Dynamiques76

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n7 6 ocT2013 N°SPÉCIAL NOS ENTREPRISES ANTI- N°SPÉCIAL NOS ENTREPRISES ANTI-CRISE

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Le magazine de la CCI de Vaucluse

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n76ocT2013

N°SPÉCIALNOS ENTREPRISES ANTI-

N°SPÉCIALNOS ENTREPRISES ANTI-CRISE

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dynamiques octobre 201305 ACTUSBONNESNOUVELLES !

06 COMMERCEMILKSHOPPATRONS À 20 ANS

08 INDUSTRIEWINLIGHT SYSTEM LEADER SUR MARS

10 SERVICESGUILLAUME RYCKWAERTNÉGOCIANTRÉVOLUTIONNAIRE

12 TERRITOIRESPAYS D’ORANGETERROIR DE PME DYNAMIQUES

16 BRÈVES L’ACTU ÉCONOMIQUEDU TERRITOIRE

18 ÉQUIPEMENTSZONE FRANCHESUCCÈS DE MC²

20 INTERNATIONALEUROSILICONE93 % À L'EXPORT !

22 TOURISMEVENASQUEBEAUTÉ ET AVENIR

24 DÉVELOPPEMENT DURABLEISOLTOP, UNE POUTRELLE RÉVOLUTIONNAIRE

26 BACK OFFICEACCOMPAGNEMENT DES ENTREPRISES

28 FORMATIONFORMATION CONTINUE,OPTEZ POUR UN LEVIER DE PERFORMANCE

30 EXPERTSÉTATS GÉNÉRAUX DU FONCIER

sommaire

32 INFOS CCIL’ACTUALITÉ DE VOTRE CCI

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L’optimisme, l’arme des entrepreneurs

Fin 2013, mi-2014, plus tard… Les oracles autoproclamés de l’économierivalisent de théories plus ou moins savantes et de pronostics plus oumoins fumeux pour nous prédire la fin de la crise... Peut-être… Cettecrise qui a frappé le système financier mondial fin 2008 avant, et c’estbien plus grave, de toucher l’économie réelle dès 2009, est encore là, nenous le cachons pas ! En témoignent les chiffres du chômage, en crois-sance ininterrompue depuis 2 ans, ceux du moral des ménages, enberne, et, bien entendu, ceux de la confiance des chefs d’entreprises,guère brillants non plus. Et puis il y a la crise de la mondialisation quenous avons tous en tête… Comment s’y prendre pour s’en sortir ?

Si cette faible confiance est compréhensible au regard de carnets decommandes pas toujours pleins et de perspectives d’avenir incertaines,elle ne doit pas, ne peut pas être une fatalité !

Tout d’abord, il y a des choses qui avancent dans notre département, desprojets structurants qui vont faire entrer (enfin diront certains !!) le Vau-

cluse de plain-pied dans le vingt-et-unième siècle, grâce à des collectivités territoriales vision-naires qui ne manquent pas d’imagination ! Il y a le tramway qui va offrir à l’agglomérationavignonnaise et à ses 500 000 habitants un moyen de transport moderne et écologique, indis-pensable pour un ensemble urbain dont la population aura doublé entre 1990 et 2020. Il génèreraen outre de nombreux emplois, directs mais aussi indirects. Il y a aussi la LEO, les 4 pôles decompétitivités que sont PEGASE, TRIMATEC, PEIFL (Pôle Européen d’Innovation Fruits et Lé-gumes) et PASS (Parfums, Arômes, Senteurs et Saveurs) et puis, tout proche de nous, ITER àCadarache.

De plus, il y a des entreprises qui marchent très bien, chez nous. De véritables entreprises an-ticrise, leaders nationaux, voire mondiaux dans leur secteur d’activité ! Bien sûr, ces entreprisesdoivent avant tout leurs succès à la qualité de leurs produits ou de leurs services. Mais cessuccès sont également ceux d’hommes et de femmes qui ont su aller de l’avant, qui ont su dé-velopper leurs exportations, être positifs en toutes circonstances, en se remettant parfois enquestion…

Etre positif, c’est là l’une des clés de la réussite entrepreneuriale ! C’est une attitude, un com-portement. Et quoi de mieux pour positiver que d’être de bonne humeur. Car oui, il s’agit là d’unequalité qui se travaille en sachant être optimiste. Le philosophe Alain ne disait-il pas “Le pessi-misme est d’humeur, l’optimisme de volonté”? Et cet optimisme là, il ne se décrète pas, il semérite.

Etre optimiste est donc un atout majeur, une véritable arme pour nous, entrepreneurs. C’estaussi un choix de philosophie de vie. C’est pour cela que nous avons choisi de placer ce numérode Dynamiques sous le signe de la bonne humeur et des bonnes nouvelles.

Bien sûr, restons lucides et ne soyons pas béatement euphoriques… mais sachons être heureuxdes réussites en Vaucluse, et faisons le savoir. Il y a tout à y gagner !

François MarianiPrésident de la CCI de Vaucluse

76DYNAMIQUESle magazine de la CCI de VAUCLUSE

Directeur de la publication : François Mariani

Rédaction : Emmanuel Brugvin, service communication / Secrétariat de rédaction : service communication

Conception : service communication / Photos : Benjamin Rinaldi

Impression : De Rudder / Tirage : 18 500 exemplaires

CCI de Vaucluse / 46, cours Jean-Jaurès, BP 158 84008 Avignon Cedex 1 / Tél. : 04 90 14 87 00 / www.vaucluse.cci.fr

édito

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PLUS DE SOUPLESSEPOUR LES COMMERCES

La nouvelle est tombée en juillet : les commercesde centre-ville d’Avignon pourront désormais ouvrirleurs portes le dimanche, sans demande d’autori-sation préalable et ce, toute l’année. L’informationrésulte du classement de l’intra-muros par le préfeten “zone d’affluence touristique exceptionnelle”. LaCCI est à l’origine de cette demande auprès de lapréfecture, avec un travail de longue haleine effec-tué à la fois par ses collaborateurs et par ses élus.Finis les dimanches devant la télévision avec MichelDrucker et sa bande !

UN PARC SPIROU À MONTEUX

Un parc Spirou devrait ouvrir ses portes au prin-temps 2015 à Monteux, sur la nouvelle ZAC Beau-lieu. Ce parc sera intégré dans une vaste zoned’aménagement comprenant un parc aquatique etdes espaces hôteliers. Les personnages du journalde Spirou et des éditions Dupuis seront tous pré-sents ! Ainsi on devrait y rencontrer entre autres, leMarsupilami et Gaston Lagaffe. Il est prévu pourl'instant une quinzaine d'attractions dont certainesutiliseront les technologies du numérique. Aumenu de ce parc qui s'étendra sur 7 hectares : despiscines, bien sûr, mais aussi un free-fall de 31 mè-tres (toboggan en chute libre), un simulateur desurf géant et des attractions de toutes sortes. Lacréation de ce parc est la preuve que lorsqu’on in-vestit intelligemment, comme cela a été fait àBeaulieu - projet soutenu depuis son origine par lePrésident Mariani - cela paie. Outre la créationd’emplois directs, la CCI de Vaucluse voit avec l’ar-rivée de Spirou à Monteux l’opportunité de dévelop-per une nouvelle synergie économique sur tout leterritoire. L’objectif est de créer un tourisme véri-tablement multi-sites et multi-activités, les loisirsvenant compléter les offres culturelles et éco-tou-ristiques déjà riches dans notre département.

LA TÊTE DANS LES ÉTOILES

Le Restaurant Prévôt àCavaillon a obtenu enmars dernier une étoileau Guide Michelin. Les critiques gastrono-miques ont notammentété séduits par les platscréés autour du melon,en particulier le fameux“Melon cocotte au ho-mard” et par le dyna-misme de l’équipe. Nosfélicitations à tout le per-sonnel de l’établisse-

ment pour cette belle distinction qui permet àJean-Jacques Prévôt de rejoindre le club très prisédes chefs étoilés vauclusiens !

MASK FRANCE

En octobre 2012, 2 Avignonnais, amis d’enfance, Ro-main Muscat et Anthony Sandrone créent la marqueet l’entreprise “Mask” au concept innovant et sur-prenant qui consiste à imaginer des masques desommeil drôles déclinés sous plusieurs formes (desregards de personnages de dessins animés, les yeuxdu président Obama, des regards d’animaux …). Lesdeux compères ont réalisés 4 collections pour unegamme de 28 masques. Ils ont sollicité un fabricantde Nice afin de concevoir les masques. Fin mai ilsont organisé leur première vente privée sur le sitebranchouille “raaad.fr”. Ayant fait un carton avecplusieurs centaines d’unités vendues cet été, Ro-main et Anthony s'apprêtent à arpenter les allées dusalon professionnel de l'optique à Paris tandis quedes tractations sont en cours avec gares et aéro-ports pour la distribution de leurs produits.

BONNES NOUVELLES !BONNES NOUVELLES !

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commerc

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THIBAUT POSTIAUX

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PATRONS À 20 ANS

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MILKSHOPThibaut et Maxime Postiaux ont lancé il y a plus d'un an un nouveau concept de restau-ration rapide avec succès. A 21 ans et 23 ans, nos deux entrepreneurs pensent déjà à dé-velopper leur formule en franchise.

“La valeur n'attend pas le nombre des années”. Thi-baut Postiaux, 23 ans, et son frère Maxime, 21 ans,chefs d'entreprise, clôturent un premier exercice bé-néficiaire. En avril 2012, les deux frères ont ouvert uncommerce place des Corps Saints en Avignon, le MilkShop, tous frais émoulus de leurs formations. Thibautpossède une licence hôtelière obtenue à l'issue de sesétudes à l'EHA. Maxime a suivi une formation de com-munication visuelle. Tous deux ont compilé leurs ta-lents pour créer un nouveau concept de restaurationqui fonctionne. “Nous voulions revisiter le concept derestauration anglo-saxon du milk shake en y appor-tant la french touch, explique Thibaut Postiaux. Nousconfectionnons nos mets avec de bon produits pournous démarquer de certaines grandes chaînes derestauration rapide industrielles”. Ensemble, ils onttravaillé l'aménagement intérieur de leur local de 80m², réalisé des visuels, leur site internet, leur pageFacebook, cherché des fournisseurs de glaces arti-sanales et de lait français, élaboré des recettes pourproposer une offre originale et qualitative de 21 décli-naisons de milk shake aux parfums tous plus origi-naux les uns que les autres. A cela, viennent s'ajouterdes boissons froides frappées, des smoothies, des juspressés. Et aussi des boissons chaudes avec toutesles déclinaisons de lait combiné avec du chocolat, ducafé ou du thé. Ils ont investi leurs économies et ontréussi à séduire le milieu bancaire pour obtenir leurfinancement.

ADAPTATION PERMANENTE

Parfaitement à l'écoute de leur marché, nos deux en-trepreneurs ont vite constaté que leur quartier fonc-tionnait très bien le midi. “Pour répondre à cettedemande de clients qui voulaient déjeuner rapide-ment avec des produits de qualité, nous avons adapténotre offre en revisitant le concept du bagel”, reprendThibaut Postiaux. Ce pain américain, originaire d'Eu-rope Centrale, reconnaissable par son trou au milieu,se voit décliné en trois burgers avec la viande d’origine

française et cinq autres recettes originales. Commele Roma aux aiguillettes de poulet pané, mozzarella,salade tomate, crème basilique et pesto pour faire letour de l'Italie en un repas. Ou le très américain Phi-ladelphia cream cheese avec ses concombres et sau-mon à la sauce au gingembre et à la menthe pour lesinconditionnels de la cuisine Outre-Atlantique.

Ou au pastrami, recette new-yorkaise de bœuf trempédans la saumure. Premier prix : 4,50 €. Le bagel estaccompagné de pommes de terre sautées. Pour lesobsédés de la ligne, Thibaut et Maxime Postiaux pro-posent une salade composée à la recette renouveléerégulièrement pour séduire une clientèle toujoursplus fidèle. Si les mets sont assemblés sur place, Thi-baut se fait un plaisir de réaliser lui-même les pâtis-series. Seuls produits emballés : des chips anglaisesfaites à la main ou ces bouteilles américaines de théglacé Arizona aux parfums originaux.

PROJETS DE DÉVELOPPEMENT

Thibaut et Maxime Postiaux ne manquent pas d'am-bition non plus et comptent essaimer leur formuleen franchise rapidement. “Nous avons déjà des pre-miers contacts”, confessent-ils. Les mois qui vien-nent seront consacrés à la médiatisation de leurconcept auprès d'autres créateurs d'entreprise danstoute la France. Ils transfèreront leur savoir-faire àdes entrepreneurs qui seront plus âgés qu'eux, selontoute probabilité.

NOUS VOULIONS REVISITER LE CONCEPT DE RESTAURATION ANGLO-SAXON DU MILK SHAKE EN Y APPORTANT LA FRENCH TOUCHTHIBAUT POSTIAUX

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“Après une belle année 2012 qui affiche 28% de crois-sance et un chiffre d'affaires de 4,5 M€, le carnet decommande est quasiment plein jusqu'à fin 2014”, as-sure Philippe Godefroy co-fondateur et co-dirigeant del'entreprise pertuisienne avec Daniel Soler. Pour voirl'avenir avec sérénité, ce spécialiste de la conception etde la fabrication de systèmes optiques a passé unebonne partie de l'année dernière aux États-Unis pourdécrocher de beaux contrats. De retour de cette tournéeaméricaine, Philippe Godefroy a rapporté, entre autres,le chantier de la réalisation d'une grande partie d'unsystème optique géant à installer sur un télescope ja-ponais basé à Hawaï. Cet ingénieur de Centrale Mar-seille a défendu son savoir-faire dans la fabrication delentilles parmi les plus transparentes et les plusgrandes au monde et de miroirs très spécifiques. Puisil a proposé que la prestation de Winlight System assurela réalisation de la partie logicielle et électronique quiaccompagne ses produits d'exception. L'entreprise per-tuisienne conçoit également la partie mécanique asso-ciée qu'elle fait réaliser par une entreprise provençale.

OPTRONIQUE

Pour convaincre ses clients, un argument pèse dans labalance. Le mât de Curiosity, le véhicule de la Nasa quiroule actuellement sur mars, dispose de plusieurs op-tiques et miroirs “made in Luberon”. Depuis sa création,cette société accumule les reconnaissances (LauréatRéseau-Entreprendre Paca en 2002, 1er prix CREA13et Prix Spécial Eurocopter en 2004). Winlight Systemdoit également son succès à son modèle économique.

Elle propose des solutions sur un marché de niche dé-laissé par les entreprises plus importantes. Son savoir-faire réclame un énorme effort financier pour assurersa R&D pour un chiffre d'affaires relativement réduit.

50% À L'EXPORT

Grâce à cette gestion fine aussi précise que la réalisationde ses pièces ajustées et polies au centième de micronprès, Winlight System devrait voir passer son volumeexport de 35% à 50% cette année. Ses effectifs croissentde 35 à 40 collaborateurs. Ses locaux s'agrandissentpour recevoir de nouveaux équipements industriels avecun bâtiment de plus de 800 m² portant la surface de pro-duction à 2 100 m² sur le site de Pertuis. Winlight Systempossède également un atelier de production près deParis, à Saclay, avec une équipe issue de la repriseStigma Optique suite à l'acquisition d'une branche duMarseillais Cybernetix Industrie.

CLIENTÈLE DIVERSIFIÉE

Aujourd'hui, l'entreprise certifiée ISO 9001-2000, assureencore des commandes pour l'industrie spatiale et réa-lise 30 % de son activité avec le marché militaire fran-çais. Elle collabore avec Thalès, Sagem ou Eurocopter.Pour le 1er exportateur mondial d'hélicoptères, WinlightSystem participe au programme du dernier appareil mi-litaire NH 90 pour le doter d'appareils de vision pour lelancement de missiles. Elle équipe également certainsappareils d'imagerie thermique qui permettent au pilotede voir sur son tableau de bord tout ce qui se passe soussa machine dans un rayon de 180°, de jour comme denuit. Cette vision facilite la manipulation de charges oulors d'opérations de sauvetage. Winlight System déve-loppe la même technologie qui résiste aux vibrationspour permettre aux pilotes d'avion ou de char de voir à360° de leur poste de pilotage on ne peut plus exigu.Présent dans la recherche, Winlight System équipeaussi les synchrotrons. Ses miroirs participent à la col-lecte des rayons X dans l'accélérateur de particules aumoment de la collision des atomes projetés à la vitessede la lumière. Bien qu'opérant sur un métier de niche,ce spécialiste a su diversifier sa clientèle sur différentesfilières et plusieurs continents.

Que les images prises du robot qui roule sur la planète mars sont belles ! Les premiersà les découvrir sont les lentilles et miroirs conçus et fabriqués à Pertuis par WinlightSystem. Technologiquement au top, ce spécialiste de l'optronique redouble d'effortscommerciaux pour assurer sa croissance.

WINLIGHT SYSTEM LEADER SUR MARS

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INFO CCI

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industrie

Le mât de Curiosity dispose de plusieurs optiques et miroirs “made in Luberon”

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Auteur de cette réussite : Guillaume Ryckwaert. Ce vau-clusien de 35 ans a su appliquer de nouveaux modes degestion au négoce de vins en vrac, un métier pourtantmillénaire. Généralement, les négociants présententdes échantillons à leurs prospects et clients. GuillaumeRyckwaert change la donne. “Je vais voir les prospects,essentiellement les quelques opérateurs de la grandedistribution. Je construis avec eux un cahier des chargessur le produit. Les distributeurs veulent des référencesen linéaire au goût identique toute l'année pour fidéliserleur clientèle souvent perdue par la multiplicité de l'offredans les rayonnages. Une fois le marché conclu, je mefais fort de livrer en qualité et en quantité leurs unitésd'embouteillage”. Ce fils de deux viticulteurs de Châ-teauneuf-du-Pape et de Mornas a eu cette idée quandil s'est présenté à l'oral de Sup de Co. Son propre sujetde concours deviendra sa marque de fabrique. Et quand,

en 2002, il apprend que la maison orangeoise RaphaëlMichel est à vendre, il la reprend pour appliquer sa mé-thode. L'ancienne entreprise de la rue de la gare réali-sait 7 M€ de chiffre d'affaires. Pour cette vielle damenée en 1899, la cure de jouvence lui permettra de fac-turer 60 M€ cette année !

La profession date de l'antiquité. Pourtant, chez Raphaël Michel,société de négoce en vins à Piolenc,la croissance à deux chiffres ne se dément pas. Reprise en 2002 alors qu'elle réalisait 7 M€ de chiffred'affaires, cette entreprise vise les 60 M€ facturés en 2013, dopée par une récente levée de fonds.

GUILLAUME RYCKWAERTNÉGOCIANT RÉVOLUTIONNAIRE

LES DISTRIBUTEURS VEULENT DES RÉFÉRENCES EN LINÉAIRE AU GOÛT IDENTIQUETOUTE L'ANNÉE

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MAÎTRISER L'AMONT

Pour honorer ses contrats, Guillaume Ryckwaert aconstruit autour de lui une équipe d’œnologues quiréussissent dans ses laboratoires déménagés à Piolencen 2007 les assemblages qui répondent aux cahiers descharges. Une équipe de 3 personnes assistées d'une di-zaine de courtiers, bat la campagne pour signer descontrats souvent pluriannuels avec des producteurs,avec un prix fixé à l'avance assorti d'une prime à la qua-lité. Ses producteurs sont passés de 3 000 à 4 000 cetteannée, composés à 70% de coopératives, à 30% decaves particulières. Parallèlement, son entreprise de 20collaborateurs investit dans le vignoble. Elle compte déjà400 ha dans la Vallée du Rhône et 50 ha au Chili où ellea développé une société de négoce similaire. Sur ce mo-dèle, elle projette de reprendre une winery sur des terresaustrales. Guillaume Ryckwaert doit aussi sa réussiteau choix de ses collaborateurs comme son directeur fi-nancier qui est centralien. “Je reste ainsi concentré sur la relation avec les clients”, explique-t-il.

LEVÉE DE FONDS

Pour financer la croissance de son entreprise, cotée surle marché libre depuis 2004, Guillaume Ryckwaert alevé cette année 50 M€ sur trois ans. Parallèlement àl’augmentation de capital de 6 M€ souscrite par MBOPartenaires, un pool de banques (CIC, BNP Paribas, So-ciété Générale, Arkéa BEI et Bank of China) met enplace des lignes de financement bancaire structuréespour 18 M€ auxquelles s’ajoutera une ligne de 3 M€ ap-portée par Oséo dans le cadre d’un Contrat de Dévelop-pement Participatif.

CROISSANCE ACCÉLÉRÉE

L'augmentation de capital permet à Guillaume Ryck-waert, toujours majoritaire, d'accélérer sa croissance.Outre le rachat d'une entreprise de production et de né-goce dans un pays austral, notre président du directoirecompte accroître de 20% le nombre de ses fournisseursen prospectant encore dans le Sud Est et en investissantle Sud Ouest (hors Bordeaux). Il compte aussi acquérirde nouveaux vignobles, développer la croissance ex-terne, inaugurer de nouveaux chais à Piolenc et déve-lopper l'export. Ses ventes à l'étranger qu'il développaitdéjà depuis sa chambre d'étudiant, représentent au-jourd'hui 20% de son chiffre, essentiellement sur l'Eu-rope. Raphaël Michel vise désormais les destinationslointaines (USA, Canada, Chine ) qui collent parfaitementà son modèle économique. En conjuguant l'art du mar-keting et de la finance, Guillaume Ryckwaert dynamiseun secteur pourtant très traditionnel. Il suffisait de l'ob-server sous un autre angle.

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© christophe Roullin

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Autour d'une ville commerçante et touristique, le Pays d'Orange accueillede nombreuses PME, souvent industrielles. La plupart discrètes au niveaulocal, elles font souvent référence dans leur filière. Voyage au cœur d’untissu économique performant et très diversifié.

Parler d'industrie à Orange, c'est d'abord parler d'Iso-ver. Cette usine du groupe Saint-Gobain, construite audébut des années 70, assure la plus grosse productionde laine de verre d'Europe avec 120 000 t produiteschaque année par 256 collaborateurs. Cet outil indus-triel voit l'avenir sereinement. Ses lignes de productionet son four verrier ont bénéficié de 20 M€ d'investisse-ments l'an dernier. A côté de ce fleuron de la grosse in-dustrie, des dizaines de PMI assurent au Pays d'Orangeun dynamisme économique avec une importanteconcentration sur Courthézon. Prenons Gaston Mille.Née il y a 101 ans à Orange, cette entreprise est une desdernières en France à fabriquer des chaussures de sé-curité. Hugues Mille vient de céder à son fils Nicolascette société iconoclaste qui, ces dernières années, aréindustrialisé son site de Courthézon grâce à l'innova-tion. Son crédo : réaliser des chaussures les plus spé-cifiques possibles, là où la concurrence asiatique nepeut pas aller. Les 54 collaborateurs de cette entreprisecertifiée Iso 26 000 (responsabilité sociétale) ont réalisé54 M€ de chiffre d'affaires (+ 6%) cette année. Non loinde là, une autre entreprise familiale soixantenaire Rouxet Fils (2,8 M€ de chiffre d'affaires), dirigée par Danielet Patrick Roux , se développe dans la conception et lafabrication de moulures en bois décoratives pour lagrande distribution et les marchands de matériaux.“Notre menuiserie a décidé de revenir pour partie surson métier originel d'artisan depuis que nous avonsremporté, en 2009, l'appel d'offre de la réalisation duplancher mythique du théâtre antique d'Orange”, assureDaniel Roux. Par ailleurs, depuis cette année, ses 500tonnes de sciure annuelles deviennent une recette de-puis que l'entreprise courthézonnaise les transformeen bûches compactes grâce à une machine qui auracoûté 200 000 €. En 1880, l'entreprise Plantindébute saproduction de fertilisants agricoles à Pernes-les-Fon-taines pour s'installer en 1905 à Courthézon. Dirigée parHenri Abeille, cette entreprise est toujours restée dansle giron familial. Partie intégrante du paysage local, elleréalise plus de 11 M€ de CA avec 37 salariés.

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ÉCONOMIE CRÉATIVE

N'oublions pas que Courthézon fut la capitale dubalai. Paul Masquin, sur son site industriel desGranges Blanches, poursuit l'aventure débutée en1938, l'innovation chevillée au corps. L'équipe dirigéepar Régis Masquin propose plus de 350 référencespour l'univers de la brosserie et du rangement. L'Ob-servateur du Design, la seule compétition françaisereconnue internationalement, vient de décerner unprix à Plan Net, un balai à essorage intégré. “NotreService R&D intégré a reçu la même distinction l'andernier pour deux produits, un seau rond et un es-soreur très design et ergonomique, explique Natha-lie Terzolo, Responsable Marketing. Notre entreprisea investi dans une nouvelle presse pour relocalisersa fabrication de seaux en France. L'entreprise em-ploie une cinquantaine de personnes, réalise 17 M€de CA et reste en croissance grâce à l'innovationdans un marché qui se rétracte”. Dans une ancienneusine de balais de Courthézon, depuis 1994, Artéfacta su se faire un nom chez les grands du spectaclevivant. L'entreprise de Dominique Lebourges a dé-buté par la réalisation des décors de scène gran-dioses des Chorégies dans le Théâtre Antiqued'Orange. Son savoir-faire intéresse les opérasjusqu'à Genève et Monaco, les producteurs de co-médies musicales et des méga-concerts de stars durock ou des atypiques espaces du Festival d'Avignon.“Suivant les commandes des directeurs artistiques,notre équipe de 6 permanents peut porter ses effec-tifs jusqu'à 40 personnes avec des menuisiers, ser-ruriers fer et aluminium, électriciens, peintres,sculpteurs, hydrauliciens et spécialistes des maté-riaux composites...”, assure Fabienne Lefebvre, Di-rectrice Administrative et Financière de cetteentreprise qui réalise une de ses plus belles annéesen frisant les 3 M€ de CA. Innovation toujours, pour5sept Etiquette, installé sur les Granges Blanches.“Depuis 3 ans, nous avons décidé d'investir 2 M€

PAYS D’ORANGE, TERROIRDE PME DYNAMIQUES

ISOVER GASTON MILLE ROUX ET FILS PLANTIN PLAN NETARTÉFACT 5SEPT ETIQUETTELAUGIER RAYNAL ET ROQUELAUREVISION DU CIEL INDUSTRIES TOURATECH FRANCEDATEL NESPOLI MONDRAGON ASSEMBLYALEXIS GRUSS

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pour maintenir un très haut niveau technique”, ex-plique Patrick Wack, le PDG, spécialiste de l'éti-quette auto-collante pour la viticulture,l'agroalimentaire et la cosmétique et qui réalise8,2M€ de CA. Sa ligne d'impression est dotée dé-sormais d'un système de vision qui contrôle 100% dela production pour éviter les erreurs entre les réfé-rences d'étiquettes qui changent souvent suivant laréglementation ou les décisions marketing. 5septEtiquette lance également une machine d'impres-

sion numérique très rapide. Les clients passent di-rectement commande sur internet. Devant ce dyna-misme, la Communauté de Communes des Pays deRhône et Ouvèze compte bientôt étendre la zone desGranges Blanches de 36 ha vers Jonquières pour ac-cueillir de la logistique et des PME.

CARNET DE COMMANDE REMPLI

Car le village voisin, organisateur chaque année d'unprix des inventeurs, compte aussi de belles entreprisescomme Laugier, l’un des plus importants employeurslocaux et qui réalise 8 M€ de CA. Créée par Pierre Lau-gier, cette entreprise de Jonquières est devenue undes plus importants façadiers dans un rayon de100 km. Elle a été récompensée par le Moniteur duBTP pour sa gestion. “Nous possédons 6 à 8 mois detravaux dans notre carnet de commande”, assureDavid Laugier, son fils, PDG de l'entreprise qui emploie56 salariés et 10 intérimaires. A Camaret, les 212 sa-lariés de Raynal et Roquelaureexploitent le plus grandsite européen spécialisé dans la production de platscuisinés appertisés (48 500 t) italiens et exotiques (Za-petti). Le leader français du ravioli innove aussi dansde nombreux domaines, notamment environnemen-taux avec un taux de valorisation de ses déchets de80% et l'utilisation de métal 100% recyclable pour sesemballages.

300% DE CROISSANCE

Au nord d'Orange, à Sérignan, Vision du Ciel Indus-tries réalise 300% de croissance par an. Aujourd'hui,elle construit 5 à 10 drones électriques à vision endirect par mois qu'elle fait voler partout dans lemonde y compris au-dessus de la centrale de Fu-kushima. Fabrice Fasquel, Paul Bardin et PascalRouah, les fondateurs, forment aussi les pilotes,amateurs passionnés comme professionnels. Sur cemarché en plein développement, Vision du Ciel In-dustries réalise 550 000 € de CA et compte vendredes usines clé en main en Afrique et en Amériquedu Sud. Encore plus discrète, à Caderousse, la So-ciété Techniform fait référence dans le domaine de

DEPUIS 3 ANS, NOUS AVONS DÉCIDÉ D'INVESTIR 2 M€ POUR MAINTENIR UN TRÈS HAUT NIVEAU TECHNIQUE

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l'étiquette adhésive en réalisant les pièces métal-liques de découpe d'une précision du centième demillimètre.

POSITION GÉOGRAPHIQUE

Certains chefs d'entreprise orangeois savent tirer partiede la situation de leur ville : à la convergence des deuxgrandes autoroutes du Sud de la France. Yvon Baudelot,créateur de Touratech France en 2000 (1,5 M€ de CA),

réunissait 2 500 passionnés de motos de grand raid au-tour de son magasin et sa piste d'essai du quartier duCoudoulet en mai dernier. “Nous équipons les motos depassionnés qui vont s'affranchir des plus belles pistesdes cinq continents, explique ce revendeur et installa-teur d'équipements spécialisés conçus et pour partieréalisés par Touratech en Allemagne et fabriqués enEurope”. Également à deux pas de l'échangeur auto-routier Orange Sud, un autre Orangeois fait rêver maissurtout les enfants. Depuis 1987, Thierry Faraud, fon-dateur de Datel a construit 400 toboggans pour parcsaquatiques destinés aux campings et piscines munici-pales. “En été, 800 personnes glissent dans nos instal-lations toutes les 5 secondes”, assure ce chefd'entreprise qui réalise 2,4 M€ de CA, en croissance de10 à 15% par an. Cette situation géographique a fait quele groupe Italien Nespoli a conservé son ancien site in-dustriel d'Orange. Il est leader du pinceau et du rouleaude peinture en Europe avec 250 M€ de CA dont 85 M€en France avec 350 personnes. “Ici, 75 personnes as-surent la logistique du groupe entre l'Italie, l'Espagne,l'Allemagne et la France, explique Pierre Simler, Direc-teur Général France, qui dirige également deux usines

dans l'Aisne et dans l'Yonne. La réalisation d'un échan-geur complet sur Orange-Nord nous faciliterait gran-dement la tâche”. Son voisin, Mondragon Assembly(7 M€ de CA) est une pépite high tech qui conçoit et fa-brique des systèmes et des équipements pour l’auto-matisation de process et les installe chez les industriels.“A la suite de la crise financière, nous nous sommes di-versifiés dans le développement de lignes spécifiquespour la cosmétique et travaillons désormais avec lesgrands noms du secteur, explique Patrick Munini qui apassé le flambeau à son directeur, Ferran Martinez, cetété. Nous venons de développer un prototype qui limiteles fuites dans le conditionnement de flacons pour l'in-dustrie pharmaceutique”.

SPECTACLE VIVANT

Plus au nord, à Mornas, le parc du cirque national AlexisGruss, né il y a 160 ans, est devenu un véritable centred'intérêt touristique en produisant tout l'été son nouveauspectacle annuel. L'hiver, l'ensemble de la troupe dé-ménage chaque année à Paris. Avec le soutien de la CCI,la plupart des entreprises se sont fédérées en associa-tion. “Nous avons créé OSE, Orange Sud Entreprendreen 2010, rappelle Marie-Laure Grangeon. Notre asso-ciation regroupe environ 45 entreprises employant 800personnes de toutes les tailles comme Isover, Carre-four, des TPE, des PME, de tous les secteurs d'activités.Nous assurons la défense et la promotion de nos en-treprises et de notre territoire. Nous organisons denombreuses visites d'entreprise et développons égale-ment des partenariats avec des établissements d'en-seignement de la ville”. Sur Courthézon et Jonquières,les entrepreneurs des Granges Blanches animent éga-lement leur association. Avec une telle diversité de mé-tiers, les échanges s'avèrent passionnants.

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BRÈVES

PAYS CAVARE ET DES SORGUES

Maintes fois reportée, retardée par des crues enavril dernier, la construction du 2ème pont sur laDurance à Cavaillon va bon train. Cette liaison avecles Bouches-du-Rhône verra la construction d'untablier de 690 m de long posé sur 9 piles pendant25 mois de travaux. Il faudra attendre la fin 2015pour voir enfin une partie des 30 000 véhicules parjour dont 5 000 camions qui traversent la rivière,déboucher sur la rocade cavare aujourd'hui encoreincomplète.

En janvier prochain, le Vaucluse comptera une nou-velle communauté de communes : Luberon-Monts-de-Vaucluse qui regroupera 11 communesappartenant déjà à deux communautés de com-munes : celle de la CCPLD (Cavaillon, Cheval-Blanc,Merindol, Les Taillades), et celle de Coustellet (Ro-bion, Maubec, Cabrières-d’Avignon, Lagnes, Oppède)et des deux communes, jusque là indépendantes,Gordes et Beaumettes. La communauté de com-munes autour de l'Isle sur la Sorgue (Pays desSorgues et Monts de Vaucluse), promise depuislongtemps à cet ensemble qui devait s'appeler Cous-tellet, n'a pas voulu effectuer de rapprochement.

AVIGNON GRAND AVIGNON

D'ici le 1er janvier prochain, la Ville d'Avignon aurasélectionné l'aménageur qui pilotera pendant 10ans la création d'un nouveau quartier sur la Zac BelAir. Le projet comprend environ 107 000 m² de bâtiregroupant près de 580 logements en accession et

locatifs, 26 000 m² d'équipements publics, 9 000 m²de programmes mixtes, 13 700 m² de locaux d'en-treprises et d'activités et 9 000 m² de commerces.Le quartier sera traversé par une nouvelle voiriedont une partie réservée aux transports en com-mun. La CCI a pris une option de 10 ans sur 3,6 hadans le cadre de son projet Campus 2020, qui doitporter d'ici 10 à 15 ans le nombre d'étudiants for-més par la CCI de 2 500 à 4 000 ou 5 000 étudiants.

La Commission Départementale d'AménagementCommercial vient d'accorder 6 905 m² supplémen-taires à la galerie marchande Auchan Avignon Norden face de son hypermarché. Encore faut-il que leprojet échappe à un recours négatif devant la com-mission nationale. La galerie doit accueillir 27moyennes surfaces sur deux niveaux, desserviespar 1 100 places de parking sur son toit. Immochan,son promoteur, compte également développer unparc tertiaire de 10 000 m² pour accueillir des en-treprises. Avec Vilogia, organisme de logement so-cial, la foncière du groupe Auchan compteégalement créer 850 logements qui pourront ac-cueillir 2 000 à 2 500 habitants.

La grande majorité des élus de l'aire avignonnaiseet le président Mariani sont vent debout contre lesconclusions de la commission nationale “Mobilité21” qui a décidé de reporter aux décennies futuresla réalisation de la LEO, contournement Sud d'Avi-gnon. Le Premier ministre souligne que 75 grandsprojets pour un total de 245 milliards d’euros sur25 ans dont 90 milliards à la charge de l’État étaientprogrammés sans financement et qu'il a fallu tran-cher en cette période de disette budgétaire.

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La Commission Nationale d'Aménagement Com-mercial (CNAC) retoque la décision de la commis-sion départementale (CDAC) du Gard qui avait, enjanvier, autorisé Franck Verschelle, Président de laSociété Advantail, associé à DTZ, à réaliser un “vil-lage de marques” à Fournès sur l'échangeur auto-routier de l'A9 (Remoulins) à l'ouest d'Avignon.

COMTAT VENAISSIN VENTOUX

Le Club d'entrepreneurs "La Boîte à Boss" né enJuin 2003, sous l'impulsion d'Initiative Ventoux, dif-fuse son annuaire de créateurs d'entreprise. Ilcompte 102 adhérents. Initiative Ventoux a accom-pagné la création de 51 projets de création et de re-prise d'entreprise lors de l'année écoulée.

La Commission Départementale d'AménagementCommercial donne son feu vert à l'aménagementde la Zac des Croisières en bordure de la Rocade deCarpentras sur 20 ha. Le projet devrait accueillir23 000 m² de surface de vente dont un hypermarchéde 5 000 m² et des logements. Si la décision n'estpas infirmée, ce nouveau quartier aux portes de laville mobilisera 26 M€ d'investissements. Deux ansde travaux seront nécessaires pour créer un pôlecommercial qui fera barrage à l'évasion commer-ciale comtadine vers Avignon Nord.

PAYS D’ORANGE

Selon Commerz Real, propriétaire d'Orange lesVignes depuis son inauguration en 2010, le centrecommercial connaît une belle croissance et prendsa place dans le paysage vauclusien. La filiale de laCommerzbank annonce près de 500 000 visiteurspour le premier semestre 2013, une croissance quine se dément pas depuis son ouverture en 2010.Pour les trois premiers mois de l'année 2013, lecentre affiche une croissance du taux de fréquen-tation de 9,4% en janvier, 0,53% en février et 0,6%en mars quand la moyenne nationale pour lesstructures similaires enregistre successivement -2 %, -5,8% et -2,6%, constatant une baisse généralede la consommation dans l'hexagone.

HAUT VAUCLUSE

D'importants travaux ont lieu dans l'Enclave desPapes et notamment dans la ville de Valréas pourla mise en place de la fibre optique. Les travaux de-vraient se terminer à la fin de l'année et permettrela pose de 3 000 prises sur la ville. La capitale del'Enclave est une des trois villes pilotes du plan dé-partemental qui prévoit la pose de 10 000 prises sur48 communes du Vaucluse, sur 2 ans et desserviespar 478 km de fibre. Le déploiement est assuré parl'entreprise Vaucluse Numérique créée par le grou-pement Axione-ETDE, concessionnaire pour 25 ansdu Conseil Général depuis 2012.

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Depuis 25 ans, le salon Physiomins à Avi-gnon qui emploie 3 collaboratrices, accueille dans l'intra-muros des per-sonnes “à qui nous redonnons envie des'occuper d'elles-mêmes”, expliqueMarie-France Brière, responsable del’établissement. Dans ses 9 salles, Phy-siomins dispose de très nombreux équi-pements pour faire un break, s'occuperde soi et de son corps : soins beauté,programmes minceur, drainage lympha-tique... “Les personnes qui retrouventleur poids de forme et une belle imaged'elles-mêmes gagnent en confiance.Elles me disent être plus équilibréesdans leur vie personnelle et plus effi-caces dans leur travail”, ajoute-t-elle.

PhysiominsBien dans son corps, bien dans son job...

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Photographies : Benjamin Rinaldi

Remerciements : Aéro Technique Assistance, Copat, Egide, Eole Res,

Européenne d'Embouteillage, ICT Moscatelli, Imprimerie Rimbaud,

Isover, Naturex, Pellenc SA, Silvapart, Vestas

ÉQUIPEMENTS

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Ultime opportunité. Il ne reste plus qu'un lot à commer-cialiser dans l'immeuble MC² qui marque l'entrée Estde la ZFU. Cet immeuble a été réalisé par la CCI poursouligner la participation du monde entrepreneurialdans la reconstruction du tissu urbain des quartiers dela rocade d'Avignon. Ce programme de 4,1 M€ a permisla transformation de près de 4 000 m² de terrains etd'anciens locaux de l'INRA en immeuble d'affaires avecses parkings. A cette friche vendue par les Domaines,la Chambre a ajouté 600 m² de planchers supplémen-taires pour livrer, en 2011, 1 745 m² de bureaux entière-ment équipés répartis en une vingtaine de lotsmodulables sur deux niveaux.

LOCATAIRES ET PROPRIÉTAIRES

MC² n'a pu rester insensible au succès de son voisin Mé-dipôle (5,5 M€ d'investissements privés), construit surle même terrain, vendu par les Domaines. Les profes-sionnels de santé ont investi ses 1 600 m² de bureaux etses 1 000 m² de locaux d'activités qui affichaient completle jour de l'inauguration. Une partie de la forte demandedes professions médicales s'est ensuite reportée surMC². Ce quartier proche de l'hôpital, de la cliniqueSainte-Catherine et d'autres équipements de santé, avu sa spécificité médicale encore renforcée. Une grandepartie des surfaces de MC² a trouvé preneur auprès desociétés de services aux entreprises comme des cabi-nets comptables. Les entreprises sont satisfaites deleur installation dans des bureaux neufs et particulière-ment bien desservis grâce à la rocade à proximité.

MOUVEMENTS IMMOBILIERS

MC² a été conçu par le cabinet d'architecture avignon-nais Permis d’Architecture Prunis et Douine et a été réa-lisé sous la houlette de la Société d'Economie MixteCitadis. MC² sert aujourd'hui de nouveau signal archi-tectural à l'entrée de la ZFU en provenance du quartierTGV. Il fait partie d'une des huit belles réalisations im-mobilières engendrées par le dispositif zone franche.Outre MC² et Médipôle, les 17 620 habitants de la ZFUont vu l'ancienne école de la Croix Rouge bénéficier de

3,4 M€ d'investissements pour accueillir 30 entreprisessur 3 340 m² ainsi qu’un restaurant. Le Château de laBarbière a profité, lui aussi, de fonds publics à hauteurde 1,5 M€ pour l'aménagement de 14 bureaux. Le “Vil-lage des métiers” à Monclar Sud, soutenu par la Cham-bre de Métiers et la Capeb, construit par Citadis, amobilisé 4,5 M€ d'investissements pour accueillir desartisans. Au cœur du quartier, le Giotto (5,1 M€ d'inves-tissements privés) abrite des administrations, des loge-ments et des services sur 3 000 m². A l'ouest, le centreEisenhower compte 300 m² de commerces en rez-de-chaussée et 29 bureaux sur 2 300 m2 (4,1 M€ d'inves-tissements privés). Enfin, dernier investissement privé,l'ensemble de 4 500 m² des Naïades à Saint-Chamandà l'est, accueille sur 4 500 m² répartis sur 6 bâtiments,des activités tertiaires pour un investissement privé de7 M€. Lors de l'inauguration de MC² en 2010, la ZFUprésentait déjà un bilan favorable. La municipalité an-nonçait que 9,5 M€ d'investissements publics avaientpermis de générer 26,2 M€ d'investissements privés surcette ceinture sud de la Cité des Papes qui concentreprès d'un tiers des logements sociaux du Vaucluse.

MC² À L'EST, CAMPUS À L'OUEST

En bordure ouest de la ZFU, la CCI porte le projet Cam-pus 2020 qui doit d'ici 10 à 15 ans multiplier au moinspar deux le nombre d'étudiants qu'elle forme. La Cham-bre vient de signer une convention avec Citadis qui mo-bilise 3,6 ha de terrains de la Zac Bel Air situés au nordde son pôle formation. Dans le même temps, la Cham-bre lance le projet de construction de Maison de l'Ali-mentation Méditerranéenne et de la Santé, sur leCampus existant. Avignon Sud, aberration d'urbanismedes années 60-70, prend un nouveau tournant.

ZONE FRANCHE

SUCCÈS DE MC²La zone franche urbaine d'Avignon a attiré de nombreuses entreprises. Pour participer à cet effort deremaillage du tissu urbain, la CCI lançait l’édification d’un immeuble d'entreprise MC2, aujourd'huientièrement commercialisé... à un lot près.

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INFO CCI

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Cette entreprise a été créée en 1988 par un industrielimplanté dans la région parisienne, François Tour-niaire. Puis elle s’est installée à Apt en 1999. Reprisepar des capitaux américains puis irlandais puis ànouveau américains en 2010, elle n'a connu que lacroissance jusqu'en 2008 avec 23 M€ de chiffre d'af-faires. Depuis la crise financière, cette filiale dugroupe irlandais Global Aesthétic détenu majoritai-rement par un fond californien, conserve une activitéautour des 21 M€, dans 80 pays dont l'Amérique duSud (30 % dont 18 % au Brésil), l'Europe et le Moyen-Orient (55 %), l'Asie (8 %) et la France (7 %). Seul lemarché américain qui absorbe 50 % des ventes dela planète, chasse gardée des deux leaders mon-diaux, lui reste inaccessible. Depuis la reprise, l'ob-jectif du groupe californien a été de restructurer laforce commerciale qui s’appuyait surtout sur des ré-seaux de distributeurs. Pays après pays, Eurosili-cone, dont l'unité industrielle d'Apt emploie 163personnes, a placé ses propres commerciaux pouraméliorer la relation avec ses clients, à commencerpar le Brésil suivi de l'Espagne et de la France.

COMMUNICATION DE CRISE

Cette politique de proximité commerciale lui a per-mis de résister à une contraction du marché aggra-vée par l'affaire des implants PIP. Janvier 2002, lesmédias révèlent le scandale. Eurosilicone met enplace une cellule de crise, répond à la presse, reçoitles télévisions, assure une assistance téléphoniquepour toutes les femmes inquiètes, ouvre largementles portes de l'entreprise aux chirurgiens et autresprofessionnels médicaux. Ces derniers constatent lesérieux du travail en traversant la suite impression-nante des salles blanches où sont confectionnéesles prothèses diffusées à 95 % pour la chirurgie es-thétique, 5% pour la chirurgie réparatrice. “Bien quece soit l'ensemble des implants “made in France”qui a perdu son aura au niveau mondial, nous avonsréussi, dans cette tourmente, à rassurer nos clientseuropéens, explique Patrick Gaude, pharmacien, Di-

recteur d'Eurosilicone. Mais plus qu'une professionqui a été montrée du doigt, c'est la qualité des sys-tèmes publics européens de contrôle sanitaire quiont subi l'opprobre”. Aussi opportunistes que peufair-play, les deux concurrents américains ont sautésur l'occasion pour enfoncer le clou.

“Nous avons ainsi perdu des parts de marché auBrésil compensées par une meilleure pénétration dumarché français où nos ventes ont doublé sur 3exercices pour atteindre 1,45 M€”, assure PatriciaGrouillet, Directrice Administrative et Financière.

IMAGE DE QUALITÉ

Ce travail de fond sur l'image de qualité des produitseuropéens a porté ses fruits. “Des concurrents asia-tiques, pourtant deux fois moins chers, n'arrivent pasà convaincre nos clientes à travers le monde qui exi-gent le maximum de sécurité”, se réjouit PatrickGaude. Global Aesthétic, troisième opérateur mon-dial du secteur, avec ses deux autres usinesNagor/Biosil au Royaume-uni aux produits simi-laires, maintient sa position mondiale. Le groupedont le siège est basé à Dublin a nommé en février2013 une nouvelle présidente : Ayse Kocak. Son ob-jectif : investir encore dans la puissance commer-ciale, un choix stratégique dans un marché trèsconcurrencé qui doit se relever d'une récession etd’un scandale sanitaire. La vie d’exportateur est pas-sionnante mais elle est loin d'être un long fleuvetranquille.

Industriel, spécialiste de la fabrication de prothèses mammaires, l'aptésien Eurosili-cone exporte l'essentiel de sa production à travers le monde. Il poursuit la restructura-tion de ses forces de ventes pour renforcer ses positions sur un marché très concurrencé.

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La vie d’exportateur est passionnante mais elle est loin d'être un long fleuve tranquille.

EUROSILICONE93 % À L'EXPORT !

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“L'avenir, c'est le tourisme et l'agriculture de qua-lité”, assure Gaby Bezert, Maire de Venasque. L'agri-culture de qualité, le village l'entretient notammentavec sa cerise qui fait référence depuis des décen-nies sur les meilleures tables de France. Quant autourisme, cette commune de 1 180 habitants a su legérer. “Nous fûmes parmi les premiers en 1967 àcréer un plan sommaired'urbanisme”, insiste GabyBezert. Résultat : le villagene compte que 240 mai-sons secondaires. CécileLeroy qui a repris la seuleet ancienne auberge, pos-sède une vision très précise de la qualité touristiquepour son village, qu'elle a mise en pratique dans sonétablissement. Ouvert quasiment toute l'année, ilabrite dans un dédale de pièces en vieilles pierres,un salon de thé, une boutique de décoration et enhauteur, quatre suites. “Venasque doit maintenir lecap pour rester une destination de qualité avec desprestations très différenciées par rapport à ce qui sefait sur les sites touristiques de masse qui offrentpeu ou prou des produits standardisés. Notre villagedoit poursuivre l'implantation de boutiques de déco-ration, de galeries d'art, d'ateliers d'artistes, d'arti-sans d'art”. Le village compte aussi deux restaurantset un hôtel. Ces derniers temps, l’été, un marchéanime les rues du village les vendredis soir. De nom-breux agriculteurs y participent par la vente directede leurs produits. L'hiver, la rue principale accueilleun marché de noël.

CHAMBRES D'HÔTES

Le moteur économique du village, moins visible,reste l'hébergement. Partout, il offre des chambresd'hôtes (5 chambres maximum) qui sont venues sesubstituer progressivement aux gîtes. L'office detourisme compte pas moins de 80 adhérents. Gaby

Bezert n'en oublie pas pour autant de diversifier sonéconomie. La commune avec la Cove (Commu-nauté d'agglomération) a développé, au pied du vil-lage, la zone d'activité Belle Croix. Elle accueilledéjà 9 entreprises telles un éditeur de logiciels degestion (Api Comtat), un équipementier automobile(Intek France), un constructeur de hangars avec ou

sans toiture photovol-taïque, des artisans...“Comme pour toutes leszones d'activités du Com-tat Venaissin, nous inci-tons les entrepreneurs àse constituer en associa-

tion pour tisser les liens entre eux et pour parlerd'une même voix aux élus, insiste Pierre Vincent,qui vient de laisser la présidence de Carpensud. LaCCI met à leur disposition une “boite à outils” pourleur simplifier la tâche”.

DÉVELOPPEMENT MESURÉ DE L'HABITAT

Pour assurer une activité commerçante toute l'année,la commune a racheté une épicerie en 1981 ainsiqu'une boulangerie qu'elle a concédée à des profes-sionnels mais aussi un bureau de poste qu'elle gère endirect. La ville assure la garde des 55 enfants de l'écolede 7 heures à 18 heures 30. Elle compte, avec la Cove,construire une bibliothèque publique. Gaby Bezert neveut pas pour autant figer son village comme une cartepostale. “Nous poursuivons le développement immo-bilier à un rythme de 10 à 15 permis de construire paran depuis plus d'une décennie. Il ne s'agit pas de créa-tions nouvelles mais d'une augmentation du coefficientd'occupation des sols qui permet la densification del'habitat existant”. Tout en évitant le mitage urbain deson paysage, la commune renforce ses capacités delogements et d'hébergements sous l’œil attentif del'Architecte des Bâtiments de France.

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Il est des villages comme Venasque bénis du ciel par la beauté de leur patrimoine bâtiet de leurs paysages. Reste à conserver le bon équilibre pour leur assurer un avenir du-rable à l'abri d'une promotion immobilière effrénée et d'un tourisme de masse subi. Cevillage des Monts de Vaucluse a trouvé son identité. TO

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VILLAGE DE VENASQUEBEAUTÉ ET AVENIR

L'avenir, c'est le tourisme & l'agriculture de qualité

Gaby Bezert, Maire de Venasque

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Gaby Bezert

Cécile Leroy

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Né dans le Vaucluse comme KP1 (ex PPB), leader eu-ropéen de la poutrelle en béton préfabriquée, Isoltoppoursuit sa croissance avec un produit qui répond à plu-sieurs exigences du BTP. Sa poutrelle réalisée en métalet en polystyrène affiche sur la balance le poids plumede 4 kg du mètre. Elle répond à un souci des construc-teurs de bâtiments économes en énergie, qui est desupprimer les ponts thermiques. Son poids allègeconsidérablement la facture de transport et permet desexpéditions lointaines comme récemment au CongoBrazzaville. Cette légèreté facilite la tâche des maçonsquand une poutre en béton classique atteint entre 18 kget 32 kg du mètre. Fort des premiers succès commer-ciaux, Isoltop compte installer une agence commercialesur l'axe Paris-Normandie où son produit reste encoremal connu. Le développement dans le reste de la Franceest assuré depuis Entraigues par François Rousseau,Directeur Commercial de cette entreprise familialecréée par son beau-père, Patrice Riberolles, le PDG.

ISOLANT ET LÉGER

Techniquement, l'élément de construction comprendun profilé en tôle galvanisé, profilé en U fermé dans le-quel une machine vient couler une mousse polyuré-thane. Le polymère solidarise un ferraillage en Warrenavec le profilé. Ensuite, le maçon installe des entrevousspécifiques en polystyrène ou en bois agglomérés entreles poutres. Il suffit de poser un treillis métallique à platet de couler du béton pour que le radier soit terminé.L'ensemble se transforme en béton armé. Le mur por-teur ne connaît de contact qu'avec des éléments peuconducteurs thermiquement. “Notre produit répond àla norme RT 2020 des immeubles à énergie passive”,assure François Rousseau.

INVENTÉ DANS LE GRAND AVIGNON

Le procédé fut créé par PSI, spécialiste de la découpede plaques de plâtres de Villeneuve-lès-Avignon et di-rigé par un certain André Joannes, un génial ingénieurdes Ponts aujourd'hui disparu. Patrice Riberolles qui di-rige le cabinet d'études CCR en bâtiment à Pernes-les-Fontaines, rachète en 2006 l'exclusivité du brevetdéposé trois ans plus tôt. Rapidement, l'entreprise ren-table dès le deuxième exercice, doit se doter d'un outilindustriel et débute sa production sur la zone du Plan àEntraigues sur la Sorgue. Elle bénéficie d'apports finan-ciers d'Evolem, une société de capital risque lyonnaiseet d'Oséo pour lui permettre de construire un bâtimentindustriel à énergie positive. Celui-ci, entièrement isolé,peut assurer une température constante de 20°C dansl'atelier qui coule les polymères. L'immeuble, opéra-tionnel depuis le 1er janvier 2010, régule sa températuregrâce à la géothermie. Les panneaux solaires en toitureproduisent 20 000 kwh par an quand l'entreprise n'en

Une entreprise familiale d'Entraigues sur la Sorgue exploite avec succès le brevetd'une poutrelle de construction pour le bâtiment. Ce nouveau produit “made in Vau-cluse” assure une grande inertie thermique et sa légèreté facilite sa pose et réduitles frais de transport. Isoltop prend aujourd'hui sa dimension nationale. En atten-dant la suite...

ISOLTOP UNE POUTRELLE RÉVOLUTIONNAIRE

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consomme que 6 000 kwh. De sa chaîne de fabricationréalisée par ERM (Carpentras) sortent 200 000 m depoutrelles par an pour une capacité de production deplus du double.

DÉVELOPPER LE MARCHÉ

Aujourd'hui, Isoltop trouve essentiellement sa clientèleen France, en Belgique et en Suisse pour la constructionde maisons individuelles ou la réalisation de petit locauxpublics (extension de l'hôpital d'Orange et de l'Ehpad del'Isle-sur-la-Sorgue) ou encore la rénovation d'ancien.Pour développer cette entreprise qui a réalisé 2,2 M€de chiffre d'affaires en 2012, François Rousseau doit enpermanence prendre son bâton de pèlerin. Il lui est dif-ficile de convaincre d'utiliser un nouvel élémentconstructif dans un secteur d'activité très traditionalistedans ses méthodes de travail. Mais à chaque conver-sion, il gagne un client durable qui sera respectueux dudéveloppement durable.

NOTRE POUTRELLE RÉPOND À UN SOUCI DES CONSTRUCTEURS DE

BÂTIMENTS ÉCONOMES EN ÉNERGIE PATRICE RIBEROLLES

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Le coup est rude pour cette entreprise de service. Ellerencontre d’importants problèmes de trésorerie. Sesprojets de développement, garants de sa pérennité,sont remis en cause. Même cauchemar pour ce pa-tron qui vient d'apprendre que sa banque lui suppri-mait ses encours. Ou cette autre société qui voit sonfournisseur refuser de le livrer pour retard de paie-ment. Ces chefs d'entreprise se trouvent désemparéset ne savent pas à qui s’adresser.

AVANT QU'IL NE SOIT TROP TARD

Pour répondre à ce drame, la CCI a créé la Cellule d'ac-compagnement des entreprises. Depuis plusieurs an-

nées, elle reçoit gratuitement et en toute confidentialitéles chefs d'entreprises en difficultés. “Notre rôle eststratégique et peut permettre aux entrepreneurs de re-monter la pente”, explique François Mariani, à l’originede la création de cette cellule d’accompagnement. Plu-sieurs structures répondent à ce besoin. Le pôle de pré-vention du Tribunal de Commerce accueille égalementles entrepreneurs gratuitement et en toute confidentia-lité. Le service de la Médiation du crédit, mis en placepar l'Etat et géré par la Banque de France, met égale-ment tout en œuvre pour apporter des solutionsconcrètes quand les relations avec les partenaires ban-caires deviennent difficiles. Les trois entités travaillentensemble afin de tout faire pour sortir l'entreprise del'ornière. La CCI a également signé un accord avec leBarreau de Carpentras qui fixe les tarifs d'une conven-tion d'honoraires (250 € pour 4 heures) pour les entre-prises en difficultés. Une démarche similaire est encours avec celui d'Avignon.

NÉCESSAIRE BOL D'AIR

Depuis sa création, la Cellule d'accompagnement desentreprises a traité près de 400 dossiers comme celuide cette entreprise de production victime d'un incendie.Le temps de toucher les assurances, la période légale

“Demain, ça ira mieux. Les difficultés sont passagères. Je ne veux pas que l'on sacheque ça va mal...”. Combien de chefs d'entreprise n'ont pas essayé de s'auto-convaincreavec ces arguments ? Mais à trop attendre, le verdict risque d'être encore plus brutal.Heureusement, en Vaucluse, l'ensemble des partenaires du monde de l'entreprise tra-vaillent de concert et en toute confidentialité pour prévenir le pire.

ACCOMPAGNEMENT DES ENTREPRISESFACE À LA CRISE

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Cellule d’accompagnement des entreprises et Tiersde confiance de la Médiation du Crédit :

ANNE-VALÉRIE RAMAT

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INFO CCI

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d'indemnisation du dispositif du chômage techniqueétait terminée. Sans une intervention de la Cellule, elleaurait disparu. Ce service de la CCI a également accom-pagné cet autre patron, victime d'un accident du travailpuis atteint d'une grave maladie, qui a dû réduire sonactivité brutalement. Par contre, les organismes de re-couvrement des charges sociales lui demandaient dessommes importantes en rapport avec ses revenus pas-sés. La Cellule rencontre aussi des entreprises en pleinecroissance qui risquent la faillite par manque de liqui-dité. Ou d'autres du secteur du BTP, en pleine santé, quine peuvent répondre à des appels d'offre par manquede fonds propres pour financer les systèmes de cau-tionnement exigés par les donneurs d'ordres.

FRAPPER AUX BONNES PORTES

Pour Anne-Valérie Ramat, Responsable de la Cellule,juriste, analyste financier et qui a signé personnellementla charte déontologique de Tiers de Confiance, la pre-mière démarche est de mettre tout à plat pour clari-fier les causes des difficultés : sont-ellesconjoncturelles ou structurelles ? Ensuite, elle ac-compagne le chef d'entreprise dans le choix de lasolution adoptée ensemble. Ce peut être la re-cherche de financement, le choix d'un mandatairead hoc qui va négocier avec la banque et les fournis-seurs ou la mise en relation avec les services publics

et parapublics. Le réseau Elise, géré par la Préfec-ture, met tous les services de l’État en relation pouraider à trouver une solution. La Cochef, la Commis-sion des Chefs des services financiers et des orga-nismes de Sécurité sociale (fisc, Urssaf, RSI,Douanes...) va essayer de trouver une solution glo-bale aux difficultés de paiement de l'entreprise parun échelonnement de ses dettes fiscales et sociales.“Depuis la crise de 2008, nous constatons une véri-table prise de conscience des services de l’État (Di-reccte, DDFIP...) et des organismes de recouvrement(Urssaf, RSI...) pour aider les entreprises à s'en sortiren cas de difficultés” assure Anne-Valérie Ramat.Une des causes essentielles des difficultés reste lemanque de fonds propres qui ne permet pas à l'en-treprise d'affronter la première tempête. Dans lapratique, un tiers des entreprises disparaissent, untiers survit à la tourmente avec une rémission plusou moins longue”. Mais ce qui la satisfait le plus,c'est qu'un dernier tiers repart de plus belle aprèscette mauvaise passe grâce à la remise en cause decertains de leurs fondamentaux. Alors, pourquoi at-tendre qu'il soit trop tard ?

NOTRE RÔLE EST STRATÉGIQUE ET PEUT PERMETTREAUX ENTREPRENEURS DE REMONTER LA PENTEFRANÇOIS MARIANI

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Aborder des enjeux stratégiques, approfondir desthèmes de réflexion, partager ses expériences, amé-liorer sa lisibilité sur le web et sa présence sur le ter-rain, dématérialiser certaines tâches... Voici desquestions que se posent beaucoup de dirigeantsd'entreprise dans leur gestion de tous les jours. Sices chantiers s'avèrent autant indispensables, pour-quoi sont-t-ils trop souvent remis à plus tard ? Pourrépondre à cette question, les élus de la CCI ont lancéune enquête l'an dernier. A cette étude, les entrepre-neurs ont répondu : “La formation oui, mais à condi-tion qu'elle soit de coutre durée”.

EFFICACITÉ RAPIDE

Premier constat : les dirigeants, souvent surbookés,souhaitent des modules courts. Ensuite, ils veulentmettre à profit ces moments rares où ils prennentdu temps pour y retrouver d'autres responsablesd'entreprise pour partager leurs expériences, leursquestionnements, leurs solutions. Le dirigeant estune personne très seule dans sa fonction. Touteconstruction de liens sociaux entre personnes qui secomprennent et s'entraident sera bénéfique pourl'entreprise. Enfin, autre enseignement de l'enquête,les plus jeunes dirigeants souhaitent des formationsqui n'empiètent pas (trop) sur leur vie privée. Pourrépondre à cette demande, la Formation Continuepropose des solutions adaptées. Tout d'abord, ilchoisit le cadre agréable de l’École Hôtelière d'Avi-gnon pour réunir les personnes intéressées par unbreak studieux. Ensuite, les premiers modules deformation se tiennent sur des périodes courtes quiconcilient au mieux la vie de l'entreprise et la vie pri-

vée. Enfin, la CCI porte une attention particulière auchoix des intervenants. Les dirigeants veulent repar-tir avec des réponses rapides et pratiques, tout enétant capables d'estimer leurs besoins de formationet de connaître les modules adaptés à leurs besoins.

La Chambre fait appel à des formateurs confirmés,sélectionnés sur leur expertise et leurs capacités àsynthétiser et à transmettre leurs connaissances surun sujet qui les passionne.

ACCUEIL PERSONNALISÉ

Côté financement, tous les modules proposés peu-vent faire l'objet d'une prise en charge. Pour connaî-tre les futurs modules conviviaux, la CCI a mis enplace un site spécifique (formationcontinue84.com).Pour ne pas perdre de temps, les managers y trou-vent un interlocuteur unique capable de définir unplan de formation sur mesure et de leur apporterdes réponses sur les modalités de prise en charge.Des formations réalisées dans le cadre d'un club in-formel de dirigeants qui partagent la même passionentrepreneuriale dans un environnement sympa-thique, prennent une toute autre dimension.

Pour diriger son entreprise tout en restant au fait des outils de performance, la CCIpropose des formations pour les chefs d'entreprise pressés, dans un cadre convivial.Ils se retrouvent ensemble sur des modules de courte durée, par thématique, avecdes formateurs expérimentés. Ces rencontres, véritables leviers de performance,sont d’autant plus efficaces et pertinentes qu'elles rassemblent des personnes auxattentes et aux besoins similaires.

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ENTREPRENEURSOPTEZ POUR UN LEVIER DE PERFORMANCE

La formation oui, mais à conditionqu'elle soit de coutre durée

FORMATION CONTINUE

CONTACT

FORMATION CONTINUE 04 86 55 92 00

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ÉTATS GÉNÉRAUX DU FONCIER

“Travaillez, prenez de la peine, c'est le fonds quimanque le moins”. La situation du foncier dans leVaucluse fait pâlir aujourd'hui cette maxime de Jeande La Fontaine tant les entreprises dynamiques detous secteurs peinent à trouver les m² nécessaires àleur croissance. Aujourd'hui, la gestion de l'espaceimpacte fortement les mécanismes de création, ri-chesse du département. Pour poser le problème ettenter d'apporter des solutions, les trois chambresconsulaires (CCI, Chambre de Métiers, Chambred'Agriculture) organisent ensemble une première lemardi 15 octobre : les “Etats généraux du foncier”.Autour de tables rondes organisées sur le campusde la CCI, tous les acteurs de l'aménagement de l'es-pace viendront apporter leur point de vue et leurs so-lutions, qu'ils soient décideurs publics, élus del'entreprise, économistes, techniciens... Le préfetconclura cette importante journée de travail.

PROBLÈME DE FOND

Avant les débats, plusieurs spécialistes mettront lesdifférentes problématiques à plat lors de plusieursconférences. Ils aborderont notamment les enjeuxpolitiques et leur corollaire juridique pour apporterun bon équilibre entre les différents besoins du fon-cier économique, qu'il soit industriel, commercial,agricole, touristique... tous porteurs de création derichesse. A cela s'ajoutent d'autres contraintes, lerespect des milieux naturels, de la beauté de nospaysages dans une des régions les plus touristiques,la prévention des risques d'incendie et d'inondation.Pourquoi les zones d'activités sont-elles si mal ai-mées ? Quel impact une offre foncière de qualité a-t-elle sur la richesse d'un territoire ? Commentoptimiser les friches industrielles et commercialeslaissées par les mutations économiques ? Ces ques-tions une fois traitées, des élus viendront apporterdes témoignages, notamment par la présentationd'exemples de nouveaux espaces comme la création

de la Cité du Végétal à Valréas ou la transformationen profondeur de l'historique Marché Gare de Car-pentras. Le Conseil Général développera sa politiquede requalification des zones d'activités quand leConseil Régional interviendra sur les missions del'Établissement Public Foncier Provence-Alpes-Côted'Azur et le développement du pôle aéronautiquePégase sur Avignon-Caumont.

TOUS AUTOUR DE LA TABLE

Après cette approche qualitative et prospective, lesprincipaux acteurs, représentants d'univers profes-sionnels différents, développeront leurs propositionspour traiter ce mal vauclusien. Une table ronde réu-nira pour la première fois les présidents de la CCI,de la Chambre d'Agriculture, de la Chambre de Mé-tiers et de l'Artisanat, du Conseil Général, duschéma de cohérence territorial du pays de Vaisonet du Ventoux, de l'agence d'urbanisme Rhône Avi-gnon Ventoux mais aussi de l'agence de développe-ment économique (Vaucluse développement) quivoient tant de candidats à l'implantation délaisser leVaucluse par manque de foncier. Travaillons, pre-nons de la peine, pour que le fond manque le moinsdans le Vaucluse.

Nécessaire à l'industrie, au commerce, à l'agriculture comme au tourisme, le foncieréconomique vauclusien très convoité fait l'objet de sollicitations parfois divergentes.Pour constater ensemble la situation puis clarifier les enjeux nécessaires à l'émer-gence d'une stratégie partagée des élus, les trois chambres consulaires organisentensemble les États généraux du foncier. Cette manifestation est une première quiréunit tous les décideurs autour d'une même table.

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FOSCCIINFOS CCI

CÉCILE HELLE ET BERNARD CHAUSSEGROSAU CLUB DE L'ECONOMIE DE LA PROVENCEPartenaire du quotidien La Provence au sein du Clubde l’Economie, la CCI de Vaucluse a accueilli le ren-dez-vous du 26 septembre dans l’amphithéâtre duCampus des Fenaisons, avec Cécile Helle et BernardChaussegros comme invités de marque. Les deuxcandidats aux élections municipales d’Avignon se sontexprimés sur leurs programmes économiques et enparticulier sur leurs visions du devenir de la zone in-dustrielle de Courtine. Quels types de projets pourpermettre au développement de Courtine de passerà la vitesse supérieure ? Comment faire de Courtineune locomotive ambitieuse pour le Grand Avignon ?Particulièrement attentif aux propositions de CécileHelle et de Bernard Chaussegros, François Marianis’est réjoui d’un débat placé sous le signe de l’écono-mie et accueilli sur le campus de la CCI.

"MA BOÎTE" : L'ENTREPRISE À L'HONNEURSUR FRANCE BLEU VAUCLUSEEn partenariat avec la CCI, France Bleu Vaucluse lancesur sa grille de rentrée une nouvelle émission consacréeaux entreprises vauclusiennes. Du lundi au vendredi à17h45, « Ma boîte » dresse le portrait de l’une d’elles etmet en lumière les expertises dispensées par la CCIdans des champs aussi variés que la création ou latransmission d’entreprises, l’accompagnement à l’ex-port, la responsabilité sociale et environnementale…

MIEUX SE REPÉRER DANS LA JUNGLEDES PRATIQUES E-TOURISME !

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FORUM EMPLOI > INDUSTRIEEn collaboration avec Pôle emploi, l’APEC, avec le sou-tien de la DIRECCTE et en partenariat avec l’UIMM, laFRIAA et l’UPV, la CCI de Vaucluse a organisé unForum Emploi spécifique aux métiers de l'Industriejeudi 26 septembre. Spécifique car le secteur industrielpeine souvent à recruter alors même qu’il se porte plu-tôt bien au niveau régional (3% de progression du chif-fres d’affaires) et y maintient mieux ses embauchesqu’au niveau national. A destination des industriels, lamatinée s’est déclinée en conférences autour de l’em-ploi et des dispositifs incitatifs au recrutement (emploisd’avenir, contrat de génération). L’après-midi a étéconsacrée aux rencontres individuelles entre deman-deurs d’emploi et PMI qui recrutent, rencontres orga-nisées sur la base des besoins exprimés par lesentreprises industrielles et la sélection de profils cor-respondants par Pôle Emploi.

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450 ÉLÈVES MIS À L’HONNEUR !

Vendredi 13 septembre, c’était le grand jour pour les dernières promotions de nos apprentis et étudiants, avec la cé-rémonie de Remise des Diplômes. Dans les jardins du Campus, c’est avec fierté que François Mariani, les élus consu-laires et l’ensemble des équipes pédagogiques ont accueilli les jeunes diplômés !

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Votre entreprise sur le devant de la scène !

Le mécénat à l’Opéra Grand Avignon s’adresse aux entreprises à la recherche d’opportunités de communication prestigieuses et désireuses d’aider la structure culturelle à mener à bien ses missions essentielles : une politique artistique d’excellence, l’ouverture et l’accessibilité à tous et, un rayonnement régional et national.

S’associer à l’Opéra Grand Avignon, c’est participer au développement durable de la culture à Avignon et à l’attractivité de sa région, en favorisant les synergies entre les acteurs économiques et culturels.

Les dispositions fiscales de la loi du 1er août 2003 relative au mécénat, permettent aux entreprises de bénéficier d’une réduction d’impôt sur les sociétés de 60% du montant du don, dans la limite de 0,5% du chiffre d’affaires HT.

Choisissez parmi les 3 niveaux d’adhésion ! A chaque niveau d’adhésion correspond un volume précis d’avantages

- Donateur à partir de 1.500 euros (coût net après réduction fiscale : à partir de 600 euros)

- Bienfaiteur à partir de 5.000 euros (coût net après réduction fiscale : à partir de 2.000 euros)

- Grand Mécène à partir de 10.000 euros (coût net après réduction fiscale : à partir de 4.000 euros)

Renseignements : Arnaud LANEZ, responsable Mécénat Téléphone : 04.90.82.81.66 Courriel : [email protected]

Informations et Réservations sur www.operagrandavignon.fr / Suivez-nous sur OperaTheatreAvignon @OperaAvignon

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LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE VAUCLUSEEST FIÈRE D’ÊTRE AUX CÔTÉS DE 25 000 ENTREPRENEURS

QUI SE BATTENT CHAQUE JOUR POUR LEUR ENTREPRISE.

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