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E ns e m b l e t é m o i g n o n s ENTRE ROUBION ET JABRON N° 40 Printemps 2020 Sommaire Editorial 2 Mot du pasteur 3 Dossier : l’unité des chrétiens…un défi 4-5-6 Portrait 7 Eglise verte 8 Fenêtre sur le monde 8 Dans nos familles 9 D’un livre à l’autre 10 Vie de nos communautés 11 Nos activités 12 L’UNITÉ DES CHRÉTIENS… UN DÉFI !

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Ensembl e témoignonsENTRE ROUBION ET JABRON

N° 40Printemps 2020

SommaireEditorial 2Mot du pasteur 3Dossier : l’unité des chrétiens…un défi 4-5-6Portrait 7

Eglise verte 8 Fenêtre sur le monde 8Dans nos familles 9D’un livre à l’autre 10

Vie de nos communautés 11 Nos activités 12

L’UNITÉ

DES CHRÉTIENS…

UN DÉFI !

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Éd

ito

Ensemble Témoignons N° 40 page 2

Nicole

PIOLET

Ecclésiologie

Il y a des Églises serres chaudes,qui provoquent une maturationfantastique et produisent deschrétiens exotiques..

Il y a des Églises congélateurs,pour conserver les traditions et pro-duire des chrétiens glaçons.

Il y a des Églises forêts denses,pour faire pousser des géantsspirituels qui prennent toute laplace au soleil.

Il y a des Églises jardin public,avec de grands arbres et des fleurspour faire de l'ombre au Seigneur .

Il y a des Églises essaimsd'abeilles,suroccupées comme ces insec-tes et disciplinées comme dessectes .

Il y a des Églises pépinières,pour produire toutes espèces de chré-tiens et les disperser au loin.

Charles-Daniel Maire

Journal des Églises Protestantes Unies Entre Roubion et JabronIl est mis gratuitement à disposition de tous ceux qui en font la demande.

Distribution :Bourdeaux : Renée-France Laurie et Françoise Peneveyre.Dieulefit : Florence Buis PagèsPuy Saint Martin / La Valdaine : Eliane Blanchard etCharlette Lamande.

Comité de rédaction :Florence Buis-Pagès, Marguerite Carbonare,Françoise Jolivet, Nicole Piolet, Charles-Daniel Maire.

Mise en page et maquette : Françoise Jolivet.

Directrice de la publication : Florence Buis-Pagès.

Eh oui, numéro 40 ! et nous som-mes toujours là, bien décidés cette fois à vousproposer de nous suivre pour affronter desdéfis qui nous concernent tous.Des défis, ô combien contemporains, mais aucaractère tant universel que local.Ainsi la question du dialogue interreligieux -dont l’œcuménisme est une composante essen-tielle - est illustrée par le témoignage de Mar-guerite Carbonare au titre de fille de Pasteur etensuite de résidente dans un pays musulman.Puis nous sommes éclairés par Charles DanielMaire sur l’aspect historique et sur les enjeuxde fond.Ensuite les témoignages de trois paroissiennes,sensibles au dialogue œcuménique, nous ra-content des expériences vécues dans nos ter-roirs.Le portrait de Claudette Raffin, issue de fa-milles protestante et catholique, nous montrequ’on peut ne pas s’engager dans l’une oul’autre de ces Églises, et s’investir dans unengagement social, nourrie d‘une énergie quilui vient d’un Ailleurs. Elle ne saurait le nom-mer.L’autre grand défi contemporain nous alertesur la nécessité de nous soucier de notre envi-ronnement.Florence Buis-Pagès, notre Présidente, nousretrace le parcours de cette belle aventure quipermet au quartier de la Faïencerie de revivre ;quelle belle histoire ! Je me souviens que dansmon enfance beaucoup d’ouvriers souffraientde maladies professionnelles dans ce mêmelieu.L’espérance est là, notre Pasteur Rabbi IkolaMongu, nous le rappelle dans son approchelumineuse et fraternelle.Nos liens sont aussi fondés sur des lectures quiconduisent à des échanges fructueux :« Vivre avec la beauté » suscite de belles dis-cussions et pour la lecture de l’Apocalypsenotre Pasteur est un précieux guide bienveillant.Pour nos joies et nos peines, nos mémoires etnos cœurs partagent dans la prière, pour lesproches, les bouleversements tristes ou joyeuxqui jalonnent nos chemins.

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« Christ est ressuscité »Jean 20/ 1-10

Que s’est-il passé ? Que signifie cetévénement ? Revenons au chapitre 20.Ce témoignage de Jean ne dit pas tout,il y a plusieurs évangiles. L’intérêt estla mise en scène de trois interprétationspossibles du tombeau vide : Marie-Ma-deleine, Pierre et celle du « disciple queJésus aimait ». Elles constituent troispostures possibles devant la proclama-tion « Christ est ressuscité ».1. D’abord, Marie-Madeleine. Ellevoit la pierre roulée et n’entre pascomme Pierre et Jean. Mais elle inter-prète, selon son désir, la pierre roulée :« ils ont enlevé le Seigneur du tombeauet nous ne savons où ils l’ont mis ».Puis elle se penche, voit deux anges, etdit : « ils ont pris mon Seigneur et je nesais où ils l’ont mis ». Puis, prenantJésus pour le jardinier, elle dit : « Si tul’as pris, dis-moi où tu l’as mis et j’iraile chercher ». Quand Jésus l’appelle parson nom, elle le reconnait.Cette obsession de l’enlèvement ducorps de « son » Seigneur montre Marieliée à Jésus d’un amour authentique,passionnel, ne pouvant lui permettred’envisager autre chose qu’un vol.Le corps de « son » Jésus est mort, maisun corps pour prodiguer les dernierssoins, qui lui appartient, qu’elle pourravénérer. La pierre roulée signifie quequelqu’un venu avant elle, lui a pris cecorps, objet de son amour ! Pas derésurrection possible pour elle. Jésuslui dira : « Ne me touche pas, je ne suispas encore retourné vers mon Père ».Pas encore Marie. L’acte de vouloir letoucher n’est pas négatif. Elle peut

donc continuer à désirer le toucher.Voilà la foi de Marie : le désir profondde rencontrer son Seigneur, de l’aimerà la manière dont une femme peutaimer un homme. Mais Jésus crée unécart entre son désir et l’accomplisse-ment de celui-ci, crée un espace, per-met à Marie de devenir le premiertémoin de la résurrection ! Ressuscité,il ne lui appartient pas mais elle en estle témoin. Le vivant l’envoie vers lesautres.2- Pierre, entré le premier, voit pleinde choses : « Il considère les bandelet-tes posées là et le linge qui avait recou-vert la tête ; il n’avait pas été déposéavec les bandelettes, mais roulé à part… »Quelle précision ! Pierre rationalise,liste les détails à analyser. Au regard dela foi, rien ! Mais il ouvre des interpré-tations encore actuelles : les bandelet-tes, le linge roulé, séparés… débatstérile ne menant à rien.L’évangile est silencieux sur ce point.En considérant les choses avec notreseule raison, nous nous trompons sur leplan de la foi : la résurrection du Christreste une folie inexplicable ! Que signi-fie-t-elle ? Voilà la vraie question.3- Jean : « il entra, il vit et il crut ».Sans commentaire. Il est dans l’expé-rience fondatrice de la révélation oùl’on voit. Il voit quoi, il croit quoi ?Rien n’est dit.Il voit presque la même chose que Pier-re, il voit l’absence du corps signifiépar les bandelettes et le linge : le corpsn’est plus là. Pierre voit les objets, ilréfléchit. Jean voit le vide et « il croit ».En quoi ? Ce n’est pas dit. « Il voit et ilfait confiance » sans chercher d’expli-cation à l’inattendu : le corps n’est paslà. Pas de vol supposé mais la confian-ce. Voilà l’effet de la résurrection surJean : pas d’apparition, mais une absen-ce qui ouvre à la confiance. Quel para-doxe !!Cette absence ouvre un possible. Nepas toucher Jésus permettra à Marie-

Madeleine, de se projeter ailleurs, com-me témoin. Pour Jean, l’absence ducorps ouvre la possibilité d’autre chose,crée la foi. Le « rien » qui rend toutpossible, ne comble pas mais permet laconfiance. Jean est heureux : il n’a pasvu le Ressuscité, il a cru avant de voir.Que nous disent ces trois personna-ges pour nous aujourd’hui ?1- S’interroger sur ce qui a pu sepasser est stérile, nous évite de poserla question essentielle : que signifiepour moi, qui me dis chrétien, la con-fession « Christ est ressuscité » ?Luther disait : « Quand tu lis : « LeChrist est ressuscité », ajoute aussitôt :« je suis ressuscité et tu es ressuscitéavec Lui, car il faut que nous soyonsrendus participants de sa résurrection ».2- Croire Christ ressuscité, c’est êtredépossédé de ce que nous pensonsnôtre. Le « corps » de Jésus ne nousappartient pas. Il est notre Seigneur,mais n’est pas à nous. Il nous échappe.Pour devenir témoins de sa résurrec-tion, il faut que nous le désirions sans letoucher, l’offrir au monde comme ce-lui, mystérieusement présent à nos cô-tés. Pas comme une vérité que l’onpossède.3- L’absence ouvre à la confiance, lavie peut l’emporter.Du possible s’ouvre dans un mondefermé. L’absence, le vide sont créateursde possibilités nouvelles ; pour nos viessingulières, notre communauté et lemonde.En ce dimanche de Pâques : entronsdans le tombeau pour voir le tombeaude nos vies mortes, considérons que leChrist en est sorti. Pas pour nous fuirmais pour nous attendre dehors et nousappeler, par notre nom, pour proclamerà ses frères qu’il est monté vers notrePère, proclamer une fraternité nouvellefondée dans l’espérance d’une vieouverte par un Père accueillant. Une viequi, malgré les apparences contraires,l’emporte à jamais sur la mort. Amen

Rabbi IKOLA MONGU

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Mot du pasteur

La résurrection du Christ estle fondement du christianis-me : la Vie l’emporte sur la

mort. Pas facile, aujourd’hui, de pro-clamer « Christ est ressuscité », tou-jours la mort semble l’emporter surla vie. Affirmer la résurrection heur-te notre intelligence.

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Ensemble Témoignons N° 40 page 4

A quel moment ont commencé les relations

oecuméniques ?

Montesquieu écrit dans sespensées en 1750 : « la reli-gion catholique détruira le

religion protestante et ensuite les ca-tholiques deviendront protestants ».

On espérait une réconciliation possible deschrétiens entre eux. Du point de vue institu-tionnel, c’est en 1910, que les Églises pro-testantes du monde entier ont découvert quesur leurs champs de mission, notamment enAfrique, elles étaient en concurrence lesunes avec les autres. Il fallait donc une miseen commun du projet missionnaire, quitte àse partager les zones d’influence. Cela adonné la grande conférence missionnaired’Edimbourg en 1910 avec les anglicans,les réformés, les luthériens, les méthodistes.Il fallait trouver un accord pour que la mis-sion témoigne de l’unité qui est en Christ etpas seulement de la division entre les égli-ses. C’est le point de départ de l’œcuménis-me.La seconde étape est un souci pluspolitique et diaconal.C’est sur les champs de bataille, et surtoutpendant la seconde guerre mondiale que lesÉglises ont mesuré leurs responsabilitésdans les carnages successifs, en portant se-cours aux blessés, aux déportés, auxréfugiés…c’est la création de laCIMADE.Le conseil oecuménique, dans cet esprit là,et pas seulement doctrinal ou liturgique entreles grandes religions, s’est engagé au servicede l’humanité.L’ACAT, ONG chrétienne de défense desdroits de l’homme voit le jour en 1974.L’Eglise catholique est entrée dans lemouvement avec le concile Vatican IIen 1962.Le chemin vers la pleine communion a sou-levé des enthousiasmes, des impatiences etdes oppositions. Des accords ont été signés,permettant de préciser ce qui est commun etce qui sépare. Les dialogues s’approfondis-sent en dépassant peu à peu les soupçons etles caricatures.

Recherches de Françoise Jolivet à partird’analyses du pasteur Michel Leplay.

L’œcuménisme,un long cheminement.

Adolescente, deux événe-ments m’ont préparée àcette rencontre avec

d’autres façons de vivre sa foi.Une fois par an, les éclaireuses unionis-tes, les guides et scouts de France serencontraient pour une agape fraternel-le, mais sans moment de prière encommun.Mon père, pasteur à Troyes dansles années 1950, a ouvert la salleparoissiale aux orthodoxes pourqu’ils y célèbrent la Pâques. Parcontre avec les catholiques, l’in-compréhension était totale : un de mesfrères a annoncé son mariage avec unecatholique, et mon père a refusé d’assis-ter au mariage s’il avait lieu à l’Eglisecatholique.C’est à Constantine que j’ai vécu desmoments inoubliables avec les amiscatholiques.Au moment de l’indépendance de l’Al-gérie, les Eglises catholiques et protes-tantes se sont vidées de leursparoissiens. Nous n’étions plus qu’unepoignée et ressentions le besoin de nousréunir. Ce fut long.

Communion et eucharistieD’abord avec monmari, nous avonsrejoint un groupede prière animépar des jésuites.Au moment où ilscélébraientl’eucharistie, nousnous sentions exclus et nos amis catho-liques ont pris conscience de notre souf-france. Nous avons parlé ensemble surce qu’était pour chacun de nousl’eucharistie. Nous avons tous, avecl’aide de l’Esprit Saint, compris quenous pouvions communier ensemble.Ce fut une grande joie. Mais au niveaude nos paroisses ?Du temps du chanoine Pépin et du pas-teur Schrek, l’évolution se fit sur 2 ans.Premier Noël, les catholiques à un boutde la table célèbrent l’eucharistie etnous, à l’autre bout, la communion.C’était trop douloureux. Le Noël sui-vant, nous étions tous ensemble autour

de la table, le pasteur et le prêtre ontcassé ensemble une galette et nousl’avons tous partagée. Un grand mo-ment de rapprochement. Un beau té-moignage pour nos amis musulmans.Autre signe de communion: en 1974,une de nos filles a été baptisée par sonparrain jésuite et le pasteur Schreck. Unmême et unique baptême !Rentrés en France, nous espérions re-trouver ces moments. Il a fallu attendrela venue du père Thésier, puis de René

Juventon pourvivre à nouveaucette commu-nion si bienfai-sante. J’étaisalors présidentedu Conseil

presbytéral. C’est toujours avec émo-tion que j’évoque ce jour où, dans lecadre de la Semaine de l’Unité pour lesChrétiens, nous étions à l’Eglise Saint-Roch. Le prêtre m’a confié le calice, àmoi, la protestante, au moment del’Eucharistie.Et puis nous avions d’autres momentsforts: l’été des célébrations communestémoignant auprès des vacanciers quecette union était possible; des équipesde visiteuses bien soudées; des repastournants où se retrouvaient à tour derôle dans nos maisons deux couplescatholiques et deux couples protestants.

Un œcuménisme vécu au quoti-dien.Et puis, quelques années de reculidentitaire, de part et d’autre. Unegrande tristesse!

Ouvrir la Bible ensembleHeureusement les sœurs carméli-tes, chaque troisième vendredi du

mois nous ont accueillis, pour prier, lireet méditer la Bible, fidèles à leur voca-tion de vivre l’œcuménisme partout oùelles vivaient. Grand merci à elles. Avec la venue du père Eric Reboul etdu pasteur Rabbi, mon cœur est pleinde gratitude à l’égard de Dieu qui per-met à nouveau cette communion frater-nelle au niveau de nos paroisses, à SaintRoch, comme au temple, en ce mois dejanvier 2020. Eucharistie et communionpartagées dans la joie profonde des re-trouvailles. Comme il faisait bon s’em-brasser à la sortie, comme des soeurs etfrères de la grande famille du Christ !

Marguerite Carbonare.

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L'identité, obstacle outremplin pour l'unité ?

Les questions de fond sontimportantes. Sur certainspoints de doctrine, tous les

chrétiens ne croient pas la mêmechose. La conception de l'Église, deses ministères et des sacrements nedivisent pas seulement protestantset catholiques, mais aussi les pro-testants entre eux ! Par exemple,pour de nombreux baptistes, lebaptême des enfants est une héré-sie ! Mais, dans le quotidien de lavie, les replis identitaires sont d'unautre ordre !

Qu'est-ce qui nous unit ?Pour pouvoir entrer en relation etcommuniquer avec d'autres person-nes, les êtres humains ont besoin des'identifier à elles. Parler la mêmelangue ne suffit pas, il faut d'autrespoints communs. Inconsciemment,les rencontres s'organisent autour depoints communs reconnus et les us etcoutumes religieux jouent un rôlemajeur dans cette reconnaissance.Par exemple, lorsqu'on était encorenombreux à fréquenter les lieux deculte le dimanche matin dans notrebonne ville de Dieulefit, au sortir desservices religieux, on pouvait obser-ver un curieux chassé-croisé de mes-sieurs dans la rue du Bourg. Pourrenouveler leur provision de tabac,les catholiques sortants de la messese précipitaient au bureau de tabacinstallé en face du temple et les pro-testants sortant du culte, se hâtaientvers l'autre bureau de tabac situé prèsde l'église ! Ainsi allait la solidaritécommerciale : on s'approvisionnaitde préférence chez un commerçantcoreligionnaire ! Autre exemple vécudans notre région. Une de nos parois-ses réformées pensait à renouvelerses recueils de cantiques. Commel'importance de la dépense suscitaitdes hésitations, quelqu'un proposad'adopter la projection des parolessur le mur grâce à une installation

vidéo. La proposition a été rejetée aumotif que cela faisait trop « évangé-lique » ! Pour des réformés arrimés àleurs traditions, un recueil de canti-ques serait un trait identitaire !De formidables rapprochements onteu lieu. Il a fallu reléguer bien deshabitudes. Avons-nous consciencede ce que cela a demandé à nos frèreset sœurs catholiques qui vouvoyaientDieu pour se mettre à le tutoyer !Pouvoir prier ensemble le NotrePère a été un progrès considéra-ble.Le phénomène identitaire estconstitutif de la nature humaine.Ainsi va la société. Si donc, onrecherche l'unité pour laquelle leChrist a prié, la question à seposer n'est pas l'abandon de noshabitudes culturelles, mais cellede l'attachement à ce qui consti-tue notre identité spécifiquementchrétienne.

Un exemple emblématiqueLe problème s'est posé aux premierschrétiens d'origine juive dont l'iden-tité était si marquée par les pratiques

du judaïsme qu'ils ne pensaient paspouvoir manger avec des non-juifs !Lorsque des païens sont entrés enmasse dans l'Église d'Antioche, Bar-nabas est envoyé dans cette grandeville par les chefs de l'Église de Jéru-salem pour voir ce qui s'y passait etmettre de l'ordre. Arrivé, il s'émer-veille de voir la grâce de Dieu àl'œuvre et se contente « de les exhor-ter tous à rester attachés au Seigneurd'un cœur ferme » (Actes 11.23). Cet

envoyé qualifié « d'homme de bien,plein d'espérance et de foi » (11.24)ne nous a pas laissé des épîtres oudes discours, mais son exhortation neconstitue rien de moins que le secretde l'unité. La question qui se pose ànous est donc la suivante : à quoisuis-je le plus attaché ? À mes prati-ques religieuses, à la liturgie, au lan-gage de ma tradition ou àJésus-Christ et à sa parole ?

Le secret de l'unité des chrétiensComme Barnabas, émerveillonsnous des manifestations de la grâcede Dieu chez les chrétiens des autresconfessions. Il faut donc les rencon-trer avec le seul souci d'entendre etde voir les manifestations de la grâcede Dieu en eux. Cela peut commen-cer dans de simples conversations oùl'on exprime sa reconnaissance en-vers le Seigneur ou par le partaged'un sujet de prière. Cela peut conti-nuer dans des rencontres comme laprière et le partage de la Parole dutroisième vendredi du mois chez lessœurs carmélites au Poët-Laval, ouencore dans des rencontres d'associa-tions para-ecclésiales comme Fem-mes 2000. L'unité des chrétiens dediverses sensibilités n'est pas seule-ment un motif de bénédiction pourcelles et ceux qui font de ce partageun trait de leur identité, c'est aussi untémoignage pour « ceux du dehors ».« À ceci tous connaîtront que vousêtes mes disciples si vous avez del'amour les uns pour les autres »(Jean 13.35) Est-ce bien à l'identitéde disciple du Christ que nous som-mes le plus fermement attachés ? Charles-Daniel Maire

L’UNITE DES CHRETIENS …UN DEFI

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Idelette LerouxMes liens d’amour

Merci Idelette denous recevoir pourévoquer votre expé-rience de paroisien-ne dieulefitoise.

Racontez nous votre parcours :Je suis arrivée en 1966, j’ai été ac-cueillie par Sonia Morin et me suissentie adoptée immédiatement. Il yavait deux pasteurs, Jean Dumas etArnold Brémond, il y avait une belleentente avec les Catholiques.Quand j’ai perdu mon mari, il ya 22ans, j’ai eu l’amour de mes enfants etl’amour des gens de la paroisse, poureux je parle d’amour, oui, d’amourfraternel.J’ai participé à beaucoup d’activités :visiteuse, club fraternel, repas parta-gés, il n’y a pas beaucoup de relève,même le club fraternel ne se réunitplus.Heureusement il y a les « 3en 1 » oùje ne peux pas me rendre vu mongrand âge, j’ai 88 ans, mais tout cequi permet l’échange est une bonnechose.J’ai fait de belles rencontres et nousavons connu une très bonne entente.Je ne me sens pas isolée malgré monâge et ma solitude, par exemple RenéMourier vient en personne m’appor-ter le programme des activités dumois ; et j’essaie de garder le contacten me rendant sur le marché le ven-dredi, non je ne me sens pas oubliée.Je vais aussi au culte à l’hôpital et lacélébration œcuménique du 30 jan-vier était très belle avec le pasteurRabbi et le Père Reboul, c’était solen-nel, on s’est sentis considérés !Je voudrais me déplacer davantagemais nous sommes plusieurs à ne plusconduire alors je ne veux pas pesersur les paroissiens qui font déjà beau-coup, je suis en communion par laprière ; merci d’être venue. J’adoreEnsemble Témoignons, c’est très in-téressant et je lis tout !

Lucie DufourMon chemin de foi à

BourdeauxJe vais vous raconter mon parcoursde croyante. Pour moi, l’œcuménis-me a toujours été quelque chose denaturel, peut-être parce que monbeau-père était Protestant et que monjeune frère s’est marié avec une pro-testante, il y a toujours eu une affinité.A partir des années 60, j’ai vu lerapprochement se profiler et le dialo-gue s’épanouir.D’ailleurs, de cette époque, je gardeun souvenir : lors des inondations, lePasteur Cadier est venu aider les ca-tholiques à nettoyer l’église ; c’étaitbeau !Monsieur Cadier était très ouvert, il alaissé des traces.J’assiste aux messes et aux cultesdepuis toujours : deux messes et deuxcultes par mois, j’ai de la chance !J’ai aussi fréquenté les Carméliteslorsqu’elles habitaient à Saoû, pourmoi, elles étaient un modèle d’ac-cueil.Je me suis beaucoup investie dans laparoisse catholique, j’ai fait partie dugroupe des funérailles et j’entraînaisl’assemblée pour chanter.Pendant la maladie de mon mari, j’aiété très soutenue par les visiteurs desdeux paroisses, j’ai assisté aux offi-ces mensuels à l’hôpital.Je suis heureuse de constater quequelqu’un a pris le relais dans la pa-roisse catholique de Bourdeaux, jesuis âgée et ne peux assumer autantde choses qu’avant.Ici je me sens bien proche du monderural, les relations sont simples.Je suis entourée des deux côtés, c’estune richesse et j’en remercie le Sei-gneur !

Jacqueline MangeardRevenir à Dieulefit

A Dieulefit depuisenviron deux ans,mon mari et moi, fré-quentons les deuxparoisses, lui est ca-tholique et moi pro-testante. Je dirais quel’accueil est unequestion de personnes, nous avonsété accueillis de part et d’autre. Ducôté catholique, il y beaucoup de cha-leur humaine, côté protestant, il y aplus de réserve, mais individuelle-ment, des personnes nous ont ac-cueillis avec fraternité et générosité.Je pense qu’il y a un manque d’occa-sions de partage et de convivialitécôté protestant. Si pour une raison ouune autre, on ne fréquente pas les 3 en1, on n’a pas de repas partagé. Biensûr il y a une bonne entente; mais jen’ai pas retrouvé la cohésion qui exis-tait dans notre jeunesse.Il est vrai que beaucoup de gens dema génération sont partis travaillerou étudier ailleurs, ensuite les em-plois industriels ont disparu (fermetu-re des usines Morin, plus tard, de lafaïencerie Coursange).Les nouveaux arrivants sont plutôtretraités et viennent d’horizons socio-logiques divers ; ce qui est bien sûrune richesse, mais de ce fait l’unitéest plus longue à émerger.Mais au fil du temps, nous apprenonsbeaucoup de choses de l’histoire deDieulefit, ainsi nous ne savions pasque nous avions acquis la maison duDocteur Springer, ce qui nous a moti-vés pour en savoir plus.Je pense aussi que les pasteurs ontdes pratiques différentes et qu’il n’ya pas forcément adéquation entre cer-taines attentes de paroissiens et laconception de certains aspects du mi-nistèreAvec notre pasteur Rabbi Ikola Mun-gu, je sens que les choses changentdans le bon sens !

Propos recueillis par Nicole Piolet

L’UNITE DES CHRETIENS …UN DEFI

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PORTRAIT

Bonjour Claudette Raffin

Merci de votre accueil dans l’an-cienne ferme familiale où vous pro-fitez d’un magnifique panoramaface à Eyzahut.Oui, ce sont mes arrière grands-pa-rents qui ont acquis cette ferme pourleur fille malade sur les conseils dumédecin : il pensait que le bon air deCharols serait bénéfique, et qu’ilsdevaient quitter leur domicile mon-tilien d’Aleyrac, insalubre à l’épo-que. Bien que j’habite Crest, j’ai àcœur de restaurer la maison oùgrands-parents, parents ont vécu,travaillé, où j’ai passé mon enfanceet qui reste mon port d’attache.

Vos parents travaillaient sur la fer-me ?Ils pratiquaient la polyculture et éle-vaient des brebis pour la viande.Vos parents, que vous ont-ils légué ?Je suis protestante par ma mère etma grand-mère, mon père et mongrand-père étaient catholiques. Mamère était plus tournée vers l’inté-rieur, sur le cercle familial, tandisque mon père était très sociable. Ilavait suivi le cours complémentaireà Cléon et y avait fait la connaissan-ce de ma mère. Il était sportif, musi-cien, jouait du cornet à piston. Il afait partie de la fanfare de Puy StMartin, il avait une belle voix deténor et chantait dans plusieurs cho-rales. Il a joué un rôle primordialdans mon cheminement car très

actif dans le monde associatif, maisje vais reprendre depuis le début.

Quel a été votre parcours scolaire ?Fille unique, après l’école primaire,je suis allée au collège de Cléon qui,à cette époque (années 60) se tenaitdans la mairie et dans les locaux dela poste actuelle. Mes parents m’ontensuite fait suivre les cours de l’éco-le ménagère. Je n’étais pas du toutattirée par les travaux de la ferme,aussi, après le brevet, mon pèrem’a-t-il orientée vers la MutuelleSolidarité de Puy St Martin dont ilétait l’un des membres fondateurs.J’ai travaillé avec Madame Bouchetde Saou qui était la présidente. En1972, j’avais alors 25 ans, MadameBouchet a organisé un voyage dontle but était de découvrir « l’oiseaubleu » maison familiale de la Mutua-lité à Fréjus. Les participants ont étéenthousiastes. Un souvenir quim’émeut encore aujourd’hui, unedame m’avait confié « Grâce à toij’ai vu la mer pour la première fois »C’est ainsi que les voyages ont com-mencé. A travers mon travail et lesvoyages, j’ai découvert et entretenula joie du service, du contact, le sensdes engagements associatifs et dupartage. J’ai travaillé aussi avec MrGilbert Sauvan qui m’a beaucoupappris. J’avais à cœur d’orienter etde conseiller au mieux les personnesen fonction de leur demande et deleur situation. J’ai pendant plusieursannées été chef d’équipe à la CroixRouge, bénévole à l’ADMR. MrSauvan, Mme Bouchet et mon pèreont été déterminants dans monorientation. Ils m’ont donné le goûtdu service, des responsabilités, leplaisir du partage et des échanges.

Nombreux sont ceux qui m’ontparlé des ‘’voyages de Claudette’’.J’organise deux voyages par an, (mars et septembre) et dès la fin del’année précédente, les inscriptionssont complètes. Je suis très recon-naissante à tous et c’est un grandbonheur pour moi de vivre ces mo-ments chaleureux.

Votre souci des autres ne se limitepas aux voyages.Par exemple, j’essaie de créer desliens en rassemblant des personnesmal voyantes afin qu’elles puissentéchanger et s’encourager avec desconseils adaptés, j’aime accueillirtout simplement et écouter.

Tout au long de votre parcours lesouci des autres a été un moteurpour vous, cette énergie où la pui-sez-vous ?Pour moi, cette énergie que je res-sens comme un cadeau me vientd’ailleurs, un Ailleurs que je ne saisnommer.

Propos recueillis parEliane Blanchard

Journée Mondiale dePrière du 6 mars 2020

Ce sont les femmes du Zimba-bwé qui cette année nous ont

invités à prier et agir d’après lethème : « lève-toi, prends tongrabat et marche ». Une équiperodée et motivée a préparé la cé-lébration, une quarantaine de par-ticipants était présents ce 6 marsà la maison fraternelle pour prieravec et pour ces femmes de cepays si misérable après avoir étéle grenier de l’Afrique. S’en estsuivi un repas convivial et appré-cié, aux senteurs du Zimbabwé.Une autre célébration devaitavoir lieu la semaine suivante àPuy Saint Martin, mais n’a pu,hélas, se dérouler à cause de lacrise sanitaire actuelle. « Jesutawa pano », Jésus nous sommeslà.

Cathy Croissant

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Une prise de conscienceLe site de Rivales, à Poët Laval.

La Faïencerie Coursange créée par JulesCoursanges en 1889, est exemplaire desnombreuses restructurations quel’activité céramique a dû subir aucours des années pour survivre.Dans la tradition du pays de Dieule-fit, c’est la production d’une faïencecalcaire qui fait son succès. Les troisfils de Jules poursuivent la produc-tion de pièces estampées et moulées audébut, puis coulées ensuite : Henri (tuéen 1914) est modeleur, il crée de nom-breux modèles, Maurice prend en chargeles aspects techniques et Paul les ques-tions de gestion. La disparition de Mau-rice en 1938 laisse Paul seul. Il fermel’établissement en 1939 en mettant 60employés au chômage. C’est en 1943,que Marie-Louise Piolet, Gabriel Bar-nier, Jules Bel et Marius Thuilier fon-dent une Société Anonyme pourreprendre le flambeau, redémarrage pos-sible grâce au stock de matières premiè-res, heureusement conservées. Quinzeannées plus tard, cette usine autrefoistrès spécialisée, est devenue une unité deproduction généraliste : à la fabricationessentiellement coulée est adjointe uneproduction moulée, pressée ou calibrée,à caractère utilitaire ou fantaisiste.L’évolution technologique accompagnetout naturellement ces modifications

avec des fours-tunnels de plus en plusperformants, l’abandon de la bi-cuissonpour la monocuisson, l’adoption demoules en acier pour le pressage en com-

plément des moules en plâtre pour lecoulage. Quelques 130 ouvriers et em-ployés faisaient de cette entreprise, leplus gros employeur du canton de Dieu-lefit. Reprise par l’entreprise Revol, ellea dû fermer ses portes récemment. Lesbâtiments ne resteront cependant paslongtemps inoccupés, c’est dire la capa-cité de réactivité et d’entreprise, unedynamique locale certaine.Actuellement, avec la réhabilitation desbâtiments de la faïencerie, un collectif decéramistes et de plasticiens s’est installédans une des parties du bâtiment, c’estun groupement d’atelier: :

« L’Usine ».Un peu comme unetransmission, un hé-ritage !Les autres bâtimentsse sont adaptés àl’époque et à la né-

cessité économique de prendre en comp-te la gestion des déchets et le tri. Laproximité de la déchèterie contribue à lapertinence de ces emplacements.

La recyclerie dite :« le Tri Porteur »,

entreprise deréinsertion,propose unedeuxième vieà une quantitéd’objets de lavie courante, à

prix modique. Elle emploie 3 salariés et25 bénévoles contribuent à sa réussite,soutenue par 55 adhérents de l’associa-tion. Un lieu convivial d’accueil, parexemple le café du samedi matin…On yrencontre toujours quelques connaissan-ces qui flânent…Issue de l’économie sociale et solidaire,elle favorise les petits prix notamment

pour les objets de premièrenécessité.Son activité est ins-crite dans le schéma de gestiondes déchets du territoire. Lesobjets revendus sont pesés afinde calculer le poids détournéde l’enfouissement. C’est un

acteur local, les emplois ne sont pas délocalisables et les objets revendus ontparcouru peu de kilomètres, on pourraitpresque parler de produits locaux !

Elle tisse de nombreux partenariats, créedes emplois durables, privilégie le servi-ce à la population et est attentive à laqualification et à l’épanouissement deses salariés.

Le « Triballes »son voisin dans uneautre partie de l’ancienbâtiment industriel,centre son action surtout ce qui est textile.Pour donner une nouvelle vie aux vête-ments, chaussures, linge de maison quine sert plus, réhabilités, ils sont proposésà la vente.

Et puis, il y a Champ Libre,un magasin de ventequi réunit une quin-zaine de producteursbio associés et lo-caux pour un com-merce direct. Une association quipartage des valeurs et une éthique rurale.

A Rivales, on peut faire ses courses ali-mentaires, meubler sa maison, s’habilleret faire des cadeaux uniques dans latradition de la céramique, poser sa voitu-re à proximité : un vrai quartier de vie.Une vie centrée sur les relations et larencontre, l’entraide, l’économie socialeet solidaire, le partage, la qualité… toutça tout près de nous et dynamique.De vraies raisons d’espérer.

Florence Buis-Pagès

Et s’il y avait des raisons d’es-pérer dans les capacitésd’adaptation de l’homme et desstructures ?

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Dans nos familles nos villages

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« Maman, Ta force, ta droiture, tonsens de l’écoute,L’importance que tu accordais auxéchanges et au dialogue, ton empa-thie naturelle et sincère, ton aptitudeimmense à pardonner, ta dignité, tondésir de vérité, ta malice, ta pétulan-ce,… ta foi…Tout cela t’a construite,nous a construits, et habiteen toi pour toujours. Mercid’avoir été avec nous ainsi,celle que tu étais vraiment.Que tout cela vive et re-jaillisse en nous tous : Papa,tes enfants, ta famille, tesamis et tous ceux dont tu ascroisé la route. Bon voya-ge » Benoît (ardéchois), Stépha-ne (quebécois), Odile etCéline (haïtiennes).

Ma chère Christine, Au travers deslarmes, je voudrais être une voix aumilieu des autres aujourd’hui pourdire, avec ma peine, mon immensereconnaissance… à la belle amieque tu représentes pour moi. Je nepeux pas t’imaginer loin de nousalors que clairement encore ta voix

résonne à mon oreille, tantôt ton riretantôt ton indignation, tes questionspleines de sollicitude, tes confiden-ces, tes doutes, tes espérances… taprésence bienfaisante ! J’aimeraispouvoir dire aussi… la précieusesœur que tu es pour moi dans cettemystérieuse communion des saints

qui s’élargitaujourd’hui sibrusquementavec ton départ !J’aimerais dire… la partenaireauthentique quej’ai appréciéedans le labeur etle bonheur d’êtreconteuses, etd’endosser tour àtour le destind’hommes et defemmes qui sa-

vent que Jésus est le Seigneur etSauveur, comme… l’audacieusefemme au parfum, comme… l’aveu-gle Bartimée bravant la foule, com-me… la syro-phénicienne qui pourl’amour de son enfant lève tous lesobstacles. J’aimerais dire… l’hum-ble prophétesse que tu incarnais

dans ton service à nos communautésparoissiales, ensemble avec Ber-nard, ton époux tous deux des vi-vants témoins d’une unité sereine etinspirante. J’aimerais dire… la mes-sagère loyale qui avait l’EcritureSainte pour guide et l’amour de l’hé-breu , qui avait la prière pour mo-teur, et l’écoute attentive commeGPS des cœurs ! Il était une fois unefemme profondément animée par safoi et son attachement aux siens, quinous dit que l’amour est plus fortque la séparation et que la mort… Etcomme le dit un chant : Greffée surla vie de Jésus, lavée dans le sang deJésus, nourrie par le corps de Jésus,tu as voulu nous servir pourl’Amour de Jésus, chère Christine.Merci, MERCI et s h a l o m ….Aujourd’hui par l’Esprit de Jésus tues emportée dans la maison du PèreEt nous nous reverrons dans SAmaison, Oui, nous nous reverronsdans Sa maison. C’est promis !

Anne-Marie DecrevelTexte lu par Sœur Marie-Jeanne lesamedi 14 décembre 2019 À la basi-lique Sainte Anne de Bonlieu.

Vous pouvez retrouver le portrait deChristine dans le numéro 16 d’Ensem-ble Témoignons .

HOMMAGE A CHRISTINE ESTRANGIN

Services funèbresL’Évangile a été annoncé aux obsèques de

Madame Christiane DELMAS, du Poët-Laval, à l’âge de 81 ans, au temple de Dieulefit le 23 décembre.Madame Christine ESTRANGIN de la Bégude de Mazenc à l’âge de 81 ans,à la Basilique du MonastèreSainte Anne à Bonlieu sur Roubion le 14 décembre.Monsieur Raphaël MONGU EMBÊTE, Papa de Rabbi, le samedi 18 janvier au Congo Kinshasa. Pour ac-compagner notre Pasteur Rabbi IKOLA MONGU et sa famille, un culte d’action de grâce a eu lieu le mêmejour à 11h à la Maison fraternelle.Le pasteur Mikaël de HADJETLACHE, âgé de 80 ans, le 1er février au temple de Calvisson,Madame Danielle GAILLARD, née Peysson, le 1er février à Dieulefit à l’âge de 62 ans.Monsieur Pierry BELLE à l’âge de 73 ans au temple de Bourdeaux le 5 février.Monsieur Jacques BERTRAND à l’âge de 94 ans au temple de Dieulefit le 19 février.Madame Simone COURSANGE, épouse Ruppli, à l’âge de 9 ans, au cimetière de Dieulefit le 28 février.Madame Eliane JEAN LOUIS, à l’âge de 98 ans, le 10 mars au temple de Puy-Saint-Martin.Monsieur Serge VINCENT, à l’âge de 85 ans, le 3 mars à la Chapelle St Jean de Crupies.Madame Eliette GAMORE, née Rolland, à l’âge de 91 ans, le 19 mars, au cimetière de Pont de Barret.

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D’unlivre

à l’autre

Vivre dans la beauté.Robert Emery

Nous avons étudié le chapitre12 « Oser être soi-même ».

Impossible de résumer nos échan-ges, parfois bien intimes.Nous ne savons pas à quoi corres-pond « notre partie saine ». Voilà les idées essentielles : Seconnaître, c’est s’accepter commeon est. Sans dépendre du regardd’autrui, on peut se faire confiance,se fier à son intuition. Retrouvantnos goûts profonds, nous choisis-sons ce qui rend joyeux. Nous necherchons plus à protéger notre ima-ge : sincères avec nous, avec lesautres, nous établissons un climat deconfiance.Nos valeurs ne sont plus extérieuresà nous. Ni punition ni récompense.Nous sommes invités à agir libre-ment. Oui, les tentations sont fortes,mais pourquoi le christianisme insis-te toujours sur notre culpabilité ?Nous avons surtout besoin d’encou-ragement.La science peut multiplier la vie, nonla créer : la vie n’est pas un objet.Nous sommes enfants de la vie, pasdu péché, appelés à vivre dans leroyaume de l’amour qui n’est pas unlieu concret : « Il est à l’intérieur devous » dira Jésus. Une expérience àvivre au présent, sans besoin de con-vaincre, trop sûrs de nos idées. Le« Je ne sais pas » n’est pas ignorancemais confiance dans l’enseignement

de la Vie.MargueriteCarbonare

L’Apocalypse

Notre pasteur Rabbi nous inviteà en étudier les chapitres 16,

17, 21 et 25. L’étude ce livre peut sembler rebu-tante, mais elle nous invite à réactua-liser ces textes : selon Patrice Rolin« la chute de la grande puissanceéconomique de Rome » nous faitpenser inévitablement à des similitu-des avec les crises que nous vivonsaujourd’hui. C’est que, sans êtreidentique, le commerce internationalcontemporain, et le système écono-mique mondial sur lequel il reposeprésentent de nombreuses analogiesavec celui qui transparaît dans lavision de Babylone (Rome). D’oùl’avertissement à rester fidèles. Laperspective de l’Apocalypse, est cel-le d’une espérance fondée sur la con-fiance. Contre les déterminismes,elle offre une lecture libératrice del’Histoire et de son horizon. »

Ismaël et Isaac Genèse : 16, 21 et 25

Sous la conduite de notre pasteurRabbi nous avons étudié les tex-

tes de la Genèse concernant les deuxfils d’Abraham. Ces textes nous ontfait découvrir que Dieu les a bénis etprotégés tous les deux et que cesdeux fils ont pu vivre en bonne har-monie. On voit, lors de l’enterre-ment d’Abraham, qu’ils sont tous lesdeux présents. Alors pourquoi cetteinimitié entre ceux qui se réclamentde l’un ou de l’autre ? Le Coranrevendique pour Ismaël, fils d'Abra-ham et d'Agar, la « paternité » desArabes alors qu'Isaac, fils légitime,reçoit celle des Juifs.Le dogme musulman a enrichi lafigure de ce fils d’Abraham, alorsque le Coran cite Ismaël, à notreconnaissance, seulement deux fois :sourate 14/39 et 19/55.Si dans le Coran et dans la bible, cesdeux frères sont bénis par Dieu,pourquoi ne pas voir dans cette bé-nédiction un symbole pour le retourà un dialogue entre nos trois reli-gions, dialogue porteur de paix enIsraël-Palestine ?

Marguerite Carbonare

Soirées 3 en 1

C'est un fils de pasteur venant de fêter ses 18 ans. Ilvient à peine d'obtenir son permis et demande à son père s’il

peut utiliser l'auto familiale.Le père le prend à part et lui dit:

Je vais passer un marché avec toi:Tu obtiens ton bac, tu viens m'aider au temple une fois par semaine, tucoupes tes cheveux plus court, et tu auras le droit d'utiliser la voiture.Deux mois plus tard, le fils a obtenu son bac et il revient voir son père quilui dit:Je suis vraiment fier de toi:tu as eu ton bac, tu es venu m'aider à exercer le culte... mais tu ne t'es pasencore coupé les cheveux!Alors le jeune lui répond:Tu sais papa, j'ai beaucoup réfléchi à ça, et je me suis dit:Samson avait les cheveux longs, Moïse avait les cheveux longs, Noé avaitles cheveuxlongs, le Christ avait les cheveux longs ...Mais le père lui cloue le bec en disant:

Oui peut-être, mais ils allaient tous à pied et non pas en voiture, eux.

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Vie de nos Communautés

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Le 19 février 2020A Jacques Bertrand

C’est au nom du conseil presbytéralque je me permets d’adresser les

remerciements de la communauté pro-testante du pays de Dieulefit, à JacquesBertrand, le frère de Françoise, épouseDelors, Françoise nous a quittés voicijuste un an, déjà…Et maintenant nous voulons dire à Jac-ques notre reconnaissance.Merci à Jacques, le facteur d’orgues etl’organiste, qui pendant tant d’années asu chaque été, lors de ses vacances,venir auprès de sa sœur, pour « soi-gner » l’orgue du temple de Dieulefit.Il en avait tant le soin, que lors dechacune de ses missions, auprèsd’autres orgues, il pensait à celui deDieulefit, changer une pièce, ici ou là,et garder l’ancienne à réadapter et amé-liorer pour Dieulefit.Mes parents me racontaient au fil desannées que « notre orgue » devenait deplus en plus précieux, à tel point qu’à cejour, les mélomanes n’hésitent pas à lequalifier d’orgue de concert.Aujourd’hui, de manière fréquente, ilnous est demandé l’autorisation, nonseulement de le visiter, mais de pouvoirjouer…Merci à Jacques Bertrand, sans qui no-tre orgue ne serait pas celuid’aujourd’hui, entretenu, enrichi dejeux nouveaux et toujours aussi réjouis-sant pour ceux qui y jouent que pourceux qui sont invités à écouter.Merci à Jacques, depuis toujours dieu-lefitois et fidèle, et à qui nous gardonsadmiration, respect et affection.Nous avons pu faire le tour de nosressources dans les musiciens qui sontautorisés auprès de l’instrument, etc’est bien sûr, à Geneviève Mourier quenous avons confié cette mission de con-tinuité.Elle coordonne à la fois les musiciensqui y ont accès, et les entretiens néces-saires à la belle vie de cet instrument.

FlorenceBuis-Pagès

Itinéraires spirituels2019-2020

En début d’année, le pasteur Rabbi afait un parcours historique de l’ar-

rivée des missions protestantes et ca-tholiques en Afrique, à partir de ladécouverte du Congo, au XVIème etXVIIIème siècle, et durant les 60 an-nées des Indépendances en AfriqueSubsaharienne.Pour terminer, il a présenté une églisede type prophétique, l’Eglise Kimban-guiste du Congo, nommée « Eglise deJésus sur la terre », fondée par le pro-phète Simon Kibangu.

Cet exposé a été enrichi par d’intéres-santes photos apportées par des prochesqui ont enseigné dans cette église. LeKibanguisme en RDC regroupe 8 mil-lions de fidèles. La Bible joue un rôlemoins important que les révélations deses prophètes. Ainsi Adam et Èveétaient africains. Pour les kimbanguis-tes, la réincarnation de Jésus en Afriqueinclut le Continent dans le projet desalut de Dieu pour l'humanité.Persécutés par les autorités colonialesbelges, les premiers kimbanguistes ontenfin obtenu l'autorisation de leur culteen 1959.A partir de mars, nous aborderons lalecture de l’Apocalypse. Ces partagessont d’autant plus riches que nous som-mes plusieurs de la paroisse catholiquede Bonlieu à participer à ces rencontresmensuelles chez Martine Baud.

Françoise Petit

Partage inter-Eglises

Un dimanche de février, j’étaisinvité à prêcher à l’Assemblée

Evangélique de Dieulefit. Ce n’était paspour moi un saut dans l’inconnu, tantj’y compte d’amis et même de cousins,mais c’était quand même une première.Je n’avais pas encore eu ce privilèged’apporter le message. Le déroulement du culte à l’AssembléeEvangélique est assez différent de celuid’un culte de la tradition réformée. Iln’y a pas de liturgie mais un long mo-ment de louange. José à la guitare etPierre au synthétiseur (au fait, Pierresait-il que son cabinet dentaire est ins-tallé dans un immeuble qui fut au débutdu siècle dernier, la chapelle méthodis-te ?) et chacun de proposer un chant, uncantique. Puis vient un moment de té-moignage au cours duquel Samy rap-pelle le temps où il était élève au lycéeagricole de Bourg les Valence : jel’avais entrainé à constituer un groupebiblique lycéen, et accompagné sur lechemin de foi.La Sainte Cène se situe ensuite. Trèssimple : lecture de l’institution de laCène dans l’épître aux Corinthiens etpartage du pain et des coupes (vin oujus de raisin). Le Seigneur m’a fait lagrâce d’être heureux et à l’aise danstoutes les Églises et Communautéschrétiennes, pouvant y goûter leurs par-ticularités spirituelles, liturgiques etleurs modes de relations au Seigneur.Et c’est dans cet état d’esprit que j’aiprêché sur un des textes du jour, propo-sés par les listes de lectures dans lesÉglises luthéro-réformées et Catholi-que. Un bon moment œcuménique !Puis vient un moment de libre prièrepartagée et spontanée. Quelques chants,et c’est le moment de repartir, non sansavoir partagé fraternellement un verrede jus de fruits et grignoté quelquestoasts. Quelques membres de notre paroisseétaient là, manifestant ainsi que nousvivions un moment inter- Églises et quecela demande une suite au cours delaquelle nous pourrions accueillir l’As-semblée Evangélique à notre culte. Et sion y invitait en même temps nos frèreset sœurs catholiques…

Bernard Croissant.

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Un Africain face à la crise que noustraversons.

PARDONNE-NOUS SEIGNEUR…

La maladie du Coronavirus esten train de bouleverser lemonde entier. Cette pandé-

mie suscite en moi quelques ré-flexions en guise de prière.L’homme est devenu si prétentieuxqu’il se croit le maître de l’univers.Il est imbu de sa science et de sescapacités à décider de ce qui est bienet ce qui est mal sans se référer auCréateur de toute chose.Aujourd’hui, une minuscule créatu-re, invisible à l’œil nu, nous ramèneà notre juste mesure.

Seigneur pardonne nous.

Les hommes sont devenus si égoïs-tes qu’il n’y a pratiquement aucunesolidarité au sein de la race humaine.Tout le système appelé « commu-nauté internationale » est dirigé pardes intérêts partisans. Certains sevautrent dans un luxe insolent pen-dant que d’autres meurent dans ledénuement le plus total.Aujourd’hui, chacun se rend compteque la race humaine a une commu-nauté de destin. Le Coronavirus semoque de nos différences raciales,sociales ou religieuses.

Seigneur pardonne nous.

L’Europe a imaginé toutes sortes destratégies pour fermer ses frontièresaux migrants indésirables. Les gensmeurent par centaines dans la quasi-indifférence sur la Méditerranée etaux frontières de l’Europe.Aujourd’hui, ce sont les européensqui sont indésirables en Afrique etles États-Unis leur ont même ferméleurs frontières. Ils sont devenus àleur tour indésirables et doivent ex-périmenter ce que cela signifie de nepas pouvoir aller et venir librement.

Seigneur pardonne nous.

Nous avons délégué l’encadrementde nos enfants aux institutions édu-catives. Nous n’avions pas le tempspour cela. Aujourd’hui, les écoles etuniversités ferment leurs portes etnous ramènent nos enfants, nousobligeant à nous en occuper nous-mêmes.

Seigneur pardonne nous.

Nous sommes devenus esclaves dutemps. Il dévore tout autour de nouscar nous en avons fait un dieu.Aujourd’hui, les mesures de confi-nement nous montrent qu’en réalité,le temps n’est pas si précieux quenous en avions l’impression. Nousne savons même plus quoi en faire.

Seigneur pardonne nous.

Nous avons des milliers d’amis vir-tuels sur les réseaux sociaux alorsque nous ne connaissons même pasnotre voisin de la porte d’à côté.Aujourd’hui, nous sommes réduits à« tuer » le temps et la solitude enchantant sur nos balcons avec cesmêmes voisins à qui nous n’avonsjamais prêté attention.

Seigneur pardonne nous.

Nous avons cru que la norme pourconnaître la vitalité d’une Église,c’est sa taille.La crédibilité d’un pasteur se mesureà la taille de son Église.Aujourd’hui, nos beaux et grandstemples se ferment et nous privilé-gions les « Églises de maison » com-me aux temps bibliques.

Seigneur pardonne, nous.

Oui Seigneur pardonne nous nosoffenses car nous ne savions pas ceque nous faisions.

Pasteur KEO KognonPrésident de l’Association des Égli-ses Baptistes Évangéliques de Côted’Ivoire (AEBECI)

Témoignage. Au revoirMireille

MireilleSOUBEYRAN,née FAURE nousa quittés ce lundi23 mars dans sa82ème année.

L’inhumation aura lieu dans l’inti-mité. Un service d’action de grâcesera célébré au temple de Dieulefit,ultérieurement, lorsque les circons-tances le permettront.Mireille a été pendant de nombreu-ses années, membre du conseilpresbytéral puis présidente, del’Église Réformée du Pays deDieulefit. Avec Christine ES-TRANGIN, elle a travaillé au rap-prochement des paroisses deBourdeaux, Dieulefit et Puy Saintla Valdaine. Elle a donné sa démis-sion en février 2017 à la suite deson accident. Nous pouvons direqu’elle a vécu quatre ans confinée !Pensons et prions pour son mariDaniel et sa famille.

Pendant cette période de confine-ment, notre Pasteur et son équipe*vous proposeront deux à trois foispar semaine un moment de médita-tion enregistré, afin de garder le lienentre nous et avec notre Seigneur.Vous trouverez sur la page de notresite « entre roubion et jabron » lemessage du pasteur Rabbi IKOLAMONGU du 22 mars 2020.Nous vous rappelons que sur RCF(www.rcf.fr) vous avez la possibili-té d’écouter tous les jours des mo-ments de prières.Sur France Culture- 8 h 07 : Chrétien d’Orient.- 8 h : Service protestant.sur France 2- 10 h : Présence protestante

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Printemps 2020

Église Protestante Unie Entre Roubion et JabronSite de Bourdeaux/Dieulefit/ Puy Saint Martin-La Valdaine.

Pasteur : Rabbi Ikola Mongu. Tél 06.64.40.99.19 - Presbytère/Maison Fraternelle - 4 chemin de la Croix duLume 26220 Dieulefit. Courriel : [email protected]ésidente : Florence Buis-Pagès - Le Juge -170 Impasse de la Bellane - 26160 Eyzahut. tél : 06.82.11.00.89courriel : [email protected]

TRESORERIE Depuis le 1° Janvier 2020 un compte bancaire unique pour les 3 sites.Association Cultuelle Église Protestante Unie Entre Roubion et Jabron – CCP 2168 46 A – Lyon

Merci de libeller vos chèques : E P U entre Roubion et Jabron – ou en abrégé E P U - E R J

Le trésorier sera désigné après l'élection du nouveau C.P au cours de la prochaine AG 2020 ( date à fixer). Vous pouvez – si besoin – vous adresser à vos anciennes trésorières ou secrétaires.

Bourdeaux : Françoise PENEVEYRE 06 12 61 01 08 [email protected] Dieulefit : Cathy CADIER 06 88 41 99 76 [email protected] Puy Saint Martin/La Valdaine : Charlette LAMANDE 06 71 58 80 87 [email protected] Secrétaire pour les 3 sites : René MOURIER 07 83 00 95 58 [email protected]

Adresse postale: 4 chemin de la Croix du Lume. 26220 DieulefitRépondeur avec permanence téléphonique: 04.75.46.06.69

Sur le site internet : ce journal est en couleur. http://erp.dieulefit.pagesperso-orange.fr/index.htm

Cultes La Bégude-de-Mazenc le 3ème dimanche du mois.

Bourdeauxles 2ème et 4ème dimanches du mois.

Dieulefit les 1er, 2ème et 4ème dimanches du mois.(Jusqu’au 5 avril 2020, à la Maison fraternelle)

Puy Saint Martin le 1er dimanche du mois.

Le Conseil Presbytéral a pris en compte les consignes gouvernementales du 12 mars2020. Dans le respect de ses recommandations, nous avons décidé de reporter l'assemblée

générale du dimanche 29 mars 2020 et d’ajourner à partir du dimanche 15 mars, tous les cultes, rencontres etréunions pendant cette période où tous nous serons plus exposés. Mettons de côté nos offrandes prévues, afinque nos finances n’en souffrent pas trop.Cette crise mondiale révèle la fragilité de notre société. Que le Seigneur nous accompagne chacun et chacunedans ces temps difficiles. Faisons preuve d’imagination pour garder le lien avec les personnes isolées et soutenirles malades. Les mails, le téléphone, les réseaux sociaux sont des outils à utiliser sans modération.

Dans les horaires des « 3 EN 1 », à 18h30,SOYONS CHEZ NOUS MAIS EN LIEN LES UNS AVEC LES AUTRES

en écoutant au même moment en podcast sur France-Culture : Les rencontres du carême protestant « Vivredevant Dieu » durée 30mn : * Mardi 31 mars l’émission n°3 du 15 mars * Mardi 07 avril l’émission n°4 du 22mars * Mardi 14 avril l’émission n°5 du 29 mars * Mardi 17 avril l’émission n°6 du 5 avril. Tapez sur votremoteur de recherche : Carême protestant 2020 - Par ailleurs notre pasteur Rabbi nous proposera quelqueslectures en vidéo.

Coronavirus (Covid-19)

Pas de culte jusqu’à nouvel ordre