Dynamique75

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CRÉATION COMMERCE SERVICES INTERNATIONAL TERRITOIRE TOURISME ÉQUIPEMENTS FORMATION INDUSTRIE n75 juin2013

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Le magazine de la CCI de Vaucluse

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CRÉATION COMMERCE SERVICESINTERNATIONAL TERRITOIRE TOURISME ÉQUIPEMENTSFORMATIONINDUSTRIE

n75juin2013

dynamiques JUIN 201305 COMMERCEACCESSIBILITÉ :LE PETIT CHAUDRON

06 CRÉATIONTRAVAILLERENSEMBLE

08 INDUSTRIESEMAINE DE L’INDUSTRIE

10 SERVICESACTEURS DE LA CULTURE

12 TERRITOIRESSUD LUBERON

18 ÉQUIPEMENTSPÔLE PÉGASE

20 INTERNATIONALBN SERRES :CAP SUR L’EXPORT

22 TOURISMEOPÉRATION CHARTE DE CONFIANCE

24 DÉVELOPPEMENT DURABLETRANSITION ÉNERGÉTIQUE

26 BACK OFFICEÉCONOMIE NUMÉRIQUE

28 FORMATIONCAMPUS CCI OUVERT SUR LE MONDE

30 EXPERTSPACTE NATIONAL POUR LA CROISSANCE,LA COMPÉTITIVITÉ ET L’EMPLOI

32 INFOS CCIL’ACTUALITÉ DE VOTRE CCI

sommaire

34 TROIS QUESTIONS ÀYVAN PARADES

Le territoire vauclusien : une richesse

Attractif, privilégié… nombreux sont les adjectifs positifstraditionnellement accolés à notre beau département deVaucluse. Ce n’est pas un hasard, car notre territoire estla première de nos richesses. Il est donc du devoir de laChambre de Commerce et d’Industrie de valoriser ce ter-ritoire. Et les moyens de le faire sont nombreux : culture,développement durable, accessibilité… C’est en travaillantsur tous ces sujets que la CCI valorise le Vaucluse et sesentrepreneurs !

La culture d’abord, dont nous travaillons à rapprocher lemonde du nôtre, celui de l’entreprise. Ces deux univers, quiont à l’échelle nationale parfois quelques difficultés à secomprendre et à échanger, sont naturellement connectésen Vaucluse. L’économie culturelle, est en effet, depuis

longtemps un pan important de l’activité globale de notre département. Pourtant,elle n’est pas pleinement intégrée à cette activité, notamment car les représen-tants de ces deux mondes n’ont pas toujours su se parler et s’enrichir mutuelle-ment. C’est ce défi que la CCI de Vaucluse souhaite relever, celui de l’installationd’une véritable économie créative sur notre territoire au sein de laquelle les en-trepreneurs et responsables culturels (patrons de festivals, de théâtres ou detroupes) pourront se parler et valoriser leurs spécificitésDans cette belle perspective, nous lançons le mouvement des “Acteurs de la cul-ture” dont vous pourrez connaître le fonctionnement en détail dans ce numéro deDynamiques. A travers ce label, la CCI de Vaucluse veut valoriser les entreprisesqui soutiennent la culture en Vaucluse. Elle souhaite également encourager cellesqui ne le font pas encore à franchir le pas, à s’engager afin de valoriser leur terri-toire, et donc par ricochet à se valoriser elles-mêmes !

Valoriser notre territoire, c’est aussi mener des réflexions approfondies sur notrefutur énergétique. Nous souhaitons être à la pointe de ces réflexions, comme entémoigne le colloque sur la transition énergétique que nous avons organisé le 5juin dernier. C’est savoir développer un pôle consacré aux énergies nouvelles,comme nous le faisons en Sud Lubéron. C’est également offrir des opportunitésd’implantation aux entreprises de pointe, ainsi que nous le proposons au sein duPôle Pégase qui a pris son envol au cœur de l’Aéroport d’Avignon-Provence.

Enfin, valoriser notre territoire, c’est valoriser ceux qui y travaillent et qui, par leuractions, servent l’intérêt général, comme par exemple les entrepreneurs qui ontfait de la mise aux normes d’accessibilité une véritable priorité philosophique etéthique.Valoriser notre territoire, vous l’aurez compris, c’est l’affaire de toutes nos entre-prises, PME, PMI… de nous tous, entrepreneurs, commerçants !

François MarianiPrésident de la CCI de Vaucluse

75DYNAMIQUESle magazine de la CCI de VAUCLUSE

Directeur de la publication : François Mariani

Rédaction : Emmanuel Brugvin, service communication / Secrétariat de rédaction : service communication

Conception : service communication / Photos : Benjamin Rinaldi / Couverture : LOHEEM © benjaminrinaldi.com

Impression : De Rudder / Tirage : 18 500 exemplaires

CCI de Vaucluse / 46, cours Jean-Jaurès, BP 158 84008 Avignon Cedex 1 / Tél. : 04 90 14 87 00 /www.vaucluse.cci.fr

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Salarié de la restauration depuis 12 ans, Pascal Mogenier s'est enfin mis àson compte en achetant ses murs pour créer le Petit Chaudron à Avignon.Avant d'ouvrir en janvier 2012, ce défenseur de la “bistronomie” a mis toutson établissement aux dernières normes d'accessibilité.

Excentrée, l’avenue de la Foire dans le quartier deChampfleury voit rarement passer les touristes. Pour-tant, natif de ce quartier d'Avignon, Pascal Mogenier arepris cet emplacement fermé depuis trois ans pourréaliser son rêve : se mettre à son compte tout en faisantvivre les rues de son enfance. La formule fonctionne.Son premier arrêté comptable vient de tomber : “Je réa-lise un chiffre d'affaires supérieur de 60% à mon prévi-sionnel”. Formé à l’École Hôtelière d'Avignon puis chezRobert Brunel, employé de Christian Étienne puis au-tour de bien d'autres fourneaux prestigieux, cet hommeau grand cœur a aménagé son restaurant de ses mains,excepté l'installation du gaz et de l’électricité. Et pourque son restaurant soit ouvert à tous, notre chef s'estconformé à toutes les dernières règles d'accessibilité.

ADOUBÉ PAR L'APF“La largeur des portes, les tables à quatre pieds, lecontraste des couleurs entre le sol et le mobilier, lebalisage des vitres pour les personnes mal voyantes,la circulation, la possibilité de mettre rapidement deschaises en réserve en cas d'affluence de personnesen fauteuil, les parements de murs en bois pour éviterla résonance pénalisante pour les malentendants, lagrande carte des menus écrite en blanc sur fond noirbien lisible, tout est en conformité au vu de l’APF, As-sociation des Paralysés de France, souligne ColetteMagoni, chargée à la CCI d'accompagner les com-merces et les services dans leur démarche d'acces-sibilité. Je n'ai eu qu'à le conseiller sur l'acquisitiond'une boucle à induction individuelle”. Remis auclient, cet appareil lui permet d'être moins gêné parles bruits parasites. “Ses toilettes, équipées pour leshandicapés, manquent de quelques centimètres delarge pour être en conformité, reprend Colette Ma-goni. Pascal Mogenier peut bénéficier d'une déroga-

tion technique car elles sont insérées entre deux mursmaîtres. Son établissement dispose d'une surfacetrop restreinte pour disposer d'une seconde salled'eau”. La CCI va maintenant l’accompagner pour lemontage de son dossier de mise en conformité de sonétablissement. Le restaurateur fit ensuite appel à unprofessionnel certifié pour construire la rampe d'ac-cès. “Cet investissement de 3 000 € a mis à mal matrésorerie en pleine période de démarrage. Mais il fal-lait que l'ensemble soit cohérent”, explique ce chef de35 ans qui se souvient de sa grand mère en fauteuilroulant “qui ne pouvait pas accéder aux endroits quilui faisaient plaisir”.

BISTRONOMIESi son restaurant fonctionne, c'est surtout pour la qua-lité de sa cuisine “bistronomique”. “Dans une ambiancechaleureuse et familiale, j'essaie d'atteindre la qualitédes restaurants gastronomiques”. Mais fallait-il encorele faire savoir. Ce passionné qui compte devenir Maîtrerestaurateur a distribué personnellement ses flyers lematin et entre les services, à toutes les entreprises etprofessions libérales du quartier et même en bas de larue de la République pendant le Festival. Ce tractage aparticipé au remplissage de son établissement. Pourlancer son restaurant excentré, Pascal Mogenier a dé-boursé 100 000 € pour acheter les murs et 10 000 €pour le fonds de commerce. Il y a mis ses économies,sollicité un financement bancaire, a été soutenu tech-niquement par Grain, la plate-forme d'initiative localequi lui a apporté un financement complété par le dis-positif Nacre. Il est allé pêcher des conseils à la Maisonde l'Entrepreneur. Il s'est ensuite battu, avec succès,pour que la municipalité refleurisse les jardinières deson quartier. L'avenue de la Foire reprend de la vie...pour tous les publics.

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COMMERCE

LE PETIT CHAUDRONACCESSIBILITÉ

LA MAISON DE L'ENTREPRENEUR NOUS A ÉGALEMENT PRÉPARÉ

À AFFRONTER LES HAUTS ET LES BASQUE CONNAISSENT

TOUS LES CRÉATEURS D'ENTREPRISE

AURÉLIE CATON

NATURE AUX HALLES

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CRÉATION

Pour répondre au marché du bio en pleine croissance, Aurélie Caton et Bérangère Pou-chin, 34 ans toutes les deux, créent aux Halles d'Avignon un nouveau concept qu'ellesbaptisent Nature. Le principe : elles mitonnent des plats bio, végétariens, réalisés avecdes productions locales, à emporter, livrés à domicile ou en formule traiteur.

Elle travaillait comme secrétaire et sur-veillante dans un établissement scolairecoté. Mais sa passion du fromage et de larelation avec la clientèle ont eu raison d'unemploi pourtant gratifié de longues va-cances. Valérie Almaseanu a ouvert sa fro-magerie dans les Halles d'Avignon etmême lancé un nouveau concept : “créerdes plateaux de fromages que je livre tousles jours, samedi et dimanche inclus, dansun rayon de 15 km autour d'Avignon”. Untraiteur spécialisé dans le fromage, il fal-lait y penser. En plus d'être consistants,ses plateaux qui débutent à 60 € s'avèrenttrès décoratifs sur un buffet.

LES FROMAGES DE VALÉRIE

Leurs mets confectionnés sur place sont à emporterou livrés chez les particuliers comme dans les entre-prises. L'offre va du plateau-repas à la prestation trai-teur. Le stand de 20 m², situé en face d'une épicerie,elle-même bio, propose également des jus de fruitset légumes réalisés devant le client. Nature diffuseaussi des produits sans gluten, sans œufs et sans laitpour une clientèle sujette aux allergies alimentaires.Pour démocratiser le bio, nos deux chefs d'entrepriseont, depuis mi-avril, décidé de travailler avec desmarges basses. Leur motivation : la ferme volonté dematérialiser par la création d'entreprise les engage-ments du développement durable. Fortes d'un passéprofessionnel déjà riche, elles gardent les pieds surterre. Pour construire leur projet, elles se sont en-tourées, en toute humilité, d’un maximum deconseils. “Nous avons rencontré les services de laMaison de l'Entrepreneur qui nous ont aidées à tra-vailler sur nos prévisionnels pour être le plus en phaseavec la réalité, précise Aurélie Caton. Ce service de laCCI nous a permis d'accroître notre relationnel ennous faisant rencontrer Grain, avec qui nous avons af-finé notre projet. Pôle Emploi m'a envoyée chez Op-tim'Hum à Fontcouverte, un cabinet conseil aveclequel nous avons travaillé sur plusieurs points no-tamment notre site internet. Grain et Optim'Humnous ont donné une foule d'informations sur le tissuéconomique local. La Maison de l'Entrepreneur nousa également préparé à affronter les hauts et les basque connaissent tous les créateurs d'entreprise. Siune banque a refusé de nous financer car elle estimele marché du bio trop étroit, nous avons obtenu le cré-dit d'un autre établissement bancaire. Nous avons bé-néficié des prêts de Grain, du dispositif Nacre (PôleEmploi) et le PCE d'Oséo”. Elles ont mis toutes leurséconomies (17 000 €), et réussi à mobiliser au total40 000 €. Aurélie Caton, graphiste, paysagiste res-pectueuse de l'activité biologique et professeur deyoga, Bérangère Pouchin, tech de Co, passionnée decuisine qui a travaillé chez les grands chefs, toutes

deux partisanes de construire un monde plus sobre etproche de la nature, ont réalisé leur rêve d'entrepre-neur, en gardant les pieds bien ancrés dans la terre.

INFO CCI

Des établissements de tous les secteurs industriels ontparticipé à cette opération pédagogique : métallurgie,chimie, agroalimentaire, cosmétique, BTP, électro-nique… Et les visiteurs ont découvert avec étonnementla technicité de ces métiers comme Thomas, 14 ans,qui a visité avec sa classe la Société Silvapart à Valréas,fabricant d’équipements pour la filière automobile :“Lorsqu’on regarde une pièce en plastique, on ne s’ima-gine pas le nombre d’opérations qu’il a fallut exécuterpour la réaliser, surtout les véhicules haut de gamme “.De quoi redonner des couleurs au secteur industrielsouvent déconsidéré ! Chaque visite a été soigneuse-ment préparée par l’entreprise : d’abord, une présen-tation de son activité par l’équipe dirigeante, suivie parla visite des différents postes ou ateliers. Parce que lesjeunes visiteurs doivent comprendre que ces sociétésproposent des métiers très variés : des techniciens, desingénieurs, mais aussi des commerciaux, des postessupports... L’occasion de susciter des vocations ! “Plustard, expliquait Kevin, 17 ans, lors de la visite d’Eurosili-cone à Apt, j’aimerais travailler dans cette entreprise etparticiper à la gestion des ressources humaines. Jetrouve que c’est très important de visiter des entre-prises, on en comprend mieux le fonctionnement”. Etpour rendre la visite encore plus ludique, collégiens etlycéens pouvaient participer à un jeu-concours photo(voir encadré page ci-contre).

R&D

Cette année, l’accent a été mis sur l’innovation. D’unepart, via le colloque organisé à l’occasion du lancementde la Semaine, valorisant les exemples de collaborationentre l’université et les entreprises pour leurs travauxde recherche et développement ; d’autre part, au coursdes visites effectuées par les classes d’étudiants. Ainsi,

chez Sicaf et Algovital, fabricants de produits cosmé-tiques respectivement installés à Carpentras et Mor-moiron, les étudiants en physique-chimie ont pudécouvrir les laboratoires de recherche et échangeravec leur responsable. Pour leur professeur, cesquelques heures passées en entreprise leur ont “donnéune idée concrète des métiers dans lesquels ils peuventgraviter une fois diplômés”. Les élèves ont apprécié cescontacts avec les équipes et étaient particulièrement àl’aise avec les plus jeunes salariés. Lors de la visite dusemencier Syngenta à Sarrians, les étudiants en 2èmeannée de licence en biologie ont rencontré les dernierssélectionneurs “fruits et légumes” recrutés. Jeunes in-génieurs diplômés, à peine plus âgés, les personnesidéales pour leur promulguer des conseils.

La 3ème édition de la Semaine de l’Industrie s’est déroulée du 18 au 24 mars dernier.Décliné dans le Vaucluse par la CCI, l’Union des Industries et Métiers de la Métallurgieet la Fédération du Bâtiment et Travaux Publics, en partenariat avec l’Académie d’Aix-Marseille, cet événement national a connu une nouvelle fois un franc succès. 34 entre-prises ont ainsi ouvert leurs portes à plus de 650 jeunes, collégiens, lycéens et étudiantsavec un objectif majeur : leur faire découvrir les métiers de l‘industrie.

RETOUR SUR LA SEMAINE DE L’INDUSTRIE

FORUM EMPLOI-INDUSTRIE 26 SEPTEMBRE 2013 AVIGNON 04 90 14 10 32

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INDUSTRIE

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Les meilleurs reportages et photos réalisés dans les entreprises ont été récompensés pour leur qualité et leuroriginalité. Les élèves ont été mis à l’honneur le 6 juin dernier à l’assemblée générale de l’UIMM, en présence desorganisateurs et des entreprises qui les avaient reçus :

LES PHOTOS LÉGENDÉES1er prix : Thibaut Dupont du Collège Marie Rivier de Sorgues, à l'entreprise BN Serres de Monteux, remporte un IPAD2e prix : Jules Tramier du Collège Marie Rivier de Sorgues, à l'entreprise Charles Faraud de Monteux, remporte une console de jeu 3e prix : Océane Cebe du Lycée Saint Vincent de Paul d’Avignon, à l'entreprise A3M de Vedène, remporte un appareil photo

LES REPORTAGES RÉALISÉS EN CLASSE1er prix : la classe 3ème DP3 du Collège Jules Verne du Pontet, à l'entreprise Orthopédie Bontoux d’Avignon, remporte 600 € à utiliser pour une sortie scolaire.2e prix : la classe SEGPA du Collège Diderot de Sorgues, à l'entreprise ICT Moscatelli de Sorgues, remporte 400 € à utiliser pour une sortie scolaire.

LES ENTREPRISES PARTICIPANTES

A3MAGISALGOVITALBN SERRESCALIBREXCEPABACHARLES FARAUDCFAI 84 / AFPI 84CLARANORCOLAS MIDI MEDITERRANEECREE ST GOBAINCTMPEGIDEERMEUROSILICONEKSB EITBLA POSTEMATHIEU LUSTRERIEMONDRAGON ASSEMBLYMOSCATELLIORTHOPEDIE BONTOUXPELLENC SAPROGRESSSECMMISETSICAFSILVAPARTSNE PREMIERSOPREMASPECST GOBAIN COATINGSYNGENTATHEUSTIROCLAS

Les gagnants des jeux concours

1ER PRIXALERTE : IPAD EN VUE !

2ÈME PRIXSUPER COMPOTE !

3ÈME PRIXILLUSION D’OPTIQUE

Cette année, les professionnels du spectacle vivant quiarrivent sur Avignon pour le festival pourront identifieret faire appel aux entreprises vauclusiennes qui arborentle logo “Acteurs de la Culture”. Cette initiative répondaux besoins des compagnies qui consomment beau-coup de biens et services mais qui disposaientjusqu'alors d'une très faible lisibilité sur l'offre des en-treprises locales. L'enjeu est de taille : en 2012, le Off aaccueilli, à lui seul, 975 compagnies dont 143 venues de27 pays du monde. La première manifestation mondialedu spectacle vivant francophone cache aussi uneconvention d'affaires qui attire 3 593 professionnels dont1 453 programmateurs et 1 316 prescripteurs qui y réa-lisent 20 % des échanges financiers du théâtre français.

ACCUEIL, QUALITÉ ET SERVICE

Désormais, les professionnels du spectacle pourronts'adresser en toute confiance à des prestataires locauxqui s'engagent au niveau de l'accueil, de la qualité et duservice. L'accueil, tout d'abord, s'effectue avec profes-

Les entreprises vauclusiennes et les acteurs de la culture se connaissent mal. Et pourtant, ils ont tantà s'apporter mutuellement. De récents rapprochements ont permis la création d'une charte par la-quelle les entreprises locales s'engagent à offrir des services spécifiques aux professionnels du spec-tacle. Les signataires peuvent afficher son logo : “Acteurs de la Culture”.

ACTEURS DE LA CULTURE

CETTE INITIATIVE RÉPOND AUX BESOINS DES COMPAGNIES QUI CONSOMMENT BEAUCOUP DE BIENS ET SERVICES

serv

ices

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OFFRIR SON PLUS BEAU SOURIRE

FAIRE ENTRER LA CULTURE DANS SON ENTREPRISE Accueil d’expositions, de performancesartistiques ou promotion de spectacles,relais des programmations…

PARTAGER SES COUPS DE CŒUR CULTURELS Vous ne ferez que des heureux : les visi-teurs comme les compagnies sontfriands de recommandations !

ADAPTER SES HORAIRESÀ CEUX DES FESTIVALIERSLes compagnies, les professionnels dela culture et les spectateurs pourrontainsi davantage vous rendre visite !

RÉCOMPENSER LA FIDÉLITÉ D’une compagnie qui revient chaqueannée, du technicien qui vient tous lesmatins…

INVENTER DE NOUVEAUX SERVICES Livraison de paniers repas, accueil degroupes, consignes à bagages, trans-port…

ÊTRE UN AMBASSADEURDU VAUCLUSE Mettre en avant les atouts de notre ter-ritoire, événements, produits locaux,bons plans…

ACCORDER UNE REMISE

JOUER LA PROXIMITÉ DE QUARTIER C’est tout un quartier et ses profession-nels qui peuvent promouvoir un specta-cle et ainsi bénéficier de son succès.

sionnalisme et convivialité en toutes circonstances avecdes horaires et périodes d’ouverture adaptées aux be-soins des événements. L'engagement porte égalementsur un affichage clair des prestations à des tarificationsidentiques à celles pratiquées tout au long de l'année.En terme de qualité, ensuite, les signataires de la chartes'engagent à respecter les prestations affichées, les dif-férentes réglementations en cours et à avoir les autori-sations requises. Pour améliorer le système, lesobservations des usagers sont recueillies sur place ousur un site dédié (culture.vaucluse.cci.fr). Quant au ser-vice enfin, les entrepreneurs signataires s'engagent àmettre en avant les richesses de nos territoires, à par-tager les “bons plans”, les “bonnes adresses” et autres“bonnes informations”, à effectuer un geste commercialpour les habitués, titulaires de cartes ou bénéficiairesd'une accréditation.

CONNAÎTRE LES BESOINS

Depuis 2011, la CCI a cherché à rapprocher les profes-sionnels du spectacle et les entreprises vauclusiennes.Une série de tables rondes a permis aux acteurs de serencontrer, de se connaître et d'exprimer leurs besoins. La CCI a organisé, dans la foulée, une enquête auprèsdes compagnies pour connaître leurs besoins pendantleur séjour avignonnais. Premier constat : les troupes neconnaissent pas les professionnels d’Avignon et hésitentà y avoir recours par manque de recommandations.Dans la pratique, le théâtre d’accueil sert souvent de fa-cilitateur dans la mise en contact avec les professionnelslocaux. C'est la confiance qui sécurise les échanges. Avecle logo “Acteurs de la Culture”, les engagements de cecontrat de confiance s'affichent clairement.

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Pistespour devenir Acteur de la Culture

Le Milk Shop à Avignon, parmi les premiers engagés

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terr

itoire

s

Le Sud Luberon offre aujourd'hui deux visages. D'un côté, ses paysages,son patrimoine architectural et son art de vivre en font depuis des dé-cennies un des lieux touristiques internationaux les plus prisés qu'il fautconserver. De l'autre, le développement d'Iter offre une magnifique op-portunité pour développer un pôle industriel autour des énergies nou-velles. Un nouvel équilibre se construit au sud est du Vaucluse.

Après des années de terrassement et de constructiondu site d'Iter, les premiers chercheurs internationauxarriveront en 2015. Ce territoire aux paysages magni-fiques prendra alors pleinement sa dimension de pre-mier pôle mondial de recherche sur les énergiesnouvelles avec des opportunités de création de ri-chesses durables que des villes alentours comme Per-tuis, veulent saisir. Une mutation profonde de l'économielocale se dessine. “Les deux tendances doivent progres-ser en harmonie, assure Jean-Louis Joseph, Vice-Pré-sident du Conseil Régional, Président du Parc NaturelRégional du Luberon et premier magistrat des 750 ha-bitants de la Bastidonne. La charte du Parc, réactualiséeen 2009, nous donne une assurance pour la préserva-tion de ce joyau”.

PÔLE DE DÉVELOPPEMENT DU VAL DE DURANCE

La faille sismique est aussi politique. Ce territoireatypique, dont Pertuis au centre (19 000 habitants) achoisi en 2001 de tourner le dos au Vaucluse etd’adhérer à la Communauté d'Agglomération duPays d'Aix (CPA). Pour son maire, Roger Pellenc,l'avenir se conjugue toujours avec le développementéconomique. “Le terrain manque sur tout le terri-toire de la CPA pour accueillir de nouvelles activitéset Pertuis offre des potentiels de capacités fon-cières”, explique cet industriel reconnu dans leshautes technologies qui assure, qui plus est, la dé-légation du Développement économique et coordi-nation des actions de développement des zones

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d’activités au sein de la CPA. Dernière victoire : dansle cadre de la procédure des “Espaces stratégiquesen mutation”, les élus ont obtenu la création de 80hectares de zone d'activités au sud de Pertuis dansle cadre d'une “exception à la doctrine Rhône” quiinterdit les constructions sur territoires inondables.Bénéficiant de cette procédure accélérée en raisonde l'importance des projets industriels, le SMAVD(Syndicat Mixte d'Aménagement de la Vallée de laDurance), la CPA et la Ville de Pertuis doivent mobi-liser 5 M€ d'investissements pour sécuriser lesdigues. La Durance, malgré sa régulation depuis1959, reste un torrent de montagne capricieux ensommeil.

NOUVELLES ZONES D'ACTIVITÉS

Les travaux de cette ZAC intercommunale pourraientcommencer en 2014 en parallèle d'un nouveau planlocal d'urbanisme (PLU) de la ville qui devrait voir lejour à la fin de l'année prochaine. “Ensuite, des expertsviendront qualifier la qualité des digues, assure le Pré-fet de Vaucluse, Yannick Blanc”. De leurs conclusions,il pourra autoriser des implantations nouvelles. “Lesterrains seraient disponibles à l'industrie fin 2015, cou-rant 2016, reprend Roger Pellenc. Nous y installeronsen priorité des entreprises propres, high tech, tour-nées vers l'énergie et l'industrie verte. Lors des der-nières journées Iter de Toulon, nous avons reçu environ200 demandes d'implantation. Quant à la formation,nous avons ouvert une antenne du CFAI d'Avignon(Métallurgie) sur Pertuis pour développer des cursus

ÉNERGIE ET ENVIRONNEMENT

SUD LUBERON

en vue de l'arrivée de nouvelles entreprises. Nouscomptons développer des formations d'ingénieursadaptés à la métallurgie et au bâtiment méditerra-néen. Sur Pertuis, d'autres réserves foncières permet-tront l'accueil d'un lycée professionnel”. La ville compteaccueillir une ferme solaire sur les terrains isolés deson ancienne station d'épuration.

DÉVELOPPEMENT ÉNERGIQUE

Le Sud Luberon attend de pied ferme l'arrivée de ceprojet international dont le budget a dérivé jusqu'à18 milliards d'euros pour créer le réacteur thermo-nucléaire expérimental de type tokamak présageantla production d'énergie par fusion nucléaire. PourJean-Louis Joseph, le fait que l'homme aura repro-duit le fonctionnement du soleil dans cette partie duVal de Durance, rebaptisée Vallée des énergies, atti-rera autant de nouvelles entreprises qu'Iter et sessous-traitants. “Ma commune compte déjà près de70 entreprises, essentiellement unipersonnelles, deconsultants qui travaillent en France et à l'interna-tional, souligne-t-il. Avec le Conseil Général de Vau-cluse, nous déployons la fibre optique pour ce typed'activité. Le haut débit dessert depuis peu la Tourd'Aigues, Vitrolles-en-Luberon, la Bastidonne”. Dansle parc, le développement économique passe aussipar celui de petites zones d'activités pour les arti-sans, intégrées dans le paysage comme le Revol àla Tour d'Aigues, la Gare de Cadenet ou celle del'étang de la Bonde dont la requalification vient d'êtredécidée. “Reste que les prix de l'immobilier s'en-flamment et que les élus locaux n'ont pas lesmoyens de développer des programmes d'habita-tions pour accueillir des jeunes ménages”, déploreJean-Louis Joseph.

CAP ENERGIES

La mutation industrielle a débuté, notamment autourdu pôle de compétitivité Cap Énergies. Le cluster, spé-

cialisé dans les énergies génératrices de gaz à effet deserre, réunit plus de 570 membres : entreprises, centresde recherche et de formation et partenaires institution-nels qui déploient ensemble des projets créateurs d'in-novation et d'activités. Le pôle compte, à son actif, lalabellisation de 451 projets innovants et le financementde 229 projets pour un montant d'aides de 308 M€. Cedispositif Prides a déjà accompagné six entreprisesdans des levées de fonds d'amorçage de 130 000 € à490 000 € en moins de trois ans.

LA CITÉ DES ÉNERGIES

“Nous avons lancé la Cité des Énergies pour créer uneinterface entre le centre de recherche de Cadarache etles entreprises spécialisées dans les énergies alterna-tives, ajoute Roger Pellenc. Nous voulons améliorer leurcompétitivité dans le domaine de l’efficacité énergétiquepar des expérimentations sur les grands démonstra-teurs solaires, la production et l’efficacité énergétiquepour les bâtiments méditerranéens ainsi que la re-cherche sur les biocarburants à partir de micro-algues.Un premier bâtiment de recherche qui devrait accueillir50 chercheurs, bénéficie d'un investissement de80 M€”.

ACCESSIBILITÉ

“Nous nous mobilisons également pour améliorer lesdéplacements, repend Jean-Louis Joseph. Dans lecadre du Contrat de projets État-Région, nous avonslancé une étude avec la SNCF sur la réouverture auxvoyageurs de la ligne ferroviaire entre Pertuis et Ca-vaillon pour permettre à terme aux habitants du Val deDurance d'accéder par le rail à Avignon-TGV. Au-jourd'hui, ils prennent leur voiture pour aller à Aix-TGV,gare isolée. Nous travaillons également sur le dévelop-pement du réseau routier. Les appels d'offres sont lan-cés pour les derniers tronçons de la déviation deCadenet et Villelaure vers Pertuis. Le Pont sur la Du-rance à Pertuis vient d'être terminé. Nous avons poséla première pierre de celui de Cavaillon. Le Sud Luberonest désenclavé”.

LES APPELS D'OFFRES SONT LANCÉS POUR LES DERNIERSTRONÇONS DE LA DÉVIATION DECADENET ET VILLELAURE VERS PERTUIS

JEAN-LOUIS JOSEPH

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INFO CCI

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TOURISME

Le Luberon n'en oublie pas sa vocation touristique. “Lesintercommunalités s'investissent dans des pro-grammes comme l'oenotourisme et les parcourséquestres, reprend Jean-Louis Joseph. Nous finalisonsla signalétique du Pays d'Aigues à vélo”. Pertuis veutretrouver une image touristique forte : projet de piéto-nisation de tout le centre ancien et développement dezones de stationnement, plan Fisac prévu pour 2014-2015, réhabilitation du petit patrimoine, réalisation d'icila fin de l'année d'un lieu culturel dans la chapelle del'hôpital (800 000 € de travaux sur deux ans), début destravaux (10 M€) pour la réalisation de la médiathèquecommunautaire sur le pôle culturel des Carmes (ou-verture 2016), réouverture depuis l'hiver dernier du ci-néma avec un équipement numérique dernier cri,obtention d'une troisième étoile par le camping muni-cipal, extension prochaine d'un parking multimodal dela gare... Autre outil de développement économique, lacréation d'un hôtel d'entreprises aux côté de la pépinièrequi accueille aujourd'hui une douzaine de jeunespousses. Ce nouvel espace évolutif de 700 à 800 m²pourrait accueillir après 2014 une vingtaine de sociétésqui pourront, dans un second temps, acquérir les ter-rains et s'agrandir. Le développement équilibré entrehigh tech et les paysages idylliques semble préservé.

BRÈVES

AVIGNON GRAND AVIGNON

Adinvest, association d'investisseurs créée en2010 pour soutenir les entreprises qui possèdentun savoir-faire différenciant et/ou capables de réa-liser un développement rapide, est accueillie dé-sormais dans les locaux de la Maison del'Entrepreneur sur Avignon-Sud et gérée par laCCI. Cette association d'investisseurs met lesporteurs de projet en relation avec les compé-tences qui leur manquent pour accroître leurschances de succès. Elle a pour Président JacquesPons, consultant en valorisation d'entreprise, surAvignon, depuis 1992. Elle a aussi comme Vice-Présidente Marie-Christine Pessiot, consultanteen financement et développement d'entreprise.

Avec 900 000 hl vendus hors de l'Hexagone, pour lapremière fois de leur histoire, les vins de la vallée duRhône dépassent la barre des 30% à l'export, avecune progression des exportations de 5,5% en vo-lume et de 10% en valeur. Rappelons que la moitiéde la production est réalisée dans le Vaucluse.

La ville d'Avignon veut céder l'Hôtel des Monnaies, enface du Palais des Papes sous forme de bail emphy-téotique, à 4 vauclusiens, pour renforcer les activitésde tourisme haut de gamme à l'hyper-centre touris-tique d'Avignon. Inter Rhône souhaite présenter unmillier de références en vins au côté d'un restaurantexploité par Robert Brunel (“le 46”, rue Balance, et“le 75”, rue Guillaume Puy). Le boulanger bio, Sébas-tien Beaupère, situé boulevard Raspail, proposera sesproduits. Quant à l'étage, il serait animé par Laurentet Germain Derobert. Ces deux exploitants d'un éta-

blissement culturel et artistique atypique sur la ruede la République veulent y développer un nouveauconcept dédié “au patrimoine et au spectacle vivant”.L'Hôtel des Monnaies qui accueillit l’école de mu-sique, nécessite encore 7 M€ de travaux pour devenirexploitable. La partie arrière, rue Balance, chercheun promoteur pour se transformer en appartementsde luxe. Le projet s'inscrit avec la requalificationconjointe de l'immeuble de la Banque de France. Cetautre monument historique à l'interface entre la placedu Palais des Papes et la place de l'Horloge (mairie),acquise pour 2 M€ par Citadis, la SEM vauclusienned'aménagement, va faire l'objet d'une promesse devente pour 2,75 M€ à un “groupement temporaire demaîtrise d'ouvrage” qui préfigure une SCI.

COMTAT VENAISSIN VENTOUX

Le Conseil Général de Vaucluse a décidé de sauverla seule station de ski du Vaucluse, celle du Mont-Serein, sur la face Nord du Ventoux. Il débloque1 M€ pour financer un investissement de 1,5 M€nécessaires à l'installation de canons à neige pourjuguler l'enneigement en dents de scie de la station,victime du réchauffement climatique. Ils seront ali-mentés par des bassins de rétention.

Christian Gonnet, Président de la Cove et FrancisAdolphe, Maire de Carpentras, ont signé la ces-sion du site du marché gare par la ville à la com-munauté d'agglomération pour 8,6 M€, dans lebut de réaliser un pôle consacré à “l'or vert”. Surces 13 hectares et 20 000 m² de bâtiments, laCove souhaite y favoriser l'accueil d'acteurs de lafilière agro-environnementale. Elle va investir

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PAYS D’ORANGE

ABHBA INTERNATIONAL, entreprise spécialiséedans l’équipement de la personne au travail, aquitté son site rue de Châteauneuf à Orange,pour s’installer dans la ZAC du Coudoulet. CettePME familiale en constant développement dis-pose désormais d’une surface de 250 m² dédiéeaux équipements de protection individuelle et sedistingue aussi par ses services : marquage parsérigraphie, broderie et transfert, pose de badgeet d’écussons, gestion et logistique du stockclient, réalisation de prototypes…

HAUT VAUCLUSE

La réalisation de la Cité du Végétal avance à grandpas sur Valréas. La communauté de communestravaille sur les plans de la future pépinière qui ac-cueillera sur 1 000 m² bureaux et ateliers. Quant àla réalisation de la plate-forme mutualisée d'éco-extraction des végétaux pour la cosmétique et lapharmacie issue d'une technologie développée surl'université d'Avignon, l'association France Eco Ex-traction finalise son business plan recherche desfinancements publics.

PAYS CAVARE ET DES SORGUES

2 dirigeantes cavaillonnaises ont été primées lorsdes Trophées des ”Femmes de l’Économie”, quise sont déroulées le 11 juin dernier à Marseille.Geneviève Millet, de la société de chimie SOCO-DIF remporte la catégorie Industrie et IsabelleRimbaud de l’Imprimerie Rimbaud a été éluedans la catégorie Femme chef d'entreprise. Avecces Trophées des “Femmes de l’Économie”, legroupe IDECOM se mobilise pour encourager lesnouvelles générations de femmes à devenir lesleaders et futures décisionnaires au sein dumonde économique de demain.

3 M€ sur l'aire centrale pour y installer une hallecouverte en forme de fleur hexagonale qui ac-cueillera un carreau pour pérenniser le marchéfloral du vendredi. Ces installations seront valo-risées les autres jours de la semaine par un opé-rateur retenu dans le cadre d'une délégation deservice public. La Cove prévoit 3,5 M€ d'investis-sements pour réaliser 2 600 m² de plancher quiaccueilleront des entreprises en lieu et place dumarché floral actuel. Le nouvel immeuble abri-terait une pépinière d'entreprises et un atelier re-lais destiné aux activités créatrices de nouvellesvaleurs ajoutées. Livraison prévue : été 2015.

Sur une initiative de la Région, le “contrat d'axe” pourla réouverture aux voyageurs, fin 2014, de la ligne dechemin de fer entre Avignon et Carpentras, est signé.Les communautés de communes et les communestraversées, toutes signataires, bénéficient d'un sou-tien de la Région, du Département et de l’État pourtravailler sur la requalification des quartiers dans unrayon de 600 m autour des futures gares de Monteux,Entraigues-sur-Sorgues, Carpentras et Sorgues. LePontet devrait bénéficier d'une gare à moyen terme,accolée à une station de tram (2016). Cette nouvellebranche de l'étoile ferroviaire vauclusienne sera rac-cordée par 1 km de voie nouvelle à la gare TGV. Cetronçon ouvrira fin 2013.

PAYS D’APT

SNE Premier, spécialiste aptésien de la fabricationd'outillages essentiellement pour Eurocopter depuis43 ans, veut diversifier sa clientèle. La SAS, présidéepar Patrick Rambour, plane aujourd'hui sur l'envolde l'industrie aéronautique, symbolisée par lescontrats record d'Airbus, pour investir 500 000 € afind'accroître sa productivité. L'entreprise de métallur-gie a trouvé des partenaires pour apporter une offrecohérente à EADS sur Toulouse. Elle compte vendreégalement son savoir-faire en Europe (2 M€ de chif-fre d'affaires, 24 collaborateurs).

LSB (La Salle Blanche) à Apt, qui vient de livrer 40blocs opératoires à l'hôpital Amboise Paré à Mar-seille, vise aujourd'hui l'homologation Medical Devicepar le Ministère français de la Santé. Ce sésame ap-portera un avantage concurrentiel dans son dévelop-pement international dans l'installation clés en mainde salles blanches intégrées “intelligentes”, trufféesde capteurs, en France mais aussi à 60% en Europecentrale et en Asie. L'entreprise dirigée par FabriceQuinson (directeur) et Alain Marragou (directeurd'usine) assure ses recherches en grande partie avecle Laboratoire Souterrain à Bas Bruit (LSBB) de Rus-trel construit dans les anciens silos à missiles nu-cléaires du plateau d'Albion. Cet adhérent du pôleTrimatec réalise 8 M€ de chiffre d'affaires avec30 personnes et connaît une croissance annuelle de10 à 20% depuis plus de trois ans.

Cité du Végétal à Valréas

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Photographies : Benjamin Rinaldi

Remerciements : Aéro Technique Assistance, Copat, Egide, Eole Res,

Européenne d'Embouteillage, ICT Moscatelli, Imprimerie Rimbaud,

Isover, Naturex, Pellenc SA, Silvapart, Vestas

ÉQUIPEMENTS

Swat France

Borghino

La France perd son industrie et la Provence offre peu desolutions foncières aux investisseurs. L'aéroport d'Avi-gnon conjure ce fatalisme en inaugurant prochainementle nouveau centre de vie du Pôle Pégase. Cet immeublede 3 100 m² offre 500 m² de bureaux, quatre hangars ac-cessibles par la piste d'aviation, un show room, dessalles de réunion et des ateliers. Cet ensemble à l'ar-chitecture soignée deviendra l'épicentre d'un nouveaupôle industriel de 16 hectares, propriété de la Région etgéré par la CCI de Vaucluse. Swat France, dirigé par Do-minique Daniel, s'installe dans un des ateliers pour réa-liser une nouvelle génération de drones civils à aile enboucle. Cette filiale d'un groupe suisse va y investir 5 M€en R&D. Serge Présent, dirigeant de G1 Aviation (6,5 M€de chiffres d'affaires) prend deux hangars pour assurersa production annuelle d'une douzaine de petits avionsbiplaces classés en ULM, véritables Jeep des airs ca-pables de décoller et d'atterrir sur 20 mètres. A côté dece site, Borghino Industries, spécialiste de la réalisationde fauteuils d'avions, d'hélicoptères et du garnissaged'intérieur d'aéronefs, s'est déjà installé dans un atelierde 1 000 m² dont 110 m² de bureaux, un parking privatifde 1 600 m² pour aéronefs.

FORT POTENTIEL D'IMPLANTATION

L'ensemble du pôle avignonnais offre un potentiel de120 000 m² de planchers à des porteurs de projets detous les métiers de l'aéronautique. Pour faciliter leurimplantation, les services de la Chambre de Commerceet d’Industrie de Vaucluse leur assurent un accompa-gnement sur mesure avec une implantation immédiatedans des locaux disponibles. Les investisseurs qui veu-lent construire leurs locaux sont accueillis par la CCI quileur offre des solutions de portage financier avec desloyers progressifs sur trois ans (25 % la 1ère année). Lesprojets dont la croissance est prometteuse pourront bé-néficier d'un soutien en haut de bilan du Pôle Pégase etd'un accompagnement à l'international. Vaucluse Dé-veloppement, l'agence de développement économique

du Département, se charge de commercialiser Pégaseauprès d'investisseurs lointains.

UN RÉSEAU D'ENTREPRISES

Avec son pôle de compétitivité Pégase, la Régioncompte tirer des fruits de la forte croissance du marchéde l'aéronautique mondial, symbolisée par les récentscontrats record d'Airbus. Cette filière arrive en tête dessecteurs industriels régionaux avec 35 000 salariés es-sentiellement concentrés sur Marignane avec Eurocop-ter, premier exportateur mondial d'hélicoptères, etCannes-la-Bocca où Thalès produit des satellites. Pé-gase compte favoriser la création de 10 000 emploisnouveaux dans la filière dont 1 000 emplois sur Avignon,sur cet emplacement de choix, entre sa piste d'aviation,Agroparc, le Parc des expositions entièrement rénovéavec sa salle de congrès, non loin de l'échangeur auto-routier. En Paca, la filière fonctionne. L'équipe de 5 per-sonnes de Swat France travaille sur son drone avecLaurens Concept à Senas pour la structure, Nexvisionà Marseille pour l'optronique, Synext à Saint-Rémy pourles interfaces graphiques de pilotage au sol, Halter àLaragne pour les hélices et Béringer à Gap-Tallard pourle train d'atterrissage. Les 4 personnes de G1 Aviationconstruisent leur G1 en collaboration avec de nom-breuses entreprises locales et comptent lancer le G2,une nouvelle Jeep des airs, d'ici la fin de l'année. Unenouvelle page de l'industrie du Vaucluse s'écrit au-jourd'hui sur le tarmac de l'aéroport d'Avignon.

TECHNOPÔLE PÉGASE Au Salon International du Bourget du 17 au 23 juin, le Vaucluse et la Région Paca présentent une rareopportunité d'implantation industrielle en France, aux entreprises aéronautiques du monde entier.L’aéroport et le Pôle Pégase offrent des terrains disponibles et un immeuble prêt à les accueillir aubord d'une piste d'aviation. Les start'up comme des succursales d'entreprises confirmées, peuvent ybénéficier d' accompagnements techniques, financiers et à l'international, sur mesure.

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BN SERRESCAP SUR L'EXPORTQuel est le premier marché mondial pour la serre deproduction de maraîchage ? Réponse : le Mexique,pays ensoleillé à la main d’œuvre abondante, auxportes des États-Unis avec lesquels il bénéficie d'unaccord de libre échange. BN Serres, entreprise ins-tallée à Monteux sur la route d'Avignon, n'a pas faitles choses à moitié pour conquérir ce marché. Cespécialiste de la conception, réalisation et implanta-tion de serres de culture à bâche plastique a expatriéson directeur commercial, en 2006, à Guadalajaradans l'ouest du pays.

Celui-ci représente aujourd'hui les deux tiers de sesexportations qui assurent entre 45% et 60% des18 M€ de chiffre d'affaires en 2010, preuve qu'une po-litique volontariste et durable paie. Mais les annéessuivantes, la qualité internationale de la signature duMexique chute, les financements s'avèrent plus diffi-ciles à obtenir et le chiffre d'affaires de BN Serres di-minue. Loin de baisser les bras, Pietro Camodeca, ledirecteur d'usine et son équipe emploient trois nou-veaux responsables commerciaux export qui se par-tagent la planète : l'Asie, l'Afrique, l'Europe centrale...

MONDIALISATION

Résultat : l'entreprise emporte des marchés en Es-tonie, au Maroc, en Tunisie, au Kenya, en Éthiopie,au Vietnam mais aussi une très belle commande enMalaisie pour un gros investisseur qui produit pourle marché japonais. BN Serres arrive sur place avectout son matériel. Le client a su trouver une entre-prise capable de répondre à sa demande impor-tante : installer des équipements complets adaptés

au maraîchage et au climat local pour produire pourle marché nippon aux normes très strictes.

CONCEPTION, FABRICATION, INSTALLATION

Tout est parti de Monteux, les 500 tonnes de tubesconçus et fabriqués route d'Avignon à base de feuil-lard, les bâches en plastique que BN Serres achèteessentiellement à des fabricants français ainsi quetout l'équipement de contrôle de la température etde l'hydrométrie. En 2012, le chiffre d'affaires re-monte. Cet esprit conquérant, BN Serres le partageavec les autres membres de Sprint, le club des ex-portateurs de Vaucluse “qui nous apporte un soutienréel dans nos opérations, souligne Pietro Camodeca.Nous participons aux différentes réunions d'infor-mation et de formation notamment sur les Inco-terms”. Pour répondre avec souplesse aux besoinsdes entreprises, Sprint a développé des micro-mis-sions qui réunissent trois à cinq entreprises sur unedestination précise. “BN Serres participe particuliè-rement aux opérations sur l'Europe Centrale et l'Asiedu Sud-Est”, souligne Catherine Chavrier, Prési-dente de Sprint.

UN GROUPE SOLIDEEntreprise familiale au départ (Baudoin et Noël), BNSerres appartient depuis 1998 au Groupe CMF dontle siège se situe en Loire Atlantique. Ce spécialistedes structures en verre, métal et béton emploie 220personnes dont les 30 collaborateurs de BN Serres.On doit à CMF le Palais de Tokyo à Paris, la Fermeaux Crocodiles dans la Drôme, les 47 500 m² de Tho-mas plants à Tarascon équipés de 20 000 m² de pan-neaux photovoltaïques, des stations de rechercheINRA ou la Ferme aux papillons à Pernes-les-Fon-taines. Adossé à un groupe qui maîtrise un métierconnexe, mais très indépendant, BN Serres fait par-tie des trois leaders français de son secteur, avec lesreins assez solides pour atteindre un des objectifsprincipaux : exporter toujours plus.

BN Serres, entreprise montilienne qui fête ses 50 ans cet été, concentre ses efforts surl'export. Après une belle implantation en Amérique centrale, ce membre de l'associationd'exportateurs Sprint s'attaque à plusieurs continents pour diversifier ses ventes.

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Sprint, le club des exportateurs de Vaucluse, nous apporte

un soutien réel dans nos opérationsPietro Camodeca

Victime d'une désaffection des candidats à l'em-bauche, beaucoup d'entreprises du tourisme peinentà trouver du personnel et à le fidéliser. Pour tenterde renverser la tendance, les Chambres de Com-merce et d'Industrie de PACA lancent la “Charte deConfiance”. En Vaucluse, l'opération est appuyée etfinancée par le Conseil Régional et le Conseil Géné-ral et, techniquement, cette opération est déployéeen partenariat avec l’UMIH, Pôle Emploi et les ser-vices de l’État notamment la Direccte. Cette opéra-tion s’appuie sur la mise en place du respect desbonnes pratiques RH dont les entreprises pourrontse revendiquer auprès de leur personnel lors de re-crutements ainsi qu’auprès de leurs clients.

BOÎTE À OUTILS RH

L'opération, assurée en Vaucluse par la CCI, s'ap-puie sur une boîte à outils d'une trentaine de docu-ments disponibles en ligne, régulièrementréactualisés : des modèles de livrets d'accueil, defiches de recrutement, de contrats de travail, d’en-tretiens d’évaluation, de fiches horaire, de planning,de fiches de poste, de déclarations préalables àl'embauche et le mode d'emploi de la rédaction d'undocument unique... “Pour la gestion des ressourceshumaines, nous nous appuierons désormais sur cesdocuments dont nous sommes assurés de laconformité”, assure Sophie Bosc, gérante du cam-ping 3 étoiles Le Fontisson à Châteauneuf-de-Ga-dagne (55 emplacements) qui a adopté la démarche.“J'ai été serveuse au forfait et je connais la situation”souligne Guylaine Chifflet qui dirige la Guinguette duPartage des Eaux avec son mari à l’Isle-sur-la-Sorgue. “La démarche nous a permis de formalisernotre politique de gestion des ressources humaines.Des plannings préétablis, par exemple, nous per-mettent de mieux concilier la vie de famille des sa-lariés. Toutes les heures travaillées sont payées etfigurent sur une fiche d'émargement. Bien que nous

soyons fermés en décembre et en janvier, 70% dessalariés sont revenus. Et quand il faut embaucherjusqu'à 20 personnes en été, nous diversifions nostechniques de recrutement en utilisant, par exemple,la méthode des habiletés”.

RECONNAISSANCE PROFESSIONNELLE

Dans un premier temps, la CCI réalise dans l'entre-prise adhérente un audit du bon usage des pratiquesRH. L’équipe passe près de quinze points en revueavec le professionnel avant de lui remettre des élé-ments complémentaires contenus dans la boîte à ou-tils de la Charte. “Fidéliser nos équipes et améliorerl'accueil des nouveaux collaborateurs font partie denos préoccupations majeures, souligne DeborahVolle, assistante de Vincent Dubois qui gère le Para-dou sur Avignon-Sud. Nous peaufinons notre règle-ment intérieur et notre livret d'accueil a fortement étéapprécié par notre dernier collaborateur recruté.Nous comptons déposer un dossier pour être recon-nus par le dispositif”. A l’Isle-sur-la-Sorgue, GuylaineChifflet prépare le sien. Lorsque tous les outils sonten place, le dossier du professionnel est alors pré-senté au comité départemental de validation. Les en-treprises qui rempliront les critères signeront laCharte après validation de leur dossier par ce comité.Ensuite, elles pourront se prévaloir de cette recon-naissance du respect des bonnes pratiques, valable 3ans, et arborer un logo ad hoc pour leur recrutementcomme leur clientèle. Pôle emploi mentionnera surl’offre d’emploi “employeur signataire de la Charte deConfiance”, pour accroître au mieux la réponse debons profils. La CCI compte accompagner 20 entre-prises dès cette année.

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Attirer, recruter et fidéliser des collaborateurs, tel est l’un des enjeux majeurs de l'hô-tellerie et de la restauration qui peinent à séduire les candidats à l'embauche. Les en-treprises qui veulent instituer des rapports de confiance réciproques entre employeurset employés bénéficient aujourd'hui du dispositif de la “Charte de Confiance”, qui leurapporte des outils de gestion des ressources humaines.TO

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OPÉRATION CHARTE DE CONFIANCE

La démarche nous a permis de formaliser notre politique de gestion des ressources humaines.

Guylaine Chifflet “La Guinguette”

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Pour une fois, ce texte contraignant n'a pas été écrit parun collège d'experts. Le projet de loi s'appuie en effetsur une vaste consultation nationale et régionale qui aeu lieu ce semestre. Un colloque de synthèse des der-niers débats s'est tenu le 5 juin dernier au campus dela CCI, sous l’intitulé “Quel Mix énergétique pour la Ré-gion Paca ?”. On y a notamment appris que les enga-gements pour la région Paca seraient formalisés dansle Schéma régional du climat de l'air et de l'énergie(SRCAE). Les entrepreneurs devront s’interroger trèsrapidement sur les mesures à mettre en place pourmaîtriser leur consommation énergétique.

INFORMER

Pour relayer, sans attendre, l'information auprès desentreprises, la CCI compte s'appuyer sur le projetd'Agence locale de transition énergétique (ALTE) lancépar le Parc naturel régional du Luberon, pour l'instant,sur son seul territoire. Cette initiative s'appuie sur unequinzaine de partenaires en Vaucluse dont la CCI,l'AERE (association pour les énergies renouvelables et

l'écologie), APTE (association pour la promotion destechniques écologiques) et d’autres acteurs engagésdans cette démarche. Rapidement, la CCI devrait signerd'autres partenariats pour permettre une couverturede l'ensemble du département. Le chemin de la tran-sition énergétique sera long. De nombreux ajustementss'imposent encore pour assurer une cohérence entreles engagements environnementaux et l'appareil régle-mentaire national et local.

SUBVENTIONS

Le “think global, act local” du développement durablese traduit par des objectifs incitatifs, des nouvelles ré-glementations, mais aussi par des aides. Les entre-prises peuvent bénéficier de 20 à 40 % de subventions(limité à 150 000 €) pour leurs investissements, et 50 %pour les études. Les organismes publics, comme privés,ont tout à gagner à opter pour une démarche de ma-nagement énergétique qui peut déboucher sur une cer-tification Iso 51 001.

ENGAGEMENTS MULTISECTORIELS

La démarche concerne quatre secteurs. Le bâtiment,tout d'abord, qui, en Paca, se caractérise par un habitatancien, énergivore, qu'il faut rénover au plus vite (50 000logements prévus par an dans la région). Rappelonsqu'aux aides nationales et municipales pour les parti-culiers, s'ajoutent les dispositifs du Conseil général deVaucluse (sous plafonds de ressources) qu'il majore en

D’ici 2050, nos entreprises doivent participer à l'objectif mondial de réduction par4 de leurs émissions de gaz à effets de serre et de leur dépendance aux énergies fos-siles. Un grand débat national et régional sur la transition énergétique auprès descitoyens, des entreprises et des institutions vient de se terminer. Ses contributionsdéboucheront, à l'automne, sur une loi de programmation qui impactera les choixénergétiques de chacun dans les années à venir. En Vaucluse, la CCI prépare l'ac-compagnement des entreprises.

TRANSITION ÉNERGÉTIQUECHANGEONS NOS HABITUDES

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LES ENTREPRENEURS DEVRONT S’INTERROGER

TRÈS RAPIDEMENT SUR LES MESURES À METTRE EN PLACE

cas d'utilisation d'éco-matériaux pour la rénovationthermique, l'installation de systèmes solaires qui assu-rent l'eau chaude, des poêles à bois et des chaudièresautomatiques à bois. Le SRCAE incitera aussi les col-lectivités locales à trouver des solutions nouvelles dansla production de chaleur, d'électricité, la gestion des dé-chets, des déplacements et des transports en commun.

INVESTISSEMENTS DURABLES

Les transports, deuxième secteur, bénéficie de dispo-sitifs sur l'efficacité des moteurs, les formations aucomportement à la conduite, les nouvelles motorisa-tions. Troisième cible, l’industrie, qui produit 90 % desGES. Ce secteur, soumis à système de quotas, a toutintérêt à manager sa transition énergétique pour resterdans la course. Enfin, la production d'énergies renou-velables. Le Schéma régional éolien (SRE) Provence-Alpes-Côte d’Azur, déjà arrêté le 28 septembre 2012 parle préfet de Région, définit les zones de production. Ilprend en compte l'enjeu environnemental sur nos pay-sages et notre patrimoine architectural. En Paca, l'en-semble de la démarche a pour acteurs l’ATEE(Association technique énergie environnement), les ser-vices de l’État, la Région, l'Ademe, des collectivités lo-cales et les Chambres de Commerce et d’Industrie.

Salon OrizonLa 5ème édition du salon Orizon, le salonprofessionnel des éco-solutions, se dé-roulera les 2 et 3 octobre 2013 au Parcdes Expositions de Nîmes. Vous pouvezréserver dès à présent votre stand. Orga-nisé par le réseau des CCI, en partenariatavec les grands acteurs des filières del'environnement, Orizon 2013 vise à faireconnaître et promouvoir des éco-solu-tions innovantes, auprès des entreprises,des collectivités et acteurs institution-nels.

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Lors du dernier Salon du Numérique en mars der-nier, 320 entreprises de la région sont venues ren-contrer 27 exposants locaux, spécialistes dessolutions ou de l'usage des nouvelles technologiesde l'information et de la communication (TIC). L'évè-nement a permis à chaque exposant de bénéficierde 6 contacts qualifiés en moyenne, un excellentratio. La télévision régionale y a même assuré un di-rect. Cette manifestation qui s'est tenue dans les lo-caux de la CCI est la dernière initiative visible del'association Avignon Infopôle (AIP). Le Vaucluse atoujours bénéficié des spécialistes à la pointe desTIC mais ceux-ci étant peu connus, ils voyaient lesentreprises vauclusiennes aller chercher au loin, parréflexe, des compétences présentes pourtant à leurs

portes. D'où la création d'AIP dans les années 2000avec pour fondateurs une poignée d'entrepreneursdes TIC, la CCI, Agroparc et France Telecom. Et lepôle informatique de l’Université d’Avignon, devenule CERI. Depuis, le Grand Avignon et la Chambre deMétiers ont rejoint Avignon Infopôle pour soutenir lafilière numérique locale.

FORTE CROISSANCE

“Depuis 18 mois, notre association connaît un fort dé-veloppement passant de 17 adhérents en octobre 2012à 43 membres fin avril, explique Aliocha Iordanoff, sonprésident actuel et responsable d'une entreprise avi-gnonnaise spécialisée dans le référencement naturelsur le web. Outre les spécialistes informatiques, nousavons ouvert nos adhésions aux usagers professionnelsdes TIC pour améliorer encore l'effet réseau. Nous ac-cueillons des entreprises toujours plus grandes. VinciAutoroutes vient de nous rejoindre. Nous élargissonsnos réseaux aux structures culturelles avec une récenteconvention signée avec le musée Angladon. Nous allonsaccroître encore notre cercle en développant des rela-tions avec les laboratoires de l'Université qui utilisent deprès ou de loin le web. Ce melting pot génère deséchanges inattendus et des idées nouvelles à valoriser”.

Le développement d'un territoire repose en grande partie sur la mise en réseau de sesacteurs. Pour faciliter les échanges, la CCI œuvre depuis plus de 10 ans pour structurerla filière numérique du territoire longtemps restée dans l’ombre. Regroupées dans l'as-sociation Avignon Infopôle, les entreprises du secteur se rencontrent, multiplient lesprojets communs et diffusent les bonnes pratiques informatiques dans le tissu écono-mique vauclusien.

ÉCONOMIE NUMÉRIQUE

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LE VAUCLUSE A TOUJOURS BÉNÉFICIÉDES SPÉCIALISTES À LA POINTE DES TIC

LES CAFÉS DE L'ENTREPRENEUR

Pour se faire connaître, AIP participe aux “Cafés de l'En-trepreneur”organisés par la CCI. Ces matinales convi-viales facilitent la vie des décideurs dans l'accès auxnouveaux outils de compétitivité. Si une bonne partie dessujets traités portent sur les RH, le marketing, la com-munication non verbale, la gestion du stress, le sourcingou la réponse aux appels d'offres, la majorité desthèmes animés, cette fois, par des membres d'AIP por-tent sur les gains de productivité offerts par l’utilisationdes bonnes pratiques et des outils numériques adaptés.L'association organise également des rencontres ma-tinales sur Agroparc.

COWORKING ET BARCAMP EN PROJET

“Aujourd'hui, nous voulons passer à la vitesse supé-rieure avec la création d'un lieu de coworking, reprendle président d'AIP. Sur un endroit unique bien connecté,plusieurs entreprises de secteurs différents louent desbureaux, parfois en open space. Au quotidien, elleséchangent leurs connaissances et leur manière de tra-vailler. Ces jeunes pousses gagnent ainsi en expérience,améliorent leur réseau et sont sujettes à créer de nou-veaux projets ensemble”. La formule se développe par-tout en France sous les noms de la Bo@te, la Ruche, laCantine, la Cordée ou Community Space. Dans les lo-

caux de la CCI, AIP a lancé son premier BarCamp. Cettepremière “non-conférence” où chaque agitateur d'idéesy va de son avis, portait sur le e-commerce. De ces ren-contres informelles émergent souvent de beaux projetstrès créatifs.

COMPETI'TIC

Irriguer l’entrepreneuriat vauclusien de culture numé-rique a connu d'autres grands moments quand en 2009et 2010, AIP et la CCI avaient organisé Competi'Tic avecle soutien de l’État. Cette opération de phoning a touché500 entreprises questionnées longuement sur leurusage des TIC. Une vingtaine d'entre-elles ont bénéficiéensuite d'un audit sur mesure de deux jours et demisuivis de trois jours de formation collective des collabo-rateurs. Dans ces entreprises, il y eut un avant et unaprès Competi'Tic. La CCI régionale recherche actuel-lement des financements pour étendre une opérationsimilaire à l’échelle de Paca. To be or not to be connec-ted, that is the question.

La République Dominicaine, île paradisiaque dans lesCaraïbes dont le tourisme est la première source dedevises, n'avait pas d'école hôtelière. Bientôt, lesgrands hôtels au bord des plages de sable blanc dePunta Cana et autres sites mondialement connus decette île où Christophe Colomb découvrit l'Amérique,pourront puiser leurs cadres dans un futur établis-sement de formation. Pour connaître les arcanes dela subtilité de l'art de la table, le gouvernement deSaint-Domingue a signé une convention au début del'année avec la CCI de Vaucluse pour un transfert desavoir-faire. Le pays compte doubler le nombre detouristes accueillis chaque année et vise les 10 mil-lions de visiteurs. Le choix de l’École Hôtelière d'Avi-gnon (EHA) révèle l'intérêt que suscite le pôle deformation consulaire de Vaucluse.

ASIE, CARAÏBES, SIBÉRIE

Ce fut encore le cas en avril dernier, dans le cadredes manifestations des 40 ans des relations franco-vietnamiennes. L'EHA a participé à deux des grandsévènements protocolaires : le dîner de gala réunis-sant 400 personnes à Hô-Chi-Minh-Ville et un autrede 100 personnes à Hanoï. L’école a délégué un deses professeurs et quelques élèves. Autour du chefavignonnais Christian Étienne, ils ont défendu l'artculinaire français autour d'accords mets et vins auxsaveurs du Vaucluse. Le savoir-faire vauclusien in-téresse aussi la Russie. Le cabinet pertuisien deconseils en relations internationales IB2C-Francequi s'appuie sur des chargés d'affaires partout dansla fédération, réalise une étude de faisabilité sur larégion de Krasnoïarsk. Peuplée de 900 000 habi-tants, ce grand centre culturel et économique entrela Sibérie orientale et centrale, s’intéresse au savoir-faire de l'EHA.

PRÉSENCE NATIONALE

Ses élèves sont fréquemment sollicités hors ducampus pour des animations et visites profession-nelles au marché de gros de Lyon-Corbas, ledeuxième de France, ou depuis 6 ans au Salon de

l'Agriculture avec le Conseil général. Tous les deuxans, 150 élèves vauclusiens visitent le Salon des Mé-tiers de Bouche de Lyon. Aux Olympiades des Mé-tiers, manifestation qui réunira 52 pays en juillet àLiepzig, Thibaut Hidenn, élève de l'EHA sera le seulà représenter la France dans la catégorie “Serviceen salle”. Marie-Charlotte Colonne, meilleure ap-prentie de France en “cuisine”, a atteint la quatrièmeplace de cette compétition au niveau régional.

CONCOURS DE CHEFS

L'EHA est le théâtre de nombreuses manifestations.Cet établissement qui atteint des résultats aux exa-mens au-dessus de la moyenne académique, ac-cueillait en avril la sélection du meilleur apprenti deFrance pour le “Service en salle”. La branche “Pres-tige” de Sodexho, un des leaders mondiaux de res-tauration hors foyer, organisait son concours dechefs lors d'une opération de team building.

Les élèves ont été invités à participer à ce concoursauprès de grands chefs étoilés. L'EHA a été sollicitéepar le journal la Provence pour organiser unconcours, régional cette fois-ci.

PÔLE SANTÉ OUVERT

Le Pôle Santé de la CCI, installé également au cam-pus, participe à cette ouverture sur l'extérieur. Il aorganisé cette année le premier salon dans le Sudde la France, d’orthopédie-orthésie, avec le syndicatprofessionnel national. Un des élèves vauclusiens decette discipline partira prochainement au Québecparfaire sa formation. Des élèves préparateurs enpharmacie pourront suivre un stage en Belgique,pays où la profession est déjà très en avance sur lavente en ligne de médicaments. Le monde interna-tionalise, le Pôle formation aussi.

La notoriété du pôle formation de la CCI d'Avignon dépasse les frontières régio-nales. Les locataires du Campus sont de plus en plus sollicités tant au niveau natio-nal qu'international, soit pour participer à des manifestations, soit pourinternationaliser les formations, soit pour exporter leur savoir-faire.

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CAMPUS CCIOUVERT SUR LE MONDE

Le savoir-faire vauclusien intéresse aussi la Russie

FORMATION

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Patrice Leroy, directeur technique de l’École Hôtelière d’Avignon, aux côtés des étudiants vietanmienslors du dîner de gala de la semaine française au vietnam en avril 2013

Face à un parterre de chefs d'entreprises venusnombreux à cette réunion très technique, les repré-sentants des services de l’État réunis dans le cadredu dispositif Elise (Équipes Locales Inter-servicesde Soutien aux Entreprises), ont passé en revue dif-férents éléments de la “boîte à outils” mise enplace par le gouvernement pour favoriser la créa-tion d'emplois et le développement économique.Parmi les 8 leviers de compétitivité et 35 mesuresconcrètes à destination des entreprises, 2 concer-nent plus particulièrement le secteur marchand :le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi(CICE) et le Contrat de génération.

4 % À 6 % DE LA MASSE SALARIALE

Le CICE ambitionne de faire gagner les entreprisesen productivité. Le dispositif se traduit par une ré-duction d'impôts sur les bénéficies de l'année sui-vante. Pour percevoir ce crédit d'impôtsimmédiatement, OSEO qui sera officiellement enoctobre pour Paca, intégré à la Banque Publiqued'Investissement (BPI), peut pré-financer le CICE.L'entreprise peut également présenter cettecréance sur le fisc à sa banque comme une cessionDailly, garantie à 50 % par OSEO. Pour 2013, le cré-dit d'impôts équivaut à 4 % de la masse salariale,hors salaires supérieurs à 2,5 fois le SMIC. Dès2014, ce taux sera porté à 6 % (cice-oseo.fr). Le dis-positif est reconductible chaque année. En Vau-cluse, le Service des Impôts des Entreprises est

Sur son Campus, la CCI réunissait en mai l'ensemble des responsables vauclu-siens des services de l’État impliqués dans le Pacte national pour la Croissance,la Compétitivité et l’Emploi lancé par le gouvernement. Parmi l'ensemble des dis-positifs destinés à soutenir l'investissement, l'innovation, le recrutement, le dé-veloppement export, les problèmes de trésorerie dus à une baisse d'activité,certaines mesures phares intéressent particulièrement les entreprises du secteurmarchand.

PACTE NATIONAL POUR LA CROISSANCE,

LA COMPÉTITIVITÉ ET L’EMPLOI

exper

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l'interlocuteur privilégié pour le CICE. Plus simple-ment, prenons l'exemple d'une entreprise qui em-ploie 10 salariés à 1 425 € brut par mois, et 10 autresà 2 851 € brut. Sa masse salariale annuelle s'élèveraà 513 120 €. Son CICE atteindra alors 30 790 €. Lesentreprises qui ne réalisent pas de bénéfices ou ensont exonérées (zones franches urbaines, zones derevitalisation rurale nouvelles, jeunes et inno-vantes...) peuvent demander au fisc la restitution decette somme.

4 000 ¤ PAR AN ET PAR BINÔME

L'autre dispositif applicable au secteur marchands'appelle le contrat de génération. Cette incitation fi-nancière vise à rendre plus attractif le recrutementdes publics les plus éloignés statistiquement dumarché du travail et favoriser le transfert de savoir-faire des anciens vers les plus jeunes. L'entreprisede moins de 50 salariés peut empocher 4 000 € paran pendant trois ans pour chaque dossier. Les so-ciétés de plus de 50 salariés bénéficient du dispositifconditionné à un accord collectif ou un accord debranche. Dans chaque cas, l'opération lie deux col-laborateurs. D'une part, l'entreprise embauche enCDI un 16-26 ans, voire transforme un poste existanten CDI d'un jeune entré dans l'entreprise alors qu'ilavait moins de 26 ans. Dans le même temps, l'en-treprise maintient un salarié de 57 ans et plus ou re-crute une personne de 55 ans et plus. En cas dedépart d'au moins un des deux membres du bi-nôme, le dispositif cesse sauf si l'entreprise rem-

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Pour soutenir l'investissement des PME, le Conseil Général de Vaucluse a créé le “Fonds Vauclusien d’Aideaux Investissements des Petites Entreprises” doté de 300 000 € pour 2013. Cet apport s'ajoute aux inter-ventions qui, depuis 2008, abondent plusieurs dispositifs régionaux d’aides aux entreprises, pour unemoyenne de 30 dossiers par an et un total d’environ 600 000 € par an entre 2011 et 2012. D’autre part, enmatière de soutien aux PME, le Conseil Général de Vaucluse continue de soutenir le fonds de garantie So-mupaca, société de garantie coopérative régionale, en partenariat avec le Conseil Général du Var et lesUnions Patronales des deux départements.

place rapidement le poste vacant par une nouvellerecrue qui entre dans les critères d'âge.

35 MESURES

Enfin, de nombreux dispositifs demeurent, voire sontaméliorés comme le Crédit Impôt Rechercheétendu, la Médiation du Crédit ou bien la MédiationInter-entreprises, une allocation spécifique en casd'activité partielle pour les entreprises qui ont obli-gation d'indemniser les salariés impactés par la di-minution de leur temps de travail. Il y a aussi lerescrit fiscal accéléré ou bien l'accès facilité à laCommission des Chefs de Services Financiers(CCSF) qui permet d'aller plus loin dans l'étalementdes dettes fiscales, sociales et des Douanes ou en-

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core les interventions de la BPI naissante en hautbilan ou en garantie de crédits. Sans oublier le dis-positif des Emplois d'Avenir. Créé surtout à l'atten-tion des structures parapubliques du secteur social,ce dispositif s'adresse à certaines entreprises dusecteur marchand, suivant une liste arrêtée par lePréfet de Région. Il ne reste plus aux chefs d'entre-prises qu'à inviter prestement leurs experts- comp-tables à débusquer des solutions surma-competitivite.gouv.fr.

Pour tous renseignements, contactez Anne-Valérie Ramat au 04 90 14 87 29

FONDS VAUCLUSIEN D’AIDE AUX INVESTISSEMENTS DES PETITES ENTREPRISES

FOSCCIINFOS CCI

20 ANS DE L'ISEMALe vendredi 5 avril, l’ISEMA, Ecole Supérieure de Com-merce des Industries Alimentaires, bio-industries, duvivant et de l’environnement, fondée par la CCI de Vau-cluse, a fêté ses 20 ans. François Mariani a ouvert lesfestivités. Parmi les moments forts, la conférence deFrançois Sarrano, l’océanographe qui plonge avec lesrequins blancs "Imaginez l'inconnu, osez l'aventure", un"Grand Jury Nouveaux Produits", et la remise des di-plômes.

CRÉATION DE SUP'AVIGNON MANAGEMENT C’est sous la forte impulsion du Président Mariani quele nouveau pôle de formation de la CCI de Vaucluse,Sup’Avignon Management, a vu le jour. Souhaitant mo-derniser l’école de comptabilité Compta 84 et redonnerune véritable identité à l’EGC, le Président François Ma-riani a initié la fusion de ces deux écoles au sein d’unmême pôle dédié à la gestion et au management,Sup’Avignon Management. Convaincu que le futur duCampus de la CCI de Vaucluse passe, notamment, parl’établissement d’un pôle économique aussi performantque les pôles hôtelier et santé, le Président Mariani veutfaire de la nouvelle entité Sup’Avignon Management unvéritable pilier de la formation à la Chambre de Com-merce et d’Industrie, tels que le sont déjà l’EHA et SudFormation Santé. Sup’Avignon Management sera bienentendu partie prenante de Campus 2020 sur lequell’école aura toute sa place, à la fois en termes logistiques(implantation de ses locaux au sein du futur campus) etau niveau de la logique de développement de formationstransversales qui guide Campus 2020.

ÉCOLE HÔTELIÈRE D’AVIGNONMISE À L'HONNEUR DE PATRICE LEROY ET JEAN-CHRISTOPHE VITTE

La passion du métier, l’art de la transmission : noussommes fiers de Patrice Leroy et Jean-Christophe Vittequi, au quotidien, conjuguent et partagent leur passionpour les arts de la restauration, entraînant nos élèves àdonner le meilleur d’eux-mêmes. Nos professeurs don-nent l’exemple et participent avec succès à desconcours et sélections prestigieuses. Disciple d’Escof-fier depuis 1991, Patrice Leroy vient d’accéder au titrede Maître Cuisinier de France, un honneur partagé parseulement 350 chefs dans le monde, dont uniquementune dizaine officie dans des centres de formation ! Jean-Christophe Vitte, quant à lui, fait honneur aux arts de lapâtisserie en remportant en ce début 2013, l’Open desDesserts Glacés dans le cadre du Salon du SIRHA. Nousles félicitons chaleureusement car des professeurs etdes formateurs qui se dépassent et cultivent incessam-ment leurs talents, c’est aussi la recette des succès pas-sés et futurs de nos élèves et apprentis.

CAMPAGNE DE COM NATIONALE

Pour la première fois dans l’histoire des Chambres de Com-merce et d’Industrie, une campagne nationale déclinée loca-lement va être lancée par CCI France et les CCI territoriales.Animée par la volonté de démontrer que les CCI sont indis-pensables au pays, et plus encore en temps de crise, la futurecampagne s’adressera avant tout aux entrepreneurs en par-lant des entreprises au moment où personne ne les évoquepositivement. Elle va montrer la fierté qu’ont toutes les CCId’accompagner les entrepreneurs et donner la preuve de ceque les chambres font pour eux et l’économie du pays. Sousle slogan “Faire avancer toutes les envies d’entreprendre”,cette campagne déclinera 5 grands messages dans lespresses quotidienne et nationale. Convaincu de la pertinencede cette campagne, le Président Mariani a souhaité que la CCIde Vaucluse soit en première ligne lors de son lancement.32

VOUS AVEZ ÉTÉ NOMMÉE CONSEILLER DU COMMERCEEXTÉRIEUR DE LA FRANCE (CCEF) PAR DÉCRET DU PRE-MIER MINISTRE LE 12 OCTOBRE DERNIER. EN QUOICONSISTE CETTE FONCTION ?

Les CCEF mènent des actions sur des dossiers “sen-sibles” du commerce extérieur. Au cœur des échangesinternationaux de par leur activité professionnelle, ex-perts dans leur domaine, ils transmettent leurs infor-mations, avis et recommandations aux pouvoirspublics dont ils éclairent les décisions. Les CCEFtransmettent aussi leur expertise aux entreprises, no-tamment aux PME, qu’ils parrainent et accompagnentbénévolement dans leur développement à l’internatio-nal. Ils interviennent aussi auprès de nombreux éta-blissements d’enseignement supérieur poursensibiliser les jeunes aux métiers de l’international etles aider dans la structuration de leur projet profes-sionnel.

SAVEZ VOUS QUELLES MISSIONS VOUS SERONT ATTRIBUÉES ?

J’ai déjà accepté de mener des simulations d’entretiende recrutement à l’IAE d’Aix-en-Provence cet automneavec des étudiants en Master de “International Busi-ness”. Étant marraine de l’ISEMA cette année, je vaistravailler à favoriser le contact école-entreprise et à en-courager nos étudiants à devenir des “étudiants de

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l’Europe” et non plus seulement des étudiants français,tournés vers une mobilité internationale qui les aideradans leur recherche future d’emploi. Par ailleurs, jedois rejoindre à Paris une commission “USA “ (un demes pays d’expertise), dans laquelle je travaillerai avecmes collègues sur les problématiques d’exportation etd’implantation de filiales spécifiques à ce marché.Enfin, nous nous réunissons en région PACA une foispar mois pour échanger sur différentes probléma-tiques en cours et répercuter les réflexions et décisionsnationales au niveau régional.

CETTE NOUVELLE FONCTION EST-ELLE UN ATOUT ENTANT QUE PRÉSIDENTE DE LA COMMISSION “NTERNA-TIONA” LA CCI ? ET PLUS GÉNÉRALEMENT, QUE PEUT AP-PORTER, NOTAMMENT EN MATIÈRE D’ÉCLAIRAGE, UNCONSEILLER DU COMMERCE EXTÉRIEUR À LA CCI DONTIL EST ÉLU ?

Mon adhésion au réseau CCEF permettra d’éclairer laCCI sans retard sur les sujets stratégiques en matièrede politique internationale, débattus au niveau national. Et chose non négligeable, notre représentativité terri-toriale s’en trouve renforcée tant au national qu’en ré-gion PACA. Mon rôle étant aussi de faire remonter lesobstacles et problématiques rencontrés par les TPE,PME et ETI vauclusiennes dans leur conquête desmarchés internationaux.

ECOTROPHÉLIAL’INNOVATION ALIMENTAIRE Quels seront les produits alimentaires de demain ?Rendez-vous le 4 juillet à l’Espace Jeanne Laurent àAvignon, pour découvrir les gagnants de la Finaled’Ecotrophelia, les Trophées étudiants de l’innovationalimentaire. Créé il y a 13 ans par la CCI de Vaucluseet l’ANIA (Association Nationale des Industries Alimen-taires) ce concours met en compétition des équipesd’étudiants venues de toute la France et issues de for-mations supérieures scientifiques et commerciales.Leur mission : créer et développer une recette agroa-limentaire innovante avec par exemple le soutien d’en-treprises locales. L’équipe lauréate du Trophélia d’Orreprésentera la France lors du concours EcotropheliaEurope les 6 et 7 octobre prochain, organisé à Colognedans la cadre du Salon Anuga.

www.ecotrophelia.fr

APRÈS UNE PÉRIODE ASSEZ TROUBLÉE, VOUS ÊTES FINALEMENT À LA TÊTE DEL’UPV ET DU MEDEF 84. COMMENT LES CHOSES SE SONT–ELLES APLANIES ETUNE TELLE UNIFICATION DONNERA-T-ELLE PLUS DE POIDS AU LEADER SYNDI-CAL QUE VOUS ÊTES ?

La période que nous avons eue en 2012 laissera des traces dans la tête deceux qui s’engagent pour construire un avenir. Remonter la pente et retrou-ver la sérénité dans le mouvement patronal sont mes objectifs. Donner unsens noble et entrepreneurial à notre action syndicale sera la mission pre-mière, ceci afin d’être une alternative à l’isolement devant les problèmes dechefs d’entreprise.

QUELS SONT VOS PROJETS À LA TÊTE DE L’UPV/MEDEF84 ?

Mon projet est de mettre l’UPV/MEDEF 84 dans son rôle de Syndicat d’En-trepreneurs pour les aider et les accompagner, les défendre dans leur rôlede dirigeant d’entreprise dans le cadre de sa responsabilité sociale, écono-mique, juridique et sociétale. Et pour ce faire, il faut être un interlocuteur depremier plan au travers de services mis à sa disposition. Enfin, je souhaiterassembler la CGPME et l’UPA par le biais d’actions communes car sur ledépartement, nous avons le même combat : “défendre et aider les entre-prises”.

LA SITUATION ÉCONOMIQUE ACTUELLE EST TRÈS EXIGEANTE. QUELLES SONTLES PISTES OU SOLUTIONS CONCRÈTES QUE VOUS SOUHAITEZ DÉFENDRE POURUNE SORTIE DE CRISE ?

Il faut, dans ces moments difficiles, développer la solidarité. La sortie decrise n’est pas visible mais pour aider l’entreprise, il faut aider à la mise enplace d’un pacte de compétitivité dans l’entreprise, négocier un accompa-gnement social et permettre sa visibilité du marché financier, au traversd’aides de l’Etat, notamment le CICE. Si pour cela, il faut mettre les servicesde l’Etat autour d’une table pour trouver les solutions à des difficultés spé-cifiques liées à telle ou telle branche d’activité ou entreprise, notre organi-sation est prête à soutenir les entrepreneurs en souffrance.

3 Questions à Yvan ParadesPrésident de l’UPV Medef 84 et conseiller de la CCI de Vaucluse

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REMONTER LA PENTE ET RETROUVER

LA SÉRÉNITÉ DANS LE MOUVEMENT

PATRONAL SONT MES OBJECTIFS

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