E-borsa - Bourse de Casablanca · Maroc pour démystifier la Bourse et expliquer les avantages de...

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E-BORSA LA NEWSLETTER DE LA BOURSE DE CASABLANCA Loin d’être une fatalité, le déclassement du Maroc dans le MSCI Frontier Markets doit être considéré comme une véritable opportunité pour la Bourse de Casablanca. Celle-ci bénéficiera d’un poids non négligeable dans l’indice et profitera directement d’un volume de transactions. Ce qui lui permettra d’améliorer sa liquidité. P lus de 2 milliards de dirhams! C’est le montant des capitaux qui ont afflué sur la place casablancaise en quelques séances. Du jamais vu depuis la crise de 2008. Finalement, le marché a bien appréhendé la sortie du Maroc du MSCI «Emerging Market». Ce reclassement a permis une sorte de « purge » au niveau des investisseurs. Des achats massifs des fonds entrants et d’investisseurs locaux qui ont profité de niveaux intéressants de valorisation ont fait face aux ventes massives des fonds entrants. Et ce n’est pas tout ! La place casablancaise aura l’opportunité de bénéficier d’une meilleure visibilité à l’international. Huit valeurs intègrent désormais l’indice. Ceci impacte directement et positivement le poids du Maroc dans l’indice puisqu’il se situe entre 5% et 7%, plaçant notre pays parmi les 5 premiers en terme d’importance. Avec ces changements qui contribueront à renforcer la liquidité du marché, il serait difficile pour les investisseurs, principalement les fonds étrangers de ne pas y investir ! D’autant plus que le marché comptera en fin d’année parmi ses pensionnaires une nouvelle recrue, et non des moindres. Il s’agit de Jorf Lasfar Electricity Compagny (Jlec), le premier producteur d’électricité du Royaume qui va lever 1 milliard de dirhams auprès d'investisseurs boursiers. Dans ce sillage, Marsa Maroc a annoncé, à son tour, son intention de s’introduire en Bourse en 2014. Voilà de quoi ramener la confiance aux boursicoteurs ! Sortie du MSCI Emerging Market, une opportunité non une fatalité éDITO Opportunité : SOMMAIRE Novembre 2013 - N° 4 Édito p. 1 Faits marquants Jlec s'introduit à la Bourse de Casablanca p. 2 Inside Sortie du MSCI Emerging Market, une opportunité non une fatalité p. 3 Enquête Le soutien des PME, une nécessité p. 4 Éclairage M. Badr Benyoussef, directeur du développement de la Bourse de Casablanca p. 4 La Bourse en chiffres p. 4 www.casablanca-bourse.com p. 3 NEWS

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E-borsaLa nEwsLEttEr dE La bourse de casablanca

Loin d’être une fatalité, le déclassement du Maroc dans le MSCI Frontier Markets doit être considéré comme une véritable opportunité pour la Bourse de Casablanca. Celle-ci bénéficiera d’un poids non négligeable dans l’indice et profitera directement d’un volume de transactions. Ce qui lui permettra d’améliorer sa liquidité.

Plus de 2 milliards de dirhams! C’est le montant des capitaux

qui ont afflué sur la place casablancaise en quelques séances. Du jamais vu depuis la crise de 2008. Finalement, le marché a bien appréhendé la sortie du Maroc du MSCI «Emerging Market».

Ce reclassement a permis une sorte de « purge » au niveau des investisseurs. Des achats massifs des fonds entrants et d’investisseurs locaux qui ont profité de niveaux intéressants de valorisation ont fait face aux ventes massives des fonds entrants.

Et ce n’est pas tout ! La place casablancaise aura l’opportunité de bénéficier d’une meilleure visibilité à l’international. Huit valeurs intègrent désormais l’indice. Ceci impacte directement et positivement le poids du Maroc dans l’indice puisqu’il se situe entre 5% et 7%, plaçant notre pays parmi les 5 premiers en terme d’importance.

Avec ces changements qui contribueront à renforcer la liquidité du marché, il serait difficile pour les investisseurs, principalement les fonds étrangers de ne pas y investir !

D’autant plus que le marché comptera en fin d’année parmi ses pensionnaires une nouvelle recrue, et non des moindres. Il s’agit de Jorf Lasfar Electricity Compagny (Jlec), le premier producteur d’électricité du Royaume qui va lever 1 milliard de dirhams auprès d'investisseurs boursiers. Dans ce sillage, Marsa Maroc a annoncé, à son tour, son intention de s’introduire en Bourse en 2014. Voilà de quoi ramener la confiance aux boursicoteurs !

sortie du MsCI Emerging Market, une opportunité non une fatalité

édito

opportunité :

S o m m a i r e

Novembre 2013 - N° 4

Édito p. 1

Faits marquants Jlec s'introduit à la Bourse de Casablanca

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Inside Sortie du MSCI Emerging Market, une opportunité non une fatalité

p. 3

Enquête Le soutien des PME, une nécessité

p. 4

Éclairage M. Badr Benyoussef, directeur du développement de la Bourse de Casablanca

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La Bourse en chiffres p. 4

www.casablanca-bourse.com

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La bourse intervient au séminaire sur le financement des PME de la CGEM

Novembre 2013 - N° 4

JLEC s’introduit à la bourse de Casablanca

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Dans le cadre de ses actions de promotion et de vulgarisation des avantages de la cote, la Bourse de Casablanca a organisé un petit-déjeuner conférence à Agadir, au profit des entreprises de la région Souss-Massa-Draâ. Cette opération, qui s’est déroulée le 1er novembre, fait partie des actions de proximité que mène la Bourse auprès des entreprises dans les régions du Maroc pour démystifier la Bourse et expliquer les avantages de l’introduction. L’objectif de ces actions est d'inciter les entreprises cotables à s’introduire en Bourse. D’ailleurs, la région du Souss recèle un potentiel non négligeable d’entreprises éligibles à la Bourse. Ce territoire contribue, à lui seul, à hauteur de 7,7% du PIB et il est le troisième consommateur de crédit du Maroc.

La Bourse de Casablanca est intervenue sur le volet « financement des PME via la Bourse » lors du séminaire organisé par la commission PME de la CGEM. Cet événement, placé sous le thème « Financement des PME, nouveaux dispositifs au Maroc et expériences internationales », s’est tenu le jeudi 21 novembre à l’hôtel Golden Tulip Farah, Casablanca.

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Fa i t S m a r q ua n t S

La bourse de Casablanca va à la rencontre des entreprises de souss Massa Darâa

Le Maroc maintenu « Emerging Markets » dans l’indice s&P Dow Jones

sukuks : Le cadre juridique et fiscal démocratisé

La Bourse de Casablanca a concrétisé au cours du mois d’octobre une des actions prévues dans le cadre des partenariats qu’elle a conclus cette année avec huit établissements d’enseignement supérieur.

Dans ce sens, la Bourse de Casablanca a participé à la réalisation de la salle de marchés de l’université Mundiapolis. Cette participation s’est traduite par la mise à disposition d’un outil de gestion de portefeuilles au profit des étudiants en ingénierie financière (3ème année d’étude et plus) de l’université. Cet outil leur permettra de simuler des transactions financières en se basant sur des études de cas, de gérer des portefeuilles d’actifs d’une somme fictive de 1 million de dirhams, de faire des suivis de position de trésorerie et d’acheter et vendre des actions. Par ailleurs, les étudiants bénéficieront également de sessions de formation sur les mécanismes de fonctionnement du marché boursier dispensées par des professionnels.

L’inauguration de la salle de marché s’est déroulée le mardi 22 octobre en présence de M. Amine Bensaid, Ph. D, Président de l’université Mundiapolis, de M. Karim Hajji, Directeur Général de la Bourse de Casablanca, ainsi que de nombreux étudiants.

Mundiapolis se dote d’une salle de marchés

Dans la dernière classification effectuée en novembre 2013, S&P Dow Jones Indices a maintenu le Maroc dans l’indice Emerging Markets . Cette décision s’explique par le fait que le Maroc répond dans l’état actuel des choses aux critères d'admission de l'institution. A rappeler, le Maroc a été classifié « Frontier Market » par le MSCI en juin 2013.

L’Association Marocaine pour les Professionnels de la Finance Par-ticipative (AMFP), Thomson Reu-ters et la Bourse de Casablanca ont organisé, le 21 novembre 2013, un workshop sous le thème « Sukuks : cadre juridique et fiscal ».

Le choix de ce thème répond à la demande accrue en information dont font l’objet « les obligations en finance islamique » et ce, depuis l’annonce du recours prochain du Maroc aux marchés finan-ciers internationaux probablement par

l’émission d’obligations islamiques. Cet événement a été animé par des intervenants de renom à savoir ; M. Mohamed Hdid, Président de l’Ordre National des Experts Comptables et M. Yasser Ghorbal, avocat chez Naciri&Associés avec Allen & Overy et M. Ali Alami Idrissi en qualité de modérateur.

La Bourse de Casablanca va enregistrer sa première introduction en 2013. Jorf Lasfar Energy Company (JLEC), le premier producteur privé d’électricité au Maroc, a obtenu le visa du CDVM pour son introduction en Bourse. La filiale marocaine de l’entreprise Abu Dhabi Energy Company PJSC (Taqa) devra intégrer le premier compartiment de la Bourse de Casablanca par augmentation de son capital d’un montant de 1 milliard de dirhams. Valorisée à 9 milliards de dirhams, l’entreprise propose ses actions à un prix ferme fixé à 447,5 dirhams unitaire. La période de souscription qui court sur trois jours démarrera le 10 décembre et se terminera le 12. À noter qu’une clôture anticipée de l’opération peut-être envisageable en cas d’afflux des souscriptions. Avant l’introduction, JLEC a déjà réalisé une opération de placement privé auprès de trois institutionnels de la place (RMA Watanya, SCR, Mcma) pour un montant de 500 millions de dirhams. À travers cette introduction, JLEC entend institutionnaliser et ouvrir son capital à de nouveaux partenaires marocains. L’opération lui permettra ainsi l’accès à de nouveaux financements externes pour soutenir sa croissance et continuer d’accompagner le développement du plan énergétique marocain.

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Au-delà de l’impact de la visibilité du Maroc à l’international et de l’effet psychologique sur les investisseurs, la reclassification de la place casablancaise parmi les « marchés frontières » de l’indice Morgan Stanley doit être considérée comme une réelle opportunité pour le marché des capitaux. En effet, si intégrer le MSCI Emerging Markets conférait au Maroc une image prestigieuse, force est de constater qu’il n’en tirait qu’un bénéfice infime et la Bourse de Casablanca encore moins ! Le flux de capitaux et les transactions demeuraient non significatifs au regard des autres marchés qui composent l’indice. Ainsi, depuis le 26 novembre 2013, date de l’entrée en vigueur de la nouvelle classification, le Maroc a un poids de près de 5% dans l’indice et y est classée parmi les 5 premiers. Ce poids se justifie par l’augmentation des valeurs qui représentent la Bourse de Casablanca. En effet, ce ne sont plus seulement les 3 principales valeurs de la cote qui seront comptées dans l’indice mais bel et bien huit, à savoir; Maroc Telecom, Addoha, Attijariwafa bank, BCP, BMCE Bank, Lafarge, Managem et Wafa Assurance. Atout non négligeable car «le Maroc

sera au Frontier Markets ce que le Brésil est aux Emerging Markets», constate Karim Hajji, Directeur Général de la Bourse de Casablanca. Aussi, il sera difficile pour les fonds qui sont «benchmarkés» sur cet indice de faire l’impasse sur le Maroc et seront, en quelque sorte, obligés de l’intégrer compte tenu de son poids. Ceci constitue une aubaine pour la Bourse de Casablanca qui bénéficiera directement de 5 % des flux qui transitent dans le Frontier Markets. Sachant que les actifs des fonds adossés à ce dernier sont estimés à près de 3 milliards de dollars. Cela représente concrètement près de 200 millions de dollars qui seront immédiatement générés, induisant par la même une hausse des volumes supplémentaires, en rythme de croisière.

Désormais, la réforme du marché des capitaux est plus que prioritaire. Il devient urgent d’accélérer le rythme d’adoption et d’application des lois qui permettent la mise en place de nouveaux produits et d’adapter l’offre aux besoins de financement des entreprises. De telles mesures doperont la liquidité de la place et donneront à cette dernière les moyens de concrétiser ses ambitions.

sortie du MsCI Emerging Market, une opportunité non une fatalité Contrairement à ce qu’on peut penser, le passage du Maroc du MsCI Emerging Market au Frontier Markets n’est pas une fatalité ! Mieux encore, il s’agit là d’une véritable opportunité puisqu’il bénéficie d’un poids plus important dans l’indice et d’une meilleure représentativité vis-à-vis des investisseurs internationaux.

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Si les critères de classification de S&P Dow Jones ont permis de maintenir le Maroc dans l’Emerging Market, d’autres producteurs d’indices à l’instar de Morgan Stanley ont revu leur classification au regard de la faible liquidité de la Bourse. Le Footsie a placé le Maroc sous surveillance pendant les mois à venir.

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Le soutien des PME, une nécessité

Quels leviers de financement propose la Bourse aux PME ?

Avant tout, je tiens à rappeler que la Bourse est le lieu de rencontre privilégié de l’épargne et du financement qui représente un véritable accélérateur du développement économique et un attracteur de capitaux. D’ailleurs, depuis 10 ans, la Bourse a permis aux entreprises de lever plus de 140 milliards dirhams.Aussi, une entrée en bourse permet aux entreprises d’acquérir plusieurs avantages telle que l’optimisation du financement, la consolidation du patrimoine, la mobilisation des ressources ainsi que le renforcement de la notoriété.Les PME peuvent accéder au financement boursier à travers 3 types d’opération : l’émission obligataire, la cession d’une partie du capital social et l’augmentation de capital.La Bourse de Casablanca est accessible aux grandes comme aux moyennes et petites entreprises et ce, grâce à ses trois compartiments actions et à son compartiment obligataire. Cela, sans oublier un coût très compétitif et motivé par les incitations fiscales, en plus d’une subvention dédiée aux PME, mise en place par la Bourse de Casablanca et pouvant atteindre 500 000 dirhams.

Que faut-il pour améliorer le recours des PME au marché ?

Aujourd’hui, il est nécessaire de développer un nouveau modèle de marché qui répondrait aux besoins et spécificités des PME marocaines et faciliterait leurs accès à la Bourse. Pour ce faire, la création d’un marché alternatif s’impose comme une solution incontournable car les conditions d’admission y sont allégées et la transparence d’information adaptée. En outre, le marché alternatif proposerait un accompagnement par des conseillers en investissement, notamment pour les campagnes de communication et la structuration de pré-conseil.Il s’agit en outre de se rapprocher des PME et de répondre au plus près à leurs besoins. Les partenariats conclus entre la Bourse de Casablanca avec les CRI, la CGEM et bientôt l’ANPME, ont justement pour but de développer cette proximité.

Ceci dit d’autres places ont réussi sans recourir à un quelconque marché alternatif… ?

Tout à fait. Il convient de souligner que d’autres marchés boursiers sont de véritables sources de financement des PME. C’est le cas notamment du TSX Venture Exchange au Canada et de l’Euronext/Alternext Europe. Toutefois, à chaque marché ses spécificités et le nôtre doit absolument tenir compte des attentes de nos PME !

m. Badr Benyoussef, directeur du développement de la bourse de Casablanca Le soutien de la PME s’avère être une priorité

pour bon nombre d’acteurs économiques. Et pour cause, les très petites et moyennes entreprises constituent 95% du tissu économique. Aussi, conscientes de leur importance, les banques ont mis en place tout un arsenal de mesures pour accompagner les TPME. Sous l’impulsion de Bank Al-Maghrib, elles ont commencé par accroitre la proximité de leurs réseaux de distribution et décentraliser leurs processus d’octroi de crédit. Par la suite, il a été procédé à la levée de multiples barrières pour permettre aux PME d’accéder aux services bancaires à travers l’ouverture de comptes bancaires sans frais ou encore la gratuité des services de base.

Concernant les produits bancaires et financiers dédiés à ces entreprises, ils sont de plus en plus diversifiés. Le cas de Tamwil El Fallah est éloquent dans ce sens. À l’initiative du Crédit Agricole, cette action a pour but de renforcer l’intégration de l’amont agricole à l’aval commercial et industriel via l’organisation des producteurs et des systèmes d’agrégation. Ce financement vient compléter l’investissement ou les incitations financières de l’État et l’encadrement rapproché des producteurs. C’est un financement de proximité qui se fait à travers un réseau d’agences et un personnel déployé dans les régions ciblées par l’État. Mieux encore, il s’agit d’une offre, avec des conditions

de financement simples, des procédures simplifiées et des délais rapides adaptés à la réalité et aux besoins des populations ciblées.

Quant à Bank Al Maghrib, celle-ci a mis en place des mécanismes de refinancement des crédits en faveur des Très Petites et Moyennes Entreprises (TPME). L’institution est en phase de mettre en place un observatoire qui leur sera dédié et qui sera opérationnel en mars 2014.

Autre volet important : les cadres juridiques et réglementaires nécessaires au financement des PME. S’ils sont déjà mis en place, les TPME sont confrontées toutefois à des soucis d’ordre administratifs qui devraient être améliorés en vue d’assurer un accompagnement efficace des PME et d’accentuer leur développement.

Enfin, les PME peuvent bénéficier de la garantie de la Caisse Centrale de Garantie (CCG). Ses produits se greffent sur les modes de financement existants. Dans le même sens, Finéa (Ex Caisse Marocaine des Marchés) se positionne en tant qu’établissement complémentaire aux banques et apporte à la fois financement, expertise et garantie aux PME.

Indices MADEX MASI " FTSE CSEMorocco 15 "

" FTSE CSEMorocco

All Liquid "Valeur à la fin du mois 7 541,46 9 262,49 9 121,75 7 909,73Performance mensuelle -1,38 % -1,31 % -2,03 % -1,83 %Performance annuelle -0,95 % -1,03 % -5,18 % 0,63 %

2013 à fin novembre 2012 à fin novembre 2011 à fin novembre Var 2013/2012 Var 2012/2011Nombre de séances 223 230 230Capitalisation MAD 446 287 954 013,33 461 989 993 707,67 510 509 979 674,74 -3,40 % -9,50 %Volume global MAD 43 863 413 693,95 44 820 652 760,83 84 482 033 928,20 -2,14 % -46,95 %Quantité titres globale 172 314 974 193 743 244 226 194 849 -11,06 % -14,35 %Nbre de contrats global 111 577 145 744 197 102 -23,44 % -26,06 %Volume de transactions* 39 500 240 948,50 35 971 523 690,65 44 084 914 835,22 9,81 % -18,40 %

Actions 33 362 588 537,11 29 732 276 253,04 36 944 947 111,56 12,21 % -19,52 %Obligations 6 137 652 411,39 6 239 247 437,61 7 139 967 723,66 -1,63 % -12,62 %

* en MAD hors Introductions, Transferts, Apports, Augmentations de capital et Offres publiques

IntroductionsActionsMontant MAD 26 584 800,00 102 999 855,00 - -74,19 %

Nombre 1 1 - 0,00 %ObligationsMontant MAD 700 000 000,00 586 100 000,00 749 400 000,00 19,43 % -21,79 %Nombre 2 5 5 -60,00 % 0,00 %

Augmentation de capitalNombre 1 934 481 380,00 5 725 972 864,00 6 614 967 564,76 -66,22 % -13,44 %Montant MAD 7 7 9 0,00 % -22,22 %

Offres publiquesMontant MAD 45 128 230,00 171 842 413,00 2 727 450,00 -73,74 % NSNombre 3 3 1 0,00 % 200,00 %

l a B o u r S e e n c h i F F r e S : 3 0 n ov e m B r e 2 0 1 3

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Conscients de l’importance des PME, bons nombre d’agents économiques ont mis en place des mesures de soutien pour accompagner leur développement. Facilitation de l’accès au crédit, multiplication des services, garanties… revue en détails des différentes mesures mises en place.

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