Dynamiques 80

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80 AVRIL 2015 PÔLE AÉRONAUTIQUE PÉGASE FOCUS

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L'actualité économique de la CCI de Vaucluse

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80AVRIL 2015

PÔLE AÉRONAUTIQUE PÉGASE

FOCUS

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dynamiques AVRIL 201505 CRÉATION5 JOURS POUR ENTREPRENDRE

06 COMMERCEASSISES DU COMMERCE

08 INDUSTRIEKOOKABARRA JUICEL’HEURE DE LA MATURITÉ

10 SERVICESAVIGNON PROVENCEFRENCH TECH CULTURE

12 TERRITOIRESLES INTERCOMMUNALITÉSAFFICHENT LEURS AMBITIONS

16 BRÈVES L’ACTU ÉCONOMIQUEDU TERRITOIRE

18 ÉQUIPEMENTSPÔLE DE COMPÉTITIVITÉ PÉGASE

22 TOURISMETOURISME FLUVIALCROISSANCE ET DIVERSIFICATION

24 DÉVELOPPEMENT DURABLEINNOVATIONS VAUCLU-SIENNES EXEMPLAIRES

26 RÉGLEMENTATIONACCOMPAGNEMENT DES ENTREPRISES

28 FORMATIONFORMATIONS INITIALESCCI POUR CONSTRUIREL’AVENIR

30 BACK OFFICESANTÉ AU TRAVAILTROUVER LE BON ÉQUILIBRE

32 INFOS CCIL’ACTUALITÉDE VOTRE CCI

sommaire

34 INTERNETNOUVEAU SITE WEB, POUR MIEUX VOUS SERVIR !

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Tout seul on va plus vite. Ensemble on va plus loin.

Nous avons quitté 2014 sans regret : croissance atone, carnets de com-mandes vides, défaillances d’entreprises au plus haut, exportations lo-cales au plus bas, taux de chômage qui n’en finit pas de monter... Pourtant, notre département bénéficie toujours d’atouts majeurs in-contestables : qualité de vie inégalable, climat attrayant, patrimoineshistorique et culturel majeurs, gastronomie, agriculture et viticulturede haut niveau, tourisme, université dynamique, hautes technologies…Alors comment se fait-il qu’en 2015 nous soyons toujours si pauvres,classés parmi les départements ayant le plus faible PIB par habitant etle taux de chômage le plus élevé, notamment chez les jeunes ?Les chiffres sont têtus : entre les atouts et les résultats il y a un abîme

qu’ensemble nous devons commencer à combler si l’on veut imaginer un avenir pour notre département. Certes, beaucoup de rendez-vous ont été partiellement ou totalement manqués par le passé, mais pleurersur ce qui a déjà été raté n’amène nulle part. Or, il est possible d’inverser la tendance lourde de l’échec. Dansun premier temps, les corps intermédiaires que sont les Chambres d’Agriculture, de Métiers et d’Artisanatainsi que de Commerce et Industrie devraient être mieux utilisés par nos élus républicains. Nous avons desidées et bien des choses à dire pour peu qu’on nous écoute. Car notre objectif est le développement écono-mique qui génère l’emploi et la richesse, ce que tous les responsables politiques souhaitent également !Mais nous avons un ennemi commun : le principe de précaution que le législateur français a introduit dansla Constitution en 2005. Au fil du temps, il est devenu un principe politique qui préside à toute décision oupresque, avec les risques de stagnation qui vont avec. Ainsi, comme l’écrit Jean-Marc Ettori, éditorialiste auxEchos “Dans sa version populaire, le principe d’action visant à parer d’éventuels risques s’est mu en principed’inaction avec des effets catastrophiques.”. Et surtout, n’oublions pas cet adage : “La politique la plus coû-teuse, la plus ruineuse, c’est de voir petit”.Aujourd’hui, le Vaucluse est riche en outils et en projets au service de l’aménagement du territoire et du dé-veloppement économique. Pour l’aire avignonnaise, il y a la LEO, le tram, le pôle multimodal, les ports surLe Rhône, la French Tech Culture, l’aménagement touristique et commercial du fleuve… Puis, à travers toutnotre département, on trouve la Cité du Végétal, le pôle Senteurs-Saveurs, le Parc du Mont-Ventoux et sontourisme vert, le Grand Marché de l’or vert à Carpentras, la liaison ferroviaire Carpentras-Avignon, Monteuxet son ambitieux projet de Beaulieu avec ses parcs Spirou et Splashworld, un nouveau pont sur la Duranceà Cavaillon en voie d’achèvement, Pégase à l’aéroport d’Avignon-Provence, Trimatech, le pôle nucléaire enHaut-Vaucluse, la Pays de Pertuis avec l’attractivité de Cadarache tout proche, etc.On le voit, il y a des outils et des projets. Ce serait donc la faute à l’argent ? Pourtant, il n’a jamais été aussipeu cher avec des taux d’intérêt quasi-nuls. Alors pourquoi ne pas s’engager sur des investissements avecdes retours financiers importants ? Les entrepreneurs et les entreprises ont cette volonté d’accompagnerces projets auprès des collectivités, mais nous ne sommes que la démocratie du premier mot, le derniermot appartenant à nos élus qui décident ! Plus que jamais, il est essentiel que nous tous, acteurs institution-nels politiques, entrepreneuriaux et administratifs, allions dans le même sens, avec des objectifs communs,afin de servir au mieux l’intérêt d’un département qui en a plus que besoin !Et si 2015 était l’An 1 en Vaucluse d’une période où l’unité et la solidarité s’imposeraient ? Cela permettrait ànos territoires d’être plus performants au plan économique, en organisant leur aménagement au servicedes habitants, des PME-PMI et des commerçants… Cela dépend de nous tous !

François MarianiPrésident de la CCI de Vaucluse

80DYNAMIQUESle magazine de la CCI de VAUCLUSE

Directeur de la publication : François Mariani

Rédaction : Emmanuel Brugvin, service communication / Secrétariat de rédaction : service communication

Conception : service communication / Photos : Benjamin Rinaldi

Impression : De Rudder / Tirage : 18 500 exemplaires

CCI de Vaucluse / 46, cours Jean-Jaurès, BP 158 84008 Avignon Cedex 1 / Tél. : 04 90 14 87 00 / www.vaucluse.cci.fr

édito

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5 JOURS POUR ENTREPRENDREFORMATION POUR FUTURS ENTREPRENEURS

Créer son entreprise est un des moments les plus importants de ses vies professionnelleet personnelle. Pour mettre de son côté toutes les chances de réussir son projet et éviterde nombreux écueils, la CCI assure la formation nationale Cinq Jours pour Entrepren-dre. Le temps d’une semaine, les participants passent au crible leur projet lors de for-mations très pratiques. Créateurs, préparez-vous pour une prochaine session.

Créer une entreprise, un saut dans l’inconnu ? Oui,pour ceux qui s’y sont mal préparés, tant les margesd’incertitudes sont grandes. En outre, l’enthousiasmelégitime du créateur lui fait parfois éluder certainesquestions souvent primordiales. L’expérience prouveque la mortalité des jeunes pousses accompagnéess’avère nettement moins élevée que les 50% de dis-paritions à trois ans habituels. Pour permettre de cer-ner au mieux son environnement et son projet,préparer les étapes à franchir à court et moyen terme,opter pour les meilleures solutions financières, com-merciales, juridiques et fiscales, reconsidérer un dos-sier mal ficelé, la CCI organise 5 jours de formationpour les créateurs d’entreprise. Ces modules permet-tent à chaque participant lors d’intenses journées detravail de 7 heures, du mercredi jusqu’au mardi sui-vant, de balayer toutes les questions auxquelles lescréateurs, emportés souvent par l’optimisme et l’en-thousiasme, ne pensent pas toujours. Des consul-tants externes, des experts-comptables et desexperts de la CCI passent au crible tous les aspectsjuridiques, fiscaux, sociaux, marketing, commerciaux,d’analyse de marché, comptables, prévisionnels, debusiness plan, de comptes prévisionnels… Forme ju-ridique (SARL, EURL, SAS, SASU, SNC…), régime fis-cal, accessibilité du lieu, fonctionnement du RSI,stratégie marketing, différenciation commerciale, ca-pacité de financement, droit et devoirs du gérant, droitdes associés et de leurs ayant-droits, aucun des su-jets essentiels n’est éludé.

CLARIFICATION ET SÉRÉNITÉ

“Nous sommes ici pour évoquer toutes les bonnesquestions que doivent se poser les créateurs d’entre-prise pour pouvoir mener leur projet avec la plusgrande sérénité possible”, explique Christophe Théry,qui pilote Cinq Jours pour Entreprendre en Vaucluse.Chaque session accueille une dizaine de personnes,rarement plus, pour permettre à chacun d’aborder lesproblématiques qu’il souhaite. La formation, d’un coût

de 525 €, est finançable dans la plupart des cas. Pourceux qui ne disposent pas de solution de soutien, laCCI leur propose ces 5 jours pour la somme très abor-dable de 230 €. Ce choix politique s’explique par la vo-lonté de réduire le nombre d’échecs. “Nousaccueillons les projets les plus divers“, reprend Chris-tophe Théry. Certains prennent conscience en coursde formation que leur projet ne correspond pas à laréalité du marché et renoncent à une aventure vouéeà l’échec. D’autres partent dans la création d’entre-prise avec une bonne maîtrise des nombreusescontingences juridiques et économiques. Dans lesdeux cas, ils prennent leur décision en pleine connais-sance de cause.

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Prochaines sessions : du 10 au 16 juin, du 7 au13 octobre, du 25 novembre au 1er décembre.

CONTACT 04 90 14 10 04

INFO CCI

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ASSISES DU COMMERCEL’INDISPENSABLE RÉFLEXION D’ENSEMBLEQuel commerce voulons-nous dans le Vaucluse ? Pour tenter de répondre à cette ques-tion, la CCI et les services de l’Etat organisaient en décembre dernier des Assises sur lesujet, réunissant des personnalités qualifiées. La solution passe par des actions collec-tives responsables.

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En Vaucluse, l’urbanisme commercial s’est trop sou-vent affranchi des réflexions sur l’aménagement duterritoire. Face à ce constat depuis longtemps évoqué,la CCI et la Préfecture de Vaucluse ont décidé d’orga-niser les Assises de l’Urbanisme Commercial. Lenombre de m² commerciaux ne cesse de croître, sanslogique globale. L’enjeu est de taille pour le commercede détail du Vaucluse qui emploie 18% des salariésdu département. Les établissements se répartissent,d’une part en 4 500 commerces de proximité dont 70%d’entreprises unipersonnelles qui emploient 3 900 sa-lariés, et d’autre part en 593 GMS (magasins de plusde 300 m², les trois quarts non-alimentaires, em-ployant 11 000 personnes (13% des emplois vauclu-siens).

MORATOIRE ?

A ce sujet, Yannick Blanc, l’ancien Préfet de Vaucluse,a été particulièrement incisif : “J’ai une éthique duservice public et de la représentation de l’Etat où l’im-puissance collective n’a pas sa place. Les dossiersd’autorisation de la Commission Départementaled’Aménagement Commercial (CDAC) passent et re-passent. Traiter les problèmes par le contentieux ad-ministratif donne une image d’impuissance publique.J’ajoute que le moratoire évoqué par certains, c’esttout sauf la bonne solution. Le problème de notre paysest la panne des investissements publics et privés carceux qui peuvent construire l’avenir ne disposent d’au-cune visibilité. Nous avons besoin d’anticiper dansl’intérêt général car nous sommes en pleine mutation.Le modèle de la grande distribution est en fin de vie.Le modèle du petit commerce de l’époque de nos pa-rents a pratiquement disparu. Face à la mutation dunumérique, les acteurs locaux doivent travailler en-semble pour comprendre ces mutations et offrir descommerces de centre ville et de périphérie qui cor-respondent aux besoins d’aujourd’hui”.

TERRITOIRE DIVISÉ

Pour Francis Palombi, Président de la Confédérationdes Commerçants de France, “nous devons nous ins-pirer de solutions comme au Canada, des sociétésde développement commercial qui regroupent toutesles parties prenantes de l’urbanisme commercial,élus, commerçants, consommateurs, pour traiter col-lectivement des enjeux d’aménagement”. Car en Vau-cluse, notre système de planification fonctionne mal,avec pas moins de 7 schémas de cohérence territo-riale (Scot). Sa proposition : mettre en place un Grou-

pement d’Intérêt Commercial et Communal (GICC)qui serait une structure de cogestion à la dispositiondes commerçants et des collectivités locales pour ani-mer, gérer et échanger sur les politiques commer-ciales de la ville ou du quartier. “Chaque Scot peut êtreen concurrence avec un autre”, reconnaît ChristianRandoulet, Président du Scot du bassin de vie d’Avi-gnon. Seule une réflexion collective permettra à l’en-semble du commerce d’éviter l’impasse. “Un maireest sensible aux emplois créés et aux taxes qu’il peutpercevoir avec un équipement commercial plus qu’àl’urbanisme, ajoute Frédéric Douëb, avocat parisien,spécialiste du droit commercial. La situation peuts’aggraver. Dans les CDAC, le pouvoir des élus locauxvient encore d’être renforcé et les opposants à un pro-jet peuvent difficilement se défendre car la procédureest secrète et non contradictoire”. Jean-Pierre Fer-rand, maître de conférence à l’Université d’Aix-Mar-seille III ajoute que “la France n’a pas besoin d’unchangement de loi tous les trois mois, qui plus est, ja-mais appliquée. La jurisprudence ne s’appuie que trèsrarement sur les documents locaux d’urbanisme. Lagrande distribution s’est construite sur le lobbying”.

NOUVEAUX MODES DE CONSOMMATION

Aujourd’hui, la grande distribution est assise sur unmodèle finissant où les ventes en ligne passeront d’ici10 ans à 20 ans à 40% ou 50% du marché. Elle a be-soin d’un cadre pour y voir plus clair. En parallèle, lepouvoir d’achat diminue, ce qui impacte les pratiquesde consommation. Comme le souligne Isabelle Vande Walle, Directrice du Département “Entreprises etAction Publique” du Credoc, “au niveau national, lerevenu des ménages a chuté de 0,5% à 1% par anentre 2006 et 2013, alors que les dépenses exigiblesau début du mois (loyer, téléphonie, assurance, can-tine, internet…) sont passées de 25 % à 33%”. La partà dépenser dans le commerce local se réduit. Et lapart croissante d’achats sur internet sur des siteslointains ne devrait pas améliorer les choses.

SEULE UNE RÉFLEXION COLLECTIVE PERMETTRA À L’ENSEMBLE DU COMMERCE D’ÉVITER L’IMPASSE.

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Avec son entreprise Kookabarra lancée en 2006, Jéré-mie Marcuccilli vient de remporter les trophées CréoVaucluse dans la catégorie Réussite et Développement.“Nos élus politiques n’évoquent que les start up quandils parlent d’économie, souligne Jérémie Marcuccilli, deses bureaux installés sur le MIN d’Avignon. C’est bien,mais ce n’est pas suffisant. Si la moitié des jeunes en-treprises disparaissent dans les 5 ans, la moitié decelles qui restent ne souffleront pas leurs huit bougies.Pour l’aménagement d’un territoire, soutenir les jeunespousses, c’est bien. Assurer la pérennité et favoriser lacroissance de celles qui survivent est tout aussi essen-tiel pour structurer durablement le tissu économique.Nous avons connu une année 2014 à la croisée des che-mins où il a fallu réinventer notre mode de gestion pourfranchir un nouveau cap”.

DU MONO-PRODUITAU SERVICE COMPLET

Au départ, Jérémie Marcuccilli est parti sur un produitrévolutionnaire, la réalisation de jus de fruits frais 100%naturels, sans conservateurs, avec une date limite deconsommation de 10 à 14 jours. Offrant les mêmesqualités organoleptiques que les jus frais, son produitpermet à l'hôtellerie-restauration de ne plus perdre detemps à presser des agrumes. Mais ces dernières an-nées, Jérémie Marcuccilli s’est aperçu que le seul dé-veloppement d’un mono-produit avait ses limites. Alors,il change son modèle économique. Kookabarra assuredepuis un service de fourniture de petits déjeuners dequalité à l’hôtellerie qui n’a souvent pas de place pourstocker ses produits. L’entreprise propose, depuis, unegamme élargie de références commandées avant 11heures et livrées le lendemain avant 5 heures. A sesfruits pressés, Kookabarra a ajouté des fruits coupésque les chefs assemblent pour composer leurs propressalades de fruits et éviter les préparations industriellesbanalisées. Puis il a ajouté les miels et les confituresconfectionnées sur un autre site avignonnais. “Nous as-surons à la fois la production, la commercialisation etla logistique en juste à temps dans toute la France, re-prend Jérémie Marcuccilli. Nous sommes présents endirect sur Paris et le Grand Sud-Est qui concentrent 75% de l’hôtellerie française. Nous avons aussi ouvert uneantenne commerciale dans la capitale”.

STRUCTURATION

Pour se donner de la lisibilité et rester proactif, JérémieMarcuccilli a développé ses propres outils de pilotage etde contrôle de la gestion comptable de l’outil industrielet de sa force de vente. En bon chef d’entreprise, il a re-structuré le financement de son fonds de roulementavec des encours bancaires et un soutien en trésoreriede la BPI de 80 000 € à rembourser dans 2 ans. Kooka-barra va développer ses gammes avec l’arrivée de cé-réales bio et peut-être, à court terme, tous les produitsqui confectionnent un petit déjeuner. L’entreprise em-ploie 11 personnes et a réalisé en 2014 un chiffre d’af-faires de 1,5 M€ en augmentation de 15%. Lacroissance à deux chiffres, c’est une tradition pour Koo-kabarra.

Kookabarra Juice, spécialiste avignonnais du petit déjeuner pour l’hôtellerie, vientd’être récompensé par les trophées Créo Vaucluse. Ce réseau original de soutien desentreprises dont la CCI est membre, salue ici Jérémie Marcuccilli qui, tout en restantpropriétaire de son entreprise, a réussi à la réinventer et à poursuivre sa croissance àdeux chiffres.

KOOKABARRA JUICEL’HEURE DE LA MATURITÉ

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CRÉO, RÉSEAU ORIGINAL ET VAUCLUSIEN

Depuis 24 ans, Créo Vaucluse, ancienne-ment RLA, est un réseau qui rassemble30 structures vauclusiennes de profes-sionnels, dont la CCI de Vaucluse, de l’ac-compagnement à la création-reprise etau développement. Soutenu financière-ment par le Conseil général, l’Etat et leschambres consulaires, Créo Vaucluse or-ganise chaque année ses trophées. En2014, il a récompensé également CécileDoumas et Charlotte Guidi, créatrices de“Ce soir ou jamais évènementiel” (dans lacatégorie Jeune entrepreneur), JulienBernaert, gérant de Garri d’Estoublo, en-tretien d’oliviers (Revitalisation), Loïc LeDoussal, USITAB, éditeur de logiciels (Ori-ginalité), Karine Colicourt, épicerie "LaMane" (Parcours personnel) et Philippeet Mélanie Maire, des Cosmétiques DIATERRA, (coup de cœur des internautes).

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Nous assurons à la fois la production, la commercialisation et la logistiqueJérémie Marcuccilli

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Notre territoire poursuit l’ambition de faire partie dela French Tech, cette initiative lancée par le gouver-nement pour favoriser le développement de l’écono-mie créative dans le numérique en France. PourFleur Pellerin, Ministre de la Culture et de la Com-munication, quand elle était secrétaire d’Etat au Nu-mérique, déclarait : “Nous voulons que lesprochains Google naissent en France”. Dans cettedémarche, l’Etat ne crée pas une nouvelle structuremais encourage les démarches locales qui veulentcréer un écosystème local favorable au développe-ment d’une économie numérique. Le gouvernementmet la main à la poche : 200 M€ au travers de la BPIFrance, la Banque Publique d’Investissements, poursoutenir les “accélérateurs” de croissance locaux et15 M€ pour accompagner la présence de nosstart’up à l’international. La France était la deuxièmenation représentée lors du dernier Consumer Elec-tronics Show de Las Vegas avec 160 entreprises.

“Nous devrions disposer d’un formidable outil pourrassembler l’ensemble de la filière, assure AliochaIordanoff, Président d’ADN (Avignon Delta Numé-rique), association dont la CCI est membre fonda-teur et qui regroupe 60 entreprises locales dunumérique. Nous travaillons déjà sur la création de“l’accélérateur” sous la forme d’une SAS qui per-mettra de soutenir des projets de start’up financés

L’aire avignonnaise se mobilise pour bénéficier de la marque collective French Tech associée au sou-tien financier de la BPI pour créer un écosystème économique performant autour des activités du nu-mérique. Les acteurs locaux misent sur les atouts culturels de la région.

AVIGNON PROVENCE FRENCH TECH CULTURE

CAP SUR LA FILIÈRE NUMÉRIQUE

LE VAUCLUSE NE MANQUERA PAS SON ENTRÉE DANS LA RÉVOLUTION NUMÉRIQUE

FRANÇOIS MARIANI

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pour moitié par ses actionnaires et pour moitié pardu capital risque de la BPI”.

CULTURE ET NUMÉRIQUE

L’Université, le Festival d’Avignon et de nombreuxpartenaires dont la CCI et ADN se sont réunis au seind’une association présidée par Paul Hermelin, Pré-sident de Cap Gemini (13ème entreprise de servicesdu numérique mondiale et entreprise du CAC 40) ac-compagné de deux vice-présidents, EmmanuelEthis, Président de l’Université, et Olivier Py, Direc-teur du Festival. “La culture, comme le numérique,créent du lien social et Avignon propose le seul dos-sier French Tech thématique, en l’occurrence axé surla culture”, précise Olivier Py. Avant même de rece-voir le label, l’équipe lance le fameux “accélérateur”qui permettra chaque année l’accompagnementd’une trentaine d’entreprises du numérique dansleur développement (financement, coaching, mento-rat, actions collectives techniques et commerciales,mises en relation avec des “Majors” nationales ouinternationales ou des “Champion Tech” locales…).La dynamique créée autour du projet “French Tech”,a permis de mettre au grand jour des entreprises lo-cales du numérique réalisant des chiffres d’affairesde plusieurs millions d’euros ! Cet été, le festival ac-cueillera un “living lab”qui permettra aux entreprisesspécialisées de montrer leurs applications en déve-loppement.

ECONOMIE CRÉATIVE

Le quartier de Courtine pourrait accueillir l’épicentrede cette “Creative valley” qui s’étend sur un trianglequi englobe Arles, Carpentras et le Gard rhodanien.Ce territoire compte 1 200 entreprises liées au nu-mérique, qui emploient 5 000 personnes, 12 “techchampions” qui réalisent plus de 5 M€ de chiffresd’affaires et une quinzaine entre 1 M€ et 5 M€.“Nous vivons en territoire pauvre qui ne retient pasces jeunes diplômés”, déplore Emmanuel Ethis dontl’université qui soutient le projet, est labellisée pourses formations supérieures sur la communication etle numérique. “Aujourd’hui, l’exploitation de la don-née numérique est au cœur de la formation de la ri-chesse”, souligne Paul Hermelin qui estime à170 000 la création de postes de “data scientists“ àmoyen terme. “Le Vaucluse ne manquera pas sonentrée dans la révolution numérique qui imprègneraet impliquera tout le tissu économique, souligne

François Mariani, Président de la CCI, très enthou-siaste sur le projet. Comme avec Pégase pour lesservices aéronautiques, cette filière s’implante du-rablement dans le territoire”.

ATOUTS LOCAUX

“Avignon Provence French Tech Culture” s’appuie surson potentiel unique avec, sur son périmètre, 9 fes-tivals de dimension internationale dont le plus grandfestival du spectacle vivant, 5 sites Unesco et toutesles structures culturelles : la FabricA et ses 4 000 m²destinés à la création artistique, ses musées, leForum d’Avignon, laboratoire d’idées annuel inter-national de la culture et de l’économie des médias,ADN… A cela s’ajoutent une rare et large palette deformations de l’Université d’Avignon et des Pays deVaucluse dans le numérique et les arts du spectacle,l’Institut Supérieur des Techniques du Spectacle,l’Institut des Métiers de la Communication Audiovi-suelle, l’Ecole Supérieure d’Art d’Avignon, l’AFPA etd’autres encore. Mais aussi les structures arlé-siennes autour du projet de cluster d'innovation pé-dagogique et numérique (Cipen) avec l’EcoleNationale Supérieure de la Photographie, le Mopa(ex Supinfocom), école du film d’animation et del’image de synthèse, l’Ira (Institut de Régulation etd’Automation), un data center, un incubateur dejeunes entreprises et un centre de recherche et dé-veloppement. A la rentrée 2015 ou 2016, la ville deCarpentras, associée à la démarche, accueilleradans l’ancien collège Daudet, l’Epac, école supé-rieure suisse installée dans le Valais et à Taïwan, quiformera jusqu’à bac + 5 des étudiants à la bandedessinée, à l’animation 2 D et 3 D pour les dessinsanimés et les jeux vidéo. La première promotion de-vrait accueillir 30 à 40 étudiants. Aujourd’hui, tousles partenaires attendent la réponse du ministère.

SOUTENU PAR LES ACTEURS LOCAUX

De nombreuses collectivités soutiennent Avignon ProvenceFrench Tech Culture : les groupements de communes duGrand Avignon, de la CoVe, des Portes du Luberon, des Paysdes Sorgues Monts de Vaucluse, des Sorgues du Comtat,le Conseil Général de Vaucluse, la Région PACA, les Villesd’Avignon et d’Arles et les CCI de Vaucluse, de Nîmes et duPays d’Arles.

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Un an après son élection à la présidence du GrandAvignon, Dynamiques est allé à la rencontre deJean-Marc Roubaud pour connaître les projets enmatière économique de la première agglomérationdu Vaucluse.

Le développement économique nécessite du foncier. Quelle est votre politique en termes d’offre ?

Maintenant que la zone de Courtine est protégée descrues, nous travaillons sur le développement d’unquartier multifonctionnel (habitat, bureaux, services,commerces, pôles d’économie créative, culture…) sur16 hectares en face de la gare TGV qui pourra s’ouvrirensuite sur un espace urbain plus vaste de 90 ha.Nous avons délibéré pour la mise en place d’unegouvernance du projet partagée avec la ville d’Avi-gnon. Jean-Louis Subileau (urbaniste, Directeur del’agence conseil “une Fabrique de la Ville”, ancien Di-recteur de la SEM Euralille) a déjà dessiné lesgrandes lignes de ce futur quartier. Le promoteurPitch Promotion qui a déjà beaucoup et de longuedate, porté des projets sur cet espace, travaille surun nouveau dossier, accompagné de l’un de sesconfrères. Ce pôle où l’on construira la ville de de-main, nécessite une identité économique forte surlaquelle nous travaillons. Nous devons rester vigi-lants dans nos projets car aujourd’hui nous sommesconfrontés à une atonie de l’investissement privé.Pour marquer notre volonté de nous investir sur cequartier, nous travaillons à un regroupement desservices du Grand Avignon sur Courtine, notre sièged’Agroparc devenant, à ce jour, trop étroit. La villed’Avignon a annoncé vouloir optimiser son patrimoineimmobilier par la vente de certains de ses immeu-bles anciens. La municipalité pourrait installer sesservices sur Courtine. Avec elle, le Grand Avignonpourrait mutualiser certains équipements commedes salles de réunion. Cette année, l’intercommuna-lité réalisera un nouveau parking de 1 250 places surl’échangeur de la LEO qui mène à la gare TGV.

Proposez-vous d’autres zones d’activités ?

Hors tertiaire, le Grand Avignon n’a plus de disponi-bilités. Nous avons acquis du foncier pour permettrel’agrandissement de la zone du Plan à Entraigues

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(100 ha actuellement). 15 ha accueilleront prochai-nement de la logistique (FM Logistic) et 35 ha s’ou-vriront en 2017 à des projets artisanaux et industrielsautour de l’alimentaire. Nous travaillons les acqui-sitions foncières des 25 ha de la zone d’activités Garcin à cheval sur Rochefort-du-Gard, Villeneuve-lès-Avignon et Pujaut. Nous soutenons l’extensiondu pôle Pégase (voir page 20-21). Nous disposonsencore de 35 ha sur Agroparc pour du logement etde l’activité tertiaire. L’intercommunalité consacre 1M€ par an à la constitution de réserves foncières.Par contre, nous avons arrêté les projets d’extensiondes Balarucs à Caumont en raison des risquesd'inondabilité.

La LEO

Avec la Ville d’Avignon, l’intercommunalité repart àl’assaut du Ministère chargé des Transports pourdéfendre le projet d’achèvement de la LEO. “Consi-déré uniquement comme un projet routier, noussoulignons que celui-ci est essentiel pour la qualitéde l’air des 16 000 habitants de la Rocade qui pour-rait ainsi voir disparaître la moitié des 50 000 véhi-cules qui traversent quotidiennement leur quartier”,insiste Jean-Marc Roubaud qui souhaite des garan-ties de l’Etat dans son engagement dans la finalisa-tion des acquisitions foncières. Pour l’ex-préfetYannick Blanc : “Sur la LEO, il y a vraiment eu unebavure, elle n’aurait jamais dû être écartée par laCommission 21“.

Le Rhône

Face à l’accroissement des bateaux de croisières(pages 22-23), l’intercommunalité souligne que laréalisation d’un nouveau quai pour paquebots est àl’étude sur l’Ile Piot et qu’elle soutient, toujours surcette île, le projet privé de port de plaisance avectoutes les collectivités locales. Jean-Marc Roubaudsouhaiterait “une implication plus importante desservices préfectoraux”.

Tramway

Exit le projet de deux lignes de tramway sur 14,47km pour 250 M€. Le conseil communautaire a tran-ché pour un projet de 117 M€ pour un tramway de

GRAND AVIGNONCAP SUR LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE

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La Communauté de Communes Luberon Monts deVaucluse modifie sa politique de marketing territorial etdéveloppe 100 ha pour accueillir des entreprises du ter-tiaire.

CAVAILLON VISE LE TERTIAIRE SUPÉRIEUR

la porte Saint-Roch (face au commissariat de policed’Avignon) à Saint Chamand (Cap Sud) via Saint-Ruf(ouverture 2018) et un budget de 18 M€ pour la réa-lisation de 2 lignes de bus à haute fréquence pourrelier la commune du Pontet, l’hôpital et Agroparc.Reste à réaliser un dossier de Déclaration d’UtilitéPublique modificatif. L’abandon du projet de tramaurait coûté 50 M€ à 80 M€ à la collectivité.

Oubliez vos représentations sur Cavaillon ! La villechange d’image. Plus grosse commune du réputé Lu-beron avec 24 000 habitants, elle lance une nouvelle po-litique de marketing territorial “Cavaillon, la ville duLuberon “. Au-delà de la communication, sa commu-nauté de communes développe ce qui sera la plusgrande zone d’activités offrant du terrain disponible, 100ha situés sur les zones du Bout du Camp, du Bout desVignes et de la Voguette. Jean-Claude Bouchet, Mairede Cavaillon, compte y accueillir des entreprises liéesaux technologies vertes en accord avec l’image du Parcdu Luberon. La ville mise également sur la filière descéramiques industrielles autour du CREE, un des plusimportants centres de recherche industriel privé mon-dial du Groupe Saint-Gobain qui pourrait servir de loco-motive. Des cabinets spécialisés seront consultés pouraffiner la nouvelle politique territoriale de la 4ème in-tercommunalité du Vaucluse en taille, qui se targued’une CFE à 33%, moins élevée que les trois autres.

L’intercommunalité, présidée par Gérard Daudet, a mo-bilisé 7,5 M€ d’investissements pour réaliser sa diguesur la Durance qui permettra de sécuriser son territoireet de lancer des projets dès cette année. Jean-ClaudeBouchet ne souhaite pas que le magasin Auchan quitteson emplacement actuel pour s’installer sur la Voguetteet invite Immochan (foncière du groupe Auchan) à valo-riser ses 40 ha de terrain dans des activités tertiaires.

Le pôle d’activité trimodal

Le Grand Avignon soutient le pôle d’activité trimodalconteneurs de Courtine (train, route, fluvial) avec sonterminal conteneurs qui deviendrait le quatrièmeport du Rhône mais le conditionne à l’achèvementde la LEO (liaison routière Est-Ouest) pour ne pasengorger les axes routiers déjà saturés.

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Nouvelle zone d’activités, projet de pépinières d’entre-prises et d’ateliers relais, lourds investissements surl’Hôtel Dieu, le Comtat Venaissin offre de nouvelles op-portunités aux investisseurs à portée de train de la gareTGV.

Sur Carpentras, la ville poursuit sa politique d’offre cul-turelle pour ses habitants et le tourisme. Elle lance laréalisation de la première tranche de la rénovation del’Hôtel Dieu pour 16,5 M€. 10 mois de travaux permet-tront la réalisation de la bibliothèque multimédia et lesdifférents réseaux du bâtiment historique. Cette tranchesera suivie par la pose d’une halle vitrée dans une courde l’édifice pour un montant de 5 M€ dont le finance-ment n’est pas encore bouclé. Puis pour 12 M€ de tra-vaux, sera réalisée une bibliothèque-musée quiaccueillera 77 000 ouvrages anciens (antérieurs à 1811),une des plus belles collections d’Europe. Toujours dansle domaine de l’économie culturelle, Carpentras ac-cueillera une école internationale autour du numérique(voir page 10-11).

Parallèlement, la zone de Bellecourt 3 étant quasimentremplie, la communauté d’agglomération (Cove) dé-bloque Bellecourt 4, courant de l’année 2015 avec iciaussi la fibre, le gaz et l’eau du canal de Carpentras. Lesite se destine à une ou plusieurs entreprises offrant lemeilleur ratio d’emplois sur la surface occupée. Maintenant que le nouveau carreau fonctionne sur leMarché Gare, la Cove se donne 2 ans pour réaliser uninvestissement de 3 M€ pour accueillir une pépinièred’entreprises et des ateliers relais. Si certains sites sontgérés par le public comme le carreau ou les locaux del’ancienne Sica Edelweiss, le groupement de com-munes offre la possibilité à certaines entreprises loca-taires du Marché Gare de racheter leurs locaux enlocation. Ces ventes permettraient de dégager des li-quidités pour réaliser d’autres investissements publics.Sur le Marché Gare, la Cove, présidée par FrancisAdolphe, vise les entreprises liées à l’alimentation et/ouà forte création d’emplois. Enfin, la nouvelle gare est finprête pour accueillir le trafic ferroviaire vers Avignon etAvignon-TGV le 25 avril.

CARPENTRAS MISE SUR LA CULTURE, L’ALIMENTAIRE ET LE NUMÉRIQUE

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BRÈVES

PAYS CAVARE ET DES SORGUES

Pro Natura, dirigé depuis 2 ans par Lionel Wolberg,avec comme nouvel actionnaire principal depuisdécembre Naxicap Partners, filiale de Natixis, pour-suit son développement. Complétant son maillagedu territoire, le grossiste 100 % bio inaugurera, en2015, un site spécialisé dans la salade, la mâche etla pomme sur le MIN de Nantes après avoir pris unespace à Rungis. Pro Natura a renoué avec la crois-sance avec 83 M€ de chiffre d’affaires et 42 000tonnes écoulées l’année dernière en 2013, crois-sance qui s’est poursuivie en 2014.

La CDAC des Bouches-du-Rhône a donné un avisfavorable au dossier de création d’un centre com-mercial de 11 500 m² autour d’un Hyper U de8 000 m² à Plan d’Orgon à deux pas de la cité ca-vare. Un précédent dossier avait été rejeté en CNACsur un recours de la municipalité de Cavaillon qui adécidé de faire de même pour cette nouvelle auto-risation.

AVIGNON GRAND AVIGNON

Deux chefs d’entreprise, Olivier Berger et BertrandGuérin ont créé une association baptisée Mega dontle but est de rassembler les entreprises du GrandAvignon. A ce jour, 25 sociétés ont rejoint ce grou-pement issu des DCF, qui compte des entreprises

de toutes tailles qui veulent partager ensemble desmoments conviviaux, faire des visites d’entreprise,partager des retours d’expérience et assurer la pro-motion des démarches innovantes des entrepre-neurs locaux (06 17 05 47 71 - 06 17 81 03 93).

Le festival In se déroulera cette année du 4 au 25 juillet, le Off du 4 au 26 juillet.

Le collectif Avignon Provence French Tech Cultures’est réuni pour décrocher le label national afin defavoriser le développement de l’économie numé-rique sur le territoire. Il organisera une expositiondans le In pour permettre de visualiser des projetsd’entreprises numérique.

Myriam El Khomri, Secrétaire d’État chargée de laville, en visite sur Avignon, a confirmé que le dispositifde Zone Franche Urbaine serait maintenu sur lequartier de la Rocade jusqu’en 2020. Rebaptisé “Ter-ritoire entrepreneur” depuis le 1er janvier, le dispositifbénéficie d’aménagements pour “limiter les effetsd’aubaines fiscaux et favoriser le recrutement local”avec un plafond rehaussé à 5 000 € par recrutement.

La FRIAA (Fédération Régionale des IndustriesAgro-Alimentaires) a renouvelé son enquête an-nuelle sur la rémunération des métiers de la pro-duction concernant les postes d’ouvriers, employés,techniciens et agents de maîtrise dans les entre-

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prises agroalimentaires régionales, avec le cabinetC&B Alternative. Dans la région, l’agroalimentairerégional rémunère ses techniciens de maintenancede 37 289 € contre 36 714 € au national.

Clémence Laroche devient la nouvelle présidentede l’association Femmes Chefs d’Entreprise. Elledirige l’entreprise Jocatop qui réalise plus de 5 M€de chiffre d’affaires et emploie 63 personnes. Cettespécialiste du logiciel éducatif fait partie des“champions tech” qui participent à la démarcheAvignon Provence French Tech Culture (page 10-11).

Class’croute ouvre son 3ème restaurant sur Cour-tine avec 18 couverts. L’enseigne, créée par MichaëlGerbaud, installée sur Avignon et dans le Décathlond’Avignon Nord, propose des plats le midi et en se-maine, une centaine de plats à consommer surplace ou à emporter.

Lors de son débat d’orientation budgétaire, CécileHelle, Maire d’Avignon a annoncé “que malgré unebaisse des dotations de l’État de 2,7 M€, l’investis-sement s’élèverait entre 25 et 30 M€”. La villecompte vendre certains biens et rationnaliser cer-tains services municipaux.

Vaucluse Développement, l’agence économique dudépartement, annonce qu’elle a permis depuis2003, sa date de naissance, l’accueil de 202 entre-prises ayant créé 4 789 emplois comme Kobuta àCavaillon, Rolls Royce à Bollène ou Neuhauser àAubignan. L’agence emmenée par le Conseil Géné-ral et de nombreux partenaires comme la CCI, a bé-néficié, depuis sa création, d’un budget d’environ 1M€ par an.

Mampreneurs, réseau national d'entreprenariat fé-minin, composé de chefs d’entreprise mères de fa-mille, ouvre à Boulbon une antenne pour l’aireArles-Avignon-Nîmes. Amélia Pacifico anime loca-lement ce réseau qui se veut être un accélérateurde croissance pour les entreprises adhérentes

COMTAT VENAISSIN VENTOUX

Avec 5 mois de retard, la ligne Avignon-Carpentrassera ouverte le 25 avril prochain aux voyageurs. 6nouveaux TER récemment acquis à Alsthom parla Région assureront des rotations et permettront,aux passagers, d’accéder à la gare TGV par la “vir-gule“ inaugurée en décembre 2013, via la gare Avi-gnon-Centre.

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PAYS D’ORANGE

Dans le cadre de la reconversion du site de la Lé-gion étrangère à Orange, 20 hectares cédés parl’armée pourraient accueillir comme projet, uneplateforme logistique. C’est ce qu’a indiqué l’ancienPréfet de Vaucluse, Yannick Blanc, aux élus duConseil Général avant de quitter le département.

PAYS D’APT

Revendue par le groupe Kerry en 2012 au financierVerdoso qui a investi 4 M€ depuis, Aptunion a étécédé à 100 % à HLR-Mireolian. Ce groupe bretonest spécialisé dans la fabrication de produits inter-médiaires pour l’industrie agroalimentaire, biscui-teries, chocolatiers, glaciers, laiteries. Lespécialiste vauclusien du fruit confit emploie 200personnes.

Blachère Illumination a, cette année encore, décoréles 425 arbres des Champs Elysées. L’entreprised’Apt a assuré les décorations lumineuses de 60 %des communes de France et de nombreuses villesdans le monde grâce à ses 15 filiales à l’étranger.

PERTUIS SUD LUBERON

Le premier convoi exceptionnel d’Iter s’est dérouléentre Fos-sur-Mer et Cadarache dans la nuit du 13au 14 janvier. Le centre international de recherchesur la fusion nucléaire composé de la Chine, l’Unioneuropéenne, l’Inde, le Japon, la Corée, la Russie etles Etats-Unis, vient de terminer les fondations ducomplexe expérimental tokamak et d’entamer laconstruction des murs de l’installation.

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Votre entreprise doit faire face à unralentissement d’activité ? Vous ren-contrez des problèmes de trésoreriepassagers ? Anticipez et réagissezdès les premières difficultés, entoute confidentialité avec un conseil-ler de la CCI.

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Après l’inauguration de son hôtel d’entreprises le 26 jan-vier dernier, qui affiche déjà complet avec 8 sociétés,l’aéroport d’Avignon lance l’aménagement de 16 ha enbord de piste. L’investissement assuré par la Région, viasa société publique locale d’aménagement Area, com-prend 1 300 m de voies routières, son éclairage et sesréseaux et autant de taxiway de 15 m de large à côté dela piste qui permettront d’accueillir des entreprises liéesà l’aéronautique. La première à avoir signé pour 3 ha estl’entreprise RTE.

Le spécialiste national d’installation et de maintenancede lignes électriques à haute tension y transférera sabase centrale de maintenance pour sa flotte de 13 héli-coptères légers et de 2 modèles lourds, mais aussi sesservices de conception et sa direction commerciale.Cette base principale permettra de réaliser les mainte-nances lourdes, les opérations courantes étant assuréessur les 6 bases opérationnelles de RTE réparties surl’hexagone. Les travaux de ce projet immobilier qui ser-vira de vitrine mondiale à cette entreprise qui se déve-loppe à l’international devraient débuter en septembre2017. Une fois terminée, l’ensemble des services pourraquitter Salon-de-Provence. Les travaux de voirie et ré-seaux divers de la zone Pégase, portés par la Région,devraient être terminés en décembre 2017.

CRÉER UN CLUSTER

La commercialisation de la zone est ouverte. La Région,désireuse de créer un cluster, n’accepte que des entre-

prises aéronautiques complémentaires entre elles pourbâtir une véritable synergie industrielle sur Avignon.Pour faciliter l’implantation d’activités, les sociétés quiveulent s’installer pourront soit construire leurs propreslocaux soit faire appel à un investisseur qui en assurerale portage financier ou la location. D’ici 2025, l’aéroportdevrait accueillir près de 1 000 emplois. Déjà, la CCI,gestionnaire de l’aéroport pour le compte de la Région,devance les questions de logement, d’accès et de trans-port en commun pour les futurs salariés avec les com-munes voisines.

RENFORCER UNE FILIÈREAÉRONAUTIQUE

Avignon est destiné à accueillir des PME technologiquesde Paca et renforcer une filière aéronautique, 1er em-ployeur industriel régional avec plus de 30 000 salariésdont Eurocopter, 1er constructeur mondial d’hélicop-tères (Marignane) et Thalès, fabricant de satellites(Cannes-la-Bocca). La Région travaille en complémen-tarité avec Toulouse, spécialiste des avions commer-ciaux et l’Ile-de-France, spécialisée dans les avionsmilitaires et la motorisation aéronautique. Le succèsrencontré par l’hôtel d’entreprises géré par le Pôle Pé-gase, permet d’envisager l’avenir du pôle vauclusienavec sérénité.

ASLNOUVELLES AMBITIONS SUR LE TARMAC

Reprise en juin dernier par Pierre-Olivier Edouard, pilotede ligne, la société ASL sur l’aéroport s’est ouverte à lamaintenance et l’exploitation de Falcon 10 et de Beech-craft 90. “Etant exploitants nous -mêmes de ces avions,nous avons développé une politique tarifaire attractivepour l’entretien des appareils de nos clients, assure lerepreneur de cette société installée depuis 15 ans surAvignon. Notre site emploie 4 équivalents temps plein.Nous complétons notre offre avec une spécialisation

PÔLE AÉRONAUTIQUEPÉGASEL’hôtel d’entreprises du pôle aéronautique Pégase affiche déjà complet et le site débute d’im-portants travaux d’aménagement pour accueillir des entreprises en bord de piste sur l’aéroportAvignon-Provence.

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UN AMÉNAGEMENTDE 16 HA POUR ACCUEILLIR

1 000 SALARIÉS

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dans le domaine des avions civils Dassault de 1ère gé-nération. Avec nos avions, nous pouvons également dé-panner nos clients 24 h sur 24, partout en Europe, enAfrique et au Moyen Orient avec nos mécaniciens, voiremême mettre un avion à leur disposition. Les deux Fal-con 10, le Beechcraft et bientôt le Falcon 50 que nousexploitons, sont également utilisés par la CompagnieOpen Flight, elle-même située sur la plate-forme”.

ENTREPRISES AÉRONAUTIQUES DU FUTUR

Victime de son succès, l’hôtel d’entreprises de Pégaseaffiche déjà complet et atteint son objectif : abriter desentreprises innovantes de l’aéronautique et complé-mentaires pour créer un pôle favorable à des activitésdurables sur Avignon. Ses installations de 3 100 m² of-frent 500 m² de bureaux, 4 hangars accessibles par lapiste d'aviation, un show room, des salles de réunion etdes ateliers. Elles abritent des entreprises comme G1Aviation. Ce constructeur réalise le G1, un petit avion bi-place, véritable jeep des airs, qui atterrit sur les terrains les plus difficiles, partout dans le monde. Tyrix fera voleren septembre son drone civil de 5 m d’envergure. L’en-treprise fabrique et commercialise également tous lesservices et les technologies associées (pilotage à dis-tance, supervision du vol, analyse des informations…).

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TYRIX FERA VOLER EN SEPTEMBRESON DRONE CIVIL DE 5M D’ENVERGURE

Inauguration du Technopôle le 26 janvier 2015, en présence de Michel Vauzelle, Président de la Région PACA, Yan-nick Blanc, ancien Préfet du Vaucluse, Claude Haut, Président du Conseil Général de Vaucluse, Cécile Helle, Maired’Avignon, Jean-Marc Roubaud, Président du Grand Avignon, François Mariani, Président de la CCI de Vaucluse,Michel Fiat, Président du Pôle Pégase, et Cyril Robin-Champigneul, représentant de la Commission Européenne.

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ADMS conçoit des logiciels qui permettent de gérer enligne la maintenance des aéronefs ainsi que le suivi desqualifications des personnels volants et au sol. Aérover-view permet aux pilotes, partout dans le monde, de saisirla planification de leurs vols et de réaliser leurscomptes-rendus, sur un ordinateur ou un appareil mo-bile connecté. X-One développe Mach 7, un logiciel quipermet au pilote de préparer son plan de vol en lignesur son ordinateur et de l'emporter dans l'avion pour lesuivre sur sa tablette. MJ-BE réalise un mini-aéronef àdécollage vertical qui sera commercialisé d’ici 18 mois.Ata Distribution assure la vente d’avions. Air Pixel fournitaux entreprises de travaux publics des prises de vuesphoto et vidéo.

ECOSYSTÈME ABOUTI

Hors de l’hôtel d’entreprises, la plate-forme accueilleBorghino, spécialiste du fauteuil d’avion et d’hélicoptèreet de l’habillage intérieur d’avions. Open Flight et Aile deProvence proposent des voyages sur mesure respecti-

vement en avion d’affaires et en hélicoptère. VaucluseULM, spécialiste du travail aérien, de prise de vue photoet vidéo, de la thermographie, la recherche de per-sonnes, la surveillance et la formation de pilotes, a quittél’hôtel d’entreprises et reste sur le site. Pelletier venddes avions d’occasion. EMA assure la maintenance deséquipements radioélectriques des appareils. L’hôteld’entreprises, géré par le pôle Pégase, aura coûté 6 M€,financés pour moitié par l’Europe, le reste à parts égalespar la Région, le Département et le Grand Avignon. Pé-gase est labellisé Pôle régional d’innovation et de déve-loppement solidaire (Prides) par la Région qui comptecréer, à moyen terme, 10 000 emplois dans l’aéronau-tique dont un millier sur Avignon.

LES ENTREPRISES DÉJÀ IMPLANTÉESBorghino, Open Flight, Aile de Vaucluse, VaucluseULM, Pelletier, EMA, G1 Aviation, Tyrix, ADMS, Aéroverview, X-One, MJ-BE, Ata Distribution, Air Pixel.

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Cette forme de vacances en pleine croissance enFrance est l’apanage de grands tours opérateurs in-ternationaux comme Avalon, Vicking, Apt, Tauck,Scenic, Vantage, CroisiEurope Uniworld, Luftner,Noble Caledonia, Ama... “L’essentiel des bateaux ap-partient à des fonds de pension qui y trouvent un bonretour sur investissement, explique Patrice Brunetdont l’agence de tourisme réceptif - PerformanceTravel International basé à Marseille - travaille avecAvalon et d’autres compagnies. Ces fonds de pen-sion les louent ensuite à des tours opérateurs quicommercialisent des capacités à travers leurs ré-seaux mondiaux d’agences de voyages très structu-rés qui disposent aujourd’hui d’un carnet deréservation rempli actuellement, un an à l’avance.Ces entreprises de tourisme apposent leur pavillonsur des navires qui ne leur appartiennent pas”. Enfinle catering, c'est-à-dire la fourniture de produits, deservices d’ingénierie mais aussi la mise à disposition

de personnel est assurée, dans 80% des cas, parFleet Pro, une société suisse très spécialisée dansle secteur. Plusieurs compagnies se font livrer direc-tement les alcools par une centrale d’achats alle-mande. Ces sociétés travaillent sur le Rhône, leRhin, la Seine et le Danube. Pour Gail Bryant, ma-nager pour la France de la compagnie américaineVantage, “la France a le vent en poupe car elle attire25% de notre clientèle”.

CLIENTÈLE INTERNATIONALE

Alors, qui sont ces touristes qui nous arrivent par lesflots ? D’aucuns les considèrent comme une res-source pauvre profitant peu au commerce local. Pa-trice Brunet précise que ses clients déboursent3 800 $ pour une croisière, hors frais d’avion. “Surce marché segmenté, nous pouvons constater qu’ilexiste une clientèle de milieu de gamme, essentiel-

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10 paquebots en 2006, plus du double aujourd’hui pouvant transporter 90 000 passa-gers, le Rhône est devenu, ces dernières années, un enjeu touristique important sur unesaison longue, de mars à novembre. Mais qui sont les acteurs du tourisme fluvial ?Quelles en sont les retombées économiques ? Quels en sont les nouveaux besoins ? En-quête au fil de l’eau.

TOURISME FLUVIALCROISSANCE ET DIVERSIFICATION

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lement française, qui représente 20% de parts demarché, précise Marianne Coulomb, Responsabledu Service Groupes Réceptif à Avignon Tourisme.Les 80% restants sont constitués d’étrangers qui dé-pensent plus et trouvent dans le tourisme fluvial unesolution confortable pour visiter une région. Cetteclientèle est suivie par son hôtel quand c’est un pa-quebot, sa chambre d’hôte quand c’est une pé-niche”. Patrice Brunet estime “que cette praticitéapportée par le fluvial prend, depuis 10 ans, desparts de marchés aux solutions de voyage en cars”.L’essentiel de la clientèle, d’une moyenne d’âge au-tour de 70 ans, vient des Etats-Unis, du Canada,d’Australie, de Grande Bretagne, suivie des alle-mands et des suisses allemands puis des russes etdes asiatiques en quête, pendant 7 à 10 jours, de ladécouverte d’une France authentique entre Chalon-sur-Saône et Arles.

ALL INCLUSIVE

Sur leurs bateaux de 110 mètres de long, qui accueil-lent 135 passagers en moyenne, parfois 190, tout res-pire le luxe. “Depuis plusieurs années, la culture de lacroisière gagne les français et notre entreprise connaîtune croissance à 2 chiffres”, souligne Axel Araszkie-wicz, Responsable des Relations extérieures de Croi-siEurope, leader français du secteur. Cette société estbasée à Strasbourg, elle compte 41 bateaux, emploie1 350 personnes en CDI et transporte 208 000 passa-gers, essentiellement en Europe. Quant aux dépenses,les formules proposées sont le plus souvent “All Inclu-sive” et ne donnent que peu d’occasion de consommerhors du bateau. Mais chaque jour, les excursions né-cessitent de faire appel à des autocaristes, des guideset des visites de monuments. Le Palais des Papes, lePont du Gard, voire le marché d’Uzès, les Baux de Pro-vence, les lieux où a vécu Van Gogh, les dégustations àChâteauneuf-du-Pape restent des circuits incontour-nables dans la région. “Nous avons vendu l’année der-nière 75 000 entrées au Palais-de-Papes à cetteclientèle (900 000 € de recettes) “, souligne MarianneCoulomb.

PRESTATIONS HAUT DE GAMME

Patrice Brunet estime que 5% de la clientèle disposentd’un très gros pouvoir d’achat. “Les américains, lesplus dispendieux, se ruent sur les produits authen-tiques comme des nappes provençales, du vin, de la la-vande, de l’huile d’olive en quantité toutefoisraisonnable pour être transportables en avion. Parcontre, ils recommandent souvent les mêmes produitspar internet de retour chez eux “. Pour Bertrand Joly

qui gère une péniche de 9 chambres climatisées pour18 passagers accompagnés d’un équipage de 6 per-sonnes, “notre clientèle, à 70% américaine, passe trèspeu de temps sur le bateau même si tous les servicessont compris. Pour le soir, elle demande à notre servicede conciergerie d’assurer des réservations dans lesrestaurants étoilés, souhaite visiter des galeries d’art,faire les marchés provençaux les plus typiques, allerchez les antiquaires, suivre des cours de cuisine…”. Avi-gnon Tourisme emploie 7 personnes qui travaillent 7jours sur 7 pour répondre aux conciergeries des com-pagnies. “Nous avons du mal à répondre à une de-mande persistante des touristes qui aimeraient passerune heure ou deux chez l’habitant pour boire le thé etdiscuter (en Anglais) “, déplore Marianne Coulomb. Encroisière, chaque soir est un jour de fête sur le bateau.“Nous organisons des voyages à thèmes comme unconcert de jazz avec des groupes locaux ou une dégus-tation de vin propre à chaque terroir traversé”, expliquePatrice Brunet. Gail Bryant qui accueille une clientèleâgée en provenance des Etats Unis, doit innover pourgérer la croissance. “Avant, nous louions un bateau surle Rhône. Nous avons acheté notre propre navire il y a3 ans puis un second qui navigue sur la Seine depuisl’an dernier. Cette clientèle est fidèle à la croisière et àsa compagnie. Alors, pour qu’elle revienne, nous allonsdévelopper des croisières thématiques sur le Rhône.Dès cette année, nous lançons une formule de voyagegastronomique. En 2016, Vantage compte développer2 nouveaux programmes, l’un autour de l’oenotou-risme, l’autre sur la découverte du patrimoine religieux.Pour rajeunir notre clientèle, je cherche à construiredes croisières consacrées à la musique classique et aujazz”. Avalon a rajeuni sa clientèle avec des croisièresaccueillant exclusivement des couples homosexuels.AmaWaterways, riche d’une flotte de 18 navires, s’estspécialisée dans les visites de régions viticoles my-thiques d’Europe. Autant d’opportunités à saisir pourles professionnels des régions traversées.

Depuis plusieurs années,la culture de la croisièregagne les françaisAxel Araszkiewicz

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DOMAINE DE MONTIRIUS18 ANS DE DÉMARCHE ENVIRONNEMENTALE

Tous, absolument tous les champs de la RSE sont ba-layés par le Domaine de Montirius à Sarrians qui a reçule prix “TPE “ des Trophées RSE Paca 2014. Bien qu’as-surant une activité saisonnière, 70% du personnel estemployé en CDI (8 salariés) avec une anciennetémoyenne de 6 ans. Christine et Eric Saurel ont fait appelà un prestataire extérieur pour travailler avec le person-nel sur la santé et la sécurité au travail. L’organisationdu travail prévoit le maintien des séniors. Tout le per-sonnel bénéficie d’avantages sociaux (complémentairesanté, épargne salariale, prime de noël, prime ven-

dange…) et connaît même la rémunération des diri-geants de cette entreprise qui réalise 1,5 M€ de chiffred’affaires. Dans cette exploitation certifiée Biodyvin etEcocert, première dans la région à produire en biody-namie depuis 18 ans, l’entretien des locaux s’effectueavec des produits biologiques. Les eaux usées bénéfi-cient d’un traitement par les plantes et les micro-orga-nismes de la station d’épuration du domaine. Lepersonnel est sensibilisé aux éco-gestes, notammentpour nettoyer les véhicules et le matériel. Les bâtimentséquipés de récupérateurs de pluie recevront bientôt untoit végétalisé et un puits canadien. Partout des bos-quets permettent d’assurer la biodiversité de la fauneet de la flore. Le vignoble de 63 ha est planté d’herbeset d’orties. Le domaine développe des liens étroits avecles établissements locaux d’enseignement et participeà des opérations culturelles (soutien d’un artiste au Fes-tival d’Avignon). Avec leurs fournisseurs, Christine et EricSaurel ont mis en place une démarche d’améliorationcontinue de la qualité. Tous les progrès sont mesuréset mis à la connaissance de tous pour permettre uneamélioration permanente des pratiques.

ZONE DU REVOLUN AMÉNAGEMENT DE RÉFÉRENCE

Le Parc d’Activités du Revol, situé dans le Luberon et quiveut accueillir des entreprises autour d’Iter, a mis labarre très haut dans sa conception. A la Tour d’Aigues,ses 6 ha réalisés par la communauté de commune Co-telub, avec l’expertise des équipes du Parc Naturel Ré-gional du Luberon, ont prévu dès leur création en 2007,leur intégration au paysage, la création d’une pépinièred’entreprises, la présence d’architectes conseil pourfaire respecter les prescriptions architecturales et pay-sagères, la gestion des eaux usées et de pluie, la miseen place de salles de réunion communes équipées devisioconférence. Pour installer son siège et montrerl’exemple, Cotelub s’est construit un bâtiment durabletrès esthétique, à haute performance énergétique. Cou-ronnement de la démarche : le parc d’Activité du Revola reçu le prix “Coup de cœur”des Trophées RSE Paca.

Chaque année, des décideurs engagés dans la Responsabilité Sociétale des Entre-prises (RSE) concourent aux Trophées Départementaux et Régionaux. Quelle quesoit la taille ou l’activité de la structure, des initiatives émergent. Fin 2014, lors dela dernière édition des Trophées RSE PACA, certaines démarches vauclusiennesont encore été mises à l’honneur.

RSE LES INNOVATIONS VAUCLUSIENNES EXEMPLAIRES

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CHARLES FARAUD EN PLEINE DÉMARCHE ACTIVE

Chez Charles Faraud, l’intérêt pour la démarche RSEest arrivé quand un client (Carrefour) a demandé à sesfournisseurs des informations en ce sens sur leurs pra-tiques. “Nous avons alors constitué une équipe légèrepour être efficace (3 personnes dont l’une de notre usinede Monteux, l’une de notre site d’Allex (26) et le secré-taire général du groupe”, explique Cédric Fabre, Res-ponsable Hygiène Sécurité Environnement de CharlesFaraud. L’équipe s’est aperçue qu’elle avait déjà adoptédes pratiques de la démarche avec ses groupes de pro-grès largement ouverts aux salariés. Puis elle s’enga-geait à formaliser et contrôler le fonctionnement éthiquede ses fournisseurs lointains, notamment en termes derespect du travail des enfants. L’équipe étudie la faisa-bilité d’une crèche pour le personnel qui travaille en 3X8,d’une méthanisation de ses déchets, d’une certificationde sa démarche RSE, du télétravail pour certains colla-borateurs, une action de mécénat… Certains salariésont participé à des colloques, récemment sur la corrup-tion. Cédric Fabre a déjà présenté son entreprise auxTrophées de la RSE en 2013 et 2014 et compte bienremporter un prix prochainement.

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Premier cas de figure, les commerces, les hôtels et lesrestaurants ayant déposé leur dossier avant le 31 dé-cembre 2014, comme la loi le prévoyait, étant en règle,doivent envoyer à la Préfecture une attestation d’ac-cessibilité sur l’honneur déclarant la conformité deleurs installations.

Un deuxième cas de figure s’applique aux établisse-ments qui doivent encore effectuer quelques aména-gements mineurs avant septembre 2015 mais quin’ont pas déposé de dossier. Par exemple, ils respec-tent les nouvelles normes du décret : leurs portes at-teignent les 80 cm réglementaires, aucun seuil àfranchir à l’extérieur comme à l’intérieur ne dépasse2 cm, le comptoir possède au moins une tablette de70 cm à 80 cm de hauteur aux dimensions minimalesde 60 cm de large et 32 cm de profondeur. Les chemi-nements dans l’établissement respectent un passaged’1,20 m de large. Restent des aménagements telsque le balisage de la porte vitrée, la mise en placed’une tablette escamotable… Ces établissements doi-vent envoyer à la préfecture et au Service Urbanismede leur commune un document Cerfa (document te-

nant lieu d’agenda d’accessibilité programmé -cerfa15247*01) et une attestation sur l’honneur. Les textesne leur imposent pas une visite de leur établissementpar un bureau de contrôle. Dans ces deux premierscas, l’attestation sur l’honneur va permettre à l’admi-nistration de réaliser un répertoire des établissementsaccessibles.

Le troisième cas concerne les établissements qui au-ront à effectuer de gros travaux ou doivent demanderdes dérogations pour des raisons liées à la structuredu bâtiment ou leurs moyens financiers. Le dépôt dudossier doit être effectué avant le 27 septembre 2015.Un délai de 3 ans leur est accordé pour les travaux. Surle plan administratif, les exploitants doivent préciserleur calendrier de travaux par tranches successivesétalées sur la période. Le décret interdit les travaux re-groupés dans les derniers mois autorisés. Les docu-ments Cerfa (13824*03 et 15247*01) sonttéléchargeables sur internet ou disponibles auprès desconseillers entreprise de la CCI répartis sur le dépar-tement, qui disposent aussi d’une lettre type de décla-ration sur l’honneur.

Commerçants, restaurateurs, hôteliers, c’est la dernière ligne droite pour mettre sonétablissement en conformité avec les règles d’accessibilité. Un décret du 8 décembre2014 repousse au 27 septembre prochain l’application de la loi de 2005. Ce nouveautexte permet, dans certains cas, de réaliser d’ultimes gros travaux dans les trois ans.Décryptage par la CCI de Vaucluse, fortement impliquée dans l’accompagnement desentreprises sur cette thématique.

ACCESSIBILITÉDERNIER DÉLAI POUR SE METTRE AUX NORMES

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INFO CCIVous souhaitez un renseignement sur la réglementationaccessibilité ou bénéficier d’un accompagnement personnalisé ? 04 90 14 87 32

Dès décembre 2011, quand Sabine et DidierQuesnel reprennent leur établissement ruede la République à Avignon pour réaliser leurprojet d’une grande brasserie parisienne, ilss’attaquent à bras le corps au dossier acces-sibilité de leur ERP (Etablissement recevantdu public) de 300 m². Sur les 500 000 € in-vestis, les dépenses destinées aux per-sonnes affectées par une déficience visuelle,motrice, auditive ou intellectuelle s’élèvent àplus de 64 000 € HT dont 15 000 € pour l’as-censeur qui permet de franchir un seuil de75 cm. Notre chef d’origine brestoise reçoitson avis favorable en mars 2013. A la date deson inauguration, la Brasserie du Théâtrepossède des portes qui s’ouvrent 2/3-1/3pour les PMR (personnes à mobilité réduite).Les toilettes disposent de larges portes, delavabos adaptés et de la surface nécessairepour permettre de manœuvrer un fauteuilroulant. Les salles d’eau bénéficient de lu-mières type flash pour prévenir les malen-tendants en cas d’incendie. Les marchesd’escalier alternent des couleurs contras-tées pour faciliter leur visibilité aux mal-voyants et disposent de bandes de picots ausol pour prévenir de la déclivité du sol.Chaque arrête de marche d’escalier possèdesa bande antidérapante. Didier Quesnel, quifut 12 ans chef exécutif de l’Hôtel Interconti-nental de Genève situé près de l’ONU, est fieraujourd’hui d’avoir réalisé son projet et portéson équipe à 21 personnes, toutes en CDI.

BRASSERIE DU THÉÂTRE64 000 ¤ investispour l’accessibilité

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LES MÉTIERS DE SANTÉPour ce secteur en plein développement et aux mé-tiers les plus divers, la CCI développe des formationsqui permettent aux jeunes d’être immédiatementopérationnels : un Brevet Professionnel de Prépara-teur en Pharmacie (en apprentissage), un BTS Dié-tétique, un BTS en Economie sociale et familiale etun diplôme d’Etat en Orthopédie. Pour les bacheliersqui accusent certaines lacunes pour accéder aux for-mations aux métiers de l’optique ou de la diététique,les équipes de la formation de la CCI ont mis en placedes prépas pour rattraper les matières scientifiquesqui leur manquent. Ceux qui veulent finaliser leurcursus en diététique pourront suivre un bachelor dediététicien clinicien qui sera lancé l’année prochaine.Grâce aux plateaux techniques pour leurs travauxpratiques, les étudiants disposent de tous les outilsqu’ils retrouveront en entreprise.

ÉCOLE HÔTELIÈRE D’AVIGNONCette école dont la réputation n’est plus à faire, mènedes jeunes du CAP au master en passant par le BACprofessionnel, un BTS Hôtellerie-Restauration (BAC+2) à deux bachelors (BAC +3), l’un de cook designer,l’autre d’Hôtellerie-Restauration et un diplôme spé-cifique de sommellerie. Les étudiants peuvent éga-lement opter pour deux licences, l’une en

Management hôtelier en partenariat avec l’Universitéd’Avignon, l’autre avec l’Université d’Angers sur lesArts culinaires et la gastronomie méditerranéenne.Quant au master, l’école prépare les futurs cadres in-ternationaux de l’Hôtellerie-Restauration en 4 se-mestres, le 1er sur Avignon, les 3 autres àBirmingham. Les étudiants sont d’autant mieux for-més qu’ils disposent sur le campus d’un plateautechnique riche et complet : un hôtel d’applicationavec 9 chambres, du 2 étoiles à la suite, une brasseried’application pouvant servir 40 à 60 couverts, un res-taurant gastronomique respectueux de la grande tra-dition culinaire française chère à Escoffier et unrestaurant d’initiation ouvert aux cuisines et saveursdu monde.

ÉCOLES DE COMMERCEA Avignon, la CCI forme avec des partenaires, des ca-dres, jusqu’à BAC + 3 et BAC +5. Sous la marque Sup’Avignon Management, les étudiants peuvent suivrele programme Kedge Bachelor (BAC + 3) des KedgeBusiness School enseigné à Paris, Bordeaux, Mar-seille, Toulon, Suzhou, Shanghai en Chine et Dakarau Sénégal. Sup 'Avignon Management assure éga-lement un BTS Banque-Option A-Marché des Parti-culiers. Avec l’Isara de Lyon, la CCI gère l’Isema,l’Ecole supérieure de commerce des industries ali-mentaires, bio-industries du vivant et de l’environne-ment. Ses cursus de 3 ans qu’une majoritéd’étudiants préfère suivre en alternance, prépare àun diplôme BAC + 5 pour accéder aux fonctions d’en-cadrement supérieur en entreprise.

GESTION-COMPTAPour ceux qui se destinent aux métiers de la comp-tabilité et la gestion, Sup’ Avignon Management as-sure un BTS Comptabilité Gestion des Organisations(BAC +2) qui s'effectue en alternance, les étudiantspeuvent poursuivre cette formation avec le DCG (Di-plôme Comptable et de Gestion, BAC +3), puis leDSCG (Diplôme Supérieur de Comptabilité et de Ges-tion, BAC +5) en apprentissage ou en contrat de pro-fessionnalisation, ce qui leur permet de devenirexpert-comptable et commissaire aux comptes.

Former des jeunes en phase avec le marché du travail et les besoins de l’économievauclusienne est une mission qu’assume de longue date la CCI, avec des résultatschiffrés au rendez-vous. Le taux de placement atteint près de 90% ! Les 1 250 à 1 300apprenants dont 700 apprentis formés par la CCI, disposent d’un large choix decursus au sein de ses écoles.

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FORMATIONS INITIALES CCIPOUR CONSTRUIRE L’AVENIR

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Professeur de pâtisserie à l’Ecole Hôtelière d’Avignon, Jean-ChristopheVitte vient de remporter le titre de Meilleur Ouvrier de France Glacier 2015.

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SANTÉ AU TRAVAILTROUVER LE BON ÉQUILIBRE

Quels sont les facteurs-clés pour être en bonne forme au travail ?

Etre en bonne santé n’est pas synonyme d’absencede maladie. C’est un état de complet bien-être phy-sique, mental et social car le corps et l’esprit fonc-tionnent ensemble. Ces 3 dimensions forment untriangle équilatéral de santé et pour être en bonneforme au travail, il faut veiller à l’équilibre des com-posants de ce triangle. Afin de maintenir au mieuxcet équilibre, il faut consulter préventivement, avantqu’il y ait une douleur ! Prendre soin de soi, c’esttenir compte des signaux de son corps. Il faut régu-lièrement se poser ces questions : Est-ce que lesommeil est bon? est-ce que l’élimination des dé-chets se fait bien? Est-ce que je me sens en forme ?On est en bonne santé quand on répond positive-ment à ces 3 interrogations.

Quels sont les troubles les plus fréquentsrencontrés chez les salariés en entreprise ?

Il s’agit des TMS, troubles musculo-squelettiques.Ce sont des douleurs causées par des mouvementsrépétitifs qui se rencontrent généralement en situa-tion professionnelle. Souvent, les membres supé-rieurs sont douloureux : cou, épaules, coudes,poignets. Puis des fourmillements, des courbaturesou des tendinites apparaissent. De nombreux sala-riés consultent pour des douleurs lombaires, des

sciatiques, mais aussi des douleurs localisées dansles dorsales – souvent le fameux point inter-scapu-laire, ainsi que des maux de tête, fatigues chro-niques, remontées acides.

Quelles sont les principales actions duchiropracteur pour corriger ces troubles ?

Le chiropracteur regarde son patient dans l’ensem-ble. Il fait d’abord un bilan en observant la personnedebout avec quelques tests. Ensuite, par de légèrespressions et des mouvements souples, il va travaillersur la colonne vertébrale, le crâne, les articulations,les muscles et les tendons pour redonner un aligne-ment correct au corps, favoriser une meilleure pos-ture, éviter le vieillissement précoce des articulationset le dépôt d’arthrose, améliorer la mobilité et dimi-nuer les douleurs. Son but est de corriger durable-ment les défauts de posture qui font revenir lesproblèmes.

Quel exercice simple pourriez-vous recommander pour améliorer le bien-être au travail ?

Nous devons être de vrais acteurs de notre santé etde notre bien-être grâce à des gestes simples auquotidien qui nous permettent de rester en forme.Un corps qui respire bien est un corps qui fonctionnebien. Je vous propose donc un exercice simple pour

Ludivine Bernusset, chiropracteur, explicite les conditions du bien-être au travailet l’apport de la chiropraxie pour être en bonne forme dans son entreprise.

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renforcer ses abdominaux profonds et garder unebonne posture : la respiration diaphragmatique, àfaire 5 minutes par jour. On s‘allonge sur le dos, puison met les mains sur le bas ventre. On inspire pen-dant 4 secondes par le nez et on souffle pendant 8secondes par la bouche. Le ventre doit rentrer pen-dant l‘expiration et s‘arrondir doucement pendantl’inspiration. Pour intensifier l’exercice, on peut ser-rer fort son ventre à la fin de l’expiration, comme sion voulait aspirer son nombril ! De nombreux autresexercices peuvent s’associer à celui-ci.

FOCUS LUDIVINE BERNUSSET

Ludivine Bernusset est un chiropracteur installé à Avignon, 19 boulevard Champfleury. Elle est diplômée de l’IFEC Paris (Institut franco-européen de chiropraxie).

CONTACT : 06 24 51 57 80 / www.chiropracteur-avignon.fr Pour en savoir plus sur la chiropraxie : www.chiropraxie.fr, le site de l'association française des chiropracteurs.

Prendre soin de soi, c’est tenir compte des signaux de son corps.

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FOSCCIINFOS CCI

FORMATION CONTINUERÉSERVEZ DÈS MAINTENANT LA FORMATION QUI VOUS FERA PROGRESSERTechnologies numériques, bureautique, management,gestion comptabilité, marketing, hygiène et sécurité, hô-tellerie restauration, efficacité professionnelle… Le ser-vice de la formation continue de la CCI de Vaucluseaccompagne les entreprises dans la conduite de leurdéveloppement et de leurs mutations. Nos atouts : unegrande proximité avec le monde de l'entreprise, un sa-voir-faire reconnu en ingénierie pédagogique et l'appuide plus de 80 professeurs et formateurs. Nous élabo-rons une offre d'excellence pour perfectionner les sa-lariés, cadres et dirigeants tout au long de leur carrière.Faire évoluer les compétences, valider les acquis,s'adapter aux mutations des marchés…. Nos conseillersvous apportent leur savoir-faire et la formation qui cor-respond à vos besoins.

formationcontinue84.com - 04 86 55 92 00

PORTES OUVERTES DES ÉCOLES DE LA CCI DE VAUCLUSESamedi 31 janvier, de 9h à 17h, l'Ecole Hôtelière d'Avi-gnon, Sud Formation Santé et Sup'Avignon Manage-ment étaient ouvertes au public. Equipespédagogiques, professeurs et étudiants ont reçu lesfuturs élèves et leur famille sur le Campus de la CCI,allée des Fenaisons à Avignon. Kedge BusinessSchool Avignon qui dispense le programme KedgeBachelor, recevait également le public à la Cité del’Entreprise, rue Pierre Bayle à Agroparc. Chaqueannée, sur ses 2 campus, la CCI forme près de 1500élèves et apprentis. Un événement renouvelé le 14mars, par les 3 écoles du campus, avec une demi-journée dédiée à l’enseignement supérieur.

NOUVEAU : VOTRE CCI, CENTRE DE MÉDIATION

Litige commercial, querelle d’associés, désaccord internedans l’entreprise, difficultés liées aux transmissions d’en-treprise, dialogue social… Certaines situations pourraientêtre solutionnées avant de faire l’objet d’une procédure de-vant les tribunaux, grâce à la Médiation. Ce mode de réso-lution amiable des conflits, rapide et peu coûteux, permetaux parties de rétablir un dialogue parfois rompu grâce à unmédiateur indépendant qui les amène à élaborer ensembleune solution pérenne. La CCI de Vaucluse est aujourd’huiCentre de Médiation, par délégation Régionale de la CNPMet peut vous aider, en toute confidentialité, dans la gestionde vos conflits.

Pour contacter notre médiateur : [email protected] ou 04 90 14 87 29

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ÉCOLE HÔTELIÈRE D’AVIGNONHOMMAGE À FRANCK GOMEZFranck Gomez, ancien Président de l’Umih (Union desMétiers et des Industries de l’Hôtellerie), Vice-Prési-dent de la CCI de Vaucluse est décédé en 2012. Chefcuisinier, disciple d’Escoffier, Maître Cuisinier deFrance, il a dirigé avec passion pendant plus de 40 ansla Table du Comtat à Séguret. Président du Conseild’administration de l’Ecole Hôtelière d’Avignon, il s’estbeaucoup investi dans cette école et a largementcontribué au succès qu’elle connaît aujourd’hui. Pourlui rendre hommage, François Mariani a donné sonnom à la Brasserie de l’Ecole Hôtelière. Une cérémoniea été célébrée à l’issue de la dernière Assemblée Gé-nérale de la CCI, le 17 février, en présence de nom-breux entrepreneurs, restaurateurs et de sa famille.

AÉROPORT AVIGNON PROVENCE : LES DESTINATIONS 2015

Cette année encore, Flybe déploie son offre et propose une découverte de l’Angleterre via 2 aéroports,Birmingham et Southampton. Parallèlement, la destination London City, en plein cœur de Londres(moins de 15 minutes en métro des principaux centres touristiques), est toujours desservie par Cityjet: les passagers auront accès à une des capitales mondiales de la finance, de la mode et de la culture.En outre, grâce aux connexions des aéroport de London City et Southampton, Flybe et Cityjet offrentaux passagers la possibilité de s’envoler vers des destinations plus vertes telles que l’Ecosse et l’Irlande.Une nouvelle destination, Liège en Belgique, sera également desservie cette année par la compagnieVLM Airlines à raison de 4 vols hebdomadaires. Ainsi, Avignon ouvre aux Belges ses portes sur sonriche passé historique. De leur côté, les Provençaux sont désormais à une encablure d’une destinationde charme idéale pour les week-ends prolongés, riche en patrimoines architectural et culturel.

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NOUVEAU SITE WEB, POUR MIEUX VOUS SERVIR !

L’ancienne version datait de 2006 et n’était plusadaptée aux outils d’aujourd’hui. Elle n’était pas nonplus conforme à la charte graphique nationale ré-cemment adoptée. Notre nouveau site web, déve-loppé sous Wordpress, s’adapte désormaisparfaitement aux différents écrans grâce au respon-sive design, quelle que soit leur taille (ordinateur,smartphone, tablette). “Une nécessité, explique-t-onau Service Communication, dans la mesure où nousnous adressons à des publics qui utilisent de plus enplus ces supports : les futurs élèves de nos écolesmais aussi les créateurs d’entreprise qui sont nom-breux à consulter notre site”.

NOS OFFRES CLARIFIÉES

Cette refonte a été l’occasion de mener une réflexionprofonde sur la mise en avant de notre offre de ser-vices. Elle s’articule autour des missions principalesde la CCI : la création d’entreprise, les services auxentreprises, la formation et la gestion d’équipe-ments. Un travail considérable a été réalisé pour cla-rifier ces missions et les rendre visibles avec unmême objectif : simplifier les recherches de nos

clients afin qu’ils trouvent l’information dont ils ontbesoin le plus rapidement possible, parmi les nom-breux services que nous proposons. “Nous avonsconçu notre page d’accueil de façon à ce que toutenotre offre soit visible en un coup d’œil” précisent lesconcepteurs du site. Et pour éviter l’écueil du ‘‘tropd’infos tue l’info’’, plusieurs principes ont donc étéactés : d’abord, une arborescence simple avec 2 ni-veaux de navigation afin que l’internaute se repèrefacilement. Ensuite, des services présentés par motclé qui parlent aux utilisateurs, qui dépassent l’or-ganisation et la sémantique interne. “Il faut savoirraisonner en consommateur”, explique-t-on en in-terne. Enfin, des prestations vulgarisées, résuméespar quelques phrases d’accroche et soulignées pardes visuels épurés, qui permettent d’aller à l’essen-tiel. Et si l’on en veut plus… on clique ! Le tout or-chestré par une direction artistique exigeante qui aprivilégié un aspect zen et des couleurs douces.

EFFICACITÉCe site mise également sur l’interactivité. Au-jourd’hui, grâce au développement de modules parnotre Service Informatique, les internautes posentleur question en ligne et celle-ci est renvoyée parmail vers le bon contact. Fini les appels perdus parceque les interlocuteurs n’avaient pas la possibilité deprendre la communication ! “En réunion ou en for-mation auprès de nos clients, nous ne sommes passystématiquement dans notre bureau quand le télé-phone sonne. Ainsi, depuis que le nouveau site estmis en place, notre Service Création a constaté queses demandes en ligne ont plus que doublé. Une foisleur question posée, les clients sont recontactésdans des délais très rapides afin que leur problèmesoit solutionné”. Prochainement, le site sera lié àl’outil GRC de la CCI pour une gestion optimisée desdemandes et encore plus d’efficacité. Un travail en-core une fois réalisé en interne. Pas de doute, cettenouvelle version accompagne la transformation dela CCI en une institution davantage centrée sur sesmissions principales, ceci en étant plus proche deses ressortissants et de leurs préoccupations !

La CCI de Vaucluse a mis en ligne en début d’année son nouveau site internet. Plusesthétique, plus rapide d’utilisation, plus intuitif, ce nouvel outil présente de façonoptimisée les services de la CCI de Vaucluse. A noter qu’il a été entièrement réaliséen interne, par les Services Communication, Informatique et GRC (Gestion de la re-lation clients) de la CCI.

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