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    Directeur d'tablissementsanitaire et social public

    Promotion 2004

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    R e m e r c i e m e n t s

    Je tiens remercier tout particulirement mes parents pour leur patience, leur soutien et

    leur disponibilit mon gard.

    Je souhaiterais galement adresser un grand merci :

    - Mme Christine RATINEAU, directrice du Centre Hospitalier de St Foy LaGrande, pour son accueil, ses conseils, sa disponibilit et sa gentillesse.

    - Mr Christian DELAVAQUERIE, directeur du Centre Hospitalier de Bergerac,pour son accueil et sa participation cette tude.

    - Christophe CHAUSSENDE, directeur adjoint, et Linda BRINGER pour leurcoute, leurs conseils et leur trs grande gentillesse.

    - Lquipe de direction pour leur accueil et leur aide.- Au personnel de la blanchisserie du Centre Hospitalier pour leur active

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    S o m m a i r e

    INTRODUCTION......................................................................................................................1

    1 UN ETAT DES LIEUX DE LA FONCTION LINGE DICT PAR UN BESOINDAMLIORATION DE LA QUALIT...........................................................................5

    1.1 BILAN DE LA SITUATION ACTUELLE AU SEIN DE LA BLANCHISSERIE.......5

    1.1.1 LOCAL ZONE SALE ET ZONE PROPRE...............................................................5 1.1.2 LE MATERIEL DE LA BLANCHISSERIE ..............................................................20

    1.1.3 LA PRODUCTION DU SERVICE BLANCHISSERIE ............................................20

    1.1.4 LE COT DE PRODUCTION DU KILO DE LINGE TRAIT.................................21

    1.1.5 LA FONCTION LINGE DANS LE BUDGET DEXPLOITATION 2003 DUCENTRE HOSPITALIER........................................................................................21

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    3 FACE A CETTE SITUATION, QUELLES SONT LES PERSPECTIVES DERPONSES QUE LON PEUT APPORTER DANS UN AVENIR PROCHE ?....69

    3.1 LES DIFFRENTES SOLUTIONS........................................................................69

    3.1.1 RNOVATIONS DE LACTUELLE BLANCHISSERIE DU CENTREHOSPITALIER.......................................................................................................69

    3.1.2 EXTERNALISATION DE TOUT OU PARTIE DE LA PRODUCTION...................71

    3.1.3 COOPRATION AVEC UN AUTRE TABLISSEMENT HOSPITALIER .............75

    3.2 ANALYSE DES DIFFRENTS SCENARII ...........................................................83

    3.2.1 ANALYSE STRATGIQUE DE CHAQUE SCNARIO.........................................83

    3.2.2 LE CHOIX LE PLUS APPROPRI ........................................................................83

    CONCLUSION .......................................................................................................................85

    BIBLIOGRAPHIE ..................................................................................................................87

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    L i s t e d e s s i g l e s u t i l i s s

    AFNOR Association franaise de normalisation ANAES Agence nationale daccrditation et dvaluation en santCEC Contrat emploi consolidCCI Chambre de commerce et dindustrieCCLIN Centre de coordination de la lutte contre les infections nosocomialesCH Centre hospitalierCLIN Comit de lutte contre les infections nosocomialesCOTEREHOS Comit technique rgional de lenvironnement hospitalierCRAM Caisse rgionale dassurance maladieCTIN Comit technique national des infections nosocomiales

    DHOS Direction de lhospitalisation et de lorganisation des soinsDRH Direction des ressources humainesETP Equivalent temps pleinGFL Gestion des fonctions logistiquesGMP GIR (Groupe iso ressource) moyen pondrGP Grand plat

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    INTRODUCTION

    Le linge a longtemps t considr comme llment le moins important de la chane desoins. Alors mme que lon estime aujourdhui quil participe prs de 10% des infectionsnosocomiales1. Lomniprsence du linge au sein des structures sanitaires et mdico-sociales et les diffrentes contraintes lies lhygine ne permet plus de grer la fonctionlinge de manire opportuniste. De nos jours, les besoins de prvention des individus, des

    produits, des matriels et de lenvironnement contre la contamination microbiologiquesont croissants. Lassurance qualit devient par consquent une ncessit pour leshpitaux et les maisons de retraite. La fonction linge nchappant pas cette nouvelledonne, il est donc primordial pour ces structures de matriser dans leur intgralit le circuitdu linge.

    A linverse de la fonction restauration, la fonction linge nest pas encadre par un dispositifrglementaire spcifique. Pour autant, de nombreux rfrentiels 2, recommandations3 ounormes4 sont venus ces dernires annes rappeler limportance de ce secteur.Pour sen convaincre sil en est besoin, il suffit de mesurer limpact qua engendrlordonnance n96-346 du 24/04/1996 prcise par le dcret n97-311 du 7 avril 1997 sur

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    Par del les obligations lgislatives et rglementaires, le blanchissage du linge et pluslargement les fonctions logistiques sont devenues des axes stratgiques pour les

    tablissements en raison des enjeux conomiques quils reprsentent, mais galement dupoint de vue de limage de marque quelle vhicule. La fonction linge au mme titre que lafonction restauration font partie intgrante dun panel de prestations concourant la miseen place dune politique plus ou moins ambitieuse daccueil.Bien que constituant une activit subsidiaire par rapport la mission principale destablissements de sant et mdico-sociaux qui est celle des soins, les prestations

    htelires jouent cependant un rle dterminant dans lapprciation des conditions desjours par lusager. Il suffit pour sen convaincre dtudier le rle et les missions assigns un service de blanchisserie. Il doit entre autre chose, fournir les produits et prestationsncessaires lhtellerie (linge de literie, linge dhabillement), assurer les meilleuresconditions dhygine et de protection aux patients et personnels, offrir aux usagers

    accueillis dans des conditions durgence ou de dpannage certains articles de linge etenfin proposer des solutions de qualit pour le traitement des effets personnels despatients/rsidents hospitaliss ou accueillis sur de longues dures.Toujours soucieuse damliorer la qualit des prestations, la direction du CentreHospitalier de St Foy La Grande a souhait, au vu des impratifs qui simposent touteblanchisserie hospitalire, faire le bilan de son activit. Mais au-del de cette volont

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    Cette stabilisation de lactivit conjugue la prsence dun climat plus serein tant auniveau interne, quexterne, amne la direction de ltablissement vouloir porter une

    rflexion sur le secteur logistique.Cest dans ce cadre quil ma t confi la mission dauditer la blanchisserie foyenne. A ce titre, jai volontairement choisi dorienter mon tude sur la fonction linge et non pasuniquement sur le service blanchisserie de ltablissement. De cette manire, il est dunepart plus facile dapprhender lintrt que les services portent au linge, mais aussidanalyser service par service les contraintes lies la gestion du linge, et dautre part de

    mesurer le degr de satisfaction des usagers vis--vis de la fonction linge du CentreHospitalier. Mais compte tenu des impratifs fixs par lEcole Nationale de la SantPublique et de ltendu de ce dossier, je naborderai ici que la partie concernant lablanchisserie.Mon propos consistera donc faire un tat des lieux de la blanchisserie (premire partie)et den analyser les points forts et les points faibles (deuxime partie). Enfin, partir de ceconstat, il sera possible dtudier les diffrents scnarii qui soffrent ltablissement(troisime partie).

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    1 UN ETAT DES LIEUX DE LA FONCTION LINGE DICTPAR UN BESOIN DAMLIORATION DE LA QUALIT

    1.1 BILAN DE LA SITUATION ACTUELLE AU SEIN DE LABLANCHISSERIE

    1.1.1 LOCAL ZONE SALE ET ZONE PROPRE

    Localisation de la blanchisserieLe Centre Hospitalier est entour dhabitations prives (au sud, lest et louest) etdune voie daccs (au nord). Il est implant sur deux communes, St Foy La Grande etPineuilh. Ce manque de place handicape srieusement lhpital dans son dsirdextension. Faute dalternative et des capacits budgtaires, les services de soins et

    logistiques sont contraints de cohabiter dans un espace rduit.Le service blanchisserie est situ dans lenceinte de ltablissement (voir annexe 1 : plandu Centre Hospitalier), et son implantation, bien que la plus loigne des services desoins, na pas permis dliminer tout contact avec des services mdicaux et administratifs.

    Ainsi, la direction des ressources humaines, une partie du service de soins de longuedure et dans une moindre mesure quelques chambres du service de mdecine 2

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    - Zone administrative (bureau): 8,40 m- Zone vestiaire/douche/sanitaires : 8,60 m

    - Zone de stockage des produits 14,50 mLessiviels- Zone chaufferie : 45 m

    Le service de la blanchisserie reprsente 1,49% de la surface totale de lhpital.

    A) ZONE SALE ET PROPRELe rythme de change des agents travaillant en zone sale est journalier. Les agentsdisposent cet gard dune dotation individuelle de 3 tenues.Les tenues du personnel masculin, qui travaille en zone sale ou propre, sont de la mmecouleur (vestes et pantalons bleus et tee-shirts blancs). Le personnel fminin qui netravaille pas en zone sale, est dot de blouse de couleur blanche.Face aux risques sanitaires auxquels sont exposs les agents travaillant au sein de lablanchisserie hospitalire, un suivi mdical annuel est propos par le mdecin du travaildu Centre Hospitalier. Les agents sont, daprs ce mdecin, jour des vaccinationssuivantes :

    BCG

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    Temprature dans le local de linge sale : 29,7 degrsTemprature dans le local de la chaudire : 39,5 degrs

    a) Zone sale

    Horaire de travail spcifique la zone sale : Du lundi au vendredi [quelques fois le samedimatin, en cas de retard manifeste dans le traitement du linge sale et/ou par la prsencedun jour fri dans la semaine]

    Dbut : 6h00

    Fin : 14h06

    Le tri du linge sale est ralis par le ou les agents voluant dans cette zone. Pour ce faire,il(s) bnficie(nt) de gants usage unique. En revanche, ils ne portent ni masque et nicoiffe pour travailler. Ils nont pas non plus leur disposition de gants usages multiples(gants en cuir).Les agents travaillant dans cette zone se douchent systmatiquement aprs leur service.Labsence de douches et de sanitaires dans ce local, le(s) condamne utiliser la fois lesdouches des services techniques et les toilettes situes en zone propre.

    Le local de la zone sale

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    Faute de ventilation mcanique, les agents laissent les portes et les fentres ouvertes tcomme hiver. De cette manire, il est possible de crer des courants dair seuls capablesdassurer le renouvellement de lair de ce local.Les querres supportant les nombreux tuyaux de ce local sont rouilles.Plusieurs fentres en partie haute du local sont, elles aussi, rouilles et parfois mme,casses.Enfin, ce local est par ailleurs quip de 2 extincteurs.

    Ramassage du linge sale (voir annexe 3 : circuit du linge sale) Horaires de ramassage du linge sale dans les services :

    1er tourne : 7h 7h45 environ2me tourne : 11h 11h45 environ

    Le ramassage des sacs de linge est effectu par un agent de la zone sale et un autre dela zone propre (voir observations rubrique ramassage du linge sale page ).

    Lagent travaillant en zone sale est charg de ramasser les sacs de lUSLD :- Les sacs des units A2 et A4 sont stocks en local extrieur au service.- En revanche, les sacs des units B2 et B3 sont entreposs au sein mme du

    service. Par consquent, lagent est amen pntrer dans le service avec sa

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    lit. Or la taille des chariots ne permet pas toujours davoir une vision globale et rapide dechaque sac de linge.La zone sale est dpourvue de collecteur pour le stockage des dchets hospitaliers, endpit des quantits dlments indsirables retrouvs dans le linge hospitaliers (couches,selles).

    Les cycles de lavageLa blanchisserie dispose de 3 laveuses, dune capacit respective de 90, 80 et 20kg.

    A lheure actuelle, ce volume permet de traiter sans trop de difficult le tonnage quotidien.Les cycles de lavage varient en fonction des programmes. Selon les agents, ils oscillententre 36 mm et 1 heure.Les fournisseurs de produits lessiviels ont dfini en collaboration avec la responsable dela blanchisserie les quantits et le type de produits employer pour chaque programme.Un rfrentiel des programmes et des dosages a dailleurs t affich dans la zone sale.Le dosage des produits lessiviels est, dune manire gnrale, fait manuellement (un seulproduit est ce jour dos automatiquement).Il ny a pas de contrle informatique des cycles de lavage. De ce fait, il est impossible desavoir si le lavage sest droul dans de bonne condition de temprature. Nanmoins, ilarrive ponctuellement que les agents regardent les indicateurs des laveuses.

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    Le nettoyage des surfaces verticales est ralis, mais le rythme plus qualatoire nepermet pas de dfinir prcisment une priodicit.

    Aucune indication nest apporte dans le protocole dentretien des locaux sur lenettoyage du lavabo.

    Nettoyage du matrielChaque vendredi les chariots sont nettoys et dsinfects, lextrieur, laide du bakoil .

    Les laveuses ne font pas l'objet d'une attention particulire, il n'existe pas de documentprconisant le rythme de nettoyage de ces derniers. Par consquent, elles ne sont pasdsinfectes ou nettoyes. Nanmoins, elles font lobjet dun dpoussirage rgulier.

    Existence de protocole(s) ou document(s) affich(s) dans la zone saleIl n'y a pas d'affichage de la conduite tenir en cas d'accident.Il n'y a pas de protocole de nettoyage des mains affich auprs du lavabo de la zonesale.Un document nonant les consignes d'urgences en cas d'incendie, est placard.Un tableau rcapitulant le rythme de nettoyage dfini par le protocole dentretien deslocaux et d'une partie du petit matriel (chariots / caddies), est affich.

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    Le local de la zone propreLe local de la zone propre (zone schage / repassage, pliage, stockage, sanitaires,administrative,) est exigu. Mais bien plus quun nombre de m, ce local nest plus dutout adapt ce type de service. La prsence de 3 piliers au milieu de la pice principaleest un frein un ventuel ragencement du service.Laccs de la zone propre :

    - Lentre, en face de la 5 ime unit USLD, se trouve au mme niveau que le solextrieur.

    - Lentre, en face du service des ressources humaines, ncessite pour accder la zone propre de monter une marche.- Lentre, conduisant la chaudire, exige en revanche de gravir deux marches.

    Le sol de cette zone est couvert dun carrelage de taille moyenne et qui plus estgranuleux. Les murs sont sur certaines parois de mur carrels sur leur totalit, surdautres carrels sur environ 2,50 m de hauteur et enfin certains sont simplement enduitset peints. Lorsquils sont carrels, ils le sont avec des petits carreaux.La jointure entre le sol et les murs nest pas fate laide de plinthe gorge.Certaines parties des murs de la zone propre sont particulirement marques par letemps, puisquelles laissent apparatre par endroit une absence plus ou moins importante

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    Le local de linge neuf ne dispose daucune ventilation mcanique ou naturelle.La zone des vestiaires/sanitaires occupe deux pices. La premire pice contient cinqvestiaires en bois, une douche, un lavabo et des toilettes. Cet espace accueillegalement le rfrigrateur, une cafetire un four micro-ondes et une fontaine deau. Ladeuxime pice comprend les cinq autres vestiaires toujours en bois, un lavabo et destoilettes. Ce local renferme galement le stock de produit lessiviel, et tout le matriel etles produits de nettoyage.

    A linstar de la zone sale, les lavabos sont quips de robinets ouverture manuelle, de

    savon liquide du type mdical pour peau sensible usage frquent et dessuie toutpapier.Le personnel de la blanchisserie laisse la nuit et le week-end, et plus particulirement enpriode estivale, la porte cot chaudire ouverte afin de rafrachir le local. Laccs estalors condamn par une grille qui jusqu il y a peu, pouvait tre ouverte de lextrieur.En plus des deux lavabos, un bac avec un robinet ouverture manuelle est install dansla zone de propre au niveau des laveuses.Tout comme le local de la zone sale, celui de la zone propre dispose de 2 extincteurs.Le ramassage des dchets (poussires,) se fait laide dune grande poubelle enplastique sans couvercle.

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    LaveusesLes trois laveuses prsentes dans le service bnficient toutes dune double ouverture(une en zone sale et une autre en zone propre). Ces machines sont galement quipesdun systme empchant toute ouverture simultane des deux portes.

    Zone scheuse / repasseuse / plieuseCette scheuse/repasseuse, achete doccasion, est positionne dans le mme axe quela sortie des laveuses.

    Lespace entre la sortie des laveuses et la scheuse est denviron 4 m.Sauf exception, lengagement des articles GP (ex : draps, dessus de lit) ncessitent laprsence de deux agents. Au cours de cet engagement, il arrive trs frquemment queces articles, du fait de leur taille et de la mthodologie applique, touche le sol au momentde leur introduction dans la scheuse/repasseuse.

    Zone de schage du linge propreLa blanchisserie dispose de 3 schoirs pour la prise en charge des articles ne pouvantpas tre engags dans la scheuse/repasseuse.

    Un schoir de 20 kgUn autre de 30/40 kg

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    Les commandes des servicesLes commandes des services se font par le biais dune fiche de liaison. Les commandessont, en rgle gnrale, tablies pour la semaine.Lexamen de lensemble des fiches existantes sur lhpital fait ressortir le manqueduniformit dans leur prsentation. Lapparente complexit de cette fiche a pouss lecadre de sant du service Maison de retraite proposer un autre modle defiche standard . Cette exception organisationnelle concerne galement les

    SCHEUSEREPASSEUSE

    PLIEUSE

    DRA PS

    ALESES

    PETIT

    LINGE

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    La gestion des commandes de linge par les services est daprs le personnel de lablanchisserie dfaillante. En tmoigne, les oublis rguliers de commande de linge proprepar les services. Et dans le mme ordre dide, les constantes erreurs dapprciation desservices sur la fixation de leurs besoins en linge.Les modifications des commandes sont acceptes par la responsable de la blanchisserie

    jusquau dernier moment.

    Le traitement des articles de linge

    Les articles de linge (voir annexe 4 : classification des articles de linge) sont entretenusau Centre Hospitalier de la manire suivante :

    - Les articles faisant lobjet dun schage/repassage et pliage automatique sont :- Pour le GP (alse, draps, dessus de lit, nappe)- Pour le MP (taie de traversin, taie doreiller, serviette de bain, serviette de

    toilette)- Pour le PP (torchon, mouchoir, serviette de table)- Pour les tenues professionnelles (tablier, tablier chasuble)- Tenues patients/rsidents (chemise malade)

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    Les vtements des rsidents sont, une fois plis, tris par les agents de la blanchisseriepar unit. Les quipes soignantes devront la rception du chariot de linge propre,effectuer nouveau un tri par rsident.

    Zone de prparation des chariotsLaire dvolue la prparation des chariots est limage de la superficie de la zonepropre, savoir une peu troite.

    Zone de dpart des chariotsLa zone de dpart des chariots de linge propre est situe sur une aire diffrente de celledestine accueillir le linge sale.Le chargement des camions seffectue selon le circuit dfini par le planning de livraison.

    Chariots de transport du linge propreIl existe 35 chariots/armoires sur le Centre Hospitalier.

    - 5 armoires en aluminium avec des fermetures en velcro- 30 chariots an aluminium recouverts dune housse plastifie bleu ferme laide dune fermeture clair [(dont certains sont quips dune barre centralepour transporter les vtements des rsidents (robes, vestes ) et les tenues

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    Le Centre Hospitalier marque lintgralit des tenues professionnelles de ses agents(nom, prnom et fonction). Il propose, le cas chant, didentifier lintgralit du trousseaudu futur rsident, sauf si sa famille dcide de le prendre en charge.Le linge propre ncessitant un raccommodage ou un marquage/remarquage nest passystmatiquement relav.

    Pratiques des agents observesFaute dune pice spcialement dvolue cet effet, les agents du sexe fminin djeunent

    dans le service. Ce repas est en gnral pris sur la table de pliage de la zone propre. Leshommes vont quant eux djeuner en dehors de la blanchisserie.Lensemble des agents de la zone propre ne change de tenues ni avant ni aprs le repas.

    Nettoyage des camions de transport de linge propre et de ramassage du linge saleLe nettoyage du camion de linge propre est excut a posteriori par le service de lablanchisserie. Ce nettoyage est ralis sur la zone destine charger les chariots delinge propre.Le camion de ramassage du linge sale est entretenu par les services techniques duCentre Hospitalier.Le nettoyage est excut devant le magasin (local de stockage dune partie des produits

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    une panne dune machine empchant un fonctionnement normal de la blanchisserie. Laresponsable estime que ce nettoyage plus approfondi est opr en moyenne 3 4 foispar an.Les tables de tri et les chariots en aluminium sont entretenus environ 3 4 fois parsemaine.Le protocole dentretien des locaux prconise un dpoussirage humide avec undtergent quotidien, hormis le jeudi o les tables de pliage font lobjet dune dtergenceplus approfondie.

    Le dpoussirage humide (avec dtergent) des machines est ralis environ 3 4 foispar semaine. Le protocole dentretien des locaux et des machines impose, l encore,un dpoussirage humide dsinfectant quotidien :

    - Pour la scheuse/repasseuse : sur les rebords, le dessus et le devant de lamachine.- Pour la plieuse : sur les parois et le devant.

    Le local de linge neuf est lui aussi entretenu 3 4 fois par semaine. En revanche lestagres destines supporter le linge neuf ne sont pas nettoye trs souvent (pour nepas dire quasiment jamais).Le protocole ne donne aucune indication sur un quelconque entretien du local de linge

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    Les services techniques disposent pour faire face aux rparations rcurrentes, dun stockde pices de rechange et de petits matriels.

    Protocoles ou documents prsents dans la zone propre- Catalogue des fournisseurs.- Fiches techniques du matriel sont dispatches entre le bureau de la responsable de lablanchisserie et celui du contrematre des services techniques.- Protocole de nettoyage des mains.

    - Protocole de nettoyage des locaux.- Etat rcapitulatif des fiches dintervention des fournisseurs.- Occupation des lits.

    Inventaire des articles de linge propreLa responsable de la blanchisserie ne connat pas toujours le nombre exact par unit ouservice des articles identifis (alses abs, couvertures)

    ContrleIl ny a pas de contrle bactriologique sur :

    - Le linge propre en sortie de laveuse

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    1.1.2 LE MATERIEL DE LA BLANCHISSERIE

    Voir annexe 5 : liste des immobilisations du service blanchisserie au 31/12/2003

    1.1.3 LA PRODUCTION DU SERVICE BLANCHISSERIE

    Le Centre Hospitalier de St Foy La Grande est compos de 425 lits et places:- dun secteur sanitaire :

    Service de Mdecine 55 litsService de surveillance mdicale continue 4 lits

    Service dhospitalisation de trs courte dure 2 litsService de soins de suite et de radaptation 45 litsUnit de post-cure en alcoologie 15 litsService durgence

    Antenne SMUR (coopration avec le CH de Libourne)- dun secteur mdico-social :

    Service dunit de soins de longue dure 100 litsService de Maison de retraite 164 litsService de SSIAD 40 places

    Nombre journes ralises sur les exercice 2002 et 2003 par service

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    Dtail des quantits (en kilogrammes) consommes par articles en 2002 et 2003Le tonnage trait par la blanchisserie en 2002 a t de 293,92, soit un production

    journalire de 1166 kilogrammes. La quantit de linge traite a connu en 2003 unesensible augmentation avec 311,23 tonnes, soit une production quotidienne de 1250kilogrammes (voir annexe 8 : tat rcapitulatif du linge distribu par articles pour 2002 et2003 et tableau rcapitulatif du linge distribu par articles et par service en 2003).

    1.1.4 LE COT DE PRODUCTION DU KILO DE LINGE TRAIT

    Le cot de production par groupe fonctionnel pour lexercice 2003Voir annexe 9 : dtail du cot de production par compte budgtaire pour lexercice 2003

    INTITUL COT EN EUROS COT EN EURO ET PAR KG POURCENTAGEGroupe 1 279136,31 0,897 73,36%Groupe 2 0,00 0,000 0,00%

    Groupe 3 63368,94 0,204 16,65%Groupe 4 38002,68 0,122 9,99%

    Total 380507,93 1,223 100,00%

    1.1.5 LA FONCTION LINGE DANS LE BUDGET DEXPLOITATION 2003

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    Formations suivies par les agents de la blanchisserie en 2002 et 2003Une tude des dossiers des agents auprs de la direction des ressources humaines napas permis davoir une vision synthtique de lensemble des formations suivies par cesderniers au cours de leur carrire. Au vu de ces contraintes, un examen portantuniquement sur les deux dernires annes (voir annexe 13 : formations suivies en 2002 et2003 par les agents de la blanchisserie) , a t ralis par la DRH dans le but davoir uneide sur les formations (nombre, thmatique) suivies par les agents. Hormis Mr D (EN/T 4+T70 agent qualifi dintervention (AQ1) en chaufferie exploite sans prsence

    humaine permanente), le constat que lon peut tirer de cet examen est que les agents dela blanchisserie nont pas vritablement suivi de formation spcifique sur la fonction linge.

    Labsentisme du personnel de la blanchisserie en 2002 et 2003Labsentisme, quel que soit sa nature, est un indicateur important pour les responsablespublics, puisquil traduit dune part ltat de fatigue et de dmotivation individuel dunagent, et dautre part un ventuel disfonctionnement dun service et/ou dune organisation.Dans le cas despce, la blanchisserie foyenne dispose dun taux de prsencerelativement honorable au vu de la pnibilit des conditions de travail de ce service (voirannexe 14 : dtail de labsentisme par catgorie et par agent pour 2002 et 2003).

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    1.1.8 ENQUTES DE SATISFACTION

    La blanchisserie na auparavant jamais ralis denqute de satisfaction sur la fonctionlinge. Cette premire enqute aura pour objectif de mettre laccent sur les ventuellessatisfactions/insatisfactions des usagers, quil sagisse des patients, des rsidents, etenfin des services utilisateurs.

    A) DES SERVICES SOINS SUR LES PRESTATIONS DE LA BLANCHISSERIE

    Ce questionnaire a t distribu, au cours du mois davril 2004, tous les services et/ou

    units. Il a t renseign par les rfrents linge dsigns dans chaque service et/ou unit,qui avaient pour consigne de recueillir lensemble des rponses des agents travaillantdans le service. Ils devaient, par la suite, synthtiser lintgralit des rponses chaquequestion afin de complter cette enqute.La distribution dun questionnaire sur la fonction linge a t loccasion pour plusieursservices de faire part de leurs difficults quotidiennes. Les services ont rpondumassivement ce questionnaire, puisque le taux de retour est de 100,00% (voir annexe16 : synthse des questions les plus pertinentes) .Lexamen des rponses des services de soins a mis en valeur les multiplesdisfonctionnements ou problmes vcus par ces derniers :

    - le manque de certaines catgories de linge sur ltablissement.

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    Un examen plus fin montre que sur le taux de retour la rpartition par sexe est de :63,16% de femmes36,84% dhommes

    Ces questionnaires ont t remplis :- Avec laide dun soignant, 26,32% - Par la personne elle-mme, 73,68% - Avec laide dun membre de son entourage, 0,00%

    Ce taux de rponse relativement faible peut trouver son origine dans le peu dintrt quepeuvent porter les quipes sur la fonction linge, mais galement par la faible culture delvaluation des pratiques professionnelles. Enfin, il est possible malgr la communicationfate sur les objectifs de ce dispositif, que cette enqute ait t perue comme un outilindirect de contrle des agents et de leurs pratiques.Par ailleurs, il faut aussi tenir compte de lge des personnes hospitalises surltablissement. En 2003, les informations du dpartement dinformation mdicale (DIM)faisaient ressortir un ge moyen denviron 77 ans pour lensemble des servicesdhospitalisation.Cet ge avanc est confirm par lge moyen des personnes (72 ans) ayant renseign cequestionnaire.

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    Ce faible taux de rponse a deux explications. La premire est que le GMP de ce serviceest de 920. Et, cet tat de dpendance des patients accueillis est tel quil est difficile pourles familles dobtenir des rponses cohrentes et exploitables. La deuxime raison estque durant la priode teste peu de patients ont reu de la visite de proche(s) ouparent(s).Compte tenu du nombre rduit de questionnaires retourns, il me parat difficile de tirerdes conclusions pour ce secteur.

    Pour le service de Maison de retraite : A linstar de lUSLD, lenqute de satisfaction sest droule du 01/06/2004 au15/06/2004. Les quatre pavillons de ce service ont reu en tout et pour tout 164questionnaires, soit un questionnaire par rsident.Le 15 juin 2004, le cadre de sant avait en sa possession 98 questionnaires (voir annexe18 : synthse des questions les plus pertinentes).Le taux de retour brut est de : 59,76%Le taux de retour corrig* est de : 40,37% (* il sagt du nombre de questionnairesrellement exploitables)La moyenne dge des personnes ayant rpondu cette enqute est 81 ans.Ces questionnaires ont t remplis :

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    Pour lunit de post-cure en alcoologie :Le test sest droul du 01/06/2004 au 15/06/2004.15 questionnaires ont t distribus aux patients par lquipe soignante (voir annexe 19 :synthse des questions les plus pertinentes) . La dure du sjour pour les personnesaccueillies dans ce service est de 28 jours. Le 15 juin, sur les 15 questionnairesdistribus, 14 enqutes ont t rendues au cadre de sant.Le taux de retour brut est de : 93,33%Le taux de retour corrig* est de : 80,00% (* il sagt du nombre de questionnaires

    rellement exploitables)La moyenne dge des personnes ayant rpondu cette enqute est 42,5 ans.

    A linverse des services de moyens et longs sjours, dans lesquels la dure moyennedhospitalisation est relativement importante et continue, les patients de cette unitpeuvent, pour des raisons thrapeutiques, prendre en charge une partie de lentretien deleur linge. La blanchisserie ne traite, pour ce service, que le linge appartenant lhpital.En dehors du lavage et du schage des vtements personnels des patients qui sonteffectus par le personnel de lunit de post-cure en alcoologie (pour des motifsdconomies et de prennisation du matriel), le repassage et le pliage sont raliss parles patients eux-mmes.

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    2 UN OUTIL NCESSITANT UNE MODERNISATION

    De rcents rapports 6, sur la fonction linge, tablis par des instances et organismesdiffrents, abordent avec plus ou moins dexhaustivit et de prcision les diffrentesstratgies pour la matrise de la recontamination des textiles en termes de construction,de conception et de fonctionnement des blanchisseries. Ces recommandations serontidentifies en caractre gras, italique dans cette partie du mmoire.

    Afin dviter les redondances avec la 3ime et dernire partie, jaborderai cette tude sous

    langle dune analyse/propositions . En dautres termes, je partirai du postulat selonlequel la blanchisserie foyenne serait maintenue sur son site actuel.

    2.1 UN SERVICE DIFFICILEMENT ADAPTABLE

    2.1.1 DES LOCAUX NE RPONDANT PAS SYSTMATIQUEMENT AUX

    NOUVELLES NORMES EN VIGUEUR

    A) LES EXIGENCES CONCERNANT LES ASPECTS ARCHITECTURAUX ETTECHNIQUES

    a) La zone sale et propre

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    La surface totale de la blanchisserie est de 395,51 m. La superficie de la blanchisseriehors local technique (zone chaufferie) nest plus que de 350,51 m.La production moyenne en 2003, tant de 1250 kg par jour, le ratio de la blanchisserie deSt Foy La Grande est par consquent de 0,28.Pour atteindre le ratio fix par le COTEREHOS, il manquerait dans ce service environ 87m.La CCI dEpinal donne, quant elle, un ratio un peu diffrent (0,3 m / kg), mais dans lesdeux cas le ratio foyen est en dessous des standards tablis par les experts faisant

    rfrence dans ce secteur.Par ailleurs, il faut rappeler ici que la production de linge traiter entre 2002 et 2003 progresser de 7,90% et quil est raisonnable de penser que le lancement de la procduredaccrditation de ltablissement risque fort daugmenter la consommation de linge desservices. Ainsi, ce ratio va trs probablement encore baiss.

    Force est de constater que ce manque de place va lavenir rendre encore plus malaisle fonctionnement de ce service. Et cela dautant plus, que les locaux actuels de lablanchisserie ne permettent pas denvisager une quelconque extension horizontale. Laseule possibilit dagrandissement sur ce site serait de revenir la situation dorigine, savoir sur un fonctionnement vertical. Pour ce faire, il faudra rhabiliter la salle de runion

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    Il est impratif de faire cesser la prise des repas dans la zone propre. Cette dcision doittre explique aux agents afin quils comprennent les risques quils encourent et quilsfont courir au linge propre et par effet de ricochet aux patients/rsidents.

    A cet effet, il faudrait mettre en place une procdure (changement de tenue, lavage desmains,) permettant aux agents daller manger au self du Centre Hospitalier en toutesrnit.

    b) La zone sale

    Le local

    La blanc his serie devr a com po rter deux zones m atriellemen t dis tinc tes po ur

    spar er les per so nn es, les pr od ui ts , les m atriel s, l air d e cl im atis atio n (p rvo ir u ne

    clo iso n vit re partir d1 m tre d e h auteur po ur facili ter la co m m un icatio n). Chaqu e

    zone d isp os era de so n acc s p rop re.

    Tous les secteu rs o tr ansitent les sacs d e linge s ale d oivent tre spars et is olsdes secteurs parcourus par le circuit du linge p ropre.

    Ce loc al do it av oir un e su perfic ie adapt e au v olu m e du ling e sale traiter, m ais

    galem ent po ur fac iliter la circ ulatio n des c hario ts et des p erson nes.

    Av oir des so ls , plafo nd s et des paroi s f aci les net to yer et dsi nf ect er

    (revtem ent l is ses , plin thes go rg es, bo nd es d vac uat io n d es eaux de lav age,

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    Or, il existe ce jour des techniques permettant de pallier ces inconvnients. En effet, ilest tout fait possible dappliquer un revtement spcial sur le sol et les murs afindobtenir une surface et des parois lisses. Ainsi, le nettoyage tout en devenant un peuplus simple sen trouvera facilit. De sorte que ce local mriterait que lon programme unesrie de travaux de rnovation (rfection du plafond, rafrachissement des peintures,changement des vitres casses).Les emplacements des accs de la zone sale comme de la zone propre sont positionnsde manire ce que les circuits sale et propre ne se croisent pas. Le local de

    linge sale est, par ailleurs, directement accessible de lextrieur, mais la diffrence deniveau entre la cour et le sol de cette pice, empche toute introduction de caddies/rolls.Cette situation oblige les agents multiplier les manipulations de sacs de linge sale(chargement et dchargement du camion, stockage des sacs sur un ou plusieurscaddie(s) lextrieur et enfin prlvement des sacs en fonction des besoins). Parconsquent, chaque sac est manipul au moins trois fois. Le poids moyen dun sac delinge sale tant denviron 10 kg, la quantit de sacs transporte par jour estapproximativement de 125 (1250 kg/jour divis par 10 kg/sac). Ces manutentions rpts(125 sacs fois 3 manipulations, soit 375 sacs ou 3750 kg) doivent tre rduites, sans quoiil est fort parier que les agents travaillant dans cette zone risquent de rencontrer desproblmes de sant (lombaires,). De plus, il ne faut pas oublier que ces manutentions

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    Il faudrait soit : - Instaurer une autre organisation, de sorte que lagent de la zone saleaccde aux toilettes des services techniques.- Agencer diffremment les toilettes de la zone propre afin que cesdernires soient directement accessibles de lextrieur ou parlintermdiaire du local de la chaudire (mais cette solution peutprsenter certaines contraintes dordres scuritaires).

    La zone sale dispose dun lavabo muni dun robinet ouverture manuelle. Du strict point

    de vue de lhygine cet quipement ne correspond plus aux nouvelles exigences. Il seraitsouhaitable de remplacer cet ensemble par un lavabo accompagn dun robinet ouverture automatique.

    Systme de ventilation et alimentation en air

    Il do it tre s uf fis am m ent ar(le vo lum e mi ni m al de ren ou vel lem ent h or aire de

    lair est de 60 m 3 par o cc up ant ). La vent ilat ion gnrale sera co nue de faon nepas pro voq uer de m ouv ement d air perturbateur, et ne pas contrarier le captage

    locali sde l a tab le de tri .

    La tem prat ur e es t rgul e s elo n les co nd it ions dfini es par l e Cod e d u travail 7

    En temps normal la zone sale est occupe par un seul agent Mais faute de

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    reposent labri des arbres de la cour, du fait de louverture permanente des portes dulocal.Les matriaux utiliss dans la construction de ce local et son exposition rendentparticulirement difficile les conditions de travail en priode estivale. Dans cescirconstances les agents travaillent vtus dun pantalon et dun tee-shirt manche courte.Il y a l un danger vident pour le personnel, au regard des modalits de stockage dulinge sale et de la dure, trs variable, de son exposition directe aux conditionsmtorologiques (chaleur, pluie) provoquent une acclration du dveloppement des

    germes. Et cela, d'autant plus que le pr-triage ralis par les services est loin dtreparfait. En effet, un inventaire sur le premier trimestre 2004 a permis de lister, par serviceet par famille, les lments les plus couramment rencontrs par les agents chargs dutriage (64 couches, 4 aliments, 2 ciseaux/bistouris et 1 pansement).

    Au vu de tous les lments exposs, il semble, dans un premier temps, urgent dinstallerun systme de ventilation adquat. Une tude devra tre mene afin doptimiser lepositionnement des arations (au dessus de la table de tri, au niveau du stockage dessacs de linge sale,). Si la prsence dune ventilation mcanique est essentielle dans unservice de blanchisserie, il faut garder lesprit quil ne sagt que dun systme derenouvellement de lair. Force est de remarquer que les conditions de travail nen

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    Systme de scurit

    Le loc al doi t tre d ot de m oy ens de l utt e co ntr e le feu . La c on du ite teni r en cas

    d acc id ent do it tr e aff ic he d ans le loc al, et les m oy ens nces sai res so n

    applic ation do ivent tre to ujo urs dis po nib les.

    Bien ququip de deux extincteurs, ce local ne bnficie pas dun affichage de laconduite tenir en cas daccident. Cette absence de procdure ne concerne pasexclusivement la zone sale dans la mesure o la blanchisserie nen dispose pas. Face

    ce constat, la saisie du groupe travail gestion des risques semble simposer. Cettecommission pourra ds lors prendre les mesures ncessaires afin de corriger cettecarence.

    c) La zone propre

    Le localLa zone prop re de la blanchisserie ne doit pas disp oser do uverture directe sur la

    zone sale. Ce local doit si p oss ible tre du n s eul tenant et c orrectem ent

    dim ension npou r faciliter la circu lation des chariot s, des personnes , linstallation

    des machines et le stockage plus ou m oins p rovisoire du linge (linge neuf, linge

    circulant)

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    alina b, puis zone de schage du linge propre et zone de stockage du linge propre) etdes problmes de fonctionnements quil gnre (perte de temps dans le chargement deschariots de distribution du linge aux services, problmes de circulation des chariots detransport de linge propre). Il parat difficile dans ce contexte de proposer desamliorations substantielles sur les circuits.Lidal serait de reconstruire lunit de production de blanchisserie, mais les difficultsbudgtaires de ltablissement, le plan pluriannuel dinvestissement8 et le manque deplace sur le site du Centre Hospitalier ne permettent pas desprer dans un avenir proche

    un tel scnario. En dautres termes, il faudra obligatoirement composer avec le btimentexistant. Pourtant, cette solution aurait eu le mrite de rsoudre de multiplesdsagrments (les nuisances sonores, une meilleure adaptabilit du btiment aux besoinsdu service, ). La construction ancienne de la blanchisserie de St Foy La Grandedmontre malheureusement linadaptation dune grande partie des matriaux auxexigences actuelles. Ils compliquent dune part considrablement le nettoyage de ce local

    et dautre part ils sont de vritables clubs mditerrane pour germes (multiplicationdes jointures occasionnes par la prsence de petits carrelage, pas de plinthe gorge,absence de carrelage).

    Le sol carrel daspect granuleux rend particulirement difficile un nettoyage et une

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    vtust de ces circuits deau et de vapeur est flagrant (rouille, perte certain endroit ducalfeutrage,). Tout comme le local de la zone sale, la zone propre devrait, danslhypothse dune prennisation de ce service, faire lobjet dune programmation detravaux (rfection du plafonds ainsi que la suppression des espaces de carreaux de verre,rafrachissement des peintures, ).La prsence de marches afin de compenser lcart de niveau entre la blanchisserie et lecouloir dbouchant sur la chaudire a conduit les agents installer une planche de boisdans le but de faciliter lacheminement des produits lessiviels laide dun petit chariot.

    Linclinaison de cette plaque en bois peut savrer particulirement dangereuse par tempsde pluie. Il serait bon que le groupe de travail sur la gestion des risques se penche un peusur son cas.La responsable du service travaille exclusivement en zone propre. Sa prsence quasipermanente dans cette partie de la blanchisserie amne quelques fois lagent de la zonesale rompre ltanchit des deux zones, dans le but de lui parler (questions diverses,

    planning de la journe, avertissement en cas de dbauche,). Il serait opportun de faireinstaller une ligne tlphonique dans la zone sale afin dviter cet cueil.Le transfert ventuel des produits lessiviels en zone sale librerait de la place dans levestiaire. Il serait alors facile de rnover selon les prescriptions dfinies par les rapports etguides ce local. Autrement dit, le vestiaire inoccup, dans lequel est localis le

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    relativement petit, il semble toutefois possible dinstaller dans un angle, un mobilier enacier capable de supporter les sacs et les bidons de produits lessiviels. Il sagt en effet delimiter autant que faire se peut les croisements entre le circuit du sale et du propre. Le

    second vestiaire montre, loin sen faut, le manque criant de place et de pice dans ceservice, puisquil fait galement office de pice commune (rfrigrateur, micro-ondes,).Lorthodoxie en matire dhygine conduit mettre des rserves sur linstallation dansles deux vestiaires de lavabos munis de robinets ouverture manuelle. Si lon dsirelimiter au maximum la propagation manu porte des germes, il serait par consquent

    souhaitable de remplacer la robinetterie actuelle par des robinets ouvertureautomatique.En plus des lavabos, il existe proximit des laveuses un bac quip dun robinet ouverture manuelle. Si lexistence de ce bac dans le service blanchisserie se justifiepleinement (nettoyage des locaux), il nen demeure pas moins quil faudrait penser lernover car son tat de vtust est flagrant.

    Systme de ventilation et alimentation en air

    Les locau x de l a zon e pr op re s on t en su rpression par rapp or t lex trieu r et la

    zone s ale.

    Les op rat io ns de rep assage pro voqu ant d es lvations de tem prat ure

    im po rtan tes no tam m ent en tun sy st m e d e v ent ilation adap tdev ra as su rer

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    - Le ventilateur (16000 m3/h) dispose de 5 niveaux de vitesse. Mais le bruitassourdissant de cet appareil contraint les agents nutiliser cet quipement quala moiti de ses capacits.

    Dans un tel environnement, les agents nont dautres solutions que douvrir les fentres etbaies vitres dans le but de crer des courants dair. Bien que ces pratiques soient tout fait comprhensibles, il nempche que les courants dair associs lactuel systme deventilation mcanique peuvent poser des problmes sur le plan de lhygine. Pour lheure,

    seule la zone de traitement du linge propre bnficient dune ventilation. Mais si lonanalyse plus en dtail ce systme, lemplacement des arations ne favorise pas uneventilation optimale (pas de ventilation dans la zone de pliage, marquage etraccommodage). En tmoigne, labsence de ventilation mcanique et naturelle dans lelocal de linge neuf et les deux vestiaires (sauf ouvrir les portes de ces pices, ce qui parailleurs nest pas satisfaisant). Mme si cette installation nest pas parfaite, elle a au

    moins le mrite dexister. Aussi, ds lors que les fentres et baies sont ouvertes, ce local nest plus en surpressionvis--vis de lextrieur. Les turbulences ariennes ainsi cres facilitent lintroduction dansle local de particules et de germes. De ce fait, il existe un risque faible mais un risque toutde mme, de contamination du linge. Et cela dautant plus, que les fentres et les baies

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    La prsence de nombreuses baies vitres et fentres offrent la zone propre un clairagenaturel plutt satisfaisant. Cependant, lagencement du local (nombreux recoins) nepermet pas de travailler exclusivement avec ce type dclairage. Cest la raison pour

    laquelle les agents utilisent en fonction de leur poste de travail, lclairage artificiel et/ounaturel. A linstar de la zone sale, la luminosit artificielle semble correcte, mais uncontrle de son intensit permettrait de lever les ventuelles incertitudes sur lesconditions de travail des agents.

    Systme de scurit

    Le lo cal d oit tre d otde m oy ens de lu tte c on tre le f eu. La c on du ite teni r en cas

    d acc id ent do it tr e aff ic he dans le l oc al, et les m oy ens nces sai res so n

    appli catio n d oiv ent tre to ujo urs dis po nib les.

    Le local de la zone propre est lui aussi quip de deux extincteurs. Mais, au mme titre

    que la zone sale, ce local ne bnficie pas dun affichage de la conduite tenir en casdaccident. Dans ces conditions, la saisi du groupe travail gestion des risques semblel aussi simposer.

    2.1.2 A LINTERIEUR DESQUELS VOLUENT UN APPAREIL DE PRODUCTIONVIEILLISANT

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    Bien videmment ces problmatiques ne sont pas exclusives au Centre Hospitalier de StFoy La Grande, cest pourquoi, dans de trs nombreux hpitaux, ces units de productionde blanchisserie sont implantes, soit sur un site extrieur ltablissement, soit sur un

    emplacement de lhpital le plus loign possible des services de soins et administratif.

    Le budget dinvestissement cumul (hors btiments) consacr par ltablissement auservice blanchisserie est au 31 dcembre 2003 de 420554,52 euros (ce montant inclusles deux vhicules de transport pour leurs valeurs dachat et non pour lutilisation qui en

    est fate par la blanchisserie). Si lon corrige ce montant en proratisant ce matriel detransport, le budget dinvestissement cumul est ramen 415646,68 euros.

    Dans ce domaine, la CCI des Vosges recommande un budget dinvestissementconcernant les matriels et quipements oscillant entre 390 et 575 euros 9 parkilogramme de linge sale trait par jour, soit pour la blanchisserie de St Foy La Grande :

    - Variable base (390*1250 kg) = 487500 euros- Variable haute (575*1250 kg) = 718750 euros

    Cependant, tout le matriel de la blanchisserie na pas t acquis au prix du neuf. Au vudes renseignements fournis par les services conomiques, il semblerait quenviron 25%d q i t i t t h t d i

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    Ltude de lutilisation moyenne du matriel na jamais t fate sur le matriel de lablanchisserie. Toutefois, cette analyse permet dapprhender la dure moyennedutilisation journalire de lensemble des quipements de ce service et de connatre par

    dclinaison leur taux moyen dutilisation. De cette manire, il est facile de visualiser lesmarges de manuvre de chaque machine et de sinterroger sur les ventuelles sous-utilisations. Dans le cas prsent, le tableau rcapitulant le taux dutilisation quotidien desdiffrents quipements de la blanchisserie (voir annexe 21 : taux moyen dutilisation dumatriel), fait apparatre pour de nombreuses machines, une utilisation moyenne

    avoisinant les 90%. Ces ratios dmontrent eux seuls que le matriel de la blanchisserieest optimis. Ceci tant, il confirme galement que le taux de progression de certainsappareils est trs limit pour ne pas dire nul dans quelques cas.En consquence de quoi, il sera ncessaire dans un avenir proche de revoir lescapacits de production du service, et cela dautant plus que danne en anne laconsommation de linge des services augmente rgulirement. A titre dexemple, le calcul

    du nombre de cycle de lavage pouvant tre effectu par jour ouvrable :Temps de travail maximal de la blanchisserie de 6h 15h06, soit en continu 9h06

    - La dure de la non productivit de la chaudire pendant la mise en pression etlarrt de la chaudire est denviron 1 heure.- Soit un temps maximal consacr au lavage de 8h06.

    T i l l ( i l b l l l l l g i

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    Face cette situation, il faudra soit :- Envisager un allongement de la plage horaire de travail (ce qui au demeurant me

    semble difficile).

    - Envisager le changement de la vieille laveuse de 90kg, par une laveuse dunecapacit plus importante (ex : 120kg)

    Lexamen de ce tableau (voir annexe 21) montre aussi que loutil informatique est peuutilis par la responsable du service (environ 5mm par jour). Parmi ces quipements, une

    machine prsente une sous-utilisation manifeste. La presse tournante Lemaire est eneffet utilise en moyenne hauteur de 16 mm par jour soit 3,60% du temps dutilisationthorique. Lexplication provient du fait que la blanchisserie ne repasse gure de linge enforme (faute de temps et de consigne en ce sens). Il faudra probablement si la directiondcide de raliser un repassage plus rgulier des vtements des rsidents (voir lesobservations fates par les rsidents suite lenqute de satisfaction) penser la

    remplacer par un appareil plus performant.Les chariots de distribution du linge propre et les caddies servant au transport des sacsde linge sale devraient aprs leurs utilisations et leurs vidages tre lavs et dsinfects.Mais l encore, le manque de temps empche les agents de mettre en pratique cettemthodologie. Pour ce faire, Il faudra rflchir lorganisation du travail de labl hi i t i l li ti d l l i i q ll b ti d t l

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    exigences de ce travail (voir observations de la rubrique 2.1.1, A, b : le local). Une tudesur le temps consacr au ramassage des sacs de linge sale devra tre ralise, faute dequoi, la dure ncessaire pour effectuer la tourne sallongera irrmdiablement avec

    louverture prochaine du service dUSLD et la nouvelle organisation mise en place pour lestockage du linge sale du service de SSR.Pour autant, le changement de vhicule devra imprativement tre accompagn duneadaptation des locaux de stockage de linge sale afin de favoriser dune part laccessibilitdes sites de stockage du linge souill et dautre part de permettre lintroduction de caddie.Le tri du linge sale dans les chariots et dans certains cas mme le sol nest pas du toutsatisfaisant tant sur le plan de lhygine que sur celui des conditions de travail desagents. Par ailleurs, ce pr-triage du linge sale dans des chariots peut amener lagent,faute de place, passer ct dlments indsirables pouvant accessoirement abmerles laveuses. Et mme si la conscience professionnelle des agents travaillant lablanchisserie est remarquable, linadaptation du matriel de triage est un facteur de

    risque non ngligeable quil serait imprudent de mon point de vue de courir (la pannedune laveuse nuirait fortement au bon fonctionnement de la blanchisserie). Parconsquent, il serait cohrent dinstaller un table de tri disposant dune hotte aspirante etdun jet deau, proximit de lactuel lavabo.Les laveuses de la blanchisserie rpondent parfaitement aux recommandations dfinies,

    i q ll t q i d d ( l t l t ) d t

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    La scheuse/repasseuse/plieuse facilite grandement le traitement de nombreux articles(voir annexe 4 : classification des articles de linge du Centre Hospitalier), par uneautomatisation du repassage et du pliage.

    En revanche, lengagement des articles ncessite encore une forte prsence enpersonnel. En tmoigne, le maintien dau moins deux personnes pour le traitement dugrand plat. Labsence dengageuse semi-automatique attnue sensiblement lesperformances de cet quipement. Il sensuit donc une immobilisation plus longue dupersonnel sur ces postes. Une tude de la productivit des agents sur le petit et grandplat a t ralise du 19 avril au 23 avril 2004, afin de connatre le temps ncessaire autraitement des diffrentes catgories de linge (voir annexe 22 : productivit des agents dela blanchisserie sur le GP et le PP) .

    Au vu de ces lments, il apparat que la productivit sur le grand plat est particulirementfaible. Deux rponses peuvent tre apportes ce constat :

    - La premire est que la capacit de production de la scheuse/repasseuse offre un

    rendement insuffisant.- La seconde peut provenir dune moindre productivit des agents du service.

    Lajout dun engageuse pince 1 poste permettrait dune part daugmentersignificativement la productivit sur le grand plat et dautre part dimmobiliser un seulg t tt t h M lh t l ti d l l t l d l t

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    Dans ce cadre, il serait bon de faire rgulirement des tests sur les schoirs afin desassurer que les performances du constructeur soient effectives et/ou que lon ne senloigne pas trop au fil du temps. Car le moindre cart va obliger les agents prolonger la

    dure du cycle de schage et augmentera de fait la consommation dnergie.En ce qui concerne les chariots servant au transport du linge propre dans la blanchisserie,la disparit du matriel utilis nest pas propice la mise en place de procdureuniformise (entretien, rparation). Les chariots en mtal et en plastique, qui plus est barreaux, devraient tre rforms et tre remplacs par des chariots en aluminium fondmobile. Les grands chariots en aluminium fond fixe devront lors de leur reforme trechangs par des grands chariots en aluminium fond mobile.Leur volume qui est particulirement appropri pour rceptionner les articles de grandestailles, du type draps, alses, dessus de lit, peut tre une source non ngligeabledaccident du travail. En effet, les agents sont obligs au fur et mesure que le chariot sevide, de se pencher pour rcuprer au fond du chariot, un article (trs souvent emml). Il

    est bien vident dans ce contexte que les agents forcent dans une mauvaise position.Le pliage manuel des articles reprsente pour la blanchisserie de St Foy La Grande unepart non ngligeable de lactivit de ce service. Une autovaluation de la charge de travailpar poste et par agent a montr quil fallait environ 2,70 ETP pour excuter cette tche.Lamlioration continue des techniques dans le domaine de la blanchisserie permet

    j dh i d i g t ti ti d t

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    (1) Le vestiaire des rsidents reprsente un poids total annuel de 13781 kg (si lon prend une moyenne de300 grammes par articles). Le nombre darticles traits est denviron 46000 pices. Sur ce nombre seul 40 50% des articles pourraient faire lobjet dun pliage automatique.(2) Le vestiaire du personnel du CH reprsente un poids total annuel de 27996 kg soit environ 43000 pices.La faiblesse de ce chiffre ne semble pas reflter la ralit ? Mais faute de donnes plus pertinentes, jeffectuerai cette simulation sur la base de ces informations.(3) Le temps de travail la blanchisserie est de 7h36mm. Le besoin en ETP pour le pliage automatique desarticles est de 1,07 soit 8h10mm, soit un diffrentiel de 34mm. Ce temps correspondant quelque chose prsau temps de pose repas, il serait opportun de mettre en place un roulement au sein de la zone proprequotidien pour assurer une continuit dans le fonctionnement de la plieuse. Dans le cas o la production delinge plier augmenterait, la mise en place dhoraire de travail dcaler serait une solution envisager.

    *la production de cet appareil est denviron 400 pices par heure, mais la simulation sera tablie sur la basede 250 pices/heure

    Articles ne pouvant pas tre plis automatiquement par la plieuse

    ARTICLES NBRE DEPIECES PAR

    AN

    NBRE DEPIECES PAR

    JOUR

    TEMPS DEPLIAGE

    MANUEL ETP

    ETPNECESSAIRE

    GAIN DETEMPS

    THEORIQUE

    MOUCHOIR 11840 48 ALESE ABS 28700 115 ALESE SIEGE 791 3

    COUVERTURE 2893 12PLAID 1224 5

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    de ce gain. Il nempche que cette quipement permettrait, sous rserve dune tude surles consquences dune hausse de la production de linge traiter, diminuer leffectif de lablanchisserie de 1 ETP thorique et 0,5 ETP rel (prvoir des mensualits de

    remplacement pour ce service de 0,5 ETP).

    La faible utilisation de la presse, son anciennet et surtout sa surface doccupation au solpourrait gner larrive de la plieuse. Sur la base des rsultats des enqutes desatisfaction, il faudra que la direction de ltablissement dfinisse le niveau de prestationquelle entend offrir aux usagers. En fonction de ce choix, il sera ou pas opportundacheter une cabine de finition ou tout autre systme capable de repasser le linge enforme des rsidents et du personnel.Le matriel prsent la blanchisserie pour le stockage du linge propre est lheureactuelle tout juste satisfaisant. Il permet de stocker temporairement les diffrents articlesde linge. Toutefois, le manque de place empche linstallation dun systme de stockage

    rationnel. Au vu de lespace disponible dans le local de linge propre, il parat dlicat demodifier cette organisation. Un progression de la consommation des articles de linge nemanquera pas dhandicaper la blanchisserie sur son mode de stockage. La seule solutioncapable dattnuer ces stockages tampons serait de mettre en place des dotationsaffines de linge par service. Ainsi, la blanchisserie pourrait connatre avec exactitude le

    b d ti l li j Ell it q t l bi l ill ti

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    galement prenniser cet entassement des articles de linge puisquelles ne permettentpas de dissocier les grandes catgories darticles, des petites.Le renouvellement des chariots devra se faire soit :

    - Par des chariots dimensionns aux besoins des services et disposant dtagresamovibles et de barres de penderie.

    - Par des armoires dimensionnes aux besoins des services disposant dtagresamovibles. Et pour le secteur hbergement, darmoires quipes en plus dunespace penderie.

    Le matriel de la zone de marquage et de raccommodage est parfaitement adapt auxbesoins du service. Le seul cueil de cette zone est la prsence de table et dtagre enbois stratifi. Lventuelle rnovation de la blanchisserie supposerait un remplacement deces lments afin de satisfaire aux diffrentes recommandations des groupes dexperts.Les travaux de raccommodage sont effectus en fonction des besoins et des demandes

    des services et devront faire lobjet dune protocolisation spcifique afin de satisfaire auxattentes des rsidents et du personnel.Les zones de marquage et de couture sont, sans pour autant tre accoles lune lautre,relativement proche. La proximit de la zone pliage avec la zone marquage et couturepermet doptimiser les dplacements des agents par un regroupement des tches

    h t

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    carts jugs trop importants. Le cot de production du kilogramme de linge trait (sourceBALCO) pour lexercice 2002 tait de 1,361 euros, alors que sur la mme priode le cotde production foyen se situait au alentour de 1,323 euros (voir annexe 23 : comparatif du

    cot de lunit duvre de St Foy La Grande et celui issu du rfrentiel BALCO).

    Au vu de ces donnes, il est possible den dduire que :- le part du personnel dans le cot de production est largement suprieure ce qui

    existe dans les autres tablissements. Il faut reconnatre que lautomatisation dece service nest pas trs leve, ce qui ncessite plus de personnel pour traiter lelinge. Pourtant, il faut relativiser une partie de cet cart, car le personnel de lablanchisserie nassure pas que le traitement du linge sale mais prend en charge lafonction linge dans sa globalit.

    - En ce qui concerne leau, llectricit et le gaz, labsence de compteur na paspermis dapprcier avec exactitude les consommations de la blanchisserie. Le

    cot par kg de linge trait noffre quune information non exhaustive. Il faut, parconsquent, analyser ces diffrences avec un peu de prcaution.

    - Les rubriques linge et lhabillement font apparatre un diffrentiel trsimportant. Ces carts viennent corroborer les observations faites la fois sur leterrain et par lanalyse des enqutes de satisfaction des services. Il y a en effet surlt bli t q d li g d t i tg i d ti l i

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    En outre, lexamen des comptes dactifs de la blanchisserie, en fvrier 2004, laisseapparatre des carts entre linventaire physique et linventaire comptable.

    A cette date, Il existait au bilan, des matriels qui bien quayant fait lobjet dune vente ou

    dune reforme navaient pas t sorties du patrimoine (fiches concerns : n 54444,41146, 54461). il ny a pas non plus dadquation entre le pointage du compte budgtaireH2154 concernant les chariots/caddies/rolls/armoires et linventaire physique.Labsence dtiquetage du matriel de la blanchisserie, et plus largement du matrielprsent au Centre Hospitalier rend parfois difficile toute recherche dans les tats dactifs.En tmoigne, lexistence de plusieurs matriels (identiques ou saisi de la mme manire),dans la section dinvestissement (chariots de linge, laveuse essoreuse) achets desdates diffrentes et qui sont sources potentielles derreurs en cas de mouvement, dereforme ou de vente.

    La saisie des biens immobiliss de la blanchisserie dans le logiciel Madrid est en

    apparence dficiente. A titre dexemple, le matriel informatique dont bnficie laresponsable na pas t affect sur lUF de la blanchisserie, mais sur celui deladministration gnrale. Et dans le mme registre les amortissements des camionsservant transporter le linge sale et propre sont en totalit imputs sur lUF deladministration gnrale alors mme que la blanchisserie utilise quotidiennement ceshi l L b l T t t t h d b h h

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    Le montant des formations auxquelles ont particip les agents du service na pas pu treintgr dans le budget de la blanchisserie, faute de donnes chiffres.Dans ces conditions, il semble bien difficile denvisager la mise en place dune

    comptabilit analytique. Pour autant cette tape est indispensable, si la direction veutconnatre annuellement le cot de production du kilogramme de linge trait de lablanchisserie. De plus, il sagt dune tape indispensable llaboration dunecomptabilit par fonction/activit, et non plus seulement par compte budgtaire. Cetteprsentation donnera la direction du Centre Hospitalier la possibilit de suivre lvolutiondu cot de fonctionnement/investissement dun service. Ainsi arme, elle pourracommencer instaurer une culture de la contractualisation interne. Il sera alors plus facilede fixer annuellement aux services les objectifs/rsultats atteindre.

    2.2 ET DONT LORGANISATION EN VIGUEUR ET LE MANQUEDANALYSE ACCENTUENT LES RISQUES DE FONCTIONNEMENT

    2.2.1 UNE ORGANISATION DEVANT TRE ENCORE AMELIORE

    A) LORGANISATION ET LES PRATIQUES PROFESSIONNELLES

    a) Zone sale et propre

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    La volont de la responsable de promouvoir la polyvalence entre les agents (voir annexe24 : tableau de rpartition des comptences des agents) , avec une rotation journalire ousemainire des postes est une excellente dcision. Elle permet tout dabord davoir des

    agents toujours disponibles et forms permettant ainsi de pallier labsentismeprogrammable ou non. Elle vite ensuite les critiques subjectives dun ventuelfavoritisme pour un poste allg. Elle attnue, enfin, les risques de troublesmusculosquelettiques des agents par lalternance des tches.

    b) Zone sale

    Lo rganis ation du travail doit lim iter autant que faire se peut le temps d e stock age

    des s acs d e linge s ale sur le q uai de rceptio n. En auc un cas l e linge en v rac o u

    co nd itio nn ne doi t repos er sur le sol .

    Les agents ne p euvent in tervenir s im ultanment en sect eur pro pre et en secteu r

    sale sans au pralable s tr e douchs , et au m in im um lav s l es m ains, et c hangs

    de tenue.Laccs la zone sale es t s tr ic tem en t rglem en t.

    Instau rer le prin cip e de la marc he en avant du ling e.

    La faible surface disponible en zone sale conduit, par commodit, le/les agent(s)travaillant dans ce secteur entreposer une grosse partie des sacs de linge sale

    f

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    RTT,) qui oblige parfois la responsable du service demander un agent de la zonepropre de travailler une partie de la journe en zone sale et le reste du temps en zonepropre. Ce passage dune zone lautre ntant pas protocolis, il ny a donc au cours de

    ce franchissement aucune obligation de changer de tenue et de se laver les mains. Lefaible niveau de protocolisation devra imprativement tre rectifi afin de corriger lesdviances dans lorganisation et le fonctionnement de ce service.

    A lheure actuelle, il existe deux tournes de ramassage du linge sale sur ltablissement,mais dans la mesure ou le personnel de la blanchisserie est confront de nombreusesdifficults pour excuter les activits imprieuses de nettoyage, il serait opportun derduire cette collecte une seule tourne [vers 14h ( dfinir avec les services de soins)].Toutefois, cette rduction devra imprativement saccompagner dune adaptation deslocaux de stockage du linge sale.

    c) Zone propre

    Lac cs d u lo cal d e sto ck age de lin ge pr op re est in terdi t aux patient s et tou tesper so nn es tr angres au ser vice.

    Instaurer le principe de la march e en avant du ling e.

    Le stoc kage du ling e propre ne peut s e faire que lorsq ue le linge est parfaitement

    sec.

    Lim iter ladu redattentedu lingep ropreeth um ideentre s a sortie du lavageet le

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    le c irc uit empru nter p ou r at tein dre les servic es. El le d fin it les rgles dhy gine

    devan t tr e appliques eu cours de ces op rat io ns. Ces rgles doiv en t tr e valid es

    par le CL IN.

    Les vis iteurs devro nt revtir une c asaque, une coiffe et des p rotect ion schaus sur es. Le circ uit de la visite devra se faire du p ropre vers le sale. A la sortie

    ils les enlveron t et s e laveron t les m ains .

    Lespace de 4m entre les laveuses et la scheuse/repasseuse est largement suffisantpuisquil permet la fois de stocker les chariots de linge devant tre engags(scheuse/repasseuse) et de maintenir les autres chariots devant par la suite trevacus vers dautres lieux de traitement.Par ailleurs la disposition de la scheuse/repasseuse dans le prolongement des laveusesest cohrente en ce sens quelle optimise les dplacements des chariots et des agents.En revanche, le manque de place en zone propre na pas permis un agencement optimal

    pour les schoirs et les zones de stockage du linge propre. Ainsi lparpillement deszones de stockage du linge propre est impos par le manque despace derrire la plieuse.En effet, lcart de 1,25m entre lappareil et le mur ne permet bien videmment pasdinstaller dans cette aire une zone de stockage. Par consquent, lclatement des lieuxde stockage est inluctable. Cependant, la diversit des sites de stockage entrane une

    lti li ti d d l t d l g t h g d l h i t d li g

    i f t d li dt t ti l d i i l L d

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    services, faute de linge, dtournent un article de son usage originel. Lmergence dubesoin initial permettra, ventuellement, dapporter une rponse optimise tant sur le planconomique que sur celui de la satisfaction des utilisateurs.

    Fort de ces chiffres, il sera possible de programmer sur un dlai plus ou moins long unplan dinvestissement sur certains articles. Ainsi, un nouveau climat de confiance pourrasinstaurer entre les services clients (soins) et le service fournisseur (blanchisserie) ce quidevrait conduire logiquement la suppression des commandes incohrentes de linge.

    De plus, ltablissement dune dotation journalire de linge aurait limmense avantage depermettre labandon de ltiquetage de certains articles de linge en circulation sur lhpital.Lopportunit dun tel marquage (par service) ne se justifiait que par le nombre darticlesrduits dans certaines catgories de linge et par une volont dassurer une justeattribution de ces pices pour chaque service. Larrt de cette identification concourrait diminuer le cot de ce traitement (temps agents, tiquette de marquage) et de librer du

    temps de travail, pour dautres activits. Au cours des nombreuses runions de travail de la commission linge, une premireanalyse des besoins entre la blanchisserie et certains services de soins ont recre oufavoris un climat de confiance entre les rfrents linge et la responsable Mme L . Ilfaut souligner lattitude de Mme L , qui depuis le dpart de Mme Lo (ancienne

    bl ) d q d li l l ti t l i d i t

    fiches de liaison par les rsidents quand bien mme cette pratique aurait un intrt

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    fiches de liaison par les rsidents, quand bien mme cette pratique aurait un intrtthrapeutique, ensuite dinterdire autant que possible la venue des agents et enfin ne pasautoriser les familles ou les rsidents pntrer dans la blanchisserie (sauf si ces

    derniers revtent une tenue adapte).Le traitement du linge est ralis par les agents de la blanchisserie avec la plus grandepromptitude. Au cours du traitement des articles de linge, les agents ont pour instructiondcarter tout article dont laspect laisserait planer un doute sur sa propret. Or, cefonctionnement nest quinformel puisquil ne fait pas lobjet dun protocole. Cette situationest identique en ce qui concerne lendommagement dun article (linge banalis, tenueprofessionnelle).En revanche les oprations de raccommodage ne bnficient pas de cette mme rigueur.En effet, tout article ayant subit une rparation repart dans le circuit du propre. Afin decorriger cette situation, un protocole a t rdig sur le processus dentretien des tenuesprofessionnelles (le protocole est rdig mais il ntait pas mis en place au moment de

    mon dpart).

    La blanchisserie nest que trs exceptionnellement confronte un retour de linge dansles chariots de distribution. Toutefois, il nexiste pas de protocole susceptible de donner lamarche suivre dans ce cas de figure.L li g d h i t d di t ib ti d li g li t d t d

    deffectuer des prlvements afin de garantir linnocuit du linge (sur le personnel les

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    d effectuer des prlvements afin de garantir l innocuit du linge (sur le personnel, lesappareils, le linge et les locaux) fourni par la blanchisserie, dans la mesure o lANAES(manuel daccrditation V1) et la norme NF14065 ( RABC) prconisent leurs

    instaurations.

    Par ailleurs, le CLIN a labor en 1999 un protocole de nettoyage des locaux zone saleet propre . Des observations ainsi que des discussions avec le personnel du service ontpermis de constater que certaines recommandations ntaient pas respectes (lebalayage humide avec dtergeant dsinfectant devant tre effectu quotidiennement, at remplac par un simple balayage sec). Le manque de temps et de personnelcontraint la responsable prioriser le traitement du linge, parfois au dtriment dunettoyage. Sur la base de ce constat, une actualisation du protocole de nettoyagepermettrait de remettre plat les pratiques et ventuellement de rflchir lextension duprotocole de nettoyage aux machines (ex : laveuses).

    Le respect des consignes devra tre accompagn par la mise en place dun tat destaches effectuer journalirement et sign par le/les agent(s) responsable(s) de sonexcution.

    b) Zone sale

    Lelo cal et lem atri elu ti li sspourletri du lingesalesontn et to ysetds in fects

    supplmentaires pour effectuer le tri du linge sale (gants usage multiples coiffe

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    supplmentaires pour effectuer le tri du linge sale (gants usage multiples, coiffe,masque, paires de chaussure capables dtre nettoyes). Mme si la chirurgie et lesblocs opratoires ne sont plus en service, il arrive trs souvent que les agents chargs du

    pr-triage rencontrent des objets impromptus (couteaux, seringue,) qui sontsusceptibles de causer des accidents du travail.Faute davoir des locaux temprs en saison estivale, le personnel masculin travaille sansveste. Autrement dit, ils manipulent le linge sale avec pour seule protection un tee-shirt manche courte. En outre, les chaussures que portent le personnel masculin et fminin nesont pas la proprit de ltablissent. Ces chaussures personnelles ne rpondent pastoujours aux exigences en terme de scurit et dhygine. En tmoigne le faible rythme,pour ne pas dire labsence, de nettoyage de ces dernires.Les pratiques des agents en ce qui concerne le rythme de change de leur tenueprofessionnelle (avant et aprs le repas, lors du ramassage du linge sale dans lesservices) devront tre revues. Pour se faire, il faudra ncessairement revoir leur

    dotation la hausse, si lon souhaite que des bonnes pratiques soient instaures.Les dchets risques (couches, ) ne peuvent lheure actuelle tre traits sparment,faute de collecteurs adapts.Enfin, dans lventualit dun changement du camion de ramassage du linge sale il faudraprvoir au moment de son acquisition de lquiper dun systme de dsinfection faciled l i t h h g [ i ti d l hi l d g d i f t t

    affiche sur laquelle la mthodologie du nettoyage des mains tait correctement explique

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    affiche sur laquelle la mthodologie du nettoyage des mains tait correctement explique.Cette affiche ne pose pas a priori de problme particulier. Il faudrait toutefois que lablanchisserie dfinisse les instants et/ou les activits ncessitant imprativement un

    nettoyage des mains.Lentretien des surfaces et du matriel est formalis dans le protocole de nettoyage validpar le CLIN en 1999 (voir observations zone sale et propre de cette rubrique).Lagent de la zone propre charg du ramassage du linge sale devrait logiquement sechanger et se laver les mains avant de reprendre son service en zone propre. A dfaut, ilserait prfrable de modifier les horaires de ramassage du linge sale afin que ce dernierne revienne pas travailler dans la zone propre. Dans le cas o sa tourne sachveraitplus tt que prvue, il pourrait travailler le reste du temps en zone sale.Le vhicule servant au transport du linge propre nest pas affect lusage exclusif de lablanchisserie. Il est en grande partie utilis par les services techniques. Ce faisant, il estnormalement prvu que ce camion fasse lobjet dun nettoyage avant dtre mis

    disposition du service blanchisserie. Or, les agents de la blanchisserie ont constat plusieurs reprises que son nettoyage navait pas t accompli. Dans ce cadre,llaboration dun protocole de nettoyage valid par le CLIN accompagn dun planning deralisation de cet entretien sur lequel lagent charg de cette tche apposera sa signatureme parat indispensable.A j l tt g d h i t / i i d i l ti l t i

    C) LE PERSONNEL DE LA BLANCHISSERIE

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    C) LE PERSONNEL DE LA BLANCHISSERIE

    a) Zone sale et propre

    Les agen ts do ivent tre vac cins c or rec tem ent (B CG, Hpati tes A e t B , DT po lio),un e vacc ination co nt re la fi vr e ty ph ode e t p ara typ ho de est rec om m ande.

    La co ndu ite tenir en cas d accid ent d oit tre co nnu e des agen ts et d e leur

    encadrement.

    Le person nel aura suivi un e formatio n ou aur a reu un e inform ation su r les

    exigen ces et p articu larits d u s ervic e dans leq uel ils v on t travailler. Les

    co nnais sanc es q ui devr on t tre d liv res au x agent s po rtero nt su r : lin for m ation et

    la sensibilis ation du personn el aux risques infectieux, la notion d e transm issio n

    cro ise et de co ntam inatio n, le prin cip e de la marc he en avan t, la

    manutention/gestes/postures, la connaissance des risques et de leurs

    co ns qu enc es po ur la s antdu p erson nel et des patient s, les m esur es d hy gine

    lm ent aires, les pr oc du res mis es en place, l u til itdu po rt de prot ect ionsindividuelles.Il faut sassurer que tous les employs sont bien conscients de la pertinence et delimportance de leurs activits notamment en ce qui concerne la matrise de labiocontamination.Tenir jour les dossiers rpertoriant la formation initiale la formation continue et

    Par ailleurs, il serait intressant que lors de linstallation dune nouvelle machine,

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    Par ailleurs, il serait intressant que lors de l installation d une nouvelle machine,lensemble des agents censs la faire fonctionner, reoivent une formation sur cesdiffrentes caractristiques. De sorte que son emploi soit conforme aux prescriptions du

    fabricant. Cette formation est la condition sine qua non pour que le personnel utilise demanire optimale ces quipements.La mise en uvre de ce plan de formation devrait permettre au personnel damorcer uneautovaluation et ainsi de satisfaire au mieux aux recommandations de lANAES. Cenouveau regard critique sur leurs pratiques est llment indispensable pour instaurer terme un respect des procdures et des rgles dhygine. Ainsi, le lancement de laprocdure daccrditation peut dans ce cas de figure, dclencher une prise de consciencedu personnel propos de lhygine.Dune manire gnrale toute structure sappuie en premier lieu sur sa propre culture, quiest une valeur identifie et facilement exploite pour oprer les phases de changement.Toute adhsion une modification passe par limplication de lagent dans la dfinition des

    tches quil doit excuter tout en tant intgr dans un processus dvolutionprofessionnelle. A ce titre, il est donc particulirement important pour ce type de servicede pratiquer une GPEC efficace. Sa gestion dynamique permettrait de faire un bilanrgulier des connaissances et des perspectives des agents et de limiter dans un certainnombre de cas les dmotivations passagres.M i tt i d t bj tif il f d l bl t d difi ti l

    Le port de masq ue ou de lunettes pro tectrices est viv ement co nseilldans le cas

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    Le port de masq ue ou de lunettes pro tectrices est viv ement co nseilldans le cas

    o il existerait un risq ue de project ion de particules con tamines ainsi quu ne

    coiffe enfermant les cheveux.

    Les agen ts d e la blan ch is ser ie so nt fo rm s la co nd ui te de leu rs qu ipement s d elavage, aux t echn iqu es phy siq ues et ch im iqu es mi ses en uv re et leurs

    com pat ib il it s av ec l es d if frents texti les .

    Voir les observations de la rubrique Hygine au sein de la blanchisserie ; zone sale

    c) Zone propreLes agen ts de l a blanc hi ss erie s on t for m s la c on du ite d e leu rs qu ip em ent s d e

    sch age et repass age, aux techn iqu es ph ys iqu es et c him iqu es m ises en uv re et

    leu rs co m pat ib ili ts avec les di ffren ts tex til es.

    Le pers on nel affect la finiti on d u lin ge pro pre m et en uvre des p ratiqu es

    vitan t les co ntam inatio ns man u po rtes (lavage des main s, ten ue p rop re, ch eveuxatt achs vo ire pro tgs par u ne coi ffe,). Le pers onn el aff ec t la f in it io n du linge

    pr op re reoi t une for m ation adapt e en m atire d h yg ine et de m atr is e de s on

    activit.

    Voir les observations de la rubrique Le personnel de la blanchisserie ; zone sale et

    Instauration et m ise jour d une d ocu mentation corresp ond ante.

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    j p

    Elaborat io n de p ro cdures cri tes et vali des rdig es en ten an t compte de l a

    rec om m and atio n n 50 des 100 reco m m and atio ns pu bl ies en 1999 par l e CTIN, du

    m anu el d ac cr di tati on de lA NA ES (d e la ges tio n GFL rfrence 4 et du co nt rledes risq ues in fectieux SPI 9 a et b).

    Sas su rer q ue l e per so nn el a b ien co m pr is lint rt d e ces pr oc du res (la

    parti c ip atio n d es agen ts l lab orat io n d es rfren ti els et l analy se de to ut

    incident ou accident qui les co ncernent pou rra faciliter cette c om prhensio n).

    Vrif ier q ue les rgles d h yg ine s on t su iv ies et c om pr ises par le per so nn el.

    As su rer la m atris e des c irc ulatio ns du perso nn el entre les d iffrents sect eurs .

    Un plan de m ain tenance des quip em ents prvoit la v ri fi catio n rgul ire d es

    appareils .

    Si le bon sens est souvent la meilleure ressource, force est de remarquer que celui-ci

    revt une importance toute particulire au sein de la blanchisserie de St Foy La Grande.Or, sil est capital den user, il nest par exprience pas toujours suffisant. Cest pourquoi,les recommandations numres ci-dessus sont essentielles. Bien videmment cesdispositions sont adapter et en enrichir en fonction de la situation locale. Mais leurmise en uvre est la base mme de la matrise de lhygine. Le respect de ces

    i ti l bl hi i t i i di q i l L iq di iti

    des besoins rels de lutilisateur. La bonne connaissance du circuit doit permettre

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    dajuster qualitativement et quantitativement les articles textiles aux besoins et desupprimer les utilisations parasites. Un groupe pluridisciplinaire (mdecins, prsident du

    CLIN, infirmiers, aides-soignants, et parfois agents des services hospitaliers, acheteurs etresponsable de la blanchisserie) rflchira la rdaction dun cahier des chargestechniques. Cette formalisation du besoin permettra de classer, aprs essai et valuation,les articles proposs par les fournisseurs en fonction de leur qualit, rsistance, facilitdentretien et de leur prix. Une valuation priodique sera effectue sur la qualit et lesperformances du produit par les utilisateurs et la blanchisserie (la conservation de larticletmoin ou test permettra au CH de pouvoir contester les diffrentiels de qualit aumoment de la livraison).

    b) Zone sale

    Elab orer d es p rocdu res pr ci ses po ur les di ffren tes ph ases de t rait ement du

    linge souil l.La f iabilit des cy cles de lav age d oit tre as su re par des co ntrles de

    tem pratur es, de PH, de c on cent ration des dif frents bains et d e tem ps de c on tact

    bain/linge.

    Les pro gram mes de lav age, la pr paratio n des pro du its utili ss po ur le lavage fon t

    lob jet de pr oc du res cri tes Ces dern ires pr voi ent les val eur s l im it es

    Le fournisseur de produit lessiviel et la responsable de la blanchisserie ont travaill

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    llaboration dun rfrentiel de dosage des produits lessiviels. Son affichage dans la zonepropre permet le respect de leurs recommandations. Cependant, labsence de suivi des

    paramtres de lavage condamne la blanchisserie considrer les cycles de lavagescomme totalement efficaces.Dans ce cadre, un suivi informatique des tempratures, des quantits de produitslessiviels devrait tre install afin de respecter lensemble des prconisations desexperts du secteur et ainsi viter dventuelles remarques sur ce point par les expertsvisiteurs de lANAES.Le nettoyage des locaux et du matriel : voir les observations de la rubrique Hygine ausein de la blanchisserie .Lparpillement des fiches techniques des appareils est proscrire (une partie lablanchisserie et le reste aux services techniques). Le bon sens voudrait quelles soienttoutes disponibles au mme endroit.

    Pour finir, la responsable de la blanchisserie qui devra conduire ce changement, devraimprativement tre accompagne dans cette dmarche, si lon ne veut pas la mettre endifficult.

    c) Zone propre

    Fix er les m od ali ts de co nt rle des di ffren ts param tres des qu ipem ent s de

    aucun g erme hos pitalier lorig ine des infectio ns n oso com iales dans cette marge

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    de 12 UFC / 25 c m .

    Daut res exam ens p euven t tre env isag s p on ctu ellemen t po ur m ettre en uv re les

    pr oc du res de qu ali tet d e con trle :- Des chariots et armoires de transferts .- Des eaux de lavage et d e rinage.- Des vhic ules de tran sp or t.- De la quali tch im ique et b actric ide des pr od ui ts .

    Les qu ipement s, le loc al, les plans de t ravail d evr on t tre p rio diqu ement

    in spec ts, en treten us , vrif is, net toys et d sinfec ts selon l a ou l es procdure(s )

    pr alab lem ent tab lie(s). Les m od ali ts d ent ret ien du matriel et du lo cal so nt

    dcr ites dan s le p lan de net toyag e et d e dsi nfect ion qu i es t v alid par le CL IN.

    Les param tr es d e schage so nt rguli rem ent contr ls et le tau x d h umid it

    rs iduel le r gulirem en t m es ur.

    Les do tation s d e ling e so nt dterm ines en fon cti on de la d isc iplin e et de l activ it de ch aque serv ice. Elle sont dfinies avec les s ervices utilis ateurs et fo nt l objet

    du n do cu m ent co ntr actu el, m is jou r en fon cti on d e lvo luti on d e leurs beso ins .

    Une p rocdu re d fin it la c on du ite ten ir au regard du lin ge no n ut ilis revenan t d es

    services.

    M l il d l i d ili d

    Les prlvements bactriologiques : voir Hygine au sein de la blanchisserie ; zone sale

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    et propre .Il nexiste pas au sein de la blanchisserie de recueil de plaintes des usagers ou des

    services, et des modalits de rponse. Le seul document en vigueur est un cahierretraant les rceptions, par la blanchisserie, des vtements des pensionnaires en vue deleur marquage. En dehors de cette saisie, aucun bilan annuel nest vritablement fait surles diffrents problmes rencontrs. Linstauration dun tel disposition permettrait deporter une rflexion sur les disfonctionnements actuels du circuit du linge des rsidents. Ace titre, la mise en place dun document, disponible dans chaque service et susceptibledapprhender, avec plus de rgularit quune enqute de satisfaction, les ventuellesobservations des usagers donneraient au service blanchisserie une connaissance plusfine des problmes existants lhpital. De sorte quil serait ensuite plus facile dancrerune vritable politique de dmarche qualit en apportant une rponse personnalise chaq