalle, à M. Blanchet ;28 Lachalonpée. à M. de Godon.

Pari mutuel. — vagnant i 6 fr. t Placé :7 fr.

Septième course. — Prix de la Société desSteeple-Chases de France. — 1er Borodino, aumaréchal des logis Favre; 28 Arcole, à, l'ad-judant Colinet.

Pari mutuel. — Gagnant ; 13 fr. ; Placés :a IL et 3,3fr, -..-.-

Les Céréales Algériennesa -.

- - - -

L'Office de l'Algérie à Paris vient de pu-blier son rapport sur les relations économi-ques entre cette colonie et la France en 1913et depuis une dizaine d'années.

Les liens économiques qui unissent l'Algé-rie et la France sont peut-être ceux qui frap-pent le plus les esprits avertis, soit en rai-son de la variété des produits échangés en-tre les deux rives de la Méditerranée, soit enraison de l'importancè des problèmes finan-ciers auxquels ils donnent naissance ou dela gravité de certaines crises subies par l'in-dustrie et par l'agriculture métropolitaines.

L'examen des statistiques dOTianières four-nit d'ailleurs des données d'ensemble sur lerôle que joue l'Algérie comme fournisseurde la France et comme acheteur de produitsmétropolitains. En 1913, la France a fait ve-nir d'Algérie pour 330.671.000francs de mar-chandises et bestiaux et la coloni3 s'est clas-sée au septième rang des pays f ourivissetirsaprès l'Angleterre, l'Allemagne, les Etats-Unis, la Belgique, la Russie et l'Argentine,mais avant l'Espagne, l'Italie et le Brésil, laSuisse et les autres.

En étudiant les données qui résultent desopérations commerciales de cette année 1913,l'on voit que les principaux articles ayantalimenté cette importation d'Algérie, sont lessuivants :

Vins .d. 4.648.305hectolitresCéréales 1.770.669 quintauxBestiaux. 472.256 -Fruits de table. 385.414 -Huiles végétales fixes. 11.194 - aMinerais. 777.562 -Peaux brutes 17.577 -

Laines et déchets. 89.190 v-Pommes de terre, légu-

mes secs et leurs fa-rines. 238.537 —

Dans cette énumération ce qui nous inté-resse particulièrement ce sont les expéditionsde céréales sur la France.

La Métropole demande du froment aux paysproducteurs les plus éloignés, mais elle a, enAlgérie, un grenier bien approvisionné. En1913, il en sorti 1,011,420 quintaux qui sontallés alimenter le marché métropolitain.

Pour l'avoine, les plus fortes quantités in-troduites en France l'ont été par la Russie,l'Allemagne et la Tunisie, mais l'Algérie se

classe au quatrième rang avec 435,868quin-taux.

Quant auxorges, l'Algérie, qui en 1912avaitvendu en France la plus grosse part (642,353qtx), a cédé l'an dernier la première place àla Tunisie (417,278qtx) mais vient après avec267,590qtx.

Mentionnons en même temps les farinesde froment : la France, en 1913, en a faitvenir 54,562qtx, alors qu'ele n'en demandaitque 8,203 qtx à l'Autriche-Hongrie, 8,182à l'Al-lemagne et 1,177 à la Belgique.

En ce qui concerne les céréales que l'Algé-lie envoie dans la métropole, personne nes est avisé de dénoncer une surproduction pos-sible et tout le monde se-félicite au contraired'une importation qui diminue d'autant le tri-but que la France paye à l'étranger. Mais onest généralement peu renseigné sur l'impor-tance des ressources à attendre de la produc-tion de l'Algérie et sur les conditions quisont nécessaires au développement de cetteproduction.

Le rapport officiel a groupé par période

quinquennales,de 1871 à 1910 et pour l'année

1911,le mouvement des cultures et de la pro-duction du blé chez les colons et chez lesindigènes d'Algérie. Voici les tableaux com-paratifs :

1° COLONSEUROPÉENSPériodes Sup. Prod. Rend.quinquen. moy. moy. Qtx- - - -

Hectares Quintaux Qtx.1871-1875.,. 182.396 1.460.612 81876-1880,. 213.423 1.577.580 7,41881-1885 '," q' 271.810 1.786.631 6.51886-1830", 244.563 1750.741 7,11891-1895 250.142 1.752.666 71896-1900"!: 285.551 1.965.150 6,91901-1905 324.217 2.540.366 7,81906-1910w 417.408 3.637.360 8,71911. 449.099 4.478.474 9,9

20 CULTIVATEURSINDIGÈNES1871-1875 861.9504.073.033 5,41876-1880c. 1.082.310 4.102.852 3,71881-1885 e 1.047.592 4.679.923 4,41886-1890., 982.905 4.451.475 45,1891-1895 1.039.794 4.967.310 4,71896-1900 995.392 4.882.055 4,91901-1905 1.036.224 5.691.731 5,i1906-1910 970.658 5.466.305 6,61911 937.671 6.237.638 6.6

La première impression qui se dégage deces tableaux, .c'est l'augmentation de la pro-duction : elle a presque doublé depuis lapériode 1871-1875.Cette augmentation de laproduction est due principalement à l'aug-mentation du rendement, car les superficiescultivées ne se sont pas développées propor-tionnellement. Le rendement s'est amélior.4même chez les indigènes, ce qui prouve queces derniers, influencés par les exem^s dela colonisation et par les encouragements de1 administration, substituent,-.petit à. petit,a leurs modes de culture trop primitifs, nosmachines et nos procédés agricoles. Mais,chez eux, l'étendue des cultures n'a aucunenxité; elle a augmenté si on la compare àce qu'elle était en 1874-1875; mais entre cetteépoque et l'époque actuelle, elle a atteint deschiffres supérieurs et sa courbe se cara':ié-rise par des variations brusques dont, Ja causedoit être recherchée dans le manque d'avan-ces qui, en mauvaise année, empêche le pe-tit cultivateur indigène de se procurer la se-mence, plutôt que dans les mutations de lapropriété foncière.

Chez les Européens, au contraire, l'on constate une progression à peu près constante desemblavures. Un léger recul cuncidant rveeles périodes 1886-1890et 183L1S95, a été rega-gne aussitôt, après, depuis lors l'augmenta-tion a été continue L'amélioration du rende-ment, avec des fléchisementë qui s'expliquentpar les années de récolres d3fioitairos, s'estaccusée nettement depuis 1906.

« Elle est d'autant plus mtéressaine à pro-clamer, dit le rapport, quelle résulte de l'a-doption d'une méthode scientifique en vue derendra la culture plus intensive dans lesterres déjà exploitées, et de la rendre possi-ble dans des régions nouvelles jusqu'ici dé-laissées en raison de l'irrégularité des préci-pitations atmosphériques. Cette augmentationcroissante du renieoient. et de la f-rodactiondu froment serait tout à fait rassurante pourl'approvisionnement des marchés métropoli-tains et pour la prospérité des cultivateursalgériens, s'il était .nécessaire de mettre enregard l'accroissement simultané des popula-tions indigène et européenne.

Si l'on compare ainsi les quantités de bléproduites en 1871-1875et en L90o-li)l')avec lenombre des habitants de la Colonie à cesdeux époques, on constate que la proportionpar tête d'habitant a plutôt diminué. Il fautnoter, d'autre part, que le cours moyen dublé, depuis 1871, s'est toujours tona entre 22etblé,30 francs le quintal ; rien n'autorise laprévision, pour l'avenir, d'une moyenne su-périeure à celle-ci, malgré la bonne tenue descours depuis deux ou trois ans. Enfin, l'aug-mentation de la consommation locale pour-rait, dans une mesure à déterminer, absorberl'augmentation de la production. »

En effet, les disponibilités pour l'exportationsont déjà restreintes. L'Algérie n'envoie àl'étranger que des quantités relativementfaibles de froment,et elle n'en expédie chaqueannée en France que 1.200.00Jquintaux, soitenviron le huitième de sa production moyen-ne.

D'autre part, elle importe des farines, et ilne serait pas surprenant que le développe-ment, sinon du nombre, tout au moins del'outillage des minoteries ait pour conséquen-ce de retenir dans la Colonie une plus grandequantité de grains.

Le rapporteur de l'Office de l'Algérie a dres-sé le tableau ci-dessous donnant le mouvementdes farines (importation et exportation) et lenombre des moulins existant en Algérie de-puis 1903 :

Import. Export. Nombreen de des moulins

Années. Algérie l'Algérie Eur. Ind.- - - - -

1903 .,. 62.741 97.700 743 3.3581904 47.176 93.816 789 3.3931905 52.506 88.978 796 4.1111906. 99.330 47.590 797 3.4531907 54.958 100.956 816 3.6371908 57.017,- 64.389 844 4.3291909 » 94.045 40.828 861 4.2291910 44.646 162.474 884' 3.842191 1 26.1'117.8?O 905 8.8201913 u .a .381 - a»i.601 m m

----.- - -

Si l'on examine la culture et la productionde l'orge, l'on est amené à faire des constattations analogues, ainsi que l'établissent 16fttableaux ci-après qui donnent la culture et laproduction de l'orge en Algérie par périodesquinquennales de 1871 à 1910 et pour l'année1911,chez les colons et chez les indigènes •

1° COLONSEUROPÉENS

Sup. Prod. Rend.Moy. moy. moy.-- - - -

Années Hect. Qtx Qtx1871-1875 .94.635 837.613 8,31876-1880 93.026 731.230 7,8'1881-1885 .; 129.205 1.040.889 81886-1890 110.681 999.371 91891-1895 116.423 956.280 8,21896-1900 130.272 1.120.228 8,'i1901-1905.¡ 132.396 1.187.702 8,91906-1910 148.025 1.593.857 10,71911 177.166 2.179.777 12.d

20 CULTIVATEURSINDIGÈNES

Sup. Prod. Rend.Moy.. moy. moy,- - - -

Années Hect. Qtx Qtx1871-1875.,. 1.041.173 6.380.399 "6,11876-1880 1.291.583 6.478.437 51881-1885 1.398.568 7.000.490 51886-1890 1.277.650 7.556.906 5,31891-1895 1.320.603 7.724.045 5,d1896-1900 1.233.542 6.986.056 5,61901-1905 ,.:. 1.231.946 7.461.783 61906-1910 1.194.510 8.078.097 6,?1911 1.206.2988.425.245 7

Comme pour les blés, on voit donc qu'il va augmentation de la production des orgessurtout depuis une dizaine d'années et -quecette agmentation est due principalement àl'amélioration des rendements qui se manifes-te même chez les indigènes. Ces derniers ap.portent plus de régularité dans la culture da1orge que dans celle du blé. Si les superficiesqu'ils ont semées en orge ont peu progressédepuis 1871-1875restant même inférieures àl'tendue atteinte pendant la période 1881-1885, elles se sont néanmoins constammentmaintenues à des chiffres supérieurs aux ma-ximas constatés pour le blé. Chez les Euro-péens, la progression des superficies cultivéesest notable et l'amélioration du rendement im-portante. Mais, ici encore, si l'on compare laproduction à la population, on constate quela proportion par tête d'habitant a diminué.Le prix du quintal a subi, depuis 1871, defréquentes oscillations entre 14 et 20 francs :il s'est élevé à 22 fr. 50 en 1912 ; et la consom-mation locale en s'accroissant semble devoirabsorber, dans une certaine mesure, l'augmen-tation de la production.

Or, la brasserie étrangère qui apprécie lesorges algériennes et en achèterait volontiersdavantage, attire 15 à 16 de leur exporta-tion. Les quantités expédiées en France ne re-présentent actuellement qu'un douzième de laproduction. D'autre part, il y a une importa-tion française très variable suivant les an-nées (113.890quintaux en 1913,344.992en 1905.10.360 en 1308, 38.886 en 1911, 87,266 en 1912)qui signale les exigencesde la consommationlocale.

En envisageant la cuMure des avoines pen.dant les dix dernières années, on constateraitde mêmequ'en 1903 la superficie cultivée re-présentait 131.078 hectares, et la production1.157.746 quintaux, soit un rendement da8 qtx 8 à l'hectare, tandis qu'en 1912 le ren-dement s'est élevé'à 9 qtx 9 à l'hectare, avecune superficie de 192.460hectares et une pro-duction de 1.792.713quintaux. Mais cette aug-mentation n'est pas en rapport avec l'im-portance de la demande métropolitaineLe rapport officiel commente ainsi la situ-a-*tion que nous venons d'exposer :

« Dans l'extension donnée depuis quelquesannées à la culture des céréales en Algérie.il nefaut donc pas voir un engouement irré-fléchi de la part des colons. Une augmenta-tion progressive de la production des blés,des orges et des avoines pourrait être réali-sée sans crainte de manquer de débouchés ;elle répondrait à un besoin réel de la con-sommation française et algérienne. Il estdonc souhaitable de voir la culture interisjvédévelopper de plus en plus les rendementsdes terres déjà travaillées ; il est souhlita.blé de voir des familles françaises se transeporter hardiment sur les vastes espaces en.core improductifs, que l'Algérie tient en ré-serve, et les contraindre à produire de nou-velles moissons. »

-0

Congrès des Colons Français

de l'Afrique du Nord

Comme on le sait, le Congrès des ColonsFrançais de l'Afrique du Nord, dont le bu.essentiel est d'organiser en un faisceau du.rable tous les colons français, aussi biencommerçants-et industriels qu'agriculteurs, setiendra à Lyon les 16, 17 et 18 juillet pro-chain, sous la présidence effective de M. Jon-nart, ancien gouverneur général de l'Algérie.

D'ores et déjà, il est assuré du plus bril-lant succès. Toutes les notabilités, tous lesgroupements importants ont envoyé leuradhésion. C'est que ce Congrès correspondau désir manifesté par les trois colonies, quiont conscience de la nécessité urgente del'Union.

Par ailleurs, les circonstances sont favora-bles à la réussite du Congrès. La Commis-sion d'organisation a obtenu pour les con-gressistes des avantages exceptionnels : laCompagnie Transatlantique, la Compagnie deNavigation Mixte et la Compagnie des Trans-ports Maritimes accordent une réduction de15 sur le trajet aller et de 20 sur letrajet aller et retour. La Compagnie Paquetconsent une réduction de 20 et 30 Ces di-verses réductions, très appréciables étantdonné l'époque du Congrès, seront valablestrois mois.

En ce qui concerne les Compagnies de che-mins de fer, la Compagnie P.-L.-M. accordeune réduction de 50 sur les billets alleret retour, valables du 28 juin au 31 août,concession toute spéciale en faveur des co-lons. Les Compagnies algériennes et tuni-siennes autres que le P.-L.-M., viennent denous informer .qu'elles accordaient la mêmeréduction de 50 et tout permet d'escomp-ter que les délais de validité seront les mê-mes que sur la Compagnie P.-L.-M.

De plus, les Congressistes seront heureuxde l'occasion qui leur sera donnée, de pou-voir admirer la splendide Exposition Inter-nationale de Lyon, qui attire des foules devisiteurs.

Enfin, l'accueil qui leur sera réservé lais-sera aux congressistes d'agréables souvenirs:banquets, réceptions, etc., etc., sont en voiede préparation, et le programme en seraprochainement publié. En raison de-l'affluen-ce considérable qui se manifeste dès mainte-nant, les colons susceptibles de participerau Congrès ou de s'y faire représenter, sontpriés de. donner sans retard leur adhésion etd'indiquer en même temps, au Secrétaire gé-néral de la Commission d'organisation, 5, ruede la République, la date de leur arrivée àLyon, la durée probable de leur séjour, lesréseaux ferrés qu'ils auront à emprunter

Des lettres d'invitation, qui tiendront lieude cartes de congressistes et mentionnerontles formalités à remplir, seront adressées àtous ceux qui auront adhéré. Rappelons quela cotisation est fixée à 12 francs par per-sonne et par groupement.

TOURISME

TOURINC-CLUBD'ALCERIEExcursion à Chréa

Le Touring-Club d'Algérie organise pour diman-che prochain une excursion à Chréa, la pittoresquestation estivale de l'Atlas Blidéen, une magnifi<que excursion dont voici le programme:

Départ de la gare d'Alger à 6 h. 7 ; arrivée aBlida, à 7 h. 45 ; départ de la porte Bab-el-Rabah.à 9 h. 15 pour l'ascension de Chréa où 1on arriveà 11 heures. A midi, déjeuner.L'après-midi, visitede la montagne , le jardin Dizot, le Ravin-Bleu,,la fontaine Giordano. A 17 h. descente pédestre aBlida que l'on quitte par le train de 20 h. 3, ar-rivant à Alger a 21 h.24.

Lecoût de cette excursion est de 10 francs, tousfrais compris: chemin de fer en seconde classe.mulet pour l'ascension, déjeuner et pourboires.

Les inscriptions dont le nombre est limité sontreçues jusqu'à vendredi soir, au Touring-Clul*d'Algérie, 3, rue Berlioz,

Page 6: Echo d Aleger 1914

t/CCH* D'ALGER

FêtesTetBanquets

.., en*

-La Pète Nationale Italienne

- italiens d'Alger ont célébré hier la fête

aè l'Union Italienne.Près de deux cents personnes ont Mpondu

à l'appel lancé par le Comité de la. DanteA-lighieri et se pressaient dans la belle salle

du Restaient 4e la Grande Terrasse, aux

Dçux-Mouiiiis.La salle était décorée avec goût de dra-

peaux et de guirlandes de fleurs.Les portraits du Roi et de la Reine domi-

naient la table d'honneur.A midi, les convives prennent leurs pla-

ces, en atetndant l'arrivée de M.le consul

général, commandeur Anielli, qui doit presider.

Bientôt les mâles accents de la MarcheRoyale Italienne annoncent l'entrée du re-présentant de la nation latine, suivi de M. Modica, vice-consul, et de Mmes Anielli et Mo-

dica, cependant que les applaudissementséclatent de toutes parts. La « Marseillaise »,

<ïui suit l'exécution de l'hymne national, estécouté avec le même enthousiasme.Autour de M. Anielli, le sympathique, con-

Sur général d'Italie, prennent place Mme Tar-ga et MmeMorfcehio ; -M. Targa,. présidentdu Comité,et Mme AnieUi M.. Puiano, vice-président, et Mme Modicala. presse algé-roise ; M. Modica, vicé-consul, et Mme Botfi ;M Ortega, secrétaire, et Mlle Putano C.;M. Pesce et Mlle Putano M.; le professeurBlanc et Mlle Barra ; M. BoM et Mme Cet-ti ; M. Marraccino Isidore et Mme Pettine ;M. le professeur Moricchia et Mme Barra ;M. Barbaute et Mme Chiaperotti ; M. Fossiet Mme Boccia ; M. Boccia, trésorier, et MmeGreco; M. Borra et Mme Rambelli ; M. Ca-pomazza et Mlle Putano Mercédès ; M. CaliGarsia, secrétaire adjoint, et Mlle Toledo ;M. Scotti Aniello et Mme Qreflce ; M. Chia-

perotti et Mme Carra; M. Borzone et MmeToledo; Mme Cardani ; MM. Tinchi, Di

Costanzo, Bolettl, Cancelliere, Orefice, Messa,Corrao, Trantinella, de Crescenzo, Cardalli,Longobardi, Ghiglione, Boccia fils, Nanni,Oneto, Bassolo, Zanoue, Mennella, Barone,Rambelli, Russo, Gradoue, etc.

Au champagne. M. Targa, président, au-vre la série des discours et, dans une allo-cution vibrante et souvent interrompue pardes applaudissements, fait l'histoire de l'Ita-lie de 1848 à nos jours.

Il termine en invitant tous les assistantsà lever leurs verres à la santé de la maisonde Savoie, à la soeur latine la grande et no-ble France.

Ensuite le distingué commandeur Anielliprend la parole.

Dans un discours d'un langage très élevé,il remercie l'assistance pour les sentimentsbienveillants à son égard, affectueux vis-à-visde la Patrfe, qu'ils ont manifeste.

n est heureux de constater la parfaiteunion qui règne au sein de la colonie ita-tienne et ilsengage à coucourir à la réali-sation de ses' saines aspirations. Interprètedé tous, il adresse à Leurs Majestés les sou-haits de bonheur qui sont dans le cœur desItaliens d'Alger.

Il boit à l'Italie, à la France, noble et hos-pitalière.

Puis le sympathique M. Putano doyen de laColonie Italienne d Alger et vice-président du

Comité prend la parolé.Avec son éloquence habituelle il remercie

en quelques paroles, M. le Consul générald'avoir bien voulu présider cette. fête pa-triotique. Il envoie un salut à Mme Carletti,femme du distingué Commandeur Carletti,consul général d'Italie à Smyrne, qui, lapremière, assista à un banquet. Aujourd'hui,il est heureux de constater que plus de qua-rante dames ont tenu .& suivre son exem-ple et à rehausser ainsi par leur présencel'éclat de cette fête solennelle.

M. Modica, le sympathique vice-consul,s'associe de tout cœur à la Joie de cette

grande fête patriotique et il est heureux deconstater que la Colonie Italienne d'Algerest toujours rête à se grouper avec élanquand il s'agit de célébrer les fêtes natio-nales.

Il lève son verre à la santé de Leurs Ma-jestés et de l'Illustre M. Poincaré, Président

: de la République Française..M. Capoffiazza clôture la série des discours

en levant son verre à la prospérité de laNation italienne et de sa sœur latine, lagrande et noble France, qui a collaboré à

runité de la grandeur de l'Italie.Ensuite, M. Targa, président du Comité de

_la Dante Alighieri. remet les récompensessuivantes aux sociétaires dévoués qui ontrendu des services à la Société -1 Médaille d'argent : M. D. Costanzo Filippo.ci Médaille de bronze : MM. Borra, d'Hu$-sein-Dey; Trantiveila, de Maison-Carrée.

L'orchestre, composé de MM Robert Le-gros (violon), Lorenzini (violoncelle), DésiréColomer (violon), Padovani (contrebasse),

, Mazza (pianiste accompagnateur) qui ontbien voulu prêter leur gracieux concours, a

charmé ensuite l'auditoire avec un program-me des mieux choisis : Sémiramis, Pagliac-

c ci. La Tosca, Rigoletto, Lucie de Lamermaor,Cavalleria Rusticana.

- Puis les assistants interrompirent un ins-tant leurs conversations pour permettre àM. Duval, l'artiste bien connu, de les pho-tographier.

Une sauterie clôtura cette journée, donttous les assistants garderont un bon souve-nir, et on se retira fort tard de la nuit ense donnant rendez-vous pour le 21 courant,-à l'apéritif offert par le Comité et qui auralieu à 9 heures du matin, au siège socialde la Société, à l'occasion de la distributiondes prix pour les élèves des cours d'italien.

! La Solidarité de DouéraC OoUÉRA.7 juin. — A l'occasion desfêtes de

Douéra, qui emplissent d'animation et de•eaîté

notre coquette petite ville, les membresela Société de Secours-Mutuels La Solidaritéde Douéra s'étaient réunis, à midi, à l'Hôtel4e France, pour célébrer le soixantième anni-versaire de la fondation de leur intéressantgroupement.

A ce banquet cordial et joyeux, plus decent vingt personnes prenaient part, parmi- lesquelles nous avons eu le plaisir de recon-naître M. Pomier, attaché au cabinet du Pré-

; fet, représentant M. Lefébure, le docteur Ba-bilée, conseiller général et membre d'honneur: de la Société, M. Gontard, maire de Douêra,président de la Société, M. le capitaine Boc---^fuillen, commandant d'armes, M. Treuil, dé-

légué de la Société mutuelle des Arts et Mé-: tiers d'Alger, les délégués de la Société LaFraternelle, de Douéra, etc.

Après un excellent repas, auquel tous firenthonneur, s'ouvrit la série des discours.

Le premier, M. Gontard s'exprima en cestermes :

DISCOURS DU PRESIDENT

Chers sociétaires et amis,Nous fêtons aujourd'hui avec fierté le 600

• anniversaire de la fondation de notre So-ciété. Il me serait .difficile de retracer ici 4esservices rendus depuis cette époque, le nom-bre imposant de convives réunis pour fra-terniser en son honneur suffit pour affirmersa vitalité et prouver qu'à Douéra la belledevise « Chacun pour tous et tous pour cha-cun a est appliquée dans une large mesure.

La présence au milieu de nous du repré-sentant de M. le Préfet est un précieux en-couragement pour les membres de la Soli-darité et prouve une fois de plus que le Gou-vernement de la République a ceci de supé-rieur à tous les autres, c'est qu'il facilite etprovoque au besoin l'union indispensable descitoyens dans la fraternité.

Merci à nos amis les délégués des Sociétésdes Arts et Métiers d'Alger qui, tous les ans,affrontent les fatigues d'un voyage assez pé-nible pour fraterniser et resserrer les liensd'affection qui nous unissent depuis long-temps.

Merci également aux délégués de la Fra-ternelle de Douéra.

A MM. les docteurs Babilée et Bérard j'a-dresse. au nom de nos membres participants,l'expression de leur reconnaissance pour lessoins empressés et dévoués qu'ils ne cessentde leur prodiguer.

A la Commission et à son sympathique pré-sident j'adresse des sincères félicitationspour l'organisation parfaite de notre petitefête.

Je me garderai de laisser passer l'occasionqui m'est offerte de remercier M. le capitaineBocquillori, commandant d'armes, de l'em-pressement qMI a mis à répondre à notremodeste invitation. -

-- -

Je lève mon verre en l'honneur dé la mu-tualité, je bois à la santé de vos familles ttà la grandeur de.la. République démocratiqueet sociale.

On applaudit beaucoup le maire de Douéraauquel succéda le sympathique conseiller gé.néral de la région.

DISCOURS DE M. BABILÉE

C'est toujours avec une grande joie que jeme retrouve au milieu de vous, mes chers

amis, dit en substance le Dr Babilée.Mais j'ai d'autant plus tenu à assister à la

manifestation d'aujourd'hui qu'elle consacrele succès d'une œuvre intéressante entre tou-tes, puisqu'elle a pour but de nous grouperdans un même esprit d'altruitisme sous lebeau programme de la solidarité, synonime decette fraternité qui est le plus beau mot denotre devise républicaine.

Le banquet d'aujourd'hui prouve la grandevitalité que vous avez su donner à notregroupement. C'est le plus bel éloge qu'onpuisse en faire que de célébrer dans notrejeune Algérie son soixantième anniversaire etle seul vœu qu'on puisse formuler après cetteréconfortante constatation c'est celui de nousretrouver dans soixante ans autour de cettetable unis dans la même pensée de concordepour célébrer le cent vingtième anniversairede la Solidarité de. Douéta.

On applaudit longuement ce véritable brevetde longévité donné par le docteur Babilée àses. clients et à ses amis.

DISCOURS DE M. POMIERLe représentant du Préfet s'exprime ensuite

en ces termes :

Messieurs,Je m'en voudrais de retenir longuement vo-

tre attention après les paroles autorisées quevous venez d'entendre. Mais je m'en vou-drais davantage de ne pas vous assurer com-bien le représentant du Préfet d'Alger estaujourd'hui profondément touché de votreaimable accueil. Il n'en est, certes, pas éton-né, car la* cordialité dans les relations vousest une chose naturelle, à vous qui pratiquezchaque jour les préceptes d'un généreux mu-tualisme.

Messieurs,

Ai-je besoin de vous dire aussi l'intérêt toutparticulier que porte aux œuvres comme lavôtre, l'homme de grand cœur qu'est avanttout le Préfet d'Alger ? Non, car les idéesd'entr'aide et d'union qui sont les mobilesélevés de votre groupement, ce sont bien lesplus belles de toutes les idées modernes, etje dis aussi les plus essentiellement et véri-tablement républicaines. Les devoirs de soli-darité no contiennent-ils pas toute la morale,et celle-ci n'est-elle pas, ne doit-elle pas êtrela force première des Démocraties? Soyez.solidaires et vous serez moraux ; soyez mo-raux et vous serez démocrates. Sur la routede 1Idéal, la solidarité et la République sontdeux sœurs magnanimes qui vont d'un mêmepas vers la même ascension.

Ces considérations, peut-être un peu aus-tères, vous m'en excuserez sans doute, aprèsun si agréable banquet. Mais je voulais lesrappeler ici, persuadé qu'elles contiennent lesraisons pour lesquelles vous avez donné dèsl'abôrd votre conftaiice. au Préfet d'Alger.Laissez-moi donc vous assurer encore unefois en son nom quecette confiance lui estsensible et qu'il est entièrement acquis à voustous, à votre action, à votre œuvre, en l'hon-neur de quoi je lève mon verre.

lîné i vigoureuse salve d'applaudissementssalue les paroles de M. Pomier qui ont étéau cœur de tous les assistants.

DISCOURS DE M. CAMPS

Au nom de la Société Mutuelle des Arts etMétiers d'Alger, M. Camps apporte ensuiteaux membres de la« Solidarité, de Douéra»,un salut fraternel.

En termes élevés il célèbre l'œuvre de mu-tualité et souhaite à la société de Douera uneprospérité qui ne peut se démentir et qui estassurée par le dévouement de son bureau,par le grand esprit .d'union de ses membres.

Ce discours très applaudit clos la série destoasts et c'est au milieu des conversationsamicales que se termine cette belle fête desolidarité qui, il faut l'espérer, aura de nom-breux lendemains.

Les Fêtes de Blida

LA BATAILLE DE FLEURS

C'est devant une affluence considérable ques'est déroulée, au milieu de cris joyeux, deluttes homériques et de nuages de confetti* labataille de fleurs par laquelle le Comité desfêtes avait décidé declore dignement ces fêtesde Pentecôte. Des chars chargés d'une jeu-nesse charmante, de coquets véhicules con-duits par d'adorables bambins/des autos fleu-'res, une profusion de figurants aux costumesoriginaux, tels furent les concurrents qu'un'jury impartial et avisé eut à départager :nous donnons ici les résultats qui nous ontété donnés avec la plus grande grâce par lesympathique président, M. le docteur PLantiéet qui ont satisfait tout le monde:

Fleurs naturelles. — Grand-prix d'honneur :Syndicat d'Initiative de Blida.

Fleurs artificielles. — 1er prix d'honneur :Char du Tennis; 1er prix : Char des AmisRéunis.

Hors concours. — Auto du Comité.Voitures à deux roues. — Grand-prix : M.

Bonello ; 1er prix: M. Cardona ; 2e prix ex-aequo : M. Guardia et Enfants.

Voiturettes. — Grand-prix : M. Pons ; 1«prix : M. Moctini.

Voiture à chien. — 1er prix: M. Faure Léon.Bicyclettes. — Grand-prix: bicyclette équi-

pée en aérolane : M .Azougui ; ler prix M.Anis; 2e prix: Mlle Brun.

Notons que M. le colonel Vuillemin, com-mandant le tel' tirailleurs, toujours désireuxd'être agréable à la Municipalité et à la popu-lation, s'était fait un plaisir d'autoriser lafanfare de son régiment à exécuter devantle corso fleuri les plus beaux morceaux deson répertoire. Qu'il en soit ici remercié.

fi;> »

Riotélégrammes -: :

Nous recevons du capitaine M. Tliémèze,commandant le paquebot « Maréchal Bu-geaud » de la Compagnie Transatlantique,parti de Marseille le 7 juin, à13 heures, àdestination d'Alger, le radiotélégramme sui-vant :

«En mer à bord du « Màréchal-Rugeaud »le 7 juin, à 22 h. 30.

! Arrivée probable le 8 juin, à 15 h. 30.« THÉMÈZÉ».

Nous recevons du capitaine Cazalte, com-mandant le paquebot « Timgad », parti d'Al-ger le 7 juin, à 12 h. 30, à destination deMarseille, le radiotélégramme suivant :

« En mer à bord du « Timgad », le7 juin, à 21 h. 20

c Arrivée à Marseille lundi 8 juin, à 15heures.

;« CAZALIS».

Nous recevons du-capitaine Wunschmamicommandant le paquebot « ViEe-de-Tunis »,parti d'Alger à destination de Casablanca, leradiotélégramme suivant :

3 En mer à bord du « Ville-de-Tunis »,le 7 juin, à 18 h. 45.

« Nous entrons dans l'Atlantique. Le tempsest beau. Nous avons trois cents passagersà bord et comptons arriver à Casablanca le8 juin, à 7 heures.

« WUNSCHMANX».

Nous recevons du capitaine Size, comman-dant le paquebot « La-Marsa. »,. de la Compa-gnie de Navigation Mixte, parti de. Port-Venres, le 7 juin, à destination d'Alger, le ra-diotélégramme suivant :

« En mer à bord de « La-Marsa », le7 juin,' à 18 h. 43.

« Arriverons à Alger, le 8 juin, à12 h. 30.« SÏZE»

LesSpectacles

; 4 v

., THEATRE DE L'ALHAMBRA

Ce Soir samedi à 8 h. 30, continuation desreprésentations de Frégoli.

Changement complet de programme. Fré-goli, se. produira dans une série de scènesnouvelles qui sont appetéeé» par leur origi-nalité, à. remporter les plus grands succès.Il interprétera successivement : 1® Une pe-tite saynète de ventriloque à deux person-nages, des plus originales, Au baP masqué;20 Une scène du plus haut comique, Frégoliapache, en un acte et un prologue ; enfin,Frégoli terminera par une revue qu'il inti-tule : Théâtre des Variétés.

Ce programme est attrayant au possibleet Frégoli est un hommes vraiment extraor-dinaire. Chanteur et comédien, l'habile trans-formiste apparaît aux yeux du public sousles formes les plus impré-vues. les plus di-verses. C'est durant deux heures et demieun défilé de personnages, de types originauxtoujours amusants.

Il est difficile de faire mieux que FrérnCréateur du genre, il n'a pu être surpassé,et sa rapidité de transformation est légen-daire.

Le spectacle commencera par Le Cultiva-teur de Chicago, la bouffonnerie de GabrielTumiaery, interprétée avec brio par MM. De-sormes, Biso, de Nevry, Richardy et parMmes Darling et Granier.

Location ouvprte. COMMUNIQUÉ.

La salle la plus fraîche d'Alger

Aujourd'hui lundi, soirée à 8 h. 45. Changement complet de programme. Le beau dra-me d'aventures

LA MARIQUITA2.000 mètres, 5 parties, d'après le roman

de Pierre Salles. Sans Mère; Au Café, LaFièvre de l'or; Le Dénouement; Les nou-velles actualités, etc.

Bureau de location. Téléphone 28-56.COMMUNIQUÉ.

OMNIA CINEMA (Salle Barthe)

Nouveau et beau programme. En vedette :La Fille de Delft, grande scène dramatiqueen 4 parties, de M. Alfred Machin, où l'onassiste à des effets sensationnels et terrifiantscomme un orage au pays des moulins à ventet l'incendie d'un ballon sphérique au milieudes airs, qui viennent augmenter l'attraitd'une délicieuse idylle qui se déroule dans lecadre enchanteur de la Hollande ; Max Pédi-cure, fou-rire, par Max Linder. Pathé-Journal.Actualités. COMMUNIQUÉ.

CINEMA OLYMPIA

Fille-mère ou L'Abandonnée, la grande ve-dette du nouveau programme, est un granddrame social en 5 parties. Le nom de l'auteur,M.Arthur Bernède, est trop connu du grandpublic pour qu'il soit nécessaire d'insister surl'intérêt que présente la première œuvre qu'ildonne au cinéma. Pendant les représentationssensationnelles de Fille-Mère, les demi-tarffsetles entrées de faveur seront rigoureusementsuspendues. -lit

Tous les jours, matinée à 4 h. 30. *}v

COMMUNIQUt.

A traversAlger

•Bulletin Météorologique

- A ALGER

Résumé des observations à 7 heures du matinle 7 juin 1914

Baromètre. — A 7 h. du mat., 761,2 ; à midi,761,4; à 6h. du soir, 760,0.Baisse : 1,2.

Vent. — A 7 h. du mat., Est, bonne brise ;à midi, Est, petite brise; à 6 h. du soir, calme.

Mer, —A 7 h. du mat., peu agitée ; à, midi,agitée ; à 6 h. du soir, agitée.

Ciel. A 7 h. du mat., clair ; a midi, unquart couvert; à6 h. du soir, un quart couvert.

Température. — A 7 h. du mat., 18 ; ? midi,20,6 ; à 6 h. du soir, 18,2.

Minima: 14,5 ; a midi, 21,5. moyenne.,A MARSEILLE

-.,

Vent.— Nord-Ouest, forte brise.*Ciel. — Clair. f

Mer houleuse.tuuvwwi

h Dévalisé. - Hier à midi, un charbonnier.Mohamed ben Rabah, âgé de 16 ans, demeu-rant ruèdes Dattes.,4, se trouvait dans uncafé maure de la rue de la Girafe, lorsquequatre indigènes l'emmenèrent près de lacaserne d'Orléans, et là lui enlevèrent saceinture contenant une somme de 8 francs.

Quelques instants après, les agents Tur-quais et paouzli ont arrêté Hanif Saïd benAli et Alifi Bachir ben Braham, deux desauteurs de cette agression. -

WVWWWM

Visite désagréable. — Dans la soirée, à 9heures, Flissi Amar ben Amar, marchand depoissons, rue de la Girafe, 13, se trouvaitchez lui, lorsque survint un de ses voisins,Nouri Ahmed ben Mohamed, qui le frappa,d'un coup de couteau au sein gauche.

Après avoir été pansé par le docteur Cas-telli, le blessé a .regagné son domicile.

A 11 heures, l'auteur de cette agression,Nouri Ahmed ben Madlii, âgé de 18 ans, mar-chand de poissons, demeurant rue de la Gi-rafe, 13, s'est constitué prisonnier au commis-sariat central.

Il sera déféré au Parquet.WVHVWWl

PHOTO-ÉCLAIR EST PLUS PARFAIT

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FAcheuse rencontre. - A 11 heures; hiersoir, Melhbouth Rabah ben Amar, âgé de 29ans, journalier, demeurant rue de la Charte.9, passait rue de la Taverne, lorsqu'il fit larencontre d'un de ses coreligionnaires qu'ilconnaît sous le nom de Belkacem.

Ce dernier, sans provocation, l'invectiva etlui porta deux coups de couteau à la maingauche et au cou.

Le blessé, après avoir reçu les soins dudocteur Gardon, au commissariat du 1er ar-rondissement, a regagné son domicile.

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Z- -U N 1-~"-~~-

— — -

Monsieur peu galant. — Hier matin, vers10 h. 30, Merabta bent Abdelkader, demeurantrue Lalahoum, 8, était assis devant sa porte,lorsqu'un indigène vint à passer et sans pro-vocation, le frappa à coupde matraque.

Blessé à la tête, la mauresque à été soignéepar le docteur Castelli qui l'a fait hospita-liser.

ANISETTE ou PHÉNIX ° distillée1» wwwww -

Tentative de suicide. — Dans la soirée,vers 8 h. 30, Alphonse Lupette, dit Lagrange,âgé de 41ans, artiste lyrique, demeurant rueMogador a tenté de se suicider en se tirantquatre coups de revolver.

Il ne. parvint qu'à se blesser grièvement. Ledocteur Castelli appelé à le soigner a ordon-né son hospitalisation d'urgence.

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Coup de couteau. — Moïse Djouar, 19 ans,menuisier, rue du Locdor, 9, se trouvait hierà 2 h. 20 du soir, dans un café-maure de larue Doria, où il jouait aux dominos avec unde ses camarades.

Un indigène survint qui lui chercha que-relle et le frappa de deux coups de couteau.

Le blessé se rendit au commissariat où ilreçut les soins du docteur Castelli qui l'a faithospitaliser.

L'agresseur est en fuite.

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Quartier Laperlier. — Jeudi 11 juin à 8 heu-res du soir au Café Laperlier, réunion detous les propriétaires débitants et toutes per-sonnes habitant le quartier Laperlier, en vuede là formation du Comité définitif pourl'organisation de la fête.

Présence indispensable.< WWVVWl

Tombola de la Fanfare des Amis Gymnas-tes (Alger Fanfar»).,— Nos amis de la » Fan-fare avaient promis avant le: tirage de leur

belle tombola d'exposer dans une vitrine d'unde nos grands négociants de la place, leslots nombreux et riches qu'ils ont pu obtenirde la bienveillante .sollicitude des PouvoirsPublics et de leurs admirateurs.

Grâce à la haute bienveillance de M. Mélia;un mécène de la musique, nos amis peuventtenir leur promesse. Dès hier dimanche, eneffet, on a pu admirer dans la belle vitrinede M. Mélia, à -l'angle de la place du Gou-vernement et dé la rue Bab-el-Oued, les lotsnombreux et riches qui font de cette tom-bola de la musique et de la gymnastique, unedes plus goûtées de notre Afrique du Nord.

Une erreur bien involontaire a été com-mise en donnant la date du 7 juin pour le ti-rage, il s'agissait de l'exposition qui pré-cède, comme cela se fait d'ailleurs, de huitjours, le tirage de la tombola qui aura donclieu le 14 juin, et qui réserve à nos conci-toyens de bien agréables surprises.

Une petite, très petite quantité de billetsest encore à la disposiion des amateurs debonne tombola; qu'ils sé hâtent donc de seles approprier, ils sont en vente sur la placed'Alger et chez le trésorier général, M. NoqueLéon, rue Auber, 22 et M. Ripoll Pierre, se-crétaire général, rue des Petits-Champs, 2,Alger, lesquels se feront un plaisir de ré-pondre par retour du courrier aux demandesqu'on voudra bien leur adresser avec accom-pagnement du montant des billets..

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S~r~contTC-

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wWvwC'est. la faiblesse dans toutes ses mmxraœ manifestations, sanguine, nerveuse, wyw{wM Jo musculaire et cérébrale. MWWIIIM .\Jr C'est la porte ouverte & FFLPïïwYMmYIINfl toutes les maladies; il im- mÏÏnMMIMsÊk porte donc de la combattre fïïfffl

ïïïïïïr énergiquement par le WïïWi| jjLjggA WINCARNtSqui est un «accu- MMMOT~~B mulnteur» de vitalité; il Mu!jj)j}NMN accroit la force de l'orga- ffflïï

WW=^========^nismeparlesangqu'il fortifie. rmvp

mm Tt- Pharmol88.— Bout.511-1/2 3'. |m|

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Circulation interdite. — La Compagnie duGaz va. faire procéder à la pose d'une con-duite de gaz rue de Tanger, entre les ruesd'Aumale et Joinville.

A partir du 8 juin 1914, et jusqu'à completachèvement des travaux, la circulation pu-blique sera interdite rue de Tanger, partiecomprise entre les rues d'Aumale et Join-ville.

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Institut Pasteur d'Algérie. — Des séancesgratuites de vaccination antivariolique ontlieu le mardi et le samedi, a 11 heures dumatin, à l'Institut Pasteur (Jardin d'Essai).De plus des séances ont lieu le jeudi soir à4 heures à l'Annexe de l'Institut Pasteur(avenue Pasteur).

Bet,nlieue q' Alger

SAINT-EUGENE -

Concert-sauterie. — C'est dimanche pro-chain 14 juin, qu'aura lieu surla place pu-blique de la Mairie, la matinée-concert suiviede sauterie offerte par la Lyre Saint-Eugénoi-se à ses membres honoraires ainsi qu'à la po-pulation.

-.

Au concert se feront applaudir Mme X.contralto de grand talent; Mlles Zérâffa etMeffre ; MM. Iars, Térol, Théozinc, Nicolas,Amar, Brun, les Lass Gère, etc.,, etc., dansleurs répertoires variés. -

Le concert commencera à 2 heures précisesde façon à être terminé vers 5 heures. De 5 -17, grande sauterie.7,

Il n'y aura pas de prix d'entrée; un plateaùrecueillera l'offrande de - chacun. Un immen-se vélum, installé pour la circonstance, pro-tégera du soleil la nombreuse affluence qui nepeut manquer d'assister à cette matinée fa-miliale. Des chaises seront réservées auxmembres et à leur famille jusqu'à 3 heures.

Dernière Heure

Les Fêtes de Rouen

La banquet

ROUEN-,? juin. — Après la réception à l'Hô-tel de Ville, M. Noulens a présidé au banquetde l'Union des Sociétés de Préparation Hip-piques.

Le général Lachonque, président de l'Union,dans un vibrant discours prononcé au des-sert a dit notamment que la vigueur d'unenation se mesure aux sacrifices imposés pourla maintenir à sa situation mondiale : « C'estl'honneur de notre jeunesse d'avoir acceptëces sacrifices et c'est l'honneur de ceux quiles ont voté d'avoir eu confiance en elle.

Les Troubles Politiques à Ancone

ROME,7 juin. — Des dépêches d'Ancône auxjournaux annoncent qu'à l'occasion de laFête Nationale, les membres des partis répu-blicain et anarchiste avaient décidé de tenirce matin, pendant la revue des troupes, uneréunion de protestation contre les compa-gnies de discipline, mais la police l'interdit.

Cet après-midi, à la Villa-Rossa, siège duparti républicain, trois cents manifestanterépublicains et anarchistes ont prne^ié cen-tre la défense de la police et à 6 h. 30 une co-lonne de manifestants a tenté d'aller sur laplace de Rome où la. musique militairejouait.

Il s'en suivit unecollision avec la police.Deux manifestants ont été tués et plusieurs

arrêtés;»

Un ballon fait explosionDANS UNE FÊTE PUBLIQUE

On compte une centaine de blessés

EPERNAY,7 juin. — Un ballon a exploséà Sézanne au moment où il devait être lancéà l'occasion de la fête locale.

Quand le ballon se gonfla ùn fort coup devent le lança contre un arbre. Une déchi-rure se produisit, le gaz s'enflamma et l'en-veloppe explosa.

Soixante personnes ont été blessées doni25 grièvement ont été transportées à l'hôpi-taL Trois sont mourantes. Parmiles plus at-teintes se trouve le pilote Leprince qui a étédégagé péniblement de dessous les débris deson ballon enflammé, et un enfant de huitans, le petit Michon.

En outre quarante autres personnes sontcontusionnées.

SPORTS

UN MATCH JACK JOHSON-SAM LANGFORDJack Johson ne veut combattre qu'après

avoir vu l'argent de InjeuLONDRES,? Juin. — Un incident curieux

s'est produit aujourd'hui dans les bureauxdu journal sportif anglais « The Sportsman ».Jaçk Johson. à qui les organisateurs avaientproposé un match contre Sam Langford,leur déclarait que le minimum qu'il exige-rait pour accepter la rencontre, serait unesomme de 150.000 francs qu'il désirait voiren or, avant de signer le contrat. II s'étaittransporté l'après-midi dans les bureaux de« The Sportsman » pour y voir de ses pro-pres yeux les 6.000 livres sterling sonnantes.

Satisfait, Jack Johson signera le contratà bref délai. Le combat aurait lieu à Lon-dres etu -mois dloptobre-

àdLAJRJDI ,.

PETITES ANNONCES

Dans les DépartementsIDENOSCORRESPONDANTS)

Département d'Alger

BLIDA

MYSIERIBUSE AFFAIRE.— il y a deux jours, le

jeune Pascal R. 7 ans, habitant chez ses

parents dans une propriété située entre Mont-pensier et Joinville avertissait un domestiqueindigène, Amar Otraeri que depuis deux moisdeux jeunes chenapans Ben Moussa Moha-med et Zemerli ben Turqui abusaient de luisoit dans leur chambre soit dans le jardin at-tenant à la maison. Amar Ouzeri prévint im-médiatement les parents du jeune Pascal quireconnurent l'exactitude des faits. Malgré uneactive surveillance il fut impossible de sur-prendre les deux misérables et le père de lavictime déposa une plainte. A la suite d'uneenquête habilement menée par la gendarmerieBen Moussa et Zemerli qui ne sont âgés quede 16 et 17 ans, sont entrés dans la voie desaveux et ont aussitôt été arrêtés.

Présentés au Parquet, ils ont été écroués àMontpensier en attendant leur comparutiondevant le tribunal répressif. Le médecin ap-pelé à examiner le jeune R. a confirmél'exactitude matérielle de la dénonciation. Il

y a deux mois environ que ce commerce hon-teux durait, les deux satyres achetant le si-lenCé de leur victime par de multiples ca-leaux.

AUTOMOBILEINCENDIÉE.— Vendredi matin, unesuperbe automobile appartenant àM. Bernar-Ji et en réparation dans un garage de la villei, au cours d'une sortie d'essais, été subite-ment incendiée. On suppose que ce sinistrexurait pour cause un brusque retour de flam-me au carburateur. Aucun accident de personne à déplorer.

CHERAGAS

CONSEILMUNICIPAL.— LeConseil Municipals'est réuni le dimanche 24 mai, à 8 heures dumatin, sous la présidence de M. Douchez Al-bert, maire; Secrétaire, M. Maury.

M. Faure a été élu Président, pour l'exa-men du compte administratif du Maire, cecompte soumis au préalable à la Commisiondes finances, est approuvé à l'unanimité parle Conseil ainsi qu'il suit :

En recettes à. 158.509fr. 43En dépense&à. 106.870fr. 09

En excédent de recette. 51.639fr. 09

Le Maire étant rentré dans la salle des désdélibérations et ayant repris la présidence, leConseil à l'unanimité, lui vote des félicita-tions pour sa bonne administration. Le maireremercie le Conseil de son approbation et re-nouvelle à ses collègues qu'il s'emploieracomme les années précédentes, au développe-ment et à la prospérité de la commune.

Sur la proposition du Maire, le Conseil ap-prouve le compte de gestion du receveur,M. Le Genissel, et lui vote également des fé-licitaions.

Le budget supplémentaire de l'année 1914est approuvé sans observation, conformémentà la proposition du Maire.

Une subvention de 25 francs est accordéeaux œuvres suivantes : Uniondes Femmes de.France; à l'Œuvre des Aveugles Laborieux rà l'Orphelinat Mutueldu Peuple.

Une somme de 25 francs est également votéepour la souscription pour ériger un monu-ment commémoratif en souvenir de la chutemortelle du regretté aviateur Léonce Ehr-manu.

La demande du, sieur J. Sans,- soutien -defamille est adoptée_. -

Une somme de 100 francs est votée à titrede bourse au jeune Cenoulaz pour son admis-sion à l'école des sourds-muets de la ville

d'Alger.-

Un état des cotes irrécouvrables est approu-vé. Le tarif des conversions en tâches du ser-vice vicinal est adopté..

Le Maire présente au Conseil, le dossier duprojet d'alimentation en eau pôtable du cen-tre de Chéragas, qui nous a été retourné parM. le Gouverneur général. accompagné durapport de M. l'ingénieur, chef du service spé-cial des travaux de la colonisation sur l'examen du dit projet. Lecture du rapport estdonnéeet les observations sont examinéespar le Conseil. En résumé le Conseil décide :- 1° La suppression de l'abaissement de la

galerie existante.2° Le maintien du diamètre des tuyaux à

125 millimètres.3° Le maintien du second réservoir à 150

mètres carrés, prévu au projet.40 De ramener le montant de la dépense à

64.600 francs.On procède à la fixation du quantum de

la. taxe sur les loyers ainsi que le. vote descentimes additionnels sur foncier et patente,ces questions ne subissent pas de modifies.-tions.

Révision des listes électorales : M. Faisolle.délégué du Conseil municipal et MM. Rabouelet Cheveau pour les * réclamations, pour lasection chef-lieu ; M. Borgeaud, délégué duConseil Municipal, et MM. Hamel et Crisias

Emile, pour les réclamations, section de la

Trappe.Sont désignée comme répartiteurs r MM.

Cheveau, J.-B. Lecat, M. Faisselle, V. Vial,J.-L. Qreuilll, G. Popon.

Pour l'impôt foncier : MM. Galand, J. Mau-ry, A. Funel, J. Duvoisin, E. Huet, M. Lioré,A. Vial, D. Mathieu,Supléants : MM. Bressac A., Borgeaud L.,

.Neracker F., Lecat H., Vidal L., Villemin L..Gauthier D., Faurè D,. Dunoyer Ch., Charvier

Sur la proposition de M. Maury, un vœu estémis, demandant au C. F. R. A. l'installationd'un hangar-abri à. l'arrêt des dunes du com-munal des grands Chéragas, cet hangar-abriest appelé à rendre les plus grands servicesaux propriétaires et locataires de la ;régionqui reçoivent leurs marchandises rendues àl'arrêt précité.

Le Conseil espère qu'il suffira de faire con-naître cette situation à M. le Directeur desC. F. R. A. pour qu'il puisse reconnaître l'uti-lité decette installation tant au point de vuedes intérêts des agriculteurs primeuristes dela région qu'à celle de la Compagnie.

Plusieurs autres affaires sans importancesont solutionnées.

La séance est levée à 10 heures et demie.J - VIALAR

L'AFFAIREDE REBELLION.— Le Tribunal ré

pressif, dans son audience du 5 juin courant a rendu son jugement dans l'affairide rébellion contre M. Aldebert, commissaire

enquêteur au cours des opérations de délimitation que ce dernier effectuait au douaiRouabàh, le l'a mars dernier, sur la demandid'enquête partielle requise par M. Reynoudpropriétaire à Vîalar. Les cinq indigènes

Fettane Belal, Kaddour, Ferrache AhmedSaM: et Baghdad, reconnus comme les auteurs de ces actes dè rébellion avaient ét<arrêtés le 20 mars, puis mis en liberté provisoire le 24 avril suivant sur la demandtde leurs défenseurs, Ma Fety, avocat à Tiaret, et Ma Marsault, avocat à Téntet-el-HaâdFettane Belal a été condamné à 4 mois d<

prison, et les quatre autres à 3 mois de lamême peine. Tous.ont fait appel de ce jugement.

TtLÉPHONE.- Depuis quelques jours, UDEgrosse équipe d'ouvriers procède aux travauxd'installation d'un circuit téléphonique devant desservir tous les centres du Sèrsottout en les reliant à Téniet d'un côté et )Tiaret de l'autre. Les populations de la vasterégion désormais desservie par cet importaitcircuit attendaient avec une légiFnw impatience la réalisation du projet élaboré er1911 ; aussi est-ce avec une réelle suttsfaction qu'elles ont appris sa mise à exécutionLes travaux sont menés très rapidement. Ucabine de Vialar sera mise à la dispositiordu public le 16 courant

BOUFARIK

TENTATIVEDE VOL.— Lundi 1er juin, vers8 heures du matin, au marché, deux indi-

gènes parlaient d'affaires, quand le nomméRadmani -Kouider ben essaoud, demeurantau douar Tafraout (commune mixte de Sidi-Aïssa), s'approcha de l'un d'eux, LatrenchOmar ben Ahmed, du douar des Beni-Kina(commune de Bouïnan) et profita d'un mo-ment d'inattention pour essayer de le soula,ger de son portefeuille. ,.

Omar ben Ahmèd s'aperçut à temps decette tentative de vol. Il arrêta lui-même le

malandrin et le remit à la justice.OBSÈQUES.— Mercredi 3 Juin, au milieu

d'una nombreuse affluence, ont eu lieu lesobsèques de Mme veuve Fournier, née Guin-dermann, mère de M. J., Chêtaii, entrepre-neur dé menuiserie.

Cétte brave femme avait su. s'attirer parses nombreuses qualités reâJtlmé de tousceux qui Ja- connurent, '-. - - - ;

Nous adressons à M. Chétail nos condOiléances attristées. **

CONFÉRENCE.— Mercredi soir 3 juin, à 8 h. 30,une foule très nombreuse se pressait dansla salle des fêtes de l'école des garçons, pourécouter la conférence annoncée de M. Henri

Gilly, sur le vote des femmes.Le titre, plein d'aciualité, était fait pour

attirer surtout les dames. Elles répondirenttrès nombreuses à l'appel du conférencier.Le sujet choisi était intéressant pour les au-

ditrices ; d'ailleurs,. le nom seul de M. Gillyavait suffi. pour décider le plus grand nom-

bre. Elles n'eurent d'ailleurs point à le re-

gretter, car, avec la facilité d'élocution qu onlui connais très documenté, il tint l'auditoiresous le charme de sa parole. Durant plusd'une heure. M. Gilly sut rendre sa causerieintéressante au plus haut point, par des ci-tations spirituelles et du plus heureux choix.

il a conclu au vote municipal des femmeset ce, au grand contentement de la plus ai-mable partie du beau sexe qui, acquiesçantà l'idée de M. Gilly, lui vota des félicitations,qui, du reste, étaient justifiées.

SEMAINEANGLAISE.— A l'instar des grandesadministrations et des maisons de commerced'Outre-Manche, d'un commun accord les éta-

blissements de crédit de notre ville, Compa-gnie Algérienne, Crédit Foncier d'Algérie -etde Tunisie ferment leurs. bureaux et cais-

ses tous les samedis après-midi, du 1SFjui»au 30 septembre inclus.

CHARON -

ADJUDICATION.— L'adjudication de la cür-duite d'eau entre la conduite de Malakottet le village de CharoBt, dont le naontaaBt des

travaux s'élève à la somme-totale de l(^Mu»francs, a eu lieu en la salle de la maIrIe, le

jeudi 4 juin 1914, à 9 heures du matin et n'a.

pas eu de résultat.Il sera procédé à une nouvelle adjudication.

NOMÏHAÏION.— On nous annonce la nomi-

nation de Mlle Bareilhes, institutrice sup-

pléante, délégués en qualité d'institutrice in-

térimaire chargée de l'école de garçons dA,Charon, en remplacement de Mlle Petit, eii,

congé.AUMALE

LA PHIURIONIQUE.- Mardi soir, notre so-

ciété la « Philharmonique » est revenue de

Blida où elle a remporté les magnifiquessuccès suivants :

Lecture à vue. - 1er prlc ascendant, avecfélicitations du jury.

Exécution. — Ir prix aicendant ; 1er pn.de direction au chef.

Honneur. — 2e prix.Ces résultats sont d'autant plus méritoires

quenos musiciens (parmi lesquels beaucoupn'ont pas encore vingt ans), avaient à luttercontre deux sociétés réputées d'Alger et de

Bougie.Nous adressons nos plus vifs complimenta

au dévoué président, M. Lesur, au très sym-pathique maëstro Cros, ainsi qu'à tous les

vaillants exécutants de la « Philharmonie

que ».ISSERVILLE

CONSEILMUNICIPAL.— Le Conseil municipald'Isserville a tenu, jeudi dernier, sa session

ordinaire de mai.Après la formation des diverses commis-

sions municipales pour 1915, cette assemblée

a examiné les comptes de gestion du Nd.veur et le compte administratif 4a maire ••

pour l'exercice 1913 qui ont été arrêtes par unexcédent de recettes de 82.337 fr. 26- - -.

A cette occasion, et sur la proposition q^eM. Pélissié, qui présidait à la reddition descomptes du maire, des félicitations unanimesont été votées à M. Lacjlonge, irntl,irè a M.Parés, receveur municipal, et à M. ufimondvsecrétaire de mairie, pour leur bonne gestiondes deniers communaux et leur bonne admi-

nistration des affaires de la commune.Le Conseil a ensuite procède à l examen

et à l'emploi des 92.422 fr. 01 formant lereliquat constaté sur 1913 et a arrêté commesuit le budget additionnel pour 1 exercice1314 : en recettes, 92.422fr. 01 ; en dépenses,90.938fr. 77 ; excédent de recettes., 1.483 fr. 24.

Dans lés dépenses sont comprises diversessubventions accordées à M. Arrigon, à l'Or-phelinat du Peuple, à l'Union des Femmesde France, ainsi que les règlements d'hono-raires ou de factures dus à MM. Carret, Cam-

predon, et à divers autres fournisseurs.Diverses sommes ont aussi été réservées

pour des travaux de clôture par des barriè- -

res en fer des places des mairies d'Isserville 4et de Chabet ; à des plantations d'arbres sur

les voies publiques et à la réfection ou auprolongement des chemins ruraux et vici-

naux de la commune qui sont en très mau-

vais état de viabilité et qui, réellement, ontun grand besoin d'être réparés. Dailleurs,le Conseil,. ému de la situation faite à cer-tains propriétaires des dits chemins, avait, ,

en séance précédente, affecté une Partie dureliquat de 1913 à des travaux de réparationsde ces routes, par voie de régie.

Nous ne saurions trop féliciter. à notre

tour, le Conseil municipal en entier de l'in.térêt qu'il porte à la gérance des affairescommunales et de son activité danJ tout ce

qui a trait à l'amélioration de notre centre

qui devient prospère de jour enCERTIFICATD'ETUDESPRIMAIRES.- Sincères

félicitations aux élèves Jobert, Nelly®^ *^®-lès qui viennent de passer brUlanMoenLieu?examenau eertiôcat d'études prunair:. çQrn.

pliments mérités à leur maître et mai" esse*

Département d'Oran-' - .,

ORAN

LE BATIMENT.- Demandes en autorisationde bâtir déposées à Oran, du 9 au 30 mai :

Construction d'un immeuble, rue Dufour

prolongée. M. Alaciro, propriétaire ; M. Me-

naut, architecte.Construction d'un immeuble, faubourg Car

teaux. M. Merce François, propriétaire.Construction d'un immeuble, boulevard

Marceau, 28. Mme-Veuve Assorin, proprie-taire.

Construction d'un immeuble, rue d'Azoff.M. Gonzalez Michel, propriétaire.

Construction d'un immeuble, rue Dutertre,25. M. Bails Alphonse, propriétaire.

Construction d'un immeuble, rue d'Auster.

litz, 64-66. M. Clément Emile, propriétaire ;M. Claro, architecte.

Construction d'un immeuble faubourg La-mur. M. Hosni Mohamed, propriétaire.

Construction d'un immeuble, faubourg La-mur. M. Hannifl Abdelkooer, propriétaire.

Construction d'un immeuble, rue de Tu.renne, 10. M. Saint-Martin, prooriétaJre.

Construction d'un immeuble.* faubourg!d'Eckmûlh. M. Zappata, propriétaire.Construction d'un immeuble, à St-Eugene*M. Martinez Emile, propriétaire.

Construction d'un immeuble, rue Clovis-

Dùpuy. M. Cohèn Jacob, propriétaire ; M..Dûther, architecte.

Construction d'un immeuble, faubourg Gam-ibetta. M. Macia, propriétaire.

Construction d'un immeuble, rué Tdm&M. Bron, propriétaite.

- ,

Construction d'un immeuble, à St-Eugè.ne*M. Dubuisson. propriétaire. -

Construction d'un immeuble, me C avarkgnac,32. Mme veuve Agullo, propriétaire.

Construction d'Un immeuble, rues Bruat etSi-Hubert. M. Huertas Raphaël, propriétaire.

Construction d'un immeuble, faubourgd'Eckmûlh. M. Talamandès Françote, proprié-taire. ,,. Construction d'un immeuble, faubourg St-,

Eugène. M. Rqblès Jean, propriétaire.Construction d'un immeuble, faubourg Car-

teaux. M. Ros Manuel, propriétaire.Construction d'un immeuble, faubourg Gam-

betta. M. Gitabert propriétaire.Construction d'un immeuble, faubourg d'Ar..,

beville. M. Olivier Eugène, propriétaire.Construction d'un immeuble, rue de Vienne.

M. Bencliimol, propriétaire.Construction d'un immeuble, faubourg Garni

betta. M. Soler Salvador, propriétaire.Construction d'un immeuble, rue Brancion.

Mme veuve Flamand, propriétaire.Construction d'un immeuble, rue Reaumur.

M. Forner, propriétaire ; 'M. Prtnet, archi-teete.

Construction d'un immeuble, boulevard Vau.chez. M. Guglieimi, propriétaire.

Construction d'un immeuble, rue du Géné,ral-Ferradou. M. Gavaldon Antoine, proprié-taire.

Construction d'un immeuble, rue Lourmel.Mme Diaz Isabelle, propriétaire.

Construction d'un immeuble, rue Wimburn,12. Mme Aullo, propriétaire.

Construction d'un immeuble,a St-Eugène..

Mme Mestre, propriétaire.Construction d'un immeuble, rue Cavaignac.

M. Dobrenn. propriétaire.

Page 7: Echo d Aleger 1914

L'ÉCHO IrALOER

Construction d'un immeuble, quartier Bel-

Air. Mme Espinoza, propriétaire ; M. Puymè-

°^0 architecte.Construction d'un immeuble, chemin Raz-

El-Aïn. M. Villena Angel, propriétaire.Construction d'un immeuble, faubourg Chol-

Aet. M- Agullo Vincent, propriétaire.Construction d'un immeuble, Cité Cuvellier.

M. Djian Isaac, propriétaire.

RELIZANE

LE PAINCHER.— A la suite d'un arrêté prisrxar le Conseil Municpial le 1er juin courantVt fixant à 0 fr. 42&le kilogr. de pain blanc

lre qualité, et à 0 fr. 375 le kilogr. de painilanc 29 qualité, les patrons boulangerai sesont mis en grève et ont fermé leurs bou-

langeries dès jeudi soir, laissant la popu-lation sans pain toute la journée.

Une démarche faite près des boulangerspar MM. Pérez- et Badarous, premier etdeuxième adjoints au maire de Relizane,étant demeurée sans résultat, les cheminotsont pris l'initiative de provoquer une réu-nion de protestation qui a eu lieu vendredi,ù 6 h. 30 du soir, dans la cour de la mairie.

Un des promoteurs de la réunion, M. Jan-drieu, a pris la parole et a flétri l'attitudedes boulangers. Après lui un autre orateur,M. German, imprimeur et gérant du jour-nal « Le Réveil JoJ,A pris à partie le maire,le rendant responsable du manque de paindont souffre la population relizanaise, parcequ'il n'avait pas pris les mesures nécessairespour faire venir du pain des villes voisines.Ensuite M. Jandrieu prend de nouveau laparole pour préconiser la fondation à Reli-zane d'une boulangerie coopérative, établiesur le même modèle que celle de Mostaga-nem, qui donnedes résultats excellents. Cette

motion est applaudie par l'assemblee entière,puis la réunion étant teTIninee. les assistants.se forment en cortège pour parcourir les ruesde la ville en criant « du pain ». Des mani-festants, dont on peut évaluer le nombre à3 ou 400 environ, se sont d'abord rendus de-vant la demeure du maire ou de très nom-breux cris de « démission» ont été poussés.De là, le cortège a parcouru les principalesrues de la ville et s'est disloque a huit heures

un quart, sans incidenta graves, à signaler.A noter cependant que le sieur Benamou

Sadia, cocher à Relizane, a été arrêté de-vant le domicile du maire, pour refus decirculer et rébellion à agents.

EXCITATIONA LADÉBAVClIE.— Une proxénètenommée Belkheir Fatma bent Miloud, âgéede 40 ans, demeurant au village nègre, a étéarrêté ainsi que feon mari nommé Ziar Ab-dollah ould Mohamed, pour excitation ha-bituelle de mineurs à la débauche et embau-

chage de femmes majeurs, en vuede la dé-

bauche.

FÊTE DE NUIT.— La « Chanterelle Reliza-

naise » donnera dimanche14 juin, à 9 heu-res du soir, un grand concert au jardin dela ville.

L'entrée étant publique, nous aimons à

croire que nos concitoyens répondront enfoule à l'appel de notre excellente musiqueà cordes. M. Leclair, le distingué maestro,présentera à cette occasion ses jeunes élèves

qui sont au nombre d'une vingtaine.

CERTIFICATD'ÉTUDESPRIMAIRES.— Ont été re-

çus aux examens du C. E. P. :Ecole de garçons. — MM. Amoïel, Duques-

noy, Nouchy, Almaric, Andrieu, Petit, Satha-

la, pesanti, Larousse et Rivès.Ecole de filles. — Mlles Couturier, Challier,

Saïer, Graciano, Mazzia Marguerite et Lucie,Smadja, Compang et Gonzalès.

Parmi les examinateurs nous avons remar-

qué : MM. Bernard Pérez, notre sympathiquepremier adjoint au maire; F. Moll. notaireet Cazenave, administrateur.

CARNET.— On nous annonce les fiançaillesde notre ami, M7 Georges Saïer, agent de laSociété générale et propriétaire avec Made-moiselle Rosette Bensadoun, fille du eonseil-

1er municipal de Palikao.— Nous apprenons également avec plaisir

le prochain mariage de notre concitoyen etami M. Ichva Benhaim, chef-comptable dela minoterie Cohen Skali, avec MademoiselleAlice Bozzo, fille de l'honorable négociantd'Ammi-Moussa.

Nos meilleurs vœux.

SIDI-BEL-ABBE3.

CONSTRUCTIONS.— En mai 1914, les .deman-a~.iiy~nt~& ^rv -autâwiaatirtttiUiA.iMatété déposées

Construction d'un immeuble d'habitation,rue du Dépôt, hameau du Alara^ufe PedraGil, propriétaire.

Agrandissement d'un immeuble, rue Verte,

faubourg Bugeaud. Roumari Abdelkader, pro-

priétaire..Construction d'un immeuble d'habitation,

rue Palat, faubourg Thiers. Barbara Félix,

propriétaire.Construction d'un pavillon d'habitation,

faubourg Thiers. Veuve Manzano, proprié-taire.

Construction d'un pavillon d'habitation,18, rue du Marabout. Takouk MohammedOuld Miloud, propriétaire.Construction dnin pavillon d'habitation,19 et 21, rue des Chevrièl's. Ben Tsabet Ab-delkader, propriétaire.

Démolition et reconstruction d'un immeu-

ble d'habitation, angle des rues du Mamelonet de la Marine. Abad IUoqrdo, propriétaire,

s Construction d'un immeuble d'habitation,angle des rues Flattera et du Sénégal, fau-

bourg Bugeaud. Alonzo Juan, propriétaire.

CHELLALA

DISTINCTIONHONORIFIQUE.— Nous apprenonsavec plaisir la nomination au grade de che-valier du Nicham-Iftikhar, du caïd Embarekben Chergui. Le Gouvernement a voulu ainsirécompenser ses bons et loyaux services.Toutes nos félicitations au nouveau cheva-lier.

TtAMT

CONSEILDESPRUD'HOMMES.- Leprojet à l'é-tude pourla création d'un Conseil de prud'-hommes à Tiaret. vient d'être retourné pourmodifications, la commune de Palat devantêtre comprise dans le ressort du Conseil àcréer. Nous espérons que ces modifications neretarderont pas trop la création projetée etqu'elle pourra avoir lieu dans le cours del'année.

SOCIÉTÉDEMUSIQUE.— La Société de musi-quede Tiaret va recommencer incessammentses répétitions, le chef de musique attenduétant arrivé- Tout en lui aouhaitant la bien-venue, nous espérons qu'il mettra bientôt lamusique en état de nous donner des concerts,chose à laquelle nous ne sommes plus habi-tués depuis longtemps.

VENTEDETERRAIS. — La vente des terrainsde la commune mixte du Djebel-Nador a euHeu dernièrement. Aucun lot n'a trouvé pre-neur, les prix étant trop élevés ; il y a quel-ques années, ils auraient sûrement trouvé pre-

neur au-dessus de la mise à prix; mais, àl'heure actuelle, tous les terrains ont subi unemoins-value très accentúée: Si l'on ajoute àcela le manque d'argent, l'on peut être certain

que, pour trouver des acquéreurs, les prixdevront être baissés de moitié environ ,quant aux bâtiments occupés anciennementpar les bureaux, il serait avantageux pour laVille d'en demander la seccion au même prixque l'a payé la commune mixte du Djebel-Nador.

La Vie Commerciale

Cours offioiel des céréales établi

par la Compagnie des Courtiers assermentés

d'Alger6 juin 1914.

Blé tendre: colon. 28 25 à 28 »Blé tendre tuzelle 27 25 à 27 75Blé tendre indigène. » » à » »Blé dur marchand. 28 50 à 29 »

— supérieur. 32 »à 32 75Orge vieil le 19 75$2a »

— nouvelle. »» a »Avoine 17 50 à 17 75Mais. 19 » à 20 »Fèves. 21 » à 25 »Fèverolles. » » à » »Pois chiches. » » à » »Graines de lin .«! » » à » »Darris 24 » à 24 50Foin.. 7 25 à » »Paille 3 75 à » »

Vins algériens, nus, quai Alger

Rouge 1er chois *5 » à 27 »- 26 chol. 2350 à 24 50- 3e chois 21 » à 22 »

Blane de raisins rouges. 23 » à 25 »

Tendance assez ferme.Sur souche 1914 : 20 à 21 fr.

Revue Maritime

SERVICE POSTALLe vapeur Maréchal-Bugeaud qui doit arriver au-

jourd'hui de Marseille repartira demain mardi,à 12 h. 30 pour ce même part.—Le paquebot Charles-Roux partira jeudi pourMarseille.— Le paquebot La-Marsa partira mercredi àmidi pour Port-Vendres et Cette.

RENSEICNEMENTSDIVERS

Sont passés au large d'Alger : à 8 h. un vapeuranglais de la compagnie Papayanni, allant del'Est à l'Ouest ; à 10 heures, un vapeur allemandde la compagnie Hansa allant de l'Est à l'Ouest.— Jlier à 3 heures de l'après-midi, est entrédans notre port le magnifique paquebot Princz-Ei-tel-Friedrielç, de la Norddeutaéher Lloyd, venantde Brème, Oéuthampton, Gibraltar. Il est, repartidaua la soirée pour Gênes, Port-Saïd, l'Extrême-Ouest et. Port-Adelaïde.—Hier, est entré dans notre port le vapeur Ipude nationalité brésilienne, venant de Marseille.Son port d'attache est Péra, Etat de Sâo Paulo.Il est reparti le soir même pour les côtes duMaroc.

MOUVEMENT DU PORT

Arrivées du 6 au 7 juin 1914De :

Tipaza, v. fr., Antoine-Achaque, 127tx., f. vin.Oran, v. fr., Les-Baléares,. 712tx., d. m.Novoroasisk, v. ang., Gwent, 2133tx., rel.Bangkok, T. ang., Benarty, 2610tx., rel.Tipaza, v. fr., C.-Achaç:le, 68 tx., vin.Cherchell, v. fr., Yvon.-Achaque,93 tx., d. IR.Saïgan, v. ang., Niceto-de-Larvinaga. 3AZi"\;:J.rel.Bombay, v. ang., Chakrata 36ftt tx., d. mBombay, v. ang., Coniston-Water, 2462tx., rel.Bombay, v. ang., Umzumbi, MU tx., rel.MarseiUe, v. brési. Ipü, 418tx., d. m.Grangemouth, v. autri. Kostreno, 15&2tx., rel.Sulina, v. grec, Narachos-Condouriotis, 2146tx., rel.Bougie, v. fr., Sahara, 375 tx., d. m.Rotterdam, v. esp. Guadalquivir, 1377tx., char.Païenne, v. ang., Annie, 2444tx., rel.Oardiff, v. ;W(., Puritan, 253tx., rel.Sousse, ans-, Ptaleagarth, 1435tx., rel.Bougie, v. fr., Finistère, 243tx., d. m.Bordeaux, v. ang., Petroleine, 2654tx., rel.Oran, v. fr., Hérault, 1368tx., d. m.

Methil, v. autri., Gardenia, 2037tx., rel.Alexandrie, v. norv. Otto-Sverdrup, 2292iJ., rel.Dunkerque,y. fç., Ville-d'Arraa,922 tx., d. m.Gothemburg, v. suéd., England, 1640tx., rel,Oran, v. fr., Oircé, 2689tx., d. m.Taganrog, v. ang., Ballater, 1456tx., rel.Hambourg, v. allem.. Princz-Eitel-Priedrich, 4812

tx., char.Kest-Hartlepoul, v. espa.Onton, 1797tx., char.Cette v. fr., Saint-Clair, 822tx., pétrole.Saint-Louis-du-Rhône,v. fr., Aster, 19Z3tx., chaux.

Navires ayant retiré leur patente de santépour reprendre la mer

Pour TAlicante, v. fr., Saint-Vincent, 3271tx., cf. m.Marseille, v. fr., Timgad, 2126 tx., d. m.Salonique, v. hollan. Clio. 1827tx., d. mTipaza, v. fr., Ant.-Achaque, 127tx., d. m.Anvers, v. ang., Gwent, 2133tx., char.Londres, v. ang., Benarty, 2510tx., char.Dunkerque, v. ang., NicetofdeivLarrinaga, 3173

tx., char.Aners, v. ang., Chakrata, v. ang., 3601tx., d. m.New-York, v. ang., Coniston-Water, 2362tx., char.Bull, v. ang., Umzumbi, 2138tx., char.Venise, v. autri., Kastrena, 1582 tx., char.Copenhague, v. grec, Navarchos-Condouriotis, 2146

tx. char.New-Orléans, v. ang., Annie, 2445tx., char.Hong-Kong, v. ang., Puritan, 2553tx., char.Londres, v. ang., Daleagarth, 1433tx., char,Tipaza, v. fr., Yvon.-Achaque, 93 tx., lest.Le Maroc, v. brési. Ipü,, 418 tx., d. m.Kuatendje, v. ang., Petroleine, 2654tx., char.Bérard, v. fr., C.-Achaque, 68 tx., d. m.Trieste, v. autri., Gardenia, 2087 tx., char.Huelva, v. norvé., Otto-Sverdrup, 2292tX., char.Le Pirée, v. suéd., England, 1640tx., char.Hull, v. mg., Ballater, 1456tx., char.Yokohama, v. allem., Princz-Eitel-Friedrich, 4812

tx., char.

Arrivées et Départs

Liste des passagers partis d'Alger le 7 juin 1914,par le paquebot Timgad :

MM,Day. — Mme de Timan. — Mllede CaramanChinay. — Thibaut. — Millet et Mme. — MmeLockhout. — Fogliotti. — Neale. - Mme Van Loo.— Vouillon. — Arthus et Mme. - Venatti. — Wi.gnel. — Besbiez. — Mmes Miohaud. -- Mlles Be-resford. — Bouvier et Mme. — Comte de Polignac.— Mme Thioust. — Uglow. — Bondoux. — Mme deChampcourt. — Meslin. - Brizard. - d'Aymeilla.et Mme.— Rebillon. - Armand. - Bayle. -

Capitaine Cadier. — Pavestin. - Brombeiss. —

Magny. — Hilker. — Mme Glouet. - Mme Bonnell.—Mme Grellet.— Chemoul.— Reynaud et Mme. —

Cambournac. — Zermati. — Clément et Mme. —

Thorodnn. — Mme Wlasque. — Dalaise et Mme. —

Famille Torrez. — Legca et Mme. — Ermiel. —Oapdeville et Mme. — Tarirai». — de Lary de La.tour. — Canovas et Mme. — Baranèa et Mme. —Guailco. — Bacri. — Mme F. Gras. —Mme Gail-lard- — Mme Warot. — Fredirici. — Declez etMme. — Famille Ronda. —Famille Duez. — Ca.pitaine. Eeynaud. — de Coulon. — Mlle Fieachi. —Mme Hilker. — Mme de Conninck. — Droubay et- - Ceratelli. - Leron. -Mme. — Dinier et Mme.— Ceratelli. - Leron. -

Kohler. — Martinez. — Ismaël. - Baudhuin. —Mme Champion. —Mme Roux. - Mme Siaud. —Mme Josselin. — Mines Bile. — Miherre. — Mau-viez. — Grenaud. — Lerouxel et Mme. — Mme etMUeBayon du Roure. - Mme Liger. — Mme Au-hert. — Famille Billet. - Héron et Mme.— Bluzat.— Mme Triohet, — Mme Fève. — Mlle Buzat. —Mme Mansuy. — Toux. — Baccuet. - Léger. —Boudillot. — Famille Vaignedroye. - Mme Car-bon. — Mme Terreau. — Mme Sueur. — MmeU* Gallan. — Andrieux. — Carbon. — Terreau. —Mme et Mlle Geisser. - Mme Milliard- — MlleAndrieux. — Machtou. — Manetti. — Milliard. -

Trichet. — Famille Molina — Mme Mercadier. -Mlle Cazajus. — Mme Mignard. — Mathieu. -'-Boulain. — Vhabund. — Ponthier. — Mme Ma-thieu. — Mme Boulain. — Mme Bons. — Mme Pan-thier. — Gournay. - G. Fenouil. — Fenouil. —

Boyer. — Cheveau. — Mme Ziniero. - Kuert-zer. - Prouvencher.

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La Vie Sportive

SPORTS ATHLEIIQUES

0. T. 0. — Lundi réunion extraordinaire au ca-fé de l'Alliance. Question très importante à l'or-dre du jour. MM. Duc, et Giraud. sont spéciale-ment convoqués.

COMMUNICATIONS

- SociétésLes Enfants de Vaucluse. — C'est à Fort-de-

l'Eau, qu'aura lieu le dimanche 21 juin, l'exoursion annuelle de la société. L'orchestre symphoni-que de la société, se fera entendre pour la pre-mière fois, et à 3 heures aura lieu le lancementd'un magnifique ballon, « Le Vauclusien n* 8 ».

Ce programme comprendra en outre et comme lesannées précédentes, un concours du jeu de bouleset un concours au jeu de crapaud, ce dernier seraréservé exclusivement pour les dames et les en-fants au-dessous de 16 ans.

Le prix du banquet est fixé à 4 fr. par person-ne et chaque excursionniste aura à payer enplus le prix du voyage dont le coût est de 1 fr. 25pour l'aller et le retour.

On peut se faire inscrire dès aujourd'hui à lachapellerie Ramou, 8, rue Bab-Azoun. Téléphone:22-71.

Des objets d'art seront offerts aux gagnants desdifférents concours.

Lyre Algérienne. — Travaux de la semaine:lundi et mercredi, basses et barytons; mardi,et jeudi, 1" et 2* ténors; vendredi, ensemble.

Les Enfants de l'Algérie. — Lundi, réunion ducomité à 6 h. 30 ; mardi et jeudi, Ie"et 2' ténors;mercredi et vendredi, basses et barytons. Com-missaire de salle. M. Cosson.

Mouvement Social

Loge Mixte Le Droit Humain

La Loge Maçonnique Mixte« Le Droit Humainn° 206», se réunira le lundi 8 juin1914, à 8 h. 30du soir, au local de la Loge« Le Delta », 16,rampe Megenta.

Ordre du jour: affaires diverses; causerie :Science et religion par la présidente de la Loge.

BULLETIN OUVRIER

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jeune homme, 19 ans, demande place commehomme de peine ou pour n'importe quel travail,irait même au Maroc. Ecrire: 102,rue de Lyonchez M. Ferrer, glacier.

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matinées.GRAND CINEMA DLYMPIA.- Tous les Jours,

matinée à 4 h. 30 ; soirée, à 9 heures. Di-manche et jeudi, deux grandes attractions-

Situation de la Banque de r AlgérieAU 31 MAI 1914

ACTIFNuméraire en caisse. 64.110.084 54Rentes sur l'Etat 28.792.125 »Portefeuille. 272.802.90465Avances sur titres 1.284.499 04Correspondants d'Alg-ôrie 33.434.307 2133.48i.w7 21Correspondanta de France. 1.063.529 82Acquéreurs d'immeubles (solde

des prix de vente).-.. 41.02211

Dépenses d'administration. 125.495 40

Charges extraordinaire.- 280.696 40Succursales (leurs comptes avec

la Banqüe). 617.122.494 08Effets remis par la Banque. 13.400.11659Bureaux auxiliaires. 90.278.208 84Titres appartenant à la Caisse

des retraites 4.219.533 16Avance à l'Etat (loi du 5 juillet

1900). 5.000.000 »i'

*«*Avance à l'Etat tunisien (décrets

du 7mai 1904) l.000.000 »Créances en souffrance, 137 »Hôtels de la Banque 8.406.936 80

1.141.468.08964

VhSUBCapital 25.000.000 »Billets au porteur en circula-tion 206.207.100 »Comptes courants sur place. 13.117.320 84Trésor public 80.722.208 35Dividendes à payer (solde des

précédents semestres). 2.250.863 88Agios et commission,. 1.239.73676Profits et pertes (report du

dernier semestre. 3.563.93379Réescompte du dernier semes-

tre 1.280.236 45Bordereaux à payer 164.74 7 80Effets envoyés en recouvre-

ment 96.273.063 28Banque de l'Algérie (son compte

avec les succursales). 627.396.08948Caisse des retraites. 4.182.989 89Divers. H" 22.370.W7 02Trésor tunisien 27.722.409 00RéserveStatutafre. 8.333.33333

- Immobilière 8.40ô.»3o 80- Extraordinaire. 13.155.71297

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Ont la douleur de vous faire part de lamort de

Monsieur Jules LEBLAYS

Professeur au Lycéesurvenue à Alger, le 7 juin 1914.

Et vous prient d'assister à ses obsèques quiauront lieu' aujourd'hui, lundi, 8 juin.

Réunion à 4 heures, au domicile mortuaire,campagne Leblays, chemin de Fontaine-Fraî-che, ou devant le Lycée, à 4 h. 30..

Ni fleurs. ni oouronnes.

Il ne sera pas envoyé de faire part, leprésent avis en tenant lieu.

Les avis de décès sont reçus, à des prixmodérés, jusqu'à onze heur" du soir, au

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Feuilleton de l'Eche d'Alger N" 40

Le Pouce

PAR

Léon SAZIE

1 XVII

'¥. MMtf 8* prend- Attendez, je parie econ), avec vous

qu'il va passer sur le trottoir en faca decelui sur lequel ouvre la porte de la ban-

que Castanié. et qu'il lèvera la tête.

qu'il dirigera son regard, non vers le pre-mier ou le cîevisièroe étage, mais vers letroisième, où sont les appartements de lafamille, et si j'ai bonne niémaire, celui des

jeunes filles du banquier.De même que tout .à l'heure le jeûna

homme, comme si les paroles qu'à mon

oreille presque prononçait la policier eus-sent été pour lui des ordres, la jeune hom-me à moustaches brunes leva la tête. et

ses yeux allèrent chercher. en haut. autroisième.

Puis il passa, descendit la rue.Tout à, coup, Martin-Numa. me saisit la

main violemment :- Qu'est-ceq.uTil y a ? lui dçmandai-je.- La bottine ! me répondit-il.- Quelle bottine ?,

- h bien. la bottine. je ne. vois pas.ce qui peut vous causer une telle énao-

tion. a l-on. elle est—Regardez. près du talon. elle estéraflée !.

Je tressaillis.— Eraflée., m.'écriai-je. Eraflée ! com-

me doit être celle qui a touché la table du

banquier ?— Oui. Celle dont j'ai ramassé le pe-

tit copeau de vernis dans la moulure decuivre. celle que portait infailliblementl'assassin de iVJllô Irma Castanié !J'avoue qu'à ce moment je sentis, en en-

tendant ces paroles, un froid I-n glisserdans la dos.

Il fallait avoir les yeux perçants, scru-tateurs de Martèn-Numa pour s'être aper-çu de cette éraflure, la deviner, puue ainsidire.

Mais à présent qu'il me l'avait désignée,je na pouvais plus en détacher mon re-

gardCette éraflure. cette simple érafture à

la bottine vernie de cet homme aux allu-res bizarres me semblait un point de mireextraordinaire.

Comnaef tout maintenant coïncidait, touts'enchaînait. quelles déductions terriblesil était permis de faire.

Voilà lin, homme qui répondait absolu-ment au signalement donné par le garçonde bureau du banquier, du dernier visiteuradmis auprès de M. Castanié.

Cet homme brun, à allure de militaireen civil, se touvait à la messe pour terepos, de l'âme des victimes de ce drame,épouvantable.

Il se tenait dans la r.<hacmi>r&,caché.Il tremblait, se sentait visiblement pris

par une poignante émotion quand il setrouvait en présence de la, s^ ur d'Irma

Castanié, de la victime, à qui, certaine-

ment, elle devait ressembler.Il tressaillait encore étrangement en la

voyant monter dans son coupé.

Et le voilà qui passait dans la rue oùse trouvait la banque Castanié, qui diri-geait ses regards vers les croisées. de lamaison du crime.

Cet homme portait au pied la marquequ'avait fait la moulure du bureau. ceque Martin-Numa cherchait. ee qu'il ap-pelait la signature du coupable.— Qu'allez-vous faire ? demandai-je àmon "àmi.

— Lui prendre sa bottine. J& n'ai pasautre chose à faire.

— Comment,, lui prendre sa bottine ?— Vous- verre?. Je la mettrai en VQf.i!t

mains ! Vous pourrez, comme mod, véri-fier l'élratiure,

Evidemm-ent, ce pétait, pas un tour deforce banal, que celui de prendre la bot-tine d'un passant. de la lui enlever.de l'eimpoter chez soi.

Bien entendu, sans que le propriétairede cette bottine s'en aperçoive.

Pour tout autre, cela m'eût semblé uneentreprise irréalisable, mais ce devait êtreun jeu d'enfant pour un :p..restiàigitateur"W: magicien comme Martin-Numa.

Tout me semblait possible de la part decet homme extraordinaire.

XVIII

La bottine de Pfaomme byun

Mais je ne devais pas, du moins aujour-d'hui, admirer l'adresse consommée de monami..

Il laissa aller à sa fantaisie le jeune homrme à la bottine vernie éraflée et m'entraînadans un petit café qui donnait dans la

sue..Une fois dans un coin, dans l'ombre, les

bocks servis, après s'être assuré que per-açuane ne pouvait nous entendre, Martin-Numa me dit :

;.-..--Savez-vous qui m'a donné le nomet la qualité de ces jeunes gens, qui meles a fait reconnaître sans les avoir jamaisvus ? Qui m'a dit pourquoi ils se trou-vaient à la messe pour le repos de l'âmedu banquier Castanié, laquelle, entre pa-renthèses, a besoin de plus d'une messe

- Non, vraiment, je ne m'en doute pas.— C'est l'ami Bessaitte.— L'ami Beasaitte ? fis-je étonné.— Vous savez bien, l'ami Bessaiite, de

Bézier», qui est venu au moment de l'ins-truction nous raeonter des histoires duMidi. et de Sicile.

— Ah ! j'y suis. l'ami Bessaitte. amidu banquier, du marquis di, Carminé-San-tucci. le père de celui-ci. celui de Sicile.

— Parfaitement. l'ami Bessaitte. quiest devenu notre ami Bessaitte aussi ànous les magistrats.

— Cet homme est l'ami Bessaitte du gen-re humain.

— Parfaitement, mais dans sa faconde,il nous a révélé quelque chose, je ne <?&

pas de très intéressant, mais d'absolu"ment premier ordre comme importance.— En vous parlant du passé quelque peutrouble du banquier Castanié.

— Justement le père Morisson, lui. quiconnaissait dans tous ses détails ce passéscabreux a cru bon de ne pas se déciderà nous en parler.— Mais l'ami Bessaitte, lui, au con-

traires a pensé qu'il était bon die tout nousdire pour nous mettre sur la voie, à sonavis la plus vraie.

—- R n'avait pas tort.- Nous verrons. En tout cas, il nous

a appris que le nom du banquier Castanié

avait été prononcé à diverses reprises de-

vant les juges.— Il paraît, en effet; on m'a dit quel-

ques mots à ce sujet.— A moi aussi:, mais ces quelques mota

ne pouvaient me suffire. L'ami Bessaittenous a déclaré que nous trouverions dalWt

les « Gazettes des Tribunaux », t^at ou

long, les débats des deux graves affaires

auxquelles fut mêlé le banquier Caaianie.

— Vous vow êtest muni des numéros de

cette époque..— Et j'ai tout lu. tout appris. Ce fut

d'un grand intérêt pour moi..- Ce matin, vous aviez fait un grand

pas.— D'autant plus sérieux, fit Mariin-N-

ma en souriant, qu'il s'agit de bottine.,

que. cette bottine se rattache à la table.

que devant la table se trouvait la ban-

quier Castanié mort. Tout se tient dans

cette affaire.

Martin-Numa alluma une nouvelle ciga-rette et reprit :

— Donc, j'ai grâce à l'indication de l'ami

Bessaitte, parcouru la « Gazette des Tribu-

naux » et vu que Castanié à une époque

déjà lointaine, avait reçu d'un de ses amis

intimes, un dépôt d'argent assez impor-tant.

— A votre avis, le banquier Castanié

avait reçu le dépôt ?— Cela ne fait aucun doute. Mais M.

Alary, son ami, eut le tort de ne rien

exiger confirmant son dépôt. M. Castanié

pouvait le nier. Bref, M. Alary n'ayantpu fournir la preuve matérielle du dépôt,fut condamné et ruiné.

« Mais M. Alary laissait, qu-ané il mou-

rut, une veuve, la pins digne, la plus es-

timable (les IVIJUlxen ci nouA cmcni»» en-

core tout jeunes. un garçon, une fillette

âgée, elle, seulement de quelques années. »

J'arrêtai Martin-Numa.— Cal!)enfants, se sont ceux de l'église,

je gage 1 Le jeune homme brun et sa

seeur ?— Tout bonnement !.« Le fils, Robert maintenant, est capi-

taine dans le Sud-Oranab, ehef d'un cer-

cle, directeur des compagnies d'études etde pénétration. Il a été cité à l'ordre du

leur de l'armée plusieurs fois et décoré d.

la Légion d'honneur sur le champ de ba-taille. C'est un de nos officiers les mieux

notés, appelé aux plus hautes destinées.— Et ce garçon remarquable, fis-je ob-

server, aurait pu se rendre txmpaWe d'untel forfait. gâcher ainsi la brillante car-

rière qui s'ouvre devant lui. il aurait pualler assassiner le banquier Castanié !

— Pardon. pardon, mon cher Courville,n'allons pas si vite en besogne. et n'in-

culpons pas les gens sans les entendre.— Cependant, si l'éraflw® de la bottine»

vernie du capitaine nous doane la preuvequ'il est entré chez le banquier ?

— Mais cela, je ne doute pas le moins dumonde.

« Je suis absolument sûr qu'il a vu

M. Castanié, qu'il lui a parlé.— Alors ? (A Suivre).

Demain Mardi

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Page 8: Echo d Aleger 1914

L'ECHO D'ALGER

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3' Epuisements, surveillance et Vimprévus. 122.65750 ;

TOTALGÉNÉRAL. 1.750.00000

Cautionnements: provisoire, 20.000fr. ; définitif, 50.000fr.

Frais approximatifs de l'adjudication : 1.700 francs.

On peut prendre connaissance des pièces du projet, tous leslours ouvrables: 1* dans les bureaux de ia Préfecture, de8 à 11 heures le matin et de 2 à 5 heures le soir ; 2' dans lesbureaux de M. SCHOENBERG,ingénieur ordinaire à Mostaga-nem, de8 à 11 heures le matin et de 2 à 5 heures le soir.

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contrôleurs

Les créanciers de la faillitedu sieur Blondel P., commer-çant, boulevard général Farre,5, Alger.

Sont convoqués pour le 16Juin 1914, à deux heures dusoir, en la salle ordinairedes assemblées de créanciers,sise au Tribunal de Commer-ce d'Alger (Palais Consulaire),et à l'assemblée dans laquelleils seront consultés tant surla composition de l'état descréanciers présumés que surla nomination de nouveauxsyndics et l'élection de con-trôleurs.

Le greffier du Tribunal,H. NICOLAS-MISSAREL.

Tribunal de Commerce d'Alger

Maintien ou remplacementde Syndic

et élection de contrôleursLes créanciers de la faillite

du sieur Grimao Joseph, bou-langer, rue Drouet d'Erlonà Alger.

Sont convoqués pourle 16 Juin 1914, à 2 heures 112du soir, en la salle ordinairedes assemblées de créanciers,sise au Tribunal de Commer-ce d'Alger (Palais Consulaire),et à l'assemblée dans laquelleils seront consultés tant surla composition de l'état descréanciers présumés que surla nomination de nouveauxsyndics et l'élection de con-trôleurs.

Le Greffier,H. NICOLAS-MISSAREL.

Tribunal de Commerce d'Alger

Maintien ou remplacementde syndic et élection de

contrôleurs

Les créanciers de la faillitedu sieur Ricardi François,entrepreneur de travaux pu-blics à Alger, actuellement auRuisseau.

Sont convoqués pour le 19Juin 1914, à 9 heures dumatin, en la salle ordinairedes assemblées de créanciers,sise au Tribunal de Commer-ce d'Alger (Palais Consulaire),et à l'assemblée dans laquelleils seront consultés tant surla composition de l'état descréanciers présumés que surla nomination de nouveauxsyndics et l'élection de con-trôleurs.

Le Greffier du Tribunal,H. NICOLAS-MISSAREL.

Tribunal de Commerce d'Alger

LIQUIDATIONJUDICIAIRE

du sieur Dreyfus frères, com-merçants-associés à Aumale.

Les créanciers qui n'ont pasencore produit leui s titres docréances, sont invités à les re-mettre sansdélai, soit au greffesoit entre les mains du liquida-teur. Ils sont, en outre, préve-nus qu'une dernière.assembJée'pour la vérification de leurscréances aura lieu au tribunalle 20 Juin 1914,à 9 h. du matin.

Le Greffier du Tribunal,H. NICOLAS-MISSAREL.

Tribunal de Commerce d'Alger

FailliteBa Ahmed ben Bel Hadj

Répartition d'un dividendede 33 p. 0/0

Les créanciers de. la faillitedu sieur Ba Ahmed ben BelHadj, commerçant, rue du

Carrefour, Alger.Sont invités à se présenter,

dans le délai de trois mois,à dater d'aujourd'hui, munisde leurs titres de créances, chezM. Aug, à Alger, PalaisConsulaire, de 9 à 10 heuresdu matin pour retirer le man-dat revenant à chacun d'euxet en donner quittance.

Passé le délai de 3 mois,c'est à la caisse des dépôts etconsignations qu'ils devront

aller toucher le montant deleur dividende qui aura étédéposé à leur compte person-nel.

Le Greffier,H. NICOLAS-MISSAREL.

Tribunal de Commerce d'Alger

Faillite Mahboub Driss benHadj Ahmed

Répartition d'un dividendede 16,40p. 0[0 ;

Les créanciers de la faillitedu - sieur MahboubDriss benHadj Ahm' commerçànt àAumale. - -.- Sont invitée à se présenter,dans le délai de trois mois,à dater d'aujourd'hui, munisde leurs titres de créances,chez M. AUG, à

Alger,Palais

Consulaire, de neuf à onze heu-res du matin, pour retirer lemandat revenant a chacun d'euxet en donner quittance.- Passé le délai de 3 mois,c'est à la caisse des dépôts etconsignations qu'ils devront

aller toucher le montant deleur dividende qui aura étédéposé à leur compte person-nel.

Le Greffier, •

H. NICOLAS-MISSAREL.

AVIS

Les Compagnies elThe Algé-rian Oilfields Limited" et "TheOran Syndicate Limited "ayantleur Siège social à Londres,Moorg-ate Street n*5, font savoirà qui il appartiendra que Mon-sieur Algernon Campbell Ilas-ling NEALE, négociant, demeu-rant à Londres, et à Relizane,n'est plus leur mandataire-fondé de pouvoirs, par suitede sa démission donnée etacceptée.

B. B. WEIL.Directeur de Oran Syndicale

Représentant de AigerianOilfields Company Limitect.

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BIJOUTERIE* LAMEILLEUREMARCHÉIIIARCHt

Tribunal de Commerce d'Algdr

Faillite Sugranès Jean,commerçant, Zéralda.

Les créanciers sont invitésà se rendre le 23 Juin 1914à 2 heures du soir, dans lasalle du Tribunal de Commer-ce, à l'effet de faire vérifierleurs créances, d'en affirmerla sincérité et d'assister si bonleur, semble, à la vérificationdes autres créances 2* véri-fication).

Dans le cas où ils n'auraientpas"produit leurs titres, ilssont Invités à les remettresans délai entre les mains dusyndic, M. Aug.

Le Greffier,H. NICOLAS-MISSAREL.

Tribunal de Commerce d' Alger

LIQUIDATION JUDICIAIRE

du sieur Rousse Alfred, négo-ciant en vins à Maison-Carrée.

Les créanciers qui n'ont pasencore produit leurs titres decréances sont invités à les re-mettre sans délai, soit au gref-fe soit entre les mains du liqui-dateur. Ils sont, en outre, pré-venus qu'une dernière assem-blée pour la vérification deleurs créances aura lieu auTritfunal, le 20 Juin 1914,à neufheures du matin.

Le greffier du Tribunal,H. NICOLAS-MISSAREL.

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Faillite Aïssa ben Brahim ben BalhadjCommerçant, Place Colonel-Pein à Bou-Saâda

VENTE AUX ENCHÈRES PUBLIQUES

Le -DIMANCHE i4 JUIN 1914, à '8 heures du matin et jourssuivants s'il y a lieu, à Bou-Saâda, place Colonel-Pein, il seraprocédé par le ministère de MrB. Antoni, greffier de paix.faisant fonction de commissaire-priseur à la vente aux en-chères publiques, en bloc ou au détail, .de marchandisesconsistant en :

Etoffes diverses, droguerie, mercerie, poterie, etc., etc.Matériel de magasin comprenant: Comptoir, rayonnages,

balance, etc., etc. -

Au comptant, 3 en sus.Cette vente est autorisée par ordonnance de M. de Raffin,

juge-commissaire de la dite faillite en date du 26 mai 1914.Le Commissaire-priseur, Le syndic de la faillite,

B. ANTONI. E. BUISSON.

- -

AVIS "l

La Maison Maurice DURAND JeuneIIAMEUBLEMENT

13, Rue de Constantine (en face l'Incroyablede Paris) Imettra en vente à partir de LUNDI 8 courant plu-

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1

NE PAS CONFONDRE BS'adresser : 13, Rue de Constantine, ALGER |

Etude de Me Georges DUPUY,licencié en droit, avoué prèsle Tribunal civil de premièreinstance d'Alger, y demeu-rant, rue de l'Industrie, 5.

VENTE

AUX ENCHERES PUBLIQUES

suf saisie réelle

D'UNE

PROPRIÉTÉ

sise au lieu dit « La Redoute a,commune de Birmandreïs,

comprenant une maison destyle mauresque, avec diver-ses constructions et jardin, letout de la contenance de millehuit cent vingt-six mètres car-rés quatre-vingt-dix décimè-

tres carrés environ.

L'adjudication aura. lieu leVendredi, dix-neuf juin milneuf cent quatorze, à huitheures du matin, à l'audien-ce des criées du Tribunalcivil d'Alger, y séant diteville, au Palais de Justice,rue de Constantine, no 10.

Mise à prix: 3.500 fr.

Frais -et remise proportion-nelle en sus.

L'Avoué poursuivant,G. DUPUY.

Pour tous renseignements,s'adresser à l'étude de Me G.DUPUY, avoué poursuivant,et, pour prendre communica-tion du cahier des charges, augreffe du Tribunal civil d'Al-ger, où il est déposé.

Société des

Etabkmls J. VINN

Société anonyme

au capital de 1.200.000 francs

(en formation)

AVIS DE CONVOCATION

Deuxième Assemblée générale

constitutive

MM. les Souscripteurs d'ac-tions de la Société anonymeen formation dénommée « Eta-blissements J. Vinson » sontconvoqués en seconde assem-blée générale constitutive, àAlger, 6, boulevard de la Ré-publique, en l'étude de Me Sa-batier, notaire pour le mardi,16 juin 1914, à 10 heures dumatin.

ORDRE DU JOUR:

1° Lecture du Rapport desCommissaires sur les apportsen nature et leur rémunéra-tion, ainsi que sur les avan-tages particuliers stipulés auxstatuts ; vote sur les conclu-sions dudit rapport.

Ce rapport, imprimé, esttenu à la disposition des sous-cripteurs d'actions, à Alger,21, boulevard Baudin, au siè-ge social.

20 Nomination des premiersadministrateurs et fixation del'importance de leurs jetonsde présence.

3° Nomination d'un ou plu-sieurs commissaires chargésde faire un rapport sur lescomptes du premier exercicesocial et fixation de leur ad-ministration.

40 Approbation' des statutset constitution définitive de laSociété.

5° Vote sur toutes autrespropositions, accessoires.

Les Fondateurs,yiNSON,négociant à Al-

ger,1, rue Charras ;

Lucien BORGEAUDné-gociant à Alger, 25,rue Henri-Martin.

Etude de MeHyacinthe TEDES-CHI, avoué près le TribunalCivil d'Alger, y demeurant8, rue de là Liberté.

Séparation de Corps

ASSISTANCE JUDICIAIRE

Décision du bureau d'Algeren date du 24 octobre 1911

D'un jugement de défaut ren-du par la première chambre duTribunal Civil d'Alger, le 6mars 1913, visé pour timbreenregistré et signifié.

Entre : Monsieur DominiqueBergamini, demeurant à Al-ger, rue Lacépède, no 12. ci-devant et actuellement mèmaville, rue du Docteur-Trollard,21 (Village d'Isly).:

Et : Madame Muzy Antonia,Maria, épouse de MonsieurBergamini avec lequel elledemeure de droit, mais rési-dant en fait à Tunis, 12, ruedu Maroc.

Il appert que la séparationde corps a été prononcée en-tre les époux Bergamini auxtorts et griefs de la femme, etque Me Cabué, notaire à Al-ger, a été commis pour la li-quidation.

Pour extrait,

Signé: TEDESCHI.

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