Dynamiques73

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L'actualité des entreprises

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dynamiques sept 201205 SERVICESPROFESSION EN PLEIN ESSOR

06 COMMERCELA RENAISSANCEDU CAFÉ DE LA PAIX

08 INDUSTRIEBORGHINO S’INSTALLESUR LE TECHNOPÔLEPEGASE

10 CRÉATIONLA CCI ACCOMPAGNEO’SPA

12 TERRITOIRESPAYS D’APT : RETROU-VER UNE DYNAMIQUEÉCONOMQUE

18 TOURISMETOURISME FLUVIAL

20 ÉQUIPEMENTSUN PÔLE DE DÉVELOP-PEMENT ÉCONOMIQUEÀ L’AÉROPORT

22 INTERNATIONALOENOLOGUE GLOBE-TROTTER

24 RSELES DÉCHETS NON DANGEREUX PASSÉS AU CRIBLE

26 BACK OFFICEVOTRE SALARIÉ À MOINDRE COÛT !

28 FORMATIONFORMATION CONTINUE :DES SOLUTIONS SUR MESURE

30 EXPERTSAGIR POUR L’ÉGALITÉPROFESSIONNELLE

32 INFOS CCIL’ACTUALITÉ DE VOTRE CCI

sommaire

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éditoLes entreprises forment la richesse de nos territoires, la CCI forme les créateurs de richesse !Dans les périodes difficiles, nous avons tendance, enFrance, à appeler la Providence au secours ! Et la Pro-vidence, en France, c’est l’Etat ! Sans doute un vieux ré-flexe jacobin… L’État a bel et bien un rôle à jouer, un rôlede facilitateur, d’accompagnement mais aussi de pro-tecteur. Mais, entendons-nous bien, en aucun l’Etat necrée la richesse !

Les richesses naissent des initiatives privées et doncdes entreprises, des PME – PMI ! Cela devrait être le ferment de toute action ;se le rappeler avant chaque prise de décision nous assurerait de favoriser ledéveloppement et le dynamisme de nos territoires. Alors, que doit faire l’État ?“Laisser faire ; laisser passer” ? Diriger ? Contraindre ? Réguler ? Protéger ?…L’Etat doit-il opposer les uns aux autres, les entreprises aux administrations,les dirigeants aux collaborateurs ? Un seul but doit animer les gouvernants -et même les dirigeants quels qu’ils soient – assurer le développement des ri-chesses de nos territoires pour que tous vivent mieux. C’est le sens du pro-grès, le sens de l’Histoire. L’entrepreneur est un homme - ou une femme -qui avant tout gère des femmes et des hommes ! C’est aussi une revendicationdes dirigeants de nos PME – PMI – Commerces de placer l’homme au cœurdu développement. Dans tous les débats ouverts en ce moment sur la scènemédiatique et dans les cercles de décideurs, nous devons le rappeler : l’en-trepreneur est un homme comme les autres mais qui vit le risque majeurpermanent ! À la Chambre de Commerce et d’Industrie de Vaucluse, établis-sement sous tutelle de l’Etat et dirigé par des entrepreneurs, nous avons uneconviction que l’homme ou la femme, collaborateur ou dirigeant, est le prin-cipal facteur du développement de l’Entreprise. C’est avec cette convictionque la CCI propose des formations pour tous, formation initiale, formationcontinue, formation pour les jeunes, pour les collaborateurs… mais aussi pourles chefs d’entreprise. La rentrée est l’occasion de penser à la formation desuns … et des autres.

Enfin, dans le contexte économique pénible que nous connaissons, il peut êtreutile que vous vous tourniez vers la CCI. Elle a des services à vous offrir !

François MarianiPrésident de la CCI de Vaucluse

73DYNAMIQUESle magazine de la CCI de VAUCLUSE

Directeur de la publication : François Mariani

Rédaction : Emmanuel Brugvin, Sylvie Valienne, service communication / Secrétariat de rédaction : service communication

Conception : service communication / Photos : Benjamin Rinaldi © benjaminrinaldi.com

Impression : De Rudder / Tirage : 21 000 exemplaires

CCI de Vaucluse / 46, cours Jean-Jaurès, BP 158 84008 Avignon Cedex 1 / Tél. : 04 90 14 87 00 /www.vaucluse.cci.fr

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Certains métiers connaissent une belle croissance. C'est le cas de celui d’or-thopédiste-orthésiste qui bénéficie d'une nouvelle formation dans le dépar-tement. Rencontre avec Franck Journet, un passionné par son métier.

PROFESSIONEN PLEIN ESSOR

Avec le vieillissement de la population et une meilleureprise en compte de leur bien-être, les français n'ont decesse de solliciter les orthopédistes-orthésistes. Cetteprofession réalise des semelles orthopédiques, desatèles, des corsets lombaires, des genouillères... Lemarché se partage avec les pharmacies qui elles aussi,délivrent des appareils réalisés en série ou sur mesure,et les podologues qui ne réalisent que des semelles or-thopédiques. Une étude de 2008 du Syndicat Nationalde l’Orthopédie Française révèle que 84% des profes-sionnels soulignent une augmentation du marché dansles années à venir et un besoin accru de formation. Deplus, de nombreux orthopédistes-orthésistes arrivent àl’âge de la retraite. Aujourd’hui le Certificat de TechnicienSupérieur (CTS) Orthopédie–Orthèse est détenu par unpeu plus de la moitié des professionnels alors qu’il estle diplôme recherché pour 75% des recrutements àvenir. Cette profession est salariée à 55% essentielle-ment dans des petites entreprises. Le cœur du secteurregroupe 4 000 personnes dont 2 200 orthopédistes quiexercent dans des cabinets et des magasins spécialisés.En outre 10 500 personnes diplômées d’un DU Ortho-pédie-Orthèse exercent dans des pharmacies. FranckJournet, orthopédiste-orthésiste, récemment installédans le tout nouveau Médipôle derrière le centre d'af-faires MC² réalisé par la CCI en zone franche, vit sonmétier avec passion.

“Elle s'adresse à des personnes qui n'ont pas peur d'af-fronter le handicap en conservant un regard clinique surla situation du patient. Pour s'installer en cabinet, il fautinvestir un minimum de 10 000 € en matériel, 50 000 €si l'on veut disposer d'outils de grande qualité. Ensuite,nous travaillons avec des matériaux très techniques.Une plaque de résine atteint 60 € et permet de réalisertout ou partie d'un appareil. J'éprouve un réel plaisir à

manier les résines, les plastiques, le métal, le tissu, lesmousses avec des techniques en constante évolution”.Face à l'engouement pour ce métier, la CCI a lancé en2009 sa première promotion pour former des orthopé-distes-orthésistes. Jusqu'alors, il n'existait d'écolesqu'en région parisienne, dans le Sud-Ouest et sur Lyon.Après les 12 élèves de la première promotion, la CCI aaccueilli sur son campus à Sud Formation Santé18 étu-diants pour l'année 2011-2012. Ils suivent une formationsur un an, possèdent un BAC plutôt à caractère scien-tifique ou une expérience commerciale et un boncontact avec le client. La seconde promotion a attiréégalement des personnes propriétaires d'un magasinde matériel médical, des pédicures-podologues, des er-gothérapeutes et des personnels de pharmacie qui veu-lent se diversifier dans le sur-mesure. Au programme :des connaissances médicales, notamment de l'appareillocomoteur, la réglementation, de la comptabilité, de lagestion, de la communication. La pratique se concentresur la fabrication des appareils sur mesure chargés decorriger une fonction déficiente, à compenser une in-capacité ou à accroître le rendement physiologique d'unorgane ou d'un membre.

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Franck Journet, orthopédiste-orthésiste

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UNE PROFESSION QUI APPORTE UN RÉEL CONFORT AUX GENS

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“Je suis passionné par le vin et les viticulteurs de la région”

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LA RENAISSANCE DU CAFÉ DE LA PAIX

La fermeture, depuis 1 an, du Café de la Paix sur le tourde ville de Valréas, face à la route d'Avignon, ne pouvaitpas durer pour Brice Lambeaux. Ce restaurateur de 34ans qui a fait ses preuves avec son épouse depuis l'âgede 19 ans dans son restaurant d'un village proche, vou-lait absolument sauver cet emblème de la vie de l'En-clave. Jugez plutôt : la façade, la toiture et les mouluresréalisées vers 1903-1906 sont classées. Ce lieu a vu dèsle tout début du XX° siècle les grands patrons du car-tonnage et les riches trufficulteurs s'y retrouver. Entrehommes, en cercle fermé, pendant des décennies, ilsont disserté sur l'avenir de l'Enclave et se sont divertis. Brice Lambeaux fait une proposition devant le Tribunalde Commerce et demande 60 000 € à son banquierpour financer 100% de l'acquisition du fonds. Fort deson expérience acquise dans son restaurant l'Auberge,ouvert toute l'année et reconnu pour son dynamisme, ilobtient son financement pour 7 ans. Il commence lestravaux de rafraîchissement, l'achat d'une belle mo-quette et développe son concept. “Je suis passionné parle vin et les viticulteurs de la région, explique-t-il. Quandj'ai un coup de cœur, j'agite tout mon réseau relationneldans la presse gastronomique et chez les chefs des

grandes tables deFrance pour faireconnaître leursvins. Le Café de laPaix me permetaujourd'hui demettre en avantmes vins préférés,surtout ceux del'Enclave“. “En-suite, je crois queValréas prendra levirage qu'ontréussi avec succèsNyons et Grignan,

celui du tourisme attaché à une identité forte, reprend-il. Ces villes réussissent à développer une réelle anima-tion. Le Café de la Paix, lieu emblématique de Valréas,peut participer à cette mouvance. J'y développe unecarte complémentaire aux restaurants existants avecune formule à 16 € et le choix entre 3 entrées et 3 plats.Dans cette ambiance de brasserie parisienne, je pro-pose avec mon chef une cuisine plutôt lyonnaise enhiver, provençale en été”. Tous deux commencent lajournée en regardant la météo sur leur tablette numé-rique. Elle indiquera si les casseroles accueilleront dela cuisine au beurre ou de l'huile d'olive. Ils comman-dent ensuite des produits frais. Attaché viscéralementau terroir, le Café de la Paix ouvert depuis le 1er février,n'a manqué aucun événement local important commela période de la truffe et celle de l'abattage du cochondans les fermes. Brice Lambeaux part avec un prévi-sionnel modeste de 170 000 € par an. L'établissementest ouvert tous les midis, les vendredis et samedis soiret fermé le dimanche. Pendant l'été, il sera ouvert tousles soirs de la semaine (sauf dimanche). Il a recruté 3jeunes, très attachés à leur métier et à l'Enclave. “ls ontaccepté des rémunérations modestes pour le démar-rage mais sont associés au développement de l'affaire”,souligne Brice Lambeaux. Depuis l'ouverture, les clientssont au rendez-vous, le midi voyant régulièrement unservice d'une trentaine de couverts.

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COMMERCE

La CCI est présente auprès des entreprises du HautVaucluse. Physiquement, tout d'abord avec une an-tenne sur Orange et des permanences organisées àVaison-la-Romaine, Valréas et Bollène. Un conseillerentreprise dédié à votre territoire est à votre dispositionafin de répondre à vos problématiques.

04 90 14 10 19

INFO CCI

Brice Lambeaux, jeune restaurateur, redonne ses lettres de noblesse à un des sym-boles de l'Enclave.

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Dans les ateliers de Borghino, à Saint-Rémy-de-Provence, tout sent le cuir, le savoir-faire haut degamme d'artisans d'art qui patiemment mettentleur expertise dans le garnissage et la couture desièges d'hélicoptères et d'avions d'affaires. La so-ciété, reprise par Lucas Labat (34 ans) et sonépouse Marion (33 ans), avignonnaise, comptes'installer sur Avignon dans des locaux mieux adap-tés, idéalement placés en bord de piste. Elle s'ins-crit dans le projet Pégase, un pôle de compétitivitérégional (Prides). Paca compte 35 000 salariés dansles activités aéronautiques. La Région compte créer10 000 emplois supplémentaires à moyen termedont 1 000 sur Avignon-Provence. La CCI, conces-sionnaire de la Région pour la gestion et le dévelop-pement de l'aéroport d'Avignon s'investit pour laréussite de Pégase sur la plate-forme avignon-naise. La Région réalise actuellement la construc-tion d'une pépinière hôtel d'entreprises qui seradesservie par un taxiway. À quelques mètres de là,Borghino construit ses futures installations. Le ter-rain de 5 600 m², mis à disposition de l'entreprisepar l'aéroport, accueillera un atelier de 1 000 m²dont 110 m² de bureaux, un parking privatif pour aé-ronefs de 1 600 m² et offre des capacités d'exten-sion pour les bâtiments. “Ce projet a débuté en mai2010 quand j'ai rencontré à Genève le Directeur del'Aéroport d'Avignon et son équipe à l'Ebace, le plusgrand salon professionnel de l'aviation d'affaires en

Europe, ex-plique LucasLabat. Ils nousont convaincude l'intérêt des'installer surce site en bordde piste quipossède den o m b r e u xatouts. Ilsnous ont ac-compagnés

dans toutes les démarches administratives et fon-cières. Nous serons voisins des entreprises de lapépinière, de spécialistes de la maintenance aéro-nautique, de hangars neufs disponibles pour lesavions de nos clients sur un site proche d'Eurocop-ter par l'autoroute. Avignon possède des atouts : laProvence et la Côte d'Azur accueillent beaucoupd'aviation d'affaires”. Lucas et Marion Labat ont re-pris cette entreprise familiale créée en 1981 à Saint-Rémy-de-Provence par Jean-Claude Borghino.D'origine italienne, cet orfèvre de la réalisation deselles de cheval et de restauration de sièges auto-mobile en cuir s'était installé dans la région car ilétait marié à une Saint-Rémoise. Son savoir-faireintéressa Dassault sur Istres puis Eurocopter surMarignane qui lui confièrent la réalisation dessièges pour leurs productions VIP.

Le savoir-faire artisanal au service d'un secteur in-dustriel très exigeant où la livraison en retard estinterdite vue les sommes en jeu. Jean-Claude Bor-ghino meurt subitement à 54 ans en 2004. LucasLabat qui travaillait en France et aux États-Unisdans les services financiers de LVMH et MarionLabat, collaboratrice dans une salle de marché, dé-cident de revenir dans la région et reprennent l'en-treprise en 2009. “Je suis passionné par lesavoir-faire français haut de gamme”, explique cetancien cadre du leader du luxe. L'entreprise redé-marre, atteint 900 000 € de chiffre d'affaires avec15 salariés en 2011 contre 700 000 € en 2010 et2009. Elle réalise aujourd'hui 90% de son chiffred'affaires avec Eurocopter mais n'a de cesse de di-versifier ses prestations, notamment en équipantles Falcon de Dassault. Dans ses grands atelierstout neufs, ils comptent bien diversifier leur clien-tèle et développer de nouveaux métiers d'habillaged'intérieur toujours de haut vol.

BORGHINO S’INSTALLE SUR LE TECHNOPÔLE PÉGASE

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Borghino, spécialiste de la sellerie haut de gamme pour avions d'affaires et hélicoptères,s'installe mi-août sur le technopôle Pégase, en bordure de la piste de l'aéroport. Elle est lapremière entreprise à opter pour le pôle de compétitivité Pégase sur Avignon.

Constructeurs aéronautiques, équipe-mentiers, exploitants d’aéronefs, intégra-teurs... Vous souhaitez construire sur letechnopôle Pégase ou intégrer son hôteld’entreprises ?

04 90 81 51 84

INFO CCI

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SES ATOUTS : LA QUALITÉ, LA RÉACTIVITÉ ET LA PROXIMITÉ

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Je suis passionné par le savoir-faire français

haut de gamme Lucas Labat

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Avec mon business plan ainsi conçu, toutes les banques que j'ai rencontrées étaient prêtes à me f inancerEdwige Lesut, O’spa

VOTRE BUSINESS-PLANAVEC LA CCI

La CCI vous apporte conseils et aide pour la création devotre entreprise. La Maison de l'Entrepreneur, créée àson initative en 2009, regroupe en un lieu unique à Avi-gnon 13 structures de conseil qui interviennent auprèsdu créateur/repreneur d'entreprise, de l'étude de marchéà la mise en place de projet d'entreprise.

0811 560 200

INFO CCI

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“Créer mon centre de bien-être et de remise en formeO'Spa à l'Isle-sur-la-Sorgue est pour moi un projet devie que je nourrissais depuis longtemps, explique Ed-wige Lesut. Mais créer une entreprise, c'est commeconstruire une maison, il faut partir avec de bonnes fon-dations. Je les ai construites grâce aux services de laCCIT”. “Pour permettre de bâtir son projet dans la plusgrande sérénité possible en l’aidant dans ses dé-marches administratives, la CCI a mis en place touteune batterie d'outils pour prévenir le futur chef d’entre-prise des embûches et l’informer des opportunités quivont aujourd'hui jusqu'à l'accompagnement personna-lisé, explique Sylvie Inzirillo, élue de la CCI. La Maisonde l'Entrepreneur à Avignon concentre 14 structuresd'accompagnement. La CCI y propose de très nombreuxservices, notamment pour les porteurs de projets ; toutd'abord un accompagnement collectif avec les “Mardisde la Création” et les “Matinales de la transmission-création”.

ACCOMPAGNEMENT PERSONNALISÉ

Après un premier entretien avec un économiste de laChambre, il construit son projet”. Cette démarche va luipermettre d'objectiver avec la plus grande précisionpossible la gestion future de sa société. “Rien de plusrassurant pour un chef d'entreprise que d'évoluer sanscadre rationnel, prévisible, traduit en chiffres”, assureEdwige Lesut. “Première phase, le porteur de projet tra-vaille avec le consultant de la CCI sur une liste exhaus-tive de questions incontournables pour définirclairement le positionnement de son entreprise dansson environnement, reprend Sylvie Inzirillo. Après cet in-traitable passage au crible du projet, ils abordent en-semble le plan de financement, un compte de résultatprévisionnel et un plan de trésorerie prévisionnel. Leconsultant n'intervient qu'en soutien car c'est au chefd'entreprise de bien maîtriser seul toutes les facettesde sa gestion future pour la défendre, notamment, de-vant les financeurs. Une fois que le créateur ou repre-neur aura intégré toutes ces composantes, il pourraestimer avec la plus grande justesse ses coûts fixes,

ses coûts variables, ses recettes et ses dépenses, jouraprès jour, semaine à après semaine, sur trois ans. Ildotera suffisamment son entreprise en capital pourqu'elle puisse faire face en toute sérénité à seséchéances en toute quiétude”. “Avec mon business planainsi conçu, toutes les banques que j'ai rencontréesétaient prêtes à me financer”, souligne Edwige Lesutqui précise que depuis l'ouverture de son activité en oc-tobre 2011, ses résultats sont conformes à ses prévi-sions. Elle vise les 160 000 € de chiffres d'affaires, lapremière année, avec 3 salariés. D'autres créateurs-re-preneurs, riches de ces renseignements précis, pour-ront en toute connaissance de cause, reconsidérer leurprojet et éviter une fin hasardeuse probable, souventvécue comme un drame personnel. Si tous les accom-pagnements de la CCI sont gratuits, l'aide à la construc-tion personnalisée du projet impose une petiteparticipation qui sera le prix d'une grande sérénité.

LA CCIACCOMPAGNE O’SPACréer ou reprendre une entreprise reste une des belles aventures humaines. Mais avant de s'y lancer,la Maison de l'Entrepreneur offre une série de prestations complètes pour réussir son projet. La der-nière d'entre-elles, un accompagnement personnalisé pour positionner son projet par rapport à sonenvironnement et réaliser son business plan.

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création

La CCI a mis en place toute une batterie d'outils pour prévenir le futur chef d’entreprise

Sylvie InzirilloMembre du bureau de la CCI de Vaucluse

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“Nous constatons une forte croissance depuis l'an der-nier de création de projets viables de TPE dans les mé-tiers traditionnels du commerce et de l'artisanat”,explique Geneviève Bachelot Directrice de la Plate-forme d'Initiative Locale Luberon Albion Initiative prési-dée par Yves Rey. À 55 ans, Franck Gardier, fait partiede ces entrepreneurs enthousiastes qui croit au Paysd'Apt. Il a décidé de démissionner de son poste de fonc-tionnaire de l’Éducation Nationale comme technicien delaboratoire pour reprendre une épicerie de proximité àViens. L'établissement était fermé depuis le 25 décem-bre. Il le réouvre, sous son enseigne, Le panier du Lu-

beron, 120 m² de surface de vente. Sa formule : “Je metsavant tout en avant les produits locaux et je multiplie lesservices aux habitants”, explique-t-il. Il gère gratuite-ment le stock de 400 DVD de l'association locale de ci-néphiles, développe les photos numériques, livregratuitement entre midi et 14 heures, loue les servicesde sa photocopieuse et de son fax et fait même office dedrive pour les commandes passés par mail, fax ou cour-rier. “Quant à l'alimentaire, le vin vient du Pays d'Apt, lesfruits et légumes de saison, des alentours tout commeles fromages de chèvre frais des plateaux avoisinants,la charcuterie d'un professionnel local et la tapenade

RETROUVER UNE DYNAMIQUE ÉCONOMIQUE

Il est bien révolu le temps où le pays d'Apt affichait sa place de capitale mon-diale du fruit confit. Cette partie du Vaucluse enclavée et particulièrementappréciée pour ses paysages magnifiques conserve de belles pépites indus-trielles comme Eurosilicone, Progress, Blachère, Delta plus... À côté de cesgrands comptes, plusieurs entrepreneurs lancent des TPE qui enrichissentle tissu économique de proximité.

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pays d’APT

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vient de Nyons”. Pour l’épicerie, il s'appuie sur le réseaude proximité Proxi. Franck Gardier part sur un prévision-nel de 262 000 €. “Pour réaliser mon projet, j'ai reçubeaucoup de soutiens, reconnaît-il. Celui de LuberonAlbion Initiative, celui du Maire de Viens et des habitants.Un ATE de la CCIT, Thibault Cornu, est venu visiter meslocaux pour m'accompagner sur la conformité en termed’établissement recevant du public (ERP) et des per-sonnes à mobilité réduite (PMR). Cette relation a ététrès bénéfique quand je fus confronté à des problèmesadministratifs. L'ATE a joué un rôle de facilitateur”. Vau-clusien et restaurateur depuis 20 ans, amoureux de sonVaucluse natal, Olivier Grégoire a répondu au projet dela mairie de Saint-Pantaléon d'ouvrir un lieu de vie dansune bâtisse qu'elle a rénovée. “Il n'y avait plus de lieude vie où se retrouver dans ce village de 200 habitants”,explique-t-il. La mairie met à sa disposition un café-restaurant de 70 m² et une terrasse de 60 m². Il bénéficiedu soutien de Luberon Albion Initiative. “J'ai investi4 000 € en décoration. J'ai installé un rayon d'épiceriede première nécessité. Je cuisine devant les clients etcette formule est un succès. Depuis mon ouverture enavril, je sers bien au-delà des 15 repas par jour néces-saires pour assurer mon point mort. Je réalise l'été dessalades et des grillades avec des produits frais locaux.

Jean-Louis BonziVice-Président de la CCIRelancer la dynamiqueéconomique

Jusqu'alors, la CCIT n'était présente dans lePays d’Apt qu'au travers de ses élus. Nousavons voulu renforcer cette présence pourqu'elle dispose, comme sur Orange, Ca-vaillon ou Carpentras d'un ATE (AssistantTechnique à l'Entreprise) permanent. Nousbénéficions du soutien du sous-préfet quinous met un bureau à disposition. Le terri-toire d'Apt possède des atouts mais aussi desinconvénients. Ses atouts, quelques pépitescomme Eurosilicone, Progress, Blachère,Delta plus, Matthieu Lustrerie ont su en tirerpartie. Mais c'est aussi un territoire excen-tré, qui souffre, où la présence de la CCIT estnécessaire. La Chambre offre tout d'abordune très vaste palette de services, parfoismal connus. Rien ne vaut une relation di-recte avec un spécialiste qui écoute les be-soins des entreprises, les analyse puisoriente l'entrepreneur vers le service appro-prié de la CCIT. La présence d'un ATE estégalement essentielle pour construire un ré-seau dynamique pour l'économie locale. Jeprends pour seul exemple l'expérience ré-cente de Cavaillon (voir Dynamiques n°72).La réunion de toutes les parties prenantesdu monde économique et des élus de la col-lectivité locale a permis d'organiser enamont l'accompagnement des entreprisesdans la lourde réfection du cours Gambetta.Sur le Pays d'Apt, nous mettons les moyenspour que cette dynamique se mette en place.

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Du reste, je n'ai pas de congélateur, sauf pour les gla-çons. L'hiver, je réaliserai des plats en sauce provençauxcomme me l’a appris ma grand-mère”. En mai, il obte-nait son prêt d'honneur. Gérard Langon vient d'inaugu-rer un golf à Villars. “Cette activité était inexistante entreSaumane et Manosque, explique ce natif d'Apt. Sur 7hectares mis à disposition pour 30 ans renouvelablespar la communauté de communes, il a crée un parcoursde 9 trous, sur les conseils de la Fédération Françaisede Golf, un practice et une boutique pour golfeurs (0490 71 33 48). Eric Pezière de l'entreprise Luberon TP aaménagé le green. Gérard Langon compte bientôt ouvrirun restaurant et un bar. “J’ai créé 5 à 6 emplois avecnotamment un professeur de golf, reprend-il. Nousdonnons des cours tous les jours”. Les aptésiens peu-vent perfectionner leur swing toute l'année. Dans lePays d'Apt, les entreprises de service de proximité n'ontde cesse de se développer.

ÉCOLABELDOMAINE DE LA COQUILLADE

Le Domaine de la Coquillade, Relais et Châteaux situé àGargas, vient d’obtenir l’Ecolabel européen. Le label cer-tifié par AFNOR récompense sa démarche environne-mentale innovante, et notamment ses actions en matièred’utilisation de sources d’énergies renouvelables, de ré-duction de la production de déchets, d’économiesd’énergie et d’eau et d’amélioration de l’environnementlocal. Accompagnée par la CCI de Vaucluse dans la cadrede l’opération régionale Itinéraire éco3, la Coquillade estle premier établissement touristique vauclusien déten-teur de l’écolabel européen.

Luttons contre la désertificationEntretien avec Jacques RigouardMembre Associé de la CCI

Pour lutter contre cette désertification duPays d'Apt, la CCI semble la seule à vouloirsoutenir activement ce territoire avec, depuiscette année, la mise en place d'un relais. Unlocal a été mis à disposition par la sous-pré-fecture qui nous soutient dans cette opéra-tion. Un conseiller y assure une permanencesur place pour permettre aux entreprises d'ac-céder à tous les services de la CCI. Nous avonsl'impression qu'Apt est abandonné par lespouvoirs publics. L’État n'a pas investi sur laRN 100 et l'a carrément abandonnée. L’Équi-pement et EDF ont fui la ville. L'hôpital risquede perdre sa chirurgie et sa maternité. L'ab-sence d'un pôle santé rendra encore plus dif-ficile l'attractivité de ce territoire pour lesinvestisseurs. L'arrêt depuis plusieurs annéesdu chantier de l'A51 jusqu'à Grenoble fait dupays d'Apt un finistère alors que la ville pour-rait être une étape importante du trafic Est-Ouest entre l'A9 et les Alpes. Les infra-structures se dégradent et les services judi-ciaires ont déserté la ville obligeant lesjusticiables à se déplacer sur Pertuis ou Avi-gnon. Il reste heureusement un système sco-laire qui fonctionne avec un lycée. Le ConseilGénéral, pour sa part, a redéployé son servicede bus pour desservir au mieux le Pays d'Aptà la gare TGV. Sur le plan économique, lesmétiers traditionnels liés à l'agriculture et à latransformation du fruit stagnent ou péricli-tent. Les commerces de proximité ne cessentde fermer. Heureusement, le bâtiment fonc-tionne encore, mais c'est essentiellementgrâce aux investissements d'une clientèleétrangère attirée par le Luberon. Il est tempsde relancer ce territoire. Je salue l'implicationcommune de la CCI et de la sous-préfecturedans cette démarche. Nous comptons égale-ment sur la Mairie d'Apt et la Communautéde Communes pour nous installer plusconfortablement au cœur des zones indus-trielles afin de rendre à l'ensemble des entre-prises de ce territoire les services qu'elles sonten droit d'attendre de notre CCI.

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BRÈVES

PAYS CAVARE ET DES SORGUES

Deux associations d'entrepreneurs, “Cavaillon En-treprendre” et “Cavaillon Action Commerce” créent“Les Rendez-vous Malins de Cavaillon en Luberon”pour dynamiser l'activité du centre ville. Chaquepremier samedi du mois, cette nouvelle structurecommune organise toute une série d'activités : in-citation des magasins à ouvrir de 9 heures à 20heures non-stop, bonnes affaires, animations dansles rues par les associations culturelles et sportives.L'opération est financée par des dons volontairesdes entrepreneurs locaux, et la ville apporte desmoyens techniques et humains. La première édition,le 7 juillet, a permis de relancer l'ancestrale fête dumelon, et chaque semestre, un tirage au sort per-mettra de gagner un voyage ou une voiture de sonchoix (www.cavaillonmalin.fr).

HAUT VAUCLUSE

Les entreprises du Haut Vaucluse peuvent être re-çues par la CCI, présente à Orange et via des per-manences sur Vaison-la-Romaine, Valréas etBollène. Jean-Paul Lieutaud, élu de la CCI, et leconseiller entreprises du Haut Vaucluse intervien-nent aussi pour favoriser le lien entre les chefs d'en-treprise. La CCI soutient OSE (Orange SudEntreprise), a participé à la création à Bollène deCenov (Club des Entrepreneurs du Nord Vaucluse),travaille avec la Communauté de Communes del'Enclave sur la création d'un club et souhaite fédérerles entrepreneurs de l'aire Sainte-Cécile, Cairanne,Camaret. Présente auprès des associations de com-merçants de Vaison-la-Romaine, Valréas, Violès,Sainte-Cécile, Bollène, elle travaille sur le plan Fisac

avec la Communauté de Communes Rhône-Lez-Provence et ses représentants participent aux comi-tés techniques des plates-formes d'initiative localeUAPI (Orange-Bollène) et CBE ABI (Vaison-Valréas).Sur l'Enclave, la CCI soutient activement le projet dela Cité du Végétal avec la mairie de Valréas pour fa-ciliter l'accueil d'entreprises de la cosmétologie etde l'éco-extraction, ainsi que de nombreuses initia-tives de reconversions industrielles. Nous avonssigné, à ce sujet, un partenariat avec l'Universitéd'Avignon et des Pays de Vaucluse.

PAYS D’ORANGE

Hugues Mille cède à son fils Nicolas, l'an prochain,l'entreprise familiale créée en 1912 à Orange. Maisavant de terminer cette année qui fête le centenairede la société, il lance de nouveaux chantiers. Après33 ans à la tête de l'entreprise, il compte aller en-core plus loin dans les produits spécifiques enréa-lisant des modèles sur mesure pour les personnesaux pieds “difficiles”. Il compte également racheterun confrère européen. “L'entreprise pourra alorsproposer 100% de l'offre des chaussures de sécu-rité contre 70% actuellement” assure Hugues Mille.Le prochain centenaire s'annonce prolifique.

Les commerçants d'Orange relancent l'ACAO (Asso-ciation des Commerçants et Artisans d’Orange) avecà sa tête une nouvelle présidente Isabelle Roure, gé-rante du restaurant la Dînette soutenue par un nou-veau trésorier Gérard Thiel (Era Immo) et unenouvelle secrétaire, Valérie Raphanel (Dessine-moiune Chambre). Karine Rigoux (Des Drôles de Dames),reste vice-présidente. La nouvelle équipe multiplie lesprojets d'animations. La première d'entre-elle : as-

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comme atout pour convaincre, un parc public gratuitde 35 ha avec un lac de 10 ha qui sera ouvert pourl'été 2013. L'éco-quartier accueillera également deslogements aux dernières normes écologiques.

Le projet Intermarché à Carpentras, pourtant sou-tenu par la ville, de déplacer et d'agrandir l'Intermar-ché du centre-ville à la route de Mazan, face àl'immeuble de la Cove, a été recalé par la CDAC(Commission départementale d'aménagementcommercial). Cet ensemble prévoyait la réalisationd'un centre commercial de 3 513 m² avec un maga-sin de 2 500 m², une galerie marchande de 335 m²comprenant une boulangerie et trois moyennes sur-faces d'équipement de la personne totalisant 678 m².Mc Donald's comptait y réaliser un fast-food.

PERTUIS SUD LUBERON

Plusieurs Fisac suivent leur cours sur le versant Suddu Luberon. À Pertuis, l'étude Fisac est terminée. Lamunicipalité travaille actuellement à la rédactiondes “préconisations” qui précèdent les “fiches ac-tions”. Ces dernières déterminent avec précision lesdifférents projets à réaliser. Elles seront très pro-chainement soumises à l’État qui assure une bonnepartie des financements. À Villelaure, la municipalitévient de terminer ses nouvelles fiches actions et lesa soumises à l'État. Un changement de réglemen-tation en avril lui imposait d'ajuster son projet. Quantà Cucuron, la ville réalise les fiches actions de ladeuxième tranche de son Fisac. La premièretranche a permis d'obtenir 67 000 € de l’État pourun projet d'investissement de 354 000 € dans l'amé-lioration urbaine du patrimoine communal. La Ré-gion a porté sa contribution à 28%. La commune, aufinal, finance 40% de ses projets.

socier les garages à la grande braderie pour qu'ilsexposent leurs voitures et leurs motos en centre villependant la manifestation. L'association souhaite éga-lement organiser une opération commerciale parmois pour montrer le dynamisme des commerçantslocaux qui vivent une grande phase de rajeunisse-ment avec beaucoup de nouveaux arrivants. Elle pro-jette ainsi la réalisation d'une fête du vin avec le lycéeviticole et les confréries bachiques, l’organisation dusalon du Mariage… L'année 2013 devrait égalementêtre riche en nouveaux événements.

AVIGNON GRAND AVIGNON

LSI Groupe fête ses 20 ans. Acteur de l’intégrationdes produits Sage et Divalto, cette entreprise instal-lée à Velleron et dirigée par Lucien Segurana, a sucroître sur le marché de l'informatique de gestionen installant des solutions pour PME et PMI. Elle aégalement repris et développé un logiciel- métierleader dans le domaine des parfums, cosmétiqueset arômes. Elle compte aujourd'hui 600 clients etréalise un chiffre d’affaires de 3,5 M€. Depuis 2009,elle s'est lancée dans une nouvelle stratégie de dé-veloppement qui a permis de porter ses équipes à43 personnes. Outre les agences historiques de Vel-leron et de Sophia-Antipolis, LSI Groupe (ex-LSI Sud)est désormais présent à Lyon et à Lille où il séduitde nouvelles entreprises.

En novembre 2011, Lafarge cédait son activité plâtreau groupe industriel belge Etex. Lafarge Plâtres, so-ciété née en 1931 dans le Vaucluse, a dû changer denom pour s'appeler désormais Siniat. Le siège so-cial de la filiale française, dirigée par Olivier Guilluyreste sur Avignon à Agroparc qui dispose d'un im-portant laboratoire de recherche. La société emploie1500 personnes sur dix-huit sites de production.L'entreprise française réalisait un milliard d'eurosde chiffre d'affaires qui représente aujourd'hui 35%du chiffre d'affaires d’Etex Group. Ce dernier, spé-cialiste des matériaux de construction, est désor-mais présent sur 121 sites de production dans 44pays. Avec plus de 16 800 salariés, il réalise 2,86 mil-liards d'euros de chiffre d’affaires.

COMTAT VENAISSIN VENTOUX

Les terrassements de l'éco-quartier de Beaulieu àMonteux sont terminés. La communauté de com-munes Les Sorgues-du-Comtat commercialise unepartie des espaces de ce site de 108 ha. Intervenanten tant qu'aménageur, elle cible toutes les activitésliées à l'eau, à la vie saine et au bien être. Ainsi, elleva accueillir des activités de loisirs indoor et outdoor,de la balnéothérapie, de l'hôtellerie, de la restaura-tion et des commerces liés à ces thématiques. Lesite est idéalement situé entre Avignon et Carpen-tras desservi par la voie expresse RD 942 qui voitpasser 60 000 véhicules par jour. Beaulieu possède,

Le 3 juillet dernier, le bureau de la CCI s’est réuni à Pertuis et a rencontré lemaire Roger Pellenc. L’occasion de faire le point sur les actions menées parla CCI sur le territoire.

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Richard Vinatier a ouvert la voie du tourisme fluvial enaccrochant les amarres, il y a 26 ans, du Mireio, son ba-teau-restaurant, sur les bords du Rhône aux allées del'Oulle, face aux remparts d'Avignon. Ce bateau trans-porte chaque année 60 000 passagers, sert 35 000 repaset emploie 15 personnes, 35 en haute saison. “Depuis15 ans, nous assistons à une explosion des croisièresen bâteau-hôtel” constate-t-il. Voies Navigables deFrance en dénombrait 9 en 2005, 19 en 2011, d’une lon-gueur d'environ 110 m, emportant 150 passagers. Troisnouveaux hôtels flottants devraient les rejoindre, tou-jours plus importants avec leurs 125 m de long et leurs170 passagers. La clientèle est essentiellement en pro-venance des États-Unis et du Nord de l'Europe pour descroisières, le plus souvent de 7 jours, de Chalon-sur-Saône à Arles.

“Les tours operateurs vendent des séjours de 400 € à2 000 €”, précise Richard Vinatier. Un peu moins de lamoitié est dépensé sur terre en excursions ou en dé-penses sur place selon VNF. La CNR a construit sur Avi-gnon la plus grande escale de l'axe Rhône-Saône. Elleaccueille en simultané 6 bateaux en plus du Mireio. Elledispose d’une escale à Roquemaure, en a développéune autre, il y a quatre ans, à Châteauneuf-du-Papeavec la communauté de communes (CCPRO). Cette es-

cale facilite le transbordement vers des cars et l'arrièrepays. La Communauté de Communes du Pont du Gardd'Aramon ouvrira une halte pour les croisières et la plai-sance (40 anneaux) en 2013. Du côté des Chambres deCommerce et d’Industrie, la CCIT du Pays d’Arles s’in-téresse aux besoins de maintenance de ces navires etla CCIT de Vaucluse travaille sur le potentiel d’unegrande base pour ces bateaux mais aussi sur les be-soins de formation des personnels de bord par l’ÉcoleHôtelière. Parallèlement, Avignon attire toujours de lanavigation de plaisance bien que les inondations de 2002et 2003 aient eu raison des pontons sous le pont Saint-Bénezet. La CCIT, qui gère le stationnement sur le quaide la ligne, a accueilli 834 bateaux (- 3,4%) en 2011,transportant 2 126 passagers (+11,4%) qui ont passé3 585 nuits (+8,3%). Pour répondre au déficit de placessur la Méditerranée et sur le Rhône, Richard Vinatier,Pascal Meneguetti un réparateur de bateaux, et Jean-Claude Arfeux un investisseur, ont créé la SCI Bout del'Ile et ont acquis l'Ile Piot, sur la partie Sud de l'Ile de laBarthelasse à Avignon. Le site de 17 ha dont 6 ha noninondables appartenait au Génie. Ils comptent réaliserun port de plaisance de 400 anneaux ainsi qu'un port àsec. Les 3 associés comptent y développer des servicesassociés à la navigation de plaisance (entretien, répa-ration, avitaillement, mise en route des bateaux pour lesclients à la demande). Le projet pourrait accueillir del'hôtellerie et de la restauration, les pieds dans l'eaudans un endroit calme. La pointe de l'île conserverait unespace naturel de type éco-quartier. Sur les 800 m deberges du bras droit du Rhône, ils veulent apporter desservices pour les bateaux de transport de marchandisescomme la vente de carburants et la vidange des huileset des eaux usées afin de réaliser un port propre. Le sitea fait l'objet d'autres projets qui ont été abandonnéscomme la réalisation d'un Palais des Congrès ou d'unedéviation du Pont de l'Europe vers Courtine. Par ailleurs,3 projets de ports de plaisance successifs sur la Du-rance, à la confluence avec le Rhône, n'ont jamais connude concrétisation. Richard Vinatier peut ici s'inspirer duport de l’Épervière à Valence. Géré par la CCI locale, opé-rationnel depuis 1978, il a été étendu à 10 hectares pourporter sa capacité à 480 anneaux.

Le nombre de croisiéristes sur le Rhône est passé de 40 000 passagers en 2005 à70 000 passagers en 2011. Ils dépensent 70 M€. 3 nouveaux bateaux de très grandetaille sont annoncés pour 2013-2014 alors que des investisseurs privés locaux comp-tent réaliser un port de plaisance de 400 anneaux sur l'Ile Piot.

TOURISME FLUVIALtou

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CLASSEMENT HÔTELIER Professionnels de l’hôtellerie, bénéficiez de l’aide duservice tourisme de la CCI de Vaucluse afin de vouspréparer au nouveau classement hôtelier. En 2012, 20établissements ont déjà bénéficié d’un accompagne-ment de CCI pour se mettre en conformité avec la nou-velle grille nationale de classement. Pour cela un RDVet un kit de bonnes pratiques vous seront proposés.

04 90 14 87 19

INFO CCI

AVIGNON, DESTINATION PHARE, A ENREGISTRÉ 674 ESCALES EN 2011

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CHRISTIAN ETIENNEÉlu consulaire, adjoint au Maire d'Avignon au Tourisme, Vice-Président d'Avignon-Tourisme

Je me battrai jusqu’à la fin de mon mandat pourvoir un projet de port de plaisance se réaliser.

Je suis très favorable à l'accueil de croisières, même si les retombées restent relativement faiblespour Avignon. Les croisiéristes consomment peu sur place, achètent quelques souvenirs et vi-sitent quelques monuments. La CNR et VNF empochent les redevances quand la Ville participeà l'investissement, ramasse leurs poubelles abondantes et entretient la voirie. Par contre, je suistrès enthousiaste quant au développement du tourisme fluvial. Ces personnes consommentbeaucoup aux escales. Je me battrai jusqu’à la fin de mon mandat pour voir un projet de port deplaisance se réaliser. C'est le cas sur l'Ile Piot. Nous le soutenons. Le dossier est sur le bureaudu Ministre des Transports. Le projet intéresse la ville comme de gros investisseurs .

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UN PÔLE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE À L’AÉROPORT

Juillet 2008, Air France décide de ne plus assurer saliaison avec Orly. À la même époque, l’État décide dedécentraliser de nombreux aéroports. La Région re-prend celui d'Avignon-Caumont et en concède l'ex-ploitation et le développement à la CCI. La collectivitéterritoriale lui confirme la feuille de route d'accroîtreles liaisons aériennes, de valoriser le foncier et d’ac-croître les activités liées à l'aviation, dans une volontéde diversification des activités et des ressources. De-puis 2009, la CCI a mis en place une ligne directevers Birmingham et London-City. Pour l'instant enservice seulement l'été, l’avion arrive de Londres levendredi soir pour en repartir le dimanche soir. Maisdès juillet-août de cette année la ligne a été renfor-cée par un vol supplémentaire le mercredi. Parallè-lement, la CCI poursuit, avec différents toursopérateurs, le développement des vols touristiquesavec la volonté de bâtir à terme une vraie offre devols vacances. Fort du succès de la liaison sur laCorse le week-end, la plate-forme vauclusienne aréalisé en mai avec succès un vol charter qui per-mettait de passer une semaine sur Malte. Ellecompte offrir ce type de formules sur les destina-tions touristiques du pourtour méditerranéen pourqu'Avignon devienne un lieu de partance, aidée encela par les plus bas tarifs de parking de la région.Le Printemps arabe n'a fait que retarder cette am-bition. Sur le Royaume uni, la plate-forme avignon-naise n'a eu de cesse de renforcer ses liens avec laCompagnie Flybe qui augmente dans la saison toutson programme, vers Southampton, Exeter et Bir-mingham. Les horaires ont aussi été adaptés pouroffrir plus de correspondances vers de nombreusesvilles du Royaume uni. Southampton est desserviepratiquement toute l’année, à des prix très intéres-sants en basse saison. La CCI y voit une opportunitéexceptionnelle pour l’organisation de voyages sco-laires. Cette possibilité reste encore trop méconnuepar les enseignants. Quant à la valorisation doma-niale, la plate-forme a aménagé, au Sud, un nouveautaxiway qui dessert 2 tout nouveaux hangars de 12cellules pour héberger des avions d'affaires. Il ré-

pond à la demande d'entreprises qui disposent deleur propre appareil. Ils sont déjà occupés pour moi-tié. L'aéroport prépare également à l'ouest une largezone foncière pour l’installation des entreprises dansle cadre de l’implantation sur Avignon du TechnopolePegase lié à l’aéronautique. L'aéroport aménage unepremière zone de 5 ha et deux chantiers sont déjàcommencés. Borghino y construit son immeuble(voir pages 8 et 9) et la Région, une pépinière d'en-treprise de 3 100 m² livrable en mars prochain. Untaxiway reliera les entreprises à la piste. La Régiondispose d'importantes réserves foncières pour ré-pondre aux demandes futures.

Enfin, l'aéroport travaille d'arrache-pied pour obteniren fin d’année sa certification européenne de sécu-rité AESA, déjà applicable à tous les grands aéro-ports de l'Union et obligatoire pour toutes lesplates-formes régionales. Cette démarche généralestandardise les infrastructures, les équipements etles procédures de sécurité au niveau mondial. Cecertificat pour la gestion de la sécurité viendras’ajouter aux certifications qualité et environnementque l’Aéroport détient déjà depuis plusieurs années.Sur le plan des liaisons aériennes, du développe-ment des services et de l'accueil d'entreprises à va-leur ajoutée, Avignon construit son avenir endiversifiant ses activités.

Pour assurer une qualité de service optimale et uneprestation de proximité, l’Aéroport d’Avignon-Provencea mis en place un guichet Air France et tutes compa-gnie, ouvert tos les jours de la semaine, de 9h à 19h.

04 90 81 51 51

Comptoir Air France

Alors que la CCI s’approche de la moitié du terme de sa délégation de service publicpour la gestion de l'aéroport (2009-2016), propriété de la Région, l'heure est à unpremier bilan.

OBJECTIF : 10 000 EMPLOIS EN PACA DONT 1 000 EMPLOIS EN VAUCLUSE

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MISSIONS DE PROSPECTIONLe pôle international de la CCI identifie des pays à fortpotentiel de développement pour les entreprises vau-clusiennes. Chaque année, environ 7 missions de pros-pection à l'étranger sont organisées afin de rencontrerdes acheteurs ou partenaires potentiels, dans les Paysd'Europe de l'Est et du Nord, en Asie du Sud Est, enAmérique du Sud...

04 90 14 87 85

INFO CCI

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Lors d'un de ses voyages au Vietnam, Serge Mouriesse,œnologue à Châteauneuf-du-Pape, fait une belle ren-contre, celle de Chung Guoc Tran, un franco-vietnamienpassionné de vin. Ce dernier dispose d'une licence d'im-portation de vins pour le pays. Il nourrit alors le projetde planter à Ninh Thuan, près de la côte Sud-Est dupays, un vignoble d'exception associé à un complexe hô-telier haut de gamme à l'image des wineries des paysdu nouveau monde. Grâce à un effet de foehn, la vignepousse. Non loin de là à Da Lat, un valréassien, DanielCarsol, installé sur place depuis plus longtemps, ex-ploite déjà un domaine de 50 hectares. L'âme de la viti-culture vauclusienne plane déjà sur le sud-est asiatique. Sur Ninh Thuan, Serge Mouriesse est chargé depuis del'ingénierie de toute la partie vini-viticole. Il travaille ac-tuellement à la plantation de 25 premiers hectares devignes en culture en escaliers. Des équipes locales réa-lisent les murettes.

Serge Mouriesse a opté pour un encépagement trèsméditerranéen adapté au micro-climat de Ninh Thuan.Très rapidement, le domaine devrait passer à 300 hec-tares et devenir le Clos-Vougeot de ce pays en pleinecroissance économique. Serge Mouriesse parcourt laplanète à la recherche de vignobles en mal de renais-sance. “Tout a commencé en 2007 avec un voyage or-ganisé par la CCI au Vietnam avec le Président de laChambre, François Mariani, et Thierry Gontard qui allaitdevenir le premier Président de Sprint, l'association desexportateurs soutenue par la CCI et le Conseil Généralde Vaucluse, explique Serge Mouriesse. Je n'ai pas ra-mené de contrats mais ce fut l'occasion de prendre descontacts intéressants”. Dès l'année suivante, il repartavec Sprint au Vietnam pour une grande opération com-merciale organisée par la France à Hô-Chi-Minh-Ville

avec le projet de développer un nouveau concept deconseil pour les métiers du vin. Il fait alors la rencontrede Chung Guoc Tran. Serge Mouriesse deviendra aussison consultant pour l'aider dans ses achats de bonnesbouteilles en France. Chung Guoc Tran dispose de bou-tiques de produits haut de gamme au Vietnam, au Laoset en Birmanie. Globe-totter des terroirs, Serge Mou-riesse est allé également en Azerbaïdjan en 2008, paysqui replante sa vigne après les arrachages réalisés sousl'époque soviétique. L'an dernier, il bouclait une fois deplus sa valise pour Taïwan à la recherche d'un impor-tateur de vins. Pas besoin d'être à la tête d'une multi-nationale pour se passionner sur les mutations dumonde et saisir des opportunités. De Châteauneuf-du-Pape, Serge Mouriesse conseille une centaine de vigne-rons et de caves de la région. Il dispose d'un laboratoirecertifié Iso 17025. Cette palette de services lui permetde conseiller ses clients de l'encépagement des par-celles à l'assemblage en passant par toutes les phasesde contrôle qualité. Son équipe compte 10 personnesdont 3 œnologues et trois techniciens. Il dispose d'unesalle voutée en pierre pour réaliser des formations etdes dégustations. Il réalise 500 000 € de chiffre d'affairesdont 10% à l'export. Il y a quelques années, il est passéde l'autre côté du sécateur. Il a acheté quelques acresde Châteauneuf-du-Pape. On peut l'assurer : il les bi-chonne avec amour.

Serge Mouriesse, œnologue à Châteauneuf-du-Pape, participe à la réalisation d'undes premiers grands domaines viticoles au Vietnam. Ce défricheur de nouveauxmarchés vit là une expérience pionnière.

ŒNOLOGUEGLOBE-TROTTER

inter

natio

nal

TOUT A COMMENCÉ EN 2007AVEC UN VOYAGE ORGANISÉ

PAR LA CCI AU VIETNAM

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Établi pour une période de 12 ans et réactualisé à mi-parcours, ce plan doit permettre de mieux prévenir laproduction et la nocivité des déchets, d'organiser leurtransport et limiter les distances, de favoriser leurréemploi, d'informer le public, de mieux maitriser lescoûts et d'anticiper les besoins. En matière de déchetsménagers et assimilés, la moyenne nationale se situeà 186 Kg déchets/Hb/an. Le Vaucluse avec246 Kg/Hb/an dont 41% sont aujourd’hui destinés à l’en-fouissement, et 2% seulement à la valorisation énergé-tique par incinération, doit se concentrer sur sesobjectifs. Le Grenelle 2 vise notamment à réduire de 7%la part des ordures ménagères à horizon 2013, ce quisignifie réaliser un tri à la source plus efficace et systé-matique pour valoriser tous les matériaux qui peuventl’être (papiers, plastiques, verre…) et qui se retrouventencore trop souvent en mélange dans les poubelles

classiques ! En 2022, le stockage et l'incinération nepourront dépasser 60%.

COMMERCES ET ARTISANS

Pour les commerces, artisans et bureaux, les déchetsnon dangereux sont assimilés à des ordures ménagèrespar une circulaire de 1998 du ministère de l'Environne-ment pourvu qu'ils soient emballés et déposés sur letrottoir en petite quantité. Le document ne traite pas desdéchets de chantier du BTP qui font l'objet de dispositifsspécifiques depuis avril 2002 en Vaucluse. Mais quelleque soit leur provenance, qu'ils soient ménagers, bio-déchets ou industriels (anciennement déchets indus-triels banals), le Conseil général doit revoir le plan desdéchets non dangereux. Rappelons que la réglementa-tion classe les déchets en trois catégories : dangereux,

Avec le Grenelle 2, l'organisation de la gestion des déchetspasse un nouveau cap. Le Vaucluse travaille à nouveau surson Plan de Prévention et de Gestion des Déchets non Dange-reux. Un dispositif qui pourra, à court terme, impacter lesentreprises qui en produisent le plus.

LES DÉCHETS NON DANGEREUX PASSÉS AU CRIBLE

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Entre

prises

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non dangereux et inertes. Chaque catégorie est sou-mise à des dispositions qui lui sont propres en matièrede recyclage et de valorisation. En 2010, le départementcollectait 369 700 tonnes de déchets ménagers assimi-lés avec un apport en déchèterie plus important que lamoyenne nationale (+ 33%) grâce à leur ouverture auxpetites entreprises. Le Vaucluse compte 35 déchetteriessur le Département, 5 nouvelles installations en projetet 4 réhabilitations. Ces installations destinées au publicsont bien souvent saturées et non adaptées à la récep-tion des DAE, Déchets d’Activité Économiques. La ten-dance qui se profile vise à réfléchir à d’autresorientations pour accueillir ces déchets d’entreprises,qui pourraient se traduire par la création de déchetteriesprofessionnelles avec une répercussion du coût d’éli-mination des déchets aux entreprises utilisatrices.

DU DÉCHET AU CO-PRODUIT

Pour les entreprises de l’agroalimentaire, (industrie &commerces), là aussi, l'enjeu est de taille : le recyclagedes matières organiques doit atteindre 75% dès la finde l'année ! La collecte séparée en vue d'une valorisa-tion est obligatoire pour celles qui produisent plus de120 tonnes par an, dès 2013 pour celles qui produisent80 tonnes/an et dès 2016 pour celles qui atteignent 10tonnes/an. Pour les bio-déchets, l'Ademe et le Critt IAA(centre régional de recherche et de transfert de tech-nologies) d'Avignon travaillent depuis plusieurs annéesau rapprochement des industriels de l'agroalimentairepour que les déchets des uns deviennent un co-produitvalorisable pour les autres. Pour sa part, à Camaret,Raynal & Roquelaure qui exploite son usine spécialiséedans les plats cuisinés italiens, leader français du ravioliavec 35 tonnes produites par an atteint un taux de valo-risation de 80% de ses déchets. Elle utilise notammentdu métal 100% recyclable pour ses emballages.

INVENTAIRE

En décembre 2010, le Conseil général a lancé une pro-cédure de mise en révision du plan et a constitué unecommission consultative à laquelle participe la CCI deVaucluse, les représentants de l’État, de la Région, desagences régionales de santé et de l'Ademe, d'associa-tions de consommateurs et de protection de l'environ-nement ainsi que des personnalités qualifiées. Leurcalendrier est établi : l'état des lieux a été présenté enfévrier, la définition des contraintes et des opportunitésen avril, la mise en place de trois scénarios fin mai, l'ap-profondissement du scénario retenu de juin à septem-bre. Une enquête publique et des consultationsdébuteront en décembre 2012-janvier 2013. Cette actiondevra également prendre en compte les démarches des6 départements limitrophes, le Vaucluse, étant, à lamarge, importateur comme exportateur de déchets.Les voisins n'ont pas tous le même état d'avancement.

DÉVELOPPEMENT DURABLEUne question sur la réglementation à respecteren matière de gestion ou de valorisation des dé-chets en entreprise ?

04 90 14 87 30

INFO CCI

Lors du café de l’entrepreneur du mardi 3 juillet der-nier, la CCI, en partenariat avec l’ARPE, a organiséun rendez-vous sur le dispositif des certificats d’éco-nomie d’énergie comme un outil destiné à déclen-cher de nouveau investissements en matière demaîtrise d’énergie. Pour les entreprises, ce méca-nisme s’avère être un levier financier potentiel sup-plémentaire au service de leurs projets de maîtrisede l’énergie. En effet, par ce dispositif, les fournis-seurs d’énergie sont susceptibles de soutenir finan-cièrement les maîtres d’ouvrage. Après unepremière période concluante, le dispositif des certi-ficats d'économies d'énergie entame une secondepériode de 3 ans depuis le 1er janvier 2011 : les obli-gations imposées aux fournisseurs d'énergie sontaugmentées et de nouveaux obligés sont entrésdans le dispositif, ce sont les distributeurs de car-burant. Ainsi l’objectif de cette matinée avec la col-laboration de la DREAL, NR-PRO, EDF et la sociétéGRANERO était de présenter les principes du dis-positif et de fournir aux entreprises des élémentspratiques leur permettant d’intégrer les CEE au seinde leurs projets de maîtrise de l’énergie. Si vous sou-haitez obtenir plus de renseignements et recevoirles présentations de nos intervenants, vous pouveznous contacter par mail : [email protected]

CERTIFICATS D’ÉCONOMIE D’ÉNERGIE

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Ce programme “Activités nouvelles&Nouvelles compé-tences”, financé par le Conseil Régional et en partena-riat avec le CNAM (Conservatoire National des Arts etMétiers) et la CCI de Vaucluse, vise une double logique.D’une part, il soutient les TPE/PME et les associationsde moins de 50 salariés qui n’ont pas les moyens d’em-baucher mais qui veulent développer une nouvelle com-pétence. D’autre part, il renforce les compétences des‘’stagiaires-pilotes des projets’’ grâce à une formationqualifiante. Cette mission d’analyse et de pilotage desnouveaux projets que voudraient mettre en place les en-trepreneurs est confiée à un demandeur d’emploi (in-demnisé ou non) qui intègre alors l’entreprise pendantsix mois sous le statut “stagiaire de la formation conti-nue”.Plusieurs moyens peuvent être activés pour trou-ver la ‘’perle rare’’: le réseau du CNAM, organismespécialisé dans la formation professionnelle scientifiqueet technique, les canaux classiques utilisés dans lecadre d’un recrutement classique (Pôle Emploi, Apec...)ou encore les relations personnelles ou professionnellesdu chef d’entreprise. La CCI quant à elle valide le profilet monte le dossier en collaboration avec le chef d’en-treprise pour que le projet puisse être présenté en com-mission d’engagement, organisée pratiquement tousles mois par le CNAM. Philippe Serre, dirigeant de lasociété « Savonneries des Dentelles” à Beaumes-de-Venise, a fait cette démarche. “Je voulais lancer de nou-veaux produits, attaquer de nouveaux marchés, etégalement mettre en route une démarche Qualité auniveau européen, sans pour cela avoir les moyens finan-ciers d’embaucher une personne compétente dans lachimie. J’ai fait appel à la CCI, ensemble, nous avonsfait un état des lieux précis de mon entreprise qui a dé-bouché sur un constat : l’évolution de ma société pas-serait par la création d’un poste Production etRecherche. J’ai accueilli Fabien Guiraudou en fin d’an-née d’études et à la fin de son stage, je vais lui faire uneproposition d’embauche.” Ce dispositif présente demultiples avantages. Lié juridiquement à son stagiairepar une convention de stage, l’entrepreneur peut aug-

menter son volume de production, améliorer sa marge,développer des marchés ou des pôles de compétences,faire croître son chiffre d’affaires, se réjouir d’une meil-leure répartition des tâches… Tout cela pour un coût mi-nime de 5 500 euros pour six mois de stage, comprenantune indemnité de stage mensuelle et une participationaux frais de formation du stagiaire sur les grands prin-cipes de l’entreprise. Le reste étant financé par leConseil régional Paca et le Pôle emploi. « Les em-ployeurs bénéficient de conseils et d’expertise pour uneactivité qu’ils n’auraient pas eu le temps ou les moyensde mettre en œuvre. Nous identifions les entreprises,les aidons à formaliser leur projet de nouvelle activité,et les présentons au CNAM, avec qui nous sommes enétroite relation, pour monter un dossier » précise Guy-lène Duchemin-Ruspini, chargée de mission RH à laCCI. Le stagiaire, quant à lui, bénéficie d’une expériencesupplémentaire en pilotage du projet qu’il peut valoriserpar l’obtention du titre Entrepreneur de petites entre-prises, précise Catherine Mattéi, Responsable du Dis-positif au CNAM. Sa formation peut atteindre le niveauBac +3. Mais surtout, cette expérience, même brève sielle ne débouche pas sur un emploi pérenne, l’aide à serapprocher du monde du travail.

Aider une entreprise ou une association de moins de 50 salariés à concrétiser sesprojets sans pour cela recourir à l’embauche permanente d’un salarié, c’est possi-ble ! Le dispositif régional “Activités nouvelles & Nouvelles compétences” proposeaux entrepreneurs d’intégrer un demandeur d’emploi. Une condition : lui confierun nouveau projet. Coût pour l’entreprise : 5 500 euros pour six mois de stage.

RESSOURCES HUMAINES : VOTRE SALARIÉ À MOINDRE COÛT !

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Une question sur un contrat de travail, la réglemen-tation, la mise en place d’un observatoire des com-pétences ou la valorisation des savoir-faire ? Unconseiller peut vous accompagner dans la gestionde vos ressources humaines.

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INFO CCI

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Philippe Serre et Fabien Guiraudou, Savonnerie des Dentelles

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Quand un salarié ou un chef d'entreprise désire ac-croître sa compétence technique, relationnelle, or-ganisationnelle, valider des savoir-faire issus del'expérience, préparer un changement de poste, ré-soudre des problèmes de management, acquérir lesconnaissances indispensables lors de la créationd'une entreprise... il peut obtenir une réponse cor-respondant à son projet professionnel de la part duservice Formation Continue de la CCI.

ÉCOUTER, CLARIFIER, PROPOSER.

Dans un premier temps, le service Formation Conti-nue prend en compte les attentes exprimées et ana-lyse les besoins. Le conseiller du service propose dessolutions adéquates sous forme de parcours de for-mation ou d’actions de formation élaborées spécifi-quement et en collaboration avec des intervenantsexperts dans leur domaine. Ces modules permettentpar exemple à l'employeur et au salarié de bâtir unprojet dans le cadre de la GPEC (Gestion Prévision-nelle de l'Emploi et des Compétences). Outre sa trèsvaste palette de modules de formations (voir encartédans ce numéro), la CCI possède une expertise re-connue dans certains domaines, au sein de sonÉcole de commerce, son École Hôtelière et son pôleSud Formation Santé. Ces organismes spécialisésproposent de très nombreuses solutions en forma-tion continue et en alternance en sus de leurs for-mations initiales.

LA CCI INTERROGE LES DIRIGEANTS

Pour coller au mieux aux attentes des chefs d'entre-prises, les élus de la CCI ont même décidé de lanceren mai dernier une étude pour connaître leurs be-

soins réels. La réponse est éloquente : ils désirent,pour 70 % d'entre eux, suivre des formations. Rap-porté à la population du Vaucluse, cela représente14 700 chefs d'entreprise sur les 21 000 ressortis-sants de la CCI. Sur 17 thématiques proposées, lesplus sollicitées sont les ressources humaines (8,5%), la stratégie commerciale (8 %), l'informatique(7,5 %), le management (7,3 %), le juridique (7,2 %),la communication (6,9 %), la comptabilité (6,7 %), leslangues (6,4 %), la gestion (5,8 %)... La majorité d'en-tre eux éprouve le besoin de se former avec d'autreschefs d'entreprise en dehors de leur lieu de travail.Soulignons que les dirigeants les plus motivés parle questionnaire sont à la tête de leur société depuisplus de 10 ans (57,8 %). Même expérimentés, ils veu-lent toujours se perfectionner.

FINANCER

Rappelons que le financement des formations dessalariés et des employeurs est assuré par des fondsgérés par des OPCA, (Organismes paritaires collec-teurs agréés) prélevés sur la masse salariale. Pourles chefs d'entreprise, ce rôle est dévolu à l'Agefice,dont l'accueil est géré, localement, par l'UPV. Mau-vaise nouvelle, ce fonds croule sous les demandes.Il a annoncé, récemment, cesser de traiter de nou-veaux dossiers pour l'année 2012. Reste alors auxdirigeants à faire financer par leur entreprise leurspropres formations et à bénéficier du crédit d’impôtoctroyé pour dépenses de formation. Une situationdifficile à accepter, mais une formation bien cibléedès le départ reste un investissement toujours pro-ductif. Employeurs et salariés ont tout à gagner àsolliciter l'expertise du service Formation Continuede la CCI pour faire le point.

Partenaire de l'entreprise dans toutes les étapes de sa vie, la CCI est particulière-ment présente au niveau de la formation, levier essentiel de croissance. Pour ré-pondre au plus près aux besoins des salariés, mais aussi des chefs d'entreprisesdans ce domaine, son service Formation Continue développe une approche très per-sonnalisée pour apporter un accompagnement sur mesure à chacun.

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FORMATION CONTINUE

DES SOLUTIONS SUR MESURE

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INFO CCI

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Les femmes représentent 51,7% dela population française, mais seule-ment 47% dans la population active,n’occupant que 3% des emplois de di-rection. Plus diplômées, mais dansdes filières spécifiques en raison desstéréotypes, elles n’apparaissent quedans 12 métiers sur 86 et l’écart desalaire de 18% entre les femmes et leshommes se creuse après 40 ans.L’inégalité professionnelle entre lesfemmes et les hommes au travail estdonc une réalité à tous niveaux de lahiérarchie.

AGIR POUR L’ÉGALITÉ

L’article 99 de la loi du 9 novembre2010 vise à évaluer les écarts de situa-tion entre les femmes et les hommes,à rendre cette situation transparentepar l’information des salariés et àsanctionner l’inaction par une pénalitéfinancière. Elle demande à ce quel’employeur agisse pour l’égalité dansles domaines du recrutement, desconditions de travail, des rémunéra-tions, de la classification, de la qualifi-

cation, de la promotion, de la forma-tion et de l’équilibre vie privée/vie pro-fessionnelle. Depuis le 1er juillet 2012,les entrepreneurs doivent remettre àl’Administration un rapport chiffré por-tant sur l’analyse de leur propre situa-tion et sur des propositions d’actionpour éliminer les carences. Un plancorrectif est rédigé, soumis aux parte-naires en interne et validé en externepar la Direction Régionale des Entre-prises, de la Concurrence, de laConsommation, du Travail et de l’Em-ploi (Dirrecte).

L’AIDE DE L’APEC À LA RÉDACTION DU RAPPORT

L’Association pour l’Emploi des Cadres(Apec) a pour mission d’informer lesentreprises sur l’évolution du marchédes cadres et des jeunes diplômés etde les accompagner sur les tempsforts de leur carrière. Cofinancée parl’Union européenne, l’Apec apporteune aide à la rédaction du rapport surles disparités femme/homme et sur leplan d’action que l’entreprise est tenue

de remettre depuis le 1er juillet à la Di-reccte : actions existantes ou prisesdans l’année écoulée, actions prévuesnon réalisées, analyse des conditionsde travail, identification des écarts etpréconisation pour leur résorption.Toutes les PME/PMI ne se sont pasencore mises au diapason. Mais cellesqui s’y sont soumises ont pu consi-gner dans leur rapport des actionsprécises, entrant de plein fouet dansle dispositif légal : plan d’action, objec-tifs de progression, indicateurs chif-frés, coût, moyens financiers,échéancier.

Depuis le 1er janvier 2012, les entreprises d’au moins 50 salariés sont soumises à une pénalité de1% de la masse salariale si elles n’établissent pas, pour l’Administration , un rapport détaillantles mesures prises ou envisagées en faveur de l’égalité professionnelle femme/homme. Au cours de réunions de travail, l’Apec accompagne les dirigeants des PME/PMI dans la rédac-tion de leur plan d’action pour transformer une contrainte légale en une opportunité positive.

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exper

ts

Nathalie Chevrier, consultante ApecZac Agroparc - Montfavet60 chemin de FontanilleCS 60057 – 84918 Avignon cedex 9

CONTACT

04 91 17 73 47

INFO

AGIR POUR L’ÉGALITÉ PROFESSIONNELLE

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FOSCCIINFOS CCI

ÉCOTROPHÉLIA 2012Ecotrophelia France, concours de l'innovation agroali-mentaire, voit s'affronter depuis l’année 2000 les meil-leurs universités et grandes écoles sur des nouveauxproduits agroalimentaires jugés par des professionnelssur leur innovation, leur faisabilité industrielle et com-merciale. La finale s’est déroulée le 5 juillet dernier àl’Espace Jeanne Laurent. Ecotrophelia d’Or revient auproduit ‘’Pourquoi Pain’’, préparation pour gâteau etpain perdu, proposée par ONIRIS Nantes. Cette écolereprésentera la France au concours Ecotrophélia Eu-rope, qui se tiendra au SIAL de Paris les 21 et 22 octobreprochains. L'équipe de la CCI de Vaucluse qui organisele concours Ecotrophelia, vient de remporter l'appel àprojet Initiative d'excellence en formations innovantes(Idefi) dans le cadre du Grand Emprunt. Elle obtient unedotation de 3,5 M€ pour 6 ans pour créer un réseau na-tional et européen de formation à l'excellence et l'inno-vation alimentaire. Seuls 4 appels d'offres ont étéretenus en Paca. L'équipe d’Ecotrophelia articule sonaction autour de 4 axes : elle va mettre en place un ré-seau national de formation pour mutualiser les retoursd'expérience, normaliser et accroitre la lisibilité des savoir-faire de chaque grande école et université dansl'innovation agroalimentaire. Elle va bâtir une “chaire”internationale de l'éco-innovation alimentaire et déve-lopper un système innovant de conduite de manage-ment et de conduite de réseau en favorisant les projetscollaboratifs. Enfin, elle va développer un réseau euro-péen pour permettre les collaborations et les enrichis-sements mutuels.

LEO, TRANCHE 3 : LE DÉBLOCAGE, ENFIN

Fortement mobilisé pour l’achèvement du projet struc-turant que représente la LEO, François Mariani, Prési-dent de la CCI de Vaucluse, a remercié le Préfet de

Vaucluse, François Burdeyron, qui a confirmé le 21 juinque le Ministère des Transports avait lancé les étudespréalables à la déclaration d’utilité publique de la 3èmetranche qui sera réalisée par un opérateur privé. Cettedécision va permettre de mener les travaux simulta-nément sur les segments 2 et 3 et accélérer le désen-clavement d’Avignon. Outre les bénéfices en matière decirculation et de mobilité pour les habitants, touristeset salariés, cet achèvement ne peut que “booster” l’éco-nomie du territoire, développer le bassin d’activité d’Avi-gnon Courtine et amener des chantiers potentiels auxentreprises des Travaux Publics.

UNE ÉCOLE HÔTELIÈRE EN RÉPUBLIQUE DOMINICAINE

Mardi 26 juin 2012, à l’issue de l’Assemblée Générale dela CCI de Vaucluse, une convention de partenariat a étésignée entre la CCI et INFOTEP, organisme référent enRépublique Dominicaine en matière de formation pro-fessionelle. Il bénéfiera ainsi de l’expertise de l’Ecole Hô-telière d’Avignon (créée par la CCI en 1968), via uneassistance à maîtrise d’ouvrage, pour sa future école.Objectif : mettre en place une offre de formations pluscomplète dans l’hôtellerie et le tourisme et renforcerleurs compétences dans le domaine du conseil, l’assis-tance et la formation des professeurs.

RÉSULTATS DU CONCOURS DE LA SEMAINE DE L’INDUSTRIE

Du 19 au 25 mars dernier, près de 650 collégiens, lycéens etétudiants ont visité des entreprises vauclusiennes et le centrede formation d’apprentis de l’Industrie à Avignon afin de dé-couvrir leurs technologies et métiers . Munis d’appareils pho-tos, les élèves pouvaient participer aux concours du meilleurreportage par classe et de la meilleure photo légendée. Lesgagnants ont été sélectionnés selon des critères de créativité,d’esthétisme et de lien avec l’industrie, puis récompensés àl’issue de l’Assemblée Générale de l’Union des Industries etMétiers de la Métallurgie, en présence des représentants desentreprises, du corps enseignant, des fédérations profes-sionnelles et de la CCI. Plus d’infos sur vaucluse.cci.fr

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CONSEILLÈRE “ENTREPRISES ET CULTURE”, CA VEUT DIRE QUOI ?

Le Vaucluse est une terre riche de culture ! La Culturea un véritable poids dans notre économie. Il suffit devoir combien de nos entreprises travaillent pour unévénement ou un équipement culturels… C’est pour-quoi dans l’élan de la nouvelle mandature, il a été dé-cidé de mener une mission spécifique pour poser desjalons sur ce terrain afin de mieux valoriser ce lien.

LES ENTREPRISES ET LA CULTURE, LE LIEN NATUREL, C’EST LE MÉCÉNAT ?

C’est un lien qui existe, mais il n’est ni le principal, ni leplus naturel ! Nous travaillons à identifier ostensible-ment là où la Culture est la plus porteuse de dévelop-pement pour nos territoires. Bien sûr, les entreprisesont raison de faire du mécénat et elles doivent s’y en-gager encore plus, car participer à une aventure cul-turelle, c’est porteur de sens pour nos entreprises etpermet de porter plus haut l’image de notre départe-ment. Mais la Culture est avant tout une activité qui aune dimension structurante et – lâchons le mot – une

Par Laurence CastelainConseillère “Entreprises et Culture” auprès du Président de la CCI

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dimension économique. Ce sont d’une part les dé-penses des acteurs culturels - car leurs budgets ser-vent aussi à rémunérer des prestations d’entreprises(édition, décor, éclairage, équipements, restauration,etc…) - mais ce sont aussi les dépenses des specta-teurs et des visiteurs qu’ils soient touristes ou habitantsdu Vaucluse.

CONCRÈTEMENT QUE FAIT LA CCI ?

Nous avons déjà rencontré un certain nombres d’ac-teurs, qui sont devenus des partenaires. Nous pré-voyons une rencontre plus formelle à l’automne pourrassembler un maximum d’interlocuteurs du mondede la culture et des secteurs de l’entreprise concernéspour nous engager dans une démarche constructive.La CCI ne veut pas être pilote, mais simplement, un fa-cilitateur ! L’idée est de mettre en place des outils per-mettant de mettre face à face les besoins des uns etles offres des autres pour faciliter l’échange. Pourquoine pas imaginer, par exemple, une plateforme de ser-vices ou de formation pour les métiers et entreprisestravaillant avec le secteur culturel ? Ce serait pour sûrl’occasion de créer une nouvelle dynamique en Vau-cluse et d’en faire un levier de développement.

Entreprises et Culture, trouvons la voie !

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